#manger mieux
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flashbic · 7 months ago
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Je sais pas si j'aurai un jour la patience de développer ça en fanfic ou d'en faire du fanart ou peu importe, mais l'idée qui occupe 95% de mon cerveau aujourd'hui, c'est
-> un épisode de Cartouche où Madame Palatine rend visite à son fiston au Palais-Royal
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fitnessmith · 2 months ago
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Améliorer votre santé intestinale, mieux dormir et manger sans frustration
NOUVEAU PODCAST 👉 Améliorer votre santé intestinale, mieux dormir et manger sans frustration. 🎙Pour écouter mon podcast : - Recherchez « la pause fitness » sur votre plateforme de podcast préférée - Ou rendez-vous en bio @fitnessmith, cliquez sur le lien, fitnessmith.fr/news puis dans « les nouveautés» - Ou rendez-vous dans votre boite mail pour les fidèles auditeurs #fitnessmith #santéintestinale #mieuxdormir #alimentationéquilibrée #sommeil #cerveauetalimentation #perdredupoids #mangersansfrustration #santé #melatonine #podcast #nutrition #troublesalimentaires #intestinirritable #cétogène #podcastfitness #alimentationsaine #cerveau #rééquilibragealimentaire #bienetre #alimentationpourlasanté #fitness #régimesansfrustration #fitnessafter50 #mangermieux #mangerequilibre #santégastrointestinale #digestif #hormones #alimentationetsommeil #perdredelagraisse
Dans ce podcast, nous allons parler d’intestin irritable, mélatonine, cerveau et alimentation. Nouveau ! Ma technique pour manger beaucoup sans grossir   Sommaire du podcast : Comment le cerveau gère les repas en plusieurs phasesDes chercheurs de l’Université Friedrich-Alexander ont découvert que le cerveau régule l’alimentation en plusieurs phases, comme un relais où des équipes de neurones…
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ruinedrice · 9 months ago
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Ah ben oui pourquoi pas une petite neige toute belle toute magique juste au pire moment j’adore
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leszackardises · 1 year ago
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Voici ma farine sans gluten préférée
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pigeonneaux · 1 year ago
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VERDICT OF the cake being eaten :
Friend 1 said it's light (ironically)
Friend two saids ''oh une fois coupé on dirait des hémorroïdes lol''
Friend 3 a dit que je pourrais l'amener dans un magasin de bricolage et le mettre au rayon brique
Friend 4 l'a appelé Taco Bell sewer Monster
J'ai fait un quatre quart pour la première fois depuis des siecles
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clhook · 3 months ago
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J'ai lu le dernier roman de Mélissa da Costa parce que j'avais jamais lu ce qu'elle écrit et je voulais me faire une idée mais wahou comment j'ai détesté la suite ci-dessous pour ne pas spoiler
déjà ça part mal parce que le type principal a 42 ans, il trompe sa femme avec une meuf de 24 ans et il décide de la quitter pour elle j'étais 🙄 ensuite il a un accident de scooter (entièrement sa faute, il grille une priorité à droite et se prend un bus) qui le laisse paraplégique et il devient infect, ce qui pour moi est compréhensible après un traumatisme, mais infect au point d'abuser les gens qui veulent l'aider genre sa nouvelle meuf : il lui jette des trucs à la tête, il lui fait des crises de jalousie et même il l'étrangle ?? et elle elle reste avec lui la grande folle ? bref il divorce ils s'installent ensemble en banlieue quand il sort de rééducation lui il pète des cables régulièrement il est violent avec sa meuf du coup elle déprime et il ose dire "on est pas mieux l'un que l'autre" bah tg françois elle est mille fois mieux que toi ok ! Son ex-femme devient pote avec eux elle vient manger toutes les semaines mais isabelle qu'est-ce que tu fous le mec se barre avec une jeunette avec qui il t'a trompée coupe les ponts je sais pas :/ ensuite françois dit "je veux un enfant" sa meuf veut pas trop parce que bah elle a 25 ans elle s'occupe de tout chez eux son mec est détestable mais elle finit par dire ok pour "le sauver" BIIIP grossière erreur !! Elle accouche puis elle fait une dépression post-partum parce que c'est clairement pas la vie qu'elle voulait et tout le monde lui tombe dessus en mode oh la la quelle mauvaise mère mais WTF prenez vous-en à l'autre con de françois qui a fait que des caprices depuis le début !!!! Il la respecte pas, à la fin elle suit des cours d'écriture elle part 3 jours par semaine elle est heureuse et la première chose qu'il se dit c'est "ok elle me trompe avec son prof beau gosse" françois je vais te tuer froidement
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e642 · 3 months ago
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C'est bientôt la rentrée et comme je suis dans un gouffre sans fond de désespoir et de mollesse, je vais dresser une liste de choses qu'il faut que je fasse avant l'entrée en 2025, dans l'ordre chronologique (bon ya des trucs qui sont pas faciles à situer donc je vais voir où les mettre):
- Tout bien refaire mes fiches d'organisation et trier mon ordinateur (mon côté psychorigide revient au galop après 3 mois de déchéance)
- Rappeler tous les cons qui veulent pas répondre à mes demande de stages (ça fait bcp d'appels pour quelqu'un qui déteste appeler même ses parents, son mec ou ses potes, d'ailleurs ça fait qq années que j'ai instauré un safe word d'appel, si quelqu'un m'envoie un message où il y a écrit "courgette" c'est que l'appel est important et mérite que je le prenne, mais si c'est pas une urgence vitale en général ça m'énerve)
- Avoir mon permis (je suis à 2 ans de conduite, 2000€ de dépensé, des litres de larmes et de mascara, il est temps que ça cesse ce calvaire)
- Donner mon sang tous les deux mois et donc prendre rdv prochainement en septembre (faut que je reprenne du poids du coup parce qu'à 43kg je doute de survivre même si j'ai pu montrer une certaine résistance à la perte de sang dans mes années mutilation)
- Prendre rdv chez le médecin (que je comprenne pourquoi j'ai envie de vomir tout le temps, pourquoi j'ai mal aux reins, pourquoi je suis fatiguée, pourquoi je saigne pas pendant 2 mois puis après 6L en 2 jours et un petit test IST pour voir s'il reste une once de respect de mon mec à mon égard)
- Trouver un stage (par pitié acceptez-moi en stage que je ne sois pas obligée de demander les EHPAD, jme sens déjà bien trop en fin de vie pour faire un stage en soins palliatifs)
- Essayer d'instaurer des repas variés, à intervalles réguliers et un petit dej solide (non parce que c plus possible de manger un bout de salade par jour quand je suis stressée)
- Diminuer le RedBull (passer de 1/j à 1 tous les deux jours, on en est à ce stade d'addiction oui)
- Essayer de diminuer la clope (pas de volonté réelle pour le moment donc ça m'étonnerait)
- Faire du Yoga 1x par jour ou tous les deux jours et peut-être reprendre la course, ou m'inscrire à l'escalade (par contre 250€ une licence, pour ce prix, j'espère que le massage des mollets est inclus)
- Manquer le moins de cours possible et essayer de maintenir un 13.5 de moyenne, c'est le dernier semestre faut se bouger le fion
- Aller au cinéma au moins 2 fois par mois au.pire et 1 fois par semaine au mieux (pour maintenir la culture cinématographique que je Fake depuis des mois)
- Me séparer de mon copain (à moins d'un miracle et d'une prise de conscience rapide et profonde, ça me paraît malheureusement inévitable, ce qui veut dire me préparer à une rupture...)
