#mes gribouillis
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stefwaouh · 7 months ago
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Regard
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chaotictomtom · 2 years ago
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par contre l'univers qui me rend zinzolibar c'est quoi de me donner presque un ulcer de peur pour finalement donner aide """d'urgence""" (retard de presque un mois) + assurance qu'on attends depuis fin janvier maintenant????? ça voulait clairement que je fasse un mental breakdown pour me dire "ok tu mérite un peu de payer ton loyer et manger ig hihihihi" ??????
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thedenmdy · 9 months ago
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AccessibilitĂ©, design, codage
 : par oĂč commencer pour le (re)design de mon forum ? (2/2)
Ceci est la suite de mon premier post disponible ici ! (je suis en galÚre sur la mise en page, bear with me KLJDHSD) -- Suite aux différents questionnements qui viennent nourrir ton processus de design, on passe à un peu plus tangible.
Conceptualisation : Comment ?
Comment est-ce que tu peux atteindre les objectifs que tu t’es fixĂ© dans les questions prĂ©cĂ©dentes ?
Ça peut passer par une liste des templates que tu veux revoir en prioritĂ©, ça peut passer par des checklist de fonctions Ă  intĂ©grer Ă  ces templates pour ne rien oublier.
Personnellement, je recommande de passer par une Ă©tape de wireframe pour ne pas partir trop Ă  l’aveuglette et garder le cap sur la quantitĂ© de travail Ă  venir !
Qu’est-ce qu’un wireframe ? En gros, dessiner des grosses boĂźtes pour symboliser tes fonctions, et bricoler un squelette de page avec pour savoir comment structurer ton nouveau design sans rien oublier ! Un wireframe prend n’importe quelle forme, du gribouillis sur papier au Figma collaboratif en passant par des post-its, c’est toi qui dĂ©cides ce qui te parle le plus !
Voici une liste de petits conseils en vrac Ă  garder en tĂȘte lorsque tu t’approches de la construction tangible de ton nouveau design :
Concentre-toi sur les fonctions qui font vivre le forum en prioritĂ© đŸ”„
Tu veux donner l’espace Ă  tes membres pour Ă©crire et construire leurs histoires et leurs personnages, pour Ă©changer entre joueur.se.s en paix ! Contrairement Ă  ce qu’on a laissĂ© s’installer comme standard, il vaut mieux parfois Ă©viter de se disperser et de trop en faire au risque de non seulement rendre l’expĂ©rience trop complexe pour tes membres, mais aussi de te mettre une pression Ă©norme en tant que staff.
Le coeur de nos forums, c’est le RP sans distraction (Ă©criture comme lecture), mais aussi la crĂ©ation d’univers avec les mĂ©diums que chacun.e prĂ©fĂšre ! Ça passe aussi par le confort que tu peux apporter en proposant une interface claire qui les mettra en confiance pour crĂ©er. Par exemple, passer 75% du temps d’écriture Ă  dĂ©buguer un code de fiche n’est pas trĂšs motivant pour la crĂ©ativitĂ© (sauf pour les bouffeurs de cartes graphiques de ce monde, je me compte dedans đŸ€Ą). De mĂȘme, perdre du temps pour retrouver X ou Y information parce que la navigation est trop complexe ou les annexes peu lisibles dissuadent Ă©galement de potentiels nouveaux arrivants !
N’aie pas peur de jeter tout ce qui est superflu - promis, ça va aller ! đŸ™†â€â™€ïž
As-tu rĂ©ellement besoin de ce champ “inventaire” dans le profil des membres ou est-ce que ça peut simplement ĂȘtre une liste dans un post dans la gestion des personnages ? Est-ce que toutes les informations affichĂ©es sur ma page d’accueil sont-elles utiles au quotidien et/ou trĂšs nĂ©cessaires ? On l’a tous.tes rencontrĂ©, ce problĂšme

Retirer ce qui n’est pas utile, c’est non seulement un gain de place et d’espace pour amĂ©liorer la lecture de ton forum, mais aussi un gain de temps et d’énergie pour toi, codeur.se, graphiste, admin qui doit maintenir ton forum, que de ne pas s’embĂȘter avec 20 diffĂ©rents champs de profil dans un mouchoir de poche, ou des citations vagues pas toujours trĂšs claires ni trĂšs utiles dĂšs qu’il y a un blanc Ă  combler.
C’est un peu la technique Marie Kondo, mais pour les interfaces web, et peut-ĂȘtre en un poil plus radical. If it does not spark joy (ou si ça ne vous est pas utile au quotidien), alors tu peux jeter - ça ne te manquera probablement pas ! Et rien n’est dĂ©finitif. Si finalement, ça s’avĂšre important, tu le verras trĂšs vite !
L’accessibilitĂ© web, c’est tout d’abord pour les utilisateur.rices en situation de handicap, Ă©videmment. C’est trĂšs important, c’est le but prioritaire de l’initiative. Mais si tu peux et veux aller plus loin, ça ne s’arrĂȘte pas lĂ  !
C’est aussi rendre ton forum utilisable et inclusif pour des membres qui n’ont pas forcĂ©ment les moyens de possĂ©der du matĂ©riel dernier cri, c’est le rendre accessible aux potentiels membres qui ne vivent pas dans une grande ville et/ou avec une connexion internet datĂ©e

L’accessibilitĂ© web au sens large englobe tout profil d’utilisateur pouvant ĂȘtre dĂ©favorisĂ©.e d’une maniĂšre ou d’une autre (par des troubles physiques, neurologiques, par leur milieu social, par leur localisation gĂ©ographique
) qui l’empĂȘcherait de pouvoir venir s’amuser avec d’autres joueur.se.s

À titre d’opinion plus personnelle, j’aime aussi penser que l’accessibilitĂ© web dans sa mission la plus large devrait Ă©galement englober l’inclusivitĂ© ; parce qu’un espace, une communautĂ© ou un produit qui discrimine d’une quelconque maniĂšre n’est Ă  mon sens, tout simplement pas accessible par dĂ©finition.
Commence ton nouveau design avec les best practices courantes en tĂȘte, et tiens-toi y au maximum !
C’est peut-ĂȘtre plus facile de commencer de quasi-zĂ©ro, plutĂŽt que de repasser balise par balise sur un code dĂ©jĂ  crĂ©Ă© (peut-ĂȘtre par d’autres personnes, peut-ĂȘtre ayant vu passer de nombreuses modifications au fil du temps
 un casse-tĂȘte en perspective).
La base du Blank Theme de Geniuspanda propose une bonne base propre si tu es dĂ©couragĂ©.e par les thĂšmes de base de Forumactif (as you should, c’est un joli bazar).
Parmi les conseils et best practices plus techniques Ă  garder en tĂȘte lorsque tu construis ton design d’interface, en voici quelques-un (mais mes collĂšgues crĂ©ateur.rices ont dĂ©jĂ  beaucoup Ă©crit Ă  ce sujet, quelques liens sont dispo en fin de post !)
âžĄïž Tu connais le laĂŻus des tailles de typo
 on reste Ă  14px minimum pour le texte courant, et des interlignes de 150% de la taille du texte !
Le choix des typographies Ă©galement est important - garde les zigouigoui fancy pour des gros titres seulement, et fais dans la simple sans-serif/sans empĂątements (de type Helvetica/Arial) pour le corps de votre texte !
Les typographies serif/à empñtements (de type Times) sont faites pour l’imprimerie, pas le web
 si tu y tiens, elles peuvent cependant faire de trùs bons titres, si la taille de caractùre est suffisamment grande !
âžĄïž Le gras, l’italique, les couleurs, les paragraphes clairement dĂ©finis
 sont des Ă©lĂ©ments indispensables Ă  la lecture de ton contenu, surtout s’il devient long.
Ils ancrent l’oeil lorsqu’on parcourt la page et nous aide Ă  lire plus rapidement et sans s’épuiser, et attirent notre attention pour mieux se concentrer !
Attention aux choix de couleurs : outre le contraste et les potentiels membres atteint.e.s de daltonisme, n’oublie pas non plus le changement entre light et dark mode, par exemple ! Cette teinte de rouge bordeaux sera trĂšs bien sur fond clair, mais si la moitiĂ© de tes membres utilisent le dark mode, c’est foutu

âžĄïž VIRE MOI CE TEXTE JUSTIFIÉ DE LÀ ! (je rigole zĂ©ro I will die on this hill .) (vas-y, je regarde .) (đŸ‘ïžÂ đŸ‘ïž)
TrĂšve de clowneries, pour le web en particulier, mĂȘme si beaucoup trouvent ça visuellement “satisfaisant”, la justification est un dĂ©sastre de lisibilitĂ©. Les espaces entre les mots d’une police de caractĂšres sont prĂ©cisĂ©ment calculĂ©s pour faciliter la lecture et le mouvement de l’oeil ; par dĂ©faut, la justification dĂ©rĂšgle et dĂ©sĂ©quilibre ce travail.
