#première cuite
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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Fairytale #3 - Le Petit Chaperon Rouge
Once upon a time, there was a little village girl, the brightest that had ever been seen: her mother was crazy about her, and her grandmother even more so. This good woman had a little red riding hood made for her, which suited her so well that she was called Little Red Riding Hood everywhere.
Il était une fois une petite fille de village, la plus éveillée qu’on eût su voir : sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le petit Chaperon rouge.
One day, her mother baked some cakes and said to her, "Go see how your grandmother is doing, as I have been told she is sick. Take her a cake and this little pot of butter."
Un jour, sa mère ayant cuit et fait des galettes, lui dit : « Va voir comment se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. »
Little Red Riding Hood set off at once to go to her grandmother's, who lived in another village. As she was passing through a wood, she met with the Wolf, who very much wanted to eat her; but he did not dare to, because of some woodcutters who were in the forest. He asked her where she was going. The poor child, who did not know that it was dangerous to stop and listen to a wolf, said to him, "I am going to see my grandmother, and bring her a cake and a little pot of butter, which my mother is sending to her." "Does she live far off?" said the Wolf. "Oh, yes," replied Little Red Riding Hood, "it is beyond the mill that you see there, at the first house in the village." "Well," said the Wolf, "and I'll go and see her too. I'll go this way and you go that way, and we'll see who will be there first."
Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois, elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait. La pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il était dangereux de s’arrêter à écouter un loup, lui dit : Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma mère lui envoie. — Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le loup. — Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge ; c’est par delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village. — Eh bien ! dit le Loup, je veux l’aller voir aussi : je m’y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là ; et nous verrons à qui plus tôt y sera.
The Wolf ran with all his might along the shortest path, and the little girl went by the longest way, amusing herself by gathering nuts, running after butterflies, and making bouquets of the little flowers she came across.
Le Loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait.
The Wolf did not take long to arrive at the grandmother's house; he knocked: knock, knock. "Who is there?" "It's your daughter, Little Red Riding Hood," said the Wolf in a fake voice, "who is bringing you a cake and a little pot of butter that my mother is sending you." The kind grandmother, who was in bed because she was feeling a little unwell, called out, "Pull the bobbin, and the latch will fall." The Wolf pulled the bobbin, and the door opened. He threw himself upon the good woman and devoured her in no time, for he had not eaten for more than three days.
Le Loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : toc, toc. — Qui est là ? — C’est votre fille, le petit Chaperon rouge, dit le Loup en contrefaisant sa voix, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie. — La bonne mère-grand, qui était dans son lit, à cause qu’elle se trouvait un peu mal, lui cria : Tire la chevillette, la bobinette cherra. — Le Loup tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien, car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait mangé.
Afterwards, he closed the door and went to lie down in the grandmother's bed, waiting for Little Red Riding Hood, who arrived some time later and knocked on the door: knock, knock. "Who's there?" "Little Red Riding Hood." Upon hearing the Wolf's deep voice, she was afraid at first, but thinking that her grandmother might have a cold, she answered, "It's your daughter, Little Red Riding Hood, who is bringing you a cake and a little pot of butter that my mother is sending you." The Wolf called out to her, softening his voice a little, "Pull the bobbin, and the latch will fall." Little Red Riding Hood pulled the bobbin, and the door opened.
Ensuite il ferma la porte, et s'alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui, quelque temps après, vint heurter à la porte : toc, toc. — Qui est là ? — Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup, eut peur d’abord, mais, croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit : C’est votre fille, le petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie. — Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra. — Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit.
The wolf, seeing her enter, told her to put the cake and the little pot of butter on the bread bin and to come and lie down with him. The little Red Riding Hood undressed and went to get into bed, where she was greatly amazed to see how her grandmother looked in her nightclothes. She said to her, "Grandmother, what big arms you have got!" "All the better to hug you with, my dear." "Grandmother, what big legs you have got!" "All the better to run with, my child." "Grandmother, what big ears you have got!" "All the better to hear with, my child." "Grandmother, what big eyes you have got!" "All the better to see with, my child." "Grandmother, what big teeth you have got!" "All the better to eat you up with." And saying these words, the wicked wolf fell upon Little Red Riding Hood and ate her up.
Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit, sous la couverture : Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. Le petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. — Elle lui dit : Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ! — C’est pour mieux t’embrasser, ma fille ! — Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes ! — C’est pour mieux courir, mon enfant ! — Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles ! — C’est pour mieux écouter, mon enfant ! — Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux ! — C’est pour mieux te voir, mon enfant ! — Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents ! — C’est pour te manger ! Et, en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.
