#passage qg
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Today, I saw an absolutely excellent post and felt Inspired to draw. Whatever this is dkdjdmdn
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" Oasis "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Desert King Sir Crocodile.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Crocodile était puissant dans tous les sens du terme, que ce soit de part le fruit du démon, le Suna Suna no Mi, qu'il avait mangé lui conférant ainsi les pouvoirs d'un homme sable ou son charisme et intelligence qui lui permirent de créer une organisation criminelle redoutée de tous, le Grand Corsaire s'en sortait à merveille. Il gérait son entreprise d'une main de fer, veillant à ce que son nom ne soit que rarement cité ainsi que ceux de ses employés. Certains ne furent même jamais découverts. Mister 1 n'était pas l'unique exemple, de même pour Mister 2, il existait tant d'autres agents qui agissaient dans l'ombre, et, sans surprise, Crocodile avait ses favoris. Ceux-ci se faisaient d'autant plus discrets. L'un d'entre eux n'avait jamais vraiment fait parler d'elle, si Crocodile aurait dû la décrire utiliser l'adjectif : agent fantôme aurait été le plus approprié. Et pour cause, grâce à ses attributs physiques, elle ne laissait jamais rien sur son passage, son efficacité n'avait aucun égal. Et, aux yeux du Grand Corsaire -qui n'étaient peut-être pas aussi objectifs qu'il l'aurait cru- sa présence lui était indispensable.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟓𝟖𝟗.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Rain Dinners, comme à son habitude, prospérait. Malgré l'heure tardive, la lune brillant haut dans le ciel, les clients provenant des quatre coins du nouveau monde affluaient avec une vigueur consternante. Les temps n'étaient pas aux problèmes financiers et psychologiques mais plutôt à l'amusement et à l'argent, il était question de jouer à en avoir des ampoules au bout des doigts, à boire quitte à se mettre trembler et chuter, de draguer et de fanfaronner. Ça, les habitants et vacanciers de Rainbase l'avaient bien compris. Voilà pourquoi, au lieu de rester chez eux et de jouir de leurs biens déjà acquis, ils s'étaient tous réfugiés dans cette pyramide à l'aspect alléchante et perdus parmi des montagnes de jetons et de machines.
Le bruit incessants de ceux-ci brisait les tympans des employés, pourtant habitués à ce boucan infernal, beaucoup étaient étourdis, la vue trouble et le corps couvert de sueur. Ils restèrent professionnels. Le lieu était réputé non seulement pour ses divertissements inégalables, mais aussi son service irréprochable.
Malgré l'absence du patron dans la salle principale, les employés ne purent souffler, sentant les quatre coins du casino les écouter et épier leurs moindres mouvements. Ils se résolurent à afficher leur plus joli sourire et à obéir au doigt et à l'œil des consommateurs. Ils guidaient des clients perdus, rendaient services en en rafraichissant certain ou s'occupait de superviser des parties de poker.
Et si le Grand Corsaire manquait à l'appel, c'était tout simplement parce qu'il était occupé ailleurs, vagabondant dans les couloirs souterrains du QG de son organisation secrète. Crocodile était seul, livré à lui-même.
Pas de Nico Robin en vue, pas de membre de Baroque Works traînant dans les parages, l'endroit était désert. Seul le bruit des Banana-crocos flottant sur sa droite, sa gauche, sous ses pieds ainsi qu'au dessus de sa tête rythmait le bruit de ses pas. Crocodile ne les regardait pas. Leur taille était pourtant impressionnante, un seul coup d'œil aurait suffit à pétrifier une armée entière. Leur couleur verte marais contrastait avec le bleuté de l'eau dans lequel ils résidaient. Les Banana-crocos imitaient Crocodile, néanmoins, pas pour les mêmes raisons. Car tandis que le Grand Corsaire les ignorait par pure lassitude, les créatures marines, quant à elles, cherchaient à l'éviter le plus possible. Non pas en se reculant de lui et en le fuyant ⸺cela aurait attisé sa colère⸺ mais en détournant constamment le regard et en faisant mine de ne pas l'avoir remarqué.
Cet accord durait depuis déjà un an.
Crocodile les nourrissait, faisait nettoyer et leur eau quotidiennement, tout ça pour qu'en retour, ils lui servent de décoration. Et les créatures ⸺pourtant à la force physique monumentale et à l'appétit monstrueux⸺ s'en réjouissaient.
Crocodile continua donc d'avancer. Il ne regarda rien d'autre que le bout du couloir, accompagné par le son de ses mocassins encontrant le sol marbré. L'échos résonnait profondément contre le verre, il semblait sans fin, s'éloignant mais ne disparaissant point. Sa silhouette camouflée sous son épais manteau de fourrure paraissait immense. Son torse l'était tout autant. Crocodile n'était pas seulement imposant, il était aussi grand. À marcher ainsi dans le couloir souterrain, l'aura qui se dégageait de lui fut écrasante. Son expression dure n'aidait pas, elle accentuait le tout, formant un lot effrayant chassant quiconque aurait eu l'audace de s'approcher de lui.
Lorsque l'échos d'un rire cristallin parvint à ses oreilles cela changea du tout au tout. Crocodile fronça les sourcils. Il serra les dents et zieuta la grande porte boisée présentée devant lui.
Autour de lui, des plantes et tableaux servaient de décoration. Cette partie du couloir, c'est-à-dire sa fin, étaient composée de murs, d'un sol et d'un véritable toit. La séparation entre verre et construction solide n'était pas caché derrière de quelconques artifices, elle était bel et bien visible juste derrière lui. Crocodile ne s'y attarda point. Il zieutait les décorations le temps de se préparer mentalement, prenant compte de l'assèchement d'une quelques verdures, avant de poser sa main sur la poignée. Il l'abaissa et ouvrit la porte.
Un éclat de lumière l'aveugla. Puis, le même rire cristallin se fraya un chemin jusqu'à ses oreilles.
Le Grand Corsaire referma la porte derrière lui le temps d'habituer ses yeux meurtris. Il grogna dans sa barbe, les yeux plissés et le corps rigide.
« Je t'avais bien dit que tu n'allais pas aimer, Hector. Pourquoi tu ne m'écoutes donc jamais ? »
Le ton joueur de la voix résonnait dans la pièce immense et vide. En réponse, le grognement d'une bête s'éleva, et, un troisième rire survint.
« Tu es têtu ! Non, je t'en redonne pas ! »
Lorsque Crocodile rouvrit les yeux, il la vit. La langue pendue, les paupières fermées et la peau brillante. Ce fut la première chose qu'il remarqua.
La sirène se tenait devant un immense banana-croco, défiant la créature avec malice. Auprès de ses clavicules nues, elle serrait un panier d'algues odorantes et raffermit sa prise dessus en entendant la créature geindre. Le monstre était si gigantesque qu'il la surplombait et lui faisait de l'ombre. Cependant, elle ne semblait pas le moins du monde effrayée. Au contraire.
Le sourire gravé sur ses jolies lèvres pulpeuses en était le témoin.
La pièce était ronde. Au plafond, des plaques de lumière illuminaient l'endroit. Peut-être un peu trop d'ailleurs, en vue du temps de réaction qu'il fallut au Grand Corsaire pour s'y habituer. Les lumières n'étaient pas tamisées. Elles étaient d'un blanc pur, se mariant avec les murs de la même couleur, décorés par des éclats de dorure et des reliefs de style royal. Le sol en marbre clair reflétait les lumières qui rebondissaient déjà sur les murs. Le tout était parfaitement harmonieux, majestueux. La pièce était grande, avec au milieu, un bassin menant à la demeure des Banana-crocos, et, sur ses contours, quelques meubles, fauteuils, plantes et bibliothèques comblaient le vide. Il n'y avait ni salle de bain, ni cuisine ou chambre, l'endroit n'existait que pour la satisfaction personnelle du Grand Corsaire.
Et il n'y avait aussi pas d'autre porte.
La pièce était sans issue outre celle derrière le pirate, le bassin était effectivement une option, mais ne menant pas vraiment quelque part -outre l'aquarium des Banana-crocos-, la question ne se posait pas.
Satisfait par sa petite observation, Crocodile contourna le bassin pour rejoindre la sirène assise sur le bord à gauche. Sa queue était plongée sous l'eau, mais son bassin était assis. Elle posa son panier à côté d'elle et éclaboussa gentiment la créature devant elle.
Le banana-croco prenait presque toute la place dans le bassin, sans parler de son immense taille qui lui faisait entrer en contact avec le plafond. Sans sa peau d'écailles aussi dure que du métal, son épiderme aurait brûlé depuis longtemps. Aucun d'entre eux ne remarqua la présence du Grand Corsaire. Les deux amis continuèrent de chahuter ⸺l'un grognant et l'autre riant⸺ jusqu'à ce que le bruit des pas du pirate furent suffisamment proche pour se faire remarquer.
La sirène ne le comprit pas immédiatement, bien trop prise dans son fou-rire, cependant, le banana-croco, lui, ne fut pas aussi chanceux.
Croisant le regard las du Grand Corsaire, l'animal se pétrifia sur place. Ses yeux s'écarquillèrent. Sa gueule s'ouvrit, laissant un bruit mixé entre la terreur et l'appréhension lui échapper. Crocodile s'arrêta alors de marcher, à trois mètres d'eux, et fit un rapide geste de la main en direction du bassin. Le banana-croco fut incapable de réagir. Son cœur battait à la chamade. Malgré le fait que cela soit physiquement impossible, il suait même à grosses gouttes. Il fut incapable de comprendre ce que cherchait à dire le noiraud, soudain devenu comme sourd. Ses grosses pattes furent prises de secousses. Et, au moment où le Grand Corsaire prit la parole, son corps sursauta.
« Disparais. »
Le Banana-croco prit ses jambes à son cou. Il fuit, se cognant la tête contre le plafond de lumières au passage, et éclaboussant la jolie sirène. Le bassin fut pris de secousses, de l'eau atterrit sur ses contours et le bruit que cela provoque sortit la demoiselle de sa transe. Étourdie, elle regarda autour d'elle.
« Oh ! C'est vous ! »
Crocodile s'accroupit devant elle.
Il posa son crochet sur son genoux et la dévisagea avec intrigue.
« Qu'est-ce que tu fais à converser toute seule, hein ? »
La sirène arqua un sourcil. Elle se rapprocha de lui tandis qu'il levait sa main dans sa direction. Le Grand Corsaire replaça une mèche de ses cheveux trempé derrière son oreille, celle-ci ayant été secouée par le Banana-croco qui l'avait trempée. La sirène frissonna au contact de sa peau rugueuse et chaude. Elle poussa un doux soupir d'aise et ferma les yeux.
« Je n'étais pas seule. »
Sa contestation affirmée, elle les rouvrit.
« J'étais avec mon ami Herbert. »
« Et qu'est-ce qu'il te voulait ? »
« Mon repas.. » elle avoua dans une mine renfrognée.
« C'est fâcheux, ça. »
« N'est-ce pas ! Ce sont mes algues... »
La sirène argumenta ses propos en plongeant une de ses mains dans son panier posé au sol et en en saisissant une ferme poignée. Elle la fourra vigoureusement entre ses lèvres. Une fois sa bouchée avalée, elle plissa les yeux. Elle affirma un air déterminé sur les jolis traits de son visage, les sourcils froncés et la bouche tirée en une grimace.
Quelques gouttes provenant de son repas étaient coincées entre ses lèvres. Celles-ci perlèrent le long de son visage jusqu'à atterrir entre ses seins. Ceux-ci aucunement habillés ⸺outre les écailles gravées à la place de ses tétons⸺, se retrouvèrent trempés. Les perles salées roulèrent jusqu'à toucher sa queue et se mêler parmi ces mêmes écailles de couleur vert pâle.
Crocodile se chargea de passer son pouce sur son menton, récoltant le jus et l'apportant à ses propres lèvres. Il ignora son cigare fumant et grimaça.
« Infect.. » il maugréa.
