#on reprend très très doucement
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JOSH DUN :: 400*640.
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Le pipa du Surinam, par Jacques Brosse
Depuis plus de deux siècles, les naturalistes s'intéressent, avec un intérêt quelque peu morbide, au cas unique du pipa ou crapaud du Surinam.
Des 1705,Mademoiselle Sybille de Meriam a attiré l'attention des curieux sur son mode de reproduction, "unique - disait-elle - dans le monde animal". Néanmoins, et malgré toutes les études menées au cours des 18e et 19e siècles, le mode d'accouchement de cet amphibie n'a été élucidé que très récemment.
Le pipa est un gros crapaud ; une tête triangulaire très ouverte et aplatie, limitée au coin supérieur.
par des narines cornées en forme de trompette et à l'angle inférieur par des efflorescences de peau festonnée ; une bouche énorme sans dents ni langue, verruqueuse et hérissée de minuscules épines,
des pattes postérieures épaisses et très palmées, des pattes antérieures minces, avec des
doigts rigides comme des bâtons terminés par des pétales étoilés ; ces multiples particularités
empêchent le pipa d'être confondu avec tout autre membre de sa classe.
Pendant la saison des amours, le mâle tourne longtemps autour de la femelle, puis se précipite soudain sur elle et s'agrippe à son corps. Il reste ainsi accroché à son dos pendant plusieurs jours, immobile. Enfin, du ventre de sa compagne sort une énorme poche. Il se met alors au travail, plie soigneusement cette membrane pour qu'elle prenne place entre l'arrière de son dos à elle et son ventre à lui et appuie fortement sur ce sac.
il en sort un à un des œufs qu'il tartine entre les reins et les épaules et qu'il arrose d'un liquide séminal. Les œufs forment rapidement une couche gluante et homogène. En quelques minutes ils s'implantent doucement dans la peau, qui redevient presque lisse.
Nullement gênée par ce poids, la femelle reprend, insouciante, le cours de ses occupations jusqu'au moment où son épiderme se fissure en plusieurs endroits.
On peut voir une, puis deux pattes s'agiter dans l'air, trouver un appui à l'extérieur et se cambrer pour haler hors du sein maternel jusqu'au corps qui les suit, à la manière des ressuscités qui s'extraient eux même de la terre dans la célèbre fresque de Signorelli.
Quelques instants plus tard, c'est un cocasse fourmillement de membres, une prolifération de formes incomplètes. Les jeunes pipas s'agitent longuement au fond de leurs alvéoles, les uns penchés vers un milieu qu'ils ne connaissent pas, hésitant à y pénétrer, les autres, plus audacieux, s'aventurent déjà sur le sol, tandis que les cellules qu'ils occupaient restent béantes; enfin leurs bords se rapprochent imperceptiblement. Et, le lendemain, plus aucune trace de cette impressionnante opération.
La mère n'a pas semblé souffrir, et a même semblé s'en désintéresser. Quant au mâle, tant qu'il n'avait pas heureusement accompli sa tâche d'assistance à la naissance, il est impossible de le séparer de la femelle. On peut lui brûler les pattes, le mutiler, le décapiter, sans qu'il se détache. De plus, s'il est sous l'emprise du réflexe d'étreinte, s'il ne trouve pas ce qui lui convient, il s'accouplera avec un autre mâle, ou avec un triton, ou même avec un poisson: on les a vus s'agripper avec acharnement à des morceaux de bois flottants.
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Épisode 8
Il me dit alors de me mettre nu et à 4 pattes.
J'obéis immédiatement. Il me dit de m'approcher de lui, j'avance à 4 pattes vers son entrejambe.
Quand j'arrive à sa portée, il m'attire à lui par le collier et plaque mon visage contre son sexe. Et il me dit qu'il va pouvoir me baiser comme il aime sans avoir besoin de me le demander.
Je ne peux rien dire tant il appuie fort sur mon visage. Je sens sa queue grossir sur mon visage.
Il me dit alors de dégager son chibre et de le prendre en bouche.
J'obéis et avalé toute la longueur immédiatement.
J'étouffe mais je comprends que c'est ce qu'il veut. Je le suce longuement jusqu'à ce qu'il me dise de venir m'asseoir dessus.
Je mouille mon petit trou avec de la saliver et je viens m'asseoir sur sa queue doucement.
Mais il me prend par les hanches et m'enfile directement sur toute la longueur de sa queue. Je pousse un cri mais il ne s'en inquiète pas et commence à remuer son chibre en moi.
Il me dit que je suis trop serré et qu'il va falloir y remédier.
Il me met à 4 pattes et me baise sauvagement sans s'occuper de moi.
Il finit par me féconder et il se retire.
Il retourne sur son fauteuil et me laisse le cul en l'air ouvert.
Il reprend son souffle et me dit de ramasser mes affaires. J'obéis.
Alors que je suis en train de me rhabiller, il vient derrière moi et m'enfonce dans mon petit trou un plug. Il me donne l'ordre de le porter tout le temps.
Je sais maintenant qu'il a envie que j'ai une petite chatte bien ouverte. Et je sais qu'il vérifiera que j'ai bien été obéissant.
Il m'explique que je devrais être très docile la prochaine fois.
Il me met une claque sur les fesses et me jette dehors.
Je me retrouve sur le pas de la porte.
J'ai l'impression que le plug va tomber sous mon short, je sers très fort les fesses pour le garder en moi.
Je parviens tout de même à rentrer chez moi.
Je me jette sur le lit et ôte mon short.
Je mets ma main entre mes fesses et joue avec le plug en le bougeant un peu.
Cela me fait bander immédiatement.
Je m'endors d'épuisement.
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youtube
Je suis assise sur un banc d'auto très long, il est comme le banc de Minuit étiré sur des années, installé dans le couloir d'une cour de justice, j'attends mon audience assise à une de ses extrémités. Ici et là, viennent m'y rejoindre des personnes dont je comprends qu'elles ont été appelées à témoigner à ce procès, le mien ? Je ne ressemble pas à ce que je suis dans la vie : je suis calme et très préparée, je suis l'avocate plutôt que la condamnée, je ne fais rien tomber. Je suis une professionnelle que respectent toustes celleux qui viennent pourtant pour m'accuser et que je devrai contrecarrer. Je reconnais l'orthodontiste de B. Je maudis à voix basse ses visions ses visons... Je me réveille. Depuis le voyage de cet été, je dors avec à côté de la tête, l'énorme pavé des journaux de Kafka. Je le soupèse, il est plutôt «léger», du poids de son mauvais papier, malgré son volume exagéré. E et B avaient ri de son caractère anti-livre-de-voyage, parpaing posé au milieu de ma valise. Je le lis doucement, très lentement. Il y a quelque chose d'embarrassant à sa lecture, comme de regarder K se regarder dans le miroir, se croyant seul. Il écrit un paragraphe qu'il reprend le déclinant sur plusieurs pages pour lui trouver la meilleure allure comme on se prépare des heures avant de sortir dans le monde en affectant la plus chic des nonchalances : la raie sur le coté, au milieu ? Une cravate ou un nœud papillon ? Quel teint, mon dieu quelle tête... Je ressens une profonde et solidaire affection pour ce geste de reprise, ces traces, le repentir, menue bagarre permanente de l'interprétation. À tâtons essayer de modifier contourner défaire ce qui nous façonne, se dépose dans nos visions et les mots pour les saisir.
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Où l'on reparle du Canada
Truc de ouf, comme dirait Simon.
Juste au moment où je ne l'attendais plus, j'ai eu un retour de la responsable du Master Musico de l'Université de Louvain. Je l'avais contactée il y a bien... 300 ans, en lui décrivant succinctement mon niveau, pour lui demander si çà lui semblait suffisant pour intégrer son Master recherche.
Et la meuf ne m'avait mais JAMAIS recontactée. J'en ai déduit 1) qu'elle avait suivi le stage "C'est tellement fun de laisser les mails sans réponse" avec Sexy et que 2) je pouvais aller mourir en enfer.
Entre temps, comme vous le savez tous-tes, il y a eu :
-- le responsable du Master Musico de Saint-Etienne, qui a essayé de me vendre le cursus de sa collègue (fail)
-- la Licence Musico à Paris 8 que j'ai essayé d'accrocher au rattrapage, sur Parcoursup (re-fail)
-- et la réponse de l'EHESS, sur laquelle je jetterai un silence contrit (fail, fail, FAIL !!!!).
Subséquemment, après un léger passage à vide temps d'adaptation
j'ai commencé à accepter la perspective de reprendre un poste dans mon ancienne administration. J'en avais même repéré un, pile dans ma nouvelle spécialité, et je me donnais deux ans pour mettre de l'argent de côté puis finir mes études au Québec (et ne jamais remettre les pieds dans ce vieux pays qui m'a si peu aimée et à qui je l'ai si bien rendu).
C'est, bien sûr, juste à ce moment-là, comme je renonçais à l'option Louvain, que j'ai été recontactée par la Responsable, qui reprenait le fil de l'échange comme si on s'était quittées la veille. Et j'ai compris que Louvain restait LE choix à faire quand j'ai vu l'effet de son mail sur mon moral
et quelques jours après on se parlait sur zoom, et elle m'a tellement bien vendu le truc que j'ai signé tout de suite.
Le Fun Fact arrive maintenant :
Round 1 : il y a quelques mois, quand j'ai fait mes prévisions de transits planétaires pour 2023, j'ai repéré le passage d'Uranus sur le Milieu du Ciel, en juillet-août. J'en ai déduit : "Ah, il y aura un déménagement à cette date". Comme je prévoyais déjà, à l'époque, de poursuivre en Musicologie, et qu'il y avait très peu de chances que je sois acceptée sur la région parisienne, je n'ai pas été surprise. J'ai songé que le plan poursuite d'études en province se confirmait, la preuve : même les astres le disaient.
Round 2 : quand mes projets sont partis en sucette, les uns après les autres, et qu'il est devenu patent que j'allais rester sur Paris en 2023/2024, j'ai eu un peu de mal à y croire ; Uranus passera bien sur le méridien en juillet-août, c'est un fait, et on est d'accord :
Uranus conjoint à l'axe MC/FC = changement d'orientation professionnelle + de lieu de vie
Mais j'ai fini par l'accepter en mode fataliste, Et comme quoi, il faut pas prendre l'interprétation trop au pied de la lettre, et patati et patata.
Round 3 : quand la bonne nouvelle de Louvain est arrivée et que j'ai réalisé que j'allais passer les deux prochaines années de ma vie en Belgique, j'ai éprouvé un curieux mélange de satisfaction incrédule (DONC, l'interprétation était correcte !!) et d'effroi (mais alors, c'était vraiment écrit ??!!).
=> la fille qui s'amuse à faire des prédictions astro depuis des années et qui s'aperçoit que c'est méga flippant quand on prend çà au sérieux
Du coup, j'ai embarqué mes éphémérides et on a passé toute la soirée d'hier, avec Yéti et Astrolab, à revérifier le pas d'Uranus aux axes, ces trente dernières années, puis à établir les prévisions au natal jusqu'en 2029, pour savoir quelle sera ma meilleure année pour m'expatrier au Québec. Le tout en vidant tranquillement la bouteille de Manzana
=> et çà se confirme, je reprends doucement mais sûrement le chemin de l'alcoolisme tout court mondain. Vous croyez quand même pas qu'il n'y a pas de prix à payer pour cette vie de rêve qui est la mienne ?
Et le nombre de fois où ces deux débiles attachants se sont payés ma tête parce que je continue à utiliser des tables papier imprimées dans un livre
sauf qu'hier, astrodienst était en rideau pour maintenance et ("AH AH !! Vous êtes bien contents que j'aie ramené mes éphémérides papier !!"), j'ai eu mon petit triomphe mesquin.
(et la pensée, cette nuit, qui m'a traversée comme un éclair de chaleur au ras de l'horizon : c'est à cause de lui que tu veux partir ?
Disons que je voulais partir depuis longtemps, et que les évènements de cette année, c'est le déclencheur. C'est comme le harcèlement au Bureau des travaux, en 2018, qui m'a poussée à quitter mon administration. Il y a un moment où tout/tous semblent conspirer pour te renvoyer le même message, du début à la fin : tu n'es pas à ta place ici. Tu n'es pas des nôtres. On n'a pas de place pour toi.
Cette année, Sexy m'a juste servi une variante un peu plus raffinée : que tu sois là ou pas, çà ne fait aucune différence. T'as pas le bon âge, pas le bon parcours et tu viens pas du bon milieu : t'existes même pas en fait).
#bill murray#impayable#arrive à rendre les TS hilarantes#groundhog day#ice age#scrat le sysiphe#all time favourites#modern family#luke#whoopi goldberg#patrick swayze#ghost#maxi nanar#zuckersüss comme je disais quand j'étais petite#noté pour mémoire#pour archivage#prévisions astro#transits sur MC/FC#uranus astrology
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You & Me - Disclosure
POV : Sacha
Depuis que je t'ai rencontrée, j'ai du mal à me concentrer tellement l'effet que tu me fais est surréaliste ; bouleversant ; saisissant ; c'est comme être porté par des vagues tout en étant sous une pluie chaude d'orage, le ciel pourpre. Toute cette poésie entre nous, dans tes gestes, tes commissures, me coupe le souffle.
Tu me fais encore cet effet après notre 5ème date ; est-ce que c'est bizarre de les avoir compté ? Je sais pas, j'aime bien les chiffres, des fois je regarde leur signification ; ça m'amuse et me rassure, selon mon humeur.
Me voilà un dimanche soir dans ton bar préféré. Je te regarde pendant que tu règles la note, penchée, les pieds croisés, et que tu rigoles avec la barmaid. Je souris, attendri et ému. J'ai des crépitements dans le ventre, ils illuminent mes poumons et réchauffent mon cœur. Je demeure dans un total état de contemplation pendant que tu reviens vers moi et esquisses un sourire en rougissant. Tu mets ta veste, attaches tes cheveux, et ta voix rauque vient me recueillir et m'envelopper :
« On y va ? »
Je reprends mes esprits en secouant légèrement ma tête pour tenter de voir plus clair, et me prépare à mon tour ; je crois qu'il va falloir que je calme. Mais bon, les étoiles dans mes pupilles sont probablement visibles à des kilomètres. Pourtant, elles ne semblent pas te faire fuir. Au contraire ? Tu mets les mains dans tes poches et me souris, proposant ton coude. Je passe ma main autour de celui-ci et enclenche le pas.
On marche silencieusement pendant quelque minutes. Je suis plongé un tourbillon d'émotions. J'ai peur de parler, de déborder, de trébucher. Tout vibre en moi. J'ai un frisson et décide de m'arrêter d'un coup, mettant fin à notre étreinte si agréable. Tu te tournes vers moi et me regardes d'un air interrogateur.
