#Comment vivre heureux
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greedandenby · 8 months ago
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher… Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
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transparentgentlemenmarker · 3 months ago
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Je me sens toujours heureux savez-vous pourquoi ? Parce que je n'attends rien de personne ; attendre fait toujours mal. Les problèmes ne sont pas éternels , ils ont toujours une solution, la seule chose qui n'a pas de remède est la mort. Ne permettez à personne de vous insulter, de vous humilier ou de diminuer votre estime de soi. Les cris sont l'instrument des lâches, ceux qui ne pensent pas. Nous rencontrerons toujours des gens qui nous considèrent comme coupables de leurs problèmes, et chacun aura ce qu'il mérite. Nous devons être forts et se relever des chutes que la vie nous impose, pour nous rappeler qu'après le sombre tunnel plein de solitude, de très bonnes choses viennent. Avant de discuter ... Respirez. Avant de parler ... Écoutez. Avant de critiquer ... Examinez-vous. Avant d'écrire .... Pensez. Avant de faire mal ... Regardez. Avant d'abandonner .... Essayez. Avant de mourir ..... vivez. La meilleure relation n'est pas celle d'une personne parfaite, mais celle dans laquelle chaque individu apprend à vivre, avec les défauts de l'autre et admirant ses qualités. Qui ne valorise pas ce qu'il a, un jour il se plaindra de l'avoir perdu et celui qui souffrira un jour recevra ce qu'il mérite. Si vous voulez être heureux rendez quelqu'un heureux; si vous voulez recevoir donnez un peu de vous-même, entourez-vous de bonnes personnes et soyez l'une d'entre elles. Rappelez-vous parfois, quand vous vous y attendez le moins, il y aura ceux qui vous feront vivre de bonnes expériences. Ne gâchez jamais votre présent pour un passé sans avenir. Une personne forte sait comment garder sa vie en ordre. Même avec des larmes dans les yeux, elle s'adapte pour dire avec un sourire : je suis quelqu'un de bien
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jeanchrisosme · 4 months ago
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Il est toujours important pour vous de choisir les bonnes personnes dans votre vie. Choisissez ceux qui savent valoriser vos sentiments. Choisissez ceux qui font un effort pour vous rendre heureux. Choisissez ceux qui ont peur de vous faire du mal. Et choisissez ceux qui ne vous abandonneront jamais. Passez du temps avec ceux qui vous font sentir aimé. Vous réaliserez à quel point vous êtes important lorsque vous serez entouré de personnes qui peuvent voir votre valeur. Des gens comme eux vous aideront à guérir de vos batailles silencieuses. Ils vous aideront à grandir en tant que personne et ils vous apprendront à vous aimer davantage. Passez votre temps avec ceux qui sont sincèrement en faveur de votre guérison. C’est le genre de personnes qui vous donneront des raisons de vivre. Ce sont eux qui vous donneront de la force lorsque vous serez sur le point d’abandonner. Croyez-moi, plus vous passerez de temps avec les bonnes personnes, plus vous vous rendrez compte que vous méritez les meilleures choses du monde. Des gens comme eux vous apprendront à ne pas vous contenter de moins parce qu’ils vous montreront comment vous traiter correctement. Ils vous feront vous sentir assez, et ils vous feront toujours sentir validé. Mais surtout, ce sont eux qui vous rendront la vie plus supportable.
Shiori X
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sm0keyb0nes · 7 months ago
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J'ai juste besoin de lui ; rien ne sait compter plus que lui. J'ai besoin de le voir sur la table, à se faire comprendre pour avoir des croquettes ; et puis miauler, parce qu'il sait bien faire maintenant, et miauler parce que ça va pas assez vite ! Je veux le retrouver tout mouillé et que monsieur attend qu'on l'essuie parce que quand même, il va pas se sécher tout seul ! Je veux le sentir frétiller sous la serviette et ronronner même un peu ; et puis le voir descendre de la table, avec sa démarche de danseuse et réclamer à sortir encore, alors qu'il pleut et que je viens de l'essuyer ; de quoi je me plains, c'est un honneur de recommencer ça toutes les dix minutes !
J'ai besoin de le prendre dans mes bras, de l'embrasser partout sur la tête et le sentir serein, bien posé, sentir son tout petit poids relâché, là, dans le creux de mes bras. Même qu'on ronronne un peu mais pas tant, mais je sais que chez lui c'est énorme, qu'il a appris y'a même pas si longtemps ! Parce qu'il s'arrête jamais d'apprendre à être heureux, de comment c'est d'être un petit chat ; un jour, il ira vraiment pour préférer un carton à n'importe quoi d'autre dans une pièce... En attendant il est décidé qu'il dormirait à tel endroit et puis c'est tout ! J'aurais beau le ramener dans le lit, non non, il part directement pour se mettre dans le coin le plus inconfortable de la baraque ! Vraiment sa spécialité ça, alors qu'il a cent autres endroits où se mettre, tous mille fois plus confortables que ça !
Ouais, il a encore beaucoup à apprendre ; il m'impressionne toujours autant, parce que maintenant il fait des progrès de géant ! Alors qu'il est effrayé par les gens, il parvient à leur donner sa confiance maintenant, parce qu'il me croit, parce qu'il me voit aimer et que si j'aime la personne, il peut y aller aussi ! Il a ce grand coeur qui demande que ça dans le fond, comme avec Osiris ; le supporté pas au début et finalement c'est devenu son meilleur pote, à miauler derrière lui pour être sûr qu'il rentre quand on vient ouvrir la porte, qu'on y voit que du feu à se dire que c'était Marvel et en fait non !
Je veux qu'il revienne me faire râler ; en montant sur mes épaules ou sur mes cuisses quand je suis sur le pc ; à dormir sur mes côtes la nuit, à m'obliger de me réveiller un peu pour bouger sans l'écraser ; à le tenir d'une main tout en me tournant, en râlant dans mon sommeil avant de me rendormir, tandis qu'il se réinstalle en s'en fichant bien que je râle !
J'ai oublié ce que c'est, de vivre sans lui.
Parce qu'il m'a fait vivre pour lui.
Parce qu'il a vécu pour moi.
J'ai peur que cette journée se termine. J'ai peur de me réveiller demain. J'ai peur de me dire que ça fera déjà une journée sans lui. J'ai peur. J'en veux pas, de tout ça.
Je voudrais juste retrouver sa chaleur tout contre moi.
Comment on se remet de la perte de son ange gardien ?
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lisaalmeida · 2 years ago
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Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui vous fera rire jusqu’à en pleurer.
Celui/celle qui guérira toutes les douleurs qui vous ont été causées par le passé.
Et qui vous les fera oublier.
Celui/celle qui vous montrera que l’amour n’est pas une confusion ou une douleur.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez cette personne et que vous saurez avec confiance qu’il y a quelque chose.
Et il ne s’agira pas seulement d’avoir confiance en vous mais d’avoir confiance dans la relation.
Celui/celle qui vous apprendra à faire confiance à quelqu’un d’autre que vous-même.
La personne qui vous appellera quand elle aura dit qu’elle le ferait.
Celui/celle qui renverra les messages qui ne vous feront jamais douter.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui se présentera.
Celui/celle qui vous respectera et vous traitera mieux que quiconque auparavant.
Celui/celle qui vous construira et croira en vous même si c’est le/la seul(e).
Celui/celle qui vous fera dormir un peu mieux la nuit parce qu’il/elle sera à côté de vous.
Celui/celle qui vous manquera avant même de dire au revoir.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui dira exactement ce qu’elle ressent pour vous et qui n’aura pas peur de le dire.
Celui/celle qui non seulement vous présentera à sa famille mais vous fera sentir que vous en faites partie.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui vous regardera à travers la pièce et avec qui vous pourrez avoir un dialogue silencieux ensemble.
La personne qui saura comment vous faire sentir mieux lors d’une mauvaise journée.
Celui/celle dont la présence vous fera sentir un peu plus complet(e).
Celui/celle qui redéfinira ce que vous pensiez de l’amour dans le passé.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez la personne qui vous assurera qu’elle vous veut dans son avenir.
Celui/celle que vous regarderez dans les yeux, et vous verrez les 50 prochaines années.
Celui/ celle qui dira que je t’aime et vous le ressentirez de tout votre être.
Celui/ celle avec qui vous pourrez vous disputer parfois, mais vous deux ne cesserez jamais de vous battre pour l’autre.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez quelqu’un qui vous rendra meilleur(e).
Celui/ celle qui vous rendra plus heureux que vous n’auriez pu le croire.
Celui/ celle à qui vous penserez lorsque ces chansons apparaissent. Et vous monterez le son un peu plus fort.
Restez célibataire jusqu’à ce que vous rencontriez quelqu’un qui sera votre meilleur(e) ami(e).
Votre meilleure moitié...
Votre âme soeur...
La personne sans qui vous ne pourrez pas vivre après l’avoir connue...
Jusque là , restez célibataire...
Kirsten-corley
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vhscorp · 2 years ago
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L’ULTIME ESPOIR…
Comment vivre aujourd’hui dans ce monde incertain où nous craignons demain tant rien ne semble acquis?
Pas de jours sans violence, horreurs, atrocités, cynisme, intolérance, innocence abusée.
Notre planète expire, exploitée, mutilée, et va bientôt mourir tant nous l’avons blessée.
Mais nous tournons les yeux, obsédés par nous-mêmes, qu’importe les problèmes, nous voulons être heureux!
Mais où est le bonheur dans cet enfer sans fin où l’angoisse et la peur rythment le quotidien?
Certes, il y a l’amour et son pouvoir divin, mais pourra-t-il un jour changer notre destin?
Moi, je veux le penser et ne cesser d’y croire car, pour l’humanité, il est l’ultime espoir…
V. H. SCORP
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la-ptite-schtroumpfette · 1 year ago
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Pas très présente en ce moment
Et même plutôt absente pour parler franchement !