La sirène apporta soudain ses poings sous son menton et questionna du regard le pirate. Elle lui fit plutôt les yeux doux, mais cela passa inaperçu.
« Qu'est-ce qui vous amène ici, monsieur Crocodile ? »
« J'aimerais que tu me rendes un service. »
La demoiselle hocha vigoureusement la tête.
« Entendu, tout ce que vous voudrez. » s'empressa-t-elle de répondre.
Crocodile relâcha le visage de la jolie créature pour extirper un bout de papier de son costume. Plié et coincé entre son index et majeur, il le lui tendit. La sirène le réceptionna et vérifia son contenu pendant que le pirate reprit la parole.
« Miss Father's Day et Mister six se chargeront de te fournir la bombe une fois arrivée à destination. »
Elle leva les yeux dans sa direction.
« Je dois faire sauter un navire ? »
« Tu comprends vite. »
La sirène rangea le morceau de papier auprès de ses algues, presque immédiatement, celui-ci se retrouva gorgé de jus. À présent, il était illisible. La demoiselle ne s'en préoccupa point, elle était bien trop intéressée par l'homme devant elle pour jeter son dévolu sur de simples écritures qu'elle avait déjà mémorisé dans son esprit. Depuis sa venue, son sourire n'avait pas fané, il était rêveur, enjôleur, transpirant l'amour et l'intérêt qu'elle lui portait. Crocodile n'y était pas immunisé, malgré son air indifférent, le fait qu'il reste aussi proche d'elle et qu'il se permette de la toucher en disait beaucoup.
« Le roi Cobra a demandé à un royaume voisin de les épauler, tu comprends bien qu'on peut pas se le permettre. » argumenta le Grand Corsaire. « Ça serait dommage que nos efforts soient réduits à néant après tout ce temps. »
« Oui, je comprends. »
« Je n'en attendais pas moins de toi. »
« Est-ce que.. »
D'un ton hésitant, la sirène frappa le bord de l'eau de sa nageoire. Ce geste nerveux fit arquer un sourcil au pirate. Elle chercha à le fuir du regard, mais elle se retrouva immédiatement tirée de nouveau dans sa direction. Elle n'était pas en mesure de lui résister. Elle serra les poings sur sa nageoire, plissa ses lèvres en une fine ligne et déglutit. La question lui brûlait les lèvres. Voilà des jours qu'elle y réfléchissait, voilà des mois qu'elle hésitait. Plus que tout au monde elle le désirait, néanmoins, face à lui, elle perdait tous ses moyens. Incapable de soutenir l'intensité de son regard, écrasée par son aura imposante, elle sentit son organe vital s'emballer. Des papillons se mirent à virevolter dans son bas ventre et en réponse, sa queue s'excita davantage. De l'eau éclaboussa la tempe de Crocodile, la sirène regretta immédiatement.
« Qu'est-ce que tu as ? » demanda-t-il.
« Je me demandais si... »
Sa main s'agrippa à son avant-bras. La sirène planta d'un geste désespérément ses ongles couvert d'un vert métallisé dans sa chemise et se rapprocha de lui.
« Si vous accepteriez de voir un coucher de soleil avec moi. »
Crocodile fronça les sourcils. Sa confusion se traduisit par de la contrariété aux yeux de la demoiselle. Celle-ci commença alors à paniquer.
« Pas aujourd'hui, bien évidemment ! Ma mission est de la plus haute importance, j'en suis consciente ! » affirma-t-elle. « Mais je me disais, pourquoi pas après ? Je sais que vous êtes un homme prit et demandé, mais ce serait juste pour un soir.. Un seul. »
« Tu veux.. »
Crocodile posa sa main sur la sienne.
« Tu me fais du rentre-dedans ? » s'étonna-t-il.
« Quoi ? »
La mine de ma sirène s'illumina sous la confusion. Elle contempla le Grand Corsaire avec pure intrigue, comme si ses paroles étaient dans une autre langue.
« Non. Je.. Juste... »
Elle inspira profondément, cherchant à ignorer le contact physique entre leur main. Ses efforts furent en vain. Il lui était impossible de passer outre son eau de cologne et de la chaleur provenant de sa main déposée sur la sienne. C'était bien trop divin. Ses pupilles perdues dans ses yeux, leur corps si proche, la sirène n'était pas en position de feindre l'indifférence.
« Je sais que c'est contre l'organisation, je sais que mes sentiments ne sont peut-être pas réciproques. Oh, il est tout autant possible que mon aveux causera ma perte, mais je mourrais sans regret. »
La sirène sandwicha la main du noiraud entre les siennes et l'apporta entre ses seins. Sa peau humide contrastait avec la sienne sèche. Elle était rugueuse et puissante, tout le contraire de la sienne. Ses doigts fins et délicats s'entremêlèrent aux siens. La sirène tentait le tout pour le tout, persuadée qu'après cet acte suicidaire, Crocodile ne lui offrirait pas une seconde fois la même opportunité.
« Mon cœur bat pour vous, monsieur. »
Crocodile grogna contre son cigare. De sa main libre, il le saisit et expira un nuage de fumée entre leur visage.
« Je doute que ce soit de l'amour. »
« Oh ? »
Face à l'air consterné de la sirène, il retroussa son nez et mordit l'extrémité de son cigare, le fourrant de nouveau entre ses dents.
« Tu es juste effrayée. » observa-t-il. « Tu confonds ces battements paniqués par de l'amour, mais, en vérité, tu me crains. »
Vigoureusement, la sirène contesta.
« Je sais faire la différence. » elle affirma.
« Peux-tu ? »
« Ne ressentez-vous donc pas la même chose ? Lorsque je vous aperçois, c'est un sentiment bien plus agréable que la terreur qui m'emporte. J'aime être auprès de vous. Je ferai n'importe quoi pour vous satisfaire. »
Sur ce point là, Crocodile fut incapable de la contredire.
Depuis qu'il l'avait recrutée, la sirène s'était montrée irréprochable. Elle n'avait pas hésité à trahir ses compagnons, punir les traîtres et les peureux qui, au bout de quelques jours, avaient cherché à fuir l'organisation. Elle exécutait ses missions avec un professionnalisme déconcertant, comme si sa propre vie en dépendait. Et peut-être que c'était le cas. Pas une seule fois ne l'avait-elle déçu ou avait-elle osé lui manquer de respect. Même en cet instant, alors qu'elle le contemplait avec amour et admiration, Crocodile se sentait incapable de trouver quoique ce soit à redire. Elle était d'ailleurs bien trop divine pour cela soit le cas. Un couteau à la main, tachée de sang, il l'aurait sûrement tout autant défendue. L'éclat pétillant dans son regard suffisait à l'innocenter, que ce soit auprès des autorités que de lui.
Crocodile reprit ses esprits en sentant la sirène presser sa main un peu plus profondément dans sa poitrine. Ce geste désespéré fut accompagnée par son expression du visage tiraillé par l'appréhension.
« Vous ai-je contrarié ? » elle chuchota.
Crocodile secoua la tête.
« Qu'est-ce que tu trouves de si intéressant dans un coucher de soleil ? » il marmonna, les sourcils froncés.
« Oh ! »
Presque immédiatement, son dos se redressa et son regard se mit à briller.
« Tout ! Absolument tout ! » s'exclama-t-elle. « Depuis que je suis enfant, ma mère m'a toujours interdit d'aller à la surface pour l'admirer. Elle me disait que de méchants humains risquaient de m'enlever et de me vendre. Alors, j'ai obéi et je suis restée cachée en bas, loin de votre monde. »
Plus elle parlait, et plus sa prise sur sa main se raffermit. Crocodile ne l'entendait pas que dans le ton de sa voix, mais aussi dans ses yeux, ce grain et éclat d'excitation lui faisaient beaucoup d'effet. Crocodile se sentait submergé par un flot de sentiments inconnus, une agréable chaleur s'empara de son organe vital, il ne put y échapper.
« Je l'ai déjà vu une centaine de fois. » avoua-t-elle. « Je ne m'en lasse jamais. »
« Alors pourquoi me demander de t'accompagner ? C'est une perte de temps. »
« Parce que... »
Elle se racla la gorge. La demoiselle détourna un petit instant le regard, fébrile et perplexe. Elle se reprit en sentant les doigts de Crocodile se crisper. Ils bougèrent finement, cela suffit à attirer son attention et à la faire le regarder de nouveau.
« Parce que j'aimerais passer ce moment à vos côtés. »
Son aveux fut accompagné par les battements affolés de son cœur. Sa peau en palpitait presque, notamment l'endroit où sa jugulaire se trouvait.
« Je suis consciente que c'est déplacé, mais⸺ Je... Je le veux. Du plus profond de mon cœur. »
Crocodile ne répondit point. Il retira sa main de son emprise et se redressa tranquillement. La sirène le dévisagea avec angoisse. Elle pressa ses mains contre sa poitrine et déglutit. Le pirate agissait avec une désinvolture terrifiante. Il semblait indifférent à sa confession, comme habitué. Comme si le fait qu'une femme se jette à ses pieds n'était pas nouveau. Cette pensée chagrina immensément la jolie créature.
« Monsieur..? »
Crocodile marcha en direction des deux grandes portes de la pièce. Dos à la sirène, il ne se retourna point.
La demoiselle baissa alors la tête.
Son cœur se brisa en mille morceaux, les éclats tombèrent dans son bas ventre, blessant les papillons qui s'y étaient précédemment tenus. Elle passa ses bras autour de son estomac, les yeux larmoyants, sa lèvre inférieure avait commencé à trembler. La sirène se laissa glisser dans le bassin, ravagée par un sentiment d'embarras profond qu'elle chercha désespérément à fuir à travers la noyade. Elle y tomba de manière à avoir la moitié de son corps englouti, jusqu'à son décolleté. Ses mains saisirent le panier à algues que l'ont lui avait servi, elle l'emporta avec elle le regard fuyant, incapable de regarder son employeur plus longtemps. Toutefois, lorsque celui-ci reprit la parole, toujours dos à elle, sa tête fit volte-face dans sa direction.
« Reviens me voir une fois ta mission terminée. »
Crocodile poussa les deux portes. Il les ouvrit avec nonchalance.
« Je connais un endroit où tu pourras admirer un lever de soleil qui en vaut la peine. »
La sirène hoqueta.
« Mon⸺ Monsieur ? »
Son cœur se gonfla d'amour. Ses yeux s'étaient ouvert en grand, et ses lèvres s'étaient séparées dans une grimace. La sirène ne sut trouver une réponse suffisamment convaincante à lui donner, elle était bien trop surprise par ses paroles. Le ton de sa voix grave paraissait toujours aussi lasse et détachée, mais ses propos l'avaient touché en pleine poitrine. C'était comme si une flèche l'avait transpercée. Elle en avait mal. Elle souffrait monstrueusement, ce nouveau sentiment logé au centre de son être l'avait propulsée haut dans les nuages, et à présent, elle se sentait incapable d'en redescendre. Elle ne le voulait pas.
Crocodile la rappela à l'ordre en prononçant son nom de code.
« Je me suis fais comprendre ? »
Immédiatement, la sirène plaqua sa main contre son front, à l'instar d'un salut militaire, et s'exclama :
« Oui, monsieur. Je ne vous décevrai pas ! »
Le pirate esquissa un sourire satisfait avant de quitter la pièce. Il ne dit rien de plus, laissant les portes se refermer derrière lui et ainsi plonger la pièce dans un lourd silence pesant. La sirène attendit une poignée de secondes. Elle eût serré le panier si fort contre sa poitrine qu'il s'était plié en d'eux, à peine sur le point de se briser, elle le lança dans les airs et plongea dans le bassin. Elle rejoignit l'immense aquarium du Rain Dinners, à la recherche de Banana-crocos.