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btw, if Jonathan Olivier wanted to point to early, primary evidence of a distinction between gumbo févi (with okra) and gumbo filé (with powdered sassafras leaves), he would have been better served by this 1784 journal article (M. P. de la Coudrenière, "Observations sur la sassafras, arbre de l'Amérique"; in M. L'Abbé Rozier & M. J. A. Mongez Jr., eds., Observations sur la physique, sur l'histoire naturelle et sur les arts, Book 24 (January 1784), pp. 63-4).
the part that has to do with gumbo reads:
Ces feuilles [de sassafras] employées dans les sauces, les font filer comme de l'eau gommée, & leur donnent un gout agréable. [...] Le principe gommeux qu'elle contiennent est tel, qu'une pincée de cette poudre suffit pour rendre un bouillon visqueux. C'est ce mets que l'on nomme en Amérique gombo. Cependent il faut distinguer ce ragoût américain, de celui qu'on nomme gombo fevi. Celui-ci est fait avec les gousses d'une espèce de grande mauve, connue des Botanistes sous le nom de Sabdariffa. Toutes les parties de cette plante contiennent un suc visqueux; & les gousses, lorsqu'elles sont vertes, rendent l'eau plus gluante encore que ne le font les feuilles de sassafras. La première fois que l'on mange de ces gombos, on sent une sorte de répugnance, à cause de cette viscosité; mais quand on en a goûté deux ou trois fois, la répugnance passe, & l'on voudroit ensuite en manger tous les jours, principalement du sassafras, qui est beaucoup plus savoureux que le févi. Les Créoles de la Lousiana l'aiment si passionnément, qu'ils ne peuvent manger d'autre potage que celui qu'ils font avec du boillon, du piment, du sassafras, & du maïs ou du riz cuit à l'eau. Il faut avouer que ce potage est bien plus sain & bien meilleur au goût que toutes nos soupes de pain. On fait du gombo aves toutes sortes de viandes, de volailles & de poisson. On en fait aussi avec des chevrettes & des écrevisses. Celui de choux est le moins estimé; il se mange, ainsi que celui de chevrette, le soir, & tient souvent lieu de souper. (p. 63)
translated to English, let's say that's:
These [sassafras] leaves, when used in sauces, make them form strings like gummy water, and give them a pleasant taste. [...] The thickening power that they contain is such that one pinch of this powder is enough to make a broth viscous. This is the dish that we call gombo in America. However, it is necessary to distinguish this American stew from that called gombo fevi. That one is made with the pods of a species of large mallow, known to botanists as Sabdariffa. All parts of this plant contain a viscous juice; and the pods, while they are green, render water even more glutinous than sassafras leaves do. The first time that one eats one of these gumbos, one feels a sort of repugnance because of this viscosity; but when one has tasted gumbo two or three times, the repugnance disappears, and from then on one would like to eat it every day; principally sassafras gumbo, which is much tastier than the févi. The Créoles of Louisiana love it so passionately that they cannot eat any soup other than this one, which they made with broth, pepper, sassafras, and corn or rice cooked in water. It must be admitted that this soup is much more healthful and much better-tasting than all of our bread soups. Gumbo is made with all sorts of meat, poultry, and fish. It is also made with shrimp and crawfish. That of cabbage is less esteemed; it is eaten, as is that of goat, in the evening, and often takes the place of supper.
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Nous arrivons à Imsouane par les terres : un panorama à couper le souffle sur la baie s'offre à nous.
Nous avons testé le concept du "Dreamsea Surf Camp" : ce camp s'organise autour de lieux communs pour les repas et la toilette. Les hébergements sont composés de tentes berbères aménagées à l'européenne et de cabanes ouvertes sur l'océan.
L'ambiance est très jeune et très sympa, nous sommes entourés exclusivement de surfeurs qui partagent leur activité avec la méditation et le yoga.
A l'origine, Imsouane était un petit port de pêche actif.
La notoriété des vagues locales et l'engouement mondial pour le surf ont fait que la cité s'est développée touristiquement avec beaucoup de chantiers d'immeubles en construction.
Nous sommes aussi allés saluer les anciens collègues de Marion au Travel Surf Marrocco, très sympas.
Nous avons profité de cette immenses plage dans une baie magnifique entourée de montagnes.
Les chiens sont redevenus les copains d'Olivier!!
Après 2 jours, nous quittons Imsouane pour prendre la route vers Taghazout. Les paysages vallonnés sont désertiques. Nous traversons une ville animée avec de beaux étals de fruits et de légumes. Il y a une petite bananeraie locale. Au bord de la route, il y a plusieurs campements de fortune d'où partent des fumées : ce sont des vendeurs de moules décortiquées cuites au bois...
Nous arrivons à Taghazout, ville "rue" animée et très touristique. Ici aussi les chats et les chiens errants se taillent la part belle.
Cette petite ville sur l'océan est aussi le royaume des surfeurs. Notre GPS localise difficilement notre AirBnb...les ruelles très pentues et non entretenues posent un réel problème pour circuler. Nous finissons par frotter l'aile de la voiture contre un muret. Aïe! aïe! Aïe!
Notre location est située sur les hauteurs, dans un quartier populaire. L'environnement est très pauvre et délabré. Ce logement nous a permis d'atteindre le niveau bas de l'hygiène, du confort de nos hébergements. Nous ne pouvons pas organiser de repas dans cet espace compte tenu de l'état de la kitchenette et de la vaisselle!!
Le bord de l'océan et la rue principale sont colonisés par de petites échoppes avec beaucoup de restaurants . On se balade au milieu des fumées des grillages de poissons.
La première nuit est très agitée parce que la "tourista" a pointé son nez ...Nous passons quand même une belle journée sur l'une immense plage, Flo récupère sous le parasol..
