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Les avantages et inconvénients du soleil sur l'organisme et la peau
Les avantages et inconvénients du soleil sur l'organisme et la peau Article et vidéo en ligne sur mon site ou en bio ici @fitnessmith
Vous voulez savoir ce que fait le soleil sur votre organisme ? Dans cet article vous allez comprendre les avantages et inconvénients du soleil sur le corps. Quand on pense au soleil, on pense à l’été, à la peau et au bronzage. Surtout que, pratiquant la musculation, vous savez qu’un léger hale augmente la définition musculaire. Quoi qu’il en soit, le soleil apporte autre chose qu’un beau…
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Finalement, on aime à quatre-vingt-dix ans comme à quinze, l’âge ne change rien. C’est la seule émotion qui arrive toujours à tout chambouler. Peu importe le corps, les rides. Peu importe l’enveloppe, il n’y a que le cœur qui compte. Et tant qu’il bat, il peut aussi vibrer.
Serena Giuliano- (Un coup de soleil)
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Finalement, on aime à quatre-vingt-dix ans comme à quinze, l’âge ne change rien. C’est la seule émotion qui arrive toujours à tout chambouler. Peu importe le corps, les rides. Peu importe l’enveloppe, il n’y a que le cœur qui compte. Et tant qu’il bat, il peut aussi vibrer. Serena Giuliano- (Un coup de soleil)
Bonne soirée chers amis ....
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J'ai aimé connaitre ton autre monde, tes blessures et ta langue inconnue. J'ai aimé recommencer le monde avec toi, jusqu'à l'aube nouvelle. J'ai aimé tous nos instants : du premier regard jusqu’à la dernière étincelle. De la seconde où nos cœurs se sont reconnus, jusqu’aux heures où le feu et l'eau s'avouent un amour impossible. J’ai aimé apprendre de notre rencontre et de nos chemins divergents. J’ai aimé les heures calmes, les minutes folles, les chemins de nos peut-être, quand mes étoiles s'accrochaient à ton ciel. J’ai aimé tes colères, tes doutes, ta tendresse et tous tes murmures de lumières. J’ai aimé tes mains sur mes rides, les pas déjà faits, les mots jamais dits, entre la nuit et l'aurore, sur le bord de l’instant et partout où tu rêvais. J’ai aimé notre premier film, notre dernier train et même tous les lieux où l’on ne sera jamais. J’ai aimé tes gestes maladroits, tes éclats de rire et j’aime quand tu sais que tu dors encore au creux de ma mémoire… J’aime ces souvenirs qui viennent de toutes ces années où je t’attendais. Quand, avec toi, je ne voulais que des premières fois. J’aime parcourir nos instants et les rêves et demi, les graver en moi à l’échelle du temps. Retrouver dans le parfum des fleurs cette idée de nous qui fige nos instants d’éternité. Des paupières d'étoiles, à l'ombre de tes cils, la chaleur de mes mains sur ta peau attentive. J'aime te voir sourire et dessiner au crayon de mes nuits, un rêve où tout m’éblouit. J’aime les étoiles que tu mets à côté du soleil quand je te vois partout. Dans la neige et la pluie, au milieu de mes orages. Dans le sourire des mères quand elles portent la vie. Dans tous les rêves des enfants devant les premiers bruits du monde. Entre les lignes et dans la marge. Dans le blanc, le noir et toutes les couleurs qui prennent feu. Dans les matins qui m’attendent, quand je ne sais plus où je commence et où tu finis. Entre les uns et les autres, entre l'espace que tu laisses et le temps qui nous reste. J'aime tes mots. Quand, venus d’un hasard, l'alphabet conduit au verbe aimer, tes mots redressent les ratures et soulèvent la ligne d’horizon. J’aime tes appels, du premier pas, jusqu’à la dernier syllabe. J’aime même les silences qui les précédent, quand tu te tais pour me dire l’essentiel. J'aime quand tu reviens, quand tu retrouves ma route et que tu rêves plus fort que le destin. Même si c’est pour me dire que ton cœur bat de l'aile et qu’il ne sait plus voler. Et que le passé et le présent coïncident rarement…
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Tu as un sang, une haleine. Tu es faite de chair de cheveux de regards toi aussi. Terre et arbres, ciel de mars et lumière, vibrent et te ressemblent – ton rire et ta démarche sont des eaux qui tressaillent – la ride entre tes yeux des nuages amassés – ton tendre corps rappelle un coteau au soleil.
Cesare Pavese
Ph. Igor Mikula
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10 septembre
je viens de voir un garçon torse nu maigre et bouclé qui tenait la main d'une femme en combi noire et chignon gris, très rock, je me demandais si elle les avait teints en gris ou si elle sortait avec un mec de trente ans de moins qu'elle, mais quand ils sont arrivés à la hauteur du poste de secours j'ai vu que le garçon était en réalité un vieil homme avec des rides.
hier à minerve il faisait froid et gris et pendant que maman cécile et christine essayaient mille vêtements je suis allée acheter un livre de cesare pavese dans la petite librairie d'occasion à côté. je crois que le libraire avait oublié qu'il était libraire et que ses livres étaient à vendre. on aurait dit qu'il avait pas du tout envie de me le vendre. y a un personnage lesbien dangereux qui a la syphilis dedans et j'ai peur de pas aimer mais ça valait la peine de l'acheter rien que pour mon interaction avec le libraire. quand je suis repassée dans la rue en mangeant ma crêpe à la crème de marron il m'a vue et il m'a souri et je me suis sentie flattée. maman et cécile ont mangé une glace et je les ai attendues sous un mûrier à l'abri de la pluie fine qui tombait à l'horizontale sous le ciel doré clair. quand je me suis retournée y avait un type qui fumait une cigarette qui m'a regardée en souriant, pas trop moche, je crois qu'il portait des habits de motard. je lui ai rendu son sourire et je suis partie, gambadant derrière maman cécile et christine qui retournaient au magasin d'habits parce que christine avait oublié ses lunettes dans la cabine d'essayage. je lui ai souri comme une petite fille de six ans qui sourit à un inconnu, naïve et sans arrière pensée, avant de courir rejoindre ses parents. je me suis même pas retournée. j'avais le même âge que sur la photo de moi devant la pierre avec le trou en forme de colombe à côté de l'église où j'ai été baptisée. je me suis assise devant la pierre pour refaire la même photo mais j'ai clairement perdu tout mon cool de l'enfance.
le couple de vieux adolescents est de retour. je crois que les seuls gens vraiment cool ne peuvent être que des vieux ou des enfants. je suis obsédée par les vieux. un type aux longs cheveux grisonnants et frisottants vient de remettre sa chemise appuyé contre le poste de secours. il est grand et élancé mais pas maigre comme l'autre dorian gray rock'n'roll. j'ai envie de le suivre jusqu'à chez lui, dans sa petite maison de bord de mer, son cabanon meublé spartiatement mais avec goût, rempli de livres et de savoir. un vieux cultivé et riche en sagesse grâce à son expérience de la vie mais pas vieux con moralisateur. dorian gray est en train de passer de la crème solaire à la femme au chignon gris. vieux con moralisateur comme le vendeur de glace de minerve qui admonestait maman et cécile parce qu'elles voulaient manger une glace à l'italienne chimique et sans goût alors qu'il avait des bonnes glaces artisanales naturelles, les glaces à l'italienne c'est bon que pour les gens du bord de mer. il avait visiblement pas vu mes jambes bronzées et mon bracelet de cheville en coquillages.
je suis partie me baigner à trois heures parce que maman regardait barnaby, j'ai fait mes longueurs entre les digues malgré le vent jusqu'à ce que je commence à avoir mal aux oreilles. je me suis enroulée dans ma serviette en regardant l'eau pailletter au soleil avec les pyrénées derrière et j'avais envie de mourir. j'avais envie de mourir avant de me baigner, dans l'eau non, et puis en sortant de l'eau oui. dans l'eau y a un glitch dans la matrice. je pensais à ce qui m'était hypothétiquement arrivé pendant mon enfance et je me disais que quand je m'en rappellerais et que tout le monde saura, plus personne m'en voudra d'être un zombie-boulet. on me trouvera incroyablement courageuse. elle a perdu son père et en plus...? et en plus quoi? je serai une héroïne pour être restée en vie tout ce temps.
je suis tombée sur des extraits du journal d'alejandra pizarnik en triant mes photos et ça m'a donné envie de le relire. alejandra pizarnik me réconforte. lola la lisait cet été alors ça m'a aussi donné envie de revoir lola. maintenant que je vis à berlin j'ai envie de vivre à paris. je veux fréquenter les littéraires. je sais pas ce que je veux. une fois à paris je voudrais probablement aller vivre encore ailleurs. ma vie fait des x et elle s'annule.
hier dans la voiture en revenant de minerve j'étais légèrement euphorique à cause de, je sais pas, de minerve, de mes petites rencontres, de ma crêpe à la crème de marron, des gorges et des grottes et des falaises environnantes, de la pluie dorée, de la musique qui passait dans la voiture, et je me disais que j'allais profiter le plus possible de berlin et de tout ce qu'elle a à offrir en tant que métropole avec en tête l'idée d'aller à la campagne juste après, pour le contrepoint, le contrepoids, la balance, pour me faire mieux apprécier tous les trésors qu'une métropole a à m'offrir. me gaver de trucs culturels dans la limite disponible de mon budget pour avoir fait l'expérience complète de la capitale culturelle et voir si j'ai vraiment besoin d'avoir ça dans ma vie. et arrêter de penser à la campagne tout le temps. la campagne n'ira nulle part. elle m'attendra. il sera jamais trop tard pour devenir bergère. ou peut être que si, je sais pas.
