#mauve sauvage
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La mauve, 3 recettes pour une fleur de douceur
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Bougie parfumée "Le Pouvoir des Trois" sur le thème de la sorcellerie, en référence à l'une de mes séries préférées qui a bercé mon enfance. 🔮✨
La couleur violette représente ici le pouvoir, l'intuition et la divination. Elle est décorée de pétales de rose séchées, de fleurs de lavande séchées, de chips d'améthyste ainsi que paillettes colorées et holographiques. Au centre des trois mèches repose un charm représentant une Triquetra, symbole mythique du fameux livre des ombres que vous pourrez réutiliser en tant que pendentif, décoration pour vos spell jars ou encore comme talisman.
La bougie dégage un parfum subtil, fruité et envoûtant à la fois... à l'image d'une balade magique en forêt : idéal pour se mettre dans la peau de votre witch intérieure! 🌙
✦ Cire 100% naturelle, biodégradable, végétalienne et et cruelty free.
✦ Parfum 100% Français, provenant de la ville de Grasse. Sans CMR et sans phtalates.
Note de tête : Fruit rouge. Note de cœur : Jasmin, Framboise. Note de fond : Santal.
✦ Dimensions : Bougie de 120 ml, soit 80 grammes de cire. Contenant réutilisable en fer laqué black gold à l’extérieur : diamètre 6,5 cm x hauteur 4,5 cm.
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Bougie parfumée "Indomptable Médusa" en référence à la célèbre gorgone de la mythologie grecque, dont l'étymologie signifie "celle qui protège" et que j'ai toujours adoré. ✨🐍
La couleur verte représente ici le renouveau, le succès et la guérison. Elle est décorée de mauve noire séchée, de feuilles de myrte séchées, de chips d'aventurine ainsi que de paillettes dorées et colorées. Au centre des deux mèches repose un charm représentant un serpent, symbole mythique de Méduse et de sa chevelure magique que vous pourrez réutiliser en tant que pendentif, décoration pour vos spell jars ou encore comme talisman.
La bougie dégage un parfum magique, ténébreux et envoûtant à la fois... à l'image de ce personnage mythique et complexe, dont l'histoire est aussi passionnante que glaçante. D'abord victime, puis bourreau selon la légende, elle représente la force... la féminité, le côté sombre et sauvage qui sommeille en nous et qui nous pousse à faire face, à se relever et à continuer le combat. 🌙
✦ Cire 100% naturelle, biodégradable, végétalienne et et cruelty free.
✦ Parfum 100% Français, provenant de la ville de Grasse. Sans CMR et sans phtalates.
Note de tête : Camphre, Adehyde. Note de cœur : Jasmin. Note de fond : Miel.
✦ Dimensions : Bougie de 120 ml, soit 80 grammes de cire. Contenant réutilisable en fer laqué black gold à l’extérieur : diamètre 6,5 cm x hauteur 4,5 cm.
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tajine poulet ,cardons et fèves fraiches
Khoubiza ( mauve sauvage)
Epinards
Salade tomate et poivron
Zaalouk ( aubergines)
22 12 24
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La mauve
La mauve en fleurs
présentation
La mauve fait partie de la famille des Malvacées. Elle est très facile à cultiver et à entretenir. Son besoin en eau est faible. On l'appelle également mauve Sylvestre, mauve des bois ou bien encore malva spp qui est son nom scientifique. La mauve est rustique jusqu'à une température hivernale de -15° voire -25° pour certaines variétés. Elle s'adapte à la plupart des sols. A l'état sauvage, elle peut se rencontrer en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. Elle mesure une quarantaine de centimètres pour les plus petits sujets et un mètre environ pour les plus grands. Sa floraison s'étale du mois de juin au mois d'octobre. Les couleurs de ses fleurs vont du blanc au rose, en passant par le violet, le bleu et parfois le pourpre. Il s'agit également d'une plante comestible et médicinale. En effet, ses feuilles possèdent de multiples bienfaits. Ces dernières ont des vertus apaisantes et adoucissantes. Elle est beaucoup utilisée en phytothérapie en tisanes ou bien en infusions. Au jardin, elle est excellente pour garnir les massifs.
CULTURE
La mauve peut se semer sur un emplacement ombragé. Vous pouvez aussi vous en procurer en godets dans une jardinerie. Semez-la dans le courant du moi de mai dans une caissette remplie d'un mélange de terreau et de sable. Recouvrez les graines d'un centimètre avec de la terre tamisée et tassez avec une planchette afin que ces dernières soient bien au contact du substrat. Arrosez votre semis à l'aide d'un petit pulvérisateur. Vous pouvez également effectuer votre semis directement en pleine terre soit à la volée ou bien en ligne. Lorsque les plantules sont manipulables, repiquez-les individuellement dans des godets remplis du même mélange que ci-dessus. Quand elles se sont bien développées, plantez-les sur un emplacement ensoleillé voire à mi-ombre. Les sujets achetés en godets doivent être plantés soit de mars à mai ou bien de septembre à octobre. Afin d'obtenir le plus bel effet, je vous conseille de planter 3 plantes en quinconce espacées d'une trentaine de centimètres. Vous pouvez également cultiver la mauve en pot en déposant au fond de ce dernier une couche de billes d'argile afin de faciliter le drainage.
