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PRIMA PAGINA Equipe di Oggi mercoledì, 18 settembre 2024
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sportsallover · 1 year
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Guillaume sur l’étape d’aujourd’hui : c’était du Beaujolais qui pique
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ernestinee · 14 days
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T'façons c'est pas compliqué les bases pour améliorer sa santé c'est bien dormir, manger équilibré et bouger. Au moins s'étirer.
Ça fait deux variables sur lesquelles j'ai la possibilité d'agir. Le sommeil j'ai abandonné.
Puis il reste le côté chiant de la santé. Quand il faut agir sur le plan médical. J'ai aussi abandonné l'idée de retourner un jour en gynécologie et en cardiologie. J'ai une sorte de dérèglement depuis deux mois, je ne sais pas d'où il vient mais je sens que mon fonctionnement a changé. C'est difficile à définir. Ça n'a pas l'air "grave", c'est juste différent.
Puis la santé mentale. Ça fait des mois que je n'ai plus écrit dans mon carnet, simplement parce que je ne suis jamais seule dans cette maison. Il y a eu les congés scolaires et autant ça me fait du bien d'avoir + de temps le matin, autant nerveusement ça m'épuise. Il faut penser aux repas plusieurs fois par jour, aux loisirs, conduire l'ado à gauche et à droite, dépenser des sous pendant que je n'en gagne pas, profiter du temps libre pour faire des trucs et bosser, parce que les congés scolaires c'est pour l'ado, pas pour moi. Ça me manque d'écrire, écrire sur les plantes, les saisons, les observations, les couleurs, décrire des lumières, des moments, les liens que je tisse entre le hasard et le voulu, des souvenirs. Il y avait une jolie brume qui montait hier soir, la première brume de septembre, et la lune était très fine, le ciel encore un peu coloré, et ce ne sera pas écrit dans mon carnet. Écrire est à peu près le seul truc qui m'aide à ne pas devenir cinglée entre ces murs. Avec la musique. Là je me nécrose. C'est chouette cette idée de cocher des cases mais il me faudrait une matinée sans case à cocher, à un moment où je suis seule.
Bon j'ai commencé en disant que c'est pas compliqué et en fait c'est compliqué.
Allez. Étirements, marche, écriture et arrêter le sucre rapide.
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les-cris-des-fendues · 5 months
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John E. Dumont "Listening to the Birds"
"Quand elle rentrait de l'école Poète guerrière montait dans son arbre préféré Avec son carnet de dessins Et de mots. Certains des mots qu'elle essayait se raturaient alors. D'autres s'élevaient dans les airs quand elle les chantait Comme fureur ou amour. D'autres renfermaient tous les lieux où elle voulait se rendre. Les mots jetaient des passerelles vers d'autres mondes Des sentiers qu'elle pouvait suivre sans relâche ni échec. Elles suivait les sons en les dessinant et en les chantant. Elle écrivait les initiales du garçon qui lui plaisait. Elle chantait des chansons sur la fille qui connaissait la poésie Mieux que personne."
P.96
Joy Harjo « Poet Warrior » Ed. Globe
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papillondusublime · 16 hours
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. – Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : – Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
-Le bateau ivre, Arthur Rimbaud
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lesdamesmures · 6 months
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Scène 7 "Aunt Catherine"
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Après un moment pour me laisser prendre des photos, Catherine ramassait sa robe avant de me demander d'une voix presque timide
"Tu veux bien me montrer ta chambre ?"
"Oh bien sur tatie ! c'est en haut tu n'as qu'à me suivre" répondais-je en tournant la tête vers la mezzanine comme pour lui indiquer l'endroit.
Son regard de femme mure, pleine d'expérience me troublait énormément. Depuis le début je la laissais mener les choses, j'avais la sensation qu'elle aimait cette docilité avec laquelle je répondais oui à tout ce qu'elle me demandait, sans prendre d'initiative. J'étais intimidé par sa maturité et terriblement troublé par la situation que je n'aurai jamais imaginé vivre avec toutes ces années.
Je profitais de l'instant où elle montait les escalier derrière moi pour la prendre en photo une fois en haut de l'escalier. Elle me laissait faire tout en souriant avec un regard attentif et coquin par moment. Sans trop y croire, je pouvais déceler dans ses yeux du désir, celui de m'offrir ce dont j'avais rêvé il y a si longtemps.
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Après un rapide coup d'oeil elle me félicitait pour la décoration et l'ordre de mon petit nid comme elle disait. Elle me demandait si elle pouvait s'assoir sur mon lit et me regarder à son tour. Je restais interloqué un moment alors elle ajouta
"Moi aussi j'ai envie de te regarder te déshabiller, tu as bien profité toi alors à moi maintenant"
"Ah oui mais j'ai pas l'habitude qu'on me regarde tu sais"
"Tu crois peut-être que j'ai l'habitude de faire ça moi ?" répondait-elle comme si elle voulait me rassurer
Alors sans répondre je commençais à déboutonner ma chemise et dévoilait mon torse lisse. Sans être complexé de ne pas avoir de poils, je me sentais pas à l'aise et je craignais qu'elle ne me trouve pas assez viril mais visiblement ses "hum" me laissaient penser qu'elle appréciait mon torse. Je retirais chaussures et chaussettes avant de défaire ma ceinture sans doute trop vite à son goût.
"On est pas pressé, tu as la gentillesse de m'héberger pour la nuit, on a tout notre temps"
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FIn de l'histoire
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vhscorp · 11 months
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MON AME TE CHERCHAIT…
Par-delà les montagnes et les forêts obscures, les vallées où serpentent les ruisseaux d’or pur, les champs et les prairies caressées par le vent, mon âme te cherchait déjà depuis longtemps.
Elle guettait un signe, un éclair, un reflet, un éclat de lumière, une aura singulière, une douce musique émanant de la terre pour la guider enfin vers tes tendres secrets.
Un soir d’été, soudain, elle entendit ton rire, qui montait vers le ciel comme un pressant appel, et touchée en plein vol, elle inclina ses ailes pour regagner le sol, filant vers l’avenir.
Elle alla se blottir, épuisée, sur ton sein, et quand ton âme vint, contre elle, se lover, elle sut que son grand voyage prenait fin, sa longue quête, enfin, venait de s’achever.
Depuis lors, nous vivons, unis par la passion, nos deux cœurs éperdus battant à l’unisson, et au-dessus de nous, dans un ciel lumineux, planent nos âmes-sœurs, sous un soleil radieux…
V. H. SCORP
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alain-keler · 7 months
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Paris, dimanche 3 mars 2024.
Carnaval des femmes, la fête des blanchisseuses de la mi-carême. Circuit en boucle, départ du Chatelet, le Marais. De la musique, de la dance, des boliviennes, musique d'Amérique latine. De la couleur (même si mes photos sont en noir & blanc) dans la grisaille de Paris, sous une pluie fine.
 "Le Carnaval des Femmes est inspiré par la Fête des Blanchisseuses, qui se célèbre à la mi-Carême, soit vingt et un jours après Mardi Gras. La Mi-Carême est une grande fête féminine et populaire, qui remonte au moins au XVIIIe siècle. À Paris, la corporation des blanchisseuses, féminine, populaire et laborieuse, travaillait dans les dizaines de lavoirs et bateaux-lavoirs. Elle était composée de personnes de condition très modeste, énergiques, faisant un travail physique et aimant s’amuser.
À la Mi-Carême, les blanchisseuses élisaient une reine et lui donnaient un écuyer. La reine soutenue par son écuyer se rendait dans le bateau (le bateau-lavoir), où des ménétriers (Ménestrel) l’attendaient. Elle ouvrait le bal. La danse durait jusqu’à cinq heures du soir ; la reine montait alors avec son écuyer dans un carrosse, et toute la bande suivait à pied, jusqu’à une guinguette pour s’y réjouir toute la nuit." 
