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PRIMA PAGINA Equipe di Oggi mercoledì, 18 settembre 2024
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Guillaume sur l’étape d’aujourd’hui : c’était du Beaujolais qui pique
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saga: Soumission & Domination 344
João-1
Depuis qu'il a intégré la colocation, c'est un autre mec. Là où il restait une attitude compassée, s'est développé une aisance, je dirais même une normalité de comportement. L'association qui l'a fait venir continue à regarder par-dessus son épaule. Même s'il est majeur maintenant, il est toujours en France avec un visa étudiant.
Au contact de mes deux " commerciaux " 1ère année, il rentre enfin dans le monde étudiant français. Il faut dire qu'avec ces deux-là je ne m'étais pas trompé non plus ! Ils sont bosseurs mais aussi de bons fêtards. Ils l'ont même fait venir à quelques-unes des soirées de notre école où son exotisme a fait quelques ravages et pas seulement auprès des filles.
Ça + son nouveau logement + une nouvelle garde-robe + ses entrainements avec ma bande + son nouveau travail = un João tout neuf. Le timide et timoré, bénéficiaire des oeuvres sociales d'une association de bienfaisance a cédé la place à un jeune homme ouvert au naturel gai (aussi). Son directeur du dojo de capoeira est aussi très content de lui. Déjà qu'il passait bien avec les jeunes, il est maintenant aussi à l'aise avec les 16-18.
A la montagne, il s'est bien dérouillé même si c'était pour lui la première fois qu'il montait sur des planches. Avec l'enseignement des Chasseurs Alpins, il a fini la semaine capable de dévaler les pistes bleues rapidement et les rouges avec aisance à défaut de rapidité. Par contre il a su glisser sa grosse queue avec maestria entre leurs fesses en remerciement de leurs bons conseils sur les pistes. Et les militaires ne se sont pas privés non plus de lui donner la réciproque.
Coté Client, il fait toujours un tabac. Son accent Brésilien si spécifique les enchante et je ne reçois que des louanges.
J'ai dû prendre en compte les services que me rend André pour le faire passer dans les premiers. En effet chacun y va de sa surenchère pour faire avancer son nom sur la liste des réservations. Bon j'ai attendu quand même qu'il se fasse trois autres clients ttbm avant. André est parmi ceux qui sont montés les plus larges avec ses 7 cm de diamètre.
Je prends le temps d'accompagner João dans ses premiers " services ". Il m'intéresse et en plus il ne conduit pas encore ! Il donne satisfaction aussi à mes clients blacks. Quand je les vois enfoncer leurs matraques noires entre ses petites fesses dorées, ça me fait bander dur !
Et je peux dire que les leurs sont au maxi de leurs extensions possibles après qu'il se soit mis nu et que sa bouche se soit occupée de leurs glands. Si sa gorge profonde ne l'est pas encore suffisamment plus des sexes de plus de 24 cm, il compense par une science de l'excitation de l'extrémité la plus sensible de l'homme, le gland. Chacun de mes clients l'ont supplié de cesser sous peine de tout recevoir sur le visage. Il a le bonheur de disposer d'une langue plus râpeuse que la normale, limite une langue de chat. Et son mentor brésilien lui a parfaitement appris à l'utiliser pour donner du plaisir. Il arrive à faire monter les clients à quelques secondes de l'éjaculation puis à les maitriser pour qu'ils ne se vident pas trop tôt. En plus quand je le regarde faire, je vois que lui aussi se fait plaisir. Et ça, les clients le ressentent aussi. Avec sa pratique de la capoeira, il est très souple quasiment du niveau des gymnastes professionnels.
C'est assez troublant de le voir esquisser une passe de capoeira (pour ceux qui connaissent) et en fin de mouvement se planter sur la mat tendu vertical. Je l'ai vu faire plusieurs fois. C'est magique !
Ça me fait penser que si j'en avais quelques-uns de gymnastes ça étofferait mon offre. A réfléchir...
Si sa gorge manque parfois un peu de profondeur encore, ce n'est pas le cas de sa rondelle. Je le vois sans problème se prendre les bites de 25 à 27 par 6 à 7. Je sais qu'il se prépare avant car sa rondelle reste bien serrée quand même. Il module selon l'attente qu'il perçoit chez le client. Je l'ai vu se planter brutalement sur leurs pieux comme descendre mm par mm les absorbants jusqu'à poser ses fesses dorées sur leurs cuisses.
Il n'a pas encore fait de cheval mais sait parfaitement trotter et galoper sur de telles montures. Plus je le mate et plus je vois le travail de son mentor. Il retrouve ses marques et les pratiques qu'il avait apprises. On en discute en rentrant à la colocation. Il me raconte un peu ses années de favela. La vie qui pouvait être aussi belle qu'elle était moche pour d'autre. Les revenus procurés par le trafic de la drogue permettaient à son gang de vivre dans l'aisance. Son chef a veillé à ce qu'il soit instruit. Il l'a protégé même des autres membres qui en auraient bien fait un réceptacle à sperme. Il admire mon tatouage qu'il trouve esthétique contrairement à tous ceux qui ornaient la peau des membres de son clan, le chef compris. De ceux-là, il a une aversion.
Il se rappelle les bons moments passés sur les plages quand, pour lui faire plaisir, son mentor prenait le temps de le sortir de sa favela. Il comprend maintenant qu'il prenait des risques rien que pour lui faire plaisir, pour lui offrir des glaces et qu'il vive comme un enfant normal.
Il me dit que reviennent en mémoire les gestes qu'il faisait afin de lui donner du plaisir. Tout ce qu'il lui avait appris remontait à la surface. Je lui dis que je m'en doutais vu la maitrise qu'il montrait lors de ses prestations.
La première fois où nous en avons parlé j'ai dû m'arrêter sur le bord du trottoir pour le prendre dans mes bras. Puis nous sommes revenus au blockhaus. Pas question de le laisser seul (malgré ses colocs).
Il me remercie. Mais c'est normal. Entouré de nous trois (PH et Ludovic aussi), il trouve la chaleur humaine qui lui avait tant manquée depuis le décès de son mentor.
Il reste aussi toute la nuit, je n'avais pas envie de ressortir.
Sans acte sexuel (il avait déjà donné avec le client), il passe la nuit entre nous. Plusieurs fois je me réveille serré par ses bras. La colocation n'est peut-être pas ce qui lui faut finalement.
J'en discute le lendemain avec PH et Ludovic. Ils ont la même analyse que moi. La colocation c'est mieux que sa chambre en cité U mais encore loin de ce qu'il avait perdu. C'est Ludovic qui propose une solution : le prendre avec nous.
Ce n'est pas que je n'y avais pas pensé mais je l'aime plus comme un petit frère et, pour une fois, j'hésitais à imposer ce choix à mes amours.
Ludovic argumente son option. Il ajoute qu'il serait peut-être temps que la chance se penche sur lui. PH est d'accord. On appelle donc Marc pour le prévenir/avoir son accord. Il connait déjà notre nouveau protégé. Quand je lui fais part de notre analyse et de ce que nous projetions de faire, il m'assure de son complet accord.
Il ne reste plus qu'à avoir l'accord de João. Finalement c'est le plus dur à obtenir. Il trouve que j'en fais déjà suffisamment pour lui. Pour clore le débat, j'arrive avec Samir à la coloc et embarque tout ce qu'il a à lui. Les deux autres comprennent mais je les préviens qu'ils auront bientôt un autre résident.
Nous l'installons dans la chambre à côté de la nôtre au 3ème. Samir et Ammed implantent un bureau et on pose dessus son portable et on ajoute une imprimante. Le soir même je vais le chercher à la sortie de ses cours. Il est étonné, c'est la première fois. S'il est gêné par ma voiture, cela ne se voit pas. Il monte surpris de me voir l'attendre. Retour au blockhaus, jusque-là rien que de presque normal puisqu'on est un soir de sport. Par contre l'arrêt au 3ème et l'entrée dans sa nouvelle chambre, lui coupe les jambes. Il reconnaît son ordinateur et les quelques affiches dont il avait commencé à orner ses murs à la coloc. Je lui dis que nous avions tranché pour lui et qu'à partir de ce soir il était chez lui ici. Sur le bureau j'avais mis un post-it avec ses codes personnels d'entrée sur la rue et celui du monte-charge.
Il essaye encore ce me dire que c'est trop, pour lui que la coloc c'était déjà bien. Je lui dis de se taire et de nous rejoindre en tenue au 2ème, il a des conseils à donner en capoeira.
Je descends et j'ai le temps de me mettre en jock avant qu'il n'arrive. Il y a déjà la moitié des escorts d'arrivés. Il arrive porteur de son large pantalon blanc sans rien en dessous comme il aime le porter pour être plus à l'aise. Nous nous entrainons tous une bonne paire d'heures avec ceux qui nous ont rejoints. Puis comme c'est en début de semaine c'est souvent sans touze à la sortie, il remonte avec nous après nos douches prises tous ensemble.
Je le sens plus gêné avec Samir et Ammed que les fois où il était invité. Je me vois donc dans l'obligation de préciser les choses. Ammed et Samir sont nos hommes de service mais pas des larbins pour autant. Ils ont la charge du blockhaus dans son ensemble bouffe et lingerie comprise. Ils font tout pour prendre en charge les contraintes matérielles afin que nous n'ayons que nos cours et nos " vies personnelles " à gérer. S'il a besoin de quoi que ce soit, il leur demande en premier. Mes deux hommes confirment. S'il a besoin de quoi que ce soit, d'un bloc de feuilles à l'encre pour son stylo plume, d'un boxer à une boite de kpotes ou un tube de gel, il n'aura qu'à leur demander. Pour les déplacements, les bus ne passent pas loin et quand les horaires seront raccords, un de nous trois pourront l'emmener aussi.