ENTRETIEN
Arrosez régulièrement votre semis en caissettes à l'aide d'un petit pulvérisateur afin de garder un peu humide le substrat. Une fois plantée en pleine terre ou en pot, la mauve ne vous demande pas un entretien particulier. En ce qui concerne les semis réalisés en pleine terre, dès que les plantules possèdent 3 ou 4 feuilles, éclaircissez à une vingtaine de centimètres. Pour les cultures en pleine terre, pendant les deux premiers mois suivant sa plantation, arrosez-la régulièrement jusqu'à ce qu'elle s'enracine bien. Après, il ne sera plus nécessaire de l'arroser sauf en cas de très grosse canicule. Les potées doivent être arrosées régulièrement sans les inonder. Quand vos sujets atteignent une trentaine de centimètres, pincez-les afin de favoriser la ramification. Pendant la saison hivernale, laissez-la se dessécher. Les graines vont servir à nourrir les oiseaux. Rabattez-la au mois de mars au ras du sol. La mauve se taille fin juin début juillet. Pour cela, rabattez la touffe à une dizaine de centimètres du sol.
parasites & maladies
La mauve peut être sensible à la rouille. Pour palier à cela, rabattez-la à la fin du mois de juin comme indiqué ci-dessus lors de sa taille.
multiplication
La mauve se multiplie par semis. Procédez comme expliqué ci-dessus. Mais elle se ressème spontanément. Elle peut également se multiplier par division des touffes quand ces dernières ont 2 ou 3 ans. A l'aide de votre fourche-bêche, sortez la touffe et partagez-la en plusieurs morceaux, de telle manière que chacun d'eux possède des racines. Plantez les éclats ainsi obtenus sur un autre emplacement en pleine terre ou bien en potée. Si toutefois vous n'avez pas le temps de les planter, vous pouvez toujours les faire patienter dans des conteneurs. Dans ce cas, la plantation se fait un plus tard.
association
La mauve peux s'associer avec ses cousins et ses cousines la rose trémière, l'hibiscus et la lavatère. Elle peut très bien s'associer également au cosmos, à l'achillée, à la centaurée, au pavot, au népéta et à l'échinops. La mauve peux s'associer avec ses cousins et ses cousines la rose trémière, l'hibiscus et la lavatère. Elle peut très bien s'associer au cosmos, à l'achillée, à la centaurée, au pavot, au népétas, au millefeuille et à l'échinops. https://spotjardin.fr/2020/03/20/la-rose-tremiere https://spotjardin.fr/2022/03/14/lhibiscus https://spotjardin.fr/2020/02/22/le-cosmos https://spotjardin.fr/2020/02/26/la-lavatere-annuelle https://spotjardin.fr/2020/01/15/lachillee https://spotjardin.fr/2019/11/17/la-centauree https://spotjardin.fr/2019/09/18/le-pavot https://spotjardin.fr/2019/05/09/le-nepeta https://spotjardin.fr/2021/05/05/lechinops Et pour terminer, je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube Le Chemin de la Nature https://youtu.be/NnGIGefiizU Si vous avez aimé cette publication, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous. Read the full article
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La pleine Lune des fleurs m’a insufflé la philosophie “Oubaitori”, un mot japonais qui porte en lui l’idée que, comme les fleurs, les êtres humain.e.s fleurissent à leur propre rythme, de leur façon unique et toujours de manière singulière.
Quand on entend le mot “fleur”, on a souvent une idée très convenu de ce qu’est une fleur : on l’imagine avec un cœur entouré de pétales. Pourtant, il y a tant de façons d’être fleur.
Certaines fleurissent blotties les unes contre les autres (Achillée millefeuille) et d’autres toutes seules au beau milieu d’un champ. Certaines se plaisent dans la jungle urbaine (Laiteron) et d’autres ne poussent que dans les forêts sauvages (Anémone des bois). Certaines préfèrent les chaleurs estivales (Lavande) et d’autres les frimas hivernaux (Héllébore). Certaines ont besoin de sécheresse (Hélichryse), d’autres préfèrent l’humidité (Angélique), le chant de l’eau (Sureau) ou les embruns marins (Criste).
Certaines, discrètes, sont fleurs du vent (Plantain) alors que d’autres, resplendissantes, séduisent les pollinisateurs par leur parfum gourmand (Rose). Certaines se parent de mille atours et d’autres, à peine visibles, sont de véritables joyaux quand on prend le temps de les observer de près (Pariétaire).
Certaines sont un peu punks (Muscari à Toupet) et d’autres très sages (Aubépine). Certaines sont lève-tard (Calendula) et ne se donnent à voir qu’en fin de matinée. Certaines se replient sur elles-mêmes en cachant leur cœur au moindre nuage annonciateur d’orage (Pâquerette) alors d’autres exposent leur cœur à la nuit (Camomille).
Certaines sont lentes à s’épanouir et se reveillent toutes froissées (Coquelicot) alors que d’autres se déploient tout en dentelles (Carotte) ou en spirale (Mauve).
Certaines se protègent derrière une muraille de bractées acérées (Bardane) alors que d’autres se donnent à nu (Coquelicot).
Certaines ont un parfum de miel (Acacia) et d’autres de bitume chaud (Bitumineuse). Certaines ont des airs de papillons (Genêt), de petits soleils (Millepertuis) ou de fées-clochettes (Callune).
Oubaitori nous rappelle que chacun.e a sa façon unique de s’épanouir.
Et vous, si vous étiez une fleur, comment fleuririez-vous ?
#floraison #Oubaitori #fleurs #fleurssauvages #beauténaturelle
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Hameau de Bourg-Garenne, région de Cragcroft.