- M'inscrire dans une association (parce que c'est intéressant mais surtout parce que je vais pouvoir dire dans mes lettres aux masters "eh regardez jsuis peut-être une merde en cours mais j'aide les enfants qui se font harceler a l'école prenez moi")
- Restée moins confinée dans mon appartement (aller respirer, marcher, chier, peu importe mais dehors, comme ça ça réduit les moments de vide et de grattage compulsif)
Bon déjà ce sera pas mal ça en vrai, je rajouterai bien trouver une manière de me faire de l'argent facilement mais à moins de dealer, ça me paraît pas très faisable, après pas vu pas pris comme on dit hm
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transparentgentlemenmarker · 2 months ago
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Les Celtes croyaient que les abeilles étaient des intermédiaires entre ce monde et l'autre. Ils pensaient que les abeilles pouvaient aider à transmettre des messages de ce monde au monde des morts, les aidant ainsi à communiquer avec leurs proches. Les abeilles sont tellement respectées pour leurs capacités qu'il existe même des documents juridiques créés dans le but de protéger toutes les pratiques liées aux abeilles. Le miel contient des enzymes vivantes.
🐝 Au contact d'une cuillère en métal, ces enzymes meurent.
🐝 La meilleure façon de manger du miel est d'utiliser une cuillère en bois ou en plastique.
🐝 Le miel contient une substance qui aide le cerveau à mieux fonctionner.
🐝 Le miel est l'un des rares aliments sur terre qui ne peut soutenir que la vie humaine.
🐝 Une cuillère à café de miel suffit à maintenir la vie humaine pendant 24 heures.
🐝 La propolis, produite par les abeilles, est l'un des antibiotiques naturels les plus puissants.
🐝 Le miel n'a pas de date de péremption.
🐝 Les corps des grands empereurs étaient enterrés dans des cercueils en or recouverts de miel pour éviter qu'ils ne pourrissent.
🐝 Le terme « lune de miel » vient de la tradition qui veut que les jeunes mariés consomment du miel pour assurer leur fécondité après le mariage.
🐝 Une abeille vit moins de 40 jours, visite au moins 1 000 fleurs et produit moins d'une cuillère à café de miel au cours de sa vie.
🐝 L'une des premières pièces de monnaie portait un symbole d'abeille.
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ernestinee · 4 months ago
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La journée commençait bof parce qu'on avait prévu de faire "un truc" aujourd'hui mais on ne savait pas trop quoi, et c'est souvent comme ça que ça commence mal parce que moi je veux bien à peu près n'importe quoi pourvu qu'on passe par un magasin de bouquins ou de jeux, mais l'homme veut absolument visiter qqchose et bien manger et l'ado veut absolument faire les magasins sans être accosté par un vendeur, manger en vitesse et être de retour assez vite du coup ce matin je sentais venir la journée de merde au point que l'ado a failli rester seul à la maison et à la dernière seconde il a vu ce qu'il devait réchauffer pour manger à midi du coup il a décidé de venir, je ne sais pas comment je dois le prendre, mais il devait encore se laver alors on a pris le train suivant mais même celui-là on a failli le rater, ensuite j'ai râlé parce que "vous n'êtes pas foutus de prendre un peu sur vous alors soit je suis avec l'un OU l'autre, soit je passe des journées de merde quand vous êtes là tous les deux mais y a jamais moyen de passer une journée normale à trois, vous êtes deux boulets, bordel" bon ça les a fait réfléchir apparemment et la journée s'est bien passée jusqu'à un certain moment.
On a visité Train World à Schaerbeek, c'était énormissime, l'histoire des trains en Belgique depuis les locomotives à vapeur jusqu'aux années 70/80, des vrais vieux trains dans lesquels on pouvait rentrer, des vieux objets, des anciennes affiches, tout ça tout ça bref l'ado a trouvé ça mieux que ce qu'il pensait (il pensait que c'était un vieux musée poussiéreux avec des miniatures de trains), l'homme était content pcq sa proposition avait plu, et puis on a pris le tram vers le centre-ville, il y avait l'air-co donc génial, on a mangé un petit truc et on s'est baladé en faisant des photos, la Rue Neuve n'est plus que l'ombre d'elle-même mais il y a une chouette dynamique à Anspach, Ste Catherine, Les halles et vers la Grand Place. On est en pleine période des plaisirs d'été du coup il y avait des animations de rue et des acrobates sur la Grand Place. Elliott a reconnu un acrobate d'une troupe de cirque dont il suit l'actualité. Il est rentré dans des magasins, a trouvé sa pointure sur les nouvelles Nike mais a eu la flemme de dépenser ses sous alors il est sorti en râlant bah oui la vie est chère que veux-tu, et après ça il a eu faim, il a été fatigué, il a eu mal aux pieds (tu sens venir le truc où je lui dis que ok je mets la moitié sur les Nike parce qu'il se plaint subitement de ses pieds ?) (jamais de la vie mais bel essai) moi j'ai fini mon film de 72 photos, j'en ai entamé un nouveau et cette fois je n'ai pas mis un Kodak, j'ai mis un lomography avec un effet un peu patiné on verra ce que ça donne mais c'est aussi 72 photos, ça va prendre une blinde pour les faire, j'ai trouvé 5 cartes pour ma collection dans Weward malgré que ça les ennuyait de me suivre dans des rues pour trouver ces cartes et on a mangé un mochi près de la grand place, il était délicieux et j'avais envie de parler japonais au gars du mochi mais j'ai pas osé et pourtant je voyais bien qu'il galérait en français et pourtant je sais commander trois mochis en japonais, comprendre un prix, remercier et dire au revoir du coup j'étais un peu déçue de moi-même. Après on a chacun eu fini nos pellicules et ça tombait bien parce que l'ado commençait à saturer de marcher sans autre but que des photos et des cartes Weward (pour ça il était d'accord avec son père) on a déposé les pellicules au labo, je me suis acheté une dragonne colorée pour mon Pentax 17 et on a repris le train vers la maison. L'ado s'est assoupi 5 minutes sur mon épaule et a décrété que "ah finalement ça va j'étais juste un peu fatigué" et vous avez remarqué comme moi qu'on n'est rentrés ni dans un magasin de livres, ni de jeux.
