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#primaire de droite
girafeduvexin · 3 months
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Vraiment heureuse d'avoir pu vivre la guerre civile Copé/Fillon en 2012, Bygmalion en 2014, les primaires de la droite en 2016, François "rend l'argent" Fillon en 2017, et aujourd'hui, 12 juin 2024, la fin de Ciotti. Merci la droite pour ces grands moments.
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L’ascience de Kinsey, Gates, l’OMS, etc. promeut les "droits sexuels des enfants" en organisant des exhibitions de "dragqueens" dès l’école primaire pour leur parler "masturbation, fellation, sodomie, anulingus, etc." alors qu’ils sont en période de latence… 🫶
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lilias42 · 6 days
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Coucou alors le peuple veut savoir : des informations sur l'histoire d'Aura (qui est-elle ? comment est-elle apparue ?), et sur ton idée en cours (quelles inspirations etc.) ?
Coucou ! :D Merci beaucoup pour les questions ! Et oui ! Des questions sur Aura ! Merci beaucoup !
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(L'évolution du design d'Aura dans le temps, du plus vieux à l'actuel de gauche à droite, même si à la base, il y avait "que" 3 bandes de feuilles pour les habits de la plus vieille mais bon, je dessinais pas très bien à l'époque ^^')
Aura :
Alors, pour Aura, comme j'en ai déjà parlé, c'est mon plus vieux personnage et celle que j'utilise pour me représenter moi-même. En fait, de base, je l'avais créé avec des amis à l'école primaire (vers le CE2 de mémoire) : on regardait toutes les Winx alors, une amie qui aimait beaucoup écrire / dessiner avait imaginé qu'on vivait des aventures proches des leurs en combattant Lord Valtor, et chacune d'entre nous venait d'une planète différente. Elle m'avait attribué Pluton et un pouvoir du feu (j'ai jamais su pourquoi le feu sur le coup, mais je suppose que c'était parce que j'avais plus de reflets roux et la seule du groupe avec des taches de rousseur à l'époque) et là, j'avais choisi mon surnom, soit Aura, même si j'avais pas vraiment d'apparence différente, juste que j'étais la plus petite car je venais de Pluton qui est une petite planète contrairement à elle qui venait de Mars et Vénus.
C'est plus je me suis réapproprié son personnage qu'elle a pris sa forme actuelle et j'ai commencé à la dessiner à peu près au même moment où je me suis mis à dessiner. Cette fois, elle était toujours une plutonienne avec des pouvoirs de feu (mais aussi télékinétique pour déplacer des objets de taille normal tout en faisant la taille d'une poupée Barbie) mais, elle rejoignait d'autres enfants du reste du système solaire pour combattre le Soleil Noir (c'est surement de là que vient le fait que le soleil est souvent l'astre des méchants, là où la nuit est le moment propice à la magie et où les personnages se sentent bien) pour défendre le bon royaume de la Lune dirigé par Queen Serenity (oui, j'ai beaucoup bouffé des animes des années 80-90 quand j'étais petites, surtout Sailor Moon et Sakura Chasseuse de Cartes alors, des personnages de ses histoires revenaient souvent) et Aura partait sur Terre pour veiller à ce que le Soleil Noir ne corrompe pas les humains. C'est aussi là qu'elle a gagné sa queue de cheval haute sur le côté, qui va de plus en plus ressembler à une flamme au fil du temps, et ses ailes qui apparaissent et disparaissent aléatoirement vu que soit elle vole, soit elle flotte dans les airs étant donné qu'elle reste toujours toute petite (elle restait même souvent sur les épaules de ses amis, surtout son meilleur ami de Jupiter qui est immense).
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(si, si, je jure, la queue de cheval est censé être à gauche ! ^^' Et ça, c'est le design plus travaillé, je ne suis pas arrivé à retrouver mes vieux vieux carnets avec son design original plus simple)
Ensuite, au fil de l'adolescence, elle restait en mission sur Terre mais, ça alternait entre "elle est là pour étudier les humains qui sont l'espèce la plus en retard du système solaire afin de les aider" et "elle est là pour étudier pour ensuite voter si les humains doivent continuer à exister ou pas vu qu'ils détruisent leur planète et veulent aller coloniser d'autres planètes une fois qu'ils auront pété la leur" (oui, le collège a été une période compliquée alors, j'aimais pas vraiment les autres humains, et j'avais pas encore le recul pour me dire que bon, la civilisation avancée qui vient aider les sauvages terriens, c'était pas une très bonne idée).
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(j'avais un truc avec les horloges et les grosses mécaniques à l'époque du lycée... ça devait être quand les copains m'avaient poussé à aller sur Wattpad...)
A la fin du lycée où elle se calme aussi en même temps que moi niveau "je déteste les humains, je veux me barrer de cette planète", elle gagne un nouveau look avec un aspect plus steampunk vu que j'avais un gros délire sur les rouages et les design ultra complexe à ce moment-là qui remplace ses habits en feuilles. Elle a même gagné un frère "double" venant de Charon, le satellite de la planète Pluton (vu que les deux s'influencent beaucoup dans leur rotation et tournent de tandem, j'avais imaginé que dès que quelqu'un naissait sur Pluton / Charon, une autre personne naissait aussi sur l'autre planète et que les deux avaient un lien télépathique qui les unissaient comme des frères et soeurs) qui était spécialisé en géographie pendant qu'Aura préférait l'histoire. J'avais même l'idée de faire un manuel d'histoire romaine avec eux deux, où Aura se baladerait à Rome et dans l'Empire pour dire ce qu'elle voyait, avec son frère qui donnant des infos sur les environnements.
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(Aura à gauche et en paysage, son frère Spirit à droite et en portrait, j'avais imaginé son design comme étant celui d'Aura mais en inversé [queue de cheval basse et à droite, un serre-tête à gauche au lieu d'un chapeau à droite, un tour de cou avec un pendentif en flamme plutôt qu'un pendant plus lâche des boutons droits au lieu de travers...)
A présent, même si je me sers d'elle plus comme d'une représentation de moi-même vu qu'on a vraiment grandi ensemble toutes les deux, elle a encore une petite histoire à elle pour le moment. C'est toujours une plutonienne qui vit sur Terre mais, comme journaliste avec son frère qui sert d'agent de liaison, et ses meilleurs amis viennent chacun d'une planète différente. Pour sa personnalité, c'est une personne assez vive et énergique, qui va facilement vers les autres et se fait plein d'amis (trait qu'elle a gardé de ma période adolescente, j'aurais adoré être bien moins timide et bizarre [j'arrivais pas à me plier à ce que je trouvais stupide comme le fameux "il faut souffrir {et geler} pour être belle"] à l'époque ^^'), très curieuse qui va fouiner n'importe où pour trouver des informations et se renseigner sur la Terre et maintenant, elle assume bien plus ses côtés plus étranges. Elle a aussi encore changé de look pour une apparence plus simple avec une veste, un haut croisé et son collier en forme de flamme que j'utilise à présent pour la représenter (beaucoup plus simple pour en faire des chibis qu'avec son design ultra détaillé ^^') même si je peux toujours la faire avec ses habits steampunk vu que j'aime toujours cette tenue ^^
C'est vraiment un perso que j'adore dessiner alors, elle évolue beaucoup et elle risque de faire d'autres apparitions sur ce blog ! :D
Idée en cours (et faut vraiment que je lui trouve un titre ^^') :
Pour cette idée, je me suis pas mal basée sur ce que j'avais déjà fait avec ma version de la famille Fraldarius mais, sans la contrainte du canon pour faire mon propre truc sans cet encombrant boulet au pied. Ma famille principale est principalement mes Fraldarius mais, où ils survivent tous jusqu'à la fin sans avoir besoin de les faire disparaitre par nécessité de coller au scénario du jeu (l'équivalent de Guillaume, Aliénor et Félicia survivent par exemple) avec une autre histoire qui se concentre plus sur leur ascension vu qu'ils sont de la toute petite noblesse cette fois mais, qu'ils montraient en grade petit à petit, même si l'aspect fantastique deviendrait de plus en plus important au fur et à mesure de l'histoire, notamment lors de la partie de la 2e génération (notamment avec le destin de Caemgen et la naissance de son petit dernier Dil, qui est né d'une vivante et d'un mort vu que son père a échappé de très peu à ça après avoir pâmé la discussion avec la faucheuse un moment alors, c'est plus ou moins une aberration car c'est pas censé arriver de naitre d'un ou d'une mort.e). Les origines aussi de cet univers seraient également vraiment imprégnés de magie qui aurait encore des retombés sur le présent, notamment parce qu'elle s'est imprégnée dans les environnements et influencent des régions entière.
Dans la première partie, même s'il y a de la magie, on se concentrait surtout sur Gwilim et Siofra Fontanges qui bâtissent petit à petit leur fortune et leur nom, tout en restant les rois de la débrouille et en n'hésitant pas trop avant de donner un coup de main à leurs sujets dans le but d'éviter les impôts, eux-mêmes étant opposés à pas mal de mesures du souverain, même s'il y aurait surement un équivalent à Ludovic étant donné qu'il finirait par aider un bon souverain à monter sur le trône, ce qui permettrait aussi de valider officiellement leur ascension. Pour les inspirations, ça irait surement beaucoup chercher dans l'histoire de France, mais aussi dans celle de mon coin en particulier. J'aimerais bien casé un équivalent à la Salle Héraldique, une très grande salle où tout le plafond est recouvert de blasons représentant les alliés des comtes du Forez, qui a été soit construite pour un mariage, soit pour l'émancipation d'un des comtes (si vous passer dans le coin, allez la voir, c'est magnifique !), peut-être pour quand Gwilim et Siofra marquent leur ascension pour montrer leur puissance avec une salle similaire. Un autre truc serait que pas mal de monastères fortifiés. Le Forez, c'est une zone frontalière avec des terres d'Empire (genre Lyon qu'on déteste depuis des générations) alors, y a pas mal de places fortes et fortifié tout le long de la frontières (je veux dire, ça c'est Saint-Romain-le-Puy, la tête de l'église qui est au sommet d'un piton rocheux avec une bonne enceinte, même si lui, c'est particulier, y a aussi un château avec -et là aussi, si vous êtes dans le coin, allez-y). ça pourrait être une bonne base pour la ville des Fontanges qui pourrait être perché en hauteur comme ça.
