#negresko
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philoursmars · 9 months ago
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Allez, une série de 5 posts : "Invader à Marseille" ! (si vous en connaissez d'autres, dites-le moi !)
Callelongue avec le Rocher des Goudes, en surplomb
Les Goudes, avec un masque de plongée
Avenue de Mazargues, non loin de l'avenue du Prado
Plage des Phocéens (Plage de l'Abri Côtier), sous forme de poulpe
Calanque de Sormiou, avec une méduse
Calanque de Morgiou, avec un parasol
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vividiste · 5 years ago
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" Il silenzio di una donna, è il rumore più grande nella testa di un uomo "
Hunto'  Negresko🌻
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francepianos · 3 years ago
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Très bon Yamaha U1 a essayer sans faute Chez France Pianos Marseille 32 rue negresko 13008 Marseille 0491624076 #francepianos_marseille (à France Pianos Marseille) https://www.instagram.com/p/CVyCVdPgRpA/?utm_medium=tumblr
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kulinariyamoevse · 4 years ago
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styleenthusiast007 · 4 years ago
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Negresko another delicacy of Egyptian cuisine originally influenced by the Italians who were living in Egypt in the Mediterranean cities and since then it became part of our diet. Negresko is simply chicken pasta casserole baked in the oven topped with bachemel sauce 😋😋🍽🍽🍽
Simple yet delicious creamy pasta bake great for dinner or lunch with a side of salad to have a complete meal! 🍗🍗🍝🍝🥬🥒🥕🍅the original recipe calls for spaghetti pasta but I made it today with penne also it can be done with tagliatelle.
#egyptiancuisine #egyptianfood #egyptianbrunch #egyptiancooking #cookingislovemadevisible #lunch #lotusegyptianbrunch #homemadeegyptianfood #نجرسكو
#اكل بيتي #اكل مصري في البرتغال
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rekldusha · 5 years ago
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Салат "Негреско"
https://mircooking.ru/2019/11/14/salat-negresko-3/
Салат "Негреско"
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Ингредиенты Куриное отварное филе — 400 гр. Огурец — 2 шт. Яйца — 4 шт. Чернослив — 200 гр. Сыр
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meersx · 6 years ago
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Negresko
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rezeptblud · 5 years ago
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Салат "Негреско"
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Салат "Негреско"
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altriviera · 7 years ago
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Compilation Death To Majors Vol.1
Auto_Tune, c’est la critique en voiture, le banc d’essai paysager… à la vitesse du son. On y défend avant tout des groupes émergents/confirmés de la région PACA, dont on a placé un CD ou du mp3 dans l’autoradio. Carnet d’entretien mélodique… 
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Autoroute A50 bombardée par des infrabasses de chaleur : notre Saxo (légendaire) sur laquelle sont peintes les pochettes des dizaines de disques chroniqués par Alt_Riviera est en approche vers la planète Marseille. Pour se mettre en condition avant un terrible Marsatac on place ce CD-compilation (Volume 1) d’un label toulonnais chéri, Death To Majors Records. Tandis que j’épilogue sur la dévastation de la campagne historique de Marcel Pagnol – la Garlaban, La Treille, Allauch et bien sûr Aubagne (dont on effleure la crasse et la noirceur provençales) sont là, à portée de voiture – nous apercevons une nuée d’affiches roses frappés des noms de Djibril Cissé et Joïa, placardées à gogo sur les piliers de béton. Énigmatique. Vérification faite, il s’agit d’un DJ-set d’une demi-heure, demain soir samedi 24 juin,par le célèbre footballeur dans un club d’Aix-en-Provence. Lequel, en termes de programmation,met en avant ses soirées mousse, « fête nationale » ou « Erotikafrom Ibiza ». Tu l’auras compris : dans ce contexte post-tout, digne de l’univers débiloïde de Pascal Brutal, le premier titre signé Bagarres – Fan de Dave Grohl – est absolument adapté avec sa pop électronique magnifiquement nulle, à savourer au degré qu’il te plaira, ses paroles sublimes de stupidité et la ringardise recherchée de ses effets de synthés. Comme d’habitude chez Bagarres, la composition est bien plus rigoureuse que l’on ne croit – avec ici un décalque sans doute inconscient d’un des premiers (et brillants) singles de School of Seven Bells. C’est donc en arborant des rictus satisfaits que Julien et moi commentons la fréquence de l’inévitable tag « BRUME » qui s’étale sur les coins de murs les plus décrépits