« Herbert ! Mon Dieu, Herbert, tu ne vas jamais croire ce qu'il vient de se passer ! »
La demoiselle laissa le panier tomber à l'eau et sombrer dans les tréfonds de l'endroit. Elle ne lui jeta pas même un seul regard coupable. Celui-ci fut rapidement avalé par un banana-croco flottant aux alentours, les algues furent incapables de fuir, tout comme le petit morceau de papier avec. Toute trace de la culpabilité de la jeune femme disparut avec. Celle-ci n'était, en cet instant, pas un membre précieux de l'organisation de Baroque Works, mais plutôt une simple créature maritime amoureuse. Follement éprise d'un homme à l'allure bienveillante.
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Après le chemin Wrexham, passage obligé dans le métro en chemin pour le qg de qs.
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Le guide pour sortir seul et aller en soirée
Sortir seul en soirée, en voilà une drôle d’idée. De celle qui respire l’ennui et la misère sociale à sa simple évocation, d’autant plus que les bars et boîtes de nuit sont des plus cruels pour ceux qui osent s’aventurer en marge du groupe.
Et pourtant, tant par nécessité (parce que vous venez de déménager, parce que vous êtes de passage en ville) que par défi (vous êtes avides de nouvelles rencontres, de nouvelles expériences), vous avez tout à gagner de vous s’affranchir de ce soupçon de bizarrerie et des affres du quand dira-t-on.
Sortir seul, c’est en effet casser la routine de l’entre soi (votre éternelle bande de potes, le sempiternel verre entre collègues). C’est oser la spontanéité (vous assumez vos envies, vous parlez à qui vous voulez, rentrez avec qui vous voulez, quand vous voulez). C’est être maître de son emploi du temps (vous n’êtes pas à la merci des disponibilités des autres). Sortir seul, c’est l’ultime corde à l’arc des ceintures noires de l’intelligence sociale.
Prêt pour le grand saut ? Voici quelques tuyaux pour rejoindre ce club d’esthètes.
1. Bossez votre légende
Lorsque vous démarrez une conversation avec un(e) inconnu(e) seul en soirée, vient fatalement ce moment où il vous est demandé « Avec qui es-tu venu ? »/« Qu’est-ce que tu fais tout seul ici ? ».
Plutôt que de bégayer, car pris au dépourvu, et de créer du malaise, deux options s’offrent à vous : soit vous la jouez carte sur table, soit vous embellissez habilement les choses.
Si vous êtes nouveau en ville, c’est facile à assumer, et vous pouvez même marquer des points en mettant en valeur votre témérité. Si vous avez vu de la lumière vous êtes rentré, c’est plus compliqué, les femmes ayant besoin (à juste titre) de se sentir rassurer face à un potentiel prédateur isolé.
Mieux vaut ici vous fendre d’un léger mensonge pour faire passer la pilule (le premier et le dernier de votre vie, croix-de-bois-croix-de-fer), du style : « Je buvais un verre avec des potes, ils sont tous rentrés chez eux. Moi j’avais encore la pêche, je me suis dit pourquoi pas ? ».
Rien de bien fou, nul besoin d’en faire des caisses (n’en reparler plus ensuite), mais cela permet de booster un chouia votre preuve sociale.
2. Échauffez-vous
Ce qu’il y a de plus difficile quand vous sortez seul, c’est de sociabiliser immédiatement (lire ci-dessous). Ce peut être d’autant plus difficile, qu’une fois sur les lieux, une forme d’anxiété sociale peut s’emparer de vous.
Pour y remédier, commencez votre soirée, non pas dès que vous mettez le pied dans ladite soirée, mais dès que vous mettez le pied en dehors de chez vous.
Parlez avec la voisine que vous croisez, parlez au type assis à côté de vous dans le métro, parlez aux gens qui font la queue à l’entrée de la boite... Bref, parler le plus possible, au plus grand nombre de personnes possible.
Pas besoin de vous lancer de longues conversations. L’objectif est, à la manière d’un sportif, de vous mettre en jambes.
3. Choisissez le bon endroit
Aux bars où les gens sont assis, préférez les bars où les gens sont debout. Plus propice aux discussions impromptues, la position permet, d’une part, aux groupes de se mélanger plus facilement, et de l’autre, de vous déplacer avec plus de fluidité dans le lieu. A contrario, sitôt assis à une table, excepté parler à vos voisins, les possibilités sont limitées.
Préférez également un établissement où le bar est spacieux. Lieu de passage obligé de tous les clients, il sera votre QG pour votre début de soirée – là où vous pourrez voir et être vue, là où vous pourrez avoir vos premiers échanges (avec le barman, avec les clients qui y sont assis...).
Préférez enfin un lieu bondé à un lieu plus intimiste. La règle n’est pas absolue, mais disons que plus c’est grand, plus vous serez anonyme et plus il vous est facile de vous fondre dans la foule.
4. Interagissez au plus vite
LA règle quand on se pointe seul en soirée. Plus vous passez du temps isolé, plus votre énergie et le degré d’attraction qui va avec piquent du nez.
Le temps n’est pas votre ami. Pas question donc de d’abord commander un verre ou d’aller aux toilettes. Faite rugir sans sommation l’animal social qui sommeille en vous (en théorie, vous êtes prêt cf. point n°2).
Parlez à TOUT LE MONDE. Inutile d’attendre le bon moment/la bonne personne. Hommes, femmes, beaux, moins beaux... adressez-leur la parole sans arrière-pensée, votre seul objectif à ce stade est de briser la glace.
Gros point bonus pour le personnel (videur, serveurs, vestiaires...), notamment en début de soirée où ils sont toujours plus disponibles et ouverts à l’échange, d’autant plus si vous retournez un jour sur place.
[Coin fumeur et mecs seuls sont aussi des valeurs sûres.]
Pour ce faire, rien de tel que le combo magique : question, même banale (« C’est quoi le programme ce soir ? », « Tu bois quoi, je n’arrive pas à me décider ? », « Très cool ta veste, je peux te demander où tu l’as achetée ? », etc.), suivie des toujours très efficaces « Ah ouais ? » et « C’est-à-dire ? » pour faire durer l’échange – les gens n’aiment rien tant que parler d’eux et vous trouveront d’autant plus intéressant que vous vous intéressez à eux.
[Attention à ne pas rester collé comme à une bouée de sauvetage à LA personne à qui vous avez adressé la parole en premier.]
5. Changez de lieu quand votre niveau d’énergie baisse
Et s’il ne se passe rien ? Et si malgré vos efforts, vous sentez que vous commencez à ressembler à un piquet planté au milieu d’un champ ? Ou pire, à ces types zarbis accoudés au bar qui matent du coin de leur œil torve le reste du monde s’amuser sans eux ?
Pas de panique, vous ne devez demander à l’autorisation à personne pour mettre les voiles. Dès lors, le jeu repart à zéro.
Et vous pouvez remettre une pièce dans la machine autant de fois que vous le voulez.
Sortir seul ce n’est pas faire mouche à tous les coups. C’est à chaque fois un challenge. Mais lorsque ça marche (vous ne repartez pas seul, vous présentez des gens qui ne se connaissent pas...), cela vous procure ce sentiment inégalé d’avoir franchi un palier dans cette quête de la meilleure version de vous-même.
Aurélien, qui comme Épicure, pense que « quand on se suffit à soi-même, on n'arrive à posséder ce bien inestimable qu'est la liberté ». Octobre 2024.
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Ouakam_01 Sous ses atours modernes, Ouakam a su préserver son trésor traditionnel. Voyage au cœur de l'un des principaux villages lébous de Dakar. Situé à l'orée de la Presqu'île du Cap-Vert, Ouakam est niché dans un espace géographique particulier. Surplombé par les deux Mamelles, le village traditionnel lébou vit au contact de l'océan atlantique qui lui offre chaque jour sa brise et ses fruits. A lire aussi : Un documentaire présente un portrait « Sonore et Vivant » de six Quartiers Symboliques de Dakar Transfiguré par l'urbanisation galopante, il fut, jadis, un vaste champ où poussaient du manioc, du gombo, de la tomate et des haricots. De nos jours, à la place, des maisons, écoles, entre autres infrastructures modernes, fleurissent. Ouakam, c'est sept quartiers : Mérina, Mboul, Gouy-Sor, Taglou, Boulgua, Sinthia et Rip. Ces localités sont dominées par des maisonnettes aux constructions légères, faites en bois et de morceaux de tôles. Au cœur de la Cité, l'accès à ce baraquement est difficile à cause d'un lotissement bancal. Les ruelles sont étroites, comparables à un labyrinthe avec certaines voies qui transpercent des maisons de part en part. Naissance Selon le vieux El Hadji Momar Guèye, 90 ans, Ouakam a été fondé par Alé Ndoye. Aux origines, signale-t-il, le village s'étendait jusqu'à l'implantation actuelle du Cices. Il narre : "Cette zone était montagneuse et on appelait ces montagnes, 'Teupdaame' (littéralement, 'qui saute subit une fracture'). Un jour, un des autochtones s'est mis à la recherche d'un endroit plus propice à la vie humaine. Armé de sa hache, l'homme parcourut la forêt bordée de hautes herbes. Après une longue marche, il se mit sous un arbre en mi-journée pour se reposer. Un Oiseau fit tomber du poisson près de lui. Il comprit que la mer n'était pas loin. Poursuivant sa marche, il découvrit la plage avant le village. Cette découverte a permis aux migrants venus de 'Kam' de s'installer aux pieds de la cuvette des Mamelles." À en croire le nonagénaire, le nom Ouakam signifie les "habitants de Kam" (Wa Kam, en wolof). Kam désignant, selon Adama Wade, expert-comptable à la retraite, un marigot. Une autre version défend que Ouakam doit son nom à sa forme géographique : Kamb (cuvette, en wolof). Selon cette thèse, donc, les Ouakamois sont les "Wa kamb" (les habitants de la cuvette). Petit à petit, Ouakam a pris forme. La première mosquée fut érigée en 1934 grâce à la mairie de Dakar, dirigée à l'époque par Alfred Goux. C'était en présence de Lamine Guèye, futur édile de la ville et président de l'Assemblée nationale. L'électrification du village arrivera dans la foulée. Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24 Plus de 80 ans après l'érection de la première, les mosquées ont essaimé dans le village lébou. Une parmi les lieux de culte, frappe l'attention : Masdjidou Rabaani (la Mosquée de la Divinité, en arabe). Elle borde la Corniche-ouest, coincée sur un flanc du village d'où elle défie l'Océan avec son minaret en vert qui surplombe l'édifice tel un couvre-chef. "Elle a été construite par la grâce divine, confie Mouhamed Seyni Guèye. La construction de cette bâtisse a été faite à la main." La Mosquée de la Divinité est aujourd'hui pour Ouakam ce que Taj Mahal en Inde ou la Grande Muraille de Chine est pour le monde : une des Merveilles. C'est que le village lébou a beau revendiquer son côté mystique, il reste un foyer religieux. Et pour cause. "Ouakam est un village béni par les prières de nos ancêtres. Le passage de El Hadji Malick Sy a aussi marqué les esprits des Ouakamois ainsi que ses prières formulées pour cette localité", raconte El Hadji Momar Guèye, Jaraaf et natif de Ouakam. C'est Maodo qui a effectué la pose de la première pierre de la mosquée du quartier de Sinthia. QG militaire L'emplacement stratégique de Ouakam avait fasciné les colons. Ils y ont installé la majeure partie des camps militaires. Les tirailleurs y avaient installé leurs quartiers : l