Mais pour la deuxième partie où on suit leurs enfants, là, on tournerait plus vers du fantastique où j'aimerais bien m'inspirer des contes français, et encore une fois foréziens comme les contes des quenouillères (oui, grande région où on faisait de la dentelle en hiver pour compléter ses revenus). J'aime beaucoup les contes de fées et les légendes alors, j'aimerais arriver à retranscrire leur ambiance, notamment avec les personnages encore humains qui ne comprennent pas ce qui se passe et reçoivent une punition karmique après avoir mal agi et continuer à mal agir en connaissance de cause.
J'aimerais bien caser une punition ressemblant au conte "L'Auvergnat" par exemple, où un homme particulièrement radin fait tomber son poisson (pourri car il a acheté le moins cher), ramasse à la place un gros crapaud qu'il mange mais, l'influence maléfique du crapaud (animal très lié au diable vu que plusieurs d'entre eux sont au mieux urticants, au pire toxiques - par pitié, n'en toucher jamais à mains nues, mettez des gants épais si vous devez en manipuler !) le rend complètement fou et vivre un véritable enfer avant de se faire brûler lui-même, où ce serait Dil qui - en pensant faire une farce à quelqu'un qui a mal parlé à son papa - met un crapaud dans le sac de cette personne en l'ayant chargé de sa magie.
Enfin, pour les origines de cet univers, ce serait aussi pas mal inspiré de mes Braves mais, sans devoir tous les faire mourir dans d'affreuses souffrances à la fin et qui ont un avenir un peu moins noir bouché foutu pour tout le monde en attendant que les persos du jeu viennent les sauver. ça partirait en cacahuète à un moment ou un autre pour que la suite de l'histoire arrive dans cet univers mais, ça me permettrait de faire une histoire qui se déroule pendant l'Antiquité, qui est ma période historique préférée.
En fait, le truc avec cette histoire, c'est que j'aimerai finir celles que j'ai en cours, même si c'est de la fanfic (notamment mon billet sur Pyrkaïa, une "petite" histoire tournant autour des lions de saphir qui trouve une pierre de résurrection, et j'aimerais aussi écrire une petite histoire sur Halloween, que ce soit en reprenant mon histoire de chasse fantastique de l'année dernière ou autour du fait que plusieurs personnages soient contrôlés mentalement sur AG avec tous les sacrifices qu'il faut faire pour les libérer) alors, je n'ai pas encore commencé à l'écrire. Au moins, ça fera bien mijoter l'idée avant de le mettre sur papier et ça me permettra de me décider si j'écris l'histoire de la famille Fontanges en premier ou l'origine de cet univers afin d'avoir un monde bien solide... enfin on verra bien !
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lepartidelamort · 4 months
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La milliardaire juive Miriam Adelson conditionne son colossal soutien financier à Trump en échange de l’annexion de toute la Palestine
Trump a grand besoin de l’or juif. Le peuple élu lui présente sa liste de conditions et nos lecteurs ne seront pas vraiment surpris d’apprendre qu’elles relèvent de l’extorsion.
Haaretz :
Bien que Donald Trump conserve depuis sept mois une avance dans les sondages sur le président Joe Biden, des informations de plus en plus nombreuses font état d’une panique financière qui s’est emparée de l’ancien président républicain. Donald Trump est à la traîne de Joe Biden en matière de collecte de fonds, et le fait qu’il ait dépensé une grande partie de ses dons pour une batterie d’avocats dans quatre affaires pénales, ainsi que pour des compensations dans d’autres affaires civiles, n’arrange certainement pas les choses. Les grands donateurs ont du mal à ouvrir leur chéquier et insistent pour que l’argent soit affecté à la campagne politique plutôt qu’aux frais juridiques personnels de M. Trump. Aujourd’hui, Trump a désespérément besoin d’argent, et il organise une braderie sur la future autorité présidentielle. Tout est possible pour cet homme qui pense qu’une victoire présidentielle le sauvera de la prison – ce qui l’effraie plus que tout. Même s’il est désormais un criminel condamné, M. Trump peut toujours compter sur des donateurs – et le New York Magazine a consacré son numéro du 20 mai à un profil détaillé de l’un de ces donateurs, le Dr Miriam Adelson.
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La juive Miriam Adelson
Les grands donateurs ont toujours eu une influence considérable sur la politique américaine, mais grâce à la Cour suprême, ils sont devenus les faiseurs de roi au cours des 14 dernières années. Les juges issus de la Federalist Society qui ont conquis la Cour suprême au XXIe siècle ont ouvert les vannes avec l’arrêt Citizens United de 2010. Cinq juges nommés par les Républicains ont statué que les entreprises jouissaient de la liberté d’expression et que l’argent était une forme d’expression, et qu’aucune limite ne pouvait donc être imposée aux dons des campagnes électorales. Les quatre juges nommés par les démocrates ont exprimé leur désaccord. Quelques jours avant l’arrêt, le président Barack Obama avait prévenu dans son discours sur l’état de l’Union que les juges fédéralistes avaient ouvert une boîte de Pandore. La droite lui a reproché de porter atteinte à la dignité et à l’indépendance du pouvoir judiciaire. Très vite, il s’est avéré qu’il avait raison. Selon une étude de l’université de Chicago, 144 millions de dollars ont été dépensés par les démocrates et les républicains lors de l’élection présidentielle de 2008. Lors de la première élection présidentielle qui a suivi l’arrêt, en 2012, le montant combiné a grimpé à 1 milliard de dollars. Lors de l’élection présidentielle de 2020, ce montant s’élevait à 14,4 milliards de dollars.
En Amérique, la présidence est à vendre au plus offrant. À ce jeu-là, il n’est pas difficile de savoir qui est « faiseur de roi ».
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Et non, ce ne sont pas les Blancs.
Le magnat des casinos de Las Vegas, Sheldon Adelson, a été le premier à reconnaître ce potentiel. Au cours de la dernière décennie de sa vie, il a dépensé la somme astronomique d’un demi-milliard de dollars pour soutenir des hommes politiques. Lors de la campagne présidentielle de 2012, il a rompu avec la longue habitude des grands donateurs de financer plusieurs candidats, couvrant ainsi leurs paris, et a préféré miser sur un seul candidat : il a donné à Newt Gingrich des dizaines de millions de dollars lors de sa candidature ratée à la primaire républicaine de 2012 contre Mitt Romney.
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Sheldon Adelson, mari de Miriam Adelson, décédé en 2021
Adelson a peut-être perdu cette bataille, mais il a gagné la guerre. Sa volonté de soutenir un candidat avec une somme d’argent sans précédent a fait de lui une figure dominante du GOP presque du jour au lendemain. Adelson n’a jamais caché sa satisfaction d’être dans cette nouvelle position de faiseur de roi. C’est ainsi qu’ont été conçues les « primaires Adelson » : à l’approche des élections de 2016, pas moins de 17 candidats potentiels à la présidence ont fait le pèlerinage à Las Vegas pour l’implorer de les financer, laissant leur amour-propre au pays.
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Le New York Times a révélé qu’en 2016, après que Trump a remporté les primaires républicaines mais s’est retrouvé sans donateurs pour affronter Hillary Clinton, Adelson lui a proposé un marché : 20 millions de dollars en échange du transfert de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce fut le début d’une relation fructueuse et enrichissante pour les deux hommes. Au total, Adelson a versé plus de 90 millions de dollars à Trump, l’ambassade a été transférée à Jérusalem (contre l’avis des collaborateurs de Trump) et Adelson est devenu le donateur le plus influent de Trump. Après la mort d’Adelson en janvier 2021, les républicains se demandaient ce que ferait sa veuve. Bien qu’elle s’abstienne d’accorder des interviews aux journalistes qui ne font pas partie de son personnel, Miriam Adelson a confirmé au New York Times, il y a environ un an, que les primaires Adelson ne reviendraient pas. Elle n’a pas l’intention de s’impliquer aussi profondément dans la politique américaine que son mari. Mais si quelqu’un pensait qu’elle se tenait à l’écart de la politique américaine, il s’est récemment trompé. L’article du New York Magazine sur Adelson, écrit par Elizabeth Weil, ne cite pas Adelson elle-même mais regorge d’informations sur la vie personnelle de la riche veuve, ce qui rend difficile de croire qu’elle ne s’est pas entretenue avec Weil officieusement. C’est assez facile à comprendre : Adelson utilise le magazine pour envoyer à Trump une allusion loin d’être subtile, elle pourrait être intéressée à lui faire des dons et serait heureuse d’être son plus grand donateur – et celui de toute la campagne – à condition qu’il lui donne ce qu’elle veut. Moins de deux semaines après cette histoire flatteuse, qui pourrait être interprétée comme l’appel public d’une femme à un homme, Politico a rapporté qu’Adelson avait finalement décidé de faire un don à Trump. Mais il ne s’agissait pas de n’importe quel don. Selon le rapport, Adelson n’a pas donné le nom de la somme, mais on s’attend à ce qu’elle « dépense plus que ce qu’elle et son défunt mari avaient fait il y a quatre ans ». Cela ferait d’elle la plus grande donatrice de la campagne 2024. Les journalistes de Politico n’ont pas donné la raison de la décision d’Adelson, mais l’article du New York Magazine pourrait fournir la réponse.
