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Le trou
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 27 août
Thème : soleil/repartir de zéro
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Le soleil brûle ma peau et cuit tout le paysage à l’étouffée, transformant le monde en four.
Je veux rentrer chez moi.
Ah, oui. Je n’ai plus de chez moi.
C’est doucement ironique, non ? Moi qui ai coupé tous les ponts avec ma famille, qui ai rejeté mon héritage et mes responsabilités, moi qui suis parti à fond la caisse en n’ayant que ma voiture et les vêtements que j’avais sur le dos… Moi qui ai tout fait, tout sacrifié pour être certain d’enfin pouvoir faire absolument tout ce que je voulais. Repartir de zéro, selon mes propres termes cette fois, mes propres règles du jeu. Je me retrouve en train de mourir à petit feu dans le seul endroit au monde où je n’avais aucune envie de mettre les pieds un jour.
Comment j’en suis arrivé là ? Je le sais, bien sûr, je l’ai vécu, c’est mon histoire, mais en même temps je n’arrive pas à le comprendre. J’allais bien. Tout allait bien. A quel moment ça a merdé ? Pourquoi tout ce que j’ai fait pour corriger le tir n’a fait qu’empirer les choses ?
Je suis épuisé, mais mes muscles peu habitués me font moins mal que mon dos. Brûlure au troisième degré, bientôt cuit à point. Bien sûr, personne ne se soucie assez de mon bien-être pour me donner de la crème solaire. Ni un chapeau. Si je m’effondre d’une insolation, qui creusera leur trou ?
Ils s’en foutent. J’imagine que si je m’évanouis, ils le finiront eux-mêmes, le trou. Pour l’instant, ils économisent leur énergie et leur sueur. Ils se contentent de me regarder, au-delà de leurs lunettes de soleil qui reflètent tout le paysage. Le doigt sur la gâchette, ils me surveillent.
Je leur demande de l’eau. A ma grande surprise, ils m’en donnent. Peut-être que ça ne va pas si mal finir que ça, après tout. Peut-être que…
Le chef me demande :
« Il a l’air assez profond, ce trou, non ?
Ce n’est pas la première fois qu’il me pose la question. Jusqu’à présent, j’ai voulu gagner du temps, et à chaque fois je lui ai répondu « non, non, il n’est pas assez profond, je dois creuser encore ».
J’espérais. Je ne sais plus trop quoi. Mais j’espérais.
Maintenant, je n’en peux plus.
Je savoure l’eau. Chaque gorgée est un instant de bonheur.
Puis je réponds :
— Oui. Il est assez profond. »
Le chef hoche la tête. Il tire.
Les bras en croix, je m’écroule en arrière dans ma tombe.
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/interview-diiv-la-nouvelle-ere-saturee/
INTERVIEW - La nouvelle ère saturée de DIIV
Il y a trois ans, Is The Is Are apportait à DIIV la consécration. Les choses prennent un nouveau tournant avec Deceiver, un troisième album vrombissant, animé par la noirceur et les hantises de chacun. Mais dans le chaos réside une forme d’épanouissement. Entretien
Début 2010, Brooklyn. Un certain Zachary Cole Smith veut en découdre. Ses heures passées sur scène avec des groupes comme Soft Black ou encore Beach Fossils le poussent à s’émanciper ailleurs, en solo ou en groupe – en tout cas avec son propre projet, sa propre direction. Il forme alors un groupe, le bien nommé Dive – on raconte que ce nom de scène fut directement inspiré de Nirvana -, faisant appel à son ami Andrew Bailey pour l’accompagner à la guitare, le bassiste Devin Ruben Perez et l’ancien batteur de Smith Westerns Colby Hewitt. Mais c’est après avoir découvert l’existence d’un groupe belge du même nom datant des 90’s, que Smith « personnalise » (pour ainsi dire) l’étiquette de sa bande. Ainsi nait DIIV, qui signe en 2011 avec le fructueux label Captured Tracks et sort un an plus tard son premier album, le quasi-instrumental et céleste Oshin.
« Tout est arrivé très vite, je garde des bribes de souvenirs de cette période car on était tous pris dans un processus inédit : celui d’incorporer de la musique de manière pérenne. Après le clap final, il n’y avait pas de retour en arrière » confie Zachary Cole Smith.
À l’origine
Le groupe se forge d’abord une réputation aux États-Unis, en concert surtout, en accélérant les tempos de ses morceaux, les prolongeant comme des boucles infinies de riffs, parfois agrémentées de la voix aérienne de Cole, dont les paroles étaient, déjà à l’époque, énigmatiques. Catalogué comme un nouvel équipage du navire shoegaze, le groupe dissimule aussi ses influences pour le grunge et My Bloody Valentine en provoquant la symbiose des genres. Le résultat fut explosif auprès du public, mais sans jamais fracasser l’underground. Entre 2012 et 2015, il était difficile de percevoir une réelle direction pour DIIV, disparu des radars. Exit Hewitt, le groupe accueille le multi-instrumentiste Colin Caulfield et se lance dans sa plus grande aventure : Is The Is Are (qui sort dans les bacs en 2016), cette fois-ci inspiré du groupe de chevet de Cole, Sonic Youth (l’album halloween-esque Bad Moon Rising en tête). « Ça a marqué un réel tournant dans la carrière de DIIV, commente Caulfield, ce deuxième album contenait à la fois des chansons plus heavy, comme ‘Incarnate Devil’, mais aussi des véritables tubes qui fonctionnaient sur le schéma classique couplet/refrain, je pense évidemment à ‘Dopamine’, ou ‘Under the Sun’. »
© Coley Brown / « La musique requiert beaucoup de patience chez nous »
Le temps aura fait son boulot : trois ans plus tard, DIIV semble avoir laissé de côté cette envie de « complaire » et de rendre sa musique plus « accessible » : « On s’est réinventé dans le travail structurel de la musique, jusqu’à rendre floue la barrière entre les couplets et les refrains, explique Cole. On voulait que les titres fonctionnent le plus simplement possible, comme des unités. On prend une guitare, on joue un riff et on part de là, on expérimente. Un début et une fin. On voulait revenir au cœur d’une chanson, sa mélodie.«
Pour le coup, le pari est tenu. Ce troisième album, Deceiver, est comme son nom l’indique un trompeur, un trompe l’œil sur l’industrie de la musique, tant les morceaux qui y figurent sont pour la plupart des lentes progressions, souvent mélancoliques, qui mènent toutes à l’implosion, sans emprunter la facilité. On pense à « Taker », second single, qui, sur un riff continuel, fait miroiter l’auditeur jusqu’à un final cathartique. Ou encore l’ouverture « Horsehead », et « Lorelei », deux titres au tempo lents, inhabituels, tâtant le slow core du bout des doigts. « La musique requiert beaucoup de patience chez nous, s’accordent les musiciens. Il faut savoir installer une ambiance, avoir de l’indulgence. » On peut appeler cela une prise de risque, pour DIIV, dont la musique est (et restera) l’unique moyen d’expression.
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« Le son de la guitare a été notre plus grand défi, il fallait qu���il provoque le chaos tout en restant audible »
Pour mener à bien cette entreprise, Cole et Caulfield – chargés à deux de l’écriture – ont fait appel au producteur Sonny Diperri (My Bloody Valentine – tiens tiens – mais aussi Protomartyr, The Drums, These New Puritans, Nine Inch Nails, du beau monde quoi). Un besoin de soutien extérieur, même si l’entièreté de Deceiver a été conçue dans la discrétion : « J’en ai que très peu parlé autour de moi, confie Cole. C’est pourquoi il était essentiel de s’entourer de quelqu’un de confiance, qui pouvait nous aiguiller sur ce qu’il fallait, et surtout ne fallait pas, faire. » Des heures de discussion plus tard, le groupe et Diperri se mettent d’accord sur un son plus grave, saturé, acéré. Les gars iront même jusqu’à tâter le terrain, lors d’une petite tournée en 2018 en support de leur camarades Deafheaven.
« Le groupe n’avait pas vraiment de raison de tourner à ce moment là, mais c’était une experience essentielle, puisqu’on jouait les titres de ce nouvel album mais sans les paroles. Au fil des soirées, on a pu alors piocher les parties qu’on préférait, virer celles qui nous ennuyaient » continue Cole. Son collègue enchérit : « Et puis, on voulait un album plus heavy, donc tourner avec un groupe de metal nous a forcément aidé. On a compris ce qu’attendait le public, Deafheaven nous a poussé à aller encore plus loin. On aurait même pu devenir un groupe de metal à ce rythme-là !«
Le retour au studio fut donc studieux. « Sonny est revenu et était là pour nous aider à prendre toutes les meilleures décisions par rapport au mastering. C’était vraiment le seul à pouvoir nous comprendre. C’est la première fois qu’on se laisse diriger comme ça et je dois dire que le plaisir fut décuplé » explique Cole. Cet album, conçu dans l’optique « a band in a room », descend tout droit des plus beaux moments d’Elliott Smith et, bien sûr, de Nirvana – l’ambiance cotonneuse en plus. « Oh ça oui, c’est un album très saturé, commente Caulfield. Le son de la guitare a été notre plus grand défi, il fallait qu’il provoque le chaos tout en restant audible. C’est pourquoi on a aussi ajouté de l’acoustique, pour apporter un peu de chaleur.« De la douceur dans la dureté, s’accordent les deux musiciens, qui mentionnent les morceaux « Between Tides » et le final « Acheron », pivots du disque. « Je suis persuadé que la guitare acoustique est ce qu’il y a de plus naturel en musique, si on enlevait toutes les parties, laissant la guitare et la voix, la chanson resterait la même » dit Cole, l’air pensif.