à la soirée de courts-métrages au kindl ils ont passé un film sur des bergers du tyrol qui poussaient leurs cris des montagnes qui résonnaient à travers les vallées, ils se répondaient les uns les autres avec des cris différents, on comprenait pas ce qu'ils disaient, c'était la langue de la montagne. c'était des cris très expressifs et comme la projection était en plein air leurs cris résonnaient aussi à travers le quartier et parfois on entendait des gens qui répondaient avec des cris de la ville et tout le monde rigolait.
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Always And Forever
Chapitre 1 : Une nouvelle vie.
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Le soleil matinal baignait la cuisine d'une douce lumière dorée. Vision, impeccablement vêtu de son costume, ajustait sa cravate devant un petit miroir posé sur le comptoir. À côté de lui, Wanda, dans une robe vintage à motifs fleuris, faisait léviter un plateau rempli de toasts, de confiture et de café, tout en fredonnant doucement une mélodie.
Alors qu'il s'apprêtait à partir, son regard fut attiré par le calendrier accroché au mur près du réfrigérateur. Ses sourcils synthétiques se froncèrent légèrement en voyant un cœur soigneusement tracé autour de la date du jour : 23 août. Il pencha la tête, perplexe, avant de se tourner vers Wanda.
« Wanda, chérie, que signifie ce cœur ? »
Wanda, en pleine lévitation d'un pot de miel, suspendit son geste et tourna la tête vers le calendrier. Une petite ride d'inquiétude plissa son front alors qu'elle s'approchait. Elle posa les mains sur ses hanches, observant la date marquée avec un mélange d'interrogation et de légère nervosité.
« Honnêtement, je... Je n'en ai aucune idée, » répondit-elle en secouant la tête. « Ce n'est pas ton anniversaire, n'est-ce pas ? »
Vision éclata de son rire caractéristique, à la fois mécanique et chaleureux. « Mon anniversaire ? Allons, je suis une création synthézoïde, Wanda. Je n'ai pas de véritable date de naissance. »
Wanda roula les yeux, une lueur amusée dans son regard. « Très bien, alors c'est peut-être notre anniversaire de mariage ? »
Vision posa un doigt sur son menton, réfléchissant intensément. « Non, cela ne correspond pas non plus. Je suis certain que notre mariage, bien que mémorable, ne s'est pas déroulé un 23 août. »
Un silence perplexe s'installa, brisé uniquement par le léger grésillement de la cafetière. Wanda croisa les bras et tapota son pied sur le sol carrelé.
« Alors, qu'est-ce que cela peut être ? » demanda-t-elle en haussant un sourcil.
Vision se redressa, le ton solennel. « Peut-être est-ce un test. Une sorte d'énigme à laquelle nous devons répondre. Une mission codée... »
Wanda éclata de rire, secouant la tête. « Ou peut-être que c'est juste un cœur sur un calendrier, Vision. »
Vision sourit doucement, mais l'inquiétude subsistait dans son regard. « Quoi qu'il en soit, cela semble important. Et en tant qu'individus responsables, nous devons nous y préparer. »
Wanda haussa un sourcil. « Te préparer, toi ? À une date entourée d'un cœur ? » Elle s'approcha, une lueur taquine dans les yeux, et effleura son épaule. « Tu es adorable quand tu stresses pour si peu. »
« Je ne stresse pas, » répondit Vision, légèrement offensé, bien que son sourire trahisse sa gêne. « Je réfléchis de manière méthodique à une potentielle situation. »
Wanda soupira, secouant la tête, et se tourna vers le réfrigérateur pour prendre un verre d'eau. « Très bien, monsieur la méthode. Nous verrons bien. »
Vision acquiesça, mais un doute subsistait dans son esprit. Tandis qu'il ajustait son chapeau avant de partir, il jeta un dernier coup d'œil au calendrier, déterminé à percer le mystère de ce cœur entourant la date du 23 août.
Wanda observa Vision sortir son attaché-case, prêt à quitter la maison. Elle posa son verre d'eau sur le comptoir et croisa les bras, une expression pensive s'étalant sur son visage.
« Tu sais quoi, » dit-elle en se tournant vers Vision. « Peut-être qu'on ne devrait pas prendre de risques. »
Vision, déjà près de la porte, leva un sourcil intrigué. « Ne pas prendre de risques ? »
Wanda fit quelques pas vers lui, ses doigts jouant avec un coin de son tablier. « Et si c'était quelque chose d'important ? Quelque chose qu'on a oublié, mais qui pourrait embarrasser l'un de nous si on ne fait rien ? »
Vision inclina la tête, sa curiosité piquée. « Tu veux dire que, pour parer à une éventuelle situation embarrassante, nous devrions... »
« Organiser un dîner, » coupa Wanda avec un sourire décidé. « Comme ça, quoi que ce soit, nous serons prêts. Un dîner élégant, raffiné... et peut-être un peu impressionnant. »
Vision écarquilla légèrement les yeux, puis esquissa un sourire en coin. « Wanda, tu es remarquable. Transformer une simple date entourée d'un cœur en un événement mondain potentiel... »
Elle tapota gentiment sa poitrine avec un sourire malicieux. « Je m'assure juste que nous soyons à la hauteur. Après tout, imagine si c'était une fête surprise organisée pour nous, et nous n'étions même pas préparés ! »
Vision sembla peser ses mots avant d'acquiescer. « Une hypothèse valide. Et si c'est simplement une erreur ou un oubli de notre part ? »
Wanda haussa les épaules, une étincelle amusée dans les yeux. « Eh bien, dans ce cas, nous aurons passé une belle soirée et mangé un bon repas. »
Vision posa une main sur son menton, son expression toujours méthodique. « Très bien. Un dîner, alors. Que suggères-tu pour le menu ? »
Wanda fit mine de réfléchir, balançant doucement un pied. « Quelque chose de spécial, mais pas trop. Peut-être un rôti avec des légumes ? Un gâteau pour le dessert ? Et, évidemment, des bougies partout. »
Vision fit un pas vers elle, son sourire s'élargissant. « Cela semble parfait. Mais as-tu considéré... les invités ? Qui inviterons-nous pour ce dîner mémorable ? »
Wanda recula légèrement, secouant la tête. « Oh non, pas d'invités. Juste nous deux. Au cas où... tu sais, ce cœur serait plus personnel. »
Vision sembla réfléchir un instant avant d'approuver avec un léger sourire. « Un dîner intime, alors. Très bien. »
Wanda claqua joyeusement dans ses mains, déjà mentalement en train de dresser la liste des courses. « Parfait ! Je vais commencer les préparatifs. » Puis, avec un regard taquin, elle ajouta, « Et toi, ne rentre pas en retard, monsieur l'analytique. »
Vision sourit doucement. « Tu as ma parole. Je rentrerai à temps pour cet événement... dont nous ne connaissons toujours pas la véritable signification. »
Il quitta la maison, Wanda le suivant des yeux un instant avant de se tourner vers la cuisine. Elle posa les mains sur ses hanches, sa magie commençant à flotter autour d'elle, animant quelques objets. Elle murmura doucement à elle-même, un sourire satisfait sur les lèvres.
« Peu importe ce que ce cœur signifie, je compte bien rendre cette soirée parfaite. »
༺♡༻
Wanda se tenait dans sa cuisine, les bras croisés, le regard perdu dans la liste interminable des préparatifs pour le dîner de ce soir. Vision avait insisté pour une soirée élégante, mais elle savait qu'elle n'y arriverait pas seule. Alors, elle avait appelé Rosalia.
Quelques minutes plus tard, on frappa doucement à la porte. Wanda se précipita, déjà un peu plus détendue à l'idée de voir sa Rosalia.
Quand elle ouvrit, elle ne put s'empêcher de sourire. Rosalia était magnifique, comme toujours. Ses longs cheveux bruns glissaient en vagues soyeuses sur ses épaules, encadrant son visage au teint lumineux. Ses yeux noisette pétillaient avec cette chaleur rassurante et cette pointe d'espièglerie qui faisaient battre le cœur de Wanda un peu plus vite à chaque fois. Elle portait une robe fluide couleur crème, simple mais parfaitement élégante, et un manteau léger qu'elle retira en entrant.
— Wanda, dit-elle en souriant, avant de poser son sac sur une chaise. Alors, c'est quoi cette urgence ?