C’est un mode d’alignement qui est fait pour des paragraphes de texte aux largeurs prĂ©cisĂ©ment calculĂ©es (du genre : colonnes dans un journal) et donc fait pour l’imprimerie, et pas pour des Ă©crans et des interfaces responsive Ă  largeur variable !
âžĄïž Le scroll interne, c’est (pour la majoritĂ© des cas) dĂ©modĂ© : dit comme ça, c’est un peu sensationnel, mais c’est rĂ©el.
Autrefois, on voulait tout caler dans une seule page au maximum, avoir toutes nos informations dĂšs le premier chargement. Certes, avoir les informations importantes en haut de page et mĂȘme above the fold (avant de commencer Ă  descendre dans la page au-dessus de la bordure du bas de la page) est bien, mais ce n’est plus aussi important qu’avant. Dites merci aux smartphones et aux rĂ©seaux sociaux aux scroll infinis, qui nous ont clairement fait accepter le geste comme partie intĂ©grante de notre expĂ©rience web !
N’aie pas peur d’avoir des longues pages : si le contenu est clairement lisible et structurĂ©, ce n’est plus un problĂšme. Il vaut mieux ĂȘtre transparent.e sur la vraie longueur de tes pages d’emblĂ©e et la montrer Ă  tes membres dĂšs le chargement de la page, plutĂŽt que de tout planquer dans des petites pochettes-surprise au scroll interminable et souvent trĂšs Ă©triquĂ©es.
âžĄïž Optimise tes images dĂšs que possible : une image devrait idĂ©alement peser moins de 500Kb, 1MB peut-ĂȘtre maximum si il s’agit d’une image importante (par exemple, un header ou un fond). Limite l’utilisation de gifs animĂ©s au minimum, et veille Ă  ce qu’ils ne soient Ă©galement pas trop lourds. Pour optimiser tes JPEG ou tes PNG, compresse-les sur Photoshop ou similaire Ă  l’export d’abord, puis tu peux Ă©galement les passer Ă  la moulinette Tinypng pour diminuer encore leur poids !
âžĄïž Less is more : laisse respirer ton forum !
C’est important pour la hiĂ©rarchie des informations, et pour pouvoir lire le contenu sans se fatiguer. Un espace vide n’est pas une mauvaise chose !
Alternativement et dĂ©bat peut-ĂȘtre parallĂšle, j’aimerais pouvoir dĂ©construire cette idĂ©e reçue qui s’est Ă©tablie au fil du temps que plus il y a de choses, mieux c’est. Les forums rpg sont victimes d’une course au toujours plus pour se dĂ©marquer, qui est trĂšs “naturelle” d’un point de vue social, concurrentiel et au fil de l’évolution des modes. Ça a aussi toujours Ă©tĂ© au dĂ©triment de l’accessibilitĂ© - ce n’est pas nouveau (fallait voir la gueule des trucs en 2005 je vous jure, on se rend vraiment pas compte du chemin parcouru KDJSHD).
Mais en 2024, non seulement on a des voix pour se rendre compte qu’on peut et doit mieux faire, mais aussi les outils pour ! C’est difficile Ă  intĂ©grer et ce sera une idĂ©e prĂ©-concue qui risque de durer encore longtemps, mais un forum simple et Ă©purĂ© n’est pas un mauvais forum ! Il y a d’autres moyens de construire un univers original, crĂ©atif et visuel que par l’accumulation et le maximalisme ambiant qui s’est installĂ© au fil des annĂ©es, au dĂ©triment de beaucoup d’autres choses importantes (perte de temps de construction/maintenance, pression de la surenchĂšre, diminution des performances techniques/augmentation des temps de chargement, et, Ă©videmment, le manque de lisibilitĂ© et accessibilitĂ©).
Si nos parents (et mĂȘme nous encore) Ă©tions capables de nous projeter dans des jeux de rĂŽle sur table sans rien d’autre qu’un MJ et une fiche de personnage gribouillĂ©e sur un bout de papier, je suis persuadĂ©e qu’on n’a pas besoin de tout ça pour crĂ©er et Ă©crire sur Internet !
Disclaimer de fin
Celleux qui connaissent mes projets pourraient me jeter la pierre du “faites ce que je dis et pas ce que je fais” là dessus, je plaide coupable. Personne n’est parfait, aucun forum n’est parfait !
Le mien comme tout autre a son lot de problĂšmes et de points Ă  amĂ©liorer dont le staff est conscient, pour diverses raisons pour la plupart historiques, et est victime d’une tendance trĂšs personnelle Ă  vouloir ĂȘtre toujours trop exhaustive (mais je me soigne
 un peu
 vous pouvez constater la longueur de ce post, c’est compliquĂ© LOL). Et pour chaque problĂšme rĂ©glĂ©, peut-ĂȘtre que de nouveaux apparaĂźtront ailleurs.
Mais avec le temps, ça se corrige ! Tous ces points sont des choses que l’on peut amĂ©liorer petit Ă  petit, en remettant nos choix en question rĂ©guliĂšrement aprĂšs un peu de recul.
À titre d’exemple, on travaille (lentement) en ce moment sur une grosse refonte du code et du design (le gros de la version actuelle datant de l’étĂ© 2022), avec une nouvelle revue de la typographie et de l’utilisation de l’espace qui se fait Ă©videmment toujours trop tarder, mais aussi avec une emphase particuliĂšre sur l’optimisation des scripts additionnels du forum. AjoutĂ©s rĂ©cemment dans une phase initiale de test pour juger de leur accueil dans la communautĂ©, ils sont cependant mal optimisĂ©s (tournent Ă  vide sur des pages sur lesquelles ils ne sont pas utiles, demandent trop de ressources
). Ils sont mĂȘme aujourd’hui sont une trĂšs grosse cause de nos problĂšmes de performance actuellement, et posent souci Ă  plusieurs membres dont le matĂ©riel a du mal Ă  suivre, ce qui n'est franchement pas viable. Avec cette refonte, on essaie de nous recentrer sur le “oĂč”, “quand” et “comment” : sur quelles pages et Ă  quel moment de mon utilisation du forum ces gros scripts sont-ils nĂ©cessaires ? Comment puis-je les rĂ©organiser avec les outils que Forumactif me propose ?
En conclusion

Si le dĂ©bat ou la dĂ©marche de refaire toute ton interface te fait peur, c’est normal !
DĂ©jĂ , Forumactif n’aide pas (trop - pour mettre le nez dans du vrai webdev quotidiennement, ça pourrait ĂȘtre bien pire, honnĂȘtement. Le service proposĂ© a un potentiel immense pour quelque chose de 100% gratuit !), notre matĂ©riel de base n’est pas optimisĂ© ni facile Ă  comprendre pour les plus novices. Et bordel, un forum, c’est pas juste une page statique, c’est une interface super complexe, quand on y pense !
Mais aussi, il s’agit d’un hobby, et il n’y a pas vraiment de “bon” moyen universel pour essayer d’amĂ©liorer l’accessibilitĂ© et l’usabilitĂ© de son forum. On fait avec notre temps libre et nos connaissances, et si vous n’avez pas le temps et les capacitĂ©s de pousser plus loin que des tailles de police ou d’interligne, eh bien, au risque de me rĂ©pĂ©ter, j’ai envie de dire que c’est dĂ©jĂ  mieux que rien.
Toute initiative peut ĂȘtre une bonne initiative, tant que tu la prends ! La premiĂšre Ă©tape est d’ĂȘtre conscient.e des amĂ©liorations possibles et d’accepter qu’on devrait mieux faire quand on le peut.
Je ne saurais que vous encourager Ă  entamer la dĂ©marche, le reste viendra en temps et en heure - que ce soit en termes de temps libre, d’énergie ou de connaissances !
Et surtout : demande-toi toujours “pourquoi” đŸ«¶ Merci d'avoir lu jusque lĂ  et : courage, tu peux le faire !!
Quelques ressources utiles
Pour se renseigner
Le manifeste du W3C sur l’accessibilitĂ© web
The ultimate UX Design Thinking par Annie Dai (en Anglais)
Overlay Fact Sheet partagée par @brunswicked
Tutoriels et conseils
La section tutoriels du forum du Blank Theme par @code-lab
Rendre vos forums plus accessibles par @noxeternam
Conseils d’accessibilitĂ© graphique par @andthesunrisesagain
Tips d’optimisation de votre design par @aeroplvne (la bise !)
Installer un dark/light mode par @decrescxndo
Mon petit plaisir du lot pour l’inspiration

Je vous conseille de lire la série de posts de @code-lab sur le développement du design de What Remains (1 - 2 - 3 - 4)
MĂȘme si ça peut paraĂźtre ĂȘtre une dose de travail et de recherche assez Ă©norme pour quelque chose que vous faites dans votre temps libre, c’est simplement trĂšs intĂ©ressant pour observer la dĂ©marche de design dans ses phases de construction et avec des visuels Ă  l’appui !
