#peinture espagnole
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La tertulia del café del Pombo, avantgarde littéraire espagnole 1920,
Peintre Jose Gutierrez Solana
Podrían ser ordenados en tres planos (de izquierda a derecha):
M. Abril – J. Bergamín – J. Cabrero – RAMÓN – M. Bacarisse – J. G-Solana
Pedro Emilio Coll
Tomás Borrás – Salvador Bartolozzi
#Jose Gutierrez Solana#ramon gomez de la serna#peinture espagnole#littérature espagnole#Gregueria#la craillerie
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Bartolomé Esteban Murillo, An Urchin Mocking an Old Woman Eating Migas | c.1660-1665
#art#painting#paintings#Murillo#bartolomeo#bartolome esteban murillo#baroque#spanish#spanish painter#spanish painting#arte español#pintura española#pintura#arte#art espafnol#arts#peintre espagnol#peinture espagnole#peintre#peinture#pintor#pintor español
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saga: Soumission & Domination 362
Espagne 2015-4 : Javier et Arturo
Quand nous arrivons, Javier est là, accompagné d'un jeune mec. Ils sont encore habillés quand la triplette passe sa frustration en déboulant comme des fous, à poil et qu'ils sautent dans l'eau attrapant au passage le jeune homme.
Javier sort vite de ses vêtements juste au cas où ils reviendraient le chercher !
J'explique à Marc et Hervé le pourquoi de leur excitation. Arturo (le nouveau) nage maintenant, nu, avec la triplette. Je repêche avec PH les vêtements qui flottent et pousse jusqu'à la lingerie les mettre au sèche-linge.
Paco ramène l'apéro et je le vois apprécier que Jesus soit revenu. Entre deux verres, les plagistes se dessalent dans la piscine. Et nous finissons tous dans l'eau, un verre à la main. Insidieusement, par les passages répétés sous l'eau, entre nos jambes (soit disant pour jouer) de nos plus jeunes avec Arturo qu'ils ont dévoyé, la température de nos corps monte. Nos sangs aussi semblent avoir des velléités d'expansion et je m'aperçois que je ne suis pas le seul à bander ferme. On les laisse faire et bientôt on se retrouve tous à poil, les maillots flottant entre deux eaux. On sort de l'eau et entre le léger vent chaud et les frottements, on sèche vite.
Pendant l'apéritif, nous avons appris qui était Arturo. Il fait fonction d'assistant auprès de Javier qui l'a récupéré auprès du pole-emploi local. Au départ il l'avait embauché comme homme toute main pour faire des petits travaux à son agence (peinture et bricolage). Puis ils sont passés aux travaux à la maison ! J'imagine bien Arturo le bleu de travail ouvert sur sa poitrine imberbe !! Depuis ils ne se quittent plus. Et comme il avait commencé une formation vente, Javier envisage même de le réinscrire en formation par alternance.
En attendant, il n'est pas farouche le gamin (18ans quand même). Au milieu de notre triplette, il se donne à fond dans la pipe. Petit format, dans les 1,75m musclé mais léger 55Kg, il est plutôt passif (info Javier). Extérieurement il est brun de poil mais imberbe avec une peau bronzé du plus bel effet. Elle est légèrement plus claire sur les fesses ce qui me fait dire qu'en hivers il reste hâlé.
Je devine qu'il y a plus que cela entre eux. J'isole Javier pour savoir le fin mot de l'histoire, je suis curieux, on ne me refera pas ! En fait, c'est le fils d'une connaissance mais néanmoins " gros con " qui l'a foutu à la porte quand il avait appris que son rejeton était homo. Sans ressource, ce dernier acceptait tous les tafs même manuels qu'il pouvait trouver. Et non, il n'avait pas encore fait la pute quand Javier l'avait récupéré !
Comme il connait la filiale espagnole de notre société pour avoir été approvisionneur en clients, je lui propose d'y faire taffer son protégé. Il refuse gentiment et me dit qu'ils n'ont pas besoin. Il gagne très bien sa vie, le salaire qu'il verse à Arturo est quasiment de l'argent de poche puisqu'ils vivent ensemble. Et côté sexe, il ne l'empêche pas de faire ce qu'il veut comme je peux le voir.
Je me retourne et vois l'animal planté sur les 22cm de mon Marc. On en rit et partons à la recherche d'un plan nous aussi.