Wanda soupira en refermant la porte, un sourire nerveux sur les lèvres.
— Je suis complètement dépassée, Rosalia. J'ai un dîner avec Vision ce soir, et rien n'est prêt. Je... j'ai besoin de ton aide.
Rosalia arqua un sourcil, amusée.
— Et tu m'appelles au dernier moment pour sauver la situation ? Tu as de la chance que je t'aime bien, répondit-elle en plaisantant.
Wanda rit doucement, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Rosalia s'approcha et l'enlaça.
— Allez, viens ici, murmura Rosalia en l'attirant contre elle.
Wanda se laissa aller dans ses bras, appréciant la chaleur et la douceur de cette étreinte. Rosalia glissa ses mains dans son dos, la tenant fermement mais avec une tendresse qui semblait dire qu'elle serait toujours là pour elle. Wanda ferma les yeux un instant, se laissant apaiser par cette proximité.
— Merci d'être là, murmura Wanda contre son épaule.
Rosalia recula légèrement, juste assez pour croiser son regard. Elles étaient si proches que leurs souffles se mêlaient.
— Tu sais bien que tu peux toujours compter sur moi, dit Rosalia avec un sourire, effleurant doucement la joue de Wanda. Maintenant, montre-moi ce que tu as prévu.
Wanda sourit, le cœur un peu plus léger, et attrapa la main de Rosalia pour la guider vers la cuisine.
— Avec toi, ce dîner va être parfait, dit-elle en riant doucement.
Rosalia hocha la tête avec un sourire malicieux.
— Parfait ? Je vais faire en sorte qu'il soit inoubliable.
Et dans la chaleur de cette complicité, les deux femmes se mirent à travailler, plus proches que jamais, leur lien indéfectible transformant une simple préparation de dîner en un moment précieux.
Dans la cuisine, Wanda et Rosalia étaient installées côte à côte, un carnet ouvert devant elles. Entre deux gorgées de vin, elles débattaient des ingrédients nécessaires pour le dîner. Rosalia, penchée légèrement en avant, faisait tourner son verre entre ses doigts, un sourire amusé sur les lèvres.
— Donc, tu veux impressionner Vision, mais pas trop montrer que tu as passé la journée en cuisine, c'est ça ? demanda-t-elle en riant doucement.
Wanda hocha la tête en soupirant.
— Exactement. Et c'est pour ça que j'ai besoin de toi. Tu sais rendre les choses simples... et parfaites.
Rosalia leva son verre pour trinquer.
— Parfaites, c'est mon domaine.
Elles furent interrompues par des coups à la porte d'entrée. Wanda leva un sourcil.
— Qui ça peut bien être ? murmura-t-elle avant de se tourner vers Rosalia. Tu veux bien aller voir ? Je termine la liste.
Rosalia acquiesça, posa son verre, et se dirigea vers la porte. Elle l'ouvrit tranquillement, et se retrouva face à Agnès.
Agnès, qui s'apprêtait à parler, resta figée sur le seuil. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement, et elle sembla perdre ses mots en voyant Rosalia. La lumière douce de l'entrée accentuait la beauté naturelle de Rosalia : ses longs cheveux bruns encadraient son visage avec une élégance presque irréelle, et ses yeux noisette, profonds et captivants, fixaient Agnès avec curiosité.
— Eh bien... je... je ne savais pas que... bredouilla Agnès, visiblement déconcertée.
Rosalia fronça légèrement les sourcils, intriguée par cette réaction étrange.
— Bonsoir, dit-elle d'une voix calme et posée. On se connaît ?
Agnès ouvrit et referma la bouche plusieurs fois, comme si elle cherchait à se rappeler comment parler. Elle finit par prononcer son nom d'une voix presque tremblante :
— Rosalia...
Ce fut au tour de Rosalia de plisser les yeux, ses sourcils se fronçant un peu plus.
— Oui, c'est moi. Mais vous êtes... ?
Agnès sembla reprendre un peu de contenance, bien que son sourire nerveux trahisse encore son trouble.
— Oh, pardon ! C'est juste que... je ne m'attendais pas à te voir ici, répondit-elle avec un rire un peu forcé. Je suis Agnès, la voisine de Wanda. Et toi, tu...
Rosalia la fixa un instant, cherchant dans sa mémoire.
— Je ne crois pas qu'on se soit déjà croisées. Vous êtes sûre qu'on se connaît ?
Agnès, toujours un peu troublée, secoua la tête.
— Peut-être pas directement... mais tu es difficile à oublier, disons.
Rosalia haussa un sourcil, un sourire légèrement amusé naissant sur ses lèvres.
— Eh bien, ça doit être un malentendu. Vous vouliez voir Wanda ?
Agnès hocha la tête, mais son regard ne quittait pas Rosalia, comme si elle essayait encore de résoudre un mystère qui semblait l'obséder.
— Oui...
À ce moment-là, Wanda arriva dans l'entrée, un torchon à la main.
— Agnès ! Qu'est-ce qui se passe ? Tu es là depuis un moment.
Agnès sembla sortir de sa transe et fit un pas en arrière, se forçant à sourire à Wanda.
— Oh, rien du tout, juste... une surprise. Mais je ne voulais pas déranger.
Dans la cuisine, Rosalia reprit sa place près du carnet et de son verre de vin, un sourire doux sur les lèvres. Wanda, quant à elle, s'activait autour de la table pour finir de préparer la liste. Lorsqu'Agnès entra, elle hésita un instant avant de s'installer directement à côté de Rosalia.
Le parfum envoûtant de Rosalia, une douce odeur de vanille mêlée à des notes florales, effleura Agnès, qui ne put s'empêcher de l'inspirer subtilement. Sa proximité avec Rosalia la troublait, mais ce qui la troublait davantage, c'était la manière dont Wanda interagissait avec elle.
— Alors, qu'est-ce qui vous occupe ? demanda Agnès en s'efforçant d'avoir l'air détachée.
Wanda sourit chaleureusement, sans percevoir la tension croissante dans l'air.
— On prépare un dîner pour Vision ce soir, expliqua-t-elle avec enthousiasme. Et heureusement, Rosalia est là pour m'aider. Elle est une véritable magicienne en cuisine.
Elle passa derrière Rosalia et posa brièvement une main sur son épaule, un geste léger et naturel, mais qui fit grincer les dents d'Agnès.
Rosalia, de son côté, sourit à Wanda, son regard complice accentuant encore plus leur proximité.
— Oh, ce n'est pas grand-chose, répondit Rosalia avec modestie. Je suis juste là pour m'assurer que tout soit parfait.
Wanda rit doucement et, sans vraiment réfléchir, effleura la main de Rosalia sur la table.
— Et avec toi, tout l'est toujours, dit-elle en souriant.
Agnès fixa la scène, son sourire forcé dissimulant mal la jalousie qui montait en elle. La manière dont Wanda touchait Rosalia, cette complicité évidente entre elles... c'était insupportable.
— Vous avez l'air très proches, observa Agnès d'un ton qu'elle tenta de rendre neutre.
Rosalia tourna légèrement la tête vers elle, intriguée par la remarque, mais Wanda répondit avant elle.
— Eh bien, Rosalia est irremplaçable, dit Wanda avec un clin d'œil. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle.
Agnès serra un peu plus son verre, son sourire devenant plus crispé.
— Vraiment ? lança-t-elle, son ton légèrement plus tranchant. Elle est irremplaçable pour toi ?
Rosalia haussa un sourcil, percevant enfin la tension dans la voix d'Agnès.
— C'est gentil, mais je suis juste là pour aider, répondit-elle calmement, cherchant à apaiser la situation.
Wanda, toujours inconsciente du malaise, se pencha pour montrer une recette à Rosalia, son bras frôlant le sien. Agnès détourna les yeux, mais la jalousie bouillonnait en elle.
Rosalia est à moi, pensa-t-elle, son regard se durcissant légèrement.
Agnès inspira profondément, tentant de retrouver son calme. Mais chaque geste de Wanda, chaque sourire échangé entre elle et Rosalia, lui rappelait que Rosalia semblait bien trop à l'aise ici, bien trop proche de Wanda.
— Alors, reprit Agnès d'une voix plus froide, tu es souvent ici pour aider Wanda ?
Wanda rit doucement.
— Aussi souvent que je peux la convaincre de venir, répondit-elle avec un sourire éclatant.
Agnès serra un peu plus les dents, son regard se posant brièvement sur Rosalia. Elle voulait protester, revendiquer ce qu'elle pensait être sa place auprès de Rosalia, mais elle se contenta de prendre une longue gorgée de vin.
Wanda ne sait pas à qui elle a affaire, pensa-t-elle, un sourire énigmatique apparaissant sur ses lèvres.
Agnès regardait Rosalia, son cœur se serrant à chaque instant. La voir ainsi, si proche de Wanda, la belle Rosalia qu'elle avait aimée des siècles auparavant, lui était insupportable.