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« La presse a souvent rapporté que les dons des Adelson étaient ceux de Sheldon, alors qu’en réalité, ils étaient aussi ceux de Miriam », a écrit M. Weill. « Certains observateurs des Adelson pensaient que la vie serait plus saine une fois que Miriam contrôlerait seule la fortune familiale. C’était une erreur. Sheldon était un tyran : combatif, procédurier, vantard. Miriam est une idéologue« . Un ancien cadre supérieur aurait déclaré : « [Sheldon] était celui qui aboyait, mais je crois que c’est elle qui mordait… Elle était plus agressive. Il était plus agressif si elle était dans la pièce ». Adelson a tendance à être tout aussi direct que son défunt mari lorsqu’il s’adresse aux hommes politiques. Après que M. Trump a transféré l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, l’une des organisations financées par M. Adelson a publié une pleine page de publicité dans le New York Times. Sur une image de Trump portant une kippa et visitant le Mur occidental, l’annonce le félicitait : « Président Trump : Vous avez promis. Vous avez tenu parole ».
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Cette année, M. Trump a remporté les primaires facilement et rapidement, en quelques semaines seulement. Après avoir renvoyé tous ses concurrents, il a invité Adelson à un dîner de shabbat à Mar-a-Lago en mars. Selon l’article du New York Magazine, Trump n’est pas sorti de ce dîner avec le chèque qu’il espérait, mais il semble avoir compris comment l’obtenir. Quelques jours plus tard, il a accordé une interview à Omer Lachmanovitch et Ariel Kahana du quotidien gratuit Israel Hayom, propriété d’Adelson.
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Donald Trump, Omer Lachmanovitch et Ariel Kahana
« Je suis une personne très loyale. J’ai été loyal envers Israël. J’ai été le meilleur président de l’histoire par un facteur de 10 pour Israël en raison de toutes les choses que je fais, l’ambassade, Jérusalem étant la capitale… Mais ensuite, vous avez les accords d’Abraham et ensuite vous avez le plateau du Golan », leur a dit Trump, faisant référence à la reconnaissance américaine de la souveraineté israélienne sur le territoire. « Personne ne pensait que cela serait possible. » Après cinq mois au cours desquels il a refusé de préciser sa position sur la guerre entre Israël et le Hamas, préférant s’en prendre au Premier ministre Benjamin Netanyahu, grâce à Adelson, Trump a finalement exprimé un soutien sans équivoque à Israël. Cependant, selon l’article de Weil, Trump a commis une erreur tactique qui l’a éloigné de l’argent qu’il recherche si désespérément. « Vous devez terminer votre guerre », a-t-il déclaré. « Vous devez la terminer. Vous l’avez fait. Et je suis sûr que vous le ferez ». Adelson, qui habite à Herzliya et qui est un mégadonateur pour le développement des colonies en Cisjordanie, n’a pas voulu entendre Trump aspirer à la paix. Elle ne voulait rien entendre qui aurait pu être interprété comme une critique d’Israël. Selon le rapport, ce qu’elle attend vraiment du second mandat de Trump, c’est une annexion israélienne de la Cisjordanie et une reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne dans toutes les régions du pays. Dans ces conditions, il n’y a pas de place pour l’Autorité palestinienne et personne avec qui signer un accord de paix.
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Herzliya
L’article du New York Magazine se termine par une menace implicite à l’encontre de Trump : « L’élection présidentielle aura lieu dans cinq mois. Adelson continue de se tenir à l’écart de la course ». En l’espace de dix jours, Politico a rapporté que l’ancien président et M. Adelson s’étaient rencontrés et parlés au téléphone à plusieurs reprises depuis ce dîner de mars. Ce dont ils ont parlé n’a pas été rapporté, mais les relations de Trump avec ses donateurs milliardaires ont tendance à se multiplier. Adelson n’est pas le seul grand donateur ; d’autres viennent aussi avec leur liste de demandes. Le Washington Post a récemment fait état d’une autre réunion entre M. Trump et certains donateurs, un groupe qui, selon M. Trump, comprenait « 98 % de mes amis juifs ». Lors de cette réunion, qui s’est tenue à New York le 14 mai, les donateurs ont interrogé M. Trump sur les étudiants qui manifestaient contre Israël sur les campus, ce à quoi il a répondu : « Tout étudiant qui proteste est expulsé du pays. Vous savez, il y a beaucoup d’étudiants étrangers. Dès qu’ils entendront cela, ils se tiendront à carreau ».
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Lorsque l’un des donateurs anonymes s’est plaint que les étudiants et les professeurs pourraient un jour occuper des postes de pouvoir, M. Trump a déclaré que les manifestants faisaient partie d’une « révolution radicale » qu’il s’était engagé à vaincre. « Si vous me faites élire, et c’est vraiment ce que vous devriez faire, nous allons faire reculer ce mouvement [pro-palestinien] de 25 ou 30 ans. » S’adressant aux donateurs, M. Trump n’a pas mentionné M. Netanyahou, qu’il déteste depuis que le premier ministre a reconnu la victoire de M. Biden en 2020. Toutefois, en faisant référence à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre, il a laissé entendre de manière très directe que son opinion sur M. Netanyahou n’avait pas changé : « Si vous remontez dans l’histoire, c’est comme juste avant l’Holocauste. Le président ou le chef du pays était faible. La situation n’a cessé de s’aggraver. Et puis, tout d’un coup, vous vous retrouvez avec Hitler. Vous vous retrouvez avec un problème que personne ne connaissait ».
Trump est décidément le plus brave des goyim.
Hélas pour lui, malgré tous ses efforts, les juifs haïssent si fanatiquement les Blancs qu’ils doivent choisir entre écraser tout de suite l’insurrection pro-palestinienne portée par les gens marron qui votent à gauche aux USA, ou finaliser la mise en minorité des Blancs que Biden garantit avec l’ouverture totale des frontières.
Or Trump doit faire campagne sur la question de l’immigration clandestine.
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Pour les juifs, c’est à n’en pas douter un choix cornélien.
Une pause de quelques années dans la mise en minorité des Blancs aux États-Unis, leur but de toujours, ne peut se négocier que moyennant une concession gigantesque. Cette concession, c’est l’annexion de la Cisjordanie et la reconnaissance du Grand Israël par l’Amérique sous occupation.
Et c’est exactement ce que Trump s’apprête à faire.
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Si les juifs annexent l’ensemble de la Palestine, 7 millions de Palestiniens vivront dans un vaste ghetto contrôlé par la juiverie esclavagiste.
Les médias et les politiciens continueront de qualifier le régime de Tel Aviv de « seule démocratie du Proche-Orient » pour continuer de lui fournir armes, munitions, cash et impunité diplomatique.
Il n’y a que dans les démocraties peuplées de non-juifs que les gens sont systématiquement désarmés.
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Si ces juifs veulent annexer ces territoires, ce n’est pas pour coexister ad vitam aeternam avec les populations tombées entre les griffes, mais pour les éradiquer d’une façon ou d’une autre.
Démocratie Participative
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claudehenrion · 7 months
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Au fond... pourquoi plus rien ne marche ?
En parcourant la Presse –c'est-à-dire avec des pincettes, pour tenter d'approcher une vérité que ''le système'' (quoi que l'on mette derrière ce mot) se donne un mal de chien pour triturer et rhabiller ''comme le veut la doxa''--, on est frappé par une chose : par un effet ''boule-de-neige'', les choses qui fonctionnent vraiment mal entraînent dans le sillage de leur échec des pans entiers qui pourraient aller bien... sans les efforts que font nos ''meneurs'' pour tout déglinguer... (le cas-type, ce sont c'est les efforts absurdes dépensés pour mettre la France en iso-état de guerre de facto avec la Russie.).
La désaffection générale, qui touche toutes les classes sociales, tous les secteurs de l'activité, tous les âges, n'est une bonne nouvelle pour personne. L'impuissance profonde de l'Etat régalien, la désintégration des corps intermédiaires, l'épuisement des institutions, la décrédibilisation des élus, l'épuisement des institutions et l'aberration qui confond ''transparence à tout prix'' et ''démocratie au rabais'', dégoûte tous les citoyens de s'intéresser à la ''Res Publica'', ce qui explique sans doute pourquoi, au moment où se préparent des ''élections européennes'', on voit les partis hostiles à ce qu'est devenue l'Europe caracoler loin devant les tenants de la ''doxa'' –dont personne ne semble vouloir. Et au lieu de chercher à oblitérer les angoisses de nos concitoyens, les partis au pouvoir ne savent qu'insulter tous ceux qui ne partagent pas leur fantasme-repoussoir : sentant se lever (enfin) le vent libérateur de sa défaite, attendue par tant de braves citoyens, le ''système'' ne sait que se répandre en haine primaire contre tout ce qui n'est pas lui.
En fait –et à ce jour-- une campagne européenne digne de ce nom, devrait séparer la politique politicienne, ''macrono-court-termiste'' et ''européo-von der machinée'', des vrais problèmes, qu'ils soient immédiats ou à plus long terme. Conseils aux candidats : interdisez-vous de ne parler que de faux problèmes... et évitez la dialectique puérile qui semble être devenu le seul ''savoir faire'' de la majorité actuelle. (NB : je propose le néologisme ''savoir-ne-pas-faire'', pour désigner... la seule chose que savent faire les nuls en place : rien !).
