Tumgik
#piercing trop cool
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Wip Wednesday Thursday
Thank you for the tags, bbs @evolnoomym @mermaidgirl30 @sawymredfox @iamasaddie @magpiepills @kewwrites @milla-frenchy @bonezone44 @604to647 ❤️
This is a snippet of my upcoming Frankie fic for @burntheedges ‘s roll-a-trop challenge. it’s centred around Frankie and Joel is just an appetiser😏
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Joel pierces you with his big stiff cock and before you start moaning like a whore, you open the window a little so you two can not only be visible, but also perfectly heard from the street. Cool autumn air hits your heated face and your nipples get hard under your thin dress.
“Oh yeah, Joel! Harder!” you cry out, reveling in the way he’s dragging his huge manhood in and out your channel. You’re taking it like a good girl— always wet and tight for your boyfriend’s cock. Your fingers swiftly pull down your neckline, exposing your bouncing tits to whoever might look through your window. And you’re sure that someone is looking.
It’s posted - Going Down
Npt🌺 @toxicanonymity @thundermartini @noceurous @quaritchscupquake @joelmillerisapunk @pedge-page @corazondebeskar sorry if you’ve already done it
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perduedansmatete · 3 months
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hier j’ai rejoint youcef tout beau dans son jean de cowboy en fin d’après-midi pour qu’on aille faire mon cadeau d’anniversaire à savoir mes deux piercing tant attendus autant par lui que par moi!! le salon dans lequel il avait pris rendez-vous n’a pas pu nous prendre car le perceur était en vacances finalement donc on a eu peur on était trop déçus mais on nous a proposé d’aller dans un autre qui s’appelait joli cœur (comme moi il a dit) et la perceuse était trop mimi, j’ai saigné mais dans la bonne humeur et c’est trop trop beau donc je suis trop contente depuis… et une fois sortis du perceur je pensais qu’on prenait juste notre temps pour boire un peu et se balader avant le match mais en allant sur les quais il a commencé à me raconter une histoire sans fin en me regardant bien dans les yeux pour que je ne puisse regarder nulle part ailleurs puisque juste devant nous mes meilleurs copains m’attendaient ce que je n’avais pas vu venir après il faut dire que j’étais encore un peu toute étourdie des piercing bref il a organisé tout ça et on a passé une trop cool soirée, il avait acheté un gâteau absolument délicieux que personne sauf lui et moi n’a su apprécier car ils ont tous des mauvais palais, on a gagné le match donc je me sens vengée des portugais et tout le monde m’a offert des cadeaux trop mimis donc je suis remplie d’amour, il avait bien raison quand il m’a promis que je passerai un meilleur anniversaire que la semaine dernière
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outervoice · 4 months
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Cette backpackeuse que je ne suis pas.
"Un jour je ferai le tour du monde en backpack" ai-je dit il y a des années maintenant.
Pause.
Si tu ne fronces pas les sourcils en lisant cette première phrase de ce post sorti de nulle part après des années sans alimenter régulièrement mon Tumblr c'est que clairement tu ne me connais pas.
Bullshit aurait ostensiblement soupiré ma version 2010, faisant voler la mèche de cheveux qui cachait la moitié de sa face et ses traits d'eye liner de 2 cm d'épaisseur.
Fast forward a few years to more than a decade later et avec un livret A au solde de 200 euros (en arrondissant au dessus bien entendu), t'as toujours pas réussi à choper le pli. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Tu t'es tapée des trajets de bus de plus de 13 heures pour économiser et voyager "comme une vraie" pour finalement t'affaler dans un King size du dernier palace déniché sur booking parce que t'avais une meeeega reduc donc ça valait trop le coup. Et puis ce n'est que pour une nuit.
Au final pour dormir toute une journée parce que le trajet, recroquevillée dans le bus le plus cheap possible, t'a explosée (et pas que mentalement - physiquement tu douilles aussi.. merci la trentaine). Résultat: une journée entière sous la couette, une flemme intergalactique d'en sortir donc une blindax dépensée en room service, un billet de retour repoussé d'une journée et donc repayé vu que t'as pas pu visiter grand chose depuis ton lit.
T'as essayé de jouer la meuf cool en discutant avec une nana qui voyage depuis 6 mois et qui essaie de créer une connivence en te racontant ses histoires de couples dans les dortoirs d'auberge de jeunesse. A hocher de la tête d'un regard entendu quand elle te dit qu'elle a passé l'âge et par conséquent elle va s'offrir enfin une nuit d'hôtel. A lâcher un petit rire compatissant. Alors qu'en soit la seule expérience que tu en as de ces auberges de jeunesses c'est bien celle que tu t'es appropriée en matant 150 Reels de 'solo travelers aventuriers'.
La nana en question te demande ton insta et te propose d'aller prendre un verre, après avoir sympathisé pendant un de ces trajets interminables rythmés par les coups de klaxon de ton chauffeur Cambodgien qui essaie de rattraper le départ retardé de seulement 103 petites minutes en doublant tous les véhicules risquant retarder son arrivée à la frontière Viet. Et tu la vois repartir avec son sac de rando quatre fois plus grand qu'elle, A PIEDS vers son hébergement qui n'est qu'à 30 min de marche.
En vrai 30 min de marche minuit passé, après 8h dans un bus qui sent la transpi, tu l'aurais fait EASY aussi. A condition d'avoir une team de masseuses qui t'accueillent à ton arrivée. Envisageable en soit. T'es en Asie.
Bref tout ça pour dire que non backpackeuse clairement pas. Il ne manquerait plus que tu te fasses des dread, des piercings et des tattoos..
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chaussur-blog · 8 months
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Fuck you! (fr)
(English translation: here)
J'ai le plaisir de vous présenter ma BD qui a été pensée en 2020-2021 et écrite/dessinée en été 2021 ! Donc c'est pas tout récent, mais je l'aime toujours beaucoup ! Elle est faite à l'aquarelle, sur du papier de 17cm sur 17cm environ.
C'est la version originale ; j'ai aussi fait une traduction en anglais (avec l'aide de Tay !) et c'était marrant (bien que un peu chiant parce que mes bulles ont de la texture et de la couleur).
Je vous ai aussi mis la transcription de ce que y'a écrit sur la page en-dessous parce que ma BD est plutôt pensée pour être lue sur papier que sur écran et ça complique peut-être un peu la compréhension...
Bref enjoy etc.
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A ce moment précis, j’ai eu envie de mourir
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Cela voulait dire, qu’un certain nombre de changements s’imposaient
Changement de prénom : Elliott
Voulez-vous supprimer 137 contacts ? oui, non
Reorientation : L1 socio-eco
Salut, je suis NB. Si vous pouvez pas le respecter, allez vous faire foutre. Bisous / Des gens. 98 [_]
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C’est pour ça que je suis ici !
Université
cheveux rouges / amour inconditionnel pour les crop-top / emo 4 ever / expression de genre incertaine / nouveau.lle en ville / side-cut
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Bon, cette année promet d’être au moins intéressante
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A *ce* moment, mon monde explosa
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J’ai vu *cette fille - personne*
cheveux !! / joli sourire / yeux hypnotisants / style d’enfer / piercings graves bg
… et grosses gay vibes
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J’avais besoin d’une manière, d’un prétexte pour lui parler, et vite
Heureusement, l’univers ne comptait pas sur mes skills de flirt subtils (il a raison)
Bonjour, est-ce que tu sais où est la salle des L1 éco-socio ? Je suis vraiment arrivé.e hier…
T’as de la chance, j’ai fait un repérage ! suis-moi. Je suis Antoine, d’ailleurs
Enchanté.e. Moi, c’est Elliott
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Et de fil en aiguille, on est devenus assez proches
J’arrive !
Un peu trop proches
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Putain de merde
bien sur que je veux sexer avec ellui mais putain j’ai merdé, je voulais construire une relation vraie, solide avant, iel va penser qu’on est sexfriends mais je l’aime, beaucoup, putain de merde
bien sur ; mais pas comme ça
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solution 1 : en parler -> c’est ce qu’il faut faire
solution 2 : fuir
oui ; je suis un gros con
qu’est-ce que c’est que ces conneries ?!
Hey ! Je peux pas être ton sexfriend ! Désolé (c’était cool hier)
connard
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Plus rien n’a d’importance / je suis stupide
2 appels manqués
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c’était les pires semaines de ma vie
ne pas s’asseoir
je me suis réfugié dans la lecture
et moi dans tout plein de trucs
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les cours étaient assez gênants
mais je voulais m’expliquer
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Qu’est-ce que tu me veux ?
Je suis désolé. Est-ce qu’on peut en parler ?
Pas spécialement, non.