Source https://www.evous.fr/Le-Careme,1181492.html
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virtchandmoir · 1 year
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APEX (Association of Professional Executives of the Public Service of Canada): We cheered her on as she stood on the podium for three Olympic golds and on May 31, join us at #APEXLeadership2023 for figure skater Tessa Virtue's firsthand account of her perseverance in "Pursuit of Excellence", bound to inspire #ExcellenceInLeadership. Tessa will share her insights and tips on how to set goals, overcome obstacles, and achieve high-performance excellence in dynamic and ever-changing environments. Don’t miss out! Read her bio: http://ow.ly/glz550NNYuJ #APEX_GC #GC_EX 
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 Nous l'avons encouragée alors qu'elle montait sur le podium pour remporter trois médailles d'or olympiques. Le 31 mai, joignez-vous à nous au Sommet #APEXLeadership2023 pour assister au témoignage de la patineuse Tessa Virtue sur sa persévérance dans la « Poursuite de l'excellence », qui ne manquera pas d'inspirer l'#ExcellenceEnLeadership. Elle partagera ses idées et ses conseils sur la manière de fixer des objectifs, de surmonter les obstacles et d’atteindre l’excellence en matière de performances dans des environnements dynamiques et en constante évolution. À ne pas manquer ! Lisez sa biographie : http://ow.ly/eamu50NNYuK
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passiondelaine · 8 days
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Elle se tenait devant la grande fenêtre, le regard attiré par les lumières de la ville en contrebas. La nuit était tombée, enveloppant les immeubles d'une lueur tamisée et mystérieuse. Le froid doux du verre contre sa peau nue la fit frissonner légèrement, contraste saisissant avec la chaleur douce et enveloppante de son cardigan en mohair rose.
Son souffle était calme, mais son cœur battait un peu plus vite à mesure qu'elle ouvrait lentement les pans du vêtement, dévoilant lentement son corps au vide, à l'inconnu. L'excitation de l'interdit montait en elle, ce mélange grisant de vulnérabilité et de pouvoir. Elle savait que la plupart des passants ne pourraient probablement pas la voir, mais l'idée même qu'elle puisse être observée la troublait agréablement.
Le tissu de mohair glissait doucement sur ses épaules, la caressant à peine, tandis qu'elle laissait l'air frais pénétrer la pièce. À cet instant, elle se sentait libre, comme si cet espace entre elle et la ville devenait un terrain de jeu secret, une bulle où elle pouvait se permettre d'explorer ce désir caché.
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perduedansmatete · 2 years
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je mens quand je dis que je n'ai pas de souvenirs de mon enfance, ils sont tous enfouis dans cette grande maison de famille paumée tout en haut d'un village tout aussi perdu au fin fond de la haute marne. tout comme les souvenirs de mon papy, du moins du personnage qu'on a créé, de celui qu'on aime se raconter. tout tournait autour de lui, cette maison c'est lui. pas simplement parce qu'il l'a entièrement retapé, ma mamie m'a dit un jour "j'ai passé ma vie dans des maisons en travaux", il aimait bien ça se casser le dos. mais parce qu'il était l'âme de la maison, l'âme de cette famille ? peut-être que j'exagère. mais c'était lui toutes nos bêtises d'enfant, c'était lui cette maison. c'est un peu le mythe fondateur en fait, quand ils ont été obligés de vendre, je me souviens de nous trois toutes petites pleurant comme des bébés puis allant voir papy et mamie en leur disant "mais on peut vous aider à la payer avec nos économies!" on s'est toujours dit qu'on la rachèterait quand on serait plus grandes, ne serait-ce que pour que mon cousin s'imprègne de ce que c'était, il était encore trop petit pour s'en souvenir.
c'est dans son jardin qu'on faisait des courses d'escargots, qu'on était de travaux d'intérêt général et qu'on montait sur le toit pour remettre des tuiles après l'orage, que mon papy me poussait toujours plus haut sur la balançoire et que je me sentais partir avec les hauts le cœur qui me faisaient tant de bien, qu'on jouait au restaurant dans la cabane qu'il ne cessait d'améliorer, c'est aussi dans le jardin qu'on allait voir tous les jours si on avait pas fini par capturer le petit écureuil qui venait manger les noisettes dans le piège de merde qu'on refaisait inlassablement en haut du coteau, à la lisière de la forêt (la nôtre, j'aimais bien dire ça, qu'on avait une forêt à nous) c'est dans cette même forêt qu'on courait avec nos grandes bottes de pluie pour arriver la première en haut du petit château d'eau, point stratégique pour les batailles de marrons, c'est à cause de cette forêt que ma sœur m'appellera éternellement cochonou, parce que ça faisait rire mon papy de sauter dans les flaques de boue alors que ma mamie, qui ne pouvait pas se balader avec nous, lui faisait promettre de ne pas nous laisser faire n'importe quoi. un jour j'ai glissé dans la flaque et sur le chemin du retour on préparait notre mensonge avec lui pour ne pas se faire engueuler, elle ne nous a pas crus et j'ai dû prendre un long bain toute seule alors qu'ils étaient tous repartis s'amuser. c'est aussi dans cette forêt qu'on est devenues zinzins des grenouilles avec ma sœur, celles-là il ne fallait pas les toucher, elles étaient de toutes les couleurs. et les courses de luge sur les bouses de vache recouvertes de neige en hiver, quand on avait traversé toute la forêt, ou bien dans l'immense potager, puis quand il nous transportait dans la remorque accrochée à sa grosse tondeuse, on rebondissait partout avec les bosses et on riait aux éclats.
quand on courait sur les graviers devant le portillon et qu'on tombait, évidemment. les gravillons dans la chair à vif des genoux, les échardes, les tire-tiques l'été, les longues fouilles aux aoûtats et tous les petits bobos que mamie infirmière soignait toujours (on détestait) puis quand on galopait à toute vitesse, ou qu'on prenait la grosse espace pour aller au tout petit cimetière du bas le soir, avec le petit porche qui résonnait sous lequel on faisait des vocalises pour réveiller les morts. plus bas encore la bibliothèque et le livre "j'aime pas les épinards" de ma cousine. qu'est-ce qu'on aimait les trajets dans la grosse espace, avec les petits chats tricotés par ma mamie sur les poignées en haut des fenêtres. on la prenait surtout pour partir à l'aventure, c'est-à-dire faire les courses, on avait chacun notre mini caddie, on revenait des fois avec les grosses pochettes surprises, et ensuite le jeu préféré de mon papy c'était de nous perdre dans les routes sinueuses, on avait trop peur mais on aimait ça. on se disait, si on ne retrouve pas le chemin, on aura toujours des vichy, du saucisson pour tenir, et de la cancoillotte pour ma cousine, mais on retrouvait toujours le chemin de la maison. et on retrouvait alors l'attente du camion de la boulangère et de son gros pain escargot, le fauteuil de papy et le canapé pour mamie qui a trop mal partout, les après-midi cités d'or quand il pleuvait à torrent, tous ensemble dans le salon, devant l'immense télé, caprice de papy. on sautait partout à chaque fin d'épisode pour ne pas avoir de fourmis dans les fesses (on regardait vraiment très longtemps) et puis les après-midi dessins sur la grosse table en bois du salon, avec des laits grenadine, quand ils en avaient marre de surveiller les devoirs de vacances, et des soupes à la grimace que cela impliquait, ils disaient que c'était pas leur rôle et que nos parents avaient qu'à s'en occuper eux-mêmes.
je crois que d'ailleurs, cette maison c'est aussi la peur du rejet, de l'abandon, un lourd sentiment de solitude depuis toute petite, malgré l'animation et le bruit qui courait partout. c'est ma sœur et ma cousine qui prennent le bain ensemble, c'est moi qui le prend toute seule, ou avec mon cousin, mais c'était pas pareil. c'est ma sœur qui veut toujours jouer avec ma cousine, et pas avec moi. c'est ma sœur et ma cousine qui dorment dans le grand lit ensemble, et qui rigolent jusque tard, quand moi je dors dans le petit lit collé en contrebas, sous ma couverture toute douce (et pleure en silence, je crois) ou bien les deux sur les deux sièges du coffre (j'en rêvais!), et moi devant toute seule. c'est les siestes avec mon cousin pour montrer l'exemple, avant de pouvoir faire comme les plus grandes, et descendre dans la chambre de mes grands-parents, sauter sur le lit qui monte et qui descend puis lire les boule et bill avec elles (mais pas vraiment avec elles). cette maison c'est les prémices de la fascination pour les plus grands, c'est l'impression de devoir en faire beaucoup pour qu'on m'aime, pour avoir de l'attention. l'impression de ne pas être assez, puis d'être toujours de trop, pourquoi vous ne m'aimez pas ? j'ai des souvenirs un peu plus flous de moi très triste, qui descend l'escalier la boule au ventre, qui entend les filles rigoler toutes les deux, qui aimerait bien faire parti d'un truc. c'est peut-être pour ça que j'ai grandi en voulant amuser la galerie. et puis cette impression d'être nulle, ces remarques et ces reproches entendus trop petite, toujours les mêmes, t'es mal barrée dans la vie ma grande, tu vas pas y arriver. bel héritage, toujours dans un coin de ma tête. mais cette maison c'est quand même vagabond puis bambi les chats, tout aussi peureux l'un que l'autre et surtout les excursions à la cave, tout doucement pour regarder les chauves-souris, ça c'était doux. et puis il y a tout ce que j'ai oublié, mais c'était ça la maison, c'est ça mon enfance et c'était un peu ça papy. lui aussi il donnait tout pour qu'on l'aime, et ça marchait vraiment très bien. depuis qu'on est partis la maison a été revendue je ne sais même plus combien de fois, ça me fait de la peine. j'aimerais bien qu'elle soit le havre de paix d'une famille qui veuille comme nous, la garder à tout jamais elle et ses souvenirs.
