#DabitEugène
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ebooks-bnr · 11 months ago
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Dabit Eugène - Ville lumière
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Dabit Eugène - Ville lumière: Des nouvelles qui retracent, par flashs et impressions attendries, ce monde que connut Eugène Dabit. Un monde de gens qui travaillent et survivent dans Paris et sa banlieue. Ils rêvent d’une autre vie, s’évadent aux puces de Saint-Ouen, vont au spectacle ou en couple sur les boulevards, et, le lendemain reprennent leur quotidien monotone, après avoir passé, qui sait, une nuit dans leur chambre à l’Hôtel du Nord. C’est une œuvre à laquelle il rêvait, Capitale.  Il ne pourra l’écrire mais en avait griffonné un plan dont s’inspire ce recueil. Dans son Journal, il avait noté les premiers jets de Boulevard Mortier, Mayol, Un Dimanche dans la banlieue sud et aussi, le Marché aux puces, « son odeur de graisse, de moules, de fritures, de vin ; ces mauvais parfums » où chinent des gens qui « vivent, subissent leur destin d’hommes, obéissent autant qu’ils le peuvent à leurs besoins. » Il aurait voulu dédier Capitale à ses parents ; « si jamais mon désir se réalise, c’est mon amour le plus profond, le plus vivace que j’offrirai dans « Capitale ». Si ce livre n’est pas écrit, ma pensée reste – ici – aussi entière et ardente en ce qui les concerne. » « Mais je garde une tendresse profonde à ce monde totalement disparu ; j’en accepte les laideurs et les beautés, parce que j’accepte la vie. Ne pas avoir de préjugés, de nulle sorte, à commencer par ceux de l’esprit, de l’art. Ne pas céder plus qu’il ne faut au doute, au désespoir, et notamment à celui que nous soufflent les événements politiques. Il faut sauver en soi la vie ; et sauver sa vie des atteintes des hommes, là est le redoutable problème. » « Ah ! qu’on nous délivre de ces maisons et de ces pierres. Et qu’on nous foute la paix avec la science. Les découvertes et le progrès. Il n’y a pas de quoi être fier. C’est être résolument et farouchement moderne Que de vouloir s’échapper et ne pas suivre cette route. Je ne cherche pas à retourner vers les taudis et les cavernes. Mais s’écrabouiller dans une ville Et s’y crever à construire des machines qui assassinent la terre ou m’assassineront ? Non ! Sauve qui peut ! mais ce n’est plus possible de fuir. Si on avait une autre vie et qu’on puisse abandonner notre monde. Mais c’est juste possible (demain peut-être plus) de foutre son camp pour quelques mois, De vivre avec la mer comme un voleur. Et puis ça recommence, chaque fois en plus noir. Enfin c’est comme autrefois on disait « Faut pas s’en faire ». C’est un dimanche d’automne mou et gras. On attend les résultats d’un championnat du monde de boxe. Et des couples vont sur le boulevard. Des ménages sont heureux. C’est comme dans un monde neuf et bon. La vie continue avec un horizon qui va jusqu’à minuit. » (Eugène Dabit, Journal Intime) Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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ebooks-bnr · 6 months ago
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Dabit Eugène - Les Maîtres de la peinture espagnole Le Greco - Velazquez
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Dabit Eugène - Les Maîtres de la peinture espagnole Le Greco - Velazquez: Se rappelle-t-on qu'Eugène Dabit fut un peintre avant de devenir écrivain ? C'est en peintre, technicien et artiste qu'il décrit, dans cette œuvre posthume, son admiration de ces deux Maîtres dont il a contemplé les toiles lors de ses séjours en Espagne. Peintre et technicien car il nous décrit, de l'intérieur peut-on dire, l'évolution de ces deux hommes, leur cheminement, leur progrès et leurs tâtonnements. Pour arriver à leur perfection ... Artiste car, derrière la composition des toiles des formes et des couleurs, c'est leur art qu'il nous révèle, qu'il nous fait vivre, c'est son admiration et ses émotions qu'il nous fait partager. Si l’on connaît surtout, d’Eugène Dabit, L’Hôtel du Nord (dont sera tiré le film de Marcel Carné, avec Arletty et Louis Jouvet) c’est oublier que cet artiste né le 21 septembre 1898 dans la Somme, issu des faubourgs parisiens (relire Faubourgs de Paris, édité par la BNR), fut d’abord, à son retour de la «grande» guerre, un peintre qui exposa avec Modigliani, Soutine, Utrillo. Il découvre la littérature à 26 ans, fait partie du groupe de la littérature prolétarienne et écrit plusieurs romans dont Yvonne, Villa Oasis ou Les Faux Bourgeois, L’Île ou Petit-Louis. Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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ebooks-bnr · 1 year ago
