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#mentalement ça passe pas du tout
superiorkenshi · 10 months
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Je suis caisse au crémant ça me fait rire vas-y crackship Elias/Arthur
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Quand je dis would read fic about it c'est en mode curiosité morbide hein
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zialinart · 6 months
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Mon cadeau secret santa pour @saemi-the-dreamer ptit dessin et ptite fic même si bon, j'écris pas beaucoup donc c'est sûrement un peu bancal
Il était déjà la fin de l'après midi quand Arthur commença sérieusement à s'impatienter. Ca faisait au moins 3 bonnes heures que lui, une bonne partie des représentants les plus importants du monde breton et des délégations venues d'autres pays pour l'occasion attendaient. Et encore eux ils avaient la chance d'être assis, lui commençait à avoir sérieusement mal aux pieds. Et bon sang la couronne de fleur que Guenièvre avait insisté à lui faire porter lui grattait sérieusement le crâne. Il se tourna une fois de plus vers Perceval qui, tenant son rôle de témoin très sérieusement se tenait totalement immobile, les mains croisées :
Non mais bordel qu'est-ce qu'ils foutent ?
Vous voulez que j'aille me renseigner sire ?
Vous voulez dire comme les trois autres fois où vous êtes allés vous renseigner et vous êtes revenus bredouille ? Je sais pas vous vous sentez capables de trouver le chemin des vestiaires cette fois ou je vous colle un intendant pour vous accompagner ?
Non mais les autres fois je suis tombé sur Karadoc ça m'a perturbé, là c'est bon il est assis y'a pas de mouron à se faire sire.
Ok mais dépêchez vous, et dites leur de se bouger aussi ou je sens que l'église va se transformer en un champ de bataille romain-visigoth
De son point de vue il pouvait observer toute la salle et voyait clairement que des alliances commençaient à se défaire au fur et à mesure que les gens s'impatientaient. Les représentants des pays qui parlaient la même langue étaient très agités et parlaient de plus en plus fort, semblant ne pas s'entendre sur le goût du vin, dont ils avaient probablement déjà un peu abusé. D'un côté c'était la seule chose à faire en attendant. Perceval partit se renseigner et Arthur alla se chercher une coupe lui-même, histoire d'actionner un peu ses jambes. Il avait été plutôt fier de son idée de renouveller son mariage avec Guenièvre à la mode catholique, en invitant les plus grands noms du coin afin de montrer qu'il était revenu en tant que roi et que le royaume se portait bien désormais. Mais maintenant qu'il était là, face à tout ce monde qui s'impatientait, il se sentait plutôt nerveux. Bon sang qu'est-ce qu'elle foutait ? C'était pas si foutu compliqué d'enfiler une robe potable pour l'occasion, de se faire un peu tresser les cheveux et boum, mariage et on n'en parle plus.
Qu'est-ce que vous foutez retournez à votre place espèce de trou du fion !
La voix de sa belle mère resonna derrière lui tandis qu'il se servait un verre. Ah, au moins si elle était sortie du vestiaire c'est que c'était bientôt fini
En attendant que votre fille daigne se montrer faut bien que je m'occupe
Oui, bah c'est bon vous vous êtes occupés retournez à l'autel, là Elle le poussa vers le fond de l'église tandis qu'il protestait
Faites gaffe bordel c'est un costume spécial pour l'occasion j'ai pas envie de le tâcher en renversant du vin
Vous avez qu'à pas faire votre poivrot au moins pour une soirée. Pis toute façon croyez moi vous aurez pas besoin d'alcool quand vous la verrez.
Elle le laisse planté là, retourna s'asseoir auprès de Léodagan et secoua celui-ci qui s'était endormi sur son banc. Arthur prit une gorgée de vin en réfléchissant à ces dernières paroles étranges. Oui ok, il avait été assez peu discret ces derniers temps sur les regards qu'il lançait à Guenièvre mais enfin de là à ce que sa belle mère le remarque. Le goût acre du vin le fit hoqueter et il s'énerva mentalement sur les paysans qui n'étaient même pas capables de fournir un vin correct pour le mariage de leur roi. A ce moment là Perceval revint, accompagné de Bohort, l'un en bleu, l'autre en vert pour représenter les deux parties du mariage. Pourquoi Guenièvre avait choisi Bohort comme témoin ça le dépassait, après tout il ne les pensait pas si proches. Mais d'un autre côté il n'avait pas été tellement attentif aux passes temps et aux amis de sa femme durant le temps qu'il avaient passé ensemble. Il se promit mentalement de changer ça.
Ah bah c'est pas trop tôt c'est bon elle va venir ou il faut que je reporte à après-demain ?
C'est bon, c'est bon sire, dit Bohort avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sauf votre respect vous allez être plutôt impressionné de ce qu'on a fait avec du simple tissu
Je m'en fous un peu de votre tissu Bohort j'aimerais bien commencer le processus pour que les gens finissent pas par s'étriper dans une église.
Bohort se rangea du côté de la mariée, toujours souriant, et Arthur remarqua que Léodagan s'était eclipsé, sans doute pour pouvoir accompagner la mariée jusqu'à l'autel, c'était bon signe. Même si bon, ils étaient déjà mariés depuis 30 piges techniquement il n'avait pas vraiment sa main à lui donner. Il sursauta alors qu'un orgue commença à résonner dans la salle. Ils avaient un orgue dans le coin ? Encore un détail qui luil avait échappé. Il déposa son verre de vin sur le côté tandis que les invités se levaient, certains de façon un peu vacillante. Deux petites filles apparurent du fond de la salle et dispersèrent des pétales de rose tout le long de l'allée. Et puis elle apparut au bras de son père. Sa machoire tomba et il oublia tout. Les trois heures d'attente, les invités qui s'engueulaient, le vin dégueu, même ses pieds. Elle était vêtue d'une robe en tulle blanche recouverte de fleurs bleues jusqu'à la taille. Ses cheveux lui tombaient sur les épaules en cascade, avec seulement une couronne de fleurs similaire à la sienne sur la tête. Elle était magnifique. Elle arriva à sa hauteur et Léodagan lui donna sa main et retourna s'asseoir. Elle lui sourit timidement tandis que le prêtre se mettait en position.
Vous dites rien ?
Je euh Pour une fois il était sans voix, tout juste capable de la parcourir du regard bouche bée.
C'est les fleurs c'est ça ? J'ai dit à Bohort que ça faisait trop mais il était sûr que c'était la mode et puis Merlin les a fait pousser exprès et du coup…
Il lui posa un doigt sur la bouche avant qu'elle ne s'emballe trop.
Vous êtes parfaite, réussit-il seulement à murmurer
Son visage s'illumina et elle rougit un peu.
Il sourit à son tour réalisant que la cérémonie lui tenait finalement plus à coeur qu'il ne le pensait. Leur premier mariage avait été un simulacre politique. Celui-ci était un mariage d'amour.
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dazeofcoral · 1 month
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le monde du rp c'est devenu des séances psy gratuites ? vous êtes au courant que les autres personnes qui font du rp ont pas les diplômes pour ça / peuvent eux-même mentalement mal supporter d'être votre soutien moral h24 où ça se passe comment ? écouter les gens ; ok
supporter leurs angoisses, les conseiller, tenter de les rassurer ; ok
le faire h24 7/7j toute l'année : pas ok à un moment faut bien se dire qu'on a tous des problèmes et des sensibilités, mais tenir la main à quelqu'un qui provoque ses propres malheurs dans la commu rp et vient chialer continuellement parce que machin et truc l'aiment pas non désolé, quand on a des réactions que même mon gosse de moins de cinq ans n'a pas faut pas s'étonner que les gens le supportent pas non mais c'est quoi ça
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crococookie · 1 month
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P'tit TW : Dépression. Je me rends compte que c'est dur de lier la santé mentale et le RP. Ce que je veux dire, étant dépressive depuis que je suis très très jeune et angoissée, il m'arrive souvent d'être au fond du trou (et de creuser encore). Dans ce genre de moment, je suis incapable de parler à qui que ce soit, ni même être sur internet en règles général.
Ce genre de période dure entre quelques jours à plusieurs semaines voir mois. Et ça arrive fréquemment, je passe de "je suis joyeuse et je dis des conneries" à "j'ai envie de disparaitre" et ça en une journée parfois. (Genre, la dernière fois, j'ai eu une sorte de révélation et je me suis rendu compte que j'étais le PNJ de la vie des autres... J'me suis pas senti ouf ouf après ça). Poster une absence en disant "j'suis en dépression" ok, mais quand c'est tous les deux mois, on commence à agacer les gens. Et surtout, c'est pas simple de le dire ! Alors parfois, on trouve des excuses à la con pour pas dire qu'on est mal. C'est pour ça que j'ai dû virer les forums ou ça demandait un minimum d'une réponse par mois. Parce que, ouais, je ne peux pas suivre (sauf le forum ou je suis dans le staff, mais tout le monde est au courant de la situation). Plus ça va et plus je trouve qu'on en demande trop. J'ai presque plus aucun plaisir à RP, alors qu'à la base, c'était une des choses qui évitait de me noyer.
Ça devient vite un cercle vicieux. On est mal, on n'arrive pas à RP, on culpabilise, ça nous rend mal, on a encore plus de mal à RP et ainsi de suite. Enfin voilà, c'était le moment réflexion de la journée.
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e642 · 5 months
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Je suis vraiment fatiguée. Je sais pas si c'est plus physique que mental. La semaine je me sens pas particulièrement mal, juste vide et seule. Et quand je le vois, juste triste et seule. En fait, je sais pas trop ce que j'attends, des comportements que j'aimerais qu'il ait sûrement. Et quand je vois le décalage, je ressens de la déception comme si les gens changeaient. Voire même du mépris de constater qu'ils changent pas. Mais ce que je vis le plus mal, c'est les insomnies et autres troubles du sommeil. C'est une torture de disposer d'autant de temps mais de ne pas réussir à dormir. Tout serait plus simple si je dormais. Je me souviens avoir eu dans ma vie qu'une seule période d'hypersomnie, aussi triste que ce soit, je donnerais beaucoup pour en avoir une autre. Enterrer ma présence et le temps qui passe dans des heures et des heures de sommeil. C'était bon. Je ne peinais pas à dormir, je dormais juste. Là je pourrais m'arracher les cheveux même les yeux tellement je suis frustrée. Pourquoi les autres dorment et pas moi ? J'ai pris conscience de ce luxe bien trop tard et j'ai l'impression de le payer. Je cogite à des trucs si ridicules et insolvables, je comprends pas qu'à chaque nuit je puisse prendre les mêmes sujets d'inquiétude/angoisse, me dire à nouveau les mêmes choses, et arriver aux mêmes dénouements sans jamais m'épuiser. Me taire. Accepter. Franchement, je sais pas ce que je fais, chaque petits regards lancés en arrière me donnent l'impression de ne pas suivre la bonne vie. C'est ça qui me rend malade toutes les nuits : passer consciencieusement à côté de moi.
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tiger-willow · 4 months
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Je suivrai temporairement la balise « qsmp discourse » afin de pouvoir obtenir plus de mises à jour sur cette situation et lorsque le serveur s’ouvrira à nouveau.
Je viens de trouver toute cette putain de situation très bouleversante et même si je continue à penser positivement et que ça va aller mieux, avec tout ce qui se passe sur Twitter avec les admins, les CC’s le syndicat français et l’admin de Pomme, je commence a avoir mon les doutes. À un moment donné hier, j’ai eu une putain de dépression nerveuse à cause de toute cette situation et je ne veux tout simplement pas que Qsmp se termine si tôt si cette situation n’est pas résolve.
Désolé si j’ai l’air de faire du doomsposting, je suis vraiment très très inquiet de ce qui va se passer car je commence à ne pas être convaincu que l’os choses s’améliorent. Je dirais que pour que cette situation soit corrigée, il faut une communion entre Quackity, les higher ups et les admins pour trouver une solution approprié à ce problème.
Je suis juste très fatigué de cette merde et même si cela ne fait que trois jours, je m’attends à d’énormes changements de la part des admins et du côté français de la communauté. J’en ai fini avec le grand post et j’espère que les choses s’amélioreront et que d’énormes changements se produiront.
J’en ai fini avec cette merde…
(English:
I will be temporary be following the ‘qsmp discourse’ tag so I can get anymore updates on this situation and when the server does open up again.