L'envie d'écrire est ailleurs...
Je fais le bilan, réalise quelques projets qui me tiennent à cœur
J'essaye de devenir meilleure
Même si c'est un leurre...
On dit que l'espoir fait vivre
Et comme de la vie je suis ivre,
Je profite de chaque instant
Parce que je suis ici et maintenant
Que tu es toujours là
Malgré tout ça...
Je me dis pourquoi pas ?
Se laisser porter par le courant
Simplement...
Apprécier ce qui est
L'esprit libre, le cœur léger
Ne penser à rien d'autre
Surtout pas aux fautes, au fait que je me vautre
Chasser les idées noires
Continuer d'y croire
Parce qu'être heureux n'est pas illusoire
Et qu'importe au final comment
L'essentiel c'est de vivre pleinement.
LPS
08.01.24
© tout droits réservés-2024
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mrsines · 2 months ago
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Always And Forever
Chapitre 4-> Un Noël à Westview
♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥ ♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥
Wanda observait les flocons tomber doucement depuis la fenêtre de son salon. Westview semblait figé dans une scène de carte postale, avec ses toits enneigés et ses lumières scintillantes. Pourtant, quelque chose clochait. La neige ne se contentait pas de couvrir le paysage d'un voile blanc. Elle semblait... vivante, une étrange magie dans l'air.
Lorsqu'elle approcha de la fenêtre, une lueur douce envahit la pièce. Le monde devant elle se transforma légèrement, flou et vaporeux, comme un rêve éveillé. Wanda plissa les yeux, et soudain, elle se retrouva dans une modeste mais chaleureuse maison en Sokovie. Elle vit une version plus jeune d'elle-même, assise à table avec ses parents et Pietro, qui riait en essayant d'accrocher une guirlande trop haute.
« Pietro... » murmura Wanda, le souffle court.
Les détails étaient si vifs. L'odeur du ragoût de leur mère, le crépitement du feu dans l'âtre, et même la vieille chanson de Noël qui jouait à la radio. C'était un souvenir qu'elle pensait avoir oublié, enfoui sous les couches de douleur et de pertes accumulées au fil des ans. Elle sentit son cœur se serrer.
Elle tendit la main vers la scène, mais dès qu'elle toucha la vitre froide, tout disparut. Westview réapparut, immobile et silencieuse. Wanda recula brusquement, confuse et troublée.
Elle se tourna et trouva Vision dans l'encadrement de la porte, un regard inquiet sur le visage. « Wanda, est-ce que tout va bien ? » demanda-t-il doucement.
Elle hésita un instant, tentant de formuler ce qu'elle venait de vivre. Mais comment expliquer que la neige ramenait des souvenirs enfouis ? Qu'elle venait de revoir Pietro, vivant et insouciant, comme s'il n'était jamais parti ?
« Oui... c'est juste... cette neige, elle me semble différente. Elle me ramène des souvenirs. »
Vision s'approcha et posa une main rassurante sur son épaule. « Peut-être que cette magie est plus profonde que nous ne le pensions. Peut-être qu'elle agit sur toi d'une manière inattendue. »
Wanda hocha la tête. Mais ce n'était pas seulement la nostalgie qui pesait sur elle. C'était la culpabilité. Elle revoyait sa famille, ces moments simples mais heureux, et elle se souvenait de ce qu'elle avait perdu... et de ce qu'elle avait fait depuis. Chaque sourire échangé dans ce souvenir semblait lui reprocher les choix qu'elle avait faits.
« Je veux que tout le monde ressente cette chaleur, Vision. Cette joie que j'ai connue... » Elle baissa les yeux. « Mais au prix de quoi ? Je ne suis pas sûre de pouvoir me pardonner. »
Vision lui serra doucement l'épaule. « La douleur n'efface pas la beauté de ces souvenirs, Wanda. Ils font partie de toi, tout comme ceux que tu construis maintenant. Peut-être que cette neige est une façon pour toi de trouver un équilibre entre le passé et le présent. »
Wanda releva les yeux, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. Peut-être que Vision avait raison. Peut-être que cette magie était une chance, non pas de s'enfermer dans le passé, mais de le célébrer sans le laisser la consommer.
Elle se détourna de la fenêtre et inspira profondément. « Alors, faisons de ce Noël quelque chose de beau. »
Vision acquiesça avec un sourire. Tandis que la neige continuait de tomber, Wanda sentit une résolution se former en elle. Westview serait peut-être un lieu d'illusions, mais ce Noël, elle ferait en sorte qu'il soit réel, sincère et lumineux, pour tout le monde.
Alors que la neige continuait de tomber sur Westview, Vision, debout dans le salon. Une étrange chaleur l'envahit, un sentiment qu'il n'avait jamais connu auparavant... ou peut-être que si.
Son regard se posa sur le sapin, pas encore  décoré. Il avait des images dans sa tête, des souvenirs qui semblaient tout à fait réels : lui, aidant Billy à accrocher une étoile au sommet de l'arbre pendant que Tommy courait dans la pièce, un bonnet de Père Noël sur la tête. Wanda riait doucement en arrangeant les guirlandes lumineuses, ses yeux brillants d'affection.
Vision secoua la tête, déconcerté. Ces images étaient si claires, si vivantes... mais elles n'avaient jamais eu lieu. Il le savait. Il n'était même pas censé exister.
Il sortit de ses pensées lorsqu'il entendit des rires venant de la cuisine. Wanda préparait des biscuits avec Billy et Tommy, leur apprenant une recette traditionnelle de Sokovie. Vision les observa à distance, une vague d'émotion envahissant son être. Les souvenirs continuaient de le harceler : des Noëls passés avec eux, des matins enneigés, des cadeaux déballés... des moments de joie pure.
« Wanda... » murmura-t-il en se tournant vers elle.
Elle leva les yeux de son mélange de pâte à biscuits et lui offrit un sourire radieux. « Oui, mon amour ? »
Vision hésita un instant. Comment pouvait-il lui expliquer ce qu'il ressentait ? Ces souvenirs, cette chaleur dans sa poitrine qui n'était qu'un simulacre d'émotion humaine, mais qui semblait si réel ?
« Je... je crois que cette neige agit sur moi aussi. »
Wanda fronça légèrement les sourcils, posant doucement le bol. « Que veux-tu dire ? »
Il s'approcha d'elle, jetant un regard aux enfants qui riaient autour de la table. « J'ai des souvenirs. Des souvenirs que je ne devrais pas avoir. Un Noël avec toi, avec Billy et Tommy. Des moments... heureux. Mais ils sont impossibles. Ils n'ont jamais eu lieu, et pourtant, ils me semblent réels. »
Wanda sentit son cœur se serrer. Elle posa une main douce sur son bras. « Vision... tu fais partie de cette famille. Peut-être que ce que tu ressens, c'est simplement l'écho de ce que nous vivons ici et maintenant. »
Il secoua la tête. « Non, Wanda. Ce sont des souvenirs. Ils sont si précis. Et cela ne fait que renforcer mes questions. Qui suis-je vraiment ? D'où viennent ces images ? Sont-elles une création de ton esprit, ou... quelque chose d'autre ? »
Wanda sentit la tension monter. Elle détourna le regard, cherchant une réponse, mais elle n'en avait aucune. La magie qu'elle avait insufflée à Westview était complexe, au-delà de ce qu'elle comprenait elle-même.
Vision reprit, sa voix douce mais ferme. « Je t'aime, Wanda. Mais je dois comprendre. Comprendre pourquoi je ressens cela, pourquoi je vois ces souvenirs. Je dois savoir qui je suis réellement. »
Wanda se tourna vers lui, les larmes aux yeux. « Tu es Vision. Tu es mon mari. Tu es le père de nos enfants. N'est-ce pas suffisant ? »
Il la regarda, un mélange d'amour et de tourment dans ses yeux. « C'est plus que suffisant. Mais pour être tout cela, je dois savoir si je suis réel. Si cela est réel. »
Un silence lourd s'installa entre eux, interrompu par les rires des jumeaux dans la cuisine. Wanda posa une main sur son torse, sentant son cœur simulé battre sous sa paume.
« Peut-être que cette neige agit sur toi comme sur moi, » murmura-t-elle finalement. « Elle ramène des souvenirs, ou des rêves. Peut-être qu'elle nous montre ce que nous voulons vraiment. »
Vision hocha doucement la tête, bien que ses doutes ne soient pas apaisés. « Alors, peut-être que ce Noël m'apportera des réponses. »
Wanda lui offrit un sourire tremblant, essayant de ne pas laisser sa peur transparaître. « Peut-être. »
Mais dans son cœur, elle savait que la vérité qu'il cherchait pourrait bien briser tout ce qu'elle avait construit.
༺♡༻
Dans la maison Maximoff, l'odeur de pain d'épices flottait dans l'air alors que Vision et Wanda accrochaient des guirlandes lumineuses autour du salon. Wanda ajustait une branche du sapin, concentrée, tandis que Vision, les bras croisés, l'observait avec un léger sourire.
« Tu sais, Wanda, » dit-il calmement, « j'ai remarqué quelque chose d'assez curieux à propos d'Agnès. »
Wanda se tourna vers lui, intriguée. « Curieux, comment ça ? »
Vision haussa légèrement les épaules, un air pensif sur le visage. « Elle semble... disons, jalouse chaque fois que tu es proche de Rosalia. »
Wanda cligna des yeux, surprise, avant de rire doucement. « Jalouse ? Agnès ? Oh, Vision, tu te fais des idées. »
Vision la regarda avec une certaine malice. « Peut-être. Mais si j'étais toi, je testerais cette théorie. »
Wanda, amusée par la suggestion, prit une pose faussement dramatique, une main sur la hanche. « Oh, alors je devrais inviter Rosalia ET Agnès pour voir si tu as raison ? »
Vision sourit. « Ce serait une expérience des plus intéressantes. Mais peut-être aussi instructive. »
Wanda secoua la tête, mais un sourire malicieux apparut sur ses lèvres. « Très bien, M. Vision. Allons jouer aux détectives. »
Elle s'essuya les mains et attrapa son téléphone. Quelques minutes plus tard, Rosalia et Agnès étaient invitées pour l'aider avec les décorations, tout comme Emma, en renfort. Wanda, toujours un peu sceptique, était maintenant curieuse de voir si Vision avait vu juste.