Il finit par accepter l'état de fait. Il se lève de table et fait le tour pour nous embrasser un par un. Quel émotif ! Je sens ses joues humides alors qu'il presse son visage contre le mien.
Avant de nous endormir, je mets notre TV sur le circuit interne pour veiller sur sa première nuit chez nous. Une heure plus tard je me réveille alors que João tourne et vire dans son lit. Je le regarde. Il est troublé, pas habitué à son nouvel environnement. Après une demi-heure, je me lève et vais le rejoindre. Je me glisse dans son lit et le prend dans mes bras. Il se calme et s'endort aussitôt. Nous finissons la nuit collés, lui protégé de l'extérieur par mes bras.
Je me réveille avant lui. Je le regarde son visage est détendu, ses long cils noirs caressent ses joues. Ses lèvres pulpeuses légèrement entrouvertes, laissent passer son souffle. Il me fait bander ce petit con.
Le développement de ma bite fait s'enfoncer mon gland entre ses fesses. Evidemment puisqu'il est dos à moi au creux de mes bras !
Je sens qu'à son tour il est réveillé quand ses fesses ondulent et que, ce faisant, il se frotte la rondelle sur mon gland luisant de mouille. Je ne bouge pas. Il donne un petit coup de rein et absorbe mon gland, juste lui. C'est trop bon. Sa rondelle se resserre juste derrière la couronne et colle ma hampe. Il ne bouge plus. Puis il tourne sa tête pose ses lèvres sur les miennes, me souffle un bonjour avant de m'enfoncer sa langue à la recherche de la mienne.
Je n'y tiens plus. J'écrase ma bouche contre la sienne et en même temps enfonce le reste de ma queue dans son cul. On se décolle sous l'effet de nos grimaces respectives. Quasiment à sec, ce n'est pas notre meilleur enculage ni pour l'un ni pour l'autre. Je me retire doucement, bascule vers la table de chevet le temps d'attraper une kpote et du gel et reprend ma position. C'est nettement meilleur ! Lentement je lui laboure la rondelle. Je ressens la compression de son intérieur à chaque pénétration et il gémit doucement, surtout quand mon gland vient frotter sa prostate. Il me tend à nouveau ses lèvres. Sa langue cherche la mienne, l'entoure et tente de l'aspirer. Sans se presser mon bassin bascule régulièrement pour lui enfiler puis retirer mes 20cm. Couchés sur nos côtés gauches, j'utilise ma main droite pour branler ses 22cm dont ma main peine à faire le tour. Ça nous achève rapidement. Il me jute dans la main et ses contractions anales me font à mon tour juter mais dans ma kpote.
Nous n'avons pas le temps de nous décoller que mes deux amours nous sautent dessus. Chahut sur le lit, nos spermes se dispersent sur les peaux et les draps. Quand João s'en rends compte, il veut nous calmer mais c'est peine perdue !
Vu l'heure, nous filons tous sous les douches de la salle de bain commune.
Quand Samir demande plus tard à João comment s'est passée sa première nuit chez nous, il lui répond trop bonne. Je lui dis qu'il devra quand même s'habituer à dormir seul. Enfin tant qu'il n'a pas de petit copain.
Jardinier
??
oooohhh
~~
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Note
J'ai une hypothèse. La fille avec qui Pyke marche n'est pas du territoire d'Arlong, OU lorsque Pyke montait la garde, il l'a vue et l'a appréciée.
Answering this so late, it is from august…English : « I have an hypothesis. The girl walking with Pyke (referring to Pyke’s dating preferences from another ask) isn’t from Arlong’s territory OR she saw him while on duty and liked her. »
So technically, that woman is for futur Pyke, post Arlong Park and all (like multiple years) but you are right about some of those islanders ;)
With special guest Yeah-I-have-high-standards Shioyaki. I wasn’t too sure about having Pyke stray with some women from their territory but you out there were all so enthusiastic about Pyke that I just rolled with it.
#one piece#illustration#arlong park#fishmen#my art#one piece oc#sparo talks#sea salt and sun#shioyaki#wlw#she’s so mean
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Jalousie
À la demande de @harknessshi en espérant que ça va te plaire.
29"Pouvez-vous s'il vous plaît arrêter d'être si jaloux pendant une seconde"
Agatha x Lecteur
Reader, membre du Coven d'Agatha, se tenait là, entourée par ses anciennes amies et nouvelles compagnes d'aventure. Leurs regards se croisaient dans une ambiance chargée d'électricité, alors qu'elles se préparaient à affronter la nouvelle épreuve, celle d'Alice. L'air était saturé d'excitation et d'anticipation, chaque sorcière arborant un style rock qui tranchait avec le passé traditionnel de leur magie. Reader, avec son jean similicuir noir qui brillait légèrement sous les lumières, dégageait une aura de confiance. Son t-shirt en col en V noir, ajusté à sa silhouette, ajoutait une touche de mystère, tandis que sa veste rouge flamboyante, presque comme une armure, attirait tous les regards.
Agatha, bien qu'elle se tenait parmi elles en tant que leader, ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil vers Reader. Les souvenirs de leur amitié à Salem, teintés de rires et de secrets partagés, s'entrelaçaient avec le ressentiment causé par la quête insatiable de pouvoir d'Agatha. La tension entre elles était palpable, un mélange de nostalgie et de rivalité, comme une danse délicate entre le passé et le présent. Reader, consciente de ce regard insistant, ressentait un frisson parcourir son corps , à la fois intriguée et méfiante.
Autour d'elles, Jen, Alice et Lilia, et l'adolescent pleine de fougue, semblaient prêtes à plonger dans l'inconnu. Les éclats de rire et les murmures enthousiastes résonnaient, mais pour Reader, tout cela était assourdi par le poids de son histoire avec Agatha.
Dans l'atmosphère électrique de la salle, Jen ne pouvait s'empêcher de contempler Reader, son regard captivé par sa beauté saisissante. La façon dont Reader ajustait sa veste rouge, les mouvements fluides de ses bras, la manière dont ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, tout cela faisait battre son cœur un peu plus vite. Jen, déterminée à ne pas laisser passer sa chance, prit une profonde inspiration et s'approcha de Reader.
« Hé, tu sais que cette veste te va à merveille ? » lança Jen avec un sourire charmeur, sa voix douce mais pleine de confiance.
Reader tourna la tête, surprise, mais un sourire se dessina sur ses lèvres. « Merci, Jen. »
« Tu es absolument incroyable, » répondit Jen, s'approchant un peu plus, ses yeux pétillants d'admiration. « Je veux dire, qui d'autre pourrait porter du similicuir et du rouge avec autant de classe ? »
Agatha, observant la scène de loin, plissa les yeux, un regard noir et méfiant s'installant sur son visage. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague de jalousie en voyant Jen flirter avec Reader sous son nez.
« Jen, tu devrais peut-être te concentrer sur l'épreuve plutôt que sur… disons, des distractions, » intervint-elle d'une voix glaciale, le ton chargé de menace.
Reader, consciente de la tension qui montait, essaya de garder son calme. « Je pense que nous avons tous besoin d'un peu de distraction avant de plonger dans ce qui nous attend, tu ne pense pas Agatha ? » dit-elle, lançant un regard complice à Agatha
« Exactement ! » s'exclama Jen, ignorant délibérément le ton d'Agatha. « Et puis, je suis sûre que nous allons toutes briller. Mais je dois admettre, Reader, que c'est toi qui voles la vedette. »
Le regard d'Agatha se durcit encore plus, mais elle ne pouvait pas s'opposer à l'énergie qui émanait de Jen et Reader. La tension était palpable, une bataille silencieuse entre l'amitié, la rivalité et l'attirance.
~oOo~
Agatha était assise dans la cabine de son, le regard perdu dans le vide, la tension palpable dans l'air. Chaque fois qu'elle voyait Jen s'approcher de Reader, une vague d'irritation l'envahissait. Elle levait les yeux au ciel, sa frustration se manifestant par un léger soupir.
Reader, qui avait remarqué l'humeur d'Agatha, décida de la suivre. Elle entra dans la cabine et ferma doucement la porte derrière elle.
"Peux-tu s'il te plaît arrêter d'être si jalouse pendant une seconde ?" demanda Reader, son ton léger mais direct.
Agatha éclata de rire, un son qui trahissait une nervosité sous-jacente. "Je ne suis pas du tout jalouse," répondit-elle, feignant l'indifférence.
Reader croisa les bras, un sourire amusé sur le visage. "Ah, donc je peux passer tout mon temps avec Jen, ça ne te dérange pas ?"
Agatha leva à nouveau les yeux au ciel, silencieuse, son expression trahissant son malaise. Reader s'approcha d'elle, s'asseyant sur le bord de la chaise.
"J'aime bien te voir jalouse, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux," ajouta-t-elle, son regard perçant cherchant à capter l'attention d'Agatha.
Agatha détourna le regard, mais un léger sourire se dessina sur ses lèvres. "Tu sais que je préfère quand tu es avec moi," murmura-t-elle finalement, la jalousie se mêlant à une affection indéniable.
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T'façons c'est pas compliqué les bases pour améliorer sa santé c'est bien dormir, manger équilibré et bouger. Au moins s'étirer.
Ça fait deux variables sur lesquelles j'ai la possibilité d'agir. Le sommeil j'ai abandonné.
Puis il reste le côté chiant de la santé. Quand il faut agir sur le plan médical. J'ai aussi abandonné l'idée de retourner un jour en gynécologie et en cardiologie. J'ai une sorte de dérèglement depuis deux mois, je ne sais pas d'où il vient mais je sens que mon fonctionnement a changé. C'est difficile à définir. Ça n'a pas l'air "grave", c'est juste différent.