Raté, comme moi
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Il est temps de sortir mon meilleur cope mechanism
Salut, je suis Alice / Enchanté. Léo. Tu fais quoi dans la vie ? / Je suis en double-licence socio-éco. / Tu peux m’expliquer l’inflation ? On a de l’argent puis il vaut moins, c’est chelou / On va danser plutot ?
Grave
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Utiliser des inconnu.e.s
Se détruire
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Elliott, je… je t’ai pas vu.e en cours récemment, je m’inquiète pour toi…
Parle-moi, s’il te plaît
Laisse-moi au moins te donner les cours
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Salut
je suis désolé.e que tu aies à voir ça,
Antoine
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Okay, tu es manifestement trop mal pour que je t’aide tout seul, mais je vais pouvoir te soutenir
Tout va bien se passer. /Il y a plusieurs étapes.
Mais d’abord, est-ce que tu considere que ta situation est un probleme ? / …Oui. / Est-ce que tu es pret.e,
A essayer de l’ameliorer ? / Oui. / Sur.e ? / Oui. J’en ai marre de vivre comme ça.
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Cool, c’est la première étape
Merci, Antoine
L’étape 2, c’est de nettoyer ton appart et de le maintenir un minimum propre et rangé
il vaut mieux faire la vaisselle que la stocker dans sa baignoire / aérer c’est bien / changer ses draps aussi / se débarasser des objets nuisibles
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Etape 2 : restructurer sa journée et se débarasser de ses mauvaises habitudes
Tous les jours : boire de l'eau / manger (3 fois) / sortir au moins une fois / se reposer, dormir / aller en cours & etudier
Toutes les semaines : planifier repas / lessive / faire les courses / faire du sport
desinstaller Webtoons, Twitter, Instagram / X self-harm (sobre 2 jours) / idem alchool, cigarette / faire du sport / travailler, mais pas trop / tenir un journal / etc.
Mais Antoine était très clair :
On est amis. On verra si on peut être plus quand tu iras mieux
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Il me restait une étape, et pas des moindres : consulter un.e psy
Ça m’a pris du temps et de l’énergie, mais ça valait le coup
Merci.
De rien, Elliott
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Bien sur, j’ai eu quelques difficultés
Mais Antoine m’aidait dès que je lui demandais de l’aide
Désolé.e
Soit désolé.e à toi-même, pas à moi
C gonflé, enfoiré
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Je vais mieux, donc je vais proposer un date à Antoine. Enfin, c’est le plan
stress intense, teinture noire, tentative de tenue classe
Oh, salut Elliott ! / Super élégant.e aujourd’hui
Euh…
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Salut… La dernière fois, on a pas fait les choses dans le bon sens. Alors je voulais te demander correctement, si tu voulais faire un date (avec moi)
Bien sur, Eliott. / Très content de savoir que tu es toujours intéressé.e
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et ce date,
fut le début de beaucoup d’autres
et encore d’autres rendez-vous
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Merci, l’univers
***
Ca me ferait vraiment trop trop plaisir que vous me disiez que vous l’avez lue et/ou ce que vous en avez pensé donc hesitez surtout pas !! J’aime trop parler de mes meow-meow 🥰
Vous pouvez aussi trouver des ptits dessins d'eux sur mon Insta: ici (dans les un peu moins récents surtout).
Et à la revoyure,prenez soin de vous :)
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paris-vienne · 1 year
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je suis bizarre, chelou, étrange, mystérieuse, on me compare à Billie Elish . . .
mais je n'ai pas son talent, son charisme mais j'aime beaucoup son univers musical.
je ne suis pas une princesse ni LUCINA, ni Laulau. . . ni L
je suis Nébuleuse ou Lady Doll
imprévisible, dangereuse. . . le bouc émissaire
l'harcelée, l'hallucinée, la possédée. . .
Capricorne ascendant Bélier ou Taureau. je ne sais jamais, en astrologie chinoise je suis le serpent. . .
selon le petit prince, le boa a avalé un éléphant, ce n'est pas un chapeau. . . il faut faire preuve d'imagination.
je ne suis plus aussi perfectionniste. . .
ma chambre est en désordre, quand est-ce que je vais commencer à la ranger. . . j'ai la flemme. . . je préfère rester sur TUMBLR à raconter ma LIFE.
j'aimerais trop avoir les cheveux turquoise, des piercings et des tatouages. . . les cheveux longs. . . un coupe style emo. patience patience. . . j'ai déjà fait deux sidecuts.
on me dit que j'ai 17 ans, avec mon maquillage, mes tenues. . . mon allure. . . mon attitude.
j'ai 33 ans, 10 jours après le 1er janvier c'est mon anniversaire. . . 2024 le temps de la transition. . . de la mue, de la métamorphose. du château de brume. je veux m'élever, m'éveiller, me réveiller et me révéler. . .
je suis la demoiselle des points de suspensions
je n'aime pas les lettres en majuscules. . .
F*** la société. . . ce système, ce monde qui part en fumée, bientôt la troisième guerre mondiale. . . le chaos.
Non ! il ne faut pas parler de malheur. . .
j'ai envie de dépasser mes peurs, faire de l'accrobranche, sauter en parachute, faire du parapente, aller au LUNA PARK l'année prochaine au mois de février. . . à Avignon. et tenter de faire des attractions à fortes sensations, je veux un peu beaucoup d'adrénaline. . . ce serait cool d'établir ces activités et de les réaliser.
voilà. . .
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my--wonderland · 1 year
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Maman.
Il n'y avait qu'Abigail et Headley Archer pour faire deux fêtes pour le Nouvel An. Ils passaient celle du 31 décembre au 1er janvier en famille, et s'étaient rendus à la première la veille, celle du 27 au 28 décembre. Ils s'étaient beaucoup amusés, avaient beaucoup bu, avaient fait beaucoup de conneries : en somme, une soirée idéale pour nos jumeaux ! L'inconvénient, c'était cette cruelle gueule de bois qui les assomma à peine réveillés. Alors qu'ils rêvaient de dormir un jour entier, ils furent brutalement arrachés à leur sommeil à neuf heures par un bruit semblable à celui d'une sirène. C'était en réalité la petite Liddy, âgée de onze ans, qui venait de chuter dans les escaliers. Comble du comble, l'un comme l'autre ne réussirent pas à se rendormir. Ils finirent par descendre à dix heures, hagards, les cheveux en pétard, le regard vitreux et avec l'impression que mille marteaux-piqueurs leur fendaient le crâne. Leur gueule de bois disparut après une divine potion Délie-Méninges, dont ils gardaient toujours un stock, mais la fatigue resta. Les jumeaux se traînèrent jusqu'à la cuisine, et s'effondrèrent à la table où Jordan, Zoe, Shel et Liddy prenaient leur petit-déjeuner.
- Shel, s'il-te-plaît, pose ce livre, on est à table.
Le Serdaigle soupira, mais obéit à son père.
- Bonjour, bâilla Abby, alors qu'Headley se jetait sur le café.
- Bonjour chérie, l'accueillit Jordan. Un peu de café pour toi auss..-
Mais Abigail s'était déjà servi une tasse, qu'elle précipita à ses lèvres en oubliant que la boisson était brûlante.
- AOUUUUH !! hurla la jeune femme, la bouche en feu.
Liddy ricana, et poussa la cruche d'eau dans sa direction. De son côté, Headley tartinait la table de Nutella sans faire attention. Shel le lui fit remarquer en lui donnant un coup de coude, après avoir pleinement apprécié le spectacle. Ses soeurs se moquèrent de lui, et il tira une langue ornée d'un piercing argenté.
- Alors, c'était bien, hier soir ?
- Génia-aaaaaaaah-l, bâilla Headley. Les Bizarr' Sisters étaient déchaînés. En plus, ils ont joué leurs meilleurs morceaux. Ca a tellement plu au public qu'ils sont restés une heure et demie de plus !
- Après, on est allé dans une boîte de nuit pas loin... enchaîna Abby.
- On est rentrés à quatre heures complètement ivres...
- ... de bonheur ! compléta rapidement la professeure de métamorphose en donnant un coup dans les côtes de son frère.
- Et d'alcool aussi ! poursuivit Headley, trop épuisé pour comprendre le message.
Abby lui dédia un regard meurtrier mais pas aussi terrifiant que d'habitude, étant donnés ses yeux gonflés et cernés et son air absent, somnolent.
- Quelques bières light !
Jordan et Zoe levèrent les yeux au ciel, et décidèrent d'un accord muet de changer de sujet. Headley et Abby croyaient-ils vraiment qu'ils les connaissaient si peu, pour se laisser avoir à ce mensonge raté ?
- Bien sûr, sourit le père de famille. Alors, vous faites quoi aujourd'hui ?
- Dormir, marmonnèrent les jumeaux en choeur.
- Glander, répondit sommairement Liddy. C'est les vacances après tout.