« Il y a beaucoup de vécu là-dedans »
Au terme de la précédente tournée, DIIV s’est épuisé, physiquement et moralement. Outre les soucis personnels de chacun, qu’il n’est ici pas nécessaire de raconter, chaque musicien est rentré du trek comme un marathonien revient de sa course : « Même si on a énormément appris de nous-mêmes, on a enduré beaucoup de changements dans nos vies, des trucs durs à surmonter. Il y a beaucoup de vécu là-dedans. Ce qui nous mène directement à une preuve d’authenticité. Notre musique n’a jamais été aussi honnête. Quand on était tous en studio pour ce nouvel album, tout semblait réel, tu vois ? confie Cole. Mon Dieu ce que ça fait du bien. On avait grandi ! Ces chansons sont comme des nouvelles et elles forment un tout qui, je crois, reste cohérent. »
Pochette de « Deceiver »
Exorciser ses démons, vaincre le mal en lui faisant face : les thèmes de l’album s’articulent autour d’un même monstre, nemesis du groupe depuis ses débuts. « I’m just waiting for the storm to die », chante Cole dans « Between Tides ». Une vérité qui poursuit les musiciens depuis le début. « Toutes ces choses qui te viennent à l’esprit et qui t’envahissent, comme des visages qui te fixent sans arrêt et qui scrutent le moindre de tes défauts… C’est aussi de là que vient la pochette, explique Caulfield. La palette de couleurs est importante, il y a des couleurs froides, glaciales, mais aussi des teintes plus chaudes. » Une dichotomie qui se confirme avec « The Spark », véritable moment plein d’oxygène, « peut-être la chanson la plus importante de la tracklist, non pas que parce que c’est la meilleure, mais parce qu’elle procure une sensation d’air frais qui n’est pas de refus » termine le musicien.
« Je ne dirais pas que la musique est thérapeutique, non » souffle Cole. « On a traversé des épreuves dans la vie, comme tout le monde, mais ça ne veut pas non plus dire qu’on parlera que de ça. En tant que groupe, on aime, on a aussi besoin de se rappeler des moments joyeux, sinon tout serait une torture, même de discuter avec vous. » Sur ces belles paroles, il conclue : « Même si elles a toujours été au cœur de DIIV, les paroles ne nous révèlent pas tant que ça. Écoutez plutôt les instruments, les arrangements qu’elles bâtissent. C’est ça, le plus important, comment la musique sonne. Voilà ce qui cristallise le mieux nos émotions. En ce qui concerne les mots, entre le public et nous, tout reste encore à écrire, ou à dire en quelque sorte.«
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Deceiver, le nouvel album de DIIV, disponible dans les bacs dès le 4 octobre 2019, via Captured Tracks.
Propos recueillis par Samuel Regnard
Merci à Marion Seury et au Ground Zero.
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A la conquête du Mont Cook !
Après nos aventures dans les Catlins, nous voici au lac Te kapo. Situé dans l’une des rares zones échappant à toute pollution lumineuse du monde, ce lac aux eaux bleues turquoises est dominé de tout côté par les montagnes. De belles randonnées en perspective donc.
Nous commençons par rejoindre l’observatoire astronomique situé sur le sommet du mont Jones. Pour cela, une heure de marche est nécessaire. Cependant, le jeu en vaut la chandelle puisque nous profitons d’une vue dégagée sur l’ensemble du lac et ses alentours.
Le soir même, nous décidons d’un commun accord de prendre des photos du ciel étoilé lorsque nous nous lèverons pour aller aux toilettes dans la nuit, comme à notre habitude. Eh bien, pour une fois nous dormons d’une traite jusqu’au lever du jour (ce qui ne nous arrive pour ainsi dire jamais).
Le lendemain, nous décidons de tenter la Richmond track en VTT, mais c’était sans compter sur les forces surnaturelles qui semblaient se liguer contre nous afin de faire de cette journée un véritable calvaire.
Ainsi, au moment de prendre nos vélos pour nous élancer sur le chemin, la manette de dérailleur de Chloé casse. Aie aie aie ! Retour au village donc, avec l’espoir d’y trouver quelqu’un qui soit en mesure de réparer tout ça. Nous tombons finalement sur un loueur de vélos très sympathique qui accepte de jeter un œil à la monture de Chloé. Malheureusement il est très occupé, et nous demande donc de repasser en début d’après-midi. Quand l’heure arrive, nous lui ramenons le vélo et, après une rapide inspection, il nous annonce qu’il ne dispose pas des pièces nécessaires à la réparation. Selon lui, la seule chose à faire est de rejoindre la petite ville de Twizel sur les rives du lac Pukaki, à près de 40 kilomètres. Cela tombe bien, il s’agit de notre prochaine étape.
Arrivé sur place, le magasin du vélociste est fermé, les douches sur lesquelles nous avions des vues sont fermées et l’office de tourisme est fermé. Voyant qu’il ne s’agissait définitivement pas de la meilleure journée de nos existences, nous décidons de trouver un endroit pour dormir et de nous préparer un repas simple et inratable : des pâtes. Plus de gaz, les pates ramollissent dans une eau tiède et forment un amas visqueux que nous tentons de manger avant de renoncer (rapidement).
Bref, un jour sans.
Nous finissons tout de même par réussir à faire réparer le VTT et repérons un circuit de 16 kilomètres dont le départ se trouve à 30 minutes de la ville. C’est donc bien décidé que nous nous élançons à l’assaut de la montagne sur nos fidèles destriers. Le sentier forme une boucle passant par le sommet. Deux choix s’offrent à nous : une montée raide et une longue descente ou, une longue montée et une courte descente. Nous optons pour cette dernière option et regrettons rapidement ce choix car, finalement, la longue côte est aussi raide que la petite descente. On peut donc conclure tout simplement : on en a chié.
Nous passons les deux jours suivants à attendre que le ciel se dégage avant d’entreprendre d’autres randonnées.
Lorsque s’écartent les nuages, nous rejoignons le pied du plus haut sommet de Nouvelle-Zélande : le mont Cook.
Nous attaquons sans tarder par deux balades relativement courtes. La première nous mène aux blue lakes (qui sont en fait verts), et à un point de vue sur un glacier. La deuxième nous conduit à Kea point, un point de vue sur le mont cook et sur (on vous le donne en mille) un glacier.
Le lendemain, les choses sérieuses reprennent puisque nous entreprenons de gravir la montagne jusqu’à la Mueller hut. Deux heures de montée sur un sentier très raide aménager à l’aide d’escaliers en bois. Belle performance pour nous puisque l’ascension était donnée pour 4 heures (on est pas peu fiers). La dernière partie de la montée se fait dans la neige et nous avons la sensation d’être des alpinistes chevronnés, surtout lorsque l’on croise les touristes chinois équipés de piolets et crampons (alors que nous sommes en short). Bref, une ambiance « haute montagne », surtout lorsque nous devons décoincer les dits touristes qui ont eu la bonne idée de désescalader des rochers avec leurs crampons. Nous rencontrons deux français, Oli… euh Guillaume et Tom avec lesquels nous sympathisons. Ceux-ci nous confient avoir confondu le mont Cook avec une autre montagne juste à côté. Ils sont finalement bien soulagés d’apprendre que nous aussi nous pensions observer le mont Cook depuis deux jours alors que pas du tout. Pas futfut ces français.
Depuis la Mueller hut, la vue est vertigineuse et nous pouvons contempler à loisir le mont Cook (le vrai) qui, pour une fois, ne se trouve pas dans les nuages. Nous restons près de deux heures à profiter des rayons du soleil tout en observant d’impressionnantes avalanches sur les versants de la montagne voisine.
La redescente est difficile, mais fort heureusement, une bonne bière fraiche nous attend à l’arrivée. Eh oui, quand on se retrouve entre français, ça fini souvent en apéro.
Après une bonne nuit de sommeil, nous décidons de rejoindre le glacier de la Hooker valley en VTT. Arrivé à mi-chemin de cette randonnée de 10 kilomètres aller-retour, un guide chinois nous interpelle, nous disant qu’il est interdit de faire du vélo à cet endroit alors qu’aucune interdiction n’était explicité sur les panneaux informatifs. Après une rapide vérification sur internet, il s’avère que celui-ci à raison (merci le service d’information du DOC). C’est donc quelque peu agacé que nous faisons demi-tour, reposons nos VTT au parking, et revenons à pied. Nous marchons bien, à tel point que nous redoublons le groupe de touristes (encore une petite fierté ^^) et parvenons à abattre les 10 kilomètres en un peu moins d’une heure et demie. Finalement, ce sentier était une vraie autoroute à touristes, mais il faut bien reconnaitre que la vue sur le glacier et sur les icebergs dérivant à la surface du lac était des plus jolies.