Calme et paisible pourraient être les deux adjectifs qui définissent Bourg-Garenne en apparence. Le hameau, situé en pleine campagne est le plus à est de la région. Les habitations y sont assez denses et on y retrouve plusieurs commerces ainsi qu’un petit bar dans lequel il est habituel d’y rencontrer ses voisins en plus de nombreux touristes venus se recueillir sur les lieux de personnages célèbres. Parce que c’est ce qui fait la réputation de Bourg-Garenne au-delà des plaines : d’illustres aurors, auteurs ou herboristes y ont vécu une vie de paix. Les rues pavées sont longées par une toute petite rivière qui déborde par temps de pluie, et le hameau est fait tel qu’il existe ce qui pourrait ressembler à une place entourée de maisons qui se dressent jusqu’à l’horizon. Au bout de la rue principale, le vieux moulin n’est plus qu’un tas de pierres à la recherche d’un courageux pour s’en occuper.
Mais les trésors de Bourg-Garenne sont bien au-delà des pancartes annonçant les commerçant, bien au-delà des mémoriaux et du cimetière où sont gravés sur la pierre des noms désormais célèbres. Il vous suffira de trouver la bonne petite ruelle sombre entre deux habitations pour rejoindre une rue secondaire connue de quelques chanceux. Alors, vous pourrez pousser le portillon de bois qui vous ouvrira les portes d’une nature fantastique. Une immense plaine dans laquelle vous pourrez trouver de nombreuses plantes, ingrédients indispensables de potions, enchantements ou autres décoctions. De la menthe poivrée dès que vous arrivez, de l’aconit un peu plus loin et si vous avez la patience, peut être même pourriez vous trouver des feuilles de mauves douces ou des mandragores à l’état sauvage qu’il ne vaut mieux pas déranger si vous tenez à vos oreilles.
Les merveilles de Bourg-Garenne ne s’arrêtent pas là et au-delà du piaillement des volailles et des aboiements des croups, vous pourriez peut-être tomber sur un nid bien particulier : celui de Boursouf bien trop rapides pour être aperçus à l’œil nu. Prenez garde si vous approchez le félin qui dort au pied de cette roulotte magique : les Fléreurs ne sont pas des chats comme les autres.
https://discord.gg/XKycdMPu3Y
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(Genèse 3:8-15).
Au moment de la brise du soir, ils entendirent l’Éternel Dieu parcourant le jardin. Alors l’homme et sa femme se cachèrent de l’Éternel Dieu parmi les arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l’homme et lui demanda : Où es-tu ? Celui-ci répondit : Je t’ai entendu dans le jardin et j’ai eu peur, car je suis nu ; alors je me suis caché. Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? Adam répondit : C’est la femme que tu as placée auprès de moi qui m’a donné du fruit de cet arbre, et j’en ai mangé. L’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? C’est le serpent qui m’a trompée, répondit la femme, et j’en ai mangé. Alors l’Éternel Dieu dit au Serpent : Puisque tu as fait cela, te voilà maudit parmi tout le bétail et les animaux sauvages, tu te traîneras sur le ventre et tu mangeras de la poussière tout au long de ta vie. Je susciterai l’hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu lui écraseras le talon (Genèse 3:8-15).
Dans ce passage, Dieu appelle Adam bien que ce soit la femme qui fut séduite, parce que c’est à l’homme que le Créateur avait dit de ne pas manger du fruit de cet arbre de la connaissance du bien et du mal. Dieu pose quatre questions, mais il ne cherchait pas des renseignements, car il connaissait bien sûr les réponses. Il demande tout d’abord : Adam où es-tu ? Si on considère toutes les religions du monde dans leur globalité, elles ont un point commun : c’est toujours l’homme qui cherche Dieu.
Depuis le jardin d’Éden et tout au long de l’histoire de l’humanité, l’homme s’est détourné de son Créateur qui le cherche parce qu’il veut le repêcher. C’est ce que veut dire la phrase : L’Éternel Dieu appela l’homme et demanda : « Où es-tu ? » Un commentateur biblique a bien cerné tout le sens de cette quête par Dieu de l’homme. Voici ce qu’il a écrit : c’est l’appel de la justice divine qui ne peut ignorer la faute ; c’est l’appel d’un Dieu attristé par l’homme non repentant ; c’est l’appel d’un Dieu qui aime sa créature et qui veut lui offrir le pardon.
Dans le paradis perdu, le Créateur cherchait l’homme et attendait de lui une honnête confession. Malheureusement, cette perche que Dieu lui tendait, Adam ne l’a pas prise ; et maintenant qu’il a chuté, il connaît à la fois la culpabilité et la peur. Tant qu’il était en communion avec son Créateur, il ignorait ces sentiments qui naquirent de la rupture du contact avec Dieu et du tourment qui en résulta.
Ce même Dieu qui était parti à la recherche d’Adam poursuit la même démarche aujourd’hui. Il propose toujours la réconciliation à la multitude des angoissés de notre époque. Ce n’est pas pour rien que les Écritures contiennent 366 fois l’expression : Ne crains pas ou n’aie pas peur ou quelque chose du même genre. Si je ne me trompe pas, nous, Français, détenons le record mondial de consommation de psychotropes, calmants et antidépresseurs de toute sorte.
La deuxième question de Dieu est : Qui t’a appris que tu étais nu ? À nouveau, Dieu languit après une réponse vraie, sincère de la part d’Adam. Il leur aurait été si facile d’avouer leur faute.
La troisième question « Est-ce que tu as mangé du fruit de l’arbre » est une nouvelle occasion pour Adam d’ouvrir son cœur, de tout raconter et d’avouer son délit. Mais la situation va de mal en pis. Non seulement Adam ne reconnaît pas ses tors, mais en plus il blâme Ève et indirectement accuse Dieu de lui avoir donné cette femme pécheresse. Quant à elle, ce n’est pas sa faute, mais celle du serpent. Toute cette histoire est pathétique.