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Pourquoi (ou plutôt comment) je suis devenu Candauliste
Un souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
Un jour, tandis  que je rejoignais mon amie d’alors partie avant moi en congés sur Toulouse ( elle était professeure d’Espagnol et avait étudié à Toulouse avant de me rejoindre en Normandie, elle m’informa à mon arrivée dans la ville rose qu’avant de repartir vers Perpignan où nous devions passer quelques jours avant de rejoindre l’Espagne et Grenade, qu’elle avait prévu de longue date avec l’amie qui l’hébergeait depuis son arrivée à Toulouse, une soirée « Tex-Mex » dans un restaurant de la ville afin d’y retrouver leurs amis et maintenant collègues de la Fac.
Pas de souci pour moi, je n’étais pas trop fatigué ayant voyagé en train pour la rejoindre et j’aimais assez les contacts et discussions avec ses ami-e-s profs souvent ouverts et intéressants.
Aussi, nous nous rendîmes après une halte chez sa collègue le temps d’une douche régénératrice vers ce restaurant connu pour ses ambiances « calientes »...
C’était loin de me déplaire, elle ayant le tempérament « latina y fiesta » et moi n’étant pas en reste quand la chaleur ambiante et celles des corps ne faisaient plus qu’un... C’était aussi un bon moyen d’entrer réellement dans mon statut de vacancier après quelques semaines de dur labeur.
Le repas était sympa. Nous étions une douzaine de convives de la même tranche d’âge (30/35 ans). Il y avait 8 filles et cinq garçons. J’étais le seul conjoint à avoir été autorisé à les rejoindre pour le repas. Les autres pouvaient ou pourraient venir si la soirée devait se poursuivre en boite de nuit car cela avait aussi été évoqué...
A l’issue du repas et après quelques « Téquila-paf », l’ambiance et la musique montèrent d’un ton...
Le restaurant n’était pas très grand mais on pouvait y danser...La soirée était partie...L’ai était moite et réellement chaud...Les corps, sous l’effet des boissons, de l’exiguïté des lieux et de la danse commençaient à transpirer...
Le patron était aussi propriétaire de l’appartement du dessus et rapidement le mis à disposition de la clientèle qui désirait s’aérer un peu et discuter plus tranquillement.
Un escalier étroit y menait et ma compagne de l’époque me fit signe qu’elle montait se reposer et se mettre un peu au frais.
Pas de souci, je lui indiquais que je devais aller aux toilettes avant et la rejoignait rapidement.
Je l’accompagnais jusqu’au pied de l’escalier, lui fit un bisou passionné et me dirigeais vers les toilettes.
Elle se retourna et grimpa l’escalier à la pente raide et je remarquais furtivement qu’elle n’avait pas de dessous sous sa robe courte et légère convenant parfaitement à la chaleur de la soirée mais aussi à nos codes qui voulaient que l’été soit assez libre et notamment en matière vestimentaire...
Nous avions aux dernières vacances d’été, toujours du côté de Perpignan, commencé à fréquenter les plages naturistes et nous en avions apprécié l’esprit de liberté au point de convenir le soir de ne pas s’entraver et de rester dans des dispositions à la fois pratiques et un peu coquines...Je ne portais également rien sous mon pantalon de toile serré...
Aussi, je souris plutôt à cette idée de retrouver rapidement notre complicité et m’en réjouissais même...
Alors que je revenais vers elle et avait emprunté à mon tour l’escalier raide menant vers l’appartement au-dessus du restaurant, je croisais une brune magnifique mais manifestement en colère...Je ne l’avais pas remarquée parmi nous ...Elle devait faire partie d’un des autres groupes...Je su par la suite que non et que c’était la propre femme du patron des lieux...Son langage était fleuri mais tout aussi séduisant qu’elle car très coloré et typé « hispanique »...Une vraie colère de fille du sud...J’en souriais en atteignant les dernières marches...
Il y avait pas mal de monde et je ne percevais pas où pouvait être ma compagne...
Aussi, j’entreprenais le tour du logement qui comportait un salon, des toilettes, deux chambres ouvertes sur le salon et une salle de bain dotée d’une porte aux couleurs vives et sud-américaines...
 Non, je ne la retrouvais pas...Elle devait être redescendue... ?
Je m’apprêtais à redescendre pour la retrouver quand je fus tiré par le bras...C’était l’amie de ma compagne chez qui nous étions hébergés... : « Ana est dans la salle de bain si tu la cherches... »
« Que lui est-elle arrivé, m’inquiétais-je ? »
« Oh, rien de grave me dit elle en s’esclaffant de rire...mais tu connais Ana mieux que personne et il lui en est arrivé une bien bonne...En fait, en montant, le patron qui venait de porter des boissons à quelques personnes ici, a glissé et lui à renverser de l’alcool sur son haut... Il s’est confondu en excuses et tandis qu’An lui assurait que ce n’était pas grave, il a insisté pour qu’elle puisse et nettoyer son haut...Il était au petits soins pour elle et était même assez audacieux au point de caresser sa poitrine pour lui montrer que le tissu était bien imbibé d’alcool et qu’il fallait nettoyer son haut...Sa femme, la femme que tu as croisée dans l’escalier et en colère, s’en est aperçue et Ana s’est retrouvée au milieu de tout ça , sans je te jure, avoir le moins du monde rien provoqué...
Le patron s’est fait incendier par son épouse qui est redescendue et a accompagné Ana dans la salle de bain ...Ils y sont depuis quelques minutes et je ne sais où ils en sont, me dit-elle dans un parfait éclat de rire...Je serais toi, j’irais quand même voir...Je suis en bas...Je vous attends...Nous devons décider si nous continuons La soirée et si nous allons en boite ...
Un peu surpris et bien que très peu jaloux, cette histoire m’intriguait...
Je me rendais donc près de la porte de la salle de bain, frappais et tentais d’ouvrir...
La porte était fermée ...Instinctivement je mis l’oreille à la porte mais n’entendais rien au regard du bruit extérieur ambiant
« Ana, Ana ? osais-je... »
 Je vis aussi les regards des autres personnes présentes et leurs sourires...C’est d’ailleurs ce qui me mit le plus mal à l’aise...Des pensées jalouses firent instantanément leur apparition
Je haussais le ton et agitait vigoureusement la clenche... : « Ana... ! Ana... ! Tu es là... ? Tu m’entends...Ça va ??? »
Je perçus un : « Oui, ça va, tout à la fois rassurant mais aussi troublant car elle me demanda quelques minutes pour sortir... »
Lucie, l’amie qui nous hébergeait m’avait bien indiqué que le propriétaire dubar était avec elle et « aux petits soins... » »
Que pouvaient donc ils faire qui les empêchent d’ouvrir rapidement...
Bizarrement c’est les écrits du livre de de Miguel RUIZ, « Les accords Toltèques »  qui me vint à l’esprit : ne pas laisser votre imagination prendre le dessus sur votre esprit...
Oui, je veux bien ...Mais là, ça me demandait un réel effort...
Que pouvais-je imaginer... ?
