#mauvaise tête mais bon coeur
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Tu es créé spécialement pour le plan de Dieu
Par le pasteur David Porter
Parlons un peu des Cabulites, des Cabuliens ou peut-être des Cabulois ? Ou quel que soit le pluriel des habitants de Cabul !! Je ne parle pas de Kaboul, la ville d’Afghanistan mais d’une région constituée de petites villes dans le nord-ouest d’Israël, il y a trois mille ans.
D’accord David, alors, raconte-moi. Qui sont ces gens et qu’ont-ils de si spécial ?
Eh bien tu vois, Hiram ( j’aime ce nom ), roi de Tyr, a donné un coup de main à Salomon, roi d’Israël, pour son gigantesque projet de construction. Il a envoyé de l’or et toutes sortes de bois pour que Salomon puisse asseoir sa grandeur.
L’or qu’Hiram a envoyé à Salomon pour construire le temple et son palais pourrait valoir environs 250 millions d’euros à l’heure actuelle.
En échange, Salomon a donné à son ami du grain et certainement beaucoup d’autres choses mais il voulait aussi lui faire un cadeau spécial. Alors, il lui a donné vingt villages dans la partie nord-ouest de son territoire, pas très loin du royaume d’Hiram.
Un cadeau miteux
Hiram a sauté dans sa Mercedes ( ou dans ce qu’il avait d’équivalent, une Porsche peut-être ) et il est parti voir son cadeau.
Il n’a pas été très impressionné et a certainement fait la même tête que ta femme la dernière fois que tu as voulu lui faire une surprise en lui achetant une robe que tu as choisi tout seul. Ça a bien marché, n’est-ce pas ?
« Hiram sortit de Tyr, pour voir les villes que lui donnait Salomon. Mais elles ne lui plurent point, et il dit : Quelles villes m'as-tu données là, mon frère ? Et il les appela pays de Cabul, nom qu'elles ont conservé jusqu'à ce jour. Hiram avait envoyé au roi cent vingt talents d'or. » 1 Rois 9:12–14
Hiram les a appelées Cabul, ce qui signifie sale, déplaisant, bon à rien.
Quel homme ingrat ! A quoi s’attendait-il en échange de 250 millions d’euros ?
As-tu déjà eu l’impression d’être un habitant de Cabul ? Les gens comme Hiram ne pensent pas grand bien de toi à cause ...
D’une famille pauvre ? De la mauvaise race ? Du manque d’argent ? D’une mauvaise santé ? D’un manque d’éducation ? D’un manque de beauté ? Du fait que tu n’es pas hyper-intelligent ? Du fait que tu n’as pas d’amis dans les bons cercles ?
Est-ce que les gens conduisent sur l’autoroute de la vie sans t’accorder un deuxième regard ? Cabul ! Inintéressant ! Rien dont tu puisses profiter !
Si tu étais dans « La France a un incroyable talent », tu serais dans le premier épisode. Tu sais, celui où les spectateurs rient en voyant des gens qui essayent de chanter.
Comment réagis-tu à ta citoyenneté de Cabul ?
Essayes-tu de vivre en fonction de ce que les snobs attendent de toi ? A l’école, une des jeunes filles avait dit que son père avait parié qu’elle serait enceinte avant d’avoir seize ans. Que fais-tu quand ta propre famille s’attend à ce que tu continues à vivre selon la façon Cabulienne ?
Ou peut-être vis-tu avec un sentiment constant d’infériorité. Ton credo est : « Ils ont tort à mon sujet. Je vais leur montrer ! » C’est un peu mieux mais même si nous arrivons ainsi à quitter Cabul, cela nous conduit souvent à avoir de mauvaises attitudes.
Si tu es un Cabulien, souviens-toi de trois choses :
* Tu as quelque chose de spécial. Dieu t’a créé unique, d’où que tu viennes. Tu n’as pas à le prouver à qui que ce soit ; c’est vrai.
* Tu es en vie pour une raison. Tu n’es pas un accident. Personne d’autre ne peut jouer le rôle que Dieu a prévu pour toi.
* Ta contribution est importante. Tu apportes quelque chose de vital au plan de Dieu.
« Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Vous m'invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur. » Jérémie 29 :11-13
Ne te limite pas pour la simple raison que tu viens de Cabul.
Près de mille ans après Hiram, un gars nommé Nathanaël a manifesté son mépris pour une ville de la région de Cabul. En parlant de Jésus : « Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? Philippe lui répondit : Viens, et vois. » Jean 1:46
Il s’est bien trompé ! n’est-ce pas ? Confie-toi en Dieu et sois ce pourquoi Il t’a créé et les gens qui te rejetaient seront surpris.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, Tu as des plans merveilleux pour ma vie, merci de me rappeler combien je suis précieux et de me conduire dans les projets que Tu as préparés spécialement pour ma vie. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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La phrase de Louis a le don de surprendre Harry qui redresse son regard pour le poser sur Zayn pendant une fraction de seconde, son coeur ratant un battement - parce que dans le fond, lui aussi n'a pas été cool avec Perrie, et il se sent presque pris sur le fait comme un enfant. Pourtant ça ne reste qu'une seule seconde, presque trop rapide, déjà trop baigné dans sa rancoeur pour pouvoir se montrer trop faible une seule seconde. Sa pique tombe presque au bon moment et Harry supporte le regard de Louis sans rien dire, toujours conscient des remontrances du brun comme l'aîné s'occuperait de ses cadets, mais l'effet ne fait plus pareil, plus depuis la fin du groupe, sans doute. "Essaye au moins de prévoir quelque chose de concret avant de tous nous jeter dans le même panier, uh?" Harry glisse vers Louis quand même alors qu'il le voit partir, conscient de vouloir avoir le dernier mot, alors que Nick prend ça comme le moment de fuir aussi. Et parce que Louis lui fait de la peine quelque part, lui qui n'a rien demandé se retrouve entourer de ces deux idiots, notamment Harry qui semble vouloir taper là où ça fait mal tout le temps. Evidemment, l'animateur se retrouve avec une excuse idiote pour justifier de sa présence sur le balcon alors qu'il ne fume pas. "Ils sont odieux. Enfin, Haz surtout." Nick soupire un petit peu en s'appuyant contre l'encadrement du balcon pour observer Louis un instant. "Désolé, c'est ma faute, je l'ai emmené ici, c'était peut-être une mauvaise idée." Il avoue ses torts sans une seule hésitation, haussant un peu des épaules à la mention de chantage affectif, se permettant de s'approcher de la rambarde à son tour pour s'y appuyer un instant, appréciant la vue une seconde avant de regarder Louis davantage. "T'es vraiment petit." Il glisse dans un demi-sourire, se sentant presque obligé de l'embêter et peut-être de lui changer les idées. Harry se lève sans savoir quoi faire de lui, une légère colère encore en lui alors que Zayn lui propose de le bloquer, comme si ça allait changer quelque chose à sa vie. Pourtant il ne s'échappe pas, même lorsqu'il dit en avoir marre de le voir, et se retrouve assit à côté de lui sur le canapé, le regard fixé devant lui pour ne pas le regarder lui. Il ne pensait pas que ça arriverait un jour, de se retrouver à nouveau aux côtés de Zayn, aussi proche - entendre sa voix, pour s'adresser à lui réellement. "Mh," il souffle à peine, quand il lui dit de rester là, son souffle un peu perdu, pas sûr d'apprécier de l'entendre aussi près finalement. Du moins pas sans le regarder. Et Harry tourne son regard vers Zayn finalement - l'impression de se prendre une gifle de le voir aussi près, ce visage qu'il connaît par coeur malgré tout ce temps. "Je... uh, après la naissance du bébé." Il glisse, le timbre lent à nouveau, l'animosité affaiblie. "Normalement." Sous-entendu qu'il pouvait partir plus tôt, comme il l'a mentionné à Louis, et non pas dans trois mois. Il n'a aucun projet actuellement, travaille seulement sur de la musique, ce qu'il fait depuis Londres. "Je pourrais partir demain." Il croit bon de rajouter, comme une menace, presque.
Louis roule des yeux en entendant la dernière méchanceté de Harry, décide de ne pas répondre avant de partir. Autant lui laisser croire qu'il est en train de gagner à faire le gosse, ca va peut-être le calmer. Dehors, il s'excuse envers Nick, et sa remarque sur Harry lui arrache un rire, se disant que le brun est encore naïf. "Oh, Zayn ne devrait pas tarder à commencer aussi. Il croit que je ne le vois pas sur son téléphone, mais il est en train de s'enfoncer et il devra trouver un coupable." Louis prédit, se disant qu'il est juste irréaliste que Zayn ait ce qu'il veut ce soir, si il est même conscient de savoir ce qu'il veut. Il espère juste qu'il n'ira pas trop loin. Et il fait vite non de la tête en entendant les regrets de Nick, ne voulant pas qu'il commence à penser à s'en aller. "Non, non, il fallait qu'ils se voient. Et puis, je suis content que tu sois là." il admets, timide à nouveau, sent la présence à ses côtés sans oser se tourner vers lui maintenant. C'est vraiment embarassant. Un peu moins lorsque Nick se moque et que Louis fronce des sourcils par réflexe, indigné. "Eh, je ne te permets pas ! J'ai la taille parfaite." il se défends, regardant de Nick de haut en bas. "Je suis même étonné que tu ais pu passer la porte tiens." Louis marmonne, reprenant sa cigarette avant qu'elle ne s'éteinde. Zayn n'a aucune honte à continuer de regarder Harry, même si lui a arrêté. Il n'a pas dit qu'il en avait marre d'être regardé, après tout. Et finalement il pose une autre question, incapable de ne pas chercher une réaction du brun, et hoche de la tête à sa réponse, cherchant de suite ses yeux quand il tourne la tête. Zayn sourit à la menace, parce que Harry lui a manqué, peu importe quel version, peu importe sa façon de lui parler. "Si tu pars demain matin, reste dormir, je t'aménerais à l'aéroport." Zayn se surprends à murmurer avec un sourire, et prends une inspiration pour se reprendre quand il se rends compte que son regard a dévié sur ses lèvres, pose sa bière sur la table devant eux. "Je te jure que je n'essaye pas d'en faire autant, j'ai juste... tu m'as manqué." Zayn avoue d'un souffle en fixant la table, fatigué de constater que Harry le rends toujours aussi bête.
Just act like you're one of us.
Louis a évidemment du trouver une excuse pour expliquer l'absence de Harry à Zayn, au moins pour se rassurer, mais Zayn n'a pas vraiment bronché quand il lui a dit qu'il avait du aller aider Gemma à déménager. Il commence franchement à se demander si Harry avait raison et qu'il est vraiment le seul à avoir cru à son idée ? Non, c'est eux qui sont ridicules. Bon, il est un peu décu mais il est quand même content d'avoir Zayn chez lui, surtout qu'ils ont réussi à se trouver un petit coin dans le salon, pour discuter tranquille. Surtout quand Louis a besoin de chuchoter pour ne pas avoir l'air d'un fou. "Attends, comment ça il t'a dit qu'il n'avait personne ? Il n'allait pas se marier ?" il demande en chuchotant, la main peut-être un peu trop serrée sur le bras de Zayn. "Apparemment non ? Ou peut-être qu'il fait semblant pour l'émission ? J'ai pas demandé plus." le brun réponds en fronçant des sourcils, un peu surpris de l'intensité tout d'un coup. Ils ont pris un seul shot, Louis ne devrait pas encore être fin de soirée insupportable Louis. Peut-être que lui aussi a vieilli. "Non non, je ne crois pas qu'il ait déjà dit ça. Il a du se passer quelque chose..." Louis réfléchit, et ne remarque pas Zayn qui lève la tête pour regarder la porte s'ouvrir une nouvelle fois. Il remarque quand il se lève quand même, et fronce des sourcils en se tournant lui aussi vers les nouveaux arrivés. "Uh. Est-ce que je tends des pièges en dormant ?" il se demande à lui même en voyant Harry, mais panique légérement quand il voit Nick derrière. Même en dormant il n'aurait pas fait ça. "Attends deux secondes." il demande à Zayn tout de même, et fait quelques pas vers eux, un regard d'excuse pour Harry. "Donc... tu as décidé d'avoir ton rendez-vous chez moi ?" il demande pour essayer de comprendre, et hausse un sourcil vers Nick. "Bonsoir ? Surprise ? Tu veux une bière ?"
