#mais pour le moment mon corps a dit “dors”
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Fanevent concept~ Cinderella diamond glass shine bright
Because we don't make omelet without breaking eggs first.... I wanted to hold a fanevent for a long loooong time already!!!! But.....my english is too bad for that....huh So enjoy some concept.... I guess....
Related to my Cinderella!AU with my partner in crime huh~
One day maybe..."my brain will be part of your world..."
Anyhow csp is truly great to make basic animation!!!
Book asset extracted by @alchemivich
BG heavily referenced and inspired by the Cinderella movie
#twisted wonderland#twst#twst fanevent#k partner in crime#ktwstcinderellaau#see you in march#one day... if I ever hit a milestone... I'll release something truly truly big.... yay#mais pour le moment mon corps a dit “dors”
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j'arrive plus trop à coucher mes maux à l'écrit, je préfère dire à tout le monde en rigolant que ça n'a jamais été aussi mal mais que ça va quand même, je crois que je prends pas le temps non plus, je suis trop occupée à sortir, voir des gens, faire l'inverse de ce que je devrais faire, boire (trop), m'éteindre le cerveau de toutes les manières possibles et finalement ça marche plutôt bien, j'ai en arrière-fond tout ce dont j'essaie de m'éloigner et toutes les choses auxquelles je ne veux pas penser mais qui s'expriment autrement par crises ou juste dans mes habitudes de vie déplorables de ces derniers mois, j'ai des avertissements qui tournent un peu dans ma tête: tu ne manges pas assez, tu ne bois pas beaucoup tout en buvant trop à la fois, tu ne prends plus trop soin de ton corps, si tu peux éviter une douche tu le fais, tu retombes dans tes tocs de merde quand tu es trop stressée, tu ne dors pas suffisamment, tu prends un peu trop tes médicaments comme doudou pour t'anesthésier et essayer de dormir, ta voix qui te dit que tu ne mérites pas ci ou ça parle un peu trop au lieu de fermer sa gueule et tu l'écoutes trop, tu vis dans une porcherie (quoique, j'ai rangé cette semaine) et pourtant une de mes meilleures amies m'a dit que ça lui faisait plaisir de me voir comme ça, que j'étais bien entourée et que j'avais l'air heureuse, ça me fera toujours rire car ce n'est pas la première fois qu'on me dit ce genre de choses quand j'ai juste l'impression que je suis dans le pire des états possibles, et étonnamment c'est vrai que de ne plus être capable d'être seule me pousse à faire plus de trucs, à revoir des gens que j'aime et à vivre de belles choses mais je sais que ce n'est pas suffisant et que ça ne veut pas dire que je dois continuer d'ignorer tous les trucs auxquels je ne veux pas penser puisque de toute manière bien qu'en arrière-fond j'y pense quand même quand je m'endors seule, qu'on parle de ces sujets là et que je fais comme si tout allait bien ou quand mon corps se paralyse de peur et que j'aimerais me sortir ces merdes de la tête pour pouvoir profiter comme tout le monde de moments qui sont censés me faire du bien et non pas me pourrir l'esprit ad vitam æternam
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Coucou Maman,
Tu sais j'ai été beaucoup en colère contre toi dans ma vie, encore maintenant quelques fois mais c'est normal
Pourtant
Malgré tout
Je t'aime très fort
Et je sais quand tu as raison, je sais reconnaître mes erreurs
Mais
Comme tu as dit la dernière fois, c'est compliqué
C'est compliqué d'admettre qu'on s'est trompé, d'admettre qu'on est dans une situation compliquée, d'admettre qu'on a besoin d'aide
C'est vraiment très dur
Tu sais j'aimerais réussir à te parler de tout ça, réussir a t'expliquer
J'aimerais réussir à t'expliquer que je suis terrorisée de partir mais aussi de rester là
Que je suis dans la précarité financière, que je dilapide mes économies parce que j'ai pas le choix
Que je me sens prise au piège
Que si je perds du poids c'est pas parce que je me suis remise au sport mais parce que je saute des repas, parce que les placards sont vides
Que si je suis aussi fatiguée en ce moment c'est pas à cause du temps mais parce que je dors moins de 5h par nuit, parce que j'y arrive pas, parce que mon sommeil est pas réparateur, et puis aussi parce que je prends beaucoup de drogues
Enfin un peu moins récemment mais quand même
J'aimerais réussir à te regarder dans les yeux et te dire que je consomme
J'aimerais réussir à affronter ton regard, ton jugement mais aussi ton inquiétude si je te disais à quoi ressemble mon quotidien ici
J'aimerais réussir à t'expliquer à quel point je m'inquiète pour moi-même
Pour ma santé
J'aimerais réussir à t'expliquer toutes ces choses qui se passent entre lui et moi qui me rongent mais sur lesquelles j'essaye de fermer les yeux vainement
J'aimerais réussir à t'expliquer que j'en suis arrivée à un point où je sais tellement plus quoi faire que j'envisage même de vendre mon corps
J'aimerais réussir à t'expliquer tout ça
T'expliquer que je suis tellement tellement seule et isolée
Réussir à te regarder dans les yeux et te dire que tes inquiétudes étaient justifiées, que tu avais raison
Réussir à te parler de ma peur et de mon inquiétude quelques fois, quand il aborde la violence, quand il parle de l'armée, quand il a envie de se battre
Réussir à te dire que j'ai mis tous mes principes et mes valeurs de côté, que je deviens ce modèle détestable que j'ai toujours voulu éviter, que je suis devenue cette femme que je m'étais juré de ne jamais être parce que ça ne me correspond pas