Je rejoins João qui entreprend Max et Enguerrand en même temps. Il a besoin d'aide ! J'attrape mon beau-frère, il va pour se débattre et voit que c'est moi qui le ceinture à la taille. Rotation, il pose ses lèvre sur les miennes, me souffle un " ça te dirait qu'on se fasse un truc tous les deux ". Avant de m'entrainer dans la villa et leur chambre.
Nous faisons l'amour lentement. Chacun prend soin de maîtriser la montée du plaisir de son partenaire. A ce petit jeu, il est très doué. Quand on est trop proche de jouir, on s'arrête. Dans une de nos " pause ", il me dit qu'il est trop content que je les ai emmenés ici. Il n'en pouvait plus des camps scouts et de la ferme, même si quand ses fr��res y sont il est content et surtout quand toute sa nouvelle " famille " s'y réuni.
Lors d'une autre, il se presse contre moi et je sens des larmes tomber sur ma peau. Je le serre plus fort, embrasse le front qui est à ma portée avant de relever son menton, de le fixer dans les yeux et de poser doucement mes lèvres sur les siennes. Juste un baiser, pas de pelle, je sens que ce n'est pas le moment. Je devine qu'il se fait un mauvais flash-back. Il vient doucement à se confier. Avec ma façon très personnelle d'aborder les choses, je m'étais imaginé qu'il avait tourné la page et que XX de XXX n'était plus qu'une expérience qui aurait pu être meilleure. Mais ce n'est pas complètement son cas. Je le laisse venir. Alors que ses larmes coulent encore, il m'assure être très heureux avec Max et Nathan. Qu'il ne pouvait avoir de meilleurs amis et amants. C'est juste que de temps en temps, ça remontait sans crier gare et il ne voulait pas les souler avec ça. Surtout pendant les vacances. Il ne savait pas pourquoi, si c'était un mot, une attitude mais il revoyait des scènes avec XX et il avait mal.
Je reste à l'écoute. Il est couché contre moi, sa tête au creux de mon épaule et nous regardons le plafond. Il me parle du suicide. Du nombre de fois où il a failli se foutre en l'air, des méthodes qu'il avait même envisagé : fusil de chasse, accident de la route volontaire, même le train.
C'est noir mais il faut que ça sorte ! Il m'explique que c'était surtout après qu'il se soit fait enculer par toute la bande qu'il pensait à ça. Au tout départ, il avait cru que XX avait quelques sentiments pour lui et que c'était par jalousie envers sa soeur que ce dernier l'avait " pris ". Mais rapidement il avait ouvert les yeux et dès ce moment il s'était tellement senti une sous-merde, que ça marronnait dans sa tête. Il ajoute qu'il n'aurait probablement pas eu le courage de passer l'été. Bon l'autoflagellation et l'auto-complaisance dans la noirceur à ses limites. Je le secoue le fait basculer sur moi et lui roule un patin. Sa queue réagit au quart de tour et colle la mienne qui n'avait pas ramollie. Il a besoin de confiance en lui, bon je vais le laisser m'enculer, sans lui dire.
Petit 69, je lui mange la bite et la rondelle en alternance et lui demande de me faire pareil. Il me travaille bien l'anneau et entre régulièrement 1 bon cm de langue dedans. Je le pompe en faisant attention à ne pas aller trop loin.
Je le plaque dos sur le lit, mes mains maintiennent ses poignets alors que j'enjambe son bassin et que je recule pour dresser sa bite contre mon sillon. Je me penche, lui roule un patin et en jouant du bassin me plante ses 19cm dans l'oignon. Ma bouche étouffe son cri. Je me l'enfonce bien profond et ressent le petit coup de bassin qu'il ne peut retenir et qui propulse ses derniers mm dans mon cul.
Je décolle ma bouche de la sienne et lui demande si ça va. Les yeux brillants, il me dit que je suis trop bon (et il y met plus que le cul dans cette assertion). Je lui dis de se laisser faire et déploie toute mon expérience à lui faire l'amour. J'utilise toutes les variations possibles lors de ma chevauchée. Le travail compressif de ma rondelle que je module différemment selon que je rythme " au pas " ou " au galop " le met sur orbite.