Nous repartons ensuite direction Queenstown. Nous nous arrêtons sur la route à un point de vue sur la vallée du mont Cook où nous prenons ce cliché qui ne manquera pas de vous faire dire « wahouuuu ».
Nous faisons également une halte à Lewis pass, un passage (comme son nom l’indique) entre des montagnes aux versants aride, digne d’un western.
Vous pourrez retrouver la suite de nos aventures dans notre prochain article sur Queenstown, Wanaka et les alentours. Et on peut dire que nous en avons vécu des aventures. D’ailleurs si j’étais vous je serai vraiment impatient de les découvrir. C’est comme Game of Throne à la différence que là, c’est mieux et beaucoup plus palpitant.
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Jungle By Night - The Traveller
« Adoubé par Tony Allen », « une moyenne de 20 ans d’âges »… Tels sont les expressions collant à la peau de ces Amstellodamois actifs depuis 2010, et déjà auteurs de quatre albums ! Si la qualité est bluffante comparativement à l’âge –qu’ils n’aiment pas se voir rappeler –, le véritable exploit pourrait bien être d’avoir réussi à créer un groupe de 9 adolescents ! Celui qui a tenté des projets de musique sérieux au bahut comprendra…
En tout cas ça fait une belle carte de visite, et la formation ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Leur fonds de commerce peut être qualifié d’Afrobeat au premier abord, et leur musique a la particularité d’être entièrement instrumentale. Sachant que l’Afrobeat chanté peut déjà être assez chiant, il y a de quoi avoir un peu les boules sur le papier… Sauf que cela n’altère en rien l’efficacité de ce groupe capable de surfer au milieu de n’importe quelle style ‘’chaud’’ et de mettre le feu en live ! Bingo.
En attendant de les voir en piste on se contentera déjà aisément de l’écoute de ce dernier album au titre évocateur. Le démarrage se fait en douceur sur « Kingfisher », genre ambiance Electro Soul. La section rythmique la joue Hip Hop pour appuyer le leitmotiv électronique, et le trompettiste livre déjà un chorus soigné. « The Ottoman Highlands » hausse un peu la cadence, et la section cuivre nous plonge rapidement dans une ambiance de film, lorgnant plus vers du symphonique que du funk débraillé, encore que la dernière partie commence à partir en sucette ! Et il faut avouer que le trio synthé/darbouka/guitare et leur petit plus oriental finissent de donner du cachet à ce morceau.
Tournure plus Pop sur « Cruise Control », qui rappel par certains côtés ce que ferait un Todd Terje. Le titre est cependant loin d’être banal, bénéficiant d’une structure léchée où s’enchaine les réponses de cuivres, les beats déplacés et les retours à la case départ. Cette belle alternance se ressent également au niveau de l’enchainement des morceaux, car avec « Polydans » The Traveller part cette fois-ci dans une direction plus tropicale : roulements de caisse claire, contretemps, percus à gogo, sourdines… Caramba !
La cinquième piste « Caldera » nous offre un début en forme de Trip Hop mélancolique, guitare et claviers s’accordant pour une ballade éthérée. Mais on a en fait affaire à une véritable mini symphonie dont on distinguerait les actes uns à uns ! La grande classe. Et on le redit une nouvelles fois, ces gars-là pourraient aisément faire une bande originale.
Les trois premières secondes pourraient le laisser penser, mais non « Infinite » n’est pas une reprise du dernier album d’ASM avec MF DOOM. Par contre ce serait bien le genre de son sur lequel ils kifferaient poser, avec son côté western de la pampa petit crachin. Et tout d’un coup, pan !! Grosse explosion d’entrée dans « Extortion », avec tout le monde qui pète son câble dans un délire 8bit assez inattendu mais redoutable ! L’effet est d’autant plus réussi que le collectif la joue soft par tranche de cinq secondes et ce de façon impromptue.
« Morning Stretch » offre un redémarrage plein de groove, propice aux bidouillages sonores et autres sons de cloches. Putain et cette basse, toute en rondeur, du régal ! Bien entendu le groupe passe faire un tour par l’Afrique sur cet album, et c’est « Culture Shock » qui s’y colle. Un morceau peut-être moins surprenant mais diablement efficace, avec les cuivres tirant sur la corde raide tandis que les rythmiciens déroulent des syncopes élastiques !
L’atmosphère se fait plus feutrée avec « Following A Brocken Compass ». Après un début marqué par l’orgue Hammond, la guitare prend la suite pour délivrer le solo de l’homme triste, puis le trio sax/trombone/trompette achève le tout. Enfin « Bout Du Monde »– en fwrenssey sil vou pley– clôt ce bel album en délivrant la plage la plus World : une pluie de kalimba sur laquelle vient se greffer une rythme proche d’un ayyuub, des cuivres digne d’un orchestre africain et une guitare tendance Juju voire Flamenco.
JBN fait parfaitement la part des choses entre live et studio, n’hésitant pas à partir dans des directions assez calmes ou barrés sur The Traveller. Et ils ont une réelle faculté à marier les genres pour créer des morceaux devenant de vraies histoires, recourant habilement à l’électronique comme à l’acoustique. Quand insouciance et maturité ne font qu’un… (oulà mais quelle sortie de pro dis donc !).
Bon malheureusement c’est un peu difficile de trouver l’album complet sur le net par des voies recommandables, à moins de passer par Spotify, Deezer et autres iTunes...
Jungle By Night - Kingfisher
Jungle By Night - Infinite
Jungle By Night - Cruise Control
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En 2000, Akira Nagai (senior managing director) estime que les salles d’arcade doivent être modifiées pour devenir des espaces de loisirs plus grand public afin de toucher une cible plus large et de renouveler la clientèle. Il parle d’hybrid outlets qui seraient tous reliés par fibre optique afin de connecter toutes les bornes d’arcade entre elles à travers le Japon. En 2013, SEGA ne produit plus de consoles mais s’accroche plus que jamais à l’arcade, qui est en quelque sorte dans son ADN.
Si l’on revient aux débuts de SEGA, avant même que la firme ne se nomme ainsi, on trouve des jeux mécaniques qui sont à l’origine du jeu vidéo d’arcade. Retournons au siècle dernier. À Hawaï en 1940, James Humpert et les Bromley père et fils fondent une société nommée Standard Games afin de monétiser le temps libre des soldats installés dans les bases militaires américaines. Après la Seconde Guerre mondiale, la société s’établit au Japon, occupé par les Américains qui livrent une autre guerre en Corée. Elle crée une filiale du nom de Service Games of Japan (1952) afin de souligner que le client visé est le soldat en service. Comme à leur habitude, les Japonais forment un mot valise plus court pour désigner l’entreprise : SEGA. Durant cette première partie de l’histoire de la firme, ses propriétaires américains commercialisent avant tout des machines à sous et des juke-boxes. SEGA fait de l’arcade au sens large du terme. D’ailleurs, les Japonais ne parlent pas d’arcade mais d’amusement, de divertissement.
Parallèlement, un certain David Rosen, soldat mobilisé pour la guerre de Corée, reste au Japon pour fonder une entreprise d’import de Photomatons. C’est un succès immédiat et il continue en important des jeux de tir : il s’agit de tirer sur des ours avec un fusil en plastique. Par la suite, il commercialise d’autres bornes similaires où il faut tirer sur des requins ou des raies. Comme on le voit, l’arcade est plus proche de ministands de fête foraine que des jeux vidéo.
L’origine de SEGA explique aussi pourquoi la firme a toujours tenu à innover dans le domaine de l’arcade. Après tout, entre les machines à tuer les requins avec un fusil et Virtua Cop où l’on doit recharger son arme en plastique pour tirer sur des ennemis en polygones, il n’y a que des différences technologiques, le gameplay de base étant le même. De même, l’engouement pour les Photomatons sera relayé par celui envers les Purikura (Photomaton avec images personnalisées à coller) de nos jours…
Les bandits manchots laissent leur place aux medal games. Quant aux juke-boxes, ils sont remplacés par les jeux de rythme et musicaux dont Project Diva est l’un des derniers avatars à succès (lire l’article consacré à Hatsune Miku).
De SEGA à SEGA
En 1965, SEGA et l’entreprise de Rosen fusionnent et la nouvelle entité change de stratégie : au lieu de simplement importer des machines, elle va en créer. Entre les jeux de basket, sac de sable à frapper, ou hélicoptère à manœuvrer, SEGA s’occupe vraiment de jeux mécaniques et électroniques. Son premier logo en caractères un peu gothiques témoigne de cette période durant laquelle les bornes de jeu sont l’essentiel de son activité.
Parmi les succès, on trouve Periscope en 1966, jeu d’arcade qui n’est plus vraiment un jeu électronique mais dont le succès est suffisant pour que Gulf & Western Industries, Inc. rachète SEGA au début des années soixante-dix. David Rosen, resté à la tête de SEGA, poursuit sa lancée avec des jeux d’arcade électroniques et lance les versions PC. Mais, avec la crise des années 1983-1984, l’industrie balbutiante du jeu vidéo sur ordinateur sombre. Heureusement, SEGA a toujours ses activités dans les bornes de jeux !
