Tumgik
#nettoya
crown-of-serpents · 11 months
Text
Le Mythe de la Création
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Au commencement, la planète était plongée dans le chaos. De ce chaos naquirent les esprits élémentaires, qui commencèrent à ordonner le monde.
Aethereides, esprit du vent né du vide universel, balaya la terre et la nettoya de sa rage. Sa puissance souleva Pyroluxion, esprit du feu né des volcans, qui se changea en soleil. La disparition de l’esprit du feu changea la lave en pierre et la vapeur en eau liquide, et Thalassadora, esprit de l’eau, apparut sur terre pour y créer les océans. L’eau, le vent et le soleil offrirent un terreau fertile : Anthearia, esprit de la flore, apparut en premier sur une terre meuble sur laquelle elle fit pousser les premières plantes. Peu de temps après naquit Zoia, esprit de la faune, qui acheva de peupler le monde. Les dernières créations ne furent pas éternelles ; lorsque leur heure fut venue, Nekrosmoryx, esprit de la mort, sortit des profondeurs de la terre pour réclamer son dû.
La faune de Zoia ne cessa de se développer, jusqu’à se transformer en de véritables êtres doués d’intelligence. De leurs pensées naquit Onironyx, l’esprit des rêves, et il leur offrit l’espoir et une vision de l’avenir.
Le monde continua de tourner et se développer, sans que les esprits n’eurent à intervenir. De la faune de Zoia apparurent les premiers Hommes, et leur intelligence piqua la curiosité de l’esprit des rêves. Il nourrit leur imagination, influençant leurs décisions et aidant involontairement à la création des premières sociétés. Grâce à lui, les Hommes commencèrent à dompter le monde qui les entoure.
L’esprit de la faune fut la deuxième à s’intéresser aux humains. Usant de ses pouvoirs, il se mêla à eux et apprit leurs coutumes. Bien vite, les autres esprits se rapprochèrent de cet animal qui tentait de maîtriser le reste de leur création, et se prirent d’affection pour cette race. De cet amour naquirent les premiers sorciers, descendants directs de l’union des esprits élémentaires et des premiers hommes.
4 notes · View notes
christophe76460 · 5 months
Text
Tumblr media
DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE.
vendredi 05 avril 2024
THÈME : LEÇONS TIRÉES DE LA VIE D'ÉZÉCHIAS (𝐈𝐈𝐈)
BIBLE EN UN AN : 2 Samuel 19, 2 Samuel 20, 2 Samuel 21, Apocalypse 3, Apocalypse 4
ÉCRITURE DE FEU : 2 Chroniques 29 : 1-36
VERSET DE MÉMOIRE :
Habacuc, 3:2 - "Éternel, j`ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Éternel! Dans le cours des années manifeste-la! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions!"
CITATIONS INSPIRANTES :
Il suffit d'un seul homme pour changer le monde. Si d’autres sont comme vous, y aura-t-il un réveil ?
LOUANGE ET ADORATION
Prenez des chants de louange et d’adoration dirigés par le Saint-Esprit.
PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR :
Dieu fera de vous un agent de réveil dans votre génération, au Nom de Jésus.
LE MESSAGE :
Le roi Ézéchias était un agent de réveil et de réforme. Il a vécu à une époque corrompue et méchante où l’idolâtrie, la sorcellerie et toutes sortes de méchancetés prospéraient. Lui, ayant entièrement donné sa vie à Dieu, cherchait également à ramener les autres à Dieu. Son père avait profané les autels et le temple de Dieu. Il avait fermé les portes de la maison de Dieu aux vrais adorateurs et s'était livré à toutes sortes de pratiques païennes. Quand Ézéchias monta à bord, il ouvrit la maison de Dieu, la nettoya et la sanctifia. Il corrigea toutes les erreurs religieuses de son père. Il rassembla les prêtres et les lévites. Il a apaisé la colère de Dieu par des offrandes pour le péché. Il a réformé le pays. Il était un lève-tôt à l'église (vs 20), il a ramené la musique divine et a propagé le réveil rapidement dès son plus jeune âge.
Bien-aimés, dans votre environnement local et votre sphère d’influence, que faites-vous pour propager le Christ, tant dans vos manières que dans vos actions ? Comment influencez-vous les gens autour de vous pour qu’ils servent Dieu ou êtes-vous celui qui décourage les gens de servir Dieu, provoquant ainsi la division au sein du peuple de Dieu ? Si nous devons voir un réveil de nos jours, il commencera par nous, les conditions de notre cœur et pourra ensuite se propager aux autres. Quel rôle jouez-vous pour garantir que la volonté de Dieu soit faite sur terre comme au ciel ?
" Le reste des actions d`Ézéchias, tous ses exploits, et comment il fit l`étang et l`aqueduc, et amena les eaux dans la ville, cela n`est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois de Juda?" Dans le cadre de son programme de réforme, il a introduit l'eau dans la ville. Qu’apportez-vous dans le giron, bien-aimé ? Qu’apportez-vous à la table ? Certains amènent la division et la rébellion. Certains apportent des ragots et des querelles. À son époque, John Knox priait : « Donne-moi l'Écosse ou je meurs ». Il ne priait pas pour lui-même mais priait pour voir la renaissance de son pays et de sa génération. Pasteurs, ouvriers, membres et vous en particulier, je vous demande aujourd'hui, qu'apportez-vous ? De plus, grâce à Ézéchias, nous avons pu lire certaines parties du livre des Proverbes – Proverbes 25 : 1. Que Dieu nous aide à nous aligner sur Son objectif, au nom de Jésus.
POINTS DE PRIÈRE :
MATIN
1. Père, ravive mon homme spirituel, au nom de Jésus.
2. Négligence, laxisme et complaisance dans ma vie, meurs, au nom de Jésus.
3. Je serai un agent de réveil, au nom de Jésus.
SOIR
4. Mon style de vie amènera les autres à Dieu, au nom de Jésus.
5. Les portes du vrai adoration qui ont été fermées à cette génération, Ephphata, soient ouvertes, au nom de Jésus.
6. Autels de religion étrange dans notre nation, je t’abats, meurs, au nom de Jésus.
7. Conspirations contre le christianisme dans notre pays, dispersez-vous jusqu'à la désolation, au nom de Jésus.
0 notes
yes-bernie-stuff · 11 months
Text
Tumblr media
Mercredi 8 novembre 2023
Parlez à quelqu’un de Jésus !
“Une femme de Samarie vint pour puiser de l’eau…” Jn 4. 7
Jean raconte : “Une femme de Samarie vint pour puiser de l’eau…” Après l’échec de cinq mariages successifs, sa confiance envers les hommes devait être au plus bas et son estime d’elle-même probablement nulle, aussi s’approcha-t-elle de Jésus avec beaucoup de méfiance. Il se mit alors à démolir, brique après brique, le mur derrière lequel elle s’était réfugiée et quand Il en eut terminé avec elle, cette femme était devenue une toute autre personne et elle put repartir vers les autres. Quel contraste avec Nicodème, rencontré au chapitre précédent. Lui, un leader spirituel, était venu voir Jésus de nuit, pour ne pas être vu en Sa compagnie. Après lui avoir parlé de la nécessité de la nouvelle naissance Jésus affirma : “Celui qui obéit à la vérité vient à la lumière…” (Jn 3. 21). A ce moment précis il appartenait à Nicodème de faire le bon choix. Trois leçons se dégagent de ces rencontres : 1- Christ voit le potentiel qui sommeille en vous et que d’autres ne reconnaissent pas : “Les Pharisiens… maugréaient, disant : cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux !” (Lc 15. 2). Et ils avaient raison ! C’est à cette Samaritaine que Jésus se présenta pour la première fois en tant que le Messie. Pourquoi Jésus ne l’a-t-Il pas fait au moment où Il forma son équipe de disciples, nettoya le temple, accomplit son premier miracle ou interviewa Nicodème ? Parce que Jésus ne juge personne en fonction de son passé, mais en fonction du potentiel de son avenir. 2- Christ vous transformera avant de pouvoir se servir de vous pour transformer les autres. Cette femme fut la première personne à annoncer l’évangile en Samarie : “Plusieurs Samaritains… crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de cette femme…” (Jn 4. 39). 3- Jésus n’a pas besoin qu’on Le défende, seulement qu’on Le présente. “Un plus grand nombre crurent à cause de Sa parole et ils disaient à la femme : ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons car nous L’avons entendu nous-mêmes et nous savons qu’Il est vraiment le Christ, le Sauveur du monde” (Jn 4. 41-42). Parlez aujourd’hui à quelqu’un de Jésus !
0 notes
ma4567890 · 1 year
Text
laurano gaspille et fait du littering
dans un beau et grand patelin ,il y avait un chauffeur de taxi pere de famille, qu a chaque fois qu il avait faim ,il mangeait une orange, il jetais les pelures d orange par la fenetre de son véhicule et ouvrait la porte de son véhicule pour verser de l eau d une bouteille deau sur ses mains et sur un essuie tout sec, se frottait les mains avec lessuie tout mouillé , il ne se rendait pas compte qu en faisant cela il nuisait a la planete terre et a lenvironnement et gaspillait de leau en bouteille meme si c est de l eau en bouteille c est du gaspillage d eau quand meme jusqua ce quil s en rende compte parceque sa fille a entendue parler de tsa et le lui a fait remarquer et quil arrete de jetter les pelures d orange par la fenetre de son véhicule et de gaspiller de l eau en bouteille ,il a mit les pelures d orange dans un essuie tout sec il se nettoya les main avec une lingette mouillé et se sécha les mains avec un essuie tout sec et jetta la lingette mouillé lessuie tout avec les pelures d orange et l essuie tout sec dans la poubelle fin
0 notes
Text
0 notes
asteraws · 5 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
OC dump
101 notes · View notes
apticho · 7 years
Photo
Tumblr media
ISNT MY FRIENDS OC SO COOL
173 notes · View notes
alexar60 · 3 years
Text
L’orange
Tumblr media
Le couteau coupa le fruit très facilement faisant jaillir un peu de jus hors de sa chair. Je suçai mon pouce afin de le nettoyer. Puis, je recoupai chaque moitié avant d’en goûter une. Je m’amusai à serrer les dents arrachant la pulpe, je pouvais sentir l’amertume de la peau orangée sur mes lèvres.
Soudain quelqu’un toqua à la porte avant de l’ouvrir sans attendre mon ordre. J’observai mon second entrer. Il était encore sale de la dure journée et semblait fatigué. Sa chemise était arrachée à hauteur de l’épaule, cependant, il n’était pas dérangé par le tissu flottant. Un autre homme le suivit. Ce dernier, plus taciturne, encore plus sale, me dévisagea. Mais il baissa vite la tête lorsque je répondis à son arrogance. Toutefois, par politesse, je l’invitai à s’assoir face à moi après lui avoir proposé un quartier d’orange, qu’il refusa malgré la faim. L’homme avait la peau brune de crasse et m’observait du coin de l’œil en train de déguster le morceau de fruit. Sa langue nettoya la salive sur sa bouche mais il déclina une seconde fois mon offre de pouvoir manger. J’engageai tout de suite la conversation.
- Alors, comme ça, c’est vous qui commandait le « naranja» ! Affirmai-je.