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pikachoc2 · 8 months ago
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(OC x CANON - Mob Psycho 100)
🇬🇧 : I made a little scribble of Wanijima and Reigen to give me courage in my work
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đŸ‡«đŸ‡· : J'ai fait un petit gribouillis de Wanijima et Reigen pour me donner du courage dans mon travail
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sabinerondissime · 6 months ago
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Je suis seule cette aprÚs-midi. Alors je sens que je vais passer en mode atelier créatif. Que faire ? Du dessin ? J'ai vendu plusieurs de mes gribouillis ces derniers temps, il faut que je refasse du stock. De la broderie ? J'en ai une en cours depuis des mois, si je m'y mets tout de suite je peux la finir avant ce soir. Du jardinage ? enfin, du balconnage ! Rempoter quelques plantes, faire du tri dans ce qui est encore viable. Une chose est sûre, ce ne sera en aucun cas du ménage !!
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melubi · 1 year ago
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Petite vidéo de la commande de Enrico et Isabelle (@thewildwestman sur instagram) ! Immense merci à eux !
Il y a quelques temps ils m'ont contactĂ©e pour que je leur envoie le dessin que j'avais fait d'eux en version "chien". Malheureusement le dessin se trouvant dans mon carnet de croquis avec plein de gribouillis et de notes je ne pouvais leur laisser.. Qu'Ă  cela ne tienne ! ils ont dĂ©cidĂ© de me commander ces mĂȘmes personnages et m'ont donnĂ© carte blanche pour la mise en situation ! Je me suis vraiment amusĂ©e Ă  crĂ©er cette petite planche qui a voyagĂ© de la France jusqu'en Belgique pour atterrir chez ses nouveaux propriĂ©taires !
Encore une fois Isabelle et Enrico je vous remercie chaleureusement pour ce trùs sympathique petit projet 🙏!
‱Technique/matos utilisĂ© :
Aquarelle et peinture métalisée pour l'écrasante majorité. La peinture contient aussi du feutre pour réhausser certains détails ainsi que du posca pour le blanc et du crayon de couleur !
Comme d'habitude si vous avez aimĂ© mon travail, soutenez-moi en likant/partageant/enregistrant/commentant ce post 😉
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aemberwolfy · 1 year ago
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3 path / chemin
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un petit chemin colorĂ© pour cĂ©lĂ©brer l’automne
fait à l’aquarelle pour les couleurs et a l’encre pour les gribouillis dessus.
je n’ai pas de couleur en encre et ça coute cher, alors je l’ai utilisĂ© pour faire le dessin, mais je me demande limite si ça ne serait pas mieux sans
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choclochichacharapa · 2 years ago
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WHY
Je me suis rĂ©veillĂ©e le matin et je me suis demandĂ© s'il Ă©tait normal que j'aie si mal au dos. Je me suis demandĂ© si les artistes avaient autant mal au dos. Par exemple Jennifer Lopez. Je n'avais pas faim. J'avais passĂ© la semaine sans faim et je n'avais vraiment envie de rien. L'aprĂšs-midi, je suis allĂ©e me promener dans le centre de Paris. J'ai vu beaucoup d'AmĂ©ricains et de gens Ă©lĂ©gants. J'Ă©tais habillĂ©e de toutes les couleurs et d'un mĂ©lange de printemps et d'hiver. ColorĂ©e et avec une mega doudoune. J'ai commencĂ© Ă  Ă©couter des bandes sonores parce que je ne voulais pas penser. J'avais de nouveau mal au dos et j'ai pensĂ© Ă  Jennifer Lopez. Je suis sĂ»re qu'elle se fait masser et que Ben Affleck lui fait des massages. Je suis entrĂ©e chez Hema pour voir des choses dont je n'ai pas besoin. Je voulais acheter des tasses, mais j'en ai dĂ©jĂ  5. Acheter des mugs gĂ©ants est-il un symptĂŽme du fait d'avoir 30 ans ? Bon, comme j'avais trop la flemme de me balader dans Paris avec le mug (quel privilĂšge d'ĂȘtre ce mug, vraiment, au PĂ©rou tout le monde donnerait tout pour l'ĂȘtre) j'ai achetĂ© une saliĂšre. Finalement la nourriture n'a pas de goĂ»t, parce que je n'ai pas faim et que je n'ai envie de rien. Ma consommation d'alcool a augmentĂ© autant que ma consommation de sel. Je pense que ma consommation de drogues est restĂ©e la mĂȘme. Je vais rendre visite Ă  mon amie enceinte qui m'attend avec de l'arroz chaufa. Comme ma mĂšre n'est pas lĂ , je m'entoure de futures mamans. Je quitte l'Ăźle de la CitĂ© et ma femme m'appelle. Elle me demande si j'ai de l'eau et que elle n'as pas dormi du tout parce que elle a consommĂ© trop de cocaĂŻne. J'ai dit oui et elle m'a dit que quelque chose n'allait pas. Je lui ai dit que rien n'allait dans ma tĂȘte, que c'Ă©tait un gigantesque gribouillis et que je m'y perdais, mais que tout allait bien au niveau du travail et de la santĂ©. Elle m'a dit de manger du chinois et de discuter. Avec une portion de nems et un serveur asiatique agaçant, je lui ai dit que j'Ă©tais triste et confuse. Elle m'a dit que nous Ă©tions tous un peu dĂ©primĂ©s et que je devais lui Ă©crire pour n'importe quoi. Je lui ai dit que je l'aimais beaucoup. Nous nous sommes quittĂ©s Ă  Chatelet.
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pgabachelorarfa2023dongninh · 2 years ago
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41.
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- 13 février 2023 -
Stabilo et crayon 8B
Test d’une nouvelle technique pour faire des croquis d’aprĂšs une rĂ©fĂ©rence
Je voulais voir si esquisser avec un stabile comme base allait me faire gagner plus de temps. Au final, je ne pense pas que ça fasse une trĂšs grande diffĂ©rence mais j’ai trouvĂ© la mĂ©thode fun et au moins ça peut me faire Ă©conomiser un temps fou Ă  essayer de dĂ©chiffrer mes croquis- gribouillis (*-*)
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alexar60 · 2 years ago
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Transylvanie express (50)
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Précédents épisodes
-          Je ne sais pas par quoi commencer.
Je regardai le spĂ©cialiste en histoire tout en remerciant une serveuse qui posa un pichet de vin sur la table. Elle repartit en cuisine aprĂšs avoir souri et rougi. Puis, j’observai d’un Ɠil curieux, l’assemblĂ©e qui se transformait lentement en poupĂ©e. Hommes et femmes n’étaient plus que des pantins assis ou debout, dont les visages se figeaient vers notre direction. Seuls leurs yeux basculaient de gauche Ă  droite, comme ferait quelques spectateurs de match de tennis.
-          Je ne sais pas par quoi commencer, répéta Klaus.
-          Peut-ĂȘtre par le dĂ©but. Comment avez-vous quittĂ© le chĂąteau ?
Il but une gorgĂ©e. Le vin Ă©tait coupĂ©. Il Ă©mietta un morceau de pain avant de se racler la gorge. La peau des paysans brunit de plus en plus jusqu’à prendre une couleur de bois. Le feu continua de crĂ©piter dans la cheminĂ©e. Je ne remarquai pas la broche vide car les poulets rĂŽtis garnissaient la table. Sans savoir comment, une cuisse dĂ©coupĂ©e remplissait mon Ă©cuelle. Je la pris Ă  pleines mains et dĂ©vorai la chair. Je trouvai la peau succulente.
-          J’ai Ă©tĂ© mis sous surveillance dans une sorte de prison au village. Je pense que le comte avait encore besoin de moi. Sinon, j’aurais fini au bout d’une corde
voire pire. J’ai Ă©tĂ© libĂ©rĂ© aprĂšs l’annonce de son dĂ©cĂšs. Les villageois m’ont portĂ© en hĂ©ros.
Il sourit en visualisant la scĂšne dans sa tĂȘte. J’imaginai le petit bonhomme sur les Ă©paules de paysans gaillards ; lui ne comprenant pas et eux louant sa libĂ©ration.
-          Ensuite, je suis retournĂ© au chĂąteau pour rĂ©cupĂ©rer quelques affaires dont ce livre qui a mystĂ©rieusement Ă©tĂ© prĂ©servĂ© des flammes, alors que la bibliothĂšque a entiĂšrement brĂ»lĂ©. J’ai vu quelques cadavres calcinĂ©s. Johann, je ne l’ai pas reconnu
.Et je suis parti pour aller Ă  Klausenburg, Kolozsvar si vous prĂ©fĂ©rez. LĂ -bas, il y a un dirigeable qui m’amĂšnera Ă  Budapest. Aux derniĂšres nouvelles, la rĂ©gion semble prĂ©servĂ©e du mal des mĂ©ninges.
Il grignota la mie de son pain, puis il ajouta :
-          Accompagnez-moi. Le voyage sera plus agréable à deux.
-          Avant d’entrer, vous m’avez dit que vous saviez pour Ludmilla et que tout est dans le livre, murmurai-je.
