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papillondusublime · 2 days ago
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Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ; et la saison des roses est bien vite écoulée. Quand l’Automne, abrégeant les jours qu’elle dévore, Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore, Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu’il neige des feuilles, Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles, Comme un enfant transi qui s’approche du feu. Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne, Ton soleil d’orient s’éclipse, et t’abandonne, Ton beau rêve d’Asie avorte, et tu ne vois Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée, Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée Qui baignent en fuyant l’angle noirci des toits. Alors s’en vont en foule et sultans et sultanes, Pyramides, palmiers, galères capitanes, Et le tigre vorace et le chameau frugal, Djinns au vol furieux, danses des bayadères, L’Arabe qui se penche au cou des dromadaires, Et la fauve girafe au galop inégal ! Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes, Cités aux dômes d’or où les mois sont des lunes, Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel, Tout fuit, tout disparaît : – plus de minaret maure, Plus de sérail fleuri, plus d’ardente Gomorrhe Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel ! C’est Paris, c’est l’hiver. – A ta chanson confuse Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse. Dans ce vaste Paris le klephte est à l’étroit ; Le Nil déborderait ; les roses du Bengale Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ; A ce soleil brumeux les Péris auraient froid. Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue, Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue. – N’as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor Quelque chose à chanter, ami ? car je m’ennuie A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie, Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d’or !
Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ; Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes, Entre mes souvenirs je t’offre les plus doux, Mon jeune âge, et ses jeux, et l’école mutine, Et les serments sans fin de la vierge enfantine, Aujourd’hui mère heureuse aux bras d’un autre époux.
Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines, Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ; Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté, Et qu’à dix ans, parfois, resté seul à la brune, Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune, Comme la fleur qui s’ouvre aux tièdes nuits d’été.
Puis tu me vois du pied pressant l’escarpolette Qui d’un vieux marronnier fait crier le squelette, Et vole, de ma mère éternelle terreur ! Puis je te dis les noms de mes amis d’Espagne, Madrid, et son collège où l’ennui t’accompagne, Et nos combats d’enfants pour le grand Empereur !
Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille Morte à quinze ans, à l’âge où l’oeil s’allume et brille. Mais surtout tu te plais aux premières amours, Frais papillons dont l’aile, en fuyant rajeunie, Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie, Essaim doré qui n’a qu’un jour dans tous nos jours.
-poésie: "Novembre", Victor Hugo -image: "The Meeting with Autumn", Vladimir Volegov
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ekman · 2 years ago
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J’ai divorcé d’avec les Français au moment du confinement. Quand je les ai vus accepter sans broncher d’être parqués comme du bétail. C’est donc qu’ils sont, factuellement, du bétail. En plus, ils sont aussi leurs propres matons, s’accordant scrupuleusement des dérogations de sortie motivées et conformes. Fascinant. À cette époque, je m’amusais à leur faire part de mes nombreuses et longues escapades, moments magnifiques dans un quartier offert au silence, sur les sentiers d’une forêt désertée où toute la faune, usuellement contenue par le passage des ploucs péri-urbains et autres retraités queshuaïsés, sortait de son contenant convenu et débordait sur les chemins, les parkings, les bords d’autoroute. Il fallait voir leurs gueules interdites. Comme si j’avais avoué la préparation d’un attentat ou l’élaboration d’un assassinat. Et pourtant... Il suffisait d’ouvrir sa porte, de marcher, de gagner les bois puis de s’arrêter et d’attendre quelques minutes à écouter tous les oiseaux – c’est à dire ceux que la rumeur humaine laisse habituellement inaudibles – pour apecevoir, loin des ombres forestières, renards et biches, et noter le comportement étonnamment entreprenant des corvidés, bien moins craintifs que d’habitude, employés à réinvestir les lieux à grands renforts de cris perçants et de disputes renouvelées. Pendant ce temps-là, claquemurés chez eux, les Français regardaient les chaînes infos avec leur compteur rouge sang indiquant le nombre de morts en cours. Extraordinaire ! Une mise en scène totalitaire, une pression visuelle constante, un univers sonore saturé de mises en garde, de menaces et d’invectives. Et le masque. Le masque ! Muselière de tissu bleu destinée à faire taire tous et chacun. Distanciation sociale aussi : pas de contact, pas même de frôlement ! Un mètre réglementaire, avec les marques au sol comme dans les dépôts ou les usines ! Et dans la queue aux caisses des magasins, les regards suspicieux à la première toux, au premier reniflement... Je pensais que les gens étaient devenus fous ; ils étaient juste livrés à leurs névroses. On voyait le conditionnement à l’œuvre. On mesurait le champ infini de leurs renoncements. Et je me suis mis à les détester, accrochés à leur bulle existentielle, tétanisés par l’idée de mourir, prêts à tout trahir, tout balancer, dans l’espoir de s’entendre dire “allez, c’est bon, vous allez vivre à nouveau, et tout sera comme avant”. Voix de l’État qui sait tout mieux que vous, qui a barre sur votre volonté, vos divergences, vos doutes raisonnables. La France, et son assourdissant récit révolutionnaire, les combattants de la Liberté, la patrie des Droits de l’Homme, tout ce folklore clinquant montrait avec éclat sa vacuité, son inutilité, son imposture pour tout dire. Les Français se tenaient depuis longtemps éloignés du sacré, à l’abri - pensaient-ils – de toute tentation de transcendance, sans aucune morale autre que républicaine, sans éthique mais avec l’état de droit. Ils voulaient, pour toujours, jouir sans entraves. Ils découvrent maintenant ce que signifie souffrir sans répit. J.-M. M.
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nsfwhiphop · 1 month ago
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Read this in French: Dialogue entre le Prince Héritier Angelo et les célébrités françaises :
Marion Cotillard dit : "Pourquoi tu nous ignores tout le temps, nous voulons te rencontrer?"
Leïla Bekhti dit : "C'est vrai, j'aimerais bien te rencontrer."
Adèle Exarchopoulos dit : "Moi aussi, j'aimerais bien te rencontrer."
Le Prince Héritier Angelo dit : "J'accepterai de vous rencontrer la semaine des quatre jeudis, si vous pouvez trouver une semaine avec quatre jeudis consécutifs, alors j'accepterai."
Leïla Bekhti dit : "Ouais, mais tu sais très bien que ça n'existe pas la semaine des quatre jeudis, voyons, sois logique un peu."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Votre respect pour moi, c'est pareil, il n'existe pas. Vous n'avez aucun respect pour moi, donc comment pouvez-vous espérer vous asseoir avec moi ? Vous savez bien que vous êtes des gens qui aiment manquer de respect à ceux qui combattent vos idoles. Vous êtes tous des idolâtres et vous voulez que je m'assoie avec vous. L'Amérique et l'Angleterre sont devenus vos divinités, vous êtes tous des païens et je ne m'assoie jamais avec des païens. Vous pensez que votre idolâtrie passe inaperçue, mais vous ne pouvez pas me mentir. Je sais reconnaître les idolâtres qui vouent un culte à des divinités païennes."
Adèle Exarchopoulos dit : "C'est vrai que tu es un monarque musulman, donc on doit s'attendre à ça, les monarques ne s'assoient jamais avec des gens qui ont des croyances païennes."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Voilà, tu es intelligente, tu as compris à qui tu as affaire maintenant. Votre cirque de païens ne me convient pas du tout."
Marion Cotillard dit : "Tu refuses de nous ouvrir la porte parce que tu penses que nous sommes des gens avec des croyances païennes ? C'est quoi ce délire ?"
Le Prince Héritier Angelo dit : "Tu es une femme avec des croyances païennes, et tu idolâtres des gens qui aiment les partouze comme les orgies du peuple de Pompéi. Tu dois savoir que le peuple de Pompéi a péri parce qu'ils étaient un peuple de pervers. Je vous avertis, si vous approchez de ma demeure, je vais devenir très violent, alors tenez-vous à l'écart et personne ne sera blessé. Je suis un ennemi redoutable, ne me sous-estimez pas. J'ai le pouvoir de vous envoyer tous en prison, j'ai tellement de preuves sur vos agissements. Croyez-moi, vous ne voulez pas me voir dans un tribunal, car c'est vous qui allez finir en prison."
Leïla Bekhti dit : "Tu es toujours dans un état d'esprit de guerre, essaie un peu de te calmer, pose ton gun et on parle."
Le Prince Héritier Angelo dit : "La guerre, c'est mon dada. Je ne sors jamais de chez moi sans mon gun, mon épée. J'ai le droit de me défendre lorsque des païens du cinéma français veulent tenter de m'attaquer. Je ne suis pas votre ami et je ne serai jamais votre ami. Entre moi et vous, il y aura toujours un gun, et je laisse mon gun parler. Vous avez tenté de me tuer et vous pensez que je vais vous offrir la paix ? Si on remonte au mois de janvier 2024, vous m'insultiez et m'accusiez de crimes que je n'ai jamais commis, mais neuf mois plus tard, en septembre 2024, j'ai prouvé mon innocence et j'ai mis un terme à votre cirque et à vos mensonges. Maintenant, c'est à mon tour de vous couper les vivres. Je vais veiller à ce que tous mes ennemis dans le cinéma français ne mangent pas de méchouis dans mon pays, et ça, c'est une promesse de bonhomme. Rira bien, celui qui rira le dernier."
Leïla Bekhti dit : "C'est vrai qu'au mois de janvier on t'insultait et on disait tous que tu étais un petit con, mais maintenant, au mois de septembre, nous voyons le vrai personnage que tu es, un homme extrêmement dangereux."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde, car vous êtes préoccupés par la vanité et le paraître, vos couvertures de magazines et vos apparitions sur les plateaux de télévision. Tandis que moi, je suis préoccupé par la victoire d'une guerre et comment terrasser mes ennemis sur le champ de bataille. Voyez-vous la différence entre moi et vous ? Comprenez-vous pourquoi je suis aussi distant et que j'évite votre univers de gens cons?"
Adèle Exarchopoulos dit : "On n'est pas des gens cons, contrôle ta colère là, un peu de respect tout de même. N'abuse pas, sois gentil."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Ouais, okay ! J'abuse pas, mais avoue que vous êtes connes quand même? Y'a pas de honte à reconnaître votre connerie."
Adèle Exarchopoulos dit : "J'ai une question à te poser, c'est quand la dernière fois que tu as niqué une femme française? Je suis curieuse parce que les gens disent que tu refuses de coucher avec des femmes françaises."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Mais de quoi je me mêle? Je nique souvent la star du X, Julia Channel IG:(@thisisjuliachannel), mais elle ne sait pas ce que je fais dans la vraie vie, alors si vous lui dites qui je suis, elle risque de se mettre en colère, alors ne lui dites pas."
Adèle Exarchopoulos dit : "Attends, attends! Si j'ai bien compris ce que tu viens de me dire; tu nique Julia Channel, mais elle ne connaît pas ton identité de milliardaire et elle ne sait pas que tu es un prince?"
Le Prince Héritier Angelo dit : "Ouais, c'est exactement ça, elle pense que je suis un mec de cité. On se connaît depuis des années, mais je ne lui ai jamais révélé que je suis aussi un espion redoutable au niveau international. Julia Channel est une femme bien et je ne voulais pas lui révéler mon identité d'espion français."
Adèle Exarchopoulos dit : "Putain, mais c'est pas possible. Elle n'est pas au courant que tu es un milliardaire, si elle savait, elle aurait pu te traîner en justice pour te braquer ton oseille, si seulement elle savait, la pauvre, elle sait pas."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Moins elle en sait, mieux c'est pour moi. Elle pense que je suis un jeune de cité qui écoute Fonky Family comme en 98. La section nique tout, et donc j'ai niqué tout quoi !"
Adèle Exarchopoulos dit : "Et qui d'autre tu as niqué en France ? Donne-moi des noms."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Tu connais Yasmine Lafitte? C'est une star du X d'origine marocaine. On s'est bien amusés, moi et elle, c'est une histoire ancienne."
Adèle Exarchopoulos dit : "Au fait, j'ai remarqué que tu nique que des stars du X toi en fait, pourquoi ? Explique-moi."
Le Prince Héritier Angelo dit : "C'est simple, parce qu'elles posent pas de questions : d'où je viens? Qui je suis? Elles nique et elles rentrent chez elles. C'est comme ça que j'ai vécu ma vie d'espion, on nique et après on rentre chez nous, sans poser de questions. C'est un protocole de sécurité pour les espions de haut niveau comme moi. Je ne pouvais pas avoir une épouse en France, car je suis un futur prince et je ne voulais pas me coltiner la famille corrompue de mon épouse, donc j'avais pas d'autre choix que de me taper des actrices porno pour assouvir mes désirs."
Adèle Exarchopoulos dit : "Wow, je savais pas ça, merci pour ton éclaircissement. Je comprends mieux ce que tu traverses maintenant."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Bon, je dois terminer cette conversation, c'est la première et dernière fois que je vous adresse la parole. Bonne continuation dans votre vie de merde."
Leïla Bekhti dit : "On n'a pas une vie de merde, arrête d'être méchant avec nous."
Le Prince Héritier Angelo dit : "Ouais, si tu le dis, rires."
Fin.
Fun Fact:
Voici un article sur les orgies du peuple de Pompéi. Vous pouvez y accéder en suivant ce lien. Cliquez sur ce lien bleu pour lire l'article complet: Les Grecs et les Romains aimaient-ils vraiment les orgies ?. Il explore les pratiques sociales et festives des Grecs et des Romains, démystifiant certaines idées populaires sur leurs comportements lors des banquets et autres rassemblements.
Sachez que la religion chrétienne considère ce type de débauche, comme les orgies, comme étant associée à des croyances païennes, car elle prône des valeurs opposées. En effet, la foi chrétienne interdit strictement ces comportements, qui vont à l'encontre des principes de chasteté, de respect de soi et d'autrui. Les orgies, souvent vues dans les sociétés gréco-romaines païennes, sont jugées incompatibles avec la morale chrétienne, qui prône la fidélité et la maîtrise de soi dans les relations humaines.
P.S.:
Voici un synopsis du dialogue entre le Prince Héritier Angelo et plusieurs célébrités françaises :
Le dialogue débute avec Marion Cotillard, Leïla Bekhti et Adèle Exarchopoulos qui expriment leur désir de rencontrer le Prince Héritier Angelo, mais celui-ci rejette catégoriquement leur proposition. Il utilise l'expression "semaine des quatre jeudis" pour illustrer l'impossibilité de les rencontrer, leur reprochant un manque de respect à son égard et les accusant d'idolâtrie envers des divinités modernes comme l'Amérique et l'Angleterre. Angelo refuse de s'asseoir avec des personnes qu'il considère comme païennes et les accuse de perpétuer des comportements semblables à ceux des anciens habitants de Pompéi, qu'il décrit comme dépravés.
