#passage qg
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pain-del-doge · 3 months ago
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Before I go to sleep and end this hell ofna day; A meme, but w mama bear
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sh0esuke · 10 months ago
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" Oasis "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Desert King Sir Crocodile.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Crocodile était puissant dans tous les sens du terme, que ce soit de part le fruit du démon, le Suna Suna no Mi, qu'il avait mangé lui conférant ainsi les pouvoirs d'un homme sable ou son charisme et intelligence qui lui permirent de créer une organisation criminelle redoutée de tous, le Grand Corsaire s'en sortait à merveille. Il gérait son entreprise d'une main de fer, veillant à ce que son nom ne soit que rarement cité ainsi que ceux de ses employés. Certains ne furent même jamais découverts. Mister 1 n'était pas l'unique exemple, de même pour Mister 2, il existait tant d'autres agents qui agissaient dans l'ombre, et, sans surprise, Crocodile avait ses favoris. Ceux-ci se faisaient d'autant plus discrets. L'un d'entre eux n'avait jamais vraiment fait parler d'elle, si Crocodile aurait dû la décrire utiliser l'adjectif : agent fantôme aurait été le plus approprié. Et pour cause, grâce à ses attributs physiques, elle ne laissait jamais rien sur son passage, son efficacité n'avait aucun égal. Et, aux yeux du Grand Corsaire -qui n'étaient peut-être pas aussi objectifs qu'il l'aurait cru- sa présence lui était indispensable.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟓𝟖𝟗.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Rain Dinners, comme à son habitude, prospérait. Malgré l'heure tardive, la lune brillant haut dans le ciel, les clients provenant des quatre coins du nouveau monde affluaient avec une vigueur consternante. Les temps n'étaient pas aux problèmes financiers et psychologiques mais plutôt à l'amusement et à l'argent, il était question de jouer à en avoir des ampoules au bout des doigts, à boire quitte à se mettre trembler et chuter, de draguer et de fanfaronner. Ça, les habitants et vacanciers de Rainbase l'avaient bien compris. Voilà pourquoi, au lieu de rester chez eux et de jouir de leurs biens déjà acquis, ils s'étaient tous réfugiés dans cette pyramide à l'aspect alléchante et perdus parmi des montagnes de jetons et de machines.
Le bruit incessants de ceux-ci brisait les tympans des employés, pourtant habitués à ce boucan infernal, beaucoup étaient étourdis, la vue trouble et le corps couvert de sueur. Ils restèrent professionnels. Le lieu était réputé non seulement pour ses divertissements inégalables, mais aussi son service irréprochable.
Malgré l'absence du patron dans la salle principale, les employés ne purent souffler, sentant les quatre coins du casino les écouter et épier leurs moindres mouvements. Ils se résolurent à afficher leur plus joli sourire et à obéir au doigt et à l'œil des consommateurs. Ils guidaient des clients perdus, rendaient services en en rafraichissant certain ou s'occupait de superviser des parties de poker.
Et si le Grand Corsaire manquait à l'appel, c'était tout simplement parce qu'il était occupé ailleurs, vagabondant dans les couloirs souterrains du QG de son organisation secrète. Crocodile était seul, livré à lui-même.
Pas de Nico Robin en vue, pas de membre de Baroque Works traînant dans les parages, l'endroit était désert. Seul le bruit des Banana-crocos flottant sur sa droite, sa gauche, sous ses pieds ainsi qu'au dessus de sa tête rythmait le bruit de ses pas. Crocodile ne les regardait pas. Leur taille était pourtant impressionnante, un seul coup d'œil aurait suffit à pétrifier une armée entière. Leur couleur verte marais contrastait avec le bleuté de l'eau dans lequel ils résidaient. Les Banana-crocos imitaient Crocodile, néanmoins, pas pour les mêmes raisons. Car tandis que le Grand Corsaire les ignorait par pure lassitude, les créatures marines, quant à elles, cherchaient à l'éviter le plus possible. Non pas en se reculant de lui et en le fuyant ⸺cela aurait attisé sa colère⸺ mais en détournant constamment le regard et en faisant mine de ne pas l'avoir remarqué.
Cet accord durait depuis déjà un an.
Crocodile les nourrissait, faisait nettoyer et leur eau quotidiennement, tout ça pour qu'en retour, ils lui servent de décoration. Et les créatures ⸺pourtant à la force physique monumentale et à l'appétit monstrueux⸺ s'en réjouissaient.
Crocodile continua donc d'avancer. Il ne regarda rien d'autre que le bout du couloir, accompagné par le son de ses mocassins encontrant le sol marbré. L'échos résonnait profondément contre le verre, il semblait sans fin, s'éloignant mais ne disparaissant point. Sa silhouette camouflée sous son épais manteau de fourrure paraissait immense. Son torse l'était tout autant. Crocodile n'était pas seulement imposant, il était aussi grand. À marcher ainsi dans le couloir souterrain, l'aura qui se dégageait de lui fut écrasante. Son expression dure n'aidait pas, elle accentuait le tout, formant un lot effrayant chassant quiconque aurait eu l'audace de s'approcher de lui.
Lorsque l'échos d'un rire cristallin parvint à ses oreilles cela changea du tout au tout. Crocodile fronça les sourcils. Il serra les dents et zieuta la grande porte boisée présentée devant lui.
Autour de lui, des plantes et tableaux servaient de décoration. Cette partie du couloir, c'est-à-dire sa fin, étaient composée de murs, d'un sol et d'un véritable toit. La séparation entre verre et construction solide n'était pas caché derrière de quelconques artifices, elle était bel et bien visible juste derrière lui. Crocodile ne s'y attarda point. Il zieutait les décorations le temps de se préparer mentalement, prenant compte de l'assèchement d'une quelques verdures, avant de poser sa main sur la poignée. Il l'abaissa et ouvrit la porte.
Un éclat de lumière l'aveugla. Puis, le même rire cristallin se fraya un chemin jusqu'à ses oreilles.
Le Grand Corsaire referma la porte derrière lui le temps d'habituer ses yeux meurtris. Il grogna dans sa barbe, les yeux plissés et le corps rigide.
« Je t'avais bien dit que tu n'allais pas aimer, Hector. Pourquoi tu ne m'écoutes donc jamais ? »
Le ton joueur de la voix résonnait dans la pièce immense et vide. En réponse, le grognement d'une bête s'éleva, et, un troisième rire survint.
« Tu es têtu ! Non, je t'en redonne pas ! »
Lorsque Crocodile rouvrit les yeux, il la vit. La langue pendue, les paupières fermées et la peau brillante. Ce fut la première chose qu'il remarqua.
La sirène se tenait devant un immense banana-croco, défiant la créature avec malice. Auprès de ses clavicules nues, elle serrait un panier d'algues odorantes et raffermit sa prise dessus en entendant la créature geindre. Le monstre était si gigantesque qu'il la surplombait et lui faisait de l'ombre. Cependant, elle ne semblait pas le moins du monde effrayée. Au contraire.
Le sourire gravé sur ses jolies lèvres pulpeuses en était le témoin.
La pièce était ronde. Au plafond, des plaques de lumière illuminaient l'endroit. Peut-être un peu trop d'ailleurs, en vue du temps de réaction qu'il fallut au Grand Corsaire pour s'y habituer. Les lumières n'étaient pas tamisées. Elles étaient d'un blanc pur, se mariant avec les murs de la même couleur, décorés par des éclats de dorure et des reliefs de style royal. Le sol en marbre clair reflétait les lumières qui rebondissaient déjà sur les murs. Le tout était parfaitement harmonieux, majestueux. La pièce était grande, avec au milieu, un bassin menant à la demeure des Banana-crocos, et, sur ses contours, quelques meubles, fauteuils, plantes et bibliothèques comblaient le vide. Il n'y avait ni salle de bain, ni cuisine ou chambre, l'endroit n'existait que pour la satisfaction personnelle du Grand Corsaire.
Et il n'y avait aussi pas d'autre porte.
La pièce était sans issue outre celle derrière le pirate, le bassin était effectivement une option, mais ne menant pas vraiment quelque part -outre l'aquarium des Banana-crocos-, la question ne se posait pas.
Satisfait par sa petite observation, Crocodile contourna le bassin pour rejoindre la sirène assise sur le bord à gauche. Sa queue était plongée sous l'eau, mais son bassin était assis. Elle posa son panier à côté d'elle et éclaboussa gentiment la créature devant elle.
Le banana-croco prenait presque toute la place dans le bassin, sans parler de son immense taille qui lui faisait entrer en contact avec le plafond. Sans sa peau d'écailles aussi dure que du métal, son épiderme aurait brûlé depuis longtemps. Aucun d'entre eux ne remarqua la présence du Grand Corsaire. Les deux amis continuèrent de chahuter ⸺l'un grognant et l'autre riant⸺ jusqu'à ce que le bruit des pas du pirate furent suffisamment proche pour se faire remarquer.
La sirène ne le comprit pas immédiatement, bien trop prise dans son fou-rire, cependant, le banana-croco, lui, ne fut pas aussi chanceux.
Croisant le regard las du Grand Corsaire, l'animal se pétrifia sur place. Ses yeux s'écarquillèrent. Sa gueule s'ouvrit, laissant un bruit mixé entre la terreur et l'appréhension lui échapper. Crocodile s'arrêta alors de marcher, à trois mètres d'eux, et fit un rapide geste de la main en direction du bassin. Le banana-croco fut incapable de réagir. Son cœur battait à la chamade. Malgré le fait que cela soit physiquement impossible, il suait même à grosses gouttes. Il fut incapable de comprendre ce que cherchait à dire le noiraud, soudain devenu comme sourd. Ses grosses pattes furent prises de secousses. Et, au moment où le Grand Corsaire prit la parole, son corps sursauta.
« Disparais. »
Le Banana-croco prit ses jambes à son cou. Il fuit, se cognant la tête contre le plafond de lumières au passage, et éclaboussant la jolie sirène. Le bassin fut pris de secousses, de l'eau atterrit sur ses contours et le bruit que cela provoque sortit la demoiselle de sa transe. Étourdie, elle regarda autour d'elle.
« Oh ! C'est vous ! »
Crocodile s'accroupit devant elle.
Il posa son crochet sur son genoux et la dévisagea avec intrigue.
« Qu'est-ce que tu fais à converser toute seule, hein ? »
La sirène arqua un sourcil. Elle se rapprocha de lui tandis qu'il levait sa main dans sa direction. Le Grand Corsaire replaça une mèche de ses cheveux trempé derrière son oreille, celle-ci ayant été secouée par le Banana-croco qui l'avait trempée. La sirène frissonna au contact de sa peau rugueuse et chaude. Elle poussa un doux soupir d'aise et ferma les yeux.
« Je n'étais pas seule. »
Sa contestation affirmée, elle les rouvrit.
« J'étais avec mon ami Herbert. »
« Et qu'est-ce qu'il te voulait ? »
« Mon repas.. » elle avoua dans une mine renfrognée.
« C'est fâcheux, ça. »
« N'est-ce pas ! Ce sont mes algues... »
La sirène argumenta ses propos en plongeant une de ses mains dans son panier posé au sol et en en saisissant une ferme poignée. Elle la fourra vigoureusement entre ses lèvres. Une fois sa bouchée avalée, elle plissa les yeux. Elle affirma un air déterminé sur les jolis traits de son visage, les sourcils froncés et la bouche tirée en une grimace.
Quelques gouttes provenant de son repas étaient coincées entre ses lèvres. Celles-ci perlèrent le long de son visage jusqu'à atterrir entre ses seins. Ceux-ci aucunement habillés ⸺outre les écailles gravées à la place de ses tétons⸺, se retrouvèrent trempés. Les perles salées roulèrent jusqu'à toucher sa queue et se mêler parmi ces mêmes écailles de couleur vert pâle.
Crocodile se chargea de passer son pouce sur son menton, récoltant le jus et l'apportant à ses propres lèvres. Il ignora son cigare fumant et grimaça.
« Infect.. » il maugréa.
La sirène apporta soudain ses poings sous son menton et questionna du regard le pirate. Elle lui fit plutôt les yeux doux, mais cela passa inaperçu.
« Qu'est-ce qui vous amène ici, monsieur Crocodile ? »
« J'aimerais que tu me rendes un service. »
La demoiselle hocha vigoureusement la tête.
« Entendu, tout ce que vous voudrez. » s'empressa-t-elle de répondre.
Crocodile relâcha le visage de la jolie créature pour extirper un bout de papier de son costume. Plié et coincé entre son index et majeur, il le lui tendit. La sirène le réceptionna et vérifia son contenu pendant que le pirate reprit la parole.
« Miss Father's Day et Mister six se chargeront de te fournir la bombe une fois arrivée à destination. »
Elle leva les yeux dans sa direction.
« Je dois faire sauter un navire ? »
« Tu comprends vite. »
La sirène rangea le morceau de papier auprès de ses algues, presque immédiatement, celui-ci se retrouva gorgé de jus. À présent, il était illisible. La demoiselle ne s'en préoccupa point, elle était bien trop intéressée par l'homme devant elle pour jeter son dévolu sur de simples écritures qu'elle avait déjà mémorisé dans son esprit. Depuis sa venue, son sourire n'avait pas fané, il était rêveur, enjôleur, transpirant l'amour et l'intérêt qu'elle lui portait. Crocodile n'y était pas immunisé, malgré son air indifférent, le fait qu'il reste aussi proche d'elle et qu'il se permette de la toucher en disait beaucoup.
« Le roi Cobra a demandé à un royaume voisin de les épauler, tu comprends bien qu'on peut pas se le permettre. » argumenta le Grand Corsaire. « Ça serait dommage que nos efforts soient réduits à néant après tout ce temps. »
« Oui, je comprends. »
« Je n'en attendais pas moins de toi. »
« Est-ce que.. »
D'un ton hésitant, la sirène frappa le bord de l'eau de sa nageoire. Ce geste nerveux fit arquer un sourcil au pirate. Elle chercha à le fuir du regard, mais elle se retrouva immédiatement tirée de nouveau dans sa direction. Elle n'était pas en mesure de lui résister. Elle serra les poings sur sa nageoire, plissa ses lèvres en une fine ligne et déglutit. La question lui brûlait les lèvres. Voilà des jours qu'elle y réfléchissait, voilà des mois qu'elle hésitait. Plus que tout au monde elle le désirait, néanmoins, face à lui, elle perdait tous ses moyens. Incapable de soutenir l'intensité de son regard, écrasée par son aura imposante, elle sentit son organe vital s'emballer. Des papillons se mirent à virevolter dans son bas ventre et en réponse, sa queue s'excita davantage. De l'eau éclaboussa la tempe de Crocodile, la sirène regretta immédiatement.
« Qu'est-ce que tu as ? » demanda-t-il.
« Je me demandais si... »
Sa main s'agrippa à son avant-bras. La sirène planta d'un geste désespérément ses ongles couvert d'un vert métallisé dans sa chemise et se rapprocha de lui.
« Si vous accepteriez de voir un coucher de soleil avec moi. »
Crocodile fronça les sourcils. Sa confusion se traduisit par de la contrariété aux yeux de la demoiselle. Celle-ci commença alors à paniquer.
« Pas aujourd'hui, bien évidemment ! Ma mission est de la plus haute importance, j'en suis consciente ! » affirma-t-elle. « Mais je me disais, pourquoi pas après ? Je sais que vous êtes un homme prit et demandé, mais ce serait juste pour un soir.. Un seul. »
« Tu veux.. »
Crocodile posa sa main sur la sienne.
« Tu me fais du rentre-dedans ? » s'étonna-t-il.
« Quoi ? »
La mine de ma sirène s'illumina sous la confusion. Elle contempla le Grand Corsaire avec pure intrigue, comme si ses paroles étaient dans une autre langue.
« Non. Je.. Juste... »
Elle inspira profondément, cherchant à ignorer le contact physique entre leur main. Ses efforts furent en vain. Il lui était impossible de passer outre son eau de cologne et de la chaleur provenant de sa main déposée sur la sienne. C'était bien trop divin. Ses pupilles perdues dans ses yeux, leur corps si proche, la sirène n'était pas en position de feindre l'indifférence.
« Je sais que c'est contre l'organisation, je sais que mes sentiments ne sont peut-être pas réciproques. Oh, il est tout autant possible que mon aveux causera ma perte, mais je mourrais sans regret. »
La sirène sandwicha la main du noiraud entre les siennes et l'apporta entre ses seins. Sa peau humide contrastait avec la sienne sèche. Elle était rugueuse et puissante, tout le contraire de la sienne. Ses doigts fins et délicats s'entremêlèrent aux siens. La sirène tentait le tout pour le tout, persuadée qu'après cet acte suicidaire, Crocodile ne lui offrirait pas une seconde fois la même opportunité.