e camp des Mamelles. Aujourd'hui, Ouakam abrite, en plus du camp des Mamelles, la base aérienne de l'armée française BA 160, le Bataillon du train, le camp Pol Lapeyre devenu camp Mame Bouna Fall, occupé par l'école des officiers de la gendarmerie, la base aérienne sénégalaise, la brigade de Ouakam. Aujourd'hui beaucoup de cités modernes ont poussé autour du village traditionnel. "Air Form de Terme Sud" fut la première. Elle a été construite en 1952 à quelques mètres de la base aérienne 160. Elle servait à loger les fonctionnaires français de l'Afrique occidentale française (Aof). A lire aussi : Histoire des femmes dans les corps habillés : Police, gendarmerie, armée…[Dossier – 4-Avril] (1/5) Ce sont des maisons en forme de demi-sphères d'où son appellation de "Cité Ballon". Rachetées par des Sénégalais à l'Indépendance, ces cités changent petit à petit de visage. Autour, d'autres cités ont émergé : Comico, Assemblée, Asecna, Mamelles, Avion, Touba Ouakam. Ouakam abritait à une époque une base militaire américaine. Au point qu'au fil des années une communion naquit entre les populations locales et ces Américains-là. Le départ de ces derniers, en 1948, trois ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, sera un épisode douloureux pour les autochtones. "Il laissera un grand vide difficile à combler, tellement les Américains s'attachaient à la terre et aux populations ouakamoises, raconte, nostalgique, Adama Wade. Ces dernières cesseront de bénéficier des moyens de subsistance gracieusement offerts par les Américains, ainsi que l'assistance médicale constamment apportée pour les soulager." Conséquences : abandon de beaucoup de projets infrastructurels, pertes d'emplois bien rémunérés à l'époque… Mystérieux L'histoire de Ouakam est étroitement liée aux deux collines des Mamelles. La colline qui abrite le phare s'appelait "Xungu bu mag" et celle qui abrite le Monument de la Renaissance est appelée "Xungu bu ndaw". En bas de celle qui abrite le phare, logeraient des djinns. Ouakam_29 "Ce site difficile d'accès constitue le refuge des djinns les plus puissants. De plus, ce site abrite la mystérieuse tombe d'un grand esprit, visible une fois par semaine. L'emplacement de la tombe n'est connue que par les érudits qui protègent et empêchent les génies de perturber le fonctionnement normal du phare des Mamelles." Ouakam serait autrefois un repaire de deumm (anthropophages, en wolof). Il n'en est rien, proteste Adama Wade : "C'est un imposteur qui faisait manger à des personnes une plante hallucinogène dénommée catidianta en wolof. Cette plante les poussait à avoir des réactions bizarres et à dire certaines choses. C'est pour cela que l'on disait que les Ouakamois étaient des deumm. Ce qui est tout à fait faux." L'expert-comptable à la retraite d'ajouter : "Aujourd'hui, on ne voit même pas un chat noir traîner dans les parages. Notre village accueille les plus grandes autorités et les gens viennent en abondance habiter Ouakam." Toutefois, Ouakam affiche sans complexe son arsenal mystique. "Il n'y aucune localité où le mystique ne règne. Dans chaque maison léboue, il existe des khamb (un coin de la maison où logeraient les esprits et où on effectue des sacrifices et dépose des offrandes, Ndlr) qui sont bien entretenus." A lire aussi : Scandale commando : Des militaires sénégalais en activité dans un braquage à Nord-Foire Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_34Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24Ouakam_33Ouakam_32Ouakam_31Ouakam_30Ouakam_29Ouakam_28Ouakam_27Ouakam_26Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_22Ouakam_21Ouakam_20Ouakam_19Ouakam_18Ouakam_17Ouakam_16Ouakam_15Ouakam_14Ouakam_13Ouakam_12Ouakam_11Ouakam_10Ouakam_09Ouakam_08Ouakam_07Ouakam_06Ouakam_05Ouakam_04Ouakam_03Ouakam_02Ouakam_01Ouakam_04 Ouakam a vu naître des personnalités comme Ségolène Royal, candidate malheureuse à la présidentielle française (2007). Elle est née sur la base militaire de Ouakam où son père, Jacques Royal, colonel d'a
rtillerie français, officiait. La Française d'origine sénégalaise Rama Yade, ex-secrétaire d'État française, a vu le jour dans le village. Le célèbre écrivain Birago Diop, l'ancien international de football Pape Malickou Diakhaté, l'universitaire, syndicaliste et homme politique Magatte Thiam, notamment, ont poussé leurs premiers cris dans ce village qui va s'ouvrir à la modernité sans compromettre ses trésors traditionnels.
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Ouakam_01 Sous ses atours modernes, Ouakam a su préserver son trésor traditionnel. Voyage au cœur de l'un des principaux villages lébous de Dakar. Situé à l'orée de la Presqu'île du Cap-Vert, Ouakam est niché dans un espace géographique particulier. Surplombé par les deux Mamelles, le village traditionnel lébou vit au contact de l'océan atlantique qui lui offre chaque jour sa brise et ses fruits. A lire aussi : Un documentaire présente un portrait « Sonore et Vivant » de six Quartiers Symboliques de Dakar Transfiguré par l'urbanisation galopante, il fut, jadis, un vaste champ où poussaient du manioc, du gombo, de la tomate et des haricots. De nos jours, à la place, des maisons, écoles, entre autres infrastructures modernes, fleurissent. Ouakam, c'est sept quartiers : Mérina, Mboul, Gouy-Sor, Taglou, Boulgua, Sinthia et Rip. Ces localités sont dominées par des maisonnettes aux constructions légères, faites en bois et de morceaux de tôles. Au cœur de la Cité, l'accès à ce baraquement est difficile à cause d'un lotissement bancal. Les ruelles sont étroites, comparables à un labyrinthe avec certaines voies qui transpercent des maisons de part en part. Naissance Selon le vieux El Hadji Momar Guèye, 90 ans, Ouakam a été fondé par Alé Ndoye. Aux origines, signale-t-il, le village s'étendait jusqu'à l'implantation actuelle du Cices. Il narre : "Cette zone était montagneuse et on appelait ces montagnes, 'Teupdaame' (littéralement, 'qui saute subit une fracture'). Un jour, un des autochtones s'est mis à la recherche d'un endroit plus propice à la vie humaine. Armé de sa hache, l'homme parcourut la forêt bordée de hautes herbes. Après une longue marche, il se mit sous un arbre en mi-journée pour se reposer. Un Oiseau fit tomber du poisson près de lui. Il comprit que la mer n'était pas loin. Poursuivant sa marche, il découvrit la plage avant le village. Cette découverte a permis aux migrants venus de 'Kam' de s'installer aux pieds de la cuvette des Mamelles." À en croire le nonagénaire, le nom Ouakam signifie les "habitants de Kam" (Wa Kam, en wolof). Kam désignant, selon Adama Wade, expert-comptable à la retraite, un marigot. Une autre version défend que Ouakam doit son nom à sa forme géographique : Kamb (cuvette, en wolof). Selon cette thèse, donc, les Ouakamois sont les "Wa kamb" (les habitants de la cuvette). Petit à petit, Ouakam a pris forme. La première mosquée fut érigée en 1934 grâce à la mairie de Dakar, dirigée à l'époque par Alfred Goux. C'était en présence de Lamine Guèye, futur édile de la ville et président de l'Assemblée nationale. L'électrification du village arrivera dans la foulée. Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24 Plus de 80 ans après l'érection de la première, les mosquées ont essaimé dans le village lébou. Une parmi les lieux de culte, frappe l'attention : Masdjidou Rabaani (la Mosquée de la Divinité, en arabe). Elle borde la Corniche-ouest, coincée sur un flanc du village d'où elle défie l'Océan avec son minaret en vert qui surplombe l'édifice tel un couvre-chef. "Elle a été construite par la grâce divine, confie Mouhamed Seyni Guèye. La construction de cette bâtisse a été faite à la main." La Mosquée de la Divinité est aujourd'hui pour Ouakam ce que Taj Mahal en Inde ou la Grande Muraille de Chine est pour le monde : une des Merveilles. C'est que le village lébou a beau revendiquer son côté mystique, il reste un foyer religieux. Et pour cause. "Ouakam est un village béni par les prières de nos ancêtres. Le passage de El Hadji Malick Sy a aussi marqué les esprits des Ouakamois ainsi que ses prières formulées pour cette localité", raconte El Hadji Momar Guèye, Jaraaf et natif de Ouakam. C'est Maodo qui a effectué la pose de la première pierre de la mosquée du quartier de Sinthia. QG militaire L'emplacement stratégique de Ouakam avait fasciné les colons. Ils y ont installé la majeure partie des camps militaires. Les tirailleurs y avaient installé leurs quartiers : l
e camp des Mamelles. Aujourd'hui, Ouakam abrite, en plus du camp des Mamelles, la base aérienne de l'armée française BA 160, le Bataillon du train, le camp Pol Lapeyre devenu camp Mame Bouna Fall, occupé par l'école des officiers de la gendarmerie, la base aérienne sénégalaise, la brigade de Ouakam. Aujourd'hui beaucoup de cités modernes ont poussé autour du village traditionnel. "Air Form de Terme Sud" fut la première. Elle a été construite en 1952 à quelques mètres de la base aérienne 160. Elle servait à loger les fonctionnaires français de l'Afrique occidentale française (Aof). A lire aussi : Histoire des femmes dans les corps habillés : Police, gendarmerie, armée…[Dossier – 4-Avril] (1/5) Ce sont des maisons en forme de demi-sphères d'où son appellation de "Cité Ballon". Rachetées par des Sénégalais à l'Indépendance, ces cités changent petit à petit de visage. Autour, d'autres cités ont émergé : Comico, Assemblée, Asecna, Mamelles, Avion, Touba Ouakam. Ouakam abritait à une époque une base militaire américaine. Au point qu'au fil des années une communion naquit entre les populations locales et ces Américains-là. Le départ de ces derniers, en 1948, trois ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, sera un épisode douloureux pour les autochtones. "Il laissera un grand vide difficile à combler, tellement les Américains s'attachaient à la terre et aux populations ouakamoises, raconte, nostalgique, Adama Wade. Ces dernières cesseront de bénéficier des moyens de subsistance gracieusement offerts par les Américains, ainsi que l'assistance médicale constamment apportée pour les soulager." Conséquences : abandon de beaucoup de projets infrastructurels, pertes d'emplois bien rémunérés à l'époque… Mystérieux L'histoire de Ouakam est étroitement liée aux deux collines des Mamelles. La colline qui abrite le phare s'appelait "Xungu bu mag" et celle qui abrite le Monument de la Renaissance est appelée "Xungu bu ndaw". En bas de celle qui abrite le phare, logeraient des djinns. Ouakam_29 "Ce site difficile d'accès constitue le refuge des djinns les plus puissants. De plus, ce site abrite la mystérieuse tombe d'un grand esprit, visible une fois par semaine. L'emplacement de la tombe n'est connue que par les érudits qui protègent et empêchent les génies de perturber le fonctionnement normal du phare des Mamelles." Ouakam serait autrefois un repaire de deumm (anthropophages, en wolof). Il n'en est rien, proteste Adama Wade : "C'est un imposteur qui faisait manger à des personnes une plante hallucinogène dénommée catidianta en wolof. Cette plante les poussait à avoir des réactions bizarres et à dire certaines choses. C'est pour cela que l'on disait que les Ouakamois étaient des deumm. Ce qui est tout à fait faux." L'expert-comptable à la retraite d'ajouter : "Aujourd'hui, on ne voit même pas un chat noir traîner dans les parages. Notre village accueille les plus grandes autorités et les gens viennent en abondance habiter Ouakam." Toutefois, Ouakam affiche sans complexe son arsenal mystique. "Il n'y aucune localité où le mystique ne règne. Dans chaque maison léboue, il existe des khamb (un coin de la maison où logeraient les esprits et où on effectue des sacrifices et dépose des offrandes, Ndlr) qui sont bien entretenus." A lire aussi : Scandale commando : Des militaires sénégalais en activité dans un braquage à Nord-Foire Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_34Ouakam-Mosquee_divinite-09-25-2018_09_25_24Ouakam_33Ouakam_32Ouakam_31Ouakam_30Ouakam_29Ouakam_28Ouakam_27Ouakam_26Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_23Ouakam_22Ouakam_21Ouakam_20Ouakam_19Ouakam_18Ouakam_17Ouakam_16Ouakam_15Ouakam_14Ouakam_13Ouakam_12Ouakam_11Ouakam_10Ouakam_09Ouakam_08Ouakam_07Ouakam_06Ouakam_05Ouakam_04Ouakam_03Ouakam_02Ouakam_01Ouakam_04 Ouakam a vu naître des personnalités comme Ségolène Royal, candidate malheureuse à la présidentielle française (2007). Elle est née sur la base militaire de Ouakam où son père, Jacques Royal, colonel d'a
rtillerie français, officiait. La Française d'origine sénégalaise Rama Yade, ex-secrétaire d'État française, a vu le jour dans le village. Le célèbre écrivain Birago Diop, l'ancien international de football Pape Malickou Diakhaté, l'universitaire, syndicaliste et homme politique Magatte Thiam, notamment, ont poussé leurs premiers cris dans ce village qui va s'ouvrir à la modernité sans compromettre ses trésors traditionnels.