I have just found this whole fucking situation to be very upsetting and although I still have been thinking positive and that it will get better, with all the stuff on Twitter with the admins, CCs, French union and Pomme’s admin I am starting to have my doubts. At one point yesterday I had a fucking mental breakdown over this whole situation and I just don’t want qsmp to end so soon if this situation is not solved.
Sorry if it sounds like I’m doomsposting, I’m just really really worried about what is going to happen since I’m starting to not be convinced that things are getting better. I’d say what it needs for this situation to be fixed is communion between Quackity, the higher up’s and the admins to find a proper solution to this.
I’m just very tired of this shit and although it has only been three days, I do expect huge changes on behalf of the admins and the French side of the community. I’m done with the large post and I do hope things get better and huge changes come our way.
I’m fucking done with this shit…)
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shakeskp · 25 days
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Des nouvelles de l'écriture
J'allais dire que j'avais retrouvé un rythme d'écriture raisonnable (pour moi, càd entre 15 000 et 20 000 mots par mois), mais je suis quand même à plus de 37 000 mots, la magie continue 🌟🌟
De fait, cette année, comme l'année dernière, je m'étais inscrite à @gywo, Get Your Words Out, le défi où on se donne un objectif d'écriture sur un an. Comme l'année dernière, je visais 150 000 mots... que j'ai officiellement dépassé le 31 mai, tout est possible, il faut croire en soi, tout ça... Du coup, prochain objectif, atteindre 250 000 mots ! 💪
Ce mois-ci, j'ai fini la première partie des Voies, et bien attaqué la deuxième. J'ai fait quelques petites pauses aussi travaillant sur De l'espoir. Et fin mai-début juin étant toujours une période un peu difficile pour le moral pour moi, j'ai commencé un autre one-shot obikin court (moins de 10 000 mots !!! je l'ai quasi fini !!!) et bête pour me faire rire toute seule :D
Si vous êtes encore là, un petit bout de Les Voies convergentes, la deuxième partie des Voies, la scène se passe deux ans et demi après la première partie :
Trois mois s'étaient écoulés depuis leur dernier séjour au temple et l'appartement d'Obi-Wan sentait un peu le renfermé malgré le recycleur d'air. Il posa la boîte sur la table de la petite cuisine avec soin, puis alla ouvrir la fenêtre qui donnait sur le jardin de la Clarté d'Esprit. Il avait eu de la chance que cet appartement-là soit disponible, les places étaient chères quand il s'agissait de vraies fenêtres.
Ceci fait, il alla tout de suite voir si le chardon à duvet de Qui-Gon était toujours intact. La plante était sensible à la Force, comme toutes celles que son maître avait ramenées. Il avait eu la théorie que, une fois suffisamment imbibés de Force, ces végétaux, ou tout autre élément naturel tels que la pierre qu'il avait offerte à Obi-Wan quand il venait d'être padawan, finiraient lentement par prendre conscience. Obi-Wan avait été sceptique. Néanmoins, lorsqu'il avait été temps de vider l'appartement de son maître, il avait gardé celle-ci, la plus ancienne. Pour continuer l'expérience, s'était-il dit, sachant pertinemment que c'était une excuse.
Il avait très bien visualisé l'expression de tendre reproche de Qui-Gon à ce geste ; il avait rétorqué mentalement qu'il gérait très bien son deuil, merci bien. Et si son maître craignait qu'une plante lui crée un nouveau problème d'attachement sous prétexte qu'elle lui avait appartenu, et ceci après lui avoir confié l'humanoïde qu'il avait choisi ? Ce n'était pas Obi-Wan qui avait un problème.
Et s'il s'était contenté du chardon, ça aurait évité d'autres problèmes encore à tout le monde.
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nvminnd · 5 months
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Je viens de revoir KV1 pour la 1ere fois depuis sa sortie en salle et voici quelques random thoughts :
Venec le Fenec 💯💯
Je trouve que le jeu de Guillaume Gallienne va pas trop avec l'écriture de AA, ça a l'air un peu forcé (le perso en lui-même est sympa par contre)
Loth est complètement à bout, prions pour un putsch dans KV2 sinon j'ai peur pour sa santé mentale
Le Duc d'Aquitaine est incroyable, manupilation émotionnelle tout en délicatesse
Bohort et Gauvain ces petits choux à la crême avec leur petite table ronde je les aime
Fière de Bohort et de son évolution capillaire
Calo se fait toujours tailler parce qu'il est trop chiant j'aime ce running gag
Lui par contre je comprends moins son cheminement capillaire, d'où il sort ces cheveux ?
Séli et Élias : wlw et mlm BFFs 🏳️‍🌈
Galessin a sûrement passé ces 10 dernières années à bronzer sur un rampart et franchement mood
Gareth a la même manière de parler que Gauvain 🥹
Les filles de Karadoc qui ont AUCUN PROBLÈME à l'idée de buter leur mère 😃
D'ailleurs Mevanwi est incroyable, l'attitude, le costume, une reine
Toujours aussi déçue des retrouvailles entre les semi-croustillants, les resistants de Gaunes et Arthur. Ça fait 10 ans que vous vous êtes pas vus, vous étes censées être proches (surtout Perceval et Arthur), où est la grande séquence émotion ?
Ah pardon, non, on a quand même de très jolies retrouvailles entre Léodagan et les catapultes 🥰
Guenièvre. Juste Guenièvre 💜
D'ailleurs y'a quand même un gros progrès au niveau des personnages féminins par rapport aux debuts de la série
J'aime beaucoup la nouvelle génération, même si je suis pas toujours convaincue par leur jeu
Je trouve que les flashbacks sont pas super utiles niveau narration ou même développement du personnage d'Arthur. Ca nous apprend pas grand chose de plus. À voir si ça a de l'importance plus tard.
La partie de robobrole j'aime bien, c'est l'évolution logique des jeux bizarres de Perceval
Je suis pas fan des répliques qui sont là pour le fan-service, mais y'en avait moins que dans mon souvenir
J'aime bien le running gag des frères et soeurs qui ont l'air de sortir de nulle part (alors qu'ils ont tous été mentionnés à un moment dans la série si je me trompe pas ? À part Gareth peut-être ?)
Du coup j'attends la nièce et la soeur de Galessin et la tatan de Karadoc dans KV2 hein.
Dagonet je me demande ce qu'il a fait pour mériter être à peu près au même rang que Loth, Blaise et le Jurisconsul, et pas sur les ramparts avec Galessin
La bataille finale est parfaite, que ça soit le plan avec les burgondes ou le duel Lancelot/Arthur
Conclusion j'ai beaucoup plus apprécié le film lors de ce deuxième visionnage. J'avais peut-être trop d'attentes quand je l'ai vu au cinéma. Il se passe un peu trop de trucs, y'a un peu trop de nouveaux personnages pas toujours utiles, mais ça pose bien les bases pour la suite. En espérant un retour d'Yvain, et aussi d'Anna parce que je me demande ce qu'elle a foutu pendant 10 ans 🫡
(et puis c'est grâce à ce film que j'arrive enfin à peu près à reconnaître Sting donc c'est toujours ça de prix)
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recapqsmp · 10 months
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Dimanche 10/09 - O melhor dia de todos
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Vegetta est revenu sur le serveur. Avec Willy, ils ont posé des mines un peu partout sur le serveur, notamment dans la base de Tubbo. Celui-ci, déjà dans un état mental assez faible à cause de la perte des oeufs, a complètement craqué.
Forever entends le tic-tac d'une horloge en boucle dans sa tête depuis quelques jours. Il a changé de skin pour un habit blanc et un visage très souriant et a décidé de construire quelque chose à Copa Cabana pour Richarlyson. Il est persuadé que les œufs sont en vacance et que Richas n'a pas voulu aller avec eux et est encore dans sa chambre en train de dormir.
Forever a aussi des médicaments dans son inventaire. Quand il entend les bruits d'horloge dans son esprit, il se met a prendre les médicaments, et a soudainement un boost d'énergie. Il passe son temps a répéter que c'est le meilleur jour de sa vie, que tout va bien.
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https://clips.twitch.tv/FreezingIgnorantSangSMOrc-BUfpSCmjv9Hx4YN0
Cellbit, en rentrant dans la salle de Forever, a rencontré un "homme mysterieux", dont la voix a été modifié. Il lui a dit qu'ils se rencontreraient bientôt, et s'est enfuit.
Cellbit Antoine et Pac ont voulu investiguer la base de Forever pour comprendre ce qui lui arrive. En se promenant dans son sous-sol, ils ont remarqué une salle secrète, ressemblant à un jardin d'enfant, avec une petite maison. Dans celle-ci, ils ont vu le lit de Richas, mais à la place de l'oeuf endormi se trouvait un cailloux. Forever a définitivement perdu la tête.
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https://clips.twitch.tv/StormyPowerfulAsparagusNerfRedBlaster-HUPsNeDozHtu-DWv
Alors que Forever voulait avoir si Romero Richas avait réapparu avec l'aide de Cellbit et Pac, ils ont rencontré à nouveau l'homme mysterieux dans le château de Cellbit. Celui ci leur a dit qu'il les observait depuis longtemps. Quand ils lui ont demandé s'il était de la fédération, il a répondu que c'était classifié et est parti.
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https://clips.twitch.tv/PoisedTenderMartenThisIsSparta-ul7ThfZ9ZGOpsl9a
Forever a demandé à avoir un rendez-vous avec Cucurucho. Ceux-ci sont parti dans son bureau, mais Antoine BadBoy et Cellbit les ont suivi en invisible. Cucurucho a essayé de les tuer, mais au bout de 5 minutes à ne pas arriver à les toucher, Cucurucho et Forever sont partis au club pour discuter. Cellbit Badboy et Antoine ont regardé les livres que Cucurucho avait donné à Forever, et ont compris que la fédération a drogué le président.
Forever l'a d'abord remercié pour les médicaments, même s'il n'avait pas envie de les prendre au début, cela lui a changé la vie. Ensuite, il lui a demandé où en était ses demandes. Cucurucho lui a donné une arme et ses autorisations. Ensuite, Forever lui a montré le système de vote, et lui a demandé s'il pouvait faire quelque chose pour réparer ça. Cucurucho lui a répondu que c'est lui qui a construit ça, donc c'est lui le plus a même de le réparer. Néanmoins, la fédération peut aider a sécuriser le bâtiment et fournir de quoi le réparer. Ensuite, Forever a expliqué vouloir construire la prison non loin de son bureau. Cucurucho a répondu que la fédération allait s'en assurer. Enfin, Forever a demandé ce qu'il se passait avec les quêtes des oeufs, car il n'y en a pas aujourd'hui et il veut faire les quêtes de Richas aujourd'hui. Cucurucho a répondu qu'il y avait un problème dans le système de quête, et lui en a donné dans un livre à la place.
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https://clips.twitch.tv/FaintGiantHareRalpherZ-KZi_E34h2lTwCCgW
Forever est allé voir le faux Rircharlyson pour commencer ses quêtes. Il lui a donné de la nourriture, puis est allé à CopaCabana pour récupérer une photo pour lui. Néanmoins, en revenant, Cellbit l'a confronté, pour lui dire qu'il se trompait, que ce n'était pas richas, qu'il fallait pas qu'il tombe là dedans car il avait besoin de lui. S'en est suivi une grosse enguelade, et Cellbit a cassé le lit du faux Richarlyson avant de partir. Forever s'est assis dans un coin, en pleurant, puis a replacé le lit et a continué ses quêtes. Il est parti en disant qu'il est content que Richas soit encore là, car si quelqu'un lui faisait du mal, il le tuerait. Une vidéo s'est joué, où on le voit poser des blocs ensemble, avec un message glitché disant "I'll end it all". La vidéo se termine avec Forever, deux TNT dans les mains.
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https://www.twitch.tv/forever/clip/ThoughtfulInterestingSandwichPeteZarollTie-WR43D_xXTK0jqXQN
Cellbit a reçu des coordonnées de l'homme mystérieux. En y allant, il a découvert une espèce de crypte, et un livre disant qu'ils se reverraient bientôt, signé d'un "A" en binaire. L'homme est réapparu dans son château, lui disant que peut importe où il irait, il serait là avec lui.
Les joueurs ont décidé de détruire les bâtiments de la fédération. Ils ont commencé a répandre de la lave et de l'eau sur le bâtiment présidentiel, et a casser des murs avec des machines Create. Cellbit, passant par là, leur a dit qu'au début il voulait les en empêcher, mais qu'au final, la fédération mérite ça après tout ce qu'ils ont fait à leurs enfants.