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Dabit Eugène - Journal intime (1928-1936)
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Dabit Eugène - Journal intime (1928-1936): De 1928 à 1936, Eugène Dabit écrit son journal, en parallèle avec l’écriture de ses romans. Peu enthousiaste au début, ses phrases sont courtes et peu significatives, mais peu à peu, se prenant au jeu, il y livre ses pensées intimes et rédige même de longues tirades philosophiques et des récits qui seront les prémisses de ses romans. Ce journal est «l’atelier de ses romans» (cf. Babelio) et aussi le compte-rendu de ses doutes, de son amour de la vie et des femmes : il vit partagé entre l’amour de sa femme Biche dont il vit séparé, et de Vera son amante, mais aussi d’autres femmes rencontrées ici et là. Ce sera aussi le récit de ses séjours à l’étranger (Espagne où il va dans les musées à la rencontre de Velasquez, du Greco, Goya; Ibiza ou Minorque avec Vera, où il nage et se promène des heures au bord de la mer; Bratislava, Prague ou la Russie avec Gide et quelques autres) La guerre menace et hante Dabit, il se console avec les femmes qu’il aime, mais il doute sans cesse de son talent, de ses capacités à peindre et à écrire, il est naturellement inquiet et avide. Mais grâce à ce Journal où l’on côtoie Gide, Martin du Gard, Malraux, Céline, Vlaminck, Montaigne et Rousseau, nous pouvons établir un lien précieux entre son œuvre et sa vie. Le journal s’arrête le 12 août à Sotchi et Dabit meurt le 21 août 1936 à l’hôpital de Sébastopol. Mort soudaine, diagnostiquée scarlatine, elle apparut suspecte à plusieurs, comme Louis Aragon, chez cet écrivain qui s'apprêtait à dire à son retour sa déception de l'URSS. «Sur ce cahier, je puis écrire comme je rêve, penser comme je pense, c’est-à-dire sans suite.» «Noter sans aucun souci littéraire ; pour mieux penser, m’arrêter sur moi-même et tenter de me comprendre, de m’enrichir, de me libérer de servitudes.» «Vain, également, cet acte d’écrire. Et c’est, pourtant, mon seul refuge, l’unique possibilité qui me reste de mettre de l’ordre dans ma pensée, de me préparer à la mort, de lutter contre le chaos, cette espèce de marée qui monte autour de nous.» Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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ebooks-bnr · 1 year ago
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Dabit Eugène - L'Aventure de Pierre Sermondade
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Dabit Eugène - L'Aventure de Pierre Sermondade: Voici l’aventure d’un homme du peuple, qui du monde des «petites gens», écrit, la nuit après le travail, un roman. C’est sa jeunesse, la vie de son quartier, de ses parents puis ses années de soldat durant le première guerre mondiale qu’il s’est remémoré et qu’il a écrit. Mais de son manuscrit, que faire? Il n’a pas de relations. Un collègue de travail lui donne les coordonnées d’un écrivain connu, Anselme. Il lui écrit. Et l’homme célèbre lui accorde une rendez-vous… C’est à la fin de l’année 1928 qu’Eugène Dabit, alors jeune écrivain, écrivit L’Aventure de Pierre Sermondade qui relate, sous forme romancée, sa première rencontre avec André Gide où il lui présenta le roman qui devint, après plusieurs réécritures, Petit Louis, publié chez Gallimard en 1930. Cette nouvelle n’est guère empreinte d’optimisme. En effet, André Gide, qui regretta par la suite ces événements, lui donna un retour mitigé sur cet écrit en construction et l’orienta vers Roger Martin du Gard, un peu comme l’on se débarrasse d’un demandeur dont l’on ne sait que faire. Ce dernier le conseilla et lui suggéra de commencer par écrire des nouvelles. Eugène Dabit, plein d’espoir, lui présenta alors le présent récit et deux autres nouvelles. Espoir douché, dans la réponse de ce dernier en janvier 1929, au point que Dabit envisagea de renoncer à l’écriture. Heureusement, son roman Hôtel du Nord, publié la même année, eut un succès qui lui redonna espoir. Mais Eugène Dabit ne publia jamais cette nouvelle de son vivant et il fallut attendre 1973, pour en avoir une publication intégrale dans la Revue des Lettres Modernes. Cela n’en reste pas moins un émouvant et pur Eugène Dabit. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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ebooks-bnr · 1 year ago
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Dabit Eugène - Train de vies
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Dabit Eugène - Train de vies: Des récits émouvants, des vies simples, des vies de gens ordinaires avec leurs peines et leurs amours, des gens désespérés au courage du quotidien ou qui, comme Monsieur Petitfrère, ont trouvé leur rêve. Comme l’écrit Eugène Dabit dans son Journal en avril 1935, des «Vies, qu’on devine derrière ces murs. Chacun ses joies, ses amours, ses haines. Pauvre troupeau humain, qui n’est pas très conscient de sa servitude.» L’année précédente lors de son séjour en Espagne, où il écrivit plusieurs des nouvelles de ce recueil: «Comment ne pas songer à ces quatre mois si vite écoulés, durant lesquels j’ai travaillé, nagé, vécu heureux? J’ai pu, et je l’ai écrit ici, souhaiter parfois qu’ils s’écoulent vite, appeler je ne sais quel inconnu.» (octobre 1934.) Et enfin, en fin novembre 1935: «J’ai pu travailler davantage que les jours précédents. À ce volume de nouvelles: Vies (premier titre envisagé pour Train de vies). Nouvelles déjà publiées, et que je reprends une à une.» De ces nouvelles, citons Les deux Sœurs dont il écrit en septembre 1934:  «C’est un beau matin, la lumière est douce et calme sur la campagne. Une semaine déjà que je suis à Toledo. Vie agréable, nourrissante. J’ai repris et terminé Les Deux Sœurs Je me propose d’écrire encore une ou deux nouvelles.» Et, pour Monsieur Petitfrère : «Combien j’aime être en mer! À quoi bon dire pourquoi, cela ne se peut dire que dans un poème; cela ne peut s’expliquer sans lieux communs. J’ai fait de mon mieux dans L'Île pour dire cet amour. J’écris une assez longue nouvelle : Monsieur Petitjean, et les soirées passent trop vite, ou se terminent trop tôt.» Elle sera publiée sous le titre «Monsieur Petitfrère» dans Europe du 15 septembre 1935 et reprise dans Train de vies. Fin d’une vie, fut publié dans Marianne le 13 mai 1936 et repris dans Train de vies avec Un homme et un chien. Témoignages conclut le recueil : «J’ai passé presque dix jours sur cet essai que m’a demandé d’écrire Jean Guéhenno pour un n° spécial d’Europe consacré aux années 1914-1934. Essai, c’est beaucoup dire pour une vingtaine de pages de revue. Je les ai écrites avec ardeur, je me suis replongé dans le passé, mon passé. Je n’ai pas cherché à arranger mes souvenirs, si du moins j'ai tenté de m’exprimer avec la plus grande clarté possible. Cela m’a donné, peut-être, quelque idée de ce que pourraient être des Confessions. Que je suis loin de l’aisance et du mouvement dont faisait preuve J.-J. Rousseau ! Je ne puis que reconnaître mon impuissance, et c'est tout; et céder à ma voix intérieure. Ce que j’ai fait.» «Ce texte ressemble à un testament où il explique les raisons qui l’ont poussé à écrire : il y raconte à nouveau son entrée dans la guerre mais il y éclaire différemment le rapport au père et à l’écriture. en devançant l’appel, Dabit choisit son corps et en intégrant un régiment d’artillerie il a «plus de chances qu’un fantassin de sauver peau» mais, en 1917, «le groupe monta prendre position dans le secteur du chemin des dames, à Oulches». Il découvre une horreur qui le conduira à faire une tentative de suicide – comme le suggérait déjà le roman Petit-Louis quelques années auparavant.» (Jean-Luc Martinet,  Origine de l’écriture et origine sociale : La figure du père chez Eugène Dabit in Anne Mathieu et François Ouellet (dir.), Journalisme et littérature dans la gauche des années 1930, Rennes, Presses universitaires de Rennes 2014, p. 165-175, Open Edition, 2019.) Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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ebooks-bnr · 2 years ago