Les villageois n’avaient pas changĂ©. Ils ressemblaient toujours Ă  des marionnettes sans fil. Ils ne faisaient rien, ne bougeaient pas. Ils demeuraient silencieux, roulant leurs yeux vers celui qui parlait. Soudain, je fus distrait par le crissement des freins d’un train. Il Ă©tait dans la rue, roulant au ralenti. Le glissement de la bande de roulement sur le rail faisait vibrer le vin dans mon verre. Cependant, cela ne troubla point Klaus.
-          En fait, j’ai appris qu’elle Ă©tait un monstre par l’escorte du comte quand elle est revenue. Mais dans le livre, il Ă©tait Ă©crit qu’un ĂȘtre dĂ©moniaque de sexe fĂ©minin ferait son apparition.
Il attrapa le manuscrit, tourna les feuilles avant de poser son index sur l’une d’elle.
-          C’est ici. C’est cette phrase, annonça-t-il en montrant la page.
Malheureusement, les yeux embrumĂ©s, je n’arrivai pas Ă  lire. J’étais face Ă  des gribouillis, des traits  dont je ne comprenais pas la signification. Je fis la remarque Ă  Klaus Möller, mais il persista Ă  dire que c’était Ă©vident dĂšs qu’on lisait. LassĂ© par ce quiproquos, je prĂ©textai tomber de sommeil pour quitter la table. DĂšs lors, les villageois retrouvĂšrent leur apparence naturelle dans un violent brouhaha cachant le sifflement du train. L’aubergiste insista pour offrir sa plus belle chambre. Nous grimpĂąmes Ă  l’étage par un escalier Ă©troit et digne du pire guet-apens de roman.
Elle n’avait rien d’extraordinaire. C’était une banale piĂšce comme on pouvait en trouver dans les hĂŽtels du XIXe siĂšcle. Elle avait pour unique dĂ©coration des murs tapissĂ©s de planches cirĂ©s. Le plancher craqua sous mes pas. Je me dirigeai vers un lit haut et Ă  baldaquin dans lequel je m’enfonçai, tellement le matelas fut moelleux. Cela suffit pour m’endormir.
Chaque fois, je ne comprends jamais comment je suis arrivĂ© dans cette chambre entiĂšrement blanche. Son Ă©clairage m’éblouissait, toutefois, je pus facilement m’extraire du lit et trouver la porte pour sortir. Ainsi, je finissais dans un couloir de train. A ma gauche, les couchettes cloisonnĂ©es par des portes marron se succĂ©daient. Tandis que de l’autre cĂŽtĂ©, je pouvais voir un paysage rempli de brume et d’humiditĂ©.
Le train avançait lentement. Curieusement, il ne faisait aucun bruit. J’observai chaque porte sans chercher Ă  les ouvrir. Je marchai doucement. Je n’étais pas inquiet de porter juste une chemise blanche. Surement parce que j’étais seul. De temps en temps, je regardai dĂ©filer les arbres. Avec leurs branches sans feuille, leur tronc noirci et dĂ©formĂ©, ils avaient un aspect humain, un aspect terrifiant.  
Je continuai de marcher dans le couloir quand j’entendis tout-Ă -coup un bruit de tambour. C’était un son fort, intense qui gardait la mĂȘme cadence. Plus j’avançais vers le fond du wagon, plus il battait la mesure tel un cƓur qui s’affole. Le tambour frappait mes tympans au point de les faire saigner. Un filet de sang coula aussi de mon nez, jusqu’à tacher le col de ma chemise. Je titubai lĂ©gĂšrement, certainement en raison d’un vif coup de frein de la locomotive.
Pour ne pas tomber, j’agrippai le bord d’une fenĂȘtre. Le train s’arrĂȘta au milieu d’une forĂȘt de bois mort. On ne voyait rien d’autre que les silhouettes des arbres au milieu d’un nuage angoissant. DĂšs lors, je descendis du wagon et marchai pieds nus sur un lit de feuilles rousses et jaunes. Je n’avais pas froid. Le tambour continua de frapper mon cerveau. Quant au train, il s’éloigna m’abandonnant au milieu de nulle part.
Ne sachant oĂč aller, j’observai la rame s’enfoncer dans le brouillard dans un profond silence, si l’on fit exception du battement dans ma tĂȘte. Je regardai Ă  gauche, puis Ă  droite. Tout se ressemblait et rien ne pouvait aider Ă  me guider. Je restai immobile quand une lamentation rĂ©sonna du fond de la forĂȘt. Les sanglots attirĂšrent mon esprit ; je me dirigeai vers leur origine.
Plus j’avançai, plus les pleurs devinrent stridentes. Ils mĂȘlaient voix de femme et cri animal. Je pouvais ressentir toute la sauvagerie qu’ils contenaient ainsi que leur dĂ©tresse. N’importe qui aurait fui ou serait partir dans le sens inverse. Mais c’était plus fort que moi, je devais aller Ă  cet endroit. Les jambes tremblotantes, le corps frigorifiĂ© par le vent et l’air humide, la peur au ventre, je marchai.
Elle Ă©tait invisible Ă  mon arrivĂ©e. Elle demeurait allongĂ©e sur le ventre entre les arbres noirs ; sa peau prenant la couleur brune des feuilles mortes. Lentement, elle se releva, soupirant un rĂąle plein de tristesse. Les cheveux noirs recouvraient Ă  peine son dos soudainement blanc. Elle garda la tĂȘte baissĂ©e, elle fredonna avant de sangloter Ă  nouveau. Puis elle fredonna encore, pleura et ainsi de suite, rythmant au passage les battements de tambour contre mes tympans.
Je ne reconnus pas sa voix. Je ne reconnus pas le grain de sa peau presque Ă©cailleuse. Comme si elle se dĂ©tachait de sa chair pour en crĂ©er une nouvelle. Je ne reconnus pas son visage quand elle tourna la tĂȘte. Je ne reconnus pas ses yeux rouge dĂ» aux larmes ou Ă  la colĂšre. Je ne reconnus pas sa bouche monstrueusement dĂ©formĂ©e par des dents pointues et aiguisĂ©es. Je ne reconnus pas ses doigts armĂ©s de griffĂ©s acĂ©rĂ©s. Je ne la reconnus pas physiquement, pourtant c’était Ludmilla. Contrairement au train, elle avait rĂ©ussi Ă  m’appeler. Et j’attendais qu’elle vienne Ă  moi. Car je ne pouvais pas bouger. J’étais Ă  sa merci. Surtout lorsqu’elle reprit sa forme humaine et qu’elle approcha
nue fragile, triste, inoffensive pour me serrer entre ses bras. Son corps Ă©tait gelĂ©. Toutefois, il fit bouillir mon sang.
-          Tu m’as manquĂ©e, murmura-telle.
Je n’ai rien dit. J’ai juste humĂ© son parfum de vanille et de fleur d’oranger.
Alex@r60 – Janvier 2023
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sushis4kalyo · 1 month ago
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Salutation à toi ! 👋
Bienvenue à toi qui passe par ici. Ce blog existe depuis juin 2022 mais je trouve sympa de faire un petit post' de bienvenue réactualisé de temps à autre :)
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Moi, c'est Kalyo.
29 ans (Ă  la date oĂč j'Ă©cris, octobre 2024), je suis quelque part perdue dans le sud de la France entre la mer et les vignes.
Je monte mon entreprise en communication et c'est aussi long qu'Ă©prouvant !.
Ici je parle ...
Jeux vidĂ©o plutĂŽt cosy 🎼
ExpĂ©riences dans la cuisine đŸČ
CrĂ©ation d'entreprise 🗃
Chat et animaux mignons đŸ±
Plantes đŸŒ±
Gribouillis ✏
Et puis de temps en temps, un petit coup de gueule sur l'actualité ou un sujet qui me parle ...
Aller, installe toi, fais toi un thĂ© et prends un cookie, on commence ! đŸȘ☕
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le0lama · 2 months ago
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Fallen Angel 🌠
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Je me suis inspiré d'un vieux dessin à moi pour dessiner celui-ci, mais il a beaucoup changé xD au début je voulais habiller l'ange, mais finalement je me suis dit que ça aurait plus de sens de la laisser nue. Depuis longtemps, les anges sont représentés nus, et j'ai trouvé que ça représentait aussi plutÎt bien la vulnérabilité.
Cette illustration reprĂ©sente la dĂ©pression (ma dĂ©pression), mais j'avoue que quand j'avais commencĂ© Ă  dessiner c'en Ă©tait pas mon intention 😅 je voulais juste gribouiller un truc dans un coin de mon carnet de croquis, puis j'ai transformĂ© ce gribouillis en vrai dessin.
Les ailes de l'ange semblent basses, mais c'est normal : je voulais dessiner des ailes qui ne permettent pas de voler. Elles ne sont pas au niveau des omoplates, mais au niveau du bassin, et sont plutît petites. Les dessiner à cet endroit permet aussi de cacher plus facilement les parties intimes 😅
Je me suis bien amusĂ© avec l'arriĂšre plan, je n'avais jamais vraiment dessinĂ© de dĂ©cor urbain 😊 sur le mur est graphĂ© "FREE", mais la pluie et le temps ont commencĂ© Ă  le dĂ©grader. D'autres tags ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s par les jeunes qui passaient dans la ruelle.