Lorsque tout le monde fut bien installé pour décorer la maison, Wanda remarqua que Vision se montrait particulièrement attentif à Rosalia. Il l'aidait à tendre les guirlandes, riait à ses blagues, et, à plusieurs reprises, leurs mains s'effleurèrent en accrochant des ornements. Wanda observa tout cela avec un mélange de curiosité et d'amusement, prête à vérifier la théorie de Vision concernant Agnès.
Agnès, quant à elle, était visiblement agacée. Elle faisait de son mieux pour participer avec enthousiasme, mais chaque fois que Vision s'approchait un peu trop de Rosalia, elle trouvait une excuse pour intervenir.
« Oh, Rosalia, tu tiens ça de travers. Laisse-moi t'aider, » dit-elle en s'approchant rapidement, attrapant la guirlande que Rosalia tenait.
Rosalia, toujours souriante, répondit gentiment : « Merci, Agnès, mais je crois que ça ira. Vision m'a déjà montré comment faire. »
Wanda échangea un regard avec Vision, qui haussa légèrement un sourcil, amusé.
Un peu plus tard, alors qu'ils décoraient le sapin, Vision fit encore un commentaire flatteur à Rosalia : « Tu as vraiment un œil artistique. Ce sapin commence à ressembler à une œuvre d'art. »
Un peu plus tard, alors que Rosalia ajustait une étoile en haut du sapin, Vision s'approcha discrètement de Wanda et lui chuchota à l'oreille : « Alors ? Convaincue ? »
Wanda hocha légèrement la tête, un sourire amusé aux lèvres. « Complètement, » répondit-elle dans un murmure.
Agnès, les observant à distance, haussa les sourcils et déclara avec un ton faussement léger : « Qu'est-ce que vous complotez, tous les deux ? »
Wanda sourit, laissant l'instant retomber dans un mélange de légèreté et de tension. Elle se promit néanmoins de surveiller ce petit triangle, car il y avait définitivement plus que de simples décorations dans cette pièce.
༺♡༻
Billy et Tommy s'émerveillaient devant l'épaisse couche de neige recouvrant le jardin. Équipés de leurs bonnets et écharpes colorées, ils couraient dans tous les sens, lançant des boules de neige et sautant dans des amas immaculés. Non loin, Max, le  fidèle chien de Rosalia , creusait frénétiquement dans la neige, comme s'il espérait y dénicher un trésor.
« C'est génial, mais... » Billy s'arrêta soudain, levant les yeux vers le ciel. « J'aurais aimé voir des flocons tomber. C'est magique, non ? »
Tommy, toujours prêt à se joindre à son frère, acquiesça. « Ouais, comme dans les films de Noël. Ce serait trop cool ! »
Rosalia, qui observait les garçons jouer tout en discutant avec Wanda, esquissa un sourire. Ces deux-là avaient une façon si innocente de réclamer la magie. Elle croisa le regard de Wanda, qui lui fit un léger signe de tête, comme pour lui donner la permission.
Discrètement, Rosalia ferma les yeux une seconde, laissant sa magie s'éveiller. Une douce brise se leva soudain, et l'air devint plus frais. Puis, presque imperceptiblement au début, de petits flocons blancs commencèrent à tourbillonner autour d'eux.
« Regardez ! » s'écria Billy, les bras tendus vers le ciel. « Il neige ! »
Tommy tourna sur lui-même, riant aux éclats. « C'est encore mieux que je pensais ! C'est comme si la neige nous entendait. »
Max aboya joyeusement, essayant d'attraper les flocons dans sa gueule, tandis que Billy et Tommy dansaient sous la neige, ravis de leur vœu exaucé.
Wanda observait la scène avec une chaleur dans le regard. Elle se pencha légèrement vers Rosalia et murmura : « Merci. »
Rosalia haussa les épaules avec un sourire, les joues légèrement rouges. « Ils le méritaient. »
Agnès, qui se trouvait un peu à l'écart, fronça les sourcils en observant les flocons tomber. « Hm, intéressant... On dirait que la météo a un timing impeccable. »
« C'est Noël, Agnès, » répondit Wanda avec un sourire innocent. « Les miracles sont partout. »
Rosalia détourna rapidement le regard, espérant qu'Agnès ne poserait pas plus de questions. Mais pour l'instant, les rires des enfants remplissaient l'air, et c'était tout ce qui comptait.
Agnès observait Rosalia en silence, son esprit plongé dans des souvenirs qu'elle pensait enfouis. Elle se rappelait une époque où tout était différent. Rosalia, encore insouciante et pleine de vie, utilisait sa magie pour Nicki, leur fils. Ces instants partagés étaient gravés dans la mémoire d'Agnès : les rires, les jeux, les sorts maladroits mais toujours remplis d'amour. Nicki adorait les flocons qu'elles faisaient apparaître pour lui. Ce souvenir lui arracha un sourire, mais également une pointe de douleur.
Décidant de s'éloigner, Agnès murmura qu'elle allait chercher des chocolats chauds à la maison. Personne ne la retint, trop absorbé par les jeux dans la neige, et elle s'éclipsa rapidement.
Lorsqu'elle revint quelques minutes plus tard, un plateau dans les mains, elle retrouva Rosalia debout près de Wanda, les flocons tombant doucement autour d'elles. Elle s'approcha et distribua un chocolat chaud à chacun.
Quand elle tendit une tasse à Rosalia, cette dernière la prit avec un sourire. « Merci, » murmura-t-elle avant de goûter. Ses yeux s'illuminèrent légèrement, et elle releva la tête vers Agnès.
« De la cannelle ? » demanda-t-elle, surprise.
Agnès hocha la tête avec un sourire énigmatique. « Oui. Je pensais que tu aimerais. »
Rosalia haussa les sourcils, impressionnée. « Bien sûr, c'est mon préféré. Comment as-tu su ? »
Agnès hésita une fraction de seconde avant de répondre d'un ton léger : « L'instinct. »
Wanda, qui avait entendu, lança un regard curieux à Agnès, mais elle ne dit rien, se contentant d'un sourire discret.
Rosalia goûta une autre gorgée et sourit, cette fois plus chaleureusement. « Merci. Tu as toujours eu ce don pour savoir ce qui me plaît. »
Agnès baissa les yeux vers sa propre tasse, un sourire adouci aux lèvres. « C'est une habitude qui ne meurt jamais, je suppose. »
Agnès resta à quelques pas, le plateau de chocolats chauds entre les mains, son regard rivé sur Rosalia. Les flocons de neige dansaient autour d'elle, se posant doucement sur ses cheveux et ses épaules. La lumière hivernale accentuait ses traits, donnant à son visage une douceur presque irréelle.
Pour Agnès, c'était une vision saisissante. Magnifique, pensa-t-elle sans oser le dire. Une chaleur douce se répandit dans sa poitrine, mélange de nostalgie et d'admiration.
Elle observa Rosalia rire avec Billy et Tommy, ses gestes pleins de tendresse et de naturel. Chaque sourire, chaque éclat de rire faisait remonter des souvenirs enfouis, des moments qu'elles avaient partagés autrefois.
Agnès serra brièvement les dents, hésitant à briser la bulle dans laquelle elle s'était enfermée. Mais avant qu'elle ne puisse parler, Rosalia se tourna vers elle, un sourire rayonnant sur les lèvres.
༺♡༻
Le repas chez Wanda et Vision touchait à sa fin. La soirée avait été chaleureuse, ponctuée de rires et de conversations légères. Billy et Tommy, débordant d'énergie, avaient supplié Rosalia de leur lire une histoire avant d'aller se coucher. Face à leur enthousiasme, elle n'avait pas pu refuser.
Elle avait suivi les enfants dans leur chambre, choisissant un livre dans leur petite bibliothèque. Avec sa voix douce et captivante, elle avait raconté une histoire pleine d'aventures, les transportant dans un autre monde. Billy et Tommy, captivés, avaient fini par s'endormir, un sourire sur leurs visages.
Lorsque Rosalia redescendit, Wanda et Vision l'attendaient dans le salon, Wanda assise sur le canapé avec une tasse de thé et Vision debout près de la cheminée, un léger sourire sur le visage.
« Merci, Rosalia », dit Wanda, sincère. « Tu as un vrai don avec eux. Ils t'adorent. »
Vision hocha la tête, un air approbateur. « Absolument. Ils ne parlent que de toi depuis qu'ils te connaissent. Nous sommes très reconnaissants. »
Rosalia haussa les épaules avec modestie, mais un sourire chaleureux étira ses lèvres. « Ils sont adorables, vraiment. C'est un plaisir de passer du temps avec eux. Et puis, qui peut résister à ces deux-là quand ils demandent quelque chose avec autant d'enthousiasme ? »
Wanda rit doucement, ses yeux brillants de gratitude. « Ça nous fait du bien aussi, tu sais. Avoir quelqu'un d'aussi... proche de la famille. »
Rosalia sentit une chaleur douce l'envahir. « Vous êtes ma famille, Wanda », répondit-elle avec simplicité.