« Mon cœur bat pour vous, monsieur. »
Crocodile grogna contre son cigare. De sa main libre, il le saisit et expira un nuage de fumée entre leur visage.
« Je doute que ce soit de l'amour. »
« Oh ? »
Face à l'air consterné de la sirène, il retroussa son nez et mordit l'extrémité de son cigare, le fourrant de nouveau entre ses dents.
« Tu es juste effrayée. » observa-t-il. « Tu confonds ces battements paniqués par de l'amour, mais, en vérité, tu me crains. »
Vigoureusement, la sirène contesta.
« Je sais faire la différence. » elle affirma.
« Peux-tu ? »
« Ne ressentez-vous donc pas la même chose ? Lorsque je vous aperçois, c'est un sentiment bien plus agréable que la terreur qui m'emporte. J'aime être auprès de vous. Je ferai n'importe quoi pour vous satisfaire. »
Sur ce point là, Crocodile fut incapable de la contredire.
Depuis qu'il l'avait recrutée, la sirène s'était montrée irréprochable. Elle n'avait pas hésité à trahir ses compagnons, punir les traîtres et les peureux qui, au bout de quelques jours, avaient cherché à fuir l'organisation. Elle exécutait ses missions avec un professionnalisme déconcertant, comme si sa propre vie en dépendait. Et peut-être que c'était le cas. Pas une seule fois ne l'avait-elle déçu ou avait-elle osé lui manquer de respect. Même en cet instant, alors qu'elle le contemplait avec amour et admiration, Crocodile se sentait incapable de trouver quoique ce soit à redire. Elle était d'ailleurs bien trop divine pour cela soit le cas. Un couteau à la main, tachée de sang, il l'aurait sûrement tout autant défendue. L'éclat pétillant dans son regard suffisait à l'innocenter, que ce soit auprès des autorités que de lui.
Crocodile reprit ses esprits en sentant la sirène presser sa main un peu plus profondément dans sa poitrine. Ce geste désespéré fut accompagnée par son expression du visage tiraillé par l'appréhension.
« Vous ai-je contrarié ? » elle chuchota.
Crocodile secoua la tête.
« Qu'est-ce que tu trouves de si intéressant dans un coucher de soleil ? » il marmonna, les sourcils froncés.
« Oh ! »
Presque immédiatement, son dos se redressa et son regard se mit à briller.
« Tout ! Absolument tout ! » s'exclama-t-elle. « Depuis que je suis enfant, ma mère m'a toujours interdit d'aller à la surface pour l'admirer. Elle me disait que de méchants humains risquaient de m'enlever et de me vendre. Alors, j'ai obéi et je suis restée cachée en bas, loin de votre monde. »
Plus elle parlait, et plus sa prise sur sa main se raffermit. Crocodile ne l'entendait pas que dans le ton de sa voix, mais aussi dans ses yeux, ce grain et éclat d'excitation lui faisaient beaucoup d'effet. Crocodile se sentait submergé par un flot de sentiments inconnus, une agréable chaleur s'empara de son organe vital, il ne put y échapper.
« Je l'ai déjà vu une centaine de fois. » avoua-t-elle. « Je ne m'en lasse jamais. »
« Alors pourquoi me demander de t'accompagner ? C'est une perte de temps. »
« Parce que... »
Elle se racla la gorge. La demoiselle détourna un petit instant le regard, fébrile et perplexe. Elle se reprit en sentant les doigts de Crocodile se crisper. Ils bougèrent finement, cela suffit à attirer son attention et à la faire le regarder de nouveau.
« Parce que j'aimerais passer ce moment à vos côtés. »
Son aveux fut accompagné par les battements affolés de son cœur. Sa peau en palpitait presque, notamment l'endroit où sa jugulaire se trouvait.
« Je suis consciente que c'est déplacé, mais⸺ Je... Je le veux. Du plus profond de mon cœur. »
Crocodile ne répondit point. Il retira sa main de son emprise et se redressa tranquillement. La sirène le dévisagea avec angoisse. Elle pressa ses mains contre sa poitrine et déglutit. Le pirate agissait avec une désinvolture terrifiante. Il semblait indifférent à sa confession, comme habitué. Comme si le fait qu'une femme se jette à ses pieds n'était pas nouveau. Cette pensée chagrina immensément la jolie créature.
« Monsieur..? »
Crocodile marcha en direction des deux grandes portes de la pièce. Dos à la sirène, il ne se retourna point.
La demoiselle baissa alors la tête.
Son cœur se brisa en mille morceaux, les éclats tombèrent dans son bas ventre, blessant les papillons qui s'y étaient précédemment tenus. Elle passa ses bras autour de son estomac, les yeux larmoyants, sa lèvre inférieure avait commencé à trembler. La sirène se laissa glisser dans le bassin, ravagée par un sentiment d'embarras profond qu'elle chercha désespérément à fuir à travers la noyade. Elle y tomba de manière à avoir la moitié de son corps englouti, jusqu'à son décolleté. Ses mains saisirent le panier à algues que l'ont lui avait servi, elle l'emporta avec elle le regard fuyant, incapable de regarder son employeur plus longtemps. Toutefois, lorsque celui-ci reprit la parole, toujours dos à elle, sa tête fit volte-face dans sa direction.
« Reviens me voir une fois ta mission terminée. »
Crocodile poussa les deux portes. Il les ouvrit avec nonchalance.
« Je connais un endroit où tu pourras admirer un lever de soleil qui en vaut la peine. »
La sirène hoqueta.
« Mon⸺ Monsieur ? »
Son cœur se gonfla d'amour. Ses yeux s'étaient ouvert en grand, et ses lèvres s'étaient séparées dans une grimace. La sirène ne sut trouver une réponse suffisamment convaincante à lui donner, elle était bien trop surprise par ses paroles. Le ton de sa voix grave paraissait toujours aussi lasse et détachée, mais ses propos l'avaient touché en pleine poitrine. C'était comme si une flèche l'avait transpercée. Elle en avait mal. Elle souffrait monstrueusement, ce nouveau sentiment logé au centre de son être l'avait propulsée haut dans les nuages, et à présent, elle se sentait incapable d'en redescendre. Elle ne le voulait pas.
Crocodile la rappela à l'ordre en prononçant son nom de code.
« Je me suis fais comprendre ? »
Immédiatement, la sirène plaqua sa main contre son front, à l'instar d'un salut militaire, et s'exclama :
« Oui, monsieur. Je ne vous décevrai pas ! »
Le pirate esquissa un sourire satisfait avant de quitter la pièce. Il ne dit rien de plus, laissant les portes se refermer derrière lui et ainsi plonger la pièce dans un lourd silence pesant. La sirène attendit une poignée de secondes. Elle eût serré le panier si fort contre sa poitrine qu'il s'était plié en d'eux, à peine sur le point de se briser, elle le lança dans les airs et plongea dans le bassin. Elle rejoignit l'immense aquarium du Rain Dinners, à la recherche de Banana-crocos.
« Herbert ! Mon Dieu, Herbert, tu ne vas jamais croire ce qu'il vient de se passer ! »
La demoiselle laissa le panier tomber à l'eau et sombrer dans les tréfonds de l'endroit. Elle ne lui jeta pas même un seul regard coupable. Celui-ci fut rapidement avalé par un banana-croco flottant aux alentours, les algues furent incapables de fuir, tout comme le petit morceau de papier avec. Toute trace de la culpabilité de la jeune femme disparut avec. Celle-ci n'était, en cet instant, pas un membre précieux de l'organisation de Baroque Works, mais plutôt une simple créature maritime amoureuse. Follement éprise d'un homme à l'allure bienveillante.
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lemondeabicyclette · 3 days ago
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Après le chemin Wrexham, passage obligé dans le métro en chemin pour le qg de qs.
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lesnotions · 1 month ago
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Le guide pour sortir seul et aller en soirée
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Sortir seul en soirée, en voilà une drôle d’idée. De celle qui respire l’ennui et la misère sociale à sa simple évocation, d’autant plus que les bars et boîtes de nuit sont des plus cruels pour ceux qui osent s’aventurer en marge du groupe.
Et pourtant, tant par nécessité (parce que vous venez de déménager, parce que vous êtes de passage en ville) que par défi (vous êtes avides de nouvelles rencontres, de nouvelles expériences), vous avez tout à gagner de vous s’affranchir de ce soupçon de bizarrerie et des affres du quand dira-t-on.
Sortir seul, c’est en effet casser la routine de l’entre soi (votre éternelle bande de potes, le sempiternel verre entre collègues). C’est oser la spontanéité (vous assumez vos envies, vous parlez à qui vous voulez, rentrez avec qui vous voulez, quand vous voulez). C’est être maître de son emploi du temps (vous n’êtes pas à la merci des disponibilités des autres). Sortir seul, c’est l’ultime corde à l’arc des ceintures noires de l’intelligence sociale.
Prêt pour le grand saut ? Voici quelques tuyaux pour rejoindre ce club d’esthètes.
1. Bossez votre légende
Lorsque vous démarrez une conversation avec un(e) inconnu(e) seul en soirée, vient fatalement ce moment où il vous est demandé « Avec qui es-tu venu ? »/« Qu’est-ce que tu fais tout seul ici ? ».
Plutôt que de bégayer, car pris au dépourvu, et de créer du malaise, deux options s’offrent à vous : soit vous la jouez carte sur table, soit vous embellissez habilement les choses.
Si vous êtes nouveau en ville, c’est facile à assumer, et vous pouvez même marquer des points en mettant en valeur votre témérité. Si vous avez vu de la lumière vous êtes rentré, c’est plus compliqué, les femmes ayant besoin (à juste titre) de se sentir rassurer face à un potentiel prédateur isolé.
Mieux vaut ici vous fendre d’un léger mensonge pour faire passer la pilule (le premier et le dernier de votre vie, croix-de-bois-croix-de-fer), du style : « Je buvais un verre avec des potes, ils sont tous rentrés chez eux. Moi j’avais encore la pêche, je me suis dit pourquoi pas ? ».
Rien de bien fou, nul besoin d’en faire des caisses (n’en reparler plus ensuite), mais cela permet de booster un chouia votre preuve sociale.
2. Échauffez-vous
Ce qu’il y a de plus difficile quand vous sortez seul, c’est de sociabiliser immédiatement (lire ci-dessous). Ce peut être d’autant plus difficile, qu’une fois sur les lieux, une forme d’anxiété sociale peut s’emparer de vous.
Pour y remédier, commencez votre soirée, non pas dès que vous mettez le pied dans ladite soirée, mais dès que vous mettez le pied en dehors de chez vous.
Parlez avec la voisine que vous croisez, parlez au type assis à côté de vous dans le métro, parlez aux gens qui font la queue à l’entrée de la boite... Bref, parler le plus possible, au plus grand nombre de personnes possible.
Pas besoin de vous lancer de longues conversations. L’objectif est, à la manière d’un sportif, de vous mettre en jambes.
3. Choisissez le bon endroit
Aux bars où les gens sont assis, préférez les bars où les gens sont debout. Plus propice aux discussions impromptues, la position permet, d’une part, aux groupes de se mélanger plus facilement, et de l’autre, de vous déplacer avec plus de fluidité dans le lieu. A contrario, sitôt assis à une table, excepté parler à vos voisins, les possibilités sont limitées.
Préférez également un établissement où le bar est spacieux. Lieu de passage obligé de tous les clients, il sera votre QG pour votre début de soirée – là où vous pourrez voir et être vue, là où vous pourrez avoir vos premiers échanges (avec le barman, avec les clients qui y sont assis...).
Préférez enfin un lieu bondé à un lieu plus intimiste. La règle n’est pas absolue, mais disons que plus c’est grand, plus vous serez anonyme et plus il vous est facile de vous fondre dans la foule.
4. Interagissez au plus vite
LA règle quand on se pointe seul en soirée. Plus vous passez du temps isolé, plus votre énergie et le degré d’attraction qui va avec piquent du nez.
Le temps n’est pas votre ami. Pas question donc de d’abord commander un verre ou d’aller aux toilettes. Faite rugir sans sommation l’animal social qui sommeille en vous (en théorie, vous êtes prêt cf. point n°2).
Parlez à TOUT LE MONDE. Inutile d’attendre le bon moment/la bonne personne. Hommes, femmes, beaux, moins beaux... adressez-leur la parole sans arrière-pensée, votre seul objectif à ce stade est de briser la glace.
Gros point bonus pour le personnel (videur, serveurs, vestiaires...), notamment en début de soirée où ils sont toujours plus disponibles et ouverts à l’échange, d’autant plus si vous retournez un jour sur place.
[Coin fumeur et mecs seuls sont aussi des valeurs sûres.]
Pour ce faire, rien de tel que le combo magique : question, même banale (« C’est quoi le programme ce soir ? », « Tu bois quoi, je n’arrive pas à me décider ? », « Très cool ta veste, je peux te demander où tu l’as achetée ? », etc.), suivie des toujours très efficaces « Ah ouais ? » et « C’est-à-dire ? » pour faire durer l’échange – les gens n’aiment rien tant que parler d’eux et vous trouveront d’autant plus intéressant que vous vous intéressez à eux.
[Attention à ne pas rester collé comme à une bouée de sauvetage à LA personne à qui vous avez adressé la parole en premier.]
5. Changez de lieu quand votre niveau d’énergie baisse
Et s’il ne se passe rien ? Et si malgré vos efforts, vous sentez que vous commencez à ressembler à un piquet planté au milieu d’un champ ? Ou pire, à ces types zarbis accoudés au bar qui matent du coin de leur œil torve le reste du monde s’amuser sans eux ?
Pas de panique, vous ne devez demander à l’autorisation à personne pour mettre les voiles. Dès lors, le jeu repart à zéro.
Et vous pouvez remettre une pièce dans la machine autant de fois que vous le voulez.
Sortir seul ce n’est pas faire mouche à tous les coups. C’est à chaque fois un challenge. Mais lorsque ça marche (vous ne repartez pas seul, vous présentez des gens qui ne se connaissent pas...), cela vous procure ce sentiment inégalé d’avoir franchi un palier dans cette quête de la meilleure version de vous-même.
Aurélien, qui comme Épicure, pense que « quand on se suffit à soi-même, on n'arrive à posséder ce bien inestimable qu'est la liberté ». Octobre 2024.
