#non je demande pour de vrai c'est la catastrophe en fait là
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chaotictomtom · 1 year ago
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le rdv qui de base est sensé faire 1h mais finalement toujours été que de 45min puis là on a commencé en retard mais quand même fini à 45 donc en gros j'ai plus que 30min de thérapie max une fois par mois autorisé jsais que jdois pas me plaindre c'est gratos mais damn. zinzolibar cette affaire quand même
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thebusylilbee · 3 years ago
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"On ressort essoré de la lecture d'Une poupée en chocolat (la Découverte). L'essai de la cinéaste, sociologue et militante afroféministe Amandine Gay, consacré aux enjeux de l'adoption, est bien plus qu'un simple compte rendu de recherche historique et sociologique. Sur le fond, d'une part, elle pose, de façon précise et méthodique, tous les tenants et aboutissants de cette démarche qui n'est jamais réellement questionnée pour mettre en lumière les rouages politiques et les systèmes de domination qui sont à l'oeuvre, comme elle l'a déjà fait dans son film documentaire Une histoire à soi, sorti en salles début juillet. Sur la forme, d'autre part, car Une poupée en chocolat peut aussi se lire comme une autobiographie qui captive de la première ligne jusqu'aux bouleversantes dernières pages. Son histoire est celle d'une fille noire adoptée après sa naissance sous X en 1984 par un couple blanc. Malgré tout l'amour de ses parents et leur conscience, plutôt aiguisée pour l'époque, des enjeux d'une adoption transraciale, ça ne l'a pas empêché d'en subir les conséquences systémiques.
Vous dites que l’adoption transraciale est avant tout une expérience de la dépossession, des communautés, des familles et des cultures d’origine…
J'ai grandi pendant les années 80-90 dans la campagne lyonnaise où mon frère et moi étions les deux seuls noirs. Donc une de mes premières expériences de ce que c'est qu'être noire, ça a été le racisme. J'ai d'abord été définie dans le regard des autres par des pratiques de discrimination et des propos insultants. Quand on dit que l'adoption transraciale peut être dommageable aux enfants racisés, on parle de ça. D'abord on vous projette des insultes et des représentations négatives et, ensuite, vous devez partir à la recherche de ce que sont vos origines culturelles, de ce que c'est qu'être noire au sein des communautés noires. Et là, on arrive au deuxième obstacle : il vous manque les références. On se rend compte alors qu'on a été coupé de nos communautés d'origine. C'est possible d'y revenir et je me sens aujourd'hui tout à fait acceptée, mais adolescente, ce n'était pas la même chose.
J'ai toujours cette peur d'être découverte comme une «fausse noire». Ces questions d'identités, ce ne sont pas des enjeux théoriques. Il s'agit vraiment de comprendre où on se place. Et puis, il y a le fait de grandir dans un milieu qui se traîne une histoire esclavagiste et une histoire coloniale non résolues. Toutes ces représentations extrêmement stéréotypées qui circulent à l'encontre des noirs en France, et des femmes noires en particulier, avec la fétichisation sexuelle par exemple, normalement, ça demande une de préparation. C'est à ça que servent les familles racisées. La socialisation raciale, c'est un apprentissage où on va, au fur et à mesure, vous distiller des informations
L'exemple le plus concret, c'est celui des contrôles d'identité où il faut apprendre aux garçons noirs le comportement à tenir et le fait de ne jamais sortir sans ses papiers. Jusqu'à récemment, quatre ou cinq ans peut-être, les parents blancs n'avaient pas du tout conscience que leur garçon, à partir du moment où il ne serait plus identifié comme un enfant, serait en danger dans l'espace public. Et il est de leur devoir de lui donner les clés.
Un des points importants que vous développez dans votre livre, c’est celui de la justice reproductive. De quoi s’agit-il ?
C'est un concept créé en 1994 par un collectif de femmes noires, latinas et autochtones aux Etats-Unis, juste avant la conférence du Caire sur les droits reproductifs. L'idée, c'est qu'on ne peut pas penser les droits reproductifs sans les lier aux questions de justice sociale, de droits civiques. L'exemple typique pour la France, c'est que dans les années 60-70, quand les femmes françaises blanches militent dans l'Hexagone pour l'accès à la contra- ception et à l'avortement, les femmes de la Réunion subissent des stérilisations forcées.
Si on pense les droits des femmes en disant uniquement qu'on doit avoir accès à la contraception et à l'avortement, on oublie d'autres femmes, racisées, dans d'autres territoires, qui ne sont pas confrontées aux mêmes pro- blématiques. A partir de cette vision-là, du fait qu'on ne peut pas décorréler les questions de santé, d'écologie, de racisme, de validisme ou de sexisme, on peut commencer à expliquer politiquement certains phénomènes comme l'adoption. Un mineur, un enfant, un bébé, ne se retrouve pas isolé de sa famille de naissance par magie. Il y a un contexte très spécifique, des histoires, un cadre.
A propos de la naissance sous le secret, par exemple, s'il y a un point commun entre toutes les mères de naissance, c'est qu'elles sont pauvres et précaires. On ne peut pas comprendre ce qui se passe si on n'a pas conscience que c'est justement inscrit dans tous les systèmes de domination à l'oeuvre. La famille n'est pas une institution isolée du reste de la société. Au contraire. C'est peut-être même l'endroit central où se jouent dès le départ toutes les inégalités systémiques et toutes les formes d'oppression. Ces femmes qui ont accouché sous X sont pour vous les grandes absentes des débats sur l'adoption C'était important pour moi de donner de la place dans mon livre aux mères de naissance. Il n'y a pas de mineur isolé candidat à l'adoption s'il n'y a pas une mère. Qui est cette personne ? Quand on dit s'y intéresser, c'est pour créer les conditions pour qu'elle se sépare de son enfant, parce qu'il y a des gens qui attendent pour l'avoir. Sur le long terme, on ne s'intéresse pas aux mères de naissance. Est-ce que la séparation est la meilleure solution sur le long terme ? Qui est retourné les voir ? Qui a fait une étude longitudinale pour savoir si elles se sentent bien, si elles sont en paix avec ce choix-là ? On ne sait quasiment rien. Et après l'accouchement, elles vont devoir faire face à un choix qui n'est pas accepté socialement. Tout ce discours dépolitisé ne nous permet pas de comprendre quel serait le meilleur accompagnement qu'on pourrait leur offrir.
Comment en arrive-t-on à faire de sa propre histoire le fil rouge d'un livre politique et sociologiforme que sur l'adoption ?
Ça vient directement du cinéma. Ça fait déjà deux fois qu'on fait ça. Ou- vrir la voix et Une histoire à soi sont deux films qui ont aussi une dimension autobiographique, où on essaie de ramener dans l'espace public des enjeux politiques qui peuvent être tabous ou extrêmement clivants. On les fait passer parce qu'on utilise le récit individuel, l'expression de soi. Si une personne vous raconte sa vie, vous n'allez pas dire : « Non, c'est pas vrai ! » S'appuyer sur les récits individuels, sur l'émotion, sur le parcours de vie, ça permet aussi de montrer qu'on n'est pas uniquement dans des débats théoriques. Si toutes les filles noires se rappellent de la première fois où on leur a dit « tu es noire, je te donne pas la main », quels enjeux psychiques ça peut avoir sur le long terme ? Et qu'est-ce que ça dit de notre société ? Je n'avais pas jusqu'ici beaucoup évoqué ma propre expérience de personne adoptée. J'avais déjà beaucoup parlé de mon expérience de femme noire, et j'aime bien avoir un rapport aussi équitable que possible avec les gens qui participent à mes films. Dans une logique de don contre don, c'était à mon tour de parler. Sachant en plus qu'étant née sous le secret, il y a tout un volet, très important, qui n'est pas abordé dans Une histoire à soi.
Vous dénoncez ce stéréotype qui associe l'adoption transnationale à une démarche humanitaire, à de la charité.
C'est pour ça que ça m'intéresse de politiser la famille. Pour tout le monde, le désir d'avoir un enfant est égoïste. Mais tout à coup, quand c'est l'adoption, on efface cette première dimension de désir, et on transforme ça en sauvetage d'un enfant seul. Effectivement, il y a des enfants isolés pour qui c'est très bien de trouver une famille, mais il y a quand même une ou deux personnes qui n'étaient pas en mesure d'avoir un enfant qui vont pouvoir faire famille parce qu'un enfant a été séparé de sa famille de naissance. Une partie de la proposition a été oubliée. On le voit aujourd'hui, alors que l'adoption transnationale est de plus en plus régulée et que les pays du Sud laissent partir moins facilement les enfants: ce qui est croissant, c'est la demande d'enfants dans les pays riches, pas le be- soin en familles adoptantes.
Pourquoi cette adoption transnationale et transraciale est-elle aussi l'illustration d'une certaine domination ?
A partir du moment où une pratique est dépolitisée et centrée sur le côté émotionnel, humanitaire, on oublie les conditions dans lesquelles les gens se sont retrouvés séparés de leur famille de naissance. Si on regarde certains pays comme Haïti, qui a été pendant une cinquantaine d'années un pays de départ de l'adoption internationale, l'état politique et économique de Haïti aujourd'hui, au-delà du fait que c'est un pays frappé par des catastrophes naturelles récurrentes, est grandement dû à la France, à la dette qui a été imposée et à une instabilité politique grandement liée à l'ingérence des Etats-Unis et de la France. Les enfants ne se retrouvent donc pas isolés par pur hasard. J'ai voulu montrer que l'adoption n'est pas un phénomène qui pousse du sol comme un champignon, il ne se développe pas de façon autonome.
Vous expliquez que les familles adoptantes ont le devoir de s'impliquer politiquement.
Au-delà de la question du racisme de la société ou de l'entourage, il y a vraiment l'impératif de s'investir concrètement et entièrement dans la lutte antiraciste. Comme le dit Ibram X. Kendi, que je cite dans le livre, il n'y a pas d'endroit confortable de « non racisme ». Soit on est engagé dans la lutte contre le racisme, soit on contribue à la suprématie blanche en ne faisant rien. Pour que ça se passe bien dans les familles concernées par l'adoption transraciale, les parents blancs doivent vraiment être hypervigilants sur ces enjeux-là. Si vous avez peur des noirs, si vous tenez votre sac quand vous croisez un homme noir, n'adoptez pas un enfant noir. Lui, il va le sentir. Ça ne suffit pas que vous l'aimiez lui, vous devez aimer tous les noirs, sinon ça ne marche pas. Si vous comprenez qu'au fond, vos parents sont racistes contre tous les noirs, tous les Asiatiques ou tous les Arabes sauf vous, ça ne peut que mal se passer. C'est destructeur.
Le regard de la société sur l'adoption est-il en train d'évoluer ?
Aujourd'hui, sur les plateformes grand public, à chaque fois qu'on amène la dimension politique de l'adoption ou les questions raciales, les gens ne comprennent pas. C'est vraiment comme arriver et expliquer que non, la Terre n'est pas plate. C'est ce niveau d'incompréhension. C'est un gros travail. Je ne sais pas combien de gens liront le livre, mais je l'ai aussi fait dans la perspective de servir aux travaux d'universitaires, à d'autres adoptés qui pourront se lancer dans leurs propres recherches. Il y a un effet de seuil sur ce genre de sujet Je l'ai vu avec l'afroféminisme. Rien de ce qu'on disait n'était vraiment nouveau. C'est juste qu'à un moment donné, par le biais des réseaux sociaux, le discours s'est diffusé. Et sur l'adoption, c'est en train d'arriver. Sur Instagram, ces trois dernières années, il y a une quinzaine de comptes militants qui se sont créés et qui font des démonstrations sur ce que c'est d'être un adopté transracial. A partir du moment où le niveau de pédagogie publique progresse par des canaux accessibles, avec un cadre théorique, ça peut commencer à essaimer."
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claudehenrion · 3 years ago
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De quoi Zemmour est-il le nom ? (suite)
  ''De quoi Zemmour est-il le nom ?'', avait un jour demandé ''le Monde''. La réponse est facile : Zemmour est le nom que porte l'échec intellectuel de toute la gauche, ses doctrines, ses pratiques, ses gourous officiels, son ''esprit Canal +'' (?), ses  journalistes périmés et ses mensonges à répétition. Trop longtemps, elle nous a conduits de catastrophe en catastrophe : depuis le Front Populaire (auquel on doit d'avoir perdu la campagne de 39-40) jusqu'aux errements de la macronie, en passant par toutes les grèves des communistes qui ont détruit sciemment notre outil industriel et nos plus beaux fleurons, Mai 68, Mitterrand, Hollande, Jospin, et tout ce qui a tourné autour de ces heures, noires à force d'être rouges ou roses...
  Les raisons de l'affolement névrotique des faux ''leaders'' nuls et sans le moindre ''self-control'', qui ont fait d'une simple émission (une heure chaque soir, sur une chaîne annexe) une Bérézina télévisuelle, tiennent en 3 petits mots tout simples :  la gauche agonise. Son référentiel idéologique est totalement obsolète, périmé : plus personne n'a envie d'y souscrire ou d'y adhérer : il reste encore un résidu de fanatiques  qui ne se sont pas réveillés du sommeil léthargique où des idéocrates sans ''vista'' ont réussi à les tenir (trop) longtemps enfermés, ou qui votent par paresse, par habitude, par routine, par nostalgie... Mais les périmés-au-pouvoir refusent de s'en rendre compte et croient que durcir leurs postures ringardes va ramener le balancier dans un mouvement... qu'il n'aurait jamais dû prendre.
Nous évoquions le livre ''la Grève'', hier : on est, en plein, dans cette mortelle fuite en avant dans l'augmentation caricaturale de mesures qui ont depuis longtemps démontré leur nocivité et leur incapacité à répondre aux questions posées. C'est le chant du cygne, c'est l'histoire des lemmings du conte de Grimm, c'est l'ultime nuisance de gens qui avaient cru que leurs vilaines dystopies pourraient être des solutions... quant ce n'étaient que des pis-aller ! Qui de sérieux est prêt à défendre le bilan de 50 années de magistère intellectuel et moral des idées de la Gauche ?
Aujourd'hui (je veux dire : avant,hier, dans les urnes), les plus gravement atteints ont persisté dans les rêves d'Hidalgo ou de Pulvar (dont les rêves sont nos pires cauchemars). D'autres se réfugient dans un contre-écologisme porteur de faillite pour la planète (''l'Ecologie'', c'est tout... sauf les punitions infligées par l'illuminée éteinte Greta Thunberg, ses suiveurs, et les ''écolo-gauchistes'' français, qui sont tellement plus ‘’gauchistes’’ que ‘’écolos’’...). Et enfin la frange des derniers ‘’laissés pour compte’’ réfugient leur sentiment d'échec dans la super-violence gauchiste.
 (NDLR : on peut remarquer que se retrouvent à peu près, dans les soi-disant ''évolutions'' actuelles, les mêmes clivages que ceux qui ont souligné l'impossibilité des idées dites ''de Gauche'' depuis leur naissance : la tendance Lénine (vétéro-communiste), la tendance Trotski (gauchiste), la tendance Gramsci (''intello''), et la tendance Bakounine (''anar''). Comme je le répète (trop ?) souvent : ''Nihil novi sub sole''. Pourtant, ce n'est tout de même pas moi qui avais écrit un petit livre sur ''le gauchisme, maladie infantile du communisme'' : c'est Lénine... et ce, dès 1920 !).
Revenons à nos moutons : alors qu'il ne s'agit que du jeu normal du fonctionnement de toute société (''Que le meilleur gagne'' !), l’Elysée et le CSA sont excédés par l’énorme succès de Zemmour sur C-news, et cherchent le moyen d’y mettre fin... sans que leur intervention soit trop voyante.  Malheureusement, dans un reste de ''culpabilité-à-la-française'' non encore purgé, bien des gens s'interrogent... se demandent si... vraiment... au fond... on ne sait jamais... c'est vrai qu'en 2014, il a dit une phrase qui pouvait être comprise comme pouvant signifier que... peut-être... qui sait... etc... Mais dans quel pays  vivons-nous ? Car enfin... quelle est la finalité du pouvoir, sa mission, sa ''feuille de route'' ? Tout se passe comme si ''élire un Président de la République'' valait blanc seing pour transformer le pays de fond en comble (et surtout en mal), pour imposer des visions et proposer des futurs qui ne tiennent pas la route, et... pour se faire réélire ?
Car là où tout est peut-être en train de basculer dans l'absurde absolu (ne jamais oublier que Die Welt appelle la France ''l'Absurdistan'' !), c'est que certains croient voir, redoutent ou espèrent  dans le succès de Zemmour une possible tentation présidentielle. C'est évidemment un ''pari'' qui n'a rien d'impossible : à partir du moment où, sans même avoir fait acte de candidature, vous êtes crédité de scores que n'atteignent pas de vieux grognards de la course à l'échalote... à partir du moment où de très nombreux ''supporters'' vous promettent (sans savoir de quoi ils parlent !) une victoire facile... et enfin à partir du moment où vous imaginez pouvoir corriger tout ce que vos analyses sérieuses, documentées et difficilement réfutables ont identifié de mauvais pour le pays...  il doit être très difficile de ne pas rêver...
Aussitôt, le concours Lépine des boules puantes a déchaîné tous les partisans de la poursuite de notre déchéance et de notre décadence... Instruite par les résultats obtenus par les immenses mensonges, toujours impunis, du scandale d’Etat  de F. Fillon (''Calomniez, il en restera toujours quelque chose''), la presse --décidément très attirée par les caniveaux et les égouts-- a aussitôt découvert une certaine Gabrielle Lenfant,. Cette élue socialiste et militante féministe (comme par hasard) s'est miraculeusement souvenue, 17 ans après les faits, d'un bisou volé... ou emprunté. Tiens donc ! Voilà-t-y pas que ce possible candidat à la Présidentielle, ce type qu'elle voit chaque jour sur les écrans et les réseaux depuis des années était justement celui... qu'elle avait totalement oublié tant qu'il n'était pas ''peut-être candidat''... Et ce n'est que le dépôt éventuel d'une candidature qui a brutalement remis en mémoire de cette malheureuse âme pure qu'elle avait été traumatisée pour ou par un baiser volé, dont elle n'est pas sûre qu'il ait été sur la joue ou sur la bouche, ni si elle a vraiment été ''forcée''. Ce traumatisme violent a eu lieu en 2004 ... ou peut être en 2006 : il était si fort qu'elle oublié quand ! Mais nos apprentis-sorciers devraient se méfier : ce ''Trauma flou'' est si mal raconté qu'il ne peut que faire du mal aux vrais témoignages d'autres femmes réellement agressées, elles...
