#psaumes 23
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Psaumes 23 🤍
L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours.
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Daily Devotional: Unlock the Power of Psalms 91 & 23 for Peace & Protection
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"Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi (…)"
Psaumes 23, 4
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Mercredi 13 novembre 2024
On crie à cause de la multitude des oppressions, et on appelle au secours… Et on ne dit pas : Où est Dieu, mon créateur ?
Job 35. 9, 10
Seigneur !… mon gémissement ne t’est pas caché.
Psaume 38. 10
Cris de douleur ou cris d’appel ?
Attentats terroristes, catastrophes diverses, pandémies, guerres… Les hôpitaux ne désemplissent pas, la souffrance est partout.
Avons-nous été touchés récemment par un drame ? Si oui, comment réagissons-nous ? Gardons-nous notre souffrance pour nous-mêmes ? Nos cris de douleur s’adressent-ils uniquement à nous-mêmes et à notre entourage ?
Serions-nous de ceux qui souffrent sans élever un seul cri d’appel vers Dieu, sinon un cri d’accusation ? Dieu devrait-il dire de nous : “Ils n’ont pas crié à moi dans leur cœur” (Osée 7. 14) ? N’avons-nous pas, souvent, oublié, négligé ou ignoré l’unique remède à notre détresse ? Il vient de Dieu lui-même !
Satan nous persuade, à tort, mais parfois avec succès, que Dieu est lointain et indifférent à nos souffrances. En réalité, c’est Satan qui ne connaît ni amour, ni bonté, ni sentiment de miséricorde.
Pour Dieu, pas une seule de ses créatures ne souffre sans qu’il ait compassion. “Ses compassions sont sur toutes ses œuvres” (Psaume 145. 9). Elles sont “très grandes”, elles “ne cessent pas ; elles sont nouvelles chaque matin” (1 Chroniques 21. 13 ; Lamentations de Jérémie 3. 22, 23).
Il faut donc que nos cris de détresse prennent la forme de cris d’appel à lui ! Dieu entendra, il est “un secours dans les détresses” (Psaume 46. 2). Sa promesse est formelle : “Crie vers moi, et je te répondrai” (Jérémie 33. 3)
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Jésus-Christ s'est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour de belles actions(Ti 2.14).
Un peuple qui appartient à Dieu
Si quelqu'un dans la rue nous demande à brûle-pourpoint : A qui appartenez-vous ? combien parmi nous répondront spontanément : J'appartiens à Jésus-Christ !
Il est assez peu probable que cela nous soit demandé dans la rue. Néanmoins, cette question revêt une grande importance. Elle nous est posée ce matin par notre texte. Jésus-Christ s'est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire un peuple qui lui appartienne.
Nous aimons citer le début du Psaume 23 : L'Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien ! Beaucoup aimeraient être à la place de cette brebis qui ne manque de rien. Mais est-ce là le principal de ce qui caractérise cette brebis ? Non. C'est d'abord qu'elle appartient au Seigneur. Elle le sait. Elle en est sûre. Quoi qu'il arrive. Le changement climatique n'y change rien. Elle est marquée, comme au fer rouge. Elle ne sait pas ce qui va se passer dans une heure, elle ne sait pas combien de temps elle va vivre, mais elle sait qu'elle appartient à l'Eternel et que cela est irréversible.
Trop de chrétiens vivent comme des orphelins. Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, dit Paul ailleurs, car vous avez été rachetés à grand prix. Votre corps et votre esprit appartiennent à Dieu(1 Co 6.19-20). L'oublier, c'est sorti de la foi.
Le Catéchisme de Heidelberg (1563) commence avec cette question : Quelle est ton unique assurance dans la vie comme dans la mort ? Réponse : C’est que, dans la vie comme dans la mort, j’appartiens, corps et âme, non pas à moi-même, mais à Jésus-Christ, mon fidèle Sauveur. Je trouve cette réponse admirable. Je l'imagine dans la bouche d'un enfant de 8 ans, comme dans celle d'un vieillard.
Cependant, ce n'est pas la pointe de notre texte. La pointe du texte, c'est la joie du Seigneur à qui j'appartiens. Nous n'y songeons pas assez. Il s'est fait un peuple. Bien-sûr, cela nous concerne, mais c'est POUR LUI ! L'oublier, c'est aussi sortir de la foi.
La parabole de la brebis perdue le dit clairement. Jésus parle-t-il de la joie de la brebis dans cette parabole ? Pas du tout, mais il parle de la joie du berger. Lorsque le berger l'a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi ! Nous n'y songeons pas assez.
Jésus-Christ s'est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire un peuple qui lui appartienne. La finalité, c'est la joie du Seigneur.
Charles NICOLAS
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Psaumes 69:19, 23 PDV2017
[19] Viens près de moi, sauve ma vie ! À cause de mes ennemis, libère-moi !
[23] Que leurs bons repas soient un piège pour eux et pour leurs invités !