Nous faisons une grande balade, de nombreuses activités s'offrent à nous, balade à cheval, à dromadaire, surf, jetski et quad.
La seconde nuit ayant été encore très inconfortable en raison du bruit et du manque d'hygiène, nous jetons l'éponge !! Nous réservons une chambre au Riad "Les Ch'tits du Maroc" à Agadir.
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SES TALONS SONT IMMORTELS.
Ludovic Pommeret, l’homme qui a arrêté le temps, a donc réussi à 49 piges le chef-d’œuvre d’une vie. Victoire à la Hardrock dans le chrono stratosphérique de 21h33’08’’, record de Kilian Jornet battu de 3 minutes, 3h d’avance sur le deuxième. Retour sur les 3 monuments de l’homme qui talonne plus vite que son ombre :
• 1). COURSE DE QUARTIER DE CHAMONIX 2016 : au fond du seau, le bide en vrac, il est 50ème après 50 bornes. On se dit que c’est cuit. Puis il enclenche le mode « remontada » et sort de son chapeau une masterclass. Il remonte tout le monde et arrive à Chamonix en première position avec sur la tête une improbable casquette saharienne d’une autre marque que son partenaire. Premier monument.
• 2). GRAND RAID DE LA RÉUNION 2021 : 15ème après 2h30 de course, 9ème après 5h, Ludo ne s’excite pas. Il fait même mumuse dans la montée du Taïbit en imitant Jim Walmsley qui était parti comme un dératé quelques années plus tôt avant d’exploser. Ludo lâche alors les chevaux dans Mafate, ses talons font trembler l’île toute entière. Il termine main dans la main avec Daniel Jung, deuxième monument.
• 3). HARDROCK 2024 : des semaines d’avant-course de cochon (une semaine à 182 bornes / 12117M+ puis la suivante à 214 / 14300), une envie folle de marquer l’Histoire. En tête toute la course, il s’attaque alors à un autre délire : battre le record de Kilian Jornet de 2022. Largement en avance, il perd du temps sur la fin (Kilian avait terminé comme un furieux) et roule une galoche au rocher de la Hardrock avec 3 minutes de marge. Il est désormais au paradis. Troisième monument.
À 189 ans, Ludovic Pommeret aura le visage d’un poupon et gagnera la Western en 7 heures ou un autre Grand Raid en 26 minutes.
Photo Simon Dugue
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Je hais les Maris Ils me bouchent la vue. Il y a les Bricoleurs, Ces Types-Pour-Lesquels-l’Idée-de-Mariage-A-Eté-Conçue ! S’il ne tenait qu’à eux, Les petits artisans qui survivent en banlieue auraient fermé depuis longtemps. Donnez-leur un marteau et une poignée de clous Et vous n’aurez plus à vous inquiéter du lieu où ils passent leurs soirées. Il se trouve hélas que leur travail s’immisce horriblement dans leur vie nocturne : A la première occasion, ils sautent du lit et s’en retournent vers leur vrai nid d’amour Pour se remettre à leur affaire. Ils ont toujours un grand projet en tête : Si ce n’est pas tailler la haie, C’est installer une nouvelle étagère pour les confitures. S’ils vous attirent dans un coin, C’est pour vous expliquer la dernière, la meilleure : L’économie qu’ils viennent de faire en coupant eux-mêmes le petit bois ! On les confond rarement avec Rudolph Valentino Et les flics ne sont jamais intervenus pour repousser la horde de leurs admiratrices. (…) Et il y a les Vrais-Mecs, Ceux qui sont maîtres chez eux. L’égalité des sexes est une information Qui n’est pas encore parvenue à leurs oreilles. A leurs yeux la femme parfaite Est celle qui recoud les boutons avant même qu’ils soient décousus. Ils n’auraient pas un regard pour Hélène de Troie Si on leur laissait entendre que la dame rechignait à repriser les chaussettes. Ils sont l’âme de la maisonnée : Si les œufs ont cuit dix secondes de trop, Ils n’ouvrent pas la bouche pendant un mois, Si la femme de ménage a trois minutes de retard, Elle doit faire valoir une lettre du pasteur. Dorothy Parker
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« La cheminée » est le témoin d'une ancienne tuilerie installée en 1885 par le tuilier Joseph Pin dans le quartier du Tiret au lieu-dit Bellièvre, à Ambérieu-en-Bugey. Le quartier du Tiret était autrefois le lieu de plusieurs tuileries qui produisaient des briques, des tuiles et des matériaux de construction en terre cuite. La tuilerie de Joseph est rapidement devenue une référence dans la région, notamment pour la qualité de ses produits. Elle a produit des tuiles, des briques et des carreaux en terre cuite pendant près de 100 ans. Lors de la Première Guerre mondiale, elle a connu une période difficile en raison de la pénurie de main-d'œuvre et de matériaux. Mais elle a réussi à surmonter ces difficultés et a continué à produire des matériaux de construction de qualité jusque dans les années 70. #cheminee #anciennetuilerie #josephpin #tracedupasse #briques #industriel #patrimoineindustriel #amberieuenbugey #ain
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Noël 2023
Depuis que ce blog existe (le 15 novembre 2013), nous avons toujours, à cette époque de l'année, célébré Noël, sans nous arrêter à ou sur une année particulière : l'important, c'était Noël en tant que immense Fête planétaire et éternelle, à la fois exaltation de la naissance, de l'enfance, de la maternité pour tous les humains, et de la pérennité de la race humaine ''tirée'' en avant par ce qui lui est arrivé de plus beau, de plus prometteur, de plus libérateur : sa foi chrétienne, pour ceux qui ont la chance de croire. Cette année, en revanche, c'est ''Noël 2023'' qui est à la fête : personne ne peut jurer qu'il y aura un Noël 2024... ou un de ses suivants immédiats, et sous quelle forme.