- Je vais finir mon livre, sans doute en commencer un nouveau, regarder le documentaire qui passe à quinze heures sur l'espace, relire mes cours, et puis envoyer des lettres à Cassandra, Lizzy et Camélia. Peut-être que je pourrais les inviter avant qu'on retourne à Poudlard...?
Shel lança un regard implorant à ses parents.
- S'il-vous-plaît ! Ce serait la première fois qu'elles viendraient à la maison.
- Ca me paraît tout à fait faisable ! lança Zoe avec un sourire tendre, levant une main pour arranger la chevelure d'ébène en bataille de son second fils.
- Oh non, pas Abraxas ! se plaignit Headley.
- Quoi ? Elle est cool. T'es juste trop couillon pour accepter qu'elle est PRESQUE aussi badass que nous à son âge, ricana Abby.
- Dans le style Gryffi.
- Ce qui enlève beaucoup de prestige.
- On est d'accord.
Puis, les jumeaux bâillèrent en même temps, avant de quasiment s'écrouler sur la table.
- Vous avez l'air éreintés, tous les deux, soupira Zoe. Vous devriez retourner vous coucher...
- Wai, c'est ce qu'on va faire... lança Abby, parlant en leur nom à tous les deux, comme souvent.
Tandis que Headley beurrait la table, elle demanda, à moitié endormie :
- Tu peux me passer la confiture, steuplait, maman..?
Quelques secondes de silence succédèrent au dernier mot prononcé. Puis, Abby se rendit compte de ce qu'elle avait dit. Elle se redressa comme si sa chaise était devenue électrique. Elle n'osait plus regarder aucun des Archer dans les yeux, particulièrement Zoe. Elle quitta la table et alla se réfugier dans sa chambre. Seulement, la jeune femme s'arrêta en montant les escaliers.
Il y avait onze ans de cela, une adolescente détruite physiquement et moralement, sans autre famille qu'un fantôme et un géniteur monstrueux, avait frappé à la porte de la maison des Archer sans vraiment penser à ce qu'elle espérait. Jordan, Zoe, Headley, Shel et Liddy. Ils étaient ses personnes préférées au monde, celles pour qui elle tuerait, celles pour qui elle mourrait. Ils lui avaient donné tout ce dont elle n'avait jamais osé rêver : une stabilité, un foyer, de l'amour, une famille.
Abigail se souvint du soir de son arrivée, lorsque, en haillons, la jeune fille qu'elle était se tenait debout dans ces escaliers, pendant que Jordan, Zoe et Headley discutaient de leur avenir. Elle avait regardé les photos de famille qui tapissaient les murs, certaines immobiles, d'autres animées. Elle avait admiré cette famille aimante, elle les avait enviés, aussi, jusqu'à ce que cela lui fasse mal. Elle avait rêvé devenir l'une d'entre eux, pourtant, elle savait qu'elle ne serait jamais de leur sang. A l'âge de seize ans, Abby s'était fait adopter par les Archer. Elle se sentait à sa place avec eux, jamais jugée, toujours aimée et soutenue, comme une famille le fait. Malgré cela, la jeune femme n'avait jamais parlé d'eux en utilisant un terme familial séparé de l'ajout "de coeur" ou "adoptif/adoptive". Cela n'était pas vrai. Elle ne pouvait rien contre les liens du sang, qui établissaient qu'elle n'était pas une Archer, mais une Filch. Et cela la dégoûtait, la révoltait.
La plupart du temps, Abby essayait de l'oublier. Son père était mort depuis un an, tué de sa main avec la complicité de Headley. Pour elle, son ami était devenu le complice d'un meurtre. Cela la dépassait. Elle n'avait jamais rien fait de tel pour lui - évidemment, l'occasion de s'était pas présentée, mais il était clair qu'Abigail serait prête à tout pour Headley.
Elle avait traqué son père pour que plus jamais ce ne soit l'inverse. Elle l'avait assassiné de sang froid pour venger sa mère, Mary, morte sous ses yeux alors qu'elle n'avait que sept ans. Elle n'avait pas utilisé un Avada Kedavra, seulement bu une potion de force et étranglé son géniteur. Elle avait vu la vie s'échapper d'Argus Filch. Même si aucun sang n'avait coulé, Abigail sentait celui de son père sur ses mains, à chaque instant. Cependant, elle n'en éprouvait aucune culpabilité. Et cette détermination glacée dans sa poitrine, son sentiment du devoir accompli, la terrifiait peut-être plus que la haine d'elle-même qu'elle aurait pu éprouver.
Parmi les cinq Archer, à part Headley, seuls Jordan et Shel savaient qu'elle était une meurtrière. Abby avait été terrifiée qu'ils la craignent, qu'elle les dégoûte, qu'ils le disent à Zoe et Liddy et qu'ils la virent de chez eux. Mais ils n'en avaient rien fait. Elle était la même Abigail qui s'était présentée à leur porte à soir orageux d'été, la Abby courageuse, rusée, ambitieuse, maligne, sarcastique, drôle, charismatique et altruiste qu'ils aimaient tous.
La jeune femme resta longtemps devant ces photos, à regarder les visages de ceux qu'elle aimait le plus au monde, songeant à son passé, particulièrement par les souvenirs flous qu'elle avait de sa mère. Sa "vraie" mère, Mary. Celle qui l'avait élevée dans une maison hantée par la folie de son géniteur. Celle à qui elle ressemblait presque trait pour trait. Celle qui avait donné tout l'amour, toute la tendresse possible à l'enfant qu'elle était. Celle qui était morte pour sa fille. Mais Abigail réalisait à présent que Zoe avait été sa mère, bien que non biologique, plus longtemps que Mary. Malgré cela, appeler une personne "maman", pour la première fois depuis dix-huit ans, lui brisait le coeur. Elle avait l'impression de trahir le fantôme de Mary, pas seulement à cause de ce lapsus, mais aussi parce qu'elle désirait ardemment adresser ce mot à Zoe tous les jours, naturellement.
En entendant des pas dans l'escalier, Abigail se retourna vivement. Elle sourit tristement en apercevant Zoe. Cette femme avait le don de l'apaiser dès qu'elle la voyait, avec ses longs cheveux roux et ses yeux bleu océan qui brillaient de tendresse. Elle l'admirait tellement. C'était la personne la plus brave, généreuse et aimante qu'elle connaisse. Elle serait fière de l'appeler maman pour le reste de leurs vies - sa culpabilité envers Mary disparaîtrait bien avec le temps. Seulement, Abby craignait que Zoe ne l'accepte pas. Elle avait déjà trois vrais enfants.
L'ancienne Poufsouffle ouvrit les bras, et Abigail se blottit contre elle. Les câlins de Zoe étaient aussi précieux, purs et indispensables que de l'oxygène. Elle berça Abby, l'embrassa sur la tête, tandis que la jeune femme la serrait contre elle avec force et tendresse. A la fin de l'étreinte, Zoe prit doucement la main de sa fille, et dit doucement :
- Allez viens, ma sweetie. On a un petit-déjeuner à terminer..!
Abby battit des paupières pour refouler des larmes d'émotions, et la suivit. Zoe était empathe. Elle ressentait les émotions des autres, les comprenait entièrement. Ce n'était pas pour autant qu'elle était parfaite pour aider les autres, mais elle essayait de tout son coeur. Et elles avaient toutes les deux très bien compris ce que signifiait cette étreinte.
Les deux femmes se rassirent. Les autres n'osaient pas dire quoi que ce soit. Puis, Zoe donna la confiture à Abby.
- Tiens, ma fille chérie.
La jeune femme sourit, baissant les yeux pour cacher ses larmes de joie.
Elle avait une maman.
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jipoki · 7 years
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Lundi 21 août 2017 : jour 40 : Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous ;)
Aujourd'hui, grosse journee avec un gros programme mais qui s'est décidé tranquille et au fur et à mesure, donc ce n'était pas trop fatiguant et c'était super cool!
Réveil tranquille autour de 10h, nous prenons notre temps pour nous préparer. Nous sortons manger au restau BBQ chicken. Mais pas n'importe lequel, notre BBQ chicken appartient à la famille de Sungyeol, un chanteur qu'Estelle adoooooore
Il y a des grandes photos de lui partout et ce sont ses parents qui tiennent le restau. Nous mangeons délicieusement même si le plat d'Estelle piquait un peu.
Après ce bon repas, nous partons à Hongdae, direction un musée que nous ne ferons finalement pas (trop cher, trop de monde, trop d'hésitations…). Un petit passage à Daiso (si si, rappelez vous, le magasin plein de trucs pas chers qui sont indispensables une fois qu'on les découvre) et nous allons à notre destination principale du jour : “crow piercing”!