Mais avant de leur lancer la pierre, je me demande si nous ne faisons pas comme eux lorsque nous sommes confrontés à nos fautes. Ne sommes-nous pas tout aussi prêts à les dissimuler derrière une futaie d’excuses ou une forêt d’accusations portées contre autrui, la société, Dieu ou le diable ? Cette mauvaise habitude, que nous avons de trouver en premier lieu des tors chez les autres, nous vient directement de nos premiers parents dans le jardin d’Éden.
Or Adam et Ève auraient pu obtenir miséricorde et prospérer, mais ils ne connurent que malheurs et souffrances parce qu’ils refusèrent de courber l’échine devant leur Créateur, qui patiemment cherchait à les repêcher. Quelle catastrophe pour eux et pour nous ! Un proverbe de l’Ancien Testament dit ceci :
Celui qui cache ses fautes ne prospère pas, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde (Proverbes 28:13).
La quatrième question de Dieu Pourquoi as-tu fait cela ? est adressée à Ève qui n’avait aucune intention d’avouer quoi que ce soit et c’est le serpent qui est le bouc émissaire. Puisque les coupables n’ont pas reconnu leurs tors, le Créateur va faire les comptes. Il va définir les responsabilités de chacun qui devra assumer les conséquences de sa faute afin que justice soit faite.
En premier lieu, Dieu prononce une malédiction contre le serpent parce qu’il a accepté que le diable s’incarne en lui ; il mordra la poussière durant toute sa vie. C’est à ce moment que le serpent devint le reptile répugnant que nous connaissons.
Ensuite, c’est au tour du diable. Par ces paroles : Je susciterai l’hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance, avec ses paroles, donc Dieu déclare la guerre à Satan ; une lutte qui se poursuivra pendant des millénaires jusqu’à la fin des temps. Cette lutte prolongée et sans merci implique coups et blessures de part et d’autre.
Il y aura hostilité entre la postérité du diable, c’est-à-dire ses instruments, ceux qui le servent, et la postérité de la femme, c’est-à-dire ceux qui ont choisi de servir le Dieu du ciel et de la terre et surtout Jésus-Christ qui est venu sur terre pour devenir le champion de l’humanité ; d’ailleurs, il se donne lui-même le nom de Fils de l’homme. Tous ceux qui placent en Jésus leur confiance subiront les assauts du diable durant le cours de cette vie, mais un jour ils marcheront triomphants derrière le Christ.
Dans les pays de tradition catholique, ce que la plupart des gens connaissent du diable se résume aux représentations souvent grotesques des gravures du Moyen Âge. Cette façon de le considérer lui va fort bien, parce que ça ne correspond pas du tout à la réalité, ce qui lui permet d’agir en douce sans se faire repérer. Ce sinistre personnage est très dangereux et il a une postérité fort nombreuse ici sur terre.
Tout au long des Écritures, les auteurs bibliques font une distinction très nette entre les enfants de Dieu et ceux du diable ; il y a bel et bien deux races d’hommes, deux descendances antagonistes ; tous les apôtres le soulignent. Jean rapporte que Jésus a dit aux prêtres juifs de son époque :
Votre père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs (Jean 8:44).
C’est Satan qui est à l’origine de la tentation d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden et je rappelle le châtiment que Dieu prononça sur lui :
Je susciterai l’hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu lui écraseras le talon (Genèse 3:15).
Dans l’ensemble des Écritures, il est toujours question de la postérité de l’homme et jamais de celle de la femme sauf ici. Cette anomalie s’explique par le fait que quelqu’un viendra qui aura une mère, mais pas de père humain ; c’est une référence à la naissance miraculeuse du Christ de la vierge Marie, que nous célébrons chaque année pour Noël. La prophétie : Celle-ci t’écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon, s’est réalisée il y a deux mille ans ; la blessure subie au talon par la postérité de la femme est la crucifixion du Christ qui fut horrible, mais provisoire puisque en tant que champion et représentant de l’humanité, Jésus remporta la victoire décisive sur Satan et sur la mort par sa résurrection.
Contrairement aux apparences, la croix fut un triomphe pour Dieu et pour l’homme. En effet, les dernières paroles du Christ furent : Tout est accompli ! Cette courte phrase qui en grec n’est qu’un seul mot signifie qu’en portant les fautes de tous les hommes de tous les temps sur la croix, le Christ a parfaitement satisfait la justice divine pour le compte de ceux qui se confient en lui, et d’autre part il a juridiquement affranchi la race humaine du joug de Satan, une des conséquences désastreuses de la faute de nos premiers parents.
En effet, en obéissant à la tentation du diable, Adam et Ève lui ont cédé la magistrature suprême de prince de la création que Dieu leur avait donnée. Jésus a défait Satan et lui a repris ce droit qu’il avait volé à Adam et Ève pour le redonner à l’humanité. Le Christ a ainsi dépossédé le diable du principal pouvoir dont il disposait contre nous. La prophétie La postérité de la femme t’écrasera la tête s’est donc accomplie grâce à la croix et la résurrection du Christ.
Dieu a créé trois ordres de créatures différents : les anges, les hommes et les animaux. Ces derniers n’ont pas la possibilité de faire de choix vis-à-vis de Dieu. Les anges choisirent leur camp dans l’éternité passée lorsque Lucifer tenta un coup d’état contre Dieu. En ce qui nous concerne, chacun d’entre nous est responsable de se positionner par rapport à la personne de Jésus-Christ.