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Le bonheur et la grâce vous accompagneront tous les jours de votre vie.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de L’Éternel Jusqu’à la fin de mes jours. Psaumes 23:6Bien aimé, le Seigneur Jésus, en personne, est le meilleur Bon Berger. Si vous faites de Lui votre berger, soyez sûr et certain qu’Il pourvoira à tous vos besoins, et le bonheur et la grâce vous accompagneront tous les jours de votre vie.Amen…
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Convocation de Sainteté du Yom Thérouah / Zikhron Troua
Début des 3 fêtes d'automne !
Selon notre sensibilité, qui ne s’impose pas aux diverses consciences à ce sujet, ces jours débuteront le 2 octobre au soir pour se terminer le 24 octobre au soir (3 jours chômés)
“Heureux le peuple des connaisseurs de la Troua” (Psaume 89:15) אשרי העם ידעי תרועה
Egalement appelé “Fête des Trompettes” ou plus justement : Mémoire d’Ovation ou Souvenir du SON du Shofar (Zikhron Troua) lors de la création du monde.
“ YHWH dit à Moïse : “ Transmets ces instructions aux Israélites : Le premier jour du septième mois, vous aurez un jour de repos proclamé au son des trompettes (shofar) et une sainte assemblée. Vous n'effectuerez aucun travail pénible et vous offrirez à YHWH des sacrifices passés par le feu. ” (Lévitique 23:23-25)
SON du Shofar (Voix de Dieu) et nouvelle lune le 02/10 à 20h50 !
“ Sonnez de la trompette (shofar) à la nouvelle lune, A la pleine lune, au jour de notre fête ! ” (Psaume 81:3)
C’est au son du Shofar, véritable « cri » de Dieu, qui est assimilé à un dernier appel généralisé ou prise de conscience avant la période des évènements précédents le Royaume et le retour de notre Roi, Yéshoua / Jésus.
Tout comme les astres dans le ciel, les 7 Saintes Convocations de l’Eternel sont des signes donnés à Son Peuple reposant sur deux principes divins :
Une sainte assemblée (Mikra Kodesh)
Un jour chômé (Shabbat)
Bien qu’elles soient séparées et célébrées à différents moment de l’année, les fêtes de l’Eternel se complètent les unes par rapport aux autres.
Yom Kippour (Fête du Pardon) n’est possible que parce que Yahshua / Jésus a versé son sang à Pessah (La Paque) pour racheter les péchés de l’humanité.
La Fête des Pains sans levain et la Fête des Prémices correspondent à la nature pure et sans péché (sans levain) de Notre Sauveur qui fut le premier à être ressuscité en tant que « prémices de ceux qui sont morts », pour ensuite être suivis par d’autres, à Son retour.
Etc…
Chaque fête inclue l’autre pour au final ne faire qu’une seule UNITE (un même corps, mais chacun individuellement et d'une manière transgénérationnelle).
" Ce n'est pas avec vous seuls que je conclus cette alliance, mais avec ceux qui sont ici parmi nous, présents aujourd'hui devant l'Eternel, notre Dieu ET avec ceux qui ne sont pas ici parmi nous aujourd'hui [nous présentement et les générations à venir] " (Deutéronome 29:14-15)
“ Il y a un seul corps et un seul Esprit ; de même, Dieu vous a fait venir à lui en vous donnant une seule espérance : celle à laquelle vous avez été appelés. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous qui règne sur tous, qui agit par tous et qui est en tous. Cependant, chacun de nous a reçu la grâce de Dieu selon la part que Christ lui donne dans son œuvre. C’est bien ce que déclare l’Ecriture : Il est monté sur les hauteurs, il a emmené des captifs et il a fait des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté ? Cela implique qu’auparavant, il est descendu jusqu’en bas, c’est-à-dire sur la terre. Celui qui est descendu, c’est aussi celui qui est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir l’univers entier. C’est lui qui a fait don de certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme prédicateurs de l’Evangile, et d’autres encore, comparables à des bergers, comme enseignants. Il a fait don de ces hommes pour que les membres du peuple saint soient rendus aptes à accomplir leur service en vue de la construction du corps de Christ. Ainsi nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’adultes, à un stade de maturité où se manifeste la plénitude qui nous vient de Christ. De cette manière, nous ne serons plus de petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d’enseignements, à la merci d’hommes habiles à entraîner les autres dans l’erreur. Au contraire, en exprimant la vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers celui qui est la tête : Christ. C’est de lui que le corps tout entier tire sa croissance pour s’affermir dans l’amour, sa cohésion et sa forte unité lui venant de toutes les articulations dont il est pourvu, pour assurer l’activité attribuée à chacune de ses parties. Voici donc ce que je vous dis, ce que je vous déclare au nom du Seigneur : vous ne devez plus vivre comme les païens, qui suivent leurs pensées vides de sens. Ils ont, en effet, l’intelligence obscurcie et sont étrangers à la vie que Dieu donne, à cause de l’ignorance qui est en eux et qui provient de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sens moral, ils se sont livrés à l’inconduite pour se jeter avec frénésie dans toutes sortes de vices. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, puisqu’on vous a fait savoir ce qu’il est et qu’on vous a enseigné, dans le cadre de votre union avec lui, ce qui est conforme à la vérité qui est en Jésus. Cela consiste à vous débarrasser de votre ancienne manière de vivre, celle de l’homme que vous étiez autrefois et qui se corrompait en suivant ses désirs trompeurs, à être renouvelés quant à votre esprit et votre intelligence, et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé conformément à la pensée de Dieu, pour être juste et saint conformément à la vérité.“ (Ephésiens 4:4-24)
L’unité de la Maison d’Israël rachetée (juifs et non-juifs) est possible SI tout le monde applique le même mode d’emploi, le même code de loi et de vie - Constitution - qui sera en vigueur pendant le Millenium (règne terrestre de Yahshua) : La Torah.