Cependant, cet avatar grossier (pour le moment) des horreurs de l'affaire Fillon prouve, si besoin était, que les mal-pensants de la bien-pensance ne reculeront devant rien, si l'objet de leur haine primaire devait être candidat. Moi, à sa place (où je ne risque pas d'être, Dieu merci), je me méfierais... Comme Pagnol le faisait écrire à César par Marius...   ''et quand c'est trop profond, petit... Tè ! Laisse un peu mesurer les autres ! ''. Il existe plein d'officines spécialisées, prêtes à déverser des tombereaux d'ignominies inventées pour la circonstance... et plein de magistrats adeptes du ''mur des cons'' pour en tirer le maximum de chienlit et de puanteur. Comme le dirait Anne Roumanoff, ''Je sais pas vous, mais moi, dans la même situation, je regarderais ailleurs...''. Il est vrai que je ne suis que... ce que je suis, à peine !
H-Cl.
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zhannabelle-fr · 5 years ago
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Comment révéler les capacités de guérison ?
Découvrez un nouvel aspect des possibilités !
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Zhannabelle a un canal cardiaque clair et une clairvoyance cristalline pour le traitement de toute maladie. Elle a reçu ce cadeau de l'Univers. Mais Zhannabelle a encore une capacité : enseigner ce don à d'autres personnes. Après tout, chaque femme est guérisseuse, même si elle ne le sait pas. Comment développer ces capacités en soi-mêmes, nous racontons dans cet article.
Le pouvoir de l'amour
Au cours des nombreuses années de pratique, beaucoup de fois Zhannabelle a entendu la question de savoir si elle peut apprendre ce qu'elle peut faire : guérir par l'imposition des mains, purifier l'aura, la voyance. Il n'y en a rien d'impossible.
Après tout, l'Univers a mis en nous de nombreux talents et capacités différents. Y compris les supercapacités. Et le principal est la capacité d'aimer. C'est l'amour qui guérit les gens des souffrances mentales et physiques.
L'amour est un don qu’on a donné aux femmes d'en haut pour aider les autres. L'amour est une force créatrice, la quintessence du Bien.
Bien sûr, pour devenir un vrai guérisseur, comme Zhannabelle, il faut des années de formation, une implication très forte et un désir de révéler en soi un don divin. Mais vous pouvez commencer ce voyage dès maintenant !
Étape 1 : Créons un espace d'amour.
La première chose qu'un futur guérisseur doit faire est de donner un débouché à tout cette énorme réserve d'amour qui est dans votre cœur. Si vous ressentez le besoin d'aider les autres, vous inquiétez pour le sort de notre planète (surtout maintenant, pendant le pic de la pandémie de coronavirus), vous voulez protéger vos proches et vos amis, alors vous êtes une femme spéciale. Femme de Puissance !
Zhannabelle vous invite à vous réunir avec d'autres femmes spéciales. Pour cela, nous effectuons des prières en cercle « Champ d'Amour ». La puissance de cette prière est telle qu'elle peut arrêter les maladies et les catastrophes naturelles, guérir, réduire la criminalité et bien plus encore. Plus les gens participent à cette prière, plus son effet est fort.
Maintenant que de nombreux pays ont fermé leurs frontières et ont limité la circulation des personnes à l'intérieur des pays, nos réunions ne s'arrêtent pas.
Nous organisons des cours et des prières en ligne. Si votre ville a un leader de notre mouvement « Champ d'Amour », votre ville a beaucoup de chance. Cela signifie qu'il a un pouvoir spirituel - un formidable pouvoir d'aider tout le monde. Et sinon, vous deviendrez peut-être l’organisateur des événements de Zhannabelle ?
Si vous sentez que vous êtes venu dans ce monde pour une raison, pour quelque chose de plus, si vous rêvez de sauver la planète, d'aider toutes les personnes, alors vous êtes la personne que Zhannabelle a longtemps recherchée pour transférer ses connaissances et ses capacités de guérison. Écrivez-lui, faites le premier pas vers une transformation globale de votre vie.
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Étape 2 : Soyez à un état exalté.
Pour guérir les gens, vous avez besoin d'un certain état d'âme. Pour y arriver, vous devez créer une atmosphère particulière. Pour cela, Zhannabelle conseille d'utiliser la musique de la transformation - des mélodies spéciales avec une grande énergie. Cette musique doit être sélectionnée individuellement. Si vous ne savez pas comment, écrivez à Zhannabelle et elle vous aidera avec plaisir.
Eh bien, pour ceux qui n'ont pas encore eu la musique de la transformation, nous vous conseillons de faire sonner votre chanson préférée qui évoque les sentiments les plus élevés - écoutez-la.
Étape 3 : Recherchons l'aide d'une personne sage.
Parfois, les élèves de Zhannabelle, qui ont déjà maîtrisé le mystère de la guérison, s’adressent à elle pour obtenir de l'aide. Il arrive qu'après avoir guéri une autre personne, sa maladie passe au guérisseur lui-même. Cela signifie que pour une raison quelconque, cette personne n'a pas fait de rituel protecteur, ne s'est pas protégée de l'esprit de la maladie.
Dans ce cas, Zhannabelle vous aidera certainement. Tous les trois mois, elle se rend aux retraites spirituelles spéciales aux Lieux du Pouvoir. Dans les lieux sacrés, elle prie, garde les jeûnes spéciaux de purification et se prépare pour faire de son corps un conducteur d'énergie divine.
Un vrai guérisseur ne s'appuye jamais uniquement à sa propre force. Si une personne prétend ne guérir que par sa propre force, vous devez être très prudent.
Il est impossible de guérir par sa force. Comme c'est une ressource limitée.
Zhannabelle s’adresse à la puissance de l'Univers. Elle est énorme et illimitée. C'est pourquoi, si vous décidez de découvrir vos capacités de guérison, assurez-vous de planifier au moins deux voyages aux Lieux du Pouvoir par an.
Étape 4 : Utilisons le pouvoir des objets magiques.
Mais comment pouvez-vous aider votre famille et vos amis si vous n'avez pas encore appris l'art de guérir ? Vous pouvez toujours aider. Prenez une photo imprimée d'un parent et mettez sur elle un objet du Pouvoir spécialement sélectionné. L'énergie spéciale de cette amulette protégera votre proche, même à des milliers de kilomètres de vous, qu'il le sache ou non. Après tout, une photo est un lien astral avec toute personne.
Afin que vos proches soient constamment protégés, Zhannabelle recommande de porter des amulettes du pouvoir. Si vous ne savez pas quels talismans conviennent à chaque membre de votre famille, contactez Zhannabelle. Elle choisira les objets magiques les plus efficaces pour tout le monde.
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Flavi, Toulouse :
« Une fois, j'ai rêvé de devenir médecin. Pour aider les gens, se battre pour leur vie - il me semblait que c'était vraiment un bon travail pour la vie. Mais il se trouve que je n’ai pas pu entrer à l'institut médical, j'ai dû accepté le premier travail qu’on m’a proposé, j’étais assistante du chef. Pendant dix-huit ans, j'écrivais des lettres d'affaires, répondais aux appels et faisais du café. Mais le rêve de guérir les gens n'a pas disparu.
Une fois, je suis venue à l'un des événements de Zhannabelle et je l'ai entendue dire à ses élèves que chaque femme est une guérisseuse. Ça m'a vraiment intéressé. Je suis devenue un participant régulier aux cours, je rêvais de réaliser mon rêve. Et j'ai réussi !
Zhannabelle m'a beaucoup appris. J'ai appris à voir les auras des gens, à chasser l'esprit de la maladie. Bien sûr, cette formation a pris beaucoup de temps. Mais mes yeux brillaient, j'ai absorbé la Connaissance, j'ai essayé de ne pas manquer les retraites et séminaires dans d'autres villes. J'ai été flattée et heureuse en même temps que Zhannabelle ait consacré autant de temps à ma formation. Elle a cru en moi, en mon don, qu'elle a tout de suite vu, lors d'une consultation individuelle. Et j'ai aussi cru en moi !
Et puis un jour je suis venue rendre visite à mes parents. Dès que j'ai vu ma mère, j'ai immédiatement senti que quelque chose n'allait pas. Puis je me suis mise à l'écoute de son aura et j'ai vu l'esprit de maladie sur elle.
L'être était si noire et si énorme que mes jambes ont cédé à la peur.
J'ai commencé à demander à ma mère ce qu'elle ressentait. Elle a affirmé que tout allait parfaitement bien. Néanmoins, j'ai insisté pour un examen médical complet. Je dois dire que ma mère est une personne très têtue, c’est une utopie de la forcer à faire quelque chose contre sa volonté. Mais j’ai réussi ! J'étais tellement convaincante que maman est allée à la clinique. Et les médecins ont confirmé ce que j'avais déjà vu - une maladie terrible. Oncologie en phase deux …
Ce jour-là, j'ai écrit à Zhannabelle. J'ai réalisé que mes connaissances n'étaient pas suffisantes pour guérir ma mère. J'avais besoin du pouvoir de mon maître. Et Zhannabelle a immédiatement accepté d'aider. Ensemble, nous avons effectué un rituel pour ma mère. C’était une expérience incroyable ! En un mois, ma mère allait beaucoup mieux.
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Les médecins étaient tout simplement sous le choc, mais en moins de six mois, la diagnose a été complètement annulée. Même l'opération n'était plus nécessaire !
Maintenant, nous assistons aux cours de Zhannabelle avec ma mère. Et je suis très reconnaissante à mon maître d'avoir aidé à révéler mon don et à sauver la personne que j’aime beaucoup ! ».
Aujourd'hui, vous avez appris les premières étapes de la découverte de capacités de guérison en vous-même. Vous recevrez encore plus de connaissances et de nouvelles pratiques lors des séminaires de Zhannabelle ou aux cours de groupe. Zhannabelle vous attend !
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simonbach75 · 3 years ago
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La vaccination pour aller manger
 Restaurants: vaccination pour tous
Mon café Musi a ouvert ses portes en février 2019 dans le quartier résidentiel du sud de Philadelphie et était fermé depuis mars 2020. Je n'ai pas à vous dire pourquoi. Chaque fois que nous avons provisoirement rouvert nos portes, nous avons mis notre sélection de plats gastronomiques en attente. J'ai transformé mon café en une opération de vente à emporter centrée sur un cheesesteak voisin et issu de sources durables, le Frizwit. C'était initialement un sandwich que j'ai servi pour des rencontres de montage remontant à 2015, et j'ai récemment vendu le Frizwit de l'espace de Musi pendant une année civile, afin que l'espace de 30 places et mal ventilé puisse fonctionner sans manger à l'intérieur. Il n'y a pas si longtemps, le temps est venu de réfléchir à ce que pourrait signifier une réouverture. Philadelphie commençait à ouvrir et les clients du restaurant commençaient à se sentir à l'aise avec la perception de manger à l'intérieur et les uns avec les autres. Nous avons pris la décision d'accueillir quelques dizaines d'invités chez Musi - amis et famille, demandé secrètement - pour savoir à quoi ressemblerait un service gastronomique en ces temps nouveaux. J'aurais personnellement besoin d'une preuve de vaccination pour m'asseoir à l'intérieur. Encore une fois, les amis et la famille, démasqués, et une petite salle à manger. Personne ne devait être là, et personne ne consommerait cette nuit-là pour survivre en calories. Ils venaient pour tous les goûts des occasions vieillissantes, pour découvrir les repas qui calaient Musi dans leurs cœurs et leurs esprits, comme des nœuds papillon en soie au chili, un tartare de viande pour le système cardiovasculaire, cours de patisserie Tours des champignons frais décorés de chips de riz aux céréales traditionnelles et du malabi parfumé à la cardamome. La rumeur s'est répandue que j'avais besoin de preuves de vaccination, un choix que j'ai fait autour des talons hauts d'Estela de New York annonçant que ce serait leur politique pour aller de l'avant. J'avais reçu un soutien frustrant. Les visiteurs précédents et les fervents passionnés de ma cuisine l'ont fait en public et en privé, agitant pratiquement leurs carnets de vaccination en me demandant une place. Bien sûr, il y a eu les trolls et les robots assoiffés de liberté qui ont utilisé le terme « ségrégation médicale ». Mais sur les cinq sons qui me criaient cela, un seul était un vrai individu, un camarade de classe de lycée qui était devenu un collègue frondeur de cheesesteak. Nous nous sommes reconnectés sur Facebook ou Twitter lorsqu'il a réussi à demander à ce que je me penche sur les mouvements d'œufs de cheesesteak, une sélection spéciale de nourriture sur laquelle il travaillait. Je n'avais jamais dû être dans son magasin, et il n'avait jamais été à Musi. Il a indiqué un excellent désir de vraiment réussir, mais n'a jamais été en mesure de le faire en raison des exigences de la relation, de la paternité et de la propriété d'une entreprise. Nous avons discuté de l'art et du sourcing, bien qu'à partir de méthodes très différentes. Ma notion de la cuisson des aliments par éraflure provient d'une recherche impressionnante de composants bruts non commerciaux. Ses ingrédients étaient décongelés dans la mesure du possible. Nous essayions chacun de payer nos loyers, nos soins de santé, les salaires de nos travailleurs et espérons éviter de gaspiller de l'argent pour des vacances et/ou une catastrophe sanitaire. Il y avait clairement une séparation philosophique, mais nous avons été tous les deux citoyens américains. Compte tenu de nos différentes notions sur l'approvisionnement, il est arrivé très peu de surprise que ses vues sur la vaccination, le masquage, quel emballage soient le contraire des miennes. J'ai vraiment pu glaner sa politique dans ses articles sur Facebook. Ce qui était choquant, c'est la façon dont il s'est découvert sur mon mur, évaluant le fait de masquer les enfants pour les museler et indiquant que mon plan de vaccination était la première étape de deux pour rassembler les membres de sa famille dans un véhicule à bestiaux de l'Est. C'est imprudent. Mais ce qui est logique, ce sont ses angoisses, celles qui l'obligent à se débrouiller pour lui-même, les membres de sa famille et son entreprise dans un environnement d'individualisme généralisé. J'ai exactement les mêmes angoisses. Une fois de plus, nos méthodes ont divergé.
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lafuitederos · 4 years ago
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Je reprends la route. Troublée, excitée et à la fois parée pour l’inconnu tout en inspirant du connu chaos alentours un sentiment apaisant; ah cette impressionnante vie d’aventures !
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Pour quitter la capitale bolivienne, Si je reviens vers le point où le bus m’avait laissé la dernière fois, c’est bien en questionnant au fur et à mesure que je me fraye un chemin jusqu’au « terminal », c’est à dire non pas un bâtiment ni même un panneau mais un lieu, dans la rue, comme un autre, dont seuls les locaux ont le secret. Heureusement que j’ai eu la chance d’entraîner mes réflexes pour m’adapter du mieux qu’il m’est permis par cette Amérique latine, affable et débrouillarde dans cette belle tradition d’huile de coudes comme, autrefois l’on disait, d’ailleurs, dans le pays d’où je viens ! Sans escompter que je continue à interroger et discuter tranquillement avec les gens même lorsqu’il s’avère que j’ai bien réussi à dégoter, semble-t-il, le seul colectivo prêt à sortir de la ville ! Je suis seule et peut être la 1ère, il n’y a pas d’heure de départ mais une attente jusqu’à ce que ce dernier soit rempli !
Le conducteur est doux, il sourit un peu tristement. Les boliviens me plaisent énormément pour cette réserve extrêmement reposante après l’exubérance colombienne et la curiosité intrusive des ecuatorianos ! (Ne parlons pas des argentins, chiliens et brésiliens ! Je les aime tous tellement ... mais il est vrai que les latinos sont bruyamment fatiguants, pour les meilleures raisons hein ! Je m’amuse, je rêve en très grand et j’aime plus fort que tout sur ce continent mais il faut aussi bien reconnaître que l’attitude bolivienne diffère et me séduit)
J’ai acheté un stock de clopes, j’ai de la coca à mâcher durant le voyage avec ma musique vissée sur les oreilles et j’admire le paysage. Nous mettrons 7h environs pour faire peut-être 60 à 80km ! Les routes sont bloquées par les manifestations envers le gouvernement dictatorial en place et trichant sur les élections pour rester en place. Evo Morales à la tête d’un communisme mensonger qui effraie. Nous sortons de La Paz via des terrains vagues, croisant des vaches disséminées en tout petits troupeaux, quelques personnes, très peu, à qui demander le chemin et encore moins de véhicules. Faire rimer aventures et voyage. puis situations politiques, de la réalité du chaos de l'existence.
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Parfois nous revenons sur un tronçon très désert de route goudronnée pour l’abandonner rapidement pour d’autres chemins de terres : et revenir sur nos pas lorsqu’il s’avère que ce côté aussi est bloqué ! Une pluie torrentielle éclate. J’ai une pensée pour mon sac sur le toit sans protection ... je profite d’un arrêt, lorsque le bus ne peut plus passer et que le conducteur doit sortir sa pelle pour dégager le chemin, et grimpe, découvrant l’envergure des dégâts : aucun doute, c’est la merde ! Mi mochila est trempée, mes affaires le seront, elles aussi, j’arrive trop tard ! Je redescends et fume. Ce qui est fait est fait. De toute façon, il nous reste du chemin. J’ai l’espoir qu’au moins, avec la vitesse, se séchera un petit peu la catastrophe. On verra bien ! Oui, oui la révolution, la dynamite dans les mains de qui gâche l'avancée de ce périple mais quand même, là, c'est un peu terrible, franchement tout trempé ainsi ...
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break-the-soul · 4 years ago
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CHAPITRE 14
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Après avoir déposé Jungkook sur le parking du restaurant d'Hoseok, je lui dis d'entrer dans le restaurant, que Hoseok l'attend, avec quelqu'un qui j'en suis sûr il sera content de voir. Je redémarre immédiatement, le laissant planté sur le parking. Maintenant, je dois trouver Yoongi avant qu'il ne périsse dans l'incendie. Je jette un coup d'œil à l'adresse sur le GPS de la voiture et je me mets en route, déterminé plus que jamais à éviter toute catastrophe.