Dans une autre vie, bien avant que le monde ne devienne ce qu'il était, Rosalia et Agnès avaient été ensemble. Pas de simples amantes, mais des âmes profondément liées, leur amour brûlant d'une intensité qui avait défié le temps et la raison. Rosalia, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux noisette envoûtants, avait toujours été l'incarnation de la perfection pour Agnès. À ses côtés, Agnès se sentait invincible, complète.
Mais tout cela était du passé. Une époque révolue, effacée par une main cruelle et impitoyable : Wanda.
Agnès n'avait jamais oublié. Elle se souvenait encore du moment où Rosalia lui avait été arrachée. Wanda, avec ses pouvoirs immenses et son désir de tout contrôler, avait trouvé le moyen de manipuler les souvenirs de Rosalia, de lui faire oublier leur amour, leur histoire. Wanda l'avait transformée en une page blanche, un être sans mémoire de leur passion passée. Et pire encore, Wanda s'était rapprochée de Rosalia, utilisant cette amnésie pour créer une complicité que Rosalia n'aurait jamais dû partager avec une autre.
Pour Agnès, c'était une torture quotidienne. Elle voyait Rosalia rire avec Wanda, partager des moments simples mais intimes, et cela lui brisait le cœur. Rosalia lui appartenait autrefois. Elle était son monde, sa raison d'être.
Mais Rosalia, elle, ne se souvenait de rien. Pas de leurs nuits passées à contempler les étoiles, pas de leurs promesses murmurées dans le secret de l'obscurité, pas de l'amour qui les avait consumées. Elle ne voyait en Agnès qu'une voisine parmi tant d'autres.
Agnès serrait son verre avec une telle force qu'elle craignait de le briser. Voir Rosalia ainsi, effacée de leur passé, était une douleur qu'elle ne pouvait plus supporter.
Wanda a fait ça, pensa-t-elle, la mâchoire serrée. Elle a détruit ce que nous avions, elle a volé Rosalia. Et maintenant, elle ose la toucher, la regarder comme si elle était à elle.
Le simple geste de Wanda, effleurant la main de Rosalia, était comme un poignard dans le cœur d'Agnès. Chaque sourire échangé entre elles ravivait sa colère et son désespoir.
Rosalia, inconsciente de tout cela, tourna la tête vers Agnès et lui adressa un sourire poli. Mais dans ses yeux, il n'y avait rien de l'amour qu'elles avaient partagé autrefois. Rien qui trahissait la moindre reconnaissance.
— Tout va bien, Agnès ? demanda-t-elle doucement, son ton sincère mais détaché.
Agnès inspira profondément, luttant pour ne pas laisser sa voix trembler.
— Oui, tout va bien, répondit-elle.
Mais au fond d'elle, elle savait que rien n'allait. Pas tant que Rosalia resterait sous l'emprise de Wanda. Pas tant qu'elle ne se souviendrait pas de qui elle était vraiment, et de l'amour qu'elles avaient partagé.
Et si Wanda pensait qu'elle pouvait s'en tirer ainsi, elle se trompait lourdement. Agnès n'avait pas dit son dernier mot. Elle récupérerait Rosalia. Coûte que coûte.
༺♡༻
Dans les bureaux impeccables de Computational Services Inc., Vision travaillait méticuleusement à son bureau. La routine de son quotidien était soigneusement orchestrée, et chaque détail semblait parfaitement en place. Pourtant, ce matin-là, une conversation anodine avec son patron, Mr. Hart, allait tout bouleverser.
— Alors, Vision, êtes-vous prêt pour ce soir ? demanda Mr. Hart en passant la tête par-dessus le cube de Vision, un sourire imposant sur son visage.
Vision, relevant la tête de ses papiers, afficha un sourire poli mais légèrement perplexe.
— Ce soir ? répéta-t-il avec un ton interrogateur.
Mr. Hart rit légèrement, comme si la question était une blague.
— Le dîner, bien sûr ! Vous et votre charmante épouse nous recevez ce soir. Ma femme et moi attendons cette soirée avec impatience.
Vision resta un instant immobile, un léger frémissement de panique se glissant derrière son calme habituel.
— Ah, mais bien sûr, le dîner, répondit-il en dissimulant habilement son trouble. Tout est... parfaitement organisé.
Mr. Hart lui adressa un regard approbateur avant de s'éloigner.
Dès que son patron fut hors de vue, Vision resta figé à son bureau, une main posée sur sa mâchoire dans une posture pensive. Un détail dans ses souvenirs revint soudainement en force : sur le calendrier de la cuisine, Wanda avait entouré la date d'un symbole étrange, un cœur noir.
— Un cœur noir, murmura-t-il pour lui-même. C'était donc cela.
Il se leva immédiatement, une urgence nouvelle dans ses mouvements. Il devait prévenir Wanda. Ce dîner n'était pas un simple rendez-vous ; c'était le dîner, un événement crucial pour sa relation professionnelle avec les Hart. Et à voir la confiance de Mr. Hart, tout devait être absolument parfait.
Dans son esprit analytique, Vision passa en revue tout ce qui pourrait être nécessaire : la nourriture, l'ambiance, la conversation... Tout devait être irréprochable. Mais en ce moment précis, il ne pouvait s'empêcher de se demander si Wanda avait tout prévu ou si, comme lui, elle avait oublié l'importance de cette soirée.
Il attrapa son téléphone et composa le numéro de leur maison, espérant que Wanda serait en pleine préparation.
— Allons, tout va bien se passer, se murmura-t-il à lui-même, cherchant à calmer la panique naissante. Après tout, Wanda avait toujours une solution.
Mais au fond, une inquiétude persistait : et si Wanda ne se souvenait pas non plus ?
༺♡༻
Dans la cuisine baignée par la lumière du matin, Wanda venait de poser son verre de vin pour jeter un coup d'œil à la liste des courses qu'elle et Rosalia avaient presque terminée. Tout semblait sous contrôle, et elle se félicitait intérieurement d'avoir pris de l'avance sur le dîner.
C'est à ce moment-là que le téléphone sonna. Wanda attrapa l'appareil, un sourire distrait sur les lèvres.
— Vision ? demanda-t-elle doucement en décrochant.
La voix de Vision, habituellement calme et posée, trahissait une légère panique.
— Ma chère, je viens de parler à mon patron, Mr. Hart. Il m'a rappelé que le dîner de ce soir est pour lui et sa femme.
Wanda blêmit, son sourire s'effaçant instantanément.
— Tes... patrons ? répéta-t-elle, le souffle coupé.
— Oui, Mr. et Mrs. Hart, confirma Vision. C'est un événement important, Wanda. Une opportunité pour moi de renforcer ma position au sein de l'entreprise. Je compte sur toi pour que tout soit parfait.
— Parfait, bien sûr, balbutia Wanda. Pas de problème.
Mais dès qu'elle raccrocha, la panique s'empara d'elle. Elle posa brutalement le téléphone sur le comptoir et se passa une main dans les cheveux, ses pensées devenant un chaos.
— Les Hart... ce soir... Oh non, tout est à revoir ! murmura-t-elle en s'agitant autour de la cuisine.
Rosalia, qui observait la scène depuis la table, s'approcha calmement, son visage doux et rassurant. Elle posa une main légère sur le bras de Wanda, stoppant ses mouvements frénétiques.
— Wanda, respire, lui dit-elle doucement, sa voix apaisante comme une mélodie. Ça va aller.
Wanda leva les yeux vers Rosalia, son regard troublé.
— Non, ça ne va pas ! Tout ce que j'ai prévu est trop simple, pas assez sophistiqué pour impressionner ses patrons !
Rosalia serra un peu plus le bras de Wanda, la forçant à s'arrêter et à se concentrer sur elle.
— Écoute-moi, reprit Rosalia, son ton ferme mais bienveillant. On peut tout gérer. On va ajuster le menu et revoir les détails ensemble. Je suis là, Wanda.
Les gestes de Rosalia étaient naturels mais si proches qu'ils trahissaient une intimité qui n'échappa pas à Agnès. Assise à l'autre bout de la pièce, Agnès observait la scène avec des yeux étroits, le cœur battant de colère. Voir Rosalia si près de Wanda, si attentionnée, était insupportable.
Wanda, de son côté, sentait déjà son stress diminuer sous l'effet de la présence apaisante de Rosalia.
— Tu es vraiment un ange, murmura-t-elle avec un sourire hésitant.
Rosalia répondit par un sourire sincère, se penchant légèrement pour attraper le carnet de notes.
— Commençons par revoir le menu. Un plat principal plus raffiné, peut-être un dessert un peu plus audacieux. Ça fera toute la différence.
Agnès croisa les bras, son regard se durcissant encore plus. La manière dont Rosalia effleurait le bras de Wanda, la douceur dans ses mots... c'était insupportable. Agnès serra les poings.
Wanda peut bien paniquer toute seule, pensa-t-elle avec amertume. Rosalia n'a pas à être là pour la sauver. Elle est à moi.
Après quelques minutes à discuter et réorganiser le dîner, Wanda reprenait peu à peu confiance. Elle posa une main sur celle de Rosalia et lui adressa un regard plein de gratitude.