Le capitaine ne répondit pas. Il ne remua pas non plus la tête, se contentant de me regarder. Je me délectai à manger cette orange juteuse. Je pris une serviette afin d’essuyer le jus en train de couler sur le menton. Je me sentais maladroit devant cet espagnol de pacotille.
- Je sais que vous parlez français, murmurai-je.
- Et les Français sont censés être nos alliés. Vous n’êtes pas français, vous n’êtes qu’une bande de pirates, répondit-il d’une voix grave.
Je ne réagis pas, préférant savourer l’orange. J’entamai le troisième quart après avoir essuyé mes doigts devenus collants.
- Des porcs de pirates ! Lança-t-il soudainement.
Mon second sortit un couteau pour le brandir sous la gorge du capitaine. Toutefois, il retint son geste et retourna l’arme dans son fourreau en voyant le mouvement de mon bras. L’espagnol ferma les yeux tout en soupirant, persuadé que son heure était venue.
- Nous ne sommes pas pirates, dis-je. Juste des flibustiers débrouillards. On doit simplement vivre en temps de paix. Enfin, vous connaissez ça !... Des navires espagnols n’hésitent pas aussi à attaquer les vaisseaux de commerce français.
Je déposai la peau du quart d’orange mangé. Je n’attendis aucune réponse du type en face de moi. De plus, il resta immobile sur la chaise, attendant sagement d’entendre mon speech. Je pris dans la main le dernier morceau et le proposai de nouveau au capitaine. Ce dernier refusa en tournant la tête.
- Tu sais que naranja en espagnol veut dire orange ? Questionnai-je mon homme de main. Celui-ci répondit en riant. Maintenant, on fait quoi ? ajoutai-je
- Pas de témoin, répondit-il sèchement.
Son doigt passa sous sa gorge tout en gardant les dents serrées. J’entendis l’espagnol déglutir. Puis, j’avançai le bout d’orange pour l’amener à ma bouche. Encore une fois, j’appréciai énormément la chair du fruit.
- Tu vas faire préparer une chaloupe avec suffisamment de nourriture pour une semaine. Je pense que ce sera suffisant à lui et ses hommes pour rejoindre la terre ferme ou être récupéré par un autre navire, annonçai-je.
Mon signe de la main stoppa net la surprise de mon second ainsi que celui de l’espagnol que je dévisageai d’un regard furieux.
- Quant-à-vous, Monsieur l’espagnol, ne me remerciez pas ! Si vous êtes encore en vie, c’est que je n’ai pas l’âme d’un monstre, contrairement à vos hidalgos dont j’ai vu la cruauté aux Amériques. Bien entendu, votre navire ainsi que la cargaison sont confisqués !
Après avoir fait un signe du doigt, le capitaine se leva et sortit suivi par mon second. Un fois dehors et malgré la porte fermée, j’entendis mon chef d’équipe hurler les ordres. Pendant ce temps, j’observai la pelure d’orange sur la table et je me rappelai cette journée ; une folle journée, une triste journée.
On avait pris en chasse le « naranja » depuis trois jours lorsque nous l’attaquâmes. C’était un galion espagnol des plus banals. Cependant, notre frégate fut plus rapide et maniable si bien que nous pûmes l’accoster après quelques salves sur la coque. Les crochets approchèrent notre navire contre le leur, puis ce fut l’abordage et le combat. Les sabres s’entrechoquèrent, les pistolets tirèrent, de même que quelques canons sans faire de réel dégât dans mes troupes. La bataille sur le pont ne dura pas longtemps car nous étions plus bien nombreux que l’équipage espagnol. Ils se rendirent alors qu’ils étaient moins d’une dizaine.
Le choix de ce navire a été proposé par un de mes hommes qui avait entendu dans une taverne qu’il contenait une précieuse cargaison. En descendant dans les cales, je pensai trouver un trésor flamboyant. Mais, je ne pensai pas découvrir ce que je vis. La porte s’ouvrit devant mes pieds, laissant place à un escalier dans tunnel très mal éclairé. Je descendis après avoir entendu un marin dire qu’il n’y avait pas de danger.
La cale était silencieuse mais puante. En effet, il régnait une odeur nauséabonde, insupportable et visqueuse. Je peux dire que l’air était infect. Une fois en bas, je marchai dans un couloir noir et crasseux. Le marin qui m’avait devancé, tendit une torche afin de mieux éclairer l’endroit. Dès lors, je fus surpris de voir un visage, puis un second et un autre. Son regard désespéré m’attrista énormément. Sur plusieurs étages, les africains étaient allongés sur le ventre, certains m’observaient, d’autres gardaient la tête collée contre ce qui leur servait de litière, une sorte de paillasse à moitié pourrie. En avançant, ma botte cogna un seau remplit d’eau qui servait à abreuver les pauvres esclaves. Je devinai qu’ils étaient une bonne centaine. Plus tard, mon homme de main comptabilisa deux soixante-dix-sept noirs alors que le registre en rapportait trois cents. Je compris que la différence fut jetée à la mer.
Sur mes ordres, les noirs furent sortis de leur geôle pour être nourris et nettoyés. J’avais de la peine en découvrant des enfants enferrés ou des femmes dont la nudité excita quelques marins. Toutefois, aucun n’osa en forcer une, car ils savaient que je n’hésiterai pas à faire castrer le premier violeur. Un de mes hommes les plus fidèles prit le contrôle du galion pendant que je retournai sur mon vaisseau. Dans mon dos, je pouvais entendre un marin essayer de faire comprendre aux esclaves qu’ils étaient sauvés.
La voix de mon second me sortit de mes souvenirs.
- On fait quoi du négrier et des esclaves ? demanda-t-il.
- Sommes-nous loin de l’Afrique ?
- Cinq bonnes journées, dit-il en réfléchissant.
- OK, direction l’Afrique et on les relâche. Tant pis, si ce n’est pas leur territoire. Mais, ça m’ennuie de les vendre.
Il me regarda avec un pincement au coin des lèvres. Il espérait toucher une belle fortune grâce à la revente, seulement il n’avait rien vu des conditions dans lesquelles ils avaient été transportés. Toutefois, il devinait la situation car nous sortîmes des cales des miséreux, des malades. Et puis, il y a eu cet homme qui se jeta à la mer lorsqu’on détacha ses chaines. Il n’avait pas compris qu’on le libérait. Il fut brutalement englouti par les vagues
- Et concernant le bateau ?
- On le ramène à Saint Malô, on le répare et on le rebaptise. J’ai même son nom, murmurai-je en observant la pelure sur la table. « L’orange »
Alex@r60 – Août 2021
10 notes · View notes
allen-kunekune · 3 years
Text
Dernier Présent
J’aurait voulu écrire d’avantage, mais faute de temps je me contenterais d’un simple petit écrit inspiré de plusieurs des thèmes proposer. J’espère que cela plaira néanmoins et que j’aurais le temps pour écrire de vrais chose plus tard sur eux ! 
Dernier Présent
Cela n’avais pas changer depuis la dernière fois.
Il n’était pas vraiment étonné. Personne ne viendrait sur cette tombe, mise à part lui-même. Personne ne comprenait non plus pourquoi il se rendait chaque semaine sur cette tombe, sa tombe. Des rumeurs commençaient à circuler. Il se moquait pour une fois des apparences, peut être que si il n’avait pas était si stricte avec lui-même, soucieux des usages et de se qu’on attendait d’un homme comme lui, il serait encore là. Ils seraient sans doute encore là. Il n’en dormait plus la nuit, la vérité si terrible qu’il aurait put aider, il aurait put changer les choses.
Les choses auraient du se passer autrement. Il n’aurais jamais dut avoir une tombe portant le nom d’Edward Hyde.
Utterson aurait aimé qu’Edward Hyde n’existe pas, qu’importe si cela rendant son ami imparfait. Il l’aimait ainsi, même s’il n’avais pas vue les signes qu’il allait mal. Une oreille attentive aurait peut être put le sauvé de ses propres noirceurs.
L’avocat se rendait compte qu’il aurait put l’aider, peut être apaiser son âme par la même occasion. Il aurait été damné pour cela, mais avec Hyde il avait déjà mit à pas dans les enfers. Si c’était pour être maudit, Gabriel John Utterson n’aurais pas hésité un seul instant si cela signifiait avoir Henry Jekyll à ses cotés.
La tombe était encore marqué par son dernier cadeau, les fleures fanées reposant soigneusement sur la pierre bien trop belle pour un homme comme Hyde d’après les passant et visiteurs. Retirant ses gants, l’avocat nettoya la tombe avant de déposer les camélias rouges habituelle.
Une nouvelle offrande à un homme mort, si complexe qu’il n’était pas enterrer sous son nom. Un dernier présent avant sa prochaine visite.
6 notes · View notes
christophe76460 · 11 months
Text
Tumblr media
Parlez à quelqu’un de Jésus !
“Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau...” Jn 4. 7
 
Jean raconte : “Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau...” Après l’échec de cinq mariages successifs, sa confiance envers les hommes devait être au plus bas et son estime d’elle-même probablement nulle, aussi s’approcha-t-elle de Jésus avec beaucoup de méfiance. Il se mit alors à démolir, brique après brique, le mur derrière lequel elle s’était réfugiée et quand Il en eut terminé avec elle, cette femme était devenue une toute autre personne et elle put repartir vers les autres. Quel contraste avec Nicodème, rencontré au chapitre précédent. Lui, un leader spirituel, était venu voir Jésus de nuit, pour ne pas être vu en Sa compagnie. Après lui avoir parlé de la nécessité de la nouvelle naissance Jésus affirma : “Celui qui obéit à la vérité vient à la lumière...” (Jn 3. 21). A ce moment précis il appartenait à Nicodème de faire le bon choix. Trois leçons se dégagent de ces rencontres : 1- Christ voit le potentiel qui sommeille en vous et que d’autres ne reconnaissent pas : “Les Pharisiens... maugréaient, disant : cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux !” (Lc 15. 2). Et ils avaient raison !
C’est à cette Samaritaine que Jésus se présenta pour la première fois en tant que le Messie. Pourquoi Jésus ne l’a-t-Il pas fait au moment où Il forma son équipe de disciples, nettoya le temple, accomplit son premier miracle ou interviewa Nicodème ? Parce que Jésus ne juge personne en fonction de son passé, mais en fonction du potentiel de son avenir. 2- Christ vous transformera avant de pouvoir se servir de vous pour transformer les autres. Cette femme fut la première personne à annoncer l’évangile en Samarie : “Plusieurs Samaritains... crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de cette femme...” (Jn 4. 39). 3- Jésus n’a pas besoin qu’on Le défende, seulement qu’on Le présente. “Un plus grand nombre crurent à cause de Sa parole et ils disaient à la femme : ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons car nous L’avons entendu nous-mêmes et nous savons qu’Il est vraiment le Christ, le Sauveur du monde” (Jn 4. 41-42). Parlez aujourd’hui à quelqu’un de Jésus !
0 notes
salon-du-salon · 4 years
Photo
Tumblr media
The Twelve labors of Manfield Park - Arthur Gillet
12 assiettes peintes, faïence émaillée, 26cm, peinture à l’oxyde sur émail à cru
12 painted plates, glazed earthenware, 26cm, oxide paint on raw enamel.