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https://clips.twitch.tv/FrailGleamingFlamingoKAPOW-V4oFGqZvwnsSAKdb
Etoiles Cellbit Antoine et Bad se sont mis d'accord sur un plan : il faut tuer Forever pour lui voler ses "médicaments" et lui redonner la raison. Vu que Forever a des milliers de totems sur lui, Cellbit a proposé à Etoiles de s'en occuper, car son épée est capable de tuer avant que le refill de totem ne s'active. Etoiles a accepté la mission, et a précisé à Cellbit que son épée n'était pas complète et pourrait être bien plus forte que cela. Cellbit a donc pour idée de demander à Cucurucho l'épée du code en tant que récompense de ses enquêtes, même s'il pense que la fédération ne pourra pas répondre à sa demande.
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https://clips.twitch.tv/SmilingScaryTroutPartyTime-snNyRv__JfG_gW_i
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https://clips.twitch.tv/EnchantingAmazingQueleaNinjaGrumpy-OtukDe5Xb4rsR_sK
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harriet-de-g · 4 months
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Cette liste est un extrait du chapitre sur "pour les proches" issu du zine «Toujours mal quelque part» 📖. Pour lire la suite, rdv sous ce lien
◽ À commencer par la base de la base : on ne remet pas en question quelqu’un·e qui exprime ses limites. Même si c’est frustrant parce que ça change les projets, même si ça veut dire aller plus lentement, même si on pense qu’elle pourrait faire un petit effort. Seule la personne concernée peut décider de qu’elle est ou non en capacité de faire.
◽ Ça implique aussi de ne pas culpabiliser les personnes parce qu’on doit s’adapter à leurs besoins, par exemple en pointant à quel point c’est contraignant pour nous. Respecter ses proches handi·es n’est pas une faveur, ça devrait être normal.
◽ L’être humain en face de vous vit avec ses douleurs depuis assez longtemps pour avoir essayé un nombre incalculable de pistes thérapeutiques. Alors sauf quand c’est demandé, on arrête avec les conseils santé décalés, que vous serez probablement la centième personne à rabâcher.
◽ On gère son sentiment d’impuissance avec soi-même. Des fois, on va voir ses potes souffrir à en pleurer et on pourra rien faire à part les laisser tranquille. C’est normal de vouloir aider dans ces moments, chercher des solutions, mais on revient au point précédent. Le risque c’est juste que la personne qui en bave se sente en plus coupable de ne pas réussir à aller mieux par elle-même.
◽ « Prend soin de toi », « n’hésite pas si t’as besoin » sont des phrases assez faciles à prononcer, mais assez peu efficaces. Le plus simple, surtout en période de crise, c’est de proposer des trucs concrets : « je passe vers chez toi, t’as besoin de courses ? », « je peux faire ta vaisselle pendant que je suis là », « cette tâche a l’air de te prendre beaucoup de temps, est-ce que tu voudrais de la relève ? ».
◽ Les discours sur le dépassement de soi, ça conduit beaucoup de personnes à se mettre en danger, à abîmer leur santé avec la croyance que le mental peut tout. Ça ne viendrait pas à l’esprit d’encourager un·e pote avec une jambe cassée à faire de la randonnée. Ce n’est pas parce que la peine ne se voit pas qu’elle est moins handicapante.
◽ La douleur (et les capacités physiques en général) ne sont pas des données fixes, parfois un truc est possible, comme monter des escaliers, d’autre fois non. Être douloureux·se chronique c’est un constant calcul entre les choses à faire et l’énergie disponible. Seule la personne dont le corps va en subir les conséquences après-coup peut décider si elle veut « faire un effort ».
◽ Si on sait que l’activité qu’on s’apprête à faire exige beaucoup d’énergie pour l’autre, on qu’on a un doute, c’est bien de prévoir des plans B. Quand Machin a ultra envie d’aller à la plage, mais que c’est pas possible, peut-être qu’on peut se programmer une soirée film à la place, au lieu de juste annuler. C’est aussi une façon de montrer à ses proches qu’on les apprécie et soutient dans tous leurs états, pas uniquement quand iels sont « capables ».
◽ Quand on commence à connaître bien une personne, ça peut-être plus facile de repérer les signes qu’elle atteint ses limites avant que celle-ci s’en rende compte : irritabilité, ralentissement ou au contraire empressement… Dans ces moments ça peut être chouette de proposer du relais sur la tâche en cours, ou de chercher un endroit de répit pour une pause. Pour autant, attention à ne pas entrer dans des mécanismes d’infantilisation. On n’a pas 100 % du temps envie d’être raisonnable, et c’est OK.
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plexussolaire · 6 months
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Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
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marie-swriting · 7 months
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Et Si - Jake "Hangman" Seresin
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Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Après avoir eu un accident, Jake veut vivre encore plus dans le moment présent et passer à l'étape au-dessus dans votre relation, mais le veux-tu ?
Warnings : Bradhsaw!Reader (la Reader a deux ans de moins que Rooster), mention d'accident d'avion, mention de morts (parents et meilleure amie), peur de perdre des proches, demande en mariage, angst, fin triste, sous-entendu d'avoir du mal avec sa santé mentale, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
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Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Champagne Problems par Taylor Swift
Tu cours dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de la chambre 322. Ton anxiété augmente à chacun de tes pas. Ta destination te semble être inatteignable. Tes yeux sont remplis de larmes que tu retiens de toutes tes forces. Toutefois, la seconde où tu passes enfin la porte de la chambre 322, elles coulent sur tes joues. Voir le corps de Jake allongé sur le lit, blessé, ne calme en rien ton stress. En t’entendant rentrer dans la chambre, Jake te fait un grand sourire comme s’il n’avait pas failli mourir la veille. Tu te rapproches de son lit en l’examinant un peu plus en essuyant tes joues. Son bras gauche est mis dans une écharpe, sa tête est bandée et il a plusieurs coupures sur son visage.
-J’ai entendu dire que tu aimais les bad boys, commence Jake avec un sourire prétentieux. C’est assez pour toi ?
-Jake, c’est pas le moment de faire des blagues. Tu aurais pu mourir ! rétorques-tu en t’asseyant sur la chaise à côté de son lit. 
-Et ce n’est pas le cas. Je suis là et bien vivant.
-Et totalement blessé. 
-Le fait est que je suis en vie. Grâce à ton frère, précise-t-il en montrant Bradley du menton.
-Au moins, ça nous prouve qui est le meilleur pilote, blague ton frère.
-Dans tes rêves, Rooster. Je voulais juste tester tes capacités à réagir vite.
-Vous ferez votre concours de coqs après, dis-moi comment tu te sens, quémandes-tu, toujours paniquée.
-Je vais bien. Je ne ressens presque aucune douleur grâce aux médicaments. Y/N, je vais bien, vraiment, t’assure Jake en prenant ta main avec sa main droite. 
-Je vais vous laisser seuls, informe Bradley en serrant ton épaule. Repose-toi, Hangman.
-Je suis désolé de t’avoir inquiété, dit Jake une fois que vous êtes seuls. 
-Crois-moi, à ce stade, ce n’est même plus de l’inquiétude. J’ai vraiment cru… Pendant une seconde, je pensais que…, bégayes-tu, une larme coulant à nouveau sur ta joue.
-Je sais, je suis désolé. Viens là, t’invite-t-il en te faisant une place sur son lit.
-Non, je risque de te faire mal.
-Ce n’est pas grave. 
Avec réticence, tu te rapproches du lit. Tu réfléchis à la façon dont tu peux t’allonger à côté de lui sans le blesser. Jake lève les yeux au ciel avant de tirer vers lui avec son bras valide. Tu te retrouves à ses côtés et tu cales ta tête dans le creux de son cou, inspirant son odeur naturelle et celle de l’hôpital. 
-Ne me refais plus jamais ça. Je ne peux pas te perdre, murmures-tu.
-Tu ne me perdras pas. Je te le promets, affirme Jake en te forçant à le regarder. Je t’aime, Y/N.
-Je t’aime, Jake.
Tu fais un petit sourire puis tu poses délicatement tes lèvres sur celles de Jake. Votre baiser est simple, mais il partage tout l’amour que vous ressentez. 
Le soir venu, tu refuses de quitter Jake. Tu supplies littéralement les infirmières de te laisser rester. Au début, elles insistent pour que tu partes, mais quand tu expliques à quel point tu as eu peur pour ton petit ami et que tu ne peux rester qu’à San Francisco seulement pour deux jours à cause de ton boulot, elles finissent par accepter. Par conséquent, tu es actuellement sur le fauteuil dans le coin de la pièce avec une couverture fine. Jake a insisté pour que tu restes avec lui dans son lit, mais tu n’as pas voulu, clamant que tu risquerais de lui faire mal en dormant. Votre dispute futile a duré une trentaine de minutes et tu as campé sur tes positions jusqu’à la fin. 
Fatigué à cause des médicaments, Jake s’est assoupi en quelques minutes. De ton côté, tu restes éveillée, regardant sa poitrine se soulever au rythme de ses respirations. Tu n’oses pas regarder ailleurs, craignant qu’en détachant tes yeux de lui, il cesse de respirer. Cependant, avec les heures en plus des émotions qui t’ont traversé, Morphée finit par t’envelopper dans ses bras. Au début, ton sommeil est reposant, mais quand tu commences à rêver, ton souffle s'accélère. Tu vois Jake inconscient au sol, tu entends ton propre cri déchirant alors que Bradley te parle d’un accident, tu humes l’odeur de la pluie alors que le cercueil s’enfonce dans le sol, tu touches les larmes sur tes doigts alors que tu essuies tes joues et enfin, tu sens ton cœur qui ne semble plus battre dans ta poitrine. 
Tu te réveilles en sursaut à cette dernière sensation. Tu calmes tes respirations  pendant que tu observes Jake, voulant t’assurer qu’il est toujours en vie dans son lit d’hôpital. N’arrivant pas à voir sa poitrine bouger, tu paniques puis, tu te lèves du fauteuil et accours vers lui. Jake ouvre légèrement la bouche avant de la refermer plusieurs fois et de se repositionner dans le lit. En le voyant bouger, tu pousses un soupir de soulagement. 
Jake va bien. Jake est vivant. Jake n’est pas mort. Jake ne va pas mourir. 
Tu as beau te répéter ces phrases tel un mantra, ton anxiété ne quitte pas ton corps. Les larmes menaçant de couler réellement, tu pars de la chambre discrètement. Heureusement, le couloir est vide de toute présence, t’autorisant à pleurer à chaudes larmes. Tu retiens tes sanglots autant que tu peux. Si tu sanglotais, tu réveillerais sûrement Jake.
Tu as besoin d’un moment pour calmer tes pleurs. Voir Jake blessé à cause de son boulot dans la Navy t’a à ce point bouleversé pour de nombreuses raisons. La première étant que tu aimes Jake et que tu ne veux pas le perdre. La deuxième est des souvenirs enfouis en toi. Ton père est décédé alors que tu n’étais encore qu’un bébé et que Bradley n’avait que deux ans. Tu n’as pas de souvenirs de lui, mais tu sais que sa mort a affecté votre mère à un point inimaginable. La mort de ton père n’est pas le seul décès qui te hante. Tu as aussi perdu ta meilleure amie Lucy. Tu étais amie avec elle depuis tes quatre ans. Vous étiez inséparables jusqu’à ce qu’elle s’engage dans l’armée et décède à vingt ans. 
Recevoir le coup de fil de Bradley concernant Jake t’a donné un aperçu sur ce que ta mère et celle de Lucy ont pu vivre, épreuve que tu as toujours été effrayée d’affronter. 
Quand tu es sûre que tu ne vas pas t'effondrer, tu retournes dans la chambre. Par miracle, Jake ne t’a pas entendu sortir ni rentrer, sûrement à cause des médicaments - en temps normal, il a le sommeil léger. Tu retournes dans le fauteuil et restes éveillée le reste de la nuit, tu ne veux pas être spectatrice d’un autre scénario tragique de ton cerveau. 
Le lendemain, tu restes avec Jake jusqu’à la fin de journée. Tu ne veux pas l’abandonner à l’hôpital mais tes obligations de travail ne te laissent d’autres choix. Bradley te promet de rester aux côtés de Jake jusqu’à ce que sa famille arrive durant le week-end, en plus de t’informer de son état. Tu fais seulement confiance à Bradley, tu sais que Jake risque d’embellir la vérité pour ne pas t’inquiéter. 