— Merci, Rosalia. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Ces mots, accompagnés de ce contact, furent la goutte d'eau pour Agnès, qui détourna les yeux avec une colère sourde.
Rosalia, sans se douter de l'agitation intérieure d'Agnès, répondit à Wanda avec un sourire doux.
— Tu n'as pas à t'inquiéter. Je suis toujours là pour toi.
Agnès, incapable de rester silencieuse, se redressa soudainement, un sourire figé sur les lèvres. Wanda, après avoir pris une grande inspiration pour se calmer, se remit à stresser une fois de plus, ses mains s'agitant nerveusement autour des papiers et des recettes. Son esprit était en ébullition, incapable de se concentrer avec l'urgence de la situation. Ses yeux se perdaient dans les listes de courses qu'elle venait juste d'écrire, mais chaque détail semblait désormais un obstacle insurmontable.
Agnès, qui observait la scène avec une patience de plus en plus fragile, leva les yeux au ciel avec exaspération. Sans un mot, elle se leva, s'approcha de Wanda et lui dit d'une voix calme mais autoritaire :
— Tu vas te reposer, Wanda. Nous allons tout gérer, toi et moi. Les courses, le dîner, tout. Toi, tu n'as qu'à t'installer et te détendre.
Wanda, un peu surprise par l'assurance d'Agnès, la regarda fixement, mais la fatigue dans ses yeux commença à se mêler à la reconnaissance. Peut-être avait-elle besoin de cette pause. Elle hocha lentement la tête, hésitant encore.
— Mais... Agnès, je ne peux pas... c'est important pour Vision, pour nous tous...
Agnès coupa court à ses paroles en lui lançant un regard perçant.
— C'est tout réglé. Rosalia et moi allons tout préparer.
Rosalia se sentit légèrement mal à l'aise, le poids de la situation pesant sur elle. Elle n'avait jamais été aussi proche d'Agnès qu'aujourd'hui, et chaque geste semblait plus intime que le précédent. Mais en même temps, une étrange sensation de confort l'envahissait. Agnès était autoritaire, mais d'une manière qui la faisait se sentir... bien, presque protégée.
Soudainement, Agnès se rapprocha de Rosalia et posa ses mains sur ses hanches d'un geste fluide, comme si elle la guidait sans le moindre doute. Rosalia se figea un instant sous la pression légère de ses mains, mais la proximité ne lui déplaisait pas. Elle se sentit étrangement capturée par ce geste, ses muscles se tendant sous les mains d'Agnès. Son regard s'égara un instant vers Wanda, cherchant une réponse silencieuse à cette nouvelle dynamique, mais Wanda, en proie à ses propres pensées, ne remarqua pas tout de suite ce qui se passait.
— Allons-y, murmura Agnès à Rosalia, la guidant vers la porte d'entrée avec une aisance qui trahissait une habitude déjà bien ancrée.
Wanda, encore un peu sous le choc, finit par se tourner vers elles avec une expression mêlant surprise et soulagement.
— Vous êtes sûres ? demanda-t-elle, un léger tremblement dans la voix. Vous n'avez vraiment pas besoin de mon aide ?
Agnès tourna la tête avec un sourire presque provocant, tout en continuant de guider Rosalia vers la porte.
— Oui, c'est vrai. Laisse-nous faire, Wanda. Profite d'un peu de repos.
Le geste d'Agnès, bien que pratique et plein de confiance, perturbait légèrement Rosalia. Elle n'était pas habituée à ce type d'attention, mais quelque part, elle appréciait ce côté protecteur et affirmé. Chaque geste d'Agnès la rendait plus consciente de sa propre proximité avec elle, et bien que cela soit légèrement gênant, une partie d'elle ne pouvait s'empêcher de l'apprécier.
La main d'Agnès sur ses hanches, bien que guidant, éveillait en elle des sensations qu'elle n'avait pas anticipées, des frissons qui la traversaient chaque fois que l'une d'entre elles se rapprochait. C'était subtil, presque imperceptible, mais suffisamment puissant pour troubler ses pensées.
Agnès, cependant, restait inflexible et sûre d'elle-même, et Rosalia, bien qu'un peu perturbée, se laissait guider par cette confiance.
༺♡༻
Le bruit des portes du marché se fermait derrière elles, et l'air frais du matin faisait frissonner légèrement Rosalia, qui se concentrait déjà sur la liste de courses que Wanda lui avait confiée. Chaque détail semblait devoir être parfait, chaque ingrédient soigneusement sélectionné. Elle était concentrée, analysant les étalages de fruits et légumes comme une chef d'orchestre dirigeant son orchestre. Ses gestes étaient fluides, efficaces, tandis qu'elle se penchait pour choisir les meilleurs produits.
Mais Agnès, qui marchait à ses côtés, n'était pas concentrée sur les étals. Son regard, toujours discret mais intense, se posait sur Rosalia. Elle la regardait avec une intensité silencieuse, une profonde nostalgie dans les yeux. Chaque mouvement de Rosalia, aussi naturel que cela puisse paraître pour les autres, réveillait des souvenirs enfouis depuis longtemps.
Ces gestes, pensa Agnès, c'est exactement comme avant...
Elle se souvenait des moments passés à cuisiner ensemble, dans une autre époque. Rosalia, les cheveux en bataille après une longue journée, souriant sans effort alors qu'elles choisissaient des ingrédients, échangeant des rires, des regards complices, parfois silencieux, mais toujours emplis de cette affection presque tangible. Elles avaient partagé tant de moments comme celui-ci, des gestes simples, mais marqués par l'intensité de leur connexion. Tout cela lui manquait plus qu'elle ne l'aurait jamais imaginé.
Rosalia, elle, semblait ne rien remarquer de cette attention silencieuse. Elle attrapait les légumes avec soin, son esprit tourné vers la liste de Wanda, vérifiant chaque élément, sans dévier de sa tâche.
Agnès, cependant, ne pouvait s'empêcher de suivre chaque geste de Rosalia, la façon dont ses mains touchaient les objets, la douceur dans ses mouvements. Elle se rappela les touches subtiles qu'elles avaient partagées : la douceur de sa peau, la chaleur de son corps contre le sien lors de soirées passées à cuisiner dans le silence complice de leur ancien foyer. Une nostalgie douce-amère l'envahit, une douleur douce mais lancinante qui s'était installée au fil des années.
Elle se souvint aussi de la façon dont Rosalia riait, un rire cristallin qui semblait effacer toutes les ténèbres autour d'elles. La simplicité de ce rire lui revenait comme une mélodie oubliée, mais toujours présente. Si seulement elle se souvenait... pensa Agnès, si seulement elle savait ce qu'elle représentait pour moi...
Rosalia se redressa soudainement, une aubergine dans une main et un poivron dans l'autre. Elle s'arrêta un instant, se tournant vers Agnès qui la regardait toujours, perdue dans ses pensées. Rosalia sourit doucement, un sourire apaisant qui, bien que neutre, fit fondre une partie de la glace dans le cœur d'Agnès.
— Tu veux quelque chose de spécifique pour ce dîner ? demanda Rosalia, ne remarquant pas la profondeur du regard d'Agnès.
Agnès baissa les yeux un instant, cachant son trouble, avant de sourire légèrement.
— Non, ça ira. Continue de choisir, je te fais confiance.
Rosalia haussait les épaules, un léger sourire toujours sur ses lèvres, et reprenait sa recherche des meilleurs produits. Mais Agnès, elle, sentait son cœur se resserrer un peu plus à chaque geste de Rosalia. Les souvenirs affluaient à toute vitesse, lui rappelant des moments de tendresse qu'elles avaient partagés, des instants qui semblaient désormais appartenir à une autre vie.
Je l'aime toujours, pensa-t-elle. Je l'ai toujours aimée...
Elle n'arrivait pas à détacher son regard de Rosalia, et pourtant, chaque mouvement, chaque sourire semblait maintenant tellement hors de portée. Rosalia ne se souvenait de rien. Et elle, Agnès, n'avait plus qu'à vivre dans cette douleur silencieuse, se contentant de ces moments volés, d'observer la personne qu'elle avait aimée devenir quelqu'un d'autre, sans la moindre mémoire de ce qu'elles avaient été.
Rosalia se tourna soudainement, son regard croisant celui d'Agnès avec une légère interrogation. Elle semblait enfin avoir remarqué l'intensité dans les yeux d'Agnès, cette sorte de gravité silencieuse qui flottait autour d'elle.
— Agnès, ça va ? demanda Rosalia, inquiète. Tu sembles... ailleurs.
Agnès cligna des yeux, soudainement ramenée à la réalité, et esquissa un sourire doux, dissimulant la vague d'émotions qui l'envahissait.
— Oui, ça va, répondit-elle, sa voix plus douce qu'elle ne l'avait voulu.
Rosalia la regarda un instant, et bien qu'elle n'eût aucune mémoire de ces moments, il y avait quelque chose dans son regard, une résonance inexplicable. Elle hocha la tête, son sourire toujours présent, puis reprit sa recherche parmi les étals.