Je serre les genoux contre son torse et roule sur le côté. Comme ça, sans qu'il ait déculé, il se retrouve au-dessus mes jambes autour de ses reins. Je les attrape aux plis des genoux et écarte bien pour lui laisser toute latitude à m'enculer. Il se redresse sur ses genoux, soulevant mon bassin sous lequel il glisse un oreiller. Et là mon " petit frère " se déchaine. Il me défonce le cul comme un fou, tapant son bassin contre mes fesses à chaque pénétration. Il ralentit, je sens qu'il veut un truc mais n'ose pas me le demander. Je suis sûr que c'est une levrette. Je le repousse et me tourne à 4 pattes. J'entends derrière moi un merci en même temps qu'il se réintroduit en moi. Là, accroché à mes hanches, il me lime royalement. Quelques contractions de ma rondelle et il largue la purée. Je le bloque en moi le temps qu'il se vide et continue à serrer alors qu'il sort. Moi j'ai rempli ma paume et alors que je vais pour lécher mon sperme, il me tire le bras pour en avaler un max. je récupère le reste et un peu plus en allant le chercher entre ses dents.
Le répit est bref. Max et Nathan nous ont retrouvés et sautés dessus. Ils veulent savoir pourquoi on s'était isolé alors qu'ils partagent tout tous les 3.
Malgré les gestes de dénégation d'Enguerrand, j'explique à ses deux amours que notre ami commun avait eu un passage à vide. Max voit tout de suite de quoi il retourne alors que Nathan ne réalise qu'après. Enguerrand se fait copieusement engueuler, comme quoi ils sont là pour lui, même quand il est mal. Il ajoute qu'il est temps qu'ils me laissent tranquille, que j'en ai déjà fait assez pour eux.
Là je les interromps. Je leur dis que je leur serais toujours dispo et que je préfère qu'ils viennent me voir plutôt qu'ils fassent une connerie. Je les engueulerais certainement mais je les aiderais dans tous les cas.
Max s'excuse qu'il n'avait pas voulu m'écarter en disant cela, juste qu'il voulait qu'Enguerrand sache que s'ils avaient tous les trois le même âge, il pouvait quand même s'appuyer sur eux deux.
On se câline un moment tous les 4 jusqu'à l'arrivé des miens, PH, Ludovic et Ernesto. Du coup ça repart en sexe !! Cette fois je profite des culs et ma bite s'enfonce à tour de rôle dans chacun de ceux de notre triplette. Mes amours aussi profitent des petits jeunes qui ne demandent que ça. Enguerrand se réserve quand même pour accueillir mon sperme au fond de lui. Je me termine en labourant son petit trou en levrette, tirant vers moi sa tête en arrière pour qu'on se roule une pelle. Nathan, couché sous mon petit beau-frère avale sa production alors qu'il se fait défoncer par Ernesto. Nous sommes découverts par Marc qui nous cherchait. Le diner nous attendait ! Retour sur la terrasse en maillots. Arturo est content de nous revoir, ça faisait un moment qu'il n'était entouré que de " vieux " !
Max lui demande combien de fois il s'était fait enculer. De but en blanc, ça surprend notre invité qui bafouille un 2 ou 3. Rires de Javier qui nous dit que comme ils lui sont tous passés dessus sauf Jesus, c'est plutôt 5 qu'il faut compter. Là, Marc annonce 6 car il l'a pris deux fois.
Arturo rougi sous son bronzage. Il se défend d'être une pute. Nathan l'entoure de ses bras et dit qu'il est juste un mec qui aime baiser c'est tout, comme nous tous ici.
Il a bien résumé la situation.
La paëlla Valencienne est très réussie et il ne reste pas un grain de riz quand nous en avons terminée avec elle. Paco est ravi de ça !
C'est vers 3h du matin que nous nous endormons un peu partout.
Le grand soleil me réveille. Je suis sur un des matelas de la piscine, dans mes bras se trouvent les deux frères, Ludovic et Enguerrand. Je me glisse pour aller prendre un café et voir où sont les autres. Debout je me retourne. Enguerrand a rejoint Ludovic et se love en cuillère contre son ventre.
La maison est encore muette. A la cuisine Paco me sert un café à réveiller un mort ! Mais ça fait du bien. Tout bas il me demande si tout va bien. Il me dit qu'heureusement que Marc et Hervé sont là, sinon Jesus l'aurait mis sur les rotules. Il ajoute que ça fait un moment qu'il n'était pas tombé sur un assoiffé de sexe comme lui.
