#Marsatac 2017
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altriviera · 7 years ago
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Interview de Nova Twins*
Entretien réalisé dans le cadre du Festival MARSATAC 2017
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Un petit moment qu’on patiente, en ce samedi soir, avec Nada et Adrien de Wicked Girls… Regards envieux vers l’équipe de Radio Campus, qui aura eu droit à un entretien vidéo personnalisé avec Nova Twins : elles sont là les starlettes londoniennes ! Cette allure ! Ce look à la fois rock, rap, métal, arty et banlieusard, artisanal et fashion. Nous ne savons pas encore qu’elles seront le choc de ce Marsatac, le coup de cœur de ceux qui auront découvert en live la force de frappe et la séduction phénoménales de leur musique - évocation assez évidente de celle d’RATM, mais avec un supplément punk et féministe « so 2017 ». En attendant, plateau-radio plutôt studieux - à peine le temps de jeter un coup d’œil à mes charmantes interlocutrices, car il faut se concentrer sur l’entretien suivant, habile remix des questions de Wicked Girls et de notre Alt_questionnaire habituel !
Comment décririez-vous le son Nova Twins ?
 Eh bien, comme le disait Georgia un peu avant, notre son est un mélange éclectique de distorsion lourde et de… cris (rire). En fait, on n’aime pas trop être rangées dans des cases : nous ne sommes ni un groupe rock, ni punk, ni hip-hop, mais une fusion typique de ce 21e siècle, où les jeunes empruntent à différents styles pour en faire quelque chose de nouveau…
 Que signifie exactement votre nom ?
 (Georgia) Nova signifie évidemment un renouvellement, mais aussi une énorme explosion dans l’espace, provoquée par une étoile… Twins (« jumelles ») nous semblait « sympathique »… Nova Twins était né…
 Quelle est votre actualité en dehors de ce Marsatac ?
 (Amy) Nous tournons beaucoup, notamment avec le groupe Ho99o9, avec qui nous venons de jouer à Camden, un concert fou, intense ; puis nous jouons bientôt à Paris, en juillet ; beaucoup de festivals, en France, en Suisse, nous sommes rentrées d’Afrique du Sud il n’y a pas longtemps, donc oui, beaucoup de choses. Il faut aussi boucler les nouveaux morceaux et être prêtes pour le futur EP.
 On parle ensuite influences : Amy rappelle que tout est influence, dès l’enfance, les lieux, les relations… Elle insiste aussi sur le rôle de Georgia, qui va bien au-delà du simple fait de jouer de la basse, pour s’étendre à la production en général. Vient la « question sensible » de leur place de femmes dans un milieu à la croisée du rap et du métal, milieux qui ne sont pas spécialement féminisés…
 (Amy) Une chose est sûre : il n’y a pas assez de femmes dans ces milieux, on le voit avec les programmations de Reading & Leeds ou de Glastonbury, très dominées par les hommes, les groupes rock masculins. Et pourtant, beaucoup de groupes féminins existent, des groupes brillants comme Dolores Haze, Toybloïd ou DreamWife…Mais elles restent confinées à l’underground. Dans les grands festivals, ce sont toujours les mêmes têtes d’affiche,les mêmes têtes d’affiche masculines, et je pense qu’il faut qu’un mouvement se crée pour pousser en avant ces groupes - à l’image de ce qui s’est passé avec Warpaint par exemple. Nous voulons pousser jusqu’à ce que ce soit égal ! (rires) - (Georgia) Oui, et donc… jusqu’à ce que on n’ait plus à nous poser la question !
 Elles évoquent ensuite FKA Twins, Toybloïd et Nokia, qu’elles auraient aimé voir hier si elles avaient pu être à Marseille…
 Quel est votre plus ancien souvenir musical ?
 (Georgia) Je me souviens d’être devant un piano, pour prendre des leçons, et dans un coin j’aperçois une basse, et là je me dis : c’est de ça que je voudrais jouer aujourd’hui ! (rires) Et à compter de ce moment la basse est devenue plus qu’un simple instrument pour moi… Je devais avoir douze ans.
 (Amy) Moi je ne me souviens pas… Je m’imagine chanter à tue-tête comme le font les petites filles, mais je ne peux pas en dire plus !
 Etes-vous des collectionneuses de guitares, des «��guitare geeks » ? (Amy rit déjà en désignant Georgia, qui répond…)
 Oui, j’ai une Westone fétiche pour les concerts - et en fait j’en ai trois depuis peu… j’ai étoffé ma collection (rires d’Amy), car je jouais avec une basse passive (= sans pré-amplification sur les micros, donc moins puissante, ndlr), et je suis passée à une Westone active, mais elle ne fonctionnait pas bien avec mes pédales, alors j’en ai trouvé une autre, passive, et très rare, et je crois que ça devrait aller… - (Amy) Tu aimes beaucoup les Westone ! - Oui, et les pédales aussi, évidemment… Nous allons dans les magasins et nous ne cherchons rien d’autre, on s’installe et on teste…
 Aimez-vous lire ? En avez-vous le temps ?
 (Georgia) Nous sommes en tournée et nous sortons de 24h d’avion, alors oui, ça m’a permis de lire un peu ; j’ai commencé un livre sur les Incas (elle cherche le titre)… - (Amy) J’aime bien la fantasy, les livres de magie, etc, mais… Oui, nous lisons, mais avec les tournées parfois nous emportons un livre et finalement nous n’avons pas le temps de l’ouvrir…
 Question alcool : préférez-vous la bière ou le vin ?