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Pourquoi j'ai peur du noir comme ça ? La nuit parfois, je me réveille en sursaut, ou je rêve tout simplement que je ne suis pas seul. Quelqu'un est là, ou l'était l'instant d'avant, je ne suis pas bien. Mal à l'aise, je reviens de quelque part. Désagréable. Il faut allumer la lumière, marcher un peu pour s'éloigner de ce moment. Avant de se rendormir, serein, presque sûr que c'est bon, que "ça" ne reviendra, ou que ça ne s'est pas vraiment passé. Ici. Les rêves, même s'ils sont bizarres, n'ont rien d'étrange. Ils traduisent quelque chose. Ne sont pas là au hasard, tombés du ciel. Comment intérpréter ces sensations, ces terreurs, ces impressions qui reviennent. Ces choses que l'on voit, depuis toujours peut-être, et sur lesquelles nous ne pouvons presque pas mettre de mots, une fois réveillé. La folie, évanouie. La nuit, terminée. Le voile des ombres se lèvent, tout ça s'est-il vraiment passé ? ca me semble bien irréel maintenant que les oiseaux chantent, que le soleil perce par la fenêtre. Tout a l'air normal, réel et tranquille. Alors, pourquoi tout ce chaos pendant mes "heures de repos". J'ai les dents qui grincent, le coeur qui s'emballe, un peu de fièvre. J'ai des visions terribles, je vis des scènes, irréelles et réelles, limpides, toujours comme si ça se passait vraiment. Ailleurs, dans une autre vie. Celle d'avant, d'après, ou juste autrement, dans une réalité parallèle. Seulement dans ma tête. Oui, peut être. Mais non aussi. Car tout mon corps ressent, réagit et se rappelle. Quand il s'agit de sexe, je bande, je jouis même, et je m'en aperçois pendant qu'je rêve, à moitié conscient dans l'inconscient. Lorsque j'ai peur je transpire, lorsque c'est beau, fantastique, je me réveille, transporté. La nuit je dors, les yeux clos, certes, mais je vis, je vous promets que je n'ai pas les yeux fermés. Ils regardent ailleurs, connectés à autre chose. Une autre vie. Plein d'autres vies, faites de lumières, d'impressions, d'ombres, de personnes et personnages, de symboles et thématiques. Que faire, que dire, que penser de tout cela ?
En rêve, adolescent, j'ai couché avec une prof que je ne connaissais pas. Quelques années plus tard, je fais ma première fois, et c'était pareil la sensation, comme si je l'avais déjà fait. J'ai aussi vécu un rêve atroce où sur le champ de bataille j'étais poignardé. Victime d'une longue agonie, le poumon percé, je suffoquais, sans mourir, sans me réveiller. J'ai vécu cette scène, ma main à couper qu'en vrai je la vivrai pareille. C'était plus que réel. Des exemples j'en ai plein de voyages comme ça. Gaïa, une italienne qui m'a obsédé de longs mois, aussi, nous n'étions plus en contact ou à peine depuis des années et en rêve s'est créée une scène où nous étions trois, elle, moi, et une amie à elle qui servait d'entremetteur car nous devions apprendre à nous connaitre, nous rencontrer. Et pendant ce rêve, j'ai compris, que nous étions des étrangers. Certes nous nous sommes présentés, mais plus, ce rêve était une succession de tentatives de rapprochement. Tout était orchestré, mis en scène, alors que dans la vraie vie, sans me repousser, elle acceptait certaines perches que je lançais, sans elle me relancer, ni jouer le jeu de ce ceux qui veulent être amoureux. Elle acceptait certains compliments, poliment, flattée, mais sans plus. Il y a des moments de l'année où les obsessions reviennent et les rêves les étudient, les approfondient avec vous. J'ai joué le jeu, j'ai écrit sur elle, j'ai rêvé d'elle. J'ai tourné, retourné la question, pour comprendre...quoi? Rien, je ne sais pas. Qu'on ne pouvait pas courir après quelqu'un qui n'l'voulait point, et surtout pas pour de mauvaises raisons, des lubies, une image, car en réalité, tout ça c'est un caprice, l'histoire d'un amour irréalisé, le besoin de réponse, d'un retour de l'autre auquel on a tant pensé dans le vide des éventualités, des "et si". J'ai lu quelque part cette phrase que j'ai beaucoup aimé : choose people who choose you. Et voilà, s'en était réglé, c'est pas plus compliqué qu'ça en vrai. Ne cours pas après des fantomes pour des raisons fumeuses, car une fois devant, le souffe coupé, tu n'auras plus d'autre choix que de partir en courant. Tant d'efforts gâchés. Pour rien. Une frayeur, de la déception. Et un sentiment de soi bien dégradé.
La nuit, je crois, qu'on se connecte à l'infini des possibles. Nous ne sommes jamais aussi humains que lorsque nous dormons, tous ensemble, au pays des rêves. C'est un point commun à tout ce qui vit, les rêves. La matière aussi, surement, rêve. Les alchimistes vous diront peut-être que oui, que non. Moi je n'sais rien à tout ça même si j'ai envie d'y croire. Peu importe. La vie, au sens de tout ce qui a vécu, de ce qui vit et ce qui vivra, la terre, ses enfants, ses ancêtres, et ses petits enfants ; tout se rappelle. Mémoire, cette mémoire existe dans notre patrimoine génétique, notre adn, nos composants. Nous sommes faits de ce qui nous a fait et ce qui a été fait. Les rêves c'est le passé et la création, ce qui s'est passé et ce qui pourrait se passer. Ils sont magiques, mystiques, effrayants et réalistes. Ils sont tout ça à la fois, ils nous emmènent là où nous ne pouvons pas, encore ou jamais, faute de moyens ou de volonté. Je me rappelle, avec ma copine, en Avril dernier on échangeait déjà, alors qu'on se connaissait à peine. Une discussion dérape un peu, s'échauffe, pleine de sous entendus. On s'arrête, on se couche là dessus, à des kilomètres l'un de l'autre, presque inconnus. Et tous deux nous rêvons, de choses suaves, de chaires chaudes, tremblantes, qui se rencontrent et qui s'enlacent : l'amour, le sexe, l'union de deux êtres qui se connaissent à peine. Dans ce rêve, nous avons déjà tout fait. Fait ce qui se passera plus tard, ici bas, dans notre réalité. Mais en réalité, j'en suis convaincu, c'était déjà fait après ce rêve. Je l'avais déja vécu, elle aussi.
C'est peut-être pour ça quj'ai peur du noir. C'est pour ça que je porte des angoisses la nuit, que parfois je sens que je ne suis pas seul. Je revis des choses, des scènes, que j'ai surement vécu dans d'autres vies, dans mes rêves ou ici, quand j'étais quelqu'un d'autre il y a bien longtemps. Aucune idée, mais les rêves c'est trop génial, étrange et parfait pour fermer la porte à tout à tout ce que l'on ne voit pas. Nous ne sommes pas seulement ce que nous sommes ; des êtres qui naissent, qui meurent et pas plus. Y'a tout un tas d'chose avant, après, pendant, ailleurs, toujours, jamais. Le temps linéaire est limité. Nos yeux, bornés. Les songes et nos rêves voyagent dans plusieurs dimensions. Passé, futur, présent, en sont seulement les ingrédients, des variables. Il y a un grand jeu qu'est l'univers et nous en sommes tous les joueurs, le jour, ancrés dans une dimension terrestre, et la nuit, endormi en éveil, en train de vivre 1000 vies. Continuez à chercher, restez ouverts à tout ce qui vous arrive. Des informations viennent de partout, il y a bien plus que ce que l'on peut voir ou même imaginer.
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Les ployes
Dans cette nouvelle entrée de mon blog je vais vous parler un peu d'un met que je tiens à coeur, les ployes.
Ce sont de crêpes salées de sarrasin qui viennent de la culture brayonne du Nouveau-Brunswick. Mes deux parents on grandis dans cette culture en mangeant des ployes à presque chaque repas. C'est un plat qui ne coûte pas très cher et qui est bon pour accompagner des bouillis, des soupes, du maïs et des repas barbecue l'été. On peut y ajouter du beurre et/ou des cretons pendant le repas et y ajouter du sirop d'érable, du beurre d'arachide et/ou de la mélasse pour le dessert. Ce qui différencie cette crêpe de sarrasin des autres, c'est sa farine. La farine de sarrasin est sans le son, ce qui veut dire que l'on va retirer l'extérieur des grains avant qu'il soit moulus. Cela donne une crêpe plus douce au goût, sans la légère amertume que donne normalement le sarrasin. C'est un plat que je chéri beaucoup puisque je l'associe à mes étés passés au Nouveau-Brunswick lorsque j'ai un enfant.
La liste d'ingrédients est simple mais certains éléments majeurs sont difficiles à obtenir au Québec.
Pour nourrir environ 3 à 6 personnes il vous faut:
2 tasses de farine de sarrasin sans son (marque La Brayonne ou La Ploye. Difficile à trouver au Québec mais disponible au Nouveau-Brunswick. Si la mauvaise farine est utilisé la couleur ne sera pas jaune comme désiré.)
1 tasse de farine blanche
1 c. à thé de sel
2 c. à thé de poudre à pâte
Une pincée de bicarbonate de soude (optionnel)
2 tasses d'eau froide
1 tasse d'eau bouillante
Commencez par mélanger la farine de sarrasin, la farine blanche et le sel dans un grand bol
Ajoutez toute l'eau froide progressivement et mélanger pour obtenir un mélange homogène.
Ajoutez la poudre à pâte et le bicarbonate de soude puis immédiatement ébouillantez progressivement.
Laisser reposer le mélange optimalement une vingtaine de minutes.
Étendre avec une louche sur une plaque chauffante à feux mi-haut, non huilée et laisser cuire jusqu'à ce que le dessus soit cuit. NE PAS RETOURNER LA PLOYE.
Vous pouvez ensuite étendre du beurre, des bretons, du sirop d'érable et n'importe quoi d'autre qui vient en tête.
Bon appétit!
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Les Chroniques de Livaï #542 ~ SANS AMBITION, IL N’Y A PAS DE TALENT (août 846) Kryshan
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Ouf, cet entraînement n'en finissait plus ! Je serais pas mécontent d'aller piquer une tête quelque part !
La chaleur écrasante rend mes fourreaux encore plus lourds et la sueur colle ma chemise sur ma peau. Je suis pas le seul. A vrai dire, j'ai plus fière allure que mes camarades... Où est Bernon ? Ah, le voilà. Il a dû se poser quelque part pour recharger son gaz. On a bien pris le coup de main, maintenant.
Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée de rejoindre le bataillon finalement. Les titans ne sont pas si terribles après tout. Nos camarades tremblent des pieds à la tête quand on les évoque, mais moi... ils me font surtout pitié en fait. La première fois que j'ai fait face à l'un d'eux, j'ai été saisi par l'expression figée de son visage. Comme s'il appelait à l'aide...