Quand le Créateur a mis en garde Adam et Ève disant : si tu désobéis, tu mourras, il parlait à la fois de l’état de mort spirituelle pour l’éternité, et de la mort physique. Dieu a néanmoins pallié aux conséquences dramatiques de leur acte d’insubordination en leur offrant un plan de salut qui se développera tout au long de l’histoire de l’humanité. La première étape de ce plan de repêchage eut lieu quand Dieu partit à la recherche d’Adam et Ève qui s’étaient cachés dans le jardin d’Éden.
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// W comme Willebrand //
Dalmatien
J’ai six ans et demi, le médecin écrit dans mon carnet de santé : « Ecchymoses des membres, équilibre et coordination motrice ok à manque d’attention ? »
J’ai toujours eu des bleus partout. Il faut dire que j’ai grandi avec la croyance d’être physiquement plus imposante que mon environnement. Comme si les meubles, les objets et obstacles qui m’entouraient ne comptaient pas vraiment. Ils étaient là mais allaient forcément s’écarter sur mon passage, reconnaissant d’eux même l’espace nécessaire à mon corps pour se mouvoir. J’avais un objectif en tête, je devais aller saisir ceci ou cela, me rendre d’un point A à B, et tout ce qui se trouvait entre moi et ma cible était secondaire. Adulte, on dit de moi que j’ai « la grâce d’un éléphanteau sauvage », c’est dire si je suis empotée. Forcément, maladresse et maladie de Willebrand ne font pas bon ménage.
Inquiète de voir une enfant de deux ans et demi aussi tâchée, la directrice de l’école primaire avait fait appel à la médecine de l’éducation nationale pour suspicion de maltraitance. Un médecin m’observa à plusieurs reprises avant de convoquer ma mère qui ne disposait d’aucun diagnostic à l’époque si ce n’est « qu’elle se cogne partout ». « J’ai dit que tu avais une maladie de sang mais on ignorait quoi » explique ma mère en se remémorant l’épisode. « On savait que tu avais quelque chose, que ce n’était pas normal, tous les enfants ne saignent pas partout comme ça. » Merci au médecin d’avoir considéré que je n’avais pas « le comportement d’une enfant battue » et d’avoir eu la patience que je m’ouvre le frein labial, inondant mon environnement de sang et forçant l’hôpital à faire des recherches pour comprendre la cause de cette marée rouge.
Trop de liquide pourpre, trop de traces bleues. « Schtroumpfette » ou « Dalmatien », ces dégradés corporels me valent de nombreuses remarques et quelques surnoms. Je connais les mille nuances des hématomes, du mauve au jaune en passant par le verdâtre ; j'en ai expérimenté toutes les tailles, du micro-bleu au creux de la paume à l’imposante marbrure recouvrant toute la cuisse et toutes les surfaces de mon corps ont été soumises à cette meurtrissure colorée, de l’œil au sein en passant par les mains, les genoux ou le cou - je vous laisse imaginer la couleur de mon premier suçon.
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massif de Silènes
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Mauve byzantin
#mauve byzantin#byzantine purple#portrait#digitalportrait#photo art#photography#digital photography#image#photomontage#illustration#digital illustration#artists on tumblr#épis#ears of corn#wild#sauvage#purpleman#l’homme mauve
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Antiprurigineux : L'anti-grattage, anti démangeaison
Voici le nouveau look du lexique avec l'article sur les Antiprurigineux. Comprendre les propriétés, vous permettra d'utiliser les recherche de la plateforme pour choisir les meilleures plantes en fonction de vos besoins.
La plante antiprurigineuse prévient et agit contre les démangeaisons Cet article considère toutes les plantes qui calment les démangeaisons. Qu’est-ce que le prurit Le prurit (du latin : pruritus) est un symptôme fréquent (notamment en dermatologie) qui recouvre une sensation de démangeaison de la peau, le plus souvent en rapport avec des lésions dermatologiques (parfois aussi sans cause…
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#Achillée millefeuille#Aigremoine#Avoine#Bardane#Camomille allemande#Camomille noble#Camomille romaine#Cicatrisation#Consoude#Démangeaisons#Eczéma#Hémorroïdes#Lavande#Lin#Mauve#Millepertuis#Ortie#Pensée sauvage#Plaies#Plantain#Prurit
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Lush & Heavy: a variety of Fiction Picks
Ten White Geese by Gerbrand Bakker, David Colmer (Translator)
A woman rents a remote farm in rural Wales. She says her name is Emilie. An Emily Dickinson scholar, she has fled Amsterdam, having just confessed to an affair. On the farm she finds ten geese. One by one they disappear. Who is this woman? Will her husband manage to find her? The young man who stays the night: why won’t he leave? And the vanishing geese? Set against a stark and pristine landscape, and with a seductive blend of solace and menace, this novel of stealth intrigue summons from a woman’s silent longing fugitive moments of profound beauty and compassion.
The Book of Strange New Things by Michel Faber
A monumental, genre-defying novel over ten years in the making, Michel Faber's The Book of Strange New Things is a masterwork from a writer in full command of his many talents. It begins with Peter, a devoted man of faith, as he is called to the mission of a lifetime, one that takes him galaxies away from his wife, Bea. Peter becomes immersed in the mysteries of an astonishing new environment, overseen by an enigmatic corporation known only as USIC. His work introduces him to a seemingly friendly native population struggling with a dangerous illness and hungry for Peter's teachings—his Bible is their "book of strange new things." But Peter is rattled when Bea's letters from home become increasingly desperate: typhoons and earthquakes are devastating whole countries, and governments are crumbling. Bea's faith, once the guiding light of their lives, begins to falter. Suddenly, a separation measured by an otherworldly distance, and defined both by one newly discovered world and another in a state of collapse, is threatened by an ever-widening gulf that is much less quantifiable. While Peter is reconciling the needs of his congregation with the desires of his strange employer, Bea is struggling for survival. Their trials lay bare a profound meditation on faith, love tested beyond endurance, and our responsibility to those closest to us. Marked by the same bravura storytelling and precise language that made The Crimson Petal and the White such an international success, The Book of Strange New Things is extraordinary, mesmerizing, and replete with emotional complexity and genuine pathos.