En ces temps de deuil ''tous azimuts'' où le Beau, l'Eternel, le Vrai et le Bon (pour l'humanité) semblent avoir temporairement cédé le pas au Laid, au Faux, au consommable et au vénal-revendicatif-mensonger-haîneux... il semble urgentissime de rétablir les ''fondamentaux'' (qu'on appelle aussi : les vérités premières) pour que nos contemporains redeviennent conscients de ce qu'ils risquent de perdre... et qu'ils ont, hélas, déjà commencé à perdre pour de bon... En ce temps de l'Avent, je viens de terminer ma crèche provençale, tout un petit peuple de ''santouns'' qui sont tellement jolis qu'ils ont fini par attirer l'attention (qui ne peut être que haineuse) de spécialistes de la déconstruction qui n'ont, dans leur ligne de mire, que de la laideur, qu'un faux égalitarisme et que des sentiments vulgaires, qu'ils ont bien du mal à déguiser sous des oripeaux trompeurs.
Dans un monde qui n'est menacé sérieusement que par l'islam --les autres menaces étant le fait de pays (Chine, Russie, Corée du nord, Turquie, Azerbaïdjan, et quelques autres), qui dépendent de dirigeants hystériques ou de vengeances historiques--- la haine pour les chrétiens atteint de plus en plus souvent des sommets inacceptables (d'autant plus ''moches'' que des meneurs-menteurs éhontés baptisent ces horreurs ''de l'islamophobie'', ce qui est à la fois un mensonge pour les émetteurs et une double peine pour les récepteurs de ces vilenies...). Je vous invite à une escapade poétique, devenue si rare, en dehors des sphères privées...
Dans ce monde que nous avons –par notre passivité et notre ''je-m'en-fichisme''-- permis à des mauvais dirigeants sans foi ni loi d'ériger contre nous, une simple crèche provençale est un moment de beauté, de grâce et de douceur dans un monde de brutalité et de violence, où les destructeurs, les ravageurs, les progressistes, les menteurs et les soi-disant-libres-soi-disant penseurs (ce sont souvent les mêmes !) et les djihadistes, sont remplacés par des personnages traditionnels de la Provence, les santons (santoun = petit saint, en provençal), s'inspirant de scènes de la vie locale telle qu'elle était au XVIII ème siècle. D'abord ''crèches d'Eglises'', on les trouve en Provence au début du XIV ème siècle, dans le sillage de la Contre-réforme, importées d’Italie par les Oratoriens (très attachés à la dévotion à la Sainte Enfance). Partie visible de notre patrimoine, elles constituent une partie invisible de notre salut, et c'est pourquoi les destructeurs les haïssent si fort et les pourchassent de leur haine. Je vous propose d'en faire, cette année, le symbole de notre lutte vitale contre la forme dépravée de l'actuel obscurantisme athéiste.
Les crèches domestiques n'ont fait leur apparition qu'à la fin du XVIII ème siècle sous la forme de niches ou de boites vitrées présentant la nativité entourée de saints personnages, la ''chapelle''. Ce n’est qu’à la révolution et a cause de l'interdiction de toute pratique religieuse que cette chapelle évoluera en crèche domestique telle que nous la connaissons, principalement grâce à l’invention par Jean-Louis Lagnel (1764-1822) du santon d’argile crue, moulé en série, qui est toujours utilisé par les santonniers actuels, même s'ils utilisent l'argile cuite plus résistante. Cette crèche domestique est donc un symbole et un vecteur de Liberté contre l'absolutisme de ceux qui se disent ''tolérants'', qu'ils soient laïcs, progressistes ou, pire encore, ''libres'' (sic !) et ''penseurs'' (re-sic !) et elle va, comme telle, se répandre peu à peu en Provence, et de là un peu partout en France et hors de France... au pont de susciter les foudres et la haine confite (en un ou deux mots ?) des ennemis de la liberté.
Cette crèche provençale est, en fait, le fruit d'un itinéraire unique, ''mêlant au fil du temps le profane au religieux''... comme le dit joliment Marcel Carbonel, prestigieux santonnier provençal. Les jolis santons évoquent des personnages typiques ou célèbres du folklore des pays d'Oc, ou représentent les petits métiers du temps : le berger et ses moutons, le meunier, le boulanger, le rémouleur, le pêcheur, la lavandière, la poissonnière, le chasseur, le ramoneur et lou Conse (= le Consul, le Maire), l'ange Boufarèu (qui souffle dans sa trompette pour prévenir les bergers), l'arlésienne, l'aveugle et son fils, le tambourinaire, le boumian et la boumiane (les bohémiens) et lou ravi (accent tonique fort sur le ''a'', s'il vous plaît !) et tout un peuple de gens pauvres, qui apportent ce qu'ils on trouvé chez eux pour aider ''lou Pitchoun'' (= le tout-petit) : qui une bercelonnette, qui de la nourriture, des œufs ou une poule, et qui, bien sûr, un agneau...