Parce que je deviens cette femme-objet, cette femme qui met sa vie entière entre parenthèse pour l'autre, cette femme qui renonce à ses ambitions pour entretenir le "foyer" seule
Réussir à te dire que j'ai plus la force, que je veux juste baisser les bras et tout abandonner
Je suis fatiguée de me battre
Réussir à te dire qu'au final
Le silence
C'est tout ce qu'il me reste
Alors je m'emmure dans ce silence
Comme une prison dorée
Parce que c'est plus simple de rien dire que d'admettre tout ça
C'est plus simple de continuer d'avancer en fermant les yeux que de s'en aller
J'aimerais réussir à te dire tout ça maman
Et tellement plus encore si tu savais
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Ode to him
J'ai mal au ventre. Mon coeur se déchire quand je dois te quitter et mes larmes s'écoulent librement sans que je leur en donne l'ordre. Je voudrais vivre avec toi et seulement toi pour toujours. Si je dormais avec toi toujours, et te tenais la main, je serais au comble du bonheur. Si chaque jour je me réveillais à tes côtés. Mais je ne peux pas. Et je chéri les moments avec toi comme un affamé chéri la nourriture. Comme une plante chérissant le soleil. Tu es la lune et je suis le soleil. Mais le soleil ne peux se passer de la lune, il en est amoureux. Je voudrais garder la chaleur de ta main dans la mienne, toujours. Je voudrais te serrer dans mes bras et voudrais toucher ton visage avec mes lèvres, mes doigts. Je voudrais découvrir ton visage tel un aveugle, redessinant les traits de ton visage. Mais je ne peux pas. Comment pourrais-je ? Je te repousse mais ne veut pas te perdre. Mais ne veut plus souffir. Mais même sans toi je souffre alors j'ai besoin de toi pour avoir quelqu'un, une âme qui m'aide à soutenir cette souffrance. Je veux te prendre la main. Sentir sa chaleur se diffuser dans ma main, mon bras et dans tout mon corps jusqu'au cœur. Je veux juste te tenir la main et sentir tes cheveux. Tenir ta main seulement. Mais j'ose pas. Mon coeur te regarde émerveillé et mon cerveau n'ose pas te demander la main. Alors je ris. Quand nos mains se touchent j'ai une décharge dans le cœur. Et je ris. Je ris car j'ai une vague de bonheur qui m'envahit. Mais c'est trop court. Alors je plaisante, je dis que je te la kidnappe et la garde aussi longtemps que je peux, tant que ça reste naturel. Et je te la rends. Avec regret. Je te regarde de loin sourire. Et de façon nonchalante je pose ma tête sur ton épaule. Ma fatigue est toujours présente alors j'ai une excuse. Et quand tu pose ta tête sur la mienne, et quand je sens ta joue sur mon front.. et quand tu pose ta tête sur mes genoux et je te caresse les cheveux. Ou quand je dors sur ta cuisse et que tu me caresse les cheveux avec douceur. Je t'aime. Oh oui c'est sur que je t'aime. Mais toi non. Enfin c'est différent. De toute façon je ne sais jamais comment me comporter avec toi, je sens toujours que je fais des erreurs. Et t'avouer ce que pense mon cœur est trop dangereux. Je ne veux pas te perdre. Alors oui, amis, même si mon coeur pense plus. Juste te tenir la main et profiter du temps qu'il me reste. On s'est dit, pour toujours, jamais on ne se quitte mais il ne reste que peu de temps. Et pourtant je n'ai pas l'impression que ça te dérange. Mais tu profite du moment présent. Alors quand j'écris et que mes larmes montent et que mon ventre se tord, j'ose espérer que je compte pour toi, plus que tu ne le montre. Et peut-être verrait-je des larmes couler sur tes joues quand mon temps sera écoulé me faisant comprendre que je me suis mal comporté. Mais ce sera trop tard. Juste tenir ta main, et vivre l'instant
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NUIT 1
La chaleur de la canicule s'abat sur moi comme une gifle violente, je transpire de grosses gouttelettes, allant jusqu'à essuyer mon front avec la manche de mon chemisier qui devient mouillé à cause de la sueur. Sur le chemin de la maison, je cogite à voix haute sur ce que je vais faire une fois rentrée chez moi :
- Pff… eau… fraîcheur… tranquillité, c'est tout ce dont j'ai besoin là maintenant, dès que j'arrive, je prends une douche froide et me mets sur le canapé avec une glace !
Après une dure journée à déambuler dans les couloirs du bureau où je travaille, à sourire bêtement et conseiller des gens aussi bête que des enfants de cinq ans, rien de mieux qu'une bonne soirée de repos à profiter de la fraîcheur du soir, en mangeant léger et hop au lit. Une fois rentré, je lâche mes affaires et me déshabille en allant directement dans la salle de bain pour prendre la meilleure douche froide de ma vie, c'est MA définition du bonheur~. En sortant, je suis simplement vêtu d'un grand tee-shirt et d'un boxer. Cette fameuse douche me redonne assez d'énergie pour prendre ma glace et allumer le ventilateur. Avant de m'asseoir, je vois une feuille sur la table de la salle à manger, intriguée, je la prends et lis, " je suis allé chez des copains, je rentre tard alors ne m'attend pas ".
- Hum. Encore…, dis-je en soupirant déçu.
Je déchire la feuille, laisse les bouts de papier au sol et vais fermer la porte à double tour, sachant très bien qu'il ne va pas rentrer ce soir. Je finis par me poser, enfin, sur le canapé avec ma glace. Je déchire l'emballage qui le protège et contemple l'objet… juste parfait, menthe-chocolat, mon préféré. J'en fais peut-être trop, mais ce mélange de menthe fraîche et de copeaux de chocolat est délicieux. Je la déguste et la savoure avec passion. Sentant que j'en ai autour de la bouche, j'essuie avec mon pouce ce qui a coulé et le lèche pour ne rien perdre. Malgré mes efforts, je tache mon tee-shirt… GRR tant pis.