-
L’intime et le domestique constituent la structure de l’œuvre d’Arthur Gillet. Dans la série de 12 assiettes en faïence The twelve Labours of Mansfield Park, il s’inspire du livre Mansfield Park de Jane Austen. Dans les médaillons de ses assiettes qui reprennent douze situations du livre, l’artiste substitue à la frêle héroïne de l’ouvrage la figure massive d’Hercule, créant un parallèle entre les deux personnages que tout semble a priori opposer, la pâle servante oubliée des annales de l’Histoire d’un côté et le demi-dieu porté par son souffle épique de l’autre. Néanmoins, le projet d’Arthur Gillet s’adosse à cet aspect du mythe herculéen qui veut que le héros ait été condamné à la domesticité suite à sa crise de folie l’ayant conduit à tuer sa femme et ses enfants, assigné en conséquence à résidence chez la reine Omphale dont il conquerra le cœur en faisant preuve de douceur et docilité, et partant, sa liberté. A la puissance d’action de celui qui nettoya les écuries d’Augias, l’artiste préfère l’inaction favorable à l’épanchement des sentiments et leurs vertus sociales autrement plus efficientes. De même que dans le livre, le pivot central qu’est la jeune fille semble constituer un maillon faible de la trame du récit mais s’avère en fin de compte en être son principe intégrateur.
4 notes · View notes
lamergelee · 5 years
Text
“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 4]
[Lire les épisodes 1, 2, 3] Le jour 4, Gustave commençait, croyait-il, une sorte de routine. Alors que ce jour 4 n’était que le jour 2 suivant le nouveau calendrier présidentiel, il lui sembla que des mois déjà s’écoulaient suivant un rythme de petit vieux. Il se sentait pourtant comme rajeuni par une sorte de nécessité de vivre le temps présent. Les vieux sont des nouveaux-nés, pensa-t-il sans aucun souci d’originalité. Ce que c’est bon d’être con intérieurement ! La matinée passa en petites choses dont il est préférable de ne pas faire la liste, réservons ce travail aux écrivains de circonstance exceptionnelle. Non, rien à signaler sinon qu’il allait bientôt manquer de dentifrice et qu’il préféra ne pas se raser car il avait la flemme. Il écouta un peu de musique, du Verdi, et nettoya deux fois ses toilettes, se lava les mains dix-neuf fois avec sept savons différents et fit sa vaisselle de la veille à l’eau de Javel puis avec du Cif au citron ; ah mais voilà que nous devenons écrivains, vite arrêtons-là ces descriptions pénibles. Sa pensée, élevée comme toujours le matin, s’envolait dans les sphères de la sérénité. Il mangeait. Puis rotait. Puis attendait qu’il se passe presque rien en écoutant les oiseaux pendant que déboulait dans le ciel de Madrid une escadrille de drones Saga de marque GDU, autonomie de vol 35 min et jusqu'à 7 km du télépilote, tous munis d’une caméra et d’un mégaphone pour ordonner aux gens de rentrer chez eux, première sommation, etc. Il découvrait le temps suspendu en début d’après-midi. Ça lui était venu en se promenant avec son beau papier recopié à la main, comme un mouchoir, pour se faire considérer de loin par la volaille en service commandé sans avoir à s’approcher trop de leurs mains acabes. Tout s’était passé de la manière la plus simple : il avait voulu ramasser un ticket de métro tombé de sa poche, il s’était accroupi, il s’était souvenu qu’il ne prendrait plus le métro avant de longs mois. Le métro, les corps proches, la chair des poignées de main. L’hygiène d’isolement est le privilège des inutiles. Les inutiles sont l’avenir, se dit-il, ne sachant pas si c’était intelligent, puisque l’avenir semblait tout de même suspendu aux gens qui travaillaient dans des secteurs indispensables. Quoiqu’il en soit il n’était pas obligé de se rendre au travail, n’en ayant pas, étant même obligé de ne pas s’y rendre, ce qui ne changeait rien mais le gênait un peu. Il n’appartenait pas au monde indispensable. Il n’avait jamais été utile à rien, voilà qui lui apparaissait clairement, et c’était une sorte de soulagement bizarre et vaguement honteux. Il avait cru, à une certaine époque, servir à quelque chose parce qu’on lui demandait des comptes et surtout parce qu’il avait lu des livres, mais en réalité il fallait bien se rendre à l’évidence, c’était bête. Il ne servait à rien. Il avait posé le ticket devant lui, coincé dans une rainure du vieux parquet. Il s’était allongé de tout son long sur le ventre pour scruter ce petit morceau de carton dont il faisait des filtres pour ses joints à une époque. Couché sur le sol, il écoutait la radio, il apprenait des nouveaux mots. Score de fragilité par exemple. Il pensait que son score de fragilité était très bas. Il supposait qu’il valait mieux qu’il soit très bas. Un score très bas permettait d’accéder à l’intubation, avait-il entendu à un moment de la journée, s’il avait bien compris. Mais comment être sûr de bien comprendre ? Intubation. De ce mot au moins il était sûr. Le mot le glaçait mais il s’entraînait à le dire. Intubation. Il emploierait ce mot demain quand son père appellerait. « Tu devrais faire attention et arrêter un peu tes activités de conseil, si tu ne veux pas risquer l’intubation ». Il dirait à peu près cela. Pas d’une traite mais à peu près dans cet ordre. Il souriait, pour lui tout seul. « Si tu ne veux pas arriver avec un score de fragilité trop haut. » La voix à la radio disait aussi que des cellules éthiques de soutien étaient mises en place. Ou bien étaient-elles installées ? in-putées ? activées ? Il devait exister un mot adéquat qui décrivait le surgissement dans les couloirs sans doute déjà jonchés de cadavres de ces cellules éthiques de soutien. Gustave réfléchissait. Les cellules étaient-elles créées ? suscitées ?  téléportées ? aéroportées ? En tout cas, une fois là, matérialisées en quelque sorte, les cellules rendaient le service « d’aider les médecins obligés de choisir quels patients soigner en priorité si les services de réanimation étaient débordés ». Gustave essayait d’imaginer une cellule de soutien. Il essayait d’imaginer les médecins. Le mot médecin avait un petit côté presque normal et rassurant. Le mot hôpital public. Le mot héros de la Nation, Nation reconnaissante, chant des confinés aux fenêtres. Le médecin, depuis quelques semaines, après avoir été obligé de prioriser les corps qui suffoquaient dans la salle d’attente, après en avoir envoyé certains en réanimation et en avoir laissé mourir d’autres en essayant de réduire un peu leur souffrance, était moins normal que d’habitude, moins rassuré. C’est alors que les cellules éthiques de soutien jouaient leur rôle à plein. Parallèlement, des unités aiguës de soins palliatifs seraient elles aussi mises en place. La mise en place de ces dernières devait être plus aisée, plus concrète et immédiate en tout cas, que celle des cellules éthiques de soutien. Dans sa ville, Gustave s’ennuyait déjà comme un rat mort. Les gens de l'immeuble, des voisins aux visages chafouins qui lui lançaient toujours des regards méfiants et inquisiteurs alors même qu’il habitait là depuis des années, avaient décidé de se donner des airs méridionaux. Comme tout le monde ils avaient vu les vidéos italiennes et espagnoles où des habitants reclus dans leur intérieur se mettaient sur le balcon pour retrouver un semblant de communauté. Gustave avait beau se dire, ronchon comme de coutume, que les Italiens avaient décidément perdu une occasion pour que leur pays soit un peu moins bruyant et braillard qu’à l’habitude, que pour une fois que les Vespa ne pétaradaient pas dans les rues, ce n’était pas une raison pour brancher la sono – il goûtait ça de loin. Une Italienne avait entonné un air qui ressemblait à du Verdi et ça avait du chien : le peuple opprimé se soulevait, bravait tout, la musique retentissait, comme le chœur des esclaves (un jour de sa jeunesse, lors d’une représentation en plein air de Nabucco, sur la grand-place d’une bourgade des Marches, l’assistance entière avait entonné « Va’ pensiero » à la suite du chœur sur la scène et, il n’y avait pas à dire, tout scepticisme mis à part, et malgré quelques intonations incertaines, ça donnait le frisson. C’était au millénaire dernier. Désormais, passé les égarements attendris, Polycarpe avait repris du poil de la bête). Il est plus facile d’aimer de loin que de près. Aussi Gustave, contempteur de l’humanité à proximité immédiate, prit-il une ferme résolution. L’heure était au care et à l’attention plus ou moins hypocrite à autrui. Fini l’État-providence, assez d’assistés, chacun devait prendre le taureau par les cornes. Pour contrebalancer cet abandon de chacun à soi-même, certains disaient qu’il fallait retrouver une nouvelle forme d’attention à l’autre, de la sollicitude ; plus grand-chose ne marchait mais il fallait y remédier, chacun, en retroussant les manches, retrouver les vraies valeurs. À vrai dire, depuis le discours du président, Gustave ne savait plus trop s’il était encore au goût du jour de prôner le tout étatique ou le retour de la responsabilité individuelle. Une fois de plus (et là, il était bien d’accord avec son père), on l’obligeait à opter pour l’un ou l’autre, alors qu’il lui semblait que l’un n’allait pas sans l’autre. Il se rappelait aussi ces premiers mots d’une œuvre célèbre, des mots décidément toujours d’actualité : Umana cosa è l’avere compassione degli afflitti, c’est chose humaine que d’avoir compassion des affligés. Son italien était bien rouillé et, avant de devoir lire et relire trente fois afin d’y comprendre toujours aussi peu, d’aller du dictionnaire à la page et de gribouiller dans la marge les vocables nouveaux, impatient qu’il était de retrouver ces anciennes amours littéraires, il opta pour une traduction du dix-neuvième siècle, celle de Reynard, qui ne lui paraissait pas mauvaise. C’était quand même bizarre, les livres : on vous avait fait lire ça à l’école tout en vous disant que ces lectures-là, c’était pour les femmes ; d’accord, ça vous intéressait, et surtout les contes salaces qu’on avait principalement retenus. Et puis un jour, comme ça, un jour pas comme les autres, vous reprenez le livre et là il vous éclate à la figure et vous ne savez plus si vous devez garder vos distances (le Moyen-Âge, la peste transalpine) ou vous laisser enjôler par des parallèles troublants, croire que tout est dans tout, qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, etc. « Je dis donc que les années de la fructueuse Incarnation du Fils de Dieu atteignaient déjà le nombre de mille trois cent quarante-huit, lorsque, dans la remarquable cité de Florence, belle au-dessus de toutes les autres cités d’Italie, parvint la mortifère pestilence qui, par l’opération des corps célestes, ou à cause de nos œuvres iniques, avait été déchaînée sur les mortels par la juste colère de Dieu et pour notre châtiment. Quelques années auparavant, elle s’était déclarée dans les pays orientaux, où elle avait enlevé une innombrable quantité de vivants ; puis poursuivant sa marche d’un lieu à un autre, sans jamais s’arrêter, elle s’était malheureusement étendue vers l’Occident. La science, ni aucune précaution humaine, ne prévalait contre elle. C’est en vain que, par l’ordre de magistrats institués pour cela, la cité fut purgée d’une multitude d’immondices ; qu’on défendit l’entrée à tout malade et que de nombreux conseils furent donnés pour la conservation de la santé. C’est en vain qu’on organisa, non pas une fois, mais à diverses reprises, d’humbles prières publiques et des processions, et que d’autres supplications furent adressées à Dieu par les dévotes personnes ; quasi au commencement du printemps de ladite année, le fléau déploya ses douloureux effets dans toute leur horreur et s’affirma d’une prodigieuse façon. » Lentement Gustave s’assoupit. Il se rappelait vaguement qu’une sentence convenue lui était passée par la tête, plus facile d’aimer de loin que de près, et qu’il s’était dit qu’il y avait là un brin de vérité. Mais de quoi s’agissait-il ? Il était tard, possible que son père appelle bientôt, il ne voulait pas être complètement vaseux quand il le prendrait au saut du lit et remit à plus tard ses réflexions sentencieuses. (A suivre).