Nos exploits nous ont valu le respect au moins. Au début, on nous regardait avec crainte et curiosité ; ce n'est plus le cas depuis notre retour. Et puis nous sommes revenus avec le caporal Livaï, forcément, ça en jette... Ber, rapplique ! Les exercices sont terminés !
En silence comme d'habitude, mon frère atterrit juste à côté et s'avance vers moi. C'est moi ou ses cheveux ont encore poussé ? Ils poussent toujours plus vite que les miens. La semaine dernière ils balayaient à peine sa nuque et aujourd'hui ils tombent en dessous de ses épaules. Ouais, il faut les couper plus souvent. Il fait la moue. Je sais, c'est chiant, mais tu sais bien que c'est la procédure, tu vas finir par te faire engueuler ! Je dis ça mais je vais devoir le faire aussi de toutes façons...
On marche tranquillement pour rejoindre les autres, quand une petite silhouette vient nous barrer la route. Ca alors ? C'est le caporal ! Il me semblait bien l'avoir vu nous reluquer de loin ! Bernon s'immobilise à côté de moi et nous attendons la suite des évènements. Le petit homme nous tourne autour un moment - je le croyais pas si minuscule, c'était trompeur sur le cheval... - et semble nous observer sous toutes les coutures. Caporal ?... Pouvons-nous... quelque chose pour vous ? Bernon se presse contre moi, mis mal à l'aise par ce regard insistant. Comme toujours, je le rassure par la pensée.
Le caporal s'arrête enfin face à nous et me fixe par en-dessous, le menton levé. Il détaille vraiment ma physionomie de près... J'ose pas commenter, ce serait sans doute impoli dans ma position mais... Si vous voulez nous poser des questions, allez-y, mon frère et moi, on s'y attendait un peu déjà... Cela semble le dérider et il nous fait signe de rejoindre un petit coin à l'écart. Il s'adosse à un baraquement et ne perd pas de temps. Il nous demande quelle est notre histoire, à nous deux. Je souris un peu amèrement en moi-même. J'avais beau m'y attendre, c'est pas forcément agréable de se lancer dans de grandes explications... Mais bon, c'est le caporal.
Et bien voilà... Mois c'est Kryshan, et mon frère, c'est Bernon. Juste Kryshan et Bernon. Non, on a pas de nom de famille. Il hausse le sourcils. Ah oui ! C'est aussi votre cas, je crois ? Vous aussi vous venez d'un orphelinat ? Bernon tire ma manche par derrière pour me mettre en garde. Oups, oui... Je me laisse vite emporter... Excusez, caporal. Donc... on a pas de parents. On sort de l'orphelinat de Karanes. C'était pas le bagne, on y était plutôt bien. Je suppose que nos parents ont pas pu gérer... enfin, vous savez... Deux jumeaux... et avec notre air bizarre en plus... Vous en faites pas, on le sait ! Dans notre ville, les jumeaux, c'est pas très bien vu. D'habitude, on les jette dans les puits, ils portent malheur à ce qu'on dit... On y a échappé au moins. Non, nos cheveux sont naturellement blancs. On sait pas pourquoi. On a prévu de les couper de nouveau, hein ! Mais ils repoussent trop vite, surtout ceux de Ber, on sait pas pourquoi non plus...
Il nous demande de continuer en regardant Bernon par-dessus mon épaule. Perdez pas votre temps avec ça, il est muet, comme je vous l'ai dit. Je parle pour nous deux. D'ailleurs, si je parle trop, hésitez pas à me le dire ! Il hoche la tête avec un air interloqué, et je peux alors reprendre mon récit. On s'est engagés tous les deux dans l'armée à douze ans. C'était le bon âge pour quitter l'orphelinat. On avait un peu peur de se mêler aux gens et de devoir constamment justifier notre existence auprès de tout le monde. Les brigades d'entraînement, c'était vraiment dur. On nous faisait des crasses tout le temps. Combien de fois j'ai retrouvé des rats morts dans mon lit et Ber des cafards dans sa bouffe ! Très souvent. Soit on nous fuyait, soit on nous rendait la vie dure. Ca nous a endurcis, et soudés encore plus. On s'est beaucoup entraînés ensemble. Mmh ? Ah oui... Ils ont accepté Ber parce qu'il a parfaitement réussi le test d'équilibre ; il est resté en position pendant une heure. Même s'il parle pas, il comprend très bien ce qu'on lui dit, c'est pas un attardé, hein !
Je me rends compte du temps que je perds quotidiennement à excuser le mutisme de mon frère auprès des gens... Si seulement ils pouvaient entendre sa voix comme je l'entends ! Je sais pas comment, mais je parviens parfaitement à percevoir sa voix ; comme s'il me parlait dans ma tête. C'est pas possible d'expliquer ça aux autres. Même si le caporal m'a l'air assez exceptionnel, au moins autant qu'on le dit, c'est quelque chose qui lui échappera toujours, je crois... Pourtant, c'est bizarre, mais... en sa présence, je sens comme... une familiarité. Comme si j'avais retrouvé un ami perdu de vue. Il m'intimide pas du tout ; Ber est plus réservé mais je sais qu'il pense comme moi.
Alors, à la fin de notre entraînement, Ber est arrivé deuxième et moi cinquième. On avait tout ce qu'il fallait pour aller se planquer dans les brigades spéciales ; et je voulais le faire, j'avoue ! C'est Ber qui a insisté pour qu'on aille rejoindre le bataillon ! Il me disait que notre mission était de sauver l'humanité et de libérer les titans, un truc du genre... C'est un peu confus même pour moi, caporal, je vous assure. On a rejoint les brigades, on y était plutôt tranquilles, mais on s'ennuyait ferme ; on avait l'impression de servir à rien. Et puis, il y a eu le recrutement. Ber a remit ça sur le tapis, répétant que c'était notre chance. Je me suis laissé convaincre et... nous voilà !
Hmm, ça vous va, comme résumé ?
Il me reproche pas du tout mon manquement au protocole. Bernon et moi devrions être au garde-à-vous devant lui, le cul serré, droits comme des i. Mais il ne semble rien remarquer. J'ai noté que la hiérarchie, dans le bataillon, c'est assez flou. Les vétérans sont plutôt accessibles, même si le major l'est beaucoup moins... Il ajoute qu'il a été impressionné par notre prestation dehors, et qu'il n'avait jamais vu des soldats bouger aussi vite que lui. Ouaah, je sais pas trop quoi dire, là...
Il demande enfin comment nous nous sentons dans le régiment, si nous sommes bien traités. Sa sollicitude nous touche tous les deux... A vrai dire, les explorateurs n'ont rien en commun avec les soldats que nous avons côtoyés. Plus on est bizarres, plus ça semble la norme ici, ha ha ! On a pas eu de problèmes ; quelques oeillades appuyées peut-être. Mais c'est vraiment rien du tout. On nous a mis dans la même équipe afin que je puisse "traduire" ce que dit Ber pour les autres. Aussi parce qu'on fonctionne très bien ensemble ; séparez-nous et je garantis plus nos résultats. Notre première sortie ? J'ai trouvé ça génial ! Enfin, pas aussi terrible qu'on le dit... Les titans ne sont pas si forts que ça, ni si effrayants. Je sais, ça fait un peu prétentieux de le dire comme ça, mais... c'est vraiment ce qu'on pense, pas vrai, Ber ?
Le caporal nous informe que cette expédition était vraiment courte et sans danger. Je vois... Et bien, nous sommes prêts pour la prochaine. Même si ça me fait de la peine de voir de nouveau ces visages tristes... Ils sont tristes, les titans, n'est-ce pas, caporal ? Vous avez pas remarqué ? J'ai eu de la peine à tuer le premier... mais vu leur état... c'est un peu comme si on les libérait, non ?
Le caporal soupire et répond que si je veux parler de titans pendant des heures, je dois aller voir la chef d'escouade Hanji Zoe. Euh... je n'oublie pas... Pouvons-nous aller nous baigner maintenant ? Les camarades nous ont dit qu'il y avait un lac pas loin, ils doivent déjà y être. On a vraiment chaud, pas vous, caporal ? Il nous donne l'autorisation de décamper et Bernon et moi filons sans même prendre le temps de saluer.
C'est un drôle de personnage, lui aussi ! Tous les explorateurs sont étranges, on se sent bien parmi eux ! Eh Ber, tu en as pensé quoi ? Il me répond que j'ai été bien bête de me comporter comme s'il était notre égal. J'ai pas fait attention... Il m'a rien dit, non ? Et quoi d'autre ? Un interrogatoire ? C'est vrai, c'était un peu ça... Il s'intéresse à nous ? Pourquoi d'après toi ? Il me colle une claque sur la tête en soupirant. Non, tu crois vraiment ?... C'est vrai que l'escouade tactique est incomplète depuis un moment. Me dis pas que...
On risque de devenir des soldats d'élite, vraiment ?
#lc542#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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Le monde du rpg et moi
Après avoir relu le message de @ethereal-rpg et bien d’autres qui sont passés sur mon tumblr, je me suis vraiment posée des questions sur le monde du rpg et ce qu’il représentait pour moi. Je ne sais pas non plus où je vais avec ce message, mais les retours sur d’autres du genre m’ont motivé, parce que je sens qu’on se comprend tous en partie ; et que j’ai envie, à mon tour, de lancer une bouteille à la mer, de voir qui va récupérer mon petit message et ce que vous allez en faire (ou ne rien faire).
Je fais du rp depuis que j’ai 12 ans, plus ou moins ; cela fait donc 11 ans, bientôt 12 (donc la moitié de ma vie MDR), que je n’ai (quasiment) pas quitté ce monde. En onze ans, j’ai vu des forums naître et mourir en moins de deux mois ; des forums naître et mourir après un an, sous les larmes et les salutations émouvantes. En onze ans, j’ai vu les designs devenir de plus en plus beaux, recherchés, les codes devenir compliqués, devenir aussi plus importants, être une raison (ou non) de s’inscrire sur un forum.
En onze ans, j’ai rencontré des gens, parfois bons, parfois mauvais, souvent aucun des deux. Des rencontres incroyables qui se finissent super mal, entre harcèlement et ghosting ; des rencontres anodines qui finalement deviennent si importantes pour mon petit coeur (coucou mon ange) ; des personnes qui sont là uniquement pour rp sans se lier aux autres ; des personnes qui pensent que (tw: je parle de v*ol + misogynie dans la phrase qui suit) parler sexe et parler viol c’est exactement la même chose et qui lâchent des phrases misogynes comme si c’était un sport (fin du tw) ; j’ai vu des personnes grandir, devenir meilleures, moi la première.
En onze ans, j’ai connu la fin de bazzart et le début d’un autre forum qui est, on va pas se mentir, juste un c/c (I mean y a un art dedans, c’est un synonyme de bazar et y a exactement les mêmes problèmes, après tout c’est une recette qui fonctionne si bien) ; j’ai rencontré des rpgistes irl, j’ai été à un concert avec une pote rp sur un coup de tête ; j’ai administré beaucoup trop de forums, en me disant à chaque fois que c’est la dernière fois ; connu des forums chillax au possible comme leurs opposés.
En onze ans, j’ai vu le monde du rpg devenir à la fois meilleur et pire. On se demande tous comment faire, mais au final j’ai vu si peu de réponses ? Et je ne dis pas ça pour culpabiliser quelqu’un, attention ! je n’ai aucune réponse moi non plus, c’est juste une constatation. On voit tous les problèmes, on arrive parfois à mettre le doigt dessus grâce à des supers bonnes initiatives comme les quelques sondages qui tournent, mais je n’ai pas encore vu des solutions précises et concrètes.
