#poupée cassée
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zurich-snows · 1 year ago
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Photographer Uncredited -Portrait de Lise Deharme avec une poupée cassée vers 1930.
« J’ai raté le livre de ma vie une nuit qu’on avait oublié de mettre un crayon taillé à côté de mon lit. »
Lise Deharme
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camisoledadparis · 2 months ago
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saga: Soumission & Domination 326
João
Il attend 2 jours avant de me rappeler. J'aurais même attendu une semaine pour l'avoir. Heureusement sa réponse est positive. L'aide qu'il reçoit de l'association qui l'a tiré de sa favela est tout juste suffisante pour vivre même s'il est très reconnaissant à cette dernière. Et son côté catho le rends pas très à l'aise avec ses " protecteurs " ! Il m'assure qu'il sera plus libre avec ce que je lui propose qu'avec leur bienveillance surannée. Je lui dis qu'il est totalement libre envers moi. Même s'il refuse ma proposition, on restera en contact s'il le veut.
Il me dit que c'est la meilleure offre qu'on ne lui ait jamais faite. Je lui donne l'adresse du labo d'analyse et lui dis de me rappeler dès qu'il aura les résultats. 48 plus tard, il me dit être nickel et m'envoie la photo de la feuille de résultats.
On se revoit rapidement. Il veut savoir quand il commence, et quelles sont les conditions exactes de mon offre.
Dossier João :
Age : 20ans
Taille : 1m78
Poids : 78Kg de muscles sous une peau dorée/cuivrée en permanence (génétique : indien + black + blanc)
Sexe : 22 x 6, frein cassé
Parents : orphelin sorti de sa favela par une organisation caritative française
Pratique sexuelle : gay depuis sa puberté, quasi abstinent depuis son arrivée en France il y a 5 ans.
Sport : Capoeira en club, enseignant des premiers niveaux
Etude : 1ère année de Fac de Science (retard dû à son intégration en France et à la reprise de niveau scolaire)
Même si je connais maintenant son corps, je lui demande de se remettre nu devant moi. Je lui dis que même s'il ne se laisse déjà que peu de poil, je souhaiterais qu'il coupe court ceux qu'il laisse au-dessus de son sexe. Les aisselles, si cela ne le dérange pas de les épiler aussi, il conviendra mieux au standard de ma société. Comme il est OK, nous passons de suite à la salle d'eau du premier où il y a tout pour entretenir les surfaces de mes escorts. Je me charge de tondre à 5mm la touffe de João et épile ses aisselles. Le temps de faire quelques photos et il se rhabille. Je lui fais remarquer que ses vêtements sont trop cheap pour ma clientèle. Il s'excuse mais son budget est assez limité et à part les sous-vêtements qui sont neufs, il s'habille avec des vêtements fournis par l'association. Je comprends mieux sa touche ! Je lui dis qu'il n'y aura aucun problème. Avec ce qu'il va gagner, il va pouvoir se vêtir de neuf et de façon personnelle. Pour le travail, je lui dis que c'est moi qui habille en costume et en smoking avec bien sur les sous-vêtements qui vont bien avec (sa morphologie pas avec les fringues !!), les chemises et les chaussures. Il ouvre de grands yeux, il n'avait pas pensé à ça. Ayant un véritable stock de boxers, shortys et autres trunks de différentes marques, je vais en chercher une douzaine (ES, Addicted, Aussiebum, CK, CR7, 2xi...) et lui dis de choisir. Il connait quelques marques pour les avoir matées sur internet mais n'en avait jamais eu en main. Il se remet à poil et les essaye. J'ai bien choisi, ils lui vont tous, mettant en avant son service trois pièces et son fessier rond. Je prends un sac et les mets tous dedans avant de lui tendre. Il me remercie et vient m'embrasser pour. Comme il n'est pas habitué, je lui dis de passer samedi prochain pour qu'on fasse les boutiques ensemble.
Samedi : En fait PH et Ludovic nous accompagnent. On passe en premier chez mes vendeurs de " vêtements de travail ". On y passe une heure et demi à choisir 2 costumes, pour le smoking c'est plus rapide, il n'y a que la longueur de jambes à épingler. Nous en profitons pour acheter les chemises, cravates et noeuds papillon. Je me laisse tenter par trois nouvelles cravates que j'acquière pour nous même. La carte chauffe et ils me promettent de me livrer tout ça dans la semaine. On file ensuite dans des magasins plus casual et nous y restons 2 heures à " jouer à la poupée ". Quand on termine notre shoping, nous avons les bras chargés de sacs. João a bien essayer de nous freiner mais c'était peine perdue ! Il est habillé pour l'hiver, en jeans de marque comme en polos, pulls et blousons.
En partant, nous passons à la colocation. Nous y trouvons mes deux " Com ". Ils ne s'étonnent pas que je ramène un autre escort. Ils nous font visiter. Ils ont mis de leurs identités dans la déco. João me demande si c'est là que je lui propose de vivre au lieu de sa cité U. Comme je confirme, les deux autres l'accueillent plus chaleureusement. Ils l'abreuvent de tant d'informations sur leur organisation de vie que je mets le holà. Ils lui demandent dans quelle fac il va et, sachant laquelle, ils lui donnent déjà la ligne de bus à prendre pour y aller. En attendant qu'il s'y installe définitivement, nous rangeons ses nouvelles affaires dans le placard de sa nouvelle chambre. Puis nous rentrons au Blockhaus. Je compte bien garder João tout le WE.
S'il est prêt coté poil, il ne l'est pas encore pour la relation sexuelle avec mes clients. Comme la nouveauté qu'il introduit dans mon équipe est suffisante pour que sa première fois soit lucrative, je peux le préparer sérieusement coté sodomie. Je ne veux pas qu'on me le casse à sa première prestation !
Il ne sait comment me remercier pour tout ce que je fais pour lui. Il comprend quand je lui dis que c'est juste un investissement. A ce propos, je vais l'inscrire au permis il ne pourra pas toujours se déplacer par des transports en commun. En attendant il utilisera les services des Taxis. Ça passera en charge comme les voitures. La soirée se passe à l'écouter parler de son pays. Même s'il est sorti de sa favela, il y a passé de bons moments, même s'il n'avait qu'un seul vieux short à se mettre sur les fesses.
Ludovic lui demande comment il avait su pour son homosexualité Il nous raconte alors sa prise en charge, lors de la mort de ses parents, par un clan auprès duquel il a appris la Capoeira et l'amour auprès de son chef, un métis de 25 ans. Il l'a protégé des drogues et des tatouages tribaux, de la délinquance armée et de l'exploitation sexuelle dans lesquelles, les gens de son type tombent souvent. Il l'avait même inscrit à l'école du curé.  Quand il s'était fait descendre par un clan adverse et que seul survivant du clan, il avait été attrapé par la police, il avait échoué à 100% dans les pattes du curé local. C'est par lui qu'il s'est retrouvé en France. D'origine française contrairement aux autres prêtres souvent portugais, il s'était arrangé avec cette association pour trouver une place en France. Tant mieux pour moi !
Ludovic, toujours curieux, lui demande comment il arrivait à maitriser ses pulsions depuis son arrivée. João est en confiance. Il nous explique que beaucoup de branlettes et quelques pipes quand dernièrement il osait aller dans les lieux de dragues. Mais que c'était quand même un peu la misère sexuelle. Il regrettait souvent sa vie avec son chef de gang. Gentiment il ajoute " un peu moins depuis que je vous connais ". C'est gentil !
Samir a cherché sur internet des recettes de là-bas et nous sert ce soir-là un premier essai. João est touché par l'intention même si le résultat n'est pas à la hauteur de ce que notre cuisinier espérait. C'est pas mauvais mais pas fantastique non plus. João lui donne quelques conseil et lui dit que la prochaine fois, il cuisinera avec lui.
Nous passons la soirée tous les 4. Pas de film sur la télé ni de cinéma. Nous passons 4 heures à faire l'amour et à le baiser. Il kiffe trop ça et nous aussi. Sa peau est douce et ses lèvres appellent le baiser. Elles sont aussi très " chaudes " quand une bite les écarte ! Sa rondelle est pareille quand on s'enfonce dedans. Il apprécie de plus en plus la sodo. Faut dire que nous nous y mettons tous les trois pour lui rappeler combien c'est bon. Il nous a pris tous les trois bien longuement avant de jouir. Sa résistance augmente et il reprend confiance en lui. Ses 22 sont aussi très agréables à prendre dans le cul et Ludo comme PH sont d'accord avec moi. Il a une façon de bouger en vous très excitante, son roulé de hanche !! Et si on ne se concentre pas un peu, il vous ferait jouir en 10/15mn !
Nous avons juste le temps de nouer les kpotes avant de nous écrouler de fatigue. Le réveil est poisseux ! Bousculades pour nous doucher alors qu'il y a la place pour nous 4 sans problème. C'est seulement avec une serviette autour des reins que nous montons prendre le petit déjeuner. Jona nous rejoint vers 10h30 pour établir le programme sportif de João et voir avec lui comment intégrer des cours de Capoeira.