J'enlève le vêtement, le jette à terre et me retrouve donc la poitrine à l'air… ce n’est pas plus mal, on est en pleine canicule non ?
Une fois ma glace finie, je m'allonge confortablement sur mon canapé, ne portant que le boxer sur moi. Je regarde le ventilateur qui tourne d'un côté à l'autre de la pièce et peu à peu, je m'endors.
Je ne sais pas combien de temps passe pendant que je dors, les tics et tac de l'horloge sont comme un bruit de fond dans ma tête. Je me sens faible malgré le vent qui passe sur mon corps et ma tête tourne. Soudainement, un frisson me parcourt le corps et chatouille mon bas ventre. Je ne peux m'empêcher de gigoter en gémissant :
- Hum ! - Chut… calme toi ~
Je sens une main douce et froide frôler ma poitrine, ce qui finit de me réveiller. J'essaie d'ouvrir les yeux, mais n'ai pas le temps de voir quoi que ce soit, puisque cette main se pose ensuite sur mes yeux. Je panique, mais essaye de rester calme :
- Garde les yeux fermés, me dit la voix.
À ce moment-là, que je n'arrive pas à deviner la voix de la personne qui me parle, même si grâce à sa main grande et ses doigts épais, j'imagine un homme, mais sa voix douce me semble trop aiguë, alors je pense ensuite à une femme. Ce qui est sûr, en écoutant sa voix, c'est que la personne ne plaisante absolument pas. J'essaye toutefois de riposter :
- Qui êtes-vous ? Et comment… - Tais-toi ! Insiste-t-elle d'une voix plus grave en me coupant la parole.
Pour appuyer sa dominance sur moi, l'individu me pince les lèvres de sa main libre, puis les caressent, ce qui me fait sursauter et gigoter de nouveau. Je retiens ma voix avec difficulté et la personne s'arrête. Sa main lâche ma bouche et au bout de quelques secondes, je sens un tissu me couvrir ses yeux. Cette fois, même si je le voulais, je ne pourrais pas voir autour de moi.
Finalement, je reste les yeux bandés et me retiens de trop gigoter, pendant que ces mains me caressent, pincent mes tétons, descendant ensuite ses mains pour toucher mes côtes et mon ventre. On dirait qu'iel cherche à m'étudier, à me jauger. Cette sensation me fait frémir et trembler, les courants d'air froids et ses mains stimulent vite ma peau, ce qui l'amuse vu la manière dont elle s'y affaire. Des minutes passent et il est de plus en plus compliqué de rester tranquille. D'un coup, une main intervient et attrape un de mes seins fermement. Je couine cette fois plus fort, espérant fortement qu'iel arrête ce supplice. Enfin, au bout de plusieurs longues minutes de « torture », caresses et autres s'arrêtent. La voix chuchote à mon oreille :
- Nous allons aller ailleurs, ne parle pas, compris ? Sinon, tu seras durement punie. Sa voix est plus sensuelle, calme et est redevenue plus légère.
Je ne peux que répondre d'un bref hochement de tête.
Pendant que je cogite entre ma mémoire et ma logique, pour comprendre face à qui est-ce que je me trouve, je sens que je quitte le canapé. L'inconnu me porte et avance vers un endroit qui semble plus sombre. En me déposant, je sens un drap. On est donc dans la chambre. Bien que le drap soit frais, la pièce n'en reste pas moins chaude. J'entends le ventilateur s'allumer et de l'air frais me rafraîchit et me quitte, essayant de refroidir les autres coins de la pièce. Je reste silencieuse, attendant que quelque chose se passe et brusquement, ses deux mains m'attrapent les hanches en les tirant pour me positionner au milieu du lit. Puis, je le sens m'enjamber en se mettant à califourchon sur moi. Surprise, je fais un petit cri, entendant son ricanement, comme un enfant qui aurait réussi une mauvaise blague :
- Vilaine fille… j'ai dit pas de bruit !
Iel frappe ma poitrine et resserre ensuite ses mains sur mes deux seins. Je grogne, ma voix commence à trembler, je perdais pied, complètement désorientée. Sa langue passe sur ma peau avec une certaine douceur et lenteur, ne riant plus, comme pour s'excuser. Iel l'embrasse presque avec amour.
- Désolé… mais retiens-toi jusqu'au bout et tu auras le plaisir que tu attends depuis si longtemps.
J'avoue que cette soudaine douceur me rassure. Mon cœur se calme et me permet d'essayer de réfléchir, de quel plaisir parle-t-il/elle ? Étant totalement à fleur de peau, je gémis en mordant ma langue et bavant presque. J'attrape un oreiller et le serre dans ma main en commençant à apprécier peu à peu ce petit plaisir. Il est vrai qu'à ce moment-là, à aucun moment je n'ai songé à le toucher ou le/la repousser avec mes mains, ni même à enlever le bandeau de mon visage. Pourtant, je n'étais pas attachée. Le bas de mon corps luttait contre l'envie de bouger pour qu’il n’arrête pas. Lorsque je m'autorisais quelques gigotements, cela n'avait plus l'air de le/la déranger, le/la faisant même continuer de plus belle. J'avais l'impression que ça faisait longtemps qu'iel avait commencé ce « jeu » avec moi, alors qu'en réalité, trente minutes devaient être passées. Iel s'arrête d'un coup, ce qui me coupe dans ce nouvel élan, que je commençais secrètement à apprécier, et je pense qu'iel le savait :
- J'enlève le bas ? me dit-il/elle, avec un air plus séduisant que tout à l'heure.
Je secoue la tête en retenant mon boxer que j'ai toujours. « Je ne le/la connais toujours pas », voilà ce que je me suis dit. Mon partenaire d'une nuit, qui semble avoir compris, met sa main sur la mienne comme pour me rassurer, me faisant maintenant comprendre qu'iel n'allait pas aller jusqu'au bout. Iel écarte tout de même mes jambes, puis s'éloigne en se levant… Intriguée et ne sentant plus sa présence au-dessus de moi, je ne bouge pas, méfiante, me demandant ce qu'il fait.