En rentrant chez toi, ton appartement te semble terne. Ce qui est censé être ton cocon n’arrive pas à te réconforter alors que dans ta tête, tu te perds dans tes peurs les plus sombres. Le fait que tu sois en plein déménagement n’aide pas. 
Jake et toi avez décidé de vous prendre une petite maison ensemble. Vous devez avoir les clés dans deux semaines, son déploiement devait être normalement fini à ce moment-là. Il y a encore quelques jours en arrière, tu n’avais qu’une hâte, quitter ton appartement et vivre avec l’homme que tu aimes et maintenant, tu ne sais plus. 
Ta relation a toujours été exceptionnelle, pas seulement parce qu’il est un homme bien, mais en plus, car, avant lui, tu ne t’étais jamais autorisée à sortir avec un homme dans l’armée. Tu as toujours connu ta mère comme une coquille à moitié vide à cause de la mort de ton père, tu as toujours voulu te protéger de ce destin funeste et la perte de Lucy n’a rien arrangé. Tu es assez inquiète de perdre ton frère et Maverick, que tu considères comme ton oncle, tu ne voulais pas aussi risquer de perdre ton partenaire. Par conséquent, tu as toujours refusé de tomber amoureuse de ce genre d’homme. Avant, tu y arrivais jusqu’à ce que Jake apparaisse dans ta vie. Comme sa personnalité, son entrée dans ta vie n’a pas été silencieuse. Tu as essayé de résister, mais ton cœur ne t’a pas laissé de choix, alors pour la première fois, tu as enfreint ta propre règle. Ta relation avec Jake est la plus belle que tu aies vécu à ce jour alors tu n’as aucun regret. Tu n’avais aucun regret. Son accident a été une belle piqûre de rappel sur la dangerosité de son métier. 
Jusqu’à ton arrivée chez toi, tu as tenté de faire taire tes angoisses et tes doutes, mais, maintenant, dans ton appartement à moitié vide, tu ne peux plus les garder en bruit de fond. Ce soir-là, tu n’arrives pas à dormir, ton esprit trop occupé à te torturer. 
Malheureusement pour toi, ton esprit ne te laisse pas tranquille une seule seconde. Les jours suivants tu remets en doute toute ta relation avec Jake en imaginant les pires scénarios où il décèderait lors de différents évènements majeurs de votre relation : première maison ensemble, mariage, grossesses, anniversaires en tout genre. La liste n’a pas de fin. Tu n’arrives pas à avoir une pensée optimiste pour te rassurer. Tu te perds complètement dans tes inquiétudes au point où tu finis par vivre tel un robot. Tu te rends malade à imaginer le pire. 
Ta descente aux enfers est interrompue une semaine plus tard par un coup sur ta porte en début de mâtinée. Au début, tu ignores le bruit, restant confortablement dans ton mal être. Toutefois, quand la personne se fait plus insistante, tu finis par te lever de ton lit et à ouvrir à la personne, non sans soupirer d’agacement. Tu t’apprêtes à dire à la personne de partir, mais la présence de Jake te coupe dans ton élan. Il n’était pas censé revenir à San Diego  tout de suite et pourtant, le voilà, en face de toi avec un grand sourire au visage et son bras gauche toujours dans son écharpe et ses blessures commencant à s’effacer. 
-Jake ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu dois encore te reposer !
-Je sais, mais je voulais te voir et je ne pouvais pas attendre alors j’ai pris le train de nuit à la dernière minute. Je peux entrer ? demande Jake et tu le laisses entrer, toujours sous le choc.
-Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? J’aurais pu m’arranger pour venir un week-end. 
-Je voulais te faire une surprise. Tu vas bien ? Tu m’as l’air patraque, observe-t-il en caressant ta joue. 
-Je devrais te demander ça, tu es celui qui a failli mourir il y a un peu plus d’une semaine, réponds-tu en prenant sa main dans la tienne.
-Je vais mieux, Y/N. Même Bradley te l’a dit. La convalescence va être longue, mais je vais m’en remettre. 
-Je le croirai quand je le verrai. 
-J’adore quand tu fais la maman poule. C’est adorable, dit-il en t’embrassant la joue et te faisant lâcher un petit rire.
-T’es con. Allons au salon, invites-tu en commençant à marcher. Tu veux quelque chose à boire ?
-Non. Je veux surtout te parler, t’informe Jake alors que tu t'assoies sur ton canapé et il reste debout.
-De quoi ? 
Tu fronces les sourcils quand Jake t’empêche de t'asseoir sur le canapé. Il caresse doucement ta main avant de prendre une profonde inspiration. 
-Ecoute, tu sais que j’essaye toujours d’apprécier le présent, mais cet accident m’a vraiment fait prendre conscience d’à quel point que ce qu’on a, là actuellement, est précieux. Je ne veux pas perdre de secondes, je veux profiter de chaque instant avec toi. Il y a quelque chose que je voulais te dire depuis un moment, mais je n’arrêtais pas de me dire que c’était peut-être tôt donc je l’ai toujours repoussé puis, j’en ai parlé à ma mère à l’hôpital et elle m’a convaincu de me jeter à l’eau.
-Jake, de quoi tu veux parler ? questionnes-tu, le stress montant dans ton ventre. 
-Y/N, reprend Jake en te regardant dans les yeux, dès l’instant où je t’ai vue, j’ai su que tu étais la femme faite pour moi. Je savais que ça valait le coup de me battre, même si au début, tu ne faisais pas attention à moi. Tu es la femme la plus intelligente, drôle, attentionnée et belle que je connais. On va bientôt avoir notre maison ensemble et j’ai hâte qu’on passe à cette étape, mais j’adorerais qu’on en passe une autre, confesse-t-il en posant un genou à terre et tu ouvres les yeux en grand.
-Jake.
-Y/N, me ferais-tu l’honneur d’être ma femme ? 
-Qu-Quoi ? bégayes-tu et Jake rigole nerveusement. 
-Veux-tu m’épouser ?
-Tu es sérieux ? questionnes-tu en lâchant sa main.
-Euh, oui, j’ai même la bague, précise-t-il en sortant le-dit bijou, mais j’hésite à dire que c’est une blague, là, tu me rends nerveux. 
-Je suis juste surprise. Je ne sais pas quoi dire, te défends-tu.
Tes yeux sont fixés sur la bague de Jake. Tu l’as déjà vu. Il te l’avait montré quand tu avais rencontré ses parents il y a un an plus tôt. C’est la bague de son arrière-grand-mère. Elle est simple, mais ça n’empêche que tu la trouve magnifique. 
-C’est simple, dis oui ou non, réplique Jake avec un sourire nerveux. 
-Jake, ça fait à peine deux ans qu’on est en couple, argumentes-tu et Jake se relève.
-On n’a pas besoin de se marier l’année prochaine. Nos fiançailles peuvent être longues. On peut attendre avant de s’appeler mari et femme, mais je dois admettre que j’adorerais au moins t’appeler ma fiancée.
-Jake, je ne peux pas, finis-tu par lâcher.
-Quoi, t’as un premier mari dans le grenier ? rigole Jake et tu vois la panique dans ses yeux.
-Non, je ne peux juste pas t’épouser. 
Ta phrase sonne comme une sentence dans les oreilles de Jake. Il reste silencieux, te regardant sans comprendre ce qu’il se passe. Il reprend ses esprits quand son téléphone sonne dans sa poche. Jake sait que c’est sa mère. Elle savait qu’il allait te demander en mariage aujourd’hui et elle est impatiente à l’idée de t’appeler sa belle-fille. Mais, on dirait que ça ne sera pas le cas. Jake ouvre plusieurs fois la bouche avant de réussir à articuler : 
-Quoi ? Pourquoi ?
-Je… je ne peux pas.
-Mais je t’aime, on s’aime. Tu m’aimes, n’est-ce pas ? demande-t-il, incertain.
-Bien sûr que je t’aime, Jake, plus que je n’ai jamais aimé avant, assures-tu, le faisant froncer les sourcils.
-Alors, quel est le problème ?
-Je ne veux pas t’épouser. 
Si ton premier refus lui semblait déjà horrible, la phrase que tu viens de prononcer est le coup de grâce. Le fait que tu ne veuilles pas l’épouser lui brise le cœur. Il est perdu. C’était censé être un moment heureux et pourtant, le sol s’effondre sous ses pieds. 
-Quoi ? Il s’est passé quelque chose ? J’ai fait quelque chose ? Je… Je croyais que tout allait bien entre nous.
-C’est le cas.
-Y/N, tu dois arrêter d’être floue, je comprends rien, rétorque-t-il d’un ton fort. Qu’est-ce qui se passe ? 
-Tu devrais partir.
-Non, on doit en parler. Tu peux pas me dire que tu m’aimes puis me dire que tu ne veux pas m’épouser. Parle-moi, Y/N, tu dois me parler. Donne-moi au moins une raison.
-Tu ne comprendrais pas, réponds-tu, simplement en évitant son regard.
-Si tu m’expliquais, peut-être que je pourrais comprendre. Est-ce… est-ce que tu veux rompre ? C’est pour ça que tu ne m’as presque pas appelé ces derniers temps ? questionne-t-il, cherchant désespérément une explication à ton comportement.
-J’ai juste beaucoup réfléchi et je pense que c’est mieux si on s’arrête là. Je suis désolée, Jake, mais je ne peux pas continuer à être avec toi. Tu trouveras quelqu’un avec qui tu pourras vraiment faire ta vie et qui voudra t’épouser.
-Je veux que ça soit toi, dit-il d’un ton faible, les larmes aux yeux.
-Jake, s’il te plait. 
-Très bien, finit par accepter Jake en te lançant un regard blessé.
Jake fait demi-tour et, au rythme de ses pas, ton cœur se brise en le regardant se diriger vers la porte. Tu l’as supplié de partir et pourtant, tu as envie de lui crier de revenir vers toi et de le prendre dans tes bras en te confondant en excuses. Toutefois, tu restes silencieuse. Jake ne jette même pas un coup d'œil en arrière en refermant la porte. 
Une fois seule, tu t’effondres sur ton canapé. Dans ta tête, tu te convaincs que c’est la meilleure décision. Après tout, tu devrais te sentir soulagée, maintenant, tu n’as plus à t’inquiéter de perdre Jake à cause de son travail. Néanmoins, ton esprit n’est pas plus calme. Tu ne sais toujours plus où donner de la tête, mais pour des raisons différentes. Tu aimerais que ça soit différent, que ça soit plus simple, qu’il fasse un autre métier, que tu n’aies pas peur. Tu passes ta nuit à pleurer tout en enlevant toute trace de Jake dans ton appartement et en défaisant quelques cartons. Tu dois tourner la page tout de suite avant de te perdre encore plus.
Tu n’as pas reparlé à Jake depuis trois semaines. Il a essayé de te contacter par téléphone, mais tu as ignoré chacun de ses appels. Il voulait d’abord essayer de réparer votre relation avant de comprendre que c’était trop tard, cependant, il veut des explications, explications que tu gardes pour toi. Tu ne veux rien lui dire car tu sais que c’est ridicule. Pourquoi terminer une relation sur un potentiel “et si” alors que tout va bien ? Toutefois, tu sais également que si tu étais allée plus loin avec Jake, tu aurais fini par saboter votre couple. Techniquement, c’est ce que tu viens de faire, mais au moins, vous n’avez pas eu à faire à des avocats pour partir de sa vie. 
Bradley a également essayé de te téléphoner et tout comme Jake, tu l’as ignoré. Jake lui a sûrement parlé de votre rupture et Bradley, l’homme honorable qu’il est, va vouloir régler la situation. Sauf que la situation ne peut pas être réglée. Tu ne veux pas régler la situation.
En rentrant du travail ce jour-là, tu es surprise de découvrir ton frère au pas de ta porte. Sans réfléchir, tu cours dans ses bras. Certes, tu l’as ignoré ces derniers temps, mais il t’a manqué. La dernière fois que vous vous êtes vus, tu étais trop concentrée sur Jake pour faire attention à lui. Il te serre dans ses bras et caresse ton dos. Quand vous vous séparez, tu fais rentrer Bradley chez toi. Vous vous rendez dans ta cuisine tout en parlant de banalités. En marchant, Bradley fait attention à ton appartement et remarque qu’il n’y a plus aucune photo avec Jake. Une fois installés à ta table, vous restez silencieux, attendant qui évoquera le fameux sujet en premier. 
-On devrait parler du sujet tabou, tu ne crois pas ? finit par dire Bradley après quelques minutes.
-Il n’y a rien à dire, rétorques-tu, tendue.