Maudit feu rouge, je suis proche du but. Bordel dépêche toi de passer au vert. Pied au plancher, j'efface les derniers kilomètres qui me séparent de l'immeuble. C'est un très vieil immeuble, un peu au bord de l'insalubrité. Je gare ma voiture. Dès que je mets le pied dehors, il y a une odeur insistante de barbecue, ou de bois brûlé. Lorsque je lève les yeux, je vois de la fumée sortir de différentes fenêtres. Merde !
Je ne réfléchis pas, je fonce à l'intérieur du bâtiment grâce à une vieille ajumma qui sort, lui disant d'appeler immédiatement les pompiers et de faire sortir tout le monde. Je grimpe les escaliers. L'incendie n'est pas très étendu pour l'instant, seulement quelques appartements sont touchés. Je protège ma bouche et mon nez d'un vulgaire masque en tissu qui traine dans ma poche. J'arrive enfin à l'étage de l'appartement de Yoongi. J'aurai pensé que la porte serait verrouillée, mais ce n'est pas le cas, me permettant d'entrer à l'intérieur. Une odeur d'alcool me prend à la gorge, comme si l'appartement avait été plongé tout entier dans une cuve d'éthanol. J'en ai des hauts le cœur. Je tousse un peu à cause de la fumée, mais je ne me détourne pas de mon objectif, trouver Yoongi. C'est au détour de flammes que je le vois, inconscient à coté de son lit. Je me précipite vers lui et sans réfléchir, j'attrape ses bras et je le tire de toutes mes forces pour le sortir du studio. Criant au secours dès que j'atteins le couloir.
Des pompiers viennent à mon aide, afin de le sortir de l'immeuble, pendant que d'autres finissent d'évacuer les résidents. Tout le monde est sauf, mais Yoongi est dans un état instable, ayant avalé beaucoup de fumée, mêlé à la grande quantité d'alcool qu'il a du ingéré, car tout son corps dégageait une odeur d'alcool. Assez vite, une ambulance prend en charge Yoongi.
Yoongi Check.
20 Avril, Année 22.
Neuf jours que je viens chaque fin d'après midi. Yoongi est toujours inconscient. Les médecins disent que ca peut prendre du temps pour se réveiller. Mais que pour l'instant, ils ne sont pas trop inquiet, il est stable.
Je regarde Yoongi, allongé dans son lit, relié à toutes ses machines, me posant mille et une questions à son sujet. Une enquête à été ouverte sur cet incendie. Il semblerait qu'il ait été déclaré à cause de l'alcool chez Yoongi et son briquet avec lequel il devait être entrain de jouer, sous l'emprise de l'alcool, une étincelle a suffit à embraser l'appartement avant d'atteindre les appartements voisins.
Yoongi...que s'est-il passé pour que tu en arrives là ? Etait-ce la bonne façon de réagir ? A vrai dire, je l'ignore, j'ignore ce qui a pu se passer dans sa vie pour le faire tomber aussi bas.
Je soupire, je le regarde une dernière fois avant de sortir, me disant qu'un bon café me ferait du bien. Je suis fatigué entre mes cours par correspondance, mes allers retours à l'hôpital quotidiennement. Mon seul vrai réconfort c'est les garçons que je vois régulièrement, du moins Namjoon et Hoseok qui viennent parfois avec moi à l'hôpital, Jungkook est très occupé avec le lycée, Taehyung lui se sent coupable de ne pas avoir vu le mal-être de Yoongi. Il nous a raconté son anniversaire, la visite de Yoongi et sa froideur face à son hyung, lui en voulant d'avoir disparu après son renvoi du lycée. Taehyung se dit que s'il n'avait pas été aussi froid, peut être que Yoongi ne serait pas tombé aussi bas.
Je glisse mes pièces dans le distributeur avant d'appuyer longuement sur le café le plus fort de la machine, ayant besoin d'un coup de fouet. J'attrape le gobelet brûlant entre mes doigts, faisant attention a ne pas me brûler, soufflant doucement sur la surface pour le refroidir afin de pouvoir y tremper mes lèvres sans me faire mal. Mais alors que je suis en train de me retourner, je vois passer quelqu'un.
Jimin.
Je crois rêver sur l'instant, je me tourne mais la personne a déjà disparu au détour d'un couloir. Je m'élance, le cœur battant à la poursuite de ce mirage. Ai-je rêvé ? Je n'en suis pas sûr.
«_ Jimin-ah ? Jimin-ah... ? Jimin-ie... »
Je m'arrête au milieu d'un couloir, le souffle court après avoir couru aussi intensément, à la recherche de ce mirage. Finalement, ai-je peut-être rêvé ce visage d'ange qui souriait tellement à l'époque, si secret sur sa vie, sur ce qui pouvait le rendre triste. Je me rappelle juste d'une bouffée de tendresse, un peu caractérielle et très boudeuse. Je regarde ma main, rougit par les quelques gouttes de café brulants qui s'y sont écrasées lorsque j'ai lâché mon gobelet fumant.
Je suis sorti de mes pensées par de l'animation à coté de moi. J'entends des cris, j'entends des éclats de voix. Mais lorsque je tourne la tête. Mon cœur manque un battement par ce qui apparait devant moi. Le temps se fige. Un brancard vient d'être transporté à l'intérieur de l'hôpital. Le visage de la victime me saute immédiatement aux yeux. Non ce n'est pas possible. Non dites moi que je suis entrain de rêver, que je suis dans un cauchemar, que ce n'est pas réel.
Hoseok
Allongé sur ce brancard, relié à tout plein de fil, ensanglanté, les machines s'affolant dans tous les sens, les médecins également. Mon dernier souvenir fut cette phrase.
«_ Heure du décès 18h01... »
« CRACK... »
J'ai encore échoué.
****
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Jimin, 13 octobre. Année 9
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, aujourd'hui, j'ai 7ans. Il fait presque nuit quand je rentre enfin de l'école. J'ai marché pendant presque une heure, car la maison est loin de l'école. Cela fait environ 4 mois que je vis dans cette nouvelle maison, avec ces nouvelles personnes. Il y a Maman et Papa, comme ils me demandent de les appeler, il y a aussi une fille de 17ans ; il y a aussi un bébé d'un an, qui crie tout le temps, qui est tout le temps malade ; et il y a moi, l'enfant que personne ne veut et qu'on a placé dans cette famille un peu par dépit.
J'entre doucement dans le salon, mon cahier de liaison dans les mains car ma maitresse avait écrit un mot par rapport à mes difficultés en mathématiques, s'interrogeant sur un trouble possible de dyscalculie. Maman était dans le canapé, son verre de whisky dans la main, entrain de crier après la télévision à cause d'un politique. Je lui dis timidement que ma maîtresse a écrit un mot pour elle et papa. Maman m'arrache le cahier des mains, je pensais qu'elle allait le lire, mais elle ne prend même pas la peine d'ouvrir le cahier et commence à frapper ma tête violemment avec le cahier en me traitant d'incapable, que je devais mieux travailler, qu'elle avait honte d'avoir un tel nid à problème sous son toit. Je me mets à pleurer en lui promettant de travailler encore plus dur pour la rendre fière avec papa.
Elle jeta le cahier au sol avant de se lever, m'attrapant par les cheveux pour m'obliger à monter vers le débarras qui me servait de chambre. Elle me jette contre le sol, en me disant que j'étais privé de diner et que j'allais devoir travailler jusqu'à épuisement pour améliorer mes résultats. Elle claque la porte, me laissant en boule sur mon lit en pleurant, la joue écorchée par le sol lors de ma chute.
J'ai commencé à étudier en pleurant. Sachant que si je sortais, papa allait me frapper à son tour. La dernière fois, papa m'avait cassé deux côtes et luxé l'épaule. Maman elle au moins...elle ne faisait que me frapper. Papa, lui, se glisse dans mon lit la nuit, me disant que je devais me faire pardonner de mes bêtises en étant bien sage et docile. Il me touchait, il me prenait, je criais, je pleurais, mais c'est comme si personne n'arrivait à m'entendre. Ou est-ce car personne ne s'en souciait ? Après tout, je ne suis qu'un déchet qui a été abandonné l'hiver de sa naissance dans un jardin botanique gelé alors qu'il n'avait que quelques mois.
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chloreminuit · 4 years ago
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critique du Monde d’hier par Thomas
J’ai lu récemment Le Monde d’hier de Zweig avec beaucoup d’intérêt. Je trouve cette critique vraiment bien écrite, elle me fait réfléchir sur ma lecture alors je la partage ici. 
“Le Monde d'hier est assurément un témoin très éloquent du formidable bouleversement que connaît l'Europe entre 1890 et 1940 - mais je me demande s'il ne l'est pas un peu à son insu... Si l'on comprend en effet, à mesure que l'on avance dans le livre, à quel point, dans ces quelques décennies, les écarts de génération ont pu être des gouffres insurmontables, à quel point les référents et les modes de pensée ont pu radicalement se transformer, c'est avant tout parce que Zweig, malgré lui me semble-t-il, apparaît de plus en plus étranger à ce qui prend naissance, parvient de moins en moins à comprendre le bruit qui monte.
J'ai pourtant plongé avec enthousiasme dans ce gros livre : sa description du monde dans lequel il est né, dans lequel il a grandi, est parfaite. Drôle, incisive, cruelle, sans détour, sa peinture d'une société viennoise qui, engoncée dans l'optimisme et l'immobilisme, reporte son enthousiasme et son énergie sur le culte des lettres et des beaux-arts, est particulièrement instructive ; le lycée "morne et glacé", le refoulement de la sexualité, la méfiance vis-à-vis de la jeunesse sont l'occasion de chapitres acérés et enthousiasmants.
Et puis, petit à petit, l'Histoire fait son irruption. Et là, Zweig apparaît dépassé, échouant à prendre la mesure de ce qui se prépare. Le divorce est d'autant plus pathétique que Zweig, qui en a conscience, s'efforce de se maintenir au niveau des événements - mais il ne peut le faire autrement qu'avec des armes anciennes et trop fragiles, celles de son temps, de sa classe sociale, de son éducation - trois instances dont il a justement passé les premiers chapitres à démontrer, brillamment, les contradictions internes, l'hypocrisie, l'enlisement et les illusions. Ainsi reste-t-on un peu perplexe devant les pages, elles-mêmes pleines de perplexité, sur le bouillonnement artistique du début du siècle auquel Zweig ne semble pas avoir compris grand chose... Il serait bien sûr ridicule de lui adresser à ce sujet un quelconque reproche : ce n'est pas tant l'art de passer à côté des avant-gardes qui est un peu agaçant, mais davantage la fierté rétrospective d'y être demeuré hermétique. De la même façon, on s'étonne de voir à quel point cette Europe dont il se réclame est en fait une Europe fossile, celle de la République des Lettres des Lumières, une Europe "archipélagique" pour reprendre l'expression de Patrick Boucheron, celle d'un Grand Tour qui aurait quitté les rives de la Méditerranée pour Berlin, Bruxelles, Paris, Londres et qui se serait prolongé jusqu'aux Etats-Unis.
Il est frappant d'ailleurs de constater la manière dont le jeune Zweig est déconcerté par New-York, soudain désœuvré, une fois épuisée la maigre ration de musées et de lieux culturels que le Nouveau-Monde a à lui offrir. Alors, histoire de s'amuser et de goûter, pour le jeu, à l'ivresse du rêve américain, il se fait passer pour un récent immigrant, quêtant un emploi entre deux bureaux de placement. En en retire, non sans satisfaction, la leçon suivante : "il y a là du travail qui attend son homme". Mais ce qui est étonnant - et peut-être presque obscène - est sa certitude qu'il a, de cette façon, touché du doigt la réalité de l'Amérique. Plus tard, Zweig fera aussi son voyage de Russie, et en reviendra un peu ébaubi, mi-épaté mi-méfiant. Il ne pourra s'empêcher, ici encore, d'aller se recueillir sur la tombe anonyme de Tolstoï, de flairer l'immortelle âme russe et de noter avec une certaine condescendance "ce qu'il y avait d'enfantin et de touchant, de sage et d'inculte dans ces gens". On touche au cruel décalage de Zweig avec le monde qui gronde sous lui - ce bruit de la "mêlée". L'anecdote new-yorkaise et l'évocation du voyage russe sont assez révélateurs de la posture de Zweig, à la fois exalté et effrayé par l'irruption des masses, qu'il contemple toujours avec une sorte de surplomb - tout comme il aime à rapporter, avec une naïveté parfaite, les difficultés du "brave facteur" chargé d'escalader la centaine de marches qui conduisent à sa villa dominant Salzbourg, pour lui apporter, le jour de son cinquantième anniversaire, la montagne de lettres qu'il a reçues des quatre coins du monde.
Ce mélange d'ingénuité et de satisfaction de soi est à vrai dire de plus en plus irritant, de moins en moins tempéré par la sincérité de son humanisme cosmopolite. C'est d'ailleurs à cette veine là que l'on doit peut-être les meilleures pages du livre : ses portraits enlevés de ses amis (et quels amis !) : Verhaeren, Rodin, Hofmannsthal, Croce, Gorki, Joyce, Richard Strauss, Freud... Sa passion pour le mystère du geste créateur en fait autant de variations sur les manifestations du génie : tantôt inspiration subite, travail progressant par bref instants d'extrême concentration, tantôt labeur régulier, routinier, presque artisanal, dans l'emploi du temps réglé d'une vie de fonctionnaire. Hélas, Zweig ne peut s'empêcher de clore chaque portrait par une hyperbole un peu plate : l'un est l'intelligence la plus vive qu'il ait jamais rencontré, l'autre le plus grand bourreau de travail, le troisième le plus modeste, le quatrième le plus brillant, etc. C'est cette même passion pour la création, cette même fascination pour les grands hommes (qu'il a également assouvie dans son œuvre de biographe) qui firent de lui un fanatique collectionneur d'autographes. Pages étonnantes, là aussi, que celles qui traitent, avec là encore beaucoup de fierté candide et sans aucune distance, de cet étrange fétichisme - presque morbide quand il s'agit de reconstituer la chambre mortuaire de Beethoven, de récolter les moindres indices de ses derniers instants - et qui offre un décalage si saisissant et si douloureux avec les grands mouvements qui agitent alors l'Europe.
Pourtant le livre est parcouru par une forme d'obsession rétrospective ; Zweig ne cesse de relire les événements à la lumière de sa catastrophe personnelle et du drame que vit le monde entier depuis l'accession d'Hitler au pouvoir. Passant toute sa vie en revue, il tente d'y deviner les signes avant-coureurs de l'effondrement, d'y rechercher les moments où l'on aurait pu, déjà, discerner les fissures annonçant l'imminence de l'écroulement. Zweig oscille ainsi constamment entre la déploration de l'aveuglement collectif et la satisfaction d'avoir, à la différence de bien des autres, résisté à l'enthousiasme devant les réalisations soviétiques, puis pressenti la précarité de la paix de Versailles, la mise à l'index de son œuvre par l'Allemagne hitlérienne ou encore la mort annoncée de la république autrichienne. On est en réalité un peu apitoyé devant cette certitude d'avoir été si lucide, alors que tant de voyages et tant d'amitiés ne l'ont en réalité pas rendu beaucoup plus clairvoyant, ni ne lui ont évité les clichés sur l'insouciance parisienne ou le rêve américain, l'âme russe ou le désir d'ordre intrinsèque au peuple allemand.
Oscillant ainsi de plus en plus entre une naïve psychologie des foules et d'hyperboliques portraits de grands hommes, entre des tableaux d'histoire un peu rapides et mécaniques et de menus faits qu'il cherche à rendre a posteriori les plus significatifs possibles, sa démonstration devient de moins en moins convaincante, de moins pertinente, de moins en moins passionnante - lui qui rêve pourtant de lancer une nouvelle édition abrégée des classiques internationaux, où l'on couperait dans les longueurs d'Homère et les "passages sablonneux" de Balzac... Et l'on referme le livre un peu ennuyé, avec toutefois la certitude que la déconcertante naïveté de Zweig, son refus de se confronter à l'Histoire, à la politique, pour préférer tenter de ranimer les cendres d'un idéalisme cosmopolite intenable, est en elle-même un remarquable document d'histoire.”
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yes-bernie-stuff · 4 years ago
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ETZBETZION
ETZBETZION / LEVE-TOI INTERNATIONAL/ SOUCCAH MESHI'HIT
" L'amour de la vérité mène à l'amour vrai."
Sauvé et rendu, brisé devant toi, Ô D.ieu en Majesté, Seigneur de ma paix. "
(Haim Goel) https://youtu.be/btwVyhK_uzY (Les Béatitudes)
"Un jour, un maître demanda à ses disciples : quelle est, selon vous, la plus grande catastrophe qui est arrivée au peuple juif dans son histoire ? Les quatre cents ans d'esclavage en Égypte, dit un premier disciple. Non ! dit le maître. La destruction du Temple, dit un deuxième disciple. Non ! dit le maître. L'exil, tenta un troisième. Non ! dit le maître. La Shoah, dit encore un quatrième. Non, dit le maître. Ce n'est ni la Shoah, ni l'exil, ni la destruction du Temple, ni l'esclavage. Nous ne voyons pas, déclarèrent en chœur les disciples. La plus grande catastrophe qui arriva au peuple juif, dit le maître (rav, rabbin), c'est quand la Thora est devenue une religion !"
Suisse, 2020. Année juive 5780  / Nos cultes se suivent en direct par Skype. INSCRIVEZ-VOUS !
08 Juin 2020
À lire ABSOLUMENT !
Éliane Collard : Songe reçu dans la nuit de dimanche à lundi 26 avril 2010.
Je marchais dans une rue, d’autres personnes y marchaient aussi en même temps. Tout à coup, j’ai entendu un bruit impressionnant comme des battements de nombreuses ailes, j’ai levé la tête car il me semblait que cela venait d’en haut.
J’ai vu le ciel ouvert pour laisser descendre une multitude d’anges tous aux ailes amples déployées et impressionnantes. Mais ils n’étaient pas environnés de lumière comme je m’y serais attendue. Mais je savais néanmoins dans mon esprit que c’était des anges du Seigneur.