et inaccessibles (à ce propos, Carlos me dira connaître son auteur, un petit gars hyperactif dans le domaine de la peinture rupestre). Entretemps, la 2, tout aussi fine et réjouissante, est un extrait du dernier Spitters que nous avons déjà méticuleusement commenté dans un récent Auto_Tune. Mais déjà la 3, Holiday, déboule telle ma Saxo que j’imagine dévorer la montée de Notre-Dame de la Garde en sifflotant un air de pop au Super 98. Il s’agit d’un opus de Rondi Gordon, qui emprunte aux Scorpions. Cela dit, tout en divaguant de la sorte, j’ai une fois de plus raté la bonne route – je visais le tunnel du Prado et j’atterris près du Vieux-Port – mais c’est dans un mélange de stress positif et de bonne humeur, car, galvanisé par le titre n°4 signé Bender, Julien joue parfaitement son rôle de co-pilote apaisant. On se dit que, tant mieux, on va pouvoir prendre la fabuleuse Corniche Kennedy en plein cagnard et sur cette bande-son, idéale en la circonstance. Je cafouille entre Boulevard de Paris et rue Forbin, guidé par le GPS de Ju’ et escorté par les gamins des rues sur leurs deux-roues gouailleurs, lorsqu’une scène typique achève de nous plonger dans l’ambiance : deux adolescentes boudinées dans leurs tenues moulantes se font prendre à partie par un 4-4 de « ouèche » qui leur refuse la priorité sur un passage piéton. Carte postale magique, même si pas très Doisneau. Le tout sur Make up Break up, un garage-pop-rock agréable des Mystic Motorcycle. Ce qui est bien, c’est que les titres s’enchaînent avec une vélocité qui épouse parfaitement notre vadrouille automobile dans la folie douce marseillaise. Là, on découvre Guronzan sur deux titres : Feed the lovers puis Coktails Picardia, pauses fantaisistes qui font la part belle aux boîtes à rythmes bon marché, aux synthés titubants, aux voix auto-tunées au moyen d’un seau ou d’une salle de bains. Impeccable pour prendre la direction des plages à travers l’écheveau des tunnels de la Joliette et de la Major ; en effet j’ai loupé l’immanquable – tel un attaquant vedette de l’OM – en parvenant à rater le tunnel du Prado, ouvert devant moi comme les cages vides du PSG ! J’enrage. Le tube Theatrics, signé par les Mystic, est cependant là pour me remotiver (je redresse virilement mon col de polo). Puis Bender est de retour pour la 9, avec Follow the moon, blues entre Dandy Warhols, Brian Jonestown Massacre, Guns & Roses, tandis que nous approchons enfin, au sortir d’un faux-bouchon, du Pharo dont le grand soleil laisse deviner l’irradiation prochaine du front de mer. Enfin on bifurque à gauche, plein sud, on sillonne les rues ternes du bord de mer - hangars et boutiques fermées - pour déboucher en pleine lumière, dans un grand accès de saturation. Julien cherche l’immense Zidane qui envahissait la façade d’une bâtisse donnant sur l’eau, mais plus rien. Rondi Gordon nous console de sa voix ultra acide sur une sorte de reprise de Judas Priest (Turbo Lover). Il semble loin, le tag « BRUME » : désormais c’est la radioactivité aveuglante du « souleù » phocéen. Il transperce les tenues synthétiques des demoiselles qui pullulent étrangement (à peu près une tous les 15m) en ces lieux équivoques… Je veux dire par là que le contraste est assez brutal entre la quiétude invisible et bourgeoise des plages et restaurants dissimulés sous les immenses parapets de pierre, à notre droite, et l’allure interlope de ces trottoirs qui font très « couronne-parisienne-sur-mer », mais frémissent pourtant sous le pied indolent de très jeunes filles aux tenues assez « olé-olé » - que nous pouvons observer sur votre droite, ici à l’arrêt de bus « Prophète », mais assez peu à Nice. Hmm… je reviens à cette lumière nucléaire - qui acquiert la consistance minérale de paillettes granitiques -  sur les îles du Frioul, faisant vibrer comme du métal ces calanques urbaines chauffées à blanc. Tels les amplis des Mystic. Et tandis que l’on glisse le long des anciennes propriétés luxueuses de cette Corniche Kennedy, le rock ultrarapide des Spitters entre une fois de plus en résonance avec le paysage. Dès lors, on fonce tranquillement vers le Prado au son de la 12, Serré par la BRP (Bagarres) qui clôt l’album. Comptine parodique qui trouve encore son illustration impeccable sur le bitume,avec ces ados errant aux abords des plages, après le collège. La conclusion de cet Auto_Tune ? Elle consistera en une scène d’une rare magnificence : réécoutant Fan de Dave Grohl et parvenant enfin à nous garer rue Negresko (la classe, on pense au groupe rap nissart Negrescro), c’est devant des ultras en train d’uriner copieusement sous les fenêtres d’un bâtiment sans fonction définie que les fantassins d’Alt_Riviera posent pied à terre et sécurisent la zone. Après ce disque, c’est donc sereinement que l’on pourra faire un passage au supermarché Utile – pour une Redbull de bon aloi – avant de s’élancer dans la folie Marsatac !