A ce jour, les deux seuls sujets autorisés sont le droit des femmes et l'Ukraine, mais qui ont perdu en chemin le vrai sens de chacun des mots employés, pour ne plus signifier, contre toute raison  : ''des divagations tous azimuts autour d'un sancti-sacralisé ''Droit des Femmes'' privé de tout sens raisonnable et rationnel''... pour l'un, et, pour l'autre : ''des considérations de comptoir autour du désir –jamais démontré et pour cause, mais rabâché ''H24'', pour faire peur aux foules-- de Poutine d'envahir le monde entier... alors qu'il n'arrive déjà pas à arraisonner l'Ukraine''
(NDLR : On en profite pour rappeler que cette ''crise'', bien au delà des chiffres officiels de l'aide française, grossièrement sous-estimée à 7 ou 8 milliards d'Euros, vole à nos contribuables pressurés, à nos paysans contraints au suicide, à nos industries, à nos ménages, à nos finances, à notre inflation, à nos fins de mois et à notre dette --''excusez du peu'' !-- un fardeau qui dépasse déjà les 20 milliards, soit 1 point de PIB. C'est gigantesque ! On n'aura pas besoin que Macron arrive à nous foutre réellement en guerre contre son fantasme puéril –ce qu'il appelle ''Poutine''-- pour que notre pays entérine son état d'exsanguination. On aura l'air encore plus malin que maintenant, et ce n'est pas peu dire !).
''On'' nous répète sans arrêt qu'une des définitions du ''Populisme'', c'est d'évacuer toute nuance, de surjouer l'affrontement ou la menace d'affrontement, de caricaturer l'adversaire qui doit être présenté comme un ''diable'', ou un fou, un gâteux, un grand malade ou un aliéné, et d'inventer des adversaires imaginaires...Eh ! Bien, il serait temps de se demander sérieusement qui ''rentre'' le mieux dans cette définition : est-ce vraiment Trump, Poutine, Orban, ou Javier Milei –après Bolsonaro, juste à côté), qui sont présentés, quoi qu'ils fassent, comme des réincarnations de Belzébuth ou de Méphisto... ou ne serait-ce pas plutôt les quelques grands malades qui mènent à sa ruine un Occident de plus en plus abandonné par tous les autres pays du monde, l'un après l'autre ? Ça fait un drôle d'effet de nous retrouver, nous, dans la posture ridicule de Khomeini qui accusait les USA d'être ''le grand satan'' dans les années '80 ! (Pour Macron et von der Truc, c'est Poutine qui est l'incarnation du Vilain).
(NDLR - 2 : Curieusement, on peut noter au passage que ''conservateur'', cette si enrichissante qualité, correspond au mal absolu, dans le jargon ésotérique de la ''Gôche''... cela seul justifiant qu'on la rejette ! Car le vieux ''catho'' qui sommeille en moi (et qui se réveille, parfois !) ne peut pas s'empêcher de citer Saint Jean : ''La lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises et que celui qui fait le mal refuse la lumière, de peur que ses œuvres ne soient vues pour ce qu'elles sont'' (Jn2, 13-25). Une bien belle idée, rendue éternelle en peu de mots ! ).
Pour être complets sur ce sujet, il faut dire que deux sujets connexes (con-nexes serait meilleur, puisque le suffixe ''nexe'' veut dire ''qui ressemble à''... ) vont sans doute être autorisés dans cette campagne de désinformation ''à propos de l'Europe (?)'' : (1)- La vision –totalement dépassée, mais prédominante chez… ceux qui la partagent-- d'une Europe-déïté, que l'on peut adorer, mais pas critiquer... et (2)- La marotte périmée (et sortie des préoccupations de la science) des menaces sur le climat qui auraient la préséance sur tout autre sujet (souvenez-vous de l'avalanche des ''La maison brûle'', il y a trois ans, à propos du CO² !).
Depuis... je n'ai pas remarqué que l'incendie en question ait changé quoi que ce soit, sur qui que ce soit, où que ce soit : on parle d'autre chose ! De toutes les idéologies destinées à ''foutre la panique'', il ne reste que leur néfaste, coûteuse et inutile ''transition climatique'' dont l'économiste David Thesmar, Professeur au prestigieux MIT, écrivait hier (le Figaro) : ''La Cour des Comptes estime que le coût supplémentaire de leur ''transition écologique'' représente un surcoût équivalent à 5 % du PIB, et est en croissance''. Que de problèmes sérieux, vrais et graves, ne seront jamais résolus, par la faute de cette ponction insane !
Je ne crois pas inutile de préciser que les faits et les chiffres rappelés dans les paragraphes qui précèdent ne sont pas sortis de mon cerveau indigent (que je verrais très bien affublé, par la ''nullo-cratie'' au pouvoir, des insultes habituelles de nos ministres, y/c le premier, pour camoufler leurs échecs dans à peu près tous les domaines : ''Ah ! Non, M'sieu l'Agent ! C'est lui qui me provoque : il fait rien que de dire ce que je veux pas qu'il dise !''. Je leur propose de m'accuser d'être, en vrac... de droite, extrémiste, conservateur, complotiste, ''tradi'', et islamophobe, raciste, ''me too'', xénophobe, voire féminicide... et que sais-je encore ! Que d'honneur ils me feraient : il n'est plus grande gourmandise que de se faire insulter ''à contre-rôle'' par quelqu'un que l'on méprise !
Mais revenons à notre sujet : franchement, vous avez envie, vous, de vivre, de voter, de ''vous crever la paillasse''... dans le pays qu'ils ont salopé en détruisant tout ce qui valait la peine d'être français, et en remplaçant tout ce qui faisait qu'il faisait bon y habiter par des dystopies dont aucun esprit sain ou simplement normal ne voudrait envisager jusqu'à l'existence ? Le titre de cet éditorial est : ''Au fond... pourquoi plus rien ne marche ?''. Et... la réponse est : ''C'est, en grande partie, parce que... EUX !''.
H-Cl.
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Quelque chose de terrifiant est en train de se produire. Un ami, professeur de droit dans l'enseignement supérieur, m'a fait part de son effarement face à l'effondrement cognitif des étudiants de première année. Des questions d'examen, qui paraissaient compréhensibles pour notre génération née entre 1960 et 1980, ne sont tout simplement pas comprises par les étudiants d'aujourd'hui.
Ils reçoivent la matière, peuvent peut-être l'apprendre par cœur, mais ne la comprennent pas, ne sachant pas articuler les concepts pour les appliquer dans des cas réels. C'est comme s'ils étudiaient l'alphabet d'une langue phonétique, mais étaient ensuite incapables d'agencer les lettres pour former des mots. Et que dire de la conjugaison ou de la syntaxe! Il cite aussi la ponctuation: «Rares sont les étudiants sachant quand utiliser la virgule ou le double point. C'est effarant! Quand je leur montre comment une phrase change complètement de sens avec ou sans virgule, je dois leur expliquer des principes élémentaires de l'école primaire, et c'est seulement après plusieurs minutes qu'ils saisissent les deux sens.
«Nous mangeons les enfants!»
«Nous mangeons, les enfants!»
«Si je l'avais vue depuis la terrasse.»
«Si, je l'avais vue depuis la terrasse.»
On n'est pas dans une école professionnelle pour apprendre la couture à des adolescents en décrochage, nous sommes dans une faculté de droit avec des textes relativement chargés en syntaxe et qui nécessitent une interprétation contextuelle mais aussi juridique!
Le corps professoral s'inquiète de cet effondrement progressif observé ces 10-15 dernières années. On ne peut pas décerner un diplôme de droit à des gens incapables de résumer, de comprendre et de développer un raisonnement. Imaginez des juristes ou des avocats ne maîtrisant pas le langage ni les subtilités juridiques. Cela me rappelle cette anecdote récente d'un chef d'entreprise qui avait engagé un élément brillant d'une école de commerce (trois ans d'étude). La jeune recrue ne savait pas comment calculer un pourcentage pour une estimation financière.
En 2021, en faculté de psychologie de l’UCLouvain, sur les 645 étudiants inscrits en première année, seuls six ont tout réussi en première session. Les étudiants se sont plaints car, entre autres, les cours étaient dispensés par des personnes de plus de 40/50 ans. À cela, j'avais répondu: «C'était pareil quand nous étions à votre place, nous avions aussi 20 ans et nos profs étaient bien plus âgés.»
Quelque chose de terrifiant est en train de se produire, et je pense que sans une révolution majeure — philosophique, culturelle, sociale — nous nous dirigeons vers une société de veaux consommateurs passifs, dirigée par une élite. La fameuse «génération de crétins».
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girafeduvexin · 2 months
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Vraiment les montages tiktok sur des h/f politiques, ça me rend dingue, mais qui suis-je pour juger, heureusement que j'avais pas tiktok en 2017, j'aurais fait des DINGUERIES, j'aurais fait mes meilleurs edits sur la primaire de la droite.
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iradiei · 9 months
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1er janvier
D’aussi loin qu’il nous en souvienne, nous aurions, si cela fût possible, pressé un bouton pour faire disparaître l’humanité entière de la surface du globe. A-t-on seulement idée d’être humain ? Voyez le primate qui descend de l’arbre, une branche lui tombant sur le crâne, traumatisme originel d’où lui vient, croit-il, un semblant d’idée ; voilà l’Homme. S’il a depuis perdu son pelage, il n’en demeure pas moins sous-développé, pour ne pas dire carrément primaire. Son seul mérite, peut-être, fût de découvrir le feu, qu’il brandît à la moindre occasion, tantôt justifiant sa passion, tantôt comme métaphore de sa soi-disant raison. N’en déplaise aux Lumières, la passion seule prime, et la plus basse sera la meilleure.
Être humain, en voilà, une aubaine. “Vous ne comprenez pas ; l’humain, c’est l’espèce supérieure !”, nous disait-on, lors de ces soirées déplaisantes que seul l’humain s’inflige, alors que ses congénères commencent doucement à lui taper sur le système. C’est le doigt menaçant, levé bien haut afin de donner à l’argument l’air de l’autorité, qu’on nous poussait à reconnaître une prétendue supériorité d’une espèce qui se croit la seule consciente. La voix s’élevait et les phrases balbutiantes, incapables de tenir droites sous les effets de l’alcool qui donne à n’importe quel quidam l’impression d’être raisonnable, résonnaient. “Comment ? Vous ne reconnaissez pas le génie humain ?!”