« Ça va ? »
Qu'est-ce que je dis, là ? Non ? Je sais pas ? Peut-être ? Je crois que je panique un peu. Il y a quelque chose que je rêve de faire depuis notre 4ème date. Mais je reçois une goutte sur mon crâne, puis deux, puis trois... Et bam : une forte averse nous tombe dessus, lourde et mordante. Tu te mets aussitôt à courir à la recherche d'un refuge ; je te suis beaucoup plus doucement car cette pluie me soulage et me revigore en même temps ; En fait, je me mens : c'est toi qui me soulages et me revigores. Est-ce que c'est le moment de m'inquiéter ou de me laisser aller à mes doux et intenses sentiments ? Je te retrouve à l'abri sous le parvis d'une église, abasourdi comme toi par cette drache fortuite. On se met à rire tout en se frottant mutuellement les bras pour se réchauffer. Je suis si proche de toi. Et quand je finis par le remarquer au bout de quelque secondes, je prends feu ; aucune eau ne peut m'éteindre. Je me sens attisé par ta simple présence. Par la flamme dans tes iris. Par la goutte qui glisse sur ton nez en arrivant jusqu'à ta magnifique lèvre supérieure. Par tes cheveux trempés et ton air éberlué. Par le pli que fait tes dents sur ta lèvre inférieure. Puis tu baisses la tête en souriant, et te tournes pour contempler la pluie tomber. Je t'imite, tranquillement, alors que partout dans mon corps on a sonné l'alerte « Rapprochement niveau 9 » Mon cœur se saisit d'un tambour et fait un solo de rapidité. Est-ce que je vais sortir vivant de cette expérience hors du temps et tout en dedans du corps ? Tout grésille, et semble résonner comme le cours d'une rivière. Je ne sais pas si ce calme m'angoisse ou m'apaise ?
Je suis là, à côté de toi, tout aussi trempé qu'essoufflé. Je me rapproche, la jouant cool en agitant mes cheveux avec ma main. Je trouve ton regard et tu esquisses un sourire malicieux, auquel je réponds avec beaucoup de timidité. J'ai envie d'être les gouttelettes sur ta peau. Je m'efforce d'inspirer pour initier un le « Rapprochement niveau 10 » dirigeant lentement mon petit doigt vers le tien. Très vite, le tien répond en s'enroulant autour du mien. Premier contact peau à peau. JE RÉPÈTE : PREMIER CONTACT D'ÉPIDERME NUE. J'expire, je sens la chaleur remonter, tu me demandes si ça va dans un sourire et un murmure, je sors un onomatopée de ma gorge serrée, médusé. Il y a une telle exaltation en moi que l'air ne passe plus ; c'est bouleversant cette proximité. Tu sembles comprendre mon état puisque tu t'avances et tends ta main vers ma joue en demandant :
« Je peux ? »
J'acquiesce et tu poses ton front contre le mien. Rapprochement niveau 1000. Je sens alors ton souffle sur mon visage humide, et plus particulièrement, dans ma bouche entrouverte. Ma respiration est saccadée et ça s'entend c'est sûr. Je sens la frontière de l'air disparaître. Je sens la chaleur irradier toutes mes cellules, je sens tes lèvres tendres s'éprendre des miennes, je sens la terre palpiter dans mes genoux. J'entoure ton visage de mes mains tremblantes pour rajouter de la force et de l'intensité à notre premier baiser ; tu y réponds avec encore plus ferveur. Wow. Rapprochement niveau infini.
Ta langue s'attarde ensuite sur ma lèvre inférieure, comme demandant la permission de rejoindre la mienne ; immédiatement ma langue vient caresser la tienne dans un mélange de gourmandise et d'émoi ; c'est à ce moment-là qu'un gémissement impossible à réprimer sort de ma gorge. J'ai l'impression d'être un putain de volcan en éruption, j'ai du mal à tenir debout et tu dois le sentir puisque tes bras viennent m'enlacer. Une fois notre équilibre sécurisé, tu pars à l'aventure de mon cou.
Tout est torrentiel.
Dans une élan entreprenant impossible à maîtriser parce que je suis habité par un désir qui semble follement réciproque, je te dirige contre une porte en bois. J'attrape tes mains pour enlacer nos doigts et les mettre au-dessus de ta tête. Ainsi, nos corps se pressent davantage l'un contre l'autre ; nos lèvre se rejoignent avec passion ; l'énergie sensuelle de notre étreinte ne fait qu'augmenter. Tu me glisses à ton tour un petit cri de plaisir qui fait écho à mes dents et provoque le même effet chez moi. C'est grandiose. Tout mon corps danse, j'ai l'impression d'être en oscillation.
Soudain, une autre porte s'ouvre non loin de nous ; on s'interrompt et sursaute en même temps, nos bras redescendus. On rit, les joues rosies, un peu gêné.es. Nos corps trempés sont toutefois encore collés ; ainsi que nos souffles chauds et nos yeux enflammés. Je blottis mon visage dans ton cou, pour la première fois. Je me perds dans ton musc, encore plus rassurant, mon nez au contact de ta peau nue ; tu caresses mes cheveux, déviant sur ma nuque. Tu me confies alors que tu aimerais beaucoup dormir contre moi ce soir. Cette phrase me fait l'effet d'un vertige frémissant, une sorte de stupeur ravie. Je susurre, pantelant, ivre de ton odeur :
« Ici ou chez moi ou chez toi ? »
Je prends la confiance d'un coup et viens mordiller ton lobe. Tu te cambres immédiatement et je perds la tête. Je suis complètement foutu. Tu rétorques en attrapant mon visage pour m'embrasser fougueusement, retournant chavirer avec ma langue et mon souffle. Je gémis plus fort et je sens ton sourire sur mes lèvres. Tu recules et inspires profondément. Avec une grande délicatesse, tu viens déposer des bisous sur mes tempes, mon front, mes joues, finissant par mon menton. Tu chuchotes :
« Chez moi si ça te dit »
J'acquiesce, bouleversé, les larmes aux yeux en pensant *OMG je vais aller chez elle, WTF is happening ??????*
___
Nous marchons silencieusement, les doigts enlacés, au ralenti ; je sens la tension dans l'air, aussi électrique que l'arrivée d'un orage. Je suis en pleine galère pour respirer correctement, le désir qui m'habite, me dépasse, souhaitant déborder, s'exprimer, se relâcher.
Je tente d'inspirer tranquillement, un peu retourné. Pourtant, un sentiment de sérénité irradie au niveau de mon plexus.
« Ça va ? » tu me demandes, ralentissant le pas.
Je serre ta main et j'hoche la tête, les émotions flamboient sans doute plein feux dans mes iris.
« En fait, je suis complètement bouleversé »
Tu esquisses un sourire et m'embrasses tendrement.
« Moi aussi, tu sais. Est-ce que c'est un bouleversement agréable ? »
Le grain dans ta voix me fait chavirer. Tes mots enroués sont une onde de prudence et bienveillance. Comment c'est possible d'être aussi sécurisante et sexy ?
« Très agréable, et toi ? »
« C'est magique »
Je retrouve aussitôt ta bouche, mordillant ta lèvre inférieure et lâchant un gémissement beaucoup plus affirmé et clairement moins discret que les précédents. Nos souffles sont une fusion brûlante ; Ton corps se presse vivement contre le mien, comme dans un mouvement d'urgence ; c'est si suave, si humide, si chaud.
Je commence à trembler, nous nous arrêtons lentement :
« Tu crois qu'on va réussir à arriver jusque chez moi ? »
Ton sourire est mutin. Je vais péter un câble, j'essaie de contrôler mon avidité, cette ardeur qui pulse partout en moi.
« Il reste combien de temps de marche ? »
« 10 minutes »
« Y a moyen de le faire en 5-7 minutes ? »
Tu exerces une pression contre mes doigts qui me parait comme fiévreuse ; nous augmentons considérablement le rythme de marche. Pas le temps de niaiser. L'heure est grave, nous sommes mouillé.es, dans tous les sens du terme. Il faut absolument qu'on se retrouve dans un cocon pour s'enflammer ensemble. Je parle de feu, mais je nous sens potentiellement devenir des bûches de bois qui, ensuite, se transforment en charbon et gardent la chaleur. Ou un volcan. Ou alors se transformer en eau, en rivière, en cascade. Does that makes sense ou bien je suis juste dans l'ivresse de toutes les sensations intenses que je suis en train de vivre ? Only time will tell.
Nous arrivons devant une grande porte en bois, puis dans une cour intérieure habitée par un grand chêne, majestueux, feuillu, beau gosse. Tu m'attires vers les escaliers, puis un couloir avec de la moquette violette, puis voilà, ton entrée, la dernière étape. Ton paillasson est une sorte de montage de chatons qu'on fait sur skyblog en 2003 (???)
Tu avoues, essoufflée :
« C'est un peu le bordel, je pensais vraiment pas que... notre date allait tournait comme ça... En même temps je pense que j'étais dans le déni en fait »
Tu termines cette phrase par un petit rire, remettant tes cheveux derrière tes oreilles super mignonnes. J'adore quand tu fais ça, bordel.
Je fais un sourire jusqu'au ciel et au-delà.
« Je suis dans le même état. Après, c'est totalement ok si tu veux que je rentre, à n'importe quel moment je peux me commander un Uber »
J'ai à peine le temps de finir ma phrase que tu ouvres la porte et m'emportes à l'intérieur en agrippant ma veste ; tu me plaques d'emblée contre l'autre côté de ladite porte. Tu prends régulièrement le temps de me demander si tel ou tel geste est ok ; Comme là : passer tes mains sous mon pull, saisir mes hanches et faire ensuite courir tes empreintes sur mon dos. Je frissonne. Damn. Mon corps réagit évidemment comme un aimant, me courbant le plus possible pour qu'aucun centimètre ne nous sépare l'un.e de l'autre. Je suis plongé dans un océan de frissons drôlement chauds.
Dire qu'on s'embrase est, bien sûr, un euphémisme.
Nos vestes se retrouvent très rapidement au sol, ainsi que nos pulls ; tu te retournes pour caler ton dos contre mon torse, mettant tes cheveux d'un côté pour m'inviter à me perdre dans ton cou. Je suis fou de ton odeur, je la déguste, j'aimerais qu'elle s'imprime dans ma langue ; Celle-ci se dévoue d'ailleurs à lécher ta nuque, mais aussi à varier les plaisirs comme mordiller ton lobe, gémir dans ton oreille et embrasser chaque endroit de peau accessible.
Je t'enlace avec une force très affectueuse, mes bras entourant le dessous de ta poitrine, et tes mains les rejoignant pour les caresser. Je frémis violemment et te serre encore plus fort.
« Maxine »
« Mmh ? »
« J'ai extrêmement envie de toi »
Ces cinq mots te font esquisser un immense sourire. Je le sens sur ma joue et je souris à mon tour.
Tu te retournes, entourant ma nuque de tes mains pour y caresser la base de mes cheveux. Tu es légèrement plus grande que moi. Je t'embrasse entre les sourcils. Tu me souffles, haletante :
« C'est réciproque, j'ai envie de te dévorer... »
Je suis tout chamboulé par l'osmose de ce moment.
Puis je pose très doucement mes dix doigts sur ton visage, et j'ai les larmes aux yeux. Mes lèvres se mettent à trembloter, dû au torrent émotionnel qui gronde et se déverse partout en moi. Je me tends, comme pour le retenir. Je ne sais pas trop ce qui m'arrive là.
Tu dois le sentir puisque tu murmures :
« Est-ce que tu as envie qu'on ralentisse et qu'on discute ? »
J'acquiesce timidement. Tu me fais un bisou sur le haut de ma pommette gauche. Puis tu m'amènes jusqu'à la lampe la plus proche et ton appartement se dévoile soudainement sous mes yeux émerveillés. L'ambiance est chaleureuse, tamisée, apaisante Toutes les couleurs qui nous entourent me réchauffent ; ces nombreuses teintes d'orange, de jaune et de rouge différentes, toute cette palette que tu m'inspires depuis notre premier rendez-vous.
Tu reflètes pour moi le lever et le coucher du soleil.
Je m'installe sur le canapé, et je contemple ta décoration en stabilisant ma respiration. C'est pour moi un moment tellement spécial et privilégié. Je suis super ému d'être là et très reconnaissant de ta confiance. J'ai du mal à parler, alors tu prends le relais, posant ta main délicatement sur mon genou après m'avoir demandé la permission (ta prudence me bouleverse vraiment) :
« Tu m'avais dit une fois lors d'un de nos rendez-vous, que c'était important pour toi de parfois essayer de communiquer à certains moments de grandes émotions. Pour mieux les accueillir. Est-ce que tu as envie de me dire comment tu te sens là ? »
Intimidé et un peu choqué que tu t'en souviennes, je réponds de façon très rapide, comme pressé de tout sortir :
« Je suis tout perturbé et en même temps émerveillé par cette passion naissante entre nous et c'est agréable mais aussi c'est beaucoup, et j'ai pas fait l'amour depuis longtemps, et il y a certainement des choses qui ont changé »
« Avant qu'il se passe quoi que ce soit d'ordre 'sexuel' entre nous est-ce qu'il y a des besoins, des envies, des limites que tu voudrais éventuellement me partager ? Et quand je dis 'sexuel' c'est aussi une notion qu'on peut définir ensemble, genre à partir de quel moment c'est considéré comme 'sexuel' pour moi, pour toi... ? »
Tu me parais un paniquée aussi. Je crois que ça me rassure quelque part, en fait. Je rajoute ma main sur la tienne. Tu relèves les yeux, on échange un sourire et un regard complices. L'échange est si sécurisant.
J'inspire et expire plein poumons.
« Je crois que j'aimerais attendre un peu. J'ai envie d'aller plus loin, mais j'ai besoin d'aller plus lentement. Je voudrais me diriger dans l'intimité avec toi en prenant le temps »
Je marque une pause et grogne.
« Mais, aussi, c'est vraiment hardcore de devoir ralentir parce que, je te désire tellement fort »
Je pousse un grand soupir frustré, puis un rire, teinté d'une pointe de désespoir, pendant que tu souris et rougis en même temps. Les doigts de ton autre main viennent tendrement caresser le dos de la mienne.
Je tressaille et chuchote :
« Mais c'est aussi pour cette raison que c'est important. Qu'est-ce que tu en penses ? »
« J'en pense qu'on a tout le temps devant nous, et que ça me plaît bien comme programme. Est-ce que ça te dirait qu'on aille se blottir l'un.e contre l'autre dans mon lit ? »
Je me sens tellement soulagé. Tu prends ma main et tu m'emmènes dans ta chambre. Je suis très fatigué, cette fois je ne fais pas trop attention à la décoration ; je le ferai demain matin, ça va être un réveil merveilleux.