 (Georgia) Le vin, le vin, définitivement, je ne supporte pas la bière ! - (Amy) Oui, le vin français, même si nous n’en avons sans doute pas goûté du bon - on a eu droit à des trucs bon-marché(rires) - et j’ai donc envie de goûter du bon vin : tu as des conseils à me donner ? - Pourquoi pas… - (Elles, en choeur) Nous aimons le rosé, le rosé ! - (Georgia) Ou le Bordeaux, testons du Bordeaux ce soir… Du rhum aussi. (Amy acquiesce) Du rhum blanc. - (Georgia) Mais nous sommes en Provence, donc…
 Un message à adresser aux filles, à toutes les filles ?
 (Amy) Toutes les filles devant ! Montrez-vous, frappez fort, jouez fort, je sais que vous êtes là, tout autour, montrez-vous parce que c’est maintenant qu’on a besoin de vous !
 Un peu plus, tard, après leur concert et avant celui de Die Antwoord, j’ai la chance de tomber sur mes nouvelles héroïnes attablées dehors, près du bar de l’espace presse, en compagnie de leur équipe (Tim le batteur, leur régisseur, et une dame qui m’a confié qu’Amy est très gentille sauf quand elle a faim, là c’est terrible). Elles ne peuvent refuser un verre de Coteaux d’Aix (Château La Coste) rosé, qui a priori n’est pas mal. Georgia est partie téléphoner. Quand elle revient, dégustation : elles semblent satisfaites. L’équipe Nova Twins est tellement sympathique qu’on a peine à les quitter ; d’ailleurs Amy me prie de rester. J’en profite un peu pour quelques questions bonus :
 Parle-moi un peu de vos vêtements, ils sont étonnants : qui les réalise ?
 (Amy) Nous faisons au maximum par nous-mêmes, à la main, en partant d’une base déjà existante, et en cousant des pièces dessus. Là, tu vois, c’est un vieux pantalon que j’avais : j’ai enlevé des pièces et fait des rajouts, comme tu peux le voir…
 M’intéressant il va de soi à l’aspect couture, je tâte le haut du pantalon, me rendant compte qu’il s’agit d’une base de short en velours milleraies pourpre, plutôt seyant, sur lequel ont été rajoutées des jambes d’inspiration hippie, et je souris admiratif, sous le regard connaisseur d’Amy… Je n’ose cependant pas lui demander comment elle a confectionné son superbe soutien-gorge brassière orange, vu dans un de ses clips. Après avoir demandé à Amy son âge - qui restera incertain -  je me recentre sur une question « guitare basse » pour Georgia, qui m’explique un peu son installation de douze pédales (dans lesquelles Amy se prend parfois les pieds) et précise qu’elle en joue depuis sept ans. Ce qui leur ferait 20 ans, si j’ai bien suivi. Quoi qu’il en soit, elles me demandent ce que je vais voir après, je leur réponds Die Antwoord tandis que Georgia semble intéressée par Michael Mayer. A plus tard, donc… et « cheers » !  
 Propos recueillis par Arnauld H.
Photo : Adrien Didier
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anthonynth · 10 years ago
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Les festivals et concerts faits
2011 :
Justice - Arènes de Nîmes, Nîmes
Brodinski, Gesaffelstein DJ set, Digitalism, Cassius, Madeon, Steve Aoki, Busy P - I love techno 2011, Parc des expositions, Pérols
2012 :
Woodkid, Busy P, Sebastian, Breakbot - Festival Marsatac, Paloma, Nîmes
Gesaffelstein live, Vitalic , Joris Voorn, Flux Pavillon - I love techno 2012, Parc des expositions, Pérols
2013 :
Beyoncé, Luke James - The Mrs. Carter Show World Tour, Park & Suite Arena, Pérols
Rihanna – Diamond Tour, Park & Suite Arena, Pérols
Gesaffelstein live, Woodkid – Festival Live au Pont, Pont du Gard
Gesaffelstein DJ set – Button Factory, Dublin
2014 :
Drake (The Weeknd première partie) - Park & Suite Arena, Pérols
Beyoncé, Jay Z (guest Nicki Minaj) – On the run tour, Stade de France, Saint-Denis
Theophilus London – Colette, Paris
Pharrell Williams (Cris Cab première partie) – Dear Girl Tour, Zénith de Paris, Paris
Gesaffelstein live – Zénith de Paris, Paris
2015 :
Cassius DJ set – Place de la république, Paris
Tyler The Creator – Trianon, Paris
Skip the Use - Champs de Mars
Pharrell Williams (Beat Assaillant première partie) – Arènes de Nimes, Nîmes 
Skip the Use - Fête de la musique, Place de la république, Paris
Christine and the Queens, The Shoes, Selah Sue, The Avener, Izia, Super Discount 3 (Etienne de Crecy), Nekfeu, Rone - Fnac Festival, Parvis de l’Hôtel de Ville, Paris
Disclosure DJ Set Caracal release party - Faust, Paris
Synapson live album release party - Warner Music, Paris
Electro Shock Virgin Radio : The Avener, Moby, Feder, Lost Frequencies, Synapson, Etienne de Crecy, Rudimental, Aeroplane, Benjamin Diamond, The Shoes - Zénith, Paris
Christine and the Queens concert privé Virgin Radio – Badaboom, Paris
2016 :
Disclosure live (guest : AlunaGeorge, Brendan Reilly) - Zénith, Paris
Flume live (guest : Kucka) - Trianon, Paris
The Last Shadow Puppets - Olympia, Paris
Converse Avant-Poste presente : Anna Kova / Be Quiet / Malca - La Cigale, Paris
Ariana Grande (HP Lounge Party) - Trianon, Paris
Electro Shock Virgin Radio : The Avener, Kungs, Feder, Lost Frequencies, Synapson, Lemaitre, Yuksek, Mome, Richard Orlinski & Eva Simons, Jonas Blue, Alan Walker, Clean Bandit, Ofenbach et Domenico Torti - Zénith, Paris
Flume live - Zénith, Paris
OneRepublic (HP Lounge Party) - Trianon, Paris
2017 :
Sampha - La Cigale, Paris
Drake (DVSN, Popcan première partie, Nicki Minaj invité) - AccorHotels Arena, Paris
Tennyson - Supersonic, Paris
Creative Live Session #9 : Loic Nottet, Beth Ditto, Fishback, Malo - Yoyo Palais de Tokyo, Paris
Festival Solidays : Ibrahim Maalouf, The Bloody Beetroots, Birdy Nam Nam, Joris Delacroix, Malaa, Boris Brejcha - Paris
Festival Fnac Live : Møme, Cassius, The Blaze - Paris