Non. Qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Où est-il donc, le génie dont on parle ? S’exprime-t-il seulement ? Lorsque l’humain, par miracle, communique, il n’est jamais certain de l’attention qu’on lui porte. Si, par miracle, son message est effectivement reçu, est-il compris ? Si nous disions, à l’adresse de n’importe quelle bourgeoise, que son chapeau est fort élégant, cela empêche-t-il son primate de compagnon d’y voir une attaque à son endroit ? Nous croyons que non. Le reste du temps, quand l’humain n’est pas occupé à communiquer - si tant est qu’il s’agisse là encore d’un de ses passe-temps -, il fait preuve de toute sa complexité intellectuelle en s’envoyant, bien gentiment, des bombes sur le coin de la tronche. “Oui, mais voilà un mal bien récent”, dira-t-on ; nous y répondrons que l’humain seul lance des guerres, parfois contre autre chose que ses semblables, et qu’il n’a jamais l’air particulièrement malin en le faisant. Certes, les idiots d’antan avaient au moins la décence de ne pas tous porter ce vert kaki absolument abominable, mais qu’on ne vienne pas me dire qu’ils n’avaient pas l’air con, les légionnaires de Caligula, qui plantaient leurs épées dans la mer. A l’instar des troupes royales qui ont tout de même, il faut le reconnaître, eu l’air tout à fait ridicules lorsqu’elles ont battu en retraite face aux émeus, l’humain est un amas répugnant de bêtise, borné et orgueilleux.
Pourquoi vouliez-vous préserver le monde ? Pourquoi l’humain ? Pourquoi, encore, vouliez-vous que nous embrassâmes votre vision ? Nous n’en saurons rien, et le temps n’est plus tant aux réponses qu’il n’est à la déconstruction incoercible de vos idéaux. Rien ne sera épargné, nous blasphémons sans impunité et nous n’irons sous le drapeau que pour le réduire en cendres. Alors que nous observons la ville en contrebas, nous giclons autant d’étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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Mais la France, complice des "droits sexuels des enfants" de l’OMS, inflige des "drag-queens shows" à l’école primaire pour exposer "fellation, sodomie, etc." à des enfants en période de latence!
La "science" de Kinsey, Bill Gates, etc. est un crime organisé contre l’humanité.
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swedesinstockholm · 9 months
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29 novembre
j'ai marché une heure et demie dans le noir ce soir et au milieu des chansons reliées à r. d'une manière ou d'une autre y avait split de rebeka warrior dans laquelle elle dit ex hétéro et cetera take me by the hand one way to dyke land. rebeka w. est toujours ma poète et ma chanteuse préférée du monde double numéro un de mon spotify wrapped avec mansfield tya et sexy sushi, ils m'ont mis un graphique pour me montrer l'évolution de mon écoute de mansfield tya au cours de l'année et ça baisse drastiquement au cours du mois de juin, lorsque r. m'a détournée du one way to dyke land.
je suis passée devant la maison de max m. de l'école primaire, j'ai regardé sur la boite aux lettres pour voir si ses parents habitaient toujours là, ils ont une grande bibliothèque en bois style années 90 dans leur salon et des photophores en forme d'étoile posés sur le rebord de la fenêtre. je me suis demandé si max était marié et s'il vivait dans une jolie maison avec sa propre famille, et puis je me suis imaginé qu'il vivait toujours chez ses parents et qu'il dormait dans sa chambre d'enfance comme moi et quand je m'imagine quelqu'un d'autre que moi dans ma situation ça me la rend toujours beaucoup plus irréelle, complètement irréelle. ça la met en perspective. je me vois et ça m'horrifie. max était amoureux de moi quand on avait six ans. je me demande si c'était la première et la dernière fois que quelqu'un a été amoureux de moi.
30 novembre
j'allais bien depuis une semaine et il a suffi d'une minuscule poussière pour enrayer la machine et faire revenir le trou dans le ventre, la poussière étant un vague soupçon qui s'est transformé en certitude totalement infondée que r. sort avec p. je suis restée plantée devant le four chaud en regardant dans le vide et quand maman m'a demandé ce que je voulais faire cuire j'ai dit ma tête. pour cramer mon cerveau débile. cramer tout. j'en veux un nouveau. j'en peux plus d'être comme ça. ce matin je chantais hey there delulu en vidant le lave vaisselle et ce soir ma paranoïa m'a coupé net toute envie de vivre, j'avais même plus envie d'aller à paris dans deux semaines, si r. sort avec p. le monde s'écroule et plus rien n'a d'intérêt. j'ai une gélule coincée dans la gorge depuis tout à l'heure et si je meurs étouffée pendant la nuit, tant mieux. TANT MIEUX. je voulais envoyer un texte à et caetera pour la soirée au pantin de mercredi prochain, pour être sur place et en avoir le coeur net, mais après je me suis dit que s'ils sortent vraiment ensemble et que je les vois je vais jamais y survivre.
2 décembre
tout à l'heure alors que j'étais en train de cuver ma paranoïa en me disant que r. devait passer la soirée avec p. il m'a envoyé un message vocal pour me raconter qu'il venait d'apprendre sur wikipedia que les matchs de catch c'était de la comédie scénarisée et qu'il trouvait ça très touchant et moi je sais plus quoi faire de notre relation bizarre je play it cool je play it cool mais ce que j'ai envie de faire c'est de hurler R. Y A AUCUNE CHANCE QUE TU TOMBES AMOUREUX DE MOI BORDEL? j'en ai rien à foutre du catch et des memes de gensbanals tout ce que je veux c'est que tu viennes me voir au pantin mercredi pour que je puisse te regarder dans les yeux en lisant marrons glacés et faire rougir tes joues quand je dirai trois perles ambrées me coulent entre les cuisses, même si je sais que j'oserai jamais et de toute façon il viendra pas parce que ce sera la saint nicolas et qu'il sera probablement avec sa fille.
ce soir j'étais à une lecture de poésie au centre lgbt et après je suis allée boire un verre avec s. e. et j. pour discuter de leur asso parce qu'elles m'ont proposé de devenir membre et j'ai trouvé j. très chou de nouveau, il faudrait que je la voie tous les jours pour qu'elle me distraie de r. je crois que ça pourrait marcher. elle avait une espèce de tache sur la paupière droite, on aurait dit du maquillage glowy dewy c'était tout délicat, mais je crois que c'est juste ses paupières qui sont très fines. joli coeur. j'avais pas d'argent sur moi et c'est elle qui a payé à la fin et si j'avais le cran je l'inviterais à aller boire un verre pour me rattraper, mais je sais pas si mon coeur supporterait un rejet de plus. enfin là ce serait plus mon égo qui en prendrait un coup, mais mon égo non plus n'a pas besoin de ça.
g. m'a serrée dans ses bras pendant une éternité et puis iel m'a proposé d'aller manger avec eux mais j'ai dit que j'allais déjà boire un verre avec e. et s. et j. dammit je suis une ermite qui parle à personne pendant des semaines et puis tout le monde m'invite en même temps. je l'ai vue dans les bras du type roux qui était assis à côté de moi sur les coussins par terre pendant la lecture, je crois que c'était son copain et ça m'a fait tomber dans un petit pot de mélancolie passagère 1. parce que je pensais à r. 2. parce que je supporte pas de voir des couples s'embrasser sous mon nez de manière générale et 3. j'ai toujours du mal à accepter qu'une personne que je prenais pour gay sorte avec un mec cis. je traite les autres comme je me traite moi-même sur ce point-là, avec une vision 100% binaire et zéro nuance. je sais toujours pas pourquoi je vois ça comme ça, pourquoi je le ressens comme une trahison. iels parlaient de leur expérience d'être non binaire avec n. qui a lu ses poèmes et g. racontait que quand iel avait les cheveux courts on la prenait souvent pour un mec et que ça lui faisait trop plaisir et que parfois il lui suffisait de trouver la bonne tenue et les bonnes chaussures pour lui donner un pas assuré en marchant dans la rue et le faire se sentir bien, et je pensais à moi quand j'avais les cheveux courts à paris toute contente quand on me disait bonjour monsieur à la boulangerie, et à comment des tenues masculines peuvent me faire me sentir bien dans ma peau + hot et me donner confiance en moi, me faire sentir MOI aussi, et je me suis dit que j'étais peut être non binaire en fait. mais bon ça change quoi?
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congratulationsgeorge · 10 months
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Retournons à la mer
Retournons à la mer, retournons à l’étang, là où une entreprise prophétique nous a Promises. Par la concordance des cigales, et du ciel rouge qui s’appose sur ton front la taule, et le mal, et la peine que nous ignorions encore. L’accent rond, les : pain, main, hein, tarpin, pneu peneu pe neu mélodiques.
Retournons à la mer, en ton sein, puisque nous avons regardé le même film, dans la même salle, sans le savoir, à quelques rangées, quelques sièges d’écart, tu étais trois rangs avant moi. puisque nous avons une expérience commune : ces plaies béantes, ces gencives saignantes, et ces cheveux gominés, ces accusations, ce venin anxiogène, qu’iels jetaient sur nous parce que nous étions noires.
La crainte de t’aimer, de poser encore sur toi, tes yeux, ta peau pégueuse à la D’Angelo, beaucoup trop huilée par la coco, un regard qui me trahirait.
Retournons à la mer, je ne pourrai que le répéter, au fond de la cour, tu l’as si bien dit, il y avait les pins, tiens, les pins, la cour qui se tenait juste là, en pente, le petit jardin clos où l’on faisait pousser des fruits et des légumes, là où seul.e.s les CE2 A/ B/ ou C avaient le droit d’aller.
Je pleurais de rire, dans ces innombrables épines de pins, parsemées sur le sol brûlant, je me souviens du regard flou, flouté par les feux de joie, les cages de foot et les zygomatiques tendues.
Je taclais les garçons au foot, m’asseyais dans le creux des ondulations du bitume/du ciment blanc anthracite et aucun d’eux ne m’aimait.