The Foundling Boy by Michel Déon, Julian Evans (Translation)
The classic coming-of-age novel translated into English for the first time. It is 1919. On a summer’s night in Normandy, a newborn baby is left in a basket outside the home of Albert and Jeanne Arnaud. The childless couple take the foundling in, name him Jean, and decide to raise him as their own, though his parentage remains a mystery. Though Jean’s life is never dull, he grows up knowing little of what lies beyond his local area. Until the day he sets off on his bicycle to discover the world, and encounters a Europe on the threshold of interesting times. . . . Michel Déon has published more than fifty works, including Les Poneys Sauvages (The Wild Ponies) and Un Taxi Mauve. His novels have been translated into many languages, and he is considered one of the most innovative French writers of the twenty-first century.
The Stone in the Skull by Elizabeth Bear
The Stone in the Skull, the first volume in her new trilogy, takes readers over the dangerous mountain passes of the Steles of the Sky and south into the Lotus Kingdoms. The Gage is a brass automaton created by a wizard of Messaline around the core of a human being. His wizard is long dead, and he works as a mercenary. He is carrying a message from a the most powerful sorcerer of Messaline to the Rajni of the Lotus Kingdom. With him is The Dead Man, a bitter survivor of the body guard of the deposed Uthman Caliphate, protecting the message and the Gage. They are friends, of a peculiar sort. They are walking into a dynastic war between the rulers of the shattered bits of a once great Empire.
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Fantômes, chasseresses et guérisseuses : bienvenue en Corse
@haweke @korydweninterim @sinniel
Bonjour, bonjour :) Comme prévu, voici quelques histoires intrigantes venues de Corse. Bien entendu, ces traditions peuvent varier selon les régions, mais les grandes lignes sont là.
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La Corse. Île de granit entre mer et montagne, où les morts ne sont jamais bien loin des vivants.
Les anciens prêtaient une grande importance aux signes : un bruit inexplicable dans la maison ? La silhouette spectrale d’une chouette effraie dans le ciel nocturne ? C’est la mort qui s’en vient. Lors d’une veillée funèbre, il est de coutume de couvrir tous les miroirs de la demeure afin que l’âme ne s’y égare pas. A la Toussaint, l’on nettoie les tombes. Certains prétendaient même pouvoir converser avec les défunts en cette occasion.
D’autres, souvent des femmes, ont un lien très spécial avec l’au-delà. Laissez-moi vous présenter la Mazzera.
A Mazzera
Le mazzérisme est un phénomène exclusif à la Corse. Certains y voient une forme de chamanisme. Vous noterez l’origine du mot : « masse ». En effet, la mazzera est une chasseresse, l’instrument de la mort.
La nuit, elle quitte son lit en rêve pour battre la campagne. Son chemin croise celui d’une bête qu’elle abat sans états d’âme. Mais l’animal agonisant révèle alors son vrai visage : celui d’une personne connue de la tueuse. Il est en général trop tard : le destin a frappé et la victime mourra dans l’année. Une force supérieure s’empare donc de la dormeuse, elle ne décide pas mais agit en bras armé de la fatalité.
Il est dit que cette condition est héréditaire, issue d’un baptême mal effectué ou peut survenir si la personne a accepté un funeste présent de la part des morts (j’y reviendrai ensuite).
Ce tueur fatidique peut parfois être un homme, mazzeru, mais les femmes étaient très nombreuses parmi les mazzeri, peut-être même plus que les hommes.
Tentons de trouver une piste d’explication. La tradition associait la chasse au masculin, même si celle-ci s’effaçait parfois devant des exceptions. Cela dit, des femmes s’équipaient parfois de fusils ou de pistolets pour défendre leur maison. De même, l’île compte des héroïnes qui se sont illustrées les armes à la main pour protéger leurs terres (par ici pour en découvrir certaines). Par exemple, mon village a été par le passé défendu par les femmes qui ont aspergé les assaillants d’huile bouillante.
Il faut aussi prendre en compte le lot des femmes dans la société paysanne traditionnelle n’était guère enviable. Ces dernières abattaient en effet beaucoup plus de travail que les hommes et leurs tâches étaient extrêmement physiques. Elles se chargeaient par exemple d’apporter les matériaux de construction sur le site d’une future bâtisse pour que les hommes les assemblent. Ainsi, mon grand-père me parlait cet été de telle maison de village pour laquelle les femmes sont allées chercher les pierres et les ont transportées.
Mon arrière grand-mère était par exemple illettrée. Etant une fille, ses parents n’avaient pas jugé utile de la scolariser et l’avaient envoyée travailler aux champs. Elle y allait tous les jours pieds nus et même lorsqu’elle était enceinte.
De ce fait, il serait d’une certaine manière possible de voir dans ce phénomène l’expression d’un inconscient féminin, sauvage et revendicatif, refoulé par la société. L’on pourrait voir le mazzérisme comme un désir d’évasion refoulé. Par ailleurs, ces visions devenaient pour certaines une véritable addiction, semblable à celle induite par l’alcool.
L’église peut-être un recours pour se libérer du mazzérisme, mais chercher de l’aide implique que la personne révèle son don et le contenu de ses visions.
Voyons désormais son pendant lumineux, la signadora.