Lorsque Leïla Bekhti tente de le calmer et de lui proposer un dialogue apaisé, Angelo réaffirme son amour pour la guerre et son refus de toute réconciliation avec ses ennemis du cinéma français, les accusant de l'avoir insulté et faussement accusé au début de l'année 2024. Angelo insiste sur le fait qu'il a depuis prouvé son innocence et qu'il est prêt à riposter en coupant les vivres à ceux qui l'ont trahi.
Malgré les tentatives de Leïla Bekhti et Adèle Exarchopoulos pour apaiser la situation, Angelo persiste dans ses critiques, allant même jusqu'à admettre des relations avec des stars du X comme Julia Channel et Yasmine Lafitte, qu'il décrit comme des partenaires ne posant pas de questions sur son identité. Il explique que sa vie d'espion de haut niveau l'a poussé à éviter toute relation sérieuse, par souci de sécurité.
Le dialogue se termine par une note de rupture totale, où Angelo affirme qu'il ne parlera plus jamais aux célébrités françaises, les quittant sur une remarque méprisante.
Résumé thématique : Le dialogue explore des thèmes de méfiance, de pouvoir, et de conflits idéologiques. Angelo se positionne comme un leader intransigeant, profondément opposé à ce qu'il perçoit comme l'idolâtrie et la dépravation des célébrités françaises.
Photo - Method Man et Julia Channel - (1999)
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Voici une vidéo IG, Julia Channel:
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monavisur · 3 months ago
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La blépharoplastie est une intervention chirurgicale destinée à rajeunir l'apparence du regard en corrigeant les paupières tombantes, les poches sous les yeux et l'excès de peau autour des yeux. Elle s'adresse à ceux qui souhaitent retrouver un visage plus reposé et dynamique. Au sein de MY Beauty Clinic à Genève, le Dr Laurent Benadiba, expert en chirurgie esthétique, offre une prise en charge sur mesure pour chaque patient, assurant des résultats naturels et harmonieux.
Pourquoi Opter pour une Blépharoplastie ?
Avec le temps, la peau des paupières peut perdre de son élasticité, entraînant un relâchement qui peut affecter non seulement l'apparence, mais aussi la vision. Voici les principales raisons de recourir à une blépharoplastie :
Correction des paupières tombantes : Rendre le regard plus ouvert et alerte en enlevant l'excès de peau.
Réduction des poches sous les yeux : Éliminer les poches graisseuses qui donnent un air fatigué.
Amélioration du champ visuel : Dans certains cas, l'excès de peau peut obstruer la vision, une blépharoplastie peut corriger ce problème.
Aspect rajeuni : Donner un coup de jeune à l'ensemble du visage en harmonisant la zone du regard.
Consultation avec le Dr Laurent Benadiba
Lors de la consultation initiale, le Dr Laurent Benadiba procède à une évaluation complète de la zone péri-orbitaire (autour des yeux) et discute avec le patient de ses attentes. Il explique les différentes options de traitement et propose la solution la mieux adaptée à la morphologie et aux objectifs esthétiques du patient.
La Procédure de Blépharoplastie
Durée de l’intervention : La chirurgie dure généralement entre 1 et 2 heures, selon la complexité du cas et les zones traitées (paupières supérieures, inférieures ou les deux).
Anesthésie : Elle peut être réalisée sous anesthésie locale avec sédation ou sous anesthésie générale, selon les préférences du patient et les recommandations du Dr Benadiba.
Techniques Utilisées :
Paupières supérieures : Le Dr Benadiba effectue une incision discrète dans le pli naturel de la paupière, permettant de retirer l'excès de peau et parfois une partie du muscle ou de la graisse.
Paupières inférieures : L'incision est généralement placée juste sous les cils ou à l'intérieur de la paupière, pour retirer ou repositionner les poches graisseuses et retendre la peau.
Après l’Intervention
Récupération : Les suites opératoires sont généralement simples. Un léger gonflement et des ecchymoses peuvent apparaître, mais ils se résorbent en quelques jours.
Soins Post-Opératoires : Le Dr Benadiba recommande l'application de compresses froides pour réduire le gonflement et des gouttes oculaires pour prévenir la sécheresse des yeux. Les sutures sont généralement retirées après une semaine.
Résultats : Les résultats sont visibles après quelques semaines, une fois que le gonflement a complètement disparu. Les cicatrices, très fines, deviennent quasi-invisibles au fil du temps.
Résultats Attendus
La blépharoplastie effectuée par le Dr Laurent Benadiba offre un regard plus jeune, reposé et ouvert. Les résultats sont durables, bien que le processus naturel de vieillissement se poursuive. Le regard rajeuni s'intègre de manière harmonieuse avec le reste du visage, sans altérer l'expression naturelle.
Risques et Précautions
Comme toute intervention chirurgicale, la blépharoplastie comporte des risques, bien que rares, tels que l’infection, les cicatrices visibles ou une asymétrie. Le Dr Benadiba minimise ces risques en utilisant des techniques éprouvées et en assurant un suivi post-opératoire rigoureux.
Pourquoi Choisir le Dr Laurent Benadiba à MY Beauty Clinic ?
Le Dr Laurent Benadiba est reconnu pour son expertise en chirurgie esthétique et son approche personnalisée. À MY Beauty Clinic à Genève, il s'engage à fournir des soins de la plus haute qualité, en mettant l'accent sur la sécurité, le confort et la satisfaction des patients. Son sens esthétique raffiné garantit des résultats subtils et naturels.
Prendre Rendez-vous
Pour en savoir plus sur la blépharoplastie ou pour prendre rendez-vous pour une consultation personnalisée, n'hésitez pas à contacter MY Beauty Clinic à Genève. Le Dr Laurent Benadiba sera heureux de vous accompagner dans votre démarche vers un regard plus frais et rajeuni.
Dr Laurent Benadiba - MY Beauty Clinic, Genève Expert en chirurgie esthétique pour un regard rajeuni et naturel.
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stpauldevarces2026 · 6 months ago
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Comment en 10 ans, l'agglomération grenobloise a-t-elle réussi à changer de statut pour passer de capitale régionale à petite sous-préfecture de province : un cas d'école à étudier : la place de Grenoble dans la compétition des villes est un sujet passionnant à étudier. En 10 ans, cette ville et son agglomération sont devenues une petite sous-préfecture de province exclue des grandes batailles d'attractivité des villes. Pour réussir ce déclassement, 5 facteurs ont été cumulés avec succès : 1) S'exclure du champ des interventions régionales : avec Laurent Wauquiez, Grenoble a rapidement coché cette case. Grenoble puis Lyon puis St Etienne ont coche progressivement cette case au grand bonheur de départements voisins hier obligatoirement plus partageux sur les aides régionales. 2) S'exclure du champ des interventions départementales : le conseil départemental cherche la paix dans
l'agglomération grenobloise désormais sanctuarisée LFI - Verts - PS. 3) S'exclure de tout débat de fond : le dogmatisme ambiant fait que le mot même de débat est proscrit. La vie politique locale se nourrit de "vérités" indiscutables sauf à sombrer dans les vieilles polémiques en permanence remises sur la table. 4) Ne pas avoir de projet collectif mobilisateur de façon consensuelle pour un devenir partagé. Grenoble ville-centre ne veut plus accueillir le péri-urbain. Et dans le même temps, le péri-urbain n'a aucun projet commun partagé. C'est la division généralisée. 5) Un personnel politique coupé des forces vives locales : c'est impressionnant de comparer les cursus des intervenants dans la vie publique locale sur les 30 dernières années.
Des réalités qui méritent d'être considérées.
16/05/2024
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christophe76460 · 2 years ago
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1Cor.6. Nous tous qui avons ETE Lavés, Sanctifiés, et AVONS Eté Justifiés au Nom du Seigneur J.Christ et Par l'ESPRIT de Notre DIEU !Ne savez vous pas que vous AVEZ REVETU l'armure du Seigneur pour ETRE Un Seul Corps en JESUS CHRIST et que vous ne vous appartenez plus à vous méme pour faire ce que vous voulez;
VOTRE Corps et devenu le Temple du St ESPRIT QUI est en VOUS, et que vous avez RECU de DIEU et qui lui appartient !
Vous SEREZ Saint car DIEU Est trois fois Saint. Que RIEN d'impur ni de souiller n'entre dans ce Tempe pour le profaner.
Devenu UN en Christ, l'adversaire de notre ame et l'accusateur de nos frères VIENDRA combattre contre vous .
Ne le craignez PAS, car j'HABITE en vous. La ceinture de Vérité SERA votre Force ! Mon bouclier SERA Oint d'huile pour éteindre les traits enflammés de l'ennemi. VEILLEZ à mettre sur votre Téte le Casque de votre Salut pour GARDER une raison saine. C'est là votre champ de bataille ou l'adversaire viendra dans vos pensées pour jetter des graines de doutes , de raisonnements, de craintes et d'incrédulité. Que l"Epée à 2 tranchants dans votre main,les condamne et les rejette soit en proclamant que l'homme ne vivra pas de pain seulement mais de toutes Paroles sortant du coeur de Dieu, ou Tu ne tenteras pas le Seigneur et aussi proclamant que c'est lui SEUL que tu SERVIRAS et que tu ADORERAS !
Veille à ce que tu regardes pour ne pas t'y attarder comme DAVID devant la femme d'Urie,car la convoitise viendrait, avec ses désirs de commettre l'adultère et d'avoir des pensées de meurtre pour son mari. Ou autres pensées !!
Sans la repentance il aurait péri .Il le paya par la vie de 4 de ses fils !
Veillez et priez chaque jour et entretenez vous par des louanges, des hymnes ,des actions de Grace en célèbrant dans l'AMOUR votre DIEU de tout votre coeur et qui vous a DONNE le Pouvoir d'ETRE à l'image et la RESSEMBLANCE de son Fils bien aimé.
Que la Grace , l'Amour et la Paix vous accompagnent de la part de Votre Dieu et PERE...Amen
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infosurbaines · 2 years ago
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RDC-Beni : au moins 16 morts dans des attaques différentes des ADF près de Mamove
RDC-Beni : au moins 16 morts dans des attaques différentes des ADF près de Mamove
Au moins 16 personnes ont péri dans des nouvelles attaquées attribuées aux rebelles ougandais ADF perpétrées dans différents villages situés près de la localité de Mamove, à la limite entre les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Les premières attaques remontent à dimanche dernier. Selon la société civile locale, les assaillants ont notamment des paysans qui étaient aux dans les villages champs…
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oeild-translation · 3 years ago
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Violet Evergarden Volume I - Chapitre 3
Depuis l'enfance, Aiden Field avait déclaré à ses parents qu'il deviendrait un joueur de baseball. Il était mince, les membres souples et musclés. Bien qu'il ne soit pas séduisant, le visage du garçon blond cendré pouvait être considéré comme convenable en le regardant de plus près. Il était ce genre de personne.
Il était assez talentueux dans ce sport pour en nourrir des ambitions, et, après avoir obtenu son diplôme, il avait déjà décidé de rejoindre une prestigieuse équipe de baseball. Ses parents étaient fiers de leur fils. Même s'il était issu d'une petite ville, peut-être pourrait-il en effet devenir un joueur professionnel. Pour lui, un tel avenir était déjà certain.
Cependant, ce chemin n’était désormais plus accessible.
Quand Aiden grandit, au lieu de devenir une star du baseball, il se retrouva sur un champ de bataille, dans une épaisse forêt d’un continent loin de sa terre natale bien aimée. La nation ennemie contre laquelle se battait son pays gardait une installation de forage pétrolier secrète. La mission du 34ème bataillon national, auquel Aiden appartenait, était d’attaquer cette dite installation et d’en prendre le contrôle complet.
L’escouade était constituée d’une centaine d’hommes au total. Leur stratégie était de se séparer en quatre groupes et de frapper de tous les côtés. Ce n’était pas censé être une tâche difficile, pourtant les hommes de ces groupes étaient actuellement dispersés et fuyaient.
"Courez ! Courez ! Courez !"cria quelqu'un de l’un des corps survivants.
Quelqu'un de leur camp avait-il révélé leur plan à l'ennemi, ou l’autre nation avait-elle simplement une longueur d'avance ? C’était censé être une attaque surprise, mais, à la place, ils avaient été attaqués en premier. Le raid simultané des quatre côtés fut facilement détruit, ainsi que la formation des groupes, par une pluie soudaine de balles dans l'obscurité.
Leur escouade était à la base un regroupement de dernière chance. Ils étaient différents des mercenaires instruits. Un jeune qui ne savait que faire fonctionner correctement des équipements agricoles, un garçon qui voulait devenir romancier, un homme qui avait parlé de sa femme qui en était à sa deuxième grossesse - la vérité était qu'aucun d'entre eux ne souhaitait combattre à cet endroit. Il n'y avait aucune chance qu'ils veuillent une telle chose. Néanmoins, ils étaient là.
Après avoir confirmé du coin de ses yeux que les gens des corps dispersés s'étaient échappés vers la direction opposée, Aiden se précipita lui-même dans la forêt, à bout de souffle. La terreur d'être fini, où qu'il aille, envahit son corps. Il avait entendu des cris d'agonie au moment où ses pieds avaient touché le sol. Effaçant les bruits des oiseaux et des insectes, seuls des cris et des coups de feu résonnaient. A partir de là, Aiden put accepter que tous ses camarades étaient en train d'être anéantis.
Le sentiment d'être le chasseur s'inversa en celui d'être une proie qui pouvait être tuée en quelques secondes. C'était une énorme différence - cette ancienne peur était culpabilisante, celle-ci était celle de perdre sa vie. Aucune des deux n'était bonne, mais en tant qu'êtres humains, personne ne souhaitait mourir. Ils préféraient exterminer les autres plutôt que d'être exterminés. Cependant, à ce moment, Aiden était parmi ceux qui étaient sur le point de se faire tuer.
"Attends !"appela une voix de derrière, son propriétaire trottant vers lui avec un pistolet dans les mains. Une petite silhouette pouvait être aperçue dans l'obscurité. C'était le plus jeune membre de l'escouade, un enfant encore dans ses tendres années.
"Ale...!"Aiden attrapa la main du garçon dont les jambes avaient cessé de bouger, et recommença à courir.