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24–03–23 Je passe les épreuves de l’École Polytechnique mais je sais bien que je n’ai aucune chance de réussir. À part peut-être l’épreuve ‘A’ qui consiste en la rédaction d’une dissertation. Les résultats tombent : je suis admise en ‘A’. Je ne sais pas très bien en quoi cela consiste ni quelles opportunités cela m’ouvre. ‘A’ comme Artiste peut-être... Néanmoins, très fière de moi, je clame mon succès auprès de mes proches. Je fête même cela dans un bistrot près de la place de Clichy avec une amie peintre, habituée des lieux, qui habite à côté. Le patron parle russe. Son café est le QG d’une mafia venue des pays de l’Est. Des armes s’échangent sous les tables et dans les toilettes. Mon amie me dit que vers 18 heures les chauffeurs de taxi après s’être arrêtés ici pour un café, empruntent en file indienne un passage situé entre le bar et la station-service où ils refont le plein d’essence. Peu connu, cet itinéraire de délestage permet aux initiés d’éviter les embouteillages de la capitale.
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𝐃𝐞𝐦𝐨𝐧 𝐒𝐥𝐚𝐲𝐞𝐫 | Enmu
ᵈʳᵃʷⁱⁿᵍ ᵐᵃᵈᵉ ᵇʸ ᵏᵒʸᵒʰᵃʳᵘ ᵍᵒᵗᵒᵘᵍᵉ
𝐀𝐓𝐓𝐀𝐐𝐔𝐄 𝐒𝐔𝐑𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄
Enmu x Reader
Warnings : un peu de violence
Mots : 897
Masterlist
❝oyasuminasai ! ❞
IL FAISAIT NUIT, comme toutes les fois où tu devais exercer ton métier. Être pourfendeuse de démon n'était pas une tâche facile mais tu aimais ça. Pouvoir utiliser tes atouts physiques et mentaux pour sauver les habitants du Japon était tout ce qui te maintenait en vie.
Tu avais été élevée et entraînée pour devenir pourfendeuse de démon et au plus grand bonheur de ta famille, tu en étais devenue une. Tu n'étais pas encore un pilier mais Mitsuri t'avait pris sous son aile et t'avait choisi comme successeur car oui, tu maîtrisais le souffle de l'amour.
Il y a quelques heures de cela, ton corbeau t'avait informé qu'un village était attaqué et qu'il fallait absolument que tu ailles éliminer le démon qui semait le chaos. Alors tu étais partie en trombe du domaine, en informant Mitsuri, et tu te dirigeais vers le village en question.
Une fois arrivée à destination, ce que tu vis te brisa le cœur. La plupart des maisons étaient en feu ou complètement détruites. Bien que tu sois habitué à voir des horreurs faites par des démons, tu ne pouvais t'empêcher de te sentir triste à chaque fois.
Tu traversais le village en courant en tendant l'oreille dans l'espoir d'entendre quelqu'un encore en vie mais le village était plongé dans le silence. Seuls tes pas rapides et les bruits de corbeaux étaient source de bruit. Ce silence était horriblement angoissant, il était signe de mort et de massacre et non pas de calme et sérénité.
Tu te préparais mentalement à tomber sur, malheureusement, des corps inanimés lorsque tu commenças à vérifier les maisons qui ne brûlaient pas. La plupart étaient vides et seules les traces de sang indiquaient le passage d'un démon. Dans la dernière maison, un bruit de craquement te fit sursauter et tu mis ta main sur le manche de ton épée, tout en avançant prudemment vers la source.
À ta plus grande surprise, ce ne fut pas un démon mais une petite fille. Elle était en pleurs et elle s'était cachée dans un placard.
❝━ Hé, je suis ici pour t'aider. Lui expliquas-tu doucement.❞
Ses yeux étaient à présent fixés sur toi.
❝━ On va sortir de là. Suis-moi. Dis-tu en lui tendant une main réconfortante.❞
Elle sembla longuement hésiter mais finalement passa sa petite main dans la tienne qui était abîmée par tous tes entraînements du maniement de l'épée. Tu la pris dans tes bras et fonças vers la sortie pour t'éloigner le plus possible de ce village désormais saccagé.
Malheureusement, tu n'avais pas pu mettre la main sur le démon responsable de ce carnage mais tu avais pu sauver une enfant. En temps normal, tu aurais parcouru la forêt aux alentours pour le retrouver mais comme tu avais la responsabilité d'une vie supplémentaire, tu décidas de rentrer au QG.
Tu courais à toute allure en direction du QG des pourfendeurs de démons quand tu sentis une masse arriver rapidement sur ta gauche. Tu l'évitas facilement et avec agilité malgré la petite fille blottie contre toi et tu continuas ta course. Cependant, cette fois, la masse arriva directement de face et tu dus sauter sur une branche d'arbre pour pouvoir l'éviter.
En contrebas, se trouvait un jeune homme pâle avec des yeux bleus, dans son œil gauche était gravé le kanji signifiant qu'il était la première lune inférieure. Ses cheveux étaient raides et de couleur noir foncé avec les extrémités rouge et bleu.
❝━ Oh ! Il semble que j'en avais oublié une. Déclara-t-il d'une voix faussement enjouée.❞
Tu fronças les sourcils et serras plus fort contre toi la seule survivante de son village pour la protéger. De plus, tes soupçons s'étaient confirmés. Ce démon était bien le responsable de ce qui était arrivé il y a quelques heures.
❝━ N'y penses même pas. Le menaças-tu.
━ Une pourfendeuse ! Quelle chance ! S'écria-t-il.❞
Il sauta et te rejoignit rapidement sur la branche. Ta poigne sur l'enfant et sur ton épée se resserra davantage quand tu le sentis passer ses mains dans tes cheveux.
❝━ Ne t'en fais pas, je prendrai le soin de vous savourer. Te chuchota-t-il.❞
Tu laissas doucement tomber l'enfant et lui chuchotas de courir le plus loin possible tandis que tu sortis ton épée.
❝━ Souffle de l'amour, deuxième mouvement : amour anxiogène.❞
En moins d'une seconde Enmu s'était fait couper les deux bras et tu avais manqué sa tête de peu. Tu juras en soufflant et tu l'entendis rire sadiquement.
❝━ Tu es plus coriace que je ne l'avais pensé. Intéressant ! Rit-il.❞
Tu te mis en position pour utiliser un second mouvement du souffle de l'amour mais tu sentis tes yeux tomber doucement et ton esprit devenait vide. Tes jambes n'arrivaient plus à te soutenir correctement et tes mains tremblaient.
❝━ Qu'est-ce que- Commenças-tu avant de t'effondrer au sol.❞
Tes yeux se fermèrent tout seuls et la dernière chose que tu vis fut Enmu baissé à ta hauteur avec un sourire narquois sur les lèvres.
❝━ Bonne nuit. Te nargua-t-il.❞
Tu étais si belle, évidemment qu'il allait prendre son temps avec toi et t'épargner pour le moment.
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No U-Turn : Le récap avant la saison 2
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Les personnages : Rappel
Julie Giani
Julie est un ancien soldat du renseignement qui a arrêté le terrain pour se consacrer à sa vie de famille comme elle s'y était engagée auprès de son mari, journaliste de guerre, censé lui aussi se mettre au vert.
Malheureusement, Mario avait ce besoin de compter et de changer les choses. Ainsi, s'il est resté sur le territoire, il s'est vite pris de passion pour le laboratoire Oaz'Corp ou plutôt pour les dégâts qu'il occasionnait en toute impunité. Il a sorti de nombreux articles sur le sujet et chacun faisait plus de bruit que le premier.
Julie avait peur et elle avait raison : alors qu'un énorme scandale allait éclater, couvert avec son mari et deux autres journalistes originaires d'Oasis Springs, Mario a trouvé la mort dans un accident troublant.
Ivre de douleur et de rage, Julie a tout quitté pour la petite ville du désert, bien décidée à faire la lumière sur ce qui s'y trame, mais aussi à obtenir vengeance.
En fouillant à droite et à gauche, elle a attiré l'attention de La CLOES qui travaillait de concert avec son mari. Un homme en particulier s'est trouvé touché par le drame qu'elle vivait et a pris délicatement contact avec elle en lui rendant quelques affaires que le disparu avait laissé à leur QG. Très vite, tous deux sont entrés en empathie l'un avec l'autre, mêmes s'ils ont tout d'abord gardé pour eux certaines informations. Informations que Julie était déterminée à récolter avant d'accorder davantage sa confiance. Manque de chance, elle s'est faite repérer par la jeune Silvia qui revenait d'avoir fait le mur et qui a donné l'alerte.
Un autre évènement a bousculé la relation de Daniel et Julie : la fugue de la fille de cette dernière, Juliana, qui depuis le début déteste sa nouvelle vie et veut rentrer chez elle. Daniel a aidé Julie à retrouver sa fille et quand tout le monde s'est trouvé en sécurité, la jeune femme a finalement confié à son nouvel ami tout ce qu'elle lui cachait. Daniel a fait de-même en lui dévoilant le contenu des carnets que lui avait légué son père avant de disparaître.
Tous deux forment une bonne équipe et apportent beaucoup à la CLOES dans laquelle Julie finit par entrer avec l'appui de Daniel après un rite de passage rendu plus sanglant que nécessaire par Sharon O'Meara, la compagne ultra possessive de Daniel.
Daniel prend soin d'elle durant sa récupération et ils en sortent plus proches que jamais. À tel point que Sharon a du mal à garder son sang-froid. Alors quand une violente dispute éclate entre elle et Daniel et qu'il rompt, elle décide de faire liquider sa rivale - alors que sa relation avec Daniel n'est alors que platonique.
Daniel et Julie se retrouvent donc tous deux en bien mauvaise posture, mais c'est sans compter leur habileté qui les fait sortir de cette épreuve presque indemnes mais surtout... encore plus proches qu'ils ne l'étaient.
Sans jamais se mettre réellement en couple, leur attirance réciproque les amène à maintes reprises à se retrouver pour des étreintes charnelles. Mais point question pour Julie de remplacer son défunt mari qu'elle a l'impression de trahir, et ce qui la fait lutter pendant huit ans contre ses sentiments.
Jusqu'au jour où elle craint que Silvia n'ait été capturée par Oaz'Corp ou qu'elle soit morte après le retour de son animal de compagnie, seul, à Oasis Springs. Cela lui fait réaliser à quel point elle s'est fourvoyée et lui rappelle que tout peut basculer en un instant. Son histoire avec Daniel et tout ce qu'elle lui a refusé lui revient en pleine face, en particulier la gifle qui voulait rappeler à Daniel qu'il n'était pas question de sentiments entre eux alors qu'il baissait régulièrement la garde en se permettant d'être tendre avec elle.
Dans l'angoisse et la précipitation, Julie tente de faire machine arrière et de faire comprendre à Daniel la réalité de ses sentiments. Mais trop tard. Il faut fuir et Daniel, trop habitué à ne pas compter, reste derrière en guise de bouclier, confrontant Julie à la perspective d'un nouveau deuil.
Suite : Personnages, le rappel
Crédits : Poses par @r-jayden , @sim-plyreality et GGO
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Les Chroniques de Livaï #514 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Keith Shadis
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
J'abats mes dernières cartes et soupire en voyant le jeu de mes adversaires. Ces soldats de la garnison sont bien meilleurs que moi ; il faut dire qu'ils ont eu tout le temps de s'entraîner...