Puis la santé mentale. Ça fait des mois que je n'ai plus écrit dans mon carnet, simplement parce que je ne suis jamais seule dans cette maison. Il y a eu les congés scolaires et autant ça me fait du bien d'avoir + de temps le matin, autant nerveusement ça m'épuise. Il faut penser aux repas plusieurs fois par jour, aux loisirs, conduire l'ado à gauche et à droite, dépenser des sous pendant que je n'en gagne pas, profiter du temps libre pour faire des trucs et bosser, parce que les congés scolaires c'est pour l'ado, pas pour moi. Ça me manque d'écrire, écrire sur les plantes, les saisons, les observations, les couleurs, décrire des lumières, des moments, les liens que je tisse entre le hasard et le voulu, des souvenirs. Il y avait une jolie brume qui montait hier soir, la première brume de septembre, et la lune était très fine, le ciel encore un peu coloré, et ce ne sera pas écrit dans mon carnet. Écrire est à peu près le seul truc qui m'aide à ne pas devenir cinglée entre ces murs. Avec la musique. Là je me nécrose. C'est chouette cette idée de cocher des cases mais il me faudrait une matinée sans case à cocher, à un moment où je suis seule.
Bon j'ai commencé en disant que c'est pas compliqué et en fait c'est compliqué.
Allez. Étirements, marche, écriture et arrêter le sucre rapide.
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« Et de fait, rien ne rend peut-être plus palpable l’énorme régression dans laquelle est entrée l’humanité depuis la première guerre mondiale que les restrictions apportées à la liberté de mouvement des hommes et à leurs libertés. Avant 1914, la terre appartenait à tous ses habitants. Chacun allait où il voulait et y restait aussi longtemps qu’il voulait. Il n’y avait pas de permissions, pas d’autorisations, et cela m’amuse toujours de voir l’étonnement des jeunes lorsque je leur raconte qu’avant 1914, je voyageais en Inde et en Amérique sans avoir de passeport et même n’en avais jamais vu aucun. On montait dans le train et on en descendait sans rien demander, sans qu’on vous demandât rien, on n’avait pas à remplir un seul de ces centaines de papiers qu’on réclame aujourd’hui. Il n’y avait ni permis, ni visas, ni tracasseries ; ces mêmes frontières qui, avec leurs douaniers, leur police, leurs postes de gendarmerie, sont aujourd’hui transformées en réseau de barbelés en raison de la méfiance pathologique de tous envers tous, n’étaient rien d’autre que des lignes symboliques qu’on traversait avec autant d’insouciance que le méridien de Greenwich. C’est seulement après la guerre que le monde se vit bouleversé par le national-socialisme, et le premier phénomène qu’engendra cette épidémie spirituelle de notre siècle fut la xénophobie : la haine ou du moins la peur de l’autre. On se défendait partout contre l’étranger, partout on l’excluait. Toutes les humiliations qu’autrefois on avait inventées exclusivement contre les criminels, on les infligeait maintenant à tous les voyageurs avant et pendant le voyage. Il fallait se faire photographier de droite et de gauche, de profil et de face, les cheveux coupés assez court pour que l’oreille fût visible, il fallait donner ses empreintes digitales, d’abord le pouce seul, puis les dix doigts, il fallait en plus présenter des certificats : de santé, de vaccination, de police, de bonne vie et mœurs, des recommandations, il fallait pouvoir présenter des invitations et des adresses de parents, il fallait fournir des garanties morales et financières, remplir des formulaires et les signer en trois, quatre exemplaires, et s’il manquait ne fût-ce qu’une feuille de ce tas de paperasses, on était perdu. »
- Stefan Zweig, Le monde d'hier, souvenir d'un européen
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. – Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : – Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
-Le bateau ivre, Arthur Rimbaud
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Scène 7 "Aunt Catherine"
Après un moment pour me laisser prendre des photos, Catherine ramassait sa robe avant de me demander d'une voix presque timide
"Tu veux bien me montrer ta chambre ?"
"Oh bien sur tatie ! c'est en haut tu n'as qu'à me suivre" répondais-je en tournant la tête vers la mezzanine comme pour lui indiquer l'endroit.
Son regard de femme mure, pleine d'expérience me troublait énormément. Depuis le début je la laissais mener les choses, j'avais la sensation qu'elle aimait cette docilité avec laquelle je répondais oui à tout ce qu'elle me demandait, sans prendre d'initiative. J'étais intimidé par sa maturité et terriblement troublé par la situation que je n'aurai jamais imaginé vivre avec toutes ces années.
Je profitais de l'instant où elle montait les escalier derrière moi pour la prendre en photo une fois en haut de l'escalier. Elle me laissait faire tout en souriant avec un regard attentif et coquin par moment. Sans trop y croire, je pouvais déceler dans ses yeux du désir, celui de m'offrir ce dont j'avais rêvé il y a si longtemps.
Après un rapide coup d'oeil elle me félicitait pour la décoration et l'ordre de mon petit nid comme elle disait. Elle me demandait si elle pouvait s'assoir sur mon lit et me regarder à son tour. Je restais interloqué un moment alors elle ajouta
"Moi aussi j'ai envie de te regarder te déshabiller, tu as bien profité toi alors à moi maintenant"
"Ah oui mais j'ai pas l'habitude qu'on me regarde tu sais"
"Tu crois peut-être que j'ai l'habitude de faire ça moi ?" répondait-elle comme si elle voulait me rassurer
Alors sans répondre je commençais à déboutonner ma chemise et dévoilait mon torse lisse. Sans être complexé de ne pas avoir de poils, je me sentais pas à l'aise et je craignais qu'elle ne me trouve pas assez viril mais visiblement ses "hum" me laissaient penser qu'elle appréciait mon torse. Je retirais chaussures et chaussettes avant de défaire ma ceinture sans doute trop vite à son goût.
"On est pas pressé, tu as la gentillesse de m'héberger pour la nuit, on a tout notre temps"
FIn de l'histoire
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John E. Dumont "Listening to the Birds"
"Quand elle rentrait de l'école Poète guerrière montait dans son arbre préféré Avec son carnet de dessins Et de mots. Certains des mots qu'elle essayait se raturaient alors. D'autres s'élevaient dans les airs quand elle les chantait Comme fureur ou amour. D'autres renfermaient tous les lieux où elle voulait se rendre. Les mots jetaient des passerelles vers d'autres mondes Des sentiers qu'elle pouvait suivre sans relâche ni échec. Elles suivait les sons en les dessinant et en les chantant. Elle écrivait les initiales du garçon qui lui plaisait. Elle chantait des chansons sur la fille qui connaissait la poésie Mieux que personne."
P.96
Joy Harjo « Poet Warrior » Ed. Globe
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Elle se tenait devant la grande fenêtre, le regard attiré par les lumières de la ville en contrebas. La nuit était tombée, enveloppant les immeubles d'une lueur tamisée et mystérieuse. Le froid doux du verre contre sa peau nue la fit frissonner légèrement, contraste saisissant avec la chaleur douce et enveloppante de son cardigan en mohair rose.
Son souffle était calme, mais son cœur battait un peu plus vite à mesure qu'elle ouvrait lentement les pans du vêtement, dévoilant lentement son corps au vide, à l'inconnu. L'excitation de l'interdit montait en elle, ce mélange grisant de vulnérabilité et de pouvoir. Elle savait que la plupart des passants ne pourraient probablement pas la voir, mais l'idée même qu'elle puisse être observée la troublait agréablement.
Le tissu de mohair glissait doucement sur ses épaules, la caressant à peine, tandis qu'elle laissait l'air frais pénétrer la pièce. À cet instant, elle se sentait libre, comme si cet espace entre elle et la ville devenait un terrain de jeu secret, une bulle où elle pouvait se permettre d'explorer ce désir caché.
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MON AME TE CHERCHAIT…
Par-delà les montagnes et les forêts obscures, les vallées où serpentent les ruisseaux d’or pur, les champs et les prairies caressées par le vent, mon âme te cherchait déjà depuis longtemps.
Elle guettait un signe, un éclair, un reflet, un éclat de lumière, une aura singulière, une douce musique émanant de la terre pour la guider enfin vers tes tendres secrets.
Un soir d’été, soudain, elle entendit ton rire, qui montait vers le ciel comme un pressant appel, et touchée en plein vol, elle inclina ses ailes pour regagner le sol, filant vers l’avenir.
Elle alla se blottir, épuisée, sur ton sein, et quand ton âme vint, contre elle, se lover, elle sut que son grand voyage prenait fin, sa longue quête, enfin, venait de s’achever.
Depuis lors, nous vivons, unis par la passion, nos deux cœurs éperdus battant à l’unisson, et au-dessus de nous, dans un ciel lumineux, planent nos âmes-sœurs, sous un soleil radieux…
V. H. SCORP
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Paris, dimanche 3 mars 2024.
Carnaval des femmes, la fête des blanchisseuses de la mi-carême. Circuit en boucle, départ du Chatelet, le Marais. De la musique, de la dance, des boliviennes, musique d'Amérique latine. De la couleur (même si mes photos sont en noir & blanc) dans la grisaille de Paris, sous une pluie fine.
"Le Carnaval des Femmes est inspiré par la Fête des Blanchisseuses, qui se célèbre à la mi-Carême, soit vingt et un jours après Mardi Gras. La Mi-Carême est une grande fête féminine et populaire, qui remonte au moins au XVIIIe siècle. À Paris, la corporation des blanchisseuses, féminine, populaire et laborieuse, travaillait dans les dizaines de lavoirs et bateaux-lavoirs. Elle était composée de personnes de condition très modeste, énergiques, faisant un travail physique et aimant s’amuser.