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sofya-fanfics · 1 month ago
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Cœur de mandarine
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Fandom : One Piece
Relationship : Luffy x Nami
Voici ma participation pour le Flufftober 2024 pour le prompt : Nourriture réconfortante.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Luffy avait observé Nami toute la journée. C’est étrange, pensa-t-il. Vraiment étrange. Elle n’était pas comme d’habitude. Il la connaissait bien et il pouvait dire que quelque chose n’allait pas.
Disclaimer : One Piece appartient à Eiichiro Oda.
@flufftober
AO3 / FF.NET
Luffy avait observé Nami toute la journée. C’est étrange, pensa-t-il. Vraiment étrange. Elle n’était pas comme d’habitude. Il la connaissait bien et il pouvait dire que quelque chose n’allait pas.
Il savait ce que les gens pensaient de lui. Qu’il n’était pas très intelligent. Mais cela ne le vexait pas. Il connaissait ses points forts et ses faiblesses. Il savait de quoi il était capable où pas. Et s’il voulait vraiment quelque chose, il faisait tout pour l’obtenir.
Mais il y avait une chose que les personnes qui l’entouraient semblaient ne pas avoir remarqué. Quand il le fallait, il savait observer. Surtout lorsqu’il s’agissait des personnes auxquelles il tenait. C’est comme ça qu’il avait vite appris à connaître Nami. Il n’aurait pas su dire pourquoi, ni comment, mais depuis le jour de leur rencontre un lien spécial c’était créé entre eux. Il avait essayé de lui parler toute la journée, mais à chaque fois, elle le rembarrait plus ou moins violemment, ou elle l’insultait.
La soirée était arrivée, ainsi que l’heure du dîner. Luffy était affamé et il était impatient de goûter ce que Sanji avait préparé. Manger lui avait toujours fait du bien et il savait que ça ferait du bien à Nami. Il entra dans la cuisine avec fracas, accompagné de Chopper et Usopp. Il s’installa à table, tandis que Sanji servait les plats. Il regarda les membres de son équipage et fronça les sourcils. Nami n’était pas là. Il se leva brusquement et se dirigea vers la porte.
« Luffy ? Où est-ce que tu vas ? Demanda Sanji.
-Je vais chercher Nami.
-Tu devrais la laisser, dit Zoro. Tu vas encore te faire insulter.
-Je suis sûr que lorsqu’elle aura mangé, elle ira mieux. »
Zoro haussa les épaules.
« C’est toi qui vois, répondit-il en buvant son rhum. »
Luffy partit à la recherche de sa navigatrice. Il passa devant le mandarinier et un immense sourire illumina son visage. Il savait ce qui ferait plaisir à Nami. Il allongea son bras et cueillit une mandarine. Il porta le fruit à son nez et huma son parfum.
Il ne mit pas longtemps à retrouver Nami. Elle était assise sur le pont. Ses bras entouraient ses genoux qui étaient repliés sur sa poitrine. Elle regardait au loin, comme si l’océan l’hypnotisait. Il s’approcha et s’accroupit devant elle.
« Tu n’es pas venue dîner, dit-il. »
Nami soupira, exaspérée.
« Pas maintenant Luffy. »
Mais il ne se découragea pas. Elle n’allait pas bien et il voulait l’aider.
« Je suis sûr qu’après avoir mangé, ça ira mieux. »
Elle leva les yeux au ciel et s’apprêta à l’insulter lorsque Luffy lui tendit la mandarine. Nami écarquilla les yeux. Elle prit la mandarine d’une main tremblante. Luffy s’assit à côté d’elle. Elle avait accepté son geste et semblait s’adoucir. C’est un bon début, pensa-t-il. Nami ferma les yeux et sentit l’odeur de la mandarine. Une larme coula le long de sa joue.
« Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de Belmer. »
Luffy comprit alors les réactions qu’elle avait eu toute la journée. Même s’il faisait tout pour ne rien montrer, le jour de la mort de Ace était toujours difficile. Il porta sa main à son chapeau, l’enleva et le posa sur la tête de Nami. Elle tourna le regard vers lui, surprise. Elle sourit, éplucha la mandarine et en donna la moitié à Luffy.
« Merci, dit-elle. »
Elle ne le remerciait pas seulement pour le fruit, mais pour s’inquiéter pour elle et rester près d’elle. Il prit la moitié de mandarine et sourit jusqu’aux oreilles. Il savait que la nourriture lui ferait du bien.
Fin
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hurtbrokenheart · 7 months ago
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Voilà comment sont les choses aujourd'hui. Par où commencer ? Je suis une survivante d'une profonde dépression et je souhaite à tout le monde d'avoir cette fierté un jour. Évidemment, ça ne veut pas dire que mes jours sont remplis de soleil, de paillettes et de sourire. Ça veut juste dire que j'ai récupéré la force de vivre malgré tout ce qui peut me tomber dessus. Je suis encore submergée souvent par mes émotions, mon cœur crie souvent beaucoup trop fort ce qu'il ressent et c'est parfois difficile à gérer. Mais je fais de mon mieux. Oui c'est ça, je fais de mon mieux et pas seulement pour ça, pour la vie en général. J'apprends à canalyser mon anxiété seule, sans me reposer sur les gens ou les cachetons. J'échoue parfois, mais je sais que j'ai le droit d'échouer. Je ne m'en veux pas pour ça. Ou plutôt... je ne m'en veux plus. J'essaye d'accepter toute les émotions à bras ouvert, de pleurer quand l'envie s'en fait ressentir, taper du pied quand je suis contrariée et exprimer mes angoisses quand c'est le bordel dans ma tête au point où je ne m'entends même plus penser. Ah et j'ai des objectifs aussi. Dans le futur je veux dire. Si j'avais su que je m'y verrais un jour dans le futur... c'est fou comme j'avance. Je sais aimer sainement, manger à ma faim sans me priver, sortir dans des lieux publics, faire de nouvelle rencontres, pardonner et surtout j'apprends à m'aimer. Évidemment, la période de ma vie où j'étais au plus bas est encore taboue, je n'aime pas l'évoquer ou m'en souvenir. Mais je sais qu'un jour j'aurai digéré ces événements et que je saurai les accepter.
Je laisse le temps au temps, je me donne le droit d'exister, je me suis pardonné, je me donne la permission de vivre, d'être celle que je suis, de m'aimer. J'ai cessé cette guerre contre moi même car finalement, il n'y aurait jamais eu de gagnant.
Voilà où en est ma vie aujourd'hui. Et toi, comment vas-tu?