Je les présentes. João sent très vite à qui il a à faire. Alors que je n'ai rien dit concernant les activités particulières de mon coach sportif, João a pris sa mesure et son comportement change imperceptiblement. Quand Jona lui demande une démonstration de Capoeira version " survie ", João se lâche et il est heureux que Jona se soit encore amélioré cet été. Les coups pleuvent et Jona encaisse, parant et reculant quand il n'avait pas le choix. C'est autre chose que les passes que j'ai pu voir au club. Là-bas, elles ressemblaient plus à une chorégraphie qu'à un combat. Jona demande un temps mort. João se redresse en sueur. Il s'excuse d'avoir été pris par le " jeu " mais c'était la première fois qu'il pratiquait façon " favela " depuis qu'il avait quitté Rio. Jona écarte les excuses qui n'avaient pas lieu d'être et commence à discuter technique. João peine parfois un peu avec les termes techniques mais ils finissent par bien communiquer tous les deux. On les laisse et entamons nous aussi notre décrassage physique. Tout en soulevant des poids, je laisse trainer mon oreille de leur côté. Jona est déjà en train d'intégrer la Capoeira. C'est d'autant plus facile qu'il retrouve une bonne part de ce qu'ils ont appris l'été dernier. Et quand il me demande comme partenaire pour une démo devant João, ce dernier confirme. Il retrouve certaines parties propres à son sport de combat. Il capte vite ce que les autres techniques apportent en efficacité et dangerosité. En riant il nous dit qu'il ne doit pas falloir nous embêter quand on nous croise en groupe ou même tout seul ! Sans entrer dans les détails, Ludovic confirme que nous réglons nos problème nous-même. C'est plus rapide et plus économique pour la société, pas d'enquête ni de procès à rallonge. João se tourne vers moi pour avoir confirmation. Je lui dis qu'il n'est pas tombé dans un nouveau gang. C'est juste que quand ce n'est pas nécessaire de faire participer la police c'est mieux. Et que c'est vrai, ce n'est pas parce qu'on est gay qu'on se laisse marcher sur les pieds.
Il me dit que ça lui va aussi. Par contre son visa temporaire l'oblige a plus ce circonspection. Je le comprends bien.
Je me promets de voir avec l'organisation qui l'a fait venir si on peut trouver une solution plus permanente.
La séance de sport nous laisse ne sueur. Je sonne la fin et nous passons sous les douches avant d'aller tremper dans la piscine de cet étage. L'eau y est plus chaude que dans les autres car elle ne nous sert plus que comme énorme jacuzzi depuis que la piscine de la serre a été construite. Les bras sur les rebords, nous nous détendons. J'entends João dire que c'est le paradis. Quand même pas, mais pas loin peut être !!
François nous rejoint pour déjeuner. De retour d'un contrat, il arrive direct et porte encore son smoking de la veille. Il monte nous dire bonjour avant de descendre au premier se changer. Comme Jona l'accompagne, je leur dit de ne pas prendre trop de temps quand même, sinon le repas serait froid. Ils auront été brefs et nous reviennent après 20mn seulement.
Pendent le repas, François nous parle de sa prestation. João l'écoute, concentré sur ce qu'il dit. Je lui demande s'il avait eu une gratification supplémentaire. Il sort alors une enveloppe de sa poche et la fait passer à Jona qui s'interrompt de manger pour compter les billets. Quand il annonce 1000, João s'écrie " en plus du salaire ? ". François lui répond en riant que bien sûr c'est en plus. Et qu'il ne s'inquiète pas. Lui, avec sa tête, s'il n'était même que moitié aussi bon qu'eux autres, il est sûr de s'en faire autant. Sans compter le bonus de sa première prestation.
Comme je ne lui en avais pas encore parlé, je précise ce que François entendait par là.  Il hallucine quand j'avance un montant probable et que je lui dis que c'est net pour lui.
Ludovic appelle sa mère pendant le café. Il voulait savoir si elle ne connaissait pas quelqu'un dans l'association caritative, après tout elle passe une bonne partie de son temps dans ce genre d'occupation elle aussi. C'est tout content qu'il nous annonce que non seulement elle en connait le président mais qu'en plus elle en fait partie. Avant qu'il coupe, je lui demande de me prendre un rendez-vous avec elle. Je n'ai que 2 ans de plus que lui mais je me sens une âme de grand frère avec lui. (Et oui, même si nous baisons ensemble de temps en temps. C'est pas moi qui aie inventé l'inceste mais ça existe !).
La fin d'après-midi est étrangement non sexuelle, juste reposante pour bien démarrer la semaine.
Durant cette semaine-là, João informe l'association de son changement d'adresse. Et intègre la colocation. Il est très content de revivre en communauté. C'est là chose qui lui manquait le plus de sa vie d'avant. Jamais il n'avait été aussi seul que depuis son arrivée en France. Au Brésil, il était le 5ème de sa famille et après, il n'y avait jamais moins de 10 personnes autour de lui et du chef.
Les deux autres sont contents aussi, il leur a déjà cuisiné un plats de chez lui qu'ils ont trouvé trop bon. Ils se chargent aussi de corriger ses fautes de français mais pas son accent chantant. Le déménagement de sa chambre a été rapide, deux valises plus ses livres de cours ! La 300C a suffit et en un seul voyage !
J'accompagne Ludovic un soir pour voir sa mère. Elle m'explique en quoi consiste l'association qui s'est chargée de faire venir João. Ludovic lui explique que je lui ai trouvé un petit travail et qu'il va bientôt être indépendant financièrement. Elle s'étonne et nous dit qu'il doit quand même poursuivre ses études jusqu'au bout. Là-dessus je m'y engage. D'un autre côté cela va dégager des fonds pour un autre cas.
Elle me dit qu'elle en fera part à la secrétaire et que João n'aura qu'à passer leur signifier sa nouvelle adresse, pour qu'ils puissent continuer à le suivre. Je laisse glisser. Il sera toujours temps pour João de couper les ponts plus tard. Quand nous allons pour partir, Enguerrand dévale l'escalier pour nous saluer. Il me tombe dans les bras et me fait un gros bisou. Sa mère l'excuse et me dis que depuis trois semaines, elle ne le reconnaît plus ou plutôt elle retrouve son enfant qui a enfin terminé sa crise d'adolescence. Comme il est encore contre moi, je passe ma main dans ses cheveux et les ébouriffe en ironisant "hé bien mon petit, on s'est finalement calmé ". Il éclate de rire et passe dans les bras de son frère. Le jeudi soir, je suis avec João dans mon bureau. Il m'a pressé pour que je le fasse travailler. Il me dit qu'il vit à mes crochets et que ça le gène. J'ai beau lui dire de ne pas s'inquiéter, il m'a tanné jusqu'à ce que j'accepte. Il voit sa fiche pour la première fois. Il trouve les photos bien faite et me demande en rigolant qui est le mec dessus. La fiche est envoyée à mes clients. Les retours sont rapides, je les avais prévenus qu'un nouvel escort atypique venait d'intégrer ma boite. Même si le rendez-vous est pour dans 2 semaines (le temps de finir de préparer mon João), les offres se bousculent. Son physique brésilien affole le réseau ! Comme d'habitude, un ralentissement se produit après une demi-heure. La relance est facile, j'ajoute deux nouvelles photos où il apparait nu de face comme de dos. Nouvelle demi-heure de folie. A mes côtés João est scié par le montant qui ne cesse de croitre au bas de l'écran. Quand les chiffres s'arrêtent de bouger, ils ont atteint la plus belle enchère de puceau jamais réalisée. Par contre le client est dans la partie haute du classement en taille de bite. Je devrais le préparer pour un calibre 25x6,5.
Je sors la fiche client et la donne à João.  Il la lit et s'aperçois du boa qu'il va devoir apprivoiser. Lui est un brésilien des favela pas de la forêt amazonienne et les boas c'est pas son truc, même s'il m'avoue qu'il ressemble assez à celui de son " mentor " en blanc puis il ajoute en plus gros quand même.
Je le rassure et lui dis qu'il n'y a rien qu'une bonne préparation ne peut arranger. Quand nous remontons et que PH apprend le nom du gagnant, il dit à João qu'il aurait pu tomber pire. Mais qu'il doit quand même bien se préparer.
Pendant les 15 jours qui vont suivre, il viendra 6 fois pour qu'on le mette à niveau. Là ce sera passage au sous-sol et il fera connaissance avec le donjon et sa collection de gode. Lavements plus graissage en quantité, plus poppers qu'il ne connaissait pas et sodos plus godes, il est rapidement au point où il s'en sortira sans difficultés le jour du rendez-vous. J'en profite aussi pour lui faire ouvrir un compte à la banque d'André et lui obtient une Visa en créditant le compte d'une avance sur honoraires.
Pour le rassurer, je l'emmène et l'attend. Il se débrouille comme un pro. Ses pipes sont convaincantes et sa rondelle élargie juste ce qu'il fallait pour que le client soit quand même serré dedans. La performance lui vaudra comme souvent un bonus intéressant. Quand je lui remets les billets dans les mains, il me les rend et me dit que ça couvrira une partie de ce qu'il me doit. J'éclate de rire et me dit que ça c'est déjà fait avec mon pourcentage. C'est donc tout pour lui. Il n'en revient pas. Nous repassons par le Blockhaus. Tout fier il dit à PH combien le mec lui a donnée en plus. PH sourit et lui dit que c'est uniquement parce qu'il a été très bon. João se tourne alors vers moi et me roule une pelle de remerciement. Puis il s'écarte violemment et s'excuse auprès de PH. Eclats de rire de ce dernier qui lui dit qu'il n'y a pas de malaise, il sait bien que mes escorts m'aiment tous un peu.
Les 3 semaines en immersion presque totale avec João nous ont fait l'apprécier encore plus. Sa simplicité toute brésilienne, la chaleur qu'il met dans ses rapports humains (et oui pas que sexuels), réchauffe le blockhaus plus sûrement que le chauffage au sol. Son accent ensoleille la maison et lui-même semble heureux de sa nouvelle situation. Je crois qu'il retrouve un peu de cette ambiance de groupe masculin dans lequel il a passé sa jeunesse. Il se sent aussi protégé du monde extérieur par notre présence et sait qu'il peut compter sur des amis qui le comprennent vraiment. Pas juste des gens pleins de compassion pour son état d'orphelin de favela. Il a passé 5 ans sous ce régime de " protégé de l'église " et ça lui pesait beaucoup, même s'il leur en était reconnaissant.