À la Mi-Carême, les blanchisseuses élisaient une reine et lui donnaient un écuyer. La reine soutenue par son écuyer se rendait dans le bateau (le bateau-lavoir), où des ménétriers (Ménestrel) l’attendaient. Elle ouvrait le bal. La danse durait jusqu’à cinq heures du soir ; la reine montait alors avec son écuyer dans un carrosse, et toute la bande suivait à pied, jusqu’à une guinguette pour s’y réjouir toute la nuit."
Source https://www.evous.fr/Le-Careme,1181492.html
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Synopsis : Le lecteur est un garde de Padmé Amidala, il a rencontré Anakin sur Naboo lors d'une promenade près des lacs. Un soir, Anakin reste dormir sur la planète Naboo pour protéger la princesse de potentielle représailles du comte Dooku sur ordre du conseil jedi.
Avertissement : Relation entre hommes (gay), Domination, Dom Anakin, relation sexuelle, contenu +18, sex oral, sex anal, fessée, Cochonneries, langage grossier.
Si quelque chose vous dérange ne lisez pas !
La nuit tombé sur la magnifique planète Naboo, Vous aviez fini de monter la garde auprès de la princesse Amidala, vous rejoigniez les jardins, respirant l'air frais et agréable, les derniers rayons du soleil se reflétant dans le lac situé au pied du palais. Vous sentiez une ombre plané au dessus de vous et saviez de qui il s'agissait.
« Ani ! » il se tenait debout près de la porte d'entrée, sa silhouette grande élancée et sublime, un sourire fier et effronté que vous trouvez tellement sexy et attirant chez lui. Mais vous étiez aussi très inquiet.
« Ani, et si la princesse nous voyait ? Ou que quelqu'un nous voit ensemble ? »
« Tu te fais beaucoup trop de soucis Y/N, je sais que tu a eu envie de moi toute la journée, n'est-ce pas ? » Anakin s'avança dangereusement vers toi, toujours le même sourire aux lèvres, il te regardait te lançant un air de défis. Tu recula l'air gênée, car tu était réellement anxieux par la situation, c'était vraiment grave pour toi, mais mon dieu tu adorais Anakin ! Il était tellement beau, séduisant et fort, comment aurais-tu pu résister face à son charme ? Tu avais essayais mais Anakin t'avais comme ensorcelé !
Anakin leva une main vers toi pour te caresser délicatement la joue droite, le contact de ses long doigts fin contre t'a peau te fit frissonner, tu avais tellement peur que l'ont te surprenne avec lui, mais d'un autres côtes tu avais tellement envie de lui.
Un garde ouvrit la porte et Anakin te chuchota a l'oreille d'une voix grave
« Dans ma chambre, et vite ! »
Anakin partit, et tu reprit alors ton sérieux en franchissant la porte du palais, tu te remémorer l'excitation que tu avais ressentit. Mais tu voulais beaucoup plus, tu voulais être à lui, tu était addicte à lui ! Tu sentais une chaleur montait en toi qui te fit rougir d'excitation et tu te précipita dans les escalier pour le rejoindre. Discrètement tu te faufila dans le couloir des invités, tu arrivas devant la porte de sa chambre mais tu fut surpris de la voir s'ouvrir toute seul, tu pénétra dans la pièce et vit Anakin assit près de la fenêtre au fond de la chambre, sa robe de jedi reposait sur une chaise, le col de son haut blanc était très large, tellement que tu pouvais voir une partie de son torse et tu te senti à l'étroit dans ton pantalon. Tu fut interrompu dans t'es pensées par le claquement de la porte qui te fit sursauter.
« La force. » dit Anakin d'un air presque vantard, mais qui te faisait littéralement fondre et te donner chaud !
« Y/N, enlève t'es vêtements, pose les au pieds du lit » dit Anakin, penchant légèrement la tête sur le côtés gauche pour t'observer. Tu t'exécuta en silence, ton érection ne pouvait être dissimuler.
« Tu as penser à moi toute la journée hein ? Tu n'en pouvais plus d'attendre... »
Il se leva et se tient droit devant toi.
« Met toi à genoux ! » ordonna-t-il simplement.
« Oui Ani !
« Tu es un bon garçon Y/N ! Défait mon pantalon maintenant »
Tu t'exécuta en hochant la tête, et la vis enfin, son énorme bite, dur, dresser devant toi.
« Tu meure d'envie de la goûter n'est-ce pas ? Salope. »
Timidement tu léchais son gland puis toute sa longueur.
« Voilà doucement, maintenant suce là ! »
Tu le fit immédiatement. Sa bite était délicieuse tu te redressa un peu pour le regarder pendant que tu le suçait.
« T'as bouche est tellement chaude. »
Il se retira de t'as bouche, et tu fut surpris. Tu osa prendre la parole.
« Ani ! Pourquoi tu t'éloigne je croyais que tu aimais mon travail ?! »
« Quelle petite salope ! Tu la veux encore tu ne peux pas t'en passer ! »
« Oui Ani ! »
Anakin se détourna de toi pour enlever son pull, et le jeta près de son lit. Tu était toujours à genoux, perplexe. Il revient vers toi te regardant de haut en bas, son torse était incroyable et tu ne pouvais t'empêcher de le contempler.
« Tu en veux plus ? Y/N ? Tu veux ma bite ? Alors approche toi, rampe jusqu'à moi ! »
Tu le rejoignis et tu posa une main sur son torse
« Je t'en supplie Anakin Skywalker ! J'ai envie de toi depuis si longtemps, j'ai pensé à toi toute la journée ! Je te veux en moi, je veux sentir t'a bite en moi, je veux encore la sucer ! »
Anakin se saisit de ton bras secouant la tête.
« Tu es un vilain garçon Y/N ! je vais devoir te corriger... »
Anakin se laissa tomber sur son lit et tapa sur ses genoux.
« Met toi sur mes genoux, que je te corrige ! »
Votre pénis était sur le point d'éjaculer, l'attente était délicieusement insupportable, mais vous lui obéissiez et monter sur ses genoux, le cul bien en l'air. Il effleurait la peau de votre cul, puis, sans prévenir vous mis une grosse fessée.
« Cesse de crier comme ça, Y/N, quelqu'un va t'entendre, notre relation doit rester secrète, non ? »
Il te remit une fessée plus forte encore puis au bout de six ou sept, il te fit signe de t'allonger sur le lit. Il léchait un de ses doigt et l'enfonça à l'intérieur de ton cul.
« Putain Ani ! C'est tellement bon ! »
« Tu aime ça hein ? Ma petite salope »
il se pencha pour t'embrasser sauvagement et continua des vas et vient dans ton cul. T'as bite palpitait, tu était deja au bord de l'orgasme.
Puis il décida d'introduire sa bite dans ton cul.
« Tu la sent bien Y/N »
« Ouais Ani, continu je t'adore tellement »
Il t'a pris en position missionnaire, tu pouvais voir son torse brillant et tonic au dessus de toi, son regard intense transperçait t'es yeux larmoyant.
« Bon garçon ! »
Anakin poussa encore plus fort sa bite à l'intérieur de ton cul, un rythme encore plus rapide et joui en laissant échapper un gémissement de pur plaisir.
Il se saisit de t'as bite et te masturba rapidement.
« Tu peux jouir maintenant Y/N. »
Tu joui dans sa main, et il porta cette dernière à t'as bouche.
« Tu as était un bon garçon, très doué et dévoué »
Il te mit une petite claque sur les fesses puis enfila son pantalon.
« Je vais retourner dans ma chambre discrètement, d'accord ? » Dis-tu.
« Oui tu peux y aller, Ma mission n'est pas encore terminé je vais sûrement rester encore une ou deux semaine sur Naboo. Les séparatistes n'ont qu'un désir c'est de voir Padmé morte, et je ne le permettrais pas ! »
Tu te lève et remet t'es vêtements, tu ne prend même pas la peine de lui parler de Padmé, il était amoureux, et tu savais qu'il la choisirait elle plutôt que toi. Tu préfère juste ne pas y penser, et profiter de ces moment unique de pur luxure que tu avais avec lui.
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Mais non... J'rigole !
L'heure est grave et, comme je le remarque souvent, tous nos cons ( --temporains et --patriotes) ne se rendent pas toujours compte de la taille des problèmes qui se posent... Se posent à qui ? A Michel Barnier, tout d'abord (mais c'est de sa faute : il n'avait qu'à pas être ''le recours ultime''), et à nous tous, ensuite, innocents mais qui-allons-donc-payer, même si ce gouvernement ne durera pas ''aussi longtemps que les impôts''... Alors... le monde est si moche, ces temps derniers, que s'en échapper un instant ne peut pas faire de mal.
Retour sur cauchemars : pour un mic-mac imbitable, ce qui s'est passé cet été et depuis est vraiment un mic-mac imbitable ! Pensez... Déjà, il a fallu attendre des plombes avant qu'Emmanuel Macron, suite à une dissolution contre-nature et au pire moment possible, se prenne pour un Shadok et pompe pour ne pas désigner de premier ministre (aux JO, il y a seulement 2 mois, il montait sur le podium, record du monde de la nomination la plus longue battu !) . Comme si ça ne suffisait pas, le-dit premier ministre nous a fait à son tour attendre au delà des délais permis (on devrait le menacer de saisie-arrêt, de fermer son compte, de lui déchirer sa carte de membre, comme à vous et moi au moindre retard... ou lui foutre ''+ 10 % de retard'', à la mode Bercy !) pour con-cocter --le trait dit ''d'union'' s'impose ici-- un gouvernement (record établi la veille et battu 2 fois en quelques jours ! La France, décidément, est en forme olympique !).