Au bout de ce qui me paraît être des heures, je commence à me poser des questions " est-ce qu'iel est parti ? ", " est-ce qu'iel est toujours dans la pièce ? ", " si oui, que fait-il/elle ? ". Je me redresse un peu, pensant être seule et tout à coup, quelque chose se colle à mon entre-jambe, instinctivement, je me rallonge, ferme mes jambes et le bloque… c'est sa tête. Une boule de cheveux bien garnis, assez longue pour un homme, mais courte pour une femme. Mon intimité semble aspirée, tout mon corps frémit et je me cambre en tremblant un peu. Je sens sa langue sortir me lécher, on dirait qu'elle va traverser le tissu pour me toucher. Je suis bousculée par des sentiments contradictoires : je veux qu'iel s'arrête, iel va trop loin, mais j'en veux plus, beaucoup plus, mon partenaire actuel ne m'a jamais fait de cunni, ni même ressentir un tel plaisir, alors je suis terrassée par tout ça.
Je gémis franchement, essayant avec le peu de force que je possède de me reculer. Cependant, la manière dont iel prend mes jambes m'empêche de m’éloigner. Sa langue humide me lèche au-dessus du tissu et titille mon clitoris, sachant exactement où et comment le toucher.
Je ne peux plus me contenir, je ne sais pas si je dois l'arrêter et être à nouveau frustré ou le laisser continuer jusqu'à craquer, quoi qu'il en soit, je ne vais pas tenir avec un rythme pareil. Je sens ma culotte se décaler et j'essaye en vain de l'arrêter en mettant ma main devant mon intimité, ne voulant pas qu'il voit tout le plaisir qu'il me procure :
- N-non st-stop, je n'en peux plus, ma voix tremblante d'excitation sans savoir que faire de plus. - Oh, je t'avais prévenu, je vais te donner le plaisir que tu mérites, à présent à toi de voir si tu veux que ce plaisir devienne une punition, avec une voix tout à fait sérieuse.
Iel embrasse d'abord mes lèvres vaginales de bas en haut, avant d'y passer sa langue entre, je me cambre et me redresse en enlevant le bandeau pour lui faire face. Seulement, la pièce étant plongée dans le noir, je ne distingue rien.
- Allonge-toi et ferme les yeux, ricane-t-il en pinçant mon clitoris.
Je lâche un cri en m'allongeant, j'en tremble et couine de nouveau, les gémissements sont puissants, tellement qu'iel met un oreiller sur mon visage pour que je fasse moins de bruit. Je mouille inconsciemment et je sens que le drap est mouillé. Un doigt, puis deux entrent en moi facilement, comme si cela avait toujours été leur place. Je me mords la lèvre en tenant l'oreiller sur ma tête, ses doigts bougent vite. Une fois bien au fond, je suis en extase, comme si c'était ma « première fois ». Pendant que ses phalanges sont en mouvement, la langue de la personne titille mon clitoris avec hâte. Je suis sur le point de craquer, mais je me retiens pour que ce plaisir dure encore. Malheureusement, son intelligence finit par me dépasser. Iel pince mon téton avec sa main libre et le triture à plusieurs reprises. Sa bouche quitte mon point faible, remplacé par son pouce, et sa bouche rencontre la mienne en y entrant sa langue de force. Sa bouche est chaude, sa langue experte, mes mains l'attrapent pour qu'iel ne me quitte plus. J'en profite pour le tripoter, le caresser, toucher son visage et son corps doux, mais ferme. Je n'arrive toujours pas à distinguer son sexe, son corps est compressé par une tonne de couches de vêtements. Avec une main libre, iel attrape mes poignets pour les bloquer, m'empêchant de continuer. Et puis je m'en fiche, ce que cette personne me fait est bien meilleur que tout ce que j'ai vécu dans ma vie, je ne veux jamais que ça s'arrête.
Je finis par jouir après quelques secondes en tremblant et gémissant d'un plaisir que je n'avais pas eu depuis très longtemps. Après une telle agitation, je suis essoufflée, ses mains, sa bouche et sa présence me quittent, je me calme peu à peu, puis ma tête tourne de nouveau…
Je me réveille en un sursaut, me redressant comme si j'avais fait un cauchemar. Je plisse les yeux avant de me rendre compte, en regardant autour de moi, que je suis dans le salon et qu'il fait nuit noire dehors. En regardant l'heure, je vois qu'il est 3h40 du matin. Ma culotte est tellement trempée que le canapé est mouillé aussi et ma poitrine semble avoir été stimulée. J'ai même des marques rouges et des traces de morsures.
Pendant que je reprends mes esprits, ça toque à la porte. Je mets mon haut avec précipitation, et en tentant de me lever pour aller ouvrir, je tombe une première fois, les jambes flageolantes. Je cours ensuite à la porte et l'ouvre, me trouvant face à mon petit ami :
- Coucou mon poussin, dit-il en me serrant dans ses bras. - C-coucou, toujours dans les vapes et déboussolé, j'essaye de comprendre ce qu'il m'est arrivé. - Hum ? Ça ne va pas ? Qu'y a-t-il ?
Encore sous le choc, je ne réponds pas et m'éloigne pour le laisser passer. Était-ce un rêve ou la réalité, je ne sais pas, mais c'était plus que particulier.
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🔴 🌿JE DEVANCE L'AURORE ET JE CRIE 🌿
JOB 38: 12-15 Depuis que tu existe, as-tu commandé au matin? As-tu montré sa place à L'Aurore ? Pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants en soient secoués ; Pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, et qu'elle soit parée comme d'un vêtement ; Pour que les méchants soient privés de leur lumière, et que le bras qui se lève soit brisé ?