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ouyander · 2 years ago
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Ouakam_01 Sous ses atours modernes, Ouakam a su préserver son trésor traditionnel. Voyage au cœur de l'un des principaux villages lébous de Dakar. Situé à l'orée de la Presqu'île du Cap-Vert, Ouakam est niché dans un espace géographique particulier. Surplombé par les deux Mamelles, le village traditionnel lébou vit au contact de l'océan atlantique qui lui offre chaque jour sa brise et ses fruits. A lire aussi :   Un documentaire présente un portrait « Sonore et Vivant » de six Quartiers Symboliques de Dakar Transfiguré par l'urbanisation galopante, il fut, jadis, un vaste champ où poussaient du manioc, du gombo, de la tomate et des haricots. De nos jours, à la place, des maisons, écoles, entre autres infrastructures modernes, fleurissent. Ouakam, c'est sept quartiers : Mérina, Mboul, Gouy-Sor, Taglou, Boulgua, Sinthia et Rip. Ces localités sont dominées par des maisonnettes aux constructions légères, faites en bois et de morceaux de tôles. Au cœur de la Cité, l'accès à ce baraquement est difficile à cause d'un lotissement bancal. Les ruelles sont étroites, comparables à un labyrinthe avec certaines voies qui transpercent des maisons de part en part. Naissance Selon le vieux El Hadji Momar Guèye, 90 ans, Ouakam a été fondé par Alé Ndoye. Aux origines, signale-t-il, le village s'étendait jusqu'à l'implantation actuelle du Cices. Il narre : "Cette zone était montagneuse et on appelait ces montagnes, 'Teupdaame' (littéralement, 'qui saute subit une fracture'). Un jour, un des autochtones s'est mis à la recherche d'un endroit plus propice à la vie humaine. Armé de sa hache, l'homme parcourut la forêt bordée de hautes herbes. Après une longue marche, il se mit sous un arbre en mi-journée pour se reposer. Un Oiseau fit tomber du poisson près de lui. Il comprit que la mer n'était pas loin. Poursuivant sa marche, il découvrit la plage avant le village. Cette découverte a permis aux migrants venus de 'Kam' de s'installer aux pieds de la cuvette des Mamelles." À en croire le nonagénaire, le nom Ouakam signifie les "habitants de Kam" (Wa Kam, en wolof). Kam désignant, selon Adama Wade, expert-comptable à la retraite, un marigot. Une autre version défend que Ouakam doit son nom à sa forme géographique : Kamb (cuvette, en wolof). Selon cette thèse, donc, les Ouakamois sont les "Wa kamb" (les habitants de la cuvette). Petit à petit, Ouakam a pris forme. La première mosquée fut érigée en 1934 grâce à la mairie de Dakar, dirigée à l'époque par Alfred Goux. C'était en présence de Lamine Guèye, futur édile de la ville et président de l'Assemblée nationale. L'électrification du village arrivera dans la foulée. Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24 Plus de 80 ans après l'érection de la première, les mosquées ont essaimé dans le village lébou. Une parmi les lieux de culte, frappe l'attention : Masdjidou Rabaani (la Mosquée de la Divinité, en arabe). Elle borde la Corniche-ouest, coincée sur un flanc du village d'où elle défie l'Océan avec son minaret en vert qui surplombe l'édifice tel un couvre-chef. "Elle a été construite par la grâce divine, confie Mouhamed Seyni Guèye. La construction de cette bâtisse a été faite à la main." La Mosquée de la Divinité est aujourd'hui pour Ouakam ce que Taj Mahal en Inde ou la Grande Muraille de Chine est pour le monde : une des Merveilles. C'est que le village lébou a beau revendiquer son côté mystique, il reste un foyer religieux. Et pour cause. "Ouakam est un village béni par les prières de nos ancêtres. Le passage de El Hadji Malick Sy a aussi marqué les esprits des Ouakamois ainsi que ses prières formulées pour cette localité", raconte El Hadji Momar Guèye, Jaraaf et natif de Ouakam. C'est Maodo qui a effectué la pose de la première pierre de la mosquée du quartier de Sinthia. QG militaire L'emplacement stratégique de Ouakam avait fasciné les colons. Ils y ont installé la majeure partie des camps militaires. Les tirailleurs y avaient installé leurs quartiers : l
e camp des Mamelles. Aujourd'hui, Ouakam abrite, en plus du camp des Mamelles, la base aérienne de l'armée française BA 160, le Bataillon du train, le camp Pol Lapeyre devenu camp Mame Bouna Fall, occupé par l'école des officiers de la gendarmerie, la base aérienne sénégalaise, la brigade de Ouakam. Aujourd'hui beaucoup de cités modernes ont poussé autour du village traditionnel. "Air Form de Terme Sud" fut la première. Elle a été construite en 1952 à quelques mètres de la base aérienne 160. Elle servait à loger les fonctionnaires français de l'Afrique occidentale française (Aof). A lire aussi :  Histoire des femmes dans les corps habillés : Police, gendarmerie, armée…[Dossier – 4-Avril] (1/5) Ce sont des maisons en forme de demi-sphères d'où son appellation de "Cité Ballon". Rachetées par des Sénégalais à l'Indépendance, ces cités changent petit à petit de visage. Autour, d'autres cités ont émergé : Comico, Assemblée, Asecna, Mamelles, Avion, Touba Ouakam. Ouakam abritait à une époque une base militaire américaine. Au point qu'au fil des années une communion naquit entre les populations locales et ces Américains-là. Le départ de ces derniers, en 1948, trois ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, sera un épisode douloureux pour les autochtones. "Il laissera un grand vide difficile à combler, tellement les Américains s'attachaient à la terre et aux populations ouakamoises, raconte, nostalgique, Adama Wade. Ces dernières cesseront de bénéficier des moyens de subsistance gracieusement offerts par les Américains, ainsi que l'assistance médicale constamment apportée pour les soulager." Conséquences : abandon de beaucoup de projets infrastructurels, pertes d'emplois bien rémunérés à l'époque… Mystérieux L'histoire de Ouakam est étroitement liée aux deux collines des Mamelles. La colline qui abrite le phare s'appelait "Xungu bu mag" et celle qui abrite le Monument de la Renaissance est appelée "Xungu bu ndaw". En bas de celle qui abrite le phare, logeraient des djinns. Ouakam_29 "Ce site difficile d'accès constitue le refuge des djinns les plus puissants. De plus, ce site abrite la mystérieuse tombe d'un grand esprit, visible une fois par semaine. L'emplacement de la tombe n'est connue que par les érudits qui protègent et empêchent les génies de perturber le fonctionnement normal du phare des Mamelles." Ouakam serait autrefois un repaire de deumm (anthropophages, en wolof). Il n'en est rien, proteste Adama Wade : "C'est un imposteur qui faisait manger à des personnes une plante hallucinogène dénommée catidianta en wolof. Cette plante les poussait à avoir des réactions bizarres et à dire certaines choses. C'est pour cela que l'on disait que les Ouakamois étaient des deumm. Ce qui est tout à fait faux." L'expert-comptable à la retraite d'ajouter : "Aujourd'hui, on ne voit même pas un chat noir traîner dans les parages. Notre village accueille les plus grandes autorités et les gens viennent en abondance habiter Ouakam." Toutefois, Ouakam affiche sans complexe son arsenal mystique. "Il n'y aucune localité où le mystique ne règne. Dans chaque maison léboue, il existe des khamb (un coin de la maison où logeraient les esprits et où on effectue des sacrifices et dépose des offrandes, Ndlr) qui sont bien entretenus." A lire aussi :  Scandale commando : Des militaires sénégalais en activité dans un braquage à Nord-Foire Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_34Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24Ouakam_33Ouakam_32Ouakam_31Ouakam_30Ouakam_29Ouakam_28Ouakam_27Ouakam_26Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_22Ouakam_21Ouakam_20Ouakam_19Ouakam_18Ouakam_17Ouakam_16Ouakam_15Ouakam_14Ouakam_13Ouakam_12Ouakam_11Ouakam_10Ouakam_09Ouakam_08Ouakam_07Ouakam_06Ouakam_05Ouakam_04Ouakam_03Ouakam_02Ouakam_01Ouakam_04 Ouakam a vu naître des personnalités comme Ségolène Royal, candidate malheureuse à la présidentielle française (2007). Elle est née sur la base militaire de Ouakam où son père, Jacques Royal, colonel d'a
rtillerie français, officiait. La Française d'origine sénégalaise Rama Yade, ex-secrétaire d'État française, a vu le jour dans le village. Le célèbre écrivain Birago Diop, l'ancien international de football Pape Malickou Diakhaté, l'universitaire, syndicaliste et homme politique Magatte Thiam, notamment, ont poussé leurs premiers cris dans ce village qui va s'ouvrir à la modernité sans compromettre ses trésors traditionnels.
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naantokhi · 2 years ago
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Ouakam_01 Sous ses atours modernes, Ouakam a su préserver son trésor traditionnel. Voyage au cœur de l'un des principaux villages lébous de Dakar. Situé à l'orée de la Presqu'île du Cap-Vert, Ouakam est niché dans un espace géographique particulier. Surplombé par les deux Mamelles, le village traditionnel lébou vit au contact de l'océan atlantique qui lui offre chaque jour sa brise et ses fruits. A lire aussi :   Un documentaire présente un portrait « Sonore et Vivant » de six Quartiers Symboliques de Dakar Transfiguré par l'urbanisation galopante, il fut, jadis, un vaste champ où poussaient du manioc, du gombo, de la tomate et des haricots. De nos jours, à la place, des maisons, écoles, entre autres infrastructures modernes, fleurissent. Ouakam, c'est sept quartiers : Mérina, Mboul, Gouy-Sor, Taglou, Boulgua, Sinthia et Rip. Ces localités sont dominées par des maisonnettes aux constructions légères, faites en bois et de morceaux de tôles. Au cœur de la Cité, l'accès à ce baraquement est difficile à cause d'un lotissement bancal. Les ruelles sont étroites, comparables à un labyrinthe avec certaines voies qui transpercent des maisons de part en part. Naissance Selon le vieux El Hadji Momar Guèye, 90 ans, Ouakam a été fondé par Alé Ndoye. Aux origines, signale-t-il, le village s'étendait jusqu'à l'implantation actuelle du Cices. Il narre : "Cette zone était montagneuse et on appelait ces montagnes, 'Teupdaame' (littéralement, 'qui saute subit une fracture'). Un jour, un des autochtones s'est mis à la recherche d'un endroit plus propice à la vie humaine. Armé de sa hache, l'homme parcourut la forêt bordée de hautes herbes. Après une longue marche, il se mit sous un arbre en mi-journée pour se reposer. Un Oiseau fit tomber du poisson près de lui. Il comprit que la mer n'était pas loin. Poursuivant sa marche, il découvrit la plage avant le village. Cette découverte a permis aux migrants venus de 'Kam' de s'installer aux pieds de la cuvette des Mamelles." À en croire le nonagénaire, le nom Ouakam signifie les "habitants de Kam" (Wa Kam, en wolof). Kam désignant, selon Adama Wade, expert-comptable à la retraite, un marigot. Une autre version défend que Ouakam doit son nom à sa forme géographique : Kamb (cuvette, en wolof). Selon cette thèse, donc, les Ouakamois sont les "Wa kamb" (les habitants de la cuvette). Petit à petit, Ouakam a pris forme. La première mosquée fut érigée en 1934 grâce à la mairie de Dakar, dirigée à l'époque par Alfred Goux. C'était en présence de Lamine Guèye, futur édile de la ville et président de l'Assemblée nationale. L'électrification du village arrivera dans la foulée. Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24 Plus de 80 ans après l'érection de la première, les mosquées ont essaimé dans le village lébou. Une parmi les lieux de culte, frappe l'attention : Masdjidou Rabaani (la Mosquée de la Divinité, en arabe). Elle borde la Corniche-ouest, coincée sur un flanc du village d'où elle défie l'Océan avec son minaret en vert qui surplombe l'édifice tel un couvre-chef. "Elle a été construite par la grâce divine, confie Mouhamed Seyni Guèye. La construction de cette bâtisse a été faite à la main." La Mosquée de la Divinité est aujourd'hui pour Ouakam ce que Taj Mahal en Inde ou la Grande Muraille de Chine est pour le monde : une des Merveilles. C'est que le village lébou a beau revendiquer son côté mystique, il reste un foyer religieux. Et pour cause. "Ouakam est un village béni par les prières de nos ancêtres. Le passage de El Hadji Malick Sy a aussi marqué les esprits des Ouakamois ainsi que ses prières formulées pour cette localité", raconte El Hadji Momar Guèye, Jaraaf et natif de Ouakam. C'est Maodo qui a effectué la pose de la première pierre de la mosquée du quartier de Sinthia. QG militaire L'emplacement stratégique de Ouakam avait fasciné les colons. Ils y ont installé la majeure partie des camps militaires. Les tirailleurs y avaient installé leurs quartiers : l
e camp des Mamelles. Aujourd'hui, Ouakam abrite, en plus du camp des Mamelles, la base aérienne de l'armée française BA 160, le Bataillon du train, le camp Pol Lapeyre devenu camp Mame Bouna Fall, occupé par l'école des officiers de la gendarmerie, la base aérienne sénégalaise, la brigade de Ouakam. Aujourd'hui beaucoup de cités modernes ont poussé autour du village traditionnel. "Air Form de Terme Sud" fut la première. Elle a été construite en 1952 à quelques mètres de la base aérienne 160. Elle servait à loger les fonctionnaires français de l'Afrique occidentale française (Aof). A lire aussi :  Histoire des femmes dans les corps habillés : Police, gendarmerie, armée…[Dossier – 4-Avril] (1/5) Ce sont des maisons en forme de demi-sphères d'où son appellation de "Cité Ballon". Rachetées par des Sénégalais à l'Indépendance, ces cités changent petit à petit de visage. Autour, d'autres cités ont émergé : Comico, Assemblée, Asecna, Mamelles, Avion, Touba Ouakam. Ouakam abritait à une époque une base militaire américaine. Au point qu'au fil des années une communion naquit entre les populations locales et ces Américains-là. Le départ de ces derniers, en 1948, trois ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, sera un épisode douloureux pour les autochtones. "Il laissera un grand vide difficile à combler, tellement les Américains s'attachaient à la terre et aux populations ouakamoises, raconte, nostalgique, Adama Wade. Ces dernières cesseront de bénéficier des moyens de subsistance gracieusement offerts par les Américains, ainsi que l'assistance médicale constamment apportée pour les soulager." Conséquences : abandon de beaucoup de projets infrastructurels, pertes d'emplois bien rémunérés à l'époque… Mystérieux L'histoire de Ouakam est étroitement liée aux deux collines des Mamelles. La colline qui abrite le phare s'appelait "Xungu bu mag" et celle qui abrite le Monument de la Renaissance est appelée "Xungu bu ndaw". En bas de celle qui abrite le phare, logeraient des djinns. Ouakam_29 "Ce site difficile d'accès constitue le refuge des djinns les plus puissants. De plus, ce site abrite la mystérieuse tombe d'un grand esprit, visible une fois par semaine. L'emplacement de la tombe n'est connue que par les érudits qui protègent et empêchent les génies de perturber le fonctionnement normal du phare des Mamelles." Ouakam serait autrefois un repaire de deumm (anthropophages, en wolof). Il n'en est rien, proteste Adama Wade : "C'est un imposteur qui faisait manger à des personnes une plante hallucinogène dénommée catidianta en wolof. Cette plante les poussait à avoir des réactions bizarres et à dire certaines choses. C'est pour cela que l'on disait que les Ouakamois étaient des deumm. Ce qui est tout à fait faux." L'expert-comptable à la retraite d'ajouter : "Aujourd'hui, on ne voit même pas un chat noir traîner dans les parages. Notre village accueille les plus grandes autorités et les gens viennent en abondance habiter Ouakam." Toutefois, Ouakam affiche sans complexe son arsenal mystique. "Il n'y aucune localité où le mystique ne règne. Dans chaque maison léboue, il existe des khamb (un coin de la maison où logeraient les esprits et où on effectue des sacrifices et dépose des offrandes, Ndlr) qui sont bien entretenus." A lire aussi :  Scandale commando : Des militaires sénégalais en activité dans un braquage à Nord-Foire Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_34Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24Ouakam_33Ouakam_32Ouakam_31Ouakam_30Ouakam_29Ouakam_28Ouakam_27Ouakam_26Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_22Ouakam_21Ouakam_20Ouakam_19Ouakam_18Ouakam_17Ouakam_16Ouakam_15Ouakam_14Ouakam_13Ouakam_12Ouakam_11Ouakam_10Ouakam_09Ouakam_08Ouakam_07Ouakam_06Ouakam_05Ouakam_04Ouakam_03Ouakam_02Ouakam_01Ouakam_04 Ouakam a vu naître des personnalités comme Ségolène Royal, candidate malheureuse à la présidentielle française (2007). Elle est née sur la base militaire de Ouakam où son père, Jacques Royal, colonel d'a
rtillerie français, officiait. La Française d'origine sénégalaise Rama Yade, ex-secrétaire d'État française, a vu le jour dans le village. Le célèbre écrivain Birago Diop, l'ancien international de football Pape Malickou Diakhaté, l'universitaire, syndicaliste et homme politique Magatte Thiam, notamment, ont poussé leurs premiers cris dans ce village qui va s'ouvrir à la modernité sans compromettre ses trésors traditionnels.
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catherine-geoffray · 2 years ago
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24–03–23 Je passe les épreuves de l’École Polytechnique mais je sais bien que je n’ai aucune chance de réussir. À part peut-être l’épreuve ‘A’ qui consiste en la rédaction d’une dissertation. Les résultats tombent : je suis admise en ‘A’. Je ne sais pas très bien en quoi cela consiste ni quelles opportunités cela m’ouvre. ‘A’ comme Artiste peut-être... Néanmoins, très fière de moi, je clame mon succès auprès de mes proches. Je fête même cela dans un bistrot près de la place de Clichy avec une amie peintre, habituée des lieux, qui habite à côté. Le patron parle russe. Son café est le QG d’une mafia venue des pays de l’Est. Des armes s’échangent sous les tables et dans les toilettes. Mon amie me dit que vers 18 heures les chauffeurs de taxi après s’être arrêtés ici pour un café, empruntent en file indienne un passage situé entre le bar et la station-service où ils refont le plein d’essence. Peu connu, cet itinéraire de délestage permet aux initiés d’éviter les embouteillages de la capitale.
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t-marveland · 3 years ago
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𝐃𝐞𝐦𝐨𝐧 𝐒𝐥𝐚𝐲𝐞𝐫 | Enmu
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ᵈʳᵃʷⁱⁿᵍ ᵐᵃᵈᵉ ᵇʸ ᵏᵒʸᵒʰᵃʳᵘ ᵍᵒᵗᵒᵘᵍᵉ
𝐀𝐓𝐓𝐀𝐐𝐔𝐄 𝐒𝐔𝐑𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄
Enmu x Reader
Warnings : un peu de violence
Mots : 897
Masterlist
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❝oyasuminasai ! ❞
    IL FAISAIT NUIT, comme toutes les fois où tu devais exercer ton métier. Être pourfendeuse de démon n'était pas une tâche facile mais tu aimais ça. Pouvoir utiliser tes atouts physiques et mentaux pour sauver les habitants du Japon était tout ce qui te maintenait en vie.