2 notes · View notes
hikarinokusari · 5 years
Text
100 Thèmes - #15: Silence
• Masterlist • Masterlist ( mobile )          Les thèmes se basent sur la liste Variation 1, du groupe DeviantArt : 100 Themes Challenge.             Ces extraits courts sont de simples exercices, réalisés dans l'idée de me forcer une certaine discipline lorsque j’écris. Ils ont également pour but de me forcer à ne pas corriger chaque mot pendant des mois.
                              # 015 : Silence
          Le Miqo’te n’avait jamais aimé de choses plus longuement dans sa vie que le silence et la sérénité qu'il lui apportait. Plus appréciable que le calme et plus rare, les lieux de silence absolus ne se comptaient que sur les doigts de la main.
          Au cours de sa jeunesse et de sa vie de jeune adulte, il avait toujours été sensible aux bruits environnants. Il avait d’abord blâmé ses sens aiguisés dû à son ascendance raciale, puis il avait finalement compris que le problème venait de lui.
          Il détestait le bruit et son omniprésence. Il détestait les distractions qu’ils offraient malgré eux à son esprit avide de curiosités, si prompt à se détourner de son objectif.
          Et malgré cela, il avait compté sur les doigts de la main les lieux où aucun son n’était venu perturber ses pensées. Il y avait eu le sanctuaire des Douze en Sombrelinceul, où il avait pu se recueillir longuement entre deux cérémonies. Il avait deviné que la Cathédrale d’Ishgard était un lieu de silence similaire, mais il n’avait jamais pu confirmer cette impression : l’accès lui ayant été refusé malgré les passe droits qu’il avait obtenus du Comte Fortemps.
          Il y avait eu ce minuscule autel en ruines, perdu dans les grandes praires de Yanxia, laissé à l’abandon et recouvert de mousse par endroit. Spectral n’avait pas osé nettoyé la pierre gravée, de peur d’offenser les esprits qui pouvaient résider là. Savait-on jamais avec les kamis de ces contrées, ce qu’il pouvait arriver.
          Trois endroits de silence, parfaits pour se recueillir.                     Trois endroits qu’il aurait chaudement recommandé à toute personne cherchant à s’isoler de toutes perturbations sonores. Mais celles-ci avaient beau être moindre, elles n’en étaient pas moins présentes.
          Il y avait toujours un bruit, effacé, étouffé, pour venir perturber ses pensées les plus profondes. Malgré cela, Spectral s’en était accommodé, sachant pertinemment qu’il n’y aurait aucun endroit plus isolé des sons que ceux-ci.
          Aujourd'hui, il admettait s'être trompé.
          Ici, il pouvait entendre parfaitement les pensées qui tournaient en boucle dans son esprit depuis plusieurs mois maintenant.
          Aucun bruit ne venait couvrir l'écho créé par les mots qui se répétaient sans cesse dans son esprit. Rien ne venait mettre un terme au cauchemar des souvenirs qui se rejouaient devant ses yeux voilés.
          Rien ni personne ne vint troubler son recueillement ce jour là ; et alors ce silence absolu qu’il avait longuement recherché et si longuement espéré trouver lui apparut être aussi tranchant que les scènes qui revenaient à lui.
          Ce silence absolu, il l'avait tant désiré. À une certaine époque, il aurait même tout donné pour le connaître et pour en profiter. Loin de l'apaiser comme il l'aurait voulu, ce calme oppressant le laissait à l’agonie et à la merci de ses pensées et de sa mémoire.
          Sa main gantée posée sur la pierre froide plantée dans le sol glissa vers le bouclier recouvert de neige. Avec précaution, pour ne pas troubler le sommeil de celui qui reposait ici, il nettoya le métal du bouclier et le replaça contre la sépulture.
          Ce silence qui ne faisait que nourrir le chaos de son âme et qui ne valait pas le prix payé pour le connaître… Ce silence qu'il avait recherché de longues années durant …           Il le haïssait plus encore qu’il ne l’avait convoité.
2 notes · View notes
asteraws · 7 years
Photo
Tumblr media
19 notes · View notes
histoirevincent · 5 years
Text
L‘histoire de Vincent (Partie 31)
Classe de mer, 3ème journée
Le jour se levait à peine quand Vincent s’assit dans son lit. Son rêve venait de le réveiller et il venait de faire caca dans sa couche. Si ce n’est quand il était malade, cela ne lui était jamais arrivé de faire cela de cette manière.
Il se leva, Mathieu dormait toujours. Sa couche lui collait aux fesses et une forte odeur remplissait la chambre. Sans allumer la lumière, il sortit de la chambre et alla frapper à la porte de celle de Sam, de la lumière s’échappait du dessous.
La porte s’ouvrit et Vincent vit que Sam était en pyjama.
 - Qu’y a-t-il Vincent ?
 - J’ai eu un accident, dit Vincent tellement doucement que Sam eut du mal à l’entendre.
Alors qu’elle s’apprêtait à lui faire répéter, l’odeur arriva à ses narines.
 - Je n’ai pas compris ce que tu as dit, mais je crois que j’ai deviné.
Sam lui prit la main et l’emmena directement à l’infirmerie pour le nettoyer. Sur le trajet, elle tenta de dédramatiser voyant que Vincent n’était pas aussi joyeux que d’habitude.
 - Raconte moi, comment ça c’est passé ? Tu n’as pas eu le temps de venir me voir ?
 - J’étais en train de rêver, j'étais aux toilettes, et c'est à ce moment là que je me suis réveillé.
- Je comprends. En tout cas je préfère que ce genre de chose arrive alors que tu as une couche, c'est plus simple à gérer, lui dit-elle en souriant. La ce n'est rien du tout, je te nettoie, tu vas prendre une douche et on en parle plus. Fais moi un sourire s'il te plaît.
Vincent lui fit un sourire et s’installa une fois arrivée à l’infirmerie. Sam ouvrit la couche et le nettoya.
 - Cette couche a bien plus efficace que celle que tu as mise les autres nuits. Aucune fuite à déplorer, le directeur a bien fait de les acheter. Elle ne t’a pas gênée toi ? Elle n’est pas trop épaisse et grande ?
 - Non ça a été, j’ai l’habitude à la maison, maman prend le même genre de couches.
Vincent voulait demander quelque chose à Sam, mais il n’osait pas.
 - Tu sembles vouloir me dire quelque chose non ?
 - Je voudrais savoir si je peux remettre une couche aujourd’hui, dit timidement Vincent, une qui s’enfile comme j’ai mis hier.
 - Tu sais ce matin vous n’avez pas de sortie de prévu, vous restez au centre, donc non, ce n’est pas la peine que tu en mettes une. On en rediscutera cet après midi, et on verra en fonction de ce que vous allez faire.
Vincent était déçu mais il comprenait tout à fait. Il put ensuite aller prendre une douche et quand il regagna sa chambre, Sam était maintenant habillée et était en train de discuter avec Eric dans le couloir. Elle était accroupie, de dos et face à elle se trouvait Éric.
- Décidément, ce n'est pas une bonne nuit pour vous les garçons, disait Sam à Éric.
Alors que Sam se relevait, Vincent vit son ami Éric. Son pyjama était mouillé et n'avait visiblement pas mis la couche que Sam lui avait donné la veille.
 - Ah Vincent, tu es là, dit Sam. Va t’habiller, je reviens dans 5 minutes, je vais m’occuper d’Eric.
Sam alla dans la chambre d’Eric pour prendre des habits, pendant ce temps là, Eric et Vincent eurent le temps d’échanger quelques mots.
 - Hier soir, je n’ai pas eu l’occasion de mettre la couche que Sam m’avait donné. J’ai eu peur que les autres me voient et m’entendent. J’aurais dû car ce matin mon lit et mon pyjama sont trempés.
 - Au moins si tu viens dans notre chambre, tu n’auras pas ce problème puisque Mathieu et moi en portons une de couche.
Vincent n’osa pas lui raconter ce qu’il lui était arrivé et la conversation fut stoppée par Sam qui sortait discrètement de la chambre d’Eric.
 - Il est bientôt l’heure de se lever, je vais aller chercher Mathieu, je vous changerai tous les 2, dit-elle à Eric.
Sam réveilla Mathieu et c’est à peine réveillé qu’il sortit de la chambre. Son pyjama plus rembourré que la veille laissait supposer qu’il avait mouillé sa couche et nécessitait un nettoyage.
Tous les garçons se retrouvèrent au petit déjeuner environ 30 minutes plus tard.
 - Je suis contente, dit Noémie je crois bien que cette fois ma diarrhée est vraiment terminée, et je n’ai plus du tout mal au ventre. En plus, je n’ai pas fait pipi cette nuit, ma couche était sèche.
 - Je suis bien content pour toi, lui dit Vincent. Cet après-midi tu sais ce que l’on va faire ?
 - Je crois bien qu’il est prévu un tour en bateau sur la mer ainsi qu’une initiation au char à voile, c’est Amélie qui m’a dit ça ce matin.
 - Ah génial, j’avais vraiment envie d’essayer le char à voile, je n’en ai jamais fait. Et en parlant d’Amélie, ça va avec elle ? Hier soir et ce matin ?
 - Super oui, elle n’est pas du tout comme Sophie. Hier soir, elle nous a emmené Agathe et moi à l’infirmerie, ensemble puisque nous savions que nous mettions une couche toutes les deux. Elle a discuté avec nous et nous a bien dit que ce n’était pas obligatoire. Elle nous a expliqué plein de choses tout en nous mettant une couche. Agathe avait oublié d’aller faire pipi par contre, et du coup ce matin sa couche a fuit dans son lit. Amélie s’en voulait de ne pas lui avoir fait penser à aller aux WC d’ailleurs.
Les 2 enfants discutaient tout naturellement tout en prenant leur petit déjeuner. Au début de leur conversation, ils eurent tendance à chuchoter et plus cela allait, plus ils parlaient normalement, si bien qu’à un moment, le garçon assis à côté de Noémie demanda :
 - Qui a fait pipi dans son lit ?
Petit blanc dans la conversation entre Vincent et Noémie.
 - La sœur d’une amie, dit Noémie une fois qu’elle eut réfléchit à une réponse.
 - Je crois que l’on parle beaucoup trop fort, dit tout bas Vincent à l’oreille de Noémie.
 - Oui, je le crois aussi.
Le petit déjeuner prit faim et la matinée passa, en classe avec le maître.
 - Cet après-midi, nous allons faire 2 activités pour ceux qui ne le sauraient pas encore, dit le maître. La 1ère est une sortie en mer, sur un bateau. Nous allons observer différentes choses : la côte, l’érosion, et peu-être auront nous la chance d’observer des phoques et autres animaux marins. La 2ème, c’est une initiation au char à voile.