Et nous, dans tout ça, on fait quoi ? Ben... on est en récré ! Et on regarde les grands tout petits jouer à ''C'est moi, çui qu'a gagné...''. Car chacun, dans cette embrouille, a gagné... plus que celui qui a gagné moins, ti na ni... nanè-ère-eu. Mais maintenant qu'on est d'accord entre personne et que le chef semble avoir compris qu'il n'a jamais rien compris (NB : nous, ça fait un bon bout de temps qu'on le savait !), c'est pas tout, 'faut y aller ! Mais ''ils'' disent : ''On veut bien y aller si, avant qu'on dise ''Oui'', on tombe bien d'accord sur le fait que ceci (ou cela) doit être fait avant cela ou ceci, le tout au nom de la démocratie-à-laquelle etc, etc... Car vous comprenez bien que si ceci n'est pas fait avant cela, ça voudra dire que cela sera fait avant ceci, ce qui n'est pas conforme à l'entente dont nous parlons ici, et que nous n'avons pas eue puisque nous n'en avions pas parlé, ce qui nous permet de l'évoquer et de l'invoquer, à défaut de la con-voquer...''.
Parce que … pendant que la Droite-à-gauche se dispute sur l'épaisseur de chaque marocain à dépecer, la Gauche, elle, ratiocine et psittacise : ''C'est nous qu'on a gagné ! La preuve ? On vous le dit ! Faudrait pas l'oublier ! Notre programme de ''Tout foutre en l'air définitivement'' , 'faut lui donner sa chance, pour voir pourquoi ça n'aura pas marché, comme toujours, partout... ou jamais, nulle part !''. Du coup (?) tout le monde fait des réunions avec tout le monde (sauf avec le Rassemblement national qui se réunit ensemble, tout seul), pour pouvoir les annuler avant qu'elles ne commencent, puisque il n'y avait pas de raison de se réunir... Ah ! Vous voyez que c'est nous qu'a raison, comme disait Coluche !
Ah ! Si, pourtant... Maintenant que vous me le rappelez, j'me l'rappelle : on voulait parler de la dissolution d'après, celle qu'il faut programmer dès maintenant pour pas perdre de temps pour démontrer que c'est nous qu'on a gagné... Mais j'y pense ! Puisqu'on avait prévu que cette réunion ne devait pas avoir lieu, on pourrait la maintenir, car j'ai un sujet tout neuf dont auquel il est urgent qu'on en cause : c'est ''Et si on augmentait les impôts ?''. Ça, au moins, c'est nouveau, c'est progressiste, ça fait vachement ''arc républicain'', et ça a de la gueule, ça plaît à Méchencon, comme moyen de ne plus jamais redresser la France, non ? Et puis on pourrait inventer des trucs qui ont jamais été essayés par personne... Par exemple : n'augmenter que les impôts des seuls 44 % des français qui en paient déjà trop, au nom de l'égalité, ou de la démocratie, ou de la ''justice sociale''... ou des trois.... La Droite va adorer, elle qui se donne tant de mal pour être aussi con que la Gauche !
Ainsi va la France, abandonnée à ses maffias de françodoules et de francophages seulement intéressés par leurs fromages. Le peuple français, lui, a compris qu'il n'a rien à attendre de cette troupe de clowns tristes et se passionne pour des sujets qui en valent la peine, par défaut (car pour ce qui est des sujets vitaux --pouvoir d'achat, immigration, paix sociale, dette et sécurité-- il a compris que c'était foutu.. Mais tous les peuples n'ont pas la chance d'avoir un Donald Trump en réserve). Le dernier sujet-du-jour en date est relatif à la découverte de la tombe de Joachim du Bellay, sous Notre-Dame (si j'ose cette formulation pas très heureuse, mais qui n'est pas tirée d'un Kama-Soutra moderniste).
La controverse du jour, dans les salons germanopratins, est : faut-il prononcer Jo- ''akim'' (comme Akim, le héros de la BD, clone de Tarzan qui comprend le langage des animaux et qui nous a entraînés, plus jeunes, dans des mondes parfois aussi opaques que les intentions de la macronie soi-disant droitisée pour soi-disant sauver la France en la gauchisant, avec Barnier dans le rôle de Sainte Jehanne d'Arc !) ou Jo-''achin'', comme un machin ? Les familles se déchirent, les insultes volent... on se croirait revenus au bon temps du covid où plus c'était con, et plus les gens s'engueulaient les uns les autres !
(NB - Pour éviter d'en venir aux mains dans les repas de famille, j'ai décidé de me ranger à un moyen terme : je dis Jo-''akin'', dans un ''ni... ni...'' très macronien. Surprise : pour une fois, cette mauvaise invention diabolique semble marcher : personne ne m'insulte, ce qui est inhabituel ! Je vais finir par me con-vertir au macronisme ! Mais il faudrait que je vive encore 90 autres années, au moins, pour tomber si bas). On aura le temps d'en reparler, d'ici-là. A demain, pour redevenir sérieux.
H-Cl
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L’instinct de vérité
Chapitre 1 -> Mrs Alvarez
»»————- ★ ————-««
Le soleil pointait timidement à l'horizon, enveloppant la ville dans une lumière douce. Dans une petite maison modeste, Maya Alvarez, une jeune femme de 25 ans, se regardait dans le miroir de la salle de bain. Ses longs cheveux bruns, encore humides, encadraient un visage fin aux traits marqués par une fatigue qu'elle dissimulait avec soin. Ses yeux sombres, pourtant captivants, semblaient alourdis par des pensées qu'elle ne laissait jamais transparaître.
Alors qu'elle appliquait une touche de maquillage léger, une voix forte et autoritaire brisa le silence du matin.
— Maya ! Le petit-déjeuner n'est pas encore prêt ?! hurla Clay, son beau-père, depuis la cuisine.
Elle ferma les yeux, inspirant profondément pour contenir l'agacement qui montait en elle. Clay avait cette capacité exaspérante à faire passer ses attentes pour des ordres, comme si la maison entière n'existait que pour répondre à ses besoins.
— J'arrive, lança-t-elle en haussant légèrement la voix, assez fort pour qu'il l'entende mais sans aucune émotion.
Elle attrapa une chemise blanche parfaitement repassée et un jean simple qu'elle enfila rapidement. En nouant ses cheveux en une queue-de-cheval basse, elle se murmura : "Quelques heures seulement... Après ça, je serai à l'université. Loin de lui."
En descendant les escaliers, Maya trouva Clay attablé dans la cuisine, son regard dur et impatient fixé sur elle. Un homme imposant, dans la cinquantaine, aux cheveux gris et au visage marqué par les années. Il portait une chemise légèrement ouverte, révélant une chaîne en or qui scintillait à la lumière du matin. Il avait ce regard perçant qui faisait comprendre qu'il ne tolérait ni excuses, ni retard.
— Tu crois que c'est un hôtel ici ? gronda-t-il. Le petit-déjeuner devrait être sur la table depuis dix minutes.
Maya ne répondit pas. Elle se dirigea calmement vers le frigo, sortant des œufs et des tortillas, habituée à ce rituel matinal imposé. Elle alluma la poêle et commença à cuisiner, ses gestes mécaniques.
— Désolée, Clay, murmura-t-elle finalement, plus pour éviter d'envenimer la situation que par réelle contrition.
Il grogna, mais se calma un peu en sentant l'odeur des chilaquiles qui montait de la poêle. Tout en la surveillant du coin de l'œil, il alluma une cigarette, ignorant totalement le cendrier déjà débordant sur la table.
— Tu pars encore pour tes cours aujourd'hui ? demanda-t-il après une longue bouffée.
— Oui, répondit-elle, son ton neutre.
— Tsss... La psychologie criminelle, hein ? Comme si ça allait te servir à quelque chose. Tu ferais mieux de penser à ta famille plutôt qu'à perdre ton temps à l'université.
Maya posa brutalement la poêle sur le comptoir, son dos raidi par la colère. Elle se retourna pour lui faire face, son regard sombre planté dans celui de Clay.
— Ma famille ? répéta-t-elle, sa voix froide et mesurée. Vous parlez de cette famille qui m'a utilisée comme une pièce sur un échiquier depuis que je suis enfant ? La même famille qui m'a privée de toute chance de vivre normalement ?
Clay haussa un sourcil, visiblement surpris par son audace, mais un sourire narquois étira bientôt ses lèvres.
— Attention à ce que tu dis, petite, grogna-t-il. Tu crois peut-être que tu es trop grande pour apprendre les règles ?
— Non, Clay, rétorqua Maya en avançant d'un pas vers lui, les poings serrés. Je crois juste que je n'ai plus rien à perdre.
Avant qu'elle ne puisse réagir, Clay se leva d'un bond et la saisit brutalement par le bras.
— Tu n'oublieras jamais une chose, gronda-t-il, son visage à quelques centimètres du sien. Personne ne quitte la famille. Jamais.
Puis, dans un geste rapide et brutal, il la poussa violemment contre le mur. Maya heurta le mur avec force, le souffle coupé par l'impact. Elle posa une main sur son épaule, là où la douleur pulsait déjà, mais elle refusa de céder. Son regard noir se fixa sur Clay, sans une larme, sans un mot.
— Clay, arrête ! s'éleva soudain une voix féminine.
Gemma, la mère de Maya, se tenait dans l'encadrement de la porte, les traits déformés par la colère. C'était une femme élégante, aux longs cheveux noirs striés de gris, et aux yeux durs, mais en cet instant, elle semblait prête à exploser.
— Tu as dépassé les bornes, Clay, dit-elle en avançant vers lui. Elle est ta belle- fille, pas ton esclave !
Clay se tourna vers elle, son regard perçant et glacial.
— Fais attention, Gemma, gronda-t-il. Je te conseille de te taire.
— Non, cette fois, je ne me tairai pas ! répliqua Gemma, sa voix tremblante mais déterminée. Je t'ai laissé dominer cette maison bien trop longtemps, mais si tu poses encore une main sur Maya, je te jure que je...