Vision sourit en retour. « Et tu es toujours la bienvenue ici, Rosalia. Ça compte beaucoup pour nous. »
Un instant de silence s'installa, mais c'était un silence confortable, empli de reconnaissance mutuelle. Wanda tendit une main vers Rosalia, qui la saisit avec douceur.
Rosalia sourit, se laissant porter par cette ambiance chaleureuse, se sentant à sa place, comme si elle était revenue à la maison.
Les quatre étaient assis autour de la table, partageant un dernier dessert. L'ambiance était légère, remplie de rires et de taquineries. Mais soudain, Vision, avec un sourire presque innocent, désigna le plafond au-dessus de Wanda et Rosalia.
« Oh, mais regardez ça ! Vous êtes sous le gui, mesdames. »
Rosalia leva les yeux, fronçant légèrement les sourcils en voyant la petite branche accrochée au plafond. « Ça, ça n'était pas là tout à l'heure, » dit-elle, croisant le regard complice de Vision.
Wanda, un sourire malicieux aux lèvres, joua le jeu. « Oh, mais quelle coïncidence, n'est-ce pas ? Rosalia, tu sais ce que cela signifie. »
Rosalia fit un pas en arrière, un rire nerveux échappant de ses lèvres. « Attendez, je vais pas embrasser ta femme, Wanda. Je sais que c'est Noël, mais il y a des limites, non ? »
Vision, imperturbable, ajouta avec gravité : « Malheureusement, c'est la tradition. Les règles ne peuvent pas être ignorées. »
Wanda se tourna vers Rosalia avec un sourire espiègle, se rapprochant lentement d'elle. « Oh, allez, Rosalia, ce n'est qu'un baiser. Tu n'es pas du genre à fuir une tradition, si ? »
Rosalia, hésitante, se tourna pour chercher un soutien silencieux, mais ses yeux tombèrent sur Agnès, dont le sourire crispé et les yeux rivés sur elles semblaient hurler quelque chose qu'elle ne comprenait pas encore.
« Très bien, mais juste pour ne pas ruiner l'esprit de Noël, » finit par céder Rosalia avec un sourire amusé.
Mais avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit, Wanda posa doucement une main sur son visage, la rapprocha, et, sans hésitation, l'embrassa. Ce n'était pas un simple baiser, mais un baiser profond, langoureux, presque théâtral dans son intensité. Rosalia, prise par surprise, se laissa emporter un instant, avant de s'écarter légèrement, rouge jusqu'aux oreilles.
Agnès, de son côté, regardait la scène avec des yeux qui lançaient des éclairs. Elle croisa les bras, essayant de rester impassible, mais le rouge qui montait à ses joues trahissait sa colère.
Wanda, avec une satisfaction évidente, se tourna vers Vision, qui observait calmement. « Alors, mission accomplie ? » demanda-t-elle avec un clin d'œil.
Vision haussa les épaules, un sourire en coin. « Absolument parfait. »
Rosalia, encore troublée, regarda Wanda. « C'était... euh... intense, non ? »
Wanda éclata de rire. « Oh, je voulais juste m'assurer que tu ne brises pas la tradition. »
Dans un coin, Agnès marmonna, presque inaudible : « Tradition, mon œil... » Puis, elle se leva brusquement. « Je vais chercher un autre verre. »
Wanda, satisfaite de son effet, laissa échapper un sourire malicieux tandis que Rosalia, encore perplexe, se demandait ce qui venait de se passer.
La soirée se termina dans une atmosphère chaleureuse, même si quelques tensions restaient sous-jacentes. Chaque invité rentra chez soi, satisfait de la soirée mais avec un léger sentiment d'inachevé, comme si quelque chose d'encore non dit flottait dans l'air.
Rosalia, elle, rentra chez elle, se sentant partagée entre une étrange confusion et un léger malaise. Elle s'allongea dans son lit, repensant aux événements de la soirée, surtout à la tension qui s'était manifestée entre elle et Agnès. Elle se demandait pourquoi Agnès l'avait regardée ainsi, pourquoi elle avait eu cette réaction si froide après leur baiser sous le gui. Rosalia savait qu'il y avait plus à l'histoire, mais elle ne comprenait pas encore ce qui se passait vraiment dans l'esprit de la sorcière. Elle soupira en fermant les yeux, se demandant pourquoi Agnès avait réagi ainsi.
De son côté, Agnès rentra chez elle, le cœur lourd. Elle se déshabilla lentement, ses pensées tournant sans cesse autour de ce baiser entre Wanda et Rosalia. Elle avait vu l'échange, la proximité entre les deux femmes, et une douleur sourde s'était installée en elle. Pourquoi cela lui faisait-il si mal ? Elle avait toujours gardé ses sentiments pour Rosalia enfouis au plus profond d'elle-même, mais ce soir, tout semblait remonter à la surface.
Elle s'assit sur son lit, ses yeux fixant le vide, se demandant combien de temps elle pourrait continuer à se cacher derrière des sourires et des gestes de politesse. Elle avait agi comme si tout allait bien, mais au fond d'elle, quelque chose se brisait à chaque instant. Combien de temps avant que ce secret lourd à porter n'éclate au grand jour ? Et surtout, combien de temps avant que Rosalia ne voie enfin ce qu'Agnès ressentait réellement ?
Rosalia, allongée dans son lit, sentit son cœur s'alourdir. Les images de la soirée défilaient dans sa tête, chaque regard, chaque geste entre elle et Agnès. Elle savait que quelque chose n'allait pas, mais elle ne savait pas quoi. Elle se retourna dans son lit, essayant de se rassurer, mais elle ne pouvait ignorer la question qui la rongeait : pourquoi Agnès s'était-elle éloignée ? Que cachait-elle derrière cette froideur apparente ?
Les deux femmes, chacune dans leur solitude, se questionnaient sur l'autre. Mais, pour l'instant, aucune ne semblait prête à franchir le pas pour dévoiler ce qu'elles ressentaient réellement.
Rosalia en avait assez de tourner autour du pot. La soirée de Noël avait été agréable, mais quelque chose n'arrêtait pas de la tracasser. Elle savait qu'il y avait quelque chose de plus entre elle et Agnès, une tension palpable qu'elle n'arrivait pas à ignorer plus longtemps. Elle ne pouvait pas rester dans le doute.
Elle prit une décision. Elle se leva de son canapé, se prépara rapidement et se rendit directement chez Agnès. Sans frapper, elle ouvrit la porte, déterminée à avoir cette conversation une bonne fois pour toutes.
Agnès était en train de ranger quelques objets, surprise de la voir sans prévenir. Elle leva les yeux, un sourire sarcastique se formant sur ses lèvres. "Quoi, pas de frappe ? C'est vraiment ton style ?" dit-elle en feignant l'indifférence.
Rosalia, cependant, ne se laissa pas distraire par la remarque. Elle referma doucement la porte derrière elle et s'avança vers Agnès, un regard résolu dans les yeux. "Pourquoi tu fais la tête, Agnès ?" demanda-t-elle d'un ton calme, mais sérieux.
Agnès haussait les épaules, feignant l'indifférence. "Je fais la tête ? Je ne vois pas de quoi tu parles."
Rosalia s'approcha davantage, croisant les bras. "Tu sais très bien de quoi je parle. La soirée de Noël. La façon dont tu t'es éloignée quand Wanda et moi étions sous le gui. Et la façon dont tu me regardais. Tu étais... jalouse."
Agnès détourna les yeux, son sourire se fânant légèrement. "Jalouse ? Non, tu te fais des idées, Rosalia."
Rosalia ne se laissa pas démonter. "Je t'ai vue, Agnès. Et je sais que tu ne peux pas me mentir. Ça se voyait dans ton regard. Tu étais jalouse de la proximité entre Wanda et moi. Pourquoi ?"
Un silence lourd s'installa entre elles. Agnès se mordilla la lèvre inférieure, hésitant à répondre. Finalement, après un long soupir, elle se tourna vers Rosalia, un regard intense dans les yeux. "Tu es si proche de Wanda. Vous êtes toujours ensemble, toujours dans votre bulle. Et moi, je... je suis juste là, à vous observer. C'est difficile, Rosalia. C'est difficile de te voir t'éloigner un peu plus à chaque instant."
Rosalia se sentit immédiatement touchée par la sincérité d'Agnès. Elle s'avança un peu plus, posant une main sur son bras. "Tu n'as pas à te sentir comme ça. Tu comptes pour moi, Agnès. Ce n'est pas juste Wanda et moi, c'est... toi aussi. Tu veux que je sois là, et je serai là."
Agnès, visiblement émue, baissa les yeux un instant, avant de les relever vers Rosalia. "Mais tu ne comprends pas... J'ai l'impression de perdre chaque petite partie de toi. Je ne veux pas ça."
Rosalia lui sourit doucement. "Tu ne me perds pas, Agnès. Je suis là. Toujours." Elle s'approcha encore, leur proximité devenant presque palpable. "Mais tu dois me laisser te montrer que je tiens à toi."
Les deux femmes restèrent face à face, leurs respirations s'entremêlant. Et avant qu'Agnès n'ait eu le temps de réagir, Rosalia se pencha doucement et l'embrassa. C'était un baiser tendre mais empli de promesses, un baiser qui effaça toutes les hésitations d'Agnès, la libérant de sa jalousie et de ses doutes.
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Agnès sembla perdue dans l'instant. "Rosalia..." murmura-t-elle.
Rosalia posa une main sur sa joue, un sourire rassurant aux lèvres. "Tu vois ? Il n'y a rien à craindre."
Agnès, enfin rassurée, se blottit contre elle, trouvant dans les bras de Rosalia un réconfort qu'elle n'avait pas su chercher ailleurs. "Je suis tellement désolée, je... je ne voulais pas être celle qui te ferait de la peine."
Rosalia la serra un peu plus fort, chuchotant : "Il n'y a pas de mal. Tu ne m'as jamais fait de peine."