J'enlève machinalement mon pantalon ; je croise ton regard, tu enlèves le tien et traverses le lit pour te rapprocher. Rien que ça, ça m'excite. Tout un courant chaud s'infiltre en moi ; Qu'est-ce que c'est vertigineux et complexe de trouver un équilibre entre l'émotionnel et le rationnel. Tu te relèves pour m'embrasser. Je rétorque sans réussir à être timide, j'ai comme envie de t'absorber, c'est abusé. Puis on sépare doucement nos lèvres et on partage un long regard et sourire ; Tu poses ta main sur ma joue, et tu la caresses avec lenteur.
Tu me murmures, en nous emportant sur ton lit :
« C'est un sacré challenge ce qui se passe, là »
Je secoue la tête positivement et rapidement, fermant les yeux. C'est presque lancinant. Tu rajoutes :
« J'avoue je galère à me calmer, je suis désolée »
« Ne sois pas désolée, en vrai je suis hyper flatté que ce soit aussi dur de me résister »
Je rouvre les yeux et lâche un rire mi-gêné mi-fier par le nez. Je me cambre et enroule mes bras autour de ton cou, caressant doucement tes cheveux. Je confie :
« C'est extrêmement difficile pour moi aussi, j'ai super envie de toi, j'ai l'impression que je vais exploser »
On échange un sourire complice en se regardant et on inspire profondément en même temps.
« Ok, vas-y on se calme pour de vrai »
Puis on se pose l'un.e en face de l'autre, allongé.es sur le côté, nos yeux restent mutuellement accrochés, tantôt timides, tantôt intenses ; je sens mille émotions en même temps, je me perds dans le plaisir de ressentir ta main sur ma nuque. Je colle mon front contre le tien, on s'embrasse du bout des lèvres et je chuchote, en restant plongé dans ton regard, avec cette sensation dingues d'être porté par les vagues puissantes et envoûtantes de l'océan :
« Maxine, je... bon, voilà » Je déglutis nerveusement. « Sache que je tombe amoureux, là. De toi »
Tu ne clignes pas des yeux ou dévies le regard. Ton visage ne change pas d'ambiance non plus. Pourtant, le silence entre mes mots et les tiens me paraît éternel. En réalité, il n'est pas long du tout :
« Sacha, sache que, moi aussi »
Pfiou, ok. Ici un Sacha rassuré apparaît. Nous restons blotti.es, ému.es, dans la grandeur d'un amour naissant et réciproque. Je suis apaisé, mes paupières se ferment et nous nous endormons.
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Writevember Jour 8 - Le Châtelain, partie 3 (1139 mots)
“Quatre ans et demi. Ça fera cinq ans au mois de juin,” répond Louis, le regard perdu dans le vague.
“Cinq ans…” répète doucement Emilie. Cela semble à la fois si peu, et pourtant si longtemps.
“Cinq ans. Et je vais en avoir vingt-sept. Bientôt, j’aurais été veuf plus longtemps que je n’ai été marié,” continue Louis.
Chris fait un rapide calcul mental, et se sent blêmir.
Marié à dix-huit ans.
Veuf à vingt-deux.
Seul dans ce château depuis quatre ans.
“Bordel,” ne peut-il s’empêcher de lâcher à mi-voix. C’est tellement injuste. Louis était tellement jeune, méritait tellement mieux -
“C’était un vendredi soir de juin. Il avait fait beau toute la journée - toute la semaine, même,” continue Louis, interrompant ses pensées. Le châtelain a toujours l’air ailleurs, mais il continue de parler. Comme s’il ne pouvait plus s’arrêter, comme si une vanne venait d’être ouverte et que le flot entier de ses paroles devait s’écouler. “On était de passage en ville pour la fin de l’après-midi, pour le vernissage de l’exposition d’un ami. Il venait d’ouvrir une petite galerie en centre-ville. Il y avait des petits fours au tarama et aux œufs de lompe, et du champagne à volonté. Mais on n’a bu qu’un verre chacun - lui parce qu’il conduisait, et moi parce que je ne voulais pas être le seul à boire. Donc on avait les idées claires. On était sobre. On s'était bien amusés, et puis vers onze heures, onze heures et demi on a dit qu’il était temps de rentrer.”
Emilie et Chris échangent un regard.
“La ville n’est pas si loin que ça, vous savez. Une cinquantaine de kilomètres. Trente minutes en voiture à l’aller, vingt-cinq au retour - car il y a toujours moins de circulation dans ce sens-là. Surtout là, alors qu’il était presque minuit, il n’y avait personne. Donc vingt-cinq minutes de trajet au maximum. On en a fait quinze. Et puis…”
Louis prend une longue inspiration, et sa voix tremble légèrement lorsqu’il reprend la parole.
“Et puis un crétin dans sa BMW, phares éteints, a surgi à toute berzingue. Il a mal pris son virage - il nous a tapé de plein fouet. Plus tard, j’ai appris qu’il était saoul. La Lamborghini a dérapé, on a fait un tonneau, et… et on a fini stoppé net par un arbre. Côté conducteur. Ils m’ont montré les photos, plus tard - les photos de la voiture vide. On aurait dit une canette de soda écrasée.”
“Oh, Louis…”
“Apparemment, Georges est mort sur le coup. Je me répète qu’au moins il n’a pas souffert - mais ça ne m’apporte pas grand chose, en terme de paix intérieur ou quoi que ce soit. Bref. Moi j’ai survécu, avec une commotion cérébrale, des côtes cassées, une jambe en miette, et un éclat de pare-brise long comme ma main planté en plein dans l'œil droit,” décrit le châtelain avec un sourire amer en passant la main sur son cache-oeil. “Je me suis réveillé quelque chose comme vingt heures après - et soudainement on m’annonçait que j’étais veuf, aveugle d’un oeil, et que je devrais faire des semaines de rééducation. Je n’étais… Mentalement, ça n’allait pas très bien, à ce moment-là.”
“Tu m’étonnes…” marmonne Chris, de plus en plus horrifié par ce récit.
Il y a certaines choses qui lui paraissent également plus claires, soudainement.
La raison pourquoi Louis, avec sa carrure de basketteur, persiste à se plier et s’engoncer maladroitement dans sa petite Fiat Panda alors qu’il pourrait acheter une voiture plus grande et plus puissante - mais a-t-il vraiment envie de remonter dans une voiture de sport comme celle de l'accident, ou d’acheter une berline telle que celle qui lui a volé son mari ? Chris serait prêt à parier que non.
Ou la manie qu’a Louis de leur demander, à Emilie et à lui, de lui envoyer un message dès qu’ils sont “arrivés à bon port” - de demander ainsi une preuve qu’ils sont encore en vie. Sain et sauf.
“Je ne sais toujours pas comment… Enfin pourquoi… Ça s’appelle la place du mort. Même de mon côté, la tôle était toute froissée. Et pourtant,” ironise le châtelain. Il triture son alliance, faisant danser quelques points de lumière sur le sol devant lui.
Brusquement, Chris prend conscience de deux choses.
D’une, ce ne sont certainement pas des fausses pierres en zirconium qui ornent cette bague, et par conséquent elle vaut probablement plus cher que sa voiture.
De deux ; cela a beau faire cinq ans, le fantôme de Georges hante toujours Louis.
Ou peut-être est-ce Louis lui-même qui garde prisonnier ce spectre, en ne pouvant se résoudre à ressasser tout ce qui s’est passé ce soir-là. Tant que le châtelain n’aura pas fini son deuil, il portera cette alliance autant comme un souvenir de son mariage heureux, que comme une preuve de sa culpabilité d’avoir survécu à celui à qu’il avait promis de chérir jusqu’à la mort.
“Ce n’était pas de ta faute,” murmure Emilie, tentant de le consoler.
“Des fois je me dis que si. Que si j’avais fait un caprice pour ne pas aller à ce vernissage, à cette stupide soirée - “
“Tu ne pouvais pas savoir. Ça ne sert à rien de te punir pour quelque chose dont tu n’es pas responsable !” objecte Chris.
“Ça sert peut-être à apaiser l’âme en peine de Georges, si tant est qu’elle se balade encore parmi nous,” rétorque Louis.
“Louis… Est-ce que tu penses vraiment que c’est ce que Georges aurait voulu que tu fasses ? Est-ce que c’était ce genre de personne ?” reprend Emilie. Devant l’hésitation visible du châtelain, elle enchaîne “Est-ce que tu penses vraiment que si son fantôme est toujours sur terre, il aime te voir souffrir ? Te voir s’infliger toute cette peine ? Moi je pense que non. De ce que tu nous as raconté sur Georges, je pense qu’il souhaiterait que tu vives heureux.”
“Est-ce que je pourrais vraiment être heureux, si lui n’a jamais eu la chance de l’être ?” répond Louis avec une toute petite voix.
“Est-ce qu’il n’a pas été aussi heureux que toi durant les quatre ans ou vous étiez mariés ?” demande Chris en fronçant les sourcils. “Vous étiez heureux, et maintenant il est mort, et pas toi - donc il faut que tu continues de vivre, et surtout de vivre heureux pour honorer sa mémoire. Non ?”
Devant le regard interloqué que lui jette ses deux amis, Christopher se sent rougir.
“Quoi, j’ai dit une connerie ?” demande-t-il.
“Non, au contraire. C’est ça qui me surprend,” marmonne Emilie.
“Oh, vas te faire foutre !”
Le rire de Louis les surprend tous les deux - mais ils se ressaisissent bien vite lorsque ce rire se transforme en sanglots.
Georges Bourbon est mort. Louis Bourbon est vivant.
Et Christopher et Emilie sont bien décidé à aider ce dernier à faire son deuil - et, qui sait ? A devenir sa nouvelle raison de vivre, s’il le veut bien.
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SolarTale Arc 1 - Chapitre 4 : Les monstres de négativité
Le lendemain matin, après une nuit où Chara a dormi chez Papyrus dans le salon sur le canapé, elle se réveille, sentant une odeur de pain grillé, ce qui lui rappela rapidement qu'elle n'avait rien mangé depuis un bout de temps. Papyrus était déjà debout, préparant le petit déjeuné qu’il apporta au salon.
Papyrus : Bonjour Chara ! Tu as bien dormi ? Je t'ai preparé ça au cas où tu aurais faim.
Chara s’étire et bâille puis regarde la nourriture avec envie tandis que son ventre gargouille légèrement.
Chara : Oui ça va, j’ai trop faim !
Papyrus : Super, alors sert toi, tout ça c’est pour toi
Dès que Chara entendit ces mots, elle commença à manger avec impatience, mourant de faim il y a quelque seconde. Après le repas terminée, elle semblait satisfaite.
Chara : Merci je mourrais de faim..
Papyrus : Ravi que ça t’ai plus alors !
Alors que Papyrus et Chara discutait tranquillement, un tremblement de terre retentit soudainement puis des cris, le village semblait en danger et Papyrus se préparait en mettant son équipement de garde royale. Son air jovial laissait place à un air sérieux.
Papyrus : Reste là, ce ne sera pas long et je t’expliquerais tout en rentrant
Papyrus sort de la maison, laissant Chara seule sous les bruits assourdissants de l’extérieur.
Chara : Y'en a du bruits.. Je sors ou pas ?-
Après une longue hésitation, elle décide finalement de sortir elle aussi en secret. À l’extérieur, des créatures noires et sombres semblable à des slimes attaquaient le village et ses habitants, un petit groupe dont Papyrus faisait partie les combattaient.
Chara contemplait le spectacle cachée derrière une maison, soudain une des créatures l’attaque discrètement par derrière et Chara se fait transpercer la hanche. Elle se retourne alors prise de peur, le temps semblait s’arrêter alors que le coeur de la jeune fille battait très rapidement, elle était sans défense face à une de ces créatures dont les villageois avaient si peur.
En un réflexe de survie, elle tend la paume de sa main vers la créature puis à sa grande surprise, un rayon d’énergie rougeâtre se forme pour désintégrer la créature d'un seul coup. Elle était terrifiée par ce qu’elle venait de faire en regardant ses mains pleines de son propre sang, se demandant ce qu’elle a bien pu faire pour activer ça.
Chara : Comment j'ai pu faire une telle chose ? Ça ne m'était jamais arrivé ! Qu'est ce qu'il m'arrive..
Chara essayait de garder son sang froid face à toutes cette frustration. Des cris retentissent brusquement et Chara ne prend la peine de réfléchir, elle fonce pour détruire plus de ces créatures en un acte héroïque tandis que sa blessure à la hanche se referme doucement mais sûrement dans une lueur rougeâtre.
Des couteaux apparaissent à côté d’elle dans les airs et se dirige vers les creatures de négativité pour les trancher et les détruires. Après un long combat à détruire les créatures noirâtres remplies de négativité avec ces nouvelles capacités, Chara était épuisée ayant éveillée sa magie pour la première fois. Papyrus s’approche d’elle pour la soutenir.
Papyrus : Hé ça va ? Pourquoi n’es tu pas resté en sécurité ?
Chara : Je ne pouvais… Pas restée… en sachant que tu serais possiblement en danger !
Papyrus : Chara… bon au moins tu n’es pas blessé mais laisse moi t’aider.
Il prend Chara pour la mettre sur son dos et l’emmène à sa maison pour qu’elle se repose à l’intérieur sur le canapé. Chara reprend son souffle tandis que ses blessures se régénèrent grâce à sa magie. Elle regarde Papyrus dans les yeux, déterminée.
Chara : Maintenant explique moi !
Papyrus soupire brièvement avant de répondre.
Papyrus : Je fais partie de la garde royale, la police de l’Underground qui se charge de protéger l’Underground et ce que tu as vu là sont des créatures d’une provenance inconnue, nous cherchons toujours d’où elle viennent.
Chara regarde ailleurs le temps de réfléchir à tout ce qui s'est passé, en repensant à ses pouvoir, elle tourne de nouveau le regard vers Papyrus.
Chara : Papyrus, entraîne moi à utiliser ma magie, je veux rejoindre la garde royale !
Papyrus semblait quelque peu hésitant à ce propos mais il accepte
Papyrus : Très bien alors je vais t’apprendre ce que je sais sur la magie et comment l’utiliser pour que tu puisses rejoindre notre camp !
Vu la bataille qu'ils avaient passée qui a duré presque une journée, les deux personnes finissent par s'endormir rapidement.
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#solartale#univers alternatif#undertale au#solartale story#solar!chara#solartale arc 1#undertale multiverse#solar!papyrus
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8 octobre
Séance avec Sornette hier. J’ai eu la surprise de découvrir que le cours était assuré par C., ce qui ne m’a pas déplu, même si cela voulait dire que j’avais passé 30 minutes à répéter un petit speech dans ma tête pour rien.
Vu la météo, Sornette était au box. Elle couche un peu les oreilles quand on lui présente un outil quelconque, mais en vrai, elle est gentille comme tout. Comme j’avais beaucoup d’avance, j’ai pu aussi aller commencer à préparer Circé pour J., elle avait l’air un peu grincheuse mais pas tellement méchante même si je me méfiais un peu de cette grosse bête.