— Que tu quoi ? la coupa Clay, un rictus cruel déformant son visage. Tu penses pouvoir me défier, Gemma ?
Il avança vers elle lentement, chaque pas alourdissant l'atmosphère.
— Défie-moi, et tu verras à quel point je peux être impitoyable, dit-il d'une voix basse, menaçante. Tu sais ce qui arrive à ceux qui pensent pouvoir se dresser contre moi.
Maya, toujours appuyée contre le mur, regarda sa mère avec horreur.
— Maman, murmura-t-elle, ne fais pas ça.
Gemma fixa Clay avec défi, mais l'éclat dans ses yeux vacilla un instant. Elle savait qu'il ne bluffait jamais. Pourtant, elle serra les poings, respirant profondément.
— Si tu penses que je vais continuer à fermer les yeux, tu te trompes, dit-elle finalement.
Clay la toisa un instant, son sourire s'élargissant dangereusement.
— Alors considère ceci comme ton dernier avertissement, Gemma, dit-il en se penchant légèrement vers elle. La prochaine fois, ce ne sera pas seulement une menace.
Un silence pesant envahit la pièce. Finalement, Clay retourna à sa chaise, alluma une nouvelle cigarette, et fit signe à Maya de partir.
— Va à ton université. Mais souviens-toi, petite : tu appartiens à ce monde, que tu le veuilles ou non.
Maya jeta un regard désespéré à sa mère avant de quitter la maison, son cœur battant à tout rompre. Gemma resta immobile, fixant Clay avec une fureur contenue.
Une fois dehors, Maya inspira profondément, le poids de la tension familiale pesant sur ses épaules.
Un jour, tout ça changera, se promit-elle. Un jour, je prendrai maman avec moi, et nous serons libres.
⭒❃.✮:▹ ◃:✮.❃⭒
Maya arriva enfin à l'université, le souffle court et l'esprit encore marqué par la confrontation avec Clay. La douleur à son épaule pulsait à chaque mouvement, mais elle ne laissait rien transparaître. Elle traversa le campus rapidement, son sac à dos serré contre elle, évitant les regards curieux des étudiants déjà rassemblés près des salles de classe.
Alors qu'elle atteignait enfin son bâtiment, une voix familière retentit derrière elle :
— Maya ! Hé, attends-moi !
Elle se retourna pour voir Diego, son meilleur ami, accourir vers elle, un large sourire aux lèvres. Diego, un jeune homme à la peau caramel et aux cheveux noirs soigneusement coiffés, avait cette énergie contagieuse qui illuminait toujours les journées de Maya. Son style décontracté — jean déchiré, t-shirt à motif et veste en cuir — dénotait avec son regard inquiet alors qu'il s'approchait.
— Tu marches comme si t'avais vu un fantôme, lança-t-il en l'enlaçant brièvement par les épaules avant de reculer pour l'examiner.
Maya grimaça légèrement au contact.
— Tout va bien ? demanda-t-il immédiatement en fronçant les sourcils, son regard fixant son épaule.
Elle hocha rapidement la tête, esquissant un sourire nerveux.
— Oui, oui. J'étais en retard ce matin, alors je me suis un peu... dépêchée, et je me suis pris la porte. Rien de grave.
Diego croisa les bras, son expression incrédule.
— Tu t'es pris la porte ? répéta-t-il, une note de scepticisme dans la voix. Maya, sérieusement ?
Elle détourna le regard, ajustant la sangle de son sac comme pour se donner une contenance.
— Oui. C'est tout, ok ? Je suis juste maladroite quand je suis pressée.
Mais Diego n'était pas dupe. Il la connaissait mieux que quiconque. Il attrapa doucement son bras, l'obligeant à le regarder.
— Maya, arrête. Tu penses vraiment que je vais gober ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ce matin ?
Son ton était ferme, mais pas accusateur. Il y avait dans ses yeux une inquiétude sincère qui fit vaciller la façade de Maya. Elle se mordit la lèvre, détournant à nouveau le regard.
— Diego, laisse tomber, murmura-t-elle.
— Non, je ne laisserai pas tomber, insista-t-il. Pas avec toi. Tu peux tout me dire, tu le sais, non ?
Elle sentit ses yeux picoter, mais elle refusa de céder. Elle inspira profondément et força un sourire.
— C'est rien, je te jure. Maintenant, on va en cours avant d'être encore plus en retard, ok ?
Diego soupira, visiblement frustré, mais il n'insista pas davantage.
— D'accord, répondit-il finalement, levant les mains en signe de reddition. Mais si tu veux parler, je suis là. Toujours.
Elle hocha la tête, reconnaissante malgré tout pour son soutien silencieux.
Alors qu'ils entraient dans le bâtiment, Diego lui lança un regard de côté, l'observant attentivement.
Un jour, tu me diras ce qui se passe vraiment, pensa-t-il, déterminé à ne pas la laisser affronter ses problèmes seule.
Maya entra dans la salle de classe aux côtés de Diego, tâchant de masquer la douleur qui irradiait encore dans son épaule. La pièce, spacieuse et baignée d'une lumière naturelle, était déjà remplie d'étudiants installés derrière leurs bureaux, feuilletant leurs notes ou discutant à voix basse.
Au centre de la pièce, Emily Prentiss, leur professeure de psychologie criminelle, se tenait droite, un dossier sous le bras. Élégante et imposante dans sa tenue noire impeccable, elle observait les élèves entrer, son regard perçant analysant chaque détail avec une attention presque imperceptible.
Quand Maya passa devant elle pour rejoindre sa place habituelle au troisième rang, Emily nota immédiatement son expression crispée et son allure tendue. Elle fronça légèrement les sourcils, mais ne fit aucun commentaire.
Maya s'installa à côté de Diego, sortant ses affaires de son sac avec des gestes mesurés. Elle leva les yeux vers le tableau, tentant de se concentrer, mais elle sentit le regard d'Emily sur elle. Une chaleur étrange monta en elle, mélange de gêne et de réconfort.
Emily détourna finalement les yeux, feignant de ne rien remarquer, et posa son dossier sur le bureau.
— Bien, commença-t-elle d'une voix calme mais ferme, aujourd'hui, nous allons explorer une affaire qui a marqué l'histoire du profilage criminel.
Elle tapa légèrement sur son ordinateur, et une image apparut sur le tableau blanc numérique : un extrait d'article sur une série de meurtres non résolus. Les élèves se redressèrent, intrigués.
— L'affaire que vous voyez ici est connue sous le nom de "Les meurtres du Cavalier Noir". Un tueur en série opérant dans les années 90, utilisant des méthodes sophistiquées pour dissimuler son identité. Nous allons décortiquer son profil psychologique en nous basant sur les indices laissés sur les scènes de crime.
Maya fronça les sourcils, son intérêt piqué malgré son mal-être. Elle attrapa son stylo et commença à prendre des notes, tentant d'ignorer la douleur qui rendait chaque mouvement plus difficile.
Emily continua son cours, passant en revue les détails des scènes de crime, les comportements du tueur et les erreurs commises par les enquêteurs à l'époque. Tout en parlant, elle balaya la salle du regard, notant les réactions de ses élèves.
Quand ses yeux se posèrent à nouveau sur Maya, elle vit que la jeune femme suivait avec attention, son regard intense fixé sur les informations projetées. Mais quelque chose clochait. Il y avait une tension palpable dans ses traits, comme si elle luttait contre une douleur physique ou une émotion qu'elle ne voulait pas dévoiler.
Emily marqua une pause, réfléchissant un instant. Elle était tentée de demander directement à Maya si tout allait bien, mais elle se ravisa. Si Maya voulait parler, elle viendrait à elle. Pour l'instant, Emily se contenterait d'observer.
— Bien, dit-elle en s'appuyant sur son bureau. Avant que nous ne poursuivions, je vais vous donner un devoir surprise.
Un murmure d'exaspération parcourut la salle.
— Ne râlez pas, c'est une simple analyse, ajouta Emily avec un sourire en coin. Vous allez choisir un profil criminel étudié en classe, et rédiger une hypothèse sur ses motivations et son mode opératoire. C'est à rendre d'ici la fin de la semaine.
Maya grimaça légèrement, mais ne dit rien. Diego, à côté d'elle, lui donna un léger coup de coude et chuchota :
— C'est quoi, son délire avec les surprises ?
Maya haussa les épaules, feignant un sourire.
Emily, qui observait discrètement l'échange, nota la grimace fugace de Maya. Elle essaie de cacher quelque chose, pensa-t-elle.
— Maya, Diego, tout va bien ? demanda Emily d'un ton neutre mais direct.
Les deux jeunes sursautèrent légèrement.
— Oui, oui, répondit Diego rapidement. On réfléchit juste à quel criminel choisir, prof.
Emily les fixa un instant, son regard s'attardant sur Maya, avant de hocher la tête et de reprendre son cours.
Mais dans son esprit, elle savait qu'elle garderait un œil sur cette jeune femme. Quelque chose n'allait pas, et Emily était déterminée à comprendre quoi.
Emily s'approcha de Maya, feignant de vérifier les travaux des élèves. Lorsqu'elle atteignit sa table, elle s'arrêta, posant une main légère sur le bord du bureau.
— Ça avance ? demanda-t-elle doucement, son ton plus bienveillant que celui qu'elle utilisait d'habitude en classe.
Maya releva la tête, légèrement prise au dépourvu.
— Oui, ça va, répondit-elle rapidement, esquivant le regard de sa professeure.
Emily fronça légèrement les sourcils, sondant l'expression de Maya. Elle remarqua les cernes sous ses yeux, les épaules tendues, et ce geste presque imperceptible lorsqu'elle ajusta son bras, comme pour protéger quelque chose.