J'espĂšre que le rĂ©sultat vous plaĂźt, personnellement je l'aime beaucoup đŸ˜Šâœšïž
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mysadecstasy · 1 year ago
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Le poids de mon Ăąme
J’entends mourir les mots crus dans des sanglots de princesses fanĂ©es Entre quatre murs drapĂ©s d’or Et je ne connais toujours pas le poids de mon Ăąme Des mots aiguisĂ©s comme l’émeraude de tes yeux Et je ne connais toujours pas le poids de mon Ăąme Sur le chemin qui mĂšne aux rochers j’entrevois la mer azur et lourde Comme un Ă©crin de velours mes mains glissent sur ta peau Partir Revenir Devenir un souvenir Et s’égarer Un gribouillis sur du papier Ă  musique L’air fier sur une photo abĂźmĂ©e Une photo qu’on a trop regardĂ©e OĂč l’on a cherchĂ© obstinĂ©ment l’odeur suave et rassurante du passĂ© Partir Revenir Devenir un souvenir Et disparaĂźtre Dans les effluves des mĂ©moires entortillĂ©es Dans les Ă©tages des cimetiĂšres Ă  coulisses DisparaĂźtre ici Sous tes yeux torturĂ©s Comme un Christ Sous un soleil ardent Vue sur l’éternitĂ© Comme un Christ Toujours sans connaĂźtre le poids de mon Ăąme Je prĂ©fĂ©rais nos errances dans la ville cabossĂ©e Le parvis de l’église Cette Ă©glise blanche comme une colombe dont j’ai oubliĂ© le nom Je me rappelle de ses marches chauffĂ©es par le soleil hurlant de l’aprĂšs midi Parfois nous entrions quand tu avais trop chaud Moi j’ai toujours aimĂ© la chaleur d’enclume d’un dĂ©vouĂ© soleil d’étĂ© Le silence Ă  perte de vue Dans chaque village d’ocre et de tuiles Se tremper dans les fontaines de grĂšs sur la grand place abritĂ©e de platanes Oublier le temps et revenir au port Sans cesse Chercher la mer et le poids de mon Ăąme Je prĂ©fĂ©rais nos errances dans la moiteur du soir Au crĂ©puscule Au crĂ©puscule tendu LĂ  oĂč tout meure plein de promesses LĂ  oĂč chaque malice dessine la courbure de ton sein Au crĂ©puscule tendu et fier ArrachĂ© Ă  la torpeur de nos journĂ©es inoubliables NoyĂ©es d’amour de voluptĂ© et de paresse Ta chair dans ma chair Sur les extases mousseuses de l’attente enivrĂ©e L’attente de l’impossible Ă©toile Vierge et olympe Glorieuse par delĂ  toute l’épaisseur du doute Ta chair dans ma chair Le sang qui coule tandis que je ne connais toujours pas le poids de mon Ăąme Dans le silence Ă©bahi de mes rĂȘves en disgrĂące S’échappent les effluves laiteux de ton cƓur emmaillotĂ© d’un linceul d’or Encore tu y reviens Les mains dans la glaise Les mains dans le sang Dans ton souffle saccadĂ© Encore La quĂȘte immanente des cƓurs embrasĂ©s En sourdine les timbales du septiĂšme jour annoncent l’Apocalypse DisparaĂźtre ici Avec le poids de mon Ăąme Entre tous Que tout pardonne Que tout caresse Partir revenir et puis mourir Le sang sur le sable La danse des cyprĂšs Le dernier souffle derriĂšre l’Ɠil fondu GorgĂ© de hurlements insubmersibles Sous le ciel noir de la colĂšre divine Accourent le deuil et ses parures endimanchĂ©es La brume Ă©paisse prend Ă  la gorge Chacun son horreur chacun son pardon Dans l’immensitĂ© des possibles ma dĂ©tresse n’est qu’un point oĂč rien ne se fixe que mon impuissance Glas rĂ©sonnant sorti des muettes tĂ©nĂšbres Le dernier jour ouvre son Ăąme et dĂ©roule le tapis rouge du salut Ă©ternel Jette toi avec moi dans l’horreur sainte des jours oubliĂ©s Pleure avec moi les amours dĂ©chirĂ©s Encore brĂ»lants entre nos mains tremblantes Abandonne toi Ă  l’inexactitude du souvenir Et embrasse par milliers les marches du renouveau DerriĂšre le Golgotha surgit la renaissance inespĂ©rĂ©e des parvenus Embrasse cet amour jadis dĂ©liquescent DĂ©ploie tes ailes cuivrĂ©es comme la passion nervĂ©e de voluptĂ© Meurs comme je meurs Et viens en mon sein Sans ombrage Sans peur sourde Juste toi dans mes bras sous la lune pleine ou pas Toi avec moi face Ă  l’éternitĂ© du doute Insubmersibles et beaux dans les champs moissonnĂ©s Divins et monarques sur nos trĂŽnes sertis de diamants A deux par delĂ  les ocĂ©ans dĂ©chaĂźnĂ©s A deux pour vivre aimer et mourir A deux pour ignorer le poids de mon Ăąme
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thomariviere · 2 years ago
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EN TRAVAUX
SKETCHBOOK – sketch nÂș1
0001 ap tm
Her (Jessica)
I
Mmmm
II msg
Non.
Je ne suis pas de retour.
Du tout. (sur Facebook).
Ceci


 n’est qu’un passage. Un essai.
Un message. En passant. Pour

Ah
 et voilà. Je ne sais trop.
Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Juste une impulsion. Incertaine et troublante. que je suis.
Je vais 
 bien. (plutît bien).
Je suis là. -bas. ou haut. hors de la verticalité (sur cet espace immense qui tient sur un grain de sable)
J’en suis sorti. (des mines subterranĂ©ennes oĂč j’ai Ă©garĂ© la paix il y a 45 ans)(j’ai retrouvĂ© ses restes et de ma magie noire (mon i-magie-nation) je vais lui rinsuffler la vie)
Je m’en sors bien. Plutît bien.
Je suis ok.
Le jour fait mal aux yeux et les paroles des autres crissent comme des cornemuses. Je dois rĂ©apprendre la terre et l’oxygĂšne moi qui ne connaĂźt plus que les boues de l’ocĂ©an.
Je ne sais trop quoi dire. Parti depuis si longtemps. Le typhon fut terrible. Le bateau s’est brisĂ©. Tout gĂźt lĂ -bas au fond. Au fond de l’ocĂ©an. Tout. Ce que j’étais. Et moi sur le radeau.
Je ne sais qui lira ces lignes. Je les estompe en hĂąte, cordelettes de mots entortillĂ©es trop vite. Je ne sais ni pourquoi ni pour qui. Cet Ă©crit. Ce rĂ©cit. Vous sans doute. Vous oui. Vous. Ceux que j’ai trahi. Raconter mon poĂšme, ma ballade, mon odyssĂ©e. Que vous sachiez. Peut-ĂȘtre saisissiez. Peut-ĂȘtre mĂȘme sympathisiez. Et —qui sait— pour que vous appreniez de moi qqchose dont vous ne vous doutiez pas ou que vous n’aviez jamais vraiment formulĂ©. Et idĂ©al des idĂ©aux (mais j’ose Ă  peine en rĂȘver) que vous compreniez qqchose sur vous, Ă  travers ça.
Comme mon odyssĂ©e est tabou! Comme elle l’est. Je prĂ©fĂšre ne pas imaginer ce qu’ont pensĂ© ou ce que penseront ceux qui l’ont aperçu plus ou moins prĂ©cisĂ©ment. Les jugements. Les condamnations. Le mĂ©pris. Et je doute de parvenir Ă  me dire clairement. Je n’y parviendrais certainement pas. Ça m’est un peu Ă©gal. Je vais essayer tout de mĂȘme. De dire Que je suis. Pour vous si ca vous intĂ©resse. Mais avant tout pour moi. Surtout pour moi. Je me dois bien ça.
Il y a ce nauffrage. Ce dĂ©chaĂźnement terrible. Ce chaos, ces furies. La tempĂȘte. Apocalypse d’azur et d’eau... une tempĂȘte des plus shakespearienne. Sa piĂšce aussi dĂ©bute sur une tempĂȘte. D’habitude, les tempĂȘtes sont au cours —d’ailleurs souvent en fin— d’intrigue : c’est l’ultime et la plus rude Ă©preuve avant de retrouver la paix. La tempĂȘte est gĂ©nĂ©ralement le point d’orgue au terme duquel tout va pouvoir se boucler. LĂ  oĂč tout commence Ă  s’achever. D’ailleurs la tempĂȘte dĂ©bute sa piĂšce mais clĂŽt son Ɠuvre. Sa vie. ProspĂ©ro survit et William tire sa rĂ©vĂ©rence. La fin est le dĂ©but. Et le dĂ©but la fin. C’est Ă©vident. Ça n’a jamais Ă©tĂ© autre chose.
