#mur en lames de bois
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Dining Room Great Room
Image of a medium-sized, modern great room with a light wood floor, brown walls, and no fireplace
#bureau encastré#salle à manger contemporaine#photo deco paris#rénovation paris#mur en lames de bois#dining room#bureau compact
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Aimer quelqu’un, c’est comme emménager dans une maison. Au début, vous tombez amoureux de toutes les nouveautés, étonné chaque matin que tout cela vous appartienne, comme si vous craigniez que quelqu’un ne se précipite soudainement par la porte pour expliquer qu’une terrible erreur avait été commise, que vous n’étiez pas censé vivre dans un endroit merveilleux comme celui-ci. Puis, au fil des ans, les murs s’érodent, le bois se brise ici et là, et vous commencez à aimer cette maison non pas tant à cause de toute sa perfection, mais plutôt pour ses imperfections. Vous apprenez à connaître tous les coins et recoins. Comment éviter de coincer la clé dans la serrure lorsqu’il fait froid dehors. Laquelle des lames de plancher fléchit légèrement lorsqu’on marche dessus ou comment ouvrir exactement les portes de l’armoire sans qu’elles ne grincent. Ce sont les petits secrets qui en font votre maison
Fredrik Backman
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Immortel amour
Aveugles pierres blanches Petits grains de sable L’eau douce et glacée court sous la terre jusqu’à éclore dans la mer Aveugles bouts de bois Radeau de fortune Vers l’horizon qui n’en est plus un je jette mes derniers espoirs Nus et écharpés Comme des filets troués Noirs et balbutiants Ensablés jusqu’au cou à la limite de la prochaine marée Le sel dans la bouche et sur les cils Lancinante est l’attente Lancinante pour ton sourire entre les blés dansants Dans la chaleur sèche d’un juillet en Puisaye Sans vent Le dernier café avant la torpeur sourde Au pied du château d’eau Boisson fraîche et table en formica Un fermier entre et nous regarde comme deux fous Champs à perte de vue Couleur or comme les pyramides Au sommet se dresse un calvaire érodé A contrejour Soleil brûlant Tu l’observes dans sa purulence salvatrice Noir sur bleu d’acier Dans sa grandeur maligne Ébloui Monolithique et hurlant la Passion La corneille prend son envol et résonne son cri funeste Immensité dorée Porte ouverte sur l’infini horizon trempé d’embrun Ma main caresse les blés comme ta chevelure de jais Opaline ta peau émiettée sous ton chemisier offert au vent Clair-obscur tranchant comme la lame de la Justice divine Je frôle ta peau douce comme l’éternité Mes désirs prennent leur envol Sur la plage je dessine mes rêves d’enfant Dans tes yeux je vois la somme de tout le temps De ce temps passé dans des cabanes de montagne Ce temps passé à la rivière à plonger du pont Eau glacée de juillet Juillet juillet juillet c’est au présent Résonne tout ce temps à s’aimer Ma tête sur tes cuisses un brin de paille à la bouche Les volutes du ciel émerveillés Ce temps à caresser ta nuque dans les foins de la grange Jupe retroussée trois heure sonne La chaleur Transpiration Et lourdeur du silence Les chats lézardent et le lierre grimpe sur le mur Le troisième barreau de l’échelle de bois craque Tes sandales à la main tu marches nus pieds jusqu’au chemin de graviers Tu as peur des serpents moi j’ai peur du noir Quand tu souffles la bougie je crois mourir Puis je renais contre ta peau Mes pieds enlacent les tiens Je dormirais mille ans contre ton corps de miel J’embrasse tes paupières dans le silence de la nuit Le silence de l’amour en extase L’amour qui cherche hurle comme un possédé L’amour qui trempe dans son bain d’éternel regarde les étoiles brûler Sens tu le fauve rugir en moi quand les lunes s’embrassent au fond de tes yeux Sens tu la chair pétrie sous mes mains avides Suaves dans l’obscurité de l’indécision des corps Incertitude des plaisirs à choisir Nous jouions aux dés dans ce café de Cotignac quand tu as offert le repas à un pauvre homme qui est ressorti riche Ton air de madone Debout Non pas dans la douleur mais dans l’esclavage des vices Dans l’éclat des pierres brûlantes de félicité L’éclosion de la nudité des sentiments crus Animale comme la Bête Mais impénétrable Nudité pure comme l’eau de tes larmes en perles Sous l’amandier en fleurs blanches nous regardons le ciel Voguent quelques nuages Et les abeilles butinent Travaillent d’arrache-pied Jusqu’à la mort Mécanique inlassable et inamovible Comme un nœud se fait et de défait l’amour danse d’une chambre à l’autre De l’obscurité à la lumière il vogue d’un salon à l’autre Sous un lustre du Saint Empire romain germanique s’étale un lit satiné de rouge La pièce est vert foncé et emplie de plantes. Une fumée diaphane bleutée exhale des ténèbres Tu es nue En croix Dans le plus bel apparat tu attends la résurrection de l’amour L’amour dévoré par le Chaos Là où il reste des fleurs il reste des graines Et là où il reste des graines pousseront des arbres séculaires Mon royaume pour un baiser sur tes lèvres Mon amour embrasse moi Embrasse de désir et non de pitié Retournons à la nuit sur la colline au Christ admirer la lune Retournons dans la grange ranger le foin Sur le carré de soleil imprimé par l’ouverture dans le bois Oublions les tribulations de l’amour Quand il fatigue Exsangue Libérons-nous dans la nudité la plus pure Des âmes et des cœurs Et pourvu que cela soit possible Aimons-nous jusqu’à en mourir
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Whumptober 16 : Necrosis
Nécrose, Les Trois Mousquetaires
L'un des brigands avait jeté sa pelisse dans l'âtre et l'atroce fumée qui s'en dégageait envahissait toute la salle, brûlant les yeux et obscurcissant la vue. Tréville peinait à suivre l'action confuse de ses troupes, aux prises avec une quinzaine de mercenaires lancés à l'assaut de l'auberge. D'un coup de pied, il envoya valdinguer son opposant le plus proche et sauta sur une table avant que celui-ci ne pût revenir à la charge.
Depuis son poste d’observation et tout en parant les coups de ses adversaires, qui tentaient de l’en déloger, il surveillait les silhouettes qui se dégageaient par à-coups de la brume, comme autant de saynètes fantomatiques : Aramis ferraillant avec un triplet de bretteurs dans l'escalier, un garçon de service pendu au lustre, Porthos qui protégeait une mère et ses deux enfants réfugiés dans l'angle d'un vaisselier, Richelieu en train de se défendre avec un couteau à pain et les pans de sa cape rouge, tel un étrange matador...
Tréville jeta aux pieds du cardinal l'épée dont il venait de désarmer un grand bougre. Privé de son fer, celui-ci lui bondit à la gorge et il fut trop occupé à bloquer ses poings pour vérifier que Richelieu s'en était emparé, mais il s'était retrouvé dans assez de situations dangereuses avec le cardinal pour savoir que ce dernier n'avait pas oublié les fondamentaux de sa formation militaire et qu'il saurait s'en débrouiller.
Malgré leur valeur et leur habitude des bagarres de taverne, la confusion générale gênait ses mousquetaires, qui restreignaient leurs mouvements, par crainte de blesser les clients de l'auberge, alors que les reîtres furieux qu'ils affrontaient n'avaient pas ce souci et utilisaient, au contraire, les civils comme des boucliers, afin d'obliger les hommes du roi à retenir leurs coups. Il fallait dégager la vue pour renverser le rapport de force. Tréville désarma un deuxième adversaire avant de courir entre les couverts renversés, puis de sauter au bas de la table, jusqu'à la grande fenêtre que d'épais volets de bois fermaient pour la nuit. L'escarpolette rouillée résista dans sa main et la distraction qu'elle lui causa faillit lui coûter l'oreille droite, près de laquelle fusa un coutelas dont il s'écarta heureusement par réflexe à la dernière seconde. La lame vint se ficher dans le panneau du volet, qu'elle acheva d'ébranler, et la ferronnerie céda.
Passé l'appel d'air qui augmenta encore le chaos général, les volutes de fumée s'échappèrent progressivement, tandis que d'Artagnan achevait l’œuvre de Tréville en douchant le feu avec l'eau d'une cuvette en étain. Aiguillonnés par cette clarté nouvelle, les mousquetaires ne tardèrent pas à reprendre le dessus.
En une série de parades coordonnées et de ripostes bien menées, ils acculèrent les mercenaires contre le mur porteur de l'estaminet, jusqu'à ce que la tête de leur chef cognât la brique, pressé qu’il était à la gorge par la pointe de la rapière d’Athos, dont il finit par implorer la merci.
Avec l’aide du patron de l’hôtellerie, le meneur et ses hommes furent bientôt enfermés dans la cave, pieds et mains liés.
Tréville s’empressa d’organiser le guet en postant ses soldats les moins fatigués à l’entrée de la cour et sur le toit des écuries, pour éviter une autre mauvaise surprise. Il confia leur supervision à Athos, dont il savait la vaillance à toute épreuve.
Il retrouva le corps de logis réorganisé à la manière d’un dortoir d’hospice par Aramis, qui recousait à la chaîne des plaies nettoyées par Porthos grâce à un carafon d’eau-de-vie. D’Artagnan passait ensuite derrière eux pour enduire les blessures suturées de l’onguent médicinal qu’il tenait de sa mère, et dont le régiment des mousquetaires avait déjà pu observer les effets merveilleux.
Le corps de la seule victime des combats, une cliente d’âge mûr qui avait perdu la vie en protégeant ses petits-neveux d’une volée de bâton, avait été étendu sous l’escalier. La tenancière réconfortait les enfants, les entourait de ses bras, les pressait contre son jupon pour tenter d’apaiser leur détresse bruyante, tandis que Richelieu se penchait sur leur grand-tante pour lui accorder les derniers rites, sa longue chape rouge couverte de suie comme un drapeau endeuillé.
Son office terminé, le cardinal se retira dans la cuisine, où Tréville le retrouva assis sur un banc de bois dur, apparemment absorbé dans la contemplation d’un panier d’asperges. Il se laissa tomber à son côté.
« Est-ce que vous avez fait examiner votre blessure, Éminence ? »
Richelieu sursauta.
« Je ne suis pas blessé, capitaine.
– Vraiment ? Vous tiriez de la main gauche par goût sportif, alors ? »
Le cardinal détourna enfin son regard des turions pour s’intéresser à Tréville.
« Vous êtes observateur », commenta-t-il d’une voix gardée.
L’excitation causée par l’affrontement qui venait de se produire courait encore dans les veines du chef des mousquetaires, et elle lui dicta sa réponse avant que son maigre sens politique ne pût la retenir.
« Ça me sert un peu, dans mon métier. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais je suis dirige un régiment. »
Le cardinal se mit à rire, honnêtement et bruyamment. Lui aussi subissait dans ses nerfs le contrecoup du danger et il lui fallut un long moment pour se calmer. Tréville partagea avec lui un sourire de pleine connivence, mais il avait encadré trop de têtes brûlées pour se laisser si facilement distraire.
« Mes hommes n’en ont pas l’air mais ils font des chirurgiens tout à fait acceptables, Éminence. Ils sauront très bien vous soigner.
– Je vous assure qu’il n’y a rien à soigner, rétorqua le cardinal, tout en portant sa main gauche à son coude droit dans un geste qui contredisait éhontément son propos, ce que Tréville ne se priva pas de souligner.
– Enfin ! Je sais bien que vous êtes capable de mentir mieux que ça.
– Peut-être est-ce là le signe que je vous dis la vérité, capitaine, siffla Richelieu en pinçant les lèvres.
– Je vous assure que D’Artagnan et Aramis ne vous feront pas de mal.
– Je suis ravi de l’apprendre, et je vous prie de croire que si ces gredins m'avaient charcuté je serais soulagé de m'en remettre à leurs soins, mais comme il n'en est rien, ils font mieux de s'occuper des hôtes de cette malheureuse taverne. »
Mais Tréville n'avait pas gagné son poste sans démontrer chaque jour sa détermination et il n’était pas homme à ignorer ses instincts.