La tradition veut que chaque année, la crèche soit mise en place peu avant Noël pour n'être défaite qu'au début février, à la Chandeleur. Chacune se singularise par le choix de ses santons, des accessoires utilisés, des représentations des maisons villageoises et par la variété de la végétation choisie (mousse, lichen, houx, branches de pin, etc.). Pour harmoniser la crèche et simuler la perspective, des santons de différentes tailles sont utilisés. Les plus grands sont placés sur le devant, ce sont traditionnellement le berger et son troupeau, ensuite rejoints par les rois mages. Les santons dits ''puces'' sont mis dans le fond de la crèche, pour figurer le lointain.
Au début du XIX ème siècle, dès après le Concordat de 1802, les crèches traditionnelles avaient retrouvé leur place dans les villes, et la commune de Paris les a souvent mis à l'honneur dans divers lieux de la capitale, en particulier sur le parvis de la Place de l'Hôtel de Ville avant que l'espace vert bordé de voies de circulation qui existait naguère devant la façade du bâtiment ne devienne la place goudronnée actuelle. Autres temps, autres mœurs ! Pourtant, c'est à cette riche page de notre roman national qu'une poignée de destructeurs idiots, qui font le jeu de l'islam –qui les égorgera les tout premiers comme ennemis de Dieu ou d'Allah-- suivis, encouragés et soutenus dans cette tâche (qui est une tache) par des juges dénués de toute... jugeote et par des maires qui mériteraient bien de se voir attribuer leur titre en provençal, --car ce sont de vrais... ''conses''-- tournent le dos à tout ce qui constitue notre seule chance de nous sortir un jour de la m...fange dans laquelle ils rêvent de nous voir enterrer notre civilisation.
Le pire –leur rêve, notre cauchemar-- n'étant jamais la seule issue, il n'est jamais inévitable. Vous verrez : les santons, ces ''petits saints'' vont réussir à nous sauver de l'absolutisme de la ''bien-pensance'' et du ''politiquement correct'' (sic, encore !) –mais pas sans notre aide active, bien sûr. Il est temps de se réveiller, de ''se mouiller'' et de se ''bouger''. Alors... Un très ''JOYEUX NOEL''.
H-Cl.
PS : Avec cet ''éditorial'' se clôt pour nous l'année 2023, ''annus horribilis'' s'il en fut, pour moi. Nous nous retrouverons le 9 janvier 2024 au matin, si Dieu le veut, prêts pour de nouvelles aventures, de nouveaux partages, de nouvelles analyses, de nouveaux clins d'oeil. D'ici-là, je vous souhaite de jolies vacances, un très joyeux Noël et un bon début d'année... Et je nous souhaite à tous que, pendant cette ''trêve des confiseurs'', tous les malfaisants, les mal-pensants, les destructeurs et les progressistes (ce sont les mêmes !) qui polluent nos palais nationaux, nous laissent un peu respirer librement, c'est-à-dire sans eux ! Au lieu de ne penser qu'à ''ce qui pourrait faire ou pas le jeu du RN'' –ce qui semble être la seule préoccupation de tous nos ''conses'', à quelque niveau que soit leur siège (de plus en plus souvent... percé, hélas pour nous !)-- n'ayons pas peur de chanter en chœur ces jolis mots, que ces anachroniques croient démodés : '' JOYEUX NOËL ''...
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Conseil utile La plupart des véhicules ont un bouton de recirculation avec les commandes AC dans leurs voitures. Mais beaucoup d'entre nous ne savent pas quand l'utiliser. Eh bien, la réponse facile est de l'utiliser en été et de l'éteindre en hiver. Le bouton de recirculation prend simplement l'air de l'intérieur de la voiture et le recircule dans l'habitacle au lieu d'aspirer l'air frais de l'extérieur. Des jours comme aujourd'hui, lorsqu'il fait extrêmement chaud à l'extérieur, si vous ne recirculez pas l'air plus frais dans la cabine, votre système de climatisation aspire l'air chaud de l'extérieur et essaie de le refroidir. L'utilisation de la fonction de recirculation refroidira votre voiture et réduira l'usure de votre système de climatisation. Note, si votre voiture a cuit au soleil, il est préférable de baisser les vitres et d'éteindre la recirculation pendant la première minute environ pour se débarrasser de l'air super chaud à l'intérieur de la voiture avant d'activer la recirculation. De plus, chaque fois que vous êtes coincé dans la circulation (été ou hiver), assurez-vous d'utiliser la recirculation. Si vous aspirez de l'air de l'extérieur, vous aspirez tous les polluants et le monoxyde de carbone de tout le trafic. Des études montrent que la recirculation de votre climatiseur peut réduire de 20 % les polluants entrant dans votre véhicule lorsque vous êtes coincé dans la circulation !