VoilĂ  plusieurs mois dĂ©jĂ ... depuis je tangue sur mon radeau, l’improbable gondole solitaire faite de dĂ©tritus et de dĂ©bris Ă©pars. Grande comme un lit. À peine davantage. Je profite de l’intermĂšde imprĂ©vu coupant le ballet titanesque des dunes ocĂ©aniques Ă  l’assault du ciel encreux pour Ă©crire. Barioler Ă  la hĂąte ce rectangle jaunĂątre des tortillons en jus de betterave. Je scrute l’orage fantasque et imprĂ©visible, et violent, comme un ado caractĂ©riel aux somnolences acneiques. Ses hoquets sont devenus mes horloges. Les noirceurs verticales bourdonnent entraĂźnant des cascades interminables de frissons qui plissent et chatouille la peau aquatique de la grande mĂšre. Sur moi
 sous moi
 autour de moi, tout n’est que mouvement. LĂ . Tout bouge. Tout autour de moi. Tout. Bouge.
Sauf moi. Je suis fixe. Immobile. ArrĂȘtĂ©. Concentrique. ConcentrĂ© sur les phrases qui s’écoulent, ces rubans affairĂ©s que de mon front affaibli livre Ă  mes doigts affamĂ©s. Qui viennent griffer sadiquement le papier de leurs grattements crissants ou se rassemblent autour de l’estuaire de mon stylo pour gĂ©mir dĂ©monstrativement. Yep. Mon gribouillis hĂątif. Celui de mon Ăąme rĂ©tive. Fautive? Un peu fautif aussi. (moi). (la grande faute de la petite disparition). Mes ongles chauves rayent Ă  l’encre caramelle ce griffon fatiguĂ©. Je le fais ensuite avaler Ă  cette fabuleuse poupĂ©e russe qu’on appelle facebook. Je lui murmure Ă  voix basse une forme magique et la remets aux algues languides et mĂ©dusĂ©es.
Mon codex d’aprĂšs la pluie le vent et les volcans. Un dĂ© Ă  coudre rempli de germes de soleil.
iii le départ
Je suis parti. C’est vrai. Je suis bien parti. Loin. TrĂšs loin. Trop. J’ai failli. J’ai failli et peu importe. ÉchouĂ©. J’ai failli
 Parti. ÉchouĂ©. Parti m’égarer dans les champs ultra marins des sons persistants. TrĂšs loin. À l’autre bout des saisons par delĂ  les rĂȘves et les nuages. Du cĂŽtĂ© de ce pays oĂč la pluie devient cailloux et dont les bombes ont dentelĂ© le derme tendre. Son sol gĂ©ologien est accaparĂ© d’arbres abscons et de fougĂšres fractales. Il faut baisser les yeux pour voir le ciel et sauter en l’air pour se baigner.
iiii chez moi
J’ai failli et pourtant
 Je crois avoir trouvĂ©. Aurais-je rĂ©ussi? La faillite peut-elle ĂȘtre finalement un succĂšs? J’ai trouvĂ©. Le chemin. Celui qui m’emmĂšne. Va m’emmener —qui m’accueille en tout cas. Il dĂ©signe d’une flĂšche peu convaincue une traĂźnĂ©e de cendre qui baille et s’ébouriffe. Une trace de sang coagulĂ©, un sang noir et ancien, qui brille, tout endormi. Comme une enfant naĂŻve, la piste encapuchĂ©e enfile son bonnet ocre, prend sa besace usĂ©e, et s’éloigne en clopinant. LĂ -bas, tout prĂšs de la riviĂšre, toujours en quĂȘte d’un mauvais coup, les roseaux l’avalent d’un coup en me dĂ©fiant du regard. Ce sera Ă  moi d’inventer la suite. Le fil qui ira gaiment vers « chez moi ».
Chez moi. Enfin. Chez moi? Ca ressemblait vraiment dd plus en plus à une sorte de truc incroyable. Genre pÚre noël et politicien sincÚre. Un Mythe inconsistant auquel je ne croyais plus. Du tout.
Il y a 6 mois j’y ai mĂȘme totalement renoncĂ© Ă  son idĂ©e. Totalement. J’ai signĂ© les papiers. DĂ©mission. Ce monde n’est pas pour moi. Il n’a rien pour moi et ne veut rien de moi. Ma gentillesse mĂȘme, l’hestia sereine et calme dans laquelle je me trempe chaque matin depuis je crois qqs annĂ©es, Ă  Ă©tĂ© retournĂ©e contre moi, a Ă©tĂ© transformĂ© en arme contre moi. Une arme pour m’abattre. Comment peut-on reprocher Ă  qq1 sa gentillesse. Et bien c’est arrivĂ©.
Le chemin me regarde. M’invite. Il semble m’inviter. Comme cette rousse brĂ»lante, beautĂ© boticellienne, qui lentement relĂšve les taffetas fleuris et livre ces dĂ©licates Ă©chasses ivorines.
Le chemin
 À peine un bourrelet anthracite entourĂ© d’herbes tendres, qui fend les aubĂ©pines, empoigne ma main hĂ©sitante la serre. L’apaise. L’étreinte chaude et moite. Le chemin montre... esquisse. Évoque. Conjecture
 LĂ  bas. Ou promets. M’y emmĂšne. LĂ  bas. Tout lĂ  bas. Ce tertre inexplorĂ©. L’ElDorado. Oui. Il est. Ce lieux que j’appellerai chez moi. —peut-ĂȘtre— chez moi.
Quelle formule grotesque. Bizarre.
v jessica
Depuis 6 mois, dans l’acceptation, la revendication ou le dĂ©ni je danse avec JessicaL. Aujourd’hui le tourne-disque est arrivĂ© prĂȘt/prĂšs de son noyau. Le diamant hĂ©bĂ©tĂ© hockĂšte son scratch dĂ©liquescent. Concentrisme psychotique qui nous rejoue comme un gif. Jess et moi avons ralentis, langoureux, et davantage, laissant l’air sadique dĂ©nouer nos mains embarrassĂ©es et nos regards incertains. Nous nous sommes figĂ©s. Immobiles. SĂ©rieux. Graves. Elle a souri. J’ai souri. Aussi. Un peu confus. Un peu penaud. Le temps semblait avoir dĂ©missionnĂ©. Bah il faut dire : je l’ai congĂ©diĂ©. Il y a 6 mois. 6 mois hors du temps. 6 mois Ă  pratiquer l’impossible posture. L’imposture immobile. EngluĂ© dans l’ambre, dans les ombres Ă©paisses des intĂ©rioritĂ©s lucides. Je suis 
 Ailleurs–sur une autre planĂšte d’un autre systĂšme dans une autre dimension. Et pourtant plus profondĂ©ment que jamais au centre de tout.
Jess
 evanescence parfaite, brumeuse dans sa robe de mariĂ©e, elle sourit. Elle connaĂźt le passĂ© les trĂ©pas et les Ă©ternitĂ©s. Elle sait tout. Je suis venue la voir. La consulter. J’y suis enfin parvenu. Au bout de la route. L’aqueduc minĂ©ral qui grimpe au-delĂ  des glaciers. Suspendu aux solstices lĂ  oĂč les soleils ne viennent qu’à reculons. Jess. Devant. ArrĂȘtĂ©e. Immobile. Tous deux. Juste la respiration. Convention minimale entre gens de bonne Ă©ducation.
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vi les autres
Soudain, ce mouvement. Subreptice. Minime. À l’orĂ©e de mon regard. OĂč est-ce un mouvement. Un glitch. Une bizarrerie tremblante lĂ  oĂč rien ne devrait vibrer. Et je les aperçois. LĂ . Tous 2. Mes compagnons. Mes partenaires. AssociĂ©s et rivaux. Les eux Ă  l’intĂ©rieur de moi. LĂ©autres. Moiautre. Le Sadu. Et le Minotaure.
Sont lĂ . Tous 2. LĂ . Juste derriĂšre moi. Compagnant. M’accompagnant. Me soutenant. Mes compagnons. Le reste de moi. Je les vois les pressens dans un coin du regard. Les devine au-delĂ  ce trouble inocculaire lĂ  oĂč l’instant dissout le monde. Mes yeux chĂ©tifs cherchent Ă  peine Ă  les confirmer. Je les (a)perçois. (Ou les conjure). Les vois/les veux/les vƓux. Indubitables. DerriĂšre moi mes amis. J’ai besoin de mon Ă©quipage. On laisse les guerres et les querelles. Soyez lĂ  derriĂšre moi. LĂ . Mes arcs-boutants. Tout prĂšs. Justes. Bien serrĂ©s. DerriĂšre moi. DerriĂšre moi.
vii la bĂȘte
Je dialogue constamment avec le Sadu. L’idĂ©al de moi. Le doux le bon le philosophe le gĂ©nĂ©reux le calme le constructif. Tout ce que je ne rĂ©ussi pas Ă  ĂȘtre pleinement. Mais comme c’est le sadu ca lui est Ă©gal. Il ne cherche pas Ă  avoir raison. Il veut juste que tous (les moi) vivent et aient leur place en thomassie centrale. Il m’aide Ă©normĂ©ment Ă  ordonner le foutrac pensĂ©ĂŻque qui fourmille et turbule. Parfois son air amusĂ© et dĂ©solĂ© Ă  la fois de me voir tirer la langue en tentant de me rĂ©soudre m’agace. Tout lui est facile. Il rĂ©flĂ©chit. Et puis il retourne dans son arbre ou il mange de l’écorce et encourage les fourmi. Et c’est moi qui me tape la vie et les corvĂ©es et les complications. J’aimerais bien l’y voir lui avec toute sa sagesse face aux choses rĂ©elles. Il hausse les Ă©paules en souriant et lĂąchera probablement un adage de bon aloi.