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leonlafricain · 2 months ago
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Instrumentation des corps et des voix racisées à des fins de diversion pour masquer la réalité sociale et économique des minorités en France... Aya gagne des millions et divertit les imbéciles heureux pendant que les femmes de ménage banlieusardes des grands hôtels parisiens réduites en esclavage sont en lutte pour faire manger leurs familles à leur faim....Belle récupération culturelle du capitalisme qu'Aya Nakamura. Je me sens plus fier quand je vois le parcours de DJ Mehdi ou de Joséphine Baker que quand je scrute cet abrutissement volontaire des masses prolétaires et pauperisées des quartiers par ce langage stérile, caricatural, appauvri et véhiculant tous les clichés qui vont bien aux néo coloniaux, qui au mieux quand ils ne nous veulent pas morts, nous aiment apolitiques et objets de leurs fantasmes sexuels dominateurs...🖕🖕🖕🖕🖕
Vive la culture libre, vive le hip hop libre, politique, conscient et fier de l'être
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pourlemeilleur · 2 months ago
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je me sens mieux au travail, enfin je me sens mieux dans la vie en général depuis cet été, j'aime toujours pas ce que je fais mais j'aime y aller pour mes collègues. Ceux que j'apprécie. Il y en a un avec qui on fait du sport ensemble. Certaines personnes avec qui je vais boire des verres. Une collègue m'a même invité à manger dans un restaurant gastro le mois prochain et ensuite finir avec un lancé de haches (ça n'a aucun sens 😭). Même avec mon équipe, je me sens + ok de parler.
Deux personnes m'ont dit "alors tu fais quoi après ton contrat ? tu prolonges j'espère ? ce serait bien. Ou tu as prévue de repartir ?" et honnêtement j'ai rigolé nerveusement, en disant que je prenais ce qu'il y avait à prendre, bien qu'au fond de moi je sais que c'est temporaire. Parce qu'il y a ma formation café. Et je vais pouvoir me renseigner dessus avant la fin d’année puisque je serai dans la ville en question. J'ai toujours envie de vivre à Montréal. Ou l'Australie. Je sais vraiment pas où je serai l'année prochaine, ça me tracassait énormément pendant un temps, et aujourd'hui je vis juste au jour le jour. Je me suis encore inscrite pour le pvt, et on verra ce qui s'en suit. Si ça se fait pas, ce sera l'année d'après. Si je dois prolonger, je prolongerai. Si je dois être barista, je le serai. Chaque chose arrive pour une raison. (Mais j'espère faire quelque chose que j'aime, et surtout dans un endroit où je serai épanouie, genre barista à Montréal..... je dis ça je dis rien)
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thebrickinbrick · 6 months ago
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Waiting
DURING those hours of waiting, what did they do? We must needs tell, since this is a matter of history.
While the men made bullets and the women lint, while a large saucepan of melted brass and lead, destined to the bullet-mould smoked over a glowing brazier, while the sentinels watched, weapon in hand, on the barricade, while Enjolras, whom it was impossible to divert, kept an eye on the sentinels,
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Combeferre, Courfeyrac, Jean Prouvaire, Feuilly, Bossuet, Joly, Bahorel, and some others, sought each other out and united as in the most peaceful days of their conversations in their student life, and, in one corner of this wine-shop which had been converted into a casement, a couple of paces distant from the redoubt which they had built, with their carbines loaded and primed resting against the backs of their chairs, these fine young fellows, so close to a supreme hour, began to recite love verses. What verses?
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These:
Vous rappelez-vous notre douce vie, Lorsque nous étions si jeunes tous deux, Et que nous n'avions au cœur d'autre envie Que d'être bien mis et d'être amoureux, Lorsqu'en ajoutant votre age à mon age, Nous ne comptions pas à deux quarante ans, Et que, dans notre humble et petit ménage, Tout, même l'hiver, nous était printemps?
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Beaux jours! Manuel etait fier et sage, Paris s'asseyait à de saints banquets, Foy lançait la foudre, et votre corsage Avait une épingle où je me piquais. Tout vous contemplait. Avocat sans causes, Quand je vous menais au Prado dîner, Vous étiez jolie au point que les roses Me faisaient l'effet de se retourner.
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Je les entendais dire: Est elle belle! Comme elle sent bon! Quels cheveux à fiots Sous son mantelet elle cache une aile, Son bonnet charmant est à peine éclos. J'errais avec toi, pressant ton bras souple. Les passants crovaient que l'amour charmé Avait marié, dans notre heureux couple, Le doux mois d'avril au beau mois de mai.
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Nous vivions cachés, contents, porte close, Dévorant l'amour, bon fruit défendu, Ma bouche n'avait pas dit une chose Que déjà ton cœur avait répondu.
La Sorbonne était l'endroit bucolique Où je t'adorais du soir au matin. C'est ainsi qu'une âme amoureuse applique La carte du Tendre au pays Latin.
O place Maubert! ô place Dauphine! Quand, dans le taudis frais et printanier, Tu tirais ton bas sur ton jambe fine, Je voyais un astre au fond du grenier. J'ai fort lu Platon, mais rien ne m'en reste; Mieux que Malebranche et que Lamennais Tu me démontrais la bonté céleste Avec une fleur que tu me donnais.
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Je t'obéissais, tu m'étais soumise; O grenier doré! te lacer! te voir Aller et venir dès l'aube en chemise, Mirant ton jeune front à ton vieux miroir. Et qui donc pourrait perdre la mémoire De ces temps d'aurore et de firmament, De rubans, de fleurs, de gaze et de moire, Où l'amour bégaye un argot charmant? Nos jardins étaient un pot de tulipe; Tu masquais la vitre avec un jupon; Je prenais le bol de terre de pipe, Et je te donnais le tasse en japon.
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Et ces grands malheurs qui nous faisaient rire! Ton manchon brûlé, ton boa perdu! Et ce cher portrait du divin Shakespeare Qu'un soir pour souper nons avons vendu!
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J'étais mendiant et toi charitable. Je baisais au vol tes bras frais et ronds. Dante in folio nous servait de table Pour manger gaîment un cent de marrons. La première fois qu'en mon joyeux bouge Je pris un baiser a ton lèvre en feu, Quand tu t'en allais décoiffée et rouge, Je restai tout pâle et je crus en Dieu! Te rappelles-tu nos bonheurs sans nombre, Et tous ces fichus changés en chiffons? Oh que de soupirs, de nos cœurs pleins d'ombre, Se sont envolés dans les cieux profonds!(1)
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The hour, the spot, these souvenirs of youth recalled, a few stars which began to twinkle in the sky, the funeral repose of those deserted streets, the imminence of the inexorable adventure which was in preparation, gave a pathetic charm to these verses murmured in a low tone in the dusk by Jean Prouvaire, who, as we have said, was a gentle poet.
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In the meantime, a lamp had been lighted in the small barricade, and in the large one, one of those wax torches such as are to be met with on Shrove-Tuesday in front of vehicles loaded with masks, on their way to la Courtille. These torches, as the reader has seen, came from the Faubourg Saint-Antoine.