Il s'épanoui avec nous comme il ne le pourrait pas avec eux. Même le dirigeant du club où il officie n'avait pu percer sa carapace comme nous, nous avons pu le faire. Méfiant et un peu timide, il n'avait jamais osé se confier avant nous.
C'est un honneur qu'il nous fait et il ne m'en est que plus cher à mon coeur. 
Jardinier
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evans-roses · 3 months ago
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j'aimerais pouvoir être vu comme un garçon,
mais je n'ai pas ce choix.
un look masculin et des vêtements masculins,
avec une voix masculine.
et tous les gars que je vois,
sont si belles etsi jolie.
et je me retrouve à souhaiterque c'était moi.
mais cela ne pourra jamais l'être.
parce que ceux que je connais,
ne me vois pas comme moi.
ils voient la fille que j'étais,
ou qui j'étais.
ils ne voient pas de garçon,
ou un homme du tout.
ils voient juste un jouet cassé,
une poupée cassée.
ENGLISH:
i wish i could be seen as a boy,
but i don't have that choice.
a masculine look and masculine clothes,
with a masculine voice.
and every guy that i see,
is so handsome and
so pretty.
and i find myself wishing
that that was me.
but it can never be.
because those i know,
don't see me as me.
they see the girl i was,
or who i used to be.
they don't see a boy,
or a man at all.
they just see a broken toy,
a broken doll.
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aisakalegacy · 8 months ago
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Hiver 1919, Hylewood, Canada (17/21)
Maria n’est pas de très bonne compagnie, nous ne pouvons rien nous dire, et elle refuse d’utiliser autre chose que de l’espagnol ou de l’anglais, alors qu’elle comprend très bien tout ce que je lui dis, et que moi je ne parle aucune de ces deux langues. Elle a une attitude un peu étrange, elle est obsessive et routinière, je ne comprends pas toujours ses réactions. Jules l’apprécie parce qu’elle lui permet de pratiquer l’espagnol que sa nourrice lui a appris, et elle fait du bon travail, donc je n’ai pas de raison de m’en séparer.
[Transcription] Agathon LeBris : Maria, tu peux m’aider avec mon problème de mathématiques ? S’il-te-plaît ?… Maria Mayordomo : ¿Otra vez? (soupire) … Está bien. Póngalo en mi escritorio. (Encore ? … C’est bon. Posez-le sur mon bureau.) Marie LeBris : Maria, ma poupée est cassée, répare-la ! Maria Mayordomo : Estoy ocupada. Me ocuparé de eso cuando tenga tiempo. (Je suis occupée. Je m’en chargerai quand j’en aurai le temps.) Marie LeBris : Mais je m’ennuie, et tu as accepté de faire les devoirs d’Agathon ! Maria Mayordomo : Eso es lo que estoy diciendo. Estoy ocupada. Y me ocuparé de eso cuando tenga tiempo. (C'est bien ce que je dis. Je suis occupée. Et je m'en chargerai quand j'en aurai le temps.)
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deviance-nocturnale · 1 year ago
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2. Ce que cache un masque
Grande vertu du masque vénitien pour broder des émotions factices, terreur incendiaire sous le blanc déshumanisé, gueule cassée dissimulée ou majesté candide ? D’un coton humide, elle se démaquille devant sa psyché, le sourire se fane et les rides dévoilées affaissent les pommettes plus saillantes que pouponnes. Quand l’œil de la caméra ferme sa pupille de verre, la femme revêt alors un autre masque, décapant l’ancien au rire figé et aux yeux de paon.  Sa vérité nue éclatante sous le fard et les paillettes apparaît aux yeux d’un monde numérique. Elle ne supporte plus de faire risette à ses internautes. Elle a des crampes dans les joues et les zygomatiques fatigués. Elle a trop rêvé d’irréel.  Tout ça pour vendre le dernier produit dont elle a elle-même impulsé la mode. Les réseaux se chargent du reste. Son nom en lettres capitales lui permet de gonfler ses ventes à coups de likes et de commentaires affublés de cœurs et d’emojis flammes. Elle étouffe sous les hashtags séduisant et leurrant les esprits assoiffés de beauté hypocrite. S’ils savaient qui habite les coulisses de ce théâtre frivole et délétère. Un filtre sur le visage lambda d’une fausse fille de joie jouant la star sous sa douche. Cette même fille qui a tourmenté les autres et aujourd’hui, face au miroir, il ne lui reste qu’un visage pixellisé qui se désagrège. Le visage d’une prostituée que l’on paye en tweets faciles. L’allumeuse aux 18M abonnés. 18K, elle ne s’en souvient même pas. Une Ferrari pour le prix d’une baguette de pain.  La poupée désarticulée ne parvient plus à se voir en HD, elle n’est plus qu’une basse définition, une basse illusion.
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secicrexe · 10 months ago
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le mal n'est pas entendu
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Un premier combat entre les consonnes et les cloches qui sonnent... Mes pensées dans un dédale insondable… Il ne faut pas parler quand je suis à table… Il ne faut surtout pas agir quand je suis capable…
Le simple acte de dire à ma ténébreuse '' j'ai mal au ventre" se transforme en un examen à subir, une rue sombre à parcourir... Les mots se perdent comme les têtes de mes poupées brûlées et effrayées… Je me surprends incapable de former une fausse phrase ou un mot mal prononcé… Alors je me dresse devant elle et toute ma présence est remise en cause, la main levée vers ma tête, l'autre dessinant un cercle sur mon ventre, comme une danse pathétique ou un rituel pour invoquer le hasard...
Un deuxième combat entre mes veines serrées rouges qui m’émeuvent et l'impératif de rester tout le temps calme, même quand on s'acharne sur moi avec une ceinture sélectionnée rien que pour mon cas…
Mes signaux sont des échos en difficultés visuelles... ''Il a encore faim !'' dit-elle... Tout le sac de glace s'effondre entre ses pieds... ''Je dois le tuer.'' pense-t-elle... Derrière le voile, tout son regard s'effondre sur ses lèvres... ''où puis-je l'enterrer ? " confie-t-elle… L’amour s’effondre en larmes dans les tréfonds de sa robe…
La voix de la sorcière résonne dans la cuisine… Aiguë je pense et hystérique comme la conscience… Le mariage de la peste et le déluge s’annonce…
La porte se referme et les claquements d'aiguilles deviennent des tentacules qui me déshabillent… Dans son atelier de couture, les rires s’installent, elle tisse des fils dans le saint noir, des sortilèges à concevoir, des berceuses pour ce soir, pour que je ne dorme pas et que le rêve corrompe l’innocent cauchemar…
Un troisième combat entre la compréhension et la soupe aux choux froide... Suis-je un témoin ou un accusé fatigué qui se tue pour avoir moins ?... Alors je reste dans la flaque cassée à regarder longtemps les spirales de mes doigts tracés... Alors la solution c'est le désespoir… Alors je dois apprendre tout seul à ouvrir les étoiles de ma mâchoire...
Khalid EL Morabethi
[ dans ce texte j'essaie décrire une lutte interne face à la difficulté de communiquer...à un certain moment dans ma vie, surtout durant mon enfance... où les consonnes deviennent des obstacles symboliques... Le bégaiement est représenté par la frustration et l’impossibilité de former des phrases...les métaphores comme la sorcière et les tentacules, illustrent la pression et la gêne associées au bégaiement... finalement, la recherche de solution devient une aventure... ]
w i p
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sofya-fanfics · 1 year ago
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Tu es le seul à qui je puisse demander de l’aide
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Fandom : Fullmetal Alchemist
Relationship : Edward x Winry
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : Tu es le seul à qui je puisse demander de l’aide.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Edward ferma les rideaux de la chambre de Winry et alla s’asseoir sur le lit. La nuit venait de tomber et il devait faire attention à ce que personne ne le voit. Cela faisait plusieurs jours qu’il se cachait chez les Rockbell avec Greed, Darius et Heinkel. Il ne savait pas combien de temps allait durer cette situation.
Disclaimer : Fullmetal Alchemist appartient à Hiromu Arakawa.
@yearoftheotpevent
AO3 / FF.NET
Edward ferma les rideaux de la chambre de Winry et alla s’asseoir sur le lit. La nuit venait de tomber et il devait faire attention à ce que personne ne le voit. Cela faisait plusieurs jours qu’il se cachait chez les Rockbell avec Greed, Darius et Heinkel. Il ne savait pas combien de temps allait durer cette situation.
Il se sentait mal à l’aise de se retrouver seul dans la chambre de Winry. Mais tout ce qui se trouvait dans cette pièce lui était familier et d’une certaine manière, le réconfortait. Son regard se porta sur une poupée de porcelaine qui était posée sur la commode. Il se leva et prit la poupée. Il sourit en se souvenant du jour où Winry lui avait demandé de l’aide.
Ils étaient tous les deux à peine âgés de huit ans. Edward se trouvait dans le salon, assis par terre et entouré de livres sur l’alchimie. Ces derniers temps, il passait tout son temps libre à étudier l’alchimie dans le but de s’améliorer. Malgré son très jeune âge, il voulait tout connaître et tout comprendre dans ce domaine. Edward leva la tête lorsque la porte du salon s’ouvrit brusquement. Winry entra, paniquée, et tenant une boîte dans les bras.
« Ed, je t’en pris tu dois m’aider. »
Winry se précipita vers lui, s’agenouilla et ouvrit la boîte qu’elle posa par terre. À l’intérieur se trouvait une poupée de porcelaine avec le visage brisé en plusieurs morceaux. Edward sortit la poupée de la boite et l’observa.
« J’ai trouvé la poupée que mamie voulait m’offrir pour mon anniversaire. »
Edward leva les yeux vers Winry. Elle sanglotait et de grosses larmes coulaient le long de ses joues. Il avait toujours détesté la voir pleurer, mais il ne savait pas quoi faire pour la consoler.