— Vous semblez distraite aujourd'hui, ajouta Emily d'un ton neutre, mais ses yeux trahissaient une inquiétude sincère. Est-ce que tout va bien ?
Maya serra un instant son stylo entre ses doigts, cherchant une réponse rapide.
— Je suis juste fatiguée, répondit-elle finalement, sa voix presque un murmure.
Emily plissa les yeux, n'y croyant pas une seconde. Elle s'accroupit légèrement pour se mettre à hauteur de la jeune femme, rendant la conversation plus intime.
— Maya, s'il vous plaît... parlez-moi, dit-elle doucement mais fermement.
Maya releva les yeux, croisant enfin le regard d'Emily. La sincérité dans la voix de sa professeure la déstabilisa.
— Je... tout va bien, insista Maya, sa voix tremblant légèrement. Je suis juste un peu stressée avec les cours, c'est tout.
Emily la fixa un instant, cherchant à percer cette barrière qu'elle sentait si solidement érigée. Mais elle savait aussi qu'insister davantage risquait de la faire se refermer encore plus.
— Très bien, répondit Emily finalement, se relevant lentement. Mais sachez que si vous avez besoin de parler, mon bureau est toujours ouvert. Et ce n'est pas une formule de politesse.
Maya hocha légèrement la tête, mais elle détourna rapidement les yeux pour se replonger dans son travail.
Emily s'éloigna, mais elle ne put s'empêcher de jeter un dernier coup d'œil à Maya. Elle avait vu bien des personnes dans sa carrière porter ce même masque de "tout va bien". Et elle savait que derrière ce sourire forcé se cachaient souvent des vérités douloureuses.
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Emily se tenait seule dans son bureau, ses pensées tourbillonnant autour de Maya. Depuis quelques jours, elle ne cessait de remarquer des signes inquiétants chez l'étudiante : sa fatigue apparente, son regard souvent perdu dans le vide, ses réponses devenant plus évasives. Ce n'était pas le comportement d'une simple élève épuisée par la charge de travail. Il y avait quelque chose d'autre, quelque chose de plus sombre qui la poussait à s'inquiéter.
Elle se leva brusquement de sa chaise et saisit son téléphone. Il fallait qu'elle agisse, qu'elle découvre ce qui se passait. Emily composa rapidement le numéro de Garcia.
— Garcia, c'est Emily, dit-elle après que l'appel fut pris. J'ai besoin de ton aide.
— Bien sûr, Emily, répondit immédiatement Garcia, sa voix toujours enthousiaste. Qu'est-ce qui se passe ?
— C'est à propos de Maya Alvarez, l'une de mes étudiantes. Je m'inquiète pour elle. Ces derniers temps, je ne la sens vraiment pas bien. Elle semble... perdue, fatiguée, et elle cache quelque chose. Je veux savoir si tu peux me trouver des informations sur elle.
Garcia sembla réfléchir un instant avant de répondre.
— Ok, je vais m'en occuper. Donne-moi un peu de temps et je vais voir ce que je peux trouver.
Quelques minutes plus tard, Emily se tenait debout, en attendant les résultats de Garcia. Elle se mordillait la lèvre, son esprit de profiler n'arrêtant pas de faire des hypothèses sur ce que Maya pouvait traverser. Pourquoi était-elle si secrète ? Pourquoi semblait-elle se cacher derrière un masque de normalité ?
Son téléphone vibra. C'était Garcia.
— Emily, c'est moi. J'ai vérifié toutes les bases de données et les archives publiques, mais... il y a un énorme problème. Je ne trouve absolument rien sur Maya Alvarez. Aucune trace sur les réseaux sociaux, pas de comptes Instagram, Facebook, rien du tout. Aucun article, aucune mention dans des archives publiques. Rien. C'est comme si elle n'existait pas.
Emily se figea, le cœur serré par l'inquiétude.
— Rien ? Tu es sûre ? Pas la moindre trace d'elle dans les archives ou les bases de données ?
— Rien. Zéro. C'est comme si elle était effacée de l'existence, ou comme si elle n'avait jamais existé sur Internet. C'est... vraiment étrange, Emily.
Un frisson parcourut la colonne vertébrale d'Emily. Elle avait bien vu que quelque chose n'allait pas avec Maya, mais là, cette absence totale d'informations la mettait dans une position inconfortable. Pourquoi effacer son existence ainsi ?
— D'accord, merci, Garcia. Tiens-moi au courant si tu trouves autre chose. Je vais essayer de découvrir où cette histoire nous mène.
Emily raccrocha, les yeux fixés sur son téléphone, une profonde inquiétude se creusant dans son esprit. Il y avait quelque chose de profondément étrange dans le fait que Maya semble être une ombre, une personne dont la présence n'est même pas enregistrée. Peut-être qu'elle était liée à quelque chose de bien plus dangereux qu'Emily n'avait imaginé. Elle savait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne découvre la vérité, mais chaque minute semblait plus lourde que la précédente.
Elle se laissa tomber sur sa chaise, perdue dans ses pensées. Elle était décidée à aider Maya, à comprendre ce qui se cachait derrière ce mystère. Mais elle savait désormais que les réponses seraient bien plus complexes et sombres qu'elle ne l'aurait cru.
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Maya rentra chez elle en fin d'après-midi, le cœur lourd et l'esprit encombré de ses pensées. Elle avait passé la journée à essayer de dissimuler la douleur qui la rongeait, mais à chaque instant, le souvenir de la scène de ce matin avec Clay revenait la hanter. Elle savait que quelque chose n'allait pas, que sa mère savait bien plus qu'elle ne le disait. Le silence entre elles était de plus en plus insupportable, et aujourd'hui, elle ne pouvait plus se contenter des excuses habituelles.
Elle entra dans la maison en silence, l'odeur de la cuisine flottant dans l'air, mais son regard se porta immédiatement sur sa mère, Gemma, qui était assise à la table, l'air fatigué, les traits marqués par le stress. Il y avait quelque chose de perturbant dans son attitude, comme si elle cachait quelque chose de plus grave qu'elle ne voulait bien admettre.
Maya s'approcha d'elle, sa voix brisée par la colère et la frustration :
— Maman... pourquoi tu restes encore avec Clay ?
Gemma leva les yeux, comme si elle était soudainement sortie de ses pensées. Son regard était fuyant, et Maya le remarqua immédiatement. Elle avait l'impression que sa mère essayait de dissimuler la vérité, comme si elle avait peur de lui dire ce qu'il en était réellement.
— Maya, tu sais, ce n'est pas aussi simple que ça, dit Gemma en détournant les yeux. Clay... il n'est pas parfait, mais il a ses raisons, tu comprends ? Il travaille dur, et il... il a fait beaucoup pour nous.
Maya sentit son cœur se serrer. Les mots de sa mère sonnaient faux, comme une excuse trop souvent répétée. Elle savait qu'il y avait bien plus derrière cette histoire, quelque chose de bien plus sombre qu'une simple explication facile.
— Non, maman, je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi tu le laisses nous traiter comme ça. Pourquoi tu fais semblant que tout va bien ?
Gemma ne répondit pas tout de suite. Elle semblait chercher les mots, mais elle les trouva à peine. Maya, les poings serrés, sentit une colère sourde monter en elle. Elle savait que sa mère lui mentait, et ce mensonge lui faisait encore plus mal que tout le reste.
— Maman, je sais que tu ne me dis pas tout. Je sais que tu as peur de quelque chose, mais... ne me cache pas la vérité. Si tu as besoin de partir, si tu veux qu'on parte, on le fera. Mais ne continue pas à nous laisser vivre dans cette situation...
Gemma baissa les yeux, et pour un moment, Maya crut qu'elle allait enfin tout avouer. Mais au lieu de cela, Gemma murmura doucement :
— Ce n'est pas aussi facile, Maya. Tu ne comprends pas tout. Il faut que tu fasses confiance à ton père. Il... il fait ce qu'il peut.
Les mots de sa mère lui brûlèrent la gorge, mais Maya ne pouvait plus écouter. Elle se tourna et partit sans un mot de plus, se dirigeant vers sa chambre. Elle savait que sa mère ne dirait jamais la vérité, pas tant qu'elle n'aurait pas pris la décision de la confronter avec les faits. Mais pour l'instant, elle n'avait pas la force de continuer cette conversation. Elle se jeta sur son lit, le cœur lourd de colère et de confusion.
Pourquoi sa mère restait-elle avec Clay ? Pourquoi l'acceptait-elle, malgré tout ce qu'il faisait ? Maya ne savait pas quoi penser. Tout ce qu'elle savait, c'est que sa vie devenait de plus en plus insupportable, et que chaque jour passé avec Clay et sa mère était un jour de plus perdu à essayer de comprendre un monde de secrets et de mensonges.
Maya s'assit sur le bord de son lit, le téléphone dans la main, le regard perdu dans le vide. La journée avait été longue, pleine de tensions, et elle avait besoin de se distraire. Elle déverrouilla son téléphone et chercha la conversation avec Diego, son ami de longue date. Ils s'étaient connus pendant des années, et bien qu'ils n'aient pas toujours été très proches, Diego avait toujours été une sorte de soutien pour elle.
Elle appuya sur l'icône de chat et commença à taper un message.
Maya : "Salut, ça va ?"
Quelques secondes plus tard, son téléphone vibra. Diego avait répondu presque instantanément, comme toujours.
Diego : "Salut ! Comment tu vas, vraiment ? Tu sembles un peu distante ces derniers temps."
Maya sourit un peu. Diego connaissait bien son comportement, il savait quand quelque chose n'allait pas. Mais elle ne voulait pas qu'il s'inquiète davantage. Elle n'avait pas l'énergie de parler de ses soucis, surtout pas maintenant.