    Tu avais été élevée et entraînée pour devenir pourfendeuse de démon et au plus grand bonheur de ta famille, tu en étais devenue une. Tu n'étais pas encore un pilier mais Mitsuri t'avait pris sous son aile et t'avait choisi comme successeur car oui, tu maîtrisais le souffle de l'amour.
    Il y a quelques heures de cela, ton corbeau t'avait informé qu'un village était attaqué et qu'il fallait absolument que tu ailles éliminer le démon qui semait le chaos. Alors tu étais partie en trombe du domaine, en informant Mitsuri, et tu te dirigeais vers le village en question.
    Une fois arrivée à destination, ce que tu vis te brisa le cœur. La plupart des maisons étaient en feu ou complètement détruites. Bien que tu sois habitué à voir des horreurs faites par des démons, tu ne pouvais t'empêcher de te sentir triste à chaque fois.
    Tu traversais le village en courant en tendant l'oreille dans l'espoir d'entendre quelqu'un encore en vie mais le village était plongé dans le silence. Seuls tes pas rapides et les bruits de corbeaux étaient source de bruit. Ce silence était horriblement angoissant, il était signe de mort et de massacre et non pas de calme et sérénité.
    Tu te préparais mentalement à tomber sur, malheureusement, des corps inanimés lorsque tu commenças à vérifier les maisons qui ne brûlaient pas. La plupart étaient vides et seules les traces de sang indiquaient le passage d'un démon. Dans la dernière maison, un bruit de craquement te fit sursauter et tu mis ta main sur le manche de ton épée, tout en avançant prudemment vers la source.
    À ta plus grande surprise, ce ne fut pas un démon mais une petite fille. Elle était en pleurs et elle s'était cachée dans un placard.
    ❝━ Hé, je suis ici pour t'aider. Lui expliquas-tu doucement.❞
    Ses yeux étaient à présent fixés sur toi.
    ❝━ On va sortir de là. Suis-moi. Dis-tu en lui tendant une main réconfortante.❞
    Elle sembla longuement hésiter mais finalement passa sa petite main dans la tienne qui était abîmée par tous tes entraînements du maniement de l'épée. Tu la pris dans tes bras et fonças vers la sortie pour t'éloigner le plus possible de ce village désormais saccagé.
    Malheureusement, tu n'avais pas pu mettre la main sur le démon responsable de ce carnage mais tu avais pu sauver une enfant. En temps normal, tu aurais parcouru la forêt aux alentours pour le retrouver mais comme tu avais la responsabilité d'une vie supplémentaire, tu décidas de rentrer au QG.
    Tu courais à toute allure en direction du QG des pourfendeurs de démons quand tu sentis une masse arriver rapidement sur ta gauche. Tu l'évitas facilement et avec agilité malgré la petite fille blottie contre toi et tu continuas ta course. Cependant, cette fois, la masse arriva directement de face et tu dus sauter sur une branche d'arbre pour pouvoir l'éviter.
    En contrebas, se trouvait un jeune homme pâle avec des yeux bleus, dans son œil gauche était gravé le kanji signifiant qu'il était la première lune inférieure. Ses cheveux étaient raides et de couleur noir foncé avec les extrémités rouge et bleu.
    ❝━ Oh ! Il semble que j'en avais oublié une. Déclara-t-il d'une voix faussement enjouée.❞
    Tu fronças les sourcils et serras plus fort contre toi la seule survivante de son village pour la protéger. De plus, tes soupçons s'étaient confirmés. Ce démon était bien le responsable de ce qui était arrivé il y a quelques heures.
    ❝━ N'y penses même pas. Le menaças-tu.
    ━ Une pourfendeuse ! Quelle chance ! S'écria-t-il.❞
    Il sauta et te rejoignit rapidement sur la branche. Ta poigne sur l'enfant et sur ton épée se resserra davantage quand tu le sentis passer ses mains dans tes cheveux.
    ❝━ Ne t'en fais pas, je prendrai le soin de vous savourer. Te chuchota-t-il.❞
    Tu laissas doucement tomber l'enfant et lui chuchotas de courir le plus loin possible tandis que tu sortis ton épée.
    ❝━ Souffle de l'amour, deuxième mouvement : amour anxiogène.❞
    En moins d'une seconde Enmu s'était fait couper les deux bras et tu avais manqué sa tête de peu. Tu juras en soufflant et tu l'entendis rire sadiquement.
    ❝━ Tu es plus coriace que je ne l'avais pensé. Intéressant ! Rit-il.❞
    Tu te mis en position pour utiliser un second mouvement du souffle de l'amour mais tu sentis tes yeux tomber doucement et ton esprit devenait vide. Tes jambes n'arrivaient plus à te soutenir correctement et tes mains tremblaient. 
    ❝━ Qu'est-ce que- Commenças-tu avant de t'effondrer au sol.❞
    Tes yeux se fermèrent tout seuls et la dernière chose que tu vis fut Enmu baissé à ta hauteur avec un sourire narquois sur les lèvres.
    ❝━ Bonne nuit. Te nargua-t-il.❞
    Tu étais si belle, évidemment qu'il allait prendre son temps avec toi et t'épargner pour le moment.
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ggof19 · 3 years ago
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No U-Turn : Le récap avant la saison 2
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Les personnages : Rappel
Julie Giani
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Julie est un ancien soldat du renseignement qui a arrêté le terrain pour se consacrer à sa vie de famille comme elle s'y était engagée auprès de son mari, journaliste de guerre, censé lui aussi se mettre au vert.
Malheureusement, Mario avait ce besoin de compter et de changer les choses. Ainsi, s'il est resté sur le territoire, il s'est vite pris de passion pour le laboratoire Oaz'Corp ou plutôt pour les dégâts qu'il occasionnait en toute impunité. Il a sorti de nombreux articles sur le sujet et chacun faisait plus de bruit que le premier.
Julie avait peur et elle avait raison : alors qu'un énorme scandale allait éclater, couvert avec son mari et deux autres journalistes originaires d'Oasis Springs, Mario a trouvé la mort dans un accident troublant.
Ivre de douleur et de rage, Julie a tout quitté pour la petite ville du désert, bien décidée à faire la lumière sur ce qui s'y trame, mais aussi à obtenir vengeance.
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En fouillant à droite et à gauche, elle a attiré l'attention de La CLOES qui travaillait de concert avec son mari. Un homme en particulier s'est trouvé touché par le drame qu'elle vivait et a pris délicatement contact avec elle en lui rendant quelques affaires que le disparu avait laissé à leur QG. Très vite, tous deux sont entrés en empathie l'un avec l'autre, mêmes s'ils ont tout d'abord gardé pour eux certaines informations. Informations que Julie était déterminée à récolter avant d'accorder davantage sa confiance. Manque de chance, elle s'est faite repérer par la jeune Silvia qui revenait d'avoir fait le mur et qui a donné l'alerte.
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Un autre évènement a bousculé la relation de Daniel et Julie : la fugue de la fille de cette dernière, Juliana, qui depuis le début déteste sa nouvelle vie et veut rentrer chez elle. Daniel a aidé Julie à retrouver sa fille et quand tout le monde s'est trouvé en sécurité, la jeune femme a finalement confié à son nouvel ami tout ce qu'elle lui cachait. Daniel a fait de-même en lui dévoilant le contenu des carnets que lui avait légué son père avant de disparaître.
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Tous deux forment une bonne équipe et apportent beaucoup à la CLOES dans laquelle Julie finit par entrer avec l'appui de Daniel après un rite de passage rendu plus sanglant que nécessaire par Sharon O'Meara, la compagne ultra possessive de Daniel.
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Daniel prend soin d'elle durant sa récupération et ils en sortent plus proches que jamais. À tel point que Sharon a du mal à garder son sang-froid. Alors quand une violente dispute éclate entre elle et Daniel et qu'il rompt, elle décide de faire liquider sa rivale - alors que sa relation avec Daniel n'est alors que platonique.
Daniel et Julie se retrouvent donc tous deux en bien mauvaise posture, mais c'est sans compter leur habileté qui les fait sortir de cette épreuve presque indemnes mais surtout... encore plus proches qu'ils ne l'étaient.
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Sans jamais se mettre réellement en couple, leur attirance réciproque les amène à maintes reprises à se retrouver pour des étreintes charnelles. Mais point question pour Julie de remplacer son défunt mari qu'elle a l'impression de trahir, et ce qui la fait lutter pendant huit ans contre ses sentiments.
Jusqu'au jour où elle craint que Silvia n'ait été capturée par Oaz'Corp ou qu'elle soit morte après le retour de son animal de compagnie, seul, à Oasis Springs. Cela lui fait réaliser à quel point elle s'est fourvoyée et lui rappelle que tout peut basculer en un instant. Son histoire avec Daniel et tout ce qu'elle lui a refusé lui revient en pleine face, en particulier la gifle qui voulait rappeler à Daniel qu'il n'était pas question de sentiments entre eux alors qu'il baissait régulièrement la garde en se permettant d'être tendre avec elle.
Dans l'angoisse et la précipitation, Julie tente de faire machine arrière et de faire comprendre à Daniel la réalité de ses sentiments. Mais trop tard. Il faut fuir et Daniel, trop habitué à ne pas compter, reste derrière en guise de bouclier, confrontant Julie à la perspective d'un nouveau deuil.
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Suite : Personnages, le rappel
Crédits : Poses par @r-jayden , @sim-plyreality et GGO
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fallenrazziel · 4 years ago
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Les Chroniques de Livaï #514 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Keith Shadis
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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J'abats mes dernières cartes et soupire en voyant le jeu de mes adversaires. Ces soldats de la garnison sont bien meilleurs que moi ; il faut dire qu'ils ont eu tout le temps de s'entraîner...
Ce n'est pas si souvent que je me mêle aux troufions anonymes, mais j'aime cette sensation d'être parmi eux un militaire comme un autre. Aucun ne me renvoie constamment au visage mon ancien statut de major. Peut-être l'ont-ils tous oublié à vrai dire. Les soirées entre camarades me manquent. J'aurais pu me rendre au QGR et frapper à la port de Pixis - il m'aurait sorti une bonne bouteille -, mais j'ai le pressentiment que nos discussions auraient tournées autour du même sujet et je voulais me changer les idées.
Je ne mens qu'à moi-même... Bien évidemment, une seule et unique chose occupe mes pensées et je ne comptais pas les chasser en restant à Trost ce soir. Si tout se passe bien, alors rien ne devrait arriver avant plusieurs jours. L'opération de reconquête doit leur permettre de rejoindre le Mur Maria, examiner les dégâts, procéder à des réparations possibles... Tout cela prend du temps. La nuit est tombée et aucune alerte n'a été donnée, c'est bon signe. Il y est peut-être arrivé après tout. Lui seul le pouvait ; j'en aurais été incapable, moi... Si mes calculs sont bons, ils ne devraient pas être très loin de leur objectif, en tout cas, ils doivent avoir dépassé notre ancien QG.
Mais plus j'y pense, plus je me dis qu'il est impossible que tout ce soit passé sans problème... Pourquoi serais-je resté à Trost si j'étais si confiant, après tout ? Il y a dans l'air une chape de plomb qui pèse sur les toits, sur les têtes. Personne ne rit ni ne chahute. Les gardes sont aussi très taciturnes et boivent moins que d'habitude, comme dans l'attente d'une catastrophe. Je me lève de ma chaise, et me dirige vers la petite poterne qui donne sur la rue. Aucun bruit ne trouble le silence nocturne, pas un pas de cheval ne résonne sur le pavé. A quelques mètres, une lanterne avance en silence sur le trottoir d'en face, se dirigeant vers Rose. Hmm, il y a du nouveau ? Je me mets en tête de suivre le porteur de lumière jusqu'au Mur.
Il grimpe les escaliers qui mènent au rempart et je le file à quelques distances. Le ciel est bien dégagé, les étoiles luisent, et la lune, qui a entamé son déclin, illumine encore très bien la plaine. Quelque chose m'empêche de regarder ce qui se passe en bas, je fais semblant de me focaliser sur les chuchotements des gardes devant moi, qui se préparent pour la relève. Ce n'était donc que ça... Je ne suis pas vraiment au fait des procédures de ce régiment en ce qui concerne les surveillances de nuit.
Je ne suis pas décidé à redescendre tout de suite. Un des gardes me remarque et se dirige vers moi dans l'intention de me faire partir, mais il remarque alors mon uniforme. Il décide de me laisser tranquille et j'en profite pour savourer le fraîcheur de l'air. Il est moins lourd qu'en bas... Les mains derrière le dos, les yeux fermés, les pieds écartés bien plantés dans le sol, je respire le vent qui vient des plaines de Maria. Ce n'est pas tout à fait le parfum de la liberté qui vient de par là, il n'est pas identique à celui des terres inconnues. Mais si Erwin échoue, tout ce territoire étalé devant moi pourrait bien redevenir aussi sauvage et dangereux que l'extrême sud. Tant de choses pèsent sur ses épaules...
J'ouvre les yeux, sensible à une certaine vibration familière qui fait trembler mes os. Aucun des gardes ne semble la remarquer, ai-je rêvé ? Sans le vouloir ni m'en rendre compte, je baisse le regard sur les cinquante mètres situés en dessous de moi. Je scrute la ligne plus claire de la route qui traverse Trost-Sud, la remonte lentement, plisse les paupières et distingue alors nettement des points noirs en mouvement. J'ai toujours eu le regard perçant, et je pense qu'il ne me trompe pas. Ce ne sont pas des titans... mais alors ce sont...
Eh, mon gars ! Regarde un peu en bas, il y a du nouveau ! Un messager envoyé par Erwin ? Plusieurs ? Mais que se passe-t-il ? Tandis que je me pose cette question, une masse noire s'avance sur la route, à une vitesse soutenue, et mon coeur manque un battement. Ce sont... Non, cela ne peut pas être eux, déjà ! Mes réflexes de leader me font estimer rapidement à combien de personnes s'élève cette masse compacte et si peu étendue... Combien étaient-ils en partant ? Zackley avait annoncé environ deux cents cinquante mille, plus trois cents explorateurs, il me semble... J'en déduis que nous sommes loin du compte !
Réveillez-vous ! Il faut aller ouvrir les portes ! Ils se mettent à courir comme des poulets sans tête, et je me sens obligé de prendre le contrôle des opérations. C'est le bataillon qui revient ! Evitez de vous posez des questions et faites les entrer ! Je cache tant bien que mal ma nervosité... Ce retour prématuré ne peut signifier qu'une chose ; ils ont échoué... Jusqu'où sont-ils allés avant de faire demi-tour ? Les titans étaient-ils trop nombreux ?
Je dégringole les marches au pas de course tandis que la herse commence à grincer, faisant s'allumer les fenêtres des maisons proches. Les habitants de Shiganshina étaient habitués à ce son qui annonçait les va-et-vient des explorateurs ; ceux de Trost commencent tout juste à s'en accommoder... Mais une seule question me tourmente : y'a-t-il encore un bataillon d'exploration ?
Des civils en chemise de nuit et pyjamas se sont déjà massé en bas, et tous les militaires de service dans la ville se sont ramenés devant la porte, dans l'attente de réponses. Je dois me frayer un passage parmi eux pour passer au premier rang. Ecartez-vous, laissez-moi passer ! C'est mon régiment... Ce sont mes hommes qui reviennent du combat ! Je ne peux m'empêcher de sentir mes vieilles émotions de major de reprendre le dessus, et quand la herse laisse enfin passer mes anciens camarades, le sang me monte au visage.
Ils avancent au pas ; les chevaux, têtes basses, semblent si exténués que c'est un miracle s'ils ne s'écroulent pas. Leurs cavaliers ne sont pas en reste. Les explorateurs sont mêlés aux civils, et certains parmi tous ces rescapés se jettent à terre pour embrasser le pavé de Trost avec adoration en pleurant. Ils sont si peu nombreux... Où est Erwin ? Je l'aperçois alors, sur le flanc opposé - il ne s'est même pas placé en tête -, et il donne tout l'air de vouloir passer inaperçu. Il est tout de même entouré de son état-major - ils s'en sont tous sortis - qui forme comme une protection tout autour de lui. Il ne sait pas encore ce qu'il va devoir endurer... Les rapports, les interrogatoires, les questions difficiles, les jugements, l'opinion publique... Ses hommes ne pourront pas le protéger de ça. Mais pour l'heure, ils essaient d'empêcher les curieux de trop s'approcher de lui.