Pour aller à la conquête de ton héritage, il est important pour toi de développer ta vie de prière. Mais la prière de conquête se fait à un moment particulier : AVANT LE LEVER DU JOUR, DE BON MATIN !🙏
Il y a, en effet, des choses que tu ne peux obtenir que si tu te lèves tôt pour prier.
Lorsque Moïse devait voir Pharaon pour lui demander de libérer le peuple d’Israël, il se levait tôt pour aller à sa rencontre.
« L’Eternel dit à Moïse : Lève-toi de bon matin, et présente-toi devant Pharaon; il sortira pour aller près de l’eau. Tu lui diras : Ainsi parle l’Eternel : Laisse aller Mon peuple, afin qu’il Me serve », nous dit la Bible dans Exode 8 :20.
Ce n’est donc pas Moïse qui tirait Pharaon de son sommeil car ce dernier aussi se levait tôt pour préparer sa journée. Il était donc important pour Moïse de ne pas se laisser distraire par le sommeil. Il devait lui aussi être stratégique en étant matinal pour affronter l’ennemi du peuple de Dieu.
De la même manière, pour faire face à Aï, un des ennemis d’Israël, Josué a dû se lever tôt le matin pour passer le peuple en revue et marcher contre Aï (Josué 8 :10).🙏
Le Seigneur Jésus t’en donne aussi l’exemple : « Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, Il se leva et sortit pour aller dans un lieu désert, où Il pria », nous dit Marc 1 :35. Si le Maître agissait ainsi pour préparer Sa journée de conquête des âmes et Ses temps de prédication, qui sommes-nous, toi et moi, pour ne pas L’imiter afin de conquérir notre héritage ?🙏
Nous l’avons vu ci-haut : Pharaon se levait tôt pour préparer sa journée. Son objectif était d’empêcher les Israélites de quitter l’Egypte pour aller rejoindre la terre promise. « L’assassin se lève au point du jour, tue le pauvre et l’indigent et il dérobe pendant la nuit », est-il écrit dans Job 24 :14. C’est souvent au milieu de la nuit que l’ennemi planifie ses stratégies pour contrer les justes. Etre éveillé au même moment permet au chrétien d’anticiper pour déjouer ses mauvais desseins.
Pour conquérir de nouveaux territoires, il faut devancer l’aurore ! « Je devance l’aurore et je crie ; j’espère en Tes promesses », pouvait dire le Psalmiste (Psaumes 119 :147). La maladie perturbe ton corps et ta santé est un territoire à conquérir ? Devance l’aurore ! Tu veux conquérir le territoire d’un nouvel emploi ou d’une nouvelle activité ? Devance l’aurore ! Tu veux combattre les adversaires spirituels qui t’empêchent de te marier ou de connaitre le bonheur conjugal ? Réveille-toi à l’aube pour prier ! Tu veux accroître ton entreprise mais fais face à des prédateurs dans ton domaine de prédilection ? Lève-toi tôt le matin, pendant qu’il fait encore sombre, pour prier ! Quel que soit le territoire que tu veux conquérir, ne dors pas jusqu’au lever du soleil pour prier à ces heures-là. Lève-toi et sois éveillé(e) à l’ouverture du jour afin d’ouvrir les portes qui te sont fermées !🙏
« Connaissons, cherchons à connaître l’Eternel ; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore », est-il écrit dans Osée 6 :3. Sache que les bontés de l’Eternel se renouvellent chaque matin (Lamentations 3 :23).🙏
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Je suis encore sur le banc aujourd'hui. J'avais besoin de marcher, de me poser, de fumer une clope, de réfléchir. J'ai "dormi" avec quelqu'un cette nuit. Enfin, non, j'ai pas dormi, parce que je n'arrive pas à dormir avec quelqu'un ou par coupures super fatigantes. Ça me manque le temps où j'étais bien dans les bras de quelqu'un. Parce que, paradoxalement, je n'attends que ça et quand j'y suis, je me sens jamais entourée par les bons bras, ceux qui me feraient me sentir en sécurité, ceux qui me donneraient envie de dormir, ceux qui me reposeraient. On m'a beaucoup dit, sans exagération aucune, que j'étais quelqu'un d'apaisant et qu'on dort très bien avec moi. C'est pas réciproque pour le coup. Et je n'ai jamais compris pourquoi le sommeil était si accueillant avec moi. Ma meilleure pote fait toujours des nuits complètes lorsqu'elle est avec moi quand moi je dors très peu lorsqu'elle est là. Pourtant, je l'adore. Mais je n'y arrive pas. Je crois que ça vient du fait que je ne parle pas trop, je suis ouverte à la discussion, on peut me parler, je répondrai toujours, on peut se confier j'écouterai toujours, on peut rien dire je respecterai toujours et ça doit être bien j'imagine. Je ne fais pas partie des gens qui ont peur du silence parce qu'il est reposant quand c'est le bon moment. Je passe mes nuits à attendre de m'endormir donc je n'ai aucun soucis à le faire avec quelqu'un d'autre. Juste, c'est presque dérangeant maintenant de sentir quelqu'un s'endormir près de moi et avoir tous ces détails qui rendent le sommeil de chacun si unique mais si amplifiés. J'entends le cœur de la personne, sa respiration, je sens lorsqu'elle bouge, même lorsqu'elle rêve. J'ai passé tellement de temps à sentir les gens s'endormir qu'à la seule écoute de leur respiration je suis capable de déceler lorsqu'elles s'endorment, lorsqu'elles font un cauchemar, lorsqu'elles ne vont pas tarder à dormir. Tout ça me bloque. Je ne sais pas pourquoi. Je sais juste qu'il n'y a pas que ça. Mais il m'arrive de me dire que lorsque je m'endormirai sereine à côté de quelqu'un, ce sera la bonne personne pour moi, celle à laquelle il faudra que je m'accroche. C'est bête mais c'est un indicateur de mon bien être. Je n'ai jamais aussi bien dormi avec quelqu'un que lorsque j'étais très amoureuse de cette personne. Il faudra peut-être attendre ce moment pour espérer que mon corps et mon cerveau baissent leur garde le temps d'une nuit.