Ils étaient comme des soldats haut gradés et en habit de combat : c’était à peu près comme des habits de centurion. Aussitôt descendus à terre (on aurait dit un débarquement), ils prenaient place en différents endroits. Ils étaient impressionnants à la fois en stature, en nombre et dans leur aspect. J’ai regardé autour de moi pour voir si les gens présents en même temps que moi dans la rue étaient aussi impressionnés que je l’étais à la vue de cette armée céleste ; mais personne d’autre ne semblait voir cette grande armée d’anges qui continuaient de descendre et de prendre place l’un après l’autre de façon discrète et sans attirer les regards. Ils prenaient position un peu partout comme s’il allait y avoir un évènement ou une bataille d’envergure.
J’avais de plus en plus peur et tremblais car je n’avais jamais vu cela auparavant (il m’est arrivé de voir des anges en rêve, en vision, je crois même avoir été secourue par un ange une fois dans la réalité, mais jamais je n’en ai vus de semblables ni de façon si précise). Autant l’aspect de leurs vêtements que l’immensité des ailes, ainsi que le bruit qu’elles faisaient, me faisait trembler de crainte, mais je savais pourtant que c’était des anges de Dieu, j’en recevais la ferme conviction.
Lorsqu’ils ont eu fini leur descente, un temps infime s’est écoulé au bout duquel j’ai vu le ciel s’ouvrir de nouveau ; et cette fois tous ceux qui marchaient comme moi dans la rue ont vu ce qui se passait : des phénomènes extraordinaires qui commençaient à descendre du ciel. Ils étaient en grand nombre et très divers. Mais contrairement aux anges que j’avais aperçus auparavant, ces phénomènes de tous ordres étaient lumineux, comme environnés d’un grand halo de lumière; on pourrait dire qu’ils avaient un aspect glorieux.
Il y avait de nombreuses apparitions en rapport avec des cultes que pour la plupart la parole de Dieu réprouve : des cultes de religions antiques ou actuelles.
Il y avait des apparitions de saints vénérés dans les religions, de nombreuses apparitions mariales et même des icônes religieuses qui tout à coup prenaient vie. Ces apparitions semblaient pleines de paix et environnées de quelque chose de doux qui les enveloppait. Il y avait aussi des animaux et des personnages mythiques adorés dans diverses religions de la terre qui descendaient aussi ; toutes ces apparitions semblaient environnées d’une grande lumière. Et parce qu’elles descendaient du ciel, les gens les vénéraient les prenant comme des signes de Dieu.
J’étais bouleversée, je disais :
– « Mais Seigneur, ce n’est pas possible, ta Parole est la Vérité, ces choses ne peuvent pas venir de toi, le témoignage de Jésus ne peut pas mentir, ta Parole aura-t-elle été une source trompeuse pour ceux qui y ont mis leur foi ? »
Et j’étais en larmes, désemparée devant l’ampleur de ce qui se passait avec ce que soulevaient ces apparitions. Les gens étaient en liesse dans les rues à la vue de ces choses qui descendaient du ciel et qu’ils acceptaient comme signe de la bonté de Dieu et de sa providence pour les derniers temps. Il y avait aussi, parmi toutes ces choses qui descendaient du ciel, des personnes décédées qui visitaient leurs familles et communiquaient avec eux sur des choses surnaturelles de l’au-delà.
Puis je me suis retrouvée à un autre endroit où j’ai rencontré une personne que j’avais amenée au Seigneur il y a de nombreuses années ; elle semblait hébétée comme dans une extase et pouvait à peine parler tant elle semblait sous le choc ; elle m’a partagé avoir vu une chose extraordinaire descendre du ciel là où elle se trouvait à ce moment-là. Il s’agissait d’un mouton rouge sang (« mouton » était son terme) mais je recevais sur le moment même de la part de l’Esprit de Dieu que c’était là une contrefaçon de Jésus-Christ, Agneau de Dieu qui fut immolé comme le décrit Apocalypse.
Mon rêve s’est arrêté là.
Je me suis réveillée de ce songe en ayant très chaud : mon corps était brûlant. La dernière fois que cela m’était arrivé d’avoir si chaud dans la nuit, c’était après avoir terminé la rédaction d’un des livres que j’ai écrits : je m’étais endormie en ayant très mal sur le côté, et cette nuit-là un ange du Seigneur était apparu dans ma chambre (dans une lumière éclatante cette fois) avec un cachet de cire. Je m’étais réveillée le corps brûlant comme sous l’effet d’un feu intense auquel j’avais été exposée. C’est cette même impression de feu brûlant que j’ai ressentie en me réveillant de ce songe.
Je sais qu’au travers de ce songe le Seigneur est venu m’avertir du danger de la séduction qui vient ; ce danger nécessite sûrement l’envoi d’un tel détachement important de l’armée céleste tel que je l’ai vu, afin de protéger les élus de Dieu.
Une guerre spirituelle est proche, une séduction spirituelle de grande envergure vient pour toucher le monde de plein fouet et il y aura d’énormes contrefaçons des choses célestes de Dieu.
Quand j’ai prié au sujet de ce songe, le Seigneur m’a éclairée au sujet de cette séduction qui va descendre. Il va y avoir une recrudescence de manifestations surnaturelles dans toutes les religions de la terre : ce sont tous ces animaux et personnages mythiques que j’ai vu descendre et qui symbolisent les croyances diverses, existant ou ayant existé sur la terre ; des manifestations surnaturelles en tout genre et en beaucoup d’endroits à la fois.
Et concernant ce qui est communément considéré comme  "le christianisme" , il y aura un réveil de signes et prodiges surnaturels : les catholiques verront de plus en plus d’apparitions mariales ou de visitations de personnes décédées leur apportant des messages ; beaucoup de chrétiens, connaissant la parole de Dieu et ses exigences concernant la réprobation des idoles ou le culte des morts, seront malgré tout ébranlés par ces apparitions tant elles auront une apparence glorieuse et sembleront empreintes à  la fois de bonté et de douceur.
Certaines des apparitions seront accompagnées de paroles dites prophétiques annonçant des choses sur la fin des temps. Plusieurs prédictions seront suivies d’accomplissement, ce qui séduira beaucoup de gens et donnera lieu à des rapprochement entre cultes et professions de foi jusque-là séparés. Ces signes surnaturels feront tomber beaucoup de barrières dans le christianisme et entre le christianisme et d’autres religions.
Dans le songe, beaucoup avaient cru que ces phénomènes venaient de Dieu pour la raison qu’ils descendaient du ciel.
Le Seigneur m’a fait comprendre que c’est aussi parce que plusieurs ignorent que les puissances des ténèbres sont encore dans les lieux célestes* ainsi que les séjours des morts. Mais ces choses, même si elles descendent du ciel ne seront pas pour autant d’origine divine, mais d’origine démoniaque, amenant une grande idolâtrie, même au milieu de nombre de ceux qui auront professé connaître et servir Jésus-Christ. Beaucoup qui se croient bien assis et invulnérables spirituellement accepteront ces choses descendant du ciel environnées de lumière comme des bénédictions émanant de la bonté et la fidélité de Dieu pour les temps de la fin.
C’est une puissance d’égarement sans pareille qui descendra ; il va y avoir aussi une guerre spirituelle sans pareille dont l’enjeu sera les élus de Dieu : ceux qui se sanctifient par une mise à part sérieuse ; ceux qui se préparent pour l’Époux céleste et que l’ennemi de Dieu veut faire déchoir de leur appel. Car au travers de cette séduction, l’adversaire Satan va abattre ses dernières cartes pour tenter de souiller celle qui est promise à l’époux, mais Dieu veille sur son épouse.
La puissante armée céleste que j’ai vu descendre en bataillon (comme des parachutistes) et prendre position en divers endroits sont des anges de Dieu qui seront envoyés pour protéger l’épouse de Christ : ceux qui, étant appelés, vivront la sanctification des élus. Mais plusieurs de ceux qui ne se sanctifient pas et ne veillent pas sur leurs voies seront séduits ; c’est pourquoi l’Esprit demande avec insistance que ceux qui se sanctifient se sanctifient encore davantage afin que leurs sens spirituels soient gardés en bon état de fonctionnement. Car beaucoup seront séduits, même parmi ceux qui ont une connaissance de la Bible.
Seul l’amour de la Vérité fera la différence.
À ce sujet, le Seigneur m’a montré que l’amour de la vérité ce n’est pas « juste » chérir la Bible ou prendre des positions fermes pour ce qui y est contenu et que nous connaîtrions ou observerions parfaitement sans faire d’écarts (beaucoup connaissent la parole de Dieu sans avoir d’intimité avec le Dieu de la Parole). Mais l’amour de la vérité c’est bien plus que le fait de posséder une bonne connaissance des Écritures, c’est aussi et surtout avoir « un amour sans partage » pour Jésus-Christ qui est « la Vérité ». C’est uniquement cet amour fidèle et passionné qui gardera de la séduction spirituelle qui vient.
Cet amour permettra d’avoir le cœur, les yeux et les oreilles d’une épouse qui veille en attendant le retour de son époux. Quand on aime passionnément son époux, on n’est pas distrait par un autre et on ne le confond avec personne d’autre parce qu’on le connait intimement. Ceux qui ont l’amour de la Vérité-Jésus-Christ, ce sont ceux qui ont un cœur à cœur constant avec Jésus-parole de Dieu, et en qui Sa vie coule en permanence à  cause de cette communion ; parce qu’ils demeureront en Lui, la parole de Dieu qu’Il est, demeurera en eux afin qu’ils soient victorieux comme ceux de Philadelphie qui ont été gardés parce qu’ils avaient en eux la Parole de la persévérance (Apocalypse 3.10). Ces séductions qui viennent sur le monde religieux n’auront pas de prise sur ceux qui auront veillé à entretenir la flamme de leur amour pour Christ : Vérité et parole de Dieu ; ceux-ci mangeront de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.
Ces séductions qui descendront du ciel sur la terre seront aussi la matérialisation des diverses croyances de ceux qui professent croire en Dieu sans avoir reçu la vraie connaissance de Dieu ; elles sembleront les justifier, leur donner force probante au point de mystifier beaucoup, même parmi ceux qui ont une connaissance honorable de la Bible ; même en connaissant parfaitement toutes les Écritures, on peut se faire une idée de Dieu qui ne soit pas en rapport avec la Vérité. Et c’est aussi une idole, sorte de représentation de Dieu qu’on finit par adorer.
Une autre chose m’a interpellée dans le songe : les anges qui m’apparaissaient clairement être des soldats de l’armée de Dieu n’étaient pas ceux qui étaient environnés de gloire apparente. En une fraction de seconde j’ai dû réaliser que les choses n’étaient pas comme elles devraient être selon la compréhension que j’aurais pu en avoir : cette armée de Dieu qui descendait, je me serais attendue à la voir enveloppée de lumière et de gloire, et par contre les apparitions diverses et idolâtres descendant du ciel auraient dû être d’aspect ténébreux ou empruntes d’une ambiance macabre créant frayeur ou angoisse.
Mais contrairement à tout cela, ce qui était des ténèbres apparaissait lumineux et ce qui n’en était pas, n’avait pas d’apparence glorieuse mais se manifestait de façon cachée et discrète au point que les gens dans la rue autour de moi n’avaient pas aperçu cette nombreuse armée d’anges qui descendait.
Note de H. Goel : ceci qui précède retient particulièrement mon attention car il est vrai et prophétique que le corps authentique du Messie entre dans "quelque chose" de caché et discret en ce moment. À méditer par nos frères et sœurs dans l'œuvre pour faire comprendre notre évolution, plus intense, plus proche de Yeshoua et de plus en plus loin du grand bruit...
Je n’avais pas pu me baser sur des repères évidents pour discerner ce qui était de Dieu de ce qui n’était pas.
Mais j’ai compris que si mes yeux ont été ouverts sur la réalité de ce qui se passait, et si mon cœur avait reçu le discernement pour reconnaitre ce qui relevait de la vérité, c’était parce que mon esprit était en communion avec le Dieu de la Parole.
Ce songe m’a effrayée sur la puissance et l’ampleur de la séduction qui vient ; mais d’un autre côté, Dieu m’a montré qu’Il veille sur ses élus : ceux qui se sanctifieront. Il m’est revenu à la pensée cette phrase du Seigneur Jésus à Pierre :
« Pierre, Pierre, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme du froment mais j’ai prié pour toi ».
Dieu nous avertit du danger, Il nous dit de veiller plus que jamais pour que nos esprits ne tombent pas en défaillance à l’heure de l’épreuve qui vient. Seuls ceux qui se sanctifieront ne seront pas atteints par l’esprit d’égarement qui s’apprête à descendre. Mais Dieu va fortifier ceux qui veillent, car l’armée de l’Éternel est en train de prendre position pour combattre en faveur de l’épouse de Christ et la protéger de l’emprise de celui qui cherche à dévorer, pervertir et souiller celle que Dieu se réserve.
Excellente lecture !
Haim Goel
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choses-dingen · 5 years ago
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Pour l'humanité, le temps presse Paul Jorion, anthropologue, sociologue et essayiste belge
Steven Pinker, professeur à Harvard, affirme que nous n'avons jamais été aussi riches, nous n'avons jamais été en meilleure santé, jamais la violence dans nos sociétés n'a été aussi faible qu'aujourd'hui. Tout ce qu'il dit là est absolument vrai. Mais une fois nous être réjouis de ce constat réconfortant, notons que le fait que nous soyons plus riches qu'autrefois, en meilleure santé et que la violence ait été réduite, est sans rapport avec celui de savoir si nous maîtrisons ou non le risque d'une extinction de l'humanité, à moyenne ou à brève échéance.
RIEN N'INTERDIT que nous puissions disparaître en tant qu'espèce alors qu'à titre individuel, nous n'avons jamais vécu aussi longtemps en bonne santé. Nous pourrions même être sur le point de faire du rêve de l'immortalité individuelle une réalité, ayant d'abord défini le vieillissement comme une maladie, l'ayant vaincu ensuite par les progrès combinés de la médecine et de la génétique, cela ne changerait rien au fait que cet être immortel, au sens de la longévité, puisse être enseveli comme avant sous la lave ou la cendre crachées par un volcan, terrassé par une peste inédite ou pulvérisé par une bombe. Cet être doit, de plus, pouvoir respirer un air non toxique, boire une eau potable, manger des aliments sains en quantité suffisante.
CAR, AU FIL DES MILLÉNAIRES, nous avons pillé la nature autour de nous. Nous l'avons transformée en décharge pour des déchets, plastiques ou nucléaires, dont nous ignorons toujours comment les recycler. Nous avons rejeté dans l'atmosphère des gaz à effet de serre qui y ont déclenché un réchauffement climatique causant déjà des déplacements dramatiques de populations devenues trop nombreuses pour un environnement dégradé. Quelques scientifiques isolés doutent que nous soyons à l'origine de ce réchauffement. Qu'importe puisqu'il se lit dans les faits et dans les chiffres.
IL EST DÉJÀ BIEN TARD. Notre environnement est fragile. Notre survie, malgré la générosité de la Terre, n'est assurée que dans une bande extrêmement étroite. Nous sommes en train de détruire les conditions de notre propre survie comme espèce (sans même mentionner toutes celles que nous entraînons dans notre propre chute) et nous sommes sans doute proches d'avoir rendu le processus irréversible. Une chose est claire: il faut que nous changions. Mais soyons réalistes, ce que nous n'avons jamais été jusqu'ici: pour nos grands projets d'avenir, nous avons conçu des utopies, des mondes idéaux. Pour les réaliser, il aurait fallu que nous changions du tout au tout: dans nos croyances et dans nos comportements.
NOUS SOMMES DANS L'URGENCE: il est trop tard pour transformer l'être humain en autre chose que ce qu'il est aujourd'hui, car le temps presse. Nos croyances sont logées au plus profond de nous-mêmes car elles ont été les premières à s'inscrire en nous avec l'apprentissage de notre langue maternelle, avec les premières grandes vérités apprises à l'école, avec la piété que nous manifestons spontanément envers nos parents et les parents de nos parents. Mais ce qui ne relève pas de l'utopie. c'est demander aux gens de modifier leur comportement parce qu'il est raisonnable de le faire. D'autant plus si la raison est un but évident à chacun. comme souhaiter rester en vie. Cela, chacun le comprend sans grandes explications, quelle que soit sa religion, sa culture ou sa langue.
DONNER À TOUS COMME BUT d'assurer sa survie propre est aisé: chacun ou presque s'en acquitte déjà parfaitement. Mais il est plus difficile de donner à tous comme but ultime la survie de l'espèce dans son ensemble. Le risque existe en effet pour chacun d'entre nous d'une tentation «survivaliste»: «Je me sauve moi et ma famille, et peut-être quelques amis». Il s'agit là d'une illusion coupable. Durant un effondrement généralisé, il est plus que probable que l'une ou l'autre des neuf nations à la tête d'un arsenal nucléaire perdra son sang-froid et désignera comme responsable de la catastrophe en cours son ennemi «héréditaire ». Or, selon une étude publiée en 2014, il suffirait de faire exploser 100 bombes thermonucléaires (0,7 % de notre stock global) pour provoquer un « hiver nucléaire» débouchant sur une «famine nucléaire globale». Aucun grenier, aussi protégé qu'il soit. ne résisterait longtemps contre les hordes affamées.
Source : Trends 28-08-2019
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umi-klouh · 7 years ago
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Je tague dès le début (parce que sinon vous allez attendre de voir pourquoi je vous ai cité…) @etmanuelvalse parce qu’on en a parlé il y a un bon moment (quand tu t’appelais encore prisu!) et @kleindoeil parce qu’on en a parlé aussi… (oui je suis au boulot, mais là y a pas trop de taf…)
En ce mois de septembre-là, je fais ma rentrée en 4ème au collège de ma ville, comme depuis 2 ans. J'y retrouve à peu de chose près ma classe des années précédentes, puisque que j'ai opté pour allemand LV1 et nous ne sommes même pas assez pour former une classe entière. Bref. Ce mardi du mois de septembre, je rentre du collège vers 16h30, et je me précipite sur la télé, pour regarder les dessins animés ou les séries qui passent à cette heure-ci, avant que ma mère -qui n'apprécie guère que je regarde la télé avant d'avoir fait mes devoirs- ne rentre (elle est instit à l'école la plus proche de la maison, et peut être à la maison à 17h, il faut donc que j'en profite !!). J'allume donc l'objet du crime, et tombe sur TF1, sans doute la chaine par défaut. Bam, un film catastrophe, aucun intérêt, mais cool, ils ont embauché PPDA pour faire plus vrai! Je zappe donc sur France 2, tiens, étrange, un film catastrophe aussi… Avec les mêmes images… Le même film? … Quelque chose cloche. Je retourne sur TF1, et je revois PPDA. En pleine journée. Tilt.