The torch had been placed in a sort of cage of paving-stones closed on three sides to shelter it from the wind, and disposed in such a fashion that all the light fell on the flag. The street and the barricade remained sunk in gloom, and nothing was to be seen except the red flag formidably illuminated as by an enormous dark-lantern.
This light enhanced the scarlet of the flag, with an indescribable and terrible purple.
(1) Do you remember our sweet life, when we were both so young, and when we had no other desire in our hearts than to be well dressed and in love? When, by adding your age to my age, we could not count forty years between us, and when, in our humble and tiny household, everything was spring to us even in winter. Fair days! Manuel was proud and wise, Paris sat at sacred banquets, Foy launched thunderbolts, and your corsage had a pin on which I pricked myself. Everything gazed upon you. A briefless lawyer, when I took you to the Prado to dine, you were so beautiful that the roses seemed to me to trn round, and I heard them say: Is she not beautiful! How good she smells! What billowing hair! Beneath her mantle she hides a wing. Her charming bonnet is hardly unfolded. I wandered with thee, pressing thy supple arm. The passers-by thought that love bewitched had wedded, in our happy couple, he gentle month of April to the fair month of May. We lived concealed, conent, with closed doors, devouring love, that sweed forbidden fruit. My mouth had not uttered a thing when thy heart had already responded. The Sorbonne was the bucolic spot where I adored thee from eve till morn. 'Tis thus that an amorous soul applies the chart of the Tender to the Latin country. O Place Maubert! O Place Dauphine! When in the fresh spring-like hut thou didst draw thy stocking on thy delicate leg, I saw a star in the depths of the garret. I have read a great deal of Plato, but nothing of it remains by me; better than Malebranche and than Lamennais thou didst demonstrate to me celestial goodness with a flower which thou gavest to me. I obeyed thee, thou didst submit to me; oh gilded garret! to lace thee! to behold thee going and coming from dawn in thy chemise, gazing at thy yourg brow in thine ancient mirror! And who, then, would forego the memory of those days of aurora and the firmament, of flowers, of gauze and of moire. when love stammers a charming slang? Our gardens consisted of a pot of tulips; thou didst mask the window with thy petticoat; I took the earthenware bowl and I gave thee the Japanese cup. And those great misfortunes which made us laugh! Thy cuff scorched, thy boa lost! And that dear portrait of the divine Shakespeare which we sold one evening that we might sup! I was a beggar and thou wert charitable. I kissed thy fresh round arms in haste. A folio Danto served us as a table on which to eat merrily a centime's worth of chestnuts. The first time that. in my joyous den, I snatched a kiss from thy fiery lip, when thou wentest forth, dishevelled and blushing, I turned deathly pale and I believed in God. Dost thou recall our innumerable joys, and all those fichus changed to rags? Oh! what sighs from our hearts full of gloom fluttered forth to the heavenly depths!”
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epopoiia-leblog · 6 months ago
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La devanture d'une pâtisserie
Il était une fois la devanture d’une pâtisserie. Cette part de cake aux myrtilles, ce cookie à la pistache, cette généreuse tranche de babka… Il y a tant des choses qui lui donnent  envie. Tout la fait saliver. Autour d’elle, les gens se bousculent pour arriver à se faire une place dans le magasin. Les enfants affamés, arrivés de l’école, se pressent au milieu des amateurs de gourmandises et autres becs sucrés qui se font tout autant de joie de célébrer l’heure du goûter. Elle les observe franchir la porte et se décider si rapidement pour une part de brownie ou un muffin aussitôt dévoré, aussitôt avalé. Ils ferment les yeux, savourent les dernières notes sucrées restées sur leur papilles et s’en lèchent les doigts avant de repartir gaiement à leurs activités. Pendant ce temps-là, la jeune fille n’est toujours pas rentrée dans la pâtisserie. Elle a beau avoir faim et très envie de toutes ces petites merveilles, la peur la paralyse. Aussi appétissants que ces gâteaux lui paraissent, ils la terrifient. Le trop, le gras, le sucre, manger, grossir, perdre le contrôle… tout lui fait peur. La nourriture la hante, fait de sa vie une obsession. Et finalement, cette peur est si grande qu’elle préfère s’incliner et faire encore une croix sur ses envies sucrées.
Comme à chaque fois que la vendeuse voit cette jeune fille partir en courant au milieu de ses clients, après avoir errer pendant une heure devant ses pâtisseries, elle fait la même prière. Elle espère qu’un jour cette jeune fille osera enfin tenter un pied à l’intérieur de son magasin. Elle le lui souhaite du fond du cœur parce qu’elle connaît mieux que quiconque la frustration, la culpabilité et la peur qu’est capable de susciter la simple vue d’un petit morceau de gâteau. Elle le lui souhaite, oui, parce qu’après toutes ces années à s’être aussi battue avec ses peurs, aujourd’hui elle savoure chaque jour sa liberté, et une vie riche en plaisirs et autres gourmandises.
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sh0esuke · 6 months ago
Text
" Journalist "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Vinsmoke Sanji
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Tandis que Sanji concocte le dîner des chapeau de paille, sa petite amie lui tient compagnie. Lui aux fourneaux, elle sur la table à manger, les deux amants discutent, passent du bon temps ensemble, tout en profitant du calme que leur apporte leur voyage maritime, sans nouveau défi à relever ni ennemi à vaincre. À s'y méprendre, l'instant est d'une perfection sans pareil.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟐𝟏.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Sanji arrive près de moi, contournant la table et déposant dessus une assiette ainsi qu'une tasse fumante. Je relève la tête, abandonnant mon article.
« Et voilà pour toi ma douce, un chocolat chaud et une part de tarte à la pomme. Bon appétit. » il déclare dans un sourire.
Sa phrase me fait arquer un sourcil, je le questionne du regard. Je dépose mon stylo à plume près de mon papier et tâche de me souvenir si je lui ai demandé de me servir quoi que ce soit, cependant, rien ne me vient à l'esprit. Enfin, à vrai dire, j'ai été tellement occupée à travailler aujourd'hui, même me souvenir de ce que j'ai mangé à midi serait complexe. Il est vrai que j'ai un léger petit creux, par contre, il doit être assez tard dans l'après-midi, peut-être bientôt l'heure de dîner, voilà pourquoi mon estomac s'est soudain mis à grogner, et la vue alléchante de la dite tarde ainsi que l'odeur de ma boisson n'aident pas. Le sourire flamboyant de Sanji me fait face. Je lui souris en retour, qu'il est beau... Puis, sur un ton pensif je lui réponds :
« Je ne me souviens pas de t'avoir demandé de me faire quoi que ce soit. »
Sanji essuie ses mains humides sur son tablier, il attrape sa cigarette entre ses doigts.
« Je me suis dis que tu devais avoir faim à force de travailler. » explique-t-il en expirant de la fumée.