« Montrez-moi votre bras.
– Pardon ?
– Montrez-moi votre bras, Éminence. Si vous n'êtes pas blessé, c'est facile à prouver. »
Le capitaine s'était déjà servi du même ton pour annoncer à des adversaires qu'il ne reculerait pas d'un pouce supplémentaire... et il n'avait jamais reculé. Sans doute Richelieu le reconnut-il, car il souleva son étole rouge et déboutonna sa manche, qu'il remonta précautionneusement jusqu'à son épaule.
Tréville ne put retenir une grimace. Lui qui avait vu des flèches crever les yeux des enfants et des femmes se vider de leur sang dans des villes mises à sac ne se sentit pas moins envahi de malaise à la vue des béances rouges qui striaient le bras du cardinal et d'où dégoûtaient des larmes jaunes d'humeur et de pus.
Richelieu haussa l'épaule gauche d'un mouvement qui valait un long discours, puis il tira sur sa soutane pour dissimuler l'infection, mais Tréville retint son geste.
Les maladies sont des ennemies perfides qui ne se conquièrent pas à force de fil et d'aiguille comme les plaies du combat, mais les bons remèdes, comme celui de Mme d'Artagnan, peuvent suffire à retarder l'avancée de leurs troupes.
Après tout, bien des guerres ont été gagnées simplement parce que l’ennemi avançait trop lentement.
#whumptober 2024#no.16#necrosis#the three musketeers#bbc the musketeers#fanfic#fanfiction#tw violence#captain treville#cardinal richelieu#richelieu#d'artagnan#athos#aramis#porthos
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Les étapes concernant la pose d’un parquet colle en chêne massif
1. Préparation du support : • Le sol doit être parfaitement sec, propre, et plan avant toute pose. Si nécessaire, une chape de ragréage est effectuée pour corriger les irrégularités. • Le taux d’humidité du support doit être mesuré, car un excès d’humidité pourrait compromettre l’adhérence de la colle. 2. Acclimatation du parquet : • Le parquet doit être entreposé dans la pièce où il sera posé pendant quelques jours (24 à 48 heures) pour s’acclimater à l’humidité et à la température ambiantes. Cela permet d’éviter que le bois ne se dilate ou ne se rétracte après la pose. 3. Choix de la colle et application : • Une colle spéciale pour parquet est choisie en fonction du type de support (béton, chape sèche, plancher chauffant). Cette colle est généralement appliquée à l’aide d’une spatule crantée pour une répartition uniforme. • Une section du sol est enduite de colle, couvrant une surface suffisante pour poser plusieurs lames à la fois, mais pas trop large pour éviter que la colle ne sèche avant la pose. 4. Pose des lames : • Les lames de parquet sont soigneusement posées sur la colle. Elles doivent être ajustées pour bien s’emboîter, sans espaces visibles entre elles. • Un marteau en caoutchouc et une cale de frappe sont utilisés pour ajuster les lames sans les abîmer. • Un espacement est laissé contre les murs pour permettre l’expansion naturelle du bois. Cet espace sera ensuite couvert par des plinthes. 5. Pose des poids ou rouleaux de pression : • Une fois les lames posées, des poids ou des rouleaux sont parfois utilisés pour garantir que le parquet adhère bien au support et que la colle fasse effet. 6. Temps de séchage : • Le parquet doit reposer pendant le temps recommandé par le fabricant de la colle (généralement 24 à 48 heures) avant d’être utilisé ou de subir des finitions. 7. Finition : • Une fois la pose terminée et le séchage effectué, les plinthes sont installées pour cacher les espaces d’expansion. • Si le parquet est brut, il peut être poncé puis verni, huilé ou ciré selon le style désiré. S’il est pré-huilé ou verni, aucune finition supplémentaire n’est nécessaire.
L’aspect noble d’un parquet collé dans un logement :
Le parquet collé confère une élégance et un charme indéniables à tout intérieur. Voici quelques raisons pour lesquelles il est synonyme de noblesse dans un logement :
• Stabilité et durabilité : Contrairement à un parquet flottant, la pose collée assure une stabilité optimale. Les lames sont solidement fixées au sol, ce qui réduit les mouvements et les bruits de craquement. Cela donne un sentiment de robustesse et de qualité pérenne, caractéristiques d’un habitat noble. • Esthétique soignée : Un parquet collé permet un rendu plus harmonieux, sans espace visible entre les lames. Le sol apparaît comme une surface continue, ce qui accentue l’aspect luxueux de la pièce. • Choix de matériaux précieux : Les parquets en bois massif ou en bois noble (chêne, noyer, merisier) sont souvent utilisés pour la pose collée. Ces bois, par leur teinte naturelle et leurs veines uniques, donnent une profondeur visuelle qui rehausse le caractère de n’importe quelle pièce. • Sensation de confort et de chaleur : Le bois est un matériau vivant, qui apporte une chaleur naturelle. Marcher sur un parquet collé offre une sensation agréable sous les pieds, renforçant l’impression de bien-être et de raffinement. • Adaptabilité aux intérieurs modernes et classiques : Qu’il s’agisse d’une demeure ancienne au style classique ou d’un appartement moderne au design épuré, le parquet collé s’adapte à tous les styles. Son aspect noble permet de créer une continuité visuelle entre les différentes pièces d’un logement.
En somme, la pose d’un parquet collé allie à la fois technique et esthétique, tout en offrant à un logement une touche de distinction et de caractère intemporel. C’est un investissement à long terme, valorisant l’espace par son élégance naturelle et sa qualité durable.
BTP-Design's insight:
• Une fois la pose terminée et le séchage effectué, les plinthes sont installées pour cacher les espaces d’expansion. • Si le parquet est brut, il peut être poncé puis verni, huilé ou ciré selon le style désiré. S’il est pré-huilé ou verni, aucune finition supplémentaire n’est nécessaire.
L’aspect noble d’un parquet collé dans un logement :
Le parquet collé confère une élégance et un charme indéniables à tout intérieur. Voici quelques raisons pour lesquelles il est synonyme de noblesse dans un logement :
• Stabilité et durabilité : Contrairement à un parquet flottant, la pose collée assure une stabilité optimale. Les lames sont solidement fixées au sol, ce qui réduit les mouvements et les bruits de craquement. Cela donne un sentiment de robustesse et de qualité pérenne, caractéristiques d’un habitat noble. • Esthétique soignée : Un parquet collé permet un rendu plus harmonieux, sans espace visible entre les lames. Le sol apparaît comme une surface continue, ce qui accentue l’aspect luxueux de la pièce. • Choix de matériaux précieux : Les parquets en bois massif ou en bois noble (chêne, noyer, merisier) sont souvent utilisés pour la pose collée. Ces bois, par leur teinte naturelle et leurs veines uniques, donnent une profondeur visuelle qui rehausse le caractère de n’importe quelle pièce. • Sensation de confort et de chaleur : Le bois est un matériau vivant, qui apporte une chaleur naturelle. Marcher sur un parquet collé offre une sensation agréable sous les pieds, renforçant l’impression de bien-être et de raffinement. • Adaptabilité aux intérieurs modernes et classiques : Qu’il s’agisse d’une demeure ancienne au style classique ou d’un appartement moderne au design épuré, le parquet collé s’adapte à tous les styles. Son aspect noble permet de créer une continuité visuelle entre les différentes pièces d’un logement.
En somme, la pose d’un parquet collé allie à la fois technique et esthétique, tout en offrant à un logement une touche de distinction et de caractère intemporel. C’est un investissement à long terme, valorisant l’espace par son élégance naturelle et sa qualité durable.
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Les premiers souvenirs à Barroude sont indissociables des premiers souvenirs de montagne. Probablement de ceux qu’on se remémore adulte, en y donnant une importance quasi-initiatique que ni la longueur objective, ni la difficulté de la course ne puisse justifier. Après les nombreuses balades d’enfance dans la vallée du Marcadau et la vallée si riante d’Aratilles, les pique-niques à côté des géraniums de Troumouse, où aux Oulettes de Gaubes assis dans le pâturages verdoyants, s’impose un nouveau projet : il va falloir s’attaquer à rien d’autre que l’«Envers du Cirque de Troumouse » comme le décrit dans son style concis inimitable, le guide Ollivier familial dans une édition des années 70 toute cornée.
Et me voilà donc à la fin de l’été, à remonter la vallée de la Géla, sous un poncho rouge et une pluie régulière. Mais le Guide Ollivier avait menti : absolument rien de pittoresque dans cette succession monotone de rochers, perdus au milieu d’un brouillard à couper au couteau. Mon père, de dos, me criait en riant « Allez, courage, plus qu’une demi-heure ! » comme une sorte d’unité de temps incompressible, du début de la randonnée, à la fin. Je compris plus tard que les dizaines de mètres qui le séparait systématiquement de moi était une manœuvre très habile : assez loin, il pouvait profiter de la montée sans subir ma mauvaise humeur. Assez proche, il me servait de point de mire en impulsant un rythme que ma peur de le perdre de vue me contraignait à suivre.
Au bout de quelques heures, le brouillard s’estompant un peu, je voyais notre sentier s’élever encore à flanc d’un grand pâturage jusqu’à un dernier ressaut abrupt, un « coup de cul », à mon avis un peu désespérant. Et planté au-dessus, je voyais pour la première fois la grande muraille noire, infiniment lisse de Barroude, qui m’apparût alors inquiétante, sublime et menaçante. « Le refuge est juste là-haut, au pied du mur» me dit tranquillement mon père, «plus qu’une demi-heure, et on devrait même y être avant l’orage ». Et il repartit aussitôt. Les premiers éclairs éclatèrent à la sortie du ressaut, lorsque nous passions devant l’embranchement du sentier de la Hourquette de Chermentas. Quel spectacle et quelle frayeur ! Le bruit formidable du tonnerre qui roulait contre ce mur de trois kilomètres de long et lisse comme une lame me filait une frousse dantesque. Au milieu de la nuée qui semblait avoir absorbé la terre entière, alors que nous progressions aussi vite que nous pouvions, penchée juste au-dessus de nous, la muraille de Barroude, encore plus noire que le ciel, devenait blanche par à coup, lorsque les éclairs zébraient le ciel. Marchant sous des trombes d’eaux et dans un boucan de tous les diables, je me souviens alors apercevoir comme un mirage têtu, campé sur son ténement rocheux, et se détachant sur le fond sombre de la muraille, la pointe volontaire du toit du refuge de Barroude.
Les montagnes ne vivent que de l’amour des hommes, selon le grand Rebuffat, mais est-ce qu’il y a un autre endroit où l’on peut pour ressentir de l’amour pour une construction humaine, même fruste, pour un simple refuge, efficace, pragmatique et savant, légué par nos semblables au milieu de cet environnement ou tout est à l’échelle des dieux ? Quel autre endroit que ces lieux isolés en montagne pour apprécier le dénuement d’une ampoule électrique dans le sas de déséquipement, ou j’abandonnais mes chaussures trempées ? Même la rigueur des cimaises en bois des murs de la salle commune valait tous les stucs et les gypseries des palais du monde, et la garbure préparée par les gardiens méritait n’importe quelle étoile au Michelin. La courte nuit, dans un dortoir bondé, remplis de ronfleurs et de blagues espagnoles, me sembla délicieuse. Le lendemain matin, l’abris avait fait son office, le ciel était dégagé et l’humeur excellente : je contemplais depuis la fenêtre de la salle commune, parfaitement placée au-dessus de mon lait chaud, l’aube violette qui colorait les cimes de la muraille, et le pic de Troumouse.