Bienvenue dans le monde, on est le 11 septembre 2001, 2 avions ont percuté les tours jumelles du World Trade Center, un a percuté le Pentagone et un autre s'est écrasé en Pennsylvanie, un attentat faisant 2977 morts.
Je reste scotchée à la télé, je n’esquisse même pas un mouvement quand je vois la voiture de ma mère se garer devant la maison, comme d'habitude quand je cours éteindre la télé et file faire semblant de travailler. Elle me rejoint et ne me gronde même pas pour avoir allumé le poste. Et elle regarde aussi. Elle avait sans doute déjà eu la nouvelle, avec la radio, les collègues… Je ne me souviens pas si je pleure, si elle pleure. En écrivant ces mots ceci dit, j'ai les larmes aux yeux.
Je ne me souviens pas du reste de la journée. Suis-je restée avec mes parents et ma sœur devant la télé ce soir là? En avons-nous discuté ou étions nous trop sous le choc? Je ne sais plus, mais en même temps je n'ai de manière générale pas beaucoup de souvenirs. Alors pourquoi est-ce que je me rappelle si bien de ma journée juste avant? De ce jour et de ceux d'après, j'ai ces images qui tournent dans ma tête, ces impressions : les avions qui s'écrasent en boucle, les tours qui s'effondrent tant de fois sous mes yeux à chaque fois plus grands écarquillés, et ces chiffres qui montent, les nombres des morts, des disparus…, les pompiers qui sont allé aider et qui ne sont jamais revenus, les gens du vol de Pennsylvanie qui se sont révoltés… les images de New-York, du chagrin, et partout partout, ces tours et ces avions, puis ce trou dans la ligne des buildings. Je mêle bien sûr à tout ça un peu de mes impressions actuelles, c'est toujours difficile de se souvenir avec précision de ses sentiments si longtemps après.
Le lendemain et dans les jours qui suivent au collège, bien sûr on parle beaucoup de ça, et une minute de silence est respectée. Je me souviens que quelques uns de mes camarades râlaient en disant que de toute façon ça ne nous concernait pas, et qu'ils ne respecteraient pas le silence. En pratique, personne n'a parlé. Et ces voix se sont tues petit à petit, peut-être en se rendant compte de l'ampleur de ce qui s'était passé. Puis on a commencé à entendre parler de terrorisme, d'attentat, des mots nouveaux pour moi. En 1995 lors des attentats de Paris j'avais 7 ans, trop jeune pour me souvenir de quoi que ce soit, trop jeune peut-être pour en avoir entendu réellement parler même. Al Quaïda, Irak, Ben Laden, des noms que je ne connaissais pas non plus, qui reviennent quotidiennement dans les infos. La guerre.
Évidemment, ça n'a pas changé ma vie. Ni ma vision de la vie, toujours optimiste, toujours “bisounours”. Nous avons été très déçus l'année suivante, nous les 3ème G (G comme germanistes…), en apprenant que le voyage scolaire que tous les 3ème G faisaient depuis des années nous était refusé pour des raisons de sécurité. Vigipirate tiens, a fait son entrée dans notre vocabulaire quotidien. Enfin quotidien… J'habitais une petite ville de périphérie nantaise, le plan vigipirate ne nous a pas trop perturbé. Mais je regardais les infos, peut-être un peu plus qu'avant, pour avoir des nouvelles, de quoi? je ne sais plus, mais le savais-je seulement?
Depuis j'ai choisi de garder cette vison bisounours. Je sais que le monde n'est pas si rose, mais j'ai choisi l'espoir. Oui, choisi, parce que je pourrais choisir le scepticisme, le pessimisme qui serait si facile. Mais je crois en nous, en ce qu'il y a de bon dans l'Homme. C'est facile en fait, trop peut-être, je me voile la face? sans doute. Je ne suis pas réaliste? non. Et alors? Je sais ce qui se passe. J'ai peur, je suis triste, très triste, mais il existe des gens bons, des gens drôles, des gens gentils, et ce sont eux que je veux voir.
Et puis un jour, un mercredi, je suis au boulot, en région parisienne désormais, et dans la salle d'attente de la clinique passe BFM (ou iTélé enfin vous voyez…) et ça s'agite, et j'entends parler d'attentat, de Charlie Hebdo, de morts… Nous sommes le 7 janvier 2015, et 12 personnes sont mortes. Et les 2 jours qui suivent sont étranges, au début on ne sait pas où sont les assaillants, les gendarmes les policiers les militaires sont partout. Tristesse, liberté de la presse, je suis plus grande maintenant, je regarde les infos, je vois les larmes, je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un qui est mort, je prends les douleurs plus personnellement, et je comprends les implications, les raisons, les peurs. Cette fois, c'est sûr, je pleure. Plusieurs fois. Mais je n'ai pas peur. Pourquoi j'aurais peur? Je ne me sens pas menacée et refuse de me sentir menacée. Parce que je ne changerais pas ma vie pour eux, ceux qui ont commis ça. Le 9 janvier, j'ai peur. Peur parce qu'il y a une prise d'otage, peur parce que je ne connais pas le numéro d'arrondissement dans lequel bosse mon copain, je me rassure vite, je sais qu'il n'est pas loin de l’Élysée et donc loin du drame. La minute de silence encore une fois, je la respecte, devant mon ordi au boulot. Les gens autour de moi ne le font pas forcément, parce que les patients doivent être traités, mais beaucoup ont le désormais célèbre “Je suis Charlie”, sur la poitrine, sur le bras, et l'ambiance pèse. Les premières critiques contre les chaînes d'info en continu arrivent, et je ne peux que les comprendre, merde, ma grand-mère passe ses journées devant ses chaînes de télé, que croit-elle? que c'est la guerre de nouveau ? Mes amis, connaissances de partout demandent de nos nouvelles, on va bien, “bien”… Bilan : 17 morts et un élan de liberté, de soutien aux forces de l'ordre, tellement de gens dans les rues m'assurent que je fais bien de garder espoir.
Le temps passe, les larmes sèchent.
Et puis un samedi, je me réveille tranquillement, et rejoins mon compagnon dans le salon. Il me dit “tu es sûre que tu ne veux pas te recoucher?”. Habituée à ses taquineries, lui le lève-tôt, moi la lève-tard, je rigole et lui répond que non. Il insiste et je réalise que son ton n'est pas taquin, mais différent, inquiet. Et je vois que les chaînes télé qu'il regarde ne sont pas celles habituelles. Hier, nous nous sommes couchés tôt, pour changer, et n'avons pas regardé la télé. Hier, le 13 novembre 2015, au Stade de France et au Bataclan, 130 personnes sont mortes et 413 blessées. Cette fois-ci, c'est déjà fini, pas de poursuite, moins d'angoisse sur qui? où sont-ils? que vont-ils faire?, mais encore, beaucoup de pleurs. Cette fois-ci je ne suis pas au boulot, je suis chez moi, et je me laisse aller. Cette fois-ci, 130 personnes sont mortes, c'est bête, c'est tout aussi triste que si une seule l'était, mais n'empêche…, et cette fois-ci je pleure aussi avec le goût amer du “encore…” Je pleure comme je ne voudrais plus jamais pleurer. Je pleure à ces morts injustes, injustifiées, injustifiables. Je me déclare en séccurité pour Facebook, encore une fois, je vais “bien”. Bilan : 130 morts et 413 blessés, et une nouvelle vague d'amour, mais je suis triste, triste…
Et puis un mardi, 22 mars 2016, 32 morts et 340 blessés à Bruxelles. S'habituerait-on? Je le refuse. Et pourtant… Je suis toujours triste ! Mais je ne pleure pas… Les jours qui suivent regorgent de peur, pas de peur pour moi, de peur des clichés, des amalgames, j'ai peur pour tout ceux qui sont associés à ces attentats sans les avoir jamais JAMAIS voulu.
Et puis, un dimanche, l'horreur homophobe à Orlando, 12 juin 2016, 49 morts, j'entends dire que l'homosexualité des victimes est écartée des unes, comme si ce n'était pas la raison de ce crime?
Et puis un vendredi, je me prépare pour le mariage d'une amie le lendemain, on est en congé ce jour là, on profite. Je me rends vite compte que quelque chose cloche, je ne sais plus comment, mais voilà nous étions le 14 juillet 2016, Nice, 86 morts, 434 blessés. Une angoisse soudaine pour un couple d'amis habitant la ville, ouf, ils sont restés chez eux ce soir là, rappelés au boulot tous les 2 car l'une infirmière aux urgences et l'autre travaillant à la régul du SAMU. Des gens cherchant leurs amis leur famille, ceux qu'ils ont perdus, perdus de vue ou perdus tout court? Tristesse, tristesse, espoir? 8 jours plus tard, 9 morts et 27 blessés à Munich. 4 jours encore après, près de Rouen, encore 1 mort et 1 blessé.
Et puis un lundi, 19 décembre 2016, 12 morts et 48 blessés à Berlin. La liste s'allonge… Et encore, je ne parle ici que de ceux dont je me souviens, je sais pertinement qu'il y en a eu de nombreux autres, partout dans le monde, et que ce n'est d'ailleurs pas normal que je ne me souvienne pas de ces autres…
Nouvel an 2017! Une meilleure année nous attend!
Ou pas… 1er janvier 2017, 39 morts et 65 blessés à Istanbul.
22 mai 2017, 22 morts et une soixantaine de blessés à Manchester, l'horreur, des enfants. La solidarité, encore, toujours.
3 juin 2017, 7 morts et 48 blessés à Londres.
18 juin 2017, 1 mort et 10 blessés à Londres, on ne dit pas “terrorisme” parce qu'il s'agit d'un blanc? Manquerait plus que ça…
Que cela ne nous laisse pas de marbre. Que cela ne nous semble jamais habituel, inévitable. Que cela continue de nous rendre triste, que cela continue de nous briser le cœur. Que jamais, jamais, j'arrête de pleurer vraiment. Que toujours, toujours, nous nous montrions plus fort. Que toujours nous nous aidions. Que toujours nous partagions. Que toujours nous soyons là pour ceux qui en ont besoin. Que toujours nous ouvrions nos portes…
Bon. Au départ je voulais faire un article sur mon ressenti face au 11 septembre 2011, ça a tourné en cette liste triste, si triste des attentats dont je me souviens, ceux qui m'ont le plus marqué.
Mais en cherchant les dates exactes et les nombres de victimes sur internet, je suis arrivée sur (évidemment) Wikipédia, et en particulier ces pages :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_en_2015
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_en_2016
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_en_2017
et là j'ai vu une liste encore plus triste que la mienne, puisque quasiment pleine d’événements dont je n'ai pas entendu parler, ou peu.
Je ne voulais vraiment pas faire un post triste, mais je me suis laissée entraîner, et je ne me voyais pas finalement dissocier tout cet article.
Au départ je voulais aussi avoir votre avis, votre ressenti. Principalement à la base à propos de septembre 2001, comment l'avez vous appris? qu'avez vous ressenti? Évidemment ça va bien changer selon votre âge, mais c'est ça qui est intéressant. Et les autres attentats, en particulier les attentats de Charlie et du Bataclan (je parle plus de ceux là car je suis française, mais feel free de me parler de n'importe quel attentat, nous avons malheureusement le choix…)
Voilà, je vous embrasse, je vous aime, et je suis désolée si ce post vous a remué, il m'a remué plus que prévu…
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drypauli · 7 years ago
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Le pouvoir de la pensée magique
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Résumé
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir le pouvoir de la pensée magique. Dans une société où on essaie de tout rationaliser, nous avons malgré tout des croyances un peu superstitieuses ou des symboliques particulières attachées à des objets sans réelle valeur intrinsèque. Et c'est bon pour nous.
Les rituels et objets un peu superstitieux ont un rôle important dans la manière dont nous nous croyons chanceux. Quand on se sent chanceux, quand on se sent soutenu et encouragé par quelqu'un, un rituel ou un objet porte-bonheur, on est plus persévérant, plus motivé à passer à l’action et on a souvent de meilleurs résultats.
Croire au destin est une autre forme de pensée magique qui a un impact positif sur notre vie. Cela permet de se détacher des évènements extérieurs contre lesquels nous ne pouvons rien, qu'il faut simplement accepter, sans chercher à les contrôler. On lâche prise sur ces évènements autour de nous, pour être plus satisfait et heureux dans la vie.
L’effet « placebo » n’est pas si inefficace et inutile qu'on le croit. Même si un médicament n’a aucun effet actif sur notre corps, le fait d’avoir le rituel de prendre ce produit va vous aider à croire en la possibilité d’une guérison.
Développez l’amour irrationnel. Démontré dans des études scientifiques, le fait de voir une personne (un peu) meilleure qu’elle ne l’est en réalité améliore la relation avec cette personne et votre satisfaction dans votre relation. Sans tomber dans l’excès, imaginer un monde un peu plus « rose » permet d’être plus heureux.
Transcription
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir le pouvoir de la pensée magique. Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie. Vous le savez, chaque semaine, je vous propose des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur de notre évolution en tant qu’être humain et d’une vie pleinement vécue.
Dans cet épisode, j’aimerais vous parler du pouvoir de la pensée magique. On est dans une société très mentale et très rationnelle, ou du moins on le croit, on aimerait nous le faire croire. Si vous regardez la télévision notamment, il y a énormément de philosophes, d’essayistes qui basent toute leur argumentation sur la raison. Vous êtes très certainement conscients que finalement on n'est pas des êtres aussi raisonnables qu'on veut bien le dire, nous sommes aussi des êtres très émotionnels et nous avons souvent des pensées qui ont trait un peu au magique, aux superstitions. Vous allez voir que ce n'est pas nécessairement néfaste pour nous. Donc, comme je vous le disais, nous avons tous ces situations où nous embellissons un peu nos perceptions de la vie, ou alors nous attachons une symbolique particulière à des objets qui, fondamentalement, n’ont pas nécessairement énormément de valeur intrinsèque. Ou encore, nous aimons bien croire ce que l’on croit déjà : vous avez peut-être entendu parler de ce phénomène dans les  médias des fake news, c'est-à-dire des faits, des scoops qui sont complètement montés, qui n’existent pas, des mensonges, mais plein de gens y croient parce que ça soutient leurs croyances intrinsèques.
On voit qu'on n'est pas aussi rationnel que ça, mais que ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose pour nous. Je vais vous parler de 4 exemples dans lesquels le fait de croire à la magie, aux superstitions est en fait bon pour nous.
Situation 1 : Le pouvoir des pattes de lapin
Le premier, c'est ce que j’appelle le pouvoir des pattes de lapin. Si vous êtes allés dans des lotos et que vous y voyez des gens qui jouent régulièrement, vous verrez qu'ils ont apporté pleins d’objets pour leur tenir chance, des grigris, etc. J’ai fait longtemps du foot, et je peux vous dire que dans le vestiaire, c'était vraiment un condensé de superstition, entre les joueurs qui mettaient toujours les mêmes chaussettes ou qui mettaient leurs protège-tibias en commençant toujours par le gauche puis le droit, etc. Il y avait ces rituels un peu superstitieux pour se donner chance. Ils croyaient dur comme fer que s’ils sortaient de leur rituel, ça allait les affecter dans leur performance. Ce dont il faut se rendre compte, c'est que c'est un peu vrai.
Des études montrent que si vous croyez en votre chance, en le fait d’être chanceux, si vous croyez aux rituels, à ces superstitions, ça va augmenter votre confiance en vous-même et ça va augmenter votre performance. Ça va aussi augmenter la persistance que vous avez face à des problèmes, des challenges et des obstacles, et ça va aussi augmenter votre motivation. Si on pense qu'on est chanceux, que ces rituels, ces superstitions nous aident, que finalement on n’a pas grand-chose à faire car l’Univers va travailler pour nous, en fait c'est le contraire : lorsqu'on se sent chanceux, on est encore plus motivé à passer à l’action, parce que, finalement, on se sent soulevé par l’assistance ou l’aide de l’Univers. C'est donc le premier aspect, le fait de croire en sa chance est bon pour nous.
Autre fait, le fait de souhaiter bonne chance à quelqu'un d’autre l’aide aussi. Dans des études très intéressantes, ils ont pris des groupes de sujets qui devaient résoudre certains tests basés sur la dextérité manuelle. Normalement, ces tâches, lorsqu'on demande aux gens de les faire, il leur faut 5 à 6 minutes pour les faire. Dans une des études, ce qui était fascinant, le simple fait de souhaiter bonne chance à un groupe de personnes, par exemple un groupe de contrôle, les personnes à qui on a souhaité bonne chance, leurs résultats sur ce test de dextérité manuelle étaient de 3 minutes et 11 secondes, alors qu’en moyenne, il faut entre 5 et 6 minutes pour le faire. Donc, ça améliore la performance des gens. Voilà donc à quel point croire aux pattes de lapin et autres grigris peut être bon pour vous.
Exemple 2 : Croire au destin
Deuxième situation dans laquelle avoir recours à la pensée magique peut être bénéfique pour nous, c'est de croire au destin. On peut avoir chacun une philosophie, de savoir si vous croyez en un Univers qui est ordré, qui a une forme de sagesse derrière la forme ou si vous pensez que purement chaotique, mais la notion ici est la suivante. On a cette notion de ce qu'on appelle locus de contrôle. En général, plus vous avez un contrôle intérieur sur vous-même, plus vous êtes satisfait de votre vie. Moins vous avez de contrôle, plus vous êtes influencé par les évènements autour de vous, moins vous êtes satisfait et heureux dans la vie.