Retournons à la mer, je t’emmènerai près de l’étang, l'odeur des œufs pourris de Berre nous frappe les narines entre deux pétards. Dans les sanglots, la solitude, et l’abandon, d’être une femme noire dans une famille blanche, d’être une femme noire qui aime les femmes c’est près de l’étang que tu te réfugiais.
Une dizaine d’années plus tard des ellipses parmi les vagues et les éclaboussures de la piscine de la mamie de Clara en juillet des bougies d’anniversaire numériquement trop trop nombreuses à souffler chaque année.
Retournons à la mer, puisque j’ai dit tout bas des signes, des choses inavouables.
Ils disent que « l’amour ça ne s’apprend pas », que « l’amour ça se vit » et pourtant j’aurais aimé apprendre.
Moi, fille de Mars, qui n’ai jamais appris que l’impatience, le drame et le chaos élevé par le kayamb, son frère tam tam, et les chants de guerre qui les accompagnent. Moi, fille de Mars, j'aurais voulu me sentir capable d’exprimer l’amour dans le calme, de sortir des sentiers tumultueux ancestraux de m’écarter de la voie de la surveillance, de la méfiance, de la gangrène routine, de CELUI OU CELLE QUI CRIERA LE PLUS FORT
Moi, fille de Mars, j’ai cherché à t’atteindre et à te montrer la plaine verte qui s’étend à l’infini, la végétation et le colibri la profondeur et l’abondance de la rivière en avançant mes lèvres, les extrémités tendues et riches des mots à te donner, en plongeant la tête la première dans le Gouffre des esprits à Terre Sainte, en serrant nos corps tandis que Les Déesses chantaient notre histoire.
(Nous étions ces deux gamines amies en primaire unies par un zouk après dix années de silence.)
youtube
Retournons à la mer, 2019, George Eperonnier
publié dans The Black Lesbian Rises Issue pour le magazine Lesbians Are Miracles (USA) en 2021
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themonsterp · 1 year
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Le monde où nous vivons grandit plus vite qu’il ne s’organise. Il se complique plus vite qu’il ne s’ordonne.
Voici ces millions d’hommes et de femmes pour qui il n’y a pas de justice, pas de tolérance, pas d’égalité. Voici sur tous les continents, ces millions qui végètent en ce moment, dans la peur, dans la misère, dans l’ignorance, (…) ces masses qui n’ont jamais entendu parler de droits.
Je crois en l’avenir parce que je crois en l’avenir de l’Homme. Harmonie ne veut pas dire unformité.
Loin de moi le désir de préconiser un univers monotone formé d’individus et de peuples aussi interchangeables que les pièces d’une machine fabriquées à la chaîne.
Ce qui caractérise la vie, c’est la diversité . La civilisation mondiale doit reposer sur la diversité culturelle, et sur le respect des cultures nationales.
Tant qu’il existera, dans un même pays, des êtres qui jouissent de tous les avantages techniques, de l’éducation et de la science, à côté de masses qui ignorent jusqu’à l’alphabet, la paix sociale ne sera qu’un mirage.
Tant qu’il existera, de par le monde, des peuples privilégiés dotés d’universités, de laboratoires, de bibliothèques de premier ordre à côté de peuples ignorants pour qui l’école primaire elle-même est un luxe, la paix internationale juste et durable ne sera qu’un leurre. Trop peu de gens admettent ou comprennent cette tragique vérité.
Je crois en l’éducation, parce que je ne crois pas à la prédestination sociale par l’hérédité et parce que je pense que le grand mensonge de l’histoire est la légende d’une race ou d’une classe sociale ‘élue’.
De plus, je crois que, un jour, l’éducation pour la paix et la justice devra s’établir dans le monde entier, car je trouve incroyable que l’humanité souhaite se suicider .
Dans beaucoup de régions du monde, il y a un grand nombre de personnes qui ne savent même pas lire ou écrire.
Tant que ces millions d’hommes et de femmes seront plongés dans l’ignorance, il sera impossible d’atteindre un équilibre stable de cultures nationales et régionales dans le cadre d’une civilisation mondiale. — Le monde de Torres Bodet.
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plumedepoete · 1 year
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Écho à Arthur Rimbaud - Cédric Étienne
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.......... Écho à Arthur Rimbaud.....,. ...... le vallon qui pleure.... une rivière chante dans un trou de verdure d'argent sur cette folle nature, Ceci : c'est un vallon qui fleuri de lumière. Jeune soldat,sans casque,bouche en ouverture , Nuque baignée, sûr bleu pétale , cresson primaire, Pâle dans son nid vert où pleure la rivière. glaïeuls au milieu des pieds, il sourit. Dort comme Dormirait un enfant malade, en paix en somme: Le soleil, réchauffant sa main, Sur sa poitrine, elle est défunt. Son odorat n'hume plus cette nature; Le vallon pleure de sa verdure Il est mort,Berce le contre toi ardemment.il a deux trous rouge au côté droit. ... drix...... .... le dormeur du val..... C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud, octobre 1870
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marie-swriting · 2 years
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Être Mon Petit Ami - Chrissy Cunningham
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu es la meilleure amie de Chrissy donc tu l'aides dans ses problèmes de couple avec Jason, même si tu le béguin pour elle.
Warnings : Un peu d'angst, Jason est un connard, fin mignonne, dites-moi si j'ai loupé d'autres warnings !
Nombre de mots : 2.5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Boyfriend par Dove Cameron
Le bruit de la soirée de Jason devient moins fort alors que tu montes à l’étage. Tu commences à chercher la pièce où tu as posé ta veste en arrivant. Alors que tu marches dans le couloir, tu entends quelqu’un renifler d’une chambre. Inquiète qu’une personne ait peut-être besoin d’aide, tu frappes à la porte.
- Hey, tout va bien ?
Tu n’entends pas de réponse donc tu ouvres la porte doucement et trouve ta meilleure amie Chrissy, assise sur le sol, essuyant ses larmes.
- Chrissy ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Rien. Ne t’inquiète. Va t’amuser, essaye-t-elle de sourire, mais tu ne l’écoutes pas.
Après avoir fermé la porte, tu vas t’asseoir à côté de Chrissy.
- Allez, dis-moi ce qui ne va pas.
Pour simple réponse, elle fixe ses pieds et tu comprends ce qui la chagrine.
- C’est Jason, n’est-ce pas ?
- C’est si évident ?
- Eh bien, tu sais que je ne l’aime pas vraiment et dernièrement, vous avez eu quelques désaccords, comme tu me l’as dit.
- J’ai essayé de lui parler, comme tu me l’as conseillé, elle commence à expliquer. Je lui ai dit que j’en avais marre de le voir passer tout son temps avec ses amis et pas moi, sa petite amie. Il m’a juste dit que j’exagérais, que j’essayais de le faire passer pour le méchant alors qu’il fait de son mieux, te dit Chrissy, mais elle s’arrête en voyant ton expression sur ton visage. Tu peux le dire.
- Quoi ?
- Que c’est un connard. Je sais que tu veux le dire.
- Tu peux m’en vouloir ? Ça en est un ! Il n’essaye même pas de t’écouter.
- En fait, il m’a promis qu’on passerait cette soirée et le week-end ensemble.
- Et pourtant, il n’est pas avec toi.
A ta phrase, Chrissy hoche tristement avant de regarder ses pieds à nouveau. Tu te sens mal pour ta meilleure amie. Tu détestes la voir être traitée de cette façon par Jason Carver. Il a la chance de sortir avec Chrissy, ouvertement, et il la prend pour acquise.
Tu sais que tu ne pourras jamais être avec Chrissy, même si ton béguin pour elle grandit de jour en jour depuis l’école primaire. Elle n’a jamais montré un intérêt pour les filles et elle a un petit ami. Donc, tu restes sa meilleure amie. Si ça veut dire toujours faire partie de sa vie, tu es d’accord.  Peu importe à quel point ça te brise le cœur. Tu veux ce qu’il y a de mieux pour Chrissy donc tu l’aides dans ses relations. Celle-ci avec Jason est celle que tu détestes le plus. Tu sais qu’il ne la mérite pas, mais elle décide de rester avec lui, espérant qu’il devienne meilleur.
Chrissy renifle un peu avant de reprendre la parole :
- Tu sais, je commence à penser qu’il a raison. Enfin, il a le droit de s’amuser avec ses amis, n’est-ce pas ? J’exagère, je ne devrais pas en faire toute une histoire. On a un peu dansé plus tôt. C’est juste que j’aimerais qu’on passe plus de temps ensemble, tu sais. Mais peut-être que je ruine tout.
- Chrissy Cunningham, tu vas m’écouter attentivement, tu commences en la forçant à te regarder. Tu ne ruines rien. Il est en tort. Il agit comme un connard. Tu as le droit de demander de passer du temps avec ton petit ami. Avec ce que tu me dis, je comprends qu’il ne fait pas grand-chose pour faire fonctionner la relation. Tu fais toujours des efforts. Lui, jamais.
Tu prends sa main et elle fait un petit sourire. Tu souris aussi sympathiquement.
- Chrissy, je suis désolée que ta relation avec Jason se passe ainsi, mais tu dois faire quelque chose. Tu peux clairement pas rester dans cette situation. Il te laisse toujours tombée. Il y a tellement de choses qu’il fait qui ne sont pas suffisantes. J’ai toujours su qu’il était une mauvaise personne, donc je ne suis même pas surprise qu’il ne soit pas un bon petit ami. Tout le monde pourrait être un meilleur petit ami que lui. Même moi.
- Toi ? rigole-t-elle, cachant sa bouche avec sa main et tu commences à paniquer en réalisant tes propos.
- Je veux dire, ça ne serait pas si dur, ajoutes-tu avant d’éclaircir ta gorge. Mais clairement, il y a un gars, quelque part, qui pourrait être meilleur que lui. Je suis sûre qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui t’aimera totalement, quelqu’un qui prendra le temps pour toi, quelqu’un qui fera tout pour toi.