Intervenir dans le Parc National des Pyrénées, c’est inévitablement nous interroger sur la place que tiendra l’homme dans le milieu montagnard au XXIème siècle. Comment transmettre l’héritage de la tradition agropastorale toujours vivace, et qui a façonné la physionomie même des montagnes, tout en réinterrogeant notre rapport à ce contexte fragile. Sans évacuer la question touristique, devenu majeure avec le développement du loisir aux quatre saisons, bâtir au cœur même du cirque de Barroude, nécessite une conscience et une attention toute particulière dans ce site isolé et spectaculaire. A l’ère de l’anthropocène, il nous faut maintenant dépasser la vision romantique, de Hugo, et même la vision héroïque, portée par les Ramond, Chausenque et Russell, qui ont fait les belles heures du Pyrénéisme. En partant de cet héritage, nous souhaitons faire de ce projet de refuge un manifeste pédagogique de l’art de bâtir à la montagne au XXIème siècle.
Construire un refuge, renvoie à la vocation anthropologique de l’architecture : protéger et abriter des activités humaines. Ce que l’on peut oublier en bas, dans la plaine, la montagne nous le rappelle en renvoyant à son essentialité toutes les décisions techniques, tous les choix que nous ferons. Mais évidemment la somme des contraintes techniques est loin de faire un projet, et ce n’est qu’en composant tous les éléments avec minutie, avec attention, que nous aurons la chance et la responsabilité d’entrer en résonnance avec le site spectaculaire de Barroude. Pour que d’autres adultes, d’autres enfants aient la chance d’être invité à rencontrer la Montagne dans ce lieu spectaculaire et magnifique.
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Ce dimanche 13 août !
J'ai :
rangé, rangé, rangé
fixé la solive "diagonale" soutenue par la tige filetée à son contact mur
poncé mon plan de travail de cuisine en hêtre acheté hier puis enduit ce dernier de brou de noix
lasuré mon lambris dans mon bureau (après l'avoir poncé)
coupé le bas de ma porte de coffre technique à la scie plongeante (ma première fois avec cet outil et son rail - puis découpé une lame de bois et une plus petite que j'ai encollées ensemble puis fixées au bas de la porte
mis la sous-couche manquante sur ma porte de coffre technique
mastiqué là où se trouvait des agrafes sur mon coffre technique
mastiqué sous ma remorque
retaillé avec le multitool la languette de la lame de bardage qui bloque l'ascension sur le mur Tolkien
remis du frein vapeur à l'incision faite au poële (cf prochain article de blog) - et rescotché le tout
découpé les liteaux de part et d'autre du chemin du tuyau de poele pour fixer dans le futur la plaque de fermacell - qui sera insérée dans une plaque de galva
rangé, rangé, rangé
alors maintenant je veux dormir !
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Comment préparer la peinture extérieure ?
6 étapes pour préparer votre maison à la peinture extérieure - Avant de peindre la maison , lavez l' extérieur . - Grattez et laissez sécher avant de penser à la peinture extérieure . - Appliquez du mastic avant de vous attaquer à la peinture extérieure de votre maison . - Effectuez des réparations… puis considérez vos couleurs de peinture extérieure . - Appliquer d'abord l'apprêt lors de la peinture de la maison . - Coupez les plantes et les arbres à proximité avant d'appliquer les couleurs de peinture extérieure . La question est également de savoir comment préparer une maison pour la peinture extérieure ? Préparez votre maison pour la peinture extérieure - Une surface propre est essentielle pour un bon travail de peinture. - Grattez la peinture écaillée. - Réparez tous les défauts de surface avec un composé de réparation de surface conçu pour un usage extérieur. - Retirez l'ancien calfeutrage. - Réparation et re-mastic des fenêtres. - Utilisez des toiles de protection pour protéger les buissons, les plates-bandes, les terrasses, les pelouses et les trottoirs. De même, combien de temps doit durer une peinture extérieure de maison ? cinq à sept ans De plus, dois-je apprêter l'extérieur de ma maison avant de peindre? Préparer l' extérieur de votre maison avant de peindre . Si la peinture est saine, vous n'avez généralement besoin d'apprêter que les zones grattées ou réparées. Vous pouvez également utiliser un apprêt anti-taches au lieu d'un apprêt ordinaire pour sceller les nœuds dans le revêtement ou les moulures et pour couvrir les taches que vous ne pouvez pas enlever, comme la rouille. De combien de couches de peinture l'extérieur d'une maison a-t-il besoin ? Deux couches Quelle est la couleur extérieure de la maison la plus populaire ? Les autres couleurs populaires des extérieurs de maison sont les versions crème, beige, jaune et aux teintes claires de gris , bleu et vert. Parmi les couleurs plus foncées, le marron est très populaire. Vous voudrez peut-être garder quelques éléments à l'esprit lorsque vous choisissez la couleur de votre peinture extérieure. Dois-je laver les murs extérieurs avant de peindre ? Laver . Un récurage approfondi est indispensable avant de peindre toute surface extérieure . Il élimine la saleté et les résidus de peinture qui empêchent les couches fraîches d'adhérer et élimine la moisissure qui se développe sur la peinture dans tous les climats, sauf les plus arides. Combien coûterait-il de peindre l'extérieur de la maison? Peindre l' extérieur de votre maison coûte en moyenne 2 500 $ (pour une maison à deux étages de 2 400 pieds carrés ), la plupart des propriétaires déboursant entre 1 800 $ et 3 200 $. En général, le coût moyen par 100 pieds carrés est de 60 $ à 160 $. Quelle est la meilleure finition pour la peinture extérieure de la maison ? Satiné / coquille d'œuf : Idéal pour les revêtements, car il s'agit d'un fini peu réfléchissant qui masque bien les imperfections de surface. Il a un léger brillant , il reste donc plus propre, se lave plus facilement et résiste mieux à l'abrasion que les peintures mates ou mates . Comment préparez-vous le bardeau pour la peinture? Lorsque vous peignez un revêtement en planche à clin , appliquez la peinture avec un rouleau puis "appliquez-la" à l'aide d'un pinceau, cela évite beaucoup de trempage avec un pinceau. Les rouleaux sont disponibles dans de nombreuses tailles et différentes largeurs de 3″ à 12″. Une sieste de rouleau de 1/4″ à 1/2″ d'épaisseur est bonne pour le revêtement en clins . Comment enlever l'ancienne peinture extérieure ? Pour un décapage de peinture plus poussé , investissez dans un grattoir tranchant - un outil avec une lame remplaçable qui est capable de décaper la vieille peinture jusqu'au bois nu avec une seule éraflure. Tenez le grattoir de manière à ce que la lame soit perpendiculaire au bois, appliquez une pression modérée à ferme et faites-le glisser le long de la surface. Quelle est la meilleure peinture pour bois extérieur ? Meilleures peintures extérieures pour bois en février 2020 # Peinture pour bois Temps de séchage (minutes) 1 Choix de l'éditeur du porche et du patio de Kilz 60 2 Choix de l'éditeur Rust-Oleum Latex 30 3 Aérosol Painter's Touch de Rust-Oleum 20 4 Kilz extérieur 120-180 Que faut-il pour préparer l'acier pour la peinture ? 5 étapes importantes pour préparer le métal pour la peinture - Nettoyez la surface. Pour préparer correctement les nouvelles surfaces métalliques, utilisez de l'essence minérale pour enlever la graisse et appliquez un apprêt antirouille avant de peindre. - Enlevez la peinture écaillée et écaillée. - Enlevez la rouille. - Réparez les petits trous et bosses. - Apprêter la surface. Comment peindre un revêtement extérieur ? Comment : peindre un parement en vinyle - RÉSUMÉ DU PROJET. Ne travaillez que par temps convenable ; évitez les journées chaudes, humides ou venteuses. - ÉTAPE 1 : Travaillez uniquement par temps convenable. - ÉTAPE 2 : Choisissez la bonne peinture. - ÉTAPE 3 : Préparez la surface en vinyle. - ÉTAPE 4 : Appliquez un apprêt, si nécessaire, puis deux couches de peinture. Comment préparez-vous le bois peint pour la peinture? Pour préparer le bois déjà peint, enlever la peinture craquelée, écaillée ou écaillée , poncer la surface avec du papier de verre grain 180, enlever la poussière et essuyer avec une éponge humide. Que se passe-t-il si vous n'utilisez pas d'apprêt avant de peindre ? Bonne adhérence de la peinture Parce qu'il a une base semblable à de la colle, l' apprêt pour cloisons sèches aide la peinture à bien adhérer. Si vous sautez l'amorçage, vous risquez d'écailler la peinture , surtout dans des conditions humides. Vous pourriez blâmer cela sur la qualité de la peinture que vous avez utilisée, mais la vérité est que le fait de ne pas utiliser d'apprêt a causé le problème. Avez-vous besoin d'apprêter sur une ancienne peinture? La plupart des projets où vous allez sur une surface déjà peinte ne nécessitent pas l'utilisation d'un apprêt . Dans de nombreux cas, tout ce que vous aurez à faire est d'appliquer un apprêt sur les zones nues qui doivent être traitées avant d'appliquer votre finition. Comment préparer l'extérieur de ma maison pour la peinture ? Avant de commencer le projet de peinture , la surface de votre maison doit être propre, mate et sèche. Lavez la craie, la saleté et la moisissure. Protégez les plantes paysagères en les recouvrant de plastique. Après avoir nettoyé la maison , grattez toute peinture écaillée ou fissurée , puis poncez et apprêtez la zone. Puis-je peindre moi-même l'extérieur de ma maison ? Ne peignez pas votre maison vous-même à moins d'avoir le temps, les outils, les compétences et l'endurance nécessaires pour faire le travail. Selon la taille et la hauteur de votre maison et l'état du revêtement existant, préparer et peindre une maison par vous-même peut être un travail fastidieux et difficile. Faut-il gratter toute la peinture avant de peindre ? Avant de peindre sur de la vieille peinture sur du bois, racler toute la peinture lâche, craquelée, écaillée ou écaillée doit être enlevée par abrasion. Une fois cela fait, le bois est prêt pour un bon primaire d'accrochage. En laissant sécher l'apprêt, votre couche de finition adhérera correctement et durera de nombreuses années. Quelle couleur extérieure fait paraître une maison plus grande ? Utilisez des couleurs claires pour faire paraître une maison plus grande . En raison des excellentes propriétés réfléchissantes des couleurs claires, elles rendent visuellement la taille de la maison plus grande qu'elle ne l'est réellement. Choisissez des teintes pastel : beige, ivoire, laiteux, gris, etc. Ai-je besoin de deux couches de peinture si j'utilise un apprêt ? L'amorçage est le meilleur. Si vous devez appliquer deux couches de peinture pour recouvrir l'ancienne couleur, pourquoi ne pas utiliser un bon apprêt ou apprêt /scellant et une couche d'une bonne peinture ? La plupart des gens diront le contraire, mais l' apprêt adhère beaucoup mieux à l'ancienne peinture qu'à la nouvelle peinture . Utilisez une couche d' apprêt et une couche de peinture . Read the full article
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J'ai passé la journée à regarder les lames de lambris de pin maritime sur le mur face à moi. Sauf pendant la sieste (là je dormais). C'est la fin de journée, et il est clair que ce bois a plus travaillé que moi, aujourd'hui.
J'ai posé un arrêt de travail pendant le séminaire de la direction à la montagne. Je pensais rentrer chez moi, mais apparemment ça coûte moins cher de me faire rentrer avec tout le monde dans le mini-bus, en plus y a des lacets et je suis pas en état. Bref, je sèche les réunions et la situation me convient. C'est à se demander si je suis vraiment de droite.
L'appartement d'à côté est bruyant. D'après ce que j'ai compris, c'est des jeunes défavorisés qui ont bénéficié d'un programme pour partir à la montagne pour pas cher en moyenne saison. Je suis contre, et pas seulement parce que c'est bruyant. Je suis peut-être de droite, en fait.
Je trouve ça con, par principe d'égalité de vouloir donner aux pauvres les mêmes loisirs qu'aux riches, pour dire "vous êtes comme tout le monde", et on installe un nouveau standard dégueu dans l'imaginaire collectif. Pour l'égalité, c'est pas les pauvres qui doivent vivre comme des riches, mais l'inverse - l'exploitation en moins. Par principe de sobriété, on devrait niveler par le bas en termes d'impact sur l'environnement : pendant les congés, tout le monde se met aux osselets, au land-art, ou au air-guitar (de jour).