Festival Lollapalooza : The Weeknd, London Grammar, Skepta, The Roots, Martin Solveig, Imagine Dragons
Justice - AccorHotels Arena, Paris
Max Cooper live 360° - La Gaîté Lyrique, Paris
Electroshock Virgin Radio : Justice, Synpason, Robin Schultz, Martin Solveig, Kungs, The Avener, Feder, Felix Jaehn, Ofenbach, Orlinski, Lost Frequencies - AccorHotels Arena, Paris
2018 :
Creative Live Session #10 : Rag’n’Bone Man, Kyo, Brigitte et Tom Walker - Yoyo Palais de Tokyo, Paris
DJ Snake (première partie Malaa)   - AccorHotels Arena, Paris
Kendrick Lamar (James Blake première partie)- AccorHotels Arena, Paris
Festival Chorus (Panda Dub, Hyphen Hyphen, Her, Clément Bazin,..etc) - Paris
Justin Timberlake  - AccorHotels Arena, Paris
N.E.R.D, Kendrick Lamar, I.A.M, Brockhamton - U Arena, La Défense Paris
Creative Live Session #11 : Jain, Hoshi, Tom Walker - Yoyo Palais de Tokyo, Paris
Jacky Cheung - AccorHotels Arena, Paris
2019 :
Odesza - Zénith, Paris
Drake -  AccorHotels Arena, Paris
Agoria - Fnac Festival, Paris
Rita Ora - Westfield Vélizy
Boris Brejcha - Trianon, Paris
Pitchfork Festival 2019 : Charli XCX, 1975, SebastiAn, 2manysDJ’s, Agar Agar - Grande Halle de la Villette, Paris
Flume - Zénith, Paris
2020 :
DJ Snake - La Défense Arena, Nanterre
2022 :
Tyler the Creator - Zénith, Paris
Flume - Olympia, Paris
Swedish House Mafia -  AccorHotels Arena, Paris
2023 :
Beyoncé - Stade de France, Paris
The Weeknd - Stade de France, Paris
Jai Paul - Elysée Montmartre, Paris
Sampha - Cirque d'Hiver Bouglione, Paris
2024 :
Le gala des pièces jaunes : Maroon 5, A$AP Rocky, J Balvin, Pharrell Williams, Rauw Alejandro, Swae Lee, Stray Kids, Gims, Gautier Capuçon, Lisa des Blackpink, DJ Snake, Phoenix, Christine and the Queen, Khatia Buniatishvili, Nadine Sierra - Accor Arena, Paris
Kanye West, Ty Dolla Sign - Vultures listening experience - Accor Arena, Paris
Doja Cat - Accor Arena, Paris
Travis Scott - Deutsche Bank Park, Franckfort
Justin Timberlake - LDLC Arena, Lyon
Cérémonie de clôture des jeux paralympiques : Agoria, Alan Braxe, Anetha, Boston Bun, Breakbot & Irfane, Busy P, Cassius, Chloe, Chloé Caillet, Dj Falcon, Étienne de Crécy, Gяeg, Irène Drésel, Jean-Michel Jarre, Kavinsky, Kiddy Smile, Kittin, Kungs, Martin Solveig, Nathalie Duchene, Ofenbach, Polo & Pan, Tatyana Jane, The Avener - Stade de France, Paris
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20h14-le-blog · 7 years ago
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Marsatac 2017 c'est fini ! 23000 festivaliers ont envahi le parc Chanot pour deux jours de fête avec notamment un live incroyable de @theblazeprod, la FF et monsieur @kidfrancescoli ! Et vous alors, c'était bien Marsatac ? ___________________________________ #20h14 #marseille #marseillejetaime #love #partymusic #boy #blogger #musicblogger #instagood #festival #theblaze #fonkyfamily #music #beat #beats #cool #photooftheday #pop #rock #instagramers #igers #instalike #listen #smile #life #photooftheday #follow #artist #musician (à Marseille, France)
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mrch0colatchaud · 8 years ago
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Backseat (Prod. Astronote) by Little Simz Buy / stream here: http://ift.tt/2r1Fu4O I don't talk or say too much + since the beginning my music has been my way of communicating with the supporters + people who really care about me+ my art. BACKSEAT is an update for the people. It's all in the lyrics. Thank you for listening. Produced by Astronote Additional Vocals by Ella Mai + Vanjess Mixed by Brendon Harding Mastered by Claudio Cueni Upcoming Festival dates: May 19th - Kano + Friends @ The Great Escape Festival 2017 - Brighton, UK May 20th - Dillo Day 2017 - Northwestern University, Illinois, USA May 27th - Taico Club Festival - Nagano, Japan June 3rd - Distortion Festival - Copenhagen, Denmark June 10 - Gorillaz present Demon Dayz Festival - Margate, UK June 24th - Marsatac Festival - Marseille, France July 9th - Bass Coast Festival - Merritt, BC, Canada July 22nd - Afropunk Festival - London, UK August 18th - Hip Hop Kemp - Prague, Czech Republic August 19th - Royal Arena Festival - Orpund, Switzerland August 26th/27th - Afropunk Festival - New York, USA
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mc5agency · 8 years ago
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Barz Simpson @littlesimz @marsatac #2017 #crazy (à Marsatac)
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communiquaction · 8 years ago
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Marsatac , l'incontournable scène | Communiquaction
See on Scoop.it - Communiquaction News
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Marsatac pour sa version 2017 vous réserve juste l'incontournable de l'année. Nous ne pensons pas utile de vous présenter le festival Marsatac, qui reste d
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valentinchevallier · 8 years ago
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Teaser Marsatac 2017
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lazyvaprod · 8 years ago
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Infos Concert : "FESTIVAL / Marsatac : Die Antwoord à l'affiche de l'édition 2017 !" https://t.co/SyIgoHszwv via #zyvaradio : https://t.co/SyIgoHszwv
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altriviera · 7 years ago
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Mars Attraction 2*
* Festival MARSATAC, le 24-06-17 (soir 2)
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Merci une nouvelle fois à Léa pour son accueil et sa coopération, ainsi qu’à Nada et Adrien de Wicked Girls.