- Peut-être, répond Chrissy, perdue dans ses pensées. C’est juste… Jason et moi, ça fait six mois qu’on est ensemble. Je ne veux pas que cette relation ait été pour rien.
- Chrissy, est-ce que tu l’aimes ? lui demandes-tu.
Tu as peur de sa réponse. Tu sais que tu vas peut-être avoir ton cœur brisé, encore plus qu’avant.
- Peut-être ?... Je pense ?... Je ne sais pas. Il peut être gentil, parfois. Et j’ai le béguin pour lui depuis un bout de temps. Quand on passe du temps ensemble, j’aime ça.
- Ça ne veut pas nécessairement dire que tu l’aimes.
- Je sais… Qu’est-ce que tu penses que je devrais faire ?
- Tu devrais prendre du temps pour réfléchir. Viens, allons chez moi, lui dis-tu en te levant et donnant ta main pour l’aider. Il est probablement trop occupé avec les autres sportifs de toute façon.
- Tu as raison, conclut-elle en prenant ta main et se levant.
Pendant une seconde, vous restez là, à vous regarder dans les yeux.  Tu essuies sa dernière larme avec ta main de libre avant de la guider hors de la chambre.
Quand toi et Chrissy avez récupéré vos affaires, vous retournez en bas. Vous êtes sur le point de quitter la maison quand tu entends la voix de Jason appeler Chrissy, complètement bourré.
- Tu vas où, bébé ? On est censés passer le week-end ensemble, tu te rappelles ? C’est ce que tu voulais.
- Je… Jason, j’ai besoin de temps pour réfléchir. Je vais chez Y/N. Je te parlerai la semaine prochaine.
- Tu n’es pas sérieuse, Chrissy ? Tu pars vraiment ? Oh mon Dieu, tu vas encore chialer parce qu’on passe jamais de temps ensemble. Allez, reste, dit-il en se saisissant de son poignet.
- Laisse-moi tranquille, Jason ! Je veux juste du temps seule pour réfléchir sur nous, réplique-t-elle en sortant de son emprise.
Elle met son bras dans le tien et vous quittez la soirée. Jason est complètement perdu par rapport à ce qu’il vient de se passer.
Comme tu n’as pas bu, tu conduis jusqu’à chez toi. Chrissy reste silencieuse durant le trajet. Tu ne dis rien pour attirer son attention, sachant qu’elle perdue dans ses pensées, pensant à votre conversation et à son interaction avec Jason.
Quand vous arrivez, vous allez directement dans votre chambre, tentant de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller tes parents. Quand vous êtes installées sur le lit, tu regardes Chrissy alors qu’elle reste mutique, les yeux posés sur toi également. Tu attends qu’elle parle en premier.
- Tu as raison. Jason n’est pas un bon petit ami, mais j’ai des sentiments pour lui.
- A quel point tes sentiments sont forts ? lui demandes-tu, essayant de ne pas montrer ta peine.
- Je ne sais pas. Peut-être que j’ai besoin d’un peu plus de temps pour développer mes sentiments. Après tout, je suis censée l’aimer, non ? C’est ce que les gens attendent de moi.
- Ça n’a rien à voir avec ce que les gens attendent de toi, mais avec ce que toi tu veux vraiment. Donc, dis-moi, qu’est-ce que tu veux dans un petit ami ?
- Je veux que mon petit ami soit gentil, quelqu’un qui m’écoute, qui me fasse rire, même quand je suis triste. Je veux quelqu’un avec qui je peux parler facilement. Quelqu’un avec qui je pourrais totalement me sentir à l’aise, avoue-t-elle doucement.
Elle garde ses yeux sur toi, admirant leur beauté.
- Je crois que je viens juste de te décrire, peut-être que tu devrais être mon petit ami, ajoute-t-elle, tentant de retenir son rire.
Tu fais tout pour ne pas montrer d’émotion, prétendant que tu ne viens pas d’entendre la fille que tu aimes dire que tu serais son petit ami parfait.
- Eh bien au moins, je pourrais faire tout ce que Jason est incapable de faire, réponds-tu, un air détaché.
- Ça serait pas bien compliqué, dit Chrissy avant de bailler. Je suis fatiguée. Je devrais dormir. Merci, pour tout. Tu es la meilleure, murmure-t-elle avant d’embrasser ta joue.
Même si c’est quelque chose qu’elle fait tous les jours, tu ne peux pas t’empêcher de sentir des papillons dans ton ventre. Chrissy a aucune idée du pouvoir qu’elle a sur toi. Tu aimerais pourvoir le lui dire. Tu aimerais pouvoir lui dire que tu serais prête à lui montrer comment elle devrait être aimée.
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Depuis la soirée de Jason, Chrissy est devenue distante avec toi. Tu ignores la raison, mais tu penses que c’est à cause de ta conversation avec elle. Tu as peur qu’elle ait compris tes réels sentiments pour elle et qu’elle est paniquée. En lui donnant des conseils, tu ne voulais pas être aussi ambigüe, mais ça a été le cas et maintenant, tu es en train de perdre ta meilleure amie.
Tu détestes ça. Tu ne veux pas la perdre. Tu veux arranger les choses. Peut-être qu’en lui parlant, tu pourras donner l’impression que tu agissais seulement comme une bonne amie et non comme si tu venais de confesser ton amour pour elle.
Quand ton cours d’espagnol, cours que tu partages avec Chrissy, est fini, tu ranges vite tes affaires et cours derrière elle. Quand elle t’entend appeler son prénom, elle se retourne. Elle te sourit, attendant que tu la rejoignes.
- Hey, Y/N. Tout va bien ?
- Je voulais te parler. Tu pourrais venir chez moi ce vendredi ? On s’est pas beaucoup vues cette semaine.
- Désolée, j’ai été occupée.
- Donc, c’est bon pour ce vendredi ?
- Je… Je ne peux pas, désolée. J’ai déjà quelque chose de prévu avec Jason.
- Oh. J’imagine que ça veut dire que tu as vraiment des sentiments pour lui.
- On peut dire ça.
- Je suis contente pour toi, Chrissy. J’espère juste qu’il agira mieux envers toi, dis-tu, retenant tes larmes. Je dois y aller, ajoutes-tu avant qu’elle puisse dire autre chose.
Tu commences à marcher rapidement pour quitter le lycée. Une fois sortie, tu trouves un endroit où tu peux laisser tes larmes couler. Tu savais qu’elle tomberait amoureuse de lui un jour. C’était prévisible et pourtant, ça fait quand même mal. Tu as l’impression que ton cœur a été arraché de ta poitrine.
Tu l’as perdue pour toujours. Tu en es sûre maintenant. Elle restera avec Jason alors que tu resteras seule parce que tu as tout ruiné en ne cachant pas tes sentiments comme il faut. Tu peux seulement t’en vouloir pour ton chagrin.
Quand le week-end arrive, tu es contente d’être enfin loin du lycée, même si c’est pour deux jours. Au moins, tu pourras rester enfermée dans ta chambre, à écouter des chansons tristes, souhaitant pour que les choses soient différentes.
Ironiquement, tu caches bien tes sentiments à tes parents ; si seulement tu avais fait pareil avec Chrissy… donc ils ne savent pas que tu t’es endormie en pleurant ces deux derniers jours. Ils pensent que tu vas bien donc ils te laissent seule à la maison pour se rendre à un rendez-vous romantique dans un restaurant chic sans se sentir coupable.
Alors que tu lis un livre sur ton lit, tu entends quelqu’un frapper à ta porte d’entrée. Tu ignores qui ça pourrait être. Tes parents ont leurs clés et si c’était un de tes amis de lycée, ils t’auraient appelée.
Quand tu ouvres ta porte, un air choqué prend place sur ton visage en voyant Chrissy devant toi. Elle semble un peu nerveuse. Tu peux le voir à la façon dont elle joue avec ses doigts.
- Salut, Y/N. J’aurais dû te prévenir, mais j’avais vraiment besoin de te parler.
Tu hoches la tête, la laissant entrer. Tu lui indiques le salon et elle te suit. Assises sur le canapé, tu attends qu’elle explique ce dont elle veut parler, mais seulement l’horloge familiale peut être entendue.
- Je croyais que tu avais un rendez-vous avec Jason ce soir, dis-tu, gagnant son attention.
- Ce n’était pas vraiment un rendez-vous.
- Il est ton petit ami, vous faisiez quelque chose ensemble. C’est un rendez-vous.
- J’ai rompu avec lui, avoue-t-elle, te regardant.
- Quoi ? Tu m’as dit que tu avais réalisé que tu avais des sentiments pour lui.
- J’ai réalisé que j’avais des sentiments, oui. Mais pas pour lui.
- Je suis perdue, Chrissy.
- Y/N, comme tu as dit, Jason n’est pas un bon petit ami. Et peu importe combien j’essaye, il ne changera jamais. J’en ai marre d’être dans une relation où il fait zéro effort et où je ne suis pas amoureuse.
- Je suis toujours paumée. Tu as des sentiments pour qui ?
- Tu te souviens de notre conversation de la semaine passée ?
- Oui, à propos de ça, je suis désolée si…
- Ça m’a fait comprendre quelque chose, t’interrompt-elle. Quand j’ai décrit mon petit ami parfait, ça m’a fait comprendre quelque chose. J’ai toujours su que tu avais une place spéciale dans mon cœur, mais avant la semaine dernière, je ne savais pas à quel point spécial c’était. Tu es la seule personne avec qui je ne joue pas un rôle. Je peux être la vraie moi avec toi et tu as toujours été bienveillante envers moi. Je t’aime beaucoup, Y/N. plus qu’une meilleure amie le devrait. Je sais de quoi ça a l’air et tu me détestes surement, ce que je comprendrais.
- Chrissy.
- Je veux dire, ça sort de nulle part et tu ne me vois surement pas de cette façon.