J’ai retrouvé mes camarades dans l’autre écurie où C. expliquait qu’il vaut mieux attacher les chevaux plutôt court pour éviter qu’ils ne puissent trop se lever et se faire mal en cas d’incident. Et rappel sur comment aborder au box, prendre le temps de dire bonjour à son cheval c’est important.
Direction la carrière pour la détente à pied en attendant une place dans le petit manège. Il y avait du vent et Sornette voyait des fantômes un peu partout, elle a même bien failli partir en courant plusieurs fois, heureusement que j’ai réussi à l’arrêter à temps. Bon, une fois, elle a aussi bien failli me marcher dessus.
Heureusement, le reste du cours a eu lieu en sécurité dans le manège. Il y avait toujours des fantômes dans le fond, mais seulement à main droite, et elle ne réagissait pas aussi fort.
On a travaillé sur des choses simples mais importantes, et utiles pour construire une détente correcte. Je reste sur des courbes très larges et des lignes droites car il paraît que Sornette reprend tout juste le travail après un arrêt à cause de grosses douleurs à l’encolure. Trèèèès progressivement j’intègre ce qui devait être une serpentine à trois boucles et se transforme en huit de chiffre, en incurvant seulement avec ma jambe intérieure.
Piqûre de rappel sur l’importance des adducteurs dans la demande de transition descendante, j’avais retenu les abdos mais pas tellement les jambes. Pour le coup ça marche super bien, j’ai même pas l’impression d’avoir à utiliser mes mains.
On a fini sur un peu de galop individuel, il m’a fallu un petit moment pour trouver le rythme et ensuite c’était confortable, quoi que j’ai bien remarqué que la jambe intérieure portait plus de poids que l’autre.
Et fin de séance la tête en bas pour s’étirer doucement.
C’était agréable ce cours avec quelqu’un qui ne s’énerve pas.
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LA REMI CAVAGNA
A Saint-Just-en-Chevalet, le 8 septembre 2024
3eme édition de cette cyclosportive « à domicile » dans le département de la Loire et dont le parrain n’est autre que Rémi Cavagna, coureur pro chez Movistar Team. Si Rémi ne sera pas là cette année, l’organisation a tenu compte des remarques de l’an dernier en proposant un parcours beaucoup plus en adéquation avec ce qu’on attend de ce genre d’évènement : exit donc les routes en bien mauvais état de l’an dernier (et le peu de « vrais » difficultés) pour retrouver un circuit plus dans l’esprit de la 1ere édition : 141km pour 2340m de D+ annoncés et un enchainement de 3 difficultés presque sans temps mort une fois passé la mi-course. Côté météo la chance est avec nous : il a plu le samedi et s’il reste un peu d’humidité matinale, elle sera vite dissipée pour laisser place à un ciel variable tandis que plus au sud du département, le temps est bien moins favorable !
Après le court déplacement effectué en compagnie de Clément Cambier, on arrive tôt sur place et on apprend même que le départ sera à 9h30 au lieu de 9h15 puisque le grand et moyen parcours partiront finalement ensemble. Du coup on n’est pas dans le jus et on en profite pour faire un petit tour et reconnaitre l’arrivée… qu’on aura mal reconnu ! La concurrence s’annonce ardue et estampillée FFC : une armada de coureurs du CR4C de Roanne contre un duo de grande qualité de l’ECSEL : Rémi Arsac et Axel Chatelus (double vainqueur). Il faudra aussi compter sur le duo du team Matériel-Vélo : Clément donc et Alexandre Banegas sans oublier Nicolas Chadefaux que j’ai vu sur la liste des inscrits.
Sitôt de départ donné je ne perds pas de temps pour me placer dans les 1eres positions du peloton où Rémi et Axel sont déjà là : ça sent le départ rapide ! Après 8kms sans histoire, on attaque la montée de St-Marcel-d’Urfé : 2,5km à 5% qui va faire le tri ! Bien placé je recule doucement et me trouve un peu loin lorsque ça accélère franchement. Déjà à bloc je vois 4-5 hommes s’échapper avec Rémi, Axel, Nicolas et Clément. Je laisse faire n’ayant de toute façon pas bien le choix et je m’accroche au sommet où on a juste 10’’ de retard ; les gars du CR4C sont motivés et ça embraye fort pour vite boucher l’écart. Nous ne sommes plus qu’une quinzaine à filer vers St-Martin-la-Sauveté où je crains encore le talus qui me fut fatal l’an dernier ; ce coup ci ça attaque aussi mais je passe le cap et la 1ere mission est remplie puisque je suis dans le bon coup !
Pas de vraie difficulté pour la suite mais nous ne sommes pas vraiment sur une cyclosportive ; plutôt sur une course FFC où ça s’attaque sans arrêt ! Je suis vigilent dans la descente et sur les relances à rester toujours au contact et nous voilà dans la plaine du côté de Pommiers-en-Forez. Lilian Chemier parvient alors à sortir seul tandis que les escarmouches continuent dans notre groupe. Au km42, Amaury Lac prend quelques longueurs d’avance et l’air de rien je le rejoins : nous voilà 2 où l’on passe une partie un peu vallonée à St-Paul-de-Vézelin pour traverser la Loire au pont de la Vourdiat mais sans revenir sur Lilian, c’est au contraire le reste du groupe qui nous reprend dans une petite remonté alors que j’envoyai tout de même 400W voir plus ! Le long du fleuve est très beau avec le Château de la Roche à notre gauche mais il faut rester vigilent car il y a plusieurs « coup de culs » et sur l’un d’eux un peu plus long, nouvelle attaque et nouvelle alerte pour moi où ça passe encore de justesse. Cette première partie de course prend fin au km59 au pont de Presle où l’on retraverse le fleuve et les difficultés vont alors s’enchainer crescendo.
De suite la montée de Bully (3,7km à 4,2%) va être déterminante. A 5,5w/kg je reste bien calé dans les roues mais le duo ESCEL attaque : seul Clément réagit pendant que les autres essaient d’hausser le ton. Le travail du CR4C maintiens un semblant d’espoir mais l’écart grandit : à 20’’ Nicolas sent le danger et place un contre dévastateur que seul Fabrice Goutaudier tente de suivre… pas longtemps ! Perso je sens bien que je n’ai pas le punch pour y aller alors je tente de participer à la poursuite dans un groupe où le CR4C est majoritaire mais semble avoir déjà abandonner la bataille ! Amaury, Franck Guyon sont bien plus actifs et on se dirige ainsi vers la Croix du Lac après une partie vallonée du côté de St-Jean-St-Maurice où le quatuor de tête nous devance d’une bonne minute.
Dans la Croix du Lac Franck et Amaury font l’essentiel du travail : au seuil parfois plus, on commence à perdre du monde et la pression ne se relâche pas sur les longs faut plats menant à la Croix Trévingt : autour des 300W dans leurs roues je commence à trouver le temps long et ça va un poil mieux sur la reprise des pourcentages. On a repris Lilian et à l’approche de la Croix Trévingt, on aperçoit Clément qui n’a pu suivre le désormais trio de tête tandis qu’Amaury et Lilian bifurquent pour aller gagner le moyen parcours. On continue donc de grimper quasiment jusqu’à la Loge des Gardes et nous sommes 6 en course pour la 4eme place : Fabrice, Franck, Clément, 2 CR4C Jules Cretin et Mathis Pascal et moi. Toujours gros tempo sur la fin on bascule au sommet avec près de 5’ de retard et 5 grosses minutes d’avance sur nos 1ers poursuivants. Franck met tout le monde en file indienne et je suis encore très limite, à 2 doigts de passer par la fenêtre avant qu’il ne file finalement seul dans la descente sur St-Priest-La-Prugne. En sursis, je sens que la suite va être compliquée.
Pas de temps mort en bas où on attaque le col de la Charme : 7,2km à 4.7%. Franck pas loin, Clément fait le forcing pour revenir et au seuil je craque aussi bien mentalement que physiquement. Mathis en fait de même mais parvient à prendre ma roue ; je fais alors tout le col tempo où j’essaie de maintenir 300W… jusqu’à un replat où je souffle un peu et je fini péniblement les 2 derniers kms, a même pas 4w/kg ! Mon compagnon d’infortune qui a bien souffert dans cette montée fais alors la descente puis on se relaie sur la courte transition nous menant au col de St Thomas : 1,2kms à 11,3% !
Après avoir avalé un gel je retrouve un petit peu d’énergie et maintient un peu plus de 300W dans cette difficulté malgré les crampes qui arrivent ; débout ça passe un peu mieux, Mathis à craqué avant même les gros % et j’aperçois devant mes anciens compagnons de routes mais à 1’30 voir 2’… je ne risque pas de revenir et au contraire au sommet un motard m’annonce 5 gars derrière ! En me retournant je n’ai pas pu en savoir plus et le doute s’installe pour sauver ce top 10 (en réalité la plus grosse menace vient d’Alex qui est revenu à 2’ au sommet mais je ne le sais pas). Il reste alors 20kms et je n’ai presque plus d’eau, les crampes toujours aux aguets ! Ce n’est pas non plus tout en descente avec quelques petites remontées ou des faux plats : je m’attelle à garder une bonne position, regarde souvent derrière, sans rien voir et la délivrance interviens enfin à 1km de l’arrivée où je n’ai toujours personne derrière. L’autre bonne nouvelle, c’est la ligne d’arrivée qui est vite là après une petite montée mais sans le gros coup de cul qu’on avait repéré plus tôt le matin avec Clément !
Quelques minutes plus tôt Axel et Rémi avaient passé la ligne d’arrivée main dans la main après avoir fait craquer Nicolas dans les derniers kms seulement. Pour moi 8eme (comme l’an dernier) et 2eme de catégorie c’est plutôt satisfaisant après avoir passé 15 jours sans de grandes sensations. Peut-être y avait-il moyen de faire un peu mieux en tentant de s’économiser déjà sans tenter de contre puis en répondant plus efficacement aux attaques aussi car je passe parfois trop de temps « à la limite » mais ça reste positif de s’être trouvé dans ce groupe de tête !
Classement
Ou sur le lien ici
Strava
#cedric richard#resultat#roue des grands bois#specialized elite shop#cr4c roanne#remi cavagna#loire#saint-just-en-chevalet
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Retour au boulot après une semaine entière de vacances et quelques jours en plus. Cela m’a fait beaucoup de bien ! J’ai été au sport hier. On a installé un mini-salon dans la chambre où on mangeait, avec une partie du canapé et la télé. Qu’est-ce que ça fait du bien !!! On a terminé l’installation hier soir tard, on s’est posés un peu devant la télé avant d’aller dormir. Et ce matin quel bonheur de se réveiller dans quelque chose qui ressemble un peu plus à une maison. J’ai de l’énergie ce matin, première fois depuis très longtemps. Je me suis levée tôt, j’ai aidé Rudy à préparer les enfants et finir les cartables. Je me suis préparée, maquillée (!) avant de partir avec Rémi. Je me suis achetée un petit lunch plutôt sain pour ce midi. On va essayer de tenir les bonnes résolutions ! Bien manger, bouger et prendre soin de soi c’est vraiment la base. Je ne pouvais plus continuer ainsi. Depuis qu’on est dans la maison c’était vrmnt cata niveau nourriture et hygiène. Mais en 2024 c’est fini! On reprend les bonnes habitudes :)
J’espère rester motivée pendant les 3 prochains mois. Je pressens qu’ils seront difficiles, mais qu’on arrive tout doucement au bout. En avril on aura rattraper nos retards de paiement, et on aura acquis encore un peu plus de confort dans la maison. Il ne fera plus froid. Ça va être bien. D’ici là, je dois tenir le coup. Mes résolutions vont m’aider à être bien dans ma tête. Et c’est un petit coup de boost bienvenu en plein hiver !!!
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 1
18+ content, minors dni
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
synopsis : Suite à un bal de promo plus que désastreux, tu va passer tes vacances avec tes amies dans un hôtel luxueux réservé uniquement à l’élite de la jeunesse de Los Angeles. Vous croyez que les vacances allaient être de tout repos ? vous vous trompez.
FR FANFIC
Mentions de Jang Wonyoung (IVE), Woonggi (Boys Planet), Jay (Enhypen), Ningning (Aespa), Rosé (Blackpink), Intak (P1H), Jake (Enhypen), Zhang Hao (ZB1), Natty (Kiss of life), Chaewon (Le Sserafim), Kazuha (Le Sserafim), Mingi (Ateez), Keeho (P1H), San (Ateez), Ricky (ZB1), Sangyeon (The Boyz), Juyeon (The Boyz), Sumin (Xikers), Fatou (Blackswan)
PROBLEMATIC SAISON 1
EPISODE 4 - SECRETS SECRETS
« Ningning éteins ce putain de flash tu m’éblouis » dit San sur un ton énervé.
« Oh je t’éblouis ? on me le dit souvent » répond t-elle en ricanant.
San rentre dans la limousine et ferme la porte.
« Tu filmes toi ? » dit-il en regardant Ning
Elle relève son téléphone et prépare sa ring light en disant « Non, à moins que tu ai quelque chose à dire a mes followers ? »
« Sors de la voiture » Dit-il d’un ton autoritaire
« Alors la tu rêves mon gros » répond t-elle en croisant les bras.
San serre les poings, ses mains tremblantes de retenue. Chaque muscle de son corps semble tendu, prêt à se déchaîner. Son souffle, habituellement régulier, devient plus profond, comme s’il cherchait à canaliser son énergie bouillonnante.
« Très bien, chauffeur ? démarrez le véhicule en direction de Paradise » dit-il
Le véhicule démarre doucement.
Ning se met à genoux sur la banquette, colle son visage contre la fenêtre du chauffeur et crie « C’EST MOI QUI VOUS PAIE, NE DÉMARREZ PAS C’EST UN ORDRE ».
Le véhicule s’arrête.
Tu assistes impuissante à cette scène surréaliste, c’est un moment où l’atmosphère est épaisse de menace, chaque seconde qui passe semble prolonger l’impasse. San est à la croisée des chemins, luttant pour garder son sang-froid face à la provocation de Ning et se retiens de l’enterrer 12 pieds sous terre.
San prend la parole calmement « soit tu es totalement inconsciente, soit tu as oublié qui j’étais Ning ».
C’est vrai qu’il n’avait pas tort, jamais tu n’aurais osé autant tenir tête à San.
« Oh non mon grand je sais très bien tu es San Choi, fils unique et héritier des Choi, la famille la plus dangereuse de la mafia blablabla.. ET ALORS ? Tu va me découper en morceaux parce que j’ai arrêté ton taxi qui EN PLUS est le MIENS ? » répond t’elle avec un air plus que suffisant.
San soupire « Descends de la voiture ning ».
« non » répond t’elle.
« laisse la voiture démarrer alors au moins » enchéris t’il.
« ok » dit-elle en faisant signe au chauffeur de redémarrer.