« J’ai voulu jouer avec, continua Winry. Mais je l’ai fait tomber et elle s’est cassée. »
Elle éclata en sanglot et Edward s’affola.
« Tu es le seul à qui je puisse demander de l’aide, dit-elle. S’il te plaît, répare la avec l’alchimie. »
Edward se ressaisit. Oui, il pouvait l’aider et lui faire retrouver le sourire grâce à ses connaissances en alchimie. Il dessina un cercle de transmutation sur le sol et plaça la poupée et les morceaux cassés au milieu. Winry avait arrêté de pleurer et le regardait faire avec attention. Il posa ses mains sur le cercle et répara la poupée. Il était fier du résultat. Il s’attendait à voir Winry sourire, mais à la place, elle faisait la grimace.
« Mais qu’est-ce que tu as fait ! S’exclama-t-elle.
-Quoi ? Je la trouve beaucoup plus belle comme ça.
-Elle est affreuse ! »
Pourquoi est-ce que tout le monde semblait lui dire qu’il avait mauvais goût, pensa Edward. Mais il refusait de la changer, pour lui c’était une œuvre d’art et on ne changeait pas les œuvres d’art. Il accepta finalement de redonner son visage original à la poupée lorsque Winry le menaça avec la clé à molette que Pinako lui avait offert à Noël.
Edward rit légèrement en se remémorant ce souvenir. Il reposa la poupée et retourna s’asseoir sur le lit. Ces derniers temps, il pensait souvent à Winry et il se demandait si elle allait bien. Il ne savait pas quand il allait la revoir, mais il espérait que ce jour arriverait bientôt. Le jour où il aura récupéré son corps et qu’il reverra le sourire de Winry.
Fin
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rayondelun3 · 1 year ago
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Ils hantent mes nuits, mes journées. Pourtant c'est moi le fantôme qui flotte sur les trottoirs de la ville. L'air est glacial, ça me rappelle son sourire quand il m'a vu. J'ai eu froid, j'ai eu peur. Il a pris ma main. « Tu es exactement comme je l'imaginais. Tu as l'air un peu plus fragile peut-être. J'aime tes yeux tristes. » ; quand il a commencé à me tuer.
Je ne pouvais pas m'enfuir. J'avais 17 ans, il en avait 24.
« J'ai toujours voulu savoir ce que ça faisait de détruire quelqu'un, physiquement et psychologiquement. »
Plus grand, plus vieux, plus rusé. Il m'avait attrapé et plaqué contre le mur. Je n'avais pas eu le choix, il ne m'avait jamais laiss�� le choix. J'y retournais sans savoir pourquoi. Et puis après j'y allais parce qu'il me disait que j'étais spéciale, il arrachait mes collants et m'étranglait jusqu'à ce que je m'évanouisse. Il aimait ça. Il disait qu'il avait du mal à se contrôler avec moi, qu'il y avait quelque chose de sombre en lui et que je nous permettrais d'aller mieux.
J'avais des bleus, des traces de morsures, les marques de ses mains qui faisaient rougir ma peau. L'empreinte de ses mains sur mon cou. J'avais honte. Les gens nous regardaient. Soudain dehors il avait honte. Je n'étais plus là, il s'éloignait de moi. Il ne fallait pas qu'on nous voit ensemble.
Quelque chose ne tournait pas rond. Il se passait quelque chose de mal mais je préférerais l'ignorer.
De tous c'était lui le pire, de tous c'est de lui dont j'ai le plus peur.
Il y en avait d'autres. Des plus jeunes encore. Il aimait ça, mon innocence, ma fragilité. Il disait que j'étais jolie comme ça. Il disait que grâce à lui j'irais mieux même si j'étais folle, lui aussi était sûrement fou parfois mais il savait ce qu'il faisait.
Parfois il versait des larmes dans mes bras. Parfois il me disait que c'était mal mais que c'était plus fort que lui. Il pressait ses lèvres contre les miennes, ses yeux clairs grands ouverts. Parfois c'était comme un loup qui dévorait une proie. Parfois il me disait que de toutes j'étais sa préférée, la plus douce, la plus obéissante, la plus cassée. Parfois il se mettait en colère et je partais la nuit dans Paris. Parfois il disait que tout était ma faute.
Moi dès qu'il m'appelait je répondais. Dès qu'il me voulait je lui revenais jusqu'à ce qu'il me jette à nouveau.
Et puis j'ai essayé de m'enfuir. Un an était passé. Les séquelles étaient là. La violence était gravée à l'encre noir. Et puis une notification. Pourtant je l'avais bloqué. Il m'avait retrouvé.
Terrifiée.
Il me retrouvait à chaque fois.
Et puis il m'a eu entre les mains une dernière fois. Et puis là j'ai compris. J'ai compris qu'il n'avait pas changé mais que moi oui. Je m'étais débattue mais rien à faire. Il était toujours plus fort que moi. Il m'écrasait.
J'ai pleuré toute la nuit. On m'avait jetée dans l'antre du loup pour la dernière fois.
Cette nuit-là j'ai compris qu'il y avait des hommes-monstres. Et que ce qu'ils me faisaient était monstrueux, sale, brutal.
Non ils ne m'aimaient pas, ils m'utilisaient comme un jouet mais la poupée s'est cassée. J'ai ramassé la porcelaine et je l'ai enfermée dans une boîte. J'en sors parfois les morceaux ; sinon c'est l'acier sur la chair.
Je me suis jurée que je ne les laisserai plus jamais me briser. Ni moi ni personne d'autre. J'ai voulu devenir prédatrice. J'en ai chassé. Je les ai humiliés... Ça n'a rien changé.
Il m'arrive d'ouvrir la boîte noire ; je regarde les morceaux, je pleure la poupée toute éclatée.
Plus jamais. Plus jamais. Plus jamais.
Vampires qui buvaient mon sang. C'est moi qui saigne maintenant. Pas vous.
Mourrez. Mourrez tous.
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jojobegood1 · 1 year ago
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Transport du 2 décembre / Féliciti, une jolie poupée un peu cassée qui danse…Galga à adopter via LSF
🇨🇵⚠️💘🐕 URGENTISSIME ADOPTEZ SVP, RESCAPÉE ESPAGNE
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semena--mertvykh · 2 years ago
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Un autre enfer que le mien
J'avais beau m'y attendre et m'y préparer depuis des jours, la réponse négative de l'EHESS à ma candidature n'a pas été un moment facile à vivre.
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Étrangement, ce qui me taraude dans cet échec, c'est le sentiment de honte par rapport à Sexy - lequel s'en fout pas mal, d'ailleurs, et pour une fois, son indifférence est un soulagement.
Je voulais candidater bien avant de le rencontrer, évidemment, mais dans ce désir est venue se mêler la croyance que, si j'intégrais cette prestigieuse école, il allait me regarder autrement. Ces trucs de diplômes et de grandes écoles ont l'air tellement importants pour lui.
=> il allait me regarder avec cette concupiscence de classe qu'il a réservée à la sempiternelle insipide poupée blonde à ma droite, à la réunion de stage - celle qui a fait Sciences-Po...
Énième déclinaison de notre cauchemar à toutes, Elle a tout ce que je n'ai pas / Elle n'a qu'à se baisser pour ramasser les cœurs / Pendant que moi, je rame comme une grosse crevarde.
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Autres réalités douloureuses à encaisser :
le fait que je ne serai pas chercheuse
le fait que je n'ai pas trouvé de Master musico qui me plaise et/ou qui soit disposé à m'accueillir, ce qui signifie que :
pour la première fois depuis quatre ans, je ne suis inscrite nulle part l'année prochaine, ce qui signifie que :
je vais devoir me remettre à travailler, alors que je n'en ai pas fini avec l'université et que j'ai encore des choses à dire ;
et accessoirement - un détail en comparaison de ce qui précède : çà fait mal, quand vous vous êtes choisi un environnement d'élection et que cet environnement vous rejette...
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Qu'est-ce qu'on peut écouter dans ces moments-là ? Qu'est-ce que j'écoute quand je vais vraiment très mal ? C'est compliqué. Si chansons tristes = du sel sur une plaie, mais si chansons gaies = encore pire.
Je crois, une chanson que j'écoutais à un autre moment de crise, en me demandant si j'allais y survivre.
=> I can see the light, de Mike Oldfield, pas terrible musicalement mais les paroles me touchent toujours, et j'avais 18 ans et j'étais en train de quitter ce type, qui me tabassait, qui disait qu'il allait me tuer si je partais, et je savais qu'il en était capable, et je savais aussi que je préférais mourir que de retourner avec lui, j'étais terrifiée et prête à mourir mais j'avais écrit cet adage sur mon cahier de textes, pour me donner du courage : Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton.
Oui, j'en suis à peu près là. Chaque journée supplémentaire où je suis encore en vie est une victoire.
Mike Oldfield, dont le fils est mort dans la trentaine. Alors, lui aussi sait ce que c'est, de perdre ce à quoi on tient par dessus tout. Deux ans après cette tragédie, il disait : "You’ve got no choice but to live with it".
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Les nuits sont difficiles mais dans la journée, écouter Adèle Haenel, Iris Brey, Dorothée Dussy, Juliet Drouar, parler d'inceste sur Médiapart, m'apporte du réconfort. Leur intelligence, leur réflexion, la rigueur qu'elles emploient à choisir les bons mots, et savoir qu'elles ont vécu des évènements terribles même s'ils sont différents des miens, m'aident à tenir mon propre enfer à une certaine distance. Car ce ne sont pas les hommes violents qui font le plus de mal, mais la maltraitance maternelle qui a permis cela. Si ma mère ne m'avait pas cassée, jamais les hommes ne m'auraient eue.