Agnès la suivit, ses pensées envahies par une tendre mélancolie, sa main frôlant accidentellement celle de Rosalia. Un frisson parcourut son corps, et une vague de chaleur l'envahit à ce simple contact, bien qu'il ne fût que le fruit du hasard.
Elle ferma les yeux un instant, profitant de cette proximité, se demandant si un jour, peut-être, Rosalia pourrait se souvenir de tout cela. De tout ce qu'elles avaient été.
༺♡༻
De retour avec les courses, Agnès et Rosalia se dirigèrent vers la cuisine, leurs bras remplis de sacs et de paquets. L'atmosphère était un mélange agréable d'effervescence et de calme, comme une danse bien rodée qui les habitait depuis longtemps. Rosalia posa les sacs sur le comptoir et commença à déballer les ingrédients avec une concentration qui trahissait sa passion pour la cuisine. Elle se mit à organiser les légumes, à trier les herbes fraîches, et à préparer les différentes étapes du dîner.
Agnès, cependant, observait chaque geste de Rosalia avec un regard pétillant de malice. Elle s'approcha doucement de l'autre femme, posant une main sur son épaule avec une lenteur exagérée, comme si elle savourait chaque instant. Rosalia ne remarqua pas immédiatement, absorbée par ses tâches, mais lorsque les doigts d'Agnès effleurèrent sa peau, un frisson subtil la parcourut. Elle tourna la tête, ses yeux noisette rencontrant ceux d'Agnès, et un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
— Tu sais, tu pourrais au moins me laisser couper les légumes, lança Agnès en plaisantant.
Rosalia leva les yeux au ciel, un sourire amusé étirant ses lèvres.
— Et risquer de les couper tout de travers ? Non merci, j'ai mes méthodes, répondit-elle, sa voix douce mais pleine de défi.
Agnès rit légèrement, un son léger mais espiègle, avant de s'approcher encore plus près de Rosalia. Elle se pencha sur le côté de Rosalia, feignant d'observer le couteau avec une grande attention.
— Alors, tu penses que tu es la seule ici à savoir cuisiner ? Moi aussi, je sais découper un oignon, tu sais, taquina-t-elle, en effleurant presque l'épaule de Rosalia avec son bras.
Rosalia la regarda, une lueur de défi brillant dans ses yeux. Elle s'arrêta un instant, observant Agnès avec une intensité nouvelle. Elle se redressa légèrement, tournant son corps pour se placer face à elle.
— Ah bon ? Tu veux essayer, alors ? murmura Rosalia, un sourire joueur se dessinant sur son visage.
Agnès, visiblement amusée, se pencha un peu plus près, à peine à quelques centimètres de son visage. Leurs souffles se mêlèrent brièvement avant qu'Agnès n'éclate de rire, appréciant le petit jeu qu'elles avaient engagé.
— Peut-être que je vais te surprendre, dit-elle en haussant les sourcils de manière théâtrale, avant de s'éloigner légèrement et de saisir un autre légume sur le comptoir.
Rosalia, tout en continuant de couper les légumes, lança un regard furtif à Agnès, ses yeux étincelants d'amusement. Elle adorait ce côté espiègle d'Agnès, cette énergie qui la mettait à l'aise, qui la faisait se sentir vivante, presque comme dans un autre temps, un temps où elles étaient seules toutes les deux.
Agnès, de son côté, savourait le moment. Elle taquinait, mais il y avait quelque chose de plus dans ses gestes, une complicité tacite qui flottait dans l'air entre elles. Chaque éclat de rire, chaque sourire complice renforçait cette impression qu'elles étaient en train de recréer quelque chose qu'elles avaient perdu, quelque chose d'inaccessible et pourtant si proche.
Rosalia, presque amusée par la situation, se pencha soudainement pour saisir un sachet de farine, mais Agnès, dans un élan de malice, l'intercepta avant qu'elle ne puisse l'ouvrir. Elle posa doucement ses mains sur les hanches de Rosalia, la retenant un instant sans même y penser. Rosalia se figea, un regard curieux mais aussi un peu surpris passant dans ses yeux.
— Tu es sûre de pouvoir gérer cette tâche seule, ou veux-tu un peu d'aide de ma part ? demanda Agnès dans un murmure.
Rosalia, déstabilisée par la proximité soudaine, sentit son cœur s'accélérer, mais elle se reprit presque immédiatement. Un sourire malin naquit sur ses lèvres.
— Je crois que je vais me débrouiller, mais merci pour l'offre, répondit-elle, sa voix pleine de taquinerie.
Elle se dégagea doucement de l'étreinte légère d'Agnès et recommença à s'affairer aux légumes, mais cette fois, son esprit n'était plus tout à fait concentré sur la cuisine. Un léger frisson traversa sa peau à chaque mouvement qu'Agnès faisait, à chaque fois qu'elle se rapprochait de trop.
Agnès, sentant la tension douce et joyeuse entre elles, se contenta de sourire et de continuer à cuisiner à ses côtés. Les deux femmes étaient dans leur propre monde, chacune goûtant à la légèreté et à la complicité retrouvée, un équilibre fragile mais exquis qu'elles ne voulaient pas briser.
— Tu sais, je pense que tu m'as bien eu, dit Agnès, en sortant un peu plus de farine et en la saupoudrant autour, un sourire en coin.
Rosalia la regarda, amusée, se penchant légèrement en arrière pour regarder son travail.
— C'est toi qui t'es laissée piéger, dit-elle d'un ton léger. Je t'avais prévenue.
Agnès, prête à répondre, se contenta finalement de sourire, son regard ancré dans celui de Rosalia. Ces moments étaient simples, mais ils représentaient tellement plus. C'était un lien fragile qui se renouait à chaque geste, à chaque mot échangé. Et bien que le passé pèse encore lourdement sur elles, il y avait quelque chose dans l'air, une promesse silencieuse, qui leur disait que, peut-être, tout pouvait être différent cette fois.
Alors qu'elles s'affairaient à préparer le dîner, Rosalia, concentrée, avait pris un peu de farine dans ses mains pour l'incorporer dans la pâte. Mais dans un moment d'étourderie, une légère secousse fit tomber un nuage de farine sur elle, recouvrant son visage et son chemisier de petites particules blanches. Elle se figea un instant, surprise, puis éclata de rire en se regardant dans le miroir de la cuisine.
Agnès, qui observait la scène, ne put s'empêcher de sourire. Ses yeux pétillèrent de malice, et elle se pencha en avant, feignant de ne pas pouvoir se retenir.
— Oh, mais quelle maladroite tu fais ! dit-elle en riant doucement. On dirait bien que la farine a décidé de t'adopter.
Rosalia, avec un sourire espiègle, essaya de se débarrasser de la farine en secouant sa chemise, mais cela ne fit qu'aggraver la situation, répandant encore un peu plus de poudre blanche sur elle.
Agnès se pencha alors en avant, un sourire joueur sur les lèvres, et attrapa un torchon propre qui traînait près de l'évier. D'un geste tranquille mais déterminé, elle se dirigea vers Rosalia et, avec une douceur inattendue, prit son visage entre ses mains, l'incitant à se tourner vers elle.
— Laisse-moi t'aider, dit-elle avec une voix douce, presque câline.
Rosalia la regarda, surprise par la proximité soudaine. Le regard d'Agnès était sincère, mais il y avait aussi une tendresse et une intimité qu'elle ne pouvait ignorer. Rosalia sentit une chaleur familière se diffuser dans son ventre alors qu'Agnès commençait à tamponner délicatement la farine sur son visage avec le torchon, effleurant doucement sa peau. Le contact était si subtil, si intime, que Rosalia en fut presque distraite.
— Si tu ne voulais pas être nettoyer, tu n'avais qu'à faire tomber dans la farine dès le départ, taquina Agnès en effleurant doucement la joue de Rosalia, la taquinant avec un sourire malicieux.
Rosalia se mordit légèrement la lèvre, sentant un frisson parcourir son corps à chaque geste délicat d'Agnès. La proximité de leurs visages, l'attention particulière qu'Agnès portait à chaque mouvement, étaient à la fois rassurants et déstabilisants. Elle se laissa faire, ses yeux fermés un instant sous l'effet du geste tendre d'Agnès.
— Très drôle, murmura Rosalia, sa voix légèrement plus basse, comme perdue dans la douceur du moment.
Agnès, toujours concentrée sur son travail, glissa doucement le torchon sur le chemisier de Rosalia, essuyant la farine avec précaution, ses doigts effleurant parfois la peau de Rosalia sous les vêtements, créant des frissons malgré elles. Elle n'avait pas besoin de parler pour que la tension douce et palpable entre elles soit évidente.
— Voilà, maintenant tu es toute propre, dit Agnès en terminant de nettoyer le dernier coin de son chemisier, un sourire satisfait sur les lèvres.
Rosalia, les joues légèrement rosies, se redressa doucement, ne trouvant pas les mots immédiatement. Il y avait quelque chose de tellement... intime dans cet instant, quelque chose qui allait bien au-delà de l'acte simple de nettoyer. C'était une tendresse partagée, un geste qui portait en lui un poids émotionnel qu'elles ne pouvaient ignorer.