24 juin : la sagesse - et la folie prévisible de cette seconde soirée Marsatac - m’ont incité à revenir sur la planète Mars en train Intercités. Je sommeille ainsi dans la fluide quiétude d’un wagon à demi-désert et climatisé, glissant le long des banlieues nord, regard apaisé sur le reste de campagne pagnolesque, puis, aux abords de la cité-monstre, sur la magie désolée d’un château à l’architecture fin de siècle fantaisiste, relégué au bord d’une bretelle d’autoroute, non loin d’un bâtiment anthracite ultra-récent (la même teinte que sur les paquets de cigarettes) et d’une casse auto oubliée au bord d’un dépôt ferroviaire. Quand on arrive en ville, c’est donc à travers un tableau fascinant, en rêvassant sur les barres d’habitats collectifs séparées d’herbe pelée ou de garrigue rabougrie par lesquelles des enfants vont traînant, puis sur les immeubles et maisonnettes défraîchis, tatoués çà et là par de gros tags « BRUME ». Dans un autre genre, voici que nous passons tout contre l’hôtel Pretty : derrière la vitrine, une dame énorme s’abandonne joyeusement au confort d’un immense fauteuil blanc - un canapé ? - en battant des pattes. Soit. Une petite balade à pied depuis St-Charles jusqu’au Prado en passant par le Cours Julien me ragaillardit avant l’interview/plateau radio en compagnie des Nova Twins (mes nouvelles idoles depuis Princess Nokia). Le Parc Chanot est bien paisible, et l’on se faufile à travers les différents points de passage en saluant la sécu la plus cool du monde. En attendant l’heure de l’entretien (à suivre sur ces pages), on observe de loin la fin des balances de Kid Francescoli, et l’on se demande où peuvent bien se terrer les méga-stars de Die Antwoord… Dans l’entrée du Grand Palais, on aperçoit juste un pompier qui tire constamment la langue - de loin il ressemble à Cristiano Ronaldo et arbore le même air éveillé. Son collègue, plus chevronné, fait penser à Eric Ciotti avec une oreillette. Joyeux duo qui rassure. Je préfère faire connaissance avec Nada et Adrien du blog Wicked Girls, qui me fourniront en images. On prend des forces, car ce soir Marsatac est le point de convergence d’un maximum de hordes de fêtards : entre Chacha d’une part, Mat et Emilie d’autre part, et surtout Pathak, Carlos, Zoé et leur bande de ruffians, je ne sais pas comment on va en sortir. Grandis ?
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 Nova Twins… Que dire… Coup de foudre ? Là où La Strada noterait finement que « ça envoie du pâté », là où Panda ferait un violent effort de réflexion avant dire « beuhah !», et là où les Inrocks restent « bouche bée », il nous faut tout de même pousser - outre un cri d’amour - un peu l’analyse et rendre justice à ce trio brillantissime. Honneur au batteur Tim, le type-même de frappeur polyvalent et doué qui « sécurise la zone » pourses starlettes : Georgia South, bassiste choupinette qui semble sortie du collège pour effectuer une séance de footing sur place en secouant sa tignasse de cheveux frisés, et surtout en actionnant avec habileté une douzaine de pédales d’effets qui font sonner sa basse comme un clavier ivre de rap métal. Et Amy Love - soupir… - la chanteuse-kickeuse-guitariste nucléaire à tous points de vue, beauté black qui rappe, feule, rugit, caresse, harangue, roule des yeux fous ou flatte du regard, envoûte et possède son public, brise les planches autant que les cœurs (des filles comme des garçons). Certes, on pourra pointer dans ce récital un recyclage (trop ?) méticuleux des 90s (pour changer), entre RATM et Skunk Anansie, mais c’est fait avec une telle intensité et un tel professionnalisme (les deux ont à peine passé vingt ans) qu’on a envie de s’écrier « p’tain !» à la fin de chaque morceau (ou tube), ébahis par tant de puissance et de finesse cumulées. D’autant que certains de ces titres– par exemple Drums - tournent le dos au copier-coller pour procurer des émotions plus fortes. OK, donc. En offrant à Nova Twins la première partie de Die Antwoord, Marsatac n’a pas fait de cadeau à ces derniers, qui n’auront d’autre choix que d’enclencher la cadence maximum pour faire un peu oublier nos nouvelles Londoniennes fétiches. Interview à suivre si vous désirez en apprendre un peu plus sur elles, leurs fringues ainsi que leurs avis concernant le Coteaux d’Aix rosé !