Presque tous les enfants crièrent de joie, nombreux étaient ceux qui attendaient cette activité de char à voile.
 - Un peu de silence, reprit le maître. Nous allons passer à table et nous aurons ensuite 30 min de temps libre avant d’aller prendre le car. Durant ces 30 minutes, vous verrez avec les animateurs du centre, ils vous diront ce que vous devrez emmener dans vos sacs. A tout à l’heure, et bon appétit.
Le repas se déroula comme d’habitude et tous les enfants se rendirent dans leur chambre et Sam prit la parole.
 - Donc, vous préparez votre sac, dans lequel vous allez mettre des affaires de rechange, un k-way et une serviette. N’oubliez donc pas de prendre : des chaussettes, un sous-vêtement, un pantalon, un t-shirt et un pull ou un sweat. Le char a voile, ça “mouille” parfois s’il pleut, même si vous aurez certainement une combinaison. La bateau aussi ça peut mouiller s’il y a du vent et des vagues.. Et si vous ne voulez pas avoir froid, il faudra peut-être vous changer.
Quand Sam eut terminé de parler, Vincent s’approcha d’elle.
 - Sam, est-ce que je peux mettre une couche pour cette après-midi ? J’ai toujours du mal à me retenir longtemps et si je ne peux pas aller aux toilettes régulièrement, je risque de me faire pipi dessus devant tout le monde.
Ce que lui disait Vincent était un peu exagéré, il lui était possible de se retenir aussi longtemps que d’autres enfants, peut-être même plus que certains. Son envie de porter une couche était forte et l’occasion d’en porter la journée n’est pas si fréquente. Il savait que Sam était gentille et il profitait un peu d’elle et de la situation.
 - En en portant une, tu prends le risque que les autres le voit, ça ne te dérange pas ?
 - Si bien sûr, je ne voudrais pas qu’ils le sachent, mais me faire pipi dessus, ça serait encore pire.
 - Très bien, alors va dans ta chambre, je vais te chercher une couche qui s’enfile, tu pourras la mettre devant Mathieu je pense ?
 - Merci Sam, et oui je la mettrai devant lui, il s’en fiche et moi aussi.
C’est ainsi que Vincent eut sa couche lorsqu’ils partirent pour l’après-midi. Il se sentait protégé avec et était moins inquiet à l’idée de ne pas avoir de toilettes pour faire pipi quand il aurait envie.
 - Tu as de la chance, lui dit Mathieu qui était assis à côté de lui. Moi aussi j’en aurais bien voulu une. Finalement, c’est un peu comme quand on va au ski, ça protège des accidents en plus d’être confortable.
 - Demande lui en une demain.
 - Je verrai, peut-être que si toi tu lui disais que j’avais aussi des problèmes, ça serait mieux ?
 - Je peux toujours essayer, lui répondit Vincent avec un clin d’œil.
Le car se gara et tout le monde en descendit. Quelques minutes de marche plus tard, le maître, Sam, et les élèves se retrouvèrent près d’un hangar au bord d’une très grande plage. Il faisait un temps mitigé, et le soleil ne pointait son nez que de temps en temps. Un petit vent assez régulier laissait à penser que c’était une après midi sympa qui se profilait pour faire du char à voile.
Les explications du moniteur de char à voile commencèrent. Certains n’écoutaient que d’une oreille distraite, Vincent, lui, écoutait attentivement. Et plus il écoutait les conseils et les recommandations, plus cela l’effrayait. Lui qui avait si envie d’essayer et en était beaucoup moins sûr maintenant. Il se rapprocha de Sam et lui sera fort la main. Elle en fût étonnée et le réconforta.
Alors qu’il se remémorait cet épisode où il avait fait caca dans sa couche lors d’un manège à Disney, il fit un pipi de manière totalement inconsciente dans sa couche. C’est le réchauffement de son entrejambe qui le ramena à la réalité. Vincent tira alors la main de Sam pour la faire se baisser et lui parler à l’oreille.
 - Je viens de faire pipi, lui dit-il tout bas.
 - J’imagine que tu n’as pas fait exprès ? J’ai l’impression que ces explications t’inquiètes, c’est ça ?
 - Oui, je ne suis pas trop rassuré, j’ai un peu peur, et j’ai même un peu mal au ventre. Je crois que je n’ai plus trop envie d’en faire.
Sam avait vraiment pris Vincent sous son aile, elle appréciait ce petite garçon innocent et gentil. Ses problèmes d’énurésie et d’incontinence y était peut-être aussi pour quelque chose. Des souvenirs d’elle plus petite lui revinrent en mémoire car elle aussi faisait pipi au lit à son âge. Ses parents ne lui avaient pas fait porter de couches, et elle se réveillait toutes les nuits dans un lit mouillé.
Cette fois-ci c’est Vincent qui la sortit de ses pensées.
 - Sam, dit Vincent, pourquoi tu ne viens pas ? Le monsieur a fini ses explications, il faut le suivre maintenant.
Sam ne s’était pas rendu compte qu’effectivement il n’était plus que tous les 2 et que tous les autres étaient maintenant parti.
 - Pardon Vincent, oui allons-y, rejoignons les autres. Mais au fait, c’est juste un petit pipi que tu as fait ou il faut que je vérifie.
 - Je pense que ce n’est juste qu’un petit pipi oui.
 - D’accord, alors dépêchons nous d’aller rejoindre la classe.
Ils retrouvèrent le maître et les autres enfants autour d’un char à voile.
 - Maintenant que nous avons vu le principe, voici les différents éléments qui compose un char à voile, dit le moniteur.
Ses explications durèrent quelques minutes pendant lesquels Vincent continuait de s’inquiéter. Il regardait les autres enfants, qui à part un ou deux, ne semblaient pas s’inquiéter. Lui sentait l’inquiétude grandir en lui, au point qu’il refit un pipi dans sa couche, sans cette fois-ci s’en apercevoir, sa couche étant déjà réchauffée par son précédent pipi.
Sam avait bien compris que Vincent s’inquiétait et lui posa ses 2 mains sur ses épaules. Cela eut pour effet de rassurer Vincent, sentir que Sam était là, près de lui et qu’elle serait là au moindre problème, que cela soit avec le char à voile, ou même avec sa couche.
 - Il ne faut pas t’en faire Vincent, ce n’est pas compliqué, ni dangereux. Je viens régulièrement accompagner des classes comme la tienne et il n’y eu aucun accident dangereux. Si tu veux, il y a des char à voile à 2 places, est-ce que tu préfères que l’on en fasse tous les 2 ensemble ?
 - Oh oui alors, lui dit Vincent fortement rassuré.
 - D’accord, j’en parlerai au moniteur alors.
Quelques minutes passèrent encore quand il fût l’heure d’aller s’équiper. Sur des penderies étaient présentes des combinaisons à enfiler pour se protéger des éclaboussures d’eau.
 - Avant d’enfiler vos combinaisons, dit le maître, je vous invite à passer aux toilettes, ça sera beaucoup plus compliqué ensuite.
Certains élèves allèrent aux toilettes, tandis que les autres prirent une combinaison et commencèrent à l’enfiler. C’était des taille unique pour les enfants et bien qu’un peu grandes, elles feraient parfaitement l’affaire.
Alors que Vincent était en train d’enfiler la sienne, Sam vint le voir.
 - Tu ne vas pas aux toilettes Vincent ?
Tout en disant cela, elle posa discrètement sa main sur l’entrejambe de Vincent afin d’estimer la saturation de sa couche.
 - Non je n’ai pas envie.
 - Ça ne m’étonne pas trop, ta couche est déjà bien mouillée, ce n’est pas un petit pipi que tu as fait tout à l’heure.
 - Je crois que j’en ai fait un autre un peu après, lui répondit doucement Vincent.
 - Essaye de te retenir, sinon elle risque d’avoir des fuites, ce n’est pas une couche de nuit.
 - Mais je ne fais pas exprès, il sort tout seul. C’est quand j’ai eu peur tout à l’heure, avec les explications sur le char à voile.
Cette phrase fît resurgir en mémoire des événements passés de la vie de Sam. Elle aussi, quand elle était plus petite, il lui arrivait ce genre de chose. Ses parents étaient heureusement compréhensifs et ne la disputaient mais elle gardait de mauvais souvenirs de pipi qui coulait le long de ses jambes et mouillait son pantalon et ses chaussures. Elle revoyait des scènes de moquerie d’autres enfants.
Décidément, Vincent lui rappelait beaucoup son enfance et prit encore plus à cœur sa décision de le protéger de ces accidents et des moqueries. Elle ne savait que trop bien que les enfants pouvaient être méchants entre eux.
 - Fais attention d’accord ? Si tu as envie de faire pipi pendant le char à voile, retiens toi.
 - Oui Sam.
Elle l’aida à enfiler sa combinaison et enfila ensuite la sienne.
Tout le monde passa deux bonnes heures. Certains eurent un peu de mal au début mais tous finirent par trouver du plaisir à cette activité. Même Vincent qui avait eut peur, était maintenant très heureux d’être là. Il avait bien compris le fonctionnement du vent dans la voile et savait maintenant bien se diriger et border la voile quand il le fallait.
Vincent et Sam avaient bien rit et étaient devenus encore un peu plus complices qu’ils ne l’étaient déjà. Ce moment où ils n’avaient été que tous les deux leurs avait permis de faire plus ample connaissance. Vincent lui avait raconté comment il avait reporté des couches et qu’il aimait ça. Tout d’abord gêné de lui dire cela, il avait ensuite assumé et expliqué diverses choses qui lui étaient arrivées.
Sam aussi s’était aussi un petit peu confié, sur le fait qu’elle aussi à 9 ans faisait encore pipi au lit, et qu’il lui arrivait à cette époque là quelques accidents lors de la journée et qu’elle ne voulait pas que cela lui arrive à lui, devant ses copains.
Vincent était heureux de s’être fait une nouvelle amie, même si celle-ci n’avait pas du tout son âge.
Pendant la séance, Vincent avait à nouveau eu envie de faire pipi et l’avait dit à Sam. Elle lui avait dit de faire doucement dans sa couche, pour lui laisser le temps de tout absorber.
Tous les chars à voile étaient maintenant stoppés devant le hangar et tous les enfants discutaient de leur impression et racontaient leurs prouesses. Vincent et Mathieu s’étaient retrouvés et se racontaient leurs frayeurs. En effet le vent s’était levé petit à petit avec pour effet de donner de plus en plus de vitesse aux engins.
 - Les enfants, vous allez rentrer dans la hangar, enlever votre combinaison et la remettre sur un cintre, exactement comme vous l’avez trouvée, dit le moniteur.
Vincent sentait sa couche bien gonflée entre ses jambes. Il savait qu’il était préférable d’éviter un nouveau pipi dedans et se disait qu’il serait même préférable de l’enlever. Sam s’en doutait et vint le voir.
 - Même avec une combinaison trop grande, je peux deviner que ta couche pend entre tes jambes. On va essayer d’être discret en t’enlevant la combinaison, et ensuite tu iras aux toilettes, je t’y rejoindrai.
Sam l’aida à défaire le fermeture éclair et à enlever le haut. Alors qu’elle s’apprêtait à glisser la combinaison en bas de jambes, elle vit une grosse tâche humide sur le jogging gris de Vincent.
 - Ta couche a fuit Vincent, et beaucoup, cela a bien mouillé ton jogging.