San reprends un air stricte et sérieux en te regardant avant de te dire « Je sais que tu es au courant pour Jang et moi ».
Les yeux de Ning s’écarquillent.
« Oui je suis au courant mais je l’ai découvert de moi même, Jang ne m’a rien dit » tu réponds.
« Je ne me fais pas de soucis pour Jang je sais qu’elle peut être silencieuse même si c’est quelque chose de difficile à réaliser si on a pas de coussins » dit-il avec un petit sourire en coin.
Ning laisse s’échapper un petit « ew » de sa bouche.
La voiture avance en direction de Paradise, vous avez pris du retard, ça risque d’être suspect.
« Dans tous les cas, personne d’autre ne doit savoir pour Jang et moi, ma famille pourrait liquider n’importe quelle personne qui aurait des informations compromettantes sur moi ou notre famille en général » dit-il d’un ton assuré.
« Je ne te dois rien fils Choi » rétorque Ning.
San soupire et lève les yeux au ciel.
« Je ne dirais rien » elle enchérit.
« Je ne ne trahirais jamais la confiance de Jang, jamais ça ne sortira de ma bouche » tu réponds.
Il acquiesce, avant de reprendre la parole « Nous approchons de Paradise, vous descendez en premier, je descendrai un peu plus loin pour que ça ne paraisse pas suspect que j’ai pris la voiture avec vous ».
Ning et toi hochez de la tête.
Ning et toi descendez de la limousiné et rejoignez le hall ou Jang vous attendait.
« ENFIN, qu’est ce qui vous a prit tant de temps ? » demande t’elle d’un air curieux.
« Le chauffeur a eu un petit accrochage avec une autre voiture » réponds Ning comme si c’était la vérité.
En passant devant la réception, Natty t’interpelle.
« Sumin t’as convoqué ma belle »
« Comment ça ‘’convoquée’’ ?? » tu réponds avec un sourcil levé.
Natty te tend le pass pour les étages supérieurs en glissant un préservatif en dessous.
« C’est seulement à titre préventif » dit elle en te faisant un clin d’œil.
Tu voulais profiter de la fin de cette soirée pour parler à Jang mais tu va devoir la passer avec ton ex.
Sumin ne t’as pas parle depuis maintenant 2 mois, bizarre qu’il ne se réveille que maintenant. Tu prends l’ascenseur et en regardant le pass en métal de couleur or, ton visage heurte un torse déjà présent dans l’ascenseur.
Pas n’importe quel torse, il s’agissait du torse de Sangyeon.
« Oh tiens je descends de ta chambre, je te cherchais mais tu n’étais pas là, je t’ai acheté ça » te dit il en te rendant un sac apple.
« C’est pour moi ? » tu répondis en prenant le sac.
« Oui, c’est en partie de ma faute que tu n’as plus de téléphone donc je t’en ai racheté un, s’il te plaît accepte le » dit il avec son sourire chaleureux habituel.
Tu ouvres le sac, il contenait bien en effet le dernier Iphone sorti par la marque apple.
Tu remercies Sangyeon et lui fait un câlin.
« Tu n’avais pas besoin de m’en racheter un Sangyeon… ton attention me fait énormément plaisir » tu répondis, encore dans ses bras musclés.
L’ascenseur s’arrête à son étage, il te souhaite une bonne nuit avant de disparaître dans le couloir en direction de sa chambre.
Tu remets le téléphone dans le sac et passe le pass sur l’écran de l’ascenseur afin de pouvoir te rendre dans l’aile privée de l’hôtel et voir ce que Sumin te voulait.
Votre histoire de deux ans a laissé une empreinte profonde sur toi, et bien que vous ne soyez plus ensemble, il est difficile d’ignorer la passion et l’intensité qui ont caractérisé ta relation avec lui. Sumin a une allure frappante avec ses cheveux d’un vert audacieux, une marque de sa confiance en soi et de son individualité.
Son regard, pénétrant et charismatique, révèle un homme qui sait ce qu’il veut. Il porte une aura de séduction innée, qui ne manque pas de captiver ceux qui croisent son chemin. Son charme, mêlé à cette assurance inébranlable, le rendent irrésistible pour bien des personnes. Sumin appartient à une famille qui a fait fortune dans l’immobilier, ce qui se reflète dans sa posture et son attitude. Il est conscient de son statut et ne craint pas de l’afficher.
Cette assurance peut parfois se transformer en possessivité, il est jaloux, ce qui témoigne de son attachement et de son désir de contrôler la situation. Cependant, malgré cette jalousie, Sumin apprécie la compagnie des femmes. Il sait comment les charmer et créer une atmosphère séduisante, il les aime un peu trop à ton goût. Sumin est un homme complexe, qui navigue entre l’assurance de son statut social, une possessivité protectrice et une séduction naturelle.
C’est une personne qui ne laisse personne indifférent, laissant une trace indélébile dans les mémoires de ceux qu’il rencontre.
Tu arrives dans l’aile privée de l’hôtel, et pénètre dans l’appartement de Sumin grace au pass que Natty t’a donné plus tôt.
L’appartement de Sumin est une ode à la luxure, un lieu où l’opulence et le désir se marient dans une harmonie enivrante. Chaque coin et recoin exhale un parfum de tentation, créant une atmosphère qui éveille les sens. Les matériaux choisis avec soin, du velours sensuel aux surfaces lustrées, évoquent un sentiment d’indulgence. Les couleurs profondes et riches, comme le pourpre profond et le noir élégant, imprègnent l’espace d’une aura de séduction irrésistible.
Les meubles, aux lignes fluides et aux finitions soignées, invitent à la détente et à l’abandon. Des draperies somptueuses et des coussins moelleux ajoutent une touche de confort luxueux. La musique, choisie avec soin, vibre dans l’air, complétant l’atmosphère chargée d’érotisme. Chaque note semble être en parfaite harmonie avec l’essence sensuelle de l’espace.
En somme, l’appartement de Sumin est un sanctuaire de désir et d’indulgence, un lieu où la luxure est célébrée dans chaque élément. C’est un espace conçu pour éveiller les sens et satisfaire les appétits les plus exquis.
Tu avances dans cette antre et trouve Sumin reposant sur une table de massage recouverte de draps luxueux. La pièce est baignée dans une lumière tamisée, créant une atmosphère d’intimité et de détente.
Trois femmes habilement entraînées l’entourent, chacune focalisée sur un aspect spécifique de son corps. Leurs mains expertes glissent avec grâce et précision, appliquant des mouvements fluides et apaisants. L’odeur d’huiles essentielles embaume l’air, ajoutant une note subtile de sérénité à l’ensemble.
Sumin, les yeux clos, respire profondément, permettant aux sensations apaisantes de pénétrer ses muscles tendus. Son visage reflète une expression de béatitude et de relâchement, laissant entrevoir une détente profonde.
Tu te racles la gorge avant de commencer « Tu voulais me voir ? »
Sumin claque des doigts, arrêtant immédiatement les trois femmes qui le massait.
Sumin s’assoit avec grâce sur le rebord de la table de massage, révélant son torse nu sculpté par des muscles bien définis. La lumière tamisée met en relief les contours de sa silhouette, ajoutant une touche de mystère à son allure déjà envoûtante. Chacun de ses muscles semble être le résultat d’un soin attentif et d’un entraînement dédié. Son torse est à la fois puissant et harmonieux, évoquant à la fois force et grâce. La peau qui le recouvre est douce et lisse, contrastant avec la virilité que dégage sa musculature.
Le regard de Sumin, intense et magnétique, capte l’attention de quiconque a le privilège de le contempler dans cet instant. Il émane de lui une aura de confiance en soi et d’assurance, qui confère à sa présence une puissante gravité.
Intrigué par la légèreté et la transparence de ta tenue, il te demande de t’approcher.
Tu t’exécutes, les ton autoritaire de Sumin a toujours été une mélodie à tes oreilles.
Cependant, tu ne veux pas coucher avec Sumin, tu es ici pour clarifier certaines choses, et en l’occurrence, tu aimerais savoir pourquoi il t’as demandé de venir.
« Qu’est-ce que tu me veux exactement Sumin ? » demandes-tu.
« Je veux voir ce que porte ma poupée avant que je puisse lui retirer ses couches de vêtements superflues » répond il.
Toujours très observateur, il regarde ton sac apple.
« Tu es allée te faire plaisir ? » dit-il avec curiosité.
C’est le bon moment pour lui faire comprendre qu’il n’est plus le seul dans ta vie.
« Non, c’est Sangyeon qui me l’a offert » tu réponds avec un grand sourire.
Sumin serre les poings et réponds « Qui est ce Sangyeon. »
« Un homme très charmant » tu surenchéris.
« Tu es et seras toujours à moi, peu importe qui tu te tapes, tu sais tout aussi bien que moi que nous finirons ensemble, tes petites aventures ne sont que passagères, je suis l’homme de ta vie » dit-il d’un ton assuré.
C’est bien le frère de Jay.
« Si tu n’as rien d’autre de plus redondant à dire et si tu voulais juste coucher avec moi, j’ai d’autres choses à faire Sumin » tu conclues.
Il se recouche, claque des doigts et te réponds « tu peux disposer » avant que ses masseuses ne reviennent s’occuper de lui.
Tu reprends l’ascenseur et te dirige vers l’appartement de Jang, tu dois lui dire ce que tu as vu le premier soir.
Tu entres dans l’appartement de Jang, elle est assise gracieusement sur son canapé luxueux, le visage recouvert d’un masque de concombre rafraîchissant. Ses traits sont partiellement dissimulés par les rondelles vertes, lui donnant une allure à la fois drôle et apaisante.
Elle porte un peignoir doux et soyeux, qui tombe avec grâce sur ses épaules. Ses cheveux sont enveloppés dans une serviette blanche, lui conférant une aura de tranquillité et de confort.
Tu te sens presque mal à l’aise de devoir lui annoncer ça maintenant alors qu’elle a, pour une fois, l’air détendue.
tu commences « Jang, je crois qu’il est temps d’être honnête l’un envers l’autre. Jay et toi, vous êtes quittes ».
Jang, surprise, te répond « Quoi ? de quoi tu me parles ? »
« J’ai vu Jay entrer dans une autre chambre de Paradise en embrassant quelqu’un » tu réponds.
Jang prend le couteau qu’elle a utilisé pour découper ses tranches de concombre avant de rétorquer « je veux le numéro de la chambre immédiatement »
tu reponds « j’étais saoule, je ne me souviens plus Jang, je sais juste que j’ai vu Jay avec quelqu’un d’autre, et sois gentille, pose ce couteau tu va te blesser ».
Jang, visiblement énervée, se lève brusquement. Les tranches de concombre qui reposent sur ses yeux glissent de son visage avec une rapidité presque agacée. D’un geste ferme, elle les saisit et les lance en direction de l’écran plat.
Chaque tranche fend l’air avec une détermination palpable, s’écrasant contre l’écran avec une force qui témoigne de sa frustration. Son regard est empreint d’une intensité contenue, reflétant son irritation face à la situation.
Après avoir vidé son sac émotionnel, elle reprend son souffle, laissant l’énergie de sa colère s’apaiser peu à peu. Elle retourne finalement s’asseoir, mais l’expression sur son visage laisse transparaître un mélange de résolution et de résignation.
« Ok mais qu’est ce qu’on fait maintenant » dit elle.
« bah … rien ? je n’ai aucune preuve tangible, je venais juste t’en informer » tu réponds, avant de continuer « mais dis moi, tu couches toujours avec Jay ? »
Elle te regarde, soupire et te dit « Soit il est impuissant, soit je ne lui plait plus, c’est pourquoi j’ai couché avec San et Ming- »
Elle s’est arrêtée de parler après avoir remarqué qu’elle en avait trop dit.
Tu t’assoies, ébahie par cette révélation.
Jang se reprend « mais ce n’étais qu’une seule fois pour Mingi ! et de toutes façons tu as Intak, je pensais que tu avais fait un trait dessus » tentant de se justifier.
Tu regardes les tranches de concombres qui glissent le long de l’écran plat, le regard vide, sans rien dire.
« Tu as couchée avec Mingi, et tu ne me l’a pas dit ? C’était quand ?» tu lui demandes sans même la regarder.
« Je l’ai fait hier, pendant l’activité Jet Ski, on a fait ça très rapidement dans le hangar c’était juste l’histoire d’une fois, je ne compte pas recoucher avec lui, je te le promets, si j’avais su que ça t’aurai autant touchée je ne l’aurai pas fait crois moi ». dit elle d’un ton semblant sincère.
Tu ne dis rien.
« Mets toi à ma place, tous ces hommes musclés, tout l’été, tu croyais vraiment que je n’allais pas en goûter quelques uns ? » dit-elle en te regardant avec insistance.
« Ah parce qu’un seul ne te suffit pas ? San ne t’as pas rassasiée ? T’es vraiment si affamée que ça ? » tu lui réponds sur un ton agressif.
Elle se lève, croise les bras prends son air de princesse supérieure et te réponds « Descends de tes grands chevaux ma belle, ne crois pas que je t’ai pas vu flirter avec Jake, Intak, Mingi et Sangyeon en meme pas l’espace de 3 jours. »
Elle marquait un point.
Tu réalises soudainement les choses.
« C’est donc pour ça que tu n’as pas invitée Kazuha au blind date hier soir ? »
Elle te répond « Exactement, tu vois tu comprends vite ».
Elle savait tout autant que toi la dangerosité de Kazuha si on approchait de trop près son frère, en l’occurrence, Jang a plus que dépassé les limites.
« De toutes façons, t’es encore vierge, tu peux pas dire que ça te manque toi » dit-elle en te regardant du coin de l’œil, ramassant les deux pauvres tranches de concombre maintenant sur le sol.
« C’est toujours pas une raison valable pour ce que t’as fait Jang » tu lui réponds.
« D’ACCORD excuse moi d’avoir été une mauvaise amie et m’être fait déglinguée dans un vieux hangar à Jet Ski » dit-elle faisant une moue.
« Je te pardonne Jang, t’es sûrement pas la première avec qui c’est arrivé » tu lui réponds.
Elle se dirige vers la cuisine, jetant les tranches de concombres dans la poubelle et conclue « Alors ça, ca ne m’intéresse absolument pas ».
Tu ris.
Rosé entre dans l’appartement de Jang, curieuse de te voir sur le sofa.
« Jang m’a envoyé un texto il y a 20 minutes me demandant de monter car elle était seule, à ta place je l’aurais mal pris » elle te dit en te voyant.
Jang reviens sur le sofa et change de chaîne.
Rosé, curieuse, te demande d’où sort ce sac apple « La boutique apple la plus proche est a plus de 40km, tu y es allée après le blind date ? »
Jang, également curieuse, écoute discrètement la conversation.
« Non, c’est Sangyeon qui me l’a offert, d’après lui c’est sa faute si mon téléphone
a fini dans l’eau suite à ma bagarre avec Chaewon » tu réponds.