On devrait supprimer les aides au départ en vacances pour les 18-25 ans, et plutôt mettre des embûches au départ en vacances pour les plus de 30 ans, sous conditions de revenus et de patrimoine bien entendu. Donner aux riches les mêmes chances qu'aux pauvres, et pas l'inverse. Ça c'est pas de droite. Mais je crois pas que ce soit tout à fait de gauche, non plus.
Nos impôts paient aux pauvres des vacances de riches, et je suis contre. Je dois être de droite.
Leur argument c'est que c'est pas normal que les pauvres se privent. Alors que si, c'est normal que les pauvres se privent. Et c'est pas normal que les autres se privent pas. Attaquons-nous plutôt à celles et ceux qui se gavent. Je dois être de gauche, enfin je suis un peu paumé et fiévreux, vivement le mini-bus.
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Transylvanie express (26)
Épisodes précédents
Le hall du palace était rempli de monde. Les clients discutaient en formant différents groupes. Certains étaient assis dans le grand salon, attendant d’être servis par un domestique qui n’arrivaient pas. Ils parlaient créant un énorme brouhaha. Pourtant, aucun ne bougeait. Ils ne remuaient même pas les lèvres. Seuls leurs yeux me suivaient du regard. Je marchai, complètement trempé, au milieu de ces mini-attroupements de pantins. Je cherchai à rentrer au plus vite. J’allai grimper les escaliers lorsque le concierge du moment m’interpela. Dès lors je le rejoignis en passant près d’une banquette sur laquelle un homme à la peau cirée était assis. Il ne leva pas la tête, gardant les bras le long de son corps. Toutefois, son veston remua, laissant penser qu’il protégeait un petit animal.
- Votre diligence est arrivée, annonça le domestique. Elle sera prête à partir demain matin.
- Très bien, répondis-je.
- Vous allez bien ?
Il était le seul à ne pas ressembler à une statue de cire. Il m’observa vivement, inquiet par la pâleur de mon visage. En fait, je me sentais fatigué. J’avais chaud et voulais me changer pour me reposer. Le ventre du client assis remua de plus en plus. L’animal domestique sembla long et rond. Je répondis au domestique par un sourire et un hochement de tête.
- Madame Jezikova est partie, il y a une petite demi-heure avec ses bagages, ajouta-t-il.
Mes tripes répondirent silencieusement ; Comme si un couteau venait de les transpercer. Cependant, je n’étais pas surpris. C’était mieux ainsi.
En passant devant l’homme assis dans le canapé, je remarquai son ventre gigoter. Quelque-chose sorti doucement de sa chemise. Cela avait la forme d’un tentacule. Le brouhaha continua mêlant paroles et rires. Mais en observant le hall, j’avais la sensation d’entendre un enregistrement au milieu d’un tableau composé de poupées.
Je ne rencontrai personne dans les couloirs. Aussi, avant d’atteindre la porte de ma chambre, je m’inquiétai de ce qui pouvait arriver. Était-elle réellement déserte ? Les hommes de main de son mari, sont-ils aussi partis ? Avait-elle laissé un mot ? Je marchai, divaguant et sentis la fièvre envahir mon esprit. J’avais de plus en plus chaud. Par ailleurs, ma vision devint floue.
Afin de ne pas tomber, j’atteignis la porte en me retenant aux murs. Je pris la clé et l’enfonça dans la serrure. A ce moment, j’inspirai un grand coup avant d’ouvrir la porte lentement. Elle ne grinça pas et laissa apparaitre une pièce entièrement propre et silencieuse. Il n’y avait plus de trace de cette scène de baise entre Ludmilla et les quatre hommes. Il n’y avait plus rien si ce n’est les meubles, ma valise près du bureau ainsi qu’une veste posée sur dossier d’une chaise. C’était une veste de Ludmilla. En entrant, je reconnus le parfum de vanille et de fleur d’oranger que laissait la jeune femme sur son passage.
Je retirai mes fringues encore trempées avant de m’essuyer avec une serviette. Puis, les poumons pressés par l’épuisement, les yeux fatigués par la fièvre, la sueur commença à perler sur mon visage. Alors, je m’allongeai sur le lit et m’endormis immédiatement. J’avais besoin de faire un somme réparateur qui se transforma en un rêve étrange.
J’étais étendu sur le dos. Je pouvais distinguer la chambre qui n’était plus la même. Elle était blanche. Une femme entra et resta quelques instants près de moi. Je reconnus le visage de Ludmilla. Elle ouvrit les lèvres offrant un joli sourire. Elle dit quelques mots indistinguables avant de ressortir et me laisser seul. Puis je me levai. Il n’y avait que mon lit dans la pièce sans fenêtre. Toutefois, une lumière éclairait la chambre comme au grand jour. Je marchai pieds nus, je me dirigeai vers la sortie. La porte s’ouvrit puis je me retrouvai en pleine forêt. Devant moi, de vieux rails marquaient une route. Alors, curieux, sans peur, je suivis la voie ferrée. Je marchai sans avoir mal aux pieds, malgré les cailloux, les ronces ou les lame de bois pourri clouées aux rails. Plus, je m’enfonçai dans la forêt, plus la nuit commença à apparaitre. Je marchai dans un silence total avant d’arriver à un immense château aux murs infranchissables et aux toits noirs. Un croassement me réveilla.
Le corbeau vivait seulement dans mon songe. J’étais de nouveau dans ma suite. Il faisait déjà nuit et j’étais encore fatigué. Bien que je fusse nu, les draps collaient à ma peau à cause de la sueur. Mais qui m’avait mis sous les draps ? Je ne me souvenais pas l’avoir fait. Le parquet vibra soudainement. Trop fatigué, je ne bougeai pas. Quelqu’un s’approcha du lit, je distinguai vaguement une silhouette dans l’obscurité. Une odeur de vanille et de fleur d’oranger rassura mon esprit. Dès lors, je fermai les paupière et essayai de me rendormir. J’avais froid mais j’étais en sueur.
Soudain, les couvertures se levèrent ; le matelas s’enfonça. J’étais pris de vertige tellement les murs bougeaient. Je me sentis partir, m’envoler hors de mon corps mais j’étais encore endormi, prisonnier du lit. Tout autours parut remuer : les meubles, l’armoire, la fenêtre, la chaise sur laquelle mes habits reposaient… Je ressentis le besoin de vomir, mais rien ne voulait sortir. Je frémis lorsqu’une main froide caressa ma joue chaude. Il y avait quelqu’un à côté de moi, mais je ne pouvais pas bouger. Alors, du coin de l’œil, j’essayai de reconnaitre cette personne. Elle n’était qu’une ombre dans le noir. Elle sentait bon la vanille et la fleur d’oranger. J’entendis un long « chut ». Dès lors, je me rendormis de nouveau.
C’était le même rêve. Celui de Ludmilla habillée de blanc qui traversait une chambre aux murs blanc. J’étais encore allongé sur le lit, attendant qu’elle approche. Je ne pouvais faire que ça, car je me sentais paralysé. J’écoutais ses pas résonner dans la salle. Elle posa quelque-chose près de mon bras, prononça quelques mots rassurant puis elle repartit en disant : « A tout à l’heure ». A ce moment, je me levai et me dirigeai hors de la pièce pour la rejoindre. Seulement, en ouvrant la porte, j’entrai dans une forêt où des rails à moitié usés par le temps m’invitaient à prendre le seul et l’unique chemin. Habillé en sous-vêtements, je traversai la forêt encore plus sinistre que la première fois. Je me doutai de ce que je verrai au bout du chemin, et j’avais raison : le château aux murs immenses s’imposa devant moi brusquement, comme s’il venait de surgir des profondeurs de la terre. Cette fois-ci, le corbeau s’envola du sommet d’un toit noir avant de lancer un long et terrible croassement.
J’étais toujours en sueur, sous les draps lorsque j’ouvris les yeux. Sa voix mélodieuse apaisa mon angoisse soudaine. Elle posa une main sur mon front, je compris qu’elle était aussi allongée. Elle dormait à ma gauche. Cependant, l’obscurité de la nuit m’empêchait de la voir. Et sans ce parfum de vanille et de fleur d’oranger, je n’aurais jamais su que c’était Ludmilla.
- Tu es revenue ? demandai-je.
- Je ne suis jamais partie, répondit-elle.
Sa voix était douce et calme. Si calme qu’elle me rassurât. Je fermai les paupières, la sueur coulait toujours sur mon corps, les draps se collaient à ma peau trempée. Sa main glacée caressa une seconde fois mon front bouillant. Elle me faisait du bien. Je me rendormis.
Lorsque le jour apparut, un jeune homme assis à côté du lit m’effraya. Confus, il se leva immédiatement avant de se présenter. Il avait un léger accent allemand. Johann Textor était l’élève de Klaus Möller, l’historien que je devais rencontrer à Brasov.
- Vous êtes arrivé avec la diligence d’hier soir ? questionnai-je.
- Heu… Non… je suis arrivé, il y a quatre jours, répondit-il.
- Pourquoi n’êtes-vous pas venu avant ? intervins-je un peu étonné.
Il me dévisagea de ses yeux gris. Il semblait désorienté ou timide en découvrant que j’étais entièrement dévêtu. Il tourna la tête pendant que je me couvrais d’une robe de chambre appartenant à l’hôtel.
- C’est que vous étiez malade, dit-il.
- Je ne l’ai été que cette nuit.
Il garda le silence attendant d’être sûr que je sois rétabli. Puis il inspira une grande bouffée d’air.
- Cela fait cinq jours qu’on vous a trouvé délirant dans cette chambre. Vous êtes resté couché depuis ce temps.
Alex@r60 – mai 2022
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Où que l'on se trouve sur cette planète, on finit par se heurter à ses quatre murs et, alors que je me débats au plus profond de ma gueule de bois, me reviennent en mémoire deux de mes amis qui sont mes conseillers en matière de suicide, entre nous, existe-t-il une meilleure preuve de fraternité agissante? Sur chaque veine de son bras gauche, le premier porte les marques indélébiles de la lame de rasoir. quant au second, énorme barbe noire, il préfère l'absorption à jets continus de comprimés. L'un et l'autre écrivent des poèmes. à croire que les gens de cet acabit ne peuvent que flirter avec l'abîme. mais je parierais fort que nous atteindrons, tous les trois, la quatre-vingt-dixième année. 2010. et alors, à quoi ressemblera 2010? tout sera fonction, bien sûr, de ce qu'on aura fait de la Bombe, mais je suppose qu'on mangera encore des œufs au petit déjeuner, que le sexe posera toujours autant de problèmes et qu'on continuera à écrire des poèmes et à se suicider.
Journal d'un vieux dégueulasse de Charles Bukowski.
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Débandade dans la métempsycose animale IV.5 (2/2)
L’aube perça très profondément l’obscurité jusqu’à aller se frotter sur le bord de l’épinette. D’abord, il y eu la vague sensation que quelque chose se pressait contre ses paupières. Une impression miroitante qui caressait sur le bord crénelé de ses yeux. La lumière bourgeonnait derrière la cloison de son épiderme, et finit par soulever le mince opercule de peau qui les recouvrait. Il fut surpris et ravi. Une onde intense et belle le traversa littéralement. Il n’eut aucun mal à s’y habituer tellement elle l’enchantait. Tout fit jour en lui. Un court instant cependant, il eut un léger frémissement de vertige en réalisant que le bord sa cage était suspendu dans le vide. Toutes les portes étaient étrangement restées ouvertes. Rien ne le séparer plus du néant. Il resta donc bien prudemment en deçà ; se contentant d’admirer ce qui s’offrait à lui de l’intérieur de son gîte. Ce n’était que profusion de lumière et de couleurs dont les saveurs virent faire naitre auprès d’elles tous les sons qu’ils se pouvaient. Il leurs prêta la plus grande attention. Les découvrant et les étudiants, les détaillants un-à-un, peu-à-peu, comme un psautier bucolique débordant de chants d’oiseaux.