Mais ils ne pourront pas m'empêcher de m'approcher, moi. Je dois le voir, lui parler, jauger son état, savoir ce qu'il compte faire, dès maintenant. Je traverse la foule qui a commencé à jeter des plaintes et des pleurs, repousse les civils endormis et atteints l'étrier de Livaï. Le nain me jette un regard noir et fatigué depuis sa selle, mais il me reconnaît et me laisse marcher vers Erwin. J'avance à ses côtés pendant quelques secondes avant de l'interpeller. Son regard reste fixé droit devant lui, mais je sais qu'il y a une tempête dans sa tête. Il n'y pas meilleur que lui pour cacher ses émotions... Erwin, parle-moi, je suis de ton côté, quoi qu'il ait pu se passer...
Il daigne enfin baisser les yeux sur moi, et je sens plus que j'entends le profond soupir qui secoue sa poitrine. Mon garçon, je sais que tu as fais de ton mieux, et si tu ne veux pas m'en parler tout de suite, fais comme tu veux, mais dis-moi juste une chose : le bataillon est-il encore en vie ? Veux-tu toujours le mener si le gouvernement t'en laisse la possibilité ? Il ne répond à aucune de ces questions, et se contente de glisser vers moi un murmure las et découragé. "Vous aviez tort à mon sujet." Puis il presse l'allure et me laisse sur place.
Je suis figé, comme si mes bottes s'étaient tout à coup changées en pierre et rivées sur le sol. J'ai senti le souffle d'un homme dont une partie de l'âme s'est brisée et dont les morceaux sont restés quelque part sur les plaines de Maria. Je n'aurais pas été plus choqué si un mort s'était relevé de sa tombe pour venir me glisser à l'oreille que la fin du monde est proche...
Si Erwin s'écroule, le régiment tombera avec lui...
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rhaniel-legacy · 3 years ago
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Theron Shan’s appreciation week > DAY 5 - ZIOST
This one is definitely not my favorite. At first I had really cool ideas for this theme but the lack of time and the tiredness didn't help... I hope you'll enjoy it anyway >///<
Day 5 >  Ziost
Characters > Theron Shan, minor mention to: Lana Beniko, oc: Ran Archer, Master Surro, Jace Malcom
Context: Coruscant, shortly after the Ziost events
@theronshanweek-official
La raison n’efface pas les sentiments.
    Theron Shan se souvenait avoir prononcé ces mots. Il les avait adressés à son père lors de leur dernière entrevue autour d’un dîner. Il avait pris du nerf, son père un plat typique d’Aldérande à base d’oiseau rôti. Cette conversation, il avait maintenant l’impression qu’elle avait eu lieu dans une autre vie.
    Les images de Ziost ne cessaient de tourner en boucle dans sa tête. Elles le harcelaient chaque fois qu’il osait clore les paupières.
L’odeur de mort omniprésente.
    Il retira sa veste.
Les hurlements de terreur des innocents qui ne comprenaient pas ce qui était en train de se dérouler.
    Il la jeta sur le canapé.
Le bruit des sabres lasers et ceux des corps s’écroulant au sol.
    Il attrapa la bouteille de whisky sur son buffet et le verre qu’il laissait toujours à côté.
Le sourire sadique de Maître Surro …
    Theron put à peine avaler une gorgée avant d’être pris d’un violent haut-le-corps.
Tous ces morts ...
Son arrogance, son impuissance, son inutilité ...
Pire.
Sa culpabilité.
    Il balança le verre à travers la pièce. Le cristal se brisa en des dizaines d'éclats. Il resta là de longues secondes, à contempler le carnage causé par son accès de rage. Il porta une main tremblante à son visage. Il se sentait prêt à s’effondrer. Pourtant, une petite voix parvint à se frayer un chemin au milieu des fragments de sa psyché.
Plus tard. Tu pleureras plus tard. Quand tu auras réparé les torts que tu as causé. Quand tu auras fait tout ce qu’il est humainement possible de faire pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus.
    Theron lança un bref coup d'œil à sa veste et l’attrapa d’un geste vif. Il songeait à retourner au QG discrètement pour essayer d’attraper quelques rapports d’activité, mais la perspective de se faire prendre refroidit ses ardeurs. Il avait pleinement conscience que les privations de sommeil qu’il subissait l’empêcherait de s’infiltrer sans encombre. Il était également parfaitement au courant que s’il restait désœuvré plus longtemps, il basculerait dans la folie ...
    Une sensation de chaleur intense le submergea subitement.
Il faut que je sorte d’ici.
    Le chemin à parcourir pour descendre de son immeuble ne lui avait jamais paru aussi long.
De l’air.
    Il accéléra encore le pas.
De l’air, vite.
    Arrivé au pied du bâtiment, Theron prit une grande inspiration. Il sentit son cœur se mettre à ralentir, jusqu’à reprendre son rythme habituel. Une pensée traversa alors furtivement son esprit : de la vie. Après toute cette mort, toute cette désolation, il désirait plus que tout être dans un lieu rempli de vie.
    Sa recherche fut de courte durée : il trouva à quelques centaines de mètres de là une cantina, le Houk Trépidant, dont la façade peu discrète était recouverte de néons et d’hologrammes lumineux en tout genre. Et effectivement, elle bouillonnait d’activité, une vraie ruche, la crasse y compris.
    Theron fit les quelques pas qui séparaient l’entrée du comptoir et y joua des coudes jusqu’à apercevoir la tête d’un barman : un quarren à l’air peu commode. A grand peine, il réussit à le héler et lui commanda ce qu’il avait de plus fort après avoir jeté une poignée de crédits. Le regard renfrogné de l’homme-poulpe se mua en amusement quand un Trandoshan à la droite de Theron intercepta le godet qu’il venait de lui faire glisser. Le lézard géant se tourna vers son voisin, sa langue sortant brièvement de sa bouche par intermittence.
- Hé minus moi ça fait un quart d’heure que j’attends. Alors tu vas me l’offrir pour ton manque de politesse.
    Theron esquissa un sourire mortifié.
- Vraiment l’ami ?
    Il regretta aussitôt sa réaction désinvolte face aux 120 kgs de muscles qui se redressèrent de toute leur hauteur. Un gargouillis menaçant sortit de la gorge de son interlocuteur et un énorme poing jaillit brusquement dans le champ de vision de l’humain. Sa lèvre inférieure se rouvrit aussitôt et Theron cracha un peu de sang. Le trandoshan fronça le museau, dégoûté, et le souleva de terre comme un fétu de paille sous les acclamations des clients éméchés. Son passage au Houk Trépidant fut par conséquent de courte durée quand il atterrit durement sur le macadam. Bref, intense, et percutant donc.
    Theron resta au sol, un peu groggy, avant de se relever péniblement. Son regard fut tout de suite attiré par un petit objet gris à quelques pas. Son holocom avait dû tomber de sa veste quand l’autre grosse brute l’avait fichu dehors.
- Au moins toi il ne t’a pas cassé en deux, constata-t-il avec ironie en s’en saisissant.
    Il essuya sa lèvre d’un rapide revers de l’autre main, quelques gouttes de sang frais revinrent l’en maculer. Son regard se perdit un bref instant sur l’hémoglobine qui recouvrait les pores de sa peau ... Il n’avait pas été le seul à s’être retrouvé meurtri par ce qu’il s’était passé sur Ziost : Lana … Et Ran … Son esprit se mit à vagabonder : est-ce qu’elles avaient perdu de la famille là-bas ? Des amis ? Ses épaules s’affaissèrent et il secoua la tête. Ces deux femmes étaient ses ennemies à présent. Mais …
La raison n’efface pas les sentiments.
    Il serra fébrilement l’holocom entre ses doigts, puis se mit à composer le code de la ligne privée d’une certaine commandante des Services Secrets Siths ...
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Merci de m’avoir lu ♥
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pain-del-doge · 1 year ago
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As the last of the hunters fell, so did the Bear. Arrows riddled her body where the blades and spears missed, staining her tunic and cape with a shade of red as deep as the moonless skies are dark. Even the act of breathing was agony for her, but still she breathed-- Heavily and slowly, delaying the lull of eternal sleep if only to gaze upon her apprentices.
The Serow, Boar, Ape, and Raccoon-- Runts and pariahs among their people, who adored the Bear as a former pariah themself-- surrounded their master and begged for them to stay until help arrived. They knew, they all knew and wanted to deny that it was already too late, and yet time proved again that it was never their friend.
Thus the Bear gave her last shreds of strength to lay a hand upon the Serow's uninjured shoulder, and braved the pain of seeing her daughter's anguish. With a dry throat and dying breaths, she asked her apprentices to look after one another and to never forget the lessons they have learned together. Young and troublesome were her four apprentices, but the Bear had never been more proud of the adolescents, who rose beyond the chiding and prejudice of their people.
So much more was to be said, so many lessons thet still wanted to teach; The Bear wished that mere words could stall off the end and yet... They finally succumbed to their wounds, surrounded by their grieving successors and veiled in pyrrhic victory by the light of the moon.
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haitilegends · 4 years ago
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Haïti Legends ''Sa Nou Dwe Konnen''
Jean Emmanuel Jabouin '' Premier Trompettiste du Compas Direct''
Biographie
Louis Carl St-Jean.
De son vrai nom Jean Emmanuel Jabouin, Talès a vu le jour à la Croix-des Bouquets le 24 juin 1930. Il est le fils du Cayen Emmanuel Jabouin, ancien fonctionnaire de l’administration publique, et d’Indiana Victor, originaire de la Croix-des-Bouquets. À l’âge de 3 ans, Talès est frappé par la fièvre typhoïde, qui le laisse avec une légère paralysie des jambes. Peu après sa guérison (vers quatre ou cinq ans), il commence à manifester un intérêt pour la musique. Non sans rire, il raconte: « Je prenais plaisir à m’asseoir sur la « manoumba » lorsque les troubadours qui venaient se produire presque toutes les fins de semaine dans la cour de la maison de mes parents prenaient leur pause… Ces exécutants eux-mêmes prenaient plaisir à me regarder pincer les lames de cet instrument qui était plus grand que moi. »
En 1937, la mère de Talès déménage et s’installe avec son fils à la rue du Champ-de-Mars, presque au coin de la rue de l’Enterrement, au cœur du Morne-à-Tuf. La maison voisine est celle des époux Augustin Baron où se produit souvent le légendaire pianiste et musicien François Alexis Guignard (dit Père Guignard). En cours de semaine, il fabrique, avec des tiges de papaye, des saxophones qu’il joue, assure-t-il, avec la plus grande joie pour les voisins. En octobre 1941, Talès est admis à l’Ecole Centrale des Arts et Métiers où il apprend la musique et la trompette sous la direction du maestro Augustin Bruno.
En juillet 1947, Talès, frais émoulu de la Centrale, fait ses débuts avec l’Ensemble Anilus Cadet, dont le QG se trouve à la rue de l’Enterrement, en face de l’Hospice Saint François de Sales. Il joue alors à côté de Fritz Ferrier, d’Issalem « Sonson » Bastien et d’autres exécutants qu’Anilus recrutait au besoin. En septembre 1949, Talès occupe l’un des dix pupitres du Jazz des Caraïbes. C’est cet orchestre, monté par Issa El Saieh, qui, en février 1950, accompagne Daniel Santos, Estela « Tete » Martinez et d’autres stars latinoaméricaines de passage au « Simbie Night Club », au « Vodou Night Club » et dans d’autres boîtes de nuit port-au-princiennes. Nous tenons de lui cette confidence pour le moins étonnante: « C’est au sein de l’Orchestre des Caraïbes que je peux retracer mes meilleurs souvenirs sur la scène musicale… » Après la dislocation de ce dixtuor, Talès s’associe de nouveau au groupe d’Anilus Cadet, qui obtient le deuxième prix du carnaval de 1951 pour la méringue « Bèl carnaval ». (Le premier prix a été décerné à TI-TA-TO.)
À la même époque, Talès, Emmanuel Duroseau fils (piano), Montfort Jean-Baptiste (contrebasse), Louis Denis (batterie) et Marcel Jean (tambour) vont prêter leurs talents à Guy Durosier, qui, sur la recommandation d’Issa El Saieh, dirige l’Ensemble Tabou, le sextette de l’Hôtel Rivoli (Pétionville). Au cours de la même période, Talès accompagne dans les quatre coins du pays le troubadour Nicolas « Candio » Duverseau, grand chantre du magloirisme. Il joue aussi dans d’autres groupements d’occasion qui animent des pique-niques dominicaux et des soirées dansantes organisées le plus souvent par Stanislas Henry et Antoine Dextra à Carrefour Marin, commune de la Croix des Bouquets.
À la fin de 1951, Talès adhère à l’Orchestre Atomique Junior, monté par Nemours Jean-Baptiste après sa séparation de l’Orchestre Atomique. Au cours de l’année 1952, le groupe de Nemours est dissous. Immédiatement le bouillant maestro est appelé à diriger l’Orchestre Citadelle. Lorsqu’Hector Lominy se sépare de cet orchestre, Talès y est engagé pour seconder Jean Moïse. Véritable bûcheur, Nemours met sur pied parallèlement un petit groupement pour « faire la côte », selon l’expression de l’époque. Avec Dérico (chanteur), Webert Sicot (saxophone alto), Gérard Dupervil (trompette), son frère Montfort Jean-Baptiste ou parfois Augustin Fontaine (contrebasse), Hilaire ou parfois « Bibiche » (batterie) et d’autres musiciens, il sillonne par monts et par vaux les coins et recoins de la République, spécialement pour animer des fêtes champêtres.
En novembre 1953, Talès prend le chemin du Casino International et s’associe au Conjunto Panamerican dirigé par le trompettiste Emile D. Dugué. Il évolue alors aux côtés d’Ulysse Cabral (chanteur), Julien Paul (contrebasse), Charles Dessalines (saxophone alto), Gabriel Dasque (tambour), etc. Environ six mois plus tard, Talès s’écarte de ce groupe pour aller remplacer Kesnel Hall dans l’Orchestre Atomique, placé alors sous la baguette du pianiste Robert Camille. Il y passe moins de six mois et regagne l’Orchestre Citadelle pour succéder à Gesner Domingue.
Vers la fin de 1954, Nemours Jean-Baptiste, toujours maestro de l’Orchestre Citadelle, fonde le Conjunto International. Pour l’aider à égayer les clients des restaurants dansants de Jean Lumarque, dont l’un à Kenscoff, l’autre à Carrefour, il invite plusieurs musiciens, dont Talès à la trompette, à participer dans cette merveilleuse aventure : Dérico (chanteur), Mozart Duroseau (accordéon), Montfort Jean-Baptiste (contrebasse), Webert Sicot (saxophone alto), parfois Gary Labidou (saxophone alto) et Kreutzer Duroseau (tambour). Le 22 mars 1955, après les travaux d’agrandissement et d’aménagement du night club « Aux Calebasses » à Carrefour, « Le Conjunto » devient officiellement « Ensemble Aux Calebasses ». Il convient de rappeler que la date du 26 juillet 1955 a été symboliquement retenue comme celle de la fondation de la formation musicale de Nemours Jean-Baptiste, ancêtre, donc, du compas direct. Talès en sera le premier et unique trompettiste jusqu’à l’arrivée de Walter Tadal en 1956.
Lorsque, en septembre 1958, Nemours quitte « Aux Calebasses » pour aller se produire au « Palladium Night Club », de Sénatus Lafleur, il baptise son groupe de son nom: Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste. « Alors, affirme Talès, prendra naissance le compas direct », genre musical dont il a été l’un des grands artisans, de concert avec Walter Tadal, Raymond Gaspard, Julien Paul, Louis Lahens, André Boston et de bien d’autres musiciens. Là-dessus, il sied d’entendre la voix de Talès pour mieux nous renseigner: « Quand on parle de compas direct, il faut avouer que Kreutzer Duroseau a été le véritable catalyseur de ce mouvement … Richard Duroseau représente l’âme même du compas direct… » (Entrevue avec Louis Carl Saint Jean, 22 octobre 2005.)
Le 5 juillet 1964, le Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste entame une tournée aux Etats-Unis. Le 22 septembre, date du retour du groupe en Haïti, notre trompettiste, en parfait accord avec Nemours, fait ses adieux au compas direct. Il est remplacé par le brillant trompettiste jérémien Emilio Gay. Dès le début de l’année 1965, Talès entame sa carrière aux Etats-Unis. Sur la recommandation de l’excellent saxophoniste Charles Dessalines, il intègre « Los Ases del Sesenta » qui jouent à Broadway Cafe, Myrtle Avenue, Brooklyn. Il y restera jusqu’en mars – avril 1977. Moins d’un mois plus tard, il entre au Conjuto du chanteur cubain Monguito Guillan (dit « El Unico ») où évolue également le contrebassiste Fritz Grand-Pierre. Par la suite, Talès et Raymond Marcel jouent tantôt avec ''Enrique Rosa y La Sabrosa'' tantôt avec Johnny Dupre y su Orquesta Internacional. En 1980, Talès met fin à sa carrière musicale après avoir passé deux merveilleuses années au sein du groupe du chanteur dominicain Rafael Batista.