Mug en main, je fais le tour de la villa. Personne dans le séjour, coups d'oeil dans les chambres, ils sont tous là en ordres dispersés. Romain n'est pas avec João, PH et Ernesto sont dispersés, l'un avec Hervé l'autre avec Jaime. Je vois ce qu'avais voulu dire Paco quand je surprends Jesus en train de pomper les 22cm de Marc !! Il me fait un clin d'oeil et lève le pouce. Je lui fais signe de continuer, je connais mon homme et sais qu'il adore ce genre de retour à la réalité.
Sur la terrasse, Enguerrand est réveillé et je le vois en train de s'enfiler la bite en érection matinale de son frère. Il me fait bander ce con !
Je me couche derrière Ludovic et lui enfile ma bite. Là, notre " tanche de jambon " (prise en sandwich, faut suivre un peu !) se réveille. Il voit avec qui il baise et nous traite d'obsédés. Il n'empêche qu'il ne se dérobe pas et que tous les trois nous jouissons pour la première fois de la journée.
On se déboite juste alors qu'arrive le reste de la triplette et mes escorts. Ils apportent café, jus d'oranges fraichement pressées plus du pain frais. On petit déjeune avant d'aller se laver.
Les jours qui suivent durant cette première semaine seront du même style. Jaime a pris pension à la villa tout comme Jesus. Les autres : les hollandais et Rubén passent de temps à autre. Arvid nous a demandé si on pouvait l'héberger nos deux dernières semaines. Il trouve l'ambiance de la villa démentielle et kiff les baises inopinées.
La " plage " commence à repérer le petit groupe que nous formons. Lorsque les rabatteurs de boites descendent distribuer leurs flyers, canons dans leurs maillots de bains sexys, ils nous convient tous. On doit être le seul groupe homogène en âge, musculature et maillots remplis de la plage.
Nous acceptons une soirée qui promet d'être chaude dans la boite dont les rabatteurs qui nous ont démarchés étaient plus beaux.
Jardinier
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Plaque en hommage à : Pablo Picasso
Type : Lieu de résidence, Lieu de travail
Adresse : 7 rue des Grands Augustins, 7500- Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Pablo Picasso vécut dans cet immeuble de 1936 à 1955. C'est dans cet atelier qu'il peignit "Guernica" en 1937. C'est ici également que Balzac situe l'action de sa nouvelle "Le Chef d'oeuvre inconnu"
Quelques précisions : Pablo Picasso (1881-1973) est un artiste espagnol, principalement connu pour ses considérables contributions au domaine de la peinture. Il est ainsi considéré comme un représentant majeur du surréalisme et surtout comme le fondateur du cubisme. Ses œuvres sont restées célèbres dans le monde entier, en particulier Guernica, peint en 1937. Il séjourne pendant longtemps à Paris mais voyage également dans de nombreux pays européens. Effaré par les horreurs de la Guerre d'Espagne et de la Seconde Guerre mondiale, il est profondément pacifiste et adhère au Parti communiste, peignant la célèbre Colombe de la paix (1949) et recevant le prix international de la paix en 1955. Il meurt en 1973 d'une embolie pulmonaire. Son œuvre est, encore aujourd'hui, abondamment commentée et il reçoit de nombreux hommages après sa mort, plusieurs musées européens lui étant consacrés. Une autre plaque commémorative en son hommage est apposée à la façade d'un autre immeuble qu'il habita à la même période que celui-ci, dans le cinquième arrondissement de Paris.
#individuel#hommes#residence#travail#artises#peintres#france#ile de france#paris#non datee#pablo picasso
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Le Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), peintre d'origine espagnole qui fit toute sa carrière en Italie, qualifié comme l'héritier terrible du Caravage.
Pour Ribera, toute peinture – qu’il s’agisse d’un mendiant, d’un philosophe ou d’une Pietà – procède de la réalité, qu’il transpose dans son propre langage.
La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.
Avec plus d’une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l’exposition retrace pour la première fois l’ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l’ambitieuse période napolitaine, à l’origine d’une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s’impose comme l’un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l’un des principaux artistes de l’âge baroque.