Nous avons fait 4 trous en tout. Deux pour Estelle, un pour Pauline et un pour moi. La boutique est super sympa, les gens aussi et on sent qu'ils sont bien expérimentés !
Je passe la première pour un piercing au lobe (un deuxième trou de boucle d'oreille quoi!). Pauline m'accompagne parce que ça me stresse un peu et que j'ai besoin de son avis pour déterminer la place exacte du trou. Le mec fait ça nickel, j'ai rien senti, hop c'est fini. Même pas mal hehe.
C'est ensuite le tour de Pauline qui fait un daith (voir photo, trop technique à expliquer) qui fut légèrement laborieux de par l'étroitesse de l'endroit. La perceuse a bien galéré, ce type de piercing donne du fil à retordre. Mais on sentait qu'elle avait l'habitude. Pauline a eu un tout petit peu mal à cause de la pince qu'elle met pour que ça soit plus accessible, mais sinon même pas mal, hehe (juste un petit bruit dégueu entendu !!)
Estelle est passée la dernière, pour un tragus (le côté de l'oreille) et un hélix (le haut de l'oreille). C'est rentré tout droit tout facile. Elle était un peu crispée pour le premier (heureusement que Pauline était avec elle!) mais nikel pour le deuxième. Même pas mal hehe
Bref, nous ressortons toutes contentes, c'était nikel, pro et vraiment pas cher ! 
Nous nous dirigeons ensuite vers le quartier d'Ewha, riche en petite boutiques de chaussures et de vêtements. Le pluie se calme et le soleil fait une percée, c'est super agréable! Après une sympathique session shopping, nous prenons une pause dans un espèce de petit parc en dégustant une boisson fraîche (je dis espèce de petit parc parce que les parcs comme chez nous ça n'existe pas vraiment. Il y a bcp (trop) de bétons ici)
Nous prenons ensuite la direction de Myungdong pour une autre session shopping! C'est le quartier par excellence du shopping. Petits stands de nourriture, de vêtements, magasins multiples etc. Nous faisons quelques achats cosmétiques, des bijoux (des piercing, on vient de se faire des trous, il faut bien les remplir!), nous mangeons des nouilles sautées sur un stand et des petits taiyaki en dessert (gâteau en forme de poisson) puis nous rentrons tranquillement à la maison.
Bref, c'était une super journée shopping tranquille! Et depuis aujourd'hui, on est encore plus belles, on a des trucs qui brillent aux oreilles ;)
Julie
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bleu-sang · 3 years
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D'ailleurs mes bijoux sont arrivés pendant que je pleurais mon paracosm hier, bonjour le drama. J'me suis dit "cool, mon armure d'argent va faire passer la tristesse" mais en fait la moitié des bagues sont trop grandes pour mes doigts de princesse et les bijoux de piercings sont soit trop gros soit trop petits, résultat : j'avais deux fois plus de raisons de pleurer après. J'me sentais comme une princesse délicate avec mes énormes gouttes accrochées aux yeux à me reluquer dans le miroir des toilettes.
Donc non, ma semaine ne commence pas bien du tout (en plus j'ai plus d'alcool) mais au moins j'ai de la bonne musique et un dernier verre de 30cl pour la route.
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lelieusansnom · 5 years
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Les Caméléons #2
Ce soir je me promène sur les quais, ayant terriblement besoin de grand air à défaut surtout de ne pouvoir respirer un air nouveau. Les gens autour de moi s’adonnent à diverses activités: vélo, guitare, lecture et autres distractions que la vie nous offre. Je finis par trouver un petit coin d’herbe isolé de ce brouhaha humain. Je sors mon carnet et j’écris des phrases par-ci par-là, sans vraiment chercher à leur donner un sens. Je me perds dans mes pages au point de ne plus prêter attention à ce qui se passe autour de moi. Trente minute après environ quelqu’un me fait signe d’enlever mes écouteurs et je mets un moment à m’exécuter comme sortie d’une transe. -Pardon, salut ! dis-je. -Salut, excuse-moi de te déranger, répond l’inconnue. C’était une fille d’environ 24 ans, rayonnante, elle me cachait du soleil couchant mais m’aveuglait bien plus que lui. Elle était assez commune pourtant, cheveux noir, piercing, tatouages et maquillée légèrement. Mais comme avec toute personne que je ne connaissais pas et qui s’adressait à moi, j’étais intimidé et j’essayer de ne pas le montrer.
-Par hasard tu n’aurais pas de quoi rouler un joint ? Désolé ça se fait pas trop mais j’ai oublié mes affaires chez moi. Elle semblait réellement gênée, bien que ça ne change en rien au fait que je comptais lui en donner dans tous les cas.
-Oui bien sûr, tiens !
Je lui tends le nécessaire.
-Merci tu me sauves la vie, répondit-elle en souriant.
Elle s’assoie, sans vraiment se demander si ça pouvait me gêner. Ça ne me dérangeais pas mais je trouve ça marrant que certaines personnes ne se pose même pas la question. Comme s’ils savaient que leur présence nous serait bénéfique.
Elle roule en chantonnant un air qui m’est familier, mais je n’engage pas la conversation, je suis sûrement encore plongé dans ma bulle de solitude.
Elle chantonne de plus en plus fort et je reconnais “Vision of Gideon”. Une chanson mélancolique à souhait, comme je les aimes.
Je commence à me rythmer sur les paroles et à chanter à mon tour, elle me regarde du coin de l’œil un sourire ravie aux lèvres. On termine avec une minute de silence comme pour célébrer ce duo.
-Tiens, allume-le, me propose-t-elle.
Elle me tends le joint avec un briquet que j’accepte et je le saisi comme Excalibur ; de manière bien trop théâtrale à mon goût. Je l’allume en rigolant et elle finit par me dire :
-Tu es belle quand tu souris.
Mon cerveau peine à analyser la situation, n’étant pas habituée aux compliments spontanés, je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. J’opte pour le sarcasme. C’est bien le sarcasme non ? Ça marche à tous les coups.
-Attend qu’il fasse un peu plus jour, tu ne diras pas la même chose.
-D’accord ça me va, elle regarde sa montre, il est 21h30 je pense qu’il fera un peu plus jour vers 6h, 6h30. C’est faisable.
Alors ça. Il faut dire que je ne m’y attendais pas.
Les questions se bousculaient à la porte de mon cerveau : « T’as rien à faire ce soir non ? Elle a l’air vraiment cool tu trouves pas ? On lui dit oui ? Et si elle se moquait de nous, tu crois que c’est ça, qu’elle se fout de notre gueule ? »
Panique. Il ne faut surtout pas que je lui montre que je panique. Je souris l’air de rien, replace une mèche de cheveux et tire une taffe, celle censé me donner le courage de répondre.
-Je ne veux pas que tu changes tes plans pour ça dis-je en riant.
-J’avais rien de prévue t’en fais pas j’ai tout mon temps, alors t’es partante ? A moins que toi, tu avais prévue des choses ? demande-t-elle l’air presque déçu.
-Non du tout je… Oui pourquoi pas après tout. Après une courte hésitation, mon cerveau a décidé de tenter le coup.
On finit le joint sans trop parler, ou alors uniquement de choses futiles comme se montrer nos tatouages, discuter des bons plans de la ville. J’ai compté, nous avons 8 heures à passer ensemble. Je n’ai aucune idée de comment accélérer le temps ou comment lui adresser la parole. Elle qui se rends pourtant si accessible.
Elle se lève brusquement et me propose d’aller se balader en ville. J’accepte et remballe mes affaires. Elle trottine, bien trop vite pour moi mais j’accélère pour la rattraper.
Les rues étaient assez silencieuses ce soir, nous avons marché un long moment et nous avons ris, crié, parlé de tel ou tel souvenir qui nous revenait en mémoire. Les minutes se sont écoulés lentement, puis de plus en plus vite, jusqu’à finir par m’échapper.
Je regarde ma montre et juste avant que je puisse apercevoir l’heure, un rayon de soleil m’aveugle. Celui-ci disparait derrière une silhouette souriante qui murmure :
-Tu es tout aussi belle à la lumière du jour. Tu vois, je te l’avais dit, une pointe de fierté dans la voix. Puis elle m’embrasse. Doucement, presque comme si elle me frôlait.
Je restais bouche bée devant cette fille. Elle imposait le silence et son visage respirait la pureté. Elle interrompt ma pensée brutalement :
-Bon, c’est l’heure d’y aller pour moi.
-Quoi ? Je n’ai pas pu retenir ma surprise et aussi un peu ma déception.
-J’ai adoré passé cette soirée avec toi, merci beaucoup.
Elle me fait un bisous sur la joue, je reste tétanisée, puis me tourne le dos et accompagné d’un léger mouvement de main elle me crie à moi, comme au monde entier :
-A bientôt ! Elle s’est alors fondue dans le paysage. Un peu comme un caméléon.