Le succès de Space Invaders étant mondial, SEGA se met à créer des jeux vidéo pour l’arcade et rachète son principal distributeur au Japon, Esco Trading. Son ex-dirigeant Hayao Nakayama prend alors la place de vice-président de SEGA. La société perdant de l’argent, la filiale américaine de SEGA est vendue à Bally, entreprise fabriquant des flippers. Par la suite, CSK rachète SEGA et en fait une société florissante. Le conglomérat japonais renomme la société SEGA Enterprises Ltd. lors de son rachat en 1984. Pendant qu’une partie de l’entreprise part à la conquête des salons par le biais des consoles, l’autre consolide l’expertise dans le domaine du jeu d’arcade. SEGA s’est diversifiée au fil du temps pour maîtriser toute la chaîne, de la fabrication à la salle où joue le public. Elle possède des salles d’arcade (nommées game centers au Japon), construit des machines et les jeux qui fonctionnent dessus. Bien sûr, SEGA continue d’innover dans le domaine de l’amusement et des machines à jouer avec notamment l’invention de l’UFO Catcher en 1985 : une pince mécanique contrôlée par des boutons permet d’attraper ou non des lots à gagner dans une gigantesque boîte transparente.
L’arcade est aussi le secteur où la recherche et l’innovation sont les plus essentielles : bien souvent, les nouveaux titres sortent sur les bornes d’arcade avant d’être adaptés pour les consoles. En 1990, SEGA a ainsi lancé la première borne d’arcade pouvant pivoter sur elle-même (R-360) et en 1993, elle a sorti Virtua Fighter, premier jeu de baston en 3D au monde.En se diversifiant dans le domaine de l’arcade, la firme obtient des revenus non négligeables tout en contrôlant une grande partie de ce marché. En 2000, un quart de son chiffre d’affaires provient des salles d’arcade et un autre quart des ventes de machines d’arcade ; les ventes de jeux et de consoles représentent le reste.
En 2012, dans les documents officiels de SEGA, l’arcade regroupe six catégories, dont une seule est nommée explicitement « jeux vidéo » : jeux de cartes à collectionner virtuelles, simulateurs, medal games, jeux avec lots à gagner, jeux pour enfants. Cette diversité se retrouve dans les salles d’arcade japonaises où le jeu vidéo tel qu’on le conçoit en Occident n’occupe qu’une place restreinte.
SEGAland
Afin de mieux mettre en avant ses bornes d’arcade et de capitaliser sur les différentes marques de son catalogue, SEGA a même créé différents parcs d’attractions à travers le monde pour attirer un public plus familial et créer une nouvelle dynamique de consommation dans un lieu de loisirs. Il y en a eu plusieurs sur le territoire britannique dont SEGAworld Bournemouth (1993-2007), SEGAworld London (1996-2000). En Australie, le SEGAworld de Sydney a survécu trois ans (1997-2000).
Aux États-Unis, une chaîne gérée par une joint-venture entre SEGA, Universal et Dreamworks devait permettre de regrouper jeux d’arcade, restaurants et autres boutiques dans un même centre de loisirs. Le premier du genre s’est ouvert en 1996 à Seattle. Plus récemment, SEGA a ouvert un parc d’attractions à Dubaï (2009, SEGA Republic). Ces parcs d’attractions sont d’autant plus surprenants qu’en Occident, les salles d’arcade ont pratiquement disparu du paysage urbain contrairement à ce qui se passe au Japon et dans le reste de l’Asie, où les game centers occupent même plusieurs étages d’un immeuble.
Si vous êtes de passage à Tokyo, vous pourrez visiter le parc d’attractions Joypolis à Odaiba (créé en 1996) ou vous rendre dans les différentes salles d’arcade disséminées à travers la ville. Les plus grosses, nommées SEGA CLUB ou SEGA GIGO, occupent cinq à sept étages et sont globalement arrangées de la même façon. Au rez-de-chaussée et à l’entrée, il faut attirer le chaland et l’arme la plus efficace est une suite d’UFO Catchers. Familles, couples et groupes de copines se retrouvent devant ces grandes vitrines lumineuses pleines de peluches, jouets mignons ou nourriture. Évidemment, comme dans les boîtes de nuit, il s’agit d’attirer la clientèle féminine pour que les clients masculins viennent fréquenter la salle… Ces machines à cadeaux attirent les jeunes filles, ce qui séduit les gamers de passage qui peuvent se dire que la salle est fréquentée par la gent féminine.
Aux étages les plus hauts, on trouve en général les jeux de paris (football et turf) et les medal games. Comme ce ne sont ni des jeux d’argent ni des jeux vidéo core gamers, ils attirent un public différent, dont les femmes et même les familles. Contrairement aux pachinkos (sorte de flipper japonais), qui permettent de gagner des lots ensuite échangeables contre de l’argent, ces titres n’offrent que des crédits supplémentaires pour rejouer. Néanmoins, tout est fait pour recréer une ambiance de casino avec les pièces de monnaie qui tombent en rythme et les lumières dans tous les sens lorsque l’on gagne le jackpot. Dans le cas des jeux de turf, les joueurs parient sur des chevaux qui ensuite font une course virtuelle.
Variation autour du jeu vidéo, certaines bornes permettent de jouer avec des cartes à collectionner : il suffit de poser une carte pour que le personnage apparaisse à l’écran et pour que le joueur le fasse évoluer, comme si l’on était dans un épisode du dessin animé Yu-Gi-Oh avec les monstres qui se matérialisent sur l’écran de la borne. Ce système a pour avantage de fidéliser les joueurs qui cherchent à compléter leur collection de cartes. Parmi les succès de ce genre, il y a le Sangokushi Taisen de SEGA. Ce STR est inspiré par l’histoire chinoise des trois royaumes. Le déplacement des personnages en jeu correspond à celui des cartes sur un écran spécial.
Finalement, seuls un ou deux étages sur six sont consacrés à des bornes de jeux d’arcade. En général, ceux-ci se destinent à des core gamers et les genres les plus populaires sont les mêmes qui ont du succès sur le marché des consoles : RPG, mecha, baston, rhythm. Bien sûr, même si vous êtes dans une salle d’arcade SEGA, vous pourrez trouver des jeux Namco Bandai comme les pods de Kidō Senshi Gundam : Senjō no Kizuna, simulateurs de pilotage de mecha avec écran panoramique. Le plus important est d’attirer et de faire rester les clients dans la salle, quels que soient les jeux…
SEGA ou comment innover dans l’Amusement
Depuis 2007, la crise du marché de l’arcade s’est fait sentir de manière plus intense qu’auparavant. Il faut dire que SEGA et les autres acteurs de cette industrie ont beaucoup œuvré pour diversifier le public et rénover les salles de jeu. Ainsi, la plupart d’entre elles sont reliées à Internet et les joueurs peuvent désormais affronter des adversaires à travers l’Archipel au lieu de simplement combattre une personne du même quartier. Toujours grâce à Internet, des cartes de fidélisation ont été élaborées pour que les joueurs conservent leurs scores et avancement en jeu. Enfin, SEGA et les autres constructeurs essaient de rendre les bornes plus faciles à adapter pour que des jeux différents puissent tourner sur une même machine et que les mises à jour se fassent sans trop de soucis pour les gérants de salles.
Afin de toucher un public d’enfants, SEGA a sorti en 2003 une borne à leur taille disposée dans les centres commerciaux pour les occuper pendant que les parents vaquent à d’autres occupations. Cette borne nommée Mushiking (Kōchū Ōja Mushikingu) combine à la fois jeu vidéo et jeu de cartes à collectionner tout en s’appuyant sur une pratique ancestrale des jeunes Japonais : le combat d’insectes. Il y a plus de six versions du jeu et d’autres éditeurs ont essayé de renouveler le succès en déclinant le gameplay à base de pierre-feuille-ciseau avec d’autres domaines à connotation enfantine. Plus récemment, SEGA s’est intéressée à la clientèle âgée pour renouveler son public.
En dehors de ces efforts pour toucher des catégories de joueurs différentes, SEGA cherche à constamment renouveler les contrôles des bornes. Ainsi, le joystick est remplacé par une sorte de souris géante pour BorderBreak, un jeu de tir et de mecha où il s’agit de collaborer avec d’autres pour gagner petit à petit du terrain sur l’équipe adverse.
Dans le même genre, SEGA a présenté une nouvelle borne pour les amateurs de danse en 2012 : MaiMai. Les joueurs touchent un écran tactile géant au lieu d’appuyer sur des touches mécaniques pendant qu’une caméra filme la prestation et la publie sur l’équivalent du YouTube japonais. Dans un tout autre genre, SEGA commercialise en 2012 une borne de jeu urinoir : Toylet. Avec la pression du jet d’urine, le joueur participe à divers minijeux dont l’un consiste à soulever les jupes de filles…
Dans le domaine des UFO-Catchers, SEGA cherche aussi à se renouveler pour attirer plus de public. La firme a diversifié la taille des machines et les lots à gagner sont régulièrement modifiés, mais c’était toujours globalement la même chose. En 2010, les traditionnelles commandes sont remplacées par une sorte de « balance board » dans la borne UFO Balance Catcher. Désormais, on contrôle la pince mécanique avec ses pieds et son poids. Toujours dans le but de renouveler les concepts de bornes existantes, SEGA introduit la 3D et des jets d’air pour des bornes montées sur vérin afin de faire des minivéhicules proposant de la « 4D ».