-Y/N, tu as balancé une relation de deux ans par la fenêtre sans aucune raison.
-J’ai mes raisons.
-Lesquels ? Jake est sûrement curieux de les connaître.
-Si tu es venu pour arranger les choses, tu perds ton temps, Brad’. 
-Tu ne peux pas agir comme ça sans rendre des comptes. Tu étais heureuse avec Jake, tu l’aimes et tu as rompu sans prévenir. Je t’avoue quand il m’a dit que tu avais refusé sa demande en mariage, j’ai été surpris. Je pensais que tu allais dire oui sans hésiter.
-Tu savais ?
-Il m’a demandé avant de venir. Je t’avoue que je lui ai ri au nez, je m’attendais pas à ce qu’il demande ta main ou qu’il me prévienne, comme il m’a dit, informe Bradley avec un sourire en repensant au souvenir. Tout se passait bien entre vous, non ? Alors, pourquoi ? 
-C’est mieux comme ça. Il aura une femme qui saura rester avec lui et je ne souffrirai pas.
-Attends, ne me dis pas que c’est à cause des parents et de Lucy, tout ça ? questionne-t-il en comprenant la raison. Tu es encore avec cette stupide règle sur les hommes de l’armée ? Je croyais qu’on en avait fini avec ça ! Y/N, tu ne peux pas ruiner ta vie parce que tu as peur.
-Je ne veux pas finir comme maman ! Tu ne peux pas m’en vouloir ! On était jeunes, mais tu ne peux pas nier qu’il y avait un avant et un après avec maman. Elle ne riait plus de la même façon, ne souriait plus de la même façon. Elle était l’ombre d’elle-même. Je ne veux pas vivre la même situation si Jake devait y rester, confesses-tu.
-C’est à cause de son accident, c’est ça ? 
-Ça m’a rappelé qu’il pouvait mourir à n’importe quel moment. 
-Tout comme il peut mourir quand il est en repos. Il peut avoir un accident de voiture, faire un arrêt cardiaque, s’étouffer en mangeant. Tu ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Tu ne peux pas te condamner car tu as peur qu’il puisse mourir en vol. C’est ridicule, affirme Bradley, fermement.
-J’ai déjà peur de te perdre, toi et Mav’ et j’ai déjà perdu Lucy et on a perdu papa, je ne veux pas que Jake rejoigne cette liste. Tu peux vraiment m’en vouloir ? Je préfère me protéger en n’étant pas effrayée à chaque fois que mon petit ami part au boulot.
-Imaginons que le pire devait arriver, tu ne voudrais pas te dire que tu as profité un maximum de lui ? Tu préfères vivre avec regrets ? Tu préfères briser ton propre cœur ?
-Au moins, je sais pourquoi j’ai mal.
-Y/N, tu dois y réfléchir à nouveau, soupire-t-il. Tu dois te sortir de ta tête que le pire va se produire. Tu ne peux pas t’empêcher d’être heureuse à cause de ce qui pourrait se passer. Tu mérites d’avoir une belle vie et d’être avec Jake. Je ne t’avais jamais vu aussi heureuse avant et ça me tue de voir que tu jettes tout par la fenêtre parce que tu te fais peur à toi-même.
-Le problème c’est que c’est plus fort que moi, commences-tu, les lèvres tremblantes. J’arrêtais pas d’y penser au début de ma relation puis, j’ai réussi à me calmer, mais depuis son accident, c’est pire. Depuis ton coup de fil, je ne fais que d’imaginer ce qui aurait pu se passer et ce qui pourrait se passer et j’en suis fatiguée Bradley. Je n’arriverai jamais à m’en débarrasser et je déteste ça, mais c’est comme ça. Crois-moi, si je pouvais changer, je le ferais tout de suite, mais je peux pas. 
Bradley te prend rapidement dans ses bras en te voyant pleurer. Il te tient contre lui jusqu’à ce que tes pleurs cessent plusieurs heures plus tard. Il a mal au cœur en te voyant souffrir à ce point. Il sait que tu as toujours été la plus affectée par la mort de votre père. Étant la plus jeune, le vide que tu ressens le concernant est plus fort. Et tout s’est empiré avec le décès de ta meilleure amie Lucy. Ce jour-là, Bradley t’avait vraiment vu brisée. Il avait détesté chaque seconde de ce moment de ta vie. Il déteste te voir souffrir comme tu souffres actuellement. À de nombreuses reprises, Bradley a essayé de t’aider, il t’a conseillé d’aller parler à un professionnel, mais tu as toujours refusé. Jusqu’à présent, il espérait que tes angoisses s’atténueraient avec le temps, toutefois, ta relation avec Jake vient de lui prouver que ça s’est empiré et il ne sait pas quoi faire. Il est complètement désemparé alors il continue à te serrer contre lui, espérant t’apporter un minimum de réconfort. 
Deux mois se sont écoulés depuis votre séparation. Tu prends chaque jour comme il vient pour guérir de ta peine de cœur. Bradley essaye de rester avec toi autant qu’il peut tandis que Jake ne s’est entouré de personne. Il a préféré mettre un masque et prétendre que ta réponse négative ne le fait pas souffrir. Toutefois, à la seconde où il est seul chez lui, son masque tombe et il s’autorise à ressentir toute sa douleur. Jake, habitué depuis toujours, arrive à berner tout le monde avec son faux sourire prétentieux. Presque tout le monde. Coyote voit sous ses apparences. 
Ce soir-là ne fait pas exception. Assis au comptoir du Hard Deck, Jake boit son troisième verre d’alcool. Jake a fini par s’isoler du reste du Dagger Squad en disant qu’il était fatigué et préférait être seul. Cependant, Javy ne le laisse pas broyer du noir. Il s’installe sur le tabouret à côté de Jake et commande une bière à Penny. Coyote laisse encore quelques minutes de répit à son ami avant de prendre la parole : 
-Tu veux en parler ?
Coyote n’a même pas besoin de préciser pour que Jake comprenne. Votre relation est un sujet tabou depuis deux mois. 
-Pas vraiment, répond Jake en prenant une gorgée. 
-Tu devrais, réplique-t-il alors que Penny lui donne sa bière. Tu sais au moins pourquoi elle a pris cette décision ?
Jake n’a avoué à personne les raisons de votre rupture. Il se sent assez humilié par ton refus violent à sa demande en mariage. Il veut enterrer cette fin de relation et ne jamais en parler. Cependant, Javy a raison, Jake sait qu’il doit s’ouvrir aux autres.
-Rooster lui a parlé. Il s’avère qu’elle ne veut pas m’épouser car elle a peur que je meurs en travaillant. 
-Ton accident lui a fait une si grande frayeur ? questionne Javy, étonné.
-Ça a été la goutte de trop, mais elle en a toujours eu peur apparemment. Enfin, je m’en doutais, vu notre travail, c’est logique. Et puis, elle a déjà perdu son père et sa meilleure amie dans des circonstances similaires. Le problème c’est que j’ignorais à quel point ces décès l’avaient affectée. Bref, il n’y a rien à dire de plus.
Coyote ne dit rien pendant un moment, assimilant les informations et la façon dont Jake a dû se sentir en les apprenant. 
-Eh bien, elle aurait été une jolie mariée. C’est dommage qu’elle soit foutue mentalement, dit-il, ignorant quoi dire d’autre.
-Elle a déjà souffert et elle ne veut plus revivre cette douleur, on ne peut pas la blâmer. Je ne dis pas qu’elle devrait rester dans ses angoisses, ce n’est pas sain, mais je comprends pourquoi c’est le cas, déclare Jake avant de prendre une profonde inspiration et de finir son verre cul sec. J’aurais juste aimé qu’elle ait plus confiance en notre histoire plutôt qu’en ses peurs.
En rentrant chez lui, Jake s’installe sur son canapé en soupirant fortement. Il passe sa main sur son visage, fatigué émotionnellement. Quand sa main tombe sur sa cuisse, ses yeux se posent sur une photo accrochée à côté de la télé qu’il n’a pas eu le courage d’enlever. C’est une image que vous avez prise au début de votre relation, plus précisément le jour où vous vous êtes dit “je t’aime” pour la première fois. 
Vous aviez passé la journée à la plage un jour d’été. Le soleil était en train de se coucher alors que vous rigoliez à une phrase stupide que Jake avait dit. Il avait arrêté de rigoler avant toi, t’admirant pendant que tu essayais de calmer tes rires. Ensuite, Jake avait plongé ses yeux dans les tiens puis, il avait dit ces trois mots simples et pourtant, si puissants. Tu lui avais répondu à la seconde suivante avec un grand sourire. Avant de quitter la plage, Jake avait demandé à immortaliser ce moment. En y repensant, c’était cliché et niais, mais Jake s’en fichait. Pour toi, il aurait fait les gestes les plus clichés si ça pouvait te faire sourire.
Jake continue de détailler la photo des yeux, votre relation repassant comme un film dans sa tête. Sans s’en rendre compte, des larmes lui montent aux yeux avant de couler sur ses joues. C’est la troisième fois qu’il pleure depuis votre séparation. La première fois était le soir de la demande en mariage après être rentré chez lui et la deuxième, quand Bradley lui a expliqué la raison de ton “non”. 
Jake n’a jamais été doué avec ses émotions. Entre son éducation et son travail dans l’armée, il n’a jamais appris à mettre des mots sur ses maux et à accepter d’être vulnérable. Avec toi, il avait réussi à se comprendre et à s’ouvrir aux autres. C’était encore compliqué malgré vos deux ans de relation, mais il s’était amélioré. Maintenant, il est retourné à la case départ. Il est retourné dans sa coquille, à fuir ses émotions. Cependant, ça ne veut pas dire que son esprit n’est pas hanté par des “et si”. Et s’il n’avait jamais eu cet accident ? Et s’il avait su voir clair dans tes peurs plus tôt ? Et s’il avait réussi à te rassurer ? Et s’il avait réussi à te convaincre d’accepter l’aide dont tu as besoin ? Et si tout avait été différent ?
De ton côté, les questions sont similaires. Chaque soir, tu te tortures l’esprit avant de t’endormir en pleurant et en regardant l’endroit où, autrefois, la photo de votre premier “je t’aime” était accrochée sur le mur de ta chambre avant que tu l’arraches comme tu as arraché vos deux cœurs.
Top Gun Maverick Masterlist
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bourbon-ontherocks · 1 year
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(Previously, on the HPI rewatch...)
Bon là on est clairement  sur le début de la fin, aka l'épisode où j'ai commencé à perdre toute santé mentale.
Déjà la gêne COLOSSALE de la scène d'introduction je meurs
eLLe a dEmaNDé à dOrMiR chEz lUi... 🥹
IL LUI A TENU LES CHEVEUX 😭😭😭
Non mais je sais pas si vous vous rendez bien compte, là. Il lui a tenu les cheveux pendant qu'elle vomissait. A deux heures du mat. Après avoir été la chercher au poste ou on ne sait où alors qu'il avait sûrement mieux à faire. Mr. "C'est SALE" qui se lave les mains dix fois par jour a tenu les cheveux de Morgane bourrée. C'est -- j'ai même plus les mots, à ce stade c'est une déclaration d'amour et c'est la chose la plus romantique qu'il ait jamais faite pour elle 😱
NON je m'en suis toujours pas remise
"Vous m'avez tenu les cheveux, c'était gentil..." je la vois TELLEMENT lui sortir ça bourrée, retenez-moi... 😩
Pour rappel, c'est littéralement et uniquement cette phrase qui est à l'origine de Show you where it's dark. Just saying.
LE FICUS 🪴🪴🪴
Morgane qui bloque en boucle sur Karadec à poil c'est beaucoup trop drôle, girl, your obsession is showing
"Vous et moi on a mis un peu de temps avant de trouver une manière de travailler ensemble, je voudrais pas que cet incident vienne tout gâcher..." vous croyez que c'est aussi ce qu'il lui a dit dans la voiture entre Calais et Lille ? 😢
"On attend la PTS" suivi de Morgane qui déchiquète le punching ball, elle n'essaye même pas, je l'adore
"Vous allez faire la gueule toute la semaine ?" "Ouais" La synchronisation de Gilles et Daphné est absolument parfaite 😂
Bon par contre c'est quand-même la troisième enquête de la saison avec une mère qui a perdu son fils, faudrait se renouveler un peu, là...
"Non mais sérieux vous avez cinq ans, quoi.." Morgane ? Morgane ?! Heu, hôpital, charité, tout ça, ça te dit quelque chose ?