Ce n'est pas si souvent que je me mêle aux troufions anonymes, mais j'aime cette sensation d'être parmi eux un militaire comme un autre. Aucun ne me renvoie constamment au visage mon ancien statut de major. Peut-être l'ont-ils tous oublié à vrai dire. Les soirées entre camarades me manquent. J'aurais pu me rendre au QGR et frapper à la port de Pixis - il m'aurait sorti une bonne bouteille -, mais j'ai le pressentiment que nos discussions auraient tournées autour du même sujet et je voulais me changer les idées.
Je ne mens qu'à moi-même... Bien évidemment, une seule et unique chose occupe mes pensées et je ne comptais pas les chasser en restant à Trost ce soir. Si tout se passe bien, alors rien ne devrait arriver avant plusieurs jours. L'opération de reconquête doit leur permettre de rejoindre le Mur Maria, examiner les dégâts, procéder à des réparations possibles... Tout cela prend du temps. La nuit est tombée et aucune alerte n'a été donnée, c'est bon signe. Il y est peut-être arrivé après tout. Lui seul le pouvait ; j'en aurais été incapable, moi... Si mes calculs sont bons, ils ne devraient pas être très loin de leur objectif, en tout cas, ils doivent avoir dépassé notre ancien QG.
Mais plus j'y pense, plus je me dis qu'il est impossible que tout ce soit passé sans problème... Pourquoi serais-je resté à Trost si j'étais si confiant, après tout ? Il y a dans l'air une chape de plomb qui pèse sur les toits, sur les têtes. Personne ne rit ni ne chahute. Les gardes sont aussi très taciturnes et boivent moins que d'habitude, comme dans l'attente d'une catastrophe. Je me lève de ma chaise, et me dirige vers la petite poterne qui donne sur la rue. Aucun bruit ne trouble le silence nocturne, pas un pas de cheval ne résonne sur le pavé. A quelques mètres, une lanterne avance en silence sur le trottoir d'en face, se dirigeant vers Rose. Hmm, il y a du nouveau ? Je me mets en tête de suivre le porteur de lumière jusqu'au Mur.
Il grimpe les escaliers qui mènent au rempart et je le file à quelques distances. Le ciel est bien dégagé, les étoiles luisent, et la lune, qui a entamé son déclin, illumine encore très bien la plaine. Quelque chose m'empêche de regarder ce qui se passe en bas, je fais semblant de me focaliser sur les chuchotements des gardes devant moi, qui se préparent pour la relève. Ce n'était donc que ça... Je ne suis pas vraiment au fait des procédures de ce régiment en ce qui concerne les surveillances de nuit.
Je ne suis pas décidé à redescendre tout de suite. Un des gardes me remarque et se dirige vers moi dans l'intention de me faire partir, mais il remarque alors mon uniforme. Il décide de me laisser tranquille et j'en profite pour savourer le fraîcheur de l'air. Il est moins lourd qu'en bas... Les mains derrière le dos, les yeux fermés, les pieds écartés bien plantés dans le sol, je respire le vent qui vient des plaines de Maria. Ce n'est pas tout à fait le parfum de la liberté qui vient de par là, il n'est pas identique à celui des terres inconnues. Mais si Erwin échoue, tout ce territoire étalé devant moi pourrait bien redevenir aussi sauvage et dangereux que l'extrême sud. Tant de choses pèsent sur ses épaules...
J'ouvre les yeux, sensible à une certaine vibration familière qui fait trembler mes os. Aucun des gardes ne semble la remarquer, ai-je rêvé ? Sans le vouloir ni m'en rendre compte, je baisse le regard sur les cinquante mètres situés en dessous de moi. Je scrute la ligne plus claire de la route qui traverse Trost-Sud, la remonte lentement, plisse les paupières et distingue alors nettement des points noirs en mouvement. J'ai toujours eu le regard perçant, et je pense qu'il ne me trompe pas. Ce ne sont pas des titans... mais alors ce sont...
Eh, mon gars ! Regarde un peu en bas, il y a du nouveau ! Un messager envoyé par Erwin ? Plusieurs ? Mais que se passe-t-il ? Tandis que je me pose cette question, une masse noire s'avance sur la route, à une vitesse soutenue, et mon coeur manque un battement. Ce sont... Non, cela ne peut pas être eux, déjà ! Mes réflexes de leader me font estimer rapidement à combien de personnes s'élève cette masse compacte et si peu étendue... Combien étaient-ils en partant ? Zackley avait annoncé environ deux cents cinquante mille, plus trois cents explorateurs, il me semble... J'en déduis que nous sommes loin du compte !
Réveillez-vous ! Il faut aller ouvrir les portes ! Ils se mettent à courir comme des poulets sans tête, et je me sens obligé de prendre le contrôle des opérations. C'est le bataillon qui revient ! Evitez de vous posez des questions et faites les entrer ! Je cache tant bien que mal ma nervosité... Ce retour prématuré ne peut signifier qu'une chose ; ils ont échoué... Jusqu'où sont-ils allés avant de faire demi-tour ? Les titans étaient-ils trop nombreux ?
Je dégringole les marches au pas de course tandis que la herse commence à grincer, faisant s'allumer les fenêtres des maisons proches. Les habitants de Shiganshina étaient habitués à ce son qui annonçait les va-et-vient des explorateurs ; ceux de Trost commencent tout juste à s'en accommoder... Mais une seule question me tourmente : y'a-t-il encore un bataillon d'exploration ?
Des civils en chemise de nuit et pyjamas se sont déjà massé en bas, et tous les militaires de service dans la ville se sont ramenés devant la porte, dans l'attente de réponses. Je dois me frayer un passage parmi eux pour passer au premier rang. Ecartez-vous, laissez-moi passer ! C'est mon régiment... Ce sont mes hommes qui reviennent du combat ! Je ne peux m'empêcher de sentir mes vieilles émotions de major de reprendre le dessus, et quand la herse laisse enfin passer mes anciens camarades, le sang me monte au visage.
Ils avancent au pas ; les chevaux, têtes basses, semblent si exténués que c'est un miracle s'ils ne s'écroulent pas. Leurs cavaliers ne sont pas en reste. Les explorateurs sont mêlés aux civils, et certains parmi tous ces rescapés se jettent à terre pour embrasser le pavé de Trost avec adoration en pleurant. Ils sont si peu nombreux... Où est Erwin ? Je l'aperçois alors, sur le flanc opposé - il ne s'est même pas placé en tête -, et il donne tout l'air de vouloir passer inaperçu. Il est tout de même entouré de son état-major - ils s'en sont tous sortis - qui forme comme une protection tout autour de lui. Il ne sait pas encore ce qu'il va devoir endurer... Les rapports, les interrogatoires, les questions difficiles, les jugements, l'opinion publique... Ses hommes ne pourront pas le protéger de ça. Mais pour l'heure, ils essaient d'empêcher les curieux de trop s'approcher de lui.
Mais ils ne pourront pas m'empêcher de m'approcher, moi. Je dois le voir, lui parler, jauger son état, savoir ce qu'il compte faire, dès maintenant. Je traverse la foule qui a commencé à jeter des plaintes et des pleurs, repousse les civils endormis et atteints l'étrier de Livaï. Le nain me jette un regard noir et fatigué depuis sa selle, mais il me reconnaît et me laisse marcher vers Erwin. J'avance à ses côtés pendant quelques secondes avant de l'interpeller. Son regard reste fixé droit devant lui, mais je sais qu'il y a une tempête dans sa tête. Il n'y pas meilleur que lui pour cacher ses émotions... Erwin, parle-moi, je suis de ton côté, quoi qu'il ait pu se passer...
Il daigne enfin baisser les yeux sur moi, et je sens plus que j'entends le profond soupir qui secoue sa poitrine. Mon garçon, je sais que tu as fais de ton mieux, et si tu ne veux pas m'en parler tout de suite, fais comme tu veux, mais dis-moi juste une chose : le bataillon est-il encore en vie ? Veux-tu toujours le mener si le gouvernement t'en laisse la possibilité ? Il ne répond à aucune de ces questions, et se contente de glisser vers moi un murmure las et découragé. "Vous aviez tort à mon sujet." Puis il presse l'allure et me laisse sur place.
Je suis figé, comme si mes bottes s'étaient tout à coup changées en pierre et rivées sur le sol. J'ai senti le souffle d'un homme dont une partie de l'âme s'est brisée et dont les morceaux sont restés quelque part sur les plaines de Maria. Je n'aurais pas été plus choqué si un mort s'était relevé de sa tombe pour venir me glisser à l'oreille que la fin du monde est proche...
Si Erwin s'écroule, le régiment tombera avec lui...
#lc514#keith shadis#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenraziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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Theron Shan’s appreciation week > DAY 5 - ZIOST
This one is definitely not my favorite. At first I had really cool ideas for this theme but the lack of time and the tiredness didn't help... I hope you'll enjoy it anyway >///<
Day 5 > Ziost
Characters > Theron Shan, minor mention to: Lana Beniko, oc: Ran Archer, Master Surro, Jace Malcom
Context: Coruscant, shortly after the Ziost events
@theronshanweek-official
La raison n’efface pas les sentiments.
Theron Shan se souvenait avoir prononcé ces mots. Il les avait adressés à son père lors de leur dernière entrevue autour d’un dîner. Il avait pris du nerf, son père un plat typique d’Aldérande à base d’oiseau r��ti. Cette conversation, il avait maintenant l’impression qu’elle avait eu lieu dans une autre vie.
Les images de Ziost ne cessaient de tourner en boucle dans sa tête. Elles le harcelaient chaque fois qu’il osait clore les paupières.
L’odeur de mort omniprésente.
Il retira sa veste.
Les hurlements de terreur des innocents qui ne comprenaient pas ce qui était en train de se dérouler.
Il la jeta sur le canapé.
Le bruit des sabres lasers et ceux des corps s’écroulant au sol.
Il attrapa la bouteille de whisky sur son buffet et le verre qu’il laissait toujours à côté.
Le sourire sadique de Maître Surro …
Theron put à peine avaler une gorgée avant d’être pris d’un violent haut-le-corps.
Tous ces morts ...
Son arrogance, son impuissance, son inutilité ...
Pire.
Sa culpabilité.
Il balança le verre à travers la pièce. Le cristal se brisa en des dizaines d'éclats. Il resta là de longues secondes, à contempler le carnage causé par son accès de rage. Il porta une main tremblante à son visage. Il se sentait prêt à s’effondrer. Pourtant, une petite voix parvint à se frayer un chemin au milieu des fragments de sa psyché.
Plus tard. Tu pleureras plus tard. Quand tu auras réparé les torts que tu as causé. Quand tu auras fait tout ce qu’il est humainement possible de faire pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus.
Theron lança un bref coup d'œil à sa veste et l’attrapa d’un geste vif. Il songeait à retourner au QG discrètement pour essayer d’attraper quelques rapports d’activité, mais la perspective de se faire prendre refroidit ses ardeurs. Il avait pleinement conscience que les privations de sommeil qu’il subissait l’empêcherait de s’infiltrer sans encombre. Il était également parfaitement au courant que s’il restait désœuvré plus longtemps, il basculerait dans la folie ...
Une sensation de chaleur intense le submergea subitement.
Il faut que je sorte d’ici.
Le chemin à parcourir pour descendre de son immeuble ne lui avait jamais paru aussi long.
De l’air.
Il accéléra encore le pas.
De l’air, vite.
Arrivé au pied du bâtiment, Theron prit une grande inspiration. Il sentit son cœur se mettre à ralentir, jusqu’à reprendre son rythme habituel. Une pensée traversa alors furtivement son esprit : de la vie. Après toute cette mort, toute cette désolation, il désirait plus que tout être dans un lieu rempli de vie.
Sa recherche fut de courte durée : il trouva à quelques centaines de mètres de là une cantina, le Houk Trépidant, dont la façade peu discrète était recouverte de néons et d’hologrammes lumineux en tout genre. Et effectivement, elle bouillonnait d’activité, une vraie ruche, la crasse y compris.