"Je suis tellement content ! S'il te plaît, ne m'abandonne pas ! Ne m'abandonne pas ! Ne me laisse pas tout seul !" implora Ale en pleurant.
Il avait dix ans et était né dans la même province qu'Aiden, dont celui-ci était familier. Comme il était le plus faible de l'unité, il n'était pas compté comme combattant et travaillait au réapprovisionnement. Par un décret national, tous les hommes âgés de plus de 16 ans étaient sans condition enregistrés dans l'armée, et ceux qui n'avaient pas l'âge approprié devaient être récompensés s'ils se portaient volontaires. Le garçon avait déjà parlé avec un ton légèrement virulent de comment il s'était enregistré pour payer les dépenses médicales de sa mère, dont la santé était trop fragile.
Aiden préférait voir l'enfant survivre plutôt que lui-même. Même s'il était censé s'inquiéter tout d'abord du garçon , ses pieds avaient bougé d'eux-mêmes.
— Ah, et dire que j'oubliais ce petit enfant et que je m'enfuyais seul...
Ses yeux pouvaient se voir au-delà de la noirceur.
"Comme si j'allais t'abandonner ! Je suis content que tu sois en vie ! Allons nous cacher quelque part !"
Les deux accélérèrent vers l'intérieur de la forêt. Pendant qu'ils couraient, ils pouvaient entendre de nombreux cris de différentes directions. S'ils couraient vers le mauvais endroit, la mort les attendrait avec sa faux bien apprêtée.
— Je ... ne veux pas mourir non plus. Il y a beaucoup de gens que je veux voir à nouveau, et beaucoup de choses que je veux faire.
"Tout va bien, Ale. Tout va bien, donc juste cours, cours." Il voulait calmer le garçon, mais ne put rien dire de plus.
S'il était un de ses officiers supérieurs, serait-il capable de garder son sang-froid dans une telle situation ? La réalité, cependant, était qu'il n'était qu'un jeune homme. Comme il était vers la fin de l'adolescence, il n'était pas considéré comme assez adulte.
— Ah, que quelqu'un nous sauve. Je ne veux pas mourir dans un endroit comme celui-ci. Je ne veux pas mourir. Quoiqu'il arrive, je ne veux pas mourir.
Des coups de feu retentirent à nouveau, plus près qu'avant. Il distinguait des feuilles qui tombaient des arbres dans une certaine direction et pouvait dire que l'ennemi approchait de derrière. Il voulait arrêter sa propre respiration pour équilibrer les battements de son cœur.
"Cours ! Cours ! Cours !"
Tout en reprochant mentalement à Ale de ne pas être capable d'aller à la même allure que lui, il se réprimandait lui-même.
— Je vais finir par mourir aussi. Je vais finir par mourir aussi.
Pourtant, il ne pensait pas lâcher cette petite main. Il ne pourrait jamais le faire. Aiden la serra encore plus fort.
"Ale, plus vite !"
Alors qu'ils continuaient d’avancer, une explosion se produisit. Sa vision devint complètement blanche pour une seconde. Son corps vola, puis frappa immédiatement le sol. Il roula sur environ trois mètres et s'arrêta après avoir heurté un arbre effondré. Le goût du sang se répandit dans sa bouche.
"Ta..."
En quelques secondes, sa conscience devint floue. Pourtant, ses yeux étaient ouverts, et ses membres pouvaient encore bouger. C'était un tour de force incroyable qu'il soit encore en vie.
Ce n'était probablement pas une balle d'artillerie. Il fouetta son corps, couvert de terre par l'impact, et confirma sa situation. Le chemin sur lequel ils couraient quelques instants auparavant était devenu un trou gigantesque. La végétation avait été brûlée et tout était noirci. Aiden n'avait aucune idée de ce avec quoi les ennemis les avaient abattus, mais il savait que leur position avait été découverte et que les ennemis n'auraient aucune pitié pour les éliminer.
"A... Ale..."Malgré cela, Aiden jeta un coup d'œil à son côté en remarquant la main qu'il n'avait pas lâchée. Il se raidit en réalisant que le garçon qui était censé être là n'était pas en vue.
— Il n'est nulle part... Ale... n'est nulle part...
La main, encore chaude, demeurait dans sa paume. Mais le reste avait disparu. Pas de tête, pas de jambes. Il ne pouvait voir d’autre que la moitié d’un bras, dont les os ressortaient de la chair déchirée.
— Impossible.
Son cœur était si bruyant qu'il avait l'impression que ses tympans pourraient éclater. Il se retourna. Dans un endroit isolé, il aperçut une petite tête entre les troncs tombés. Elle ne bougeait pas.
"Ale !" cria-t-il, pris de spasmes, au bord des larmes, avant de voir la tête tressaillir légèrement, sa bouche dessinant un sourire.
— Dieu merci, il est vivant .
"Attends-moi..."
En entendant la voix du garçon, il se sentit encore plus soulagé.
— Il est vivant. Il est vivant.
La petite tête bougea davantage, se tournant pour le regarder. Il était couvert de sang, mais encore en vie. Son bras avait été arraché, mais il était toujours en vie. Aiden était sur le point d'aller vers lui et de s'échapper avec lui, même s'il devait le porter dans ses bras, mais au moment où il fit un geste, d'autres coups de feu s'ensuivirent. Ce n'étaient pas des bruits sourds de snipers comme les fois précédentes, et cela ressemblait au son de fusils. Aiden se baissa désespérément pour éviter les tirs tandis qu'un glapissement sec pouvait être entendu dans l'obscurité.
— "Quelqu'un est"... oui, c’est ça.
Les seules personnes présentes dans les environs étaient Ale et lui-même.
Il ne se leva pas avant que les bruits de coups de feu aient disparu. Son cœur battait à un rythme désagréable.
— Mes battements de cœur... sont trop forts. Aah, sois calme, sois calme...
"Pourquoi tirez-vous autant ? Vous y prenez du plaisir ?", voilà ce que la pluie dense de balles lui donnait envie de demander.
Lorsque les balles cessèrent de pleuvoir, il releva sa tête et réalisa que la petite tête avait cessé de bouger.
"Ale...?"
Les yeux qui l’avaient regardé comme s’il était le seul sur lequel ils pouvaient compter le lorgnaient maintenant comme s'ils étaient sur le point de sortir. La bouche était restée ouverte quand il avait prononcé ses derniers mots. Ale avait péri en regardant Aiden avec des yeux grands ouverts.
"Ah... ah... aah...! Aah !"
D’étranges cris s’échappèrent de la gorge d’Aiden. Il s’enfuit de l’endroit aussi vite qu'il put. Sentant toujours le regard de ces pupilles dans son dos, il courait comme un fou.
Son cœur martelait dans sa poitrine. Son esprit était en ébullition, comme s'il criait avec l'intensité d'une centaine de gens. Peut-être était-ce dû aux coups de feu. Ou était-ce dû au "Attends-moi"de Ale ?
Chaque parcelle de son corps était trop chaude. Il avait l'impression d'être cuit dans sa propre température corporelle.
— Ale est mort. Ale est mort.
Il savait qu'il y avait plusieurs personnes sur le champ de bataille qui avaient fini de la même manière. Beaucoup pouvaient déjà être mort d'avoir marché sur une mine ou avoir été abattus.
— Ale est mort. Ale est mort. Le petit Ale est mort.
"Ah... aah... aah... ah... ah..."
Des cris continuaient à sortir de sa gorge, reflétant ses sentiments, qu'il ne comprenait même pas si bien que ça. Même s'il voulait crier de toutes ses forces, sa voix était trop faible, insignifiante dans la mer des innombrables autres.
"Ah... Aah... Ah... Ah... Ah... AAAAAAAAAAAH !"
Les larmes jaillissaient de ses yeux. Il semblait que sa respiration pouvait s'arrêter à cause de toutes les catarrhes dans son nez. Malgré cela, seules ses jambes bougeaient, et il ne s'arrêta pas de courir.
— Non, je ne veux pas mourir...
Tels étaient les sentiments les plus évidents -l'instinct de survie, et la peur de la mort.
— Je ne veux pas ça, je ne veux pas ça, je ne veux pas ça... ça me va même si je ne peux plus jamais jouer au baseball à nouveau. Ça me va, alors... Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir. Je ne suis pas venu dans cet endroit... de mon plein gré.
"Maman... Papa !"
— Encore une fois... Je veux voir Maman et Papa encore une fois. Je ne veux pas mourir. Il y a tant de personnes que je veux revoir.
Les visages des gens de sa ville natale apparaissaient continuellement dans son esprit, les uns après les autres. Finalement, ce dont il se souvint fut le sourire d'une certaine fille. C'était le visage de sa bien-aimée, qu'il avait laissée sans pouvoir lui dire au revoir ou même connaître le goût de ses lèvres.
"Maria..."
— Si j'avais su que les choses se passeraient comme ça, je l'aurais embrassée et enlacée, même de force.
"Ah, Maria..."
Même dans un tel moment, il pensait à elle avec tant d'affection.
"Maria !"
S'il continuait à cette allure, il sentait qu'il pouvait mourir à tout moment, même sans recevoir de dommages corporels.
"Maria ! Maria ! Maria !"
Et si cela devait arriver, il serait déplorable qu'elle continue à penser à lui même après sa mort.
— Non, je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir !
Cela serait trop pitoyable, pensait-il.
— Non, je ne veux pas mourir ! Non, je ne veux pas mourir ! Non, je ne veux pas mourir ! Non, je ne veux pas mourir ! Non, je ne veux pas mourir ! Non, je ne veux pas mourir ! Non, je ne veux pas mourir ! Non, je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir sur la terre froide d'un pays dont je ne sais même pas prononcer correctement le nom. Je ne connais encore rien des vraies joies et bonheurs de la vie. Seulement dix-huit ans. J'ai vécu seulement dix-huit ans. J'ai le droit de vivre plus. Suis-je né pour mourir comme un chien dans un endroit comme celui-là ? Ce n'est pas ça. Je suis né pour être heureux. N'est-ce pas vrai ? Suis-je né pour souffrir ? Ne suis-je pas né de l'amour de mes parents ? Oui, j'ai le droit d'être heureux. C'est comme ça que c'est censé être. En plus, ce n'est pas comme si je voulais tuer qui que ce soit de ce pays. Le gouvernement a décidé tout seul que nous étions obligés de venir ici. Je ne veux blesser personne. Je ne veux blesser personne. Je ne veux être tué par personne. Je ne veux tuer personne. Qui, dans ce monde, est déjà né pour tuer les autres ? N'est-ce pas un non-sens ? Pourquoi devons-nous nous battre les uns contre les autres juste parce que nous vivons un peu loin les uns des autres ? Que restera-t-il après ce combat et après que nous serons morts ? Qui a décidé que les choses devaient se terminer de cette façon ? Je suis humain. Je suis un être humain. Je suis un humain avec des parents qui m'aiment. J'ai une maison où retourner. Il y a des gens qui m'attendent. Même, pourquoi un plus jeune que moi doit prendre part à la guerre ? Qui a commencé une chose pareille ? En tous cas, ce n'est pas moi. Je n'ai jamais souhaité que quelque chose comme cela arrive. Je ne veux pas cela. Je veux rentrer à la
maison. Je veux retourner dans ma ville natale. Je veux retourner dans ma ville natale. Aah, je veux rentrer. Maintenant, je veux quitter cet endroit et retourner dans cette belle ville de campagne. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. Maintenant. MAINTENANT.
"Ah..."
Une voix différente et abasourdie s'échappa de ses lèvres. Son dos était insupportablement chaud et il dut s'accroupir après avoir reçu un impact. Comme ses genoux ne pouvaient pas supporter immédiatement son propre poids, il tomba face contre terre sur le sol.
— Qu'est-ce... que c'est ? On dirait que de la lave coule de ma colonne vertébrale... C'est... trop chaud.
Incapable de se retenir, Aiden s'effondra, vidant tout ce qui se trouvait dans son estomac. Dire qu'il vomissait alors qu'il n'avait rien mangé. Cependant, c'était en réalité du sang.
— Eh, impossible... J'ai vomi... du sang... Je... pourquoi...?
Aiden tourna la tête pour regarder son dos pour la première fois. Il pouvait voir une tache noire s'étaler même dans l'obscurité. Il n'y avait aucune chance que ce soit de la sueur. Il put alors confirmer qu'on lui avait tiré dessus en entendant le son de bottes s'approchant lentement de lui, et aperçut plusieurs soldats armés venant de derrière.
En voyant qu'il pouvait encore bouger, les hommes rirent. S'ils jouaient, c'était probablement un pari sur qui pourrait le tuer d'un seul coup. Très probablement, Ale et les autres avaient été traités de la même manière.
"C'est le cinquième."
Ils avaient l'air d'avoir le même âge que lui. Ils exultaient du simple fait d'acculer quelqu'un, ivres de l'atmosphère de la guerre. S'ils étaient nés ailleurs et avaient rencontré d'autres personnes, ils n'auraient peut-être pas tourné de cette manière.
Aiden avait tué beaucoup de gens au hasard sur les lignes de front, pourtant il venait juste de comprendre ce qu'était réellement la guerre. Il s'agissait de tuer des gens, purement et simplement. Et ces hommes s'amusaient avec ça. Même en utilisant de plus grandes causes pour se justifier, l'essence de la guerre ne changeait pas. Réaliser une telle chose seulement lorsqu'il était sur le point d'être tué était ridicule.
Les raisons pour lesquelles les nations se battaient n'avaient aucune valeur dans les zones de combat. Telle était la simple et cruelle vérité. Aiden était un meurtrier, les ennemis étaient des meurtriers, et l'un d'entre eux n'aurait pas d'autres choix que de mourir. Il s'avérait que celui qui allait être éliminé était lui-même.
— Pourquoi les choses en sont arrivées là ?
Les hommes discutaient alors qu'Aiden était encore couché sur le sol.
"C'est trente points si tu touches le dos.
— Je t'avais dit de viser la tête ! Imbécile. On va perdre le pari.
— C'est déjà assez. Cherchons une autre cible. Celui-là ne peut plus bouger de toute façon.
— Vise mieux la prochaine fois."
Une fois la discussion terminée, il serait sûrement exécuté. Cela pourrait se faire de la manière la plus atroce, avec ses vêtements arrachés et son corps traîné sur le sol.
— Non....
Des larmes coulèrent de ses yeux à nouveau.
— Non, non, non.