Bien sûr, tout en innovant, SEGA ferme sans cesse les salles déficitaires et peut annoncer en mars 2011 que les ventes de bornes ont pour la première fois depuis trois ans augmenté tandis que les revenus générés par les salles ont moins baissé. Cette politique permettra sans doute à la firme de maintenir son secteur consacré à l’amusement en Asie qui est son noyau historique.
Article initialement publié dans IG Magazine.
SEGA, l’autre visage de l’arcade En 2000, Akira Nagai (senior managing director) estime que les salles d’arcade doivent être modifiées pour devenir des espaces de loisirs plus grand public afin de toucher une cible plus large et de renouveler la clientèle.
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En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid. Seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, la jeune femme traumatisée se joint à eux dans leur périple.
Origine du film : États-Unis Réalisateur : Scott Cooper Scénariste : Scott Cooper Acteurs : Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi, Jesse Plemons, Adam Beach, Rory Cochrane, Ben Foster, Peter Mullan, Scott Wilson, Paul Anderson, Stephen Lang Musique : Max Richter Genre : Action, Drame, Western Durée : 2 heures et 14 minutes Date de sortie : 14 mars 2018 (France) Année de production : 2017 Sociétés de production : Waypoint Entertainment, Le Grisbi Productions, Bloom Media Distribué par : Entertainment Studios Motion Pictures Titre original : Hostiles Notre note : ★★★★★
“Hostiles” est un western américain datant de 2017, écrit et réalisé par Scott Cooper, à qui l’on doit également “Black Mass” (2015). Les acteurs principaux sont Christian Bale, qu’on a pu voir dans “3h10 pour Yuma” (2007), Rosamund Pike, qu’on a pu voir dans “Opération Beyrouth” (2018), Wes Studi, qu’on a pu voir dans “Heat” (1995), Ben Foster, qu’on a pu voir dans “Comancheria” (2016), Stephen Lang, qu’on a pu voir dans “Braven” (2018), Jesse Plemons, qu’on a pu voir dans “Barry Seal: American Traffic” (2017), Rory Cochrane, qu’on a pu voir dans “Oculus” (2013), et Adam Beach, qu’on a pu voir dans “Cowboys & Envahisseurs” (2011).
On peut observer un regain d’intérêt pour le western depuis quelques années avec des métrages de qualité comme “The Revenant” (2015) d’Alejandro G. Iñárritu, “Les Huit Salopards” (2015) de Quentin Tarantino, “Les Sept Mercenaires” (2016) d’Antoine Fuqua, “Jane Got a Gun” (2016) de Gavin O’Connor, ou encore “Brimstone” (2016) de Martin Koolhoven. Pour notre part, “Hostiles” vient sans sourciller se positionner honorablement, et même plus, aux côtés de ces films de caractère.
L’histoire proposée par “Hostiles” nous invite à suivre le Capitaine Joseph Blocker (Christian Bale), un vétéran de la guerre contre les Indiens, ayant une réputation de tueur impitoyable, que l’on charge d’accompagner Aigle Jaune (Wes Studi), un chef de guerre Cheyenne, emprisonné depuis quelque temps, que le gouvernement américain veut libérer pour raison médicale, afin que celui-ci puisse rentrer sur sa terre natale pour y mourir. Bien malgré lui, le Capitaine Blocker va accepter cette dernière mission. Chemin faisant, avec ses hommes, il va rencontrer Rosalee Quaid (Rosamund Pike), une femme en totale perdition après le massacre de sa famille par des Comanches.
Grave et sombre, voilà comment on pourrait qualifier cet “Hostiles”. Grave, sombre et violent pourrait-on même ajouter. La violence dans l’esprit, mais également à travers les images. La scène d’ouverture en est l’exemple. En 1892 au Nouveau-Mexique une famille de colons, père, mère et trois enfants, vaquent à leurs occupations quotidiennes lorsque des guerriers Comanche déboulent vers leur ranch. Saisissant un fusil pour défendre sa famille et sa propriété, le père est le premier à tomber et à être scalpé. Avant de mettre le feu au ranch, les autochtones se lancent à la recherche du reste de la famille et tuent les enfants. Seule la mère survit en se cachant dans les bois avoisinants. C’est basique, c’est direct, c’est cru.
Le destin de cette femme va donc croiser le chemin du Capitaine Blocker. Un homme plein de colère, pire, plein de haine. Ce dernier est tellement opposé à l’ordre qui lui est donné, qu’il est prêt à être jugé en cour martiale plutôt que d’accepter d’accompagner cet ancien chef de guerre indien qu’il a combattu par le passé. La raison en est simple, il déteste profondément les Indiens, les a combattus et a été la cible de leur violence. L’une des raisons pour lesquelles l’histoire proposée par “Hostiles” est forte, c’est l’efficacité de Christian Bale à transmettre l’amertume et la colère de son personnage. Bien que sa bouche soit largement couverte par une moustache tombante, ses yeux féroces dégagent des regards très significatifs des années de douleur et de rage qu’il a traversé.
Et comme cela est devenu évident depuis quasiment le début du métrage, ce road-movie au temps des cow-boys et des Indiens, se présente finalement comme un voyage intérieur, celui de ce Capitaine d’infanterie, qui au fur et à mesure des mésaventures qui frappent son groupe, retrouve progressivement son humanité en côtoyant ces Indiens dans leur quête pour aller mourir sur leurs terres natales. En outre, on observera les premiers scintillements d’un intérêt romantique pour Madame Quaid.
La mise en scène offerte par Scott Cooper est intéressante dans le sens où il donne une vraie dimension à ses personnages, tous, chacun à leur manière, profondément marqués par cette conquête de l’ouest. Le montage effectué par Tom Cross offre une certaine dynamique à l’histoire, partageant harmonieusement les séquences d’action avec l’aspect dramatique de la trame principale. La photographie orchestrée Masanobu Takayanagi offre de splendides paysages avec beaucoup de luminosité. A noter que ce dernier avait déjà collaboré sur le précédent film du réalisateur, “Strictly Criminal” (2015). Enfin, la bande originale proposée par Max Richter est plaisante, accompagnant avec équilibre les différentes émotions véhiculées par l’histoire. Ce compositeur étant loin d’être un inconnu, ayant déjà œuvré sur des métrages comme “Morgane” (2016), “Arrival” (2016) ou encore “Miss Sloane” (2016).
“Hostiles” a rapporté 29,8 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 5,3 millions dans les autres pays, pour un total mondial au box-office de 35,1 millions de dollars. Doté d’un budget estimé entre 39 et 50 millions de dollars, le métrage peut presque être considéré comme une box office bomb.
“Hostiles” a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 18 juillet 2018 chez Seven7. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, “Hostiles” est un excellent western disposant d’une histoire forte, d’une intrigue intelligemment construite et d’un développement relativement rude. La mise en scène est très engageante, la photographie est somptueuse et la bande originale est plaisante, et vient harmonieusement souligner les moments forts. La distribution offre de très bonnes prestations, dominée par la superbe performance de Christian Bale et de Rosamund Pike qui est très touchante. L’ensemble offre un divertissement poignant et fort malgré une ambiance très sombre. Un film que l’on peut aisément recommander.
HOSTILES (2017) ★★★★★ En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales.
#Adam Beach#Ben Foster#Christian Bale#Jesse Plemons#Paul Anderson#Peter Mullan#Rory Cochrane#Rosamund Pike#Scott Cooper#Scott Wilson#Stephen Lang#Wes Studi
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6 MICROBRASSERIES À VISITER LORS DE VOTRE PROCHAIN SÉJOUR À LOS ANGELES
L’engouement pour les bières artisanales a maintenant atteint de nombreuses villes aux États-Unis, et Los Angeles n’y fait bien sûr pas exception. Comment décrire la couleur particulière de la culture micro-brassicole en Californie du Sud (SoCal) ? Ici, la bière a plus de chances d’être accompagnée de mets (très) santé que de restauration rapide, les influences extérieures (mexicaines, asiatiques) sont partout et un certain optimisme casual typique se répercute jusque dans les verres.
Voici quelques-uns des arrêts à faire si vous prévoyez un voyage dans cette ville qui, à part le trafic, a littéralement tout pour elle !
1. Los Angeles Ale Works 12918 Cerise Ave.,
Hawthorne, CA 90250
Si vous n’avez qu’un seul endroit à visiter, le premier choix serait probablement celui-ci ! Il y a d’abord une très grande salle de dégustation adjacente à la brasserie-entrepôt, qui permet de goûter à l’un de leurs sept produits, comme la Karma Kölsch, une bière au thé vanillé d’inspiration thaï ou encore la Clov’n Rye, de type roggenbier, à base de seigle et de trèfle.