Les moineaux vinrent en premier, aiguisant leurs trilles pour annoncer, avant que tout le monde ne soit réveillé, l’arrivée d’un nouveau jour. Toute une partition de sons brefs et mélodiques, suivi de zézaiements prolongés saturèrent l’air de bon matin. Au loin, le bruit d’un volet qu’on relève à la manivelle produisit leurs firent ��cho sur exactement les mêmes notes ; sidérant au passage nos pauvres passereaux. Des tourterelles en profitèrent pour leurs voler la vedette ; déployant leurs roucoulements tout en zyeutant une place un gite et un couvert pour nidifier.
Un couple de corbeaux les prit à revers, sans n’y trouver aucun compte ; passant inélégamment au milieu de l’assemblée volatile qui s’était installé dans la cour de la ferme. Ils émirent un « CrroÔâh ! CrroÔâh ! » bien senti faisant reculer toute ce cénacle improvisé.
Des Geais inquiétés, accrochés aux arbres alentour se mirent à pousser trois sons brefs et grésillant. Des cris grimaçants ; défendant qu’on s’approche d’eux, de leurs nids et de leurs couvées. Même si personne n’y avait vraiment songé. Des pigeons aux bulbes gras, indigestes et recouverts de plumes toutes crottées, fredonnèrent en boucle les mêmes notes sans qu’on ne puisse rien en traduire. Vint encore des pies ameutées par la quête d’un repas ou de gente à ennuyer. Elles s’invitèrent dans un festin ou il n’y avait encore rien à partager. A moins qu’elles apprirent sans partage appâter par leurs cris lugubres ; médisants tout ce qu’elles pouvaient bien penser.
Des merles à distance s’envoyaient sans échange d’un regard, des invitations à baiser et des serments d’amours & de fidélité que chacun pouvait prendre à bons comptes, dans le sens qu’il le voulait. Ils produisaient des chants mélodieux en s’envolant dans les tours : créant des gammes aux motifs variés, avec par moments des sifflements semblable à une flute ; avec des finales ascensionnelles d’aigües vertigineux en virtuose.
Un rouge-gorge solitaire passa par-là, lui aussi ; à vol plané. Il émit un genre de gazouillis un brin affligé de notes à la mélancolie expurgée.
Autre chant. Variante apportée à celui des moineaux ; celui d’une mésange ou d’un rouge-gorge ?! À moins que ce ne soit un débordement volatile de l’évolution des espèces. L’on peut imaginer que leurs chant seraient facteur d’évolution bien au-delà de tout ce que Darwin prêtait à tout ce marivaudage..
Leurs chants sentaient bon la saison. Le printemps et son interminable symphonie pastorale s’entendit jusqu’à la pointe du jour. Ce qui fut s’étendit des heures durant, couvrant tous les horizons à la ronde...
Quiet, il respira par grandes bouffée. Inspirant et soufflant généreusement. Remplissant ses minuscules poumons de ciel bleu. Ses aérations répétées et accélérer finirent par lui donner le tournis. Pour accompagnait ses brusques élévations de conscience, notre charmant chapon dodelinait de la tête en bordant sur des refrains réminiscants au plus profond de sa tête : « cokcockockcococcookckc ! ». Même si ce n’était pas très satisfaisant au regard des règles du solfège, le fait de pouvoir exprimer par un chant toutes les émois qui le submerger balaya tous scrupules.
Pas un instant, il ne se rendit compte que quelque chose était en train de se modifier. Imperceptiblement dans l’air. Le chant des oiseaux s’embrunit sans que la subduction de leurs mélodies n’en soient affectés. L’humeur du ciel. La pression de l’air. Le déplacement de l’éther et des vents. Jusqu’au métabolisme du plus insignifiant insecte n’y fut pas insensible…
Des nuages courraient dans le ciel en redessinant la ferme de jeu d’ombres fantasques qui assombrissaient par instants la basse-cour. Pas de quoi altérer le chant d’oiseaux. Ils observaient du coin de l’œil cette étrange chorégraphie qui au départ n’avait rien de dirimants. Un des nuages arrêta net cette course folle. Sa taille gigantesque le lui permettait. Il estompa entièrement la lumière du jour, avalant le soleil, absorbant ses rayons dans son ventre glouton.
C’est alors que retentit un cinglant «MeuuuuuUÛÛHhhhh !!! » venu des profondeurs de l’œsophage d’un ruminant ; abrégeant d’un coup la Pastorale comme l’aurait fait, dans un orchestre, le son deux cymbales se percutant violemment l’une contre l’autre. L’ondulation sonore se propageât longuement et pris écho des murs autour de la basse-cour. Imposant le silence de toutes parts.
Comment dire ?!!
Ce bruit lugubre et stupéfiant anéanti le concert des oiseaux. Ce meuglement venait d’annoncer quelque chose qu’il ne comprit pas immédiatement. Une fin de partie qui fit fuir le printemps. D’un coup il fit froid. Très froid. L’immense nuage se couvrit de teintes allant du blanc à une infinité de camaïeu de gris et de violet les plus menaçants. Il installa les ténèbres au-dessus et la ferme. Il le ressentit intimement. Sa peau se couvrit de frisson. Le froid pénétrait au fond de lui. Son premier réflexe fut d’entrer plus loin dans sa cage. Il sentit une sourde pression se faire contre les plumes de ses ailes. Son corps se rapetissait. Il recula encore plus profondément, jusqu’à se replier totalement en lui-même comme il avait appris à le faire. Sauf que de ce côté-là quelque chose s’était fermé. Ses yeux restaient bien ouverts et affrontaient la réalité nue sans échappatoire. D’évidence il ne pouvait d’aucune manière la contourner. Au cœur des ténèbres, il perçu un léger crépitement qui à mesure redoubler de vigueur, en devenant de plus en plus prononcer. Tout d’abord sur le toit de la grange, au-dessus de lui, puis autour contre les murs. La pluie devint de plus en plus forte. Il tombait à verse. Le vent soulevait des embruns qui, en pénétrant au travers des bardeaux en bois, vinrent jusqu’à lui frapper en pleine face. Il ne pouvait rien y faire. Il fut très vite complétement imbibé d’eau. Le froid, la pluie mêlée au vent lui collaient les plumes. Il regarda le jour s’en allait sans bouger. Il lui sembla ne plus rien devoir attendre. Trempé jusqu’à l’os. Regardant fixement cette porte restée ouverte qui après lui avoir offert le monde, maintenant était la source de tous ses craintes. C’est par cette porte qu’une ombre arriva. Un homme s’interposa dans la peine lumière en travers. Il alluma la lumière. Une lumière horrible, électrique, provenant du plafond de la grange. De sorte que c’était la première fois qu’il pu voir l’intérieur cette grande. Jusqu’à présent elle avait été tout le temps dans le noir le plus complet. Même la porte restée ouverte ne lui avait avait pas permis de voir concrètement à l’intérieur. Paradoxalement, l’éclairage électrique lui fit découvert où il s’y trouvait concrètement. Il vu qu’elle était remplie de dizaine d’autres épinettes dans lesquelles par des centaines d’autres de ses congénères se trouvaient. Des milliers de petits yeux noirs semblaient à présent tourner vers lui. Ses yeux lui envoyer le même message d’attente et de demande avec une expression invraisemblable de dénuement. Il ne sut que répondre. Mimétiquement il leur renvoya le même regard en retour. Il regarda tous ses clones disposés en rangés avec la même demande d’incrédulité, la même perplexité, le même regard mêlé d’effroi…
L’ombre s’approcha de lui. Une main plongeât dans sa cage et le saisie. Il se retrouva emporter au-dessus du vide. Il eut encore le temps de voir que tout en dessous de lui se déployer à l’infini une multitude de nouvelles cages ; disposée en damier, et au sein desquelles la sienne était enclose. Toutes étaient remplies à l’identique de coqs qui le regardaient avec le même regard indéfinissable. Il leurs envoya, à tous, un dernier regard fraternel avant d’être emporté plus loin, à l’écart sur une table. Il fut allongé sur un établi et maintenu plaqué contre le plateau en bois dans cette position. La main le tenait fermement sur l’épaisseur de chêne brut. Il ne fit au mouvement pour s’en défaire. Le temps s’étira invraisemblablement. Il resta comme ça, inerte ne sachant pas ce qu’on pouvait bien ou mal lui vouloir, ni combien de temps encore cela aller durer. Tout en ayant l’intime sentiment d’apercevoir l’inéluctable et de l’accepter comme une délivrance. La main se fit plus ferme autour de son petit corps. Un éclair métallique fusa en surplomb au-dessus de lui. Une lame d’acier damassé était recouverte d’une fine mosaïque en arabe. La calligraphie de lettres élaborées des figures abstraites donnait l’impression d’être animée et vivante. L’objet, parfaitement usuel, le ravit au plus profond de son être. Il avait une forme en S ; de sorte que la pointe effilée était relevé comme le museau d’une biche sauvage, alors que la forme courbe du manche lovée, elle, la main du boucher. Avant de plonger sur lui, et de d’abattre d’un coup sur lui, elle le subjugua, telle une œuvre de l’art…
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Le capitaine 1
Dans le ciel bleu d'une nuit d'hiver, des traînées abordaient un dégradé vert. Aucun nuage n'était sorti, et pourtant, on ne pouvait pas voir à plus de 10 mètres devant soi. Un brouillard épais masquait la glace flottant sur l'eau salé de la mer. Je pensais aux cimetières... à tous ses morts étalés par terre... Et redevenue poussière... Ils s'étaient redonnés à la mère... Je lève les yeux et je m'aperçois que dans le ciel, il y a le même nombre d'étoile que d'être redevenue poussière. Telle la mère, je me nourris du spectacle offert par la mer en observant le reflet de ce paysage directement dans l'eau calme de la mer d'huile.
Puis, méchamment, horriblement, fracassant le silence, un bruit d'explosion retentit. Une fumée âpre tache le beau paysage. Une personne sortit de la fumée en toussant au même moment que je quitte mes pensées. De suite, je repris connaissance de la dure réalité. J'étais sur un bateau. Un très beau bateau avec trois mats et toute la voilure avec. La Voilure était tellement brillante, tellement blanche et tellement fine, qu'elle se montrait comme embrassé par le ciel du soir. Le bateau était vieux d'apparence, mais il venait de sortir du chantier naval. Le bois, les planches, la cale, la cabine, les quartiers de l'équipage... Tout était neuf. L'équipage de ce navire était composé de 3 dizaines d'hommes et de femmes tous volontaire, ou contraint par d'autre que moi. Oh, je ne me suis pas présenté, je suis Kaeya Capitaine du navire Anchor, pour vous servir. Un oiseau me fit reprendre corps à mes actions et je regarde de loin la trappe de la cale, "Qu'est-ce qu'il se passe ici ?" dis-je de ma voie forte et implacablement grave. D'une voix rocailleuse on me répondit : "Rien de grave capitaine, juste une petite poudre qui a pris feu", je donna l'ordre de nettoyer et de réparer et 5 matelots se mirent au travail.
Je me remit à observer le noir de la mer et le ver du ciel. Je savais que l'ont pouvait difficilement me voir à cause de ma peau mate. Mes cheveux, aussi sombre que l'eau bleu foncé de la mer. Avec le peu de lumière que nous laissât se nouveau jour, Seule mes vêtements était visibles. Mon assortiment de fourrure blanche et bleu sur les pointes tombant d'une de mes épaules, avec les motifs blanc et bleus de ma veste sans oublier mes épaulières et ses coutures en or; me rendait plus visible que mon bas simple noir. Pied nu, je ressentait le froid de l'air et du sol en bois de mon navire. Lui aussi avait froid, mais il ne se laissât pas abattre et restait dans l'eau froide sans broncher. Ce froid n'était pas assez froid pour qu'un capitaine reste terrer dans sa cabine au chaud. Aussi, il laissait chaque fenêtre ouverte dans sa cabine pour que le froid s'installe et qu'il puisse lui aussi, bénéficier des mêmes intempérie que son navire à quelques exceptions prêtes.