Une fois que les hommes qui riaient ne le regardèrent plus, il rampa sur le sol, tentant en quelque sorte de fuir.
— Je ne veux pas mourir comme Ale. Non, non, non, non, non. Tout mais pas ce genre de mort. Quelqu'un... à l'aide. Aidez-moi. Quelqu'un... aidez-moi. Quelqu'un... Mon Dieu... Mon Dieu... Mon Dieu... Mon Dieu...!
"Hé, ne t'enfuis pas comme ça." En même temps qu'une voix froide, un coup de feu résonna de nouveau.
Sa jambe était touchée. Probablement à cause du tir dans sa colonne vertébrale plus tôt, il ne sentit aucune douleur, juste de la chaleur. Paniqué par le fait que son sens de la douleur était engourdi et que son pied ne bougeait plus, Aiden hurla.
Les tirs continuèrent répétitivement. C'était comme un jeu. Ses membres restants furent touchés un à un, comme pour les égaliser. Son corps se crispait à chaque tir et les hommes qui le regardaient ricanaient. La honte, l'humiliation, le désespoir et le chagrin assaillirent son corps.
"On dirait une grenouille.
— C'est dégueulasse. Dépêche-toi et tue-le.
— Ouais. Tue-le, tue-le.
— Le prochain, c'est la tête."
Le grincement d’un chargeur de balles en train d'être rempli s'ensuivit. Aiden avait trop peur de tout à ce moment-là ; il ferma les yeux et se prépara à mourir.
C'est à ce moment-là que quelque chose d’énorme tomba du ciel comme un coup de tonnerre. Tourbillonnant de façon répétitive, il transperça la terre. Était-ce le signe qu'une grande existence venait mettre un terme à ces conflits insensés ? Pendant une seconde, à cause du choc, c'est ce que tous pensèrent. Cependant, ce qui était descendu n'était pas une divinité mythique mais une hache géante. Sa lame argentée était trempée dans une pluie rouge de sang. Son manche avait un bout pointu dont la forme ressemblait à un bouton de fleur.
Les haches étaient les représentants symboliques des armes - plus brutales que les fusils, plus efficaces que les épées. Même s'il s'agissait du milieu d'un champ de bataille, le fait que quelque chose de ce genre tombe de là-haut était mystérieux. Et les anomalies ne s'arrêtaient pas là. Un objet volant se dirigea bruyamment vers eux.
"C'est un Engoulevent !"
Il s'agissait d'un monoplan qui avait été popularisé dans l'industrie de l'armement et distribué de la partie du Nord prospère au reste du continent. Il s'agissait d'un avion de chasse à deux places, légèrement plus grand que les bateaux compacts à une place. Sa principale caractéristique était sa forme, qui ressemblait à celle de l'oiseau dont il portait le nom, avec de grandes ailes et une pointe de fuselage acérée. Sa coque était mince, mais l'avion était largement utilisé pour la surveillance en raison de sa vitesse exceptionnelle.
— De quel côté ? De quel côté est-il ?
Ni Aiden ni les soldats qui allaient lui tirer dessus ne pouvaient bouger. Duquel d’entre eux l’Engoulevent était l’allié ?
Quelqu'un s'accrocha à un long câble en fer qui pendait de l'avion à basse altitude. La personne tendit le bras pour attraper la hache de guerre lancée vers le bas pour tout détruire à cet endroit, tournant autour du support plusieurs fois avant d'atterrir sur le sol. Aiden inspira profondément en regardant de tels mouvements acrobatiques, mais sa respiration ne fit que se troubler.
L'être mystérieux releva lentement la tête. Seul son visage blanc était réellement visible au milieu de l'obscurité. Elle était comme une rose blanche fleurissant dans la nuit. Même avec sa vision légèrement déformée par les larmes, Aiden pouvait voir à quel point elle était magnifique. Ses iris bleus lui rappelaient les lointaines mers du Sud, ses lèvres étaient rouges comme un lever de lune dans un désert. Les traits de son visage auraient fait battre son cœur en temps normal, mais dans de telles circonstances, il ne ressentit rien d'autre que de l'effroi. Ses cheveux dorés brillaient même dans le noir, faisant ressortir les rubans bordeaux qui les décoraient.
Peu importe comment on la regardait, c'était une femme aussi belle qu'une poupée.
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"Pardonnez-moi d'interrompre votre conversation. J'ai pris la liberté de m'imposer de là-haut." Sa voix résonna fortement . "Monsieur Aiden Field est-il ici ?"
Avec son expression élégante et son apparence digne, elle pouvait être soit un ange, soit une faucheuse, ce qui laissait les hommes déboussolés. C’était légitime - avec une femme de ce calibre apparaissant sur le champ de bataille, on ne pouvait s'empêcher de se demander s'il ne s'agissait pas d'une hallucination.
Aiden, qui était un peu soulagé que les autres hommes se concentrent sur elle, fut bientôt frappé par la peur à nouveau.
— Qu’est-ce... que c'est ?
Pourquoi cette femme le cherchait-elle ? Tout en s’interrogeant, Aiden était en proie à un dilemme, et ne trouva rien d'autre à faire que répondre à l' insondable entité : "C-c'est moi... Je suis Aiden."
Peut-être que révéler son nom était une erreur. Cela pouvait le mettre dans une situation encore pire. Malgré cela, les visages des gens de sa ville natale refirent surface dans son esprit.
"Aidez... moi..." implora-t-il d'une voix éraillée.
Lorsque les yeux inexpressifs de la femme s'arrêtèrent sur lui, qui gisait toujours sur le sol, elle inclina gracieusement sa tête. "Enchantée de faire votre connaissance. Je me presse partout où mes clients pourraient le désirer. Je suis du service des Poupées de Souvenirs Automatiques, Violet Evergarden."
Le temps que les soldats reprennent leurs esprits et pointent leurs pistolets sur elle, elle s’était déjà accroché à sa propre arme. La hache était plus grande qu’un humain de taille moyenne, mais elle la souleva comme si elle ne pesait rien, comme une sorte de bête. Les hommes frissonnèrent de détresse.
"Mais qui est cette femme ?! Ok, tuez-la ! Tuez-la !
— Crè... Crève, crève, crève, crèèève !"
Des coups de feu retentirent en même temps que les cris, mais la femme demeura indemne, sans aucune égratignure, préparant sa hache.
"J'y vais... Major."
Après avoir chuchoté cela faiblement, elle sauta par-dessus Aiden, visant à mettre les hommes hors d'état de nuire. Bien qu'elle ait l'air petite et fragile, chacun de ses pas se répercutait avec force.
À cause de son état précaire, il était difficile pour Aiden de tordre le cou et de regarder en arrière, mais il désirait tellement voir le combat qu'il réussit à l'observer du coin de l'œil.
On aurait dit qu'elle dansait le rondo, mais en réalité, elle balançait simplement la hache vers ses adversaires en tourbillonnant largement. C'était une technique excessivement bizarre. Elle se protégeait des attaques en utilisant la lame presque comme un bouclier, puis s'accrochait au manche ancré dans le sol et le levait vers le haut en tournant sur ses talons.
Les hommes, qui ne pouvaient bientôt plus se défendre des offenses délivrées par un corps aussi délicat, se rendirent et se mirent à crier. Même si ses mouvements semblaient légers, le résultat auquel ils avaient abouti était tout le contraire. Elle maîtrisait une variation des arts martiaux classiques de précision dont Aiden n'avait jamais été témoin auparavant. Les armes étaient brisées par la pointe du manche de la hache comme si elles étaient aussi fragiles que des jouets d'enfants. Juste en étant également frappés par le manche sur leurs épaules, les hommes furent mis à genoux.
"C'est... un monstre !" cria l'un d'eux, s'enfuyant sans être poursuivi.
La femme se concentrait uniquement sur l'attaque de ceux qui lui faisaient face, à la manière d'une machine. Il était évident qu'elle était habituée aux combats extrêmes ; à tel point que le mot "habituée" lui-même était un euphémisme.
"Cette... maudite femme ! Crève ! Crève !"
Elle continua rapidement à échanger des coups avec les hommes qui tiraient aveuglément dans l'obscurité, balançant la hache sans hésitation et se rapprochant progressivement d'eux tout en évitant les balles. À l'instant où l'un d'entre eux sortit une arme de sa poche et s'attaqua à son ventre, elle fit tournoyer ses jambes fines et lui donna un coup de pied au visage. Aucun de ses mouvements fluides ne fut gaspillé, elle continua à donner des coups consécutifs.
La différence de pouvoir était écrasante. En définitive, même s'il y avait eu plus de soldats contre elle, la situation n'aurait pas changé. C'était comme si la force de la femme résidait de manière inébranlable dans la hache qu'elle tenait.
— Pourquoi... n'utilise-t-elle pas la lame ? pensa Aiden, intrigué.
Avec une hache si vicieuse, elle pouvait facilement tout détruire si elle utilisait toute sa force, mais elle ne le faisait pas. Se contentant de s'en servir comme arme contondante, elle n'avait pas donné de coups mortels.
Le combat fut de courte durée. Après avoir frappé tout le monde sauf Aiden, la femme retourna à ses côtés. Elle s'accroupit, et jeta un coup d'œil à son visage. "Excusez-moi pour l'attente."
Ce fut alors qu'Aiden remarqua que celle qui s'appelait Violet Evergarden avait un visage aux traits enfantins. Sa beauté bien développée donnait l'impression d'une femme mûre, mais sa silhouette était également proche de celle d'une jeune fille..
— N’est-elle pas... aussi âgée que moi ?
"Maître..." Violet souffla profondément en regardant mieux le corps d'Aiden.
"M... Merci... de m'avoir sauvé. Hum... comment... me connaissez-vous ?"
Alors qu'Aiden parlait, une traînée de sang sortant de sa bouche, Violet prit un ensemble de bandages dans son sac et commença à les enrouler autour de ses blessures. "Maître, vous m'avez appelé. Vous avez contacté le service des poupées de souvenirs automatiques après avoir vu notre publicité, n'est-ce pas ? Les frais ont très certainement été payés."
En entendant cela, Aiden chercha dans sa mémoire malgré le fait que ses pensées devenaient floues à cause de la perte de sang. En y repensant, un membre de son corps d’armée lui avait montré une vieille brochure alors qu’ils buvaient au bar d’une ville voisine de son ancien champ de bataille. Le tableau d'affichage du bar était rempli de services d'information variés, de prospectus et de mémos, et l'homme avait trouvé ce tract parmi eux.
"Alors c’était vrai... que 'la Poupée de Souvenirs Automatiques viendrait n’importe où, n’importe quand’ ?" Il sourit en se remémorant la phrase d’accroche publicitaire. Ce fut à cet instant qu’Aiden se souvint qu’il avait en effet contacté le service comme gage pour avoir perdu à un jeu de cartes, et que cela lui avait coûté une somme d’argent absurde.
"Quel type de poupée souhaitez-vous ? Nous acceptons toutes les demandes."
Après qu’un jeune homme au téléphone lui eut demandé cela, Aiden répondit sans trop réfléchir : "Je voudrais une beauté exquise qui pourrait venir sur le front. Ah, une femme, s'il-vous-plaît.
—Les poupées requises pour voyager dans des zones dangereuses sont particulièrement chères.
—N'y a-t-il pas moyen d’avoir un prix ?
—Une offre relativement bon marché consiste à en louer une pour la durée minimale d'une journée.
—Alors je vais faire ça. Hum, mon compte est..."
Il avait oublié d'annuler la commande par la suite, et n'avait probablement pas parlé de manière aussi articulée au téléphone puisqu'il était ivre à ce moment-là. Parmi les gens qui avaient fait la fête comme des idiots avec lui, personne ne s'était souvenu de ce qu'il avait fait le lendemain, à cause de la gueule de bois.
— Et dire qu’elle... viendrait vraiment... En plus, une femme comme elle seule au milieu d’une zone de combat... une exactement comme j’ai demandé, pas moins.
Le visage de Violet se reflétait dans les yeux d’Aiden ; elle était tout simplement angélique.
"C-Comment avez-vous su où j'étais ?
— Secret professionnel. Je ne peux pas répondre à cela." répondit-elle si sèchement qu'il ne put que se taire.
Si une simple entreprise de secrétariat avait réussi un tel exploit, comment diable cela pouvait-il être un "secret professionnel"?
"Pour l'instant, Maître, échappons-nous simplement d'ici. Votre corps vous fait-il mal ? S'il-vous-plaît, supportez-le...
— Non, je n'ai pas mal... c'est juste très chaud. C'est... sûrement... assez grave, non ?"
À la question pleine de larmes d'Aiden, Violet ravala tout ce qu'elle semblait être sur le point de dire. Après un court silence, elle plaça la hache dans un étui fixé autour d'elle et entoura Aiden de ses bras. "Je vais devoir vous traiter comme un bagage pour un moment. Supportez-le, s'il-vous-plaît." Son corps enveloppé de force, elle le souleva. Plutôt qu'un bagage, elle le portait comme une princesse.
La gêne semblait possible même à un tel moment, et Aiden voulut rire à travers ses larmes.
À partir de là, les actions de Violet furent rapides. Comme elle courait à travers la forêt en portant un homme adulte, il s’inquiétait de ce qu’elle ferait s’ils rencontraient d’autres ennemis, mais il semblait que ce ne serait pas le cas. Apparemment, Violet recevait des instructions de quelqu'un. Une voix s’échappait occasionnellement des grandes boucles d’oreilles en perle qu’elle portait, et elle se déplaçait après y avoir répondu à voix basse.
Peu de temps après, ils arrivèrent à un chalet abandonné avec l'intention de l'utiliser comme cachette temporaire.
— Est-ce que cet endroit est vraiment sûr ? Ce n'est pas comme si nous pouvions nous cacher éternellement, cependant, pensa Aiden.
Il comprenait en quelque sorte que, vu l'état de son corps, il ne tiendrait pas longtemps. Violet lui avait donné les premiers soins, mais son hémorragie n'avait pas cessé. Si c'était possible, elle se serait déjà arrêtée.
"S'il vous plaît, restez caché ici pendant un moment."
L'intérieur du chalet était couvert de toiles d'araignées et de poussière. Laissant Aiden sur le sol, Violet fouilla dans son sac et en sortit une couverture.
"Il y a... beaucoup de choses... là-dedans, hein ?"
Les coins des lèvres de Violet se soulevèrent légèrement à la question d'Aiden. Redressant la couverture, elle le plaça en son centre et la referma sur lui.
"J'... j'étouffe...