Alors que Vincent baissait la tête, Joaquim le va la sienne dans sa direction, et ce que craignait Sam arriva.
 - Regardez Vincent, cria Joaquim en le pointant du doigt, je crois qu’il s’est fait peur avec son char à voile, son pantalon est mouillé, il s’est fait pipi dessus. C’est un bébé.
 - Évidemment tout le monde leva a son tour la tête, d’abord en direction de Joaquim puis vers Vincent. Certains se mirent à rire et à leur tour se mirent le traité de petits noms pas très gentil.
Vincent était au plus mal. Il n’arrivait pas à garder ses larmes et celles-ci coulaient sur ses joues. Heureusement le maître intervient rapidement.
 - Joaquim, et les autres, les accidents ça arrive. Si j’entends encore un seul d’entre vous dire quelque chose à ce sujet, je saurai vous montrer que ma réputation de maître et de directeur sévère est largement justifiée.
Effectivement, sa réputation était faite et peu d’élèves dans l’école osait lui tenir tête, encore moins dans la classe de Vincent. Joaquim se tût donc, mais continuait de regarder Vincent et de sourire.
 - Vincent, dit Sam doucement, regarde moi. Personne n’a vu que tu portais une couche et comme l’a dit ton maître, les accidents arrivent. Certains en ont eu quand vous êtes rentrés d’aller voir le coucher de soleil, et personne ne se moque d’eux maintenant. Il en sera de même pour toi, alors va aux toilettes, je t’y retrouve avec ton sac.
Mathieu et Noémie était attristés de la scène qu’avait subit leur ami et le regardèrent se diriger vers les toilettes. Eux qui avaient l’habitude de voir des couches, devinaient qu’il en portait une. En fait ce n’était pas une tâche d’humidité qui se voyait sur le jogging, mais deux, une sur chaque aine. S’il n’avait pas eu de couche, cela aurait été le devant de son jogging qui aurait été mouillé.
Vincent se retrouva aux toilettes et Sam arriva très rapidement. Elle le fit entrer dans une cabine et lui baissa ton jogging.
 - Encore une fois, toi quand tu fais pipi, tu ne le fais pas à moitié. Ça à beau être une couche de matériel médical, elle est complètement saturée. Heureusement que ce n’était pas une drynites.
Sam commença à lui enlever son jogging, puis elle lui déchira la couche de chaque côté et lui ôta. Elle prit ensuite une lingette dans son sac et le nettoya
 - Est-ce que tu as envie de faire pipi ?
Vincent remua sa tête pour répondre non.
 - Ça ne m’étonne pas, répondit-elle. Tout ton pipi est dans la couche. Bon, maintenant qu’est-ce que l’on fait ? Après le char à voile, il est prévu d’aller faire un tour en bateau et je sais pas expérience qu’il n’est pas toujours facile d’aller aux toilettes à l’intérieur. Je te remets une couche ou pas ? Que préfères-tu ?
Là encore, Vincent n’ouvrit pas la bouche. Il était dans ses pensées vis à vis de ses camarades de classe qui l’avaient vu mouillé. Alors que Sam allait lui reposer la question, il se contenta de hausser les épaules.
 - Alors c’est moi qui décide, je t’en remets une, je n’ai pas trop envie que te refasses pipi dessus et qu’ils se moquent à nouveau. J’ai pris une couche à enfiler et une couche de nuit. Je vais te mettre la 2ème, de toute façon tu n’es pas allé une seule fois aux toilettes faire pipi aujourd’hui donc ça ne servira à rien que tu puisses la baisser ou non pour y aller.
Peu habituée à mettre une couche debout, elle dût s’y rependre à 3 fois pour la mettre comme il faut à Vincent. Elle eut même besoin de son aide pour tenir l’arrière pendant qu’elle posait les 2er scratchs.
 - Voilà, au moins avec ça tu seras tranquille jusqu’à ce que l’on rentre au centre.
Sam sortit le pantalon de rechange de Vincent de son sac et lui enfila. Elle roula ensuite en boule la couche usagée et la jeta dans une poubelle après être sortit de la cabine.
C’est avec beaucoup d’appréhension que Vincent sortit des toilettes, il avait peur d’affronter le regard des autres.
Le sermon du maître semblait avoir fait de l’effet et personne ne dit rien à Vincent. Eric, Mathieu et Noémie vinrent le voir et discutèrent avec lui pour lui remonter le morale.
Cette couche propre était plus épaisse que des couches à enfiler, mais elle était de toute façon moins épaisse que celle qu’il venait d’enlever et Vincent n’eut pas trop peur que quelqu’un la remarque.
Une fois monté dans le car, Noémie se plaça à côté de Vincent.
 - Joaquim aurait du se taire, c’est sûr, mais rassure toi, personne ne parle dans ton dos, donc mets ça de côté, et n’y penses plus. Profite de ta journée mais aussi celles qui vont arriver. Personne n’a vu que tu portais une couche tu sais.
 - Merci Noémie, tu es vraiment super gentille.
 - N’en aurais-tu pas remise une d’ailleurs ?
 - C’est Sam qui a pensé que ça serait préférable et que cela m’éviterait des problèmes si je faisais encore pipi.
 - Je crois qu’elle a raison. Je me demandais si ce n’était pas parce que tu étais loin de tes parents que tu avais ces accidents, est-ce qu’ils te manquent ?
Vincent n’avait pas réfléchit à ça, pour lui c’était juste de la peur et il lui expliqua comment ses divers pipis étaient arrivés.
Alors qu’ils étaient en pleine conversation sur les couches, le car arriva près de l’embarcadère. Le vent soufflait toujours et des vagues s’écrasaient sur les digues, faisant l’émerveillement des enfants. Le soleil était bien là, heureusement.
 - Les enfants, vous allez enfiler votre k-way car sur le bateau il y aura des éclaboussures d’eau. Tout le monde ne pourra pas être à l’intérieur protégé par les vitres, dit le maître. Rangez-vous deux par deux maintenant, et suivez moi. Sam, merci de rester derrière.
Vincent alla se ranger avec Noémie, à l’arrière. Déjà pour être près de Sam, mais aussi pour éviter que quelqu’un puisse voir ou deviner sa couche en marchant derrière lui.
Sam en profita pour lui remettre ton t-shirt dans ton pantalon car elle avait décelé une petite partie de sa couche qui sortait et était visible.
Vincent la remercia en lui faisant un sourire et en profita pour faire pipi dans sa couche. Après tout, il en portait une, autant qu’elle serve, et puis Sam lui avait dit qu’avec cette couche, il ne craignait plus la fuite. Il décida même de ne plus se retenir du tout de l’après midi.
Un par un les enfants passèrent sur la passerelle leur permettant de monter sur le bateau. Pour beaucoup d’entre eux c’était la première fois et le mouvement du bateau sur l’eau, même arrimé, était un phénomène nouveau qu’il fallait appréhender.
Les consignes furent données et les gilets de sauvetage distribués. La bateau se mit en marche et les amarres furent larguées.
Les enfants s’étaient répartis en 2 groupes, ceux qui s’étaient à l’extérieur pour admirer le paysage, et ceux qui étaient restés assis à l’intérieur du bateau, derrière les grandes vitres.
Le roulis et le tangage du bateau augmentait au fur et à mesure que la bateau s’éloignait du port et prenait de la vitesse. La clapotement de la coque sur les vagues provoqua les 1er mal de mer. Plusieurs enfants allèrent en parler au maître. Celui-ci alla demander au capitaine s’il pouvait ralentir quelque peu en expliquant que ses élèves venaient de la montagne et que pour un très grand nombre d’entre eux c’était la première fois qu’ils montaient en bateau.
Le capitaine ralentit sa vitesse mais sur l’ensemble de la classe, plusieurs enfants n’étaient pas très bien. Le maître et Sam étaient auprès d’eux. Pour Eric, Mathieu et Vincent, cela se passait plutôt bien. C’était un peu moins le cas pour Noémie qui avait été voir Sam car elle avait un peu mal au cœur.
La bateau arriva enfin auprès d’une crique où il stoppa son moteur. Le vent avait beau être moins fort ici car stoppé par le rivage, les vagues étaient toujours là et balançaient le bateau de gauche à droite et inversement.
 - Moi aussi je crois que je commence à n’être pas très bien, dit Eric. J’ai mal au ventre et un peu envie de vomir.
 - Ça change du ski, lança Mathieu en rigolant.
Lui ne ressentait aucun effet, le mal de mer ne semblait pas le toucher. Les 3 garçons étaient à l’extérieur, mais Vincent emmena Eric à l’intérieur où se trouvait Sam et le maître.
Vinent ne l’avouait pas, mais lui non plus n’était pas au mieux de sa forme. La terre ferme lui manquait. Le mouvement de balancier du bateau lui rappela un manège, un bateau pirate, dans lequel il avait été très heureux de monter mais encore plus de descendre.
En rentrant, il vit même que Justine, une copine de Noémie, était en train de vomir. Pour Vincent, globalement, ça allait. Il était heureux de ne pas avoir à aller aux toilettes et ne se gênait pas faire pipi dans sa couche quand l’envie arrivait. Il vit passer Charles devant lui, et il n’était pas au mieux. Il l’observa et vit qu’il se dirigeait vers les toilettes.
Peu après, le bateau remit ses moteurs en route et semblait faire demi tour pour rentrer au port.
Le maître et Sam passaient auprès des différents groupes d’élèves.
 - Ça va Vincent ? lui demanda Sam.
 - Oui ça va plutôt bien.
 - Tant mieux. Le maître est allé voir le capitaine et il a été décidé de rentrer au port. Décidément, entre la sortie pour aller voir le coucher de soleil et cette sortie en mer, vous n’êtes pas les plus chanceux, continua Sam. Dis moi, est-ce que tu peux rester à côté de Noémie s’il te plaît ? Elle ne se sent pas très bien et a besoin d’être rassurée. Moi je retourne voir Justine.
 - Oui bien sûr, dit Vincent, j’y vais tout de suite.
Alors que Vincent se dirigeait 2 rangées de siège derrière, il revit Charles, celui-ci sortait des toilettes. Ce que vit le peina, Charles avait du mal gérer son passage aux toilettes car son pantalon était mouillé. Il serait bien allé le voir pour lui demandait si cela allait, mais Sam lui avait demandé d’aller avec Noémie.
Vincent alla auprès de Noémie et discuta avec elle, la rassura, et lui dit ce que Sam venait de lui dire, qu’ils étaient sur le retour.
 - J’en suis bien contente, lui dit-elle. Le bateau ce n’est pas mon truc ! Toi ça à l’air d’aller.
 - Oui ça va, mais je suis bien content que Sam m’est mis une couche, je ne me suis pas privé de l’utiliser. Et je viens de voir Charles revenir des toilettes et il a eu un problème, son pantalon était mouillé.
 - La pauvre, tu es allé le voir ?
 - J’irai le voir plus tard, pour l’instant je suis avec toi.
 - Regarde, lui dit Noémie, Joaquim est avec Charles et j’ai l’impression que cela ne se passe pas très bien.
 - Je vais prévenir Sam, je ne veux pas que tout le monde soit au courant pour Charles.
Sam était avec Justine, mais Vincent lui raconta ce qu’il avait vu et tous les deux regardèrent ce qu’il se passait entre Charles et Joaquim. Charles pleurait, cela ne faisait aucun doute, et Joaquim se moquait de lui et rigolait.