On se compare toujours. On se met toujours la pression pour écrire. On continue de créer des forums qui demandent “1 rp par mois” pour une raison qui m’échappe encore. On continue de cracher sur des personnes sans jamais se remettre en question. On continue de créer des forums en se demandant comment faire pour que ça plaise à un maximum de personnes, et non pas si ça va NOUS plaire. On continue de voir les admins comme des tyrans à éliminer, sans vraiment voir les humains derrière. On continue à voir les membres comme des parasites à qui on permet de rester sur le forum qu’on a créé, et non pas des personnes qui nous aident à faire vivre un monde incroyable, qui le font grandir. On continue de shame ceux qui ont une plume poétique, mais aussi de shame ceux qui ont une mauvaise orthographe. On continue de vouloir faire des jolies phrases, à se prendre la tête pour écrire sans se dire qu’on doit juste se faire plaisir. Et vous savez c’est quoi le pire ? C’est que quand j’écris mon message, je suis quand même en train de me dire “personne y répondra”, “d’autres l’écrivent mieux que toi”. Même quand j’écris un message, je me compare, je continue de me mettre la pression, je me dis qu’un message ouvert sur mon coeur n’est pas assez beau.
Et peut-être que je devais remplacer les “on” par des “je”. Peut-être que toi aussi, tu devrais le faire, voir ce qui est vrai ou faux à tes yeux.
Je voulais grave mettre ça sur papier en me disant que j’allais trouver des solutions mais MDR je me suis plus déprimée qu’autre chose. GG moi.
Alors, le monde du rpg et moi ? Je sais toujours pas. Une obsession pour oublier les problèmes ? Un hobby ? Une façon d’exprimer ma créativité ? Une façon d’écrire ? Une façon de lire en étant déjà attaché émotionnellement aux personnages ? Une façon de pouvoir contrôler une partie de ma vie ?
En vrai, je veux juste parler. A ceux que je connais, ceux que je connais pas. Je veux voir que je ne suis pas seule, même si je le sais déjà. Si vous avez d’autres posts du genre, je veux les lire, des sondages que j’ai raté, des coups de gueule/de mou/des prises de conscience, hésitez pas, même si c’est le vôtre, je VEUX le lire. Je veux trouver une vraie communauté soudée, pas celle comme avant, parce qu’elle avait trop de problèmes ; une nouvelle, une plus forte, une qui parle et qui se donne des conseils sans chercher à se miner. Je sais pas comment faire. Mais si vous avez le moindre truc à répondre, le moindre petit mot pour me dire qu’on peut y arriver, je suis preneuse. Parce que c’est dur, en ce moment, de garder la motivation de creuser quand on voit pas le bout du tunnel.
#rpg#french side of tumblr#forum#rp#une grosse prise de conscience qui se transforme en déprime we love it#please
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Le progrès / Veux-tu connaître la fin du film ?
- Oh, éteins ça. Ça me déprime.
- Tu veux pas connaître la fin du film ?
- Tout le monde la connaît, la fin de ce film ! C'est quasi un documentaire. Il y a autant de suspens que dans celui sur la collision du Titan-IX avec un astéroïde.
- Je comprends pas pourquoi tu prends ça tellement à coeur.
- Excuse-moi de trouver que la destruction d'une planète et la disparition d'une civilisation, c'est du gâchis !
- Oui mais bon, ils l'ont mérité. Ils ont eu des décennies de récits sur les dangers du progrès, et ils ont quand même foncé tête baissée dedans. "Rien n'arrête le progrès !" "Si on peut le faire, on doit le faire !" Et puis, tout le monde le sait, que c'est une mauvaise idée de ne pas écouter les scientifiques. Tous les films catastrophes le montrent.
- Mais ils ont compris, à un moment...
- Ouais mais trop tard. Et tu sauves pas une planète à coup de pailles en carton.
- C'est là où je veux en venir ! Tu peux pas blâmer leurs citoyens de base. C'était la faute des "multinationales".
- Oui, enfin, dans le film on voit que les gens se rebellent pas des masses contre tes fameuses "multinationales", hein.
- Mais ça, c'était à cause de leur religion, là, le "capitalisme".
- Ah, nous y revoilà !
- Quoi ?
- T'es complètement parano depuis que ce Jeff Bezos a débarqué. Je les trouve pas si mal, moi, ses idées.
- Je vais te dire une bonne chose, Hjmd-4g3, on ferait bien de se méfier de ce type.
(15/08/21)
#30jourspourécrire#30jourspourecrire#le progrès#veux-tu connaître la fin du film ?#french#my writing#sls's stuff
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“Ideal to lead an invasion of Hell”
5 November 1770--Dominique Vandamme is born in Cassel.
A knock-down, drag-out, whoop-it-up roughneck.... A Fleming with red hair and gray eyes, he came from a lower-middle-class family but had attended a private military school and so was readier than most when the Revolution came. His temper was instantaneous, his vocabulary sulfurous, his talent for insubordination stupendous. No marshal would willingly have him as a subordinate; only Davout could manage him....For all the uproar he created, he was intelligent and an energetic, ostentatious, very capable general, always ready to march and fight. Whatever German civilians thought of his tendency to violence and looting, German troops liked serving under him; he treated his subordinates with iron rigor but took the best possible care of them. Naturally stories swirled around him. Napoleon supposedly once said that Vandamme would be ideal to lead an invasion of Hell since he obviously had no fear of God or the devil, and that if he had two Vandammes the only solution would be to set one to hang the other.... For his own part, Vandamme gave Napoleon total devotion. The true man was tempestuous and often a bad bedfellow, but capable of second thoughts, amends, and true generosity--mauvaise tête, mais bon coeur. He longed to be a marshal and almost had his baton in 1813, but his own aggressiveness (and Saint-Cyr’s failure to support him) got him trapped in Kulm. His philosophy of war was very simple: It was impossible to make a good omelet without breaking a good many eggs!
--John R. Elting, Swords Around a Throne: Napoleon’s Grande Armée
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Verset du jour et ses passages
Verset du jour et ses passages
Si mon peuple… s’humilie, prie et me cherche…,… je guérirai son pays. 2 Chroniques 7.14
Actes 18.18-28
18 Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Ensuite il prit congé des frères et soeurs et embarqua pour la Syrie avec Priscille et Aquilas. Il s'était fait raser la tête à Cenchrées, car il avait fait un voeu.
19 Ils arrivèrent à Ephèse où Paul laissa ses compagnons. Lui-même entra dans la synagogue et s'entretint avec les Juifs,
20 qui lui demandèrent de prolonger son séjour [chez eux]. Mais il refusa
21 et prit congé d'eux en disant: «[Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem.] Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut.» Et il partit d'Ephèse en bateau.
22 Il débarqua à Césarée et monta à Jérusalem pour saluer l'Eglise, puis il descendit à Antioche.
Troisième voyage missionnaire 18.23-21.25
L'Evangile à Ephèse23 Après avoir passé quelque temps à Antioche, Paul se mit en route et parcourut successivement la Galatie et la Phrygie en fortifiant tous les disciples.
24 Un Juif originaire d'Alexandrie du nom d'Apollos était arrivé à Ephèse. C'était un homme éloquent et versé dans les Ecritures.
25 Il était instruit quant à la voie du Seigneur et, plein de ferveur, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien que ne connaissant que le baptême de Jean.
26 Il se mit à parler avec assurance dans la synagogue. Après l'avoir écouté, Aquilas et Priscille le prirent avec eux et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu.
27 Comme il voulait aller en Achaïe, les frères l'y encouragèrent et écrivirent aux disciples de lui faire bon accueil. Dès son arrivée, il se rendit, par la grâce de Dieu, très utile aux croyants.
28 En effet, il réfutait avec force les Juifs en public et il démontrait par les Ecritures que Jésus est le Messie.
2 Chroniques 7.11-22
11 Lorsque Salomon eut terminé la maison de l'Eternel et le palais royal et qu'il eut réussi à accomplir tout ce qu'il avait décidé de faire dans la maison de l'Eternel et dans sa propre maison,
12 l'Eternel lui apparut pendant la nuit et lui dit: «J'exauce ta prière et je choisis cet endroit comme le temple où l'on devra m'offrir des sacrifices.
13 Quand je fermerai le ciel et qu'il n'y aura pas de pluie, quand j'ordonnerai aux sauterelles de dévorer le pays, quand j'enverrai la peste parmi mon peuple,
14 si mon peuple, celui qui porte mon nom, s'humilie, prie et me cherche et s'il renonce à ses mauvaises voies, je l'écouterai du haut du ciel, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays.
15 Désormais, mes yeux seront ouverts et mes oreilles attentives à la prière faite à cet endroit. 16 Maintenant, je choisis et je consacre cette maison pour que mon nom y réside éternellement, et j'y aurai toujours mes yeux et mon coeur.
17 Quant à toi, si tu marches devant moi comme l'a fait ton père David, en accomplissant tout ce que je t'ai commandé, si tu respectes mes prescriptions et mes règles,
18 j'affermirai ton autorité royale, comme je l'ai promis par alliance à ton père David lorsque j'ai dit: 'Tu ne manqueras jamais d'un successeur qui exerce la domination en Israël.'
19 Si en revanche vous vous détournez de moi, si vous abandonnez les prescriptions et les commandements que je vous ai donnés, mais que vous allez servir d'autres dieux et vous prosterner devant eux,
20 je vous arracherai de mon territoire, que je vous ai donné, je rejetterai loin de moi cette maison, que j'ai consacrée en l'honneur de mon nom, et j'en ferai un sujet de proverbe et de raillerie parmi tous les peuples.
21 Si important qu'ait été ce temple, toute personne qui passera près de lui sera dans l'étonnement et dira: 'Pourquoi l'Eternel a-t-il traité de cette manière ce pays et ce temple?'
22 Et l'on répondra: 'C'est parce qu'ils ont abandonné l'Eternel, le Dieu de leurs ancêtres, qui les avait fait sortir d'Egypte, parce qu'ils se sont attachés à d'autres dieux, se sont prosternés devant eux et les ont servis. Voilà pourquoi il a fait venir tous ces malheurs sur eux.'»
Un service proposé par UniversdelaBible.net
Lire et écouter la Bible
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💌L’ESPRIT-SAINT VOUS GUIDERA VERS LA DESTINATION DU MARIAGE 💞
🔹️En cette période, le Saint-Esprit m’a mis à coeur de vous éclairer sur le sujet des relations “Homme et Femme” en sachant que je vous communique le témoignage que j’ai reçu en lui , selon sa révélation et sa grâce.
🔹️De nos jours ,on constate la déstructuration de la formation du couple selon les préceptes de Dieu parce que beaucoup de chrétiens se laissent influencer par des cultures et des pratiques mondaines ,en n’oubliant qu’ils ont une semence contraire à celle du monde. Et à cause de cela , ils empruntent de mauvais chemin où ils sont dépouillés de leur essence sacrée et quand ils prêtent àaccepterle plan de Dieu, ils sont totalement vidés ,troublé ou/et brisés intérieurement et parfois même extérieurement. Je vous dis cela afin que vous preniez conscience des ravages du Monde et que vous restez accroché au plan correct de Dieu parce qu’il n’y a pas mieux.
🔹️En réalité, le grand problème des gens célibataires n’est pas les tentations mondaines et ses convoitises mais plutôt un manque d’objectivité dans cette phase importante qui a pour but de se préparer à sa devenue ( et cela quelque soit son vécu ou son âge). C’est une transition vers une maturité spirituelle en vue de vivre en plénitude sur terre quand vous seriez une seule chaire avec l’autre.