A signadora
La signadora, est en quelque sorte une guérisseuse, une bienfaitrice. C’est là encore très souvent une femme, bien qu’il existe aussi des hommes, il y en a par exemple un dans mon village.
Elle connaît des prières, transmises selon un rituel bien précis, à minuit lors de la veille de Noël, pour retirer le mauvais œil. Pour vérifier si une personne en est atteinte, elle va verser quelques gouttes d’huile dans de l’eau. Si les deux liquides se mélangent, c’est mauvais signe et la praticienne doit donc opérer.
Gardienne de la vie et de la lumière, la signadora peut aussi avoir un pendant obscur. Jugez-en par cette histoire de l’entre-deux-guerres :
« Deux jeunes hommes regagnent leur village. La nuit est tombée. Ils aperçoivent au bord de la route deux silhouettes féminines vêtues de blanc. Ces dernières ne peuvent être que des esprits. Prudemment, ils font demi-tour et empruntent un autre chemin. Soulagés d’en avoir réchappé, mais inquiets de cette rencontre avec le surnaturel, ils se rendent chez la signadora, sans lui raconter pour autant leur aventure. Cette dernière les informe aussitôt que deux silhouettes les attendaient sur la route. Comment le sait elle ? Puis elle ajoute : « Si j’étais arrivée à temps, vous ne vous en seriez pas sortis indemnes ». »
Signadora de jour...mazzera la nuit.
L’obscurité recèle en effet bien des dangers. Entendez-vous les gémissements sur le chemin ? Ce n’est pas le vent, les morts sont en marche.
A Cumpagnia di i morte / A Squadra d’Arozza
Lors des fêtes religieuses, la confrérie défile en procession dans les villages. Mais un autre cortège hante les ténèbres : celui des morts, la Cumpagnia di i morte (en Haute-Corse) ou la Squadra d’Arozza (Corse du Sud).
Cette confrérie de spectres en habits blafards de pénitents défile pendant la nuit, funeste présage car elle transporte les dépouilles de ceux qui vont périr dans l’année. Si vous les croisez, adossez-vous à un mur et pointez vers eux un couteau ou à défaut un clou. Surtout n’acceptez rien de leur part.
Si par malheur vous prenez le cierge qui vous est offert par l’un des fantômes, vous deviendrez aussitôt un mazzeru. Il faudra alors faire preuve de courage et croiser de nouveau la route du cortège. A ce moment, vous devrez alors rendre sa bougie au seul fantôme qui n’en a pas.
Si bien sûr, l’on parle moins de ces choses là, certaines personnes disent encore avoir croisé cette procession dans les années 2000…
Et voilà, j’espère que ces quelques histoires du folklore Corse vous auront plu ! Joyeux Halloween à tous !
Pour en savoir plus :
-Antoni Charles, « Rencontre avec une Mazzera »
-Carrington Dorothy, The dream hunters of Corsica
-Multedo Roccu, Le mazzérisme, un chamanisme Corse
http://corsicanostra.free.fr/lesurnaturel.htm
https://www.corsicamea.fr/coutumes/mort.htm
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Sang bleu
Exiguë pièce du désespoir nouée aux artères nourricières Le sang bleu suffoque comme un supplicié implorant Étriqué comme les espoirs agonisants des amoureux éconduits Des mots qui ne servent plus à rien Des mots qu’on ne prononcera plus Étouffés Dans le noir des chambres et la tendresse des bras nus Des gestes devenus fantômes sur ta peau éthérée Fantômes de l’espoir assassiné Du désir écartelé sur les portes d’un nouvel interdit L’absence Le vent du silence caressant les regrets chauds L’errance tiède des disparitions inexplicables Voguant sur un fleuve sans rives au tumulte d’une bête en rut Écarté vers les chutes vertigineusement implacables Inévitable chute Chute vers l’abîme sanglant de la fin des choses et des transhumances Transhumances langoureuses entre le plaisir et le désir fou L’amour sans tête et les extases exorbitées de joie Dans la nuit coulante sur les murs de la chambre ta silhouette dansante et mon corps de faune Nuit coulante sur nos corps extasiés d’un clair obscur lunaire À travers les persiennes dansant au plafond blanc La frise de stuc et le consummatum est encadré d’or brillant Nuit coulante sur nos jours émerveillés le long des remparts La mer infinie et azur de perfection Sous la chaleur écrasante de juillet A l’infini la mer azur comme tes seins tendus de rose Lèche la pomme et croque le fruit mielleux du plaisir arraché au labeur Devant l’amour nos corps enlacés et étreints comme mille nœuds gordiens Derrière toujours la mer et son écume lascive et mouillée comme les yeux des désespérés Et au-dedans nos cœurs chaud comme les entrailles d’un cheval fraîchement mort Nos cœurs chauds qui se dévorent et se sucent le sang au son des symphonies Mahlériennes Cors et timbales Silence L’absence alors Le vent du silence caressant les regrets chauds L’errance tiède des disparitions inexplicables C’est la chute Noyade dans les eaux noires du fleuve de la perdition celui qui vole tout Même l’âme même le cœur Surtout eux Dans les eaux plus noires que noires même le désespoir se noie Ne reste qu’un silence de plomb Lourd et beau comme une église au faîte embrumé de mauve Une cathédrale d’opale aux vitraux kaléidoscopiques De la Passion rude comme cet amour qui meurt Lentement dans l’agonie du précipice acéré des joies piétinées Des offrandes rances défigurées Dans les limbes étouffantes des choses égarées Brisées à jamais comme des chevaux de cristal Le bruit des pas sur la pierre séculaire cabossée résonne lentement comme un chant du cygne Combien ont foulé cette pierre Combien dans la douleur ou le chagrin