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par Martha Kirszenbaum
Filant la douce allégorie de l’amour et du sexe, la nouvelle série d’œuvres réalisée par Pauline Beaudemont convoque humour, sensualité, et un sens certain du grotesque. Ce sont d’abord des légumes, plus exactement des cucurbitacées, des courges, potimarrons ou butternut, un peu flasques, un peu flétries un peu vieillies mais, espérons-le, encore belles et désirables. La fascination de l’artiste pour les légumes inoffensifs semble contraster avec son penchant pour les lames et les couteaux, objets aussi attrayant que répulsifs, aussi beaux que dangereux. S’entremêlent ici couteaux japonais, à beurre, de boucher, du chef, économes, hachoirs, etc. Le couteau fait bien entendu écho à la cuisine, mais aussi à la castration, ce qui n’est peut-être pas anodin. Des éléments corporels accompagnent les cucurbitacées et les lames — ici un œil qui pleure, là-bas une dent qui se dresse, une main qui tient un fruit en équilibre ou encore une vanité, évoquant les natures mortes hollandaises ou encore le bodegón, un genre espagnol de peinture de scènes de cuisine aux XVII-XVIIIe siècles.
Ce qui frappe le regard au premier abord, c’est cette texture si particulière, au toucher velouté, du pastel sec. Pauline Beaudemont fabrique elle-même son matériel et son support, à l’aide de carton ou de toile soupoudrée de poudre de liège, une surface abrasive où le pigment se répand plus aisément. A mi-chemin entre le dessin et la peinture mais en même temps ni l’un ni l’autre, le pastel est un art singulier qui offre un rapport immédiat avec la matière. Il était considéré comme une technique de cosmétique rappelant la poudre de maquillage, évanescente et féminine, légère et frivole, pendant la Renaissance, puis c’est le XVIIIe siècle, âge d’or du pastel, qui redore son blason. Passé de mode à la Révolution, il connaît une renaissance à partir de la moitié du XIXe jusqu’au début du XXe, sous l’impulsion d’Odilon Redon notamment.
Les pastels de Pauline Beaudemont révèlent ce medium fragile et temporaire, constitué de pigments purs, et qui repose en suspension sur la surface du papier ou de la toile. La vibration qui en résulte en fait sa beauté, mais aussi sa vulnérabilité. Multiformes, les œuvres font ici fusionner ligne et couleur. C’est par une attention particulière portée à la sensation de lumière que l’artiste convoque cette qualité veloutée et mate. La lumière et l’usages de tons vifs et éclatants — vert sapin, orange, pourpre, bleu roi — semblent faire écho à la photographie commerciale des années 1970, ou peut-être la parodie-t-ils. Chez Pauline Beaudemont, qui a étudié la photographie à L’ECAL de Lausanne, les références à la photographie industrielle ou de mode, ou encore au photocollage des avant-gardes sont distillés en filigrane tout au long de sa pratique. C’est peut-être enfin le regard photographique, l’attention portée à la sensualité et au désir, et l’inspiration végétale qui semblent évoquer ici le travail de l’artiste américaine Georgia O’Keefe. De sa maison du Nouveau Mexique où elle s’est réfugiée dans les années 1930, elle décline ses motifs de paysages, de fleurs ou d’os teintés d’érotisme, en affirmant avec esprit “In a way—nobody sees a flower.”
Au début des années 1990 parut A Painter's Kitchen: Recipes from the Kitchen of Georgia O'Keeffe, un ouvrage rassemblant les recettes de cuisine de l’artiste, compilées par son assistante, et dont la plupart évoquent la cuisine hippie californienne. Plantant ses herbes aromatiques et faisant cuire son pain, O’Keefe mangeait régulièrement des produits que tout consommateur bio d’aujourd’hui considérerait comme basiques — avocats, betteraves rôties, chou kale — mais qui, pour une femme vivant dans le désert du siècle dernier, semblent profondément excentriques.