- Chrissy.
- J’avais juste besoin de le dire, même si je sais que je t’ai perdue.
- Chrissy ! cries-tu, ayant enfin son attention. Peux-tu, s’il te plaît, me laisser dire quelque chose ? lui demandes-tu et elle hoche la tête. Je t’aime beaucoup aussi. Je t’ai toujours beaucoup aimé, même quand je ne savais pas ce que c’était en primaire. Tu ne m’as pas perdue. En fait, je pensais que je t’avais perdue. Mais j’ai des sentiments pour toi, Chrissy.
- Vraiment ? questionne-t-elle, choquée.
Tu te rapproches d’elle et prends sa main alors que tu plonges tes yeux dans les siens.
- Alors, voudrais-tu être mon petit ami ? Ou dans notre cas, ma petite amie ? demande Chrissy.
- Je n’aimerais rien de plus.
Chrissy fait un grand sourire, tout comme toi. Elle se penche, nerveuse avant que tu brises la distance et l’embrasse. Ses lèvres sont douces sur les tiennes. Le baiser est lent et rempli d’amour, l’amour que vous aviez pour l’autre depuis des années, mais que vous n’aviez jamais exprimé avant aujourd’hui. Tu ressens une joie immense quand tu réalises que tu as enfin la chance d’être celle qui sort avec Chrissy Cunningham.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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pascal-et-sarah · 11 months
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Séance du mercredi 2023-11-08
On reprend dans ce blog une tradition. Les séances du mercredi une newsletter cinéma qui sera pendant un temps au moins mâtinée de Vietnam.
Il était temps que ça s'arrête... 😭
After Everything - After : Chapitre 5 dans la langue de molière - Amazon Prime - 1h33 - 🇺🇸💦📚
On est un peu tombé par hasard sur cette série de 5 films (déjà) adaptée d'une série pour adolescente au même titre à cause de l'affiche française (et surtout de son pitch hilarant), jugez plutôt.
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Je vous passe le pitch rapidement Tessa aime Hardin, pas de bol c'est un grand malade, dépressif, alcoolique, narcissique, bla bla bla... S'en suit une série ininterrompue de je t'aime moins non plus. Le tout serait drôle si ça n'était pas aussi pathétique. Dans cet ultime chapitre on découvre que Hardin est un psychopathe depuis le Lycée vu qu'il publiait des vidéos intimes d'une de ses partenaires sans son consentement. L'objectif du film est de montrer qu'il a changé et d'expliquer pourquoi il a le droit de finir heureux avec Tessa. Du coup la team prend des vacances au Portugal et Tessa est présente environ 40s dans le film (l'actrice en avait probablement autant marre que nous). Pourquoi je vous le conseille? Parce que c'est un accident en live c'est mal joué et surtout c'est idiot. Bref on aime bien. 4/10
Stella m'a fait dormir
Stella est amoureuse - Internet - 1h50 - 🇫🇷🕺🧑‍🎨
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Petite note pour l'affiche la plus paresseuse de l'année 2022, on dirait les photos pro d'une startup sans idée. On note le béret pour l'export France baguette. 3/10
Non non je ne pleure pas c'est toi qui pleure!
Past Lives - Cinéma - 1h46 - 🇰🇷🇺🇸🎠🥃
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J'aime pleurer quand c'est pour de bonnes raisons. Ce film de trentenaire tape pile là où il faut pour moi. Notre personnage principal élevée en Corée du Sud quitte le pays pour le Canada avec ses parents à la fin de l'école primaire. Elle laisse derrière elle son amour de jeunesse qu'elle ne reverra pas tout de suite. 10 ans plus tard elle s'installe à New York afin de travailler sur son art ils reprennent contact via Skype (so 2007). On sent poindre un amour renaissant... Mais la vie est complexe en réalité. Le film est très beau et très vrai vis à vis de la mélancolie de ce qui aurait put advenir. Faites vous du bien, pleurez au cinéma. 8/10
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Et comme promis, petit concentré des explications de Sombat sur la vie des "Hill Tribe People", les peuples des collines. (J'en profite pour vous caler quelques photos en plus !)
Le peuple Karen a fui la Birmanie il y a des centaines d’années, et s’est installée dans cette zone il y a à peu près 300 ans. Le souci, c’est que le gouverment thaïlandais n’avait pas connaissance de leur existence jusqu’à relativement récemment, ils ont donc au départ (du temps de sa grand mère) voulu les renvoyer en Birmanie (alors que cela faisait des générations qu’ils en étaient parti), puis ont accepté de les intégrer au peuple thailandais. Petit souci : pas de papier pour prouver qui était né ici, le gouvernement s’est donc basé sur la taille des arbres fruitiers dans les zones cultivées pour confirmer quels villages étaient réellement installés depuis longtemps. Avec le statut thaï, le peuple a été obligé de suivre beaucoup de lois, notamment de payer des taxes foncières sur les villages. A cause de ces mesures et des couts associés, la population a drastiquement diminué : les familles avaient souvent plus de 8 enfants, 4 enfants étant considéré comme une petite famille, alors que 30 ans plus tard, il est très rare d’atteindre ne serait-ce que ce nombre. 
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Pour le transport, ils utilisaient autrefois des paniers tressés en bambou, avec de la cire sur certains pour imperméabiliser au maximum. Maintenant, surtout avec l’accès à la route, ils ont tous des sacs à dos et des vêtements “modernes”. Bat se lamentait sur le fait que la nouvelle génération ne souhaite pas apprendre les méthodes traditionnelles de soin (avec les plantes locales) mais se rabatte directement sur l’hopital (loin et très cher). Il s’est lui même fait mordre 3 fois par un serpent venimeux, mais s’est fait soigner sur place sans séquelles.
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Comme ils habitaient depuis longtemps ici, les Karen du village ont gardé certains droits specifiques suite à la création du statut de parc natrel de la région : ils ont par exemple toujours le droit d’utiliser le bois de la forêt, uniquement s’il ne sort pas du village (pour construire les maisons notamment), mais ils n’ont par contre pas de droit d’extension du territoire déjà acquis. Ce village a été connecté au réseau routier principal par une route en terre, ce qui facilite les échanges de fruits, légumes et riz produits localement (leur principale source de revenus jusque récemment), mais pousse aussi les policiers à faire des incursions répétées sur place (tous les mois), et rapproche les sources d’ennuis (notamment les braconneurs d’arbres). Ils ont été notamment fortement ennuyés par une troupe de 7 hommes en quad qui venaient braconner dans la région et contre laquelle la police locale ne faisait rien sans preuve, jusqu’à ce qu’ils les filment en train de les menacer et de parler de leur zone de chasse. La police est alors enfin intervenue …
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Le gouvernement est assez raciste envers cette communauté : pendant les périodes de pollution forte à Bangkok (notamment période de brulis au Cambodge qui emplissent l’air de fumées), le gouvernement continue d’accuser les “hill tribes” de bruler leurs champs de riz (une coutume agricole qui n’est autorisée que certains mois de l’année), alors que c’est faux.
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Notre guide est parti assez tot dans les grandes villes : il travaillait de jour dans un hotel et de nuit dans un bar (en faisant des nuits de max 5h pendant 3ans) pour payer le lycée à son frère … Ici l’école est payante, même le primaire, et coute déjà presque 10000B par an pour les petits, ce qui est une fortune pour les gens des villages.
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Suite au covid, le prix de toutes les productions agricoles s’est écrasé (3-4B le kg de mangue vs 18-20B pré covid), la nouvelle génération est donc elle aussi partie en ville pour pouvoir subvenir à ses besoins. Bat a lui décidé de devenir guide, et nous a expliqué que c’est la première fois qu’il ne plantait ni tomate, ni riz, ni ail, ni avocat. Il laisse ses enfants au village (3 et 4 ans) et les retrouve dès qu’il fait un tour avec des touristes, au moins une fois par semaine. C’est compliqué, mais il gagne au moins sa vie.
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Sombat nous raconte aussi qu'une fois, un groupe de touristes est venu le prendre en photo en train de travailler dans les champs avec son père et un boeuf (pas de souci, les photos ne les dérangent pas), mais que le lendemain il y avait une trentaine de policiers au village pour faire une enquête pour maltraitance animale ! Il nosu raconte que c’est ridicule, ils ne peuvent as se permettre de les maltraiter, ils ont trop besoin d’eux, et qu’ils font partie de la famille.
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Il y avait des éléphants dans beaucoup de villages pour les travaux nécessitant de la force (transport de bois, de bambou, …), mais qu’il est désormais rare qu’ils en aient plus d’un à cause de la difficulté d’entretien (ils peuvent s’enfuir et ruiner le champ des voisins, il faut qu’ils bougent tout le temps pour trouver assez à manger, etc ;..)
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Pendant la période COVID, les villages s'en sont sorti avec quasiment aucune contamination pendant un an: ils ont arrêté d'aller en ville, ont vécu en autarcie, et pas de souci. Une équipe du gouvernement est venue au bout d'un an environ pour une grande campagne de vaccination : une quinzaine de médecins et infirmières ont fait le tour des villages... Sauf que deux d'entre eux étaient malades (sans le savoir), ils ont contaminé tous les villages de la région ! Ça a encore augmenté la défiance des gens envers le gouvernement, forcément, et certaines personnes ont totalement refusé d'aller à l'hôpital (le gouvernement a "gentiment" payé les frais d'essence pour y aller, mais aucun frais médical).
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Dernière anecdote ! Quand Bat avait une vingtaine d'années, il a essayé d'obtenir un visa de visite en Angleterre, 3500Bahts (une somme conséquente ici). Il lui a fallu deux semaines pour avoir un retour négatif, il a du recommencer (en repayant bien sûr), et ils ont mis tellement longtemps à lui répondre que le voyage a été annulé... Apparemment c'est assez compliqué d'obtenir des visas de sortie en dehors de l'Asie pour les locaux !
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