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happybeurzdisque · 5 years
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9-07-2001 // The Director’s cut
Putain, une majorité!
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Est-ce qu’un T-shirt peut influencer l’achat d’un skeud? Quand on n’est pas encore assez vieux pour avoir développé une résilience à l’incitation marketing de tout poil, la réponse est malheureusement oui. C’est ce qui m’est arrivé avec Fantômas, et par la suite l’ensemble de l’œuvre du génial Mike Patton, alors que j’entrais de plain-pied dans ma vingtaine. Étant donné que Fantômas est haut la main le bébé le plus taré du maestro de Faith no more, c’est peut-être pas plus mal de faire connaissance d’abord par l’intermédiaire d’un T-shirt…
Rappel des faits: quelque part au fil de l’année 2006, un mec de ma classe avait le look grave. Un peu redondant à force de porter la même chose toute l’année, mais pas peu efficace : pantacourt (ça se fait encore aujourd’hui cette merde??), montures de lunettes vernies en noir (comme l’ongle de son petit doigt droit), casquette usée jusqu’à la corne, piercing tribal et T-shirt coolos généralement à l’effigie d’un groupe rock ou métal… en bon métalleux, le succès potentiel avec la gente féminine s’arrêtait à la dégaine, car il avait une vilaine tête de farfadet. Un beau jour où je devais porter au mieux une chemise à carreaux “bucheron” de Celio et un jean pourri de chez H&M, le type se ramène avec un T-shirt (noir, comme d’hab’) porté jusqu’aux genoux plein d’illustrations qui claquent dans les tons roses flashy. Un gros ninja et un tas de petits persos cartoon marrants…  « Trop cool la marque de sape », que je me suis dit à l’époque. La requête Google n’a pas délivré ce que j’attendais. C’était le visuel de la dernière tournée en date de Fantômas, pour l’album Suspended animation. Bon bah, écoutons ce que c’est que ce binz sur Deezer (la version gratuite, hein, j’ai pas mis un rond dans cette cochonnerie). ‘04/02/05 – Saturday’ m’explose à la gueule. Inaudible, c’est ma première impression.
Mais je m’obstine. Changement de disque. Dans la bibliothèque, la pochette du premier album donne pas trop envie. Ce n’est pas le cas du deuxième opus, ‘The Director’s cut’, dont l’œil grand ouvert sur la pochette m’intrigue. J’ai toujours eu un faible pour les films d’horreur...
Dans le septième art, le “director’s cut” c’est censé être la version longue d’un film, avec des scènes coupées au montage pour une raison x ou y mais qui valent quand même le visionnage. “Si ça se trouve c’est un genre de best-of de Fantômas ?», pensé-je. Et me gouré-je.
‘The Godfather’ m’attaque à la jugulaire avec ses 2:46 de pure folie. Cette fois, même si ça râpe les tympans sévère, ça accroche ma curiosité. J’enchaîne directement les 38’ de l’album, entre les percus lourdes comme des coups d’enclume et les vocalises improbables d’un Mike Patton qui passe plus de temps à déformer sa voix qu’autre chose. Et puis vient la récompense inattendue à la piste 15: ’Twin Peaks: fire walk with me’. Mais siiiii tu sais, quand un titre te scotche dès la première écoute! Tellement rare et tellement bon. Vers 2 minutes, le titre déjà intrigant avec son riff bien pesant, bascule dans un registre encore plus glauque et jouissif. Après avoir culminé dans les aigus, la voix de Patton se fait grave et nous accompagne dans une espèce de lente descente aux enfers. Une dernière accélération sur ‘Charade’ et rideau.
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Le track qui m’a le plus fait regretter de pas avoir vu Fantômas en live... please tell me it’s not too late Mikey?!
'Twin Peaks [...]’ illustre pourquoi ‘The Director’s cut’ est à mon avis un petit chef d’œuvre. Alors certes, on pourrait reprocher à Patton et son super-groupe de ne pas trop s’être foulés, à reprendre des bandes sons de films, qui plus est thématiques. Mais pouvoir “switcher” allègrement entre bourrinage instrumental et phases plus mélodieuses (‘Experiment in terror’) n’est pas donné à n’importe quel groupe de métal. Bien sûr, ça tient beaucoup aux talents de vocaliste du leader de Fantômas.
Rien que pour réentendre ‘Twin Peaks [...]’, je me suis refait un shootune boucle de la “version longue” du réalisateur Patton. Et j’ai pas été déçu. Des sensations fortes, des frissons (’Spider baby’ qui ressemble vraiment à la bande son d’une grosse tarentule qui te remonte sur la jambe) et même du suspense sur ‘Henry: Portrait of a serial killer’... Avoir autant d’émotions réunies en même pas 40 minutes, chapeau l’artiste!
Aujourd’hui, je n’ai toujours pas vu – oui, même ‘Le parrain’! un seul des 15 films de ‘The Director’s cut’, mais je suis devenu un fan inconditionnel de cette galette. Elle ressort régulièrement de ma collection de CDs poussiéreux pour un nouveau tour de piste. Les frissons ne sont plus là, mais le fun reste intact. Mon jeu préféré étant d’essayer d’imiter les vocalises de Patton. Heureusement que j’écoute à pleine balle pour pas entendre le massacre...
Par contre, à chaque réécoute j’ai un petit pincement au cœur: parce que j’ai découvert trop tard Fantômas, jamais pu voir le grand Mikey jouer aux côtés du flippant Buzz Osborne (qu’on appellerait le coton tige de Satan dans certaines soirées un peu fermées). J’ai dû me contenter d’un bout de live dans émission tardive de Tracks, et l’ambiance avait l’air... apocalyptique. Et ce n’est pas le show assez conventionnel de Faith no more au Rock en seine en 2009 qui aura épanché ma frustration.
Une (maigre) consolation possible si vous êtes dans mon cas, voir TOUS les films où le père Patton est aux manettes de la bande son. Et y en a une palanquée! Si je ne devais n’en recommander qu’un, ce serait le court-métrage ‘A perfect place’, (et pas ‘A place beyond pines’) me semble-t-il un peu beaucoup méconnu en France - fais toi plaiz’, il est téléchargeable sur Napster achetable sur Amazon Prime. Entre le look noir & blanc stylé et l’ineptie du scénario - 3 loosers font une partie de poker; on dirait un film taillé sur mesure pour l’univers musical déjanté de Mike Patton.
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Sinon, on peut aussi s’amuser à écouter le thème principal d’Hypertension 2 décliné en « j’ai pas compté combien » de versions. Mais soyez prévenus, ce film est un putain de gros nanar.
 La note complètement arbitraire de HBD pour ‘The Director’s cut’: 9.5/10 (0.5 en moins pour ‘Henry: portrait of a serial killer’ qui devrait durer 10 minutes minimum au lieu de 3 minutes tellement c’est bon)
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579-580: "Arriving! a Burning Island – Punk Hazard!" and "A Battle in the Heat! Luffy vs. the Giant Dragon!"
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Sorry, I couldn’t wait. xD
Delayed gratification? 
Self-control?
Nah. Afraid not. The New World was calling and its siren song was far too strong. Plus, this arc has a killer name: Punk Hazard. I’ve itching to get to it ever since I saw the arc list on CR. And everything is on fire! (Except the part that’s not.)
But I’ve already said too much.
Luffy’s Nose: Meat-Detector and Trouble-Sniffer
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Could it be the smell of burning island?
Now I get why you guys were mad at the filler interrupting the canon entry into the New World. The Strawhats were sailing back from wherever their filler adventures had taken them (I will go back and watch Film Z. Honest). Next thing, Zoro spots something interesting from the crow’s nest.
“What’s that? A red sea?” 
It quickly emerged that Zoro did not mean an inlet of the Indian Ocean between the continents of Africa and Asia. No. The sea was red because it was literally on fire. Volcanoes erupted. Lightning shrieked from the sky. Lots of dead, skeletonized fish bobbed in the water.
Awesome. I thought. That is totally metal. This will be fun.
Though fire is a rubber person’s natural enemy, Luffy thought the same. “LET’S GO TO THAT ISLAND!” he yelled.
Yes, Luffy! Please do. :D
Then something sketchy happened. Sunny’s DDM rang. It made a strange, wailing sound Luffy had never heard before. He asked the DDM if it had a stomachache (that was hilarious and oddly thoughtful of him). 
Sanji put him straight. “Luffy, you walnut, that’s an emergency signal.” 
Robin also added, “Most of them are fake. It’s a tactic the Marines use a lot.” (That was a cool, little detail. A hint that maybe the Marines tried to pull this on Robin in the past?)