Le son du shofar réveille notre esprit.
Fête diversement définie :
C’est au son du Shofar que le monde a été créé.
C’est au son du Shofar que la Torah a été annoncée au Mont Sinaï.
C’est au son du Shofar que l’ovation nuptiale a été célébrée dans les lieux célestes, lorsque le Ruah Ha Kodesh a couvert de son ombre Myriam, la Parole a été faite chair, Yahshua a été “conçu” dans la matrice de Myriam. Les Cieux, les anges, se sont réjouis parce que Yahshua a accepté de venir sur terre, de se faire homme, pour son parcours ici-bas qui allait nous ouvrir le chemin, la vie, la vérité vers la Maison du Père. Lors de sa conception, les cieux ont retenti d'allégresse, les shofars ont sonné l'ovation au Roi des rois, la prophétie était en cours de réalisation, celle qui devait permettre la réunification des deux Maisons, Juda et Ephraïm, afin que quiconque croit ne périsse point mais ait la vie Eternelle.
En Mémoire de cet instant précieux, fort, intemporel, victoire sur le malin puisqu'il ne pouvait en aucun cas agir pour empêcher la “fécondation”, en mémoire donc, nous sommes convoqués par le Père, pour célébrer la Parole faite chair.
Ce n'est pas la naissance humaine, faussement inscrite à “noël” par la Babylone, grande prostituée, mais bien la “conception” dans le ventre de Myriam, que YHWH a voulu fêter.
Ainsi, c'est bel et bien dès la conception que l'être humain est considéré par le Père comme un “bébé” et non comme les hommes le font, à sa naissance, commençant le décompte de l'âge à cet instant.
Pour ce qui est de sa signification prophétique, ainsi que de sa place dans le calendrier divin, c'est en ce jour-là que Myriam arrive chez sa cousine Elisabeth après des jours de marche pendant le sixième mois de l’année, suite à l'annonce qui lui fut faite par l'ange Gabriel. Elisabeth était elle-même dans son 6ème mois au moment de l'annonce faite à Myriam. (Luc 1:39 à 56)
En ce moment précis de l'arrivée de Myriam chez Elisabeth, la Parole se fait chair et quitte les lieux célestes sous les acclamations des anges de YHWH. De même Jean tressaille dans le ventre de sa mère, célébrant la fête à sa manière.
Neuf mois plus tard, ou plus exactement 39 semaines, ou 273 jours plus tard, Yahshua naît à Bethléem le jour de Shavouot, alors que ses parents étaient en route pour cette fête de pèlerinage à Jérusalem. C'est pourquoi tous les lieux d'hébergement étaient pleins.
Pour ce qui concerne la prophétie finale de ce rendez-vous, le rapport doit être fait entre la Troua poussée par les hébreux devant les murailles de Jéricho et le rendez-vous des 144.000 qui auront été marqués à Shavouot à Jérusalem. Ce Zikhron Troua sera le jour situé au milieu précis de la dernière semaine de Daniel.
Dans le passé et en ce temps-là, sur l'ordre de Yéhoshoua (Josué), ils ont poussé la Troua au DÉBUT du 7ème tour de la ville qu'ils firent ce jour-là, alors que les 6 JOURS précédents, ils avaient effectué quotidiennement le tour des murailles en silence. Sitôt après cette Troua, un tremblement de terre fit s'écrouler instantanément les murailles de Jéricho, ville abominable qui entrait en jugement.
Comme cette fête tombe au milieu de chaque année, le milieu de la dernière semaine de Daniel.
Ce moment futur verra la fuite de l'épouse (les 144.000) dans le désert après le meurtre des deux témoins. C'est le moment charnière où le jugement tombera par une ruine soudaine sur un monde encore en pleine euphorie et criant à la « paix et sécurité ».
C’est encore au son du Shofar que nous serons “ravis” pour aller à la rencontre de Celui dont la voix a ébranlé la montagne.
Merveilleuses significations !