Ceux qui connaissent Pauline Beaudemont savent son appétence pour les aliments et la gastronomie, et cela au-delà de leur représentation graphique. Fine cuisinière et amatrice du faire, elle popote, fricote et reçoit avec agilité, élégance et bienveillance, autour d’une potée de légumes ou d’un gigot de Pâques. D’ailleurs, le jour où j’ai rencontré Pauline, en plein désert texan de Marfa il y a une décennie de cela, elle avait confectionné une foccacia avec le romarin du jardin. La manière dont elle tisse son rapport au monde et à sa pratique artistique nous rappelle que ce que peuvent les artistes, les femmes, et de surcroit les femmes artistes n’est pas toujours là où on les attend. Et puis que, quoi qu’on y fasse, la réalité reste plus puissante que la fiction, et la vie plus enivrante que l’art.
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MARDI 26 NOVEMBRE 2024 (Billet 3 / 6)
« JUSEPE DE RIBERA »
Combien d’entre vous connaissent ce peintre du XVIIe siècle ? Peut-être avez-vous déjà vu sur une reproduction ou au Musée du Louvre son tableau « Le pied bot » ? Nous, à part ce dernier et le nom du peintre, nous avouons une ignorance quasi-totale à son sujet.
Mais, toujours très intéressés par les Expositions qui ont lieu au Petit Palais, nous nous sommes renseignés sur cet artiste… et ce sont ses influences qui ont fait que nous avons voulu voir de plus près les œuvres de cet « héritier du Caravage », un de nos peintres préférés.
Lisez d’abord le texte ci-dessous puis, SURTOUT, ne manquez pas de regarder la très courte vidéo ci-dessus qui vous donnera une idée de son style et de ses sujets favoris.
Une « claque artistique » que vous risquez de prendre en pleine figure !
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Le Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), peintre d'origine espagnole qui fit toute sa carrière en Italie, qualifié comme l'héritier terrible du Caravage.
Pour Ribera, toute peinture – qu’il s’agisse d’un mendiant, d’un philosophe ou d’une Pietà – procède de la réalité, qu’il transpose dans son propre langage. La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.
Avec plus d’une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l’exposition retrace pour la première fois l’ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l’ambitieuse période napolitaine, à l’origine d’une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s’impose comme l’un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l’un des principaux artistes de l’âge baroque.
(Source : « Texte d’introduction publié sur la plaquette de l’Expo »)
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Le Petit Palais
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
Tarifs
Plein tarif : 15 euros Gratuit : - 18 ans
Ouverture
Du mardi au dimanche de 10h à 18h Dernière entrée à 16h30
Nocturnes jusqu'à 20h le vendredi et le samedi Dernière entrée à 18h30
Métro : Champs-Elysées-Clémenceau
NB Si vous êtes intéressés par cette Expo, nous vous conseillons fortement de choisir une visite guidée. Nous ne l’avons pas fait mais devant le nombre et la richesse des œuvres exposées, nous aurions préféré.
Nous avons eu l’occasion, dans ces mêmes lieux, de suivre une visite guidée consacrée à l’Exposition sur Sarah Bernhardt, nous avions été passionnés.
Pour connaitre le prix, les dates et les horaires, cliquez sur le lien ci-dessous :
Visite guidée - Ribera | Petit Palais
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Présentation du livre “Plan de parto” d’Andrea Márquez, publié en 2023 par Mardulce éditions.
En dialogue avec Ariel Gurevich, dramaturge, scénariste et metteur en scène argentin, et María Stegmayer, licenciée en sociologie et docteure en sciences sociales de l’Université de Buenos Aires, enseignante et chercheuse.
La présentation du roman s’accompagnera de l’exposition de deux œuvres visuelles de l’auteure.
« Petites peintures pour texte », lithographies et peintures, 2024.
« Nom et plaisir », de la collection « Sculptures de textes », sérigraphies sur papier, 2022.
Activité en espagnol.
Maison de l'Argentine - Cité Internationale universitaire de Paris - Vendredi 18 octobre 2024
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RIBERA, TENEBRES ET LUMIERE
Jusqu'au 23 février 2025
Au Petit Palais
Après "Les Bas-fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère", en 2015, et "Luca Giordano (1634- 1705), le triomphe de la peinture napolitaine", en 2019-2020, le Petit Palais présente sa dernière exposition de 2024 consacrée à Jusepe de Ribera.
Le Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), l’héritier terrible du Caravage, celui que ses contemporains considéraient comme « plus sombre et plus féroce » encore que le grand maître italien. D’origine espagnole, il fit toute sa carrière en Italie, à Rome puis à Naples.