Disons qu'elles m'aident à admettre cette vérité terrible : cet enfer-là, de devoir renoncer encore une fois à accomplir ma vocation, c'est celui dans lequel je vais devoir vivre dorénavant ; ce n'est sans doute pas le pire, çà reste un enfer quand même, et je vais devoir essayer d'y aménager un espace respirable malgré tout, parce que je ne suis pas sûre d'avoir assez de temps et de force désormais pour espérer en sortir.
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Quelle ironie. Je croyais que de devoir renoncer à Sexy, c'était çà le cataclysme de l'année - quand toutes les alarmes se sont mises à sonner dans ma vie en même temps. Je croyais que je serais tranquille après cela. Mais c'était juste un séisme avant-coureur. La vraie catastrophe arrive maintenant, et elle met par terre tout ce qui tenait encore debout.
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sophiedolls · 6 months ago
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Mon premier OOAK (One Of A Kind) !!! Fait de manière absolument non professionnelle 😉. Sculpture des yeux, du nez, de la bouche, nouveaux sourcils dessinés, maquillage des yeux, changement des yeux et ajout de cils. Les yeux et les cils ont été récupérés sur une poupée ancienne en porcelaine cassée.
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my-chaos-radio · 7 months ago
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youtube
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Release: December 1, 1977
Lyrics:
Wam bam
Mon chat Splash gît sur mon lit
A bouffé sa langue en buvant dans mon whisky
Quant à moi, peu dormi, vidé, brimé
J'ai dû dormir dans la gouttière
Où j'ai eu un flash
Ouh-ouh-ouh-ouh
En quatre couleurs
Allez hop
Un matin
Une louloute est venue chez-moi
Poupée de cellophane, cheveux chinois
Un sparadrap, une gueule de bois
A bu ma bière dans un grand verre
En caoutchouc
Ouh-ouh-ouh-ouh
Comme un Indien dans son igloo
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi, moi, moi, moi, moi
Ça plane pour moi
Ouh-ouh-ouh-ouh
Ça plane pour moi
Allez hop
La nana, quel panard
Quelle vibration de s'envoyer sur le paillasson
Limée, ruinée, vidée, comblée
"You are the King of the divan"
Qu'elle me dit en passant
Ouh-ouh-ouh-ouh
I am the King of the divan
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi, moi, moi, moi, moi
Ça plane pour moi
Ouh-ouh-ouh-ouh
Ça plane pour moi
Allez hop
T'occupe, t'inquiète
Touche pas ma planète
It's not today
Que le ciel me tombera sur la tête
Et que l'alcool me manquera
Ouh-ouh-ouh-ouh
Ça plane pour moi
Allez hop
Ma nana s'est tirée, s'est barrée
Enfin c'est marre, a tout cassé
L'évier, le bar me laissant seul
Comme un grand connard
Ouh-ouh-ouh-ouh
Le pied dans le plat
Songwriter:
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi, moi, moi, moi, moi
Ça plane pour moi
Ouh-ouh-ouh-ouh
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi, moi, moi, moi
Yves Maurice A. Lacomblez / Francis Jean Deprijck
SongFacts:
👉📖
Homepage:
Plastic Bertrand
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sadistiicangel · 9 months ago
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• SWEET DREAMS BITTER NIGHTMARES •
CHAPITRE 3: Attention... Ça tourne !
°°°
Trois jours plus tard… Trois long jours qui avaient paru une éternité.. Syana se réveilla. Difficilement.. et avec bien des douleurs mais sans aucun "souvenirs" ne lui paraissant “réels” pour les jours passés... Et pourtant, son corps lui faisait bien comprendre que tout l'était. Mais... Sans comprendre ce qu'elle avait pu vivre, subir. La seule vague de souvenirs qu'elle avait était… ces choses lui étant arrivé. Ces étrange choses. Ces événements passés et ce… monstre?
Cette chose s'en étant pris à elle.
Mais, était-ce réel ou dans sa tête ? Son ventre lui faisait si mal au point même que bouger trop soudainement ou manger était horrible, tout comme pour son bras. Cette sensation, comme s'il avait été arraché puis remis comme à une poupée. Ou bien même sa gorge. Quelle horreur. Une horreur bien trop réelle pour être imaginée. Avait-elle fait quelque chose de mal pour avoir aussi mal ? Pour subir autant de choses ? Ou était-ce le simple fait d'exister et être comme elle était qui lui valait tout cela ?
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Un long soupire passa ses lèvres alors qu'elle restait assise, serrant sa peluche requin contre elle, ne sachant que faire de plus. Mais— ah! En plus.. avec tout cela… elle n'avait en rien pu faire ses courses- Gaah… La bleutée baissa la tête en faisait une petite moue, riant alors nerveusement, en se disant même qu'elle était… véritablement maudite. Elle qui n'aimait pas sortir, si c'était ce qui l'attendait à chaque fois maintenant, elle préférait encore crever de faim. Penser à une chose aussi stupide que ses courses après ce qu'elle venait de vivre…
« Yuyu… Dommage que tu peux pas faire les courses à ma place, hein- … Oui je sais, "Grunk!" Tu veux ta salade— … »
La voix encore cassée et douloureuse, elle parlait comme elle le pouvait; en de petits soupirs douloureux. Elle regarda son cher lapin vadrouiller ainsi, faire ses zoomies habituels avant de venir flop contre son petit dodo. La vie de lapin comme lui devait être formidable. Un long soupir passa ses lèvres, se transformant en un grognements de douleur avant de tousser péniblement. Elle avait mal, certes, mais elle pouvait le supporter, comme d'habitude. Elle ne savait plus comment ces douleurs étaient “réellement” apparues, de façon réalistes et non aussi stupide comme son esprit le lui disait.., Aka… avoir été maltraité par une chose inhumaine, mais tout irait bien. Comme d'habitude, n'est-ce pas-?
Se relevant sur ses deux pieds, elle alla se saisir de son sac, étant à moins d'un mètre, sortant alors une petite boîte à médicaments. Hmm… un Doliprane suffirait pour le moment, au moins le temps de sortir faire ce qu'elle espérait être des courses. Elle l'avala en se pinçant le nez, tirant la langue ensuite. Décidément, c'etait toujours chiant à prendre. Dire qu'en à peine quelques semaines et voulant simplement sortir, sa vie entière était passée de banale à beaucoup trop mouvementée. C'était à peine croyable.. Elle regarda alors son lapin ainsi au sol, un léger sourire aux lèvres, se décidant à aller nourrir son petit gremlin albinos.
Ceci fait et un moment plus tard, ayant attendu que son médicament fasse un minimum effet, la voilà chaussures aux pieds, veste mise, et avec un magnifique écusson au coude, un chat… elle ne se souvenait pas en avoir mis un à cet endroit, mais ça donnait un certain style! Même si… au bras ou elle avait mal, c'était une étrange coïncidence mine de rien. Elle souffla lentement, prenant son petit porte-monnaie et son sac, hésitant un long moment, étant devant sa porte d'entrée, les yeux fermés. Devait-elle… y aller ? Quelque chose, une soudaine peur, semblait la retenir, l'empêcher… C'était totalement idiot, que pourrait-elle avoir de plus que ce que son esprit lui remémorait inlassablement, comme un rêve lucide. Ce monstre, cette chose, elle avait simplement dû la rêver, l'imaginer de toutes pièces depuis son esprit farfelu, oui… Elle devait simplement être…
Paranoïaque.
Ahah..
Ces choses qu'elle avait dû imaginer à la place de la réalité, pour combler sa peur de la foule ou d'être au contact d'autres gens, sans doute… Hah.
Enfin, c'est ce qu'elle aurait espéré. La voilà fuyant à nouveau la réalité, espérant s'en sortir sans dégât… Pourquoi toutes ces choses lui arrivaient comme ça, d'un coup, du jour au lendemain -?! Elle n'avait rien demandé, elle n'avait rien souhaité de tel-...
Elle…
Elle avait souhaité.
Ce stupide vœu fait face à ce magasin. C'était… impossible ! Elle refusait de croire que parmis tous les gens de l'univers, son vœu avait été réalisé, surtout de cette façon. Elle avait demandé une vie plus "vivante", non de mourir bêtement lors d'une sortie !
Serrant la clanche de sa porte, elle ravala péniblement sa salive, cette dernière passant bien mal, tout en étant au bord des larmes. Et si .. si elle était comme cette chose qu'elle avait vu-? Elle se cogna la tête d'un coup, contre sa porte, geignant alors de douleur en se frottant le front avec sa main.
« Mais quel con put- Gaaah….- Aïe aïeuh—… Pas possible d'être aussi co- Une douleur en plus, trop cool—! Ahah ..»
Ses jérémiades fini, elle regarda par le judas de sa porte, une moue au visage. Personne…
Pourvu qu'elle ne rencontre personne cette fois. Elle n'avait qu'à passer deux arrêts, et elle pourrait faire des courses, en toute sécurité ! Syana fit signe à son cher Yuyu, qui devait se poser bien des questions sur la santé mentale de sa maîtresse parfois, avant d'y aller. Clés en poche, la voilà partit, bien rapidement, comme pour éviter quoi que ce soit, éviter tout monde possible…
Éviter de revivre ce que son esprit tentait de lui remémorer. Si ces choses étaient véritablement… vraies.
Maintenant en ville, ayant décidé de marcher et de non prendre un quelconque bus ou tram, elle remettait en question son choix.
Pourquoi je suis sortie.
Pourquoi j'suis aussi con.
Pourquoi je suis pas resté bêtement et simplement dans mon lit à la place de me trauma encore plus -?!
Se disait-elle tout en marchant. Se frottant le front dû à son précédent, et idiot, geste.
À son grand malheur, elle fut en plein.. "embouteillage de monde-?", comme elle appelait la chose. Ses écouteurs dans les oreilles, elle regarda à droite, à gauche, agitant ses doigts dans les poches de sa veste comme à son habitude au rythme de ce qui lui passait en tête, voulant éviter une crise de n'importe quel genre. Panique, peur, énervement... tout. Mais être dans un tel nœud de gens, venant de tout les sens, c'était impossible d'avancer -?! Impossible. Dire que quelque jours avant, les rues qu'elle prenait quotidiennement était littéralement vide.