Les deux femmes restèrent là, dans cette douceur retrouvée, leur relation prenant un nouveau tournant. Plus rien ne pouvait les séparer. Agnès et Rosalia se retrouvèrent dans une étreinte chaude et électrisante, leurs corps se rapprochant alors que l'intensité du moment s'intensifiait. Le baiser qu'elles s'étaient échangé n'était plus qu'une simple effleurance. Il était devenu un geste désireux, profond, un échange de sentiments non dits, de désirs inavoués.
Agnès se laissa emporter par la proximité de Rosalia, ses mains se posant délicatement sur son visage, la guidant vers elle avec une tendre urgence. Leurs lèvres se retrouvèrent une nouvelle fois, cette fois avec plus de passion, comme si elles cherchaient à se fondre l'une dans l'autre. Les gestes étaient à la fois doux et pressants, explorant le contact de l'autre avec une curiosité qui ne laissait plus de place au doute.
Rosalia, surprise au début, répondit rapidement à la même intensité. Ses mains glissèrent doucement sur les bras d'Agnès, la rapprochant d'elle, leur peau se frôlant. Elles étaient comme en osmose, leur souffle se mêlant, leurs cœurs battant à l'unisson. Le monde autour semblait disparaître, laissant place à cette connexion profonde et magnétique.
Lorsque le baiser se brisa enfin, Agnès, le souffle court, ne pouvait détacher ses yeux de Rosalia. Un léger frisson parcourut son corps, encore électrisé par la chaleur de l'instant. Elle se laissa tomber contre elle, les yeux fermés, appréciant la douceur de sa présence. Rosalia, tout aussi émue, la serra contre elle, savourant le moment de cette nouvelle proximité.
L'atmosphère dans la pièce était emplie d'une énergie nouvelle, une intimité fragile et précieuse qui ne demandait qu'à être explorée davantage. Agnès, le souffle chaud contre les lèvres de Rosalia, murmura entre deux baisers, un léger sourire en coin. "Laisse-moi te donner une raison de... aller au lit," dit-elle d'une voix basse et séductrice.
Rosalia, son cœur battant plus fort, se laissa emporter par la chaleur du moment. Ses mains glissèrent dans le dos d'Agnès, la rapprochant encore un peu plus. "Je suis curieuse de savoir ce que tu as en tête," répondit-elle doucement, avec un léger rire amusé, mais aussi légèrement intriguer par les intentions d'Agnès.
Agnès répondit par un regard intense, avant de l'embrasser à nouveau, plus lentement cette fois, savourant chaque instant. "Tu verras... bientôt," chuchota-t-elle, sa voix pleine de promesses.
Rosalia, un sourire en coin, ne pouvait s'empêcher de sentir l'anticipation grandir entre elles. "Je suis prête à découvrir," répondit-elle avec une lueur de défi dans les yeux.
Leurs lèvres se retrouvèrent dans un baiser encore plus profond, une complicité évidente naissant entre elles, tandis qu'Agnès guidait doucement Rosalia vers la chambre, le monde extérieur disparaissant peu à peu, remplacé par la chaleur et la proximité qu'elles partageaient.
Agnès, le regard brûlant de désir, se recula légèrement, ses doigts effleurant la peau de Rosalia avec une lenteur calculée. "Tu sais," murmura-t-elle, sa voix douce mais emplie de tentation, "j'ai l'impression que tu me laisses toujours en haleine."
Rosalia sourit, un air de défi dans les yeux. "Je t'ai bien dit que j'aimais te faire patienter," répondit-elle, se rapprochant légèrement d'Agnès, ses lèvres frôlant les siennes, mais sans les toucher. "Tu crois que tu peux me faire céder si facilement ?"
Agnès haussait un sourcil, un sourire espiègle se formant sur ses lèvres. "Oh, je suis certaine que je peux," dit-elle en glissant une main dans les cheveux de Rosalia, la tirant doucement vers elle. "Mais je pense que tu préfères quand je te fais attendre un peu plus... N'est-ce pas ?"
Rosalia, sentant la tension monter, passa ses mains sur le torse d'Agnès, frôlant sa peau de façon calculée. "Tu es dangereuse, tu sais ça ?" dit-elle avec un sourire. "Mais... peut-être que j'aime ça."
Agnès, amusée, captura enfin ses lèvres dans un baiser plus profond, ses mains glissant lentement sous les vêtements de Rosalia. "Tu n'as encore rien vu," murmura-t-elle avant de l'embrasser à nouveau, plus intensément, savourant chaque instant avec une passion évidente.
Rosalia, répondant à la tentation, se laissa aller au baiser, son corps pressant contre celui d'Agnès alors que le monde autour d'elles semblait disparaître, les laissant seules dans une danse sensuelle et enivrante.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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empiredesimparte · 2 years ago
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Napoléon V: It's strange to be back in Paris Charlotte: Really? Napoléon V: As Emperor, yes.
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Napoléon V: I understand better why my ancestor, Louis XIV, settled at Versailles Charlotte: We can stay at Versailles, I suppose. I'd be curious to live there for a while Napoléon V : Father was very fond of Versailles
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Marie-Joséphine: So Your Majesty and Mademoiselle, how was the Croisette? I'm so happy to see you again.
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Napoléon V: So am I, Mother, everything went well. I'll take you next time Marie-Joséphine: With pleasure
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Manon (Charlotte's mother): This edition was very charming, and the weather was very nice Casimir (Charlotte's father): We'll be delighted to have you with us next year, Madame Mère
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Charlotte: And how was the visit to Scotland? Hortense: Fantastic
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Charlotte: I've never been there, but your uncle told me a couple of stories about his travels Hortense: Really? Charlotte: It looks pretty wild, really, so it's all the better if you enjoy it Hortense: The rest of the world can't be like Paris, Charlotte
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Napoléon V: Le Duc and his family will dine with us this evening. Marie-Joséphine: It's a pleasure to dine with you this evening, dear Duc.
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Casimir : A pleasure too, chère amie, it's an honour to be in the Tuileries this evening
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Manon: What generosity, Your Majesty Napoléon V: You are like my family, Duchesse
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Henri: Everything went well, Hortense, don't worry. I'll tell you all the gossip Hortense: Thank you uncle! I would have loved to have attended the Cannes Festival
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⚜ Le Cabinet Noir | Yacht impérial l'Aigle, 9 Prairial An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Napoléon V : C'est étrange de revenir à Paris Charlotte : Vraiment ? Napoléon V : En tant qu'Empereur, oui
Napoléon V : Je comprends mieux pourquoi mon ancêtre, Louis XIV, s'est installé à Versailles Charlotte : Nous pourrons séjourner à Versailles, je suppose. Je serais curieuse d'y vivre un temps Napoléon V : Père aimait beaucoup Versailles
Marie-Joséphine : Alors Votre Majesté, comment était-ce la Croisette ? Je suis si heureuse de vous revoir.
Napoléon V : Moi aussi Mère, tout s'est bien passé. Je vous emmènerai la prochaine fois Marie-Joséphine : Avec plaisir
Manon (la mère de Charlotte) : Cette édition était fort charmante, et il a fait très beau Casimir (le père de Charlotte) : Nous serons ravis de vous avoir avec nous l'an prochain, Madame Mère
Charlotte : Et comment était la visite en Ecosse ? Hortense : Fantastique
Charlotte : Je n'y ai jamais été, mais ton oncle m'a raconté deux trois anecdotes de ses voyages là-bas Hortense : Ah oui ? Charlotte : Cela a l'air assez sauvage, en vérité, tant mieux si tu y trouves ton compte Hortense : Le reste du monde ne peut être comme Paris, Charlotte
Napoléon V : Le duc et sa famille dîneront avec nous ce soir Marie-Joséphine : C'est un plaisir de dîner avec vous ce soir, cher duc
Casimir : Heureux pareillement, chère amie, c'est un honneur d'être aux Tuileries ce soir
Manon : Quelle générosité, Votre Majesté Napoléon V : Vous êtes comme ma famille, Duchesse
Henri : Tout s'est bien passé Hortense, ne t'en fais pas. Je te raconterai tous les ragots Hortense : Merci mon oncle! J'aurais aimé assister au Festival de Cannes
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lashifteuselibre · 2 months ago
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Vous n'avez rien à faire, lachez prise.
Shifter n'est pas votre boulot. Vous, c'est juste experimenté et vivre la vie que vous souhaitez. Vous n'avez aucune raisponsabilité. C'est meverveilleux, non ?
C'est pour cela qu'on dit " ne regardez pas au processus ". Vivez la fin ! Le processus ne vous concerne pas !
Quand j'ai shifté par 3 fois, cela venait naturellement. J'avais même l'impression qu'une force superieure était en oeuvre. C'est en fait le subconscient qui fait le boulot.
Vous, vous devez lachez prise ou trouvez vos croyances limitantes.
Comprenez que vous êtes le Soi et que tous est régis par Lui. Paradoxes, n'est ce pas ? Celui qui connait le chemin fait tout. Ou si vous préférez, le subconscient fait tout.
Ne regardez pas aux comments. Personne ne sait comment cela se fait ! Cela se fait tout simplement.
Avez-vous peur ? Peur de lacher prise ? Peur de shifter, que cela soit vrai ?
Trouvez ce qui vous "bloque", et affirmez l'inverse. Notez vos evolutions, reussites. Suivez vos intuitions. Posez vous la question " qui a peur ? "
Trouvez des phrases qui vous parle. Personnellement, j'utilise " je suis prêt " ou " tout est accomplis. C'est fait " et je me sens relachez. " tout est finit. Ça y est, j'y suis".
Affirmez le. Vivez dans la fin. Soyez heureux ! Vous n'avez rien a faire ! Aucune raisponsabilité mis à par d'être heureux ! Le reste regarde Dieu/ Subsconscient !