Il haïssait la chaleur, il haïssait les vêtements chaud, les maisons, les cheminées, la lumière jaune mais il aimait le soleil. Grace à lui, il possédait la peau bronzé et il pouvait observé de ses yeux bleues ses couchers et ses levers. Depuis son plus jeune age, il se couchait et se levait en même temps que celui-ci. Il lui adressait chaque jour un sourire que ses lèvres montrèrent fin, ce simple sourire suffisais à le remplir d'énergie pour passer la journée qu'elle soit pire ou plus mauvaise que la veille. Il toucha le diadème en or qu'il avait autour du coup, c'était un cadeau de Jean quand il a accepté de prendre le poste de capitaine de la garde de l'Ordre de Favoris.
JE regardait encore le ciel, je laissait mon regard vagabonder entre les différente étoiles, tantôt il regardait une naine jaune, tantôt il regardait une naine bleu... Tout ça pour se poser sur la lune qui était si grosse qu'elle paraissait à porter de main. JE tend la main ver elle, puis en tournant le poignet ver le haut, et je ferme mon poing. Ce geste n'avait rien de significatif pour lui. C'était un geste comme un autre. Je regarde une dernière fois le ciel, une dernière fois la mer et aussi le pont. Je finit tout de même par me faire violence et arracher mon regard de ma vie et de me tourner pour avancer de quelques pas. Je me trouve maintenant dans ma cabine. Sans aucun doute l'endroit le plus froid du navire.
Il n'y avait rien de bien exceptionnel dans ma cabine, seulement quelques tapisserie brodées en or, des tableau, des joyaux, de l'argenterie, des lames allant de l'épée à deux mains à la lance en passant par la simple lame et grimoire. D'autre tissue était étalé par ci et la, quelque sculpture plaqué or, de l'ivoire et bien d'autre babiole que j'ai amassé dans mes aventures. Mais rien de bien précieux à mes yeux. Ce que j'avais de précieux dans ma vie d'antan, je l'ai perdue en même temps que j'ai eu mon navire. Il représente tout pour moi. Mon navire, mon navire et encore mon navire. Nous sommes comme lié par le sang, il est mon corps, je suis son sang. C'est le pain, je suis le vin. Il est le corps, je suis l'esprit. En temps idem ou je pense cela, je ferme mes fenêtres. Perdue dans mes penser, je n'hésite pas à malmener quelques babioles pour me former un passage. De cette dernière penser qui me resta dans la tête, s'ensuit un mal-être et une incompréhension. Je m'allonge dans mon lit et en regardant le plafond, je me mit à penser. « C'est quoi l'esprit ? Qui est cet esprit ? À quoi il ressemble ? Comment il est ? Depuis quand il est la ? Depuis quand il existe ? » Toute ses questions sans réponse se répercute dans mon esprit et m'assomme. J'ouvre les yeux, perdu. Ma première question est « ou suis-je », question logique quand on ne sais pas ou on est.
Je n'aurais jamais penser que l'ont me répondrais, pourtant, une voie plutôt grave mais avec des consonance aiguë se fit entendre « tu es la ou tu es ». Cette réponse était vrai, mais elle ne m'apporta pas plus de précision sur ma question. Restant dans mon incertitude, je me demanda intérieurement « qui m'a répondue ». Et, ceci était tellement étrange que c'est une voie de femme qui me répondit « c'est moi, qui t'ai répondue ». Je me lève sans pouvoir prendre de repère, en effet, il n'y avait ni sol, ni mur, ni plafond, ni même de gravité. Cela devrait me faire peur, pourtant je reste calme intérieurement. Quelque chose me disait que je risquait beaucoup si je commençait à paniquer. Je regarde donc, le... Pardon, la nouvelle venue. Je tomba inconscient et tout devient noir.
Je me réveille difficilement, gardant les yeux fermé j'écoute ce qu'il ,se passe. La mer se déchaîne contre mes fenêtres, l'eau se déversa dans la cabine et ne tarde pas à mouiller mes draps. J'ouvre mes yeux et tente de me lever... J'ai bien dit « tenter » car je me retrouve à terre en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. En ignorant la douleur, je me lève et je cour ouvrir ma porte pour observer mes matelots s'affairer sur le pont et la mer en fureur. Je lance mes ordres et le contre-maître lance des insultes pour motiver les autres hommes. La mer n'est que vague et tempête, dans cet immense chaos le bruit et la violence des chutes d'eau je n'arrivais pas à m'y retrouver. Quels repère prendre ? Voilà la question de chaque tempête. On pouvait facilement s'effondrer inerte sur le sol quand la violence fait partit de la vague, ou encore se faire emporter, ce qui était bien plus violent. Car un navire ne va pas lui même mettre en danger son fragile équipage pour recueillir un seul d'entre-eux. J'entendis un matelot crier en se faisant emporter par une vague... Mais son cri s'éteignit. Je m'élance à la barre, poussant à terre le matelot qui s'y trouvait et regarda devant mon navire pour affronter cette tempête. « Capitaine, La Géante ! » un matelot s'était écrié en voyant la prochaine vague. Je tourne brusquement la barre en sens contraire du vent en criant « Ce n'est pas aujourd'hui que s'éteindra la légende du Prince Des Mers ! »... Et la vague se fracassa sur le pont et le navire se retrouva perpendiculaire au « sol ». La situation était désespérée, pourtant la géante était passer et le peu de matelot restant était en bonne forme. Après quelques heures encore ou l'on brave cette tempête, nous reussîmes à sortir de cette zone tumultueuse et nous regagnons aussitôt le ciel bleu et la mer calme des Arranges.
J'eus peur pour mon navire, aussi je dépêcha un marin me faire l'état des lieux. LE contremaître vient me voir après qu'il soit partit « on a eu chaud capitaine, j'ai rarement vu une Géante aussi grosse» dit-il, « oui, elle était exceptionnel celle ci. Heureusement pour nous nous sommes toujours la. JE plain les camarades que nous avons laisser dans la tempête. » répondis-je sur un ton grave, auquel on ajouta un silence pesant sur tout le pont. Ce silence vient d'être brisé par le matelot venue faire son rapport. Seulement la quille abîme, certaine voile arraché et un mat endommagé, franchement... Je pensait que les dégâts serait beaucoup plus important que ça. Enfin bon, tant mieux ça me coûtera loin cher. Le matelot prit congé pour se remettre à ses taches, le contre maître me parla d'une île comportant un village pas très loin de notre position. Je tourne la barre d'un grand mouvement et mit cap sur cette île, le contremaître n'avait pas mentit et bientôt j'aperçus l'ile... Le petit îlot pardon. Ce petit îlot comportait un quais suffisamment grand pour pouvoir accoster sans trop de difficulté. JE réussi ma manœuvre et sauta sur le quai tendit que le reste de l'équipage resta sur le bateaux pour assurer les canon et la poudre. Je quittait le ponton en bois pour gagner le sol en pierre de cette île. Je regarde tout autour de moi, mon regard analyseur ne chôme pas et chaque aspérité du terrain, chaque ombres, chaque recoins s'inscrit dans mon crâne. C'est une faculté difficile à mettre en place et aussi, à vivre.
Après quelque mettre, j'arrive devant une boutique ou je réussit à trouver le capitaine du port grâce au bicorne qu'il portait sur ça tête. C'était un vieil homme assez fin et fort avec ses muscles bronzé dessinés. Il portait comme vêtements une vielle chemise maronnasse avec une tache rouge, signe de son dernier repas ?, et comme pantalon, il portait un bermudas grossièrement découpé dans une voile de navire et qui n'était plus très blanche. Après mettre suffisamment approché, je pu distingué clairement son assez gros nez écrasé et les marques sous ses yeux blanc. L'odeur putride qui accompagnait tout cela me confirmait dans mes doutes... Le capitaine du port était bel et bien mort, suspendue à une branche par la corde d'un navire qu'il avait du réparer. Je restait planté la entrain de regardé le nouveau mort... En pensant à ce qui aurait pu le tuer... Le poids de la vie ? Il était assez vouté pour cela. Marre de vivre ? Il était vieux, il aurait clamsé un jour ou l'autre. Je me perdit dans mes pensés, une fois de plus, et c'est un gamin pas plus haut que trois pommes qui m'aborda sèchement « que voulez-vous, capitaine ? » il faisait la référence aux tricorne que je portait sur ma tête. Je lui dit que je cherchait le capitaine du port « Le voici devant vous, que vous faut-il ? » Je me mit à rire en le regardant car je trouvait cela drôle, ensuite, je le regarde « toi, capitaine du port ? Soit un peu sérieux mon garçon ». Il ne me répondit pas un peu vexé et je comprit alors qu'il était sérieux. Je le dévisage avant de le regardé de haut en bas, mains abimés, vêtement sale, carrure d'homme... Il en avait vu des vertes et des pas mures. Reprenant plus sérieusement la discussion, je lui confit la réparation du navire et je l émit sous la garde d'un homme. Pendant ce temps, je me dirige ver la taverne ou je massied sur une chaise.
« Hola, Tavernier ! À boire et pas de l'eau ! » dis-je en le hélant. Il me répondit « bien sur, lavette ! » en m'envoyant une bouteille de rhum, je ne fit pas suite à l'insulte qu'il m'a faite. Cela ne m'aurait rien amener de bon, il retourna bavarder méchamment en me regardant. C'est quand j'ouvre la bouteille qu'un gros pirate se leva et s'approcha mollement de moi en faisant rouler ses muscles. Il s'assied en face de moi et me dit « lavette, qu'est-ce que tu viens faire ici ? Tu n'es pas la bienvenue » auquel je répondit « je viens de traverser la tempête et une Géante, j'ai le droit de me reposer, et mon navire aussi. ». « Pas une lavette dans ton genre, tu n'as pas prouver ta valeur. Bat moi et je te laisserait tranquille » me lança t-il. Je ne me fit pas prier, je renverse la table d'un coup de pied, elle atérie sur la tête du pirate qui se releva avec la pointe d'une épée à la gorge. Cet homme qui la tenait n'était pas le Capitaine, mais le contremaitre qui dévisageait le pirate avec l'œil mauvais « pauvre fou, tu défies le Capitaine ? Tu veux défier celui que l'on appelle le Princes Des Mers ? » dit-il de sa grosse voie, comme je m'y attendait silence, comme toujours quand on entend se nom. « Messieurs, dis-je en regardant tout le monde, Que ceci soit le premier et dernier avertissement que je donne. Le prochain qui tentera de poser la main sur moi ou sur mon équipage, se retrouvera pourfendue de notre épée. La mort sera votre salut comparé à ce que je pourrais vous faire... » Sur la fin de ce petit discourt, ma voie avait été emplie de violence. Je me calme et m 'assoit sur ma chaise de manière théâtrale, en ayant récupéré ma voie normale je me commande à boire et attendit que l'on me serve. Ce qui ne tarda pas avec le tavernier qui s'amena avec l'une de ses meilleures bouteilles en me l'offrant en guise d'excuse. D'autre pirate remette la table sur pied et on vient me présenter des cartes au trésor. Je n'en avais pas besoin car je suis déjà riche. Je but à la bouteille, et une fois que ma bouteille était finit je me lève en partant.