Et s’il fait beau dehors, profitez-en pour déguster votre bière sur leur biergarten allemand, un patio avec de grandes tables communes ; il y a toujours une sélection de camions de rue sur place.
Pendant que vous y êtes, vous pouvez également admirer deux points de repère importants du quartier : les installations de Space X, juste à côté, ainsi que l’immense Los Angeles Entertainment Center (présentement en construction), où auront bientôt lieu les matchs des deux équipes de la NFL locales.
2. Golden Road Brewing 5410 W San Fernando Rd, Los Angeles, CA 90039
Cet endroit charmant, parfait pour les familles ainsi que les amoureux de la culture, est l’œuvre de deux véritables passionnés : Meg Gill, jeune entrepreneure, et Tony Yanow, devenu le « gourou » de la bière artisanale en SoCal.
Ils produisent 12 bières, toutes également disponibles en cannettes pour emporter. Parmi celles-ci, on retrouve quatre IPA, dont la Wolf Among Weeds, qui ne fait pas référence au fait que la marijuana soit désormais légale en Californie, mais plutôt à la traduction anglaise d’une rare variété de houblon (Humulus Lupulus). En saison, Golden Road est reconnue pour ses bières fruitées rafraichissantes, qui se veulent un hommage aux petits kiosques de fruits tropicaux présents partout à L.A. : la Mango Cart, la Melon Cart et la Saison Citron.
Pas de malbouffe ici : Yanow est végane, et le menu est représentatif d’un pub et très californien (salade César au kale, chou-fleur rôti épicé, burgers aux champignons Portobello, etc.). Les végétariens y trouveront probablement davantage leur compte que les carnivores.
Petite correction à faire : dans les termes, il ne s’agit plus exactement d’une microbrasserie puisque Anheuser-Busch l’a racheté il y a trois ans, tout en laissant le contrôle total aux propriétaires. Alors que certains puristes ont crié au scandale, Gill affirme plutôt que la décision était la seule possible pour permettre d’offrir ses produits dans de plus en plus d’endroits.
3. Simmzy’s 3000 W Olive Ave,
Burbank, CA 91505
Il y existe plusieurs succursales du pub Simmzy’s, qui servent différentes bières artisanales de partout au pays : peu importe où on se trouve dans le grand L.A., il s’agit d’un nom à retenir ! La succursale de Burbank, pour sa part, est la seule à produire ses propres bières, aux noms évocateurs comme la Beach Cruiser Blonde, une ale classique et légèrement houblonnée.
Simmzy’s se démarque aussi de par son édifice vintage. Avec son enseigne 100 % rétro et ses grandes banquettes rouges en cuir artificiel capitonné, on y vit l’expérience californienne jusqu’au bout !
4. Brewyard Beer Company 906 Western Avenue, Glendale, CA 91201
Cette microbrasserie s’est donnée une mission simple : faire redécouvrir à ses (nombreux) clients un style de bière apparu en Californie au 19e siècle, soit la Common Lager. Il s’agit d’une bière hybride qui offre à la fois les flaveurs prononcées des ales, mais avec des notes de finition plus légères et plus représentative des lagers.
L’endroit, ouvert en 2015, est l’aboutissement du passe-temps de deux californiens typiques, Sherwin et Kirk, qui se sont connus dans un band au secondaire et qui exercent par ailleurs respectivement leur métier de mécanicien et d’architecte. La bière les a rapprochés au fil des années, et ce depuis leur première batch de Mr. Beer Kit reçu à un échange de cadeaux.
On retrouve ici une douzaine de recettes, incluant l’Impostor Syndrome (une IPA), la Love Affair Witbier (une ale de style belge, parfumée à la tangerine et à la coriandre) et la Hef You!!! (une Hefeweizen bavaroise fruitée et épicée). Notez que la microbrasserie est fermée les lundis et les mardis.
5. Cellador Ales 16745 Schoenborn St,
Los Angeles, CA
Il s’agit définitivement d’un endroit très intriguant : avec ses heures de dégustations limitées et l’énorme liste d’attente pour son « Single barrel syndicate membership », un abonnement permettant de participer à ses bottle releases, il y a vraiment un buzz. Pourquoi ? Parce que Cellador Ales fait partie des quelques brasseries artisanales aux États-Unis à n’utiliser uniquement que les fûts de chêne pour la fermentation.
Les bières offrent ainsi une belle « complexité rustique », et les résultats sont différents à chaque cuvée. De plus, Kevin Osborne, le maître brasseur, n’utilise que des Brettanomyces dans ses recettes, ces levures sauvages communément appelées Brett, laissant place à un produit qui s’inscrit complètement dans le courant farm-to-table.
La variété de bières, toujours changeante, est remarquable, allant de leur classique ++ Good, brassée avec de l’avoine, de l’épeautre et du miel, à leur Tassel Pimp, une rousse aigre aux raisins de Corinthe, vieillie dans des barils de bourbon. En plus, tous les ingrédients sont biologiques et locaux !
6. Sugarfish 1345 2nd Street
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Bon, cette dernière recommandation est un peu de la triche, parce qu’il ne s’agit pas d’une microbrasserie, mais plutôt d’un (fantastique) petit resto de sushis. Pourquoi en parler alors ? C’est parce qu’on y offre plusieurs sakés artisanaux, dont certains faits maison, et le personnel y est très bien formé. La possibilité de se faire servir par un conseiller en saké, ça élève certainement une soirée lors d’un bon repas !
Enfin, l’expérience en entier en vaut largement la peine : ambiance animée et cool sans être trop hipster, menu pas trop complexe (essentiellement on choisit le « Trust Me » et on reçoit des petites assiettes les unes après les autres), prix plus que raisonnables, bel endroit tout près de la plage pour se promener par la suite… Notez que le Sugarfish ne prend pas de réservations.
- Marie-Eve Laforte
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Ape-pocalypse Now
Fiche
Titre La Planète des Singes: Suprématie Titre VO War for the Planet of the Apes Réalisateur Matt Reeves Scénaristes Mark Bomback, Matt Reeves Acteurs Andy Serkis, Woody Harrelson, Amiah Miller, Karin Konoval, Steve Zahn, Terry Notary Date de sortie 02 / 08 / 2017 Durée 2h 20 Genre Action, Aventure, Drame, Science fiction, Thriller Budget 150 000 000 $
Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Les Quatre Salopards.
Critique
La Planète des Singes: La Suprématie est le dernier chapitre de la trilogie initiée avec La Planète des Singes: Les Origines et poursuivie par La Planète des Singes: L’Affrontement. Si j’avais adoré le premier opus, j’avais été déçu par le second où Rupert Wyatt avait filé sa casquette de réalisateur à Matt Reeves. Si ce dernier avait débarqué sur L’Affrontement un peu à la dernière minute, cette fois-ci, il a eu la main mise sur le scénario. Pour nous offrir une conclusion à la hauteur ?
Ne te laisse pas avoir par l’excellente scène d’ouverture avec une bataille bénéficiant de l’hallucinante beauté des décors naturels de la région de Vancouver au Canada (on est dans la continuité du second sur ce point). Alors qu’on nous promettait la war dans le titre VO de La Planète des Singes: La Suprématie, les scènes d’action se font rares. Heureusement, quand elles surviennent, on en prend plein les mirettes. Mais mince, quand même. Je voulais la guerre, moi ! Finalement, on ne l’aura pas.
César
À la place, on nous oriente vers un drame intime narrant la vendetta qui anime César. Une vengeance provoquant chez lui de forts conflits intérieurs. Si Andy Serkis fait encore une fois d’énormes prouesses dans le rôle du meneur qui parle des Singes, difficile de ne pas avoir une sensation de déjà vu avec les précédents films de la trilogie et une autre production de la Fox sortie plus tôt cette année : Logan.
J’ai été assez surpris de voir à quel point le long-métrage de Matt Reeves partageait pas mal de similarités avec la dernière balade d’Hugh Jackman dans la peau du mutant griffu. On retrouve cette même ambiance western post-apo, cette alchimie particulière entre le héros et ses compagnons, la petite fille qui vole la vedette et sans oublier le fait qu’il s’agit aussi de la conclusion d’une trilogie. On retrouve également le même type de méchant charismatique animé d’une intention respectable, même si discutable, avec Donald Pierce (Boyd Holbrook) qui laisse sa place au Colonel (excellent Woody Harrelson), clone de celui d’Apocalypse Now (d’ailleurs cité directement).
Superbe film malheureusement pénalisé par des défauts agaçants
Si l’ensemble se révèle efficace et touchant, difficile néanmoins de ne pas poser quelques bémols. Déjà, la forme est parfois lourde. Si Matt Reeves est souvent pris de fulgurances comme sur la scène de l’arbre fleuri avec la jeune fille, le dialogue entre César et Bad Ape ou le combat de la scène d’ouverture, il pèche de temps en temps en appuyant trop sur les sentiments. Sa réalisation signale largement trop ce qu’on est censé être ému à ce moment donné. Le procédé n’est pas trop dérangeant quand il est utilisé avec parcimonie, il est malheureusement fastueusement employé ici. C’est un peu le relou qui insiste “il faut que tu rigoles à ma blague, non mais sérieux, il faut que tu rigoles” alors qu’on était sur le point de rigoler. Au final, on en devient crispé et le rire reste coincé dans la gorge. Illustration parfaite du problème : la scène de Luca.