— Il fera froid plus tard.
— Vraiment ?
— Probablement. C'est ce qu'on m'a dit." C'était les mots de quelqu'un qui avait vu d'innombrables personnes mourir.
Aiden se sentit encore plus intrigué par Violet. Quel genre de vie avait-elle eu ? Comment était-elle si forte ? Beaucoup de questions flottaient dans son esprit, mais ce qui sortit de sa bouche fut quelque chose de complètement différent : "Pourriez-vous... écrire des lettres à ma place ?"
L'expression de Violet se raidit à ses mots.
"Ou peut-être... votre appareil de communication pourrait atteindre mon pays ?
— Non, malheureusement.
— Alors, s'il vous plaît... écrivez des lettres pour moi. Vous êtes venus ici... parce que je vous ai engagés, n'est-ce pas ? Ecrivez-les s'il-vous-plaît. Après tout, on dirait que... je vais mourir bientôt... alors je veux... écrire des lettres." Sa gorge commença à devenir sèche et il toussa après avoir parlé.
Tout en le regardant cracher du sang, Violet lui frotta les épaules et hocha la tête. "Compris, Maître."Son visage n'exprimait plus de doute. Elle sortit du sac ce qui semblait être du papier de bonne qualité et un stylo, le plaça sur ses genoux et demanda à Aiden de lui dicter les lettres.
"La première est.. pour Maman et Papa, je suppose..."
Il raconta comment ils l'avaient élevé avec tant d'amour, comment ils lui avaient appris le baseball, à quel point ils devaient être très inquiets, car peu de lettres pouvaient être remises depuis le champ de bataille, et comment cette dernière lettre était devenue son testament. Il transmit ensuite sa gratitude et ses excuses.
En écrivant rapidement, Violet capturait ses sentiments avec précision. Chaque fois que les mots s’amassaient, elle demandait si les termes utilisés étaient assez bons, améliorant le contenu de la lettre. Aiden n’avait pas pu écrire fréquemment à ses parents, en partie parce qu’il avait du mal à organiser ses pensées, mais c'était différent avec elle à ses côtés. Les mots venaient les uns après les autres - tout ce qu'il voulait dire débordait.
"Maman... même si je t'avais dit... que j'allais devenir un joueur de baseball... pour avoir de l'argent pour rénover notre maison... je suis désolé. Papa... Papa, j'aurais voulu que tu voies plus de mes matchs. J'étais vraiment heureux... quand tu m'as dit que tu aimais me voir frapper la balle. Je... J'ai commencé le baseball parce que je voulais que tu me félicites. Je pense que s’il y avait eu... autre chose pour lequel tu m’aurais félicité... ça aurait aussi été une option. Il n’y a rien de plus heureux... que d’être né votre fils. Je me demande pourquoi. J’ai... toujours... été si heureux... et... j’ai traversé pas mal d’épreuves... mais... je n’aurais jamais pensé que je mourrais comme ça."
Même si ses parents ne lui avaient pas appris à tuer...
"Je ne pensais pas que ça arriverait. Normalement... normalement... les gens s'imaginent devenir adultes, trouver un partenaire, se marier, avoir des enfants... J-Je... Je...Je pensais que je pourrai prendre soin de vous. Je ne pensais pas... que je me ferais tirer dessus sans vraiment savoir pourquoi... et que je mourrais dans un pays si loin de vous. Je suis désolé. Je suis aussi triste... mais vous deux... vous le serez... clairement plus. J'étais censé... vous revenir sain et sauf... puisque je suis votre seul fils. J'étais... censé revenir. Mais... je ne pourrai pas. Je suis désolé. Désolé." Il s'en voulait tellement de ne pas pouvoir revoir ses parents et se sentait tellement coupable que les larmes interrompaient régulièrement ses paroles. "Si... vous deux venez à renaître... et à vous marier... J'irai là où vous êtes. Et alors... je veux que vous me donniez naissance à nouveau. S'il-vous-plaît. Je ne voulais pas que les choses se terminent comme ça. Je voulais... devenir plus heureux... J'étais censé... vous... montrer mon bonheur. C'est la vérité. Alors... s'il-vous-plaît. Papa et Maman, priez aussi. Refaites de moi votre fils... s'il-vous-plaît."
Violet notait chaque mot qu'il bafouillait. "Je pourrais la rendre plus correcte, mais je pense qu'à ce rythme, ce sera meilleur si la lettre conserve votre manière de parler.
— Sérieu... sement ? Est-ce que ça ira... même s'il n'y a pas de mots plus jolis ?
— Oui... Je crois que cette façon... est meilleure.
— Quand vous le dites comme ça, je le sens un peu... mieux..." dit-il en riant compulsivement, crachant plus de sang.
Violet essuya ses lèvres avec un mouchoir déjà imbibé de sang. "Y a-t-il quelqu'un d'autre à qui vous souhaitez écrire ?"
Alors qu'elle le lui demandait avec un soupçon d'urgence, Aiden resta silencieux un moment. Sa vue était floue, même si les larmes ne coulaient plus. La voix de Violet était également un peu distante. Si elle était pressée, il devait avoir une mine terrible. Il était sur le point de mourir.
Le sourire d'une fille aux cheveux tressés lui vint à l'esprit.
"Pour... Maria."Lorsqu'il murmura son nom, son amour le submergea au point de lui donner envie de mordre quelque chose.
"Mademoiselle Maria... c'est cela ? Est-elle de votre ville ?
—Oui. Si vous livrez ça avec la lettre de mes parents, vous devriez pouvoir trouver qui elle est. C'est une amie d'enfance de mon voisinage. Nous avons été ensemble depuis que nous sommes petits... et elle était comme une petite sœur... mais après qu'elle m'a avoué ses sentiments, j'ai réalisé que probablement... je l'aimais aussi. Mais... Je suis venu ici... sans avoir rien fait avec elle de ce que les couples font habituellement. C'est un peu gênant de sortir avec une amie d'enfance... Ha ha, nous aurions dû... au moins nous embrasser... J'en aurais été heureux, honnêtement. Je ne l'ai... jamais fait avant.
—Je vais transmettre vos sentiments dans la lettre. Maître, juste un peu plus... S'il-vous-plaît, faites de votre mieux." Comme si elle faisait un vœu, Violet serra sa main.
Incapable de sentir sa chaleur ou même son toucher, Aiden se remit à pleurer. "Oui." Après avoir organisé ses pensées brumeuses, il commença à parler : "Maria, est-ce que... tu vas bien ?"
— La raison pour laquelle je commence cette lettre avec une formule aussi désinvolte... c'est parce que je ne veux pas que tu me sentes mourir.
"Je me demande... si tu... te sens seule... depuis que je ne suis plus là. Ce serait un problème... si tu venais à pleurer tous les jours... mais je vois... ton visage qui pleure... depuis que nous sommes enfants... et c'est mignon, alors tu ne devrais pas... pleurer devant les hommes."
Les souvenirs du temps qu'il avait passé avec elle repassaient les uns après les autres.
"Je me demande si tu te souviens... de quand tu... m'as avoué tes sentiments. Tu... m'avais dit... de ne pas m'en rappeler, mais... tu sais, je... j'étais vraiment... vraiment... vraiment... heureux à ce moment-là. "
— La façon dont tu souriais dans mes bras avec tes joues teintées de rose.
"J'étais vraiment... tellement heureux..."
Son visage quand elle était encore enfant. Le moment où elle avait laissé pousser ses cheveux. Cette femme qu’il aimait de manière inconcevable, rien qu’avec les moments qu’ils avaient passés ensemble, était gravée au plus profond de lui.
"C'était probablement... le sommet... de ma vie... pour de vrai. Je veux dire, je ne me souviens de rien d'autre. Bien plus... que lorsque j'ai... gagné un tournoi de baseball... ou que j'ai été... félicité par papa... la chose qui m'a rendu... le plus heureux..."
— Ma Maria. Ma Maria. Ma Maria.
"...a été d'entendre dire... que tu... étais amoureuse de moi."
Entendre dire pour la première fois de quelqu'un autre que ses parents qu'il était aimé, sans aucune hésitation.
"À vrai dire... je ne te voyais... que comme une petite sœur... mais tu es... trop adorable, alors... j'ai vite... craqué pour toi... Tu vas... devenir encore plus belle à partir de maintenant, non ? Aah, je suis jaloux... des gars qui pourront le voir. Si je pouvais... j'aurais... voulu... faire de toi... ma femme... construire une petite maison... et vivre... dans cette campagne, avec toi. Je... t'aimais. Je t'aime... Maria. Maria... Maria..."
— Aah, ma bien-aimée. Si seulement tu étais ici en ce moment.
"Maria, je ne veux pas mourir..."
La respiration de Violet résonnait fortement dans ses oreilles.
"Maria, je veux... retourner auprès de toi..."
— Aah... ma tête... est en train de fondre... petit à petit.
"Je veux... revenir... auprès... de toi..."
Il ne pouvait pas garder ses yeux ouverts. Mais s'ils se fermaient, il sentait que les mots s'arrêteraient aussi.
"Maria... attends... moi... Même si... c'est juste... mon âme... Je reviendrai... mais... ça ira si... je ne suis pas... ton 'seul'. Attends-moi juste. Juste... n'oublie pas. N'oublie... pas... le premier homme...à qui... tu as avoué tes sentiments. Moi aussi... je... n'oublierai pas. Même... dans les... portes du ciel... je... n'oublierai pas. Maria... ne... m'oublie pas."
— Violet, est-ce que... tout est écrit ?
"Ah... ce n'est pas bon... mes... yeux ne... s'ouvrent pas. Violet... je...vous... confie... mes... lettres. Merci... de m'avoir sauvé... et d'être... venue. Je ne suis pas... seul. Je ne suis... pas... seul...
— Je suis ici. Je suis... juste là. Je suis à vos côtés.
— S'il vous plaît... s'il vous plaît... touchez-moi...
— Je vous tiens la main maintenant.
— Ah... en quelque... sorte... c'est... vrai. C'est... devenu... froid. C'est... vrai. J'ai... froid. J'ai... fr... oid...
— Je vais tapoter un peu votre main. Ça ira. Vous n'aurez froid que pour un moment. Bientôt, vous vous retrouverez dans un endroit chaud.
— Je me sens... seul...
— Tout va bien. Maître, tout va bien." La voix de Violet semblait un peu peinée.
Aiden perdit progressivement la conscience d'où il était. Quel était cet endroit ? Pourquoi son esprit était-il si peu clair en ce moment ?
"Pa... pa..."
— Hé... J'ai peur... Maman, je ne sais pas pourquoi... Je ne peux rien voir... C'est effrayant...
"Ma... man..."
— J'ai peur. C'est effrayant. Effrayant. Effrayant.
"Tout va bien."Comme quelqu'un le rassura gentiment, il se calma et sourit légèrement.
Finalement, les mots qu'il avait voulu dire à tout prix s'échappèrent de sa bouche. "Mari... a... embrasse... moi..."
— J'ai... toujours voulu t'embrasser. Mais... j'étais toujours trop embarrassé... alors je me demandais si tu pouvais être celle qui le ferait.
Peu de temps après, il entendit le son de lèvres qui se touchent.
— Aah, à la fin, j'ai eu mon premier baiser avec la fille que j'aime... Maria, merci. Merci. Rencontrons-nous... à nouveau.
"Bonne nuit, Maître." La voix de quelqu'un résonna au loin.
Il n'était pas sûr de qui était ce 'quelqu'un', mais une dernière fois, Aiden murmura aussi légèrement qu'un souffle : "M... er... ci..."
Violet serra dans ses bras les lettres du jeune homme mort devant elle en pleurant, avant de les ranger soigneusement dans son sac. Se levant fermement, elle s'adressa à l'appareil de communication : "À partir de maintenant, je vais rentrer. Veuillez indiquer où se trouve le lieu d'hébergement de l'unité de transport. Aussi, c'est ma propre volonté, mais... je paierai les frais de transport, alors s'il vous plaît... permettez-moi de prendre... un corps avec moi."
Il n'y avait pas une seule larme sur son visage.
"Eh bien, même si vous dites que c'est un inconvénient, on ne peut rien y faire. Je comprends. Je ne fais pas... toujours ce genre de choses, alors... Oui, s'il-vous-plaît. Merci infiniment." Elle parlait sans passion, comme si elle était dans un bureau. Cependant, alors qu'elle portait une nouvelle fois le corps d'Aiden Field, elle le tenait bien plus légèrement que la première fois, sans être gênée par les taches de sang qu'il laissait sur sa robe blanche. "Maître, je vais vous ramener chez vous." Elle dit au garçon qui souriait un peu avec ses yeux fermés : "Je vais vraiment... vous ramener chez vous." Sur ses traits inexpressifs, seules ses lèvres rouges tremblaient légèrement. "Ainsi... vous ne serez plus seul."
Le jeune homme dans ses bras, elle quitta le chalet en silence. De l'autre côté de la forêt, on pouvait encore entendre des coups de feu et des cris, mais Violet ne se retourna pas.
Le domaine du secrétariat et les sociétés postales avaient une relation étroite. Les lettres des copistes étaient normalement livrées par des facteurs, mais comme cette lettre particulière provenait d'un pays lointain en guerre, la Poupée de Souvenirs Automatiques la livra personnellement.
Une belle région agricole entourée de rizières dorées. Elle pouvait convenir qu'il s'agissait d'une ville bucolique aussi splendide qu'elle le semblait lorsque le jeune homme avait clamé qu'il voulait y retourner. Même lorsque Violet, une étrangère, jeta un coup d'œil par la fenêtre de la calèche dans laquelle elle se trouvait, tous les passants la saluèrent.
Elle apportait un douloureux message à cette terre chaleureuse.
Sa destination était le lieu de naissance d'Aiden Field. Violet rapporta tout au couple de personnes âgées qui avait ouvert la porte, leur remettant la lettre - leur remettant 'Aiden'. Elle les informa ensuite de ses derniers instants, sans oublier aucun détail. Maria, la fille dont "il" avait vu l'illusion juste avant de mourir, était également présente. Ils l’écoutèrent parler en versant des larmes, sans prononcer un mot. Il semblait que l'image du garçon était gravée dans leur cœur pour n'être jamais oubliée.
La jeune fille, le visage rouge, s'effondra en acceptant la lettre d'Aiden. "Pourquoi ? Pourquoi devait-il mourir ?"demanda-t-elle à Violet.