Prise de conscience, reconnaissance et retour à la raison d’obéissance
Une des illustrations des plus représentatives de la nature de cette « sainte convocation » est certainement celle évoquée en Néhémie 8:8-12 :
“ Tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. Ils dirent au scribe Ezra (Esdras) d’apporter le livre de la Torah de Moshéh, que YHWH avait prescrite à Israël. Alors le prêtre Ezra apporta la Torah devant l’assemblée, qui se composait des hommes, des femmes et de tous ceux qui avaient l’âge de raison. C’était le premier jour du septième mois. Sur la place située devant la porte des Eaux, il lut dans le livre, depuis l’aube jusqu’à midi, en présence des hommes, des femmes et de ceux qui avaient l’âge de raison : Tout le peuple tendait l’oreille au livre de la Torah. (…). Ezra ouvrit le livre au regard de tout le peuple -car il dominait tout le peuple- et, quand il l’ouvrit, tout le peuple se mit debout. Alors Ezra bénit YHWH, le grand Elohim ; tout le peuple, mains levées, répondit : « Amen ! Amen ! », Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant YHWH, le visage contre terre. (…) Et Ezra lut dans le livre de la Torah d’Elohim, traduisant et donnant le sens : ainsi l’on comprenait la lecture. Alors (Son Excellence Néhémiah et) Ezra, le prêtre-scribe (et les lévites qui instruisaient le peuple) dit à tout le peuple : « Ce jour est consacré pour YHWH, votre Elohim ! Ne soyez pas tristes, ne pleurez pas ! »Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Torah. Il leur dit encore : « Allez, mangez des viandes grasses, buvez des boissons douces et faites porter sa part à qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré pour notre Seigneur ! Ne vous affligez point : la joie de YHWH est votre force ! » Et les lévites calmaient tout le peuple en disant « Taisez-vous : ce jour est consacré. Ne vous affligez point ! » Et tout le peuple s’en fut manger, boire, distribuer des parts et se livrer à grande liesse : car ils avaient compris les paroles qu’on leur avait communiquées.” (Néhémie 8:1-12)
Nous pensons que cet épisode de l’Histoire du peuple de Yéhoudah de retour de l’exil babylonien, est une préfigure, une répétition en grandeur nature de ce que sera le « jour J » ou le « Yom Y » de la réalisation prophétique ultime du « Yom Thérouah » ; réalisation marquant l’acte prophétique contenu dans ce « jour de fête », au même titre que le furent Péssah, Shavouoth.
Les cris de joie remplaçaient les pleurs, comme ceux des deuils. La redécouverte de la Torah et la prise de conscience du pourquoi de l’exil, qui ne fut autre que l’abandon de la Torah de vie de YHWH, l’abandon de Celui qui est la source d’eau vive au profit des fontaines crevassées des idolâtries de toutes sortes, c’est-à-dire de la désobéissance, du rejet d’Elohim tout en pensant toujours (faussement) le servir… Ainsi Yéshoua redit aux religieux de son époque :
“Produisez donc des fruits dignes du repentir, et n’allez pas dire en vous-mêmes : “Nous avons pour père Avraham.” Car je vous dis qu’Elohim peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants à Avraham.” (Luc 3:8 )
Nous parlons donc de « Jérusalem » ; de « peuple rassemblé » ; de « reconnaissance » ; de « clameur de consternation » ; de « repentance » ; de « porte des eaux » ; de « purification » ; de retour à la fidélité ; de réappropriation de la vérité de la Torah.
Nous voici en plein « Zakharie 12 » : prophétie qui doit encore se réaliser et pour laquelle nous prions : « que le souffle fonde sur les habitants de Jérusalem »
“Il arrivera en ce jour-là que je chercherai à détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Mais Je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un souffle de grâce et de supplication, et ils regarderont vers Moi au sujet de Celui qu’ils ont transpercé, ils se lamenteront sur Lui comme on se lamente sur un Unique ; ils Le pleureront comme on pleure un premier-né. En ce jour-là grandira la lamentation dans Jérusalem, (…) En ce jour-là, il y aura une source ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour laver péché et souillure. Il arrivera en ce jour-là -oracle du Seigneur- que Je retrancherai du pays les noms des idoles : on n’en fera plus mémoire. De même les prophètes et l’esprit d’impureté, Je les chasserai du pays.” (Zakharie 12:9-13:2)
Cette fois à Jérusalem, il ne s’agit plus seulement de reconnaitre la Torah écrite en l’entendant comme sous Ezra.
Mais de « voir » la Torah vivante : Yéshoua le Fils, qui fut percé et pour lequel ils s’affligent. Alors ils pourront dire « on avait entendu parler de Toi, mais maintenant nous T’avons vu » [écho avec Job 42:5].
Les lamentations se changeront en cri de joie et d’espoir, car la source de bénédictions et de purification ouverte pour tous ceux qui y seront invités sera la marque d’un renouveau, d’une redynamisation de la mission du tout Israël : le dernier témoignage. Alors viendra la fin.
N’avons-nous pas ici tous les ingrédients du prophétique et grand « Yom Thérouah » ?
Prions et méditons le sujet, le Seigneur nous éclairera.
Joie et bénédictions à tous en ce jour de « Thérouah » !
Shalom Shalom !
Sources : diverses et variées
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Extrait d'un enseignement : Yom Therouah nous est donné pour nous projeter vers le futur car il y a le passé (mémoire) composé de promesses faites aux patriarches, de l'Egypte et du désert et il y a l'avenir (espérance) qui est le temps de l'accomplissement des promesses avec la Terre promise et sa conquête.