 Kid Francescoli, au Palais de l’Europe, nous permet de souffler un peu. Toujours aussi courtois hors-scène, le Phocéen est également un excellent compositeur auquel Marsatac renouvelle sa confiance avec une régularité qu’il signalera dans ses remerciements de fin du concert. Et ce n’est pas le récent Play Me Again qui va nous décevoir (cf. notre chronique Auto_Tune) : accompagné de l’Américaine Julia - toujours plus assurée et, si je puis me permettre, toujours plus sexy -, le Kid entraîne son fervent public dans une électro-pop mâtinée de clubbing élégant qui n’est pas sans évoquer Au Revoir Simone (ah tiens, voici qui me fournit le calembour marseillais suivant : « Au Revoir Timone »…non?) et qui captive une assistance à majorité de 30 et 40aires. Bravo Julia & le Kid !
 Dans l’attentede Die Antwoord - rarement j’ai perçu une excitation pareille avant un concert, sans doute est-ce un peu la mienne aussi - je passe voir le Prince Waly : lui, Bon Gamin et Little Simz auront la rude tâche de faire venir du monde au Palais Phocéen pendant le set des Sud-Af’. Ils y parviendront sans peine : selon Guillaume, c’est un bazar indescriptible qu’ils mettront tous, rendant fou un public venu communier sous la bannière du hip-hop. J’aurai juste le temps de m’amuser un peu sur la musique du premier des trois. Morceaux choisis : « J’ai plusieurs téléphones / les billets tu les donnes » (balèze), « Mercedes / Range-Rover » rimant avec « coup de tazer » me feront bien rigoler et, je ne sais pas pourquoi, penser à des copines (je ne dis pas qui). Entretemps, après ces stances immortelles, j’ai noté avec satisfaction que les toilettes sont désignées sur ce site du parc Chanot comme « Urinoirs », ce qui est délicieusement (sans esprit soupeur aucun) désuet, et que les consommations sont à des prix standard : 3€ les sodas, 2€ l’eau (dur, mais les vigiles offrent des monceaux de petites bouteilles stockées devant les scènes), 3€ la Kro, 6€ la pinte, 4€ le vin et 6 « les bulles ». Tu bois quoi, toi ? Eh, mais voici que je tombe sur les Nova Twins au complet, régisseur, batteur et accompagnatrice inclus. Chose promise, chose due : je fais goûter le rosé à Amy et Georgia… Mais voici Romain, notre acolyte de No Keyframe, qui porte fièrement un bracelet « Artiste » ; pour lui c’est bière. Il dit avoir croisé un Ninja particulièrement calme et « pro » en coulisses… Allez, on vous laisse les gars, il est temps en effet de se positionner dans le Grand Palais.
 Die Antwoord (en Néerlandais, ça se prononce avec un « o » long, et pas un « ou ») : si certains estiment que la lame de fond sud-africaine est déjà retombée depuis six ans, et qu’il serait de bon ton de snober ce duo (dixit Zouzou), il n’en reste pas moins qu’on est très curieux de voir ce que Yolandi Visser et Ninja vont nous servir. Nolwenn m’ayant juré qu’elle avait pleuré en les voyant à Solidays, je m’attends à tout, les bras croisés. Je ne décrirai pas ici un son et des clips que chacun peut (re)découvrir chez soi, mélanges insolites et décadents de rap et d’électro hardcore qui se placent aux antipodes de ceux d’Yves Duteil. Quelques impressions de ce live, peut-être ? tu veux ? D’abord, un plan de feu monumental sur trois étages, formant un immense écran qui fait très « Etre Suprême », et, plus surprenant, une mini-caméra braquée en permanence sur la bedaine spongieuse et le masque écœurant du DJ, un nommé God. Des tenues en abondance, tant pour le duo que ses deux danseuses (Yolandi piquant apparemment des sprints répétés en coulisses pour se changer à tout propos) : fantômes destroy, silhouettes obscènes, joggings XXXL orange inspirés de Guantanamo, et autres sapes tout aussi sobres et pratiques. Des sonorités (allez, j’en parle) empruntant autant à Mylène Farmer qu’au gabber (cette techno violente et tunée comme une Ford Escort hollandaise), avec un son particulièrement bien réglé (pas moins de 5h de balances dans l’aprèm’) : on est rassurés, oubliée la bouillie « FF » d’hier. Un son… dément, apocalypse de beats et de bpm, d’infrabasses qui font table rase de tout. Des visuels d’une précision et d’une qualité exceptionnelles, propulsant une riche palette de fluos et de couleurs acides. Un « ZEF » (ce mouvement anti-snob et sud-africain) qui clignote pour nous conditionner. Une imagerie certes très sommaire, entre banlieues atomisées par la crise, drogues, errance adolescente et transgressions diverses, qui n’est pas sans évoquer les affres d’une jeunesse paumée du Pas-de-Calais, êtres suprêmes se shootant à la colle sous l’arrêt de bus un dimanche après-midi. Sordidement esthétique etfascinant. Tiens, soudain, ces flashes de planches de BD en noir et blanc (par un illustrateur non-identifié) qui déploient un univers de bourgeoisie néerlandaise sadienne et amènent une touche de sophistication surprenante. Malgré la relative pauvreté musicale, je crois bien que nous serions tous partants pour suivre ce show durant des heures s’il le fallait. Le jeu de scène ? Eh bien les danseuses font l’effet de jouets surexploités, et le DJ est repoussant à souhait. Quant à Yolandi, qui semble porter une perruque en guise de chevelure irréelle, sa voix acidulée d’animal de manga hystérique est à la hauteur des attentes (je me demande soudain dans quel opéra elle pourrait bien briller), et sa débauche d’énergie corrèle autant son allure d’androïde miniature que ses formesaffûtées. Pareil pour Ninja, dans un genre  plus dégénéré -tatouages débiloïdes et air d’abruti - avec une gestuelle qui finit toujours par convergerdans ses différents caleçons ou slips kangourou. Conclusion : un « show » stupéfiant qui sent la salle de sport, l’hygiène de vie et le professionnalisme maniaque…La camomille avant l’extinction des feux de bonne heure. Et le travail acharné d’une équipe de haut vol. Après un ultime Baby’s On Fireépileptique, on est tentés de s’en aller, mais le rappel sera copieux, étonnamment mélodique - j’en sais qui sanglotent de joie, achevés par cette surprise.I don’t care(il me semble) précède Enter the Ninja, et c’est beau, d’une certaine façon.Dès lors, hébétés, peinant à quitter la salle dévastée, l’on n’a plus aucun doute sur la suprématie « live » de Die Antwoord.