Cette dernière demeura silencieuse, ne répondant à aucune question. Bien qu'elle soit normalement sans expression et se contente de dire franchement ce qu'elle était censée dire, elle ne sut plus quoi dire lorsqu'une femme en pleurs la serra dans ses bras au moment de son départ.
"Merci."
C'était une chose inattendue à entendre.
"Nous n'oublierons jamais... votre gentillesse."
Comme si elle n'était pas habituée aux étreintes, son corps se tendit et se contracta maladroitement.
"Merci... d'avoir ramené notre fils."
Devant tant de chaleur, ses yeux exprimaient la confusion.
"Merci."
Elle fixa la femme qui lui transmettait sa gratitude tout en pleurant - la mère d'Aiden. Pour Violet, c'était insupportable, et elle répondit avec un faible : "Non... Non..."
Un océan de larmes se répandit doucement dans les yeux bleus qui 'l'' avaient regardé.
"Non…"
La mer se transforma en une seule, petite goutte qui descendit le long de sa joue blanche.
"Je suis désolée... de ne pas avoir pu le protéger." Ces mots n'étaient pas ceux de la Poupée de Souvenirs Automatiques, mais ceux d'une jeune fille. "Je suis désolée... de l'avoir laissé mourir."
Personne ne la blâmait. Même Maria, qui se lamentait avec des "Pourquoi ?!", ne la tenait pas pour coupable. Toutes les personnes présentes s'étreignirent simplement et partagèrent leur chagrin.
"Je suis désolée..."Violet continua de s'excuser encore et encore à voix basse. "Je suis désolée de l'avoir laissé mourir."
"M... er... ci..."
Personne ne t'as blâmée pour quoi que ce soit, Violet Evergarden.
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haitilegends · 3 years ago
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Joyeux Anniversaire à Liliane Pierre-Paul ''Lili National".
Journaliste militante, co-fondatrice de Radio Kiskeya.
Une Icône de la Presse Haïtienne.
''Nan Radio Kiskeya Li Fè 4è''
Liliane Pierre-Paul, journaliste
Par Ileus Papillon
Si dans l’intérieur d’un État vous n’entendez le bruit d’aucun conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n’y est pas (Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence).
Yo te vyole l, egzile l, maspinen l pandan rejim diktati Divalye yo. Li se youn nan jounalis ki plis angaje ann Ayiti. Li gen plis pase 35 lane batay pou rive libere lapawòl sou tè Papa Desalin mouri kite pou nou an.
Une vie remarquable
Née à Petit-Goâve, Liliane Pierre-Paul est une femme qui a lutté plus de 35 ans pour la liberté d’expression en Haïti. Elle est une icône nationale, une photographe passionnée de son pays, une touriste locale dévouée, une journaliste engagée et une militante dans l’âme. Victime des oppressions, persécutée sous le régime dictatorial des Duvalier, torturée, violée, battue, emprisonnée et exilée, elle est devenue un nom qui sonne fort dans la société haïtienne. Elle est cette femme qui a bravé les dangers. Elle est cette femme qui a donné toute son énergie pour la cause de ce peuple. Elle a consacré une bonne partie de sa vie pour la construction d’une société libre, juste et égalitaire. Journaliste engagée, elle a été Présidente de l’ANMH (Association Nationale des Médias haïtiens) de novembre 2012 à avril 2015.
Un combat de longue durée
« Nous sommes libres quand nos actes émanent de notre personnalité entière, quand ils l’expriment, quand ils ont avec elle cette indéfinissable ressemblance qu’on trouve parfois entre l’œuvre et l’artiste », a souligné Henri Bergson dans Les données immédiates de la conscience. Liliane est une femme libre, cette femme qui se donne pour sa société prise en otage par les assoiffés de pouvoir, les distributeurs de sang et de cris. Elle a pris part activement à la lutte pour débarrasser le pays du régime des Duvalier, cette équipe de pilleurs ayant dirigé le pays de 1957 à 1986.
C’est une femme qui contribue quotidiennement à la valorisation de la langue créole. D’ailleurs, son « Journal 4 trè » (Journal de 4 heures) se présente toujours en créole. La présentation du journal en langue que les masses utilisent permet une grande diffusion d’informations. C’est un acte politique. Elle est aussi cette femme qui donne des conférences partout en Haïti et à l’étranger. Elle ne cesse jamais d’interpeller les jeunes à faire respecter leurs droits et à lutter pour une société sans exclusion. Elle a exercé le journalisme avec un esprit d’engagement durant le régime dictatorial des Duvalier. Les atrocités qu’elle a endurées en raison de sa dévotion à la cause démocratique n’ont pas pu la faire reculer. Elle a participé à la fondation de la radio Télé Kiskeya le 7 mai 1994 avec Marvel Dandin et Sony Bastien, alors tous trois journalistes dissidents de Radio Haïti Inter (RHI). Elle s’y est impliquée ensuite comme directrice de programmation et secrétaire du conseil d’administration.
Son parcours de plus de 35 ans de métier est un itinéraire marqué au coin de l’éthique, du courage et de la conscience professionnelle[1]. Elle a toujours lutté pour une presse indépendante. Elle est un modèle d’intégrité et d’altruisme.
Le retour de l’ex-dictateur Jean-Claude Duvalier
Ayant appris la nouvelle du retour, Liliane a ainsi réagi :
C’est un gros choc. Je pensais que c’était un canular. J’ai dû demander à la salle des nouvelles de la radio d’être extrêmement prudente avant d’annoncer la nouvelle, question ne pas avoir à rectifier. Je ne sais pas s’il a restitué l’argent du pays qu’il a volé; je ne sais pas si des mesures ont été prises pour l’amnistier ou pour réparer les victimes… je ne sais pas. Mais ce retour est extrêmement choquant. Si nous encourageons cette situation, cela veut dire que nous encourageons l’impunité[2].
Dans le même article, Liliane Pierre-Paul témoigne en partie de ce qu’elle a vécu avec sa famille :
Un pays ne peut pas avoir sous un régime 30 000 tués et autant de disparus, des familles déchirées… J’ai laissé chez moi un vendredi après-midi, pour ne plus jamais y remettre les pieds. J’ai vu ma mère six ans après. Ce jour-là, on a arrêté 13 personnes chez moi. J’ai un frère qui a passé deux ans en prison; un autre a été expulsé avec moi… pour le simple fait qu’ils ont été mes frères… Harcèlements, persécutions politiques, arrestations arbitraires, tortures, emprisonnements, déportations… Ce ne sont pas des traitements qu’on oublie du jour au lendemain… Ils ont déchiré ma vie. Les conséquences de cette situation ont coûté la vie à l’un de mes frères. Je ne cherche pas la revanche, mais il faut que justice soit faite…[3]
Liliane Pierre-Paul a accepté d’accorder une entrevue au Nouvelliste afin, a-t-elle dit, de permettre aux jeunes qui ne connaissent pas le régime de prendre connaissance des exactions des Duvalier. Elle a toutefois reconnu l’échec des pouvoirs qui ont succédé aux Duvalier. Par ailleurs, elle a souligné que la transmission et l’entretien du passé n’ont pas été faits dans le pays, et c’est ce qui a poussé des jeunes à supporter le retour de l’ex-dictateur. « Fort-Dimanche, symbole de cette dictature, aurait dû être transformé en musée, à la mémoire de tous ceux qui ont péri sur ce régime. En outre, le gouvernement pouvait financer la réalisation des films historiques sur l’époque, des documentaires. On devait également l’enseigner à l’école… C’est l’amnésie générale », s’est désolée la journaliste. Elle a pris le contrepied de la position de ceux qui disent que, sous le régime des Duvalier, tout allait bien :
Non. Des gens mourraient de faim, je m’en souviens. Il y avait des périodes de famine. En 1976, les élèves étaient obligés d’aller étudier au Champ de Mars à cause du black-out… Duvalier avait fermé tous les ports du pays et c’est lui qui a commencé avec le déboisement pour lutter contre ce qu’il appelait les »Camoquins ». Les jeunes doivent savoir cela[4].
Prix et honneurs
Liliane Pierre-Paul est lauréate du prix Roc Cadet 2014 de SOS Liberté pour son engagement dans la lutte pour le respect de la liberté d’expression en Haïti. Toute sa vie, elle a mis l’accent sur la nécessité d’assurer la défense des intérêts généraux du pays, surtout quand ils sont menacés. Elle se positionne également contre le racisme dominicain, contre les conditions matérielles d’existence des garçons et filles des bateys. Elle a également été honorée le 13 décembre 2012 par les organisateurs du spectacle hebdomadaire Havana guitare night.
Liliane Pierre-Paul, c’est aussi cette femme qui fait la promotion de la solidarité inter-haïtienne. Elle ne cesse d’encourager les forces vives locales à prendre des initiatives au service du bien commun et d’encourager la liberté de parole. Que les générations futures bénéficient de son engagement.
Références
Bastien, Sony (2004), « 10ème anniversaire de Kiskeya, édito de notre PDG Sony Bastien », Radio Kiskeya. 7 mai 2004.
http://radiokiskeya.com/spip.php?article22
Côté-Paluck, Étienne (2011), « Haïti, la vie continue », Châtelaine, 1er avril 2011.
http://fr.chatelaine.com/societe/reportages/haiti-la-vie-continue/
Geffrard, Robenson (2011), « Liliane Pierre-Paul, une cicatrice béante; Robert Duval, non à l’impunité », Le Nouvelliste, 18 janvier 2011.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/87961/Liliane-Pierre-Paul-une-cicatrice-beante-Robert-Duval-non-a-limpunite
Haïti Press Network, « Liliane Pierre Paul lauréate du prix Roc Cadet de SOS Liberté », HPN, Haïti Press Network, 4 juin 2014.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/societe/12963-haiti-justice-presse-la-journalisteliliane-pierre-paul-laureate-du-prix-roc-cadet-de-sos-liberte
International Women’s Mesia Foundation, « Lilianne Pierre-Paul | 1990 Courage In Journalism Award », IWMF.
https://www.iwmf.org/lilianne-pierre-paul-1990-courage-in-journalism-award/
Jovin, James (2012), « Liliane Pierre Paul honorée par ‘Havana guitare night’ », Le Matin, 14 décembre 2012.
http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=33971
Pierre, Paul Liliane (2013), « Discours de Liliane Pierre-Paul, présidente de l’ANMH, à l’occasion du 3 mai », Le Nouvelliste, 10 mai 2013.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/116638/Discours-de-Liliane-Pierre-Paul-presidente-de-lANMH-a-loccasion-du-3-mai
Radio Kiskeya, « La journaliste Liliane Pierre-Paul de Radio Kiskeya élue à l’unanimité présidente de l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) », 11 novembre 2012.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9275
Victor, Claudel (2012), « Liliane Pierre-Paul nouvelle présidente de l’Association des Médias Haitiens », Atelier des médias rfi, 12 novembre 2012.
http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/liliane-pierre-paul-nouvelle-pr-sidente-de-l-association-des-m
Pour aller plus loin
Entrevues avec Liliane Pierre :
« Haïti-Médias-Genre : Liliane Pierre-Paul, modèle de femme journaliste », AlterPresse, 17 décembre 2012.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13845#.VjQ8lOln-Wc
« Radio Kiskeya 18 lane (Liliane Pierre Paul) Reportaj TSS », TSS. https://www.youtube.com/watch?v=wc00sWpmtFA
#LilianePierrePaul
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#HaitiLegendsPersonnalitéPresseCulture
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selidren · 4 years ago
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Été 1829 - Champs les Sims
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Mon cher frère, 
Je suis content d’apprendre que tu as enfin pu épouser Adèle. Mes sincères félicitations, cela me fait très plaisir que tu puisse goûter à ton tour aux délices du mariage. J’espère que le tien sera fécond. Je tiens aussi à m’excuser pour ces années de silence qui ont du te procurer tant d’angoisses, mais le travail m’a complètement absorbé et seules tes lettres me permettaient d’en sortir. De plus, le Père Havrelle se remet à peine d’une longue maladie qui l’ont empêché d’assurer ses fonctions. J’ai beaucoup prié pour toi durant ces dernières années. Sache que si je n’ai point péri, ce n’est pas faute d’en avoir eu l’occasion : il est en effet régulier que nos meubles proches de la cheminée prenne feu, sans que je ne sache vraiment pourquoi. 
Après plusieurs années de doute, j’ai le bonheur de t’annoncer que j’ai un autre fils, Richard. Si je parle de doutes, ce n’est pas à cause de ma relation avec Marianne, bien au contraire. Nous sommes heureux et amoureux comme au premier jour, et elle semble s’être remise du vague à l’âme qui l’a torturée entre la naissance de André et celle de Madeleine. C’est juste que malgré tous nos efforts, nous avons passé six ans sans qu’un enfant pointe le bout de son nez. Ce qui n’est pas plus mal en soi, j’ai pu mettre assez de côté pour agrandir notre foyer. 
J’étais aux anges quand j’ai enfin vu son vendre s’arrondir et je l’ai observé jour après jour s’occuper de notre famille, dans l’idée qu’elle serait bientôt si nombreuse que j’en viendrait à oublier le drame qui nous a pris nos parents. Paix à leurs âmes. Finalement, au début de l’été, après des heures d’interminables souffrances qui m’ont réellement fait craindre pour sa vie, notre petit Richard est arrivé, plus vif et costaud que ne l’était son frère aîné.
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aisakalegacy · 4 years ago
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Printemps 1829, Hylewood, Canada (3/3)
Soleil, mon chien, a bien grandi, mais je dois me faire une raison : il ne sera jamais le gros chien de garde que je voulais faire de lui... Adèle trouve qu’il est trop mal élevé, et elle a pris en charge son éducation. Il sait désormais faire quelques tours et il n’attaque plus les meubles depuis qu’on lui jette les os à ronger, mais Adèle dit qu’il est plein de puces et ne veut plus qu’il rentre dans la maison. Elle me dispute quand je lui donne des morceaux de viande car elle dit que je gaspille la nourriture, mais il n’est pas question que je cède. En m’épousant, on épouse mon chien.
Ton frère,
Jacques
P. S. : En l’absence de réponse dans un an, j’écrirai à la paroisse de Champs-les-Sims. Si je garde un ton léger, chaque nouvelle lettre que je t’envoie me plonge en vérité dans l’angoisse d’en recevoir une autre annonçant que tu as péri. Pourtant, s’il t’es arrivé quelque chose, s’il est arrivé quelque chose à ta famille, j’ai besoin de le savoir...
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santiagotrip · 5 years ago
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Étape 66 : Villadangos del Paramo
Jeudi 27 juin.