Concernant le fond de l’histoire, je regrette cette sensation que les mêmes thèmes soient rabâchés à nouveau. Toujours cette notion de relation ambiguë entre les animaux et les humains. De singes en captivité. De la folie des hommes. Toutefois, il faut reconnaître qu’une donnée change les règles du jeu. Malgré tout, ça ne fait pas évoluer les propos autant que j’aurais espéré. Résultat, j’ai eu l’impression de revivre, à quelques nuances près évidemment, le même film que les précédents.
La fin
Attention, ce paragraphe contient des spoilers…
Je regrette aussi que sur la fin, ils n’aient pas introduit une petite vidéo récapitulant la vie de César depuis Les Origines comme le veut la légende disant qu’on voit notre vie défiler juste avant notre mort. Ça aurait pu donner quelque chose de très émouvant. Parce qu’au bout du compte, ça m’a fait comme avec Logan. Je suis resté assez froid, comme déconnecté émotionnellement. Le problème est peut-être aussi dû à la prévisibilité de l’histoire.
Par Christophe Menat ému en repensant à César dans Les Origines, le 3 août 2017.
Attention, Laura, t’as une concurrente de poids !
Conclusion
La déception procurée par L’Affrontement étant encore vivace, c’était naturellement avec crainte que je guettais La Planète des Singes: La Suprématie. Finalement, le nouveau film de Matt Reeves est bien plus réussi même si je préfère toujours Les Origines. Plutôt qu’un film de guerre qu’annonçait pourtant le titre VO, on nous offre un western. L’occasion de vivre des scènes d’action rares mais marquantes et des moments touchants (même si c’est parfois trop appuyé au point de devenir agaçant) aux côtés d’un personnage profond et d’un autre hilarant. Une digne conclusion pour la trilogie de César. En passant, j’ai trouvé amusantes les nombreuses similitudes que partage le film du jour avec une autre production de la Fox, Logan.
+
Scènes d’action…
Décors naturels d’une beauté à faire décrocher la mâchoire
Western à la Logan, fort, émouvant et avec une belle ambiance
Bad Ape franchement drôle
–
… trop rares
Longuet
Thèmes rabâchés
Certains moments émouvants trop appuyés
8/10
Affiche française du film La Planète des Singes: Suprématie.
Poster du film La Planète des Singes: Suprématie.
Poster du film La Planète des Singes: Suprématie avec Nova.
Poster teaser La Planète des Singes: Suprématie.
Critique : La Planète des Singes: Suprématie Ape-pocalypse Now Fiche
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Photo
‘The Force Awakens’ - le film-épave
Bon, ce n’est pas un mauvais film, mais JJ Abrams est un réalisateur bourrin. Il utilise l’univers Star Wars, qu’il a étudié en bon élève milliardaire et commandité, collectionneur de succès (traduisons: qui font beaucoup d’entrées et rapportent beaucoup d’argent au studio) et applique toutes ses méthodes de séries américaines excitées et survitaminées, pour ne pas dire cocaïnées: il faut que tout aille vite, comme ça, si ça ne veut rien dire, on n’a pas le temps de s’en rendre compte. Speed, speed, speeeeeed! Les plans de contemplation ne durent pas plus de trois secondes, les rebondissements nous sautent à la figure sans arrêt, pas trop d’explications (ça freine l’action et ça fait ‘intellectuel’), des phrases chocs (beaucoup de citations des autres Star Wars), et de l’action toutes les cinq secondes. Mais où est l’âme dans tout ça? Pas le temps, il faut que ça aille vite! Et boum et pan! Et on court, et ça explose. Et on court à nouveau, on traverse trois kilomètres de désert en deux plans et quatre secondes. Et boum! Un autre rebondissement. Il ne faut surtout pas que le (télé)spectateur s’ennuie.
Il y avait un film merveilleux à faire, sur Rey pillant les épaves de croiseurs, gigantesques vestiges échoués dans le désert, récupérant des objets à la technologie avancée qu’elle pouvait revendre au marché noir pour survivre dans une solitude abyssale. Cette séquence porte d’ailleurs la grandeur perdue de Star Wars. Les grands vaisseaux montrés en décor de fond sont des épaves, ce qui ressemble à une métaphore de la considération des épisodes IV, V et VI par le réalisateur au montage amphétaminé.
Abrams a donc fait de Star Wars, l’essence de la SF indépendante des années 70-80 (Lucas détestait le système des studios), un gros film de studio bien bourrin. Il s’amuse avec un gros jouet, des millions, de la CGI à tout va, et le défi de ne pas se mettre à dos les fans du monde entier. Il n’arrête pas de citer les vieux films, recycle R2 avec ce petit robot rond, amusant et bien fait (symbole évident du gros système Mickey) avec tous ses bips qui font sourire.
Surtout, on ne sent ni sincérité, ni la moindre idée de mise en scène. Là où Lucas (dans la trilogie d’origine) jouait sur des images mythiques (Luke devant sa maison détruite, l’ambiance western de la Cantina et ses créatures inquiétantes, la découverte de la Death Star et son ambiance froide, la lune de Yavin et sa base rebelle cachée), un climat particulier dans le choix des couleurs (marron-orangé sur Tatooïne puis bleu froid pour la Death Star, et un soupçon de vert sur Yavin), et une musique étrange de John Williams (le thème des Jawas, la Cantina, les cuivres sur la Death Star), ici il n’y a plus rien. Même la musique de John Williams est noyée sous les effets sonores. On dirait un recyclage mensonger pour faire du transgénique avec du bio. Des grosses bêtes qui ne servent à rien, un chasseur Tie englouti dans des sables mouvants (pourquoi???), un gros méchant de quinze mètres… C’est une sorte de gros trip de luxe, jouant sur la corde nostalgique des fans sincères de la première heure. Les acteurs surjouent et s’agitent comme ils peuvent, ils n’ont le temps de rien faire passer de leur indéniable talent, les situations s’enchaîne sans subtilité, l’obsession du plot qui doit avancer balaye toute la métaphysique qui faisait l’essence même de Star Wars, de ses histoires sous-entendues que l’on imaginait sans les connaître, et de son thème central de la Force. Ici, la Force n’est qu’un élément coché sur une liste.
Comme pour Star Trek, JJ Abrams (et sa team) dégomme le plus beau, sous prétexte de rapidité et de formatage grand public. Alors que reste t-il de nos amours et de notre imaginaire saccagé par des images de synthèse à huit millions de dollars? Un plaisir de retrouver des bouts de décors, le Falcon, Solo, Léia, R2 et C3 PO, quelques références bien sûr, et puis c’est tout (I have a bad feeling about this). Star Wars est devenue une série télé de luxe, une grosse machine froide dépouillée de son essence: spectaculaire, speedée et sans âme. On n’y sent pas la moindre sincérité. Le cœur, c’est celui des fans, qui ont compris que Star Wars n’a jamais été une saga de SF mais un conte mystique, comme l’a dit Lucas, sur le choix de la compassion plus que de la satisfaction personnelle. Ici l’émotion (la seule) vient de ce que l’on amène nous-même lorsque Léia et Solo se retrouvent, lorsque l’on contemple les épaves sur Tatooïne (ou Jakku mais en fait c’est pareil). Doit-on d’ailleurs pardonner cet invraisemblable moment où Chewie est abandonné à son propre sort alors qu’il est en état de choc? Comment laisser passer une telle négligence? (voir à la fin comme personne ne fait attention à lui dans la séquence de retrouvailles, merci Julien de l’avoir remarqué!)
Curieusement, Rogue One, basé sur une petite ligne de dialogue de l’épisode IV, est allé plus loin, visiblement débarrassé de cette pression de la Grosse Machine. C’est donc là que réside l’intérêt des futurs Star Wars, dans les spin-off. Quelque chose d’assez logique apparaît là: Star Wars est devenue ce qu’il dénonçait, une histoire d’Empire. Le titre de celui-ci est mensonger, en fait la Force s’est endormie. Et c’est aux films des rebelles (spin-off) qu’il nous faudra nous intéresser. Mais oui, tout fait sens!