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L'énigme me mange.
Je ne serai pas une reine.
J'ai une énigme à résoudre et qui me rendra la sensation de voir – sans doutes.
Je laisse mon enfant pleurer c'est pareil que s'il ne pleurait pas et ce n'est pas le mien non plus.
Mes seins sont des pyramides aux pointes pourpres où les époux se perdent au moment du voyage de noces.
J'ai un cahier de peau que tu laves tous les jours et que tu rases pourquoi mon amour.
J'écris des chansons pour comprendre ce que ça fait de chanter.
J'ai maquillé ma langue elle m'étouffe – son boa et ses perles.
Mon enfant pleure je le regarde je le vois pas.
Le sable et le lait se mélangent sur mon torse j'y vois la trace de tes semelles.
C'est une boue crème.
Je la lèche.
Je bois mes seins.
Ma langue se perd dans ses plumes.
Mon cahier a des bleus.
Je ne serai pas une reine.
Je suis trop sage pour parler de mes entrailles.
Il y a un mort sur mon frigo.
Mes entrailles se saisissent elles entendent mon petit pleurer.
Je me sens une énigme.
Je ne me suis pas résolue.
Mes côtes n'ont pas révélé leur trésor.
Elles n'ont pas ouvert leur coffre éclairé les pirates autour.
Je suis un vieux galion.
Quand l'extérieur de mon corps craque je me mets à trembler.
Mon ventre dit que c'est mon fils à moi qui pleure.
Mes tétons brûlent au frottement du sel sur l'eau.
J'avance vite je le fais pas exprès.
Ma langue travestie transpire des aisselles et chaude se colle à mon palais.
Elle gonfle.
Je m'accouple aux coquillages sur ma coque et je n'ai pas d'enfant.
Je chante pour m'endormir mais je ne sais pas si c'est vrai.
Il n'y a aucun indice.
Pas même un petit qui se calmerait.
L'alarme est là depuis le début qui clignote mais l'incendie ne se déclenche pas.
Et personne ne rentre.
Plusieurs nœuds me séparent de la côte.
Je préfère écrire des poèmes que de nourrir mon enfant.
Mais pourvu qu'il se taise.
Je ne chanterai pas pour l'endormir.
Mes mains sont remplies de sang je ne les ouvre pas je le garde.
Il n'y a pas de preuves.
Hormis les vibrations.
C'est moi qui chante ou c'est lui qui pleure ou bien c'est le courant.
Et mes côtes qui se nouent.
Elles ne libèrent rien.
Les insectes m'ont déjà trouvée.
Ils boivent le lait pâle sur mes seins.
Je suis une corde tressée.
Je suis toute nue.
Je ne sais pas si je suis habillée ou non.
Je ne fais pas exprès d'avancer.
C'est le courant ou c'est l'air qui sort de mon cul.
Je n'ai pas mis pied à terre depuis cinq ou peut-être sept ans.
On m'a roulée hors de mon lit.
Et les mains qui se sont posées sur moi ont collé à ma peau et en ont arraché des bouts.
Quand j'aurai soixante ans tout pourra commencer.
J'ai bientôt soixante ans.
Je n'ai rien d'autre à faire.
Je n'ai rien à me mettre à part mon corps.
Je pose mes mains sur des visages.
Ils disent que je les ai posées.
Je m'en souviens comme si c'était hier alors que c'était aujourd'hui.
Je craque.
J'ai des trous dans le plancher.
Les coquillages sur ma coque sucent mes seins et je fuis.
Je laisse des traces blanches dans l'eau c'est mon sillage.
Je n'en peux plus de tout ce sel.
J'ai déjà presque soixante ans.
Je grince entre l'air et l'eau.
Des requins suivent ils sont déçus.
Je ne me noie pas ni ne saigne.
Je garde la ligne.
Je reste nouée.
Je voudrais me faire dévorer.
Et d'un coup résoudre l'énigme.
Et passer au niveau suivant.
Mes côtes s'ouvriront.
Portes d'or pixels jaunes un message surgit comme un arc-en-ciel au fond des yeux.
Les requins chantent.
Ils m'accompagnent.
L'île apparaît.
La pyramide.
Un frigo pend entre les lianes.
Il n'y a plus d'enfant ni de mouches.
Ni plus d'époux.
Je me glisse dans la plage.
Je suis une paisible croûte de sel.
Mes entrailles fondent avec l'extérieur.
Je ne suis pas une reine.
Je suis un banc de sable.
Les grains dedans et dehors ce sont les mêmes que ma peau.
Je n'ai plus besoin de bercer personne.
Je peux enfin chanter.
J'écris des chansons par frissonnements dans le sable.
Elles sont des prophéties.
Elles se réaliseront.
Je dors contre le ciel.
Je dors contre ta peau.
Je dors sur mon carnet.
Et je grince.
En bas.
En haut.
Je n'ai pas soixante ans.
Je n'ai ni le droit du feu ni celui des entrailles.
Je vomis dans mes mains.
Je perds un peu de sang.
Et personne ne le lèche.
Et l'énigme me mange.
– c'est elle qui me suce.
Teeth - Marlene Dumas, 2018.