 Après cela, on retrouve la bande à Pathak résignée sur la défection des Suicide Boys - qui ont apparemment raté un bus ou un avion ou les deux. Suspect. La drogue, encore ? Pendant ce temps, l’Estonien Tommy Cash convainc dans le Palais Phocéen avec son électro-rap « beuhah », et cultiveune allure au-delà du bien et du mal - marinière et bas de survêtement jaune + raie plaquée sur le côté. Dans le Grand Palais, tandis que les techniciens s’activent à débarrasser le plateau pour Mr Oizo, je remarque un escogriffe tout de blanc vêtu qui titube, tentant, pour se reposer ou faire le point, d’appuyer son menton sur son poing tandis que du coude il cherche l’appui de sa propre hanche. On s’attend à tout moment à ce qu’il s’effondre dans un grand fracas, avec l’angoisse supplémentaire que cela soit surtoi. Vertiges de la drogue. C’est semble-t-il la conclusion de Mr Oizo, qui doit traiter la question suivante (sujet de dissertation de MarsaBac) : que faire en live après Die Antwoord ? « De la techno-hélicoptère », répond-il en développant une seule partie, avecun son paroxystique, une grosse surenchère pour tenter de faire oublier ce qui a précédé. Quentin Dupieux est tout à fait à même d’y parvenir, certes, mais cela me rappellera trop son set des Plages Electroniques, il y a trois ans, pour que je m’y intéresse. Dehors, c’est le chaos tranquille : difficile dans l’obscurité et le vaste sit-in de la place centrale de retrouver les autres, de rencontrer des gens en général, cela dit l’atmosphère reste paisible, presque reposante malgré la foule.
 Bogore arrive à point nommé pour nous retaper : infrabasses très lourdes, un « pain » au début sur la voix, mais rien de bien grave. Ah si, tout de même : un jeune black à dreads et sac au dos se contorsionne pour effectuer une sorte de danse aberrante, en suivant certes la musique, mais je vois le moment où il va se briser la cheville tout en se fourrant le doigt dans l’œil. Bizarre. Il n’est pas le seul à me tracasser : d’autres - ces filles par exemple - effectuent des chorégraphies pénibles d’oiseaux blessés qui, pris de spasmes, tentent des envols réprimés par ces basses inexorables. Etrange. 3h30 : « Vous avez pas de la MD? » (Ah nous y voilà, ça doit être ça…) - Non, dis-je, même si je suis à l’eau-c’est-de-l’eau. Bogore semble prendre conscience de ces dérives, et décide de passer un Mr Brightside des Killers non remixé : je ne sais pas trop si ça fonctionne.
 La fin : vers 5h je retrouve Nada et Adrien au stand presse : le ciel pâlit, tout baigne. Des gens au bar me congratulent pour mon t-shirt « RUN DMC » : classique (voire, me dis-je, trop évident), il se voit de très loin (dixit le batteur de Nova Twins pour qui je fus un point de repère lors du concert - j’en rougis), et me vaut le clin d’œil canaille des filles ainsi que la poignée de main approbatrice des amateurs de rap. Bon, d’accord, merci. Une nana me fait cependant remarquer qu’avec des socquettes fièrement relevées au-dessus de mes Adidas, ç’aurait été parfait. C’est possible, mais de mon point de vue point trop n’en faut. En plus, demain, c’est l’Aïd-el-Kébir, donc euh… Entretemps, Zoé, Arthur et Guillaume ont disparu, si bien qu’on erre encore un peu avec Charles. 6h15 : il fait jour, aube opaline, impression de redécouvrir les gens croisés durant la nuit, joie et sortie générale : public en débâcle mais magnifique, qui épouvante un peu cette dame ouvrant sa persienne du rez-de-chaussée, et découvrant des hordes d’amis pas très Ricoré. Et là je me dis que ça fait une bonne conclusion pour ce Mars Attraction.
Texte : Arnauld H.