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En février dernier, j'avais participé à un atelier de céramique et c'était trop génial
Puis ça a été cuit dans un four à 1050°. C'est devenu tout blanc.
Et hier était le jour où j'émaillais. J'ai épluché Pinterest sans trouver d'idée du coup j'ai fait simple pcq en plus je ne savais pas combien de temps ça allait prendre. Ça a pris 3h en faisant simple. J'ai envie de faire une collection familiale. En gros, il y aurait qqs pièces du même style, comme un service de vaisselle, sauf que je ne vais pas faire 6 assiettes, 6 tasses, 6 soucoupes etc. Je vais juste faire des pièces sympas, en fonction des préférences (une tasse à café, un mug à thé, un bol à poivrons, une soucoupe pour râper le gingembre...), et à chaque fois il y aura les petits mots dessus et une bande colorée, et toutes ces pièces seront dispersées dans la famille ^^
L'émail est vendu liquide, ou en poudre à diluer. C'est une espèce de poudre de verre. C'est posé au pinceau, on met trois couches pour avoir la teinte prévue mais on peut jouer avec la quantité et la dilution pour avoir un effet plus pastel. Le rendu avant la cuisson est bcp plus pastel qu'après la cuisson (qui dure 24h)
Donc sur le bol à fraise, ce sera du rouge vif et il y aura une couche d'émail transparent brillant, sur l'assiette ce sera turquoise bien vif et moucheté (on voit bien les vraies couleurs sur les deux pots sur la deuxième photo) et sur les worry stones, il y aura aussi du vert et du jaune, et ce sera brillant. Le jaune était superbe, je crois que c'est celui là que je prendrai quand je me ferai un mug à thé. J'ai hâte de voir le résultat quand ce sera cuit !
Et comme une bonne journée n'arrive jamais seule, aujourd'hui on mangeait chez ma mère et c'était cool, on a offert des balles de jonglerie au fils de mon frère parce qu'il avait bien aimé ça la dernière fois qu'on l'avait vu. L'ado lui a carrément offert ses premières balles ! Et on a fait un peu de passing avec lui. Et le jardin de ma mère au soleil c'est un peu mon île sur animal crossing, c'est fleuri de partout.
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MARDI 3 OCTOBRE 2023 (Billet 4/4)
Amateurs de couscous (surtout JM), c’est sur le Site « Paris Secret » que nous avions repéré cette adresse dans le Marais.
Après avoir réservé (impératif vu la petitesse de la salle), nous y sommes allés dimanche soir et y avons passé un très bon moment culinaire.
Par contre, si vous cherchez une petite table au calme, c’est surtout pas ce lieu qu’il faut choisir. Premièrement, c’est toujours archi-plein, moyenne d’âge 30 ans, clientèle cosmopolite et très « bohème-chic » (quartier oblige…), et deuxièmement, si la salle a énormément de charme, elle est toute petite et les tables sont collées les unes aux autres. Donc, le niveau sonore est assez élevé, ce qui ne semble déranger personne. 40 ans en arrière, nous devions être comme eux !
Ci-dessous :
l’article du Site qui a excité notre curiosité,
les coordonnées du restaurant,
son site Internet avec la possibilité de découvrir leur Carte
et l’avis du Guide Gault&Millau.
Pour conclure, quelques photos. Elles vont vous paraître peut-être un peu sombres mais les petites lampes sur chaque table éclairent très bien ce qu’on mange.
Le « 404 » (c’est le nom du restaurant) occupe une partie de l’aile gauche du « Petit Hôtel d’Estrées » qui date de la première moitié du XVIIIe siècle.
Ce que nous avons préféré : les brochettes de gigot d’agneau, marinées et cuites au feu de bois… une tuerie ! Et le Rouge de Guérrouane (« Les Trois Domaines ») qui a très bien accompagné notre couscous. Les « Cornes de gazelle », un peu revisitées, sont dignes de la Pâtisserie des Princes de Marrakech.
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Restaurant Marocain : où manger les meilleurs couscous et tajines de Paris ?
Vous êtes en quête des meilleures adresses où manger un couscous ou un tajine parfumé « bon comme là-bas » sans quitter Paris ? Ne cherchez plus ! Chez « Paris Secret », nous vous partageons aujourd’hui nos restaurants Marocains coup de coeur ! Vous les sentez les effluves d’épices, de fleur d’oranger et de thé à la menthe des terres d’Orient ? Suivez-nous…
Notre coup de coeur : le restaurant « 404 » à Paris et son couscous de folie !
Envie d’un aller simple pour Marrakech ? Direction la rue des Gravilliers, dans le 3ème arrondissement de Paris. En plein coeur du Marais, on s’immisce dans un hôtel particulier (le « Petit Hôtel d’Estrées ») aux allures de casbah. Dans un décor tout droit sorti des mille et une nuits, l’immersion est totale. Une ambiance tamisée, des tapis d’Orient, de belles lanternes Marocaines en fer forgé, des couleurs chaudes… L’ambiance nous transporte ailleurs. Ici, on goûte à la cuisine traditionnelle Marocaine. À la carte ? Des salades ensoleillées, des pastillas, des brochettes Kefta ou un Méchoui Maison aux herbes.