sont venus ici chercher le salut ou le réconfort Combien ont souffert déjà Si fort qu’il y a tant d’églises et de morts ici-bas Et combien d’amours déchiquetés jonchent les cimetières du vide Du vide de l’extase belle et folle comme une abeille qui danse pour rien Ô vol nuptial des rencontres indéfectibles Ô vol nuptial des rencontres explosatoires Qui ne durent qu’un instant et meurent en hurlant comme des martyrs immolés par le feu de la passion crue La passion sèche et dure comme un amandier La passion sauvage mise en transe Des prisonniers de l’horreur de la beauté sublime Des ignorants de la profondeur des plaies que trace l’extase dans la chair La chair douce et pure des amoureux innocents Innocents et fou Aux yeux bandés Aux cœurs en farandole Aux corps frénétiques et brûlants de mille feux Et le temps qui ondule comme une danseuse ravageuse s’écrase et disparaît Les nuits sont courtes contre ta peau de velours Et les jours sont courts entre tes bras sur le banc abrité des tilleuls dorés de l’automne naissant Le sang La veine L’œil cracheur de mots doux Une larme au coin et l’horizon pour seule échappatoire Ta main Ma joue offerte Ma main Tes seins innocents Sur le banc bordé de buis Le long de l’allée de gravier blanc dans le parc du château blanc comme l’albâtre Sous les tilleuls dorés de l’automne naissant Au jour mourant Lumière dorée En transe dans l’espace infime entre nos bras Tremblotants d’amour vierge et nu D’amour pur et fou Yeux bandés sur la falaise de tous les plaisirs Tout ne se vit qu’une fois Le faire bien le faire beau Le faire comme un oiseau s’envole dans le vide Sûrs et beaux comme des pégases de feu Sûrs et beaux comme des colombes couronnées de diamants Sûrs et beaux comme des esclaves de l’amour Dévots jusqu’à l’hypnose donnant sa vie à l’Éternel La magie qui tortille les tripes et mouille les yeux émerveillés Yeux aveuglés des cœurs hurlants ressuscités d’entre les ruines du chagrin D’entre les morts amputés des passés dévastés Des passés ravagés comme des champs de bataille Aux morts purulents offerts aux corbeaux funèbres Yeux émerveillés de tant de beauté De la résurrection extatique des amours immortels et fougueux comme un océan d’or Sous le regard placide de l’innocence qui cherche
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Toi
Chacun de tes gestes m'enveloppe de soie, me caresse de coton et m'enivre avec velour.
La chaleur de ton corps réchauffe mon âme, apaise mes plus sombres pensées et revigore mon être d'une puissance éternelle.
Tes yeux m'emmènent dans un endroit magique, où bonté n'est que lumière, où nos chemins se tissent, se croisent et s'émerveillent devant un paysage resplandissant de lumière.
Tes baisers déposent en moi une vague de frissons, une braize de feu qui scintille de couleurs, de joies, de passions.
Ton sourire m'entraîne sur un chemin, rempli de paquerettes, de boutons d'or, de mauves, de coquelicots, de nigelles de damas, de cosmos.
Ton odeur quant à elle, m'entoure d'un cachemire sensuelle, doux, protégeant mon corps de batailles extérieures, faisant barrière à de multiples impacts.
Ton cœur, lui, me donne ton nom, tes valeurs et tes plus profonds secrets, me confiant un rôle, dit d'un pas de fée : celui de veiller sur toi, au delà des étoiles.
Parceque chaque partie de toi me fait perdre la raison, à en perdre mes mots.
Tu es l'air de la montagne, le vent des sapins, le soleil illuminant nos ombres, la lune se reflétant dans un lac d'eau pur, symbole d'une symbiose esquise, le fruit sauvage, l'animal d'une agilité sans faille, un saphir étincelant.
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13/08, soir
Fin de journée nous sommes partis en quête d’un bel endroit où nous poser… À l’assaut des montagnes nous voilà repartis dans des petits chemins cabossés et pleines de ronces… Notre brave camion passe partout, se fait lacérer les flancs, tangue et ne se plaint jamais ! Mais bon, comme on dit, il ne faut pas pousser bobone dans les orties ! Trouver un endroit plat, à l’écart du chemin, le plus haut possible, avec une vue peut potentiellement prendre du temps, être dangereux et très compliqué. Il faut savoir s’arrêter à temps. Cette fois, nous sommes allés un poil trop loin…. Le chemin est devenu de plus en plus sauvage et envahi de végétation et pas d’endroit où faire demi-tour… Aucun problème pour monter mais descendre en marche arrière c’est risquer de décrocher. Pas le choix, une longue et lente marche arrière nous attend. Ça ne descend pas très fort mais le chemin est plein de hautes herbes… les enfants descendent et restent devant. Je guide Seb derrière. Un peu stressant sur 3 petits mètres mais tout va bien.
Note pour plus tard : toujours vérifier la possibilité du demi-tour avant de s’aventurer, même quand le gps nous montre une boucle… Nous finissons par nous arrêter dans un magnifique endroit, une châtaigneraie visitée de quelques bruyères mauves… ouf ! On va pouvoir prendre l’apéro !
Mais en fait non, on découvre une grosse pierre coincée entre les deux roues… elle nous fait suer de grosses gouttes ! 20 minutes seront nécessaires pour en venir à bout !
Ça y est on est posé. On mettra un petit moment à se détendre. On prend le temps. La soirée est agréable. On replie dans le noir, sans rajouter de couche, sans moustiques… et avec le sentiment de, cette fois, être vraiment bien rentré dans notre voyage !
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