Rosé éclate de rire en disant « Tu t’es battue avec Chaewon ? »
Jang réplique « Elles ne sont pas que battues, elle lui a également arraché ses extensions ».
Vous riez toutes les trois.
Jang reprend la parole « Attends, tu nous dis que Sangyeon, le prince charmant de la piscine, a fait plus de 40km pour te racheter un téléphone portable à plus de 1000€ dans une seule journée ? »
Rosé, vivant pour les romans à l’eau de rose réponds avec des cœurs dans les yeux « c’est absolument ça ! quelle chanceuse ».
Ning débarque dans le salon de Jang.
Jang s’exclame « C’est donc une soirée tupperware »
Ning réponds « Alors non, je m’ennuyais donc je suis montée profiter de ton bain à remous »
Tu réponds à Ning avec un ton inquiet « Je serais toi, je n’y mettrais pas les pieds » repensant à ce qu’elle a fait avec San dedans.
Jang lève les yeux au ciel et ricane.
Ning s’assoit sur le sofa à côté de Jang avant de reprendre la parole « Alors, San est plutôt du genre à avoir un gros ego et un petit pénis ou c’est aussi gros que son ego ? »
Jang s’étouffe avec son cocktail.
La mâchoire de Rosé se détache.
Tu regardes Ning en disant « NING ? »
Elle répond « Ça vaaaa on est entre meilleures amies, ça reste entre nous » en rigolant.
Tu portes ta main à ton front en soupirant.
Jang réponds « Franchement, le lendemain j’avais du mal à faire du jet ski » et ricane.
Rosé prends un coussin pour crier dedans.
Tu en profites « Pourtant t’as pas eu de mal à encaisser les coups de reins de Mingi »
Un silence pesant viens s’installer dans le salon de Jang.
Rosé, prise par une crise de rire irrépressible, perd brusquement l’équilibre et chute du sofa.
Ning recrache son martini.
Jang hurle ton prénom dans son appartement.
« MAIS PARDON TU T’ES FAITE MINGI ? » hurle Ning avant de tomber du sofa également.
Jang fait signe de le dire moins fort « Kazuha me tuerait si elle l’apprenait ».
Rosé relève la tête et réponds « Ça c’est sûr que tu finirais en brochette végan »
Vous riez toutes les trois.
Rosé prend la parole « Au fait les filles… j’ai rencontré un homme pendant que j’étais en Corée »
Vous vous retournez toutes les trois vers Rosé en attendant la suite.
« Il s’appelle San, il est grand, musclé et très gentil »
Jang a ravalé sa salive en entendant ce nom, cependant, elle ne parlait pas du même San vu qu’il s’agissait de son colocataire et que San Choi n’avait pas bougé de Los Angeles.
Jang vous propose de rester dormir dans son appartement. Vous acceptez, tu envoies juste un message à Woonggi en le prévenant que tu ne rentres pas dormir à la
chambre ce soir. Il te répond qu’il n’y a aucun problème.
Alors que la fatigue vous enveloppe toutes les quatre, tu t’endors sur les genoux de Rosé.
09:18 *APPEL ENTRANT : FATOU*
Tu sursautes et décroche, tu te diriges sur la terrasse de Jang pour te réveiller en étant au téléphone avec ta grande sœur.
Fatou incarne l’élégance sous toutes ses facettes. Chaque geste, chaque mouvement est empreint d’une grâce naturelle qui témoigne de son statut de mannequin de renommée mondiale. Sa présence rayonne d’une confiance innée, soulignée par une aura d’assurance qui ne laisse personne indifférent.
Bien que parfois perçue comme hautaine, cette attitude découle plutôt d’un sens aigu de l’exigence envers elle-même et les autres. Fatou sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à le faire savoir, exigeant toujours le meilleur, que ce soit sur les podiums ou dans la vie quotidienne.
Sous cette façade d’exigence se cache cependant une bienveillance profonde. Fatou se soucie authentiquement de sa famille et fait preuve d’une grande générosité envers ceux qui font preuve de détermination et d’effort. Elle est là pour soutenir, guider et encourager ceux qui partagent sa passion pour l’excellence. Son sens aigu du style est évident dans chacune de ses tenues, reflétant un goût raffiné et une compréhension intuitive de la mode. Chaque vêtement semble être une extension de sa personnalité, mettant en valeur sa beauté naturelle tout en transmettant un message d’élégance affirmée.
Dans l’ensemble, Fatou est une figure complexe, mêlant élégance, exigence et bienveillance. Son influence dans le monde de la mode est indéniable, mais c’est sa capacité à transcender les apparences et à toucher les gens au-delà des podiums qui la rend véritablement remarquable.
« Comment vas-tu petite soeur ? Les vacances à Paradise se passent bien ?» te demande t’elle d’un ton chaleureux.
« Oui parfaitement bien ne t’en fais pas, à vrai dire tu me réveilles, on a fait une soirée filles avec Jang, Rosé et Ning. » tu répond.
« Tu dormais encore à cette heure ? Anyway, je t’appelle car j’arrive ce soir, j’ai une nouvelle de la plus haute importance à vous annoncer, je serais a Paradise demain pour 11h, tu en profiteras pour me présenter Intak. » dit-elle d’un ton plus que sérieux.
Fatou ? à Paradise ? ça doit vraiment être important, cependant elle n’est pas au courant pour Intak et ça risque de poser problème.
Tu l’embrasses et mets fin à l’appel.
Ning arrive derrière toi avec un café « tu es bien matinale ce matin, tout va bien ? » dit-elle inquiète
« Oui Ning, Fatou arrive demain » tu lui réponds sur un ton enjoué.
« Oh top je vais pouvoir documenter tout ça sur mon twitter » répond t’elle toute heureuse de la nouvelle.
Tu descends à ta chambre histoire de prendre une douche et t’habiller pour la journée.
Tu ouvres la porte, la chambre avait une ambiance différente. Tu entres doucement et aperçoit Woonggi et Hao dans le même lit. La chambre respire encore l’intensité de leurs émotions partagées. Les rideaux sont légèrement tirés, laissant filtrer la douce lumière du matin qui caresse les draps froissés du lit.
L’air est imprégné d’un mélange enivrant de parfums, mêlant les senteurs des draps fraîchement lavés à celles des fragrances subtiles qu’ils portaient. Les vestiges de leur passion sont visibles à travers les vêtements dispersés çà et là, témoignant de l’urgence avec laquelle ils se sont dévêtus dans l’ardeur du moment.
Tu attrapes une robe, des sous vêtements et repars sur la pointe des pieds.
Tu refermes la porte et tombe nez à nez avec Intak.
« Tu m’évites princesse ? » dit-il d’un ton dragueur, comme à son habitude.
« Après m’avoir identifié à une michto, oui j’ai d’autres préoccupations que te voir Intak » tu réponds froidement.
« Mais non princesse, tu sais que ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, ne me fais pas croire que tu n’aime pas mes cadeaux » dit-il en plongeant ses yeux dans les tiens.
« Ça ne m’intéresse pas si c’est pour voir d’autres filles Intak » tu réponds toujours en étant aussi froide.
« Et si je te dis que je ne pense qu’a toi depuis que je suis ici, que je n’ai pas eu de contact avec d’autres filles et que tu occupes mes pensées jour et nuit ? » te répond t’il avec son regard insistant.
Intak exerce une influence troublante sur toi. Tu te sens légèrement intimidée, consciente de la puissance de son charme et de la confiance qu’il dégage.
Chaque interaction avec Intak est chargée d’une tension subtile, un mélange de fascination et de désir. Après ces révélations, une tension électrique semble flotter dans l’air. Son regard intense et ses mots empreints de vérité ont créé une connexion indéniable. Une pulsion soudaine et puissante émerge en toi, une envie irrépressible d’exprimer ce que les mots ne sauraient décrire. Lorsque son visage se rapproche, l’énergie entre vous semble se condenser, créant une atmosphère chargée d’émotion. Les derniers centimètres entre vos lèvres seront franchis d’ici quelques secondes.
Vous vous faites interrompre par Woonggi qui ouvre la porte et te surprend, à quelques centimètres des lèvres d’Intak.
Intak se redresse, tu te retourne, gênée par la situation.
« J’allais déjeuner, j’ai plus faim » dit Woonggi en te regardant et regardant également Intak.
« Je dois y aller, j’ai encore des choses à régler » dit Intak avant de partir en direction de l’ascenseur.
« T’as des choses à me dire toi » dit Woonggi avec un air accusateur.
« Toi aussi » tu répondis en pointant Hao du doigt, toujours endormi dans les draps de Woonggi.
Tu lui dis que tu dois rejoindre les filles mais que vous aurez cette discussion plus tard.
Tu prends l’ascenseur afin de remonter dans l’appartement de Jang.
Les portes s’ouvrent sur Sangyeon.
Son sourire éclatant illumine la cabine, ajoutant une touche de chaleur à l’atmosphère déjà ensoleillée. Ses yeux pétillent d’une lueur malicieuse, capturant ton attention.
Tu entres dans l’ascenseur, il te demande « Bien dormi ? Le téléphone te plaît ? »
L’ascenseur se remplit soudain d’un parfum envoûtant et masculin qui capte immédiatement ton attention. C’est le parfum distinctif de Sangyeon, une fragrance qui marie harmonieusement des notes boisées et épicées, créant une aura captivante.
Tes yeux ne peuvent s’empêcher de dériver vers Sangyeon, dont la chemise d’été accentue la définition de ses muscles, révélant une silhouette à la fois puissante et élégante. Chaque mouvement qu’il fait met en valeur la tension contenue dans ses bras, ajoutant à son charme déjà captivant.
Tu lui réponds « Oui il est parfait, merci encore Sangyeon, je n’ai pas eu l’occasion de te remercier comme je le devais. »
Il sourit.
« À ce propos, je t’invite au restaurant ce soir. » dit-il d’un ton assuré.
« Ton heure sera là mienne » tu réponds en papillonnant des yeux.
« Je passerais te chercher à 19:00 alors, à tout à l’heure. » dit-il en te faisant signe avant de sortir de l’ascenseur.
Tu as un date avec Sangyeon ce soir. UN DATE. AVEC SANGYEON.
Tu cours annoncer la nouvelle aux filles.
Les filles, heureuses pour toi, te conseillent d’aller prendre soin de toi aujourd’hui afin de te préparer pour ce soir.
Toute cette excitation est toutefois troublée par un autre sentiment, de la culpabilité ?
Tu décides t’envoyer un message à Jake, lui demandant comment il va car tu t’inquiètes pour lui, tu n’as pas eu de nouvelles depuis l’incident du Blind Date.
19:00, Sangyeon toque à ta porte.
Tu ouvres la porte, tu n’en crois pas tes yeux. Sangyeon se tient devant ta porte, vêtu d’un costume cravate qui lui confère une élégance indéniable. Le tissu épouse chaque courbe de son corps musclé, soulignant sa silhouette athlétique et puissante. Chaque détail est soigneusement ajusté, créant une harmonie parfaite entre le vêtement et sa forme. Alors que tes yeux parcourent sa silhouette, tu ne peux m’empêcher d’être ébahie par sa présence imposante. Le contraste entre la rigueur du costume et la force latente de son corps crée une image à la fois captivante et impressionnante.
Les yeux de Sangyeon sont également brillants en te regardant. Tu portes une robe longue en soie noire qui épouse délicatement tes courbes, créant une silhouette à la fois élégante et sensuelle. Le tissu fluide glisse doucement sur ta peau, ajoutant une touche de grâce à chaque pas que tu fais.
La robe est fendue sur la longueur de ta jambe, révélant subtilement un soupçon de peau et ajoutant une note d’audace à l’ensemble. Le décolleté plongeant ajoute une dimension supplémentaire de séduction, mettant en valeur ta silhouette de façon subtile mais captivante.
Cette tenue en soie noire évoque une aura de sophistication et de mystère, se mariant parfaitement avec le costume cravate de Sangyeon. L’ensemble crée une harmonie visuelle qui souligne votre élégance respective et votre connexion implicite.
C’est une tenue qui incarne l’équilibre entre la grâce et la sensualité, s’adaptant parfaitement à l’occasion et à la présence charismatique de Sangyeon devant ta porte.
Les yeux brillants d’admiration, Sangyeon prends la parole « Wow, tu es absolument magnifique ce soir. Cette robe te va à ravir. »
Tu réponds, souriante « Merci, Sangyeon. Tu es également très élégant dans ce costume. On dirait que nous sommes sur la même longueur d’onde. »
Il enchérit, toujours subjugué « Absolument. Cette robe… elle te rend irrésistible. »
Tu le remercies et rougis.
Sangyeon a prit sa voiture personnelle pour vous emmener au restaurant, la Lamborghini noire de Sangyeon est une véritable œuvre d’art sur quatre roues.
Tu montes et partez en direction du restaurant.
Vous arrivez au restaurant choisi par Sangyeon, il laisse les clefs au voiturier.
Le restaurant que Sangyeon a choisi respire l’élégance et la romance dès le premier pas à l’intérieur. Les lumières tamisées créent une atmosphère intime, baignant les lieux d’une lueur douce et chaleureuse. Des chandeliers délicatement ornés suspendus au plafond ajoutent une touche de raffinement. Les serveurs, vêtus d’uniformes impeccables, se déplacent avec une grâce discrète, toujours attentifs aux besoins des convives. Leur professionnalisme et leur courtoisie ajoutent une note de service de haute qualité à l’expérience. La cuisine du restaurant est un équilibre parfait entre tradition et innovation. Les plats exquis sont préparés avec des ingrédients de première qualité, et chaque assiette est une œuvre d’art gastronomique. Les saveurs sont orchestrées avec une précision experte, offrant une expérience culinaire inoubliable.
L’ambiance musicale est soigneusement choisie, créant une toile sonore qui accompagne discrètement les conversations des convives. Des notes de piano douces et mélodieuses ajoutent une touche de romantisme à l’ensemble.
Vous vous asseyez et commencez à discuter des plats que vous allez choisir.
Cette soirée se passe comme un véritable conte de fées, Sangyeon est beaucoup trop parfait, cela cache quelque chose ?
Tu retires toutes tes pensées négatives et regarde Sangyeon pendant qu’il consulte la carte des plats. Tu l’observe avec admiration, captivée par la présence magnétique qu’il dégage. Il semble être sorti tout droit d’un conte de fées, une figure princière qui éclipse tout ce qui l’entoure. Son charme est indéniable, créant une atmosphère de rêve autour de vous. Dans cet instant, tu te sens transportée dans un monde enchanté, où la réalité et la magie semblent se mêler.
Vous dînez, Sangyeon pose sa main sur la tienne. Ses yeux se plongent dans les tiens.
Le téléphone de Sangyeon posé sur la table se met à vibrer, tes yeux étant attirés par la lumière de son écran, tu jettes un coup d’œil sans le vouloir.