Le « 404 » offre aussi une belle palette de tajines et couscous. Tajine de poulet aux poires, tajine souris d’agneau/abricot, tajine d’agneau berbère, couscous berbère, aux 7 légumes, merguez, méchoui… Le choix est cornélien. Et les saveurs sont bel et bien là dans l’assiette. Pour finir en beauté notre voyage oriental, on déguste une salade d’oranges à la cannelle et fleur d’oranger, une crêpe Berbère au miel, une pastilla aux Dattes ou des cornes de Gazelle… le tout arrosé d’un thé à la menthe parfumé. Coup de coeur !
(Source : « Paris Secret »)
CONTACT
Restaurant « 404 »
69, rue des Gravilliers 75003 Paris
Téléphone : 01 42 74 57 81
Métro : Arts et Métiers
Site web (passez la souris sur la ligne et cliquez) :
Carte du restaurant - Restaurant 404 à Paris (404-resto.com)
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L'AVIS DE GAULT&MILLAU
Derrière la devanture anonyme, une des vedettes de l'arrondissement, où les habitués se rendent rituellement, et parfois de très loin dans Paris, pour la pastilla traditionnelle, la brochette de kefta, le tajine de poulet fermier aux poires ou le fameux « couscous 404 » brochette de volaille, agneau et merguez. La qualité est bien régulière, l'ambiance excellente, on boit du Guerrouane en rouge ou en gris.
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Le trou
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 27 août
Thème : soleil/repartir de zéro
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Le soleil brûle ma peau et cuit tout le paysage à l’étouffée, transformant le monde en four.
Je veux rentrer chez moi.
Ah, oui. Je n’ai plus de chez moi.
C’est doucement ironique, non ? Moi qui ai coupé tous les ponts avec ma famille, qui ai rejeté mon héritage et mes responsabilités, moi qui suis parti à fond la caisse en n’ayant que ma voiture et les vêtements que j’avais sur le dos… Moi qui ai tout fait, tout sacrifié pour être certain d’enfin pouvoir faire absolument tout ce que je voulais. Repartir de zéro, selon mes propres termes cette fois, mes propres règles du jeu. Je me retrouve en train de mourir à petit feu dans le seul endroit au monde où je n’avais aucune envie de mettre les pieds un jour.
Comment j’en suis arrivé là ? Je le sais, bien sûr, je l’ai vécu, c’est mon histoire, mais en même temps je n’arrive pas à le comprendre. J’allais bien. Tout allait bien. A quel moment ça a merdé ? Pourquoi tout ce que j’ai fait pour corriger le tir n’a fait qu’empirer les choses ?
Je suis épuisé, mais mes muscles peu habitués me font moins mal que mon dos. Brûlure au troisième degré, bientôt cuit à point. Bien sûr, personne ne se soucie assez de mon bien-être pour me donner de la crème solaire. Ni un chapeau. Si je m’effondre d’une insolation, qui creusera leur trou ?
Ils s’en foutent. J’imagine que si je m’évanouis, ils le finiront eux-mêmes, le trou. Pour l’instant, ils économisent leur énergie et leur sueur. Ils se contentent de me regarder, au-delà de leurs lunettes de soleil qui reflètent tout le paysage. Le doigt sur la gâchette, ils me surveillent.
Je leur demande de l’eau. A ma grande surprise, ils m’en donnent. Peut-être que ça ne va pas si mal finir que ça, après tout. Peut-être que…
Le chef me demande :
« Il a l’air assez profond, ce trou, non ?
Ce n’est pas la première fois qu’il me pose la question. Jusqu’à présent, j’ai voulu gagner du temps, et à chaque fois je lui ai répondu « non, non, il n’est pas assez profond, je dois creuser encore ».
J’espérais. Je ne sais plus trop quoi. Mais j’espérais.
Maintenant, je n’en peux plus.
Je savoure l’eau. Chaque gorgée est un instant de bonheur.
Puis je réponds :
— Oui. Il est assez profond. »
Le chef hoche la tête. Il tire.
Les bras en croix, je m’écroule en arrière dans ma tombe.
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#27 août#soleil#repartir de zéro#ambiance western pour celui-ci#ou breaking bad#films de mafieux#bref ce ne sont pas les références qui manquent#classique mais implacable#c’est comme ça qu’on les aime#french#french writer#écriture
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À Douz, nous partons pour une promenade en dromadaire dans les premières dunes du Sahara.
Le soir, c'est couscous sous une tente berbère avec du pain cuit dans le sable chaud sous nos yeux.
24/07
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YOUHOU ! Camp NaNo validé ! Je continue, on va voir jusqu’où je vais aller !
Allez un petit extrait pour fêter ça.
Les odeurs de nourriture du grand marché firent gargouiller son estomac. Il y avait l’embarras du choix. D’un pas vif, elle alla demander des petits pains cuits à la vapeur. Maude adora sentir leur chaleur et leur rondeur. La pâte blanche céda sous ses dents et laissa place aux légumes à l’intérieur. Elle dévora à grandes bouchées voraces, n’ayant cure du sourire amusé du commerçant. Que la nourriture de son pays lui avait manqué !