À part d’avoir été un talentueux trompettiste, Talès a également été un analyste fin et lucide de la question musicale haïtienne. S’il reconnaît en Nemours Jean-Baptiste « un maestro extraordinaire et un grand visionnaire », ses musiciens préférés ont toujours été : Antalcidas O. Murat, Guy Durosier, Murat Pierre, Michel Desgrottes, Raoul Guillaume, Richard Duroseau et Webert Sicot. D’ailleurs, comme Nemours Jean-Baptiste lui-même, Talès a toujours vu en Antalcidas Murat « un maître ». En outre, il n’a jamais passé par quatre chemins pour affirmer : « Je suis Haïtien avant d’être musicien […] C’était un honneur pour moi d’avoir joué dans le groupe de Nemours pendant près de quinze ans. Cependant, je dois avouer que le Jazz des Jeunes était, de loin, le plus grand ensemble musical du pays… C’est le Jazz des Jeunes qui jouait la vraie musique du pays... » (Entrevue avec LCSJ, 25 octobre 2005). Hubert François, Jean Moïse, Alphonse Simon, Raymond Sicot et André Déjean ont été ses idoles parmi nos trompettistes.
Si Talès était connu comme un très bon musicien, il jouissait aussi de la réputation d’un excellent père de famille. Tandis qu’il menait sa carrière de musicien, il a travaillé comme barbier pendant plus de deux décennies dans un salon de coiffure situé à Sterling Place, à Brooklyn. Il a ainsi assuré l’éducation de quatre merveilleux enfants que lui a donnés sa femme Denise Frédéric Jabouin qu’il a épousé en 1953: Reynald Jabouin, docteur en médecine (décédé à New York en janvier 2015); Patrick Jabouin, agent immobilier et docteur en Théologie; Fanya Jabouin Monnay, docteur en thérapie conjugale et familiale et Jean Emmanuel Jabouin, Jr., MBA en Marketing.
Après avoir parcouru sans naufrage notre espace immense, Talès se repose de ses œuvres merveilleuses depuis le 3 octobre 2015 au Forest Lawn Cemetery, à Fort Lauderdale, en Floride. Pour son émule Raymond Marcel: « Talès repésentait le modèle de l’ami fidèle... La sonorité suave de son jeu avait fait de lui l’un de nos meilleurs trompettistes. » De son côté, son ancien camarade Serge Simpson, deuxième accordéoniste et premier et unique vibraphoniste du Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste, a salué en lui: « Un homme d’un comportement exemplaire. Le jeu de Talès à la trompette, poursuit Simpson, reflétait deux qualités rarement réunis chez une seule personne: la discipline et la bonne humeur. J'ai toujours gardé un grand respect pour ce musicien... » Puisse le nom de Jean Emmanuel Jabouin rester gravé à jamais dans la mémoire de tous ceux qui ont aimé la musique haïtienne en général, le compas direct en particulier. Ce n’est qu’un au revoir, Talès! Ce n’est qu’un au revoir!
Auteur:
Louis Carl Saint Jean
4 octobre 2015
#JeanEmmanuelJabouin
#Talès
#TompettisteCompasDirect
#Biographie
#LouisCarlStJean
#HugoValcin
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alain-keler · 4 years ago
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Vendredi 23 avril 2004.
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Kalandia check point, principal point de passage entre Jérusalem et Ramallah. Hommes, femmes, enfants, musiciens, barbus, jeunes, vieux, c’est un flot ininterrompu de palestiniens montrant leurs ID, discutant par moments avec les militaires israéliens que j’ai trouvé plutôt détendus. Pendant le temps passé à ce contrôle, très peu de personnes ont été refoulées. Mais je ne trouve pas très évident d’avoir toujours à justifier de son identité.
Les personnes qui attendent me paraissent quand même anxieux avant de passer la frontière, car ce chek-point n’est pas autre chose qu’une frontière.
Ensuite, je suis allé au tombeau de Simon le Juste, dans Jérusalem Est, la ville palestinienne. Des religieux lisent et relisent les écritures saintes. C’est très étrange de voir cet endroit juif dans un quartier palestinien.
Mon oncle Charles m’a appellé pour me donner des nouvelles de ma mère. J’ai été très ému de ce coup de téléphone.
C’est bientôt le début du Sabbath. Les rues de Jérusalem se sont vidées. Je me demande si je ne suis pas le seul client de l’hôtel. En tout cas, ce soir, je me sens bien seul.
Nisa aussi vient de me téléphoner, très bouleversée. Danielle est partie. Elle avait cinquante-six ans.
Je me pose des questions sur le travail que je fais. A-t-il un sens? Aujourd’hui, tout est confus dans ma tête.
Sharon a déclaré qu’il revenait sur les promesses faites à Bush de ne pas toucher Arafat. C’est sans doute pour calmer son aile droite, ou plutôt extrème-droite. D’après Caroline, une journaliste de Paris-Match, la BBC a annoncé hier que l’armée israélienne avait demandé aux internationaux de quitter la Muquata, le QG de Arafat à Ramallah.
J’ai parlé aujourd’hui à des israéliens membres de l’association du cercle des parents, une association qui regroupe des parents israéliens et palestiniens dont des enfants ou des membres de leur famille ont été tués dans le cycle de violence. Je veux les rencontrer, car je pense que ces gens-là sont le futur de la région. Ils se parlent, se voient et ils font du respect de l’autre et de la tolérance leurs armes pour combattre ce sectarisme qui n’a cessé de grandir. Pour moi, ce sont ces gens qui font l’Israël que j’aime. Mais ils sont encore très minoritaires.
Restaurant Spaghettim. Foie de poulet avec purée et oignons. Une demi-bouteille de Carmel rouge, collection privée.
Une des serveuses est rousse avec un gros cul. La salle de restaurant se vide, ma bouteille aussi. Le vin est bon.
Je rentre.
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norellenilia · 4 years ago
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Eldarya spin off : Leiftan
Originellement publié ici le 14 septembre 2018.
LEIFTAN EST UN PERSONNAGE IGNOBLE, DANGEREUX ET PARFAITEMENT DÉTESTABLE. Bonjour à vous, et bienvenue dans mon avis sur ce spin-off ! :D
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Alors donc on est bien d’accord que la base du jeu c’est l’histoire, et comme on est dans un free-to-play, je vais pas payer pour avoir des morceaux de l’histoire, hein, soyons logiques… Ah, apparemment non c’est pas logique pour tout le monde, bon ben tant pis, que voulez-vous. Je remercie Naeltys dont j’ai regardé le let’s play (d’ailleurs si tu me lis j’adore la voix que tu prends pour lire les répliques de Miiko ça me fait beaucoup rire XD). J’ai envie de m’énerver à nouveau sur le prix, sur le fait que vous nous prenez vraiment pour des jambons en faisant genre vous avez écouté nos complaintes de la dernière fois, alors que tout ce que vous avez fait c’est nous donner l’illusion d’un changement. Mais bon vous en avez rien à faire, et dans les commentaires y’en a qui commencent déjà à pleurnicher sur les vilaines râleuses-qui-comprennent-rien-c’est-qu’un-bonus-personne-vous-force-à-payer sans faire d’effort pour lire les explications de pourquoi faire payer les spin-off c’est n’importe quoi, donc bon perso j’ai pas la patience. Si vous trouvez ça normal de vous faire arnaquer par des gens qui vous prennent pour des pompes à fric tant mieux pour vous, c’est pas mes affaires et vous dépensez vos sous où bon vous semble (cela dit si ça vous intéresse, j’ai râlé >ici<). Du coup, pour compenser, j’vais râler sur le contenu de l’épisode, parce que finalement y’a de quoi faire \o/
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Vous avez vu Le Roi Lion 3 ? Le concept c’est qu’ils reprennent tout le premier film, mais du point de vue de Timon et Pumbaa, et en faisant genre en fait ils étaient tout le temps là dès le début et ils les casent dans tous les moments clés du film, même si ça n’a aucun sens. Ben c’est exactement le sentiment que j’ai eu en regardant cet épisode. Sauf que Le Roi Lion 3 c’était rigolo, c’était pas vraiment fait pour être cohérent. Ici, ça ne fait que soulever plein de problèmes de cohérence (en plus d’être particulièrement malsain, mais on y reviendra), du coup bon c’est pas vraiment un procédé pertinent, m’voyez. En plus de ça, pardon mais j’imagine Leiftan qui parle à voix haute à une Erika dans le coma pendant une heure comme un glandu x) Donc on a le Grand Meychan Leiftan Dark Emo Angel de mes genoux qui bute des PNJ sans le moindre remord en traitant tout le monde de crétins, qui passe une heure à nous expliquer à quel point il aime Erika d’amour de ouf c’est son âme sœur, et il buterait bien tous ses rivaux même si bon il acceptera son choix de ne pas être avec lui, mais quand même Hua elle est trop proche d’Erika il lui pèterait bien les rotules. Ah ouais et tant qu’on y est, on balance la résolution de questions qu’on se pose dans la trame principale, parce que c’est du bonus mais bon autant lâcher des infos utiles qu’on va réserver à celleux qui nous donnent leur fric, les autres auront qu’à aller voir sur Youtube. En gros.
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Engagez-moi pour vos résumés svp, qualité garantie
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Entre nous, je sais pas trop comment organiser cet avis. Je crois que cette fois, je vais y aller par thèmes plutôt que de suivre la trame de l’épisode, ce sera plus simple. Le premier souvenir nous fait remonter avant même le début de l’aventure, le jour où Ashouminet a brisé le Grand Cristal. On voit vite fait Leif aider à mettre les enfants à l’abri, et un détail que je note c’est que vous donnez des noms à des personnages qu’on ne voit littéralement que le temps d’une scène. Alors j’comprends le concept, ça met de la vie, mais est-ce que c’est vraiment nécessaire de nommer des personnages dont on n’entendra plus jamais parler ? EDIT (un peu en retard mais j'vous zut) : J'ai appris en lisant d'autres avis que les noms de ces deux personnages sont en fait les noms de deux persos de FFXIV… Alors bon ça explique pourquoi on se retrouve avec deux persos random nommés, mais sérieux… OU EST L’INTÉRÊT ??? C'est quoi l'intérêt de caser une référence aussi peu subtile (pour les gens en tout cas qui connaissent lol) ? Qu'est-ce que ça apporte à votre histoire de piquer les noms de FF ??? Déjà que le Chocobo c'était bien naze mais alors là… Ensuite, Leif est pas content, parce que l’attaque était prévue de nuit, pas de jour, Ash il est pas obéissant, il passe pour le mec je-m’en-foutiste et en fait, c’est un peu comme si on voulait nous le faire détester, ou tout du moins le faire passer pour antipathique. C’est un des premiers trucs qui m’a posé problème et qui soutient une théorie que j’ai depuis l’épisode 15 : au départ, Ash était présenté comme une aide qu’on n’attendait plus, quelqu’un qui, au fond, nous veut du bien, ou en tout cas ne nous veut pas spécialement de mal. Puis est arrivé l’épisode 14, où un bon nombre de joueurs/euses a exprimé l’envie de quitter la garde et de suivre Ashkore, qui semblait bien plus sympathique. Dès l’épisode 15, son comportement change du tout au tout : il décide qu’il ne s’intéresse plus à nous, que ça ne le dérangerait pas de nous laisser mariner ici, alors qu’il nous avait littéralement dit l’épisode d’avant qu’il nous aiderait à rentrer. Autant on aurait pu tabler sur un revirement de personnalité, genre en fait il révèle sa vraie nature, mais perso j’ai toujours trouvé ça extrêmement chelou que ça arrive pile après qu’il y ait eu une vague de « la Garde c’est du caca, je me casse avec Ashkore. » Je trouve ça d’ailleurs amusant que Leiftan ne parle aucunement de ce qu’Ash révèle à Erika dans l’épisode 8, sur les portails, alors que c’est l’un des moments clés de l’aventure… On nous présente Ash comme une espèce de pantin de Leif mais réfractaire dans ce spin-off, je suis bien étonnée qu’on ne nous dise pas qu’en fait c’est Leif qui a demandé à Ash d’aller dire ça à Erika… Il est aussi présenté depuis l’épisode 15 comme quelqu’un de complètement égoïste et d’insouciant, qui fait ce qu’il veut quand il veut et qui dans le fond ne veut agir que pour son propre compte. Alors c’est quoi son intérêt dans l’épisode 14 d’aller dire à Erika, je cite, « je t’aiderai à retourner dans ton monde, mais tu devras m’écouter et me faire confiance » ? De lui parler aussi ouvertement de ses ressentiments envers la Garde ? Et quand bien même ce serait Leiftan qui lui aurait dit d’aller parler à Erika, le Ash post-14 n’en aurait rien eu à secouer de la rassurer, de lui donner son aide ; dans le 20 il dit qu’il n’hésiterait pas à la tuer si elle l’empêche d’arriver à ses fins… Il n’a visiblement aucun intérêt à aider une humaine, ni même à lui dire qu’il le fera, qu’on lui ait demandé de le dire ou pas. Même si Leif le lui avait demandé, je suis pas sûre qu’il l’aurait fait, d’autant plus qu’il dit à Erika qu’il l’aidera alors qu’ils sont sur le point de se faire surprendre. Il ne se serait pas embêté à prendre le temps de lui dire ça dans un moment aussi critique s’il n’avait pas eu vraiment envie de lui dire. Ou alors, il aurait clairement dit un truc du genre « si tu veux une chance de rentrer chez toi, tu auras tout intérêt à m’écouter et à faire ce que je te dis, » ça c’est du Ash post-14. Parce que ce Ash-là s’en fout d’Erika, il n’a aucune envie de la ménager de près ou de loin. DONC VOILA, tout ça pour dire que ça me conforte dans mon idée que le revirement soudain d’Ashkore n’est pas un hasard et que c’est pas anodin qu’on nous ait pas dit dans ce spin-off, même dans un monologue de Leif, que c’est lui qui est derrière chaque rencontre entre Ash et Erika.
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Vous avez cassé mon Ashouminet D’:
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Forcément, avec un tel concept pour ce spin-off, j’suis allée revoir des passages dans les anciens épisodes sur Youtube. Et m’est avis que la plupart des trucs dont on nous parle dans cet épisode ne tiennent pas totalement la route. Y’en a si, genre le fait qu’Ash était caché dans la cale du bateau ça passe, en plus dans l’épisode 8 on nous dit « oui mais euh genre il a pas pu tenir tout le voyage caché dans la cale c’est pas possible lol, » et vu votre propension à soutenir mordicus le contraire des trucs qui se sont vraiment passés, ça colle. Puis ça colle aussi avec le Ash pré-14, dont le but principal reste de mettre des bâtons dans les roues de la garde. Mais je vais revenir par exemple sur le cristal donné à Mery. Avant ça, je voudrais juste souligner un truc qui m’a un peu fait bondir dans ce passage : au début, on voit une discussion entre Leif et Miiko qui se demandent si c’est une bonne idée de laisser Mery avoir un nouveau familier. Miiko soutient que c’est pas juste vis-à-vis d’Alajéa, à qui on a interdit un familier « pour quasiment les mêmes raisons, » sous-entendant sûrement qu’elle les perd ou qu’elle s’en occupe mal, ce qui n’a aucun sens vu ce qu’on voit d’elle après, mais bon ça c’est suite à son propre revirement de situation après l’affaire de l’épisode 9 où vous ne pouviez plus faire passer le self-insert qu’était Ala à l’époque pour votre punching-ball personnel sans que ça se voie. Du coup l’interrogation de Miiko est légitime dans le scénario, faut bien rattraper la boulette que vous aviez faite et la justifier a posteriori, mais Leiftan lui répond que « oui euh Mery c’est un gosse, il a perdu son père, tu veux lui faire subir d’autres traumatismes ???????? » Alors ok, mais Ala n’est qu’une ado, et elle est littéralement arrivée au QG couverte de sang après avoir vu ses parents se faire dévorer par un kraken, scusez-moi mais niveau traumatisme ça se pose un peu là aussi... La vraie raison c’est que y’a jamais eu de vraie raison, autre que « on aime pas Alajéa, » que ce soit les personnages ou l’équipe scénario à l’époque. Reviendons à nos Crylasms. J’imagine que le coup de Leif qui refile un cristal à Mery ça peuuuuuuut éventuellement se passer, mais honnêtement je trouve ça bien trop tiré par les cheveux. Quand on revoit l’épisode 3, tout a l’air de se passer super vite, je n’arrive pas à trouver de moment où la discussion qu’on a vue entre Miiko et Leiftan aurait pu avoir lieu : Erika revient vers Kero en lui disant qu’elle n’a pas retrouvé le Crylasm de Mery, et c’est à ce moment-là que Kero suggère d’attraper un autre Crylasm, pour lancer le tutoriel de capture. Donc déjà là ça coince un peu beaucoup. Ensuite, j’arrive pas trop à savoir si Leif donne le cristal pendant qu’Erika capture le familier, ou pendant qu’elle va acheter l’esquimau. J’aurais tendance à penser que c’est pendant qu’elle va acheter l’esquimau, sinon il lui aurait probablement donné le cristal avant, mais il le lui donne quand elle revient de son achat. Et moi ça me paraît un peu short, surtout que Leif a réussi à tomber sur lui par hasard quand il était tout seul, alors que dans ce passage, il est quasiment tout le temps soit avec Kero, soit avec Erika. Puis pourquoi Mery insiste pour qu’Erika dise qu’elle avait trouvé le cristal toute seule ? Et pourquoi il insiste sur le fait qu’elle doit le donner à la Garde parce qu’ils « cherchent des trucs comme ça » ? Dans l’épisode 3 ça fait sens, mais à la lumière du spin-off un peu moins parce que dedans, Leif ne lui parle pas de dire à Erika de donner le morceau à la Garde, juste que ça les aidera à accepter la gardienne, et Mery n’a pas l’air d’avoir vraiment fait le lien entre ce que Leif lui donne et le « gros cristal, » pour lui ça a juste la même couleur. Du coup voilà je suis pas vraiment convaincue. Je dis pas que c’est 100% impossible en terme de scénario, mais pour moi ça ressemble plus à du rafistolage qu’à un truc prévu depuis le début. Ah, et au passage : Leiftan nous dit que Mery n’avait jamais vendu la mèche (déjà, bon, les enfants et ce genre de secrets, hein x) Pratique qu’il n’ait jamais rien dit, m’est avis que le secret est plutôt récent), et que « c’était un secret de polichinelle que je me gardai bien de confier [à Erika] » ok mais la définition d’un secret de polichinelle c’est justement que tout le monde est au courant du truc, on vous a déjà dit de vérifier le sens des mots et des expressions que vous employez, là c’est du beau contre-sens… On apprend aussi que ce sont des humains qui ont tué les parents de Chrome. Alors déjà d’une pourquoi il faut payer pour obtenir cette information, je vous prie ?! De deux, Chrome semble être « éduqué » dans la haine des humains par Leiftan, ou tout du moins ce dernier le somme de diriger sa haine contre eux. Du coup c’est un peu étonnant qu’on ne le voie pas au moins une fois pester contre la nouvelle humaine qui débarque. Enfin bon, voilà. D’ailleurs en parlant de lui, je trouve ça plutôt rassurant de voir que même avec les méchants il est insupportable mdr x) Y’a un autre truc qui m’a fait tiquer, c’est quand Leif dit qu’il était outré de la façon dont Miiko traitait Erika au début… Mais dugland, t’as dit au début de l’épisode que tu pouvais faire ce que tu voulais d’elle tellement elle buvait tes paroles, pourquoi tu lui en as pas parlé ?!