Texte : Arnauld H. 
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ritalemish · 8 years ago
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#nofilter #Bulgaria #elenite #summer #sunnybeach #victoriagroup #royalcastle #royalvillas #blacksea #negresko #tourism #trip #vacation #adventures (at Елените)
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arinakulikova · 9 years ago
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Вечное.. Спокойной ночи! #ницца #лазурка #mediterrian #sea #france #cotdeazur #nice #negresko (at Hôtel Negresco Nice)
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royalfeast · 10 years ago
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салат Негрэско
http://royalfeast.ru
Нам понадобится: -Копченая куриная грудка - 350 гр, -свежие шампиньоны - 300 гр, -чернослив - 200 гр, -куриные яйца - 6 шт, -головка репчатого лука, -свежий огурец, -маслины - несколько штук, -майонез.
Способ приготовления: Салат "Негрэско" очень напоминает по внешнему виду торт. Несомненно, такая еда всегда украсит праздничный стол. Рекомендую взять на заметку кулинарный рецепт праздничного салата, для приготовления которого необходима форма любого вида. В нее складываем слоями компоненты салата, промазывая майонезом. Первый слой - нарезанная соломкой копченая куриная грудка. Второй слой - протертые желтки 6 яиц. Третий слой - нарезанный соломкой чернослив (предварительно замоченный на несколько часов в кипятке). Четвертый слой - шампиньоны, обжаренные с репчатым луком (посыпать солью и перцем). Пятый слой - свежий огурец, нашинкованный соломкой (посолить). Шестой слой - копченая грудка. Верхний слой оформляем как на фото. Светлая часть - 3 яичных белка, натертые на мелкой терке. Темная часть - 3 яичных белка, натертые на мелкой терке и несколько минут прокипяченые в крепком чае. Разделительная полоса - измельченные маслины. Салат "Негрэско" готов, приятного аппетита!
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frankbikes · 14 years ago
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rekldusha · 5 years ago
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Салат «Негреско»
https://mircooking.ru/2019/10/28/salat-negresko-2/
Салат «Негреско»
Ингредиенты: Куриное филе — 400 Грамм (отварное) Огурец свежий — 2 Штуки Яйца — 4 Штуки (сваренные вкрутую) Чернослив —
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rekldusha · 5 years ago
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Салат "Негреско"
https://mircooking.ru/2019/10/24/salat-negresko/
Салат "Негреско"
Ингредиенты: Куриное филе — 400 Грамм (отварное) Огурец свежий — 2 Штуки Яйца — 4 Штуки (сваренные вкрутую) Чернослив —
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altriviera · 7 years ago
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Mars Attraction 1*
 * Festival MARSATAC, le 23-06-17 (soir 1)
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Intro : je vous renvoie à notre Auto_Tune pour l’arrivée en pleine fournaise le long de la corniche Kennedy - azur aveuglant chauffé à blanc et sillonné de jouvencelles aux tenues minimales - et le stationnement rue Negresko (ce signe du destin…) juste devant des ultras en train d’uriner copieusement sur un bâtiment qui ne mérite pas mieux en face du magasin Utile - pour se désaltérer. Premier pastis - dans un verre-ballon - sur le boulevard Rabatau. On intercepte Delphine qui passe avec superbe le long de cette artère sans qualité notable. Une bière pour elle, puis c’est l’accès au Parc Chanot.