▪️A quoi consiste le célibat ❓
Tout d’abord ,il faut comprendre que le célibat est une phase et non un statut social, car la finalité de tout être humain est de s’accomplir dans l'amour et le partage avec l'autre .
Donc pour apprécier cette période ,il faut l’aborder comme un apprentissage qui vous prépare à la prochain étape vers votre destinée.
C'est grâce à cette apprentissage que vous vous accordez intérieurement à la volonté divine pour être des hommes ou femmes éduqués aux couples sacrée, qui par la lumière de votre amour, vous rayonnez la réussite de Dieu. En vous voyant il faut que les autres aient aussi l'envie de suivre le droit chemin.
L’idée de ce processus n'est pas de vous isoler des autres mais de programmer des moments constructifs avec vous pour vous préparez à une nouvelle identité, alors que faut-il faire ? Prier pour vous délivrer de vieilles habitudes ou des mauvaises liens générationnelles , méditer ou étudier la parole de Dieu pour vous instruire ou lire un livre pour cultiver votre esprit, apprendre à apprivoiser son corps dans la continence et la maîtrise du désir sexuel, faire des activités sportives pour votre bien-être, et le jeûne qui utilise votre corps comme un objet de sanctification et de libération…
▪️Voici un passage biblique à méditer :
2 Pierre 1:3-7 📖 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété l'amitié fraternelle, à l'amitié fraternelle l'amour.
🔹️Le célibat peut être utiliser comme une étape constructive en affrontant vos peurs et vos lacunes avec le Saint-Esprit afin qu'il vous guide vers le chemin de la guérison et de la vie.
Ne fuyez pas votre condition par toutes formes de distractions et de refuges stériles. ( tôt ou tard vous chercherez de nouveau le bon chemin)
Gardez en tête que tout projet se prépare.
@super fans #Dieu #Jésus #mariage #followers
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La zone industrielle
(J'avais prévu d'écrire ça en guise de suite à ma fanfic Je viens de là, mais vu que j'aurai plus la motiv de la continuer je pense, je pose ça là mdrr)
Fandom : Foot 2 Rue
Personnages : Requin et Tag
Résumé : Requin confie quelque chose de difficile à Tag. (Se passe quelques temps après Je viens de là, mais avoir lu la fic n'est pas une obligation)
Tags : Nostalgie, peur de l'abandon, discussion à coeur ouvert, peur de l'avenir.
Nombre de mots : 2317
De lourds nuages gris pèsent sur le ciel.
L’ambiance est étrange, dans cet endroit que Tag n’a jamais arpenté avant. Il a l’impression que des cris de mouettes devraient transpercer le ciel et les nuages, plutôt que le vol des avions et des pigeons ; l’impression qu’à tout moment, au détour d’une rue, ils vont tomber sur un pont reliant les bordures d’un fleuve gris. Mais non ; à la place, toujours plus de panneaux, de silhouettes d’horizons inatteignables coupées par plus et plus de préfabriqués.
Le temps est simplement lourd, et les passants aussi rares que le passage des voitures. Requin, à côté de lui, observe l’une des grues qui les cernent, l’air ailleurs.
Tag a beau connaître par cœur l’ambiance du chantier de Port-Marie, qui représente une miniature fidèle de zone de reconstruction, ce lieu le déstabilise : il n’a rien de semblable au terrain sablonneux qui a été témoin de tant de matchs spectaculaires. S’ils sont comparables en quelque chose, c’est en la façon qu’a la zone industrielle d’écraser le petit terrain par sa taille et son ampleur ; de là où ils se trouvent, ils peuvent apercevoir, à ce qui semble des kilomètres entiers, se dresser le nom d’une grande ligne de magasin. Il y a là-dedans quelque chose de désolant et de profondément mélancolique.
Le capitaine des Bleus a un sentiment de malaise et de tristesse, en laissant voguer ses yeux sur les mêmes masses grises et géométriques qui se dressent comme des matériaux grossiers sur leur chemin. Il y a en lui une mauvaise nostalgie, la nostalgie qu’il ressent en pensant à ses parents, le soir dans son lit, ou lorsque Gabriel et les Teknos évoquent les leurs. La même nostalgie de l’approche des vacances, de la perspective de rester seuls à l’internat pendant des journées entières. Une nostalgie pleine d’amertume et d’un sentiment froid d’échec. Le genre que les plus grandes victoires au Foot 2 Rue sont incapables de consoler bien longtemps.
- C’est pas terrible, hein ? l’interpelle Requin.
Tag se tourne vers lui, déconcerté ; le regard de son ami a quitté la grue pour suivre le sien en direction des commerces. Il faut une brève seconde à Tag pour se reprendre et s’essuyer les yeux pendant que Requin regarde ailleurs.
- Bah, c’est… C’est-à-dire que c’est… C’est un endroit comme un autre, dit-il, la boule au ventre.
Il reporte son attention aux grands oiseaux de métal, rouges, gris ou jaunes. Il comprend la fascination qu’elles exercent sur Requin ; lui-même a le vertige en les regardant :
- Qu’est-ce que tu crois qu’ils vont fabriquer avec toutes ces grues ?
- Plus de magasins foireux, pour plus de clients débiles, qui viendront là depuis leurs banlieues à trente ou cinquante kilomètres, Tag.
Ses yeux ont la même expression de flegme souriant qu’il lui a toujours connue, mais il y a quelque chose dans son ton cynique qui est dissonant de l’habitude. Tag se sent étrange à mesure que Requin poursuit :
- Je te dis ça, mais la vraie clientèle, je la connais pas, hein. Tout ce que je sais, c’est que le chiffre d’affaire doit pas être phénoménal.
Il pousse un soupir et se remet à marcher. Tag lui emboîte le pas ; un léger vent se lève, apaisant l’atmosphère étouffante, et le capitaine des Bleus en profite quelques secondes, avant d’enfin l’interroger :
- Pourquoi est-ce que tu m’as amené ici ?
- Il fallait que je te dise un truc. Heh, j’devais être plus inspiré tout à l’heure, je pensais que revenir là allait m’aider à trouver les bons mots, mais on dirait pas…
Tag baisse les yeux. Il a un poids indéfinissable sur la poitrine.
- T’essaie de me dire quoi, là… ?
La réponse, il l’a déjà.
Requin va partir.
Ben avait raison. Le dirigeant du vieux port ne lui ferait pas toute cette mise en scène s’il ne voulait pas lui parler d’un sujet capital, et qu’aurait-il d’autre à lui dire que l’évidence ? Tag a beau y être sans doute plus préparé que Requin ne le pense, il n’est pas prêt pour autant. Il a mal. Il se sent trompé, abandonné et trahi. Il a l’impression d’être le dernier informé d’une grande mise en scène – dans le fond, ce n’est pas vrai et il en a parfaitement conscience, c’est une surprise pour tous. Les autres membres de l’équipe du port le lui ont expliqué. Mais ce n’est pas moins amer, définitif et… en quelques sortes, injuste. Il le sent, quelque chose va changer si Requin les quitte. Si les Requins les quittent. Rien ne sera plus jamais comme avant.
C’est perdre des gens bien trop importants pour lui, dans le peu qu’il possède. Et Tag n’y est tout simplement pas prêt.
- Faut que je vous avoue un truc. J’suis…
- Je n’ai pas envie que tu partes.
Il a l’impression d’être capricieux comme un gamin, mais surtout, en saisissant l’expression de Requin, il a l’impression de faire fausse route. Mais le visage de l’autre ne tarde pas à se fermer :
- Ah… ils te l’ont dit aussi, alors.
- Ben nous a dit ce que tu lui as raconté. Mais je sais que Ben fait toujours des coups fourrés, alors j’aimerais bien comprendre ta version. C’est vrai que tu veux t’en aller ?
- Tag, si je t’explique tout, tu voudras bien m’écouter ? Et essayer de comprendre ?
Tag se tait. Il baisse les yeux ; il a un mauvais pressentiment, mais tel qu’il le voit face à lui, Requin n’a pas l’air de lui vouloir de mal. Il n’a pas l’air de trafiquer, pas l’air distant – non, il est juste fatigué. Rien à voir avec la marche, ou la maladie, ou la lourdeur de l’atmosphère. Ce que voit Tag, c’est le silence après les nuits d’embrouille, ou le parfum de nuit sur le port, où l’accompagnait Requin, ce sont tous les échecs et les moments à la con, des instants indécis.
Rien ne s’est jamais résolu dans les malentendus et les colères. Rien que pour ça, il essaie de se calmer un peu. Ce que lui demande Requin, ce n’est pas plus que ce que le capitaine des Bleus a pu demander de lui avant. Tag finit par hocher la tête, et pose une main sur son épaule :
- Ouais. Ouais je pense que je peux faire ça.
- Merci, Tag…
L’aîné lui sourit, un soupçon de bouleversement dans les traits, que Tag fait mine de ne pas voir. Au détour d’un trottoir, c’est effacé d’un revers de manche, et ils marchent lentement. Il a l’impression que le temps s’étire, qu’ils ne cesseront jamais d’avancer entre ces hangars et ces préfabriqués, et c’est une idée qui ne lui pose pas de problème. Il peut patienter un peu. Ils s’arrêtent près d’un banc, sur lequel ils s’assoient, Tag en tailleur, Requin perché sur le dossier, et il leur faut encore quelques minutes à regarder le Bricorama en face d’eux avant que Requin ne desserre sa mâchoire :
- Tu sais, ces trucs, c’était bien, à la base. Les magasins d’ici, j’veux dire. Ça avait son petit succès chez les banlieusards. T’imagine, avoir ça à portée, des gros commerces, alors que d’habitude t’as rien, ici ? Rien. Que des marchés et des baraques, ça en finissait pas… Ce genre de trucs, là, ajoute-t-il en désignant le Bricorama, j’ai passé ma vie quand j’étais môme à traîner à côté, à juste baver devant les gens qui ressortaient avec leurs caddies chargés à bloc. Je sais pas ce que ça t’inspire, à toi, mais pour moi c’était le cœur du monde. Pour Cartoon aussi, d’ailleurs, j’pense. Vous, vous rêvez d’être champions du monde de Foot 2 Rue, nous, on voulait juste dévaliser le Leclerc ou se retrouver enfermés une semaine à l’intérieur. Ou être proprios… T’imagine le bazar qu’on aurait mis là-dedans ?
Il rit, et l’image arrache un sourire attendri au Bleu.
- Bref, tout ça pour dire que… je sais pas… Ces trucs, aujourd’hui, c’est un peu dépassé. C’est pas la même allure qu’avant, tu vois ? On peut dire ce qu’on veut mais je vois rien, là-dedans, perso… Tu trouve pas ?
- Un peu, reconnaît Tag.
- Des centres commerciaux dans des zones industrielles, ça fait pas… ça fait pas plus envie que ça, hein ? Quand tu compare aux quartiers magnifiques dans les grandes villes, à leur équivalent ailleurs, aux endroits plus propres, plus jolis, qu’est-ce que c’est, ça ? Des espèces de tas de je sais pas quoi. C’est implanté, ça va rester encore un peu, parce que des gens connaissent et aiment bien, mais qu’est-ce que ça aura comme avenir ? Dans dix ans, vingt ans, tu les vois encore, ces trucs-là, ici ?
Il marque une pause, une expression étrange sur les traits, puis sourit. Puis il ricane, et doucement, il lève le bras, et embrasse les grues, le ciel gris, les commerces, les maisons, les pigeons qui devraient être des mouettes et les rares passants, comme pour en former un grand et unique tableau :
- Eh bah tout ça, Tag… Tout ce que je viens de décrire, ce dont j’viens de te parler, tout ça, c’est ma vie. C’est moi. Je suis paumé. Paumé, dépassé, sans avenir… Low-cost… une espèce de… d’excroissance nécessaire dont on sait pas quoi fiche.