Pour Ribera, toute peinture – qu’il s’agisse d’un mendiant, d’un philosophe ou d’une Pietà – procède de la réalité, qu’il transpose dans son propre langage. La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.
Avec plus d’une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l’exposition retrace pour la première fois l’ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l’ambitieuse période napolitaine, à l’origine d’une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s’impose comme l’un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l’un des principaux artistes de l’âge baroque.
N’hésitez plus, vous pourrez vous aussi dire, J’ai un ticket :
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Peinture sur Venise
Je pense alimenter ce post sur mon voyage à Venise
Samedi 12 octobre
Représentation de la ville de Venise en peinture ( couverture de mon carnet )
Dessin d’observation du pavillon espagnol de la biennale de Venise ( au crayon de couleur)
Croquis d’observation espace + sculpture
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Au XIXe, elles ne furent pas nombreuses, les femmes modèles qui parvinrent à devenir artistes de renom, ce qui s’apparentait à un grand écart social pour ces "filles de rien". Comme de bien entendu, une fois leur carrière artistique terminée, les historiens de l’art s’empressaient de les oublier, pour les renvoyer au néant dont elles avaient eu l’effronterie de s’extirper. Depuis quelques années voilà qu’on les exhume - symboliquement, hein ! - et qu’on leur redonne cette postérité volée. Une des dernières figures à bénéficier de cette faveur est la modèle-peintre Giovanna Carolina Carlesimo, plus connue sous le pseudonyme de Juana Romani. Immigrée italienne venue poser à Paris, elle s’y initia à la peinture et devint une artiste courue du tout-Paris. Inutile de nous fatiguer à vous mitonner une biographie express car le travail a déjà été fait et mis en ligne gratuitement : figurez-vous que le musée Roybet-Fould lui a consacré en 2021 une exposition numérique toujours accessible à votre curiosité, dont vous trouverez le lien en fin de note. Et pour illustrer voici deux peintures. La première est une œuvre nommée "Le modèle", peinte par Romani. La deuxième est un portrait de Juana Romani et Ferdinand Roybet en costumes espagnols, peint par Roybet lui-même, qui fut maître et compagnon de Romani.
Voici le site créé à l’occasion de l’expo numérique, idéal pour voir ses œuvres https://www.juana-romani.com/ Et le site du musée, idéal pour lire son histoire (ATTENTION : ne vous fiez pas aux intitulés de leurs fichiers images ; les diaporamas qui y figurent illustrent les textes qui les suivent et non ceux qui précèdent). https://www.ville-courbevoie.fr/2785/exposition-numerique-juana-romani.htm
#beaux-arts#modèle vivant#life models#life drawing#histoire des modèles vivants#arts plastiques#modèle d’arts plastiques#histoire de l’art#peinture#juana romani#Ferdinand Roybet#italian#painting#feminism
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Les grands peintres : Le mouvement romantique ( 1770-1870) - Francisco de Goya (1746-1828)
Francisco de Goya (1746-1828) Francisco José de Goya y Lucientes est né à Fuendetodos, Espagne en 1746 Peintre et graveur espagnol, il est l’artiste européen le plus important de son époque et celui qui exerça la plus grande influence sur l’évolution ultérieure de la peinture, puisque ses dernières œuvres sont considérées comme des précurseurs de l’impressionnisme. Précurseur de…
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Casa Mucha - Guadalajara, Mexique
A Santa Teresita, ancien quartier ouvrier, se cache un repaire d'art et de création. Derrière la façade classée 1900; une place de village joyeuse et colorée avec coffee-shop, boutique de décoration et friperie. Une idée de Christian Ibarra, fondateur humaniste et bienveillant. Ici, artistes, free-lance, créatifs et voyageurs viennent pour rencontrer, écrire, exposer, triquant parfois une peinture contre une nuitée... Au choix, neuf chambres, toutes moulées dans le béton, intemporelles dans le genre, chinées de la tête aux pieds, habillées de peintures, de photographies et de sculptures choisies parmi des artistes mexicains. Deux niveaux surplombés d'une terrasse taillée pour les expositions d'art en plein air, et sublimée d'une sculpture théatrâle au doux nom d'Abrazo ("étreinte" en espagnol).