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El ascenso del chachani
Le 3 septembre 2022
1h30 du matin ⏰
Le réveil sonne! Je saute du lit et j'enfile la tenue du jour c'est à dire: une brassière, un tee shirt de sport, un haut thermique, un pull en laine et un manteau coup vent. Pour le bas ce sera des chaussettes de montagne, un bas thermique, un legging, un pantalon de trek. Je n'oublie surtout pas le tour cou, le bonnet et les gants. Puis direction la cuisine, je range mes 3 litres d'eau, mes fruits secs et mes pommes dans mon sac et en route pour ......
le CHACHANI !
Pour cette excursion nous sommes 5, quatre français et un péruviens. Deux français ne sont autres que mes collègues/ colocs et le péruvien c'est Abel! Le responsable de la salle d'escalade. Bref on se connait tous, ou presque, le 4 ème français est ici pour les vacances, c'est un ami d'Abel.
2 heures du matin, nous sommes en route direction la merveille qui surplombe Arequipa et qui nous fait de l'oeil depuis qu'on est arrivés. Bien sûr qu'on allait te grimper petit volcan, comment résister à ta beauté !
La route, enfin si on peut la prénommer comme cela, ne fut pas la plus agréable. Notre chauffeur était doté d'un bon 4x4 et heureusement ! Pendant 2h nous roulons sur un chemin de terre semé de trou.
4h45, arrivée au point de départ. Nous abandonnons la voiture et commençons l'excursion à la lampe frontale.
A oui je ne vous ai pas dit, nous sommes montés jusqu'à 5100 mètres avec notre bolide. Je vous laisse imaginer à combien d'altitude nous serons à notre arrivée!
6h du matin, le soleil montre ses premiers rayons de soleil. Il est l'heure pour nous de faire notre première pause et d'avaler quelques fruits avant de commencer la véritable et interminable montée.
Le souffle, le corps, la lourdeur des pas, le mental.... tout doit s'habituer à cette altitude.
Alors j'ai adopté une démarche assez rigolote mais plutôt efficace : la marche du pingouin. "El pingüino" comme ils aimaient m'appeler. Des petits pas qui m'ont permis d'économiser la force de mes jambes.
Les minis pauses régulières m'ont également aidé à tenir le rythme et surtout à arriver jusqu'en haut.
Nous étions 5 et chacun avait ses propres besoins. Ma coloc par exemple, se sentait obliger de faire des micros siestes régulièrement.
Notre corps n'est pas forcément ami avec l'altitude. Sur les 5, seulement 2 n'ont pas supporté cette hauteur. Mal de ventre, mal de tête était de leur partie. Mais ils ont tenu bon jusqu'au sommet, force à eux!
Personnellement, je n'ai eu qu'un mal de tête, assez léger mais présent. Particulièrement après les longs arrêts, le temps que le corps rallume la mécanique et retrouve son rythme.
Arrivés à 5600m une sieste de 40 minutes s'impose pour tous. C'est la première randonnée que je fais, où je dors presque autant que je marche ( bon j'exagère peut être un peu, mais le sommeil était de la partie)
La reprise était motivante! Plus que 400 mètres de dénivelé et on y était. Ça voulait dire encore 3 heures! Nous avions fait la moitié !! Le paysage durant toute l'ascension n'était pas très diversifié, mais donnait sur le volcan voisin qui était plutôt agréable à regarder. Mais nous pouvions également contempler la cordillère d'Arequipa.
A 5900 mètres , nous surplombons la ville blanche. Nous pouvons également apercevoir la neige et la toucher! El pingüino avait retrouvé sa banquise!!
Lors des 100 derniers mètres, notre ami Jean nous a laissé continuer, son mal de ventre a eu raison de lui, et les derniers efforts lui étaient insurmontables. Nous passons à côté du cratère du volcan qui nous a accueilli durant cette formidable journée. Puis nous arrivons, enfin, au sommet du sommet.
La joie, la fatigue, la fierté, le bonheur, la satisfaction, le plaisir.... toutes ces émotions se confondent à ce moment : 6057 mètres d'altitude bb, ON L' A FAIT!!!!!
Nous avons le privilège de contempler son voisin le Misti et Arequipa. Sur la terrasse de mon toit je peux contempler le Chachani. A ce moment là, sur le sommet de Chachani je peux contempler la ville blanche. C'est une sensation incroyable et indescriptible.
Il est l'heure pour nous de redescendre. Cette dernière est assez atypique. Descendre une montagne comme un skieur mais sans les skis et sans la neige, vous avez déjà fait ? Lors des premiers mètres c'est plutôt amusant. Mais ça l'est un peu moins quand je compris qu'il me restait encore 900 mètres de dénivelé à snowboarder sur des cailloux avec des chaussures de randonnées. Mais cela reste une expérience unique en son genre.
15h, Nous voilà enfin en bas du Chachani. L'excursion touche à sa fin. Nous retournons dans notre 4x4 direction notre demeure et surtout notre lit: des cailloux plein les chaussures, un mal de crâne plein la tête mais surtout des étoiles plein les yeux! ✨
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"Pas la victime parfaite"
(TW agression sexuelle, viol, pedocriminalité, pratique sexuelle)
Hier en fin d'après-midi en discutant avec mes gens *oui mes gens les gens avec qui je me sens en sécurité et Dieu sait que j'en ai besoin en ce moment* sur Discord. On s'est rendu compte d'un truc:
Dans la tête des gens, IRL mais aussi sur les rpg, il existe un stéréotype de la victime de Viol.
A cessé de vivre, sa vie.
Est une femme (bah oui un homme ou un non-binaire victime de Viol, c'est pas envisageable)
Pleure très souvent
A des pensées suicidaires
Se mutile/a des TCA pour combler son désordre émotionnel
Ne dors plus
Déteste le sexe, reste chaste toute sa vie
Ne prends plus soin d'elle
Hait les Hommes
Ça c'est ce que beaucoup d'admins souhaitent voir dans une fiche parlant de ce genre de sujet.