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Ou bien c’était toujours pas prévu ?
Il y a aussi ce passage un peu bizarre où on revient sur la mission de récupération des cendres d’Yvoni, où du coup Leiftan nous refoule si on a pas un bon lom avec lui. C’est sûr que maintenant qu’on sait qu’il est obsédé par la gardienne depuis la seconde où elle est arrivée, ça pose question. Du coup ça nous est justifié par un « ui mais euh, j’étais vexé j’avais l’impression d’être un second choix. » Alors dans l’idée ouais pourquoi pas, sauf que bon on parle du gars qui complote tout ce qu’il sait pour passer trois secondes avec Erika mdr. Et il n’hésite pourtant jamais à nous montrer sa jalousie quand l’occasion se présente, j’aurais pensé qu’il aurait sorti quelque chose comme « Ah, tu n’y vas pas avec Machin, finalement ? » avec son air bitchy là. Et enfin mon préféré, son « ancestrale incantation dont [son] peuple seul avait la maîtrise » qui lui permet d’empêcher Erika de communiquer avec l’Oracle mais que ça finira par lâcher n’est-ce pas. Je suis vraiment désolée mais ça m’a beaucoup fait rire, parce que ça sent très très fort le gros TGCM pour expliquer pourquoi on n’a pas vu l’Oracle pendant une bonne grosse douzaine d’épisodes. Genre vraiment très fort. Désolée mais là Leiftan qui sort son incantation spéciale de son fondement comme par magie je trouve ça trop gros.
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Parce que j’aime bien garder les gros morceaux pour la fin. Et puis y’a des trucs dans mes notes que je savais pas où mettre. Bon, le gros point positif de cet épisode, c’est la chambre de Leiftan. Mais les décors, je n’ai jamais rien eu à redire là-dessus. Après, je ne regrette qu’à moitié de ne pas pouvoir obtenir ce fond, parce que ça reste la chambre de Leiftan, et je suis pas sûre d’avoir envie d’y mettre ma gardienne, par principe :’) Sinon, vers le début de l’épisode on nous parle d’Amaya sans nous la montrer, on l’a pas vue depuis genre l’épisode 9, forcément y’a des gens qui auront complètement zappé que c’était le familier de Leiftan. Ça aurait été bien de la montrer ou, à défaut, de préciser de qui on parlait, genre « je demandai à Amaya, ma fidèle Panalulu, d’aller là-bas. » C’est simple, ça alourdit pas, et ça fait un rappel efficace. Leiftan il est quand même vachement ambivalent, mais pas toujours dans le bon sens, par exemple d’un coup il est là à ricaner sous cape en mode « mouhahaha, quelle bande de crétins, ils me croient sur parole, qu’ils sont crédules » et l’instant d’après « ow Eweleïn est vraiment trop pure pour ce monde c’est tellement beau, » pour le coup j’suis mitigée. Y’a une réplique de Miiko qui m’a turlupinée, quand elle dit à propos d’Ashkore : « je vais enfin savoir pourquoi il a tenté de briser le cristal » genre meuf on dirait que tu parles du dénouement de ta série préférée là, j’ai l’impression de revoir l’épisode 16 où pour elle c’était un p’tit challenge sympa de tenter de sauver les Myconides d’un GENOCIDE. Et quand Hua parle d’Erika comme si c’était l’attraction de l’année (là où on a à peu près la seule réplique sensée de Leiftan de tout l’épisode sur le fait qu’Erika n’est pas un phénomène de foire mdr), ça m’a fait rire qu’elle soit là, « mais je suis trop fascinée par son peuple, sa présence ici a quelque chose de mystique hihihi !!! » alors que bon elle est à Eel suite à l’attaque des humains, j’suis pas sûre qu’elle ait vu quoi que ce soit de mystique hihi trop cool à la présence des mercenaires venus détruire son temple, même s’ils étaient humains :’) D’ailleurs j’ai pas pigé pourquoi Leif parle des « réfugié-e-s » fenghuangs, on nous a toujours dit que c’était simplement la cour de Hua ? Et pourquoi il dit « la prochaine fois nous frapperons un plus grand coup » quand il regrette que l’attaque du temple n’ait pas tué Hua ? Il a quelque chose à voir là-dedans ? Un spin off c’est pas censé donner envie d’en savoir plus sur l’intrigue, c’est pas vraiment le but… Enfin le dernier truc qui m’a chiffonnée c’est quand Erika parle du chaton abandonné là, Leif lui demande combien de temps ça faisait que ses parents avaient adopté le chaton (peu de temps avant qu’elle ne quitte la maison) avant qu’elle n’arrive à Eldarya, et elle répond « un mois. » Donc j’comprends pas, elle a quitté la maison familiale, et un mois plus tard elle arrivait à Eldarya, c’est ça ? Mais du coup ses études elle les a faites en habitant chez eux, c’est ça ? Je suis confuse @_@
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Attention, je vais parler de violences conjugales et de relations abusives dans cette partie. Car il est temps d’arriver au cœur du problème de cet épisode. LEIFTAN.EST.PROFONDÉMENT.FLIPPANT. Je me refuse à dire que c’est un « malade mental » ou un « psychopathe » ou équivalent. Déjà parce que c’est hyper dévalorisant pour les personnes souffrant de maladies/troubles mentaux ou de la personnalité (comme la psychopathie par exemple) et que la maladie mentale/psychopathie/etc. ce n’est PAS synonyme de dangerosité. Ce qui est dangereux, par contre, c’est d’associer des comportements tels que ceux que Leif manifeste dans l’épisode à de la maladie ou du trouble. Parce que c’est trop simple de se dire que ces gens-là c’est les autres, c’est des gens malades, ça peut pas être mes proches sains d’esprit. Or c’est bien ça le truc : Leiftan est parfaitement sain d’esprit. Les hommes qui nourrissent une telle obsession pour une femme (je prends cette configuration car c’est l’écrasante majorité des cas, merci de ne pas venir me gonfler avec vos exceptions, je sais très bien qu’elles existent mais ici c’est pas le sujet), dans la vie réelle y’en a treize à la douzaine. Pas toujours au point de Leiftan, mais toujours au point de vouloir qu’elle soit « à eux » (j’emploie ces mots à dessein). Et ça se finit toujours mal pour la femme en question. Genre, dans 100% des cas. Ça peut aller de temps perdu (dans le cas d’une relation amoureuse on va dire de quelques mois à quelques dizaines d’années hein) à la mort. Parce que les mecs comme ça, c’est littéral : ils préfèrent voir la femme qu’ils veulent morte plutôt qu’elle s’éloigne d’eux. C’est pas pour rien qu’il y a en moyenne tous les trois jours une femme assassinée par son conjoint ou ex, et je vous parle pas des femmes agressées par des mecs à qui elles avaient refusé de donner leur numéro de téléphone dans la rue par exemple. J’imagine qu’il y en a déjà parmi vous qui rigolent en disant que je dramatise parce que c’est qu’un jeu, vous êtes sûrement les mêmes personnes qui avaient râlé que « les féministes » gâchaient votre expérience de jeu après l’affaire de la potion (j’oublierai jamais le « bienvenue dans la France dirigée par Marion Séclin » ptdr). Déso pas déso mais moi j’ai pas envie de prendre ça à la rigolade. Des histoires de femmes qui ont connu des Leiftan j’en vois toutes les semaines. Le mec, il complote dans le dos d’Erika depuis littéralement avant qu’il l’ait vue pour la première fois afin de passer du temps avec elle, parce que ce serait soi-disant son âme sœur ou un truc du genre, bref un machin mystique qui fait qu’il a décidé qu’elle serait à lui. Il dit qu’il acceptera qu’elle soit avec un autre mec, mais il est à deux doigts d’étrangler le gars dans les bras duquel elle se jette à la fin de l’épisode 10, et il ne supporte pas qu’elle soit aussi proche de Hua, alors même qu’il n’y a visiblement aucune ambigüité amoureuse ! J’ai zéro confiance dans son acceptation de la relation d’Erika avec un autre mec mdr. La jalousie n’est PAS et ne sera JAMAIS une preuve d’amour !!!
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Une p’tite pause panda roux parce que c’est drôlement chou.
Il la suit dans la forêt pour « s’assurer que tout se passe bien, » il envoie son sbire la surveiller et la « protéger » (MDR on parle de Chrome là) pour la mission Kappa, il s’arrange pour faire taire l’Oracle pour pas qu’elle dise à Erika de se méfier de lui, il fait une crise dès qu’elle parle trop à un mec ou quand il n’est pas son choix premier… D’ailleurs sérieux on reparle du moment où il fait une crise à Valkyon quand il surveille l’infirmerie après qu’Erika a manqué de se noyer ? Quand il dit à Leif que c’est sa mission, qu’est-ce que tu veux que ce soit d’autre, Leif répond « bah jsp elle mignonne elle aurait pu te plaire……… » Genre soit Valkyon en a rien à secouer, soit il veut se la faire, ça peut pas être juste qu’il veut être sûr qu’elle ira bien parce que c’est ce qu’on fait quand y’a des gens qui arrivent à l’infirmerie à moitié morts ? On nous pose l’histoire en nous montrant que Leif est tombé fou amoureux à la seconde où il a posé les yeux sur elle, bon à la limite dans la théorie pourquoi pas, c’est pas mon délire mais c’est perso. Sauf qu’à partir de là, il se fait déjà tout un film dans sa tête, en mode c’est la femme de sa vie à tout jamais, il regrette de pas avoir été chef de garde parce qu’il aurait faussé les tests pour qu’elle soit avec lui, il parle de « NOTRE avenir » genre dude va boire un coup d’eau tu la connais depuis deux semaines ??? Puis cette façon de la mettre sur un piédestal en mode « humains are trash sauf toi Erika mon amûr » et « hinhin je suis meychan je manipule Miiko à ma guise mais TKT PAS ERIKA JE TE LE FERAIS JAMAIS JE T’AIME TROP >w< » là c’est hyper malaisant… Surtout que si, il la manipule totalement, mais bon… Et après il chouine parce qu’Erika va s’intéresser à un autre mec, bah ouais mais dans l’hypothèse où t’aurais pas été un gros creep qui ne cherche qu’à s’approprier Erika au pire tu pouvais aller lui parler au lieu de la stalker j’sais pas concentre-toi deux minutes ? (Ce dernier point pouvant facilement être expliqué de façon meta par le fait qu’à mon avis cette obsession n’était pas vraiment prévue au départ dans le scénario) On notera aussi le fait qu’il ait voulu l’embrasser alors qu’elle dormait, puis là d’un coup vous avez dû vous dire qu’après le 13 ça risquait de pas passer alors « je me retins par respect pour toi » lol :’) Parlons enfin de cette histoire de potion. Parce qu’effectivement, vu qu’on nous refait les grands événements du point de vue de Leiftan, on aurait pu légitimement s’attendre à ce qu’on en parle, on est plus à ça près… J’ai une théorie, du coup (« Non mais Nore y’a un topic exprès pour ça ! » ui je sais mais j’ai la flemme d’éparpiller mes idées dans plusieurs posts différents c’est pas pratique :( ) : Leiftan serait à l’origine de l’idée de la potion (que ça ait été prévu sur le coup ou plus tard). J’ai quand même voulu vérifier si c’était établi dans le canon qu’il faisait partie de l’affaire parce que j’avais oublié, et c’est le cas : dans l’épisode 15, lorsqu’Erika craque sur la plage, il est dit, « Et j'ai vu tous les fautifs baisser la tête de honte : Ezarel, Nevra, Valkyon, Miiko… Et même Leiftan. » Dans l’épisode 13, il n’est pas présent dans la salle lorsque Miiko et les chefs de Garde complotent contre Erika et décident de faire cette potion, mais au point où on en est avec ce spin-off, peut-être qu’en fait il y était, ou bien qu’il y a une scène que l’on n’a pas vue où Miiko est partie demander à Leiftan des conseils sur quoi faire et que c’est lui qui lui a plus ou moins subtilement soufflé l’idée, pour moi c’est pas impossible. Surtout qu’il a tout intérêt à séparer Erika de sa famille et à lui ôter toute raison de vouloir retourner dans son monde. J’avais déjà évoqué dans >mon avis sur l’épisode 14< le fait que la Garde, et en particulier Leiftan finalement, entretenaient une relation abusive envers Erika, et ça va dans ce sens. On pourrait légitimement me répondre que Leiftan semble quand même très désolé à la fin du 15, mais pour moi ça reste cohérent : il est triste qu’elle soit triste, mais pour lui s’il fait ça c’est pour qu’ensuite elle puisse être heureuse ici, à Eldarya, qu’il puisse l’avoir près de lui, c’est un mal pour un bien en gros. On remarquera d’ailleurs que c’est à l’épisode 14 qu’il devient très soudainement notre confident le plus proche, comme ça pouf (ce qui veut donc dire qu’il nous console tout en sachant très bien qu’il est en partie responsable de notre détresse, car même dans le cas où l’idée ne vient pas de lui, il est au courant de ce qui s’est passé). Et ça colle avec son « tu devrais passer à autre chose » et « n’exagère pas, tu n’es pas une prisonnière ici. » (Peut-être aussi que c’est à ce moment-là que vous avez décidé qu’il était obsédé par Erika ?) Reste l’intervention d’Ashkore dans le 13 qui ne colle pas avec ce scénario, mais si je pars du principe que le fait que Leif soit à l’origine du coup de la potion n’était pas prévu au moment de l’écriture du 13, ça passe ; ou bien alors si on prend les éléments du spin-off en compte, Leif a pu vouloir dire à Erika les véritables effets de la potion, pour qu’elle sache qu’elle n’a plus de raison de chercher à rentrer, ce qui fait qu’elle restera et qu’il pourra la consoler, et en plus, il nourrit sa haine envers la Garde, c’est tout bénef pour lui. Après, vous avez le droit de dire que je pars trop loin sur ce dernier point :’) Je ne crois pas du tout que c’était le scénario de base, mais ça ferait une justification crédible a posteriori. En fait je pars du principe que le scénario est écrit au fur et à mesure, du coup forcément ça laisse des gros trous et des trucs qu’on peut pas raccorder sans s’arracher les cheveux. Parce qu’en effet, vu que Leiftan était au courant pour la potion, s’il pensait que ça ferait souffrir Erika, pourquoi il a pas directement empêché Miiko de le faire au lieu d’envoyer Ash ? Et si c’était son but qu’elle boive la potion ou alors que pour lui ça changeait rien, c’est logique qu’on se demande pourquoi il a envoyé Ash la prévenir, en partant du principe que c’est bien Leif qui a demandé à Ash de le faire. Mais si c’est pas lui, pourquoi Ash est allé la prévenir ? C’est quoi son intérêt qu’une humaine dont il n’a rien à faire sache que la Garde la trahit ?