Lachez prise, vous n'avez rien a faire.
Celui qui connait le chemin/ votre subonscient est avec vous. Tout est parfait. Il use tout en votre faveur.
Un petit excercise de sophrologie qui peut vous aidez : Inspirer, expirer. Faite cela 3 fois. Puis secouez vos epaules, imaginez tous vos stresse partire en même temps.
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ask-the-becile-boys-vf · 2 months ago
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Compilation de réponses écrites au sujet de l'univers de Steam Powered Giraffe
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Hare : Ass-où-quoi ??
The Skull : Mauvais Becile. C'est là que Ignatius a fini.
Hare : … Ignatius ? Bon sang, je n'ai pas pensé à lui depuis des lustres. Où as-tu entendu ça ?
The Skull : Becile Industries. J'ai obtenu un travail chez eux et ai entendu par hasard des… rumeurs. Des soupçons sur son travail, sur ce qui lui est arrivé. Je suppose qu'il a pété les plombs.
Hare : Hein ! Il était vraiment spécial. Je n'ai jamais aimé la façon dont il me regardait, comme s'il me désassembler du regard. J'ai toujours pensé qu'il aller devenir un ermite fou.
Hare : … Je suppose qu'il a suivi les traces de Pa' après tout.
The Skull : …
Hare : …
Hare : Eh bien, voilà ta réponse. Nous n'avons aucune idée de ce à quoi ressemble Ass-land ou quoi que ce soit. Bonne chance avec ça.
Note du traducteur: Ass signifie cul en anglais.
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Hare : Je n'ai jamais rencontré ce type. Ce qui le place au-dessus du reste de la famille.
The Skull : J'ai travaillé pour sa société, mais c'est tout. Il semble intelligent. Et il est un beau parleur. C'est assez pour être dangereux. Franchement, je suis satisfait de le garder à distance.
Hare : Hé, ouais…
Hare : …
Hare : Dis, euh…
Hare : Est-ce que… est-ce qu'on sait exactement quel est son lien de parenté avec Pa' ?
The Skull : … Euh.
Hare : Je veux dire, ça doit être par Norman, non ? C'est le dernier que nous ayons vraiment connu.
The Skull : Je… ne sais pas.
Hare : Mais bon, hé. Il aurait pu voler le nom, devenir célèbre rapidement grâce à la mauvaise réputation.
The Skull : …
The Skull : Je dois y aller.
The Skull : Je vais faire un peu de... « Recherches. »
Hare : Oups ! Que quelqu’un dise à Buster qu’il est sur une liste noire ! Hahaha !
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Hare : Ha ! Qu'est-ce que je ferais dans le Wisconsin ? Traire des vaches ? C'est ça, oui. Ce n'est pas comme si quelqu'un me conduirait là-bas non plus. Je n'ai pas le fric, je n'ai pas le temps. C'est pourquoi je n'y suis jamais allé. Je ne suis jamais euh... allé en dehors de la ville. *tousse*
The Skull : Je suis allé à Santa Ana une fois, avec Maître Becile.
Hare : Ah ouais ? Comment c'était ?
The Skull : … C'était une ville.
Hare : … C'est vraiment tout ce que tu vas me dire.
The Skull : Ce n'est pas comme s'il s'intéressait aux visites touristiques.
Locksmith : Quelles vies terriblement déprivées de tout que vous menez ! Ne jamais être témoin des sources culturelles qui parsèment notre continent, et encore moins notre globe. Admirer les paysages et les odeurs des montagnes et des déserts, contempler l'art immuable des maîtres artisans, savourer un spectacle en direct, sachant qu'il ne pourra jamais être reproduit. Comme je désire ardemment cette liberté de voyager ; Le Caire est splendide à cette époque de l'année.
The Skull : Et comment diable le saurais-TU ?
Locksmith : ...
Locksmith : National Geographic.
Note du traducteur : National Geographic est une chaîne culturelle qui parle d'histoire et de géographie populaire dans les pays anglo-saxons.
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Hare : Oh, tu veux dire Papa. Papa le merveilleux. Papa le génie. Monsieur Grand Maître-Des Robots. Monsieur A-Fait-Un-Million-De-Choses. Monsieur Peut-Pas-Trouver-Une-Autre-Petite-Amie. Le gars qui a fait jeter mon Pa' en prison. Le gars qui a ruiné sa réputation et l’a rendu fou. Le gars qui a « gagné ! » Le gars qui a pu vivre heureux pour toujours, riche et célèbre !
Hare : Colonel Peter A.-putain-Walter, le putain de Premier !
Hare : Le gars qui a construit Rabbit.
Hare : NIQUE CE TYPE.
The Skull : Dieu. Tu as tout fait sortir de ton système ?
Hare : TAIS-TOI.
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Hare : Le son que fera Rabbit quand je la jetterai enfin dans les égouts. Suivant.
The Skull : Je n’écoute pas leurs conneries.
Lockslith : De la même manière, je m’abstiens de m’adonner au style rudimentaire des Walters. Une fois a suffit pour trouver que l’orchestration faisait défaut.
Dee : Non.
The Jack : Ju Ju Magic.
Hare :
The Skull :
Locksmith :
Dee :
The Jack : HAHAHAHAHA !
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sanshh0508 · 2 months ago
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Lettre dans le vent…
Il y a pourtant tellement de choses que j'aimerais te dire, te redire... Ça se fini juste comme ça.. ? On ne se dit même pas au revoir, on ne se revoit même pas une dernière fois... ? J'ai l'impression que je ne m'en relèverais jamais, qu'il n'y aura jamais « d'après toi ». Je suis tellement désolé, si tu savais comment je regrette. C'est sans aucun doute un des plus grand regret que j'aurais dans ma vie. Je t'aime tellement, et je me déteste d'avoir été une si mauvaise personne pour toi. J'aurais aimer te rencontrer en allant bien. Si un jour je vais bien. J'essaye, tous les jours, d'être une meilleure personne. Je suis tellement désolé qu'il soit trop tard...
J'ai tellement de regrets. Est-ce qu'on peut vivre avec autant de regrets ? Je n'en suis pas certaine pour le moment. Je survie. Mais je survie pour quoi au juste ? Pour Togo ? Il serait sûrement plus heureux sans moi, même si il est toujours collé à moi pour me consoler. Pour mes proches ? Pour le peu qu'il sont, ils s'en remettront. Pour moi même, comme tu disais ? J'ai l'impression de ne plus exister... J'ai imaginé ma vie avec toi, toujours avec toi. J'ai imaginé la vie tout court finalement. Mais je n'arrive pas à l'imagier sans toi. Pourtant j'essaye, ma tête à bien compris que tu ne voulais plus être avec moi et que je dois le respecter. Mais mon cœur il n'y arrive pas. Je te jure que j'essaye. Je n'arrive pas à tourner la page. Comment tu as fais ? Je crois qu'en fait tu n'étais pas qu'une page, tu étais tout un livre. Un gros livre, plein de pages, comme les livres de ta bibliothèque. Ou alors un livre comme les miens, ceux plein de poèmes et de mots doux. C'est toujours à toi que je pense quand je lis ce genre de poème. Tout comme chaque chanson d'amour porte ton nom désormais. Tu as fais ressortir en moi un vrai côté romantique, je savais pas qu'il existait celui là. Est-ce que c'est une bonne chose ? A vrai dire j'en sais trop rien. J’ai une réputation de masculin sacré à tenir tout de même.
Il y a tellement de choses que je regrettes et qui pèsent tellement lourd.. Je regrette que tu aies croisé la route d'une personne comme moi, que tu m’aies vu sous mon pire jour, de t'avoir fais du mal, de ne pas avoir essayer d'arranger les choses plus tôt.. Je regrette de pas avoir sauter ce soir là. J'aurais mieux fais hein ? Déjà cette nuit là mon cœur avait éclaté en mille morceaux.. Mais chaque petit morceau était déjà amoureux de toi. Et moi j'ai éclater en sanglots. J'aime bien cette expression. On n'éclate jamais de faim ou de froid, même moi. En revanche, on éclate de rire ou en sanglots. Et on en a eu des fous-rires, je ne pourrais jamais les oublier. J'aurais fais le clown pendant des heures simplement pour te voir rire... Mais il y a des sentiments qui justifient qu'on vole en éclats... Et les sentiments que j'ai pour toi c'est ce genre de sentiments. Ceux qui peuvent te donner des ailles, tout comme te les couper en plein vol.. Mais une chute aussi vertigineuse, est-ce qu'on peut s'en relever ? Au delà des regrets, il y a des milliers de questions qui tournent en boucle dans ma tête. Questions auxquelles je n'aurais visiblement jamais de réponses. Comment je fais pour que ça s'arrête ? Pour toujours je veux dire, est-ce que je peux te sortir de ma tête maintenant... ? Je ne pense pas.
Est-ce qu'on est obligées de redevenir des inconnues ? On aurait pu se sauver ? Tu m'as vraiment aimé un jour ? Est-ce que tu vas m'oublier ? Et si on avaient pas pris la maison ça irait mieux ? Est-ce que tu me crois quand je te dis que je t'aime ? Comment tu fais pour donner l'impression que tu passe à autre chose ? Est-ce que tu m'as remplacé ? Est-ce que j'avais vraiment une chance ? Est-ce que tu as effacé tous nos messages ? Toutes les photos ? Pourquoi tu ne m'as jamais choisis ? Pourquoi ça me rend malade ? Pourquoi tu as fais comme si tu t’inquiétais pour moi hier ? Est-ce qu’un jour tu me pardonneras ?