« Je vois, merci beaucoup alors. »
Ma réponse semble lui plaire, puisque je vois son sourire s'agrandir et ses yeux se plisser. Sanji se penche au dessus de moi et embrasse mon front, puis il se redresse et prend une taffe de sa cigarette.
« Tu me diras ce que tu en penses ? »
« Bien sûr. Laisse moi finir ma phrase et je suis toute à toi. »
Je rattrape mon stylo à plume et tire mon article au bord de la table. Pendant que Sanji retourne dans sa cuisine, moi, je conclue mon travail. Cela fait depuis hier que je suis dessus. Sur cette feuille de papier, j'y conte mes aventures avec Luffy et l'équipage, les gens que nous avons rencontrés à Wano, les ennemis que nous avons vaincus à Dressrosa et Punk Hazard. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées, je n'ai pas eu une seule minute à moi, pas une seule minute à écrire. Ça n'est pas vraiment une passion. J'ai le don de l'écriture, je m'en sers, mais ça n'est pas par plaisir, plutôt pour satisfaire la curiosité de mon père. Peut-être aussi mettre sur papier ces choses folles que j'ai vécu depuis mon arrivée sur le Sunny. Et qui sait... Peut-être que cet article finira publié.
En guise de bruit de fond, j'ai Sanji et le dîner qu'il nous prépare. C'est plaisant. Je l'entends trancher de la viande, mélanger des ingrédients, marmonner dans sa barbe et sortir des restes de son immense frigo fermé à double tour. Parfois, je l'entends goûter sa propre nourriture et faire des commentaires, affirmant qu'il manque ceci, que cela est parfait, ainsi de suite. J'aime cette atmosphère.
Sur le Sunny, je ne trouve rien de mieux que de me réfugier dans la cuisine lorsque Sanji y confectionne des plats. Le bruit des vagues et les mouvements du navire qui tangue est tout autant agréable, sachant que, puisque nous sommes en intérieur, le tout est atténué. Et puis, savoir Sanji proche de moi a quelque chose de réconfortant. Je me sais en sécurité. J'aurais pu rester avec Robin, elle lit souvent au calme, ou même Nami, pendant qu'elle est chargée d'observer les directions que le navire prends. Ou Zoro, lui qui a cette fâcheuse tendance à s'entraîner dans la tour de pie sans jamais vraiment dire ou faire quoi que ce soit. Mais, il n'y a pas à dire, je ne me sens bien qu'ici. La table, tous ces bruits autour de moi et l'idée que, dans quelques heures, je serai encore assise ici, cette fois mon travail terminée et auprès de mes amis à dîner. Nous serons tous présents, à nous chamailler, rire et boire, jusqu'à ce que la fatigue nous emporte.
Alors je reste là. Je reste là et je continue d'écrire mon article.
Les lignes et phrases s'enchaînent, je conte mes aventures sur Wano en attendant que Luffy nous revienne, je conte mes combats contre les hommes de Kaido aux Cents Bêtes et les révélations sur le pays de Wano que nous avons faites au cours de la bataille. Mon père en sera ravi, j'en suis persuadée, après tout, ça n'est pas tous les jours que les secrets de cette terre fermée au publique sont dévoilés.
Lorsque j'ai fini, quelques secondes plus tard, je dépose ma feuille dans une pochette rouge et mon stylo à plume dedans. Je repousse le tout et me saisis ensuite de mon assiette et tasse. La boisson est encore chaude, parfait.
« Alors dis moi, ton père, ce Morgans, pourquoi il s'intéresse autant à nous ? »
Sanji cuisine dos à moi, de sa poêle, il fait revenir du riz. J'esquisse un rictus tout en apportant mon chocolat chaud à mes lèvres.
« Je ne sais pas vraiment, je t'avouerai.. Il m'a juste demandé de le tenir au courant des décisions de Luffy et de citer le nom de tous nos ennemis. »
Mes mains sont un peu froides, elles commencent à se réchauffer.
« Je crois qu'il l'aime bien, c'est tout. »
« Je me souviens l'avoir vu sur le territoire de Big Mom. » affirme-t-il en attrapant sa cigarette de sa main libre. « Il n'a pas cherché à nous arrêter. Il me semble qu'il nous encourageait, à vrai dire.. »
Ma réponse s'accompagne d'un léger rire.
« Ça lui ressemble bien. »
Mon père est un personnage haut en couleur, toujours à la recherche du dernier scoop et à fouiner là où il ne devrait pas. D'aussi loin que je me souvienne, We News ⸺le ballon gonflable dans lequel il écrit, poste et imprime ses articles⸺ a toujours été ma maison. Mon terrain de jeu aussi. J'y ai écris mes premières histoires, j'en ai imaginé des centaines, et combien de fois me suis-je imaginée grande journaliste.. prenant le siège de mon père et tenant le monde dans la paume de ma main, reine des informations, cheffe de la vérité. Puis, un jour, Monkey D. Luffy est arrivé avec son équipage, et j'ai été forcée de prévenir mon père que non, je ne rentrerai pas à la maison, que j'étais à présent une ennemie du gouvernement. Je me souviens encore parfaitement de sa réaction, il avait ri et m'avait dit de m'amuser. Ce morceau du passé me met du baume au coeur. J'ai écouté son conseil, je n'ai jamais été aussi épanouie..
Pendant quelques semaines après mon départ, nous n'avons pas pu nous parler. Les communications entre pirates sont souvent détournées par la marine, c'est un fait, mon père était persuadé que ça aurait aussi été le cas avec nous. Il m'a affirmé que notre équipage détient des vérités et secrets que le gouvernement mondial convoite dans le but de les faire taire. Nous avec. Nous nous sommes donc résolus à nous envoyer des lettres via ses Martins Facteurs, une fois, deux fois tous les trois mois. Et cela me suffit amplement.
« Je lui ai parlé de Kinémon. »
Déposant ma tasse sur la table, je m'attaque à ma tarte aux pommes.
« Kinémon ? » s'étonne Sanji.
Il est toujours dos à moi, coupant quelque chose. Je le vois remuer sa lame et déplacer des morceaux de nourriture d'un bol jusqu'à sa planche en bois, pour cela, je me suis penchée en avant. Je me rassois ensuite.
« De lui et sa femme. » je précise. « Tu te rends compte qu'elle l'a attendu pendant vingt ans ? Elle n'était même pas sûre qu'il reviendrait un jour ! »
« Oh, ma douce.. Que tu es romantique ! »
Sanji fait volte-face dans ma direction, les yeux brillants. Je lui offre un clin d'oeil et lui fait mine d'être touché en plein coeur, poussant une plainte au passage. Nous échangeons un rire complice. Mon coeur s'est légèrement emballé, quant à ma main elle a raffermi sa prise sur la petite assiette. Je me pince mes lèvres. Ce jeu entre lui et moi ne me laisse pas indemne... Depuis que je le connais, je n'ai jamais pu vraiment résister aux charmes de Sanji.