Vincent observa la scène et il vit que Sam s’interposa entre les 2 garçons. Elle alla ensuite prévenir le maître qui jeta un regard noir en direction de Joaquim.
Quelques minutes plus tard le bateau rentrait dans le port et tous purent descendre sur la terre ferme.
 - Je suis bien contente d’être enfin arrivée sur un sol qui ne bouge pas, dit Noémie à Vincent.
 - Écoutez moi tous, dit le maître, je pense que tout le monde va mieux. Puisque la promenade a été écourtée, il nous reste un peu de temps avant de rentrer au centre. Il y a quelques boutiques dans les rues autour du port, nous allons donc aller acheter des cartes postales que vous pourrez envoyer.
Tout en écoutant le maître, Vincent vit que Charles était tout seul, il tenait son sac devant son pantalon pour cacher son accident. Vincent se décida à aller le voir pour lui parler et lui remonter le morale.
 - Tu devrais aller aux toilettes et mettre le pantalon de rechange que tu as apporté dans ton sac, lui dit Vincent.
Charles regarda Vincent dans les yeux.
 - Je t’ai vu sortir des toilettes sur le bateau et j’ai vu que ton pantalon était mouillé. J’ai vu aussi que Joaquim se moquait de toi et j’ai prévenu Sam pour qu’elle intervienne.
 - Merci, balbutia Charles. Mais je n’ai pas de pantalon de rechange, j’ai oublié d’en prendre un. Sam m’a dit qu’elle allait essayer de m’en trouver un une fois que nous serions descendu du bateau.
Et justement, Sam arriva à cet instant. Elle tenait dans ses mains un autre jogging.
 - Je t’ai trouvé ça, dit Sam à Charles. Il est à Mathieu, il a accepté de te le prêter. Suis moi, il y a des toilettes derrière le bâtiment là, je vais t’aider.
Moins de 5 minutes plus tard, tous les deux revinrent et tous partirent chercher des cartes postales.
La promenade dans les rues se passait bien. Des petits groupes s’étaient formés. Vincent, Mathieu, Noémie étaient ensemble et avait proposé à Charles de se joindre à eux. Joaquim, lui, n’avait visiblement pas eu le choix, car il était en permanence aux côtés du maître.
 - Merci pour le pantalon, dit Charles à Mathieu alors qu’ils étaient en train de choisir des cartes postales.
 - De rien, lui répondit Mathieu, c’est avec plaisir.
Vincent avait assisté à cette conversation, et voyait que quelque chose n’allait pas chez Charles. Charles était souvent en train de tirer sur son pantalon et Vincent percuta et alla le voir.
 - Ne t’inquiètes pas, lui dit Vincent, ça ne se voit pas du tout.
 - De quoi tu parles ?
 - Sam t’a mis une couche, non ?
 - Comment tu le sais ?
Vincent commença par tourner la tête de chaque côté pour vérifier qu’ils n’étaient bien que tous les deux, et baissa ensuite son pantalon pour montrer le haut de sa couche.
 - Tu en portes une aussi ? lui demanda Charles.
 - Oui, et j’imagine que tu ne le savais pas vu ta tête. Et pourtant c’est une couche plus épaisse que celle que Sam a dû te mettre. La tienne c’est une couche qui s’enfile c’est ça ?
 - Oui, oui, elle m’a proposé de la mettre quand elle a vu que mon slip était mouillé. J’ai hésité et elle m’a assuré que personne ne le verrait et que cela resterait un secret et que cela ressemblait beaucoup à un sous-vêtement.
 - Moi il m’arrive de temps en temps d’avoir des accidents, alors j’en mets régulièrement, lui dit Vincent. C’est pour ça que j’ai un peu l’habitude de détecter ceux qui portent des couches. Sam m’en a mise une après mon accident tout à l’heure.
 - Tu ne diras rien aux autres hein ? J’ai trop honte...
 - Je ne dirai rien à personne, je te le promets et je suis sûr que tu en feras de même pour moi
 - Bouche cousue, lui répondit Charles avec un sourire.
Les cartes postales furent choisies et payées. Vincent en avaient sélectionnées plusieurs : une pour ses parents, une pour Virginie et une dernière pour Dimitri.
Le retour au centre se fit tranquillement. Certains s’endormirent dans le car, dont Vincent. Et ce qui arrivait régulièrement à Vincent quand il dormait, arriva : sa couche se mouilla un peu plus. Ce n’était pas un problème car cette couche de nuit pouvait absorber ce pipi supplémentaire.
En se réveillant lorsque le car arrêta son moteur, Vincent sentit bien que sa couche avec gonflée. Alors qu’il tâtait sa couche, Sam lui glissa quelques mots à l’oreille.
 - Passe dans ta chambre chercher un slip propre et retrouve moi à l’infirmerie que je te nettoie et que je t’enlève cette couche, d’accord ?
 - D’accord, lui répondit Vincent.
Quelques minutes plus tard, Vincent était devant l’infirmerie et n’avait pas put entrer car la porte était fermée à clé. Sam arriva avec Charles qui tenait lui aussi dans ses mains quelque chose.
 - Ah tu es déjà là, parfait, dit Sam à Vincent. Charles m’a dit que vous vous étiez parlé et que chacun était au courant de ce que l’autre portait, alors on va gagner du temps à ce que vous passiez en même temps. Entrez, dit-elle après avoir déverrouillée la porte. Vincent, allonge toi. Et toi Charles, je pense que tu peux te débrouiller tout seul ?
 - Oui, je vais y arriver, répondit-il tout en commençant à baisser son pantalon.
Pendant ce temps là, Vincent s’allongeait et Sam s’occupait de le changer. La curiosité de Charles était bien visible. Il parcourait des yeux toute la pièce mais son regard revenait régulièrement sur Vincent et sur Sam. Alors que Sam avait presque terminé de rhabiller Vincent après lui avoir enlevé sa couche et l’avoir nettoyé, Charles, lui, n’avait toujours pas enlevé sa couche. Il n’avait qu’une jambe d’enlever sur les deux.
 - Hé bien Charles, un problème ? lui demanda Sam.
 - Non, non, ça va, j’ai presque terminé.
 - Approche toi, je vais t’aider, ça ira plus vite.
Charles portait une jambe de son jogging dans une main, tandis que l’autre était autour de sa cheville. Tout en avançant, il regardait la couche souillée de Vincent qui était posée sur la table où Vincent avait été changé.
 - dis moi, elle est un peu mouillée ta couche non ? dit Sam en tapotant l’entrejambe de Charles. Tu as fait pipi ?
 - Non, je n’ai pas fait pipi, lui répondit Charles tout en baissant la tête très étonné de ce que lui disait Sam.
 - Allonge toi sur la table, je vais regarder et te nettoyer si besoin.
Charles s’allongea et Sam déchira un côté de la couche, puis l’autre.
 - Si, si, tu as bien fait un petit pipi dedans, lui dit Sam. Et cela ne doit pas faire longtemps car c’est encore tout chaud. Je te passe un coup de lingette et tu pourras te rhabiller.
Charles était vraiment étonné d’avoir fait pipi. Il avait du mal à le croire, lui, faire pipi dans une couche, à son âge, et qui plus est la journée. Il lui était bien évidemment obligé de le croire puisque sa couche avait légèrement jaunie. Sa couche était posée juste devant lui, ouverte. Charles était assis et regardait Sam le nettoyer. Cela lui rappelait son frère de 3 ans qui faisait encore pipi au lit et qui mettait encore des couches la nuit. Sa maman le nettoyait de la même manière le matin, alors qu’il se levait.
 - Je n’ai pas fait exprès, se contenta-t-il de dire. Je ne m’en étais même pas aperçu.
 - Oubli ça. Lève les fesses que je t’enfile ton slip et que je te remette ton jogging.
Charles obéissait et 2 minutes plus tard, Sam refermait la porte de la pharmacie et tous les 3 regagnèrent la salle où tous les enfants se trouvaient.
 - Je préfère porter un slip plutôt qu’une couche, dit Charles à Vincent alors qu’ils n’étaient que tous les deux. Cela me faisait bizarre cette épaisseur entre les jambes.
 - On s’y habitue tu sais. D’ailleurs moi quand je porte une couche, c’est tellement naturel que je fais pipi dedans sans m’en apercevoir. Mon cerveau sait que j’ai une couche sur moi et du coup ma vessie laisser sortir mon pipi. D’ailleurs c’est ce qui a du t’arriver tout à l’heure.
 - Peut-être oui, c’est vrai que je ne sais pas à quel moment j’ai fait pipi, je ne m’en souviens pas.
Les deux garçons n’avaient jamais trop discutés ensemble, et cela les avait rapprochés de parler des couches.
Le repas arriva, suivi par les douches et la mise en pyjama.
Sam entra dans la chambre de Vincent et de Mathieu.
 - Les garçons, dit-elle, j’ai besoin de vous parler. Je pense que vous savez que Eric a eu un problème la nuit dernière.
 - Oui il me l’a dit, annonça Vincent.
 - J’ai convenu avec lui qu’il serait mieux qu’il porte une couche pour le restant du séjour et il est d’accord. Il m’a dit qu’il en portait il y a encore peu de temps chez lui. Du coup je pense qu’il serait préférable qu’il dorme dans votre chambre. Est-ce que cela vous va ?
 - Oui oui, bien sûr, dit Mathieu.
 - Aucun problème pour moi, dit Vincent.
 - Je m’en doutais, mais je voulais être sûr de votre réponse. Alors suivez-moi, il nous attend dans le couloir.
C’est ainsi que les trois garçons suivirent Sam jusqu’à l’infirmerie. Ils furent mis les uns après les autres en couche et regagnèrent leur chambre.
Sam rentra dans sa chambre en leur disant d’aller se coucher. Alors qu’ils allaient s’allonger dans leur lit, la porte de leur chambre s’ouvrit. Joaquim entra et observa ses camarades.
 - Je me demandais pourquoi tu avais changé de chambre, dit-il à Eric avec un sourire. J’avais bien une idée, mais je voulais la vérifier. Ce que je vois confirme donc ce que je pensais, tu as fait pipi au lit la nuit dernière et maintenant tu es dans la chambre des pisseux qui portent des couches.
Vincent, Eric et Mathieu devinrent tout rouge. La honte d’être démasqué et qui plus est par Joaquim les laissa sans voix.
 - Vous n’avez rien à dire ? Vous n’essayez même pas de nier ? Remarque, ce n’est pas la peine d’essayer, vu les bosses que vous avez sous vos pyjamas, cela ne laisse aucun doute. En plus ta couche dépasse même de ton bas de pyjama Vincent, un bout de plastique se voit.
Vincent se dépêcha se remettre comme il faut son pyjama de manière à cacher sa couche. Eric, lui, certainement plus sensible, se mit à pleurer et à sortir de la chambre en courant.
 - Bébé pleure maintenant. Mais tu as raison, pleure, tu pisseras moins.
 - Ce n’est pas bien ce que tu fais, dit finalement Mathieu.
 - Retourne dans ta chambre, dit Vincent, et laisse nous tranquille, on ne t’a rien fait nous. Et ce n’est pas notre faute si l’on fait pipi et que l’on doit mettre une couche pour dormir.
 - Baissez vos bas de pyjama, j’ai envie de vous voir juste avec votre couche, dit Joaquim en s’avançant vers eux.