J’ai encore fait une grosse étape aujourd’hui. 29,8 kms.
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Comme je l’ai déjà dit, ça sent la fin.Et en fait, je sens bien que tous, parmi les pèlerins que je fréquente, sont dans le même état d’esprit. Ils commencent à en avoir marre et ont envie de rentrer à la maison.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte comme ça fait quelque chose de sauter une centaine :
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Concernant ma santé, ça va à peu près. Je me fais aux nouvelles chaussures. Je ne suis pas encore en charentaises, mais ça devrait venir.
Juste mon dos. J’avais décidé hier d’arrêter les médocs. Quand je suis équipé et que je marche, il n’y a pas de problème, je ne sens rien. Mais toutes les autres positions nécessitent un temps d’adaptation. Quand je vais me lever de la chaise sur laquelle je suis assis, je vais rester plié en deux pendant une dizaine de secondes, et, petit à petit, je vais me redresser.
Alors zut ! L’homme a mis des millénaires à inventer les médocs, ce serait lui faire injure que de ne pas s’en servir. Alors demain, Doliprane, Lumirelax, Kétoprofène.
Des fois, je me dis : « pourquoi pas ? »
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Encore un parcours pourri, j’ai longé la Nationale du début à la fin. Concernant la météo, de 6 heures à 9 heures,ça va bien. De 9 heures à 14 heures, le soleil tape fort, mais avec le petit vent, c’est supportable. Surtout que, comme je l’ai déjà expliqué, lorsque l’on marche, on ne souffre pas de la chaleur. Dès qu’on s’arrête, on a l’impression que la température grimpe.
Il y a quand même parfois de jolies choses.
Tout au fond, dans la vallée, c’est León. Il est à peu près 7 heures du matin
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J’aime bien celle-là, vers 6 heures, avec la lune en haut à droite.
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Un Rio, aux abords de Léon :
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Je vous dis, il y a des cigognes partout. J’en ai vu cinq ensemble dans un champ. Malheureusement, la photo est nulle
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Traversée de Leon : Leon est une grande ville. Ce qui veut dire une zone « péri-urbaine » immense, et un tout petit centre ville, simplement magnifique au demeurant. J’ai dû rater une flèche, et j’ai demandé mon chemin à une jeune fille, qui m’a accompagné sur a bonne voie. Elle en a profité pour me vanter la beauté de sa ville. Ca m’a donné envie de revenir, mais avec des pieds tout neufs et sans mochila.
Je suis resté un moment devant la Cathédrale, que je n’ai vue que de l’extérieur (il était 7h30), beaucoup plus sobre, et, à mon sens, beaucoup plus jolie que celle de Burgos, mais je ne veux fâcher personne.
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A la sortie de Leon (4 kms), dans une montée, j’avise un petit abri en tuiles, et dans ce petit abri, Gauthier et Kaska. Ils ont dormi là. Ils s’apprêtent à partir, on fera donc la route ensemble. Vue la beauté de l’environnement, c’est plutôt bien.Le seul problème est que nous longeons la route, et Kaska adore les voitures. Gauthier est serein, moi un peu tendu. A un moment, un lapin traverse la piste latérale en direction de la nationale. Kaska se précipite à sa poursuite. J’ai vraiment cru qu’elle allait traverser la route, mais non.
Gauthier fait son éducation. Il lui apprend à rester sur le trottoir, à s’arrêter aux intersections, à marcher au pied, etc. Elle est pleine de bonne volonté, mais des fois, c’est frustrant. Alors elle se sauve et se fait engueuler. Mais tout est bien entre eux. On sent immédiatement qu’il l’aime bien et qu’elle est heureuse. Mais bon, quatre mois, c’est encore un peu un bébé ...
Pour information, Gauthier avait comme projet d’acquérir une carriole pour Kaska. Il a abandonné l’idée, Kaska grandit trop vite. Nous avons donc évoqué l’idée de la laisser encore grandir, et que ce soit elle qui tire la carriole où Gauthier pourrait se reposer tranquillement à l’ombre. Mais c’est pas pour tout de suite.
Nous avons été dépassés par des cyclistes. Un bonne vingtaine avec tout l’équipement qui va bien. Ils déboulent à toute allure sur la piste, et, si vous ne vous poussez pas assez vite, vous avez droit à une volée de bois vert. En fait, c’est que pour avoir droit à la « Compostela », il faut avoir parcouru 100 kms à pied ou 200 kms en vélo.
Or, Leon est la dernière gare d’importance avant Santiago. Il y a donc toute une quantité de cyclistes qui viennent de chez eux en train, débarquent à Leon et finissent le trajet en vélo.
Ca crée donc une forme de décalage entre eux, qui découvrent le chemin, et les pèlerins, qui l’arpentent depuis des lustres.
Il paraît d’ailleurs que 100 km avant Santiago, ça recommence, cette fois avec les marcheurs. Mais là, pour le coup, c’est une ruée. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit.
L’ambiance dans les gîtes n’est pas terrible.Il y a les grandes gueules, qui sont comme chez eux. Il y a beaucoup de nationalités, qui se regroupent entre elles, et qui, assez souvent, n’ont « pas les codes ». Il y a des solitaires, qui ne répondent pas quand on leur adresse la parole. Et des gens, divers et variés, qui se côtoient sans se parler. Il y a les effacés, il y a les joviaux, les cyniques ... Il y a les agressifs, les démonstratifs ... Il y a trois jeunes américains qui se baladent dans toute l’albergue en slip taille basse ...
Je me suis pris le bec avec une gamine, allemande, qui s’immisce soudainement dans une conversation que j’avais avec Gauthier et qui se met ostensiblement à glousser en me regardant et levant les yeux au ciel comme si j’avais dit l’ânerie du siècle ... Vous me connaissez un peu, je l’ai priée, avec toutes les précautions d’usage et le minimum de courtoisie requis, d’aller se faire foutre.
Il y a aussi ceux qui se racontent leurs faits d’armes. C’est le concours à celui qui fait pipi le plus loin et qui le dit le plus fort.
Vous l’aurez constaté, les relations ne sont pas empreintes de la plus grande convivialité. Mais bon, il ne faut rien exagérer, les choses se passent bien. Il y a quand même quelques personnes avec qui les échanges sont corrects, à défaut d’être chaleureux.
Mais bon, c’est ainsi. Soit on l’accepte, soit on se renfrogne et les choses empirent.
Mais bon, j’ai quand même un peu la nostalgie des échanges sensibles que j’ai pu avoir en France ...
Vous me direz, il y a Kaska ...
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Bonne soirée à tous.
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citationsdumonde · 6 years ago
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Excusez-moi si au cours de cette occasion sacrée et recueillie je ne parle que de Bachir le héros, parce qu'en matière de martyre, l'héroïsme rejoint la sainteté; le grand patriotisme rencontre la spiritualité suprême. Celui qui a incarné lui-même l'amour synonyme de martyre nous a appris qu'il n'y a pas de plus grand amour que de se sacrifier pour ceux qu'on aime. A l'exemple du Christ, et en parfaite connaissance de son message chrétien, Bachir a tout sacrifié pour ceux qu'il a aimés, et ses bien-aimés sont tous les libanais et tout le Liban de 10452 km2. Président de mon pays et Bachir mon frère, Lors de la première cérémonie officielle ayant suivi ton élection, je t'avais dit: "Nous ne t'avons pas connu, ni ne t'avons recherché, ni ne t'avons rencontré par hasard... Nous t'avons rencontré grâce à la Providence, nous avons rêvé de toi et nous avons été ensemble pendant huit ans comme si nous étions en train de continuer une conversation intime, ininterrompue depuis des générations. Aujourd'hui, lorsque tu es devenu toi, après ton élection, réalité palpable, laisse-nous continuer le rêve. Combien notre joie sera grande et combien la patrie sera précieuse et solide si nous te rencontrons une deuxième fois, réalité incontestable dans la féerie du rêve et sa grandeur". En deux semaines, et comme cela est toujours le cas avec toi depuis huit ans, tu nous as distancés et tu nous as surpris, éblouis et ébahis. Tu t'es érigé en référence permanente pour une réalité certaine et un rêve merveilleux. Bachir, rêve et réalité en même temps, n'a pas cherché ce devenir pour lui-même. Bachir n'appartenait nullement à lui-même, sauf quand lui-même était un moyen nécessaire au Liban et à la gloire de la nation libanaise. La réalité et le rêve chez lui étaient destinés au service du Liban et de son peuple. Bachir réalité: nous l'avons connu tempête, tourbillon de feu et de lumière. Quelquefois un peuple entier, une nation entière avec ses talents et ses ambitions sont résumés par un individu, une personne, de même qu'il est également parfois des nations, des peuples et des fédérations de nations qui échouent à produire une personne du niveau de Bachir. A lui seul, avec son âme fière et altière, il valait toute une armée. De par sa fougue, il était sultan quand il s'agissait de sa nation et sa patrie, le Liban. Bachir en lui-même additionne et résume les talents d'un peuple entier et d'une nation entière. Bachir n'est pas entré dans la bataille en 1975 lorsqu'elle a commencé. Bachir s'est préparé et a préparé sa société pour la grande révolution du Liban, depuis l'enfance, depuis l'âge scolaire, depuis l'université, depuis l'héritage d'une grande famille chrétienne maronite pratiquante, d'un père généreux et d'une mère sainte, d'un grand-père, d'un oncle paternel, d'un oncle maternel, d'un frère, de soeurs, de cousins de la même trempe et de la même nature, avec le concours d'une femme, militante sincère et audacieuse, qui a prouvé sa grandeur, sa distinction et son héroïsme. Bachir n'est pas entré dans la bataille du Liban avec une aptitude unique et mesquine ou dans le but de gagner des talents ou des positions. Bachir est entré dans la bataille de tout son être dans ses dimensions spirituelle, humaine et sociale, et ce, depuis l'université jusqu'à la présidence de la République. Il est entré dans la bataille, la bataille du Liban, militant têtu et fort, fort de son désintéressement, de ses qualités, de sa transparence et de sa pureté plus limpide que le cristal. Il est entré dans la bataille réfléchissant et planifiant, sachant se retirer, lire et organiser, mais également et par-dessus tout écouter, décider et communiquer ses décisions aux autres, aux compagnons, aux collègues et aux chercheurs. Il est également entré dans la bataille - et c'est là le plus important - bâtisseur et homme de terrain: il a réalisé le souhait de réunir autour de lui des chercheurs fidèles; il les a respectés de même qu'il a respecté et réalisé le fruit de leurs recherches. Il a réalisé le souhait de faire se rencontrer les coeurs. Plus tard, lorsqu'ils l'ont entendu et compris, cette rencontre s'est réalisée autour de lui à cause de cette force d'attraction et de cette magie que le ciel lui a octroyées. Il a réalisé un miracle digne des ambitions du Liban, de la grandeur du Liban, de la dignité du Liban, le miracle de réunir les Forces Libanaises et de leur inculquer une doctrine pure et solide. "Lorsque toutes les institutions du Liban ont été paralysées et détruites, les Forces Libanaises sont restées, bouclier du Liban, force du Liban et grandeur du Liban". Bachir est entré en messager dans la bataille. Il a cru en Dieu et dans le jugement dernier. Il a cru en Dieu, non pas le concept éloigné des hommes planant au-dessus des nuages, mais le Dieu qui s'est fait homme, homme miséricordieux, aimant, se sacrifiant pour le bien jusqu'à la mort. Tout cela est une partie infime de Bachir réalité. Quant à Bachir le rêve, il est dans le coeur, la conscience et l'âme de chacun d'entre nous. Le rêve d'un pays intégral de 10452 km2 où chacun d'entre nous, quand il s'y trouve, se sent être dans son vrai paradis. Un pays qui n'est pas chrétien, mais où le chrétien perçoit qu'il peut y vivre sa chrétienté entière en toute tranquillité. Un pays qui n'est pas musulman, mais où le musulman peut exercer son islam librement et avec dignité. Un pays qui n'est ni druze ni juif, mais où le druze et le juif savent qu'ils peuvent entièrement pratiquer leur religion. Rêve du pays prore, transparent et brillant. Terre, sol, nature et homme. Homme au coeur pur, homme intègre, main propre au service de l'intérêt général. Rêve du pays fort, inviolable de l'intérieur comme de l'extérieur, pays qui n'a besoin de personne pour le protéger, pays qui défend ses frontières et son peuple et sauvegarde sa dignité, pays où la seule évocation du nom de l'armée ou des forces régulières procure la sécurité, fait régner l'ordre et la loi et sème l'effroi chez les ennemis. Rêve du pays ami et sûr, non seulement ami de ses frères et ses voisins, mais aussi ami de toute personne sincère et loyale où qu'elle se trouve et quelle qu'elle soit, à condition qu'elle oeuvre pour l'intérêt du peuple du Liban, parce que personne n'a de droits sur le Liban que dans la mesure du respect qu'il porte au peuple du Liban et à l'indépendance du Liban. Tout ce rêve, l'avons-nous perdu avec Bachir? Non. Nous avions commencé à réaliser tout cela avec Bachir, et comme à chaque fois que dans l'histoire le héros disparaît avant que finisse son rôle, à chaque fois que le héros disparaît après avoir traversé le désert avec son peuple, le désert des tribulations, des afflictions et des difficultés (comme Moïse), un nouveau héros se lève, la douleur et les souffrances s'évanouissent et le peuple est rassuré quant à la poursuite de la mission et la réalisation de la promesse. Il est vrai que le héros est parti, mais il est maintenant partout, pour tous et dans tous les coeurs. Il nous a laissés pour devenir légende et modèle parce que notre histoire moderne et nos générations montantes ont besoin de la légende et de l'exemple. Qui, mieux que Bachir, pourrait être légende plus merveilleuse et meilleure référence? On dit que le héros ne meurt pas. Vous avez tort. Le vrai héros meurt, il meurt à la trentaine, après s'être assuré que le rachat a eu lieu et que le rêve va continuer. Le vrai héros, de même qu'il doit mourir, peut ressusciter, et son sang se transformer en semence produisant des héros et des saints. En dépit de toutes les considérations vraies et séduisantes, il reste en fin de compte que le départ du héros et sa mort sont une punition pour le peuple et un certificat de non-mérite. C'est pour cela que je vous invite à mettre de la centre sur nos têtes, verser des larmes de repentir, porter le deuil, élever les prières et entonner des chants funéraires pour la mort de notre héros Bachir. Le plus bel hymne pour la mort du héros est le cantique de David à son ami Jonathan (Deuxième Livre des Rois, chapitre 1) dont j'emprunte quelques paragraphes qui expriment votre peine et la mienne. "Le faon a péri sur tes hauteurs O Liban, comment sont tombés les héros? Ne le publiez pas dans Gat, ne l'annoncez pas dans les rues d'Ashqelôn, Que ne se réjouissent les filles des Philistins, Que n'exultent les filles des incirconcis! Montagnes de Guilboa, qu'il n'y ait pas de rosée, pas de pluie sur vous, Ni des champs d'offrandes; Car là fut jeté comme une chose souillée le bouclier des hommes forts, Le bouclier de Saul, comme s'il n'eût pas été oint d'huile... L'arc de Jonathan jamais ne recula... Plus rapide que les aigles, plus fort que les lions... J'ai le coeur serré à cause de ton Jonathan mon frère. Tu m'étais délicieusement cher, Ton amitié m'était plus merveilleuse que le vin. Je t'ai aimé de l'amour d'une mère pour son fils unique, Comment sont tombés les héros, Et rompues leurs épées?!