- Requin, t’es pas…
- Laisse-moi finir. Ce que je veux dire, c’est que comme ces trucs, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre. Je pensais que tout ce que je faisais, mes prétentions, ça allait quelque part, que j’étais capable. Tout…
- Tout ce que tu faisais ? répète Tag sans comprendre.
- Gérer.
L’expression du Bleu se perd dans des songes, alors que Requin enchaîne, morose :
- Gérer ma vie. Gérer celle de mes frangins. Puis gérer la rue. Et gérer les matchs, et le mondial, et c’est… (il se gratte la nuque, embarrassé) C’est dur à faire, Tag. Fallait que je sois honnête avec toi. Je peux assurer, je pourrai encore assurer longtemps, en soi, ça va, mais je veux juste continuer d’avoir la foi. D’avoir la foi, et de…
Il fait un geste, et sa main s’abat dans le vide.
- Et puis j’ai peur, merde. J’ai peur pour moi, j’ai peur pour mon équipe. J’ai peur que tout ce que j’ai pu faire, et essayer de garder debout, et construire… Tout le progrès, tout ça, vlan ! Du jour au lendemain, ça passe à la trappe, parce que j’ai pas fait gaffe ou je sais pas quoi. J’ai peur que Port-Marie soit plus sûr pour nous, un jour. J’ai peur que tout redevienne comme avant.
Tag ne sait pas quoi dire. Une nouvelle fois, sa main vient trouver l’épaule de Requin, alors qu’il digère tout ça, toutes les pensées dont son ami ne lui avait jamais parlé avant, et qui font sens. Toutes choses qui éclatent le confort de sa propre expérience, de sa façon de voir le mondial. Mais évidemment, que les choses ne sont pas simples pour tous. Il se perd dans son ressenti, entre ses émotions personnelles et celles de Requin, qu’il essaie de déchiffrer.
- J’ai pas envie de tout perdre. J’ai pas envie de partir, non plus. Le Foot 2 Rue, et vous, et la vie à Port Marie, c’est devenu immense, pour moi, je veux pas juste… vous lâcher et même pas avoir l’occasion de voir jusqu’où vous allez. J’veux être là le jour où vous gérez, ou le jour où vous gérez pas, j’veux pas juste… apprendre des trucs de loin.
Il marque un autre temps, plus bref.
- J’suis désolé, Tag. Je suis juste en vrac. Ça fait des jours que j’essaie d’en parler à quelqu’un, mais… dès que j’évoque ça, tout le monde pense que je veux juste vous laisser en plan, alors que non… Non. Tu comprends, hein ? Vous êtes… merde, Tag, vous êtes importants, pour moi.
Cette fois-ci, le silence est plus long.
Ils restent assis l’un à côté de l’autre, et le capitaine des Bleus fait de son mieux pour trier ses pensées.
Ce qu’il ne s’attendait pas à ressentir, après une conversation pareille, c’est cette espèce de soulagement qui semble avoir brisé les chaînes de l’étau de sa poitrine. Quand rien n’était dit, il peinait à respirer, et il lui semblait qu’il ne pourrait pas se détendre, que ça allait être la fin de son monde dès que Requin ouvrirait la bouche. Maintenant que tout est dit… Il se sent bien plus en paix et heureux que ce que son ami semble appréhender.
Requin veut s’en aller, oui. Ou en tout cas, c’est un possible qu’il faut maintenant que Tag envisage, et que les autres membres du Foot 2 Rue vont devoir accepter à leur tour, lorsqu’ils recevront la nouvelle. Ou sa confirmation, pour certains. Et pour être honnête, il aurait pensé se sentir plus révolté que ça. Au début, alors que leur discussion n’avait pas commencé, c’est ce qui bouillonnait au fond de lui, prêt à sortir après la tristesse. L’indignation. Il se souvient d’avoir pensé, après que Ben leur ait tout dit, que ce n’était pas possible. Qu’ils n’avaient pas le droit de les abandonner, qu’ils ne pouvaient pas les lâcher comme ça. Qu’ils étaient amis. Il ne comprenait pas, et encore maintenant, sa gorge se serre à l’idée de perdre contact et ne plus jamais se revoir.
Il aurait pu hurler, et refuser d’entendre. Il aurait pu éclater en sanglots, partir, s’isoler. Il aurait pu lui balancer à la figure qu’il n’avait pas le droit de partir, lui aussi. Il sait maintenant qu’il a bien fait de rester là, et d’attendre. Bras ballants, en silence, il a encaissé la nouvelle.
Parfois, mieux vaut se prendre un grand coup plutôt que d’essayer toujours d’éviter la douleur.
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“Déjà je tenais à te dire merci pour cette belle vie, merci pour cette relation magnifique depuis son début et pardonne-moi si parfois on dirait que je ne l’apprécie pas assez. J’ai voulu tout donner pour toi, pour nous deux et je t’avoue que sur cette route je me suis perdue. Je suis complètement désorientée mais je pense que ne pas avoir essayé aurait été pire que l’échec finalement, maintenant il faut que je trouve le courage de changer ce qui ne va pas dans ma vie. J’ai décidé de te suivre il y a un an maintenant et depuis j’accumule des expériences et des souvenirs qui ne sont pas les miens. J’ai plus la force de porter tout ce poids sur mes épaules et ça me brise le coeur parce que je ne veut pas mettre fin à notre relation, juste qu’on vive quelque chose à nous deux et bientôt à nous trois. Je veux pouvoir me réveiller avec l’envie de vivre, avec le sourire parce que le plus grand secret du bonheur c’est d’être bien avec soi-même afin de pouvoir partager les bons sentiments avec les personnes que l’on aime. J’ai pas envie d’abandonner mes rêves de grande famille comme je ne te demanderais jamais d’abandonner un de tes rêves ou une de tes ambitions, et au final je tiens plus a ton bonheur qu’au mien. Sauf qu’à vouloir te rendre heureux à tout prix j’en ai laissé mon propre bonheur, j’arrive plus à avancer, j’ai plus envie d’avoir envie. J’ai cette impression d’être juste un figurant dans ta vie et ne plus faire partie de la mienne, j’me sens prisonnière et j’en suis malheureuse. J’essaye de te le faire comprendre depuis un moment maintenant mais je vois que ça ne change rien et ça me fait encore plus mal. J’ai le coeur vide, l’impression de vivre en noir et blanc. Je suis désolée si tout ça te fait de la peine, mais je ne peut plus faire comme si de rien était, comme si c’etait qu’une mauvaise passe. J’en viens à un moment ou j’ai assez lutté, j’ai assez souffert, je me suis assez dévoré le coeur. J’aimerais que le jour se lève enfin récuperer ma joie de vivre, mes envies, mes ambitions et commencer a vivre mes rêves. Tout ça je le veux à tes côtés, et j’espère que c’est pas simplement une situation géographique qui nous en empêchera parce qu’il y a plus important que ça. J’ai tellement de choses en tête et à l’interieur de mon coeur que je ne peut même plus prêter attention à ce qu’il se passe autour de moi. Je regrette pas ce que j’ai fais par amour pour toi, ce qu’il se passe c’est que je m’en veux à moi même pour avoir minimiser les conséquences de mes actes et qu’à l’heure actuelle ça me bouffe la vie. Quoi qu’il en soit je suis déçue mais pas par toi, je suis déçue parce que dans mon imagination notre amour était assez fort pour que tu saches faire les concessions dont j’ai été capable par amour pour toi. Je peut pas t’en vouloir réellement parce que je peut comprendre à quel point c’est difficile de vivre ailleurs, de se sentir en décallage et pas du tout à sa place. Dans le fond même si je suis pleine de doutes, je n’ai qu’une seule certitude c’est qu’aujourd’hui je ne vois plus ma vie sans toi. On a pas la même façon de vivre et je me sens très seule ici, j’ai plus envie de ça, j’a pas envie de vivre ma vie comme ça. Attendre de rentrer. Attendre de pouvoir profiter de ceux que j’aime, attendre de pouvoir être bien avec moi-même, j’en ai marre d’attendre pour vivre. J’ai la sensation que quelque chose est mort en moi, et voir que cela ne t’affectes pas plus que ca me brise de plus."
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Fanfiction française Helluva boss (Blitzø x Stolas)
Le contrat
Comment avait-il pu me trahir ? Lui, mon fidèle employé; Que je considère comme la chair de ma chair ! Je comptais même, lui offrir une promotion pour son prestigieux travail ! Zéro multiplié par deux, c'est énorme ! Cela fait deux zéros !
Comment a-t-il pu, me jeter dans la gueule du piaf ? Il m'a vendu ! Cela, lui plaît-il de blesser mon égo ?
«-MOXXIE !», hurlai-je tel un méchant de film, tandis que le carrosse, m'emmenait dans l'enfer des enfers.
Je voyais Loona de loin, me filmer au lieu de venir m'aider. Elle est tellement choupie ! Les mauvaises herbes grandissent trop vite !
Je continuais donc de m'extasier sur ma fille adoptive, quand le cachot de la mort, me largua enfin, d'un grand coup de pied. Attendez, cette chose était vivante ? J'étais dans quelqu'un ? J'ai besoin d'une douche.
Je me redressai afin de dépoussiérer ma tenue et alors, que je pensais qu'il ne pouvait pas arriver pire que de se faire vomir par un truc vivant, je vis ses pattes. Mon regard croisa alors le sien. Il semblait, très ravi de me voir. Sa queue, s'agitait dans tous les sens. Ou plutôt, ses queues ? C'est bon, j'ai la gerbe.
«-Blitzy. Je suis content que tu es accepté de venir à notre rendez-vous. Je me sentais, si seul !», dit-il en roucoulant et en penchant la tête vers moi, tordant son cou par la même occasion. Flippant.
Je reculai d'un pas et le pointai du doigt, indigné:
«-Ce n'est pas un rencard ! Et, ça ne fait pas partie de notre contrat !
-Et bien, si. Tu n'avais qu'à le lire avant de signer, Blitzy chéri.»
A ses mots, il sortit le contrat d'une de ses poches et me le tendit. Je lui pris des mains, agacé avant de voir qu'il avait raison. Je m'étais engagé à avoir trois rencards avec lui, par semaine. Merde, je me suis fait pigeonner.
«-Un contrat, est un contrat.», me dit-il en prenant mon bras.
Je grommellai. Heureusement, que ce livre en valait le coup. J'espérais juste qu'il ne me demande pas de coucher avec lui, en prenant le prétexte de:
«C'est sur le contrat, Blitzy chéri. Il faut lui obéir.», pensai-je en imitant ses mimiques de hibou dépravé.
Le susnommé, me tira alors avec lui. Je n'avais d'autre choix, que de le suivre. Peut être, passerai-je un bon moment ?
Il s'arrêta dans une allée de jardin, couvertes de pétales de roses de diverses couleurs. Je sentais déjà, le coup venir et tenta de m'extirper de son emprise:
«-Non, non, non !», n'arrêtai-je pas d'hurler, tentant de fuir.
Cependant, le prince à tête de moineau, ne l'entendait pas de cette manière.
Il me fixa de ses yeux vermeils et globuleux dénués de pupilles, avant de me traîner jusqu'à un kiosque fait de ronces entrelacées. Je fermai les yeux, priant pour moi-même qu'il n'ait pas préparé de jeu dangereux comme la dernière fois. Je ne suis plus aussi souple qu'avant.