Pk
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Text
Déphasage #141 - 15.03.17
Playlist=
01/ Seekersinternational - LoversDedication (LoversDedication/Bokeh Versions/Juillet 2016) 02/ Seekersinternational - ForkedTongues (LoversDedication/Bokeh Versions/Juillet 2016) 03/ Seekersinternational - SaturdayNiteDrive (LoversDedication/Bokeh Versions/Juillet 2016) 04/ Seekersinternational - OverGirlX (LoversDedication/Bokeh Versions/Juillet 2016) 05/ Seekersinternational - DinnerScene (LoversDedication/Bokeh Versions/Juillet 2016) 06/ Pierro Umiliani - Genti Del Mondo (Genti E Paesi Del Mondo/Omicron/1975) 07/ Pierro Umiliani - Paesi Del Mondo (Genti E Paesi Del Mondo/Omicron/1975) 08/ Pierro Umiliani - Messagio Dall'Oriente (Genti E Paesi Del Mondo/Omicron/1975) 09/ Pierro Umiliani - Monodia Primitiva (Genti E Paesi Del Mondo/Omicron/1975) 10/ Will Guthrie - EasyLay (People Pleaser/Black Truffle/Mars 2017) 11/ Will Guthrie - WhackJob (People Pleaser/Black Truffle/Mars 2017) 12/ Anne Guthrie - Branching Low (Codiaeum Variegatum/Students of Decay/2014) 13/ Anne Guthrie - Long Pendulous (Codiaeum Variegatum/Students of Decay/2014)
[Simon]
Depuis son apparition dans les années soixantes sur l’île de la Jamaïque, la musique dub, étrange expérience électronique, étonnante synthèse de cultures métissées, n’a jamais cessée de se réinventer. Du fait de ses bases souples, et de sa philosophie première, qui pousse à l’expérimentation et à la déconstruction de la musique, le nuage vert rouge et or a su titiller les narines de tous les musiciens qui l’ont rencontrés, inspirant, transformant, s’accouplant avec les différents contextes qu’il rencontrait pour donner naissance à d’infinies variations.
Si l’on pouvait croire qu'à force de presser l’éponge elle finirait par sécher, il n’en n’est rien. La matière vaporeuse qui constitue le fantôme rastafari est d’une ergonomie parfaite et insaisissable en même temps, et, tandis que ses pères spirituels vieillissent aujourd’hui tranquillement, les nouvelles générations de musiciens, consciemment ou non, trouvent à chaque décade de nouvelles manières de réinventer encore et toujours la sagesse dub.
Un exemple concret, fraîchement daté de juillet 2016, sorti sur Bokeh Versions (“a new home for outernational sounds and dub lifeforms”) : le long format LoversDedication, signé par SeekersInternational, mystérieux collectif Canadien actif depuis 2008.
Délirant collage multicolore de références brutes arrachées à leur contexte d’origine, l’album donne une impression d’instabilité surprenante, qui prend sens dès lors que l’on l’écoute avec un peu de distance. La feuille d’érable se trouble et s’affine insidieusement tandis que des dizaines de rastas teintés se mettent à flotter dans l’espace, répétants à l’infini d’étranges psaumes vidés de leur sens, riants depuis une lointaine cassette d’archive, toastant l’amour sous différente formes, éclatants comme des bulles de savon sous les coups de délais, de sirènes et de réverbération qui s’en donnent plus que jamais à cœur joie.
Les références malmenées sont ici mélangées avec d’autres héritages, eux même rejetons plus ou moins éloignés des (re)mixages de Kingston. Tous s’emboîtent harmonieusement, dans une moelleuse orgie incestueuse, caractéristique de la musique du 21ème siècle, servie ici très sucrée et copieusement arrosée de sauce Dubwise, à mi-chemin entre l’hantologie de Boards of Canada, la mémétique Internet et les plunderphonics de John Oswald.
[Maxime]
Les morceaux que je propose ce soir sont extraits de “Genti E Paesi Del Mondo” composé par Piero Umiliani dont la toute première édition est parue en 1975 sur son label Omicron. Cette sortie fait partie de la série Background Music commune à trois labels (Liuto, Sound Work Shop et Omicron) tous fondés par le maestro lui-même. Le temps viendrait à nous manquer si l’on devait passer en revue les innombrables compositions de cet illustre personnage qu’est Piero Umiliani. Lui qui a écrit et enregistré tout au long de sa carrière près de 190 bandes originales et autres colonnes sonores, une quarantaine d’albums studio, et tout autant de thèmes pour spots télévisés. Son succès international, il le doit à sa capacité à produire des “scores”, des séquences instrumentales utilisés pour donner vie aux films et/ou agrémenter les dialogues. Le bagage de l’artiste se définit donc bien comme une “musique de fond”, qu’il a su aisément adapter aux différents univers cinématographiques pour lesquels il a travaillé, ondoyant entre Spaghetti Western, Giallo, Eurospy ou encore Érotique. Y mêlant ses influences jazz des années 60’s/70’s, il laisse se révéler à nos oreilles émerveillées des moments d’une diversité et d’une richesse incroyable.
L’album de ce soir est une déclinaison de thèmes dramatiques, mystérieux ou martiaux, enveloppés par une ambiance singulière aux accents archaïques. Si certaines pistes sont parfois sombres et dramatiques, elles laissent également place à des mouvements plus gracieux, exotiques même. Ici les sons, qu’ils proviennent de percussions, d’orgues, de cordes, ou de pédales électroniques, créent une multitude de figures aux sonorités exquises qui enivrent l’auditeur de leur charme captivant. Nous sommes plongés au cœur de tensions complexes où de suaves harmonies se profilent comme des intuitions. À mon sens l’œuvre de Piero Umiliani peut caractériser comme l’expression de la mélancolie et d’une certaine ardeur nostalgique. J’ai l’impression qu’il a su, tout au long de sa vie, comment manipuler — avec brio — les éléments extérieurs à lui pour retranscrire certaines choses inexplicables du for intérieur et c’est en ça que réside l’essence même de la poésie.
[Thomas]
Sorti la semaine dernière, People pleaser marque le retour en solo du percussionniste Will Guthrie, après une année 2016 sans projets parus sous son nom mais l'ayant vu occuper une place de choix sur le dernier album de son camarade Oren Ambarchi.
Ici une juxtaposition d'enregistrements hétéroclites permet au nantais de laisser à voir l'influence exercée par la musique concrète sur son écriture. D'une garde à vue tardive à des chants liturgiques clamés sans conviction, en passant par un skatepark servant de théâtre à des figures hasardeuses, les enregistrements convoqués par Guthrie font se relayer de nombreuses traces de présences humaines dérisoires et fortuites. Celles-ci sont acheminées à l'auditeur à travers une variété de formats qui en affecte la qualité phonique et participe à cette impression générale de chaos organisé.
Car bien que les scènes entrevues puissent apparaître inattendues, leur succession n'a rien de confus, en grande partie grâce à un jeu virtuose de batterie, repère indéfectible qui semble présider à l’enchaînement des situations. Occupant une position centrale au sein du spectacle, l'instrument de Will Guthrie est un Monsieur Loyal plutôt nerveux, qui guide l'album sans se contenter de l'accompagner au sens ou on l'attend parfois des parties percussives. Difficile en effet de relayer ces baguettes furieuses en arrière plan tant leurs réapparitions régulières font jaillir un solo constant à l'esprit free jazz débordant d'une maîtrise qui contraste nécessairement avec les événements sonores qui l'environnent.
Si les passages de field-recording n'accordent aucune place à la nature et bien peu à la mécanique, c'est que People pleaser laisse la part belle à l'humain, et avec lui à ses modes d'expression créatifs via quelques samples bruts de vinyls maltraités. S'ajoute à cela un jeu de réminiscences et de parallélismes qui confère au tout une dimension cyclique, de sorte que l'album se vit moins comme un récit continu que comme un patchwork de souvenirs opaques et d'obsessions indélébiles. Guthrie ménage ainsi ses effets de surprises et son habileté technique, dessinant les contours d'un cerveau génial et branque, celui de tout quidam qui s'ignore.
[Antoine]
Compositrice, musicienne car joueuse de cor et diplômée en acoustique, l’artiste américaine a de quoi insuffler dans sa musique une compréhension globale et détaillé des phénomènes sonores. C’est ce qu’elle fait très intelligemment sur cette sortie, où se mêle des sources hétérogènes qu’elle réussi à assembler de manière délicate pour mieux nous faire prendre conscience de la porosité présente entre ces dernières.
La présence des instruments traditionnels tels que le cor évidemment, mais aussi la contrebasse et le violoncelle, n’évacue en rien les fields recordings qui pourraient vite servir pauvrement d’ambiance d’arrière-plan. Malgré leur caractère prévalent ces fabrications humaines ne trônent pas au sommet de la hiérarchie musical occidentale ici, grâce au travail en toute conscience d’Anne Guthrie. Les modes de jeu bruités qu’elle utilise parfois influencent sans doute leur noyade dans les sons de l’extérieur.
D’ailleurs, ces derniers sont de plus en plus abstraits au fil des huit titres, des chant de moineaux bien reconnaissables du premier aux espaces sonores captés à l’aide de micros placés de manière inhabituelles et filtrés intensément sur les derniers, il y a un monde. Le cheminement vers la fin de l’anecdote sonore s’opère aussi sur les instruments qui se voient de plus en plus approcher du bruit. Là aussi, avec des manipulations qui subjugue l’usage plus musicien que l’on observe au début.
Ce qui marque à l’écoute, c’est que l’américaine ne verse jamais dans la destruction brutale ou dans l’envie de forcer la coexistence de ces sources disparates. Cela n’empêche en rien la présence d’une prise en main radicale de ces matériaux, et d’une façon renouvelé d’aborder le field recording.
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