Quittant la taverne je me dirige ou vont mes pas. Sans surprise, je finit par apercevoir une armurerie. Un petit bosquet à côté de c elle ci bougeât, mais je décide de ne pas m'arrêter en étant toutefois sur mes gardes. L'électricité dans l'air devient de plus en plus intense quand je m'approchait du bosquet. Je finit par le arriver à sa hauteur et le dépasser sans qu'il ne m'arrive rien. Tant mieux, ça m'évitera quelque mort sur la conscience. Je saisit la poignée d'une porte en bois abimé par le temps et l'eau et l'ouvrit. Quand j'entre une odeur pestilentiel couplé à une odeur de renfermé se dégage de l'intérieur de la boutique. Je me fit encore violence et m'avance au comptoir en appuyant sur la cloche car je ne voyait personne. Personne ne vient, je me demanda alors ce que je serais venue acheté. Il me faudrait une bonne épée et une paire de pistolet plus puissant. Je regarde un peu les modèles et j'opte pour une rapière assez longue mais de bonne qualité. Le protège main était draconien. C'était le signe d'un bon forgeage et aussi de puissance, de respect et de supériorité. Je prit cette épée sans demander l'avis de personne et je me dirige ver les étalages de pistolet. Deux pistolet me tapèrent dans l'œil, c'était des pistolet avec un garde gâchette et une crosse métallique le tout usiné de petite fresque précise. Du grand travail sans aucun doute, en plus de tout cela je prend aussi quelques munitions et deux ou trois tissue. Je sort enfin de la boutique en disant merci au vide, une fois dehors je me dirige ver le port et atteignit mon navire. En montant dessus à l'aide d'une échelle, je me dirige ver ma cabine et je m'assied sur une chaise avant de me relever et de m'affairer à ranger ce foutoir laisser par la tempête. J'ouvre aussi les fenêtres et je me pose sur mon lit, les pistolets et l'épée près de moi. Je fixe le plafond et je réfléchit. Je réfléchit beaucoup, pour tout et pour rien. Pour le meilleur et pour le pire. Mes yeux sont fatigués et s'alourdissent. Je m'endormit dans un sommeil sans fond.
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Littérature mon Amour
“Les mondes, dans la nuit que vous nommez l’azur, Par les brèches que fait la mort blême à leur mur, Se jettent en fuyant l’un à l’autre des âmes. Dans votre globe où sont tant de geôles infâmes, Vous avez de méchants de tous les univers, Condamnés qui, venus des cieux les plus divers, Rêvent dans vos rochers, ou dans vos arbres ploient ; Tellement stupéfaits de ce monde qu’ils voient, Qu’eussent-ils la parole, ils ne pourraient parler. On en sent quelques-uns frissonner et trembler. De là les songes vains du bronze et de l’augure. Donc, représente-toi cette sombre figure : Ce gouffre, c’est l’égout du mal universel. Ici vient aboutir de tous les points du ciel La chute des punis, ténébreuse traînée. Dans cette profondeur, morne, âpre, infortunée, De chaque globe il tombe un flot vertigineux D’âmes, d’esprits malsains et d’être vénéneux, Flot que l’éternité voit sans fin se répandre. Chaque étoile au front d’or qui brille, laisse pendre Sa chevelure d’ombre en ce puits effrayant. Ame immortelle, vois, et frémis en voyant : Voilà le précipice exécrable où tu sombres. * Oh ! qui que vous soyez, qui passez dans ces ombres, Versez votre pitié sur ces douleurs sans fond ! Dans ce gouffre, où l’abîme en l’abîme se fond, Se tordent les forfaits, transformés en supplices, L’effroi, le deuil, le mal, les ténèbres complices, Les pleurs sous la toison, le soupir expiré Dans la fleur, et le cri dans la pierre muré ! Oh ! qui que vous soyez, pleurez sur ces misères ! Pour Dieu seul, qui sait tout, elles sont nécessaires ; Mais vous pouvez pleurer sur l’énorme cachot Sans déranger le sombre équilibre d’en haut ! Hélas ! hélas ! hélas ! tout est vivant ! tout pense ! La mémoire est la peine, étant la récompense. Oh ! comme ici l’on souffre et comme on se souvient ! Torture de l’esprit que la matière tient ! La brute et le granit, quel chevalet pour l’âme ! Ce mulet fut sultan, ce cloporte était femme. L’arbre est un exilé, la roche est un proscrit. Est-ce que, quelque part, par hasard, quelqu’un rit Quand ces réalités sont là, remplissant l’ombre ? La ruine, la mort, l’ossement, le décombre, Sont vivants. Un remords songe dans un débris. Pour l’œil profond qui voit, les antres sont des cris. Hélas ! le cygne est noir, le lys songe à ses crimes ; La perle est nuit ; la neige est la fange des cimes ; Le même gouffre, horrible et fauve, et sans abri, S’ouvre dans la chouette et dans le colibri ; La mouche, âme, s’envole et se brûle à la flamme ; Et la flamme, esprit, brûle avec angoisse une âme ; L’horreur fait frissonner les plumes de l’oiseau ; Tout est douleur. Les fleurs souffrent sous le ciseau Et se ferment ainsi que des paupière closes : Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La vierge au bal, qui danse, ange aux fraîches couleurs, Et qui porte en sa main une touffe de fleurs, Respire en soupirant un bouquet d’agonies. Pleurez sur les laideurs et les ignominies, Pleurez sur l’araignée immonde, sur le ver, Sur la limace au dos mouillé comme l’hiver, Sur le vil puceron qu’on voit aux feuilles pendre, Sur le crabe hideux, sur l’affreux scolopendre, Sur l’effrayant crapaud, pauvre monstre aux doux yeux, Qui regarde toujours le ciel mystérieux ! Plaignez l’oiseau de crime et la bête de proie. Ce que Domitien, César, fit avec joie, Tigre, il le continue avec horreur. Verrès, Qui fut loup sous la pourpre, est loup dans les forêts ; Il descend, réveillé, l’autre côté du rêve : Son rire, au fond des bois, en hurlement s’achève ; Pleurez sur ce qui hurle et pleurez sur Verrès. Sur ces tombeaux vivants, masqués d’obscurs arrêts, Penchez-vous attendri ! versez votre prière ! La pitié fait sortir des rayons de la pierre. Plaignez le louveteau, plaignez le lionceau. La matière, affreux bloc, n’est que le lourd monceau Des effets monstrueux, sortis des sombres causes. Ayez pitié ! voyez des âmes dans les choses. Hélas ! le cabanon subit aussi l’écrou ; Plaignez le prisonnier, mais plaignez le verrou ; Plaignez la chaîne au fond des bagnes insalubres ; La hache et le billot sont deux êtres lugubres ; La hache souffre autant que le corps, le billot Souffre autant que la tête ; ô mystères d’en haut ! Ils se livrent une âpre et hideuse bataille ; Il ébrèche la hache et la hache l’entaille ; Ils se disent tout bas l’un à l’autre : Assassin ! Et la hache maudit les hommes, sombre essaim, Quand, le soir, sur le dos du bourreau, son ministre, Elle revient dans l’ombre, et luit, miroir sinistre, Ruisselante de sang et reflétant les cieux ; Et, la nuit, dans l’état morne et silencieux, Le cadavre au cou rouge, effrayant, glacé, blême, Seul, sait ce que lui dit le billot, tronc lui-même. Oh ! que la terre est froide et que les rocs sont durs ! Quelle muette horreur dans les halliers obscurs ! Les pleurs noirs de la nuit sur la colombe blanche Tombent ; le vent met nue et torture la branche ; Quel monologue affreux dans l’arbre aux rameaux verts ! Quel frisson dans l’herbe ! Oh ! quels yeux fixes ouverts Dans les cailloux profonds, oubliettes des âmes ! C’est une âme que l’eau scie en ses froides lames ; C’est une âme que fait ruisseler le pressoir. Ténèbres ! l’univers est hagard. Chaque soir, Le noir horizon monte et la nuit noire tombe ; Tous deux, à l’occident, d’un mouvement de tombe ; Ils vont se rapprochant, et, dans le firmament, Ô terreur ! sur le joug, écrasé lentement, La tenaille de l’ombre effroyable se ferme. Oh ! les berceaux font peur. Un bagne est dans un germe. Ayez pitié, vous tous et qui que vous soyez ! Les hideux châtiments, l’un sur l’autre broyés, Roulent, submergeant tout, excepté les mémoires. Parfois on voit passer dans ces profondeurs noires Comme un rayon lointain de l’éternel amour ; Alors, l’hyène Atrée et le chacal Timour, Et l’épine Caïphe et le roseau Pilate, Le volcan Alaric à la gueule écarlate, L’ours Henri Huit, pour qui Morus en vain pria, Le sanglier Selim et le porc Borgia, Poussent des cris vers l’Être adorable ; et les bêtes Qui portèrent jadis des mitres sur leurs têtes, Les grains de sable rois, les brins d’herbe empereurs, Tous les hideux orgueils et toutes les fureurs, Se brisent ; la douceur saisit le plus farouche ; Le chat lèche l’oiseau, l’oiseau baise la mouche ; Le vautour dit dans l’ombre au passereau : Pardon ! Une caresse sort du houx et du chardon ; Tous les rugissements se fondent en prières ; On entend s’accuser de leurs forfaits les pierres ; Tous ces sombres cachots qu’on appelle les fleurs Tressaillent ; le rocher se met à fondre en pleurs. Des bras se lèvent hors de la tombe dormante ; Le vent gémit, la nuit se plaint, l’eau se lamente, Et sous l’œil attendri qui regarde d’en haut, Tout l’abîme n’est plus qu’un immense sanglot.” Victor Hugo, Ce que dit la bouche d’ombre, XI., 1855.
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Ces derniers jours – un beau bardage bleu, de l’étanchéité et des renforcements d’ossature
Je n'étais pas seule ces derniers jours. Sarah est venue m’aider deux jours et demi bénévolement et est repartie hier.
Dans un premier temps, nous avons dû remettre du scotch étanche sur les trous laissés par les agrafes qu’il a fallu ôter pour faire passer les liteaux et la moustiquaire métallique. Cela avait été du travail au début du chantier, mais des fois, il faut refaire.
J’ai aussi préféré rajouter une bande de frein vapeur à un endroit que j’avais mal recouvert dans ma tiny – je n’avais pas correctement chevauché deux lais de frein-vapeur, et j’ai préféré assurer.
Mais surtout, surtout, surtout :
à nous deux, nous avons posé les bases de ce bardage d’un beau bleu océan (ce n’est pas le terme académique, seulement ce qu’il m’évoque)
Nous avons commencé à retailler le bas des lames de bardage de la première ligne en bas – pour que l’eau de pluie puisse goutter sans s’attarder dans la ligne d’emboitement de la lame de bardage.
Un coup de scie sur table sur chaque lame pour commencer et cela a déjà pris un certain temps d’adapter l’outil, de tester le profilage. Merci à Maxime avec lequel j’ai fait ces coupes.
Puis nous avons dû trouver la solution pour que la moustiquaire inox qui fait office d’antirongeur et anti-insecte sous le bardage puis s’accrocher au bardage sans revenir en arrière et traverser le pare-pluie par points. La solution qu’avait déjà trouvé Maxime : agrafer la moustiquaire sur la lame de bardage à champ, puis mettre du joint sur les agrafes pour éviter l’electrolyse (elles ne sont pas en inox)
Petite cerise sur le gâteau, je souhaite que mon bardage soit biseauté aux angles. Autant vous dire que la chose n’est pas simple pour que tout se joigne joliment. Alors, pourquoi pas de cornière d’angle de la même couleur que le bac acier par exemple, me direz-vous ?
Tout simplement parce que je crains que cela enferme la maison d’une certaine manière.
En tout cas, quand j’ai fait les tests visuels, cela ne me plaisait pas. Se pose la question avec une cornière d’angle plus douce, en bois, bleue comme le bardage, mais je n’ai pas été convaincue. En revanche, mettre une cornière d’angle temporaire pendant un transport de la tiny, sans aucun doute – et cela aura servi à y réfléchir.
Nous avons dû recalculer plusieurs fois les lames, avec ces biseaux qui complexifient les choses
Mais quand nous avons réussi, quelle satisfaction !
Nous avons placé la première lame sur deux côtés pour mettre le geste en place.
Je vais vérifier ma mise à niveau à mon retour avant de continuer, car j’ai un doute sur le plus grand mur.
Hier, au départ de Sarah, j’en ai profité pour mettre aussi des cales manquantes pour le contre-plaqué du parement intérieur. J’ai mis aussi une accroche dans le pignon principal pour le hamac. J
Deux sections de 45x95 vissées ensemble, dont une avec un angle différent qui s’accroche sur une écharpe en plus du montant principal – et l’autre qui passe derrière l’écharpe. C’est gros, mais c’est solide, et je pourrai alors visser directement dedans sans avoir besoin de mettre un boulon derrière !