Elle jeta aussi son dévolu sur une sculpture en sucre en forme de lapin et fit le chemin restant jusqu’à l’auberge en dégustant sa friandise.
(On est d’accord quand on revient de l’étranger après longtemps, une des premières choses auxquelles on pense c’est * la bouffe * (enfin moi c’était mon cas)).
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Cette chronique va sûrement être confuse.
Et pourtant ce roman est limpide, d’une beauté grave et intemporelle.
Mais le fait est que je ne connaissais quasiment rien du Sri Lanka dont il est question puisque le jeune romancier est originaire de ce pays complexe, récemment ravagé par une guerre civile meurtrière.
En fait, c’est le style qui m’a happée et envoûtée. J’ai lu les premières pages et j’étais cuite. C’est étrange car j’ai ressenti de l’admiration mais aussi une forme de surprise bête : quoi ? Dans l’Asie profonde on peut écrire comme Proust ? Terrible constat de ma naïveté occidentale, de mon autocentrisme suffisant. On est si ignorant du lointain. J’ai en effet, à ma plus grande honte, été surprise de la qualité de pensée et d’écriture de ce jeune homme sri lankais, uniquement par ignorance.
Son livre est somptueux. Ne vous fiez pas au résumé rébarbatif de l’éditeur. Le roman a une beauté spirituelle et sensible qui transcendent toute narration. Oui, il s’agit d’une histoire de deuils. Deuil de la jeunesse, deuil de milliers de sri lankais lors de la guerre civile (dont les motifs profonds m’échappent), deuil de Rani, une vieille dame traumatisée par le deuil de ses deux fils et qui s’était occupée de la grand-mère quasi sénile de Krishan, le narrateur. Deuil d’un amour aussi, tumultueux et incandescent, de Krishan et de Anjum.
Krishan, au fond, souffre du symptôme du survivant. Il a survécu à la guerre civile, il en était même assez éloigné, parfois géographiquement. Faisant des études en Inde ou vivant ses débuts amoureux, il n’avait qu’internet pour connaître ce qui se passait au nord de l’île, des violences ignobles des cinghalais qui décimaient son peuple, les Tamouls. Il se sentait coupable d’être ainsi épargné. A travers la figure de Rani, vieille dame croisée dans un hôpital psychiatrique recrutée pour s’occuper de sa grand-mère vieillissante, il fait la rencontre réelle de la souffrance concrète. Or celle-ci meurt -étrangement- à son tour, le voilà en route pour ses obsèques, au nord du pays, là où les conflits ont été les plus sévères. En allant sur ces lieux, solitaire, il revoit son passé récent, sa passion interrompue pour Anjun, activiste, et ses rêves. Dans une prose mesurée et infiniment subtile, Anuk Arudpragasam fait le récit de sa pensée, complexe et tortueuse, qui revoit les événements du passé à l’aune de ce décès inattendu et de ces fins non souhaitées. Il revisite son rapport au mythe bouddhiste, et réfléchit avec philosophie à la formation de sa personnalité et de sa sensibilité. Il raconte son amour pour la belle et indépendante Anjum, son affection impuissante pour Rani, sa culpabilité permanente.
La faculté de l’auteur pour être sensible, subtil, profond, pour embrasser cas individuel et universalité m’a évoqué Proust. Il me semble qu’il y a quelque chose de commun dans la grandeur du livre, dans sa capacité à parler à n’importe quel humain doué du pouvoir d’introspection. Son voyage vers le nord (en train - je me souviens avec émotion des pages de Proust sur les voyages en train) est tout autant géographique (retour vers le coeur du conflit) qu’intérieur. Une maturation accélérée en somme ; et les funérailles de Rani, au bout du voyage, prennent l’allure d’expiation au regard d’un conflit auquel il lui semble avoir injustement échappé. Être là pour Rani, c’est être là pour toutes les victimes tamoules, c’est effectuer son devoir de mémoire, intimement et collectivement.
Un très grand livre.
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Vêtements Étrusques
Les vêtements des anciens Étrusques, une civilisation qui s'épanouit dans le centre de l'Italie entre le VIIIe et le IIIe siècle avant J.-C., sont représentés sur de nombreux supports artistiques, notamment les peintures murales, les sculptures en bronze, les reliefs en pierre et les figures peintes sur les urnes funéraires en terre cuite, ainsi que dans les descriptions occasionnelles d'anciens auteurs étrangers. L'histoire et l'étude de la civilisation étrusque ont souffert dans de nombreux domaines en raison du manque de textes de première main et de leur assimilation culturelle finale dans le monde romain, mais l'habillement est un sujet où les Étrusques ont un avantage sur la plupart des peuples anciens. Les vêtements sont périssables et même lorsqu'ils survivent, leur couleur originale ne survit pas, mais avec les Étrusques, nous avons la chance d'avoir les peintures murales miraculeusement préservées de leurs tombes qui nous donnent une occasion unique d'entrevoir en technicolor le monde flamboyant de la mode étrusque.
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