Agnès la regarda un instant, toujours souriante, un brin taquine, mais aussi douce. Elle ne s'attendait pas à ce que ce moment de simplicité devienne aussi significatif. Mais cela en disait long sur ce qu'elles étaient l'une pour l'autre, même si, parfois, elles ne voulaient pas se l'avouer.
Rosalia prit enfin la parole, un sourire amusé mais sincère sur les lèvres.
— Tu m'as bien eue, je crois que je vais devoir te remercier pour ce nettoyage de dernière minute, dit-elle, un éclat dans les yeux.
Agnès, satisfaite de sa petite taquinerie, haussait les épaules avec un sourire.
— Eh bien, on dirait que je suis la maîtresse de la farine et du torchon, dit-elle en plaisantant, avant de retourner à la préparation du dîner, l'atmosphère entre elles marquée par cette proximité nouvelle, douce et pleine de non-dits.
Agnès et Rosalia se tenaient proches, l'air encore lourd de leur complicité silencieuse. Leurs regards se cherchaient, une tension douce et intime flottant entre elles. Alors que Rosalia, légèrement perturbée mais touchée par la proximité d'Agnès, se concentrait sur la préparation des plats, Agnès, à la fois apaisée et troublée, la regardait, un léger sourire aux lèvres, profitant de cet instant de douceur.
Mais avant qu'elles n'aient le temps de s'enfoncer plus dans ce moment suspendu, la porte de la cuisine s'ouvrit brusquement. Wanda entra, un peu essoufflée, les bras chargés de quelques courses supplémentaires. Elle se figea dès qu'elle aperçut les deux femmes si proches l'une de l'autre, et un frisson d'irritation traversa immédiatement son regard.
— Oh, je vois que vous avez tout pris en main ici, dit-elle avec un sourire qu'Agnès n'arrivait pas à interpréter.
Elle s'approcha d'un pas assuré, et en passant près de Rosalia, posa sa main sur sa hanche, son contact surprenant et presque possessif. Rosalia se tendit légèrement sous la pression de la main de Wanda, mais ne dit rien. Cependant, Agnès, qui observait la scène avec un calme apparent, sentit une vague de frustration la submerger. Elle fixa la main de Wanda sur la hanche de Rosalia, son cœur battant plus fort, un feu naissant dans ses entrailles. Elle n'aimait pas du tout cela. Pas du tout.
— Oui., dit Agnès, sa voix soudainement plus froide.
Elle se leva, décidant qu'il était temps pour elle de prendre de la distance avant que la situation ne dégénère. Elle tourna son regard vers Rosalia, et bien qu'un sourire rassurant orna ses lèvres, l'intensité dans ses yeux trahissait la colère qui bouillonnait en elle. Elle avait besoin de s'éloigner avant que la situation ne devienne trop difficile à gérer. Elle s'avança vers la porte de la cuisine, jetant un dernier regard à Wanda, son sourire s'étirant en un rictus presque imperceptible.
— Je vais prendre un peu l'air. Bonne soirée , dit-elle d'une voix plus douce, mais la tension dans son ton était palpable.
Agnès quitta la pièce d'un pas décidé, mais son cœur tambourinait dans sa poitrine. Le contact de Wanda sur Rosalia n'était pas seulement un geste inopportun, c'était un défi. Et Agnès ne supportait pas les défis, surtout quand il s'agissait de Rosalia.
༺♡༻
Le dîner de Wanda et Vision s'était déroulé à merveille. Malgré les préparatifs chaotiques et les tensions de la journée, tout s'était finalement bien enchaîné. Vision, parfait dans son rôle d'hôte charmant et attentif, avait impressionné son patron et sa femme, les Hart, qui avaient quitté la maison avec des compliments et des sourires sincères. Wanda, soulagée, avait remercié Rosalia et Agnès pour leur aide précieuse. L'ambiance s'était détendue, et la soirée s'était achevée dans une harmonie apparente.
Cependant, une fois la maison plongée dans le calme de la nuit, Agnès – ou plutôt Agatha, comme elle se nommait dans l'intimité de ses pensées – était restée troublée. Voir Wanda si proche de Rosalia toute la soirée avait ravivé une flamme de jalousie qu'elle avait tenté d'ignorer, et surtout, cela avait renforcé sa détermination. Elle ne pouvait plus continuer ainsi. Rosalia ne se souvenait de rien, mais Agatha, elle, se rappelait de tout : leur passé, leur amour, leurs secrets. Wanda avait effacé tout cela, et Agatha refusait de laisser cela ainsi.
Tard dans la nuit, alors que tout le monde dormait, Agatha s'était retirée dans sa maison, à l'abri des regards indiscrets. Là, elle sortit un vieux grimoire, un livre dont les pages noircies par le temps semblaient vibrer d'une énergie sombre. Le Livre des Damnés. Elle le posa avec précaution sur une table éclairée par la lumière tremblante des bougies, et ouvrit ses pages d'une main sûre.
— Je vais lui rendre ses souvenirs, murmura-t-elle pour elle-même, sa voix basse résonnant dans le silence de la pièce. Je vais lui rendre ce qu'on lui a volé.
Ses doigts parcoururent les pages anciennes, ses yeux s'arrêtant sur des incantations complexes et des symboles oubliés. Elle savait que ce n'était pas une tâche simple. Redonner la mémoire à Rosalia impliquait d'affronter la magie puissante de Wanda, celle qui avait scellé les souvenirs de leur passé commun. Mais Agatha était prête à tout risquer. Chaque page tournée lui rappelait leur amour d'autrefois, et chaque souvenir renforçait son désir de retrouver celle qu'elle aimait.
Elle s'installa pour étudier les formules et les rituels nécessaires, bien décidée à mettre son plan en action. La nuit serait longue, mais Agatha savait qu'elle était sur le point de raviver une flamme éteinte depuis bien trop longtemps.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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Dans mes brumeux souvenirs, subsiste encore ce bateau.
Doux voilier de mon enfance , il galopait sur les flots.
Il avait l'odeur qu'ont les vieux marins,
Celle de la mélancolie et du chagrin.
L'odeur qu'ont ceux qui naviguent pour mieux se noyer,
Qui espèrent que leur tristesse les fera chavirer.
Je me souviens du soleil frappant la proue,
De l'eau salée, dont ma peau a gardé le goût.
Je me souviens des vagues qui venaient lécher mes pieds,
Quand, sur la côte, nous avions accostés.
Je me souviens du sable qui, dans ses rides, venait se loger,
De ses cheveux de miel, que les rayons aimaient carresser.
Je me souviens de l'océan se reflétant dans ses yeux
Et de son amour pour le grand bleu.
Et quelque part, au fond de ma mémoire,
Je le revois, souriant, sur son vieux voilier,
Alors seulement, j'aimerais savoir
Si, aux étoiles, de moi il a parlé.
#littérature#poème#poète#poésie#voilier#souvenir#papi#mémoire#mer#marin#océan#grand-père#nostalgie#décès#étoile
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AVATARS créés pour le personnage de Daniel Osbourene sur le forum RPG HELLMOUTH
Il est aussi confus que l'on peut l'être lorsqu'on subit une congélation spontanée, qu'on éclate en mille morceaux dans la foulée et qu'on réapparaît spontanément à poil une vingtaine d'années plus tard avec autant de piges en plus sur le compteur. Ouais, il est vieux maintenant. Mais à part le fait qu'il a pris quelques petites rides aux coins des yeux et a trouvé un poil blanc dans sa toison pubienne, il ne sent pas vraiment de différence. Il trouve même que la quarantaine lui sied à merveille. C'est juste que c'est déroutant. Il ne comprend rien à ce qui lui est arrivé et les médecins qui lui ont fait passer toutes sortes d'examens non plus, mais il suspecte fortement le surnaturel de lui avoir joué un mauvais tour. Il se dit que Willow pourra peut-être l'aider à y voir plus clair et après être resté quelques jours en observation à l'hôpital, il prend un bus, direction la vallée du soleil.
À part le fait qu'aujourd'hui, tout le monde a le regard scotché aux écrans de téléphones portables sur lesquels on a oublié de mettre les boutons, Sunnydale n'a pas tellement changé, toujours aussi inconsciente de reposer sur une bouche des enfers. À moins qu'on ait réussi à lui seller les lèvres lors de ces deux dernières décades ? Ça l'étonnerait, mais il n'est plus sûr de rien avec ce qui lui est arrivé. Quoi qu'il en soit, Willow est introuvable. Pareil pour Alex, Giles et Dawn. Ils ne sont pas aux endroits où il aurait été à peu prêt sûr de les trouver une vingtaine d'années plus tôt. Ce qui n'est pas surprenant maintenant qu'il y pense. La maison de ses parents est toujours là, mais il n'ose pas se présenter à eux, se contentant d'observer de loin leurs silhouettes à travers les fenêtres. Lorsque la nuit se met à tomber, il tourne les talons et commence à marcher sans destination.