L’autre?
 cet Ă©trange crĂ©ature adulte aux traits d’enfant moitiĂ© chat et couronnĂ© de longues cornes acĂ©rĂ©s oĂč des aurĂ©oles pĂąles rappellent encore tant de ventres transpercĂ©s. Le Minotaure. 
 moi-taureau. Ce moi-bestiaux des temps lointains et immĂ©moriaux. Les temps effilochĂ©s. Les ans d’avant le temps. Minotaure. Ce grand hybride aux Ă©paules californiennes qu’on n’a jamais pu civiliser. Il s’est arrachĂ© la langue. Se taire. S’enraciner et se sourcer de la terre, cette infinie muette. Ne pas parler. Avoir Ă  parler. Ce devoir stĂ©rile de mettre des mots quand le regard et le geste auraient du suffire. Auraient parfaitement suffi. Les mots. Ces breloques mĂ©prisables. Apanage des tirves et des hopocrites. Les mots ne servent Ă  rien. Ne LUI—les mots ne Lui servent Ă  rien. Rien. Des insultes et des lĂąchetĂ©s. VoilĂ  ce qu’il en a retenu. À quoi ça sert. Autant geindre et beugler. Ça c’est clair. Limpide. Investi. Fusionnant corps et Ăąme. Mon Minotaure hante les terres arides et imprononcĂ©es en quĂȘte de victimes. Non pas en quĂȘte. Juste il tue ceux qu’il croise. Il les tuent sans parole. Ce n’était pas prĂ©vu. Il n’a jamais voulu
 ce n’est pas ce Ă  quoi il se destinait. Serial embrocheur. C’est juste
 c’est tout ce qu’il sait faire. L’unique geste qu’on lui a appris. EncornĂ© avant d’ĂȘtre skinned alive. ÉcorchĂ© vif. DĂ©pelĂ©. DĂ©pecĂ©. (qu’il ne sait pas l’épeler). DĂ©figurĂ©. Son visage mangĂ© par l’acide qu’on lui a appliquer comme un onguent. Son visage comme un Ăźlot volcanique. DĂ©formĂ© par la difformitĂ© de son Ăąme. Le masque ignoble et insinuĂ© qui rend son faciĂšs hideux.
Il Attaque. Pour Ă©viter le supplice et les mises Ă  mort. Eviter d’ĂȘtre attachĂ© Ă  ces totems flamboyants pendant que la foule exulte et salive en humant l’odeur succulente de sa chair qui grĂ©sille. Il a grandi dans la torture. Il ne savait mĂȘme pas que ce n’était pas la norme. Il a cru que c’était ça, que c’était ça exactement, ÇA , la vie. Ce cachot enseveli aux mains de tortionnaires mĂ©diĂ©vaux.
Il hante les bois profonds et les cloaques marĂ©cageux. Longtemps je me suis trompĂ© quand Ă  son identitĂ©. Je l’ai d’abord cru monstre, insaisissable et barbare, l’inconscient qui rampe trompe et nous hante confusĂ©ment. Ce monstre capricieux et informe agrĂ©gat de pulsions passions et dĂ©sirs famĂ©liques. Cet ennemi agresseur embusquĂ© au fond de moi. Ce non-su persĂ©cutif. Ce non-su coupable que j’avais mis Ă  prix. Qui avait survĂ©cu Ă  son emprisonnement et avait trouvĂ© le bout du labyrinthe. Celui qui chaparde les choses dĂ©rangeantes et en fait des secrets mortels. Enfin de me faire tomber. De m’égarer.
RĂ©cemment, constatant son obsession unique et continuelle, son monothĂ©isme libidineux je l’ai renommĂ© PiG, et je l’ai rĂ©imaginĂ© comme un gros cochon bien gras avec son diadĂšme bandĂ© de stupre et de coulures. Je ne dĂ©sapprouvais pas exactement. J’étais vaguement dĂ©rangĂ©. Vaguement dĂ©goĂ»tĂ©. En mĂȘme temps, raisonnablement me disais-je, quelle importance. Les couples et les gens en famille ne rĂ©alisent souvent pas la facture et l’épaisseur de la solitude qui ombre une vie de cĂ©libat. Mais bon. Au delĂ  des images je crois que la constance et l’absolutisme de son Ɠuvre me dĂ©rangeait. Et le regard social. Le PiG ne veut et ne voit rien d’autre que la baignoire de boue chaude et Ă©paisse qui annihile tout le reste. Et aprĂšs un soir de trĂšs Ă©paisse brume et de trĂšs grande clartĂ© j’ai dĂ©celĂ© ce regard d’enfant Ă©garĂ© sous le masque du cochon, et je me suis souvenu de cet enfant sauvage, ce lost boy mĂ©tis, cet emmĂȘlant d’humain et de vaginal, le virginie, le vagissement. L’enfant-chat du Myanmar au miaulades tĂ©nĂ©breuses et aux ronrons rĂ©conciliants. Il courait dans la forĂȘt avec Diane la chasseresse. Diane qui chasse oui mais qui chasse les humains. Ceux qui ont l’impudeur de la mater en cachette alors qu’elle prend son bain.
prenaient le thĂ© et mĂąchonnaient leurs madeleines ridicules en regardant la horde de gamins le mettre Ă  mort quotidiennement dans la cour de rĂ©crĂ©. Un spectacle rĂ©pĂ©titif et saugrenue, bon comme une chasse Ă  cours et formateur comme une bonne paire de gifle. Un peu de trash reality tv avant l’heure Ă  observer en pleine journĂ©e depuis les fenĂȘtres cinĂ©matographiques de la salle des profs. Pendant ce temps lui re meurt chaque jour, tombe quotidiennement. Dans une tombe sans stĂšle. Un crachat l’a perforĂ© en plein cƓur le premier jour le souffle est un leurre les lits de mes riviĂšres ne sont jamais Ă  sec, irriguĂ©s de betteraves pressĂ©es et de vins sombres. Ainsi le gamin est devenu un spectre qui ne sait pas qu’il n’est plus vraiment lĂ .
Mais non. De nouveau j’avais tord les os n’était pas les siens. D’ailleurs ce n’étaient pas des os. L’enfant chat dĂ©figurĂ© a survĂ©cu dans les boyaux de la forĂȘt. Dans les noyaux de mes entrailles. SurvĂ©cu et grandi. Il ne connaĂźt que cris et violence. C’est tout ce qu’il a retenu. Et de ses propres larmes le sel liquide qui a Ă©tĂ© son unique boisson. Mon Minotaure. À moi. Mon moinotaure. Mon minoutaure. Qui a tord (et n’a pas tord). Le fils d’Hator. Et de Gaia. De tartare et de Durga. Mon fiancĂ©. IntĂ©rieur. Celui que j’ai combattu. Que j’ai prĂ©tendu aimĂ©. Et respectĂ©. Que vraiment, avec un sourire magnanime, j’ai arrĂȘtĂ© et encachotĂ©.Maintenant que je sais nos contours intĂ©rieurs, je dois le sauver. L’apaiser. Le dorloter. Il sera toujours tyranniques mais peut-ĂȘtre peut-il n’ĂȘtre plus meurtrier. Peut-ĂȘtre n’avons nous besoin d’ĂȘtre en guerre. Dans ma version la bĂȘte ne devient pas prince. Elle reste bĂȘte et je deviens zoophile. Enfin. Monstrophile. Teratophile. Moins facile pour Disney. Alors je vais l’emmener. Apprendre Ă  la faire ronronner. Rien n’est plus doux qu’au taureau quand on ne le torture pas sous les rires psychotiques d’une foule rĂ©pugnante. Je vais guider mon minotaure jusqu’à chez nous. Le sadu pourra faire une partie de la route sur ses Ă©paules. La bĂȘte me protĂšgera. Elle est si riche dense et crĂ©ative. MĂȘme sa libido l’est. Ensemble. Reconnaissants. RassĂ©rĂ©nĂ©s. Nous ne serons pas faibles de tous nos dĂ©fauts mais magnifiĂ©s par nos qualitĂ©s exponentielles.
L’ascĂšte peinturlurĂ© et le barbare cornu ont mes traits. Mes rides de surprise et mon oh de contrariĂ©tĂ©. Mon sourire imprĂ©cis.