Luffy processed this information then ignored it immediately. He picked up with his customary greeting: “HELLO, MY NAME IS MONKEY D. LUFFY AND I WILL BECOME THE PIRATE KING.” I should not find this funny now, but I still do. Every damned time. Luffy does not give a crap who knows he’s in the vicinity. I also love that DDM trope and hope Oda never stops using it.
The distress call was from some poor sap on Punk Hazard. “It’s cold, is this the boss? It’s cold. Our guys were cut one after the other. Samurai are gonna kill us! Please help. I’m on Punk Hazard--”
The message cut off abruptly due to premature death (by cutting, I assume).
Robin was convinced the messenger was attempting to lure them into a trap (she wasn’t that far off). Zoro, of course, zoomed in on the samurai.
Brook explained that the samurai was the name for the people of Wano Kingdom (remember the zombie samurai who possessed Brook’s shadow in Thriller Bark and passed on Shusui to Zoro? He came from there). Apparently, the Wano Kingdom is completely closed off to the outside world. It is unaffiliated with the World Government to the point that even Marine ships cannot approach (I’m getting North Sentinelese vibes here, minus the technology aspect).
But Brook was puzzled as to why samurai had been brought up. Distress signal guy said Punk Hazard, not Wano Kingdom. Why were samurai being mentioned? Plus, he said it was cold. Punk Hazard was literally burning. Also, the signal of a baby DDM carried by crews on exploration missions would only stretch as far as Punk Hazard to the Sunny. Why samurai and Wano?
Okay, I thought. This is going well so far. An island is burning. The sea is on fire.  A shady distress signal. A proper mystery is cooking here.
Then things got really interesting.
The action cut to Smoker’s G-5 ship. Robin was right! The Marines *do* listen in to emergency calls. Now Smoker knows the Strawhats are on Punk Hazard. But this was a pain in the ass for them. Punk Hazard had been sealed and made a restricted area after what happened four years ago. How could any living thing exist there? Plus, None of Nami’s new Log Pose needles pointed in the direction of this island, which was in itself suspicious. I wonder if the WG deliberately messed with Punk Hazard’s magnetic field so no one would come across the island by accident?
I felt like a ray of light pierced the heavens.
Disused government facilities is one of my favourite tropes. Resident Evil 2 was one of my favourite games as a kid. Ever since, I’ve loved the, “Oh, crap. Something went kaboom. Abandon ship! And now the protagonist must fight their way out” action plot trop.
Smoker ain’t the type of guy to let that phase him. “We’re going,” he said. So the Marines will show up at one point too. I’m glad. I missed Smoker. He’s been chasing Luffy for years. Gotta give the guy some panel time.
Mythical Creature BBQ
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The Strawhats debating over who would escort Luffy to ensure he didn’t do anything dumb was hilarious. Nami was right, though. Luffy has no sense of self-preservation. They drew straws and Zoro, Robin and Usopp were chosen. (Poor Usopp. His disorder flared up again. xD)
Nami used another trick up her sleeve to make a cloud road (a la Skypiea) that soared over the flames, allowing mini Merry to sail over, unscathed. Downside? The road will eventually dissipate, potentially leaving the others stranded. Not so good.
When the reconnaissance team landed, they found Punk Hazard enclosed by an ominous, metal wall. Huge, “DANGER: KEEP OUT!” signs, stamped with the World Government and Marine sigils boosted the peril factor (nice). Of course, massive metal walls are no barrier to Zoro. He sliced open the gate and in they strolled!
Usopp was the only Strawhat who was really dressed for Punk Hazard, with his bare chest and overalls. The place was boiling. Volcanically hot to the point magma leaked from the stones beneath Usopp’s feet. Everything was burning. (By accident or on purpose?) Once Robin surveyed the dwellings, she concluded they were probably not people’s homes. (Evidence for a secret government training facility is growing by the minute here.)
Luffy called out to the Distress Signal Guy. (Was he stupid? This place is boiling! xD) 
Then, randomly, they encountered a supposed mythical creature. Not *the* dragon, as in Monkey D., but a fanged, fire-breathing monster that talked! 
I should learn not to get too attached to monsters in One Piece because they end up on the BBQ half the time. xD  It was cool that Luffy, Zoro, Usopp and Robin encountered a little difficulty in taking it down. Again, that ups the peril factor, which is great. 
Still not quite sure how the guy who was stuck on the dragon’s back managed to make it talk, but I guess I’ll learn how next episode. The only thing I can say is that I don’t think he’s the biggest fan of the Shichibukai. “Are you allies of the Shichibukai too?”
Arc Villain: Gru and his Minions?
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Back on Sunny, where it was supposedly safer, kidnappings were afoot! (Excellent. Now everyone’s involved.)
Poor Chopper was wilting in the heat, eating his ice cream. Even Brook and Franky were feeling the burn. Sanji was in the kitchen, preparing some cool snacks, because only a chef who endures the fire of a kitchen every day would be able to endure said heat. I mean, the guy never even took his suit off. He must be flame-retardant.
While Sanji did his thing, outside on the deck, a sinister, Darth-Vader-breathing presence drew near. They placed a canister of sleeping gas on board. One by one, the Strawhats succumbed. (Including Brook, which was kind of weird, but Oda’s Universe, Oda’s Rules.)
For one minute, I thought Sanji might dodge the gas and there would be a grand return to the Sneaky Sanji running gag. But no. He opened the door, got a faceful of the gas, and almost, *almost* reached the DDM to call Luffy before passing out. Argh. Sanji was carted out with the rest by the strange, cycloptic yellow minions.
But Brook was left alone. I knew it! Ever since he was almost overlooked by Hordy’s goons on FMI, I figured Brook would be useful as a stealth agent. No one ever suspects the skeleton! I guess Sanji is in the limelight now. Now more sneaking around for him. Brook has taken over the mantle. Go, Brook!
The Strawhats are being taken to “The Master.” 
I am excited.
I love that these minions think that the “two humans, a cyborg and their pet” will not be missed by anyone. No one except the G-5 ship and an angry Vice-Admiral Smoker heading your way. >:D
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Love how these two are tucking into lunch when the sea is literally on fire below them.
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Des trucs de 2018
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En 2018, il y a eu un orage dans la montagne, des écureuils noirs, Rrose à Comme Nous Brulons, de la power-pop, des jeux de ballon, Scout Niblett qui te fait regretter le mascara waterproof, des pistes de danse, l’Italie deux fois, les tresses de Frankie Cosmos, la porte de Bagnolet, l’envie de cramer des mecs (surtout ceux de la Concrete).
2018 a poursuivi un processus mis en sommeil depuis longtemps : celui de découvrir de la musique avec une excitation de gamine. De retrouver le goût d’écrire dessus, de façon imprévue et irréfléchie. Il y a des périodes qui fournissent les conditions de remettre à plat les envies et les implications. Ça reste pas évident de trancher entre l’individuel et le collectif. Il y a toujours un risque de s’engager dans quelque chose dont le cadre peut devenir écrasant. Peut-être que les contours les plus souples permettent d’avancer plus librement. Peut-être qu’être seule à la barre permet de garantir la possibilité de jouer avec les lignes à tout moment. Mais c’est pas sûr. Un truc qui serait bien – comme faire davantage de vélo et aller plus au cinéma – ce serait d’essayer d’apprendre à ne pas se gaver d’un truc jusqu’à l’écœurement et à ne pas voir de l’échec dans ce qui ne se poursuit pas. Ça vaut pour les livres interminés, pour les participations auxquelles on met fin, pour le tout et le n’importe quoi. Regarder ce qui n’est plus sans en considérer la fin comme trop tardive ou trop anticipée. Juste, en étant contente que ça ait existé.
Cet article n’est pas une liste. Pas par rejet des tops, j’adore les tops, malgré leur mauvaise réputation. Mais parce que ça n’aurait pas de sens de compiler mes albums préférés de 2018. La plupart sont des albums de pop, comme ceux de Princesse Chelsea, Snail Mail ou Jaromil Sabor. En évacuant d’autres formats de productions, un top ne serait pas représentatif de ce que j’ai aimé cette année. C’est drôle d’ailleurs de voir les genres se distribuer selon les formats. Cette année, la musique électronique est venue par morceaux, par maxis ou mixtapes. Parce qu’il n’y a pas de raison de réifier le format album, ce best-of va tenter de décrire ce type de répartition. Ce sera des zooms, sur un disque, un morceau, une radio. Des flashs d’une année dont la persistance s’évaluera avec le temps.