Chaque convocation de sainteté est une évaluation (pesée) spirituelle.
En préparation de Yom Kippour, il s'agit de nous examiner en profondeur afin de corriger nos traits de caractère qui ne sont pas conformes à La Parole et abandonner nos mauvais penchants (transgressions, iniquités, péchés) afin de devenir une meilleure personne et atteindre un autre niveau pour l'année à venir.
L'objectif est obtenu uniquement grâce à l'assistance de Dieu, par son Fils Yahshua / Jésus, mais nous avons notre part à faire :
" Vous circoncirez donc votre coeur, et vous ne roidirez plus votre cou. " (Deutéronome 10:16)
Il s'agit d'enlever l'écorce de notre coeur qui est le siège de nos émotions et de nos désirs : c'est une membrane spirituelle qui estompe toutes nos perceptions et empêche de progresser et d'obéir.
Nous devons faire le premier pas. Pour pouvoir ouvrir notre coeur, se satisfaire de ce que l'on est et ne pas s'enfoncer dans une routine, ni dans une zone de confort qui constituerait des fermetures devant toute possibilité d'avancer.
Il s'agit, non pas de fixer le présent et les épreuves que l'on traverse, mais se projeter sur les promesses que Dieu nous a faites, sur les prochaines fêtes et ainsi déterminer quel homme ou quelle femme nous aimerions devenir.
" L'Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives. " (Deutéronome 30:6)
Une fois ce travail sur soi effectué, nous pourrons alors bénéficier d'une assistance divine car Dieu vient en aide à celui qui cherche à se purifier et il circoncira alors à son tour notre coeur : capacité à ressentir d'une manière plus naturelle cette attraction vers le bien, à accomplir Sa volonté car l'obéissance implique une écoute et une compréhension de la Loi.
Le passage du Livre de Néhémie nous parle d'un peuple debout : manière dont on doit se tenir lors d'un événement solennel, ici la lecture de la Torah qui est facteur d'unification et gage de vérité. C'est un code de sainteté, de vie et de conduite dédié à un peuple dont son unité engendre automatiquement la responsabilité collective, principe selon lequel tous les enfants d'Israël sont garants les uns des autres.
Toute autre doctrine est appelée à produire un fruit interdit (l'idolâtrie qui éloigne des millions d'âmes de la source d'eau vive).
Il s'agit désormais d'une nation, à ne pas confondre avec une communauté, ou assemblée dans les églises, les synagogues.
Un peuple pluriel et singulier, collectif et hétérogène, unit par et dans l'alliance avec Dieu.
Une société qui oublie YHWH et Sa Parole sera oubliée par Lui et subira des châtiments car l'humanité essaie d'effacer La Bible et d'anéantir le profond respect qu'elle devrait ressenti envers Dieu, sa loi, son Sauveur et Roi, Yahshua / Jésus, etc...
L'histoire collective dépend du comportement et des choix individuels que nous faisons.
Le retour à Dieu de tout notre coeur (intelligence) et de toute notre âme (forces, vitalité) n'est pas motivé par la crainte du châtiment ou l'espérance de la récompense, mais par le choix de se tourner vers notre Créateur pour mettre sa parole en application en portant le joug de Yahshua / Jésus par la foi (le portez-vous ?)
" Comme une biche soupire après des cours d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. " (Psaume 42:2-3)
Il s'agit pour notre âme d'effectuer un double mouvement : 1. du bas vers le haut pour s'abreuver à la source de sainteté 2. du haut vers le bas afin d'amener sur terre ce qui a été acquis dans les hauteurs (comme les anges avec l'échelle de Jacob qui montent et qui descendent)
Dépasser les apparences pour entrer dans une dimension de communion avec Yahshua / Jésus, la Lumière Première qui imprègne le réel.
Juifs et non-juifs sont appelés à se tenir devant l'Eternel des Armées pour entrer dans l'alliance renouvelée afin de devenir Israël spirituel et être un signe, un phare pour tous les peuples, partout dans le monde, de la grâce et la miséricorde de Dieu.
Cette alliance a été renouvelée par le sang de Yahshua / Jésus à la croix.
" C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. " (Ephésiens 2:11-13)
La restauration glorieuse du peuple révèle qu'Il peut replanter, reconstruire, rétablir Son peuple à partir de la pire destruction dans chacune de nos vies. Si nous Lui donnons nos cendres et notre deuil, Il nous donnera la beauté et l'huile de la joie. Il est le parent qui nous habille et pourvoit à nos besoins, le conseiller qui nous guide dans tout ce que nous pouvons être.
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Bonjour
Protège tout ce que tu obtiens par la grâce.
Veille toujours dans la prière sur toutes les grâces que Dieu t'offre. Une grâce peut se perdre lorsqu'elle est exposée au combat/ Tu as du potentiel/ HELP
Psaume 23 : 6 Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie
Point de prière
Seigneur mon Dieu, je prie pour la sécurisation de toutes les grâces que j'ai bénéficié dans ma vie.
Au nom de Jésus.