Theron fit les quelques pas qui séparaient l’entrée du comptoir et y joua des coudes jusqu’à apercevoir la tête d’un barman : un quarren à l’air peu commode. A grand peine, il réussit à le héler et lui commanda ce qu���il avait de plus fort après avoir jeté une poignée de crédits. Le regard renfrogné de l’homme-poulpe se mua en amusement quand un Trandoshan à la droite de Theron intercepta le godet qu’il venait de lui faire glisser. Le lézard géant se tourna vers son voisin, sa langue sortant brièvement de sa bouche par intermittence.
- Hé minus moi ça fait un quart d’heure que j’attends. Alors tu vas me l’offrir pour ton manque de politesse.
Theron esquissa un sourire mortifié.
- Vraiment l’ami ?
Il regretta aussitôt sa réaction désinvolte face aux 120 kgs de muscles qui se redressèrent de toute leur hauteur. Un gargouillis menaçant sortit de la gorge de son interlocuteur et un énorme poing jaillit brusquement dans le champ de vision de l’humain. Sa lèvre inférieure se rouvrit aussitôt et Theron cracha un peu de sang. Le trandoshan fronça le museau, dégoûté, et le souleva de terre comme un fétu de paille sous les acclamations des clients éméchés. Son passage au Houk Trépidant fut par conséquent de courte durée quand il atterrit durement sur le macadam. Bref, intense, et percutant donc.
Theron resta au sol, un peu groggy, avant de se relever péniblement. Son regard fut tout de suite attiré par un petit objet gris à quelques pas. Son holocom avait dû tomber de sa veste quand l’autre grosse brute l’avait fichu dehors.
- Au moins toi il ne t’a pas cassé en deux, constata-t-il avec ironie en s’en saisissant.
Il essuya sa lèvre d’un rapide revers de l’autre main, quelques gouttes de sang frais revinrent l’en maculer. Son regard se perdit un bref instant sur l’hémoglobine qui recouvrait les pores de sa peau ... Il n’avait pas été le seul à s’être retrouvé meurtri par ce qu’il s’était passé sur Ziost : Lana … Et Ran … Son esprit se mit à vagabonder : est-ce qu’elles avaient perdu de la famille là-bas ? Des amis ? Ses épaules s’affaissèrent et il secoua la tête. Ces deux femmes étaient ses ennemies à présent. Mais …
La raison n’efface pas les sentiments.
Il serra fébrilement l’holocom entre ses doigts, puis se mit à composer le code de la ligne privée d’une certaine commandante des Services Secrets Siths ...
————————————————-
Merci de m’avoir lu ♥
#Star Wars: The Old Republic#SWTOR#Theron Shan#TheronShanWeek2021#DAY 5 > ZIOST#Lana Beniko#oc: Ran Archer#This is the last one I wrote tonight#I think i'll change some things and repost it later#especially the ending it feels rushed =(#but now I really need to post the last two and go to sleep! x)
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Before I go to sleep and end this hell ofna day; A meme, but w mama bear
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Haïti Legends ''Sa Nou Dwe Konnen''
Jean Emmanuel Jabouin '' Premier Trompettiste du Compas Direct''
Biographie
Louis Carl St-Jean.
De son vrai nom Jean Emmanuel Jabouin, Talès a vu le jour à la Croix-des Bouquets le 24 juin 1930. Il est le fils du Cayen Emmanuel Jabouin, ancien fonctionnaire de l’administration publique, et d’Indiana Victor, originaire de la Croix-des-Bouquets. À l’âge de 3 ans, Talès est frappé par la fièvre typhoïde, qui le laisse avec une légère paralysie des jambes. Peu après sa guérison (vers quatre ou cinq ans), il commence à manifester un intérêt pour la musique. Non sans rire, il raconte: « Je prenais plaisir à m’asseoir sur la « manoumba » lorsque les troubadours qui venaient se produire presque toutes les fins de semaine dans la cour de la maison de mes parents prenaient leur pause… Ces exécutants eux-mêmes prenaient plaisir à me regarder pincer les lames de cet instrument qui était plus grand que moi. »
En 1937, la mère de Talès déménage et s’installe avec son fils à la rue du Champ-de-Mars, presque au coin de la rue de l’Enterrement, au cœur du Morne-à-Tuf. La maison voisine est celle des époux Augustin Baron où se produit souvent le légendaire pianiste et musicien François Alexis Guignard (dit Père Guignard). En cours de semaine, il fabrique, avec des tiges de papaye, des saxophones qu’il joue, assure-t-il, avec la plus grande joie pour les voisins. En octobre 1941, Talès est admis à l’Ecole Centrale des Arts et Métiers où il apprend la musique et la trompette sous la direction du maestro Augustin Bruno.
En juillet 1947, Talès, frais émoulu de la Centrale, fait ses débuts avec l’Ensemble Anilus Cadet, dont le QG se trouve à la rue de l’Enterrement, en face de l’Hospice Saint François de Sales. Il joue alors à côté de Fritz Ferrier, d’Issalem « Sonson » Bastien et d’autres exécutants qu’Anilus recrutait au besoin. En septembre 1949, Talès occupe l’un des dix pupitres du Jazz des Caraïbes. C’est cet orchestre, monté par Issa El Saieh, qui, en février 1950, accompagne Daniel Santos, Estela « Tete » Martinez et d’autres stars latinoaméricaines de passage au « Simbie Night Club », au « Vodou Night Club » et dans d’autres boîtes de nuit port-au-princiennes. Nous tenons de lui cette confidence pour le moins étonnante: « C’est au sein de l’Orchestre des Caraïbes que je peux retracer mes meilleurs souvenirs sur la scène musicale… » Après la dislocation de ce dixtuor, Talès s’associe de nouveau au groupe d’Anilus Cadet, qui obtient le deuxième prix du carnaval de 1951 pour la méringue « Bèl carnaval ». (Le premier prix a été décerné à TI-TA-TO.)
À la même époque, Talès, Emmanuel Duroseau fils (piano), Montfort Jean-Baptiste (contrebasse), Louis Denis (batterie) et Marcel Jean (tambour) vont prêter leurs talents à Guy Durosier, qui, sur la recommandation d’Issa El Saieh, dirige l’Ensemble Tabou, le sextette de l’Hôtel Rivoli (Pétionville). Au cours de la même période, Talès accompagne dans les quatre coins du pays le troubadour Nicolas « Candio » Duverseau, grand chantre du magloirisme. Il joue aussi dans d’autres groupements d’occasion qui animent des pique-niques dominicaux et des soirées dansantes organisées le plus souvent par Stanislas Henry et Antoine Dextra à Carrefour Marin, commune de la Croix des Bouquets.
À la fin de 1951, Talès adhère à l’Orchestre Atomique Junior, monté par Nemours Jean-Baptiste après sa séparation de l’Orchestre Atomique. Au cours de l’année 1952, le groupe de Nemours est dissous. Immédiatement le bouillant maestro est appelé à diriger l’Orchestre Citadelle. Lorsqu’Hector Lominy se sépare de cet orchestre, Talès y est engagé pour seconder Jean Moïse. Véritable bûcheur, Nemours met sur pied parallèlement un petit groupement pour « faire la côte », selon l’expression de l’époque. Avec Dérico (chanteur), Webert Sicot (saxophone alto), Gérard Dupervil (trompette), son frère Montfort Jean-Baptiste ou parfois Augustin Fontaine (contrebasse), Hilaire ou parfois « Bibiche » (batterie) et d’autres musiciens, il sillonne par monts et par vaux les coins et recoins de la République, spécialement pour animer des fêtes champêtres.
En novembre 1953, Talès prend le chemin du Casino International et s’associe au Conjunto Panamerican dirigé par le trompettiste Emile D. Dugué. Il évolue alors aux côtés d’Ulysse Cabral (chanteur), Julien Paul (contrebasse), Charles Dessalines (saxophone alto), Gabriel Dasque (tambour), etc. Environ six mois plus tard, Talès s’écarte de ce groupe pour aller remplacer Kesnel Hall dans l’Orchestre Atomique, placé alors sous la baguette du pianiste Robert Camille. Il y passe moins de six mois et regagne l’Orchestre Citadelle pour succéder à Gesner Domingue.
Vers la fin de 1954, Nemours Jean-Baptiste, toujours maestro de l’Orchestre Citadelle, fonde le Conjunto International. Pour l’aider à égayer les clients des restaurants dansants de Jean Lumarque, dont l’un à Kenscoff, l’autre à Carrefour, il invite plusieurs musiciens, dont Talès à la trompette, à participer dans cette merveilleuse aventure : Dérico (chanteur), Mozart Duroseau (accordéon), Montfort Jean-Baptiste (contrebasse), Webert Sicot (saxophone alto), parfois Gary Labidou (saxophone alto) et Kreutzer Duroseau (tambour). Le 22 mars 1955, après les travaux d’agrandissement et d’aménagement du night club « Aux Calebasses » à Carrefour, « Le Conjunto » devient officiellement « Ensemble Aux Calebasses ». Il convient de rappeler que la date du 26 juillet 1955 a été symboliquement retenue comme celle de la fondation de la formation musicale de Nemours Jean-Baptiste, ancêtre, donc, du compas direct. Talès en sera le premier et unique trompettiste jusqu’à l’arrivée de Walter Tadal en 1956.
Lorsque, en septembre 1958, Nemours quitte « Aux Calebasses » pour aller se produire au « Palladium Night Club », de Sénatus Lafleur, il baptise son groupe de son nom: Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste. « Alors, affirme Talès, prendra naissance le compas direct », genre musical dont il a été l’un des grands artisans, de concert avec Walter Tadal, Raymond Gaspard, Julien Paul, Louis Lahens, André Boston et de bien d’autres musiciens. Là-dessus, il sied d’entendre la voix de Talès pour mieux nous renseigner: « Quand on parle de compas direct, il faut avouer que Kreutzer Duroseau a été le véritable catalyseur de ce mouvement … Richard Duroseau représente l’âme même du compas direct… » (Entrevue avec Louis Carl Saint Jean, 22 octobre 2005.)
Le 5 juillet 1964, le Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste entame une tournée aux Etats-Unis. Le 22 septembre, date du retour du groupe en Haïti, notre trompettiste, en parfait accord avec Nemours, fait ses adieux au compas direct. Il est remplacé par le brillant trompettiste jérémien Emilio Gay. Dès le début de l’année 1965, Talès entame sa carrière aux Etats-Unis. Sur la recommandation de l’excellent saxophoniste Charles Dessalines, il intègre « Los Ases del Sesenta » qui jouent à Broadway Cafe, Myrtle Avenue, Brooklyn. Il y restera jusqu’en mars – avril 1977. Moins d’un mois plus tard, il entre au Conjuto du chanteur cubain Monguito Guillan (dit « El Unico ») où évolue également le contrebassiste Fritz Grand-Pierre. Par la suite, Talès et Raymond Marcel jouent tantôt avec ''Enrique Rosa y La Sabrosa'' tantôt avec Johnny Dupre y su Orquesta Internacional. En 1980, Talès met fin à sa carrière musicale après avoir passé deux merveilleuses années au sein du groupe du chanteur dominicain Rafael Batista.
À part d’avoir été un talentueux trompettiste, Talès a également été un analyste fin et lucide de la question musicale haïtienne. S’il reconnaît en Nemours Jean-Baptiste « un maestro extraordinaire et un grand visionnaire », ses musiciens préférés ont toujours été : Antalcidas O. Murat, Guy Durosier, Murat Pierre, Michel Desgrottes, Raoul Guillaume, Richard Duroseau et Webert Sicot. D’ailleurs, comme Nemours Jean-Baptiste lui-même, Talès a toujours vu en Antalcidas Murat « un maître ». En outre, il n’a jamais passé par quatre chemins pour affirmer : « Je suis Haïtien avant d’être musicien […] C’était un honneur pour moi d’avoir joué dans le groupe de Nemours pendant près de quinze ans. Cependant, je dois avouer que le Jazz des Jeunes était, de loin, le plus grand ensemble musical du pays… C’est le Jazz des Jeunes qui jouait la vraie musique du pays... » (Entrevue avec LCSJ, 25 octobre 2005). Hubert François, Jean Moïse, Alphonse Simon, Raymond Sicot et André Déjean ont été ses idoles parmi nos trompettistes.