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Parc Chanot : Wikipedia m’apprend qu’il y eut dans les années 1910 un parc d’attractions, l’American Park, qui brûla avant la Grande Guerre, et que la grille d’entrée côté Prado est d’origine. Ne pas imaginer ici des allées verdoyantes et ombragées sillonnées de calèches et de bambins surveillés par de tendres gouvernantes : c’est un parc des expositions bétonné avec moult hangars métalliques jouxtant le superbe Stade Vélodrome, dit « Orange Vélodrome », compact et imposant, dont l’épaule opulente mais optimisée (évoquant l’esthétique Apple ou Uber) rassure le Grand Palais tout proche. Cela dit, l’environnement n’a rien d’affreux : avec sa pelouse artificielle, son portique garni d’éclairages led astucieux, ses bars et échoppes gourmandes et un beau jeu de lumières et de projecteurs, l’esplanade centrale procure rapidement un dépaysement de festival pointu, bon-enfant et somme toute paisible. Les équipes de sécurité affichent une décontraction hors-norme (on n’est pas chez Panda à Nice) et l’accueil à l’espace presse est quasiment le meilleur de tous les temps (on n’est pas au MIDI non plus). Par contre, petite pensée nostalgique pour les Docks des Suds et la Belle de Mai : ici la disposition des lieux, rationnelle, concentrique, pour ainsi dire en 2D, ne suscitera jamais la folie et le chaos stimulants des précédents endroits colonisés par Marsatac. On fera nettement moins de rencontres rigolotes au Parc Chanot, sans doute plus adapté pour les sorties en tribu. Ce sont donc les concerts qui nous absorberont à 90 voire 97 %…
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Princess Nokia : il aurait été impensable de rater la prodige new-yorkaise du rap, que je cite en toute occasion depuis au moins deux mois, aux dires de Julien. Effervescence d’un petit public enamouré aux chromosomes majoritairement XX : la jeune Destiny Frasqueri se positionne en effet comme féministe… Toutefois, rassurons vite nos amis machistes : Nokia mitraille depuis 2010 la toile de productions trap et de vidéos tout aussi excellentes - elle possède un talent phénoménal de chanteuse, de rappeuse et d’artiste en général, qui humilie sans le faire exprès la plupart de ses confrères. Sa DJette peut sourire malicieusement derrière sa jolie frange brune en passant de précieux morceaux de trap (un rap à la fois planant, sensible, athlétique et corrompu) aux voix évidemment féminines, mais que personne malheureusement n’identifie. Ah, voici qu’on aperçoit l’idole, qui consent à gagner le devant de la scène avec un grand sourire généreux qui plisse ses yeux jusqu’à les refermer totalement. Le vrombissement d’une moto retentit : pour les fans hurlantes, c’est l’annonce de l’hymne Tomboy, que Nokia interprète fièrement. Suivent l’envoûtante Brujas, la boxeuse Kitana, avant une série de raps 90s plus pépères et ronronnants. Je regrette qu’elle ne mette pas plus en valeur ses dons pour le chant, dont la sensualité est l’autre versant étonnant de son répertoire. Il faut croire qu’elle place ses concerts sous le signe du rap contestataire… Et sans chichi, comme sa tenue : short en jean déchiré, haut blanc à bretelles, vite trempé, révélant ces petits seins qu’elle mentionne assez souvent dans ses paroles. Elle semble fort contente, nous envoyant moult sourires pleins de bonté. Côté public (qui s’est multiplié), c’est une forêt tropicale de cheveux longs qui sentent le shampoing et parfois la clope, une canopée de dos brûlants qui disent assez bien les jeunes filles sentimentales. Pour les récompenser, Nokia exécute un grand écart puis un peu de twerk accroupie - ce qui laisse Julien sceptique vu les revendications libertaires de notre princesse. De mon côté, mis à l’aise par tout cet activisme, je déguste une fin de set plus mélodique, hélas stoppé à 30 mn pile. C’est rude. Elle disparaît ; on ne la reverra jamais. Pas d’espoir de rencontre à l’espace presse. J’en ai le cœur brisé, ou plutôt : émietté telle une rose de Louisiane passée sous les roues d’un SUV dans une ruelle d’Atlanta. Ou telle une amorce de twerk languide s’achevant en chute les quatre fers en l’air. 
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On fait ensuite un crochet pour voir Soulwax qui a semble-t-il élargi son décor de laboratoire pour un jour, qui sait, placer quatre batteries et le double de percussionniste : un peu vain. Puis la sensation The Blaze, dont le plan de feu à tous points de vue éblouissant paraissait prometteur, avec ces grands panneaux inondés lumière blanche et des vidéos excellentes. Là aussi, l’option percus (ça commence vraiment à lasser ces manies de percussions, je le dis depuis cinq ans) se présente très vite avec des petits coups de bâton sur un pad dès la 8e minute - mais hélas guère plus de profondeur que le groupe précédent ; tout comme nous, à l’espace presse, on déplorera l’effet « variété électro » de la musique proposée.