Il finit par me jeter au sol, non sans délicatesse. J'avais dû, l'énerver un peu. C'est vrai, que cela fait longtemps que je l'évite. Il doit être en manque. Oh non, il est en manque !
J'ouvris violemment les yeux, espérant trouver rapidement un moyen de m'enfuir, quand mon regard tomba simplement, sur un théâtre de marionnettes. Une des petites poupées de chiffon, ressemblait trait pour trait, à ma petite Loony. Mon coeur commença à fondre. J'étais tellement attendri. Il y en envie une de Millie, de ce traître de Moxxie et une de Stolas.
Je me retournais vers sa grande version, des étoiles dans les yeux. Mes larmes commencèrent à monter, à la vue du petit être qu'il avait entre les ailes. C'était une version minuscule de moi. Adorable, comme moi.
Il tentait de la finir, le fil rouge dans le bec, concentré sur le désir de retranscrire mon aisance, dans ce tissu sans vie. C'était tellement… Tellement… C'est quoi le mot, déjà ? Mignon ! Oui, je le trouvais mignon. Mignonne ! La marionnette est mignonne !
Le regard de Stolas, vont se poser sur moi, interrogateur. Je m'agitai seul, tentant de chasser les pensées qui me venaient à l'esprit. Je me ravisai et le regardai, telle une écolière devant le garçon qui l'attire:
«-Merci. Elles sont très belles.», dis-je avec une petite voix.
Il esquissa un sourire et reprit la couture de Blitzø, numéro deux. Devrais-je, l'embrasser sur la joue pour le remercier ? Cette pensée, me fit rougir. Je rougis ?! Moi, l'incroyable Blitzø ?! Non, non, non et non !
«- AH !»
Je pris ma tête dans mes mains. Je deviens fou. Je deviens fou ! Ce piaf, va me rendre taré !
C'est ce moment-là, qu'il choisit pour venir m'entourer de ses ailes et caresser mon dos. Je ne savais plus où me mettre. J'avais honte. Honte d'être faible à ces petites intentions. Honte d'être chamboulé par cela. Mais surtout, honte d'apprécier cet instant.
«Oh, mon petit Blitzy, notre premier rendez-vous te fait stresser ?», dit-il d'une douce voix.
Je hochais la tête, pour lui dire oui et l'enfuis dans son plumage. C'est bon, d'avoir quelqu'un qui se préoccupe de vous même en enfer; D'être cajoler; De se sentir aimer.
«-Blitzy, dévore mon plumage ! Fais-moi hurler comme toutes ses chiennes ! Transforme-moi en fontaine vivante !»
Sauf, que le naturel finit toujours par revenir au galop.
«-Stolas, votre succulente majesté. Cette idée me plaît mais, vous vous êtes donné tellement de mal pour faire ces marionnettes. N'avez-vous pas, un spectacle à me présenter ? J'ai tellement hâte de le voir !», lui susurrai-je abusant de la technique des yeux de chaton.
Il finit par accepter et me déposa sur un coussin bleu devant le théâtre. Un petit panier était disposé à côté de moi, rempli d'amuse-gueules. Il y en a même en forme de cheval ! Connaît-il, tous mes points faibles ? J'espère qu'il ne m'espionne pas. C'est stupide. Ou pas ? Ah ! Calme-toi, Blitzy ! Je commence à m'appeler par son surnom. C'est bon, je suis perdu.
Je respirai un bout coup, avant de revenir poser mes yeux vers lui. Je voyais sa queue et ses pattes, dépasser de derrière le théâtre. Je pouvais percevoir sa joie, à la vue de son arrière remuer frénétiquement. Je me mis à sourire légèrement. Peut être, que ces rencards ne seraient pas ennuyeux, finalement. Puis, s'il me demande des choses étranges, je n'aurai qu'à m'enfuir. Le temps qu'il ne met pas la corde au cul, je resterai libre. Cela ne fait pas partie du contrat, n'est-ce-pas ?
Quelques jours plus tard :
«-Alors, monsieur, votre rendez-vous s'est bien passé ?
-La routine. Deux grands hommes, parlant de tout et de rien.
-C'est pour ça que t'es rentré en pleurant comme une fillette, en tenant une poupée à ton effigie ?»
Offusqué, je me retournai vers ma fille:
«-Excuse-moi d'être touché par une pièce de théâtre de très bon goût !
-Oh !»
Millie me regardait, avec de grands yeux attendris et les mains jointes comme si elle venait de voir où d'entendre, la plus belle chose au monde.
«-Il vous a fait une pièce rien que pour vous ? Que c'est romantique !», renchérit-elle en faisant son petit rire.
La louve lâcha son téléphone pour me fixer du regard. Je me sentais épier. Aucun moyen de fuir. Où sont les araignées, quand on a besoin d'elle ?
Puis, soudain, tel une sauveuse survenue des entrailles des enfers, Millie reprit la parole en gloussant :
«-J'ai hâte d'assister aux mariages !
-Mais, il n'y aura pas de mariage.»
Nous commençâmes à nous regarder, comme deux ahuris qui ignoraient dans quelle conversation, ils s'étaient lancés.
«-Mais, c'est marqué dans votre contrat. Vous devez vous marier.», me dit-elle, d'un air doucement sérieux.
C'est une blague ? Non, non.
J'allai dans mon bureau, chercher dans la poubelle le contrat que j'avais signé avec cet imbécile d'oiseau, puis me mis enfin à le lire pour la première fois.
En effet, Millie avait raison. Tout en bas et en petit caractère, était écrit que les personnes ayant passées ce contrat devaient se marier pour qu'il soit valide.
Un rire passa ma gorge, en même temps que je déchirais le contrat qui réapparue aussitôt.
Je sortis alors de mon bureau, riant toujours à gorge déployée. Puis, je me mis à courir dans la couloir:
«-AH ! C'EST UN CAUCHEMAR !», hurlai-je en me jetant par la fenêtre, cassant le carreau sous mon passage.
Moxxie hurla quelque chose mais je ne l'entendis pas bien. De toute façon, je n'écoute pas les traitres. Loona me prit encore en vidéo. J'imagine que c'est pour dire à tous ses amis à quel point, je suis drôle et génial ! Puis, elle affirma que j'étais une tsundere. C'est quoi, une tsundere ?
Peu importe, je dois partir loin d'ici. Il ne doit pas me trouver. Il ne doit pas me trouver !
Ils vont me manquer mais c'est pour leur bien. Puis, Moxxie prendrait goût à la royauté, ce n'est pas bon pour lui. Ils ont l'air de tellement s'ennuyer que la présence de n'importe qui, les satisfait. Comme s'ils avaient besoin d'un bouffon. Je riais, jusqu'à me rendre compte de quelque chose. Et si, c'était moi le bouffon ? Non, je suis venu le voir en premier ! Pour le bouquin. Pour ce fameux livre qui m'a valu ce contrat à la con ! Du calme, Blitzø. Du calme. Il ne t'aura pas. Puis, tu n'as pas envie d'être engagé dans un ménage à trois. C'est l'enfer ici, mais même. C'est pas être des amis avec bénéfice, ou même des amants. On est pas amants, n'est-ce-pas ?
Ainsi, je partis, cette question tournant en boucle dans mon esprit. Jusqu'à ce que, fatigué, je m'écroule dans une ruelle et me réveille au côté de ce sordide oiseau qui compte me passer la corde au cou.
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Interview de Miyazaki traduite et publié dans “courrier international” en entier (et gratuit)
ERIKO CHIBA Lors de l'inauguration du musée Ghibli [en 2001], vous aviez déclaré dans une interview : "Maintenant que le musée a ouvert, je ne pourrai pas profiter de mes vieux jours?!" C'est bien le cas, non??
HAYAO MIYAZAKI Oui, mais c'est plutôt parce que j'ai dit vouloir travailler [sur un nouveau film]. Alors que j'avais annoncé mon départ à la retraite à plusieurs reprises.
L'équipe en place à Studio Ghibli n'était pas assez nombreuse pour faire ce film. Il y a plusieurs années [en 2014, après une des multiples annonces de départ à la retraite de Miyazaki], le département de production du studio a été fermé. Nous avons donc décidé de recruter 11 jeunes pour les former, mais il n'a pas été facile de les sélectionner sur plus de 2?000 candidatures?! Vu la manière dont ces jeunes se donnent aujourd'hui à leur travail et les efforts de leurs aînés pour les former, on peut dire que ça a marché.
Depuis que le studio a décidé [en avril 2019] de changer ses conditions de travail, nous sommes tenus de quitter le bureau à 8 heures du soir. Au début, j'ai résisté, mais comme tout le monde suivait la consigne, je me retrouvais seul à fumer et, au bout d'une heure, je n'en pouvais plus. (Rires) Alors moi aussi, j'ai fini par rentrer à 20 heures. Le problème, c'était que j'arrivais toujours assez tard au bureau, si bien que c'était moi qui travaillais le moins dans l'équipe. Comme le studio est fermé le week-end, j'ai donc décidé de travailler le samedi après-midi pour compenser.
Récemment, je suis allé au studio un dimanche car j'étais pris la veille. Les effets se sont fait sentir dès le lundi. Je ne peux plus travailler toute une semaine d'affilée, sans me reposer un seul jour. Avant, travailler le dimanche ne me posait aucun problème, mais ce n'est plus possible. Même sans la réforme, je ne voudrais plus travailler jusqu'à minuit et, dans ces conditions, la production du film n'avancerait pas. En ce sens, la décision de nous faire rentrer à 20 heures n'est pas mauvaise. Au moins, tout le monde part en même temps. Plus personne ne traîne au bureau. L'ambiance est telle que tous les employés partent d'eux-mêmes aux alentours de 20 heures.
D'ailleurs, depuis la mise en place de la réforme, tout le monde a meilleure mine. En ne travaillant pas le week-end, on peut retourner travailler le lundi de bon coeur.
C'est en formant une équipe après une longue pause que vous avez ressenti le changement, non??
Oui. Comme je leur fais confiance, je leur transmets les tâches qui étaient de mon ressort. Et je le fais sans aucune crainte. La façon de dessiner des plis de vêtements, par exemple, est plus moderne que ce que je faisais auparavant. C'est très intéressant, ça apporte du nouveau.
Est-ce un changement d'esprit de votre part qui est à l'origine de cette transmission??
Je suis obligé de partager mes tâches. Je ne le fais pas par envie. Si j'avais laissé tous les documents sur mon bureau, ils n'auraient fait que s'accumuler. Il fallait agir. Et puis ce changement m'a permis de faire des découvertes. Avant de partir pour l'au-delà, je préfère observer diverses choses plutôt que d'en apprendre de nouvelles. (Rires)
D'où vous viennent votre passion et votre motivation??
De ma maladresse. J'ai toujours été maladroit et j'agis sur des coups de tête. Je ne me souviens plus du nombre d'années qu'il m'a fallu pour faire la version manga de Nausicaä de la vallée du vent [série de livres publiés entre 1982 et 1994, traduite en français chez Glénat], mais c'est parce que je suis étourdi. Pendant toute la durée de la production, j'ai été déprimé?; je n'arrêtais pas de soupirer. (Rires) Quand je prends une décision, je suis persuadé de réussir. Mais je me rends compte très vite que je n'avais pas réfléchi aux conséquences.
Votre prochain film a-t-il été lui aussi décidé sur un coup de tête??
Absolument?! (Rires)
D'où vous viennent vos idées?? Comment germent-elles dans votre esprit?? Dans une précédente interview, vous avez déclaré que c'était au collège que vous aviez découvert Kimi-tachi wa dô ikiru ka ["Comment vivez-vous??" inédit en français], le roman de Genzaburo Yoshino, publié en 1937, que vous avez décidé d'adapter.