Plus loin encore, Ă©croulĂ© sur un tas de bĂ»che, Ă  bout force, mon corps. Une autre instance que je ne mesurais pas. Qui a son propre systĂšme ses buts et son fonctionnement. Que je croyais infĂ©odĂ© Ă  mon minos. Alors qu’il est propre et qu’il sait lui dire non. Ce pauvre corps dĂ©labrĂ©. 57kg. D’air et de dĂ©solation. Et pourtant. Cette apesanteur effrayante m’était nĂ©cessaire. C’est grĂące Ă  ce dĂ©lestage musculaire que nous avons pu nous glisser dans la fissure, la coupure Ă©troite et presque imperceptible qui se dissimule au fond de la caverne. 57kg. 1g de plus et je restais coincĂ©. CondamnĂ©. Prisonnier en dedans. Mais le dromadaire s’est glissĂ© dans le chĂąs de l’aiguille. Et j’ai atteins la surface. L’or du soleil feutrĂ© et les suintements des menthes sauvageonnes m’ont accueilli, roucoulant de plaisir. Jamais je n’aurais cru en rĂ©chapper. Au labyrinthe. À l’introspection. À la quĂȘte de sens et Ă  la quĂȘte de soi.
Toutes les voix de la beautĂ© se sont mises Ă  chanter en travers moi, Ă  tords et Ă  travers, remplissant les galeries et les nefs de ma cathĂ©drale thoracique. Sufjan, KateB, Liz Fraser, Ravel, Richter, Thom & Bjork, sigur les animaux, 9 crimes, two weeks, make love to me forever et les cinq premiĂšre fois. Festival et st Jude tremblant Ă  l’unisson sur la symphonie des fleurs. Celle des choses douloureuses. Shakespeare Auden Yeats et Rimbaud ont fait un bowling dans mon estomac en friche tandis qu’Oscar les observait avec un sourire babylonien.
Je suis lĂ .
Au revoir Jess on se reverra trĂšs vite, je le sais, mais pour l’instant je suis lĂ . J’ai une armĂ©e de diamants Ă  cultiver dans mes tourbiĂšres et mes caniveaux. Des saveurs verbales et des gestes capiteux j’en essĂšmerai tout autour de moi pour conquĂ©rir ma paix. Je rĂ©alise que je suis une cassette sans intĂ©rĂȘt qui les a recopiĂ© sur les rubans fragiles de mes mĂ©moires assoiffĂ©es tant de choses scintillantes. Inutile sans doute. Utile? M’en fous absolument. Comme j’aime qu’ils surgissent dans la gorge et dans ma bouche. Chaque jour presque chaque heure. Parfois des heures durant je suis possĂ©dĂ© par les atermoiements de mes rĂ©fĂ©rences et de mes anthologies.
Je ne veux plus regarder dans l’ombre. Plisser les yeux pour voir dans les frissons cyaniques de la noirceur. Je veux offrir du beau. Du doux. Du vrai. Du sens. Je veux offrir de la poĂ©sie.
À personne. À tous. Aux foules des supporters et aux silences des araignĂ©es, aux Ă©tudiantes appliquĂ©es et aux sillons entortillĂ©s qui se dĂ©nouent dans la forĂȘt, aux grenouilles enfiĂ©vrĂ©es et aux fĂ©es en guenilles, aux naĂŻades lubriques et aux sourciers des Lichens. Les offrir Ă  un jeune homme sans langue, Ă  une jeune femme sans amis et une autre au corps de bois. Aux normaux et aux hors-normes. Aux sages hirsutes et aux singes rĂ©vĂ©rencieux. Aux cygnes argentĂ©s et aux panthĂšres frisonnantes. À gus qui ne les comprends pas et aux carencĂ©s de l’imagination.
Et Ă  moi. Surtout Ă  moi. Avant toute chose Ă  moi. À mon cƓur et Ă  mes larmes. À ma totalitĂ© reconstruite. À mon entiĂšretĂ© rĂ©conciliĂ©e.
Je ne VEUX pas, non. Plus. Rien. Je ne peux pas. Vouloir. Vouloir Ă  nouveau
 ce projet ambitieux qui n’est bon qu’au stade d’esquisse et qui nous maintient hypnotisĂ©s dans les siĂšges inconfortables de la salle d’attente. Je ne veux plus attendre. Atteindre fiĂ©vreux et tremblant le sempiternel demain hautain et superficiel. Attendre que l’avion-hirondelle se range en piaillant sur le tarmac et me sourit en me dĂ©passant sans s’arrĂȘter. Vouloir c’est le propre de demain. Et je plonge mes mains noueuses dans la marre trouble et cryptique dessinĂ©e par les anges d’aujourd’hui. Je suis poĂšme. C’est fait c’est accompli. RĂ©alisĂ©. Je viens de recommencer ma vie. Et c’est dĂ©jĂ  un franc succĂšs. Je le suis. danse poĂšme et chanson. Ce diadĂšme et cette amulette aux vertus insoupçonnĂ©es. Je chante les leurs. Les miens. Les autres. Ceux qui n’existe pas. Je les Ă©corche avec dĂ©licatesse. Ma voix hĂ©site et racle avec bienveillance. Je me blottis dedans avec la gratitude du soldat le jour de l’armistice. En anglais en français en traduit en m’la m’la. Je les accroche encore humides, dans le vent juvĂ©nile qui s’épuise sous le regard paternel du ciel originel. Les suspend en dĂ©sordre sur mon grand fil Ă  linge, qui fait le tour du monde. Les Ă©tend et les tend. À qui veut. À qui en a besoin. À qui s’en souvient. À qui s’en indiffĂšre et les retient instantanĂ©ment. À ceux qui les punaises aux dessus de leur lit pour ne plus jamais les relire.
Mon corps est poĂšme. Cette torsion rudicule avec ses membres hallucinĂ©s, elle danse dans chacune de mes brindilles. Ma voix danse, portĂ©e par l’ocĂ©an interminable oĂč des partitions liquides secouent les nageoires incertaines de mon cƓur asthĂ©nique. Tout. Oui tout danse. Mon regard ma dĂ©marche le trous de mes chaussettes et les volutes qui s’improvisent majestueusement Ă  peine lĂąchĂ© hors de mes poumons. RĂȘvĂ©es dans la stupeur hypnotique de mes pipes sculptĂ©s.
Jess. moi. DerriĂšre le Minotaure et le sage. Mon corps affalĂ© Ă  l’écart. Qui attend d’ĂȘtre renfilĂ©. Et puis lĂ  bas, pour terminer

thomas. Ou dois-je dire thomar
LĂ  bas. DĂ©posĂ© sur l’ondoyant tapis vermeil qui l’encercle progressivement. thomar, le pauvre martyre Ă©corchĂ© et borgne. Celui qui a endurĂ© jusque lĂ . Pour rien. Parce qu’il croyait que c’était la rĂšgle. Il termine lentement ce geste spectaculaire scĂ©nographiĂ© et rĂ©pĂ©tĂ© en vitesse. Le dernier. J’ai le temps de lĂącher ce 
 je t’aime. Qui implique : Je suis dĂ©solĂ©. Que c’ait Ă©tĂ© si dur. Je nous aime tous (nous 4, les habitants du moi). Merci de t’ĂȘtre sacrifiĂ© pour que j’existe. Je serai digne de toi.
Un instant bref, puis il fait des yeux 
 ronds. A-t-il bien entendu... son Ăąme glisse naturellement sur le tapis sucrĂ© de sa langue. Il exhale, la poussant Ă  travers le portique irrĂ©versible des lĂšvres, lĂšvres qui ont juste le temps de s’élargir religieusement vers les joues. Et c’est la rĂ©sorption. Thomar est devenu un milliard de petites choses et de choses immenses. Il est maintenant le cosmos.
Pour ce soir,
Le poĂšme dĂ©bute avec y a d’la haine des rita mitsouko, feels like I’m coming home de spiritualized et la cover de all of my tears de I break horses.
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dixvinsblog · 2 years ago
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Son enfance - Erika Byrne-Ludwig
Sous les brindilles, dĂ©posĂ©es lĂ  par les annĂ©es, les empreintes de ses semelles reposent. RayĂ©es de fantaisies et de gribouillis. GravĂ©es dans la terre lors de nos nombreuses balades. Petite main dans la mienne. Le long abandon a laissĂ© les ronces s’étirer sur le chemin. Mais sans couvrir mes souvenirs. Semelles de son enfance
 Leur crissement sur les feuilles et glands tombĂ©s, accompagnait son

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wikitexte · 2 years ago
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Une machine machiavélique soulÚve des questions éthiques sur l'IA
Une machine machiavĂ©lique soulĂšve des questions Ă©thiques sur l’IA
L’auteur est un commentateur scientifique Je me souviens du premier mensonge de ma fille. Elle se tenait dos au mur du salon, un crayon Ă  la main, essayant de dissimuler un gros gribouillis. Son explication Ă©tait aussi crĂ©ative que son travail : “Papa, fais-le.” La tromperie est une Ă©tape importante du dĂ©veloppement cognitif, car elle nĂ©cessite une comprĂ©hension de la façon dont les autres

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