Photos : Adrien Didier
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altriviera · 7 years ago
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Mars Attraction 1*
 * Festival MARSATAC, le 23-06-17 (soir 1)
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Intro : je vous renvoie à notre Auto_Tune pour l’arrivée en pleine fournaise le long de la corniche Kennedy - azur aveuglant chauffé à blanc et sillonné de jouvencelles aux tenues minimales - et le stationnement rue Negresko (ce signe du destin…) juste devant des ultras en train d’uriner copieusement sur un bâtiment qui ne mérite pas mieux en face du magasin Utile - pour se désaltérer. Premier pastis - dans un verre-ballon - sur le boulevard Rabatau. On intercepte Delphine qui passe avec superbe le long de cette artère sans qualité notable. Une bière pour elle, puis c’est l’accès au Parc Chanot.
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Parc Chanot : Wikipedia m’apprend qu’il y eut dans les années 1910 un parc d’attractions, l’American Park, qui brûla avant la Grande Guerre, et que la grille d’entrée côté Prado est d’origine. Ne pas imaginer ici des allées verdoyantes et ombragées sillonnées de calèches et de bambins surveillés par de tendres gouvernantes : c’est un parc des expositions bétonné avec moult hangars métalliques jouxtant le superbe Stade Vélodrome, dit « Orange Vélodrome », compact et imposant, dont l’épaule opulente mais optimisée (évoquant l’esthétique Apple ou Uber) rassure le Grand Palais tout proche. Cela dit, l’environnement n’a rien d’affreux : avec sa pelouse artificielle, son portique garni d’éclairages led astucieux, ses bars et échoppes gourmandes et un beau jeu de lumières et de projecteurs, l’esplanade centrale procure rapidement un dépaysement de festival pointu, bon-enfant et somme toute paisible. Les équipes de sécurité affichent une décontraction hors-norme (on n’est pas chez Panda à Nice) et l’accueil à l’espace presse est quasiment le meilleur de tous les temps (on n’est pas au MIDI non plus). Par contre, petite pensée nostalgique pour les Docks des Suds et la Belle de Mai : ici la disposition des lieux, rationnelle, concentrique, pour ainsi dire en 2D, ne suscitera jamais la folie et le chaos stimulants des précédents endroits colonisés par Marsatac. On fera nettement moins de rencontres rigolotes au Parc Chanot, sans doute plus adapté pour les sorties en tribu. Ce sont donc les concerts qui nous absorberont à 90 voire 97 %…
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Princess Nokia : il aurait été impensable de rater la prodige new-yorkaise du rap, que je cite en toute occasion depuis au moins deux mois, aux dires de Julien. Effervescence d’un petit public enamouré aux chromosomes majoritairement XX : la jeune Destiny Frasqueri se positionne en effet comme féministe… Toutefois, rassurons vite nos amis machistes : Nokia mitraille depuis 2010 la toile de productions trap et de vidéos tout aussi excellentes - elle possède un talent phénoménal de chanteuse, de rappeuse et d’artiste en général, qui humilie sans le faire exprès la plupart de ses confrères. Sa DJette peut sourire malicieusement derrière sa jolie frange brune en passant de précieux morceaux de trap (un rap à la fois planant, sensible, athlétique et corrompu) aux voix évidemment féminines, mais que personne malheureusement n’identifie. Ah, voici qu’on aperçoit l’idole, qui consent à gagner le devant de la scène avec un grand sourire généreux qui plisse ses yeux jusqu’à les refermer totalement. Le vrombissement d’une moto retentit : pour les fans hurlantes, c’est l’annonce de l’hymne Tomboy, que Nokia interprète fièrement. Suivent l’envoûtante Brujas, la boxeuse Kitana, avant une série de raps 90s plus pépères et ronronnants. Je regrette qu’elle ne mette pas plus en valeur ses dons pour le chant, dont la sensualité est l’autre versant étonnant de son répertoire. Il faut croire qu’elle place ses concerts sous le signe du rap contestataire… Et sans chichi, comme sa tenue : short en jean déchiré, haut blanc à bretelles, vite trempé, révélant ces petits seins qu’elle mentionne assez souvent dans ses paroles. Elle semble fort contente, nous envoyant moult sourires pleins de bonté. Côté public (qui s’est multiplié), c’est une forêt tropicale de cheveux longs qui sentent le shampoing et parfois la clope, une canopée de dos brûlants qui disent assez bien les jeunes filles sentimentales. Pour les récompenser, Nokia exécute un grand écart puis un peu de twerk accroupie - ce qui laisse Julien sceptique vu les revendications libertaires de notre princesse. De mon côté, mis à l’aise par tout cet activisme, je déguste une fin de set plus mélodique, hélas stoppé à 30 mn pile. C’est rude. Elle disparaît ; on ne la reverra jamais. Pas d’espoir de rencontre à l’espace presse. J’en ai le cœur brisé, ou plutôt : émietté telle une rose de Louisiane passée sous les roues d’un SUV dans une ruelle d’Atlanta. Ou telle une amorce de twerk languide s’achevant en chute les quatre fers en l’air. 
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On fait ensuite un crochet pour voir Soulwax qui a semble-t-il élargi son décor de laboratoire pour un jour, qui sait, placer quatre batteries et le double de percussionniste : un peu vain. Puis la sensation The Blaze, dont le plan de feu à tous points de vue éblouissant paraissait prometteur, avec ces grands panneaux inondés lumière blanche et des vidéos excellentes. Là aussi, l’option percus (ça commence vraiment à lasser ces manies de percussions, je le dis depuis cinq ans) se présente très vite avec des petits coups de bâton sur un pad dès la 8e minute - mais hélas guère plus de profondeur que le groupe précédent ; tout comme nous, à l’espace presse, on déplorera l’effet « variété électro » de la musique proposée.