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House of Pain : vénérable groupe de hip-hop US qui propose une entame sobre et rugueuse. Je ne suis pas emballé et j’ai sans doute tort, car c’est le genre de concert ascensionnel que Julien va vous résumer : « Mon groupe et ma surprise de la soirée. Bizarrement je pensais que j’allais être déçu. Tout le contraire. Une énergie rock propre aux grands groupes de rap américains, et une efficacité à toute épreuve. Le featuring sur quasiment 80 % du show de Sick Jacken, leader de Psycho Realm, m’a retourné. Il faisait partie des mecs que je voulais voir. Ils ont du coup chanté des titres de leur projet en commun avec Divine Tyler, projet téléchargeable gratuitement (titre de l’album : WARPORN). On a eu droit à deux titres d’Everlast, dont Folsom Prison Blues, sur lesquels il a pris sa guitare. Efficace, pro, top. Final sur Jump Around avec la foule qui « jump around », évidemment. »
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Un crochet au Palais de l’Europe pour Young Fathers - qui nous avaient stupéfaits il y a trois ans à Pantiero (voir dans ces pages compte-rendu & interview) - et qui restent aussi brillants que bizarres avec leur mélange vraiment unique de rap underground, d’électro, de musique afro et de variété dans le style « boys band ». On ne comprend pas trop comment cela tient ensemble et c’est tant mieux, c’est bon de ne rien y comprendre. Et leur statut considérable dans les pays anglo-saxons est plus que jamais mérité.
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Actress, pendant ce temps, a débuté son set au Palais Phocéen, sauf que personne ne s’en est aperçu, et pour cause : sur scène, un vieux synthé Yamaha (pas branché) devant un mannequin argenté. Personne d’autre dans les parages. Cette installation bon marché fait toutefois son petit effet conceptuel, sans doute grâce aux vidéos dont la texture mouvante propose un patchwork en fusion sur lequel se détache, hypnotique, « AZD », le titre du dernier album. Et par-dessus tout ça, une électro sombre, lourde, fascinante. Pas d’erreur, c’est bien du Actress, et tandis qu’on se demande si c’est le début, j’aperçois enfin une silhouette obstinément penchée sur ses machines, celle d’un grand black en régie, là-bas sur la gauche… Sacré parti-pris ! Dans le genre « particulier » (je n’ai pas ajouté « partenaire » car Actress est réputé pour son amabilité restreinte), il se pose là ! Précisera-t-on que jamais il ne se présentera sur les planches ? Les gens entrent et sortent, mais les connaisseurs se dandinent déjà, se regardant, trinquant, et tout le monde d’embrayer, tournant peu à peu le dos à la scène, un peu comme dans une boum où l’on « passerait de la musique », sauf que la déflagration continue est digne d’une rave organisée au fin-fond d’une base de sous-marins désaffectée. Conquis - une fois la frustration acceptée -, je décide que c’est le son de la soirée, voire du week-end ! Évidemment, face à ce mélange de snobisme et de maladresse, je peux comprendre la déception de certain(e)s. Actress vise-t-il à ridiculiser les stars qui déchaînent la foule en se contentant d’appuyer sur « play »? Ou se moque-t-il de nous ? Peu importe, ce qu’on entend est passionnant, et sur ce point il ne se fiche vraiment pas de nous.
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La Fonky Family ne peut certes pas en dire autant, avec un son très chaotique déversé sur un Grand Palais dans lequel on renonce à se frayer un passage - repoussé autant par l’affluence que l’atmosphère et la musique. Nous décidons d’une pause bien méritée.
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De La Soul par Julien : « J'ai préféré De La Soul sans le groupe, à l’ancienne (c’est beaucoup plus rock sous cette forme), même si la fille au trombone méritait le détour… Un côté gentillet, façon festival de jazz, et un côté plus efficace, avec la belle énergie des trois rappeurs, brillants sur les chants comme à l’unisson. Titres reconnus : Ooh / Me Myself and I / MagicNumber. »C’est aussi mon avis, et je dois avouer que je ne penserai jamais durant ce concert à faire le lien entre ce groupe et celui qui sortit il y a bientôt 30 ans le mirifique album 3 Feet High and Rising - mais la marche inexorable du temps n’a pour autant pas été cruelle pour nos héros d’antan !
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Et là, vous me direz que nous sommes parfaitement lancés pour un grand chelem nocturne, mais j’en connais qui - pas contrariants- doivent rentrer à Nice sans trop tarder, aussi je sors les clefs de ma Saxo légendaire, on évacue le site, et moi je vous revois « demain » après un aller-retour éclair qui me ramènera au seuil de Chanot pour un samedi soir plutôt épique…
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Texte : Arnauld H.
Photos : Julien Griffaud
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