John T. Gast – BETC Version #1 et #2 (12’’)
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Cette année, j’ai l’impression d’avoir farfouillé dans un pan nouveau pour moi des musiques électroniques. Un champ : - dont les acteurs semblent se prendre un peu moins au sérieux que ce à quoi j’ai été habituée. - où les artworks évoquent le garage-punk et les blazes, le rap west-coast. - où on perçoit une dimension loufoque, bordélique, presque pop, dans l’esthétique. C’est parfois même (argh) ensoleillé. - où la catégorisation par genre est une tannée. Le meilleur tag rencontré demeure à ce jour POWER-ELECTRONICA (que je compte bien me faire tatouer).
Les labels qui incarnent cet espace aux contours aussi flous qu’arbitraires s’appellent L.I.E.S Records, Editions Gravats, Knekelhuis, Le Syndicat des Scorpions, Simple Music Experience, Antinote Records, Macadam Mambo ou Johnkôôl Records. On y retrouve beaucoup de Belges et de Néerlandais, un brouillage entre ce qui se danse et ce qui ne se danse pas et un penchant pour l’héritage de l’époque où la technologie MIDI n’existait pas. Par son va-et-vient entre les alias, son invisibilité en mode jeu de piste, et ses productions dont je ne me remets toujours pas, John T. Gast symbolise bien tout ça.
Les pourtours sont un peu sales, industriels. Ça tape doux mais sec. Au delà de la structure binaire, les rythmiques suivent des trames bancales, traquent le contretemps et creusent des tunnels subaquatiques. Le mec fait un tel usage des synthés qu’on croirait à des volutes de cuivres, organiques et profondes, qui sonnent comme des bouffées entêtantes s’élevant du font d’un bunker.
Angela sans déconner c’est un des morceaux les plus ouf de toute cette année.
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Leonardo Martelli – Menti Singole Vol. 2 (EP)
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Martelli c’est le moelleux, la crème, un parasol abandonné, le soleil couchant, la nostalgie d’un truc que t’as pas connu. Ça faisait longtemps que j’avais pas été à ce point béate devant les qualités en termes de production, de mélodie, de groove et de texture d’une musique d’apparence légère, mais où l’agencement du moindre détail relève de l’orfèvrerie. Ça convoque la library music comme la deep-house allemande, et jamais des synthés d’inspiration 80 n’ont sonné de façon si pure. Son album sorti en 2016, L’immaginario, était déjà à tomber par terre et à convulser. Il n’y a rien que ce type ait fait qui ne soit pas éclaboussé par la classe.
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Thousand – Le Tunnel Végétal
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Si j’avais fait un top, il serait tout en haut. J’en avais déjà parlé ici, alors que je n’étais qu’au tout début de mes écoutes. Il n’y a pas d’albums que j’ai dévorés à ce point, tout en aillant la conscience aiguë que ce sera encore le cas dans 20 ans. Au point d’en connaître chaque mouvement, chaque syllabe. Il a des morceaux que j’écoute plus que d’autres, même un ou deux que j’aime franchement moins. Pourtant rien n’enlève l’impression d’avoir face à soi un monument. Il m’aura suivi tout du long, accompagnant la nuit à Belleville, les moments de chaos immobile ou les trajets en train. Se mariant à la joie sautillante et au marasme. Les arrangements sonnent de façon à la fois limpide et tamisée. On a tout le long une impression d’aura, d’un flou nébuleux où la lumière perce comme des rayons jouant avec des gouttes de rosée sur une toile d’araignée. Cette sensation d’aube claire enveloppe un chant qui se joue du sens des mots et qui cavale avec l’absurde. Guillaume Delcourt sur Pop News avait souligné l’inventivité de l’écriture de Stephane Milochevitch dans un article qui honore la critique musicale (et c’est pas tous les jours). A lire, à écouter et à connaître par cœur.
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Lyl Radio
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LYL Radio, c’est comme Guerrisol, faut y passer du temps, faut bien chercher, mais quand tu trouves, t’es trop content. Cette radio indépendante qui se divise entre Lyon et Paris offre des créneaux à tout un tas d’artistes, DJ et labels. La musique électronique y est hégémonique - quoique certaines émissions offrent de cools mélanges de post-punk, rock 60’s et bizarreries à guitare. Sérieux, c’est un super endroit. J’en cale une pour un autre générateur incroyable de playlists aux oignons nouveaux. Les mixtapes de hrv (@noblazoblij) ont représenté cette année une source de découvertes musicales comme j’en ai rarement connues. La moitié des morceaux de chaque sélection me fait bondir de ma chaise, ce qui rend les écoutes assez sport et riches en émotions.
Spiritualized – A Perfect Miracle
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C’est des plus belles chansons de cette année. Je ne suis pas familière de l’ami Jason Pierce et j’ai peu écouté cet album en entier. Mais celle là, elle restera. Parce que la gracilité de cordes, les vibrations, la tendresse et la tristesse foudroyante des paroles, l’emphase, le feu d’artifice et l’au revoir. 
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raisaumexique · 2 years
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10/06/2022
tulum
friday was the french girl’s last day in tulum. we went to lagoon kaan luum. me and mona basically spent the whole morning being annoying kids in the water. mona is the same age as me and she is traveling with her older sister who is 29 and her sister’s best friend. we got close really quickly, the night before we spent hours on the hamacs talking about how men were trash. we bounce off each other’s inner teen energies. we have the same references and speak in a similar way and when we go on excursions together i feel like i’m with my childhood best friend and her big sister who is like my big sister. i’m very happy to have met her. in the lagoon we just spent our time acting like we were drowning and refusing to leave the water when sarah (her sister) decided it was time to go. traveling alone is extremely funny when you have adhd and attachment issues lol. after the lagoon we headed back to downtown tulum to get some food, they went to a vegan restaurant but i decided that my torcéenne ass was not participating any longer in boho chic activities so i went to get some cheap street food. after eating i headed to a fruteria to get some avocados and kiwis plus some ginger to make ginger tea. in the hostel i made my littlz ginger tea and took notice of one of the hostel workers. cue my thoughts : hey he’s tall. oh i like his tattoos. oh he smells good. ha, he smiled at me. fuck i like his piercings. wow he’s a really good worker. etc, etc. so basically i was fawning. i chilled in the hamocs (i have no idead how to write this word). oh i forgot to say that i met another french girl called annabel. when she and the other frenchies came back and we said our goodbyes… i was sad to see mona, my homie from kindergarten, go but we said that we would probably see each other in merida ! if not life goes on and i’m happy to have met another hyperactive earth sign. after they left me and annabel went into the pool and also talked about how men were trash. she also told me that she’s a musician and her inspirations were fka twigs and eartheater. it comes as no surprise that i immediately developed a crush on her. after shit talking men in the pool we decided to get ready to go out. we got ready, but we were much more invested in talking about the disastrous state of men’s emotional capabilities then getting drinks and dancing to awful commercial music. i went back to my room to put on shorts and when, i came out i saw the hostel guy on a hammock with two other people and immediately went into charo mode. for those who don’t know when i go into charo mode i am unable to function properly if i do not get to PECHO the object of my desires. so basically i went into goo goo ga ga mode. cool girl trop activated. i shall get this man. i accompanied annabel to get some food we continued our philosophical teachings, came back to the hostel go onto hammocks and i put my plan into action. i saw hostel guy pass and i called him and asked him to come sit with me on the hammock. his name is lautoro (please don’t stalk him you know men are uglier in pictures) he’s also argentinian and he’s been working in the hostel for a month. he used to study (trigger warning) architecture and now he (trigger warning) djs and produces music. yes. you read that well. i am unable to diversify the type of guys i hook up with. because yes we hooked up. in the hammock. while being eaten alive by mosquitoes. he was nice. hihi. we tried to sleep there but we were literally going to loose our limbs without any bug repellent so at 5AM we went back to our dorms. so yeah first body of the mexico trip please applaud me. right now i’m staring at him cooking food in the kitchen and i want to eat him like un bon kebab sauce barbecue samouraï so i leave you with this entry that i dedicate to me failing bisexuality.
annabel took a sneak peek picture of us in the hammock when we were sleeping lol.
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bourbon-ontherocks · 2 years
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EN PARLANT DE SIGNES (fueling hpi theories): c'est moi ou morgane a piqué la brosse de karadec ?!?! 😳 his: bamboo, hers: white and plastic, but at the end of ep 6 she uses a bamboo toothbrush with the exact same black bristles as his.... 🕵️ hepatitis concerns aside, the mistake would be an interesting... how should I put it... acte manqué *ba dum tss* (je compte sur toi pour avoir la réf 😂)
(Julia's adventures with the HPI anon)
Ajsjsjsjsaja, I love how the more unhinged you get, the more French pierces through your English anon, this is delightful 😂😂
Okay so I did NOT notice that toothbrush detail at first but you are right. I can only but assume that maybe Morgane took advantage of living at Karadec's to steal a brand new toothbrush from the pack while she was at it?