Pourquoi ? Comment ? Est-ce que ? Je ne comprends pas. Je ne comprend rien du tout. Et tu sais à quel point je ne supporte pas de ne pas comprendre. Ça me ronge en vrai. J'aimerai pouvoir lire dans tes pensées, savoir enfin ce que tu ressent.. Mais tout ça finalement ça restera de la rhétorique, sans réponse. C'est donc ça que tout le monde appel le lâcher prise ? Comme si je tenais un stylo, je dois juste le laisser tomber..? Je ne suis pas fan de ce concept, mais il semblerait que ce soit non-optionnel...
J'aimerais tellement discuter avec toi, te voir, entendre ta voix, tenir ta main, sentir ton odeur une dernière fois... Et si un jour nos chemins se recroisent ? Par hasard bien sûr, il se passerait quoi ? Tu penses qu'un jour on se retrouveras ? Comme la légende chinoise du fil rouge... En vrai je sais pas quoi penser de ça. D'un côté j'aimerais me dire que je te reverrais, en même temps rien que t'imaginer faire ta vie dans les bras de quelqu’un d'autre me donne envie de pleurer encore plus..
Tu sais, j'ai fais des erreurs mais j'ai toujours été sincère sur mes sentiments. Moi je t'ai réellement aimé, je t'aime encore et je t'aimerai malgré tout. J'étais sincère quand je t'ai dis que je pouvais être quelqu'un de bien pour toi. Je tiendrai mes promesses. Même si tu avais raison, je le fais pour moi, mais j'aurais aimé que tu sois à mes côtés et j’aurais toujours une pensée pour toi tant que je serai là.. Et, j'étais sincère quand je t'ai dis que je me ferais tatouer ton initiale. Parce que toi tu as compter pour moi. Tu compte pour moi encore maintenant. C'est sûrement parce que tu compte autant que ça fais si mal. Mais ça, ce n'est plus ton problème maintenant. J’espère juste que tu vas bien, sincèrement. Je t'en supplie prends soins de toi, s'il te plaît.. J'aurais voulu prendre soins de toi pour toujours, mais je ne peux pas et je dois respecter ton choix. Mais s'il te plaît fais le à ma place. J'aimais tellement ça, prendre soins de toi, te chouchouter.. Apparemment c'est ça l'amour, c'est vouloir le bonheur de l'autre, même si c'est sans nous.. Et c'est sans moi, et c'est en majeur partie de ma faute j'en suis consciente, même si je te jure que j'aurais tout fais pour rattraper mes erreurs.. Mais je ne veux que le meilleur pour toi, et ce n'est pas moi. C'est tout ce que je te souhaite, une vie bien remplie de tout ce que tu désire et bien entourée. Tu atteindras tous tes objectifs, ça j'en suis persuadée. Ne laisse jamais rien ni personne te faire douter de toi. Tu es une des plus belle personne que j'ai connue, et tu garderas toujours une place spéciale dans mon cœur, tu seras toujours là... Je te le redis encore une fois ? Une dernière fois : Tu n'es pas celle que tu vois dans le miroir, tu es celle qui brille dans le regard d’autrui. Comme tu te souviens que de ce que tu veux, ça fait pas de mal de te le répéter, tu as tendance à l'oublier un peu trop souvent. Tu brilles de mille feux.
Je ne t'oublierai jamais, je continuerais de crier fort que je t'aime en silence. Ou alors je penserai en silence que je t'aime très fort... J'espère que tu garderas quand même de bons souvenirs, j'espère que tu en as au moins..
Je pourrai continuer ce message indéfiniment. Je t'avais écris une lettre de deux pages, et puis finalement je ne te l'ai pas laissé. Je voulais y croire encore un peu... Je pourrai te parler sans m'arrêter toute la nuit, toute la journée.. Je suppose que je vais faire comme avec ma mère, je t'écrirai des lettre que je n'enverrai jamais. Tu n’as peut être même pas lu jusqu’ici.
Apparemment tout a une fin, et si vraiment tu as lu jusque là ne retient que ça : Je suis sincèrement désolé, je t'aime plus que tout et tu es une personne formidable.
Je sais que je dois te laisser tranquille, mais je risque d'avoir plus de difficultés que toi.. Je suis loin d'avoir autant de force mentale.
Ou peut être des sentiments plus forts je ne sais pas vraiment à quoi ça tient.. Mais je te promets d'essayer, au moins je vais essayer d'essayer. Tu me manque déjà terriblement si tu savais.. Tu es l’adoucissant de mon cœur.
Je t'aime. Moi le plus...
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jeanchrisosme · 10 months ago
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Il est toujours important pour vous de choisir les bonnes personnes dans votre vie. Choisissez ceux qui savent valoriser vos sentiments. Choisissez ceux qui font un effort pour vous rendre heureux. Choisis ceux qui ont peur de te faire du mal. Et choisis ceux qui ne t'abandonneraient jamais. Passez du temps avec ceux qui vous font vous sentir aimé. Tu réaliseras à quel point tu es important quand tu es entouré de gens qui peuvent voir ta valeur. Des gens comme eux vous aideront à guérir de vos batailles silencieuses. Ils t'aideront à grandir en tant que personne, et ils t'apprendront à t'aimer davantage. Passez votre temps avec ceux qui soutiennent sincèrement votre guérison. Ils sont le genre de personnes qui vous donneront des raisons de vivre. Ce sont eux qui te donneront de la force quand tu es sur le point d'abandonner. Crois-moi, plus tu passes du temps avec les bonnes personnes, plus tu réaliseras que tu mérites les meilleures choses au monde. Les gens comme eux vous apprendront à ne pas vous contenter de moins parce qu'ils vous montreront comment vous traiter correctement. Ils te feront te sentir assez, et ils te feront toujours te sentir validé. Mais surtout, ce sont eux qui rendront votre vie plus supportable.
Shiori X
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capitainerowen · 4 months ago
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Donc en ce moment, je lis La roue du temps, parce que j'adore la série
Mais laissez-moi vous parler de mon OTP : Perrin/Egwene/Rand/Mat
bien sûr, ça spoile un peu la série/la saga
En fait, dans la série, on a bien évidemment le Egwene/Rand qui est là, et je ne suis pas un lapin de six semaines, je sais que c'est le endgame, donc quand ils sont ensemble, ils sont mignons, ils sont idiots, ils sont jeunes et idiots, et ne savent pas comment se débrouiller pour se dire qu'ils s'aiment (adorable, mais putain le manque de communication...)
je tiens à dire que je ne sais pas vraiment si c'est le endgame, mais je reconnais les signes
Pour autant, la série nous présente aussi le Egwene/Perrin en faisant genre que ça pourrait rivaliser avec le Rand/Egwene, pour nous faire comprendre que Perrin a aucune chance avec Egwene et que ses sentiments le trompent MAIS ils sont trop mignons ensemble? Genre, ils sont tendres, et mignons. Et le fait que, dans la série (notez que je viens de commencer le tome 1 de la version poche qui a 26 tomes de sortis pour le moment), ils passent tellement de temps ensemble dans la saison 1, à vivre une nouvelle vie, à se tenir par la main et gambader dans les prairies, et esquiver les extrêmistes religieux de temps à autres... Je les aime
AUSSI! En tant que personne queer, je suis bien sûr tombé bien fort pour le Rand/Mat qui est full toxic yaoi. On pourrait se dire que c'est Mat qui va poser problème dans leur groupe d'amis et dans le couple, mais la vérité c'est que c'est un wet meow meow et que le problème, c'est Rand qui est fâché contre tout le monde. Alors Mat est triste et réclame de l'attention, et Rand adore Mat mais déteste tout le monde et Mat croit que c'est contre lui, ils sont trop bêtes
Donc voilà, comme j'avais ces trois possibilités là, toutes aussi cools les unes que les autres, je me suis dit: la solution, c'est le polyamour
Donc ils sont tous les quatre en power couple et je suis heureux
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claudehenrion · 7 months ago
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Pourquoi et comment le monde est-il devenu fou ?
Devant le déroulement des faits, l'enroulement des jours et le comportement des gens, on a de plus en plus souvent l'impression qu'une menace silencieuse mais ''à l’œuvre'', pèse sur le monde. Une impression de malaise plane sur notre civilisation... les informations sur ''ce qui se passe'' sont incroyables... on entend tout et n'importe quoi... on ne distingue plus le vrai du faux... et le réel nous apparaît parfois comme un engrenage infernal qui débouche, où qu'on aille, sur un nouveau Minotaure : le terrorisme de masse, allié à un antisémitisme de sinistre mémoire...
La question –qui était permise, jusque là-- devient plus ou moins incontournable : ''Pourquoi est-il devenu, en si peu de temps, si difficile de vivre heureux l'un à côté de l'autre, comme on savait le faire il y a peu de temps encore ? Pourquoi les gens se comportent-ils tout d'un coup comme s'ils étaient devenus fous –mais furieux aussi ?''. Je lisais l'autre jour sous la plume d'Elyette Abécassis une explication possible : les théories identitaires telles que l'idéologie ''woke'' engendrent des clivages irrémédiables dans nos sociétés dont le rôle principal était jusque là de permettre de repousser au second plan nos pulsions mauvaises : chaque groupe –mais bientôt chaque individu, à n'en pas douter-- qui croit se découvrir une identité quelconque se retrouve figé et radicalisé dans cette identité, comme ''poussé'' vers des tensions de plus en plus fortes dont la logique serait de se terminer en guerre de tous contre tous et de chacun contre tous les autres.
Autre moyen de poser la même question : ''Combien de morts et d'agressions faudra-t-il pour que les éléments les plus rétrogrades de notre désastreuse ''caste-au-pouvoir'' (je veux évidemment parler des progressistes confits dans leur lecture périmée d'un monde qui a sombré corps et biens) accepte enfin de prot��ger les français –en tout cas, de voir enfin le sort désastreux qu est le leur ?''. Les récents soubresauts de la puérilité macronienne (Il a osé dire : ''Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée entre les jambes, et on va voir comment ils s'en sortent !''. A ses compatriotes... qu'il a pour seule mission de protéger ! ) semblent n'ouvrir que sur une aggravation illimitée de tous les problèmes réels... enjolivés, si l'on peut dire, par la connerie irresponsables des parties en présence dans l'arène... Et tant pis pour les juifs... et les autres !