*5 NOUVEAUX MESSAGES : ROSÉ PARK*
La chute est brutale.
Tu réfléchis quelques instants, Sangyeon était parti à l’étranger, Rosé a rencontré un homme pendant son stage à l’étranger, SANgyeon… et si le fameux San de Rosé était en réalité Sangyeon ?
Tu retires ta main de celle de Sangyeon et sur un élan de courage lui demande « Tu connais une certaine Rosé Park ? »
Il répond d’un air interrogateur « Oui, c’était ma colocataire en Corée pendant mon stage à l’étranger, tu la connais ? ».
Ton conte de fée s’écroule, tu te lève de table.
Sangyeon ne comprend pas et te demande ce qu’il se passe.
Tu lui dis de te laisser et tu sors du restaurant.
Les larmes coulent librement sur tes joues alors que tu quitte le restaurant, emportant avec elles la douleur de la déception. Chaque pas semble lourd, comme si tes émotions pesaient sur tes épaules. La pluie commence à tomber, d’abord en fines gouttes, puis en une averse insistante.
Les gouttes glacées se mélangent aux traces salées de tes larmes, créant un mélange amer qui colle à ta peau. Les éclats de lumière des réverbères dansent sur les pavés mouillés, créant des reflets fugaces qui semblent témoigner de ta tristesse.
Soudain, un bruit de moto se fait retentir dans la rue. Juyeon s’arrête à ta hauteur sur sa moto. Juyeon est un homme aux cheveux noirs de jais, une ombre mystérieuse qui traverse la vie avec une aura envoûtante. Sa silhouette musclée et puissante témoigne d’une force intérieure indomptable, ajoutant une intensité captivante à son charme. Il émane une aura de mystère qui suscite la curiosité et éveille l’instinct de découverte. Sur sa moto, il semble fusionner avec la machine, une extension de sa propre puissance. L’amour de la vitesse se lit dans ses yeux, pétillants d’excitation à l’idée de défier les limites. Chaque virage, chaque accélération est une danse gracieuse, une communion entre l’homme et la machine. Sa nature possessive transparaît dans son regard, intense et protecteur. Il porte en lui un désir ardent de veiller sur ceux qui lui sont chers, une volonté de défendre ce qui lui appartient. C’est un protecteur déterminé, prêt à affronter tous les défis pour préserver ceux qu’il aime. Son aura séduisante et mystérieuse irradie de charisme. Le reflet du lampadaire sur sa moto mouillée ajoute une lueur argentée à sa présence, créant une image presque irréelle. Le vrombissement du moteur semble être une symphonie à part entière, empreinte de force et de liberté.
Son regard pénétrant se pose sur toi, et tu sens un frisson te parcourir. Il est ton amant de l’été dernier, un homme dont la mémoire continue de hanter tes rêves. Son charme est enivrant, une combinaison envoûtante de mystère et de sensualité.
Il remarque que tu es trempée, et son offre de te raccompagner à Paradise est empreinte de prévenance. Sa voix grave et douce résonne dans l’air, une promesse de sécurité et de chaleur dans ce moment de fraîcheur humide.
Le bruit de la moto qui ronronne devient une invitation à l’aventure, à sentir le vent caresser ta peau mouillée.
Tu te serre contre Juyeon, tes bras entourant sa taille musclée. Alors qu’il manœuvre la moto avec assurance, tu ressens la chaleur de son corps à travers son t-shirt mouillé. Chaque mouvement de ses abdos sous le tissu humide est une sensation électrisante qui parcourt ta peau.
C’est un moment d’intimité intense, où la réalité se mélange à l’adrénaline, où chaque goutte de pluie qui frappe ta peau devient une caresse sensuelle. Être si proche de Juyeon dans ce contexte, sentir la force de son corps et partager cette aventure, crée une connexion unique, un instant suspendu dans le temps.
Vous arrivez devant Paradise, tu cours avec Juyeon dans sa chambre.
Il te donne un peignoir et vous vous posez sur le lit de Juyeon.
« Qu’est ce que tu faisais toute seule dehors à cette heure ? » demande t’il en te caressant les cheveux.
« J’étais au restaurant avec Sangyeon, un garçon que j’ai rencontré ici, sauf qu’il voit déjà l’une de mes amies. » tu réponds avec un air attristé.
« Il t’as fait du mal ? » dit-il en serrant la mâchoire.
« Non Juyeon, je pense juste qu’il y a eu une incompréhension entre nous » tu lui réponds.
« Hm… si tu le dis » il conclue.
Il continue « Tu ferais mieux de dormir avec moi ce soir, éviter de te faire repérer dans les couloirs en étant trempée, à cette heure si tardive. »
Il a peut être raison, de plus, tu es assez fatiguée de cette journée.
Juyeon se tient là, dévoilant lentement sa silhouette musclée à mesure qu’il retire ses vêtements. Chaque mouvement est empreint d’une grâce maîtrisée, révélant la force qui réside en lui. Son corps sculpté semble être le résultat d’un équilibre entre puissance et grâce.
Son regard, intense et mystérieux, ne quitte pas le tiens. Il y a quelque chose de profondément poignant dans la manière dont il te regarde, comme si ses yeux détenaient des secrets qu’il n’a jamais partagés. C’est le regard d’un homme qui a aimé, qui aime toujours, et dont les émotions semblent gravées dans chaque trait de son visage.
La pièce s’imprègne de cette aura d’intimité, de la tension palpable entre vous. Chacun de ses gestes révèle une certaine vulnérabilité.
En cet instant, tu réalises que le temps n’a pas altéré les sentiments de Juyeon. Son amour pour toi persiste, fort et inébranlable. C’est une réalisation à la fois belle et complexe, une affirmation de l’impact que vous avez eu l’un sur l’autre.
Alors que ses vêtements jonchent le sol, il reste là, exposant son âme autant que son corps. C’est un moment chargé d’émotion, où le passé et le présent se rencontrent. Dans un mouvement fluide, Juyeon se rapproche de toi, sa présence imposante se penchant doucement vers toi. Son regard intense capture le tiens, transmettant une promesse muette de tendresse et de passion. Tu sens sa respiration se mêler à la tienne, créant une intimité palpable entre vous.
Les souvenirs de l’été dernier, des moments passés avec Juyeon te reviennent en mémoire.
Puis, doucement mais avec une détermination certaine, ses lèvres rencontrent les tiennes dans un baiser empreint de désir et de douceur. C’est comme si le temps se suspendait, vous laissant savourer chaque instant de ce contact passionné.
Ses lèvres sont chaudes et douces, exprimant un mélange de tendresse et de passion contenue. Leurs caresses créent des frissons sur ta peau, éveillant chaque fibre de ton être à la proximité de cet homme que tu as aimé et que tu aimes encore.
Tu sens les mains de Juyeon glisser avec une tendresse palpable le long de ta poitrine, effleurant ta peau avec une douceur délibérée. Chaque contact est empreint de délicatesse, créant une sensation électrique qui parcourt tout ton corps. Sa présence est rassurante, te donnant confiance pour laisser aller tes inhibitions.
Alors que tes doigts se détendent, il entreprend de retirer ta robe avec une lenteur calculée, révélant chaque centimètre de ta peau à la lueur tamisée de la pièce. Chaque caresse de ses doigts fait monter en toi une vague d’émotions, mêlant anticipation et désir dans une danse intime.
La robe glisse le long de tes épaules, laissant le tissu soyeux reposer doucement sur le sol. Tu te retrouve vulnérable mais en sécurité dans les bras de Juyeon, la chaleur de son corps te réconfortant. Son toucher continue d’explorer ta peau nue, créant une connexion intime entre vous.
C’est un moment de confiance partagée, une offrande de l’intimité la plus profonde. Chaque caresse, chaque effleurement est comme une promesse silencieuse de passion et de respect.
La pièce semble empreinte d’une énergie électrique, comme si chaque particule était imprégnée de votre connexion. Dans cet instant, tu te sens à la fois exposée et protégée.
Juyeon sort un préservatif de la poche de son jeans «Je veux te connaître de la manière la plus profonde et la plus intime possible ».
Le souffle de Juyeon caresse doucement tes oreilles alors qu’il murmure ses mots empreints de vérité.
« Depuis l’été dernier, » commence-t-il, sa voix chargée d’émotion. « Chaque nuit étoilée, chaque aurore, chaque moment où j’ai fermé les yeux, tu étais là, dans mes pensées. Je n’ai jamais cessé de ressentir cette attraction, cette connexion qui va au-delà de toute compréhension. » Le regard intense de Juyeon fixé sur toi, sa question suspendue dans l’air, fait monter en toi une vague d’émotions contradictoires. Ton cœur bat la chamade, résonnant dans le silence qui s’est installé entre vous. Chacun de ses mots semble porteur d’une promesse de passion et d’intimité.
Tu sens une chaleur monter à tes joues, mêlée à une pointe d’appréhension. La tension est palpable, comme si tout l’univers retenait son souffle en attendant ta réponse. Le poids de cette décision semble reposer sur tes épaules, et tu réalise à quel point ce moment pourrait changer vos vies.
Le regard de Juyeon est empreint de patience et d’attente, mais il exprime aussi une profonde envie, un désir d’être en harmonie avec ton corps. Tu ressens un mélange de vulnérabilité et de confiance envers cet homme qui a toujours occupé une place spéciale dans ton cœur.
Tu rencontre son regard, tes propres yeux reflétant la détermination mêlée d’une tendresse profonde et tu réponds
FIN DE L’ÉPISODE 4
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勉強 (étude)
Ichikawa-sensei donne des cours gratuits, un dimanche sur deux, pour la dizaine d'immigrants plus ou moins temporaires de Muroto. Elle me parle en japonais, doucement, du bout de la table ou je suis assise. Je hoche la tête, avertis le regard. Sens les larmes qui montent, menaces.
Car Mitchell avait dit: "Quand Ichikawa-sensei parle, c'est limpide. Avec elle, on a l'impression de parler japonais, vraiment. Mais bon, après, on sort de la classe, et -- bon."
J'ai un bout d'origami entre les mains. Quatre-coins orange, d'allure un peu misérable. Ichikawa-sensei parle, et il y a un bourdonnement dans mes oreilles. Un barrage hydraulique dans ma gorge.
À ma table: un Philippin, une fillette de huit ans (un des jumelles d'Ichikawa-sensei, personnel bénévole), et deux pré-adolescents chinois, qui semblent être les deux êtres les moins intéressés du monde à m'adresser la parole.
On m'apprend qu'ils seront mes étudiants, à l'école. Et qu'ils ne sont pas chinois. Chūgakkō, m'explique Ryan la semaine d'après. Pas Chūgoku. Même ça, mal compris.
On plie des bouts de papier ensemble. En silence.
En provenance des autres tables, des rires. Une dame (japonaise, presque complètement sourde) fait la conversation, très, très fort, à Ryan.
Lorsque Ichikawa-sensei revient vers notre table muette, un pli entre les sourcils, je dépose mon origami, et sors.
Sumimasen, oui.
Le mot doit être itéré en moyenne quelque douze milliards de fois par jour, ici. La grande majorité du temps, par moi -- le reste, par les employés du service à la clientèle de tout le pays.
C'est peut-être le premier mot que j'ai appris "localement". Le deuxième, atsuine, répété plusieurs fois par jour, antithèse ludique du fait frette.
Ichikawa-sensei sort avec moi, me suis, me serre dans ses bras. Tout ce qu'on puisse entendre sur la froideur des Japonais ne concerne en rien Muroto, promis. Il fait quarante-cinq degrés en ce mois d’août mouvementé.
Je lui explique le vase, plein à ras bord. La fatigue, la confusion, l'impuissance, la chaleur (atsuine). Elle mentionne Ryan, qu'on ne parle pas de Ryan, se reprend, comprend.
Le niveau de japonais de Ryan -- juste assez élevé pour qu'il puisse hocher la tête lorsqu'on nous adresse des consignes, et juste assez faible pour qu'il soit incapable de me les transmettre par la suite -- est incompatible avec le mien.
Plus tard, Ichikawa-sensei m'appellera sur Zoom, me donnera une leçon d'une heure. Deux heures le samedi d'après. Je lui demande des devoirs, pour une sensation de contrôle, un désir de quantifier mes efforts.
Il n'y a pas de finale à cette histoire. Je prends seulement note d'une générosité dont on m'a fait preuve, dont on me fait encore preuve. Il y a tant d'occurences, j'ai peur d'en égarer.
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Nick se retient fortement d'ajouter que quelqu'un de plus grand pourrait aider dans l'équation et préfère à la place glisser à nouveau dans la moquerie - c'est plus simple, moins à réfléchir. "Je dirais même 1 an, c'est pas très compliqué de te rattraper." Il reprend d'un air un peu amusé alors que la conversation dérive un instant dans quelque chose de plus sérieux, qui ne dure que quelques secondes mais qui restera dans le fond de ses pensées ce soir, certainement. "Est-ce que tu vas me faire passer pour sénile ?" Il demande avec un air amusé et secoue sa tête un peu, se retenant de venir pincer la taille du brun, conscient que ça ferait un geste déplacé de plus. L'animateur se trouve néanmoins un courage idiot à reparler du dîner, hochant de la tête à la mention du canapé, et ses doigts se retrouvent une nouvelle fois sur le haut de Louis, à jouer avec l'ourlet de sa manche courte. "Et puis tu vas attraper froid." Et ça serait dommage. La proposition de dîner que tous les deux fait hausser un sourcil à Nick, sa première réaction est de se demander si Louis serait capable d'apprécier sa compagnie toute une soirée, avant de répliquer dans un demi-sourire. "Je ne cuisine pas pour n'importe qui." Avant de retirer finalement ses doigts de l'ourlet. "Samedi soir ?" Le regard de Harry capte chaque mouvement et observe Zayn déconnecter quelques secondes, et se retrouve à se faire violence pour ne pas venir poser sa main sur sa joue - juste retrouver un bout de leur passé à nouveau. Juste le voir, c'est suffisant pour que Harry partage la même envie soudainement, le regard fixé sur leurs mains qui s'éffleurent plus qu'elles ne se touchent réellement, son souffle perdu trop souvent. C'est si simple de redevenir le Harry qui a évolué en gravitant autour de Zayn, surtout quand ils sont aussi proches et que la mention de boulangerie lui rappelle leurs matins, les moments simples. Ça serait si facile de dire oui, juste pour le plaisir de la compagnie de Zayn à nouveau. Mais le reste perturbe Harry une seconde en se disant qu'il a mal compris, glisse même un rire gêné. "A Bradford?" La proposition est ridicule, Harry secoue sa tête légèrement. "Non. Je ne peux pas." S'imposer à la famille de Zayn était ridicule surtout. Mais le problème c'est sa main autour de la sienne et le reflexe idiot de Harry de tirer légèrement dessus pour pouvoir l'approcher encore un peu de lui. "Tu devrais oublier l'idée." Harry affirme comme si c'était une solution miracle à tout.