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J’ai le cervo ki surchoff
Pour résumer : Leiftan est un pervers manipulateur complètement obsédé par Erika au point d’être parfois à deux doigts de tuer ses rivaux et je regrette amèrement d’avoir pris sa défense dans les premiers épisodes et du coup j’ai passé mon CDC de « quelqu’un » (c’était mon CDC uniquement dans l’espoir de rejoindre Ash) à « personne » x) Entre nous, je suis rassurée quand je lis que la plupart des gens le trouvent quand même un minimum flippant, mais j’ai de la peine quand je vois qu’il y a quand même des réactions qui vont de « bon il est flippant mais il fait pitié un peu donc on lui passe » à « mdr j’adore son côté yandere c’est trop mignon les gars jaloux ! » Juste… Non ??? Maintenant, je vois deux solutions : - Soit vous faites tout ceci dans le but de nous faire apparaître Leiftan comme un véritable antagoniste vis-à-vis d’Erika et qui sera, in fine, présenté comme dangereux pour elle, et dans ce cas-là, ok. Sauf que vous pouvez pas vous permettre de romantiser son comportement comme c’est le cas ici avec l’illustration (comme ça avait été le cas avec la potion). - Soit vous souhaitez le faire passer pour un personnage complexe, qui veut nuire à la Garde pour venger des êtres aimés, qui fera tout pour arriver à ses fins, mais qui au final a un petit cœur tout mou lorsqu’il s’agit d’Erika du coup y’a beaucoup de conflits dans sa tête mais bon il l’aime très fort c’est beau, et là non. En faire un personnage complexe, oui, oui oui oui, c’est très bien et intéressant, et franchement ça passerait si on se contentait d’un mec qui est déchiré entre son désir de vengeance et son amour pour Erika, mais là on a un mec qui a un désir de vengeance ET qui a un comportement obsessionnel et une jalousie excessive et dangereuse, et qui est prêt à tout pour garder la femme qu’il « aime » près de lui, quitte à lui faire du mal. Nan parce que la potion du coup, soit il était ok pour qu’elle la boive, soit il s’est pas vraiment bougé les miches pour empêcher que ça se produise… EDIT (encore lol) : Et ça me file la gerbe qu'il y en ait qui justifient son comportement par des âneries (pour pas dire autre chose) du style "non mais pourquoi appliquer des comportements humains à un aengel c'est parce qu'il représente le mythe de l'ange gardien son comportement est normal du coup" à quel moment ça a un rapport avec la choucroute ?????????????? Qu'il soit humain, elfe des bois, halfelin ou demi-dieu j'en ai rien à carrer, c'est pas un comportement à avoir DE BASE, on dirait celleux qui seraient prêt-e-s à justifier des barbaries parce que "c culturel lol" c'est du même acabit. Et en tant qu'auteur-e-s c'est scandaleux de présenter ça comme romantique comme c'est fait dans cet épisode, c'est dangereux, y'a des gens ici qui ne voient pas le problème au comportement de Leiftan, et ça me fait PEUR.
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Vous avez quatre heures lol J’avais dit que j’en parlerais pas mais je vais en parler quand même parce que je respecte rien. C’est inadmissible de faire payer cet épisode, et j'en ai rien à foutre des excuses bidons pour justifier du contraire. Il contient des informations qui devraient se trouver dans la trame principale : - Les parents de Chrome ont été tués par des humains - C’est bien Chrome qui a fait exprès de perdre le bateau (on n’en était encore qu’aux spéculations) - Ash était bien dans le bateau - Yvoni était l’alliée de Leiftan (genre quels autres persos qu’on connaît sont/ont été ses allié-e-s ?) - Des informations concernant la vie d’Erika qui, je le rappelle, est le personnage que l’on JOUE - Le fait que Leiftan était soi-disant derrière beaucoup de trucs qu’on a vécus jusque-là - Et nom d’une pipe, les sentiments de Leiftan, tout simplement !!! C’est limite le personnage le plus important de l’histoire, c’est l’un des CDC, et vous voulez nous faire payer pour qu’on découvre ce qu’il pense de notre personnage ?! De comment il est tombé amoureux et tout ça ?!
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Juste... Non, encore une fois ?!
Maintenant, y’a encore une fois deux solutions : la première, c’est que ces informations ne réapparaîtront pas dans l’histoire principale, et là vous entubez les trois quarts de vos joueurs/euses, parce que vous êtes un free-to-play, c’est l’histoire le centre de votre jeu, et on n’a absolument pas à devoir aller sur des sites externes pour en découvrir des morceaux. Si ça vous choque pas, affichez directement qu’on est passé-e-s en pay-to-play et arrêtez de nous prendre pour des andouilles. La deuxième, c’est que ces infos vont réapparaître dans la trame principale (ce que j’espère), mais dans ce cas, ce spin-off n’a absolument aucun intérêt, sinon de découvrir des infos en avance (wow much VIP) et d’avoir une illu et un fond exclusif/ves. Et encore, tout cela ne vaut, à mon sens, toujours pas 125 PO, et encore moins 250 : un fond, c’est max 25 PO en boutique, et une illu, en event c’est max 80 PO. Alors ok c’est EXCLUSIF WOW TROP BIEN UN TRUC DE PLUS QUE LES NON BANQUEUR-EUSES N’AURONT PAS (et venez pas me parler des baluchons j’ai pas la foi de m’énerver sur le hasard). Je peux, à l’extrême limite, comprendre que ça puisse éventuellement valoir 125 PO (mais vraiment sous la torture mdr), mais franchement bon… En plus, y’a zéro rejouabilité de ce que j’ai compris, à moins de faire un replay histoire de A à Z, alors quel est l’intérêt ? « Alors qu’est-ce que tu proposes, Nore ? D’arrêter les spin-off ? » Non, mais déjà d’arrêter de les faire payer en argent réel. La base. Qu’est-ce qui est intelligent de faire payer sur un jeu comme Eldarya ? Honnêtement, pour moi ça s’arrête aux éléments d’apparence et aux familiers. Rien de ce qui concerne l’histoire. Ensuite, de mettre des trucs qui seraient VRAIMENT des spin-off. Genre qui sont centrés sur des persos de l’intrigue qui ne sont pas importants, ou alors qui mettent en scène l’univers d’Eldarya mais avec d’autres personnages. De façon à ce qu’on ne retrouve pas des éléments de l’intrigue dedans. J’avais évoqué l’épisode 18 la dernière fois. On pourrait avoir, par exemple, l’histoire de Yêu et Tihn (j’avais déjà exprimé mon malaise sur cette histoire mais hey, au moins ça ferait un bon spin-off), la rencontre entre Ethel et Haglaë, une scène de vie chez les Kappa, l’espèce de cérémonie dont j’ai oublié le nom chez les sirènes… Les idées ne manquent absolument pas, vous faites un univers fantasy, assumez-le un minimum ou arrêtez les dégâts. Fallait pas vous lancer là-dedans si tout ce que vous souhaitiez c’était faire un otome sans prise de tête. Vous avez lancé des intrigues et vous êtes investi-e-s dans un environnement que vous voulez un minimum complexe, alors assumez.
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- « Il faut mettre ses enfants en sécurité » -> ces enfants - « Et surtout ne dit rien » -> dis - « Je ferais attention à ce qu’elle ne me voie pas » -> ferai - « Que je ne comprennais pas » -> comprenais - « Mais ils avaient échoués » -> échoué - « Dis à Miiko que nous arrivons quand j’aurais au moins une idée […] » -> que nous arriverons quand j’aurai - « Son peuple m’a toujours fasciné » -> fascinée, c’est Hua qui parle - « Ça n’a rien à avoir » -> à voir - « Je te prierais à l’avenir de ne plus jamais évoquer ce sujet » -> prierai J’ai déjà évoqué votre contre-sens avec le secret de polichinelle, et j’ai tiqué aussi sur le « boulets » de Leiftan. J’veux dire, il fait tout son speech au passé simple, et là d’un coup on a ce mot, qui appartient plutôt au langage familier ?
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Cet épisode me laisse l’impression que l’obsession de Leiftan pour Erika n’a été décidée que plus tard dans l’élaboration du scénario, et que vous avez créé ce spin-off pour la justifier a posteriori, en insérant Leiftan dans des événements clés pas trop relou pour qu’on ait l’impression qu’il était effectivement là dès le début. Dans la théorie pourquoi pas, mais comme vous l’avez lu, perso ça ne me convainc pas trop. Ça ressemble bien plus à du rafistolage de (presque) dernière minute plutôt qu’à un scénario finement élaboré. La rédaction d’un scénario ça se travaille, ça s’apprend, il est jamais trop tard pour le faire mais il faut le faire, quoi. Leiftan me fait peur et maintenant je vais tout faire pour que ma gardienne s’éloigne de lui mdr. Arrêtez de faire payer les spin-off. Surtout si vos spin-off contiennent des informations utiles. Je dis cette phrase sans conviction parce que je sais bien que vous vous en fichez, tant qu’il y a des gens qui ne voient pas le problème de payer pour avoir une partie de l’histoire, tout roule, non ? Allez, à la prochaine.
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voyagedametnoe · 5 years ago
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[14 aout 2019 ~ Titovka, Russia]
On dort grave bien à côté de notre petite église. Comme des bébés. On ignore même le réveil. Je crois qu'on commence à fatiguer alors on prend des pauses plus longues.
En repartant vers le point de stop, on est doublé par une voiture qui s'arrête juste un peu plus loin sur un parking. Un mec en sort et nous regarde arriver de loin. On se dit que c'est un type qui est curieux. Il nous accoste, dit qu'on peut faire connaissance. Cheloux, petit blanc. Il sort son portefeuille comme dans un film, et nous montre une carte. FSB. Services secrets russes. WTF. Faut dire que toute la zone est militaire. Il prend nos passeports en photo, peut-être que c'est relié au QG pour vérifier nos visas. Il nous pose des questions sur ce qu'on fait ici, combien de temps on est resté dans le village. Son accolite à côté d'un gros 4x4 reste silencieux. Lui il a peut-être 50 ans, ventre un peu bedonnant mais des yeux très vifs. On finit par récupérer nos passeports, c'était juste un petit contrôles. Il nous propose un truc mais on comprends rien. On en revient pas, on vient d'être controlé par le FSB ! Comment ils nous ont trouvé ? Ils habitent là ou quelqu'un les a appelé ? Bref on saura jamais.
De retour sur le point de stop, y'à toujours aussi peu de voitures, quand déboulent... les voitures du FSB. Merde qu'est-ce qu'ils veulent encore ceux-là. Ils s'arrêtent à côté de nous, sortent et nous expliquent qu'ils vont nous avancer. Mais on comprend pas trop jusqu'où. Tant pis c'est toujours ça de pris. Je me dis quand même qu'il faut faire gaffe. Aussi bien c'était des vieilles cartes périmées de la guerre froide et les types vont nous enlever. Et dans tous les cas c'est pas super de monter dans une voiture du FSB. Mais bon je suis toujours trop parano.
Nous voila donc en voiture avec ce mec qui nous pose pleins de questions sur notre voyage. Ben oui, il nous avance pas par bonté d'âme. Il veut les noms des villes par lesquelles on est passé en Russie, les pays. Il fait une allusion en rigolant à l'Iran, à l'Irak et au Pakistan. Très drôle. Il s'interesse de plus près a notre passage en Ukraine, par quelle ville on est passé, par quelle frontière. Et quand il estime qu'il a ses réponses, il arrête de parler. Cool.
On se demande un peu ou il veut nous laisser. À la frontière se serait vraiment bien, parce qu'on se rend compte qu'on s'enfonce vener dans le desert là. Mais faut pas rêver. Il nous arrête au croisement de 2 routes. Une rejoint la route pour la Norvège, l'autre part en Finlande. C'est un poste de contrôle, il y a 2 militaires et des barrières. On est vraiment dans un trou paumé au milieu de rien. Il explique des trucs aux militaires qui nous regardent interloqués, et se barre. Cimer.
Franchement les militaires ont été sympas. On était un peu sur le cul de nous retrouver là, à pas trop savoir on se mettre. Ils nous ont sortis des tabourets et nous ont apporté de l'eau chaude pour faire du thé. Y'à aussi un berger allemand dans une cage un peu plus loin qui fait des tours et pleure par intermittence. Sinistre. Une 1ère voiture arrive, pas de place. Ce qu'il nous faudrait c'est une voiture directe pour la Finlande. Les militaires  nous expliquent que la route pour la Norvège y'a jamais personne. Celle pour la Finlande mène a une base de loisir, a une 20aine de km de la frontière, on a pas trop envie d'aller s'enliser là-bas. Et on ne peut passer la frontière qu'en voiture. Donc pas le choix. Une voituee finlandaise passe, mais ça marche pas. Le militaire contrôle juste vite fait les passeports et demande quand même pour nous. Mais les gens veulent pas. On va attendre là longtemps. On essaye de s'occuper comme on peut, en écoutant de la musique ou on trouvant des cailloux pour faire de la pétanque. Au bout de 4 heures, seulement 4 voitures. Les militaires ont l'air désolé pour nous et nous disent qu'on peut dormir à 100m avec des ouvriers de la route. Je me dis qu'on doit partir d'ici. Matis leur dit qu'on va aussi essayer d'être pris par les voitures qui reviennent à Mourmansk, dans le sens inverse. C'est un peu notre seule chance.
Le militaire explique un truc comme quoi l'agent du FSB a dit qu'on devait pas faire demi-tour. Super. Mais si y'a pas de voitures on peut juste rien faire. On le voit passer des coups de fil et ils nous ramènent du café lol. C'est pas bon signe. Finalement ils vont pas s'opposer à notre retour à Mourmansk. Un 4x4 nous prend direct pour la grosse route. On est sauvé. Ironie du sort, ils venaient de Finlande... On est enfin au chaud, avec l'impression de s'être échappés d'une situation vraiment merdique.
Le chauffeur du 4x4 nous avance vraiment bien et fait un détour pour nous poser à un bon stop. On est repris presque tout de suite par un militaire. Pas très causant mais il y a un patch de la flotte russe sur le plafond de sa voiture. Pareil il nous avance plus loin que sa destination. Le paysage change super vite. On passe entre des collines de forêts et de maraicages, et d'un coup pouf les arbres disparaissent presque completement et on arrive dans une sorte de toundra rocailleuse. Il y a pleins de mémorials entre les arbres parce que pendant la seconde guerre mondiale c'était une zone de front contre les allemands qui arrivaient de la Norvège. On lui demande de nous laisser à une sorte de parking, sur la carte ça indique qu'on peut surement y dormir. Mais avant ça, nouveau poste de contrôle. Pareil que dans la forêt mais sur la grande route. Le militaire qui regarde nos passeports se demande ce qu'on fou la. Il passe un coup de fil. Ça prend un peu de temps mais on peut passer. Notre chauffeur est un peu soulé le pauvre.
On arrive enfin au parking. Y'à des espèces de bingalos à la chaine et un café. Les gens qui s'arrête sont assez cheloux. Y'a 4 types tous en traillis dans un 4x4 avec des énormes couteaux à la ceinture. Y'a un autre 4x4 remplis de mecs baraqués, à part un petit gros en costard qui ressemble au pinguin dans batman. On est fatigué, mais on mange chaud dans le café. La petite zone au nord est assez touristique à priori. Et on découvre que toute la zone frontalière est sous contrôle du FSB. Donc de leur QG ça devait surement suivre nos allers-retours. Manque de bol, y'a plus de place pour dormir dans les bingalos, faut aller sur le camping. C'est très humide, relou. Mais y'a une salle commune alors après avoir planté la tente on s'y pose exténués. La gérante revient nous voir, finalement y'a de la place dans les bingalos. Réjouissance. On négocie pour dormir à 3 dans un bingalo de 2. Noé fait connaissance avec la gérante et sa fille par traducteur interposé. On les entends éclater de rire quand le traducteur raconte n'importe quoi. On s'étale complètement dans la chambre y'a nos affaires partout. Demain on va pouvoir quitter ce pays de fou.
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