Maya : "Ça va, je suis juste fatiguée avec les cours et tout ça, tu sais."
Elle appuya sur envoyer et posa son téléphone sur le lit. Mais Diego ne tarda pas à répondre.
Diego : "Je comprends, mais si jamais tu as besoin de parler, je suis là. Tu sais que tu peux compter sur moi, peu importe ce qui se passe."
Maya relut son message, son cœur se serra légèrement. Diego était un bon ami, mais elle n'était pas prête à lui confier la vérité sur ce qui se passait vraiment dans sa vie. Elle se contenta de répondre de manière simple, comme pour détourner l'attention.
Maya : "Merci, je sais que je peux compter sur toi. Je vais bien, vraiment."
Diego : "T'es sûr ? Parce que je vois bien que quelque chose te tracasse."
Elle prit une profonde inspiration, ne sachant pas comment répondre à cela. Mais elle savait que si elle disait trop, Diego poserait des questions qu'elle n'était pas prête à affronter. Alors, elle répondit simplement.
Maya : "Oui, tout va bien. Ne t'inquiète pas."
Quelques secondes s'écoulèrent avant que Diego ne réponde.
Diego : "Ok, si tu le dis. Mais n'oublie pas, je serai toujours là pour toi."
Maya ferma les yeux en lisant ces mots. Elle savait qu'il était sincère, mais elle n'était pas prête à l'impliquer davantage dans ses problèmes. Elle savait aussi qu'elle avait pris l'habitude de mentir, même aux personnes qui comptaient le plus pour elle.
Maya : "Merci, Diego. Tu es un bon ami."
Elle posa le téléphone sur son lit et se coucha, le regard fixé sur le plafond. Une partie d'elle était soulagée d'avoir échangé quelques mots avec Diego, mais une autre partie d'elle se sentait de plus en plus isolée. Elle savait que les choses se compliquaient, et elle ne savait pas comment elles allaient évoluer. Mais pour l'instant, elle devait garder ses secrets, même si cela la rongeait à l'intérieur.
Maya se coucha sur le dos, son téléphone toujours posé sur le lit à côté d'elle. Elle sentait une lourde fatigue s'abattre sur elle, mais elle n'arrivait pas à éteindre son esprit. Son regard se posa sur son téléphone, et elle se redressa légèrement pour envoyer un autre message à Diego. Elle avait besoin de parler de quelque chose de plus léger, quelque chose pour oublier un instant tout ce qui se passait autour d'elle.
Maya : "Tu as vu le devoir surprise qu'Emily a donné aujourd'hui ? Sérieusement, c'était n'importe quoi."
Elle attendit un moment avant de recevoir la réponse de Diego, qui n'était jamais avare de commentaires.
Diego : "Haha, ouais, c'était carrément un piège. Mais je suppose que c'est pour tester nos limites, non ? Elle veut voir comment on réagit sous pression."
Maya sourit en lisant sa réponse. C'était typiquement Diego : toujours à prendre les choses avec humour, même quand les situations étaient tendues. Mais ce devoir, ce n'était pas simplement un test académique pour elle. Elle savait que Prentiss avait une façon particulière de vouloir tester ses élèves, et elle se demandait si cela allait au-delà du simple cadre scolaire. Peut-être qu'Emily était plus attentive à ses élèves qu'elle ne voulait le laisser croire.
Maya : "Ouais, c'est ça. Mais je me demande pourquoi elle nous fait ça, surtout à nous, les plus jeunes."
Diego répondit rapidement, comme s'il avait réfléchi à la question.
Diego : "Peut-être qu'elle pense qu'on est plus aptes à gérer des situations stressantes. Enfin, je suppose que c'est son truc, de nous pousser à fond pour voir jusqu'où on peut aller."
Maya se sentit un peu tendue à l'idée qu'Emily avait peut-être remarqué son stress. Elle avait bien vu le regard insistant d'Emily pendant le cours, comme si quelque chose n'allait pas. Comme si Prentiss savait qu'il y avait plus à son histoire qu'une simple fatigue. Mais elle n'avait pas envie de l'admettre, ni même d'y penser plus longuement.
Maya : "Ouais, tu as raison. C'est juste que... je sais pas, elle me met un peu mal à l'aise parfois. Elle est toujours à l'affût, tu ne trouves pas ?"
Elle envoya le message sans vraiment réfléchir à ce qu'elle disait. C'était une pensée qui lui trottait dans la tête depuis un moment, mais elle n'en avait jamais parlé à personne. Pas même à Diego.
Diego répondit presque instantanément.
Diego : "C'est clair. Elle est super observatrice, mais c'est ce qui fait d'elle une bonne prof. Elle repère tout, même ce qu'on essaie de cacher."
Maya se mordilla la lèvre, réfléchissant à la dernière phrase de Diego. Était-ce de cela qu'il s'agissait ? Emily savait qu'il y avait quelque chose qu'elle cachait. Et c'était peut-être ça qui la mettait mal à l'aise.
Maya : "Ouais, c'est vrai. Je pense qu'elle sait déjà tout sur nous."
Elle secoua la tête, essayant de balayer cette idée, mais Diego sembla vouloir aller plus loin.
Diego : "Ouais, et je suis sûr qu'elle te garde un œil particulier. Elle doit bien voir que tu es plus... disons, calme et concentrée que les autres."
Maya sentit son cœur s'emballer. Elle savait que Diego n'était pas loin de la vérité, mais elle n'avait pas envie de l'admettre. Surtout pas à lui. Elle dévia la conversation pour ne pas avoir à aborder la question d'Emily.
Maya : "Arrête, c'est juste que je suis plus sérieuse que vous tous."
Diego haussait les épaules, il n'était pas dupe.
Diego : "Hé, ce n'est pas pour te vexer, mais je pense que c'est Emily qui te garde à l'œil. Ça fait un moment que je te vois te concentrer à fond, même quand on rigole avec les autres. Tu sais, je crois que tu lui plais bien, Maya."
Maya déglutit difficilement, son cœur battant plus vite. Diego avait encore frappé juste, et ça la perturbait. Pourquoi ne l'avait-elle jamais remarqué avant ? Était-ce possible ? Une partie d'elle se sentait déstabilisée par cette idée. Mais ce n'était pas le moment d'y penser.
Maya : "Tu rigoles ?! Emily ? C'est... c'est pas possible."
Elle essaya de détourner la conversation, mais elle sentait qu'il avait raison. Il y avait quelque chose de plus entre elle et Emily. Mais elle n'était pas prête à le reconnaître, encore moins à en parler ouvertement.
Diego : "Je rigole pas. Je la connais, je l'ai observée en cours. Elle te regarde d'une façon différente, un peu... attentive. Tu vois ce que je veux dire ?"
Maya se mordit la lèvre, se sentant complètement prise au piège. Diego avait raison, mais elle ne voulait pas l'admettre. Pas maintenant. Pas dans cet état d'esprit.
Maya : "Bon, arrête de dire des trucs comme ça. C'est rien. C'est juste... c'est juste que je suis stressée par tout ce qui se passe."
Diego : "Je comprends. Mais je pense que si jamais tu as un problème avec elle... ou si tu veux en parler, tu sais que je suis là."
Maya ferma les yeux et posa son téléphone sur le lit. Diego était sincère, mais la situation était trop compliquée. Elle ne savait même pas par où commencer. Ses pensées étaient embrouillées, et parler de tout ça avec lui ne ferait qu'empirer les choses.
Elle se tourna sur le côté, essayant de chasser ses pensées. Mais malgré tout, l'idée qu'Emily la regardait d'une manière différente la hantait. Qu'est-ce que cela signifiait pour elle ? Et surtout, comment gérer cette situation avec Clay et sa famille ?
Elle se frotta le visage, épuisée, et se laissa finalement glisser dans un sommeil agité.
⭒❃.✮:▹ ◃:✮.❃⭒
La nuit tombait sur Washington, enveloppant la ville d'une obscurité glaciale. L'air était lourd et mordant, une brume fine flottait sur les rues désertes, éclatée par les réverbères tremblants. Le silence était presque oppressant, mais ce calme n'était qu'une illusion, une couverture pour le mal qui rôdait. Un cri perça la nuit, suivi de l'écho lointain d'une sirène.
Dans une ruelle sombre, près du quartier historique de Georgetown, un corps gisait, abandonné. La victime, un homme d'une quarantaine d'années, était allongée sur le béton froid, ses yeux grands ouverts, figés dans l'horreur de sa dernière respiration. Les marques sur son cou étaient inconfondables. Une signature macabre, trop familière. Le mode opératoire rappelait le tueur en série notoire qui avait terrorisé la ville il y a des années : le "Chasseur de la Nuit".
Les policiers s'étaient rapidement regroupés autour de la scène, une équipe d'enquêteurs nerveuse et tendue. Le détective Harris, un vétéran des crimes violents, se pencha sur le corps, son regard scrutant chaque détail. "C'est lui", murmura-t-il. Ses mains tremblaient légèrement, mais il ne pouvait se permettre de montrer de la faiblesse. Le tueur était de retour, et cette fois, il ne laissait rien au hasard.
L'atmosphère était glaciale non seulement à cause de la température, mais aussi à cause de la tension qui montait, le poids d'un mystère insondable. Et au fond de lui, Harris savait que ce meurtre n'était que le début. Il n'y avait aucun doute : le tueur imita le passé avec une précision effrayante. Un avertissement, une signature, un jeu mortel dans les ombres de la nuit. Le "Chasseur de la Nuit" était de retour.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Et voilà, c'est la fin de ce chapitre. J'espère que vous l'avez apprécié. N'hésitez pas à partager vos impressions, positives ou négatives, je les accueille avec plaisir.
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