Ce que la recherche montre, c'est que ce locus de contrôle n'est pas d’avoir toujours un locus de contrôle interne, qui est nécessairement bénéfique. Dans certaines circonstances, donner le contrôle aux circonstances extérieures peut être très bénéfique. Dans la vie quotidienne, sur des évènements de la vie quotidienne qui sont réguliers, vous avez meilleur temps d’avoir un locus de contrôle interne, c'est-à-dire d’avoir cette impression que vous avez le contrôle des choses. Par contre, lorsque des évènements proviennent du hasard, tout à coup vous vous trouvez dans une catastrophe, vous êtes au bord de la mer et il y a un tsunami, ou vous êtes passager dans un accident d’avion ou dans un carambolage sur l’autoroute, si vous vous trouvez dans une situation où des circonstances extérieures qui sont absolument dues au hasard, sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle, donnez le contrôle à l’extérieur. Partir dans la notion de pouvoir donner un sens à ces évènements, dire « C'était écrit », un peu la notion du monde arabe « Inch’Allah, c'est Dieu qui l’a voulu », ça nous aide à donner un sens à ces circonstances. Donc de nouveau, dans ces cas-là, le fait de croire au destin, de donner une perspective, de partir de l’angle de vue que c'était écrit, que c'est l’Univers qui l’a prévu, de vous poser la question « Comment je peux en bénéficier, qu'est-ce que je retire de cette expérience-là ? » va nous aider beaucoup plus que de rester sur ce locus interne, où on pense avoir le contrôle sur la situation.
Exemple 3 : Utiliser une potion magique
Troisième notion, c'est l’utilisation de potions magiques. J’ai toujours le souvenir d’un épisode des Schtroumpfs, qui avaient organisé une course. Un des Schtroumpfs était parti un peu perdant, il voulait abandonner pensant qu'il était incapable de participer et gagner cette course. Le Grand Schtroumpf, pour l’aider, lui avait dit « Je vais te donner une potion magique ». Et il lui avait appliqué, si je me souviens bien, une forme de potion sur le nez. Le Schtroumpf avait gagné cette course, et lorsqu'il remettait les prix, il avait dit « Écoutez, je ne peux pas accepter le prix, j’ai triché. Le Grand Schtroumpf m’a donné une potion magique. » Mais en fait, il s’agissait seulement de confiture. Ce qu'on a ici, c'est tout simplement la notion d’effet placebo. On sait que c'est extrêmement puissant. Dans les études, en médecine, on a tendance à positionner ce placebo comme quelque chose de négatif. On dit « C’est l’effet placebo », mais en fait, l’effet placebo, c'est la capacité de notre corps à guérir par lui-même. Et c'est non négligeable dans les études, environ 30% des gens répondent à l’effet placebo, c'est-à-dire qu'on leur donne des pilules, comme au Schtroumpf, qui ne contiennent absolument rien d’actif dedans, mais le simple fait de croire à la pilule va générer, mobiliser les ressources de guérison du corps, et c'est non négligeable. Ce qui est très intéressant avec cette notion de placebo, c’est que même si vous savez que c'est un placebo, ça va fonctionner. Donc, même si on vous donne une pilule, qu'on vous dit que c'est un placebo, le simple fait de rentrer dans ce rituel de prendre le médicament, même s’il n’a aucune substance active, ça va aussi déjà vous aider. Donc, ne négligez pas cet effet placebo et ne négligez pas non plus son opposé, qui est l’effet nocebo, c'est-à-dire que le fait de croire à quelque chose de manière négative va avoir l’impact sur votre physiologie. C'est très important.
Exemple 4 : Amour irrationnel
Dernière situation dans laquelle la pensée magique peut nous aider, c'est ce qu'on appelle l’Amour irrationnel. C'est bien décrit dans la littérature : si vous êtes dans une situation de relation et que vous voyez la personne un peu meilleure qu’elle ne l’est vraiment, que vous voyez cette personne plus proche de votre idéal de la personne qu’elle ne l’est, ça va améliorer vos relations avec cette personne, ça va améliorer la relation, ça va améliorer la satisfaction dans la relation et dans le mariage, et c'est quelque chose de non négligeable. Donc le fait de percevoir les choses un peu plus roses qu’elles ne le sont vraiment, ça vous aide sur votre satisfaction et donc, il n’y a aucun problème à avoir ça. Ce qui est très intéressant, c'est de voir que dans les études qui sont faites, lorsqu'on demande aux gens d’apprécier les choses, la réalité telle qu’elle est, les personnes qui y arrivent le mieux sont celles qui sont déprimées. C'est ce qu'on appelle le réalisme de la dépression. Et on voit donc que les gens heureux s’inventent parfois un monde un peu Bisounours, un peu plus rose qu’il ne l’est réellement, ils ne sont pas vraiment complètement rationnels par rapport à ce qu’il se passe, mais c'est ce qui leur permet d’être heureux.
Mettez ça en pratique, n’hésitez pas à utiliser cette pensée magique. N’ayez pas peur de cette pensée magique car elle est bénéfique pour nous. Faites-moi savoir comment ces recommandations fonctionnent pour vous. Nous, on se retrouve bientôt pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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claudehenrion · 3 years ago
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Vacances n°10 et dernier : “l'imagination au pouvoir” !
  Les vacances ont ceci de très particulier qu'elles offrent le temps d'explorer des pensées, des hypothèses auxquelles on n'aurait pas consacré deux minutes en temps “normal”. J'ai eu envie de faire avec vous une escapade –pas forcément optimiste, mais  au fond… pourquoi  serions-nous obligés de l'être ? Alors, fi de toute rationalité ! Libérons-nous de la raison raisonnante, des contraintes idiotes du “politiquement correct”, de la gravitation, de ce qui nous barbe et qui est convenu. Et, juste avant la Rentrée-pour-les-ultimes-profiteurs, “déconnons un bon coup” autour d'idées que condamnent ceux qui se croient intelligents alors qu'ils sont surtout ennuyeux, castrateurs et conventionnels. Et qu'ils manquent de fantaisie.
Hier, sur ma terrasse, je contemplais la Tour Eiffel tout en faisant semblant de lire le Figaro comme tous les jours (et un ou deux autres titres en plus, chaque jour). Une “breaking news” (en français, dernières nouvelles, mais le terme n'est plus usité)  m'a interpelé : “le Pape François envisagerait de démissionner (âge, santé, dureté du ’‘job”, mimétisme…)“. Cela a suffi pour que s'imposent à mes pensées ’'les Prophéties de Malachie” : je dois être plus gravement atteint que ce que pensent mon épicier et ma pharmacienne. A ma décharge, les raisons de désespérer qui ressortent de toute plongée dans l'actualité ont de quoi en faire dérailler plus d’un.
Je suis convaincu que nombreux sont les gens de ma génération qui n'ont pas oublié ces étranges énumérations qui, adolescents, nous faisaient découvrir l'ésotérisme, avec le sentiment trouble de pénétrer dans l'inconnu, le “défendu”, et une forme de magie poétique… Dans un joyeux pot pourri, nous mélangions Nostradamus et ses prévisions (Centuries et Prévisions, pas faciles à percer à jour) et le prophète Malachie (en hébreux : l'envoyé) qui vivait au Vè siècle av.JC, auteur du Livre éponyme qui clôture les Écritures hébraïques… avec Saint Malachie d'Armagh, évêque d'Irlande, auteur (apocryphe, disent certains) de la Prophétie des papes, aussi eschatologique et ésotérique que prophétique… et difficile à lire d'une traite. On se croyait très émancipé en concluant : “Bien Malachie ne profite jamais” !
Plutôt que disserter sur ces “devises”, permettez-moi, dans un sourire complice (et estival, encore un peu), d'évoquer quelques uns des versets relatifs à notre temps : on peut aimer ou pas, froncer les sourcils, ou me prendre pour un abruti parfait… mais ils ont été écrits, vers l'an 1500 de notre ère. Les 9 devises citées ci-dessous, prétendent “décrire” les Papes des cent dernières années. Je les ai  replacées dans leur contexte historique tel que nous pouvons le connaître aujourd'hui, pour ceux qui appartiennent déjà au passé (NDLR - les numéros sont ceux du texte initial)
˓104. Religio depopulata (La religion dépeuplée). Cette “définition” de St  Malachie est censée désigner Benoît XV (qui fut Pape de 1914 à 1922), c’est-à-dire pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), la grippe espagnole et la révolution communiste, événements qui dépeuplèrent effectivement les terres chrétiennes…    .105. Fides intrepida (La foi intrépide). On reconnaitrait là Pie XI (1922-1939), dont deux Encycliques ont courageusement condamné le nazisme d’abord (Mit brennender Sorge) puis le communisme (Divini Redemptoris), en 1937. Cela pour l’intrépidité. Pour la Foi, on lui doit les Missions (Asie, Afrique) et l'action catholique  .106. Pastor angelicus (Le pasteur angélique). Pie XII (1939-1958), Eugenio Pacelli, sans doute, en référence à son implication efficace dans la protection des Juifs du diocèse de Rome (dont le Pape est, par tradition, l'Evêque), et des autres contre les persécutions nazies (cf sa réhabilitation complète après ouverture des archives romaines –in ’'Le Bureau’’, par Johan Ickx - Ed VdH, Sept. 2020). Pie XII est également appelé le “Pape de Fatima”, dont le “troisième secret” est une mise en garde contre “la lutte des systèmes athées contre l'Église et les chrétiens”. .107. Pastor et nauta (Pasteur et nautonier). C'est Jean XXIII (1958-1963) qui avait été, avant son élection, le patriarche de Venise, ville d'eaux qui doit sa gloire et sa fortune à ses navigateurs. Ce nautonier lança l’Eglise vers le large de Vatican II  .108. Flos florum (La fleur des fleurs, ou la Fleur par excellence). Paul VI (1963-1978). Le lys, dont c’est la définition en langage héraldique, est étonnamment présent sur les armes (trois lys mêlés aux clés croisées de St Pierre) de ce Pape. .109. De medietate lunæ (La durée d’une lunaison).Jean-Paul Ier mourut 33 jours après son élection. Son pontificat dura donc à peu près “le temps d'une lune”.  .110. De labore solis (de l'éclipse du soleil). Curieusement, il y a eu une éclipse solaire le jour de la naissance et une le jour de l'enterrement de Jean-Paul II (1978-2005), et son pontificat a duré 26 ans, durée du cycle solaire calendaire dans le ’'comput ecclésiastique’’. Tout ce qui précède est tout de même troublant, non ?
Mais il y a mieux, ou pire : les trois dernières “devises” portent sur des papes encore vivants aujourd’hui, et elles se comparent donc à ce qu'ont pu éprouver les générations précédentes en lisant ces étranges formulations qui se voulaient  ’'prédictives’’, même si certains haussaient les épaules : “Balivernes” riaient bruyamment les esprits forts… avant de se demander, in petto “et si c'était vrai… même un tout petit peu… ?”. Que nous annoncent donc les “devises” restantes ?
111. Gloria olivæ (La gloire de l'olivier). C'est SS Benoît XVI (2005-2013) qui est ainsi désigné. Or les deux témoins qui, dans Apocalypse, combattront l'impiété dans les derniers jours du monde sont nommés oliviers, ce qui rend le texte plus compréhensible à nos yeux de citoyens du XXI ème siècle. A partir de ce Pape devenu honoraire pour avoir combattu l’impiété du monde jusqu’à l’épuisement, nous entrons dans le “non-encore vérifiable”… et ce n'est guère rassurant !
.112. In persecutione extrema Sancta Ecclesia Romana sedebit… phrase terrible complétée par le texte de la 113 ème et dernière devise : Petrus Romanus, qui pascet oves in multis tribulationibus : quibus transactis civitas septicollis diruetur, & Judex tremendus iudicabit populum suum. Finis…. ce qui peut se traduire par : “Dans la dernière persécution de la Sainte Eglise Romaine, Pierre le Romain (NB : càd. le Pape italien. JM Bergoglio est un italien né en Argentine) fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci une fois terminées, la cité aux sept collines (c'est-à-dire Rome) sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple”. Et, terrible dans sa simplicité : “FIN” 
Pour continuer dans notre petit “jeu” inhabituel, SS le Pape François serait donc le dernier des successeurs de l'Apôtre Pierre, ou l’avant-dernier si l’on croit les numéros plus que le sens… ce qui n'est pas du tout fait pour nous rassurer, qu'on avale tout cela ou pas, et même… qu’on soit chrétien ou pas ! Dans le doute, il vaudrait mieux souhaiter le conserver longtemps, quoi qu'on pense de la plupart de ses initiatives, dont bon nombre de ses ouailles –dont moi, mais c’est insignifiant !– n’arrivent pas à voir ce qu'elles pourraient apporter de bon au monde. Mais il est évident que la perspective –invérifiable à cet instant– d'une démission qui serait “avant l'heure” pourrait ouvrir la porte à une série de vraies catastrophes… dont nos contemporains commencent à entr'apercevoir l'immensité et l'horreur, même ceux qui refusent de voir ce qui nous pend au bout du nez, et cela… que St.Malachie ait vu juste ou que ses “devises” ne soient que le fruit de son imagination fertile…
Il est certain que lues comme ça, “brutes de fonderie”, et interprétées dans la mouise généralisée qui caractérise notre temps dans lequel rien, absolument rien, n'est susceptible de susciter le moindre espoir pour l'Humanité, et bien moins encore pour la France que tout laisse voir comme étant entrée dans un état de décomposition avancée et de décadence caractérisée (les lecteurs savent que j'ai, souvent, l'impression d'être un citoyen romain en l'an 410, ou un byzantin vers 1453),  ces ‘’devises’’, qu’elles soient prédictives ou poétiques, sont inquiétantes.
Ce ‘’billet’’ se voulait être une escapade “ludique”. Mais rien n'interdit, à partir de ce petit jeu (car dans tout vrai jeu, il y a un enjeu !), de se demander vers quel monde ou quelle absence de monde nous sommes entraînés par le destin… et par une bande de jeunes gens totalement impréparés aux rôles que nous leur avons très imprudemment confiés, même si la raison raisonnante –qui nous a fait faire et croire tant de conneries– refuse en totalité ce genre de spéculations… Bien malin qui peut tout balayer d'un revers de la main ! Mais les vacances sont terminées, et je promets de redevenir plus sérieux… dès mercredi, le 15, comme convenu.
H-Cl.