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Dabit Eugène - Le Mal de vivre
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Dabit Eugène - Le Mal de vivre : La première partie d’un roman inachevé, qui devait s’appeler «Étrangères», mais qui est surtout une histoire d’amour. Suivent quelques contes et des notes de voyage. Read the full article
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ebooks-bnr · 2 years ago
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Dabit Eugène - Yvonne
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Yvonne Lagache est fleuriste mais sans travail en hiver. Pour survivre, elle décide de servir de modèle au peintre Georges Monteil. Tout se passe au mieux entre eux et, lorsque George se décide à un séjour en Provence, Yvonne le suit. Au retour, à Paris, les jeunes gens font ménage commun. … Read the full article
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ebooks-bnr · 2 years ago
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Dabit Eugène - Villa Oasis ou les Faux Bourgeois
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Irma est tombée dans une langueur triste. Julien, son mari, décide pour lui changer les idées d’acheter une maison bourgeoise à l’extérieur de Paris, et de vivre dans la Villa Oasis une vie de petits bourgeois rentiers. Mais après l’enthousiasme du début... Read the full article
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ebooks-bnr · 2 years ago
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Dabit Eugène - L'Île
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Dans les trois nouvelles de ce recueil, nous sommes sur une île pauvre où le travail se fait rare. Ceux qui étaient cordonniers sont parfois obligés de devenir pêcheurs pour subsister ou de s’improviser ouvrier pour le démantèlement d’un navire. Read the full article
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ebooks-bnr · 2 years ago
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Dabit Eugène - Petit-Louis
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Un jeune garçon de quinze ans à Paris pendant la première guerre mondiale. Son père est mobilisé, sa mère essaie de joindre les deux bouts de leurs budget. Petit-Louis trouve un travail puis, finalement, s’engage dans l’armée. Dans les tranchées, il murit… Read the full article
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ebooks-bnr · 2 years ago
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Dabit Eugène - Faubourgs de Paris
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Dabit Eugène - Faubourgs de Paris: Dans un Paris qui s’étend, du nord au sud et d’est en ouest, on suit un enfant, de conciergeries en conciergeries, de faubourgs en faubourgs, puis un jeune homme de métiers en métiers… «Dans une ville qui se transforme, enfle, et se pare, une vie pitoyable continue. Ville pleine de passé et d’art, trop avide, alourdie d’une joie facile et de fragiles richesses. Je me penche sur elle sans tendresse pour entendre des plaintes au milieu des rires, pour trouver une voie lumineuse parmi des rues noires. D’autres «sales inventions» viennent de Paris. Des spécialistes installent un four électrique chez un boulanger, une pompe à essence dans un garage. Dans la région, on ne trouve que des hommes du bâtiment: maçons, charpentiers… Je suis dans la ville de leurs rêves, les pieds dans la boue, enfermé entre des maisons, le cœur en révolte contre notre destin. Je me rappelle cette grande ceinture verte de la campagne, la couleur des saisons, une ligne d’horizon où seuls des arbres s’élèvent vers le ciel. Partout, des hommes au milieu de leur création; des hommes acharnés à détruire, creuser, bâtir, étalant leurs faubourgs, afin que la terre ne soit plus qu’une immense ville à leur image.» Read the full article
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