Dans un livre passionnant ''sorti'' en février dernier (La nouvelle Causalité diabolique –Ed l'Observatoire), la philosophe Perrine Simon-Nahum écrit : ''Les courants qui relèvent de l'identité affichent un agenda précis : se défaire des démocraties et faire disparaître l'ordre démocratique occidental, réputé raciste et patriarcal (ce qui serait mal !)... développer ''l'éveil'' (= woke) d'une impression d'appartenir à une population ostracisée (ce qui serait ''le bien''!)... se regrouper face aux autres groupes et aux autres ethnies (ce qui serait une noble finalité !)... et promouvoir un prolétariat qui a changé de nature'' (ce qui serait pour ''eux'' le nouveau but de l'action politique, via la haine !). (NDLR : expliquez-moi pourquoi je vois JL Mélenchon en embuscade derrière chacun de ces mots ?).
Dans ce cadre, le combat politique ayant été vidé de toute substance, on peut déverser à sa place un antisémitisme radical, promu et justifié par ou au nom de l'anti-racisme –ce qui est une insulte à l'intelligence... une de plus ! Dans cette vision absurde, Israël devient le symbole de la nation colonialiste et de l'Occident esclavagiste. Ce combat semble bien être la nouvelle forme du combat à mort contre l'Occident, la démocratie et l'homme blanc, ''les seuls ennemis''... avec le juif.
Cette ''nouvelle causalité diabolique''... diabolise Israël –mais aussi tous les juifs à cause de leur identité multiple et dite ''sans essence''-- selon le processus bien connu de la diabolisation par l'enseignement du mépris, mais dans sa version numérique. En effet, le ''projet'' juif va exactement à l'encontre du ''projet'' identitaire, puisque, pour le juif, le ''vivre ensemble n'est possible qu'à la seule condition de rester différent, car l'identité juive ne se conçoit –en principe-- que sans violence, à l'opposé du ''récit identitaire : on est séparés ''parce qu'ensemble''. En ''poussant les juifs à la faute'' le 7 octobre dernier, notre époque de fous est arrivée à dénaturer des choses qui ont prouvé leur sagesse depuis 5 ou 6 millénaires !
Lorsque, cas assez rare parmi les ''catho-cathos'', je suivais ses cours du Lundi sur ''La Foi d'Isra'ël'', dans les années 90, mon ami le Grand Rabbin Sitruk (un homme remarquable en tous points) répétait que ''le Judaïsme, malgré les apparences du ''Casherhout'', n'est ni une identité, ni une religion, ni une politique, ni un Livre –comme le prétendent les arabes, qui font la même erreur à propos de notre ''nouveau Testament''-- et encore moins une Loi. Il est avant tout une Parole, qui énonce presque exclusivement un ''devoir-être'', et qui renvoie à un Projet d'Alliance''.
Les juifs sont donc si différents de tous leurs voisins musulmans –pour qui le Coran est exactement tout ce que la Torah refuse d'être-- qu'ils sont ressentis, dans ce moyen-orient rarement sorti des modes de pensée du moyen-âge, comme le symbole à abattre. Quant aux théories dites ''modernes'' (et réalité : ''progressistes'', avec tout ce que ce mot peut trimballer de conséquences mortifères), elles ne sont porteuses que de haine, de pulsions de mort, de discrimination, de racisme inversé qui refuse de se voir pour ce qu'il est et, dans le fond, de ''fin de tout''.
On aurait pu s'arrêter là, mais c'eut été trop beau : la fameuse ''folie sortie des asiles'' dont nous parlons si souvent ici ne saurait s'arrêter en aussi bon chemin ! Tout semble se passer comme si, tout d'un coup, toutes les lignes rouges avaient été franchies et toutes les digues avaient sauté : une simple élection ''pour autre chose'' ébranle tout le système sur lequel était construit –ou plutôt, on le découvre aujourd'hui, ''dé-construit''-- notre pays. L'impression qu'ont beaucoup, c'est que nous avons largement ''déconné'' pendant des décennies, en regardant ailleurs, mais que les folies et les idioties propres à la ''macronie'' ont brutalement accéléré le moment où il nous faut ''passer à la caisse'' : on savait que ça viendrait, mais on espérait que ce serait ''plus tard''.
L'ennui, c'est qu'une dissolution décidée sur un coup de tête, ''parce que la nana qu'on n'aime pas à gagné contre vous, et à plates coutures, encore'' –et qui n'est donc ni nécessaire, ni inévitable, ni logique, et surtout pas utile-- ne peut mener qu'à des catastrophes en série. Passez en revue toutes les hypothèses qui peuvent en résulter : pas une seule n'est souhaitable... Le Président nous a jetés dans un pari raté d'avance, un jeu ''à qui perd, perd'', ouvrant ainsi la porte à toutes les folies et toutes les violences.
Au moment où j'écris ces mots, rares sont nos compatriotes qui ne tremblent pas devant la possibilité d'une guerre civile, déclarée ou larvée, voulue ou subie. Qui aurait dit ça... il y a seulement une semaine encore ? Si c'est ça, le résultat du ''macronisme'' que certains soutenaient (entre 17 et 19 %, en moyenne)... on aurait mieux fait d'en faire l'économie ! Réponse le 7 juillet.
H-Cl.
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philippebresson · 5 months ago
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Quand l’actrice Romy Schneider disparait le samedi 29 mai 1982 à l’âge de 44 ans, Alain Delon vient se recueillir longuement dans la chambre où elle repose. Il écrira pour elle cette dernière lettre. Je ne sais pas si Delon était "intelligent", Marie Laforêt prétend qu'il ne l'était pas..., mais cette lettre est terriblement belle. Elle semble avoir été écrite avec le sang de son cœur. Et elle me touche, terriblement.
« Je te regarde dormir. Je suis auprès de toi, à ton chevet. Tu es vêtue d’une longue tunique noire et rouge, brodée sur le corsage. Ce sont des fleurs, je crois, mais je ne les regarde pas. Je te dis adieu, le plus long des adieux, ma Puppelé. C’est comme ça que je t’appelais. Ça voulait dire «petite poupée», en allemand.
Je ne regarde pas les fleurs mais ton visage et je pense que tu es belle, et que jamais peut-être tu n’as été aussi belle. Je pense aussi que c’est la première fois de ma vie – et de la tienne – que je te vois sereine et apaisée. Comme tu es calme, comme tu es fine, comme tu es belle. On dirait qu’une main, doucement, a effacé sur ton visage toutes les crispations, toutes les angoisses du malheur. Je te regarde dormir. On me dit que tu es morte.
Je pense à toi, à moi, à nous. De quoi suis-je coupable ? On se pose cette question devant un être que l’on a aimé et que l’on aime toujours. Ce sentiment vous inonde, puis reflue et puis l’on se dit que l’on n’est pas coupable, non, mais responsable… Je le suis.
A cause de moi, c’est à Paris que ton cœur, l’autre nuit, s’est arrêté de battre. A cause de moi parce que c’était il y a vingt-cinq ans et que j’avais été choisi pour être ton partenaire dans "Christine".
Tu arrivais de Vienne et j’attendais, à Paris, avec un bouquet de fleurs dans les bras que je ne savais comment tenir. Mais les producteurs du film m’avaient dit : "Lorsqu’elle descendra de la passerelle, vous vous avancerez vers elle et lui offrirez ces fleurs."
Je t’attendais avec mes fleurs, comme un imbécile, mêlé à une horde de photographes. Tu es descendue. Je me suis avancé. Tu as dit à ta mère : "Qui est ce garçon ?" Elle t’a répondu : "Ce doit être Alain Delon, ton partenaire…" Et puis rien, pas de coup de foudre, non. Et puis je suis allé à Vienne où l’on tournait le film. Et là, je suis tombé amoureux fou de toi. Et tu es tombée amoureuse de moi.
Souvent, nous nous sommes posé l’un à l’autre cette question d’amoureux : "Qui est tombé amoureux le premier, toi ou moi ?" Nous comptions : "Un, deux, trois !" et nous répondions "Ni toi ni moi ! Ensemble !"
Mon Dieu, comme nous étions jeunes, et comme nous avons été heureux. A la fin du film, je t’ai dit : "Viens vivre avec moi, en France" et déjà tu m’avais dit "Je veux vivre près de toi, en France." Tu te souviens, alors ? Ta famille, tes parents, furieux. Et toute l’Autriche, toute l’Allemagne qui me traitaient… d’usurpateur, de kidnappeur, qui m’accusaient d’enlever l’Impératrice ! Moi, un Français, qui ne parlais pas un mot d’allemand. Et toi, Puppelé, qui ne parlais pas un mot de français. Nous nous sommes aimés sans mots, au début. Nous nous regardions et nous avions des rires.
Puppelé… Et moi j’étais Pépé. Au bout de quelques mois, je ne parlais toujours pas l’allemand mais toi tu parlais français et si bien que nous avons joué au théâtre, en France. Visconti faisait la mise en scène. Il nous disait que nous nous ressemblions et que nous avions, entre les sourcils, le même V qui se fronçait, de colère, de peur de la vie et d’angoisse.
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Il appelait ça le "V de Rembrandt" parce que, disait-il, ce peintre avait ce V sur ses auto portraits. Je te regarde dormir. Le V de Rembrandt est effacé…
Tu n’as plus peur. Tu n’es plus effrayée. Tu n’es plus aux aguets. Tu n’es plus traquée.
La chasse est finie et tu te reposes. »
Alain Delon
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