 - N’y compte même pas, dit Mathieu. Si tu veux la bagarre, tu vas l’avoir.
Vincent, lui, n’était pas aussi courageux et se contenta se tenir la ceinture de son bas de pyjama de manière à empêcher Joaquim de lui baisser.
Alors que Joaquim s’approchait de Vincent et lui empoignait son pyjama, une voix se fit entendre à l’entrée de la chambre.
 - Tu as besoin de quelque chose ? dit Sam d’une voix forte.
Joaquim, surpris, se retourna et regarda Sam.
 - Je pense que tu devrais vite retourner dans ta chambre, continua-t-elle.
Joaquim s’exécuta, sans rien dire. Une fois qu’il fut sortit, Sam tenta de réconforter les trois garçons.
 - Il n’aurait pas dû faire ça et je le ferai savoir à votre maître pour que Joaquim ait une punition. Allez, mettez-vous dans votre lit maintenant. Vous pouvez discuter 20 minutes si vous voulez et ensuite il faudra éteindre. Mais je repasserai pour vous le dire.
Eric, qui était donc allé chercher Sam et était resté derrière elle pendant qu’elle avait parlé à Joaquim passa devant-elle et se mit au lit. Une larme coulait encore sur sa joue.
Les garçons parlèrent de couche une fois allongé dans leur lit. Il parlèrent également de Joaquim et se demandant qu’elle allait être sa punition. Ils étaient tout de même un peu inquiet que toute la classe soit au courant demain qu’ils faisaient pipi au lit et mettaient des couches.
 - Tout à l’heure, quand Joaquim s’est moqué de nous, j’ai fait pipi dans ma couche, dit Eric.
 - Ça n’a pas d’importance, dit Vincent, demain matin elle sera certainement mouillée, du moins la mienne. Toi ce n’était peut-être qu’un accident la nuit dernière. Et quoi qu’il en soit, qu’elle soit mouillée ou non, Sam la jettera demain. Si tu préfères le dire à Sam, peut-être qu’elle t’en mettra une propre.
 - Oh non alors, j’aurais trop honte de lui dire que j’ai fait pipi dedans en étant réveillé.
 - C’est toi qui décide.
La conversation changea et ils discutèrent camping. Ils se promirent de partirent camper un jour, une fois rentré chez eux.
Peu de temps après, Sam ouvrit la porte. Le directeur était là, ainsi que Joaquim. Il prit la parole alors que les trois garçons s’assirent dans leur lit pour l’écouter.
 - Sam est venu me prévenir de ce que Joaquim avait fait et j’ai appelé sa maman pour que l’on convienne d’une punition. Joaquim va vous dire laquelle et je crois qu’il a quelque chose à vous dire aussi.
Joaquim, qui était resté derrière le maître pendant que celui-ci parlait, n’osait pas avancer.
 - Allez Joaquim, avance. C’est sûr que c’est moins drôle pour toi maintenant.
Le maître passa son bras sur l’épaule de Joaquim et le força à avancer.
 - Je suis désolé, balbutia Joaquim, je n’aurais pas dû me moquer de vous. Je ne le referai pas.
Les trois garçons le regardèrent, sans rien dire. Cette scène rappela à Vincent une autre fois où son cousin s’était moqué de lui et de sa cousine Lætitia. Il se rappela qu’elle avait été sa punition et baissa les yeux sur le pyjama de Joaquim.
Ce dernier s’en aperçut et rougit.
 - Très bien, dit le maître, maintenant je crois que tu peux leur dire qu’elle est ta punition maintenant.
Joaquim, après avoir longuement hésité, commença à balbutier quelques mots que personne ne comprit.
 - Bon, c’est moi qui vais le dire, ça ira plus vite, finit par dire le maître.
Joaquim avait la tête baissée et même s’il ne pleurait pas, ses larmes n’étaient pas loin.
 - Donc, comme je le disais, j’ai appelé la maman de Joaquim et je lui ai expliqué la situation : celle de ce soir, mais aussi les autres fois où Joaquim s’est moqué de toi Vincent, mais aussi de Charles. Ensemble nous avons convenu que la meilleure punition serait d’être dans la même situation que vous, à savoir en couche.
A ce moment là, Eric et Mathieu qui n’avaient pas encore vu ce que Joaquim portait sous son pyjama, baissèrent à leur tour les yeux vers lui.
 - Oui, Joaquim porte donc une couche sous son pyjama. Il va la garder cette nuit, mais aussi demain pendant la journée, n’est-ce pas Joaquim ?
Joaquim ne dit rien, et continua de garder sa tête baissée, bien trop honteux pour la relever.
 - Et puisque Joaquim avait envie de voir une couche tout à l’heure, il va vous montrer la sienne.
Et sans dire un mot de plus, le maître baissa le pantalon de pyjama de Joaquim et tous virent sa couche. Vincent trouva qu’elle était plus épaisse que la sienne et vit qu’il portait en plus par dessus une culotte en plastique.
 - J’espère que cela te servira de leçon Joaquim, dit le maître. Et ne t’avise pas de l’enlever car sinon je me verrai dans l’obligation de t’en faire porter une tout le restant de la semaine. Tu as bien compris ?
Joaquim se contenta de secouer sa tête de haut en bas pour faire comprendre qu’il était d’accord.
 - Remonte ton pantalon et va dans ta chambre maintenant. Bonne nuit tous les trois, dit le maître en sortant à son tour de la chambre.
Sam avait assisté à la scène et rentra pour leur parler.
 - C’est moi qui ai donné l’idée au maître l’idée de cette punition et je suis presque certaine que Joaquim ne se moquera plus de vous après.
 - Merci, dit Vincent. Cela avait fonctionné avec mon cousin quand il s’était moqué de lui. Lui aussi avait dû porter une couche et avait arrêté de se moquer ensuite. C’est qui qui lui a mis sa couche ?
 - Oui pourquoi ?
 - Parce que j’ai trouvé qu’elle était très épaisse.
 - Tu as l’œil, lui répondit Sam. Effectivement, elle est plus épaisse que celle que je vous ai mise ce soir car j’ai ajouté dedans une couche droite pour augmenter l’absorption. Je ne pense pas que cela soit nécessaire, mais c’était pour que sa couche soit bien visible et que Joaquim ne cherche pas à la dissimuler. Je lui ai en plus mis une culotte en plastique par dessus pour qu’elle fasse un peu plus de bruit. Avec ça, je doute que ses camarades de chambre ne voit pas ce qu’il porte sous son pyjama, dit-elle avec un clin d’œil.
Ceci donna le sourire à Vincent, Eric et Mathieu.
 - Allez, j’éteins la lumière maintenant, il est tard, et il est l’heure de dormir.
 - Sam, dit doucement Eric.
 - Oui Eric, qu’est-ce qu’il y a ?
 - Tout à l’heure quand Joaquim s’est moqué de nous, j’ai un peu fait pipi dans ma couche.
Eric avait trouvé le courage de le dire.
 - Laisse moi regarder, dit Sam.
Sam s’approcha de lui, se baissa pour se mettre à sa hauteur, et descendit son pyjama.
 - Ce n’est qu’un petit pipi. Ne crains rien, ces couches sont suffisamment épaisses et absorbantes, tu ne risques pas de fuite cette nuit, dit-elle après avoir tâté la couche du petit garçon. Je ne te la change pas, il est trop tard.
Sam lui remonta son pyjama et lui fit un bisou sur le front.
 - Bonne nuit et à demain, dit-elle en éteignant la lumière et en fermant la porte.
Vincent s’endormit en pensant à Joaquim et à la couche qu’il portait ce soir, mais aussi à celle qu’il devrait porter demain pendant la journée. Cela le fit sourire, mais une petite pointe de jalousie était là également.
3 notes · View notes
camashumaro · 6 years
Text
Frenchbavril: jour 12 - Pleurs
Le village de Bourg-L’évelon était un petit hameau d’Île-de-France, quelques maisons au milieu des champs et une petite église à l’abandon. Des dizaines d’années plus tard se dresserait à cet exact emplacement un immense immeuble gris typique de la banlieue de néo-Paris. Dans ce bâtiment emménagerait une jeune femme, conseillère en suicide, forte et au caractère de feu.
Mais cette femme était morte, effacée de toutes les époques. Le présent, le passé, le futur. Et aujourd’hui, sur le lieu où des années plus tard elle allait emménager, elle était enterrée. Mattéo n’avait pas choisi ce lieu par humour noir ou par intérêt pour les paradoxes temporels mais, simplement par simplicité. Les papiers d’identités de la jeune femme en 2012 lui donnait comme lieu de naissance le petit village, ce qui avait facilité enterrement d’une personne totalement inconnue.
Mattéo s’accroupi et déposa un bouquet blanc, pleins de roses, chrysanthèmes et œillets. L’air de rien, il se releva et, les mains dans les poches, regarda le ciel. Ses yeux étaient humides, presque sur le poings de pleurer. Il se mordit la lèvre inférieur et continua de fixer les nuages gris, faisant de son mieux pour éviter l’élément principale. A ses pieds s’élevaient une pierre blanche, simple, juste gravée de six lettres: Judith.
Une petite vieille s’avança alors à travers les allées, traînant derrière elle un petit cabas en tissus blanc à pois bleue. Elle sortit un petit balais et nettoya la tombe adjacente. Elle sifflotait un air joyeux et finit son ménage avant de déposer un nouveau pot sur la tombe où en étaient déjà disposés un large nombre. Puis la vieille femme se tourna vers le blond avec un grand sourire bienveillant.
“Vous êtes venu fleurir sa tombe monsieur Mattéo?
-Oui madame Helie. D’ailleurs merci de les avoir arrosé pour moi la semaine dernière.
-Ce n’est rien.”
Elle fit un signe de la main qui accompagna sa parole. Il y eut un long moment de silence puis des sanglots résonnèrent. Des pleurs à moitié retennus, coulant le long des joues de Mattéo. Et comme si quelque chose venait de lâcher en lui, les larmes coulèrent sans retenue mais, sans un bruit.
Pour beaucoup, Mattéo était l’homme de main parfait; fidèle à son travail, sérieux, obéissant... Si il serait aujourd’hui  les intérêts de la brigade temporelle, il avait longtemps préféré mettre ses talents au service d’une seule personne; la patronne. Il l’avait aimé et l’aimait toujours profondément. Des fois il se demandait si elle l’avait aimé autant que lui l’aimait. Trop de questions restées en suspens.
“Les jeunes personnes ne devraient pas mourir aussi jeune, murmura la vieille femme. Si j’avais pu, j’aurais échangé ma vie contre celle de votre petite amie. Au moins je serai avec mon époux.
-Ne dites pas ça.
-Oui, vous avez raison. Regardez nous, nous vivions dans le passé au lieu de penser au futur.”
Mattéo se tourna vers la vieille dame, touché par ses paroles. C’était un comble pour quelqu’un dont le travail consistait à remonter dans le passé mais, cette phrase lui fit prendre conscience de quelque chose d’important. S’il ne pouvait oublier Judith, il devait continuer sa vie sans elle à présent. Il ne pouvait pas juste s’enfermer dans son travail jusqu’à en mourir, il devait vivre. Il essuya ses larmes du revers de sa manche et leva le regard vers le ciel où les nuages s’éloignaient.
8 notes · View notes