Oraison funèbre de Bachir Gemayel, prononcée lors du quarantième de ce dernier, par le Père Abbé Boulos Naaman (octobre 1982)
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paoloxl · 6 years ago
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Sono oltre duemila i blocchi che stanno paralizzando la Francia in questa giornata di mobilitazione contro l’aumento dei prezzi del carburante. Si contano per ora una manifestante morta investita in Savoia e circa 47 feriti in tutto il paese, di cui tre gravi.
Più di 2000 blocchi stradali delle casacche gialle: la Francia alla prova dei suoi “forconi”
La protesta dei “gilets jaunes” è cresciuta a inizio ottobre con un appello on-line a bloccare il paese il 17 novembre. La petizione ha superato le 900 mila firme portando alla nascita di centinaia di comitati organizzativi dei blocchi. Priscilla Ludosky, una trentaduenne nera venditrice di cosmetici e residente nel circondario parigino, è la prima firmataria dell’appello, pubblicato nel mese di maggio: “chiunque viva in banlieue o nelle zone periferiche e rurali del paese prende quotidianamente la macchina per lavoro. Non ne possiamo più di questi aumenti del carburante. Quando nell’ultimo anno ho visto passare il costo del pieno da 45 a 70 euro mi sono informata di capire quali voci concorressero a quel prezzo e mi sono accorta che il governo può intervenire abbassando le accise. Quindi è questo quello che chiedo: meno tasse”.
La petizione di Priscilla Ludosky prende il largo e si moltiplicano a centinaia i videomessaggi di appello a bloccare il paese per sabato 17. A prendere parola è una composizione variegata proveniente dalla cosiddetta France péri-urbaine, ma accomunata da condizioni lavorative in cui la mobilità rappresenta un fattore di sfruttamento che erode il potere del salario. Sono 18 milioni i francesi che usano il proprio mezzo privato per lavoro. In un secondo momento anche l’estrema destra del Front National prova a salire sul carro della protesta, ma i comitati territoriali che si impegnano nell’organizzazione dei blocchi hanno già gambe proprie, mentre la sinistra, perfino quella più estrema, tranne alcune significative eccezioni, protagonista delle mobilitazioni urbane contro i recenti cicli di lotta come il movimento contro la Loi Travail, resta interdetta e imbarazzata. A spaventare sono i linguaggi al contempo popolari e populisti di questo movimento che cresce: marsigliese, tricolore francese, spirito cittadinista, obiettivi materiali e – almeno secondo un preconcetto di sinistra – scarsamente strategici e universali. Fatto sta che il coinvolgimento nella mobilitazione cresce.
Il 9 novembre ad Albert, nella Somme, una manifestazione di casacche gialle bracca Macron per interpellarlo sulle richieste della petizione. La curiosità sulla riuscita della protesta alla vigilia era altissima, anche e soprattutto per l’impossibilità di misurare le sue proporzioni secondo le mosse e gli schemi dei tradizionali movimenti sociali o sindacali. Ma fin dalle prime ore di questa mattina risultava chiaro che la promessa di bloccare il paese sarebbe stata mantenuta. A ora di pranzo si contavano più di duemila blocchi con decine e in alcuni casi anche centinaia di manifestanti in casacca gialla presenti fisicamente a rallentare o arrestare del tutto la circolazione. Secondo il ministero degli Interni 24 persone sono state denunciate e 17 tratte in stato di fermo nel corso delle proteste. I blocchi sono stati particolarmente virulenti negli snodi strategici della circolazione, come sui passi di montagna o negli svincoli autostradali come a Perpignan, Toulouse e Béziers. A Egratz à Passy, in Alta Savoia, i reparti di CRS hanno lanciato lacrimogeni sulle casacche gialle per disperdere la protesta. Folti ritrovi delle casacche gialle anche nelle zone di frontiera, come sul confine franco-spagnolo a Hendaye. A Parigi invece, dove la mobilitazione è meno percepita, ci sono blocchi sia alla Bastiglia che sugli Champs Elysees.
Da un punto di vista governativo e istituzionale i principali attacchi rivolti alla protesta riguardano l’accusa di anti-ecologismo. Un argomento strumentale e ipocrita: solo una piccola percentuale della tassazione sul carburante è dedicata alla riconversione ecologica, inoltre Macron è da poco reduce dalla riforma delle ferrovie francesi che, nonostante una dura battaglia sociale e sindacale, ha sforbiciato gran parte del sistema ferroviario secondario. Non a caso lo Stato francese ha appena aperto i cantieri di quattro nuove autostrade. Insomma questo oggetto politico non identificato pone non poche difficoltà a tutti gli attori politici e promette che il 17 novembre è solo un primo passo.
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reseau-actu · 7 years ago
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Peu après le décollage, un avion militaire algérien s'est écrasé près de l'aéroport de Boufarik, au sud d'Alger, mercredi matin. Au moins 257 personnes ont été tuées, dont une majorité de militaires et des membres de leurs familles.
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Un avion militaire algérien s'est écrasé, mercredi 11 avril, peu après son décollage vers 7h50 heures locales, près de l’aéroport de Boufarik, à une trentaine de kilomètres au sud d'Alger. Le premier bilan officiel fait état de 257 morts, dont une majorité de militaires et des membres de leurs familles.
Les victimes sont les dix membres d'équipage et 247 passagers, "dont la plupart sont des personnels de l'Armée nationale populaire ainsi que des membres de leurs familles", précise le ministère, sans faire état d'éventuels survivants. D'après le FLN, parti au pouvoir, 26 membres du Front Polisario étaient à bord de l'appareil.
Un Iliouchine IL-76 – un appareil militaire de fabrication russe - devait se rendre à Béchar puis Tindouf dans le sud-ouest du pays.
"L'avion a décollé avec une aile en feu
L'appareil s'est écrasé dans un champ dans le périmètre de la base de Boufarik, a précisé le ministère de la Défense. D'après des témoins, "l'avion a décollé avec un feu sur l'aile et le pilote, en tentant de revenir à l'aéroport, n'a pas pu éviter qu'il s'écrase sur une ferme et explose au sol, expliquant le nombre des victimes", détaille à France 24 Fayçal Metaoui, journaliste à El Watan. Une forte explosion a été entendue au moment du crash.
Plus de 350 hommes de la protection civile sont mobilisés sur les lieux de l'acident. "Ils ont passé plus de deux heures à essayer d'éteindre le feu qui a ravagé la quasi-totalité de l'avion. Maintenant, ils assurent les secours des victimes", précise le journaliste. Le ministère de la Défense n'a pas fait état de survivants.
"L’avion a évité de justesse l’axe routier qui relie Alger à Oran", ajoute Fayçal Metaoui. Les axes routiers alentours ont été fermés pour laisser les secours passer.
Enquête en cours
"Le chef de l’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, s'est rendu sur les lieux et il a ordonné une enquête sur le crash qui a chuté juste après son décollage", poursuit Fayçal Metaoui.
En février 2014, 77 personnes – militaires et membres de leur familles – avaient péri dans l'accident d'un Hercules C-130, appareil de transport de l'armée algérienne, qui s'était écrasé alors qu'il survolait le mont Fortas, près d'Oum El Bouaghi (500 km à l'est d'Alger).
Une personne avait survécu. Le ministère de la Défense avait attribué l'accident aux mauvaises conditions météorologiques.
© Studio graphique France 24
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christophe76460 · 3 years ago
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- Le Papyrus d'ipuwer ( la version égyptienne des 10 plaies)
Question d'un frère : Victor existe t'il dans la littérature égyptienne une trace écrite relatant la série des 10 Plaies contenu dans le livre de l'Exode.?
Réponse : ouiiii bien sûr !!!
nous avons retrouvé dans un texte qui s'appelle << les manuscrits d'ipuwer >> ou encore les << lamentations d'ipuwer >> la version égyptienne des 10 plaies.
un scribe du nom d'ipuwer vas rédigé un manuscrit connu sous le nom de papyrus d'ipuwer, il est conservé au musée des Antiquités à leyde.
Ce papyrus, daté de la XIXème dynastie (pendant le Nouvel Empire) est une lamentation qui déplore le fait que les esclaves abandonnent leur maître et se rebellent. Il décrit de violents cataclysmes en Egypte: le Nil changé en sang, la famine, la sécheresse, la fuite d'esclaves emportant les richesses des égyptiens, et la mort ravageant tout le pays. Ecrit par le scribe Ipuwer, ce papyrus semble être le récit d'un témoin oculaire d'une terrible catastrophe qui s'est abattue sur le royaume d'Egypte.
#Etudecomparé
<< le récits biblique des dix plaies et le Papyrus du scribe égyptien Ipuwer >>
Étrange similitude entre le papyrus Ipuwer et le récit des dix plaies contenue dans la bible quant au compte rendue des dix plaie qui ont frappé l'Égypte.
Comparaison de deux récits antiques :
#Comparaison 1
a ) Papyrus Ipuwer :
2:5-6 La peste s'est abattue sur tout le pays. Il y a du sang partout.
Papyrus Ipuwer 2 :10 Le fleuve est de sang
Les hommes ont peur de goûter l'eau. Les humains ont soif d'eau.
Papyrus 3 :10- 13 : C'est notre eau! C'est notre bonheur! Que pouvons nous faire? Tout est en ruine.
b ) Bible ( livre de Exode )
Exode 7 verset 20 :
Toute l'eau du fleuve fut changée en sang.
Il y avait du sang sur toute la Terre d'Egypte et le fleuve puait.
Et tous les Egyptiens creusèrent le sol aux abords du Nil pour trouver de l'eau potable, car ils ne pouvaient boire l'eau du fleuve. ●
#Comparaison 2
a ) - Papyrus Ipuwer :
2:10 En vérité, les portes, les colonnes et les murs de la ville sont détruits par le feu.
10:3-6 La Basse Egypte pleure. Le palais entier est privé de revenus, alors que le blé et l'orge, les oies et les poissons, lui reviennent de droit.
6:3 En vérité, le grain a péri de tous les côtés.
5:12 En vérité, ce que l'on voyait hier a disparu aujourd'hui. La campagne est désertée et la cueillette du lin abandonnée.
b ) - Bible ( livre de Exode ) :
9 verset 23-24 Et le feu courait le long du sol... il y eut de la grêle et du feu mêlé à la grêle, une grêle très forte.
9 verset 25 : Et la grêle frappa toute l'herbe des champs et brisa tous les arbres des champs.
9 verset 31-32 : Et le lin et l'orge furent frappés, car l'orge était en épis, et le lin en fleurs. Mais le blé et le seigle ne furent pas frappés car ils sont tardifs.
10 verset 15 : Et il ne resta aucune verdure sur les arbres ou sur l'herbe des champs dans tout le pays d'Egypte. ●
#Comparaison 3
a ) - Papyrus Ipuwer
5:5 Le coeur de tous les animaux pleure. Les troupeaux gémissent.
9:2-3 Vois, les troupeaux sont abandonnés, et il n'y a personne pour les rassembler.
b )- Bible ( le livre de Exode )
9 verset 3 : La main de l'Eternel frappera les troupeaux qui sont dans les champs et il y aura une peste très grave.
9 verset 19 : rassemble à la hâte tes troupeaux, et tout ce que tu possèdes dans les champs.
9 verset 21 : Et celui qui n'écouta pas la parole de l'Eternel, laissa ses serviteurs et ses troupeaux dans les champs ●
#Comparaison 4
a ) - Papyrus Ipuwer
9:11 Le pays est sans lumière.
b ) - Bible ( livre de Exode )
10 verset 22 : Et il y eut une obscurité épaisse sur tout le pays d'Egypte ●
#Comparaison 5
a ) - Papyrus Ipuwer
4:3 (5:6) En vérité, les enfants des princes sont précipités contre les murs.
6:12 En vérité, les enfants des princes sont jetés dans les rues.
6:3 La prison est en ruine.
2:13 Partout le frère enterre son frère.
3:14 Des gémissements s'élèvent dans tout le pays, se mêlant aux lamentations.
b ) - Bible ( livre de Exode )
12 verset 29 : Et il arriva, au milieu de la nuit, que l'Eternel frappa tous les premiers-nés dans le pays d'Egypte, depuis le premier-né du Pharaon qui était assis sur son trône, jusqu'au premier-né du captif qui était dans la prison.
12 verset 30 : il n'y avait pas de maison où il n'y eût un mort.
12 verset 30 : il y eut un grand cri en Egypte
#Comparaison 6
a ) - Papyrus Ipuwer
7:1 Vois, le feu s'élève dans le ciel. Ses flammes se dirigent vers les ennemis du pays.
b ) -Bible ( livre de Exode )
13 verset 21 : le jour dans une colonne de nuée pour leur indiquer la route, et la nuit dans une colonne de feu, pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher de jour et de nuit.
#Comparaison 7
a ) - Papyrus Ipuwer
3:2 L'or et le lapis-lazuli, l'argent et la malachite, la carnélite et le bronze sont autour du cou des esclaves femelles.
b ) - Bible ( livre de Exode )
12 verset 35-36 : et ils demandèrent aux Egyptiens, des objets d'argent, des objets d'or et des vêtements. Et l'Eternel fit que le peuple des Israélites trouvât grâce aux yeux des Egyptiens qui acceptèrent leurs demandes. Ils dépouillèrent ainsi l'Egypte de ses richesses.
Photo de ce papyrus ci bas au musée des antiquités
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