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House of Pain : vénérable groupe de hip-hop US qui propose une entame sobre et rugueuse. Je ne suis pas emballé et j’ai sans doute tort, car c’est le genre de concert ascensionnel que Julien va vous résumer : « Mon groupe et ma surprise de la soirée. Bizarrement je pensais que j’allais être déçu. Tout le contraire. Une énergie rock propre aux grands groupes de rap américains, et une efficacité à toute épreuve. Le featuring sur quasiment 80 % du show de Sick Jacken, leader de Psycho Realm, m’a retourné. Il faisait partie des mecs que je voulais voir. Ils ont du coup chanté des titres de leur projet en commun avec Divine Tyler, projet téléchargeable gratuitement (titre de l’album : WARPORN). On a eu droit à deux titres d’Everlast, dont Folsom Prison Blues, sur lesquels il a pris sa guitare. Efficace, pro, top. Final sur Jump Around avec la foule qui « jump around », évidemment. »
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Un crochet au Palais de l’Europe pour Young Fathers - qui nous avaient stupéfaits il y a trois ans à Pantiero (voir dans ces pages compte-rendu & interview) - et qui restent aussi brillants que bizarres avec leur mélange vraiment unique de rap underground, d’électro, de musique afro et de variété dans le style « boys band ». On ne comprend pas trop comment cela tient ensemble et c’est tant mieux, c’est bon de ne rien y comprendre. Et leur statut considérable dans les pays anglo-saxons est plus que jamais mérité.
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Actress, pendant ce temps, a débuté son set au Palais Phocéen, sauf que personne ne s’en est aperçu, et pour cause : sur scène, un vieux synthé Yamaha (pas branché) devant un mannequin argenté. Personne d’autre dans les parages. Cette installation bon marché fait toutefois son petit effet conceptuel, sans doute grâce aux vidéos dont la texture mouvante propose un patchwork en fusion sur lequel se détache, hypnotique, « AZD », le titre du dernier album. Et par-dessus tout ça, une électro sombre, lourde, fascinante. Pas d’erreur, c’est bien du Actress, et tandis qu’on se demande si c’est le début, j’aperçois enfin une silhouette obstinément penchée sur ses machines, celle d’un grand black en régie, là-bas sur la gauche… Sacré parti-pris ! Dans le genre « particulier » (je n’ai pas ajouté « partenaire » car Actress est réputé pour son amabilité restreinte), il se pose là ! Précisera-t-on que jamais il ne se présentera sur les planches ? Les gens entrent et sortent, mais les connaisseurs se dandinent déjà, se regardant, trinquant, et tout le monde d’embrayer, tournant peu à peu le dos à la scène, un peu comme dans une boum où l’on « passerait de la musique », sauf que la déflagration continue est digne d’une rave organisée au fin-fond d’une base de sous-marins désaffectée. Conquis - une fois la frustration acceptée -, je décide que c’est le son de la soirée, voire du week-end ! Évidemment, face à ce mélange de snobisme et de maladresse, je peux comprendre la déception de certain(e)s. Actress vise-t-il à ridiculiser les stars qui déchaînent la foule en se contentant d’appuyer sur « play »? Ou se moque-t-il de nous ? Peu importe, ce qu’on entend est passionnant, et sur ce point il ne se fiche vraiment pas de nous.
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La Fonky Family ne peut certes pas en dire autant, avec un son très chaotique déversé sur un Grand Palais dans lequel on renonce à se frayer un passage - repoussé autant par l’affluence que l’atmosphère et la musique. Nous décidons d’une pause bien méritée.
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De La Soul par Julien : « J'ai préféré De La Soul sans le groupe, à l’ancienne (c’est beaucoup plus rock sous cette forme), même si la fille au trombone méritait le détour… Un côté gentillet, façon festival de jazz, et un côté plus efficace, avec la belle énergie des trois rappeurs, brillants sur les chants comme à l’unisson. Titres reconnus : Ooh / Me Myself and I / MagicNumber. »C’est aussi mon avis, et je dois avouer que je ne penserai jamais durant ce concert à faire le lien entre ce groupe et celui qui sortit il y a bientôt 30 ans le mirifique album 3 Feet High and Rising - mais la marche inexorable du temps n’a pour autant pas été cruelle pour nos héros d’antan !
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Et là, vous me direz que nous sommes parfaitement lancés pour un grand chelem nocturne, mais j’en connais qui - pas contrariants- doivent rentrer à Nice sans trop tarder, aussi je sors les clefs de ma Saxo légendaire, on évacue le site, et moi je vous revois « demain » après un aller-retour éclair qui me ramènera au seuil de Chanot pour un samedi soir plutôt épique…
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Texte : Arnauld H.
Photos : Julien Griffaud
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mc5agency · 8 years ago
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@marsatac 2017 @littlesimz (à Marsatac)
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mc5agency · 8 years ago
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@littlesimz take the stage @marsatac 2017 (à Marsatac)
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mc5agency · 8 years ago
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@bigbudhacheez Live from Planète Mars @Marsatas 2017 @princewaly @fiasko_proximo @dooky_edwards @sara_lanaya (à Marsatac)
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20h14-le-blog · 8 years ago
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MARSATAC 2017 S'ÉVEILLE AVEC LES RENDEZ-VOUS !
Avant le festival, @marsatac te propose une série de rendez-vous à ne pas rater à #marseille et #paris ! #marsatac
Parce qu’il n’y a pas que le festival de Marsatac, il y a aussi les rendez-vous. Chaque année, Marsatac te propose un parcours pour t’éveiller avant le grand week-end. Une sélection de goût aux quatre coins de la ville jusqu’à la capitale. Une initiative issue de partenariats locaux pour prolonger le festival au-delà des deux jours de fête avec au programme des open air, des spectacles jeune…
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