Amen.
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Une foi de beau temps
Marc 4.34-41. Prédication par Andrew Rossiter à Bergerac le 23 juin 2024.
Je vous invite à regarder la peinture du «Christ dans la Tempête sur la Mer de Galilée» par Rembrandt, peint en 1633.
Malheureusement nous ne pouvez pas la voir en vrai. Ce tableau a été volé, avec 12 autres, de la Musée Isabelle Stewart de Boston en 1990. Il n’a jamais été récupéré.
Quelques points pour entrer dans cette scène:
Le tableau ne représente pas Jésus en train de parler à la tempête, la mer n’est pas apaisée, nous ne voyons pas Jésus en train de réprimander ses disciples après le miracle. Au contraire, l'artiste a choisi de représenter le moment le plus chaotique de toute l'histoire, le moment du plus grand péril, de la plus grande panique, alors que d'énormes vagues violentes faisaient dangereusement pencher le bateau.
Peut-être Rembrandt voulait représenter quelque chose que tout le monde peut comprendre: les tempêtes de la vie et que les tempêtes font partie de la vie. Et puis d’illustrer comment les personnes régissent différemment à ces tempêtes.
Dans ce tableau tout le monde a une réaction différente:
un homme qui ne peut pas supporter sa situation est en train de vomir par-dessus bord,
un autre est assis, détourné de Jésus, il semble accepter son sort,
d'autres, pris de panique, s'adressent à Jésus de façon hystérique, remettant en cause sa bonté : «Tu t’en fiches de nous?!»
tandis que d'autres luttent pour contrôler le bateau, ils essayent courageusement de résister à la tempête par leurs propres forces.
Rembrandt nous montre, à travers chaque homme, les différentes manières dont les gens traversent les tempêtes de la vie: confiance en soi, panique, défaite ou remise en question de la bonté de Dieu.
Et puis il y a le jeu de la lumière et des ténèbres. Ceux qui luttent pour sauver leurs vies sont dans la lumière, le reste sont dans l’ombre, y compris Jésus. Le message est quand nous nous concentrons sur la tempête, nous comptons sur nous-mêmes pour nous en sortir et nous laissons Jésus à l’écart.
Jésus vient d’être réveillé, il ne commande pas, il n’est pas debout, fort et en contrôle. Il est calme, à la différence des autres dans le bateau. Je pense que Rembrandt nous montre Jésus au moment où il est recherché pour la première fois, pour nous dire notre tendance à attendre si longtemps dans nos propres tempêtes avant d'aller enfin vers lui.
Tout est confusion, bruit, mouvement et peur. Les disciples s’accrochent aux mât et cordes pour rester en vie. Néanmoins il y a deux personnages qui restent sereines: Jésus et le treizième disciple. Quand leur foi est mise à l'épreuve, le groupe fait preuve de panique, de doute et de chagrin, mais il y a un individu qui est conscient du destin de la fragile embarcation.
Au milieu de la foule, fixant le spectateur, se trouve un autoportrait de Rembrandt lui-même, qui contemple sa propre place dans cette mer agitée de croyance et de rédemption.
Dans ce récit (tout comme dans le tableau) il y a trois personnages: les disciples, Jésus et la mer. La mer a sa propre personnalité dans cette histoire. Jésus a déjà enseigné d’un bateau (c’était le passage de dimanche dernier), et les gens qui l’écoutaient étaient assis tranquillement sur la plage. Les paraboles des grains et des arbres rassuraient la foule pour dire que Dieu est en train d’œuvrer lentement, mais sûrement, pour la réalisation de son Royaume. La mer, pour Marc, évoque la puissance de tout ce qui menace notre existence. Ailleurs dans la Bible, la mer est une métaphore du chaos et du démon. Moïse conduit le peuple de la servitude à la libération à travers une mer. Et dans les psaumes la mer menace ceux qui veulent suivre Dieu.
Chacun d'entre nous essaie de vivre selon le message des paraboles de la semence au milieu d'une vie chaotique. Non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour ceux et celles qui partagent notre vie et sur lesquels nous espérons avoir une influence positive: nos enfants, nos amis ou les membres de la famille. Chacun d'entre nous, entouré par le chaos, se rend compte que nos tentatives d'ordonner nos vies sont précaires. Rivières qui débordent, tireurs de masse, violence raciale, ivrogne au volant, crise cardiaque soudaine,…tout échappent à notre contrôle. Nous ne pouvons pas contrôler le comportement des autres. Parfois, nous ne pouvons même pas contrôler nos propres comportements.
Il suffit d’avoir la foi à la taille d’une graine de moutarde - et souvent ça, c’est trop à espérer.