Quand on me demande quel est l'ouvrage qui m'a le plus marqué dans ma jeunesse, c'est celui qui me revient avec le plus d'éclat. Les livres sont des rencontres prédestinées?; certains continuent à rayonner longtemps après. Quand j'ai lu Kimi-tachi wa dô ikiru ka [l'ouvrage, un grand classique de la littérature japonaise, raconte l'histoire d'un adolescent de quinze ans qui apprend à penser par lui-même, guidé par son oncle], je me suis dit que je ne pourrais jamais vivre comme son protagoniste, mais j'ai été très ému.
L'exposition comporte des croquis du musée. Selon quels concepts avez-vous créé ce lieu??
J'ai voulu adopter une démarche propre au musée : faire des films exclusifs, organiser des expositions sur des thèmes spécifiques. Il fallait abandonner l'idée que, puisqu'on était un studio d'animation, on devait tirer profit de nos personnages. Si le lieu lui-même manquait d'attrait, le musée ne ferait pas long feu. Si on avait exposé des oeuvres d'art classiques, dont la valeur est déjà reconnue, on aurait pu se contenter de faire des expositions. Mais ce n'est pas le cas, car l'animation est une sous-culture. Notre priorité est de faire plaisir aux visiteurs, c'est pourquoi nous avons investi beaucoup d'efforts dans le projet.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour le public, mais nous, on en parle comme d'un musée, car, à nos yeux, c'en est un. Ce n'est pas l'Espace Totoro, ni l'Espace Ghibli. Et le programme n'est pas décidé par le Studio Ghibli. Le succès que l'établissement connaît depuis vingt ans est le fruit des efforts de nombreuses équipes. Un nombre considérable de visiteurs en sont devenus fans et reviennent régulièrement, mais il ne faut pas baisser la garde et négliger le service. Si nous ne voulons pas que les clients du café repartent déçus, il faut poursuivre ces efforts.
Dans la présentation des expositions, il est écrit que le musée doit être "un lieu de divertissement".
Je ne pense pas que les visiteurs se rendent dans ce genre d'endroit pour apprendre quelque chose. S'ils ne se divertissent pas, cela n'a aucun intérêt. Il faut qu'ils puissent se changer les idées?; pour moi, c'est la raison d'être du musée.
La position de producteur d'oeuvres d'animation diffère-t-elle de celle d'organisateur d'expositions??
Non. Simplement, pour produire une oeuvre d'animation, il faut énormément de patience. De la patience, de l'endurance et de la persévérance. En comparaison, le cycle du musée est plus court. Il y a des moments où l'on est si épuisé qu'on a la tête qui tourne, mais cela ne dure pas très longtemps.
Parmi les phrases que vous avez écrites à l'occasion de l'inauguration, en 2005, de l'exposition consacrée à Heidi, fille des Alpes [une série d'animation sortie en 1972, très novatrice en son temps, et à laquelle Miyazaki a collaboré], il y en a une qui m'a particulièrement marquée : "L'animation devrait avoir des possibilités plus vastes et plus riches. Si Heidi, fille des Alpes a vu le jour, c'est grâce à l'association d'artistes qui partageaient cette idée."
C'est toujours comme ça. [À l'époque, dans les années 1970, les oeuvres d'animation] étaient vraiment médiocres. C'était n'importe quoi. Même si beaucoup d'oeuvres qui nous inspirent aujourd'hui de la nostalgie sont restées, on trouvait alors que le niveau était assez faible. Tout ce qu'on voulait, c'était produire des oeuvres qui ne déshonorent pas la profession.
Que pensez-vous des possibilités de l'animation aujourd'hui??
Tout dépend des talents qui vont émerger. Est-ce qu'ils vont être mis au service du profit?? Toutes les oeuvres ou presque qui relèvent de cette catégorie sont sans intérêt, mais, dans le lot, il peut y avoir de véritables joyaux. Le fait de pouvoir ou non collaborer à ces chefs-d'oeuvre est une question de chance.
Il y a des artistes doués qui n'ont pas de chance. En collaborant à des projets médiocres, ils finissent par perdre leur talent. S'ils travaillent avec acharnement, en s'y consacrant corps et âme, ils peuvent arriver à quelque chose. Mais il y a des limites...
Dix courts-métrages ont été réalisés spécialement pour le cinéma du musée Ghibli.
Oui, nous lui avons accordé cette exclusivité. Quand on réalise un court-métrage, la question est de savoir quelle histoire raconter. Le livre pour enfants des soeurs Rieko Nakagawa et Yuriko Omura, Iya Iya En ["L'École maternelle : non, non?!" publié en 1962 et resté inédit en français], a été publié à l'époque où j'étais étudiant et il m'a laissé une impression inoubliable. C'est un livre qui traduit magnifiquement les sentiments des enfants. Comme on ne pouvait pas adapter l'oeuvre entière, je me suis inspiré de l'épisode où ils jouent à la chasse à la baleine.
Pour moi, un livre et un film ne doivent pas entrer en concurrence, car je ne veux pas avoir à décider lequel est le meilleur. Les oeuvres tributaires de leurs personnages sont elles aussi risquées, étant donné que ces derniers peuvent être populaires un jour et tomber dans l'oubli le lendemain. C'est pourquoi, quand je réalise un film ou que je crée un personnage, je m'efforce de ne pas altérer la motivation première. Peu importe que l'opération ne soit pas lucrative. L'essentiel est que les gens viennent au musée, qu'ils découvrent qu'on peut aussi y voir des films et qu'ils jugent leur visite plus intéressante que prévu.
Pour le court-métrage Boro la petite chenille, j'ai commencé par utiliser des images de synthèse, mais je me suis aperçu que c'était mieux au crayon, et j'ai fini par devoir tout dessiner à la main. Après avoir esquissé le mouvement, j'ai utilisé le numérique pour animer les images. C'était très intéressant.
J'en suis arrivé à la conclusion qu'il y a des animateurs sympathiques aussi bien chez les partisans du numérique que chez ceux qui dessinent à la main. Le numérique permet de faire des choses dont on était incapables avant. Ou alors il fallait user beaucoup de crayons pour y parvenir. Il n'est pas forcément indispensable de dessiner des lumières transmises intenses. On peut bâtir un monde dans lequel les enfants peuvent s'immerger même si chaque image n'est pas éblouissante.
Depuis que les progrès de la technologie permettent de capturer la lumière créée de manière analogique, nos équipes de tournage peuvent réaliser beaucoup de choses, dès lors qu'elles ont le matériel adéquat. Il n'est pas nécessaire de leur demander de créer telle ou telle lumière, il suffit de leur fournir les équipements.
?Il ne faut pas mettre en opposition le dessin numérique et le dessin à la main. Auparavant, le chef opérateur était aussi photographe, mais désormais ce travail est réalisé numériquement. La frontière entre les deux est floue et elle le restera. L'option numérique ne doit être retenue que quand le dessin à la main n'est pas envisageable.
Dans l'exposition en cours, on peut lire : "Les visiteurs comprendront que la création est un drôle de processus, à la fois douloureux et passionnant, dans lequel on surmonte les problèmes par des tâtonnements, des intuitions et des idées." Cela signifie-t-il a contrario qu'on a aussi tendance à s'ennuyer au travail et à trouver ses créations inutiles??
Je n'y ai jamais réfléchi. Si l'on s'ennuie, c'est que l'on fait un travail ennuyeux. Il suffit donc de créer quelque chose d'intéressant. Mais c'est dur de ne pas pouvoir dessiner comme on le souhaiterait. Et cela peut se traduire de diverses façons : on peut être affligé, dégoûté, énervé, en colère contre soi-même ou contre l'entourage qui se moque de vous. (Rires) Ce sont les aléas du travail.
L'organisation d'un musée est une tâche modeste, mais elle permet d'observer tout ce qui s'y passe. Les variations parfois brutales de fréquentation, la difficulté à recruter de bons éléments, les résultats en dents de scie... Il faut beaucoup de patience et de persévérance pour surmonter l'énervement. Mais tous les efforts sont faits pour permettre au musée de perdurer.
Propos recueillis par Eriko Chiba
#hayao miyazaki#interview#fr#français#studio ghibli#A la fac on a accès un un site qui nous permet de lire toute la presse européenne gratuitement donc j'en fait profiter#sorry for those who don't understand french.
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The Vampire Diaries ~ Vocabulary
J’ai récemment recommencé la série “The Vampire Diaries” en italien, et sans sous-titres. Je l’avais déjà fait il y a 1 ou 2 ans, mais bon, apparemment je suis un peu droguée à cette saga ! Voici quelques mots et phrases que j’ai retenu lors de mon visionnage des 18 premiers épisodes, avec les traductions en français. N’hésitez pas à m’envoyer un message si vous ne comprenez pas quelque chose ;)
il riscaldamento = le réchauffement un esercizio di riscaldamento = un échauffement, un exercice de réchauffement “Devi fare un esercizio di riscaldamento prima di cominciare a giocare !”
essere in gamba = être à la hauteur, être génial•e, être bien
mollare = abandonner, arrêter, quitter, poser un lapin qualcuno che molla = quelqu’un qui abandonne, qui laisse tomber “Logan Fell ha mollato Jenna.” ; “Lei ha mollato il pallacanestro.”
un ciondolo = un pendentif
sputare il rospo = cracher le morceau
una battuta = une blague
spazzatura = ordure, poubelle
della mozzarella confezionata = de la mozzarella industrielle
stare zitto = rester silencieux, faire silence
Ci sarò sempre per te = Je serai toujours là pour toi
qualsiasi cosa = quoi que ce soit
sei pazza di lui = tu es folle de lui
sono scivolata = je suis tombée, j’ai glissé
una domanda (a) trabocchetto = une question piège
una pozzanghera = une flaque
non mi ha mai costretto = il ne m’a jamais contrainte costringere = contraindre, forcer, obliger
fare i piccioncini = faire les tourtereaux
un piccione = un piegon
la delusione = la déception
una fifona = une trouillarde
una sciocchezza = une bétise, une connerie
le ha spezzato il cuore = elle lui a brisé le coeur spezzare il cuore = briser le coeur spezzare = briser, casser, rompre
è scomparsa = elle a disparu scomparire = disparaitre, s’estomper essere scomparso/a = avoir disparu
la madre naturale = la mère biologique “Isobel è la madre naturale di Elena”
è soggiogato = il est contraint, hypnotisé, soumis soggiogare = contraindre, hypnotiser, soumettre
le solite cose = comme d’habitude, les choses habituelles, la normalité Voglio tornare alle solite cose = je veux revenir à la normalité
un ripiego = un repli, le second choix “Caroline è il repiego di Matt” ripiegare = plier, se rabattre
c’è la segreteria, non risponde (al telefono) = ça tombe sur la messagerie, il ne répond pas la segreteria telefonica = la messagerie vocale
la vendetta = la vengeance
sei un codardo = tu es un lâche, un trouillard
il capo della banda = la cheffe de la bande “Pearl è la capo della banda dei vampiri della cripta.”
scherzare = plaisanter, blaguer stai scherzando ? = Tu plaisantes ? C’est une blague ?
fuga = fuite, évasion, fugue
spingere = pousser (à faire quelque chose), inciter, encourager
staccare la testa = couper la tête, briser la nuque, arracher la tête
l’indagine = l’enquête, l’étude
è stata sepolta = elle a été enterrée
la brutta notizia = la mauvaise nouvelle
rovinare = ruiner, gâcher
scappare = s’échapper, fuir
Grazie a @soverdualdri per le correzione !
(dernière mise à jour le 6 février)
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