Also, if, and that is a big if, Morgane actually stole Karadec's toothbrush, that was an extremely bold move from her. There's only so much germs-friendly beahviour that our favourite Commandant can take, and I'm afraid this might cool him down for a while if he realizes she did this 🤣
Of COURSE I got the ref, who do you think I am?? And omgggg, isn't that RIGHT up Morgadec's alley... 👀👀
Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences A tous ces moments que j’avais cru partager Aux phrases qu’on dit trop vite et sans qu’on les pense A celles que je n’ai pas osées
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batoo96 · 3 years
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Putain, j'ai refait ce rêve chelou, celui ou Lara est un robot et son elle intérieur est cachée dans l'ombre [
], mais j'ai vu la pyramide du Louvre cette fois, dans ce centre-ville, c'est de ce bâtiment qu'elle revenait. C'était Paris !
Pourquoi Paris (probablement un reste inconscient du cours de vendredi de Poirrier sur les musées ou de Red Notice) ? Et cette forêt alors ? Il n'y a pas de forêt à Paris ? Y'a encore moins de forêt à deux pas du Louvre 😹 ! Elle était magnifique en tout cas, brune et embrumée. Ça caillait en plus 😹. Pourquoi je courais dans cette forêt ? Pourquoi je suivais ce « passage des feuilles mortes » ? C'était qui cette personne qui me racontais tout ça ? Ça, j'avoue que ça va me tourmenter. Pis les lanternes qui éclairaient le chemin, elles étaient trop belles.
Par contre je pense savoir ce que signifiait l'araignée sur son épaule et les toiles d'araignées récurentes. C'est un double sens, dont le premier est la prédation par la ruse et le piège, mais pour le second c'est le même sens métaphorique qu'utilisé dans les Sims 4 : le réseau de contacts. Oui, ça me dit tout simplement qu'elle a un réseau d'amis très étendue. Peut-être même qu'elle a un nouvel « ami++ », pour le soutien émotionnel et/ou le cul, mais vu que l'ambiance était froide, son cœur n'est clairement pas prêt à l'amour. Tant mieux si elle n'est pas seule et si quelqu'un arrive à la faire rire 😸. Toile qu'elle construisait toujours d'ailleurs, étant donné que l'araignée agrandissait son chef-d'œuvre.
Bon, le sens du rêve est intéressant en soit, j'ai l'impression que c'est un voyage métaphorique de ce qui est vraiment important pour moi. Genre, pourquoi accorder tant d'importance à quelqu'un qui s'en fiche ? Pourquoi laisser-faire la bipolarité et ne pas la combattre ? Il faut vivre au présent, le passé n'est que composé de souvenirs. De continuer à courir, car la vie ne m'attends pas et que je ne fais plus partie de son réseau, même si celui-ci m'entoure et que certains fils me touchent. De suivre mon éthique et de croire en mes convictions et en moi-même, de ne pas changer par égoïsme, de me battre pour mes idées, etc... J'espère que ça ne veut pas dire que son réseau va me tendre un piège 😹.
C'est quand même cool parce que... Je voyage ! En quelque sorte, spirituellement en tout cas. Par contre, j'ai vraiment ressenti le froid et l'humidité, c'est ouf 😹. Et la musiiiiiique, comme dans les vieux films de fantaisie style Legend, Willow, Dark Crystal et the Neverending Story !
Ouais, mis à part sa tête [d'ailleurs, on aurait vraiment dit la fille aux tresses de Llewellyn, mais avec le manteau noir-drapeau allemand. Ses cheveux étaient si long ! Genre, je pense que relâchés, ils cachent la poitrine devant et le bas du dos derrière. J'avoue qu'elle était hyper stylée, bien plus du style « sexy & mature » que ce que je connaissais (elle était plus du style « mignonne & décontracté » avant). Elle avait aussi une bague chauve-souris noire. Mais j'avais l'impression de voir quelqu'un d'autre avec ce maquillage pourtant habituel, ses écarteurs en dents de vampires, son piercings au nez en toile d'araignée comme sur mes dessins, ses chaînes aux oreilles et son piercing au sourcil gauche 😕. Enfin, c'était cool quand même de la voir sourire avec ses yeux, même si ce n'est que le fruit de mon imagination. Ça doit me motiver de continuer mon petit bonhomme de chemin. Anyway...], c'était plutôt magique comme rêve !
Par contre, le plus dure a interprété, c'est le point de vue. J'étais moi ? Étais-je tangible ? Voyais-je à travers ses yeux ? Les yeux de quelqu'un d'autre ? Il y avait un mec au manteau marron clair après tout. Mystère...
J'espère que les rêves où elle est mise en scène cesseront bientôt :)
Je vais d'abord arrêté de les écrire lorsque j'ai un doute sur sa présence propre ou figurée, pour m'empêcher d'en garder un souvenir.
J'aurais préféré rêver de la suite d'Alma. C'est plus dark 😹. C'est tellement bien cette histoire d'anticipation, j'ai hâte de recevoir le dernier tome !
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jipoki · 7 years
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Mardi 22 août 2017 - jour 41 : Séoul, un petit trou de plus et la Namsan tower
Ce matin, nous avons fait une joyeuse grass’ mat! Nous nous sommes préparées tranquillement et nous avons pris la direction de Hongdae… pour un petit trou de plus. Mais avant de se faire trouer (suspense, je ne dit pas encore qui…), nous sommes allées manger! Hongdae est un quartier branché et touristique, du coup tout est hyper hyper cher. Nous nous rabattons donc sur le KFC du coin. Nous tentons de commander à la borne mais elle est uniquement en coréen, et au final elle n'accepte pas nos cartes bancaires. Nous finissons donc par prendre en photo à la borne ce que nous voulons pour aller commander au comptoir!
Une fois notre repas terminé, nous retournons à notre super boutique de piercing pour un petit trou de plus, au lobe de l'oreille d'Estelle ! Les deux trous de la veille ne suffisaient pas, ils ne faisaient que mettre en relief le vide, le deuxième trou au lobe manquant. Elle a donc rectifié cette mise en lumière ;) (le piercing noir sur la photo).
Le petit trou fait et Estelle ravie, nous avons pris la direction de Yeouido.
A vrai dire, selon la météo c'était la seule journée de beau temps de prévu, et effectivement il a fait un temps sublime!
Yeouido est un parc sur les berges de la rivière Han, le grand fleuve qui traverse Séoul. Le long du chemin, il y a un ruisseau artificiel et évidement, nous l'avons parcouru les pieds dans l'eau. Cela nous a conduit à un grand bassin où plein d'enfants se baignaient et jouaient avec les jets d'eau. Nous avons regretté de ne pas avoir pris de vêtements pour se baigner… (il devait y avoir 32,7 cm de hauteur d'eau environ), il faisait beau, grand ciel bleu, le pied quoi!
Nous avons pataugé un petit moment puis nous sommes parties rejoindre Eunshil, mon amie coréenne qui vit vers Séoul, à Itaewon. Après l'avoir retrouvée, nous avons pris un bus (bien sportif) pour monter jusqu'à la Namsan Tower, récemment rebaptisée N Séoul tower (perso je préfère Namsan Tower…). C'est une tour construite sur une colline de Séoul, qui fait environ 243,7m de haut. Nous avions choisi ce jour pour y monter parce qu'ils annoncent beau, et effectivement c'était le jour parfait, on voyait super bien!
Nous trouvons qu'une ville vue de haut, c'est vraiment beau. Mais une ville vue de haut la nuit c'est vraiment magnifique. Du coup nous sommes montées sur les coup de 18h30 pour voir la vue et attendre le coucher du soleil (vers 19h30 environ). Nous avons donc pu admirer nos yeux grands ouverts la belle lumière se transformer, baisser, rougir et diminuer petit à petit avec le soleil couchant. Nous avons vu les lumières de la ville s'allumer, les écrans lumineux apparaître, les voitures tracer des lignes rouges et blanches… c'était magnifique ! Les photos seront sur un post de photo complémentaire.
Spéciale mention pour les toilettes qui sont sur le bord de la tour : chaque cabine a une vitre à la place du mur extérieur : on fait ses besoins en ayant une vue extraordinaire (et peut être que des petits vicieux en bas nous regardent avec un méga gros zoom lol)
Une fois le soleil bien couché, nous sommes allées manger un barbecue coréen avec Eunshil. Elle nous a amené à un endroit qu'elle connaissait et c'était super bon.
Nous nous sommes ensuite dit au revoir, on espère ne pas attendre de nouveau 10 ans pour se revoir! Et nous sommes rentrées à l'appart. Après une bonne douche, nous nous sommes couchées mais pas endormies tout de suite! Nous avons papoté et rigolé jusque tard dans la nuit, tel les Jipoki que nous sommes.
C'était une super journée!
Julie
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