On a le droit de prendre sa voiture en Ehpad ? Non parce que là Henri nous apprend que sa mère est morte au volant, mais dans l'épisode suivant il nous dit qu'elle était en Ehpad depuis des années, I'm confused.
Morgane qui vit dans sa voiture et qui se fait virer du parking tout en mentant à Théa, c'est quand-même un des trucs les plus déprimants du monde 💔 ...
... Par contre Morgane qui s'incruste au dîner en tête-à-tête d'Adam et Roxane, c'est hilarant.
J'ADORE la subtilité de Roxane qui sort "Non mais y'a vraiment des gens sans gêne" en parlant totalement de Morgane sans que Morgane s'en rende compte, en vrai elle est beaucoup trop cool pour Adam 😅
Et puis ça me fait mourir de rire que globalement Roxane soit plus amusée qu'autre chose par le débarquement de Morgane, alors que Adam est au bout de sa vie
Et c'est LUI qui passe son temps à s'excuser, comme s'il était responsable du fait que sa collègue s'incruste, this speaks volumes about him tbh 😆
"C'est délicieux, mais c'est vrai que c'est un petit peu fade" Pahahaha, cette femme manie l'oxymore d'un façon magistrale 🤣 mais du coup est-ce que ça veut dire que sans Morgane elle aurait subi en silence ? Donc au fond, elle la remercie pour son initiative ketchup-mayo ?
Allez, rien que pour le plaisir, je vous mets petit goret Morgane qui s'en fout partout en imax
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"Je le trouve vraiment craquant quand il s'énerve" et bah NOUS AUSSI
Bon, j'le dis ou j'le dis pas ? Karadec is officially a slut, c’est juste dommage que pour une fois qu’on a l’occasion de voir cet aspect de sa personnalité, ça soit pas avec Morgane... 😏
Mais sinon c'est juste adorable que ce soit lui qui décide de rogner sur les horaires pour prolonger les câlins, Mr. “le meilleur moyen d'être à l'heure c'est d'être en avance” ? 🥰
Morgane qui débarque à littéralement une seconde et demie d'une scène de sexe explicite 🤭😘
Roxane qui est morte de rire pendant l'intervention de Morgane, j'arrive pas à savoir si c'est Clotilde qui a pas gardé son sang-froid ou pas, mais elle est tellement plus chill qu'Adam, good for her
Et aussi, pourquoi Adam est aussi stressé à l'idée que Morgane fouille dans son pantalon ? Elle risque d'y trouver quoi, des capotes ?
HPI 🤝 Kaamelott => grumpy trouple energy
Vous pariez que Karadec les reverra jamais ses vingt balles ?
"J'étais jalouse des autres femmes, j'ai compris que j'étais en train de m'attacher, etc..." non non non, c'est pas DU TOUT on the nose haha
Céline et Daphné qui veulent aller draguer en mode non mais c'est un super plan et on y va absolument pour le boulot... LOL
Le "Pardon !" vénère de Daphné quand elle se casse après avoir suggéré à Morgane de s'excuser me fait toujours autant rire 😅
PAR CONTRE
Le fait que ça catalyse Morgane qui va s'excuser auprès de Ludo parce qu'elle réalise qu'elle va le perdre comme elle a perdu tout le monde dans sa vie, ça me 😭
Les explications sur la piste de danse... Encore une occasion manquée de voir Céline sortir à Morgane qu'Adam a failli démissionner pour elle 😢 Sinon vous avez remarqué que Céline danse la macarena ?
Le CHAOS absolu de cette sortie, quand-même, entre Céline et Morgane qui sont passées à ça 🤏 de se pécho sur un suspect pendant que Daphné vit sa meilleure vie sur la piste de danse 😅
La voix de Morgane qui déraille quand elle s'excuse auprès de Ludo gets me every fucking time 💔😰 Audrey Fleurot sait tellement bien jouer quand elle veut...
J'y crois pas, elle continue à sortir des bobards à Adam sur son soi-disant hôtel, et lui pas dupe il dit rien mais il sait très bien qu'elle ment c'est TELLEMENT mignon
Il lui a gardé une assiette, hello 😍
"Vous vous brossez réellement trois minutes ?" oh putain je commence à faire des palpitations 🙊
POURQUOI ils se brossent les dents ensemble comme un vieux couple, d'abord ??? Qui fait ça ? Vous faites ça quand vous hébergez un collègue en galère, vous ? Genre Adam était TELLEMENT pressé d'aller se coucher, il a pas pu attendre trois minutes ? Mais enfin 😆
Et Morgane qui remet sur le tapis le fait qu'elle l'a vu à poil
LE BROSSAGE DE LANGUE 😱😱😱   
Sérieusement, si on m'avait dit qu'un jour je shipperais des gens qui se brossent la langue je l'aurais pas cru
La naissance de 💫 Brosse Adam 💫 , ladies and gentlemen
"Vous vous lavez la langue ?"
Le SOURIRE de Morgane
Elle se fout de sa gueule mais en même temps on voit la vulnérabilité et l’attirance qui percent sous le masque, et je --- 😩😩😩
la GÊNE ABSOLUE
Adam qui sait plus où se mettre 🤣
"Vous avez des projets, ou...?" c'est pas DU TOUT parce qu'elle l'a vu sur le point de mettre lesdits projets à exécution avec Roxane, non non non
LA TENSION 🥹🥹🥹
Ce moment où ils n’ont PAS PU ne pas penser à s’embrasser
On ne m’ôtera pas de l’esprit qu’ils en mouraient tous les deux d’envie 🫠
Leurs regards dans le miroir, ils peuvent même plus se regarder en face oh my god 😩
Morgane qui geint "éteindre la lumière" comme si elle était au bout de sa vie (she probably is)
(Local Woman Just Hit On Her Very Not Single Boss, etc)
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Hold on I need a minute
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J'adore, parce que l’argument massue de Morgane c’est "le mec a réservé ses billets d'avion vachement à l'avance et il choisit la place à côté des toilettes", heu, deux semaines avant pour un vol international, vous appelez ça à l'avance, vous ?
"Au début il m'agaçait mais petit à petit... [...] c'était plus fort que nous" La façon dont Adam regarde Morgane pendant tout ce passage me tue. C’est l’épisode où elle réalise qu’elle est amoureuse, mais on dirait que c’est LUI qui se sent concerné, j’en peux plus 🥵
"Je tombe enceinte à chaque fois que je suis amoureuse" Ah non, hors de question. Leave Morgane’s uterus alone 2k23
Je rêve, ils ont même pas pris la peine de créer un fil WhatsApp crédible, là on dirait que la conversation vient de démarrer avec Ophélie alors que c'est sa cliente depuis trois mois 😅  l’amateurisme technologique de TF1 me surprendra toujours
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"Et Gilles qui a fait... sans doute un tas de trucs" 😂😂😂
La façon dont Adam est complètement obsédé par Morgane dès qu'elle ne vit plus chez lui ça me rend dingue. Je le vois. Roxane le voit. Les acariens dans sa moquette le voient. Lui, non, il voit pas.
Tu m’étonnes que Roxane fasse des recherches sur Morgane, après...
Morgane qui hallucine Adam en train de se brosser la langue dans la cellule du commissariat -> poetic cinema 😍
ELLE LUI A PIQUE SA BROSSE A DENTS EN BAMBOU
La révélation finale de Morgane est absolument magique, pas parce qu’elle prend conscience de ses sentiments, mais parce que ce show s'auto-fanvid c'est extraordinaire 😅 
Ce montage de tous leurs petits moments 😘😘😘 Les moments où elle fait rire Adam... leurs câlins... leur complicité 🥹🥹🥹
Et mention spéciale aux petits bébés chats qui se font des léchouilles, ça me fait mourir de rire à chaque fois et c’est exactement comme ça que je veux les voir en saison 3 (ouais je sais c’est mal barré, BUT STILL, gimme my kittys 😻😽)
Oh ! Pour une fois je finis pas un épisode avec le cœur en miettes dis-donc !
M’enfin c’est juste histoire de reprendre des forces avant la suite, hein...  😏
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details-beast · 1 month
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35 - Commencer une scène improvisée
"Qu'est-ce que je fous là..." - improvisateur X, le regard vide, au début d'une impro
Vous galérez en début de scène ? Vous ne savez pas quoi faire ? Vous pensez que vous vous en sortez, mais avez la sensation que vous les commencez toujours de la même manière ? Vous avez envie de poser des bases solides, lisibles et riches dans vos débuts d'histoires, ou cherchez simplement de nouvelles pistes ?
Formidable ! Parlons un peu de ces premières secondes, où nous passons d'un Espace vide à une scène, où se jouent des histoires, des situations ou des games.
Cette entrée en jeu sera souvent un teaser de l’improvisation à venir. Elle est fragile, il faut donc en prendre le plus grand soin. Il est essentiel d'y mettre les bonnes informations, claires, de ne pas se tromper, de bien comprendre qui sont les personnages, où on est, à quoi on joue, et d'avoir des super idées pour que cette rencontre avec l'autre soit géniale ! Si vous avez tout ça en tête avant de jouer ou pendant que vous jouez, félicitations ! Vous êtes en train de paver votre route vers... le mur !
Le syndrome du bon élève
L'improvisation n'est pas le territoire des "bons élèves". J'entends par là qu'il n'y a pas une liste exhaustive des choses à faire et à ne pas faire pour obtenir une bonne improvisation. Respecter les règles, poser le plateau / la plateforme (qui, quoi, où), en somme, établir un plan logique et structuré ne sera jamais suffisant pour créer une improvisation intéressante, ça sert surtout à poser une improvisation compréhensible. De plus, tous les débuts d'impro ne se construisent pas systématiquement suivant un schéma narratif. Attention, fuir les "règles" et la simplicité n'assure rien de bon non plus. Il ne s'agit pas de chercher l'originalité à tout prix, mais de rester ouvert à d'autres types d'écriture.
Nous connaissons énormément de mantras comme "oui et", "sois précis", "pose un plateau rapidement", "ne pose pas de question", "ne joue pas de négociations", "ne fais pas de scène d'enseignement" etc. Ces phrases chocs, ces "règles", semblent chargées de bon sens et pourtant, comme le dit très bien Mick Napier dans son ouvrage Improvise - Scenes from the inside out, non seulement elles ne font pas mieux jouer, mais elles peuvent également être destructrices. Oui, on peut observer certains comportements redondants dans les scènes qui ne fonctionnent pas, mais ils sont davantage une conséquence qu'une cause.
"Une bonne improvisation ne doit rien au respect des règles, mais penser aux règles (NB. sur scène) peut empêcher une bonne improvisation"
Nous apprenons à observer ce qui ne fonctionne pas, à y faire attention et à garder tout ça dans un coin de nos esprits. Or, entrer sur scène avec le cerveau chargé d'informations sur ce qu'on ne doit pas faire, c'est entrer sur scène dans un état de tension (cause). Et ça ne nous fera jamais mieux jouer, c'est assurément se priver d'un espace mental pour faire autre chose (conséquence). Pourtant, pour progresser et pour affiner nos qualités de jeu, il faut bien apprendre un sacré paquet de choses sur la narration, les styles littéraires, la mise en scène, l’interprétation et il faut comprendre les comportements de jeu qui nous font défaut. Mais au moment de jouer, il faut avant tout croire en ce qu’on a travaillé. Faciladir !
L'état et l'impro
L'ÉTAT (vous !) : Trop réfléchir à ce qu'il faut faire ou ne pas faire = tension, préparation et construction du mur qui vous sépare de votre partenaire. Bien entendu, puisque vous êtes en train de cogiter, vous n'êtes pas présents sur scène. Vous imaginez être à la base de l'histoire et que sans vous, rien ne se passera. Or... on se moque de vos connaissances et de votre technique si vous n'êtes pas en état de vous en servir, alors lâchez votre envie de bien faire et soyez "là".
Ça tombe bien, l'improvisation est l'art de l'instant présent avant tout autre chose : tout ce qui se passe ou ne se passe pas contribue à l'écriture de la scène. Si vous n'êtes pas attentif à ce qui se passe maintenant, vous allez davantage fabriquer, parfois avec brio, mais vous ne serez pas en train de jouer ce que la scène propose, vous serez en train de peindre ce que vous avez en tête et c'est tout. Ce n'est pas QUE ça l'improvisation... (mais c'est un peu ça quand même). Il s'agit également de dessiner les scènes avec nos sens, avec nos réactions, et avec nos sensations, pour éviter de rester en surface.