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bleclercq · 5 years ago
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Une pensée pour le Google Walkout
Google a déclaré qu'il cesserait de fournir de l'intelligence artificielle pour un programme de drones du ministère de la Défense après que des milliers d'employés aient signé une pétition s'y opposant. En août, les membres du personnel de Google étaient en colère contre la participation de l'entreprise à un moteur de recherche censuré en Chine. James Damore a été licencié après avoir publié un article en interne qui affirmait que les femmes étaient des codeurs inférieurs. Un article du New York Times la semaine dernière, sur la façon dont le créateur du système d'exploitation Android, Andy Rubin, a reçu 90 millions de dollars quand il a quitté Google face à des allégations selon lesquelles il aurait fait pression sur un employé pour qu'il fasse du sexe oral, une accusation des enquêteurs de Google jugée crédible, a déclenché les débrayages. Wired a résumé certains des problèmes connexes: Des allégations récentes concernant l'inégalité au sein de Google comprennent une enquête du ministère du Travail sur l'écart de rémunération systémique entre les sexes, une action en justice alléguant des préjugés sexistes en matière de rémunération et de promotion, une action en justice alléguant le harcèlement sexuel, et le doxxing et le harcèlement des défenseurs de la diversité après qu'un ingénieur de Google a été licencié depuis lors. un mémo que les femmes étaient moins biologiquement adaptées aux rôles techniques. Les demandes: Nous, employés et sous-traitants de Google, débuterons le 1er novembre à 11 h 10 pour exiger ces cinq changements réels. #googlewalkout / amgTxK3IYw - Google Walkout For Real Change (@GoogleWalkout) 1er novembre 2018 J'aime particulièrement le n ° 1 et je suis content qu'ils aient mis cela en premier. Les clauses d'arbitrage obligatoires sont conçues pour priver les employés et les consommateurs de recours légaux. # 2 est une demande d'obéir à la loi; Le membre du conseil d'administration du n ° 5 est similaire à la pratique allemande consistant à avoir des représentants du travail au conseil d'administration. La réponse de la direction a été douce, peut-être parce qu'elle ne se considère pas comme appartenant à une classe nettement différente de ses employés. Du Guardian: Sundar Pichai, directeur général de Google, a insisté sur le fait que l'entreprise avait adopté une ligne dure "à l'égard des inconduites sexuelles et soutiendrait les employés qui avaient participé aux manifestations. Les employés ont soulevé des idées constructives sur la façon dont nous pouvons améliorer nos politiques et nos processus à l'avenir. Nous prenons en compte tous leurs commentaires afin de pouvoir transformer ces idées en action », a-t-il déclaré. Je dois avouer que je me suis gratté la tête quant à ce qui, dans la culture de Google, a facilité ce résultat. J'ai travaillé pour des sociétés d'élite, et elles ont su maintenir l'insécurité des personnes soi-disant très recherchées. Goldman et McKinsey étaient gênés d'embaucher des gens qui n'étaient pas en sécurité. En plus de cela, certains employeurs où il est difficile d'entrer dans la porte sont très culte. Par exemple, la vie des employés est liée au travail (chez Goldman, les employés devaient obtenir des parts d'été ou des maisons dans les communautés où d'autres Goldmanites traînaient) et sont endoctrinés à penser que partir serait un énorme pas en avant. Les sectes sont un excellent modèle économique: les adeptes sont très dévoués. Même lorsque la dissidence est encouragée, c'est au niveau du projet. Par exemple, au moins historiquement, Bain demandait aux membres de l'équipe de voter mensuellement, de manière anonyme, pour savoir si l'engagement sur lequel ils travaillaient était une valeur ajoutée (les équipes clientes de Bain étaient grandes par rapport aux normes de l'époque). Si la majorité refusait », la mission serait annulée à l'avance. Et même si ces mesures entraînaient des coûts à court terme, elles étaient censées être des contrôles de qualité pour aider à préserver la réputation de l'entreprise. Google, avec ses avantages somptueux conçus pour garder les gens sur le campus (trois repas par jour, des cours de cuisine, des gymnases, des massages) semblait avoir pour but d'attirer très fortement les travailleurs sur Google. Et la fameuse difficulté à se faire embaucher là-bas devrait créer un sentiment d'élitisme et d'exclusivité. Alors, comment jeter les bases de ce type de rébellion? Le premier est, et je suis surpris que cela ne se soit pas produit plus tôt, que les programmeurs et les administrateurs de systèmes sont bien placés pour tenir les employeurs en otage. Les programmes ne sont presque jamais suffisamment bien documentés pour que quelqu'un en dehors des développeurs d'origine le sache bien. Mais dans les grandes entreprises, les professionnels du logiciel sont pratiquement sans exception considérés comme de l'aide, donc même s'ils sont essentiels au fonctionnement des programmes essentiels, ils seront souvent jetés de côté, puis devront être engagés à un salaire beaucoup plus élevé. taux pour sauver la situation, ou l'entreprise a une catastrophe coûteuse, mais trouve un moyen de blâmer autre chose que de licencier les mauvaises personnes. Un autre facteur qui a empêché les techniciens de devenir une force politique est que beaucoup de techniciens sont libertaires. En outre, les programmeurs en dehors des plus grandes entreprises sont susceptibles d'avoir des raisons fondées de ne pas décrocher rapidement un nouvel emploi. Mais la seule fois où j'ai eu une longue conversation avec un employé de Google, qui avait fait un travail académique sérieux avant de venir chez Google, n'était ouvertement pas terriblement attaché à Google. Il devait faire face à devoir quitter les États-Unis en raison des changements apportés par Trump aux lois sur l'immigration. Même si Google le posterait à Vancouver ou à Toronto, son attitude était clairement: si je dois déménager, pourquoi devrais-je rester avec Google? " Bien que le pluriel d'anecdote ne soit pas des données, ce n'était pas ce que je m'attendais à entendre. Mais voici un facteur explicatif clé pour le cas de Google, trouvé à la toute fin de la rédaction par les sept organisateurs centraux de débrayage de la situation chez Google et de leurs demandes: Une entreprise n'est rien sans ses travailleurs. Dès l'instant où nous commençons chez Google, on nous dit que nous ne sommes pas seulement des employés; nous sommes propriétaires. Chaque personne qui est sortie aujourd'hui est propriétaire, et les propriétaires disent: le temps est écoulé. Inutile de dire que c'est une vision radicalement différente des droits des employés que vous voyez dans la plupart des entreprises publiques. Il y a eu beaucoup de bouleversements dans la section des commentaires du Wall Street Journal sur le débrayage, avec des commentaires sexistes et des «flocons de neige», exigeant que les manifestants soient licenciés. Et il y avait aussi celui de Sree Srinivasan: Ces manifestants chez Google devraient regarder le film de 1970 Molly Maguires "avec Sean Connery (le vrai James Bond, mais pas dans ce film) en tant que Black Jack" Kehoe. Ce film dépeint les luttes des mineurs de charbon luttant contre l'oppression des propriétaires de mines en Pennsylvanie au 19e siècle. Oubliez les grèves sanglantes des mineurs, où les conséquences de la protestation étaient des questions de vie ou de mort. Même la désobéissance civile de Thoreau a clairement indiqué que ceux qui osent désobéir doivent être prêts à supporter les sanctions infligées par les autorités. Qu'est-ce que ces manifestants de Google ont dû perdre, alors que la direction est si désireuse de les pacifier? Si vous vous attendez à ne rien perdre de votre protestation, espérez-vous vraiment gagner quelque chose pour votre cause? En effet, j'ai du mal à ressentir beaucoup de solidarité avec les travailleurs qui peuvent sortir et passer une journée à protester, avec l'approbation de la direction, sans même que leur salaire soit ancré. Peut-être ont-ils évalué avec précision que Google a une telle mâchoire de verre en termes de besoin perçu pour les meilleurs talents »qu'il est hyper sensible à tout PR qui pourrait amener les employés potentiels à ne pas les considérer. Mais étant donné l'état du moteur de recherche de Google, de l'extérieur, il semble que ses prétentions d'excellence technologique fonctionnent sur les fumées de la marque. Steve H. Cela pourrait être un cas de mâchoire de verre »non seulement pour Google, mais pour l'industrie technologique et financière dans son ensemble. Dans un monde où les moyens de production »résident entre les oreilles de millions de personnes, comment contrôlez-vous vos ressources? Sans aucun doute, les pouvoirs en place ont vu cette protestation, ou quelque chose de similaire, venir depuis longtemps compte tenu de leur poussée pour l'IA, des tentatives de corrélation des initiatives Open Source et de leur insistance généralisée à ce que même les employés à faible revenu signent des accords qui les empêchent d'aller concurrents. Les gens peuvent posséder, clôturer et protéger des actifs physiques, mais il est beaucoup plus difficile de contrôler la propriété intellectuelle. Et il est encore plus difficile de contenir et de contrôler la propriété intellectuelle hébergée dans des milliards de cellules cérébrales ambulatoires. Il semble que les employés de Google se soient soudainement rendus compte de ce fait. La question est de savoir quand les techniciens des services financiers et ailleurs feront de même? En ce qui concerne le fait qu'ils n'ont rien à perdre, l'histoire a montré que les propriétaires ne choisissent pas de se pacifier longtemps, assez sûrs qu'ils sont occupés à rassembler leurs têtes pour comprendre comment réprimer la prochaine rébellion des employés, je doute que la pacification »soit sur leur liste d'options. Je ne suis pas d'accord. Un employé génère uniquement autant de code dans le cadre d'un projet. Il ne s'en souvient certainement pas. Et s'il essaie de le voler, il sera poursuivi d'ici au royaume à venir. J'ai vu cela se produire lorsque les gens ont simplement prétendu avoir développé quelque chose de similaire à ce à quoi ils avaient été exposés chez leur ancien employeur (cet employeur était suffisamment strict pour protéger sa propriété intellectuelle qu'il respectait les normes du secret commercial). Et ce type n'avait même rien développé, il a été poursuivi avec succès pour avoir colporté du vaporware! Les points de vulnérabilité sont les personnes qui quittent pendant les projets où il faudrait du travail pour savoir quoi faire avec ce que la personne qui a quitté a fait, maintenir / améliorer la base de code existante et la réputation générale (et si nous n'obtenons plus le meilleur et le plus brillant? ??). C'était un énorme problème à McKinsey dans les années 1980 lorsque Wall Street braconnait des personnes de niveau intermédiaire et les surpassait sur les campus, alors qu'avant McKinsey et Wall Street attiraient les deux meilleurs MBA. Cela a finalement conduit à de mauvaises choses, l'entreprise devenant beaucoup plus mercenaire et travaillant dur pour augmenter la rémunération des administrateurs (le groupe le plus ancien) afin de ne pas être trop loin derrière Wall Street. DanP Vous vous trompez. La valeur de ces cellules cérébrales N'EST PAS les fonctions individuelles ou les lignes de code. C'est en se rappelant COMMENT vous avez résolu un problème avec ce code. Vous n'avez pas besoin de vous souvenir de procédures spécifiques, de la façon dont les procédures ont été structurées les unes par rapport aux autres pour l'efficacité ou la fonction. C'est comprendre la logique d'une chose qui vous permet de la reproduire. En fait, je viens de traiter de cela. J'avais un sous-traitant qui avait un programme très intelligent qu'ils ont superposé sur une autre application COTS pour lui faire faire des choses très cool. Nous avons rencontré des problèmes avec certains OCI et ils ont dû nous transférer une partie de leur personnel. Finalement, j'ai dû les séparer de l'OCI. Mon directeur technique a rencontré l'un des développeurs que nous avions capturés et a pu comprendre en une heure environ comment reproduire les fonctions que le sous-marin avait créées. Il lui a fallu encore une heure pour comprendre comment le faire de manière aussi efficace et ne pas violer notre contrat ou le droit d'auteur des sous-marins. Ruby Furigana Ruby Furigana Clive C'est, au mieux, une épée à double tranchant. Il semble convaincant que, après avoir rencontré un problème de codage dans un domaine particulier de l'informatique, la solution (en termes de compétences en gymnastique mentale que vous avez acquises ou développées pour vous-même ou comment vous avez utilisé intelligemment les fonctionnalités de la langue dans laquelle vous travailliez, ou comment vous avez exploité ce qui était déjà là d'une manière nouvelle si vous travailliez sur une application héritée) vous avez trouvé assis là, dans le fond de votre esprit, attendant juste d'être trotté rapidement et facilement dans une autre situation, sans répéter la la douleur et la courbe d'apprentissage fastidieuse que vous avez déjà traversée précédemment. Mais cela est tout aussi susceptible de vous conduire à des difficultés. D'une part, vous - lorsque vous avez quelques années d'expérience en développement à votre actif - devenez inévitablement un peu paresseux et votre premier réflexe est, face à un problème, de rechercher l'une de vos idées éprouvées pour les animaux de compagnie. Le hic est évident - après avoir créé votre très bel outil en forme de marteau dont vous êtes à juste titre fier, chaque problème que vous rencontrez maintenant peut ressembler (ou vous voulez le percevoir comme) un clou. Parfois, c'est vraiment un clou. Mais d'autres fois, c'est une vis. Et votre frappe avec votre fidèle marteau a le même effet. D'autre part, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous défendre contre vos petits enfants. Tôt ou tard, quelqu'un viendra et dénigrera votre approche. Ensuite, plutôt que de regarder comment vous avez choisi de définir votre solution "à ce problème maintenant familier" et de confirmer votre propre compréhension que c'est en effet la manière la plus appropriée de résoudre tout ce que vous essayez de résoudre, vous inévitablement soyez défensif quel que soit le nouveau venu qui cherche maintenant des trous dans votre parfait - ou du moins vous aimez penser, et pourquoi pas, c'est votre création n'est-ce pas, cela a fonctionné avant et vous êtes le développeur expérimenté dans la cabine - notions . Tout le monde a un ego, après tout, team building n'est-ce pas? Avant que vous ne le sachiez, vous êtes devenu cette créature que vous détestiez toujours - la barbe grise qui se donne trop volontiers à de tendres souvenirs, et quelque peu irritante à l'occasion, sur la façon dont personne n'enseigne aux enfants `` comment faire les choses correctement ''. Parfois, vous avez raison, bien sûr. Mais parfois, vous n'êtes qu'un PITA tout savoir. Et, que cela vous plaise ou non, lorsque vous travaillez pour un salaire ou des honoraires d'entrepreneur, votre travail appartient au client ou à votre employeur. Si vous ne me croyez pas, essayez de prendre autre chose que quelques lignes de code générique et standard que vous avez écrit pendant votre travail - votre propre utilitaire, une procédure stockée intelligente, votre API utile que chaque (banque / FinTech / ecommerce / widget maker - supprimer le cas échéant, en fonction de votre expérience principale dans le secteur), la société devra créer tôt ou tard votre modèle original et très utile pour capturer une spécification ou autre chose - et le colporter comme votre point de vente unique pour le futur d'autres employeurs. Soit a) ils vous verront avec une suspicion distincte que vous êtes prêt à le faire, car ils savent que s'il y a la moindre bouffée de propriété intellectuelle propriétaire à ce sujet, vous leur causerez des ennuis pour des violations potentielles du droit d'auteur, les clauses de licence ou de confidentialité, et encore moins vous-même ou b) ils prendront avec plaisir vos marchandises intellectuelles auto-autorisées douteusement déclarées, les exploiteront autant que possible et si votre ancien employeur ou client en a vent, il prétendra qu'il savait rien du tout à propos de tout ce qui est lié à la non-divulgation ou à la non-concurrence, ils sont horrifiés, juste horrifiés que vous fassiez une telle chose et vous jetiez aux loups légaux. Comme le dit le proverbe, vous n'écrirez plus jamais de code dans cette ville (ou probablement ce pays). Qu'on le veuille ou que l'on déteste, l'industrie veut des employés génériques, interchangeables et finalement jetables qui ne penseront pas - et encore moins commenceront à agir comme - ce sont des superstars du développement. Il y a un nombre minuscule, minuscule, de codeurs en tant que marque »dans le monde qui peuvent vraiment prétendre faire dans la pratique ce que vous théorisez peut être fait (je peux les nommer tous sur les doigts d'une main et pas besoin de le faire). utiliser mon pouce). Les chances que vous ajoutiez votre nom à cette liste sont, malheureusement, infinitésimales à la limite de l'impossible. Hépativore J'aimerais que quelque chose de similaire se produise dans les départements de recherche ou d'ingénierie de nombreuses sociétés de biotechnologie et de R&D. Contrairement à Google qui fait un grand spectacle public de faire semblant de se soucier de ses employés et de leurs opinions, les industries privées dans les domaines S ”et E” de STEM ne se moquent pas de la façon dont ils considèrent leur personnel de R&D comme jetable. Les endroits où j'ai travaillé avaient une culture de gestion supérieure de «Ne vous mettez pas à l'aise» et souvent exploités sous le mantra de Vous avez survécu à votre utilité! » chaque fois qu'un projet est terminé. Cela signifie généralement mettre fin à tous ceux qui y sont associés au lieu de les affecter ailleurs, préférant engager à la place un autre groupe de personnes. Une manifestation des employés dans le sens de ce qui se passe chez Google dans un endroit comme WuXi Apptech ou NAMSA entraînerait rapidement la cessation immédiate de chaque employé participant. Grâce à la surabondance énorme de H1B ou de travailleurs désespérés prêts et désireux de prendre leur place, une telle protestation n'irait pas très loin. Il a déjà été proposé, mais je me demande s'il peut et devrait y avoir un moyen de syndiquer les scientifiques et les ingénieurs des entreprises privées? Jeanne jrs Eureka Springs Original: Mettre fin à l'arbitrage forcé en cas de harcèlement sexuel et de discrimination. Pour tout simplement: mettre fin à l'arbitrage forcé. fajensen Fait au Danemark. Il n'y a pas de loi sur l'emploi qui détaille des choses comme les salaires, etc. Les syndicats traitent la réglementation dans le cadre de leur processus de négociation collective, ce qui signifie que la résolution des conflits se fait par arbitrage, lock-out / grève et parfois poursuites privées (généralement gérées par les équipes juridiques des syndicats et les associations d'employeurs). La seule réglementation réelle est des choses comme Funktionærloven », qui dit quasiment qu'il faut un contrat de travail, des jours de vacances et il y a des limites sur les jours minimum avant que les licenciements ne prennent effet et les avis de départ. L'un des effets secondaires de l'UE et le privilège des syndicats / organisations d'employeurs définissant les lois par le biais de conventions collectives est que cela est sapé, en embauchant quelqu'un en Pologne / Roumanie et en le postant au Danemark sur les salaires et le travail polonais / roumain. conditions. Maintenant, après seulement 15 ans et quelques exemples grotesques (et Brexi?), Les syndicats / employeurs pensent-ils que l'UE a besoin de règles d'emploi uniformes légalement appliquées :). digi_owl Et c'est pourquoi la Norvège ne fait partie de l'EEE que via un accord de porte dérobée, car la base des syndicats a remarqué ce problème et a ainsi réussi à organiser deux fois un non. Mais grâce à l'accord de porte dérobée, négocié par le Parti travailliste norvégien, nous devons encore nous contenter des mêmes problèmes. divadab James Damore a été licencié après avoir publié un article en interne qui affirmait que les femmes étaient des codeuses inférieures. » Je ne sais pas s'il a argumenté cela quelque part. Mais il est certainement vrai qu'il a été licencié parce que beaucoup de gens pensaient qu'il avait dit cela. Quoi qu'il en soit, pour mémoire, voici le mémo de Damore. Dror Harari Connerie. Vous êtes celui qui semble incapable de lire attentivement le texte. Allez lire les articles que j'ai liés à qui ont démystifié le mémo, car les scientifiques du domaine le lisent de la même manière. Par exemple, d'après la pièce Recode de deux scientifiques. Leur intro: Un ingénieur de Google qui a été licencié pour avoir publié une affirmation en ligne selon laquelle la biologie des femmes les rend moins aptes que les hommes à occuper des emplois technologiques a accusé qu'il était barbouillé et victime d'une rectitude politique. Et les affirmations que Damore a faites qu'ils signalent plus tard: Dans sa note de juillet, intitulée Chambre idéologique de Google: comment les préjugés obscurcissent notre réflexion sur la diversité et l'inclusion », Damore a écrit que les femmes ont en moyenne plus d'ouverture vers les sentiments et l'esthétique plutôt que vers les idées.» Et il a déclaré que les femmes sont plus enclines à s'intéresser aux gens plutôt qu'aux choses, par rapport aux hommes. » Et ça: Damore affirme également que les femmes éprouvent plus de stress et d'anxiété que les hommes, et que cela peut contribuer aux niveaux plus élevés d'anxiété signalés par les femmes sur Googlegeist et au nombre plus faible de femmes occupant des emplois très stressants. " Il laisse entendre que le stress et l'anxiété sont des traits de personnalité inhérents aux femmes, mais plus probablement ils sont dus aux pressions et à la discrimination auxquelles les femmes sont confrontées au travail, contrairement aux hommes. Par exemple, un rapport de 2008 parrainé par de grandes entreprises, The Athena Factor », a révélé que les femmes occupant des postes élevés dans des domaines à prédominance masculine, tels que la technologie, encourent des sanctions plus sévères que les hommes lorsqu'elles glissent. Les femmes n'ont pas de deuxième chance. Les hommes le font. L'une des auteurs du rapport, Sylvia Ann Hewlett, présidente fondatrice du Center for Work-Life Policy à New York, note dans la Harvard Business Review que dans les entreprises technologiques, la manière d'être promu est de faire une prise de plongée. Un système se bloque en Bulgarie, alors vous montez dans l'avion au milieu de la nuit et vous vous élancez et passez le week-end à lutter avec des routeurs et revenez en héros. » Mais que se passe-t-il si vous ne faites pas le crochet? Les femmes ont du mal à assumer ces tâches parce que vous pouvez plonger et ne pas attraper. Si un homme échoue, ses copains le dépoussièrent et disent: «Ce n'est pas de ta faute; réessayez la prochaine fois. Une femme échoue et n'est plus jamais vue. » Ajoutez à cette énigme le fait que le simple fait d'entrer dans la porte est plus difficile pour une femme que pour un homme. Damore s'appuie également fortement sur une étude qui n'a jamais été reproduite et est considérée comme une valeur aberrante ", ce qui est poli pour probablement de la merde". Il a donc également dû considérablement chercher dans la littérature pour trouver des études »qui étayaient sa position. De meilleurs trolls, s'il vous plaît. Lieu JCC Merci pour le lien. Je ne l'avais jamais lu auparavant car je fais rarement attention à ce type de controverse. Mais sur la base de mon expérience dans divers emplois au fil des ans avec les changements dans la signalisation de la diversité et de la vertu concernant le sujet de Damore, je suis d'accord avec cette note. Après l'avoir lu, cela me montre que parce qu'il a été licencié pour avoir écrit cela, il a prouvé qu'il était exact dans son évaluation. Stevu Fausse consolation cm cm Inadapté n'est pas ce qu'il a dit. Il propose la programmation en binôme, l'équilibre vie-travail, etc. De plus, il s'agissait d'une note interne en réponse à une demande de discussion. Il ne l'a pas divulgué au public. Le niveau toxique du discours laisse ce sujet dangereux à discuter. Sur Slashdot, quelqu'un s'est demandé si les Googleurs qui refusaient de participer à la sortie avaient tué leur carrière. Le fait de ne pas pouvoir discuter rationnellement du sujet entraîne ce genre de progrès Oh, allez. La programmation en binôme est un accommodement pour les personnes handicapées supposées. Et sa déclaration est totalement fausse. Slashdot a publié une étude il y a quelques années. Lors de la soumission d'un échantillon aveugle de code, le code écrit par les femmes obtenait en moyenne un score nettement supérieur à celui des hommes. Je n'attribue pas cela aux femmes qui sont nativement meilleures au codage, mais que les femmes découragent tellement de se lancer dans l'informatique que les femmes qui persistent doivent être très bonnes dans ce domaine et / ou vraiment l'aimer. Lorsque l'échantillon de code était attribué aux hommes c. Aux femmes, le code des femmes était alors moins bien noté. Statistiquement, c'est de la merde, et il devrait le savoir. Lorsque vous parlez de groupes d'individus aussi grands que les hommes »par rapport aux femmes», les différences au sein de chaque groupe seront beaucoup plus importantes que les différences entre les groupes.