Si Talès était connu comme un très bon musicien, il jouissait aussi de la réputation d’un excellent père de famille. Tandis qu’il menait sa carrière de musicien, il a travaillé comme barbier pendant plus de deux décennies dans un salon de coiffure situé à Sterling Place, à Brooklyn. Il a ainsi assuré l’éducation de quatre merveilleux enfants que lui a donnés sa femme Denise Frédéric Jabouin qu’il a épousé en 1953: Reynald Jabouin, docteur en médecine (décédé à New York en janvier 2015); Patrick Jabouin, agent immobilier et docteur en Théologie; Fanya Jabouin Monnay, docteur en thérapie conjugale et familiale et Jean Emmanuel Jabouin, Jr., MBA en Marketing.
Après avoir parcouru sans naufrage notre espace immense, Talès se repose de ses œuvres merveilleuses depuis le 3 octobre 2015 au Forest Lawn Cemetery, à Fort Lauderdale, en Floride. Pour son émule Raymond Marcel: « Talès repésentait le modèle de l’ami fidèle... La sonorité suave de son jeu avait fait de lui l’un de nos meilleurs trompettistes. » De son côté, son ancien camarade Serge Simpson, deuxième accordéoniste et premier et unique vibraphoniste du Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste, a salué en lui: « Un homme d’un comportement exemplaire. Le jeu de Talès à la trompette, poursuit Simpson, reflétait deux qualités rarement réunis chez une seule personne: la discipline et la bonne humeur. J'ai toujours gardé un grand respect pour ce musicien... » Puisse le nom de Jean Emmanuel Jabouin rester gravé à jamais dans la mémoire de tous ceux qui ont aimé la musique haïtienne en général, le compas direct en particulier. Ce n’est qu’un au revoir, Talès! Ce n’est qu’un au revoir!
Auteur:
Louis Carl Saint Jean
4 octobre 2015
#JeanEmmanuelJabouin
#Talès
#TompettisteCompasDirect
#Biographie
#LouisCarlStJean
#HugoValcin
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Vendredi 23 avril 2004.
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Kalandia check point, principal point de passage entre Jérusalem et Ramallah. Hommes, femmes, enfants, musiciens, barbus, jeunes, vieux, c’est un flot ininterrompu de palestiniens montrant leurs ID, discutant par moments avec les militaires israéliens que j’ai trouvé plutôt détendus. Pendant le temps passé à ce contrôle, très peu de personnes ont été refoulées. Mais je ne trouve pas très évident d’avoir toujours à justifier de son identité.
Les personnes qui attendent me paraissent quand même anxieux avant de passer la frontière, car ce chek-point n’est pas autre chose qu’une frontière.
Ensuite, je suis allé au tombeau de Simon le Juste, dans Jérusalem Est, la ville palestinienne. Des religieux lisent et relisent les écritures saintes. C’est très étrange de voir cet endroit juif dans un quartier palestinien.
Mon oncle Charles m’a appellé pour me donner des nouvelles de ma mère. J’ai été très ému de ce coup de téléphone.
C’est bientôt le début du Sabbath. Les rues de Jérusalem se sont vidées. Je me demande si je ne suis pas le seul client de l’hôtel. En tout cas, ce soir, je me sens bien seul.
Nisa aussi vient de me téléphoner, très bouleversée. Danielle est partie. Elle avait cinquante-six ans.
Je me pose des questions sur le travail que je fais. A-t-il un sens? Aujourd’hui, tout est confus dans ma tête.
Sharon a déclaré qu’il revenait sur les promesses faites à Bush de ne pas toucher Arafat. C’est sans doute pour calmer son aile droite, ou plutôt extrème-droite. D’après Caroline, une journaliste de Paris-Match, la BBC a annoncé hier que l’armée israélienne avait demandé aux internationaux de quitter la Muquata, le QG de Arafat à Ramallah.
J’ai parlé aujourd’hui à des israéliens membres de l’association du cercle des parents, une association qui regroupe des parents israéliens et palestiniens dont des enfants ou des membres de leur famille ont été tués dans le cycle de violence. Je veux les rencontrer, car je pense que ces gens-là sont le futur de la région. Ils se parlent, se voient et ils font du respect de l’autre et de la tolérance leurs armes pour combattre ce sectarisme qui n’a cessé de grandir. Pour moi, ce sont ces gens qui font l’Israël que j’aime. Mais ils sont encore très minoritaires.
Restaurant Spaghettim. Foie de poulet avec purée et oignons. Une demi-bouteille de Carmel rouge, collection privée.
Une des serveuses est rousse avec un gros cul. La salle de restaurant se vide, ma bouteille aussi. Le vin est bon.
Je rentre.
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[14 aout 2019 ~ Titovka, Russia]
On dort grave bien à côté de notre petite église. Comme des bébés. On ignore même le réveil. Je crois qu'on commence à fatiguer alors on prend des pauses plus longues.
En repartant vers le point de stop, on est doublé par une voiture qui s'arrête juste un peu plus loin sur un parking. Un mec en sort et nous regarde arriver de loin. On se dit que c'est un type qui est curieux. Il nous accoste, dit qu'on peut faire connaissance. Cheloux, petit blanc. Il sort son portefeuille comme dans un film, et nous montre une carte. FSB. Services secrets russes. WTF. Faut dire que toute la zone est militaire. Il prend nos passeports en photo, peut-être que c'est relié au QG pour vérifier nos visas. Il nous pose des questions sur ce qu'on fait ici, combien de temps on est resté dans le village. Son accolite à côté d'un gros 4x4 reste silencieux. Lui il a peut-être 50 ans, ventre un peu bedonnant mais des yeux très vifs. On finit par récupérer nos passeports, c'était juste un petit contrôles. Il nous propose un truc mais on comprends rien. On en revient pas, on vient d'être controlé par le FSB ! Comment ils nous ont trouvé ? Ils habitent là ou quelqu'un les a appelé ? Bref on saura jamais.
De retour sur le point de stop, y'à toujours aussi peu de voitures, quand déboulent... les voitures du FSB. Merde qu'est-ce qu'ils veulent encore ceux-là. Ils s'arrêtent à côté de nous, sortent et nous expliquent qu'ils vont nous avancer. Mais on comprend pas trop jusqu'où. Tant pis c'est toujours ça de pris. Je me dis quand même qu'il faut faire gaffe. Aussi bien c'était des vieilles cartes périmées de la guerre froide et les types vont nous enlever. Et dans tous les cas c'est pas super de monter dans une voiture du FSB. Mais bon je suis toujours trop parano.
Nous voila donc en voiture avec ce mec qui nous pose pleins de questions sur notre voyage. Ben oui, il nous avance pas par bonté d'âme. Il veut les noms des villes par lesquelles on est passé en Russie, les pays. Il fait une allusion en rigolant à l'Iran, à l'Irak et au Pakistan. Très drôle. Il s'interesse de plus près a notre passage en Ukraine, par quelle ville on est passé, par quelle frontière. Et quand il estime qu'il a ses réponses, il arrête de parler. Cool.
On se demande un peu ou il veut nous laisser. À la frontière se serait vraiment bien, parce qu'on se rend compte qu'on s'enfonce vener dans le desert là. Mais faut pas rêver. Il nous arrête au croisement de 2 routes. Une rejoint la route pour la Norvège, l'autre part en Finlande. C'est un poste de contrôle, il y a 2 militaires et des barrières. On est vraiment dans un trou paumé au milieu de rien. Il explique des trucs aux militaires qui nous regardent interloqués, et se barre. Cimer.
Franchement les militaires ont été sympas. On était un peu sur le cul de nous retrouver là, à pas trop savoir on se mettre. Ils nous ont sortis des tabourets et nous ont apporté de l'eau chaude pour faire du thé. Y'à aussi un berger allemand dans une cage un peu plus loin qui fait des tours et pleure par intermittence. Sinistre. Une 1ère voiture arrive, pas de place. Ce qu'il nous faudrait c'est une voiture directe pour la Finlande. Les militaires nous expliquent que la route pour la Norvège y'a jamais personne. Celle pour la Finlande mène a une base de loisir, a une 20aine de km de la frontière, on a pas trop envie d'aller s'enliser là-bas. Et on ne peut passer la frontière qu'en voiture. Donc pas le choix. Une voituee finlandaise passe, mais ça marche pas. Le militaire contrôle juste vite fait les passeports et demande quand même pour nous. Mais les gens veulent pas. On va attendre là longtemps. On essaye de s'occuper comme on peut, en écoutant de la musique ou on trouvant des cailloux pour faire de la pétanque. Au bout de 4 heures, seulement 4 voitures. Les militaires ont l'air désolé pour nous et nous disent qu'on peut dormir à 100m avec des ouvriers de la route. Je me dis qu'on doit partir d'ici. Matis leur dit qu'on va aussi essayer d'être pris par les voitures qui reviennent à Mourmansk, dans le sens inverse. C'est un peu notre seule chance.
Le militaire explique un truc comme quoi l'agent du FSB a dit qu'on devait pas faire demi-tour. Super. Mais si y'a pas de voitures on peut juste rien faire. On le voit passer des coups de fil et ils nous ramènent du café lol. C'est pas bon signe. Finalement ils vont pas s'opposer à notre retour à Mourmansk. Un 4x4 nous prend direct pour la grosse route. On est sauvé. Ironie du sort, ils venaient de Finlande... On est enfin au chaud, avec l'impression de s'être échappés d'une situation vraiment merdique.
Le chauffeur du 4x4 nous avance vraiment bien et fait un détour pour nous poser à un bon stop. On est repris presque tout de suite par un militaire. Pas très causant mais il y a un patch de la flotte russe sur le plafond de sa voiture. Pareil il nous avance plus loin que sa destination. Le paysage change super vite. On passe entre des collines de forêts et de maraicages, et d'un coup pouf les arbres disparaissent presque completement et on arrive dans une sorte de toundra rocailleuse. Il y a pleins de mémorials entre les arbres parce que pendant la seconde guerre mondiale c'était une zone de front contre les allemands qui arrivaient de la Norvège. On lui demande de nous laisser à une sorte de parking, sur la carte ça indique qu'on peut surement y dormir. Mais avant ça, nouveau poste de contrôle. Pareil que dans la forêt mais sur la grande route. Le militaire qui regarde nos passeports se demande ce qu'on fou la. Il passe un coup de fil. Ça prend un peu de temps mais on peut passer. Notre chauffeur est un peu soulé le pauvre.
On arrive enfin au parking. Y'à des espèces de bingalos à la chaine et un café. Les gens qui s'arrête sont assez cheloux. Y'a 4 types tous en traillis dans un 4x4 avec des énormes couteaux à la ceinture. Y'a un autre 4x4 remplis de mecs baraqués, à part un petit gros en costard qui ressemble au pinguin dans batman. On est fatigué, mais on mange chaud dans le café. La petite zone au nord est assez touristique à priori. Et on découvre que toute la zone frontalière est sous contrôle du FSB. Donc de leur QG ça devait surement suivre nos allers-retours. Manque de bol, y'a plus de place pour dormir dans les bingalos, faut aller sur le camping. C'est très humide, relou. Mais y'a une salle commune alors après avoir planté la tente on s'y pose exténués. La gérante revient nous voir, finalement y'a de la place dans les bingalos. Réjouissance. On négocie pour dormir à 3 dans un bingalo de 2. Noé fait connaissance avec la gérante et sa fille par traducteur interposé. On les entends éclater de rire quand le traducteur raconte n'importe quoi. On s'étale complètement dans la chambre y'a nos affaires partout. Demain on va pouvoir quitter ce pays de fou.
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Traduit de @itsthwippingtime
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