L’IMPROVISATION (l'enjeu !) : Notez que je ne parle pas d'objectif, qui peut contraindre notre esprit à une finalité et donc nous priver d'écoute et de perméabilité - on sait où on va... et il y a un risque qu'on écoute POUR aller dans notre vision plutôt que dans la dynamique de la scène. Et puis on sait très bien ce que notre cerveau veut faire : il veut nous rassurer, comprendre vite à quoi on joue et bien mettre les jalons pour rester en sécurité le long du trajet. Mais alors comment définir l'enjeu sans s’enfermer ? Je crois que c'est tout simplement donner de l'intérêt à la scène que vous jouez, que ce soit en lui donnant du sens, de l'émotion, de la forme, et même du fun ! Cela ne contraint pas à une narration ou à un style.
Au risque de passer pour Captain Obvious, si vous prenez uniquement soin de vos fesses, mais pas de la scène, elle a peu de chance d'avoir de l'intérêt.
Être plus qu'un individu
Je disais plus haut qu'il s'agit, un peu, de peindre ce qu'on a en tête, quoi que ce soit, et de se laisser affecter par les répercussion. Si c'est la même chose pour votre partenaire, vous êtes en train de créer une scène qui sera probablement unique.
On a peut-être trop entendu parler de "ping pong" pour les échanges en impro, comme si nous nous passions la responsabilité de la scène, comme si c'était chacun son tour. Et si nous voyions davantage les gens comme une onde, liée en toutes circonstances ? Nous serions, le temps de la scène, la somme de nos propositions, et de nos réactions. Moins effrayant, plus riche... tout bénef ?
Si on n’a pas grand chose en tête, il suffit de faire un choix, n'importe lequel, et d'avoir le courage de le défendre (et par là j'entends bien : ne te dis pas que c'est nul, assume ce que tu as entamé). Bien sûr, tout ça n'a d'intérêt que si tu n'oublies pas ton fkn partenaire ! C’est mieux quand les gens sont contents de jouer avec toi.
J'espère être on ne peut plus clair là-dessus : votre état détermine votre capacité à ÊTRE et à ÊTRE AVEC. Être, c'est devenir un personnage prêt à être traversé par des propositions, prêt à réagir, prêt à renvoyer ce qu'il traverse à un public. Si vous êtes coincés dans le besoin de démontrer ce que vous savez faire, vous parlerez aux cerveaux des gens et à leur analyse de ce qui est drôle, malin etc, mais le personnage devient juste quand le public croit en ce que nous jouons. Il ne peut pas exister si nous n'y croyons pas.
Être avec, parce que ce personnage ne devient concret que dans ses interactions avec l'autre, avec le contexte, avec ce qu'on va pouvoir révéler de lui. Encore une fois, si vous n'êtes pas sincèrement en train de jouer avec l'autre, vous resterez en surface. La précision et les qualités d'écriture que vous aurez vous permettront de mieux lire et de mieux développer les scènes que vous commencez.
Raconter quelque chose ensemble
Le plateau - QUI, QUOI, OÙ - est un outil pour préciser votre connexion à l'autre, mais la qualité des informations ne remplacera jamais la qualité de la connexion avec l'autre. Par contre, à partir du moment où jouer avec l’autre devient facile pour vous, vous avez tout intérêt à vous pencher sur cette notion : bien utilisée, ce n’est pas un mur qu’elle vous offrira, mais un tremplin ! Mettre des personnages dans un contexte inhabituel, jouer une scène a priori classique mais dans un lieu inapproprié, tout ça devient possible quand vous avez une lecture de ce qui se passe en début de scène. Vous l’aurez compris, ce n’est pas sur le plateau que je tape en début d’article, mais sur l’improvisateur bloqué dans sa tête.
Si vous êtes en train de commencer un game avec l'autre, c'est la même chose : il sera important d'être bien présent pour que le jeu se développe et évolue.
Coucou, c'est Nabla !
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Merci Eddy de me donner le clavier le temps d'un paragraphe ! :)
Pour celleux qui ne me connaissent pas, j'ai hâte de vous rencontrer et de commencer des scènes improvisées avec vous !
Je me permets de remettre une phrase marquée juste au-dessus, parce que je la trouve capitale : "Le plateau est un outil pour préciser votre connexion à l'autre". J'ai même envie d'aller plus loin :
La scène improvisée, pour moi, c'est un jeu.
L'espace scénique, c'est un plateau de jeu.
La plateforme / Le plateau, ce sont les règles du jeu auquel on veut jouer, ensemble !
Je m'explique avec un exemple :
- Si je commence par dire "Chérie, attention où tu mets tes mains !", je dis à ma partenaire que je veux jouer à un jeu où je m'inquiète pour elle.
- En me répondant ''Mais papa, je veux juste caresser le lion !", ma partenaire me dit qu'elle veut jouer à une enfant dans un zoo ! Et en plus, elle m'aide à jouer l'inquiétude, parce que c'est un lion quand même ! Elle est super ma partenaire.
- Si je termine en disant "Je préfère qu'on aille voir les oiseaux, ils ont des perroquets magnifiques. Tu aimes ça, les perroquets ma chérie ?", je continue à jouer le jeu que je veux jouer (l'inquiétude) tout en jouant le jeu de ma partenaire (une enfant dans un zoo).
Nous avons nos règles : maintenant, nous n'avons plus qu'à jouer avec engagement en attendant - de manière active - les imprévus qui rendront le jeu intéressant (pour mes partenaires, pour le public, pour la régie, pour le monde).
Plus haut, nous voyions que la plateforme sert surtout à poser une improvisation compréhensible : je préfère penser que la plateforme sert surtout à poser un jeu commun compréhensible.
Je rends le clavier maintenant, ma fille caresse les lions, bordel !
"ON A COMPRIS !"
Je suis dans le bon état, et maintenant ?
Et si nous parlions technique ! Pour pouvoir faire des choix en entrant, il faut avoir conscience de ce qui est possible dans ce fameux espace vide. Je préfère le dire tout de suite, si vous n'avez pas envie de charger votre cerveau au point de le voir fumer, il est inutile d'essayer de tout mettre d'un coup sur votre démarrage. Prenez UN élément, puis montez la dose à mesure que vous serez à l'aise. Si vous devez rester concentré pour tenir un personnage (ex : un tic) et que ça détériore votre écoute, vous en faites déjà trop.
Voici une liste non exhaustive de ce qu'on peut poser en début de scène:
style (plutôt burlesque, littéraire, naturel/dramatique)
relation (qualité, titre)
personnage (caractère, personnalité, physicalité, état, émotions)
météo (chaud, froid, pluie etc)
action (geste simple, répétitif ou évocateur)
couleur (j'entends le ton de la scène, l'ambiance)
mise en scène (!!!)
lieu (ouvert, fermé, identique au partenaire ou pas)
promesses (y-a-t-il des non-dits ? Un objet mystérieux ?)
catégories (si c'est un match)
titre/thème (on y reviendra)
(!!!) - La mise en scène kesako ? Et bien comment vous mettez en scène votre jeu : un solo centre scène qui raconte quelque chose, quatre au fond et un devant, une contée où le conteur raconte sa propre histoire et passe de conteur à personnage etc. Tout est possible, mais c’est à vous d’imaginer ce qui est possible !
Les meilleurs ennemis ! (bonjour à Zazie et à Pascal)
Quoi qu'il en soit, les premiers choix que vous ferez poseront la base de votre scène. Si vous êtes mal à l'aise, ou peu expérimenté, il y a de fortes chances que votre début de scène ressemble à :
A - (fait une action imprécise sans regarder son partenaire)
B - (traverse la scène, vient coller A) : "Tu n'as pas fait le nécessaire."
A - (arrête son action) : "De quoi tu parles ?"
B - "On avait dit qu'on invitait les voisins ce soir"
A et B - (passent la moitié de la scène à essayer d'avoir raison)
Et on obtient une de ces fameuses scènes de personnes face à face, dans un espace théâtral vide*, qui se renvoient la balle pour essayer d'avoir raison, comme si la réponse allait rendre la scène plus intéressante. Tout ce qu'on doit savoir est dit, parce que c'est le public qu'on essaye de convaincre (et de la pire manière puisqu'on lui explique). On est en train de le séduire, pas de lui raconter une histoire. Or, on se moque de savoir qui a raison, on veut savoir ce que ça implique pour les personnages et ce que ça révèle d'eux. On veut voir comment ça se traduit dans leurs attitudes, leurs respirations, leurs regards, leurs gestes et à la fin, peut-être, dans leurs paroles. Alors seulement, nous pourrons commencer à avoir des personnages nuancés et subtils.
Si vous voulez jouer un conflit, nourrissez-le physiquement (intérieurement hein, il ne s'agit pas d'envoyer des mandales), pensez à ce qu'une défaite impliquera pour vous et sachez perdre si c'est nécessaire parce qu'on veut voir de quel bois est fait votre personnage. Laissez le silence et l'espace nourrir votre personnage et votre relation.
"La distance offre de la tension, de la puissance et du potentiel" Joe Bill
Par espace théâtral, j'entends espace imaginaire, par opposition à l'espace scénique, qui est l'espace réel que vous voyez. L'espace théâtral peut être beaucoup plus grand ou petit que la réalité, la température peut être différente, la hauteur du plafond aussi etc.
Improviser sous contrainte
Enfin, il faut parler de ce qu'implique une improvisation avec un thème ou sans thème. Sans, il y a la peur de ne pas savoir quoi jouer pour commencer, et avec, il y a la peur de ne pas être inspiré ou enfermé dans le thème. La peur pousse à produire trop d’informations, trop vite : il y a toujours une bonne raison de fuir le vide et la peur qui va avec. Mais... il n'est pas nécessaire de résoudre le thème d'entrée de jeu ! Vous avez le temps de l'amener, toutes les improvisations ne sont pas dans l'obligation d'être une mise en image du thème évoqué. Prenez déjà le temps d'être quelqu'un, ensuite on verra ce qu'on fait de ce thème, idéalement avec le partenaire. Réaction après réaction, n'essayez pas de forcer la scène à devenir la matérialisation de vos idées. On a le temps, et on pourrait bien avoir des surprises si on avance par étape, plutôt que de vomir notre vision avec des logorrhées didactiques !
Si ça peut aider, je rappelle que : improvisation≠histoire. On aura rarement le temps de raconter une histoire complète en 3 ou 4 minutes, ce qui n’empêche pas de commencer la scène proche de la fin, et dans l’absolu de trouver une fin. On peut choisir de n'en raconter qu'une partie. Ça évite de faire des bascules sur des scènes de 20" où on ne raconte pas grand-chose, et de les enchaîner frénétiquement pour faire avancer "l'histoire". Keith Johnstone nous disait dans Impro qu'une histoire n'est pas qu'une succession d'évènements et d'actions. Avancer, pourquoi pas, mais on fait avancer QUOI ?
Bien bien bien... et si on s'entrainait un peu à faire ça ?
Exercices solo
Non verbal et lieu; nb joueurs: 1, durée 2 min+
Vous entrez dans un espace imaginaire et jouez une scène sans parole. Votre but est de travailler votre attitude dans ce lieu mais également de chercher comment le rendre clair pour un public (même si vous êtes seul chez vous, essayez de vous rendre compte si ce que vous faites évoque un lieu précis, car un geste réaliste n'est pas toujours facile à interpréter). L'occasion de voir si votre personnage est à l'aise dans ce lieu, comment il regarde l'espace ou d'autres personnages imaginaires. Dans un second temps, essayez avec la parole.
Description de lieu à la chaîne; nb joueurs: 1, durée 5 min+
Vous pouvez le faire assis dans un premier temps. Mettez un minuteur qui sonne toute les 30" (à défaut celui là); à chaque nouveau top décrivez un lieu dans lequel vous pourriez jouer, essayez d'être précis, mais que cette précision soit jouable (la couleur est plus difficile à jouer que la texture par exemple). Aussi, faites l'effort de rester factuels - n'entrez pas dans une narration, vous ne faites que poser un lieu. Faites quelques rounds, puis si un lieu vous a inspiré, faites une mini scène dans cet espace, et voyez ce que vous trouvez à jouer. Ce n'est qu'un lieu, n'enfermez pas votre histoire dans les objets et les détails posés, car il n'y a que vous qui seriez visibles d'un éventuel public, servez-vous-en pour affecter votre personnage et son attitude. (NB : testez la notion de météo, de température, et de comment les jouer. Par exemple si vous avez froid, vous n'allez pas passer votre scène les bras croisés à vous taper sur les coudes en murmurant "brr").