Celui-ci reprend d'ailleurs la parole. Il est retourné à sa précédente tâche.
« Mais, tu es sûre que c'est le genre d'informations que ton père veut entendre ? »
« Je ne vais pas non plus lui dire que nous avons trouvé un ponéglyphe ou lui donner les coordonnées de la tombe de Kaido. » je me justifie. « Je le connais, il a beau dire qu'il ne postera rien, il voudra quand même titiller le commandant en chef de la marine. »
« Il a déjà fait fort avec nos affiches de recherche.. » il acquiesce.
« Exactement ! Tu sais qu'il m'a dit que celle de Luffy les terrifie ? Ils lui ont demandé de la retirer, mais c'était trop tard quand il a reçu l'appel. Je doute d'ailleurs qu'il aurait accepté de le faire. »
« L'affiche de Luffy ? » s'exclame Sanji. « Pourquoi ça ? »
J'hausse les épaules. J'apporte ensuite une partie de ma tarte entre mes lèvres et la goûte, je reprends donc une fois ma bouchée finie :
« Peut-être que c'est l'éveil de son fruit qui a fait paniquer la marine ? Après tout, ça doit être spectaculaire si c'est grâce à ça qu'il a vaincu Kaido. »
« Peut-être, ça me paraît pas faux. »
Sanji m'a l'air surpris par mon hypothèse, pendant ce temps là, je finis de trancher ma troisième part et l'enfourne dans ma bouche. Sa tarte est succulente, finement fraîche, sucrée à souhait, elle fond sur la langue. Je suis à deux doigts de pousser une plainte liée à l'extase. Sanji a vraiment des doigts d'or..
« Quoi qu'il en soit, mon père n'en saura rien. C'est un secret ! Je garde nos informations les plus importantes dans un coffre fort, je le lui donnerai lorsque Luffy sera devenu le roi des pirates; et qui sait, il me laissera enfin une place en tant que journaliste indépendante. »
« Qu'elle merveilleuse idée ! »
Sanji fait volte-face, une carotte à la main qu'il épluche.
« Je t'imagine déjà écrire des articles sur nous et notre mariage ! Tu serais si mignonne avec un clapet et un trench-coat ! La plus belle des journalistes ! »
Son enthousiasme me m'arrache un gloussement. Je me cache derrière mon poing, l'expression hilare avec mes yeux plissés. Sanji continue son monologue et, l'espace d'une seconde, je crois même apercevoir des coeurs à la place de ses yeux, de gros coeurs palpitant et d'un rose pétillant. Mes doigts se retrouvent et, nerveusement, je me mets à les triturer. Sanji abandonne sa carotte épluchée, il s'en saisit d'une autre sans pour autant arrêter de me sourire.
« Je n'en suis pas encore à là, mais un jour, oui, sûrement... » je murmure.
Sanji me sourit grandement.
« Tu es si talentueuse, ça ne fait aucun doute, ma douce ! »
Je termine de boire le fond de mon chocolat chaud et dépose la tasse au coeur de mon assiette vide. Mon goûter conclut, je me dépêche donc de rendre la vaisselle à Sanji. L'assiette et la tasse assemblées en cette jolie sculpture, je me lève de la table à manger du Sunny et marche en direction de la cuisine pour les lui rendre.
« Merci beaucoup Sanji, c'était délicieux. »
Il me regarde d'un œil curieux.
Sanji se dépêche de poser la pomme de terre qu'il épluche et de me vider les mains. Surprise, je le laisse faire.
« Laisse moi m'occuper de ça, c'est mon travail. »
« Oh⸺ mais je peux m'en charger, tu sais ? Ça ne me dérange pas. »
« Je sais. » il répond, un petit rictus au coin des lèvres. « Mais c'est mon plaisir. »
« Mhh, d'accord alors. »
Me voyant approcher, Sanji se penche sur moi, il tourne légèrement la tête sur le côté et accueillit mon baiser à bras ouvert. Ce sont les mains dans le dos, posée sur la pointe de mes pieds que j'embrasse sa joue. Toutefois, cela ne me suffit pas. C'est soudain; j'en désire plus. Un simple baiser me paraît bien trop maigre pour remercier Sanji de tout ce qu'il fait au sein du Sunny, pas seulement auprès de moi, lorsque mes après-midis s'écoulent à ses côtés et qu'il prend le temps de discuter avec moi et de me donner à manger, non, il y a tout le reste. Sa position sur le navire, sa détermination et force. Alors qu'il se tient devant moi, aussi aimant, aussi attentif, je ne peux m'empêcher de l'aimer davantage. Pire encore, j'ai l'impression de retomber amoureuse de lui. J'attrape donc son visage en coupe, et embrasse ses lèvres.
Nos bouches se rencontrent dans un délicat baiser. Il est bref, ne voit le jour que pendant à peine deux petites secondes, c'est apparemment le temps qu'il faut à Sanji pour commencer à trembler. La vaisselle entre ses mains se met à frétiller bruyamment. Depuis la paume de mes mains, je sentais sa peau chauffer.
Je me recule une fois satisfaite.
Mes lèvres pincées en une fine ligne, je rejoins mes mains devant mon corps et m'incline légèrement en avant.
« Encore merci, Sanji. Ça m'a fait plaisir. »
Soudain, il m'apparaît en 2D. Sanji tombe en arrière telle une feuille de papier, balancée de droite à gauche guidée par le vent ⸺alors que nous sommes en intérieur ?⸺, avant d'atterrir au sol. J'arque un sourcil. Ses yeux palpitent, tels de cœurs enragés et un sourire béat frôlant l'idiotie s'est incrusté sur ses lèvres. Je le regarde faire, tenant toujours ma vaisselle dans ses mains, il me paraît ailleurs, dans un autre monde. Je l'entends murmurer mon prénom, à l'instar d'une incantation, suivit de "ma jolie", "ma douce" et mon propre cœur s'emballe. Il ne bouge vraiment pas. Sanji est figé sur place.
« Euh, tout va bien..? »
Je me risque à le questionner, ne sachant pas si ce sont ses sottises habituelles, ou si il est temps que j'aille chercher Chopper. C'est une première toutefois : il ne saigne pas du nez. Mais ça, c'est peut-être parce que je ne lui avais pas montré mon décolleté..
Tout de même préoccupée, je refuse de l'abandonner, je me rapproche donc de lui. Cela se déroule en silence. Je contourne sa silhouette élancée pour m'accroupir à côté de son visage et le toucher, Sanji ne répond toujours pas. Le débarrassant de l'assiette de tasse, que je dépose au sol, je me mets à titiller sa joue. Plantant le bout de mon ongle dans l'onctuosité de cette dernière, je répète l'opération, murmurant son prénom au passage, jusqu'à le voir finalement cligner des yeux.