Ma compagne, nue ou presque, avait-elle ôté son haut d’ailleurs très léger et minimaliste en ces temps de canicule estivale.......Devait-elle le laver...Se laver... ? De plus, enfermée avec ce parfait étranger, « aux petits soins pour elle » et dont l’épouse venait en public de montrer sa colère ( Hijo de puta... !, avais-je crû capter dans ses propos en la croisant...).
Que faisaient-ils dans sa salle de bain...Aussi longtemps et enfermés... ?
Ce fut lui qui vint m’ouvrir : « Entrez sènor...Jé suis vraiment désolé, me dit-il avec un fort accent Mexicain...Votre femme est superbe et je me suis mal conduit... »
J’avoue que ce n’étaient pas ces propos qui pouvaient totalement me rassurer mais bon, je venais d’entrer...
« J’ai proposé à votre femme de prendre une douche et pendant ce temps là de lui laver ses vêtements...Vous voyez, elle se douche et avec la chaleur qu’il fait ses vêtements seront secs en quelques minutes...Quand vous avez frappé à la porte, j’étais en train de les mettre au balcon à sécher...De plus je crois que j’ai fait une bêtise...Je n’ai pas trouvé ses sous-vêtements...J’espère ne pas les avoir oubliés...Rassurez-moi Senor... »
« Non, non lui dis-je...Elle ne devait pas en porter ce soir ou peut-être les a-t-elle gardés pour se doucher... ? »
« Non Senor m’indiqua le mexicain d’un air quasi rigolard et tout aussi désespéré...
Non, elle est nue...Je vous promets, je ne l’ai pas touchée... Elle s’est déshabillée devant moi et m’a donné ses vêtements...Je lui ai trouvé une serviette...Tenez  Senor...quand elle sortira... »
C’est aussi à cet instant que ma compagne sortit de la douche avec un grand sourire...Totalement nue et à l’aise comme je l’aime et comme elle est sur les plages naturistes...
« Ah chéri...Super...Tu peux aller voir si mes vêtements son secs maintenant...Merci vraiment Monsieur pour la douche et votre gentillesse. Pas de souci...Mon compagnon n’est pas jaloux du tout...Pas comme votre femme... Désolé pour vous...J’espère que vous n’aurez pas de souci...
« Non, non fit le Mexicain en lui tendant la serviette tandis que je partais sur le balcon lui chercher ses vêtements...
La serviette autour elle me rejoint sur le balcon qui dominait la rue et donna un énorme baiser amoureux... « Dommage...Il était charmant ce Mexicain, me glissa-t-elle à l’oreille...Il aurait pu en profiter et je n’aurais pas été mécontente de rendre encore plus jalouse sa pétasse de femme...
On avait parlé l’été dernier de devenir encore plus libre l’un et l’autre...Tu aurais dit quoi si j’avais fait l’amour avec lui ou par exemple simplement sucé... ?
Ma seule réponse fut de l’attirer vers moi, de la serrer dans une étreinte passionnelle et puissante et de lui montrer bien ostensiblement que je bandais sous le tissu léger de mon pantalon...
Je l’embrassais passionnément...
L’été serait sûrement chaud et partait sous de bons auspices...
Oui j’avais de plus en plus la certitude d’être un vrai libertin et plus encore un parfait candauliste...
Oui j’aurais aimé les surprendre en train de faire l’amour et l’admirer dans sa toute beauté être au centre de toutes nos attentions...
J’avais même remarqué que le Mexicain bandait lui aussi...
Nous nous l’avouâmes très peu de temps après, la nuit même d’ailleurs, au moment où elle invita son amie Toulousaine à nous rejoindre dans notre lit au petit matin au retour de la boite de nuit caliente où nous nous étions rendus après l’épisode du restaurant Tex Mex...
J’appris aussi alors, qu’elle avait couché toutes les nuits passées à Toulouse avec son amie, revivant leurs années estudiantines de colocataires en attendant mon arrivée pour nos congés communs...
Quelques jours après, elle m’avoua également que son amie lui avait offert la pareille avant mon arrivée en l’invitant à la rejoindre dans leur lit après une la venue, un soir, d’un de ses amis rugbyman
Elle me demanda si j’étais fâché… !
Ce fut un des plus beaux aveux de sa part pour moi, un bel été et de beaux congés...
Quelques autres soirées calientes nous attendaient...
Je n'avais, candaulistement parlant à tout le moins, pas fini de bander...
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mariondanslorage · 1 month
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Et il n'arrivait jamais, j'attendais et la fureur me montait aux joues. Quand il est arrivé en trombe, le sourire carnassier ,faisant crisser les pneus de sa voiture sous mes yeux, j'ai allumé la chanson de Dalida "Paroles" sur mon téléphone et me suis assise dans sa voiture sans un mot. Après quelques minutes nous chantions à tue-tête, traversant la Belle de Mai, hurlant "Caramels bonbons et chocolats" aux habitants désoeuvrés.
Aujourd'hui, un autre amant -le norvégien heurtait mon cœur avec ses "il ne t'a donné que de belles paroles", alors que je voulais encore y croire. Et dans sa voiture, auprès de sa conduite plus sûre, plus contrôlée, plus rassurante, je lui ai dit "Tu peux être vraiment blessant hein". J'ai mis la même chanson, ai chanté à tue-tête cette fois encore, mais les larmes coulaient, incontrôlables.
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ochoislas · 1 month
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LAS JOYAS
Desnuda, y sabedora de mi gusto, sus sonoros joyeles se ha dejado, cuyo rico aparato una triunfante apostura le da de esclava mora.
Cuando esparce en el baile remoquetes, tan claro mundo de metal y piedra me arrebata, y rabiosamente adoro cuanta cosa al sonido une las luces.
Tendida, lacia está mientras la aman, y en el diván sonríe satisfecha de mi amor, dulce y, como el mar, profundo, que como en su cantil, bajo ella rompe.
Fijos en mí sus ojos —tigre manso—, muda de pose, soñadora, ausente, y tal candor unido a la lascivia da a sus metamorfosis fresco hechizo.
Brazos y piernas, muslos y costados, cual ondulante cisne o lucio aceite, cruzan mi vista lúcida y serena; y su vientre y sus pechos, gajos míos,
me encalabrinan como ángeles malos con el fin de turbar la paz de mi alma, y derribarla del riscal de cuarzo donde, sola y en calma, está sentada.
Cual son el bacinete y la cintura, unidas creo ver por nuevo intento ancas de ninfa al pecho de un imberbe. ¡Qué soberbio el afeite en la piel fosca!...
Resignada la lámpara a morir, sólo el hogar la cámara ilumina, y cada vez que exhala nueva llama el ámbar de esta piel anega en sangre.
*
LES BIJOUX
La très-chère était nue, et, connaissant mon cœur, Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur, Ce monde rayonnant de métal et de pierre Me ravit en extase, et j’aime avec fureur Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée, et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté, D’un air vague et rêveur elle essayait des poses, Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses.
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne, Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ; Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S’avançaient plus câlins que les anges du mal, Pour troubler le repos où mon âme était mise, Et pour la déranger du rocher de cristal, Où calme et solitaire elle s’était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe, Tant sa taille faisait ressortir son bassin. Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe !
— Et la lampe s’étant résignée à mourir, Comme le foyer seul illuminait la chambre, Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir, Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !
Charles Baudelaire
di-versión©ochoislas
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swedesinstockholm · 1 month
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8 août
je sais pas si c'est mes règles ou quoi mais spectaculaire renversement émotionnel cet après-midi. j'étais en train de pleurer sur mon canapé en regardant une vidéo que r. venait de m'envoyer avec un émoji bisou, ça faisait presque deux semaines que j'avais pas de nouvelles de lui et il me manquait un peu mais on notera que j'ai pas pleuré une seule fois pendant ces presque deux semaines. c'était une vidéo adult swim d'un mec qui raconte des trucs doux censés aider à s'endormir avec une voix un peu monocorde mais bienveillante et j'ai commencé à pleurer allongée sur le dos avec mon téléphone posé sur mon ventre qui montait et qui descendait avec ma respiration parce que j'avais envie de me blottir contre son corps inaccessible son corps interdit son corps loin d'ici. je pleurais parce qu'il pensait à moi. et puis j'ai reçu un mail du musée auquel j'avais postulé qui me disait qu'ils avaient choisi quelqu'un d'autre pour le job de surveillance et je me suis mise à danser comme une zinzine sous ma mezzanine avec mes bras en l'air et tout, les traces de mes larmes séchées encore imprimées sur mes joues. je crois que c'est la première fois depuis que je suis ici que je me sentais aussi heureuse. heureuse et soulagée, surtout. je vais passer mes deux semaines non abrégées à la mer sans stress et rentrer à la maison en voiture avec maman et aller au poetik bazar à bruxelles et voir m. et je pourrai rentrer à berlin quand je veux. voire pas du tout. quand n. m'a demandé quand je revenais j'ai dit je sais pas et elle a dit you're not coming back at all en rigolant. pour le moment je suis juste contente d'avoir cet horizon devant moi: la mer, la maison, bruxelles. tout va bien.
quand maman m'a appelée j'avais encore de la joie dans la voix mais je lui ai pas dit parce qu'elle m'aurait engueulée en me disant que je fais aucun effort. ce qui est vrai. mais là je suis sur mon canapé en train de manger des chips en écoutant du easy listening ensoleillé en répétant la vie est belle parce qu'y a que comme ça que je trouve de la joie: dans la fuite.
11 août
mon livre est en crise, il s'est écroulé comme un chateau de cartes. vu l'importance que j'y accordais depuis quelques mois, c'est un peu vertigineux. et maintenant? et maintenant je vais recommencer. pas complètement, mais je laisse tomber la trame de a. n. m'avait dit que peut être que mon déménagement à berlin allait influencer la direction de mon livre et j'avais dit non je crois pas, je sais exactement l'histoire que je veux raconter, sûre de moi, et voilà qu'elle avait raison. j'ai envie de tout raconter depuis la perspective d'ici, du déplacement. j'espère que ça va libérer mon écriture.
12 août
j'ai trouvé l'endroit parfait au bord de la spree, assise dans l'herbe au ras de l'eau au frais sous un arbre sur une île peu peuplée. quatrième jour que je suis seule à l'appart et je suis sortie tous les jours sauf vendredi. je sais même plus ce que j'ai fait vendredi, à part savourer ma solitude et faire pipi avec la porte ouverte. j'ai recommencé à regarder bored to death sur mon disque dur parce que tout le monde me met en garde contre le streaming en allemagne en me racontant des anecdotes de gens qui ont du payer des amendes astronomiques. cette série a des personnages féminins aussi sous-développés que curb your enthusiasm, zéro perspective féminine, que des faire-valoir pour les personnages masculins ou carrément des objets, mais ça me gêne pas vraiment. je la trouve toujours aussi excellente que quand j'avais 19 ans et que je m'en rendais pas compte parce que j'étais pas encore éduquée au féminisme. je m'identifie quand même aux personnages et ils me font toujours autant mourir de rire et ça me dérange pas que la perspective soit entièrement masculine et pas franchement féministe. voilà, c'est un constat. je sais pas quoi en faire.
samedi matin j'étais réveillée à sept heures par les enfants du dessus alors je me suis levée aussi sec j'ai déjeuné et je suis partie sur la presqu'île de pichelswerder dans l'ouest. merveilleux merveilleux sentiment de sortir dans la rue un samedi matin à huit heures. ça m'a rappelé quand j'allais me promener le long du fjord en islande le matin pendant que tout le monde faisait la grasse matinée pour récupérer de la fête de la veille à laquelle j'avais pas participé, à rebours du monde. je me sentais à rebours de la ville. pichelswerder c'était un peu décevant parce que tous les jolis rivages étaient privés. comme les grands pins qui sont tous dans des jardins privés au grau d'agde. ça me met toujours en furie. un couple un peu âgé qui allait rejoindre leur bateau m'ont demandé si j'avais besoin d'aide (de nouveau j'étais la fille confuse, comme l'autre jour à la piscine. sie laufen da verwirrt rum.) ils m'ont conseillé un chemin mais au bout d'un quart d'heure je me suis rendu compte que c'était pas là que je voulais aller et j'ai fait demi-tour pour marcher jusqu'à la prochaine presqu'île qui n'avait aucun accès au rivage mais des jolies petites maisons un peu sauvages avec des herbes hautes et des vieilles voitures rectangulaires et sales garées devant. je vois beaucoup de vieilles voitures rectangulaires à berlin. parfois je les prends en photo parce que je les aime bien. parce que ça me rappelle mon enfance? je sais pas. c'était très calme et y avait une atmosphère de dimanche matin ensoleillé germanique que je relie très fort à l'enfance, même si j'ai quitté l'allemagne quand j'avais un an et demi et que j'ai zéro souvenir.
après un petit moment de découragement j'ai fini par trouver une promenade le long d'un bras de la havel qui devient un lac. y avait des petits cabanons de weekend charmants avec des petits jardins plus ou moins bien entretenus, des belles maisons opulentes avec la vue sur le lac, une forêt, des bateaux, du bleu et du vert et du calme. le soir j'ai envoyé les photos de mon excursion à r. en réponse aux photos de sa fille au bord de l'eau et de bouquets de fleurs des champs qu'il m'avait envoyées, pétrie de paranoïa qu'il y ait une autre fille hors champ. ce matin dans l'escalier de l'immeuble il m'a envoyé des chansons et dans ma tête ça disait je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime
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lesdamesmures · 6 months
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Scène 14 "Une femme mure sur la plage"
En voyant Julie soulever sa robe pour découvrir ses fesses nues je m’arrêtais net derrière elle. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se dévoile ainsi devant moi, j’étais surpris par son audace, la connaissant je ne l’aurai jamais cru capable d’un tel geste. Par ce signe si féminin, si coquin, c’était comme si elle avait compris ce qui pouvait m’émouvoir au point d’ancrer dans mon esprit cette fraction de seconde pour toujours. Je restais médusé et muet devant ce cul mature qu’elle m’offrait, devant moi à porter de mains, de mes lèvres alors qu’elle ralentissait en repliant sa jambe pour atteindre la marche suivante. Elle n’avait rien dit, ne se retournait pas, ses fesses s’ouvraient en montant la marche suivante laissant entrevoir la naissance de sa pilosité sombre dans la cage d’escalier. Je restais à contempler sa croupe, ses jambes et son dos avec sa robe relevées à la taille qu’elle tenait de sa main gauche, je ne pouvais retenir mon souffle qui s’accélérait au rythme de mes battements de coeur. Je vivais des émotions jamais ressentis jusqu’alors depuis ce moment calé entre son ventre et sa poitrine mature, la voir retirer sa culotte sous sa robe en me regardant et maintenant découvrir son fessier pour ne pas dire son cul, son gros cul mature qui ondulait sous mes yeux. 
J’étais dans le rêve des pieds à la tête, dans la fantasme tel que je ne l’aurai jamais imaginé avec cette femme qui m’avait témoigné tant de pudeur, tant de réserve mais je découvrais ce qu’une femme mure était capable de faire pour s’offrir au plaisir d’un homme et comprendre ses fantasmes. Mes yeux devaient briller de plaisir et de crainte de l’inconnu, ne sachant comment me comporter pour être à la hauteur de ce qu’elle représentait à mes yeux quand elle s’arrêta 2 marches plus haut en tournant la tête vers moi
- J’entends ta respiration Titouan, je n’avais jamais fait ça mais tu sembles tellement aimer mes fesses que je voulais t’offrir ce moment ! Elle parlait de sa voix douce en me regardant, un sourire tendre et ému me confirmant qu’elle n’avait pas l’habitude d’autant d’audace
- Oh mon dieu Julie ! Excusez moi mais votre cul me fait un tel effet si vous saviez, oh pardon de vous parler comme ça mais … Mon air surpris la fit rire presque d’un rire nerveux en m’entendant
- Et bien mon bébé tu es enthousiasme en tout cas, ne t’inquiète pas je le prend pas mal tu as raison après tout même je ne suis pas habitué qu’on me parle comme ça c’est assez cru mais troublant j’avoue ! Tu veux que je reste comme ça Titouan ? Me demandait-elle naïvement comme si je pouvais non !