Louis considère le délai que Nick lui donne avec horreur, fait rapidement le calcul de quand lui a atteint sa taille adulte et... non. "Est-ce que tu compte mettre de l'engrai à mon fils ?" il demande donc à Nick, le croyant capable d'essayer ce genre de choses juste pour se moquer de lui. Ce n'est finalement pas si désagréable de s'excuser, et peut-être nettoyer légèrement l'air entre eux sur de vieilless histoires, et ca passe assez rapidement pour que Nick recommence à rire et faire rouler des yeux à Nick. "Si tu continues à deviner mes plans en avance on ne va pas aller loin..." il se plaint, puis accepte le départ de Nick et Harry. Ca ne le ravit pas, mais il faut être raisonnable, Louis se dit, interrompu dans ses pensées par la main qui se retrouve à nouveau près de son cou, et le fige sur place instantanèment. Si il avait su, il aurait porté ça à la radio au lieu de sa chemise. "....uh." il arrive à répondre à l'inquiétude du brun, mais clarifie quand même le diner, pas motivé à retrouver Harry ce soir là. Louis rit doucement à la petite moquerie du brun et hoche de la tête, rattrape les doigts de Nick une seconde en les sentant partir, et rougit en les lachant de suite. "Samedi ? Samedi. On se confirme l'heure dans la semaine ? " il demande en collant ses mains dans ses poches, grand sourire en place comme pour distraire Nick du fait qu'il ne fonctionne visiblement plus. Zayn écoute la respiration de Harry changer et sent une faim en lui, celle qu'il avait toujours, de lui faire perdre le contrôle pour voir le Harry qui n'était qu'à lui. Mais il n'a plus vraiment ce privilège, même si il sait qu'il ferait tout pour l'avoir à nouveau, et que chaque chose qu'il dit est déclenché par cette envie. Ce ne serait pas juste, sûrement. Il propose tout de même la boulangerie comme une raison, avant d'en trouver une autre, peut-être absurde, oui, mais qu'il ferait tout de même, si ca lui permettait de ne pas laisser Harry s'échapper si vite. Zayn hoche de la tête pour confirmer Bradford et ne dit rien quand le brun dit qu'il ne peut pas, sans plus d'explication. Il suit le mouvement sans protester, hausse un sourcil à la l'idée d'oublier, pas sûr de pouvoir. "Est-ce qu'on est du genre à oublier les choses, Harry ?" Zayn demande dans un murmure, et passe son pouce sur sa main, réfléchissant quelques secondes. "Dis moi que je te reverrais après alors. Je peux revenir sur Londres, ou te rejoindre au milieu." Zayn propose, espérant que Harry a renoncé à le bloquer.
Just act like you're one of us.
Louis a évidemment du trouver une excuse pour expliquer l'absence de Harry à Zayn, au moins pour se rassurer, mais Zayn n'a pas vraiment bronché quand il lui a dit qu'il avait du aller aider Gemma à déménager. Il commence franchement à se demander si Harry avait raison et qu'il est vraiment le seul à avoir cru à son idée ? Non, c'est eux qui sont ridicules. Bon, il est un peu décu mais il est quand même content d'avoir Zayn chez lui, surtout qu'ils ont réussi à se trouver un petit coin dans le salon, pour discuter tranquille. Surtout quand Louis a besoin de chuchoter pour ne pas avoir l'air d'un fou. "Attends, comment ça il t'a dit qu'il n'avait personne ? Il n'allait pas se marier ?" il demande en chuchotant, la main peut-être un peu trop serrée sur le bras de Zayn. "Apparemment non ? Ou peut-être qu'il fait semblant pour l'émission ? J'ai pas demandé plus." le brun réponds en fronçant des sourcils, un peu surpris de l'intensité tout d'un coup. Ils ont pris un seul shot, Louis ne devrait pas encore être fin de soirée insupportable Louis. Peut-être que lui aussi a vieilli. "Non non, je ne crois pas qu'il ait déjà dit ça. Il a du se passer quelque chose..." Louis réfléchit, et ne remarque pas Zayn qui lève la tête pour regarder la porte s'ouvrir une nouvelle fois. Il remarque quand il se lève quand même, et fronce des sourcils en se tournant lui aussi vers les nouveaux arrivés. "Uh. Est-ce que je tends des pièges en dormant ?" il se demande à lui même en voyant Harry, mais panique légérement quand il voit Nick derrière. Même en dormant il n'aurait pas fait ça. "Attends deux secondes." il demande à Zayn tout de même, et fait quelques pas vers eux, un regard d'excuse pour Harry. "Donc... tu as décidé d'avoir ton rendez-vous chez moi ?" il demande pour essayer de comprendre, et hausse un sourcil vers Nick. "Bonsoir ? Surprise ? Tu veux une bière ?"
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AURA - ACTE I, Scène 6
Fandom : Vilebrequin
Pairing : Pierre Chabrier x OC féminin, Sylvain Levy x OC féminin, Gaytipla (Pierre Chabrier x Sylvain Levy)
Nombre de mots : 1 046 mots
Avertissement : Propos validistes
Résumé : Couleurs et émotions. D’un côté, la fierté. De l’autre, la honte. Comment avancer avec les pieds cloués au sol ? Comment communiquer quand le corps est lui-même restreint ?
Les réponses ne sont pas innées. Il faudra les chercher, partir à l’aventure dans un monde inconnu, quitte à découvrir plus qu’on ne le voudrait…
Note d’auteurice : Vous pouvez également lire cette pièce de théâtre sur Wattpad et AO3 ! <3
Partie : ACTE I, Scène 6
Personnages & Sommaire | ACTE I, Scène 1 | ACTE I, Scène 2 | ACTE I, Scène 3 | ACTE I, Scène 4 | ACTE I, Scène 5 |
Dans la chambre de Pierre et Lou, cette dernière est assise devant le miroir, en train de se maquiller après sa douche, enroulée dans une serviette. Sylvain est assis en tailleur sur le lit, jouant avec une bague trouvée là, une bague appartenant à Lou ou Pierre, il ne savait pas. Ça lui importe peu. Ce qui lui importe en revanche est la capacité de ses doigts à faire valser l’objet, les yeux rivés dessus comme la chose la plus intéressante au monde.
Lou finit de se maquiller et jette un regard à l’homme dans la pièce avec elle. Elle attire son attention et lui sourit.
LOU, doucement. Comment ça va ?
SYLVAIN. Bien. Il hausse les épaules. Je crois. Je sais pas, je réalise pas encore.
LOU. Ça se comprend…
Elle se lève et le rejoint sur le lit, passant un bras autour de ses épaules. Elle aussi regarde la bague bouger entre ses doigts.
LOU. Tu as déjà vu un psychiatre ?
Sylvain pause, dans l’incompréhension. Il reprend ses gestes répétitifs avec la bague.
SYLVAIN. Bah non, pourquoi ? Quoi, toi aussi tu penses que je suis fou ?
Il est sur la défensive, elle le voit et s’en inquiète. La lumière sur eux s’intensifie.
LOU, avec précaution. Non. Il ne m’a pas fait écouter le message, mais il me l’a résumé et… C’est toi-même qui a parlé d’un psychiatre. Je pense que ce n’est pas une mauvaise idée.
SYLVAIN. Ça fait beaucoup de mots pour répondre ‘’oui’’ au final. T’aurais pu juste dire ça : ‘’oui, Sylvain, t’es fou’’. Je l’aurais pas mal pris, tu sais.
LOU. Tu le prends mal, là.
SYLVAIN, avec des mouvements secs. Pas du tout, je le prends très bien, tu vois ?
LOU. Tu es en train de planter tes ongles dans ta peau.
Elle a raison, Sylvain est en train de gratter le dos de sa main frénétiquement. Il baisse son regard sur ses doigts tandis que Lou les couvre avec douceur de ses propres mains. Elle les caresse, serre Sylvain plus fort, pose sa tête sur son épaule.
LOU. La question, c’est pas est-ce que t’es fou ou non. Moi je m’en fiche, Pierre s’en fiche, c’est pas ce qui nous intéresse. En revanche, tu veux comprendre ce qui t’arrives, c’est logique. J’ai quelques éléments de réponse, mais il faut que tu sois prêt à les entendre. C’est à toi de faire ce chemin, de prendre cette initiative. Moi, je serais toujours là.
SYLVAIN, triste. Et Pierre aussi. Mais ça me fait peur… ça m’a toujours fait peur, c’est pas la première fois qu’on me dit que je suis bizarre, ou trop… intense. Là, j’arrive juste à la limite de ce que les autres peuvent supporter. C’est… c’est égoïste de ne pas chercher à régler ça.
Lou embrasse sa joue et tourne son visage face à elle, le fixant. Lui regarde ailleurs, vers le bas, puis vers le haut, à gauche, à droite… Il n’arrive pas à se fixer sur elle. La lumière vacille.
LOU. Y’a rien à régler, Sylvain. T’es pas cassé. T’es pas une erreur. C’est leur problème si les gens arrivent pas à aimer ce que tu es, ou s’ils ne comprennent pas.
SYLVAIN. C’est pas du jeu, aussi. Toi, tu comprends tout, et t’es déjà la copine de Pierre.
Elle éclate de rire et rompt leur étreinte, le repoussant pour jouer.
LOU. Tais-toi, plus pour longtemps en plus.
Sylvain réagit à ce qu’elle vient de dire, mais se fait couper par un mouvement de main de Lou.
LOU. Tu racontes n’importe quoi pour ne pas réfléchir à ce que je dis. Mais réfléchis-y : tu as le droit à l’amour et à l’amitié comme n’importe qui. Tu as aussi le droit de vouloir mieux comprendre ce que tu vis. Il y a des choses que tu peux gérer, des choses qui seront au-dessus de ta portée. Quoi qu’il en soit, c’est à toi que tu dois penser en premier, et certainement pas à cette connasse.
Pierre, l’air tout penaud, entre dans la chambre, coupant Sylvain avant qu’il ne réponde. La lumière devient plus douce.
PIERRE. Vous parlez de quoi ?
LOU, levant les yeux au ciel. C’est ça, fais genre t’étais pas en train d’écouter à la porte…
Pierre se fige, pris la main dans le sac. Il est visiblement coupable, ce qui fait rire les deux autres.
SYLVAIN. On peut même pas avoir un peu d’intimité ici !
PIERRE. Et on peut plus écouter aux portes tranquille. Lou, t’es une sorcière.
LOU. Ou j’ai juste une bonne ouïe. J’ai entendu tes pas y’a genre dix minutes qui se sont arrêtés devant la porte. La prochaine fois, t’as qu’à faire un effort de discrétion.
PIERRE. Oui, bon, c’est bon. Je venais pour acquiescer à ce que tu disais, en plus. La prochaine fois, je m’abstiendrai si c’est ça.
Lou se lève, rejoint Pierre et, comme pour Sylvain, elle passe un bras autour de ses épaules, le forçant à se baisser, et embrasse sa joue.
LOU. Allez, je vais m’habiller, faites des bêtises.
PIERRE. Hein ? Tu veux dire ‘’ne faites pas de bêtises’’, non ?
LOU. Non, je vous connais. Ciao !
Elle quitte la pièce avec un rire. Pierre et Sylvain échangent un regard, puis éclatent de rire à leur tour.
Quand ils se calment, Pierre est appuyé contre un mur, fixant son ami avec un sourire.
PIERRE. Elle a raison. On va pas te lâcher. Et ce serait une bonne idée de voir un psychiatre. Enfin, c’est elle qui m’a convaincu. Elle en a déjà vu un, pour son TDA… Elle t’en parlera mieux que moi, pose lui des questions.
SYLVAIN, pas à l’aise. Ouais, je verrais.
PIERRE. Tu le feras ?
SYLVAIN. Je verrais, Pierre.
PIERRE. Promets-le. Je lui demanderai, pour vérifier.
Sylvain soupire. Il regarde la bague entre ses doigts, avec laquelle il avait recommencé à jouer.
SYLVAIN, en se levant et en marchant vers la sortie. Je dois aller aux toilettes.
PIERRE. Sylvain.
SYLVAIN, se tournant vers lui. Je te le promets. Là. C’est bon ?
Pierre hoche la tête sans sourire, avec une expression profondément inquiète. Il a peur pour son ami, il veut l’aider sans en avoir les capacités. Lou, en revanche, peut. Il faut que Sylvain lui en parle.
Une pause, Sylvain sourit à son ami pour le rassurer puis quitte la pièce.
Une fois seul, Pierre se redresse d’où il était logé et rejoint le lit, récupérant la bague que Sylvain avait laissée là pour l’enfiler à son doigt. La lumière s’éteint.
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Après un bébé insomnie entre 4 et 5 heures du matin, ma journée commence avec grand bonheur à 9h. J'ai fait le tour du cadran, Dieu que ça fait du bien!
J'arrive de fort bonne humeur au ferry qui m'emmène à ma destination d'aujourd'hui : la zone de Manly Beach. A noter que j'en profite pour découvrir l'équivalent du pass Navigo local : ici, tu passes ta carte bleue sur un boîtier à l'entrée et à la sortie (il ne faut pas oublier en sortant du bus ...), et ça te calcule tout seul ton montant ! Le tout est plafonné à 16$ en semaine et 8$ le week end, le ferry étant à 7,5$ c'est vite rentabilisé... En plus, il y a des réductions en dehors des heures de pointe, c'est pas mal fichu leur système !
Bref, me voilà au ferry (sous un soleil radieux, comme vous pourrez le constater), où je peux prendre en photo deux monuments phares de la baie. En anecdote rigolote, quand ce pont a été construit, le gouvernement a "relocalisé" plus de 500 foyers (traduire : a détruit leurs maisons en les laissant se débrouiller sans aucune compensation)... Mais comme c'était un énorme chantier en période de récession, les gens ne pouvaient pas trop se plaindre sans fâcher leurs voisins. Alors en vengeance, ils ont donné à l'ouvrage un petit nom : "le cintre hideux".
Et j'ai donc passé la journée à me balader avec plaisir dans toute la zone de Manly Beach, en faisant une longue balade le long de Northead, la péninsule attenante !
Une partie du versant a été détruite (plusieurs fois) dans un incendie, mais la végétation reprend ses droits doucement.
Entre deux averses, j'ai alterné entre littoraux ...
...Marais...
... falaises glorieuses ...
... végétation étrange...
Et animaux locaux originaux. Ils sont bizarres leurs poulets ici.
Je suis repartie sur un très joli coucher de soleil dans la baie, c'était ma foi fort sympathique !
N'étant désormais plus accompagnée d'un Dr Rathatton, je me plonge dans la musique pour ne pas resentir son absence ... Ça me donne l'occasion de remplir une demande faire par Ursupatatus (qui se reconnaîtra) il y a quelques mois 😁
Bizoux tout le monde ! 🥰
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