Ses pas le mènent au cimetière de Sunnydale. La mort de Buffy ne remonte pas à si longtemps que ça pour lui. Il était en tournée lors du décès de la tueuse et n'a pas encore eu l'occasion d'aller se recueillir sur sa tombe. Il sait pertinemment que la nuit n'est pas le meilleur moment pour visiter le cimetière, mais qui sait, ce sera peut-être l'occasion de rencontrer la tueuse de cette génération ? N'ayant pas assisté à l'enterrement de son amie, il se promène dans le cimetière en lisant les noms sur les tombes. C'est alors qu'il tombe sur une femme aux cheveux blonds. Elle se retourne. C'est Buffy. Enfin ce à quoi ressemblerait Buffy si elle était toujours vivante avec quelques années en plus. Elle l'appelle et il reconnaît sa voix. Son cœur se met à battre vite et fort dans sa poitrine. Le visage crispé, il se fait violence pour s'empêcher d'y croire, craignant d'être la victime d'un subterfuge, ou d'avoir sombré dans la folie, et de se faire une fausse joie. Et pourtant...
"Buffy... C'est bien toi... Mais... Mais comment ?"
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Le temps file , se rattrape sur nos épaules
Le soleil revient et repart
Et les murs s'écroule dans ses ombres
La rouille s'installe sur les chaine des vélos
Et les ronces laisse pousser leurs feuilles
Le verre se brise , redevient sable
Les aiguilles arrêtent de tourné
Sous le regard las des nuages
L'eau s'évapore des gouttière
Les toits se fissurent, les dalles se craquèlent
L'herbe jaillit dans son monde verdâtre
L'écorce s'épaissit , les racines sortent dire bonjour au ciel
Le temps passe et se rattrape sur nos épaules
Les rides s'installe , les bleus s'effacent
Les cicatrice se fanent et le soleil se couche
Le temps virevolte et suit le vent
De nos expiration qui s'estompe au printemps.
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Il suffit d'y croire
J'ai marché, j'ai couru
Je suis tombée, j'ai perdu
J'ai tracé mon chemin
Dans le brouillard du matin
J'ai porté sur mon dos
Ma vie comme mon fardeau
Qu'on cachait trop souvent
Qui nous brûle dedans
J'ai chialé dans les rues
J'étais brisée et déçue
Qu'on me lâche la main
Et qu'on n'me laisse rien
Que quelques rides sur le cœur
Et les miettes du bonheur
Que les pigeons apportent
Quand je suis presque morte
Pourtant j'ai gravé sur ma peau
À l'encre de mes mots
Il suffit d'y croire
Où que se cache l'espoir
Il suffit d'y croire
Et qu'importe ce que nous renvoie le miroir
Il suffit d'y croire
Tant pis pour les idées noires
On va pas éteindre le soleil
Ni les étoiles dans le ciel
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire, oh oh oh
J'ai aimé pour de vrai
J'ai livré tout mes secrets
J'ai juré pour la vie
Mais je crois bien qu'on m'a menti
J'ai tourné toute la nuit
J'ai cherché des réponses à la vie
Soûlés par mes questions
J'ai bien cru toucher le fond
Alors j'ai gravé sur ma peau
J'ai voulu trouver les mots
Il suffit d'y croire
Où que se cache l'espoir
Il suffit d'y croire
Et qu'importe ce que nous renvoie le miroir
Il suffit d'y croire
Tant pis pour les idées noires
On va pas éteindre le soleil
Ni les étoiles dans le ciel
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Et même si j'ai mal au cœur
Et même s'il est un peu fêlé
Je sais j'ai commis des erreurs
Mais tout peut se réparer
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire, oh oh oh
Il suffit d'y croire
Où que se cache l'espoir
Il suffit d'y croire
Et qu'importe ce que nous renvoie le miroir
Il suffit d'y croire
Tant pis pour les idées noires
On va pas éteindre le soleil
Ni les étoiles dans le ciel
Il suffit d'y croire
Paroliers : Mathilde Gerner / Thomas Caruso
Paroles de Il suffit d'y croire
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Puy des anges
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Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse, la honte, les remords, les sanglots, les ennuis, et les vagues terreurs de ces affreuses nuits qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ? Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ?
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Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine, les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel, quand la vengeance bat son infernal rappel, et de nos facultés se fait le capitaine ? Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ? Ange plein de santé, connaissez-vous les fièvres, qui, le long des grands murs de l'hospice blafard, comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard, cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ? Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ?
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Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides, et la peur de vieillir, et ce hideux tourment de lire la secrète horreur du dévouement dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ? Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ? Ange plein de bonheur, de joie et de lumières, David mourant aurait demandé la santé aux émanations de ton corps enchanté ; mais de toi je n'implore, ange, que tes prières, ange plein de bonheur, de joie et de lumières.
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Charles Baudelaire - réversibilité
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L'heure du petit rafraichissement de l'après-midi
Finalement, on aime à quatre-vingt-dix ans comme à quinze, l’âge ne change rien. C’est la seule émotion qui arrive toujours à tout chambouler. Peu importe le corps, les rides. Peu importe l’enveloppe, il n’y a que le cœur qui compte. Et tant qu’il bat, il peut aussi vibrer. Serena Giuliano- (Un coup de soleil)
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Ma vie J'ai eu vingt ans et bientôt trente, les quarante ont suivi et aussi les cinquante et bien plus... , avec quelques unités pour perturber les comptes. J'ai lu des magazines qui parlaient de mes rides, de bouchers qui taillaient dans les bides et remontaient des seins à la file comme dans les usines pour les automobiles. Rester jeune, peu importe le prix ! Info, intox, il paraît même que le botox... Alors, là, moi, j'dis stop. Remonter le temps ? Avoir encore vingt ans ? Ça va pas, non ? Tu sais quoi ? J'ai pas le temps ! Demain, dans un mois, dans un an, j'irai me balader pas très loin sur la plage et je ramasserai des galets arrondis que je colorierai aux couleurs du bonheur. Je lirai des légendes, écouterai des contes et puis les offrirai à qui voudra entendre. Je me ferai des amis, au hasard sur la toile, dans la rue ou au bar; on discutera jusqu'au bout de la nuit de la vie, de l'amour et de la mort aussi. Demain, dans un mois, dans un an, j'aurai les bras câlins de mes petits enfants à mon cou enroulés pour mieux me protéger. Mes enfants seront là et nous nous sourirons, heureux d'avoir su traverser sans sombrer les tempêtes, les naufrages et puis quelques orages. Il m'arrivera encore de chanter, de danser et de me régaler de gâteaux, de bonbons, de p'tits plats mijotés sans penser aux kilos ou bien à ma santé. Demain, dans un mois, dans un an, je sortirai la nuit avec tous les hiboux et verrai le soleil sur la mer se lever. Je marcherai longtemps en goûtant le silence J'aimerai les odeurs de la mousse en automne et du foin en été et le chant des cigales et le soleil brûlant. J'écouterai toujours le malheur qui se plaint. J'éprouverai encore les bouffées de colère face à la bêtise et la haine étalées. Jamais ni l'injustice ni l'infamie je n'accepterai et lèverai en l'air, mon poing avec rage ! Demain, dans un mois, dans un an... Et si la mort survient, car elle survient toujours, la garce, elle me trouvera debout, occupée et ridée.
Mireille Bergès- (Rêves-Poussières)
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Mes racines volantes
Mes racines
Ce sont eux qui les ont
Embrouillées avec les heures du passé
Oubliées dans leurs mains
Par hasard
Mes racines dénouées. Mes racines
En l’air déraciné. Hors terre
Ce sont eux qui les ont. Ces morceaux de nous, qui manquent
Au cœur qui jeûne et
À la chair qui réclame
les caresses et les mots
Nos chansons
Le regard le plus beau
Le silence qui m’arrête et le temps coincé au mur
Les bouches… toutes les lunes de ma tête et le soleil
Puissant. Le sauvage qui me protège. Ce sont eux
Ces morceaux de nous
Ce pêle-mêle qui m’emporte
Qui m’attrape
Dans le roulis insouciant de mes tripes
Qui étire le sang qui parle
Sans trêve
Comme les rides
Qui foncent sur la peau sèche, dans les miroirs
Les formes, les départs
Et les lignes craquelées du soir qui me retrouvent
Seule et enracinée dans le vol
Comme tous ces morceaux de nous qui dansent
Mofred
Ma librairie online (cliquez ici) ouvrages gratuits
Poésie en mouvement sur www.instagram.com/lafalfy
Ouvrages publiés en papier, à la vente sur www.bubok.es Pelícano mambí (poésie, 2022) Historias para un instante de amor (poésie, 2020)
Merci!🌹🌹
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Les bons pieds trébucheront tôt ou tard ; Le dos fier se pliera ; Les cheveux deviendront gris ; Un beau visage se couvrira de rides ; Et seul un bon cœur est comme le soleil, il ne change jamais et portera la chaleur !
W. Shakespeare
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