- Oh oui j’aimerai Julie ! Je ne me lasse pas de le … les regarder, l’admirer, le contempler, le désirer, je le fantasme depuis que je vous ai vu ! Osais-je ajouter maladroitement comme si mes sentiments se limitaient à son postérieur
J’étais tellement excité que ma retenue habituelle s’effilochait au point de la choquer par mes propos typiquement masculins et machistes. Elle ne répondait pas à mes propos et en me fixant du regard elle se cambra légèrement en secouant sensuellement sa croupe comme pour me provoquer puis repris sa montée dans l’escalier en tournant la tête, sa robe toujours relevée et retenue sur ses hanches nues
Je mourrais d’envie de l’embrasser et m’enfouir dans ce volume charnu et impressionnant de si près. Je la suivais en gagnant une marche sur elle, j’aurai pu toucher ses fesses, ce cul mature qui me faisait tourner la tête, y poser mes lèvres et si je ne gardais pas un minimum de retenu y fourrer mon visage tout entier. Julie montait doucement, régulièrement jusqu’au palier exagérant presque son déhanchement comme si elle s’amusait à amplifier mon désir, j’approchais ma main sans la toucher, ma main ouverte qui n’avait plus que 2 marches pour attraper sa fesse charnue
- Pardon Julie ! Lachais-je en posant ma main sur sa fesse droite comme pour remplir ma main de sa chaire
- Ne t’excuses pas mon bébé ! Entendais-je en retour, comme un encouragement à profiter de ce moment et laisser aller mes pulsion
Je posais mon autre main sur sa fesse gauche et remontait mes 2 mains sur ses hanches comme pour l’arrêter avant de poser mon visage sur ses fesses et m’y frotter avec gourmandise et volupté. Elle lâchait un « oh » suivi d’un léger « hum » presque inaudible mais dont je ressentais les vibrations tellement mon visage s’était enfouie entre ses fesses majestueuses
Je m’étouffais dans ses fesses, j’étais dans son obscurité enivrante de sensualité. Julie restait immobile un moment, surprise par cette impulsion avant de l’entendre dire en se dégageant de mon emprise
- Et bien Titouan ! Je ne pensais pas que mon derrière te faisait autant envie, pas à ce point en tout cas ! Elle se retournait vers moi prenant mes poignets pour m’inviter à me relever
Sa robe avait recouvert sa nudité, elle semblait surprise à son tour, je ne savais pas lire dans son regard si mon initiative l’avait troublé ou choqué, malgré tout son intonation restait douce et bienveillante. Elle gardait une de mes mains dans la sienne m’emmenant dans le couloir, elle s’arrêtait devant la 1ere porte sur la gauche. Elle ouvrait la porte, je découvrais sa chambre, je passais la porte en la suivant découvrant un espace chaleureux et cosy, clair, avec un grand lit qui donnait l’impression d’un nid douillet recouvert d’une couette en lin de couleur verte d’eau et des oreillers volumineux qui donnaient envie de s’y plonger. La fenêtre était grande ouverte, elle semblait donner sur le côté du jardin, en rentrant avançant je remarquais une meuble garni produit de maquillage, crèmes et parfum ainsi qu’un grand psyché dans un coin de la pièce un peu plus sombre avec un fauteuil et une armoire d’époque en bois massif ou elle devait ranger ses affaires.
- Voilà mon petit nid mon prince ! Se contentait-elle de dire en refermant la porte derrière moi comme si elle voulait se mettre à l’abri des intrus
Je parcourais sa chambre du regard, presque gêné par ce qui venait de se passer me demandant si je n’avais pas été trop loin
- Elle est très coquette votre chambre Julie ! Disais-je, restant debout, je me sentais intimidé de me retrouver dans l’intimité de la chambre d’une femme de 58 ans
- Oh mon prince ! Tu veux bien aller chercher le champagne au frais et nos flûtes ? Se contentait-elle de dire
Je la sentais gênée, comme si elle essayait de gagner du temps ou alors elle voulait se griser un peu plus. Elle semblait stressée, peut-être choquée ou dépassée par ce que je venais de faire
- Oui bien sur Julie ! Je suis désolé si je vous ai choqué et impulsif je serai raisonnable, vous êtes la reine aujourd’hui c’est votre anniversaire et je ne veux pas gâcher cette journée en étant maladroit !
- C’est pas méchant Titouan ne t’inquiète pas mais je n’ai plus l’habitude et même jamais eu l’habitude qu’on me fasse ça ! Me répondait-elle en s’asseyant sur son lit comme si elle attendait que je revienne le plus possible
- Je reviens Julie, je fais vite !
Je refermais la porte de sa chambre derrière moi et allait chercher champagne et ramasser nos verres en repensant à cet échange. J’étais excité depuis le matin et encore plus de me retrouver chez Julie, dans sa chambre, cet épisode dans l’escalier avec la vision de ses fesses charnues et ondulantes, la sensation de mon visage dans ses fesses, je bandais dans mon jean encore au point d’en avoir presque mal et j’avais hâte de libérer cette excitation qui me tenait depuis le matin presque. Je n’avais jamais autant bandé pendant la même journée mais en remontant je me disais que j’étais un homme comblé et impatient de retrouver Julie.
J’ouvrais la porte de la chambre en disant 
- Me revoilà avec le champagne Julie ! Je marquais un temps d’arrêt en découvrant la pénombre dans la chambre. Les rideaux étaient tirés au 3/4, laissaient passer un puit de lumière jusqu’au pied du lit, je pouvais sentir un filet d’air provenant de la fenêtre restée ouverte. Je pouvais reconnaitre sa robe jetée nonchalamment sur le fauteuil, le soutien-gorge en dentelle qui formait l’ensemble avec sa culotte bleu pétrole qu’elle avait retiré sur la terrasse quelques minutes plus tôt était posé à califourchon sur le bras du fauteuil. Elle était visiblement nue sous sa couette. Julie était dans son lit, son bras replié soutenait sa tête dans sa main, la couette remontée sous l’aisselle de l’autre bras recouvrait sa poitrine dont le volume formait un gonflement d’où émergeait un sillon remontant vers son cou. Elle me regardait, un sourire légèrement crispé, son expression était presque inquiète, je pouvais deviner son émotion dans son regard. Elle ne disait rien, je restais planté à l’entrée de la chambre, la bouteille de champagne dans une main, les flûtes dans l’autre, je la regardais avec émotion et délicatesse comme si la fragilité de l’instant pouvait se rompre. Son visage se décrispait, laissant place à un sourire chaleureux et plein de connivence, sa main agrippa le bord de la couette et l’écarta d’un coup jusqu’à découvrir ses chevilles, son bras venait se replacer le long de son corps, la main posée sur sa hanche comme si elle m’offrait sa nudité à contempler. Mon regard s’arrêta sur sa poitrine qui s’écrasait sur le matelas laissant apparaitre ses mamelons larges d’un rose foncé, la peau blanche et laiteuse captivait mon regard. Ses seins écrasés l’un contre l’autre laissaient un sillon sinueux remonter à la base de son cou, la rondeur de son ventre blanc dessinait une courbe arrondie sur le drap donnant l’impression d’un coussin de chaire moelleuse et douillette. L’orifice sombre de son nombril tranchait avec la blancheur de son ventre en marquant son centre de gravité, en dessous un large bourrelet courbe marquait une ligne uniforme surplombant la pilosité de sa toison formant un triangle noir enfoui entre les plis de so ventre et ses cuisses charnues reposant l’un sur l’autre. Ses jambes hâlées et étendues dessinaient une sinusoïde partant de l’arrondi volumineux de sa hanche jusqu’a sa cheville. Je me délectais de ce tableau restant sans voix, sentant l’effet procuré par le corps mature et nu de Julie. Oh oui ! Mon sexe tentait de se déployer dans mon jean, je sentais mon gland commençant à se décalotter rien qu’avec le frottement de mes vêtements. Julie interrompait cet instant magique, qui je le savais déjà animerait mes pensées et mes fantasmes