Dans les pages des Évangile les disciples n’ont qu’un peu de foi, elle grandit un peu, c’est vrai, mais pas beaucoup. Dans l’Évangile de Matthieu Jésus leur dit: «Pourquoi avez-vous peur, hommes de peu de foi?» Mais la phrase: «Vous avez peu de foi» n'est pas une insulte. C’est plutôt une sorte de petit nom pour les disciples que Jésus utilise tout au long de l'Évangile. Dans Marc Jésus dit aux disciples: «Pourquoi avez-vous peur? N'avez-vous pas encore la foi?» Les disciples de Marc n'ont même pas la foi de la taille d'une graine de moutarde. Après les exorcismes et les guérisons dont ils ont été témoins juste avant, ils n'ont toujours pas la moindre idée de qui est Jésus. Après avoir montré le pouvoir de Jésus sur les démons qui habitent le cœur et le corps des gens, Marc nous montre le pouvoir de Jésus sur les démons de la mer, les forces primordiales du chaos.
J’ai décrit la mer comme le troisième personnage de cette histoire. Son rôle est de menacer les disciples et de mettre leur foi à l'épreuve. Les forces démoniaques qui résident dans les entrailles de la mer agitent les eaux et le vent en une tornade, et lorsque la mer devient violente, la foi des disciples est mise à l'épreuve. Jésus ne reproche pas aux disciples de craindre la tempête. Il leur reproche de penser que les forces démoniaques de la mer sont plus puissantes que lui. Alors que la mer obéit à Jésus, les disciples ne comprennent toujours pas. «Qui est celui-ci pour que le vent et la mer lui obéissent?»
Le 17 octobre 1735, John et Charles Wesley (les fondateurs de l’Église Méthodiste) quittent l'Angleterre pour Savannah, en Géorgie aux États Unis. Leur mission est de prêcher aux Indiens et de les conduire au Christ. Au cours de ce voyage de quatre mois, une tempête éclate soudainement et brise le grand mât de leur bateau. Tandis que les deux frères pleurent, un groupe de Moraves chante calmement des hymnes et prie. John Wesley est impressionné par leur foi face à une tempête dangereuse et mortelle.
Il était convaincu de sa faiblesse intérieure, alors que les Moraves semblaient posséder une force intérieure qu'il n'avait pas. Il écrit plus tard dans son journal: «C'est alors que j'ai réalisé que ma foi était une foi de terre ferme, une foi de beau temps.»
Nous vivons des temps troublés, nous sommes là, avec les disciples de Jésus, dans une barque qui prend de l’eau, nous comptons sur nos forces pour faire face à la tempête. Nous sommes terrifiés à l'idée que Dieu a disparu et que Jésus s'en moque. Jésus se met debout, il regarde droit dans les yeux ces marchands de peur de notre société, mus par une obscène soif de pouvoir, pour rappeler à l’Église, pour nous rappeler que c’est lui - et personne d'autre - qui est le Seigneur, et que Dieu reste dévoué à notre bien-être.
Ce matin, en prenant place dans ce tableau, poses-toi ces deux questions: Qui est donc celui-ci? Est-ce que je lui fait confiance?
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 14,12-16.22-26
En ce temps-là,
12 « Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
13 Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le,
14 et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
15 Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
16 Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. »
(…)
22 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
23 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
24 Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
25 Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
26 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mc 14,22
« Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain, et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon Corps. » (Mc 14,22) On imagine bien dans quelle ambiance Jésus a célébré ce dernier repas : dans tout Jérusalem, on préparait la Pâque ; d’innombrables agneaux étaient égorgés au Temple pour être ensuite partagés en famille ; dans les maisons, c’était le premier jour de la fête des pains sans levain (on disait des « azymes »), les femmes débarrassaient méticuleusement la maison de toute trace du levain de l’année écoulée pour accueillir le levain nouveau, huit jours plus tard. Il est clair, dans cet évangile, que Jésus a choisi d’inscrire ses derniers instants dans la perspective d’Alliance, perspective de vie libérée : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, répandu pour la multitude. » Ce soir-là, il ne fait aucun doute pour personne qu’il parle de sa mort et de son sang qui va être répandu, et il donne à sa mort le sens d’un Sacrifice d’Alliance avec Dieu, dans la ligne de celui de Moïse au Sinaï. Le problème, c’est qu’il ne pouvait être question pour aucun Juif, même pas pour les disciples, d’envisager le moins du monde la Passion du Christ comme un sacrifice : Jésus n’est pas prêtre, il n’est pas de la tribu de Lévi, et surtout son exécution s’est déroulée hors du Temple, hors même des murs de Jérusalem ; or seul un prêtre pouvait offrir des sacrifices à Dieu et ce ne pouvait être que dans le Temple de Jérusalem. Enfin, il n’était pas possible en Israël d’envisager la mort d’un homme comme un sacrifice susceptible de plaire à Dieu. Pourtant, Jésus, lui, donne à sa mort le sens