Le karma, le monde entier, était contre elle, impossible autrement- elle avança, se faufilant entre les gens, voulant au minimum avancer, ce sortir de cette longue rue.
« … Chance sur mille… un milliard, Sya'... Bordel, pourquoi toujours moi…-? »
Elle chercha alors un potentiel endroit calme, ou elle pourrait se reprendre, se calmer, être un peu hors de cette foule qui lui faisait perdre contrôle de tout en elle… Mais être bousculé tél un chiffon, telle une feuille au vent, et réfléchir en même temps n'étaient pas deux choses qui allaient ensemble pour elle. Pris de panique, elle se tourna à mainte reprise, tournant en rond encore et encore... se cognant à plusieurs personnes avant, d'enfin, faire face à un mur. En effet, à force d'être bousculé de la sorte, son chemin avait totalement… dévié. Un mur en coin. Elle était totalement bloqué à présent ! Entre ces murs, et les gens passant en trombes derrière elle. Mais la chose la plus étrange, comme si elle ne semblait pas en avoir eu assez, était qu'elle voyait des gens. Non pas derrière elle en tournant la tête, surtout vu ce à quoi elle faisait face, mais… derrière ce mur auquel elle faisait face. Des hommes en uniformes blanc, faisant passer des gens sous un étrange…. Bâton ? Elle ne savait absolument pas ce qu'était cette chose, mais quelle qu'elle soit, la plupart des gens semblant y passer .. n'en sortaient pas.
Qu-...
Elle recula alors, prise de peur et semblant se poser bien des questions à nouveau. Voir au travers d'un mur était impossible ! Mais.. bien du monde semblaient la fixer à présent, ayant reculé au point d'être à nouveau dans la foule, alors que quelque seconde avant, tout le monde l'ignorait tel un fantôme. Se tournant lentement, son regard ambrée regarda rapidement de droite à gauche, les gens la fixant, elle fut prise de court et d'une panique impossible à exprimer, quand une femme la pointa du doigt tout aussi soudainement, hurlant un;
« Regardez-la ! Elle en fait partie! Sa réaction le prouve– T-Tuez la—!! »
Ne comprenant rien à rien, elle secoua vivement et négativement la tête, disant qu'elle ne faisait partie de rien, elle recula doucement, sa voix se déchirant en un horrible silence. Les mots restent coincé dans sa gorge alors que les larmes lui venait aux yeux. C'était quoi encore, comme histoire -?! Pourquoi devrait-on la tuer en plus de cela-?! Elle partit dans le sens inverse à ces gens, un étrange frisson parcourant son corps, dérapant comme si le sol glissait, elle jura entre ses dents.
Faire partie de quoi ?
La tuer pour quelle raison ?
Qu'avait elle fait de mal a cet instant ?
Pourquoi et comment avait-elle pu voir… au travers d'un mur-?!
Dans l'incompréhension totale de cette suite d'événements, elle sentait que sa tête n'en pouvait plus, tout comme elle. Son corps étant déjà étrangement faible depuis plusieurs jours, elle ne savait que faire, hormis fuir.
Enfin…
C'est ce qu'elle aurait aimé faire-
Fuir.
Sa tête heurta un corps, jurant aussitôt en se mordant la langue, elle recula, prête à fuir à nouveau, à détaler au sol s'il le fallait, avant de sentir quelqu'un lui agripper le poignet mais non brutalement, plutôt��� doucement, comme pour lui dire de se tenir en place. Surprise mais aussi effrayé de ce geste, elle tourna doucement la tête, les yeux rougissant de larmes, tremblante de tout son long, elle osa regarder la personne qui venait de l'arrêter…
Encore une fois, sa simple sortie finissait ainsi- c'était… une horrible habitude qu'avait pris sa vie décidément. Mais elle fixa cette main, son regard remontant doucement pour voir cette personne, voyant un homme habillé de noir; un long trench-coat bordeaux sur les épaules, index contre ses lèvres à lui en signe de ne pas faire de bruits. Il lui fit signe de la suivre, la tirant avec lui, évitant avec brio et aisément tout ce monde. C'était incroyable…
L'homme devait avoir… la vingtaine, qui sait, à vue d'oeil. Les cheveux mi-longs d'un magnifique châtain foncé, coiffés en arrière, une longue tresse à l'avant d'un côté de son visage. Les yeux noisette si elle avait vu malgré la vitesse. Elle ignorait tout de cet homme, mais… il ne semblait pas avec ceux en blanc ni même de l'avis de la tuer comme les autres l'avait si expressément hurlé, ceux la poursuivant alors, mais dont le bruit semblait s'éloigner au fut et à mesure que l'inconnu la guidait plus loin. Peut-être aurait-il des réponses…Hein ? Peut-être pourrait-il l'aider à comprendre tout celà, pourquoi et comment sa vie avait tant changé-? Non .. c'était idiot de penser comme ça, de ce dire qu'un simple Inconnu allait avoir les réponses à ses stupides questions. Comment ces choses si étranges n'arrivaient qu'à elle… Réfléchissant bien trop, elle ne réalisa pas de suite que leurs fuite était finie, et que cet homme l'avait emmené devant un arbre. Immense. Si grand qu'il était digne d'un bâtiment haut de dix étages. Enfin… au minimum. Vu le tournis que celà lui donnait, ce devait même être plus ! Elle le regardait, son nœud en plein milieu lui faisant penser à la façon dont elle les dessinait il y a bien longtemps. Mais le plus surprenant pour le moment était ces choses répartit sur les longues branches. Elle pencha la tête, tendant son bras libre comme pour les toucher sans y parvenir, n'en revenant pas, avant de voir cet homme, bras croisés contre son torse, la fixer, l'air sérieux mais à la fois surpris. Agréablement surpris…
« Donc tu peux le voir. Bien. Si ces hommes t'auraient attrapé tu aurait pû dire adieu à ta vie. Comme les autres quoi. Heureusement que ma patrouille se faisait à ce moment.
-C… C'est… censée être… rassurant…?
- Oui. Entre.
- Huh…? S-Stop–! »
Un soupire d'exaspération passa les lèvres de l'homme au manteau, il la prit par les épaules pour la pousser bien rapidement avant de la faire passer au travers de l'arbre, par ce nœud. Tout aussi étrange que ces propos, Syana hurla de surprise avec sa voix encore faible, finissant a l'intérieur, à genoux. Les mains au sol et tremblante de cette surprise. C'était… digne d'un conte de fée tout ça, c'était pas la réalité -! Elle regarda autour d'elle, tournant sur elle-même tout en tapant le sol rapidement, comme pour s'assurer de la chose, la vue semblant la choquer au point de faire une dizaine de tours sur elle-même pour admirer tout cela.
À l'intérieur, cet "arbre" ressemblait en tout point à un immeuble, où tout du moins, diverses pièces reliées par des escaliers. Des étagères aux murs les plus proches ainsi que divers livres, des milliers de livres et ce genre...d'aquariums cylindriques, vides, mais bien présents dans le fond de la pièce. Elle ne savait que dire, hormis…- si… y avait-il des murs ici-? Ou est-ce que ses yeux lui jouaient encore des tours à ne pas les voir par elle ne sait quelle magie —?!
Son cœur battant à une vitesse bien trop élevée, elle crut tomber en arrière, avant de se cogner , à nouveau… et donc de voir un homme derrière elle, vêtu d'un costume étrangement stylisé, une capuche sur la tête.Dos à celui-ci et étant toujours au sol, elle releva la tête pour le regarder…
Cet homme-ci devait avoir sans doute la cinquantaine, ou plus âgé quoi. Des cheveux courts et blancs cendrés, malgré cette capuche les couvrant. Des yeux d'un magnifique vert pâle, digne de pierre de jade, donnant un magnifique contraste. Le plus surprenant étant cet air si apaisant et réconfortant qu'il affichait et dégageait.
La jeune aux oreilles pointues le regarda, se tournant et relevant aussitôt comme par réflexe, détestant être dos aux gens. Qui- Qui était-il-..? Pourquoi avait-elle cette impression de l'avoir déjà vu… Cette étrange impression alors qu'elle ne le connaissait absolument pas…
« Merci, Nathan. Je te suis reconnaissant de ton aide ici. …Mademoiselle, vous êtes en sécurité ici. Puisque cela fait la seconde fois que nous nous rencontrions, je me présente… Je me nomme Garance et je suis celui à la tête de cette “organisation” dirons-nous. Je vous prie de me suivre..
-Seconde… fois ? Huh…? -Elle pencha la tête en haussant un simple sourcil- Et …Si je… r…re…refuse…?
- Tu souhaites peut-être retourner dehors et ne rien comprendre ? Comme tu l'as si bien fait jusqu'à maintenant ? Vas-y alors, hop. -Il lui fit un signe de la main- Allez. Nous ne connaissons pas ton rang donc tu as une possibilité sur trois d'être tué ou de crever comme un chien coûte que coûte.
- Nathan ! Il suffit. »
Avait fait franchement le dénommé Nathan, avant de se faire réprimander, sa langue étant aussi affûté qu'un couteau, et sa franchise… digne de la sienne quand elle ne connaissait pas quelqu'un ou qu'elle était dans son dis mauvais "mood".