« Tu as besoin que j'appelle Chopper ? »
Sanji a l'air hébété. Un sourire presque immédiat prend place sur son visage lorsque son regard encontre le mien.
« Pourquoi donc ? Je ne me suis jamais sentis aussi bien de ma vie. »
Peu satisfaite de sa réponse, je fais la moue. Pendant ce temps, il apporte ses doigts à ses lèvres. Il semble pensif, il est plongé dans ses pensées.
« Tu n'es vraiment pas croyable quand tu t'y mets... »
« Tu t'es inquiétée pour moi, ma douce ? Comme c'est gentil ! Je⸺ »
« Pas croyable, j'ai dit. » je peste.
Je lui donne un petit coup de pied aux côtes, plutôt une bousculade, de manière à le faire taire. Sanji cligne des yeux, cela fait fait son effet.
« Je t'embrasse tout le temps, tu devrais t'y habituer... »
« Quoi ? Jamais ! » il s'offusque.
Sa main se saisit brusquement de la mienne, cela m'arrache un hoquet de surprise.
« Tes lèvres sont le nectar le plus délicieux qu'il m'ait été donné de goûter. Si il m'arrive un jour de m'en lasser, alors je suis devenu fou, j'ai perdu ma raison de vivre. Car pour rien au monde je ne voudrais m'en séparer, si ça ne tenait qu'à moi je⸺ »
Furieusement gênée, je m'éloigne.
« J'ai compris ! »
Je cache ensuite mon visage derrière mes mains, espérant qu'en faisant ceci, il comprenne mon embarras et cesse son numéro. Qu'est-ce qu'il peut être charmeur quand il s'y met, je peine à y croire ! Mon corps se redresse de lui-même, j'entends Sanji m'imiter. La vaisselle et le dîner sont depuis longtemps abandonnés.
« Ne sois pas embarrassée, je t'en prie, ma douce. Je ne fais que dire la vérité. »
Il se saisit de mes avants-bras et les abaisse de manière à faire tomber mon masque. Face au sérieux de son expression, je suis incapable de tourner la tête, c'est à mon tour de me retrouver figée sur place. Sanji me sourit timidement et se rapproche de moi.
« Puis-je en avoir un autre ? »
« Un⸺ Un quoi ? »
Il pointe ses lèvres de son index.
« Oh⸺ »
Mon cœur bat si vite désormais... J'ai l'impression que des tambours palpitent en mon sein. Rythmés et puissants, ils s'en vont jusqu'à faire trembler mes tympans, et faire tressaillir ma jugulaire.
« Je⸺ Je suppose. »
« Tu pourras travailler sereinement après, je te laisserai tranquille. »
« D'accord... »
Je me pose sur la pointe des pieds, et tandis que abaisse son visage dans ma direction.
Sanji m'embrasse.
Mes yeux se ferment et nos lèvres se touchent de nouveau, encore une fois dans un baiser si tendre et amoureux... Il s'est approché de moi, consciencieux, puis s'est emparé de ma bouche, sans avoir cessé de me contempler. Ça n'a rien à voir avec un baiser sensuel, plein de vie voire empestants la luxure. Ici, non, c'est totalement différent. La manière dont Sanji tient mes poignets entre ses mains, celle dont il se colle à moi, sans pour autant se frotter. Il est entièrement focalisé sur notre échange. Sûrement a-t-il lui aussi fermé les yeux. Mes doigts se referment jusqu'à former des poings et mes sourcils se froncent. Malgré moi, je gémis contre lui, Sanji me répond dans un grognement et, à cela, nos langues se frôlent.
Il m'emporte ailleurs. Des portes s'ouvrent sur une toute autre dimension. Je sens le vent me caresser les cheveux, une chaleur me dévorer l'estomac et mes pieds se faire léger. Ce... C'est indescriptible. Je m'accroche à ce sentiment jusqu'à en redemander plus.
Sanji m'a fiévreusement embrassée. Lorsque je le force à se séparer de moi, il me laisse bouche bée. Je suis sans mot; haletante, le visage couvert de gêne.
J'ai les yeux grands ouverts.
« Je crois⸺ »
« Je vais⸺ »
Nos regards se croisent, puis, à l'unisson nous parlons :
« Toi d'abord ! »
Nous rions.
« Je.. je t'en prie ma douce. » déclare Sanji en relâchant mes poignets. « À toi l'honneur. »
« Je⸺ Je disais... Je vais⸺ Je vais retourner travailler ? » je balbutie, tant bien que mal.v« Enfin⸺ Poster ma lettre ? Mon père doit attendre. Enfin non ! Le Martin facteur, je.. je veux dire. »
« Oui et, quant à moi je⸺ j'ai le dîner à finir de préparer. Alors⸺ »
« Oui ! »
« Oui, oui ! »
Sanji et moi échangeons un coup d'œil. Un petit rire s'échappe de mes lèvres, il m'imite et cela me fait sourire, malgré le fait qu'il a l'air totalement paniqué. Sanji est tout rouge. Ses joues sont rosies au possible, c'en est stupéfiant. Plus je le regarde, et plus j'ai envie de⸺
Un grand fracas nous arrête.
Surpris, nous faisons volte-face en direction de l'entrée de la cuisine, là où la porte a violemment été ouverte. Celle-ci claque contre le mur. Une seconde plus tard, les silhouettes de notre capitaine et du canonnier y font leur apparition.
« Sanji ! » se lamente Luffy. « J'ai faim ! »
C'est mon signal. Jetant un dernier coup d'œil à Sanji, je presse le pas jusqu'à atteindre ma pochette sur la table. Il est à présent bien trop occupé pour me remarquer, c'est dommage... Ma pochette n'a pas bougé depuis que je l'ai refermée. Elle y est abandonnée. Je la visse donc contre ma poitrine, évitant le regard lourd de suspicions de Usopp au passage et profite des plaintes poussées par notre capitaine pour prendre la poudre d'escampette. J'entends Sanji élever la voix et Luffy s'écrier ⸺plutôt le supplier⸺, les deux ne tardent pas à se chamailler. Apprendre que Luffy s'est jeté sur le frigo ne me surprendrait pas, il a toujours été un énergumène sacrément gourmand..
Je referme la porte de la cuisine derrière moi et me dépêche de descendre les escaliers menant au pont principal du Sunny. Ensuite, je fuis jusqu'à rejoindre ma chambre à coucher. C'est le cœur battant à mille à l'heure et l'esprit embrumé que je marche. La sensation des lèvres du joli blond imprimée dans ma tête, et la chaleur de ses doigts enroulés autour de mes poignets hantant mes souvenirs, je commencé à sourire.
Il me tarde d'écrire mon prochain article. Qui sait.. Peut-être que celui-ci lui sera dédié..?
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