Exercices duo
La rencontre; nb joueurs: 2, durée 2 min max
Joueur A commence une scène solo, son premier objectif est de poser un lieu clair, car il sera rejoint par le joueur B dans cet espace dès que celui-ci aura compris le lieu. Laisser B prendre le temps de comprendre, puis imposer des entrées plus rapides au fil de la séance. B n'interagit pas d'entrée de jeu avec A - il peut donc se permettre de rentrer tôt et de s'assurer du lieu un peu après. TRÈS IMPORTANT : A et B ne se calculent pas du tout d'entrée de jeu, ils existent simplement dans le même lieu. On s'exerce ici à poser son personnage avant de sauter sur l'autre pour du bavardage. C'est le moment de la rencontre et les échanges verbaux et non-verbaux qui vont suivre qui nous intéressent.
Plusieurs étapes à pratiquer :
A et B ne se connaissent pas du tout
A connaît B, mais pas l'inverse (et NON ce n'est pas un oubli de B)
A et B se connaissent vaguement
A et B se connaissent bien
A et B se connaissent bien mais ne se sont pas vus depuis longtemps
La rencontre est fortuite, ce n'est pas un RDV. L'idée est de travailler les différentes attitudes lors de ces rencontres - l'état dans lequel je me trouve après la rencontre, ce que ça provoque chez moi, et comment je donne du détail et de la précision dans ces premiers échanges, que je connaisse bien la personne ou pas. Oui, ce sont toujours des débuts de scène, mais on n’a pas de temps à perdre pour autant, on s'entraine à donner de la matière aux personnages rapidement. Il faut essayer chaque étape pour s’entraîner à trouver des nuances et des rythmes de connexions avec l’autre qui soient justes. Le jeu non verbal varie énormément en fonction des étapes !
Voilà, la liste d'exercices n'est pas exhaustive bien entendu, vu qu'il y a déjà un article consacré à ça. Comme d'habitude rien n'est gravé dans le marbre et on peut discuter de ces sujets quand vous voulez !
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theoppositeofadults · 9 months
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ça fait 4 semaines de suite où je passe au moins 1 nuit pas chez moi (avec ironiquement le séjour le plus loin, Bern, qui était aussi le plus court) (masterclass cette semaine où j'ai passé 2 nuits à l'hôtel à 30 minutes de chez moi parce que je n'avais pas envie de prendre le métro tôt et qu'on m'a proposé une magnifique chambre gratuite)
et ça va me faire ça pour encore 2 semaines supplémentaires, mais quand je suis là, j'ai des diners ou je vais au cinéma et je rentre la plupart du temps après 20h et je saute juste dans mon lit avant de partir le lendemain matin avant 7h pour aller nager
et j'ai très clairement l'impression que j'évite mon appart mais en même temps j'évite aussi mon boulot, et mentalement c'est vraiment vraiment pas top d'éviter les 2 endroits où je suis censée passer la majorité de mon temps, et je crois que je n'ai jamais organisé autant de réunions à l'extérieur tout ça pour que mes pauvres hosts se retrouvent avec moi qui trainent dans leur pattes pendant 5 heures
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claudehenrion · 4 months
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Au programme : aveuglement et autres stupidités...
Avec le temps qui passe, on se demande en permanence comment font nos ''Lumières'' --ces lumignons éteints, au pouvoir-- pour être si aveugles, si bornés, si incapables d'apprendre de la vie –et de leurs échecs... Ils disent ''nous prendre en charge'' mais ''se déchargent'' aussitôt ! Ils croient nous diriger, mais ils ne font que nous précipiter dans des abîmes qui pouvaient tous être facilement évités. C'est simple : ils ne comprennent rien ! Parmi tous leurs aveuglements, l'islam est sans doute un de leurs plus beaux (?) échecs...
Car nos irresponsables-aux-manettes n'entendent rien, ne voient rien, ne remettent jamais tel ou tel épisode dans son contexte du moment ou dans un cadre plus général... Quoi que fassent leurs (donc : nos ?) ennemis-adversaires déclarés, quoi qu'il disent, qui que ces fous furieux assassinent, quelque revendication absurde qu'ils émettent... tout semble se passer comme si... il ne se passait rien –alors que, pour eux, pas de doute : ils revendiquent être en guerre, i.e. le Djihad. Et mieux ou pire que ça, les plus atteints d'entre eux nous expliquent que c'est nous qui avons l'esprit mal tourné et nous qui voyons des agressions partout, alors que tout va pour le mieux possible dans le Landerneau de leur myopie mortifère caricaturale.
Un point m'a toujours fasciné, mais l'âge venant, il m'atterre : notre civilisation occidentale est si profondément marquée par le christianisme que tant ceux qui s'en sont peu à peu écartés (par paresse, le plus souvent : ''c'est ch... disent-ils, de se soumettre à des règles, même bonnes !'') que ceux qui l'ont rejeté au nom de leur intelligence –proclamée par eux seuls-- et/ou de leur liberté (cf. le prétentieux ''ni dieu, ni maître '' de ceux qui courent ensuite lire leur horoscope ou acheter un billet de loterie le vendredi 13 !)... ne se rendent même plus compte du degré auquel leur représentation mentale et leur lecture du monde sont influencées par un vocabulaire et une conception du monde qui sont de purs produits de la seule chrétienté..
Ce phénomène est particulièrement visible dès qu'il s'agit d'islam... où 99 % de nos contemporains sont incapables de voir autre chose qu'un ''christianisme autrement'' et sont capables de proférer sans mourir de honte des énormités telles que : ''L'islam, une religion d'amour et de paix ''... ou ''Le carême ? Un ramadan chrétien''... voire, plus énorme encore, ''Eux et nous croyons en un seul Dieu, donc c'est le même...'' etc... Tout se passe comme si nos nuls-au-pouvoir étaient incapables de se représenter une ''religion'' autrement que comme une espèce de démocratie chrétienne ''soft''... ce qu'est devenu, le plus souvent, le christianisme en Europe (mais pas ailleurs, Dieu merci !). Ils croient possible une sorte d' ''islamo-démocratie'', ce qui ne peut même pas se concevoir. C'est une énorme erreur de jugement qui, à force d'être répétée sans cesse, est désormais ressentie par beaucoup comme une vérité systémique qui s'imposerait au réel (attitude typique d'une pensée ''à Gauche''!).
La vérité est, évidemment, diamétralement à l'opposé : ce que rejette (et de plus en plus) l'islam moderne, c'est précisément ce vers quoi nos cuistres espèrent l'attirer : les lamentables critères amoraux de nos politicards, qui nous mènent vers un vide abyssal... vers lequel nous sommes, hélas, déjà en route. Il suffit de se souvenir que la tendance la plus radicale de tous les mouvements anti-occidentaux s'est baptisée elle-même ''Boko-Haram'' (qui veut dire : ''Ce qui est contenu dans les livres –books en anglais, déformé en ''Boko''-- est ''Haram'' (= interdit par Allah, bien plus fort que notre mot ''péché'' : l'idée-même n'en est pas admissible, contenu et contenant) !
J'ai longuement raconté ici-même, en leur temps, les fausses interprétations des ''printemps arabes'' où nos reporters, ivres d'un soi-disant ''esprit de liberté'' qui soufflait –à les en croire-- sur les terres d'islam, étaient incapables d'entendre ce que moi, arabophone, j'entendais : uniquement des cris de haine contre l'Occident qui sortaient de ces foules électrisées... qui allaient bientôt se répandre sur le monde alors dit ''libre'' et nous envoyer des armées plus ou moins secrètes de terroristes en puissance et de criminels en sommeil... L'indiférence savamment entretenue des français pour la religion, d'une part, et l'incapacité chronique des américains à comprendre ce qui n'est pas ''eux'', d'autre part, jouent évidemment un rôle d'accélérateur dans cette évolution mortelle.
Le bras militant de cette nouvelle tendance de l'islam, la confrérie des frères musulmans, est une caricature de tout ce que nient nos lumières éteintes : la notion-même de démocratie lui est intolérable. Quant à la littérature produite en Occident sur tout ce qui touche à l'islam (que nos intellos persistent à couper en ''leurs bons'' et ''leurs méchants'' musulmans, sur des critères non-pertinents, non-écrits et connus d'eux seuls !), elle est énorme en quantité et affligeante en qualité, allant jusqu'à confondre ''frérisme'' et ''salafisme''. (NDLR - le distingo obligatoire entre islam et islamisme, à la mode dans nos ministères hollando-macronistes et dans les salles de rédaction-toutes-à-gauche, est une invention de l'Occident et de lui seul : la langue arabe ne dispose que d'un seul mot : ''islamiyi'' qui recouvre l'islam et l'islamisme –qui sont une seule et même chose, pour les musulmans. Cette grossière erreur risque fort de nous être fatale !).
Quant aux réflexions des universitaires (tous ''de Gauche'', aussi, ceci expliquant cela !), elles semblent s'être arrêtées avec l'apparition (relativement récente) d'un islam-en-guerre qui est surtout le fait des plus jeunes générations, elles-mêmes fruit d'un matraquage anti-valeurs occidentales par les ''frères'' et –n'oublions pas cette source importante de tous nos malheurs-- de notre propre masochisme qui revendique tous les péchés du monde et qui renie notre Histoire et notre passé –sans lesquels pas un seul de nos adversaires ne serait en mesure d'émettre une seule de leurs idées --qui rendent le monde de plus en plus invivable. (NB : eux, savent ce qu'ils veulent. Nous, nions'' le réel' , en vrac, ''quel qu'en soit le prix''! Folie des hommes ! ''Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde'', disait Camus. Mais ''ne même pas oser les nommer'' est bien pire !).
Tout le vilain petit monde qui gravite à nos frais et aux dépens de la pauvre France met un ''point d'honneur'' (enfin... Disons : ''un point'' !) à oublier le ''Rapport Aubin'' (18 mai 2021) --du nom d'un ancien inspecteur général de l'Education nationale-- qui visait à ''promouvoir et harmoniser la formation du personnel à la laïcité, dans le cadre de la lutte contre le séparatisme''. On y trouve des pépites telles que ''Des forces sont à l'œuvre pour imposer un modèle de société qui n'est pas le nôtre''... ou encore : ''Il n'y a pas eu de complicité officielle, à l'échelle de l'État, mais une forme de passivité''. Et la conclusion est : ''Dans certains quartiers, les élèves sont incités à se méfier de tout ce que disent les professeurs : ce doit être d'abord un objet de suspicion –comme ce qu'ils trouvent dans leur assiette, à la cantine) : les élèves doivent trier les textes étudiés à la lumière (sic !) de critères religieux, entre ''hallal'' (= autorisés) et ''haram'' (= interdits, maudits)''. Quand je vous parlais, plus haut, de ''Boko haram'' : pas besoin d'aller bien loin pour le trouver !
Le plus grave dans ce tableau (NDLR - qui n'est pas exagéré : j'attends toujours un seul argument sérieux qui me clouerait le bec), c'est que nulle part on ne voit poindre le moindre espoir que nos (et surtout ''leurs'') yeux ne s'ouvrent avant qu'il ne soit trop tard : notre univers se délite, notre modèle est refusé, nos références rejetées, et nos idées moquées et nos populations parfois terrorisées –souvent, il faut le dire, avec juste raison, tant nous nous sommes mis à ''déconner à pleins tubes''. Mais nous sommes sourds et aveugles (à défaut d'être muets) et nous continuons à soutenir des idées stupides que les 4/5 èmes de l'humanité rejettent comme absurdes –ce qu'elles sont souvent (ex. : tout ce qui touche aux minorités, aux sexes et aux genres, aux valeurs, au secteur dit ''sociétal'' –en réalité : mortifère-- et à nos libertés, en voie de confiscation massive). Il devient urgent d'arrêter ce petit jeu ''à qui perd, perd'' avant qu'il ne soit trop tard...
H-Cl.
PS : ''Errare ordinateur est''... Pour une fois, la procédure ''enregistrement préalable'' est devenue folle, et a publié un ''édito'' un samedi pour le dimanche... ce qui ne fait pas partie du ''cahier des charges''. Pardon a ceux qui, punis, ont lu deux fois le même texte. Je m'en suis rendu compte trop tard pour réagir, et j'ai dû… laisser ''Tumblr'', si vous me permettez ce mauvais jeu de mots.
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