Hah…
Mais, elle regarda l'homme à la capuche, le suivant tout simplement. Mourir-... Ce mot lui résonnait à présent en tête. Pourquoi devrait-elle mourir comme un criminel -? Elle n'avait rien fait pourtant ! Rien à avouer ou même à culpabiliser. Elle fut conduit face à l'un de ces étranges aquarium, qui avait attiré son regard peu de temps avant. Regardant ce dernier, elle tourna pourtant la tête à sa droite, là où l'homme était debout, le fixant dans la plus grande incompréhension…
« Assieds-toi je te prie. Calme toi et imagine toi plonger dans une immense bulle. Une bulle où tu es en sécurité. Aussi épaisse qu'un char d'assaut et loin de tout… Peux-tu y arriver ?
-.... Huh-? Hmmh…- Je… Hmn-
- Doucement, doucement… parfait-... Maintenant, pose les mains sur la paroi, ton front également et… Ahah— parfait nous y voilà, ouvre les yeux, doucement…
- …Qu- Ah-! HAH— QU-?! »
Écoutant cet homme à la voix douce, mais semblant se méfier de lui malgré cela, elle fit comme indiquer, mais au moment même ou son front toucha cette parois... elle eut l'impression de fondre au travers, d'entrer dans quelque chose de si confortable et apaisant. Ce qui se confirma quand elle ouvrit à nouveau les yeux sous la demande de ce Garance, voyant une douce lumière émanant tout autour de l'aquarium. Prise de surprise, elle hoqueta à nouveau, regardant autour d'elle, ses cheveux flottant comme dans de l'eau, alors qu'aucun liquide n'était présent à l'intérieur, d'autant plus qu'elle pouvait respirer à plein poumons…surprenant, fascinant… le calme se faisant sentir ainsi, elle souffla, de bonheur, les yeux brillants. Où qu'elle soit, elle aurait bien voulu avoir la même chose chez elle! Même si son tout petit appartement n'aurait sans doute pas la place. Du coin de l'oeil, elle pu apercevoir les deux hommes parler, se signer plusieurs gestes, le calme aux visages, avant que le plus âgé, celui à la capuche, ne lui tapote l'épaule, signe de sortir. Ce qu'elle fit, à contrecoeur, face à cette sérénité qu'elle avait pu ressentir..
« Puis-je savoir ton prénom ?
-….. -Elle recula de quelques pas, serrant son haut à elle-
- N'aie crainte, allons... S'il te plaît— Nous ne te feront rien de mal, au contraire... Nous allons t'aider et répondre à ce que tu souhaites. Nous sommes tous similaires ici, et tu es des "nôtres" si je peux me permettre de te dire.
- ….. Syana-... Syana Rheim…
- Syana… Merci. Ton rang est le cinq, tu semble détenir un pouvoir te permettant de voir au travers de tout; Humains, murs, portes, qu'importent les choses. Un pouvoir impressionnant je dois l'avouer... Mais, je suppose que tu n'en avais pas conscience... N'est-ce pas ?
- …. N… Non- c'est… impossi- C-Comment…–?
- Je vois… toutes ces choses étranges y sont liés et ces "hommes en blancs" que tu as dû voir sont ceux devant arrêter les gens comme nous, ceux à "pouvoirs". Je sais que cette histoire doit te paraître folle et irréelle, digne d'un rêve, mais je peux t'assurer que ce n'est que la vérité. Alors … je t'écoute; as-tu des questions ?
- P…Pourquoi tout ça est apparus d'un coup… ? Pourquoi moi...? Un jour j'étais normale et tranquille .. et a-après… tout était comme ça, je pouvais voir ces…. Ces horreurs, au travers des murs, et des choses bizarres arrêtent pas de m'arriver.. tout les jours- je… je comprends rien-! J'ai l'impression de devenir folle-
- Malheureusement tout est réel…. Tout. Ce monde, ces choses, nous… tout existe. Je suppose également que tu as dû avoir un élément déclencheur, quelque chose qui t'as fait sortir de ton quotidien. Ou bien même un désir. Quelque chose aussi petit et impossible soit-il, non… ?
- Uh… Je… voulais simplement une vie moins ennuyeuse- être un peu plus… normale— et quand je suis passé devant ce magasin, je l'ai souhaité et le jour d'après… BAM ! J.. J'ai rien fait de mal, je vous promets monsieur Garance ! Je… je voulais pas, je- J—
- … Je vois. -Garence pencha la tête tout en se tenant le menton- Je vois Syana, calme toi ma chère… nous t'aideront, je te le promets. Nathan, je compte sur toi pour l'aider. Ton pouvoir est de loin le plus utile de tous les membres ici et tu es l'un des plus informés et fort ici-même.
- … Je n'ai de toute façon pas le choix hein, alors soit. J'accepte.
- Je… je veux rentrer, ça recommenc— … mal… à la têt-... »
Mais la pauvre bleutée n'avait pas pu en dire d'avantage ni entendre plus, son mal de tête revenant ainsi que ses douleurs, elle ne réalisa que trop tard qu'elle venait de tomber au sol, ou sur quelqu'un... Comment pouvait-elle le savoir dans cet état, un malaise. Toutes ces choses… tant de nouvelles choses…. Pouvait-elle véritablement compter sur ces gens ? Contrairement aux autres, elle n'avait pas eu cet étrange sentiment de malaise, de mal être. Cette envie de fuir et de se cacher loin… ces gens semblaient… différents, et ils l'étaient, en soit. Oui. Tout comme elle, elle n'était pas si… normale, banale, bien que toujours digne d'un fantôme par moment…
Peut-être que ces gens pourraient l'aider, en tout, et ne pas rester dans l'incompréhension.
Elle espérait…
Ce tournant était quelque chose qu'elle n'aurait jamais prévu, et qu'elle n'avait pas su gérer…
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FIN DU CHAPITRE 3.
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liqueuramere · 2 years ago
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Les deux visages de la mort
Chronique des nouvelles Le Singe et Le Chenal de Stephen King, 1980-1981 (traduction française : 1987)
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C’était la première fois que je lisais un livre de Stephen King, au hasard d’une récolte dans une boîte à lire. De ce fait il m’est impossible de situer et juger ces deux nouvelles par rapport aux autres textes de l’auteur, donc, tout en donnant mon avis, je me garderai bien de préjuger du reste de son œuvre.
Stephen King a d’abord publié ces deux nouvelles dans la presse américaine : Le Singe (en : The Monkey) en 1980 dans le magazine Gallery, et Le Chenal (en : the Reach) en 1981 dans le magazine Yankee. Les deux textes ont ensuite été publiés, avec vingt autres, dans le recueil Brume (en : Skeleton Crew) en 1985. C’est un choix des éditions françaises Flammarion d’avoir ensuite réuni ces deux nouvelles seules dans un recueil court et peu coûteux, dans leur collection “Folio”, en 1994. La traduction française est de Michèle Pressé et Serge Quadruppani.
Le Singe, 1980
L’intrigue de la nouvelle se déroule sur deux périodes temporelles séparées de vingt ans. Le texte s’ouvre sur Hal Shelburn, son épouse Terry, et leurs deux fils Dennis (12 ans) et Petey (9 ans), qui inspectent le grenier de la maison d’enfance de Hal, celle de son oncle Will et de sa tante Ida, aujourd’hui décédée. Dans un carton, Dennis et Petey trouvent un jouet, un singe mécanique à cymbales. Immédiatement cette vision saisit Hal d’effroi, car il s’agit du même singe qui, vingt ans auparavant, a hanté son enfance : “Le singe lui souriait, ses yeux d’ambre sombre fixés sur lui, des yeux de poupée, pleins d’une gaieté stupide, ses cymbales de cuivre prêtes à s’entrechoquer pour scander la marche de quelque fanfare venue de l’enfer.” (p.13) Le jouet a toujours semblé cassé (la clef qui sert à le remonter tourne dans le vide), mais de temps en temps, sans que l’on puisse l’expliquer, il se mettait à jouer des cymbales. Or à chaque activation du mécanisme, comme sous l’effet d’une malédiction, quelqu’un de l’entourage de Hal mourrait dans de tragiques circonstances. À de nombreuses reprises le jeune garçon avait essayé de se débarrasser du jouer, mais en vain : à chaque fois, il trouvait un moyen de revenir le tourmenter, y compris jusqu’à ce jour.
Dès lors, le récit alterne le présent (de la narration) et le passé (flashbacks) pour montrer comment le singe a terrorisé Hal lorsqu’il était enfant, et nous aider à comprendre pourquoi, une fois devenu adulte, ce dernier va à nouveau retomber dans ses angoisses et vouloir à tout prix réessayer de se débarrasser du singe. D’autant qu’entre-temps Hal est devenu père ; un père un brin pathétique et en conflit avec son fils aîné, mais un père tout de même soucieux de protéger ses enfants du mal qui l’a traumatisé. Impulsivement, Hal décide de “tuer” définitivement le singe et embarque avec lui son fils Petey, qui semble lui sensible à sa puissance maléfique.
Cette nouvelle illustre parfaitement la définition du fantastique telle qu’énoncée par Todorov :
Dans un monde qui est bien le nôtre, celui que nous connaissons, sans diables, sylphides, ni vampires, se produit un événement qui ne peut s’expliquer par les lois de ce même monde familier. Celui qui perçoit l’événement doit opter pour l’une des deux solutions possibles : ou bien il s’agit d’une illusion des sens, d’un produit de l’imagination et les lois du monde restent alors ce qu’elles sont ; ou bien l’événement a véritablement eu lieu, il est partie intégrante de la réalité, mais alors cette réalité est régie par des lois inconnues de nous. [...] Le fantastique occupe le temps de cette incertitude ; dès qu’on choisit l’une ou l’autre réponse, on quitte le fantastique pour entrer dans un genre voisin, l’étrange ou le merveilleux. Le fantastique, c’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel. (Introduction à la littérature fantastique, Tzvetan Todorov, 1970)
Dans la nouvelle, les personnages essaient de trouver des explications rationnelles à l’inéluctable retour du singe, mais leurs hypothèses ne sont jamais pleinement satisfaisantes, en particulier pour Hal, qui reste persuadé que le jouet mécanique le persécute et qui imagine, dans des moments de terreurs, que ce dernier lui parle. Est-il un fou en plein délire ou bien le seul à être sensible à l’intentionnalité machiavélique du singe ? La question restera en suspens, même si la coïncidence et l’invraisemblance de certains événements nous feront plutôt pencher dans un sens que dans l’autre. À la fin de la nouvelle, en effet, on quitte quelque peu le temps du fantastique pour basculer dans l’horreur et embrasser pleinement l’hypothèse du singe diabolique. Les dernières phrases du texte essaient tout de même de préserver un doute, et on reste de toute façon à la frontière de ces deux genres, le sentiment de peur restant, à mon humble avis, très modéré.