- A toi maintenant ! Soufflait-elle tout simplement en me regardant
Je restais un instant immobile, encore ébahi par la vue gracieuse de son corps, allongé sur son lit, ses formes découvertes. Je regardais autour de moi pour libérer mes mains et poser champagne et flûtes sur la commode, remarquant dans le psyché que Julie n’avait pas bougé, elle me regardait dans tout mes gestes. Je me retournais vers elle, presque hésitant je finissais de déboutonner les quelques boutons fermés de ma chemise avant de l’enlever le plus naturellement possible, dévoilant mon torse. Son regard ne me quittait pas, elle souriait en profitant à son tour de cette exhibition complice qui excitait nos sens. D’un geste lent et inconscient sa main venait se nicher dans le creux de ses cuisses et son ventre rond. Je souriais d’un air gêné en la regardant, je n’avais jamais été scruté de la sorte dans ces moments, l’intimité était à son comble quand je libérais mon jean en le faisant glisser sur mes jambes en même temps que mon boxer, laissant mon sexe émergé d’un trait en se tendant droit comme dard, il se dressait fièrement, droit comme un bâton au moment où Julie lâchait un « oh ! » de surprise. Je finissais de retirer mon jean et mon boxer pour libérer mes jambes et chevilles quand elle enchaina en chuchotant 
- Viens ! » Elle tendait ses bras vers moi pour m’inviter à la rejoindre et me serrer contre elle
Je m’approchais, posant un genoux sur le matelas avant de me laisser aller dans ses bras ouverts et me nicher dans ses seins, ses pointes étaient dressées et ses aréoles couvertes de frissons. Elle resserait ses bras sur moi en m’étouffant presque dans sa poitrine généreuse, je pouvais sentir la douceur douillette de ses mamelles qui contrastait avec la fermeté et la sensation fraiche de ses tétons sur mes lèvres. Elle se collait contre moi, ouvrant ses cuisses en passant sa jambe par dessus ma hanche, mon sexe dur comme un bout de bois venait glisser sur l’intérieur de sa cuisse. Je pouvais sentir mon gland recouvert de viscosité glisser sur sa peau, signe de mon excitation depuis ce moment dans le canapé. Je sentais ces baisers qui recouvraient bruyamment ma tête, mes tempes, mon crâne. Ses lèvres aimantes et sensuelles appelaient ma bouche, je levais la tête, tendant le cou pour chercher ses lèvres avant de mêler nos langues et notre salive dans un baiser amoureux des plus sensuels
Mon main droite, prenait son sein écrasé contre le matelas, mon bras replié sous mon torse ne laissait que ma main libre pour venir caresser puis pétrir en douceur ce sein maternel, mes doigts butaient sur son téton érigé, je pouvais sentir la peau frissonnante de son aréole. Je l’entourais de mon bras libre, ma main rencontrait le galbe si féminin de sa hanche et poursuivait ses courbes jusqu’au creux de ses cuisses largement ouvertes pour rencontrer son intimité. Mes doigts pouvaient sentir pour la première ses poils pubiens, la sensation excitante de sa toison recouvrant son mont de vénus charnu, le pressant dans ma main avant de sentir ses lèvres humides aux abords et de plus en plus mouillées au fur et à mesure que mon index venait appuyer et pénétrer sa vulve.
Tout en gardant nos lèvres collées dans ce baiser animal et frénétique, je pouvais entendre ses « humm » profond, comme le ferai un gourmet qui déguste un met en le savourant. Elle gesticulait lentement au rythme de ma main et mon bras tendu vers sa chatte ouverte. Ce baiser amoureux paraissait durer une éternité, tous nos sens étaient en éveil, je sentais toute sa sensualité mature contre mon corps, elle était vivante lâchant ses gémissements de contentement, profitant de mes caresses intimes. Sa main qui accompagnait notre baiser depuis le début, quittait mon visage pour glisser vers mon bas ventre, prenant ma queue tendue dans sa main, elle la galbait d’abord avant de caresser et masser mes testicules allant de mes bourses et mon dard en le frottant et le caressant de sa main, du dos de la main, des doigts jusqu’à son poignet, elle découvrait et prenait mon sexe pour le sentir comme un objet précieux et convoité. 
Excités par nos caresses, mes doigts sentaient sa sécrétion vaginale, sa cyprine au point de laisser aller mon majeur s’enfouir entre ses lèvres charnues en même que ma main paume se plaquait sur sa toison en la massant. Je ne résistais pas à l’envie de découvrir ses lèvres, celles de son intimité. Je me redressais sur les genoux sans rien dire, je reculais jusqu’à ses cuisses qu’elle ouvrait largement comme d’un commun accord, en se mettant sur le dos et m’installait à genoux entre ses cuisses ouvertes. Ce moment de communion m’offrait la vue de son intimité mature, j’approchais ma bouche en restant à genoux entre ses cuisses avant de m’allonger en passant mon bras sous ses fesses. Julie m’accompagnait dans tout mes gestes, elle relevait  légèrement son bassin pour laisser ma main venir soutenir ses fesses pendant que ma bouche, ma langue mon nez venaient désirer ses lèvres. Elle remuait en même temps que ma langue léchait son intimité, venant s’enfoncer par moment avant de la satisfaire selon ses réactions, je m’appliquais comme si je tenais sur mes lèvres un précieux présent à déguster. Durant ces caresses buccales, elle se cambrait par moment, par à-coups, soulevait son bassin laissant ma main, mes doigts être plus intrusifs, ses gémissements se prolongeant en longs « Hummm ! ». Elle s’offrait à mes caresses intimes, sans la moindre résistance, avec docilité pendant quelques minutes. Mon visage tout entier s’imprégnait de son intimité, mon nez venant s’enfoncer entre ses lèvres, mon front s’écrasant sur sa chatte trempée. Ce cunnilyngus l’amènait à l’orgasme qu’elle concluait en comprimant ma tête entre ses cuisses, accompagné d’un cri strident et aigu, ces mains venant s’agripper dans mes cheveux je pouvais sentir son ventre et son vagin bouger en saccades avant de se relâcher d’un coup en sanglotant. Je pouvais voir son ventre bouger au rythme de ses sanglots, j’étais désarmé en la regardant je n’avais encore jamais vu une femme sangloter quand elle avait un orgasme.
 Après quelques secondes elle leva la tête vers moi les yeux embrumés et brillants
- Oh mon prince mais qu’est-ce que tu m’as fait !
Je me contentais de lui demander un peu inquiet 
- Tout va bien Julie ? 