La prochaine fois, j'espère vous envoyer une photo avec le hamac !
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Emission du 13/01/2021
Sophie Ferjani
Savonnerie Marseillaise
Mobilier et décoration
Cloison blanche – Ref 3663602101727
https://www.castorama.fr/cloison-3-en-1-geom-axioma-blanche/3663602101727_CAFR.prd
Meuble sous vasque – Ref 8003964549105
https://www.castorama.fr/meuble-sous-vasque-a-suspendre-focus-blanc/8003964549105_CAFR.prd
Robinet vasque – Ref 3663602663287
https://www.castorama.fr/mitigeur-pour-vasque-a-manette-unique-carre-goodhome-pazar/3663602663287_CAFR.prd
Rail porte coulissante- Ref 3663602776093
https://www.castorama.fr/systeme-coulissant-oleni-pour-porte-en-bois/3663602776093_CAFR.prd
Vasque - Ref 3663602954682
https://www.castorama.fr/vasque-a-poser-carree-ceramique-blanche-goodhome-hendra/3663602954682_CAFR.prd?rrec=true#icamp=recs
Evier cuisine – Ref 3663602901211
https://www.castorama.fr/evier-en-granit-noir-1-bac-a-encastrer-drexler/3663602901211_CAFR.prd?rrec=true#icamp=recs
Porte coulissante cuisine – Ref 3663602125129
https://www.castorama.fr/porte-coulissante-atelier-blanc-83-cm/3663602125129_CAFR.prd
Robinet cuisine - Ref 3663602930983
https://www.castorama.fr/mitigeur-de-cuisine-noir-katiki/3663602930983_CAFR.prd
Hotte à encastrer – Ref 3663602842712
https://www.castorama.fr/groupe-a-encastrer-60-cm-inox-clcys60/3663602842712_CAFR.prd
Petit mobilier, luminaires, vaisselle et décoration:
Véritable référence de l’art de vivre à la française, Côté Table apporte style et élégance à la décoration d’intérieur en alliant tradition et modernité. Son association subtile de matières nobles sur des collections raffinées qui subliment le style français : art de la table, objets déco, textile, luminaires, meubles… En ville, à la campagne ou en bord de mer, l’esprit Côté Table à la douceur chic est au rendez-vous.
Facebook : https://www.facebook.com/cotetableofficiel
Instagram : https://www.instagram.com/cotetableofficiel/
Moule à cake Ingrid (réf 34765) – grès – 22 x 11,5 x H7cm – 22,95
Plat à four Ingrid (réf 34766) – grès – 33,5 x 22,5 x H5,5cm – 32,50€
Vase Ormea (réf 35029) – verre – D19 x H30cm – 52,50€
Vase Ormea (réf 35039) – fer – D38 x H27cm – 105€
Vase Ormea (réf 35057) – verre et laiton – 25 x 7 x H18cm – 47,50€
Depuis plus de 50 ans, SEMA Design s’impose comme un acteur incontournable du marché de la décoration. Forte de son bureau de création intégré, la marque anticipe et créé les styles de ses collections en proposant sans cesse des nouveautés dans l’air du temps. Ambiances, couleurs et matières sont travaillées par ses équipes pour offrir des créations uniques, ludiques aux motifs toujours plus originaux. La marque continue d’affirmer ses ambitions en proposant une déco urbaine et tendance. Vaisselle, luminaire, textile, meuble et autres accessoires sont autant d’objets qui égayent le quotidien
Bols Ekume (réf 71224) – grès – 30cl – 8,30€ l’un
Tasses Ekume (réf 71228) – grès – 30cl – 7,50€ l’une
Assiette Ekume (réf 71335) – grès – D27cm – 21,40€
Assiette Ekume (réf 71336) – grès – D20,5cm – 13,35€
Lampe d’ambiance Champart (réf 73198) – fer - D35 x H41cm – 90€
Housse de coussin Velvet doré (réf 73345) – velours polyester et coton – 45 x 45cm – 22,90€
Housse de coussin Velvet doré (réf 73350) – velours polyester et coton – 45 x 45cm – 22,90€
Set de table Boho (réf 73502) – jonc de mer – D35cm – 7,95€
Jeté Coton (réf 73932) – coton – 170 x 130cm – 24,95€
Société COREP créateur et fabricant d'abat-jour et de luminaires décoratifs. Fabricant d'abat-jour français à Bègles près de Bordeaux (33) Vous pouvez retrouver nos produits dans la plupart des magasins de bricolage.
PENNSY Ref 5258
Suspension conique bi-matière en coton et cannage. Dimensions : H.22cm - Ø44cm - E27 / 100W. Couleur : pétrole. Prix Public : 49,90€
VELVET D38 Ref 5262
Suspension forme conique bi-matière velours et coton. Dimensions : H.18m - Ø38cm - E27 / 100W.
Couleur : marine. Prix Public : 39,90€
VELVET D44 Ref 5263
Suspension forme conique bi-matière velours et coton. Dimensions : H.21cm - D.44 - E27 / 100W.
Couleur : marine. Prix Public : 65,90€
MALLORCA Ref 5267
Suspension empilement conique en coton et raphia. Dimensions : H.21cm - D.38cm - E27 / 100W. Couleur : anthracite. Prix Public : 49,90€
TABLETT Ref 91784
Applique tablette en métal peint. Tête pivotante. Equipée d’un port USB pour recharge smartphone. Tirette et câble textile constrasté. Idéale en chevet de lit.
Dimensions : H.26cm - L.30cm - P25cm - E14 / 40W.
Couleur : blanc. Prix Public : 59,90€
KOTAO Ref 91636
Plafonnier 1L avec abat-jour forme coupole en rotin tressé. Equipé d’un pavillon en métal peint adaptable DCL. Dimensions : Ø50cm - H.11cm - E27 / 60W.
Couleur : noir. Prix Public : 59,90€
CANCUN Ref 91855
Applique en cordes naturelles tressées. Dimensions : H.23cm - L.20cm - P.10cm - E14 / 60W.
Couleur : naturel. Prix Public : 25,00€
MENORCA Ref 91868
Applique bi-matière, coton et raphia naturel. Deux positions possibles pour l’abat-jour. Dimensions : H.20cm - L.20,5cm - P.10cm - E14 / 40W.
Couleur : blanc / raphia. Prix Public : 29,90€
SWANN Ref S0027
Applique 1L base ronde en métal forme col de cygne. Abat-jour en verre opale. Dimensions : H.16,5cm - L.13cm - P. 21cm - E14 / 40W.
Couleur : noir. Prix Public : 19,90€
WENDY Ref 91814
Objet lumineux LED en verre. Base ronde décoration ampoule. Dimensions : H.21cm - D.10cm.
Couleur : bleu. Prix Public : 13€
DEMENAGEURS
1, avenue Alphand 94160 Saint Mandé
Tél : 01 43 74 11 70 – E-mail : [email protected]
Fabricant indépendant français de peintures bâtiment depuis 1936.
Gammes de peintures intérieures, extérieures, biosourcées et dépolluantes.
Nos magasins : http://www.unikalo.com/contact.php?lang=fr
Instagram: https://www.instagram.com/peinturesunikalo/
Dans l’émission :
Haut des murs de la salle de bain: Gris clair UNIK 101-1 A mat
Porte d’entrée + tout le mur qui la contient + le plafond jusqu’au salon sur 3m60 en bleu nuit UNIK 143-6C mat lessivable
Contour de l’ouverture entre salon et chambre enfant + mur au dos du canapé salon + retour sur 40cm en bleu UNIK 144-3 C mat (on laisse un blanc tournant de 7cm tout autour)
Mur du fond du salon face a ce mur bleu en gris clair UNIK 101-1 A mat
Mur du fond de la chambre enfant dans le prolongement du salon en D-038 SAULE mat
1 rectangle 3m2 environ en D-039 LICHEN mat
O2mat : le mat absolu
Pour une finition mate parfaite & durable
Peinture mate à base de résine acrylique et d’agent polyuréthanne en phase aqueuse
En intérieur pour la décoration de finition haut de gamme des supports usuels du bâtiment préparées soigneusement.
Certifiée NF Environnement en blanc et teintes
O2 lak mat velouté:
Peinture laque d’aspect mat velouté à base de résines acrylique et polyuréthanne en phase aqueuse.
En intérieur pour la décoration soignée et la protection longue durée des boiseries et métaux,
Certifiée Zone verte Excell
Mise à la teinte des peinture Unikalo
Au service des professionnels, collectivités et particuliers.
Nous distribuons une gamme complète de produits professionnels, pour les travaux de décoration et de finition du bâtiment.
Les entreprises générale de bâtiment, de peinture générale, de revêtements de sols, les ravaleurs façadiers, les décorateurs, les collectivités, les studios TV, vidéo, photo, cinéma, les théâtres, l’évènementiel… et les particuliers, composent l’étendue de notre clientèle.
Pour l’émission Maison à Vendre nous faisons la mise à la teinte des peintures Unikalo.
Mail : [email protected]
Le sol cocooning avec un envers GFT en fibres recyclées à partir de bouteilles plastiques (plus de 50% du produit) qui apporte les bénéfices en termes de :
CONFORT A LA MARCHE & ISOLATION SONORE (réduction de 20dB).
Un sol épais et confortable, facile à poser : SANS COLLE & SANS PREPARATION DU SUP-PORT ! L'envers en fibres GFT absorbe les irrégularités du support !
Des décors tendances d'inspiration scandinave, adapté à toutes pièces de la maison (idéal pour les pièces humides, les pièces à l'étage et la RENOVATION !)
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Produit HQR Fairway Cloud :
La référence des sols habitat et professionnels !
Un sol multi-couche avec un envers en fibres recyclées GFT et une couche d'usure de 0.40mm qui permet un usage semi-commercial.
Idéal pour la rénovation et les espaces à trafic élevé !
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Un sol ultra confortable, avec une résistance optimale.
Ideal pour la RENOVATION et ultra facile d'entretien !
Des décors tendance et élégants pour des univers contemporains et naturels....
Sol cuisine ET sol salle de bains :2235 Terrazino Mineral
Sol entrée et séjour: lames dans le sens de la marche quand on est dans le couloir
HQR 0720 Timber Clear
Fabricant d'envergure mondiale de solutions auto-adhésives
15 rue du Bois des Saints Pères
77176 Savigny le Temple, France
Tel: +33 1 64 87 82 30
Fax: +33 1 64 87 82 50
Enduits avant peinture et enduits de décoration pour les professionnels et les particuliers:
Chrono r poudre pour reboucher et réparer en un temps record
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Toutes les solutions de colles
BOSTIK Fixation MS 118 objets lourds
la colle de références pour les professionnels.
Sa formule de type MS Polymère sans solvant permet de coller en 5 secondes en intérieur ou en extérieur : elle est idéale pour coller tous types de matériaux même lourds.
Prise immédiate, collage ultra-puissant.
Le collage reste élastique dans le temps et résiste aux chocs et vibrations.
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QUELYD Colle finitions & retouches
Colle polyvalente destinée au collage des papiers vinyles et revêtements plastiques sur eux-mêmes.
Très utile lors de la réalisation de joints par recouvrement, rattrapage de décollements aux joints (même sur supports non absorbants), réalisation de retours d’angle en mur ou plafond, pose de ga-lons et frises décoratives.
SILICONE SADER existe en blanc et translucide
Ce mastic silicone adhère sur la plupart des matériaux.
• Joint silicone pour utilisation en intérieur
• Permet de faire des joints d'étanchéité entre plan de travail et évier mais aussi entre lavabo et tour de baignoire
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BOSTIK - Mastic d’étanchéité.
Ce mastic vous permet de réaliser des joints d'étanchéité ainsi que des collages souples sur tous type de matériaux en intérieur ou en extérieur.
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La colle toiles de verre QUELYD a été formulée pour assurer un maintien immédiat et un collage durable de tous les types de toiles de verre et fibres de verre.
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