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Le Chenal, 1981
L’histoire se déroule sur l’île de la Chèvre, une toute petite terre au large de l’État du Maine. Stella Flanders, une dame très âgée, y habite depuis toujours, entourée de sa famille (d’abord ses parents, puis sa descendance) et des autres habitants. Bien que le continent ne soit pas très loin, elle n’a jamais quitté l’île. Arrivée au crépuscule de sa vie et atteinte d’un cancer, elle décide d’entreprendre un unique et ultime franchissement du chenal, profitant du fait qu’il soit gelé par l’hiver. Guidée par des visions d’anciens habitants de l’île, notamment le fantôme de son défunt mari, cette traversée sera pour elle un passage du Styx.
Cette nouvelle m’a semblé beaucoup plus quelconque, même si je lui reconnais une certaine mélancolie. Contrairement à la nouvelle précédente, la mort est représentée comme étant certes imprévisible et parfois brutale, mais aussi et surtout douce et accueillante. Aucune tonalité horrifique dans ce texte (quand bien même une touche de fantastique se glisse dans sa chute) : si les morts hantent d’une certaine manière le personnage de Stella, ce n’est pas pour la tourmenter mais pour l’accompagner dans son dernier voyage (dans tous les sens de l’expression). J’aurais pu saluer une intrigue touchante et épurée si la lecture du texte n’était pas autant encombrée par un foisonnement de personnages secondaires inutiles et au milieu desquels honnêtement on se perd.
C’est, somme toute, un texte agréable mais qui m’a paru bien oubliable. Je suis particulièrement surpris de lire que cette nouvelle serait l’une des préférées de Stephen King lui-même, et que Michael R. Collings, un spécialiste de l’auteur, la considère comme “la meilleure histoire jamais racontée par King”. Encore une fois, je n’ai aucun recul global sur l’œuvre de l’auteur, mais je suis quelque peu sceptique...
Les deux nouvelles de ce recueil sont donc très différentes, et offrent deux visions opposées de la mort : dans Le Singe, elle s’immisce dans le quotidien dans toute son effroyable violence, et vaut comme un mauvais présage ; tandis que dans Le Chenal, elle est un aboutissement, la fin d’un cycle, qui peut être rude mais qui dans son passage relie joliment les morts et les vivants. Pour ma part, j’ai préféré la première nouvelle.
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tntky · 5 years ago
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Vous comprenez ? non biensure que non. Bande de cons ! 
Pourquoi est ce que les formules de politesses aka les sujets de conversations types sont toujours aussi barbant, prévisible et irritants ? « Comment va ta petite sœur ? Et tes parents ? Comment est le temps chez toi ? » Mais qu’est que ça peut bien te foutre putain ? On dirait que c'est tout ce qu’il y a d'intéressant à mon sujet. Et pas qu’au mien, à l’existence d’une personne en générale.
Comme-ci prendre la peine de répondre réellement à ces questions ça pourrait importer à quelqu’un.
Comment ça va ? Tu veux vraiment savoir comment ça va ? J’ai passé l’âge de la crise d’adolescence et pourtant j’ai l’impression de nager en plein dedans J’en veux au monde entier d’exister. La terre entière et mon ennemie et tout le monde est responsable du mal être dans lequel je me trouve. Si tu me connais, tu en es forcément toi aussi, pour quelque chose.
Oui. C’est de TA faute si je dois me casser les couilles tous les jours et aller bosser dans des transports en communs de merde qui pollue cette planète de merde. C’est aussi ta faute si j’ai l’impression d’être la seule à tout subir tout le temps, d’être une jeune adulte coincée du cul pas capable de prendre une décision à elle toute seule sur ce qui est bon pour elle ou ce qu’elle aurait fait si elle avait les couilles de le faire.
C’est de TA faute si je crains de vivre parce que je grandis dans un monde ou je ne suis capable qu’en théorie à de belles prouesses. Oh les beaux résultats d’examens scolaires, oh le beau permis. Mais à quoi me servent-ils si je n’ose même pas m’aventurer plus loin que ma putain de jardin ?
Une jeune adulte normale, c’est tout ce que je demande à être. Mais personne ne m’aide à prendre confiance en moi, personne ne m’aide à me préparer à ce monde extérieur que je vois comme un monstre avec d’énormes croc qui va me bouffer à la première question de ma part. Ils n’en ont rien à foutre d'avoir un handicapé mental comme moi dans leurs vies. Je suis cette poupée de porcelaine que l’on expose dans une vitrine mais qu’on ne doit surtout pas sortir de peur de la cassée. Car cette même poupée, si elle venait à être abimée, n’aurait plus du tout la même valeur. Alors je reste sur cette étagère et discrète comme tout, je fini par me faire oublier.
En attendant, plus personne ne me voit et personne ne sait que je souffre. Tout le monde croit que c'est normal, parce que c’est l’habitude. Mais ce n’est pas putain de normal pour moi. J’en ai marre de ne pas avoir confiance en moi, de ne pas arriver a faire ce que les autres font sans me poser 10,000 questions avant de réussir un truc a la con. 
Je ne me sens pas assez intéressante pour eux. Je sais que je ne suis pas comme toutes les autres poupées stéréotypées, les poupées de porcelaines avec batteries intégrées qui sourient et chantent sur commande. Je refuse d’être réduit à ce vulgaire jouet tout mignon auquel on s'intéresse pour combler le silence à table. Ce moment ou on se tourne enfin vers moi pour me poser ces mêmes questions débiles qui me sortent par les trous de nez ! « Elle est timide » allez vous faire foutre !  Je ne suis pas timide, je n’ai juste pas envie d’être la et de participer à tout ce charabia. Je n’ai rien à vous dire, vos sujets sans gouts ne m’intéresse pas et même si je prenais la peine de vous répondre vraiment, je n’ai pas envie de vous impressionner ou d’implorer votre pitié plus que ça. Vous comprenez ? non biensure que non. Bande de cons ! 
Je vais exploser putain. Je ne suis qu’une bonne à rien, je ne sers à rien, je parle pour ne rien dire et j'en ai marre même moi-même, je me saoule.  Je ne suis pas assez bien pour tout ce que je fais et je ne sais même pas ce que je veux faire de ma vie. Je n’en sais rien.
Je ne suis rien. j 'équivaut à rien. 
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secicrexe · 4 months ago
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explorateur amoureux... perdu dans les épaules fatiguées d'une sorcière...
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quand la sorcière dort, elle ressemble à un vieux monstre endormi dans une boîte en verre… son souffle, c’est comme un vent froid qui soulève des poussières dans mes rêves, les déchirant en morceaux… ses paupières fermées, deux portes rouillées, d'un grenier abandonné… ou peut-être qu’il n’y a plus rien derrière… je pourrais rester des heures à la regarder, comme un gardien de nuit coincé à surveiller les cauchemars qu’elle ne peut plus empêcher d’arriver…
je ne dors pas... j’attends… j’écoute les créatures dans sa tête qui grattent, qui rampent sous sa peau… elles sont là, je le sais… elle les combat, mais elles la rongent toujours… je les entends, prêtes à la déchirer de l’intérieur, à la vider… elle ne veut pas qu’elles m’atteignent, moi… mais je les vois déjà dans ses yeux quand elle me regarde… alors je reste éveillé, un soldat minuscule qui veille, même si tout ça semble déjà perdu…
l’avenir, la sorcière m’en parle parfois, elle me dit des phrases déconnectées : "le carrousel tourne", "après la flaque, le sourire de ton papillon"... juste des sorts qui rendent l'espoir encore plus pathétique… moi, je vois des grenouilles pleurant des gouttes de pluie en bougeant leur petite patte… et puis, je la vois fatiguée, tellement fatiguée… ça se lit dans ses épaules courbées sous un poids… mais elle reste là, à lutter…
le matin, c’est moi qui la réveille… je lui parle doucement, parce que je sais qu’elle a besoin de ça… je la regarde avec mes yeux et une lampe de secours accrochée à mon front, comme un explorateur amateur sans stress et sans assurance… je suis là, prêt à affronter tout ce qui se présente, même le voisin avec sa trompette qui appelle les démons rouges, encore ! …
je mange ma pomme, et je me rappelle. alors je lui dis :
— sorcière !... tu te souviens quand on avait une maison au milieu de la forêt ?...
— oui, mon petit explorateur !...
— c’était merveilleux, c’était comme une fête où tes papillons t’avaient choisie… tu criais au début, et il y avait du sang partout, même dans les pots...
son sourire cassé, comme une poupée de cire fondue sous un soleil carnivore... ou un miroir qui rit d’une blague... elle me prend dans ses bras, longtemps, et je comprends enfin pourquoi… peut-être parce qu’elle a décidé, secrètement, que le monde entier devait mourir dans une gigantesque omelette rouge, encore !… ou qu’elle attend simplement que je devienne le prochain morceau de rêve à déchirer… elle ne veut pas que je voie ses larmes…
Khalid EL Morabethi
W I P
( l'idée générale est là, mais le texte est encore en cours d'écriture et nécessite d'être approfondi... et mon intention est de le transformer éventuellement en une nouvelle... )
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