Elle me rassurait, me disant que ça ne lui été pas arrivé depuis si longtemps mais que c’était une émotion de plaisir qui la faisait sangloter et qu’elle avait oublié ses sensations aussi forte. Elle tendait les bras vers moi pour me couvrir de baiser. Je sentais son coeur battre contre mon torse, elle avait besoin de récupérer j’en profitais pour déboucher la bouteille de champagne et revenir à ses côtés, assis sur le lit en lui tendant sa flûte remplie. Elle se redressa, les cheveux défaits, sa poitrine lourde bougeait en mouvement quand elle se redressa pour s’adosser et trinquer en buvant son champagne
- Merci mon prince d’amour ! Je crois que je n’avais pas jouis aussi fort depuis très très longtemps ! Me confiait-elle après avoir bu une bonne gorgée de champagne
Un sourire de fierté illuminait mon visage en l’entendant, je me sentais rassuré et heureux d’avoir pu lui donner autant de plaisir
- C’est moi qui remercie Julie ! Qui te remercie pour tout ce que tu me procures ! Je la tutoyais naturellement, maintenant que j’avais gouté à son intimité, je partageais son lit, c’était étrange de la vouvoyer après autant d’intimité, je pouvais la tutoyer
On échangeait tout en se caressant, tout en profitant de ce moment sensuel, je la regardais allant de son visage à sa nudité offerte devant moi. L’instant était d’une douceur et connivence extrême, je ressentais avec émotion sa féminité, ses gestes, sa voix apaisée et reconnaissante, son attitude enveloppante et maternante par moment, je vivais un instant de bonheur intense. Après l’avoir resservie de champagne elle s’approcha de moi en posant sa flûté et prenant la mienne en disant
- Allonge toi Titouan ! Se reculant pour me laisser la place et s’agenouillant pour installer les oreillers comme pour m’inviter à m’installer sur le dos
Je m’allongeais sans résistance, je la regardais sentant son désir dans ses yeux et sa douceur attendrissante. Elle restait assise les fesses sur ses chevilles, commençant à caresser mon torse, mon ventre sans toucher mon sexe en légère érection qui retombait sur mon bas ventre. Elle se penchait sur moi embrassant mon visage de petits baisers laissant ses seins pendre en effleurant mon épaule. Elle parcourait mon visage, mon cou, mon torse de baisers accompagnés de petits bruits de claquement, tout en me caressant avec ses seins lourds, les faisant glisser sur mon corps. Elle passait ses bras de l’autre côté de mon torse, sur le côté, l’image de la femme à 4 pattes, sa poitrine pendante venait me caresser comme un massage sur tout le corps. Je fermais les yeux, les ouvrais pour profiter de son corps sensuel, elle évoluait lentement en accompagnant ses caresses maméliques de baisers furtifs. Je ressentais une telle sensualité dans ces caresses, un tel désir de me donner du plaisir. Je pouvais voir son fessier onduler au rythme de ses caresses, ma main remontait sur l’arrière de ses cuisses allant jusqu’à dessiner le galbe de ses fesses, suivant la ligne de sa raie des fesses sur toute sa longueur. Ses caresses descendaient petit à petit sur mon bas ventre faisant redresser mon sexe qui butait contre ses seins. Elle ondulait encore plus comme pour commencer à me masturber avec ses seins jusqu’a laisser sa poitrine enfourcher mon sexe en déposant ses lèvres sur ma hampe. Elle ouvrait ses lèvres les faisant coulisser le long de ma queue qui se dressait en durcissant à nouveau comme une hampe. La sensation de ses lèvres, de ses seins me faisait planait au point de ne plus savoir exactement comment ni de quelle manière elle s’occupait de mon sexe, ses seins me donnaient l’impression d’être des mains, je n’avais jamais ressenti de telles caresses. A mon tour je savourais le plaisir qu’elle me donnait en gémissant tout doucement, fermant les yeux ou profitant de sa croupe à demi tournée vers moi. Je bandais comme un taureau en sentant ses lèvres glisser sur mon sexe, mon index glissait sur son petit orifice appuyant par moment au gré de ses mouvements. Mon doigt se faisait de plus en plus insistant au rythme de sa bouche, elle continuait à caresser et masser mon bas ventre avec sa poitrine tout en me suçant langoureusement. Mes doigts caressant sa raie jusqu’à ses lèvres mouillées d’excitation, petit à petit je la sentais venir s’appuyer sur mon doigt qui glissait tout doucement en elle, jusqu’à la pénétrer entièrement par l’anus
J’étais excité comme jamais, sa bouche me suçant, ses seins me massant, son fessier mature qui s’approchait en se tournant vers moi, je n’en pouvais plus de désir, d’excitation, de frissons. Elle me procurait un plaisir inconnu jusqu’alors, mes fantasmes rejaillissaient en sentant sa croupe onduler sur mon doigt. Je rapprochais ma tête de sa cuisse en glissant ma main entre ses cuisses voulant qu’elle m’enfourche, je l’avais imaginé à maintes reprises assises sur mon visage, ce fantasme qui m’était venu le 1er jour en voyant son fessier quand elle allait se baigner. J’étais sur le point de le réaliser, avoir la sensation de son cul mature recouvrir mon visage et lui donner du plaisir en m’enfouissant dedans. J’essayais de me glisser entre ses cuisses, tout en me concentrant pour ne pas éjaculer tellement sa bouche et ses caresses me procuraient du plaisir, je sentais la jouissance monter mais je voulais à mon tour lui donner du plaisir, peut-être lui faire découvrir cette position qu’elle n’avait jamais osé. Je me contractais en mordant ma lèvre inférieure pour me retenir tout en soulevant sa cuisse qui cédait à mon invitation. Je me faufilais dans son intimité, la tête entourée de ses cuisses charnues, elle en profitait pour lâcher mon sexe et faire glisser ses seins en enfilant ma queue tendue dans le sillon de ses seins, le gardant au chaud sans sa poitrine pendant que mes mains se posaient sur ses hanches en exerçant une pression vers le bas pour l’attirer sur ma bouche. Ses cuisses m’empêchaient de l’entendre mais je sentais les vibrations manifestant sa surprise quand j’enfouissais avec gourmandise mon visage tout entier dans sa chatte ouvertes, ma langue allant et venant lentement entre ses lèvres et son anus dans lequel je m’attardais. Je l’attirais sur moi à m’en étouffer je pouvais ressentir son plaisir quand elle abandonnait mon sexe, lui donnant un temps de répit pour redescendre ma jauge proche de l’éjaculation. Je continuais à l’attirer sur moi jusqu’à ce qu’elle se redresse pour finir assise sur mon visage. Mon nez, ma bouche, mon front tout mon visage était recouvert, son bassin commençait à se frotter sur moi, mes mains lâchaient leur emprise pour la laisser se masturber sur mon visage et remontaient sur ses seins en les agrippant fermement. J’étais dans le noir total, cherchant par moment à reprendre une bouffée d’air à chacun de ses mouvements me laissant un filet d’air, elle ouvrait largement ses cuisses comme pour mieux me sentir, elle se frottait en gémissant plaquant ses mains pour presser ses seins à travers les miennes, ses mouvements s’amplifiaient en s’accélérant, je le sentais proche de l’orgasme, ses cuisses se resserraient sur mes tempes, ses doigts se crispaient sur les miens presque à me griffer et dans un nouveau cri aigu elle se leva en se tordant de jouissance. 
Je pouvais voir son entrecuisse couvert de ma salive, de sa cyprine, ses poils collés et sa raie humide de notre excitation, j’en jouissais presque en vivant cette émotion qui faisait cogner mon coeur dans ma poitrine 
Je ne bougeais pas, je caressais ses flancs, ses fesses comme si je la rassurais, comme si je la remerciais de cette émotion, de ce plaisir qu’elle me procurait à se donner aussi intensément, de ce moment que je découvrais en même qu’elle. Après quelques instants, elle leva sa cuisse pour se laisser tomber sur le dos, épuisée par l’orgasme qu’elle venait de vivre. Son souffle était court, elle tournait la tête vers moi en posant sa main sur front 
- Oh mon bébé d’amour ! Mais qu’est-ce que tu m’as fait ? Comme si elle vivait pour la 1ere fois une telle jouissance
- Tu es sublime Julie, tu m’excites tellement si tu savais ! Répondais-je avec sincérité, j’entendais l’émotion dans ma voix
Elle se tournait vers moi, et plongeait son visage sur moi en le serrant entre ses mains pour m’embrasser avec une gourmandise pleine de passion. Mon sexe était encore dressé, lui aussi sous le coup de l’émotion, il s’était retenu lui aussi. Je sentais ce second souffle comme lorsqu’on sent que l’éjaculation va tenir encore quand Julie entourait mon sexe de sa main pour l’activer, pour continuer cette communion de nos corps, de nos plaisirs, de l’amour qu’on se donnait dans son lit. Elle quitta ma bouche en me regardant attendrie et reprenant son air doux et enveloppant pour me susurrer à l’oreille
- J’ai envie de toi mon bébé ! Sans attendre ma réponse elle m’enfourcha, gardant mon sexe dans ma main et s’asseyait cuisses ouvertes sur mon dard, commençant à se frotter dessus jusqu’à ce que mon gland pénètre ses lèvres lubrifiées par le désir. Elle se penchait sur moi en même temps, m’offrant sa poitrine, elle m’enveloppait de son corps, ses cuisses, je m’enfilais en elle pendant qu’elle me couvrait de baisers en me disant
- Laisse toi faire mon bébé, j’ai envie de te sentir en moi ! 
Comment résister à tant de douceur, tant de sensualité, à sa poitrine qui venait narguer ma bouche, et ses mouvements de bassin qui avalaient ma queue dressée en elle. Je posais mes mains sur ses fesses, accompagnant ses mouvements, mes doigts se crispant dans sa chaire. Tout son corps se mettait à bouger, à balloter au rythme de notre accélération, nous faisions l’amour comme un couple légitime, comme 2 amoureux qui partagent leur intimité. Après moins de 5 minutes de cette copulation, ses seins tressautaient, je secouais ses fesses qui claquaient sur mes cuisses, nos gémissements se mélangeaient et la jouissance montait de plus en plus fort ensemble jusqu’à ce que mon éjaculation explose en elle d’un jet continu provocant un râle bruyant de ma part immédiatement suivi d’un nouvel orgasme.
Fin de l'histoire
Une suite peut-être un jour selon l'inspiration ?!!!
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