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environnementfournitures · 5 years ago
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Prière pour 2019: un appel à prier pour les missions, les dirigeants et le développement
Alors que 2018 passait à 2019, je me suis retrouvé à réfléchir à la façon de prier pour des questions à l'échelle mondiale. Ayant eu le temps de réfléchir là-dessus maintenant, je voudrais partager certaines de mes réflexions avec vous. Il y a toujours une raison d'espérer pour ceux en Christ. Dieu, par son Fils, nous a non seulement donné l'assurance de «bonnes choses à venir», mais nous a également appelés à participer activement avec lui à la réconciliation de ce monde avec lui par le Christ. Le moins qu'un croyant puisse faire est de prier pour les pauvres et les blessés de notre monde. Voici trois choses pour lesquelles vous pouvez prier et pourquoi elles sont importantes dans le grand schéma des choses de Dieu. L'objectif premier de Dieu pour l'église est de prêcher son évangile au monde. Les missions, à la fois locales et mondiales, sont rendues possibles non seulement par les finances disponibles mais aussi par les prières de millions de personnes à travers le monde. 2019 pourrait être une année difficile pour les missions locales et mondiales. Dans l'Occident développé, les changements socioculturels rapides posent un sérieux défi à l'évangélisation. Les problèmes provenant des idéologies socialement conçues sur le genre, la religion, l'intolérance et les divisions politiques profondes sont certaines des choses qui nécessitent nos prières. Dans les pays en développement, les missions sont confrontées à des défis liés aux obstacles traditionnels tels que l'oppression des majorités religieuses, les barricades légales et l'instabilité géopolitique croissante. Il n'y a rien hors du contrôle de Dieu. Mais Dieu attend de nous que nous prions et soutenions les missions, dans nos quartiers et jusqu'aux extrémités de la terre. C'est Dieu qui nous permet de partager l'évangile avec les autres. Continuons chaque jour à demander à Dieu sa force et ses conseils. Dieu est souverain et il nomme les dirigeants et les dirigeants de ce monde. Néanmoins, nous sommes appelés à prier pour les dirigeants élus et ceux qui vont être élus aux gouvernements dans différentes parties du monde. Priez pour les chrétiens persécutés au Moyen-Orient et en Asie. Priez pour la résolution des conflits en Afrique et pour la liberté religieuse des chrétiens et des autres dans les pays occidentaux développés. Priez que Dieu, dans sa sagesse divine, change et travaille dans le cœur des dirigeants nommés dans différents pays. Les Églises sous-estiment souvent leur appel à jouer un rôle important dans le développement de notre société. Les chrétiens, comme d'autres, ont la capacité innée d'appliquer leur esprit et leur énergie pour l'amélioration de notre société. Après tout, le deuxième plus grand commandement est d'aimer nos voisins. Dépenser notre temps et notre énergie pour l'amélioration de la société fait partie intégrante de l'expression de notre amour pour nos voisins (proches et lointains). Beaucoup des pères fondateurs de la science moderne étaient chrétiens. L'esclavage a été aboli par la poursuite incessante des chrétiens. Même le succès de l'agriculture moderne peut être attribué aux efforts d'un chrétien dévoué, Norman Borlaug, le jour de son anniversaire, le 25 mars, l'Alliance de Cornwall célèbre chaque année son Jour de prière, auquel nous espérons que des milliers de personnes participeront. De nombreux chrétiens ont énormément contribué au monde par le biais de leurs fonctions politiques. Malheureusement, et étonnamment, l'idéologie anti-développement a pris le dessus sur les institutions politiques mondiales. L'homme est désormais considéré comme le cancer de la terre, destructeur de l'environnement. S'il est vrai qu'il existe une mauvaise gestion flagrante des ressources environnementales dans certaines régions du monde, la société mondiale dans son ensemble est largement devenue très efficace dans la gestion des ressources et la protection de l'environnement naturel. Les gens qui adoptent une forme très radicale d'environnementalisme sont résolus à mettre en œuvre des politiques qui compromettent le bien-être humain. Par exemple, malgré l'absence de preuve d'une catastrophe imminente de réchauffement climatique, les écologistes ont réussi à perturber l'industrie de l'énergie conventionnelle. Les politiques mondiales en matière d'énergie peuvent retarder la réduction de la pauvreté dans les pays du tiers monde. Les pays pauvres ne peuvent répondre aux besoins les plus élémentaires (tels que l'électricité, l'eau potable, la nourriture abordable) de leur population sans avoir accès à des ressources énergétiques abondantes, fiables et abordables qui permettent le progrès économique. Alors, priez pour que le Seigneur ouvre les yeux de ceux qui sont aveugles aux souffrances des pauvres des pays en développement. Priez que Dieu nomme des dirigeants qui ne se soumettent pas aux politiques environnementales radicales qui sont imposées aux nations. Photo présentée par rawpixel sur Unsplash. Vijay Jayaraj (M.S., Environmental Science) est un contributeur pour les pays en développement à la Cornwall Alliance for the Stewardship of Creation. Il vit actuellement à Udumalpet, en Inde. Vous pouvez le suivre sur Twitter @vjxxvj.
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break-the-soul · 4 years ago
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CHAPITRE 11
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«_ Seokjin-Hyung ! »
Je cligne plusieurs fois les yeux afin de m'assurer que je n'ai pas d'hallucination, mais non, ce que j'ai sous les yeux est bel et bien réel. Taehyung se tient debout devant moi, le visage illuminé d'un immense sourire. Je n'ai pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il m'arrive que le jeune homme se jette en ma direction, me sautant dans les bras avant de me serrer tellement fort contre lui que mon souffle se coupe et que je suis sur d'entendre certains os de mon corps craquer sous la pression.
Je crois que je commence à manquer d'air sérieusement car j'entends Hoseok arriver en riant aux éclats, demandant à Taehyung de me lâcher car il allait finir par m'étouffer à me serrer ainsi. Quel bonheur quand je sens enfin l'air regagner mes poumons. Taehyung rit en s'excusant, sautillant comme une sauterelle avant d'aller saluer Namjoon qui riait un peu derrière moi.
« _ Hyung ! Je suis tellement heureux de te voir ! Ça fait tellement longtemps ! Je pensais que tu nous avais abandonné à jamais... »
Taehyung me fait sa moue la plus boudeuse. Un vrai comédien celui là, mais on l'aime tout pas. Je ris doucement avant de dire à Hoseok qu'on va diner ici. La joie dans ses yeux est indescriptible, c'est comme si je venais de lui révéler la recette du bonheur. Taehyung nous attrape Namjoon et moi par le bras en nous invitant à se joindre à la table qu'il a.
«_ Installez vous Namjoon Seokjin, je vous apporte des couverts immédiatement »
Je souris à Hoseok avant de me laisser tirer avec Namjoon jusqu'à la table qu'occupait Taehyung depuis à peine quelques minutes avant qu'on arrive. Il n'a même pas eu le temps de commander. Taehyung me fait m'asseoir sur la banquette à coté de lui, Namjoon prend place sur la chaise en face en riant. Taehyung s'accroche presque à moi, me fixant de ses yeux de brebis.
« _ Hyung...dis moi...pourquoi tu es parti comme ca ?
_ Tae...C'est compliqué...Mon père avait décidé d'agrandir sa boite sur Busan, il partait là bas...je n'ai pas eu d'autres choix que de le suivre...Je n'ai pas eu la force de vous le dire...J'ai préféré partir comme çà...c'était moins douloureux pour moi que de faire de grands adieux sans être certain de l'avenir... »
Mes yeux se tournent doucement vers Namjoon, je pense qu'il comprend ce que j'ai pu ressentir, lui aussi est parti du jour au lendemain, sans dire un mot. Namjoon ne me regarde pas vraiment, il check le menu à la recherche de ce qu'il va se mettre dans le ventre, après tout, c'est moi qui paie. Taehyung est tout d'un coup silencieux, mais j'entends le léger raclement de sa gorge, comme de malaise. Je tourne les yeux doucement vers lui, il se mord la lèvre. Puis vers Namjoon, je vois qu'il regarde l'heure sur son téléphone. Ce n'est qu'en voyant les numéros affichés sur son écran que je suis pris d'un élan de panique. MERDE ! Jungkook !
Il est 20h50, je n'aurai jamais le temps d'aller jusqu'au lycée, même à pleine vitesse. Je dois me calmer, sinon ils vont se douter de quelque chose. Je respire silencieusement, je calme les battements de mon cœur et comme si de rien était, je lance le sujet.
«_ Hm...L'un de vous à des nouvelles de Jungkook... ? Je suis sur que l'avoir vu ce matin...
_ Jungkook ? La dernière fois que je l'ai vu, ça semblait aller...il est en dernière année de lycée encore, on lui manque beaucoup...Il se sent très seul maintenant qu'on est tous diplômé et pas lui... dit timidement Taehyung en se grattant l'arrière de la tête un peu gêné.
_ Appelle le ! Il pourrait se joindre à nous pour le diner...
_ Seokjin Hyung... commence Taehyung un peu boudeur
_ Je ne l'ai pas revu non plus depuis mon retour... je dois reconnaitre vouloir très fort le revoir...
_ Namjoon, donne-moi ton téléphone ! »
Namjoon déverrouille son téléphone et tape le numéro de Jungkook. Je suppose qu'il a dû le supprimer en partant...tout comme j'ai supprimé toute trace des garçons dans mon téléphone, gardant dans un dossier profond tous nos souvenirs sur mon ancien pc. Mais Namjoon semble le connaitre encore par cœur. Il me tend le téléphone et je l'approche de mon oreille, tapotant le bout de mes doigts presque angoissé sur la table.
« _Hyung... ? »
Sa voix est faible et enroué, comme s'il avait la gorge serrée et qu'il se retenait de pleurer. Jungkook...que t'arrive-t-il ? Je racle discrètement ma gorge et me lance, avec une certaine joie naturelle.
« _ Jungkook-ah ! C'est Seokjin, désolé j'ai utilisé le téléphone de Namjoon, le mien n'a plus de batterie...Hm...
_ Seo...Seokjin-Hyung... ? Commence à bredouiller Jungkook.
_ Oui Jungkook...hm...je suis au restaurant d'Hoseok...
_ Je suis là moi aussi Gukkie, avec Namjoon-hyung. Lance Taehyung avec joie et impatience. Viens nous rejoindre !
_ Nam...Namjoon-hyung est là... ? Bredouille de nouveau le plus jeune.
_ Aller viens Jungkook, on t'invite ! Moi aussi j'ai envie de te revoir ! lance Hoseok avec entrain.
_ Je...je ne sais pas...
_ Jungkook-ie...Viens s'il te plait...J'ai envie de te voir... dit Namjoon d'une voix douce et mélancolique, presque triste. »
Un long silence flotte dans la conversation avant qu'un murmure ne se fasse entendre. « D'accord ». Jungkook avait murmuré d'accord avant de raccrocher après nous avoir dit qu'il arrivait.
20min plus tard, la porte du restaurant s'ouvre sur un Jungkook essoufflé, la respiration très saccadée, et surtout le visage légèrement amoché comme s'il s'était prit un coup. Malgré tout, dès qu'il nous voit, un immense sourire vient sur ses lèvres, je crois même qu'il a les yeux qui se remplissent de larmes. On se lève tous en souriant de le voir ici. Il a surement dû courir vu dans l'état qu'il est, et il a dû battre un record de vitesse.
Mission accomplie. Du moins pour l'instant, Namjoon n'est pas en prison et Jungkook est en vie, et même en bonne compagnie. Nous nous asseyons à nouveau à notre table et nous commandons enfin à manger. Jungkook est assis à coté de Namjoon, comme il l'a toujours fait depuis ce fameux jour de retenue. Je ne peux que sourire, le cœur à présent léger. Nous mangeons avec entrain et joie. C'est si agréable de revoir leur sourire rayonnant. Mais je ne dois pas baisser ma vigilance : Jimin est encore porté disparu, Hoseok n'a pas encore eu son accident, Taehyung n'a pas encore commis l'irréparable et enfin Yoongi...
Je n'ai pas le temps de finir le fil de ma pensée que la vieille gérante du restaurant allume la télévision en disant qu'il y a une véritable catastrophe à quelques kilomètres d'ici. Comme bien des clients, nous abandonnons notre table pour nous approcher de l'écran. Un vieil immeuble a pris feu il y a environ une heure, aux alentours de 21h15. C'est la voix de Taehyung qui me sort de mes profondes pensées.
«_ C'est...c'est l'immeuble de Yoongi-hyung...C'est l'immeuble de Yoongi-Hyung... panique Taehyung en se tournant vers nous les yeux tremblant. »
La journaliste présente sur les lieux fait le résumé de la situation. Il semblerait qu'il y ait eu une fuite de gaz qui à fait s'embraser l'immeuble en quelques secondes à la première étincelle. Elle annonce aussi que les résidents ont pu être tous évacués. Mais elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'on peut entendre un pompier crier qu'ils ont trouvé une victime. Un jeune homme de 21ans, qui vivait au 7 e étage.
Taehyung s'effondre. C'est Yoongi. Tous les gars présent restent muets face à la situation. Namjoon plaque sa main à sa bouche alors que les larmes lui montent aux yeux. Hoseok est obligé de s'asseoir sous le choc. Jungkook retient ses larmes en essayant d'aider Taehyung recroquevillé sur le carrelage du restaurant en pleurant son ami. Quant à moi, le monde autour de moi s'est subitement arrêté de tourner et...
« CRACK... »
Un nouvel échec.
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Yoongi, 20 Novembre. Année 19.
Je devais me dépêcher, avant que le gardien ne fasse sa ronde. J'étais entrain de sécher l'heure de Mathématiques. J'ai traversé le couloir avec la plus grande prudence avant d'enfin atteindre la poignée usée de la salle de stockage, elle était déverrouillée, quelqu'un était dedans. J'imaginais que Taehyung était là en train de lire l'une de ses BDs ou encore Hoseok qui dansait dans un recoin vide de la salle, ou encore Jimin qui dessinait en vidant notre cachette secrète de snack et de boissons.
Mais lorsque j'ai franchi la porte, je me suis retrouvé face à un professeur, les bras croisés. Ce dernier se redresse pour se planter devant moi, alors que j'ai blêmi.
« Quelle surprise monsieur Min. Il me semble que vous êtes censé être en mathématiques ! Absentéisme récurrent, retardataire en chef mais pour couronner le tout, dégradation des biens appartenant à l'établissement. Vous avez eu la belle vie assez longtemps monsieur Min ! Je vais vous faire renvoyer, vous et toute votre clique d'incapables... »
Une chose entrainant une autre, le professeur commença à être faire provoquant, cherchant à me faire perdre mon sang froid. Comme s'il cherchait à me pousser à la faute. Je l'ignorais, me mutant dans le silence le plus profond jusqu'à entendre la porte s'ouvrir. Taehyung.
Le professeur a foncé sur lui, l'attrapant par le poignet qu'il serra si fort que la gourmette de Taehyung commença à lui rentrer dans la peau du poignet. Taehyung commença à geindre que le professeur lui faisait mal. Mais pris de colère, le professeur leva la main en direction de l'adolescent, prêt à lui assimiler une gifle monumentale. Mon sang ne fit qu'un tour et sans contrôler quoi que ce soit, mon poing se ferma avant de venir rencontrer avec violence la mâchoire du professeur. Un coup, deux coups, trois coups avant que Taehyung n'arrive à m'attraper et à me faire reculer en tenant fermement contre lui, me suppliant d'arrêter. Le professeur cracha un peu de sang avant de promettre mon renvoi. Par colère, je l'ai mis au défi.
Le soir même, j'avais en main ma lettre d'exclusion dans les mains. J'étais renvoyé du lycée. J'ai déchiré le papier avant de jeter aux ordures mon uniforme de lycéen, me promettant de ne plus jamais remettre les pieds dans un lycée. Je n'ai pas besoin de diplôme inutile. Je gagnerai ma vie tout seul, comme un grand. Au diable les études.
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