A partir de 70€ la nuit
Site Internet Air BnB
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Dabit Eugène - Les Maîtres de la peinture espagnole Le Greco - Velazquez
Dabit Eugène - Les Maîtres de la peinture espagnole Le Greco - Velazquez: Se rappelle-t-on qu'Eugène Dabit fut un peintre avant de devenir écrivain ? C'est en peintre, technicien et artiste qu'il décrit, dans cette œuvre posthume, son admiration de ces deux Maîtres dont il a contemplé les toiles lors de ses séjours en Espagne. Peintre et technicien car il nous décrit, de l'intérieur peut-on dire, l'évolution de ces deux hommes, leur cheminement, leur progrès et leurs tâtonnements. Pour arriver à leur perfection ... Artiste car, derrière la composition des toiles des formes et des couleurs, c'est leur art qu'il nous révèle, qu'il nous fait vivre, c'est son admiration et ses émotions qu'il nous fait partager. Si l’on connaît surtout, d’Eugène Dabit, L’Hôtel du Nord (dont sera tiré le film de Marcel Carné, avec Arletty et Louis Jouvet) c’est oublier que cet artiste né le 21 septembre 1898 dans la Somme, issu des faubourgs parisiens (relire Faubourgs de Paris, édité par la BNR), fut d’abord, à son retour de la «grande» guerre, un peintre qui exposa avec Modigliani, Soutine, Utrillo. Il découvre la littérature à 26 ans, fait partie du groupe de la littérature prolétarienne et écrit plusieurs romans dont Yvonne, Villa Oasis ou Les Faux Bourgeois, L’Île ou Petit-Louis. Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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Plaque en hommage à : Pablo Picasso
Type : Lieu de résidence
Adresse : 9 rue Gay-Lussac, 75005 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Pablo Picasso a vécu dans cette maison de 1931 à 1954 et la quitta définitivement en 1967
Quelques précisions : Pablo Picasso (1881-1973) est un artiste espagnol, principalement connu pour ses considérables contributions au domaine de la peinture. Il est ainsi considéré comme un représentant majeur du surréalisme et surtout comme le fondateur du cubisme. Ses œuvres sont restées célèbres dans le monde entier, en particulier Guernica, peint en 1937. Il séjourne pendant longtemps à Paris mais voyage également dans de nombreux pays européens. Effaré par les horreurs de la Guerre d'Espagne et de la Seconde Guerre mondiale, il est profondément pacifiste et adhère au Parti communiste, peignant la célèbre Colombe de la paix (1949) et recevant le prix international de la paix en 1955. Il meurt en 1973 d'une embolie pulmonaire. Son œuvre est, encore aujourd'hui, abondamment commentée et il reçoit de nombreux hommages après sa mort, plusieurs musées européens lui étant consacrés. Une autre plaque commémorative en son hommage est apposée à la façade d'un autre immeuble qu'il habita à la même période que celui-ci, dans le sixième arrondissement de Paris.
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Javier Bardem
Acteur espagnol. Le premier gagnant espagnol de l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Époux de l'actrice espagnole Penelope Cruz.
Bardem est né dans une famille d'acteurs : son grand-père est l'acteur Rafael Bardem, sa grand-mère est l'actrice Mathilda Muñoz Sampedro et sa mère est l'actrice Pilar Bardem. Sa sœur Monica Bardem et son frère Carlos Bardem sont également devenus acteurs. Son oncle Juan Antonio Bardem est réalisateur, tout comme son neveu Miguel.
Avant de devenir acteur, Javier était membre de l'équipe nationale espagnole de rugby. Il a également étudié la peinture à l'École des Arts et Métiers (Escuela de Artes y Oficios).
Bardem a joué son premier rôle à l'âge de six ans et demi dans le film "El Pícaro". À l'âge de 11 ans, il obtient un petit rôle dans le film "El poderoso influjo de la Luna", où sa mère joue.
Son premier rôle de long métrage à succès fut l'apparition de Bardem dans Las edades de Lulú (1990). En 1992, il a joué dans le hit international "Ham, Ham" avec Penelope Cruz. Déjà en 1994, il a reçu le prix du Festival international de San Sebastian pour son rôle dans les films "Numbered Days" et "Detective and Death", ainsi que le prix du festival "Fotogramas de Plata". Un an plus tard, Bardem a reçu le prix Goya du meilleur acteur dans un second rôle. En 1996, Bardem a reçu le prix Goya du meilleur rôle principal.
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