d’un sacrifice, le sacrifice de l’Alliance nouvelle : mais en donnant désormais un tout autre sens au mot « sacrifice ». Le prophète Osée avait bien dit : « Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Os 6,6). À bien comprendre Osée, le vrai sens du mot « sacrifier » c’est tout simplement connaître Dieu et lui ressembler en faisant œuvre de miséricorde. Jésus est venu nous montrer jusqu’où va cette miséricorde de Dieu : elle va jusqu’à pardonner à ceux qui tuent le maître de la Vie. Désormais, ceux qui veulent bien regarder vers le Crucifié, et y reconnaître le vrai visage de Dieu, à leur tour, ils peuvent vivre, dans la tendresse et la pitié. Parce que nos pires chaînes sont celles que nous dressons entre nous. Voilà la vie nouvelle à laquelle nous sommes invités et qui est symbolisée par le pain sans levain, le pain azyme. Quand Jésus a dit « Ceci est mon Corps », il avait entre les mains un morceau de pain sans levain, une « matsah » : il annonçait ainsi une nouvelle manière d’être pure, c’est-à-dire libre. Dans ce sens-là, Jésus peut bien être comparé à l’agneau pascal : non pas qu’il serait une victime égorgée pour plaire à Dieu, mais parce que le sang de l’agneau pascal signait l’Alliance entre le Dieu libérateur et son peuple ; le nouvel agneau pascal, parce qu’il dévoile enfin aux yeux des êtres humains le Vrai Visage de Dieu libère les êtres humains de toutes leurs fausses images de Dieu et alors l’Alliance est possible. C’est parce qu’il est en lui-même l’incarnation de l’Alliance qu’il peut vivre tous ces événements en homme libre : « Ma vie, on ne me la prend pas, c’est moi qui la donne. » L’acceptation libre, volontaire de sa mort est bien le summum de la liberté ; il en a la force parce que, pas un instant, il ne doute de son Père. C’est sur ce chemin-là qu’il nous entraîne. En accomplissant ce que Jésus nous a dit de faire « en mémoire de lui », nous sommes rassemblées dans l’amour autour de lui au point de ne faire qu’un seul Corps ; pour être en union avec Dieu, il nous suffit désormais d’être en communion avec Jésus-Christ. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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Embrace the Divine: Powerful Prayers for Peace and Protection
#youtube#Embrace the Divine: Powerful Prayers for Peace and Protection#Psaume 91 Psaume 23#Psaume 91#Psaume 23#Prayer#faith#spiritual
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Le Psaume à deux visages, un voyage mystique, un article de Munavvar Namdarkhan dans Le Mauricien du 23 mars 2024.
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Mardi 12 novembre 2024
L’homme regarde à l’apparence extérieure, mais l’Éternel regarde au cœur.
1 Samuel 16. 7
Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi et connais mes pensées. Regarde s’il y a en moi quelque voie de malheur, et conduis-moi dans la voie éternelle.
Psaume 139. 23, 24
Dieu regarde au cœur
Nous attachons trop d’importance
À la forme et aux apparences…
Pour soigner sa réputation,
On peut tromper, faire illusion,
Vouloir la gloire, la renommée.
L’orgueil est si vite exprimé…
Mais Dieu aime l’humilité,
L’obéissance à sa pensée.
L’homme regarde l’extérieur,
Toi, notre Dieu, tu vois les cœurs
Et leurs secrets, Dieu Tout-Puissant,
Tu es lumière et omniscient.
Y a-t-il des actes de piété :
Confessions, zèle et charité ?
Dieu nous montre qu’ils n’ont du prix
Que si c’est Lui qui les produit.
Il voit toujours les intentions,
Et les motifs de nos actions.
En un clin d’œil nous Le verrons,
Devant Lui seul nous nous tiendrons.
Toute œuvre sera révélée :
Bien et mal enfin dévoilés.
Des premiers seront les derniers,
Des inconnus manifestés.
Les humbles et les droits de cœur,
Seront alors mis à l’honneur.
Sonde-nous et connais nos cœurs,
Éprouve-nous en profondeur
Et conduis-nous jour après jour,
Par ta lumière et ton amour.
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Mardi 12 novembre 2024
L’homme regarde à l’apparence extérieure, mais l’Éternel regarde au cœur.
1 Samuel 16. 7
Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi et connais mes pensées. Regarde s’il y a en moi quelque voie de malheur, et conduis-moi dans la voie éternelle.
Psaume 139. 23, 24
Dieu regarde au cœur
Nous attachons trop d’importance
À la forme et aux apparences…
Pour soigner sa réputation,
On peut tromper, faire illusion,
Vouloir la gloire, la renommée.
L’orgueil est si vite exprimé…
Mais Dieu aime l’humilité,
L’obéissance à sa pensée.
L’homme regarde l’extérieur,
Toi, notre Dieu, tu vois les cœurs
Et leurs secrets, Dieu Tout-Puissant,
Tu es lumière et omniscient.
Y a-t-il des actes de piété :
Confessions, zèle et charité ?
Dieu nous montre qu’ils n’ont du prix
Que si c’est Lui qui les produit.
Il voit toujours les intentions,
Et les motifs de nos actions.
En un clin d’œil nous Le verrons,
Devant Lui seul nous nous tiendrons.
Toute œuvre sera révélée :
Bien et mal enfin dévoilés.
Des premiers seront les derniers,
Des inconnus manifestés.
Les humbles et les droits de cœur,
Seront alors mis à l’honneur.
Sonde-nous et connais nos cœurs,
Éprouve-nous en profondeur
Et conduis-nous jour après jour,
Par ta lumière et ton amour.
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