Sauf qu'une victime n'est pas l'autre. L'amnésie traumatique existe, le déni aussi.
Parfois les victimes :
Se reconstruisent vite
Oublie et ne se rappelleront jamais
Font du sport pour reprendre possession de leur corps
Pose nu.e pour la même raison
Pratique le BDSM avec quelqu'un de confiance parce que là leur "NON" est écouté.
Font leur première fois consentie jeune/voir très jeune
Font leur première fois à 35 ans et se découvre un véritable attrait pour le sexe.
S'habillent sexy parce que ça leur plaît
Change de partenaires tous les soirs
Sont heureu.se.x
Voient leur viol, comme une expérience traumatisante, devenue une force.
Sont des survivantes, même quand tu leurs dit qu'elle mentent.
Alors dis-moi t'es qui pour leur dire qu'iels mentent, ne sont pas légitime parce qu'iels agissent pas comme "la victime parfaite" ?
T'es qui pour me dire comment je dois vivre mon propre traumatisme ? Personne.
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L’ile de l’amour
Chapitre 9
Résumé : Qu’est ce qui se passe avec la santé de Rosie.
Avertissement : 18 ans et plus, Smut doux et amoureux (enfin!)
James était parti depuis longtemps quand Rosie revint à l’intérieur de la maison. Cette toute petite promenade et leur engueulade l’avait vider de ses maigres forces.
Elle s’installa sur le sofa du salon, pas question de rester encore dans cette chambre triste. Elle alluma la télé et s’endormit en un instant.
Elle se réveilla beaucoup plus tard, elle avait dû dormir tout l’après-midi. Il faisait sombre dans le salon, Marshall l’avait bordé avec sa couverture préférée. Sur la table basse devant elle reposait ses clés de voiture et une petite boîte. Rosie s’assit en baillant. Elle prit la boîte, c’était un téléphone tout neuf, le même modèle que le sien.
-Tu n’es pas prisonnière ici, tu es en sécurité. Si tu veux vraiment partir tu peux, lui dit Marshall en sortant de l’ombre du corridor. Il entra dans le salon, torse nu en survêtement. Il sortait de la douche, ses cheveux étaient encore humide.
Elle triture la boîte dans ses mains un instant. Marshall s’assit dans son fauteuil fétiche au bout du sofa de Rosie.
-Veux-tu que je parte? Dit-elle d’une petite voix.
Elle n’osa pas le regarder même s’il était à moins d’un mètre d’elle.
-Bien sur que non mais si c’est ce que tu veux, je vais comprendre.
Elle soupira.
-Je veux que mon homme me revienne, je veux que tout redevienne comme avant. C’est tout ce que je veux.
Marshall ne dit rien et soupira tristement. Il changea de poste de télé pendant qu’elle découvrait son nouveau téléphone. Pour une fois, il n’avait pas l’air pressé de sortir.
-Tu reste ici ce soir?
-Oui. Tu as faim? Dit-il en se levant. On a pas grand-chose à manger, constata-t-il en regardant dans les placards. Tu veux qu’on sorte manger? En ville?
Rosie était totalement sidérée. Il lui avait à peine parler aujourd’hui, James avait dû se fâcher contre lui pour qu’il passe du temps avec elle et maintenant il voulait l’emmener manger au restaurant? Elle se redressa plus dans les coussins.
-Qu’est ce qui se passe? Je ne comprends pas… Tu voulais à peine me parler ce midi… et maintenant tu me propose de manger au restau?
Marshall descendit les deux petites marches de la cuisine et la rejoignit. Il s’assit sur la petite table de salon devant elle, il regarda directement dans ses yeux.
-Est-ce qu’on peut juste prendre une pause ce soir et oublier tous ce qui se passe? J’ai faim et j’ai envie de manger avec toi. S’il te plaît.
Rosie n’en croyait pas ses oreilles.
-Quoi? Une pause?
Marshall hocha la tête.
-Une soirée comme avant… S’il te plaît… J’en ai besoin.
Ses yeux bleus triste l’imploraient.
-D’accord. Prenons une pause. J’ai besoin de me changer, j’ai l’air d’une sans-abri.
Marshall sourit pour la première fois depuis longtemps.
Elle enfila un haut simple mais plus mignon que son vieux pull trop grand. Elle dû se résoudre à garder ses leggings c’était trop douloureux d’essayer de porter autre chose.
Marshall ressortit de sa chambre en jeans et en chemise. Il avait prit le temps de se coiffer et se parfumer. Rosie le trouvait tellement beau. Elle le regarda comme si c’était leur premier rendez-vous. Il avait du s’entrainer beaucoup dernièrement, il lui semblait encore plus large et massif.
Rosie ne pu qu’attacher ses cheveux fade et mettre un peu de baume à lèvre. Le reste de ses affaires étaient dans son appartement.
-J’aimerais bien récupérer quelques affaires chez moi, dit-elle pendant qu’il mettait son blouson de jeans sur ses frêles épaules. Marshall lui ouvrit la porte d’entrée.
-Fais moi une liste, j’irais chercher ce que tu as besoin.
-Ce serait plus simple si j’y allais.
-Non pas question, tu ne remonte pas là-bas. Il la regarda dans les yeux, il ne pouvait être plus sérieux.
-D’accord je vais te faire une liste.
Elle descendait lentement les marches quand il la prit dans ses bras comme une mariée. Rosie émit un petit cri de surprise mais passa rapidement ses bras autour de son cou puissant. Pendant quelques petites secondes elle se lova le nez dans son cou. Il sentait tellement bon. Du coin de l’œil elle vit sa petite voiture garer derrière la Volvo noire de Molly.
-Tu l’as sortit! Dit-elle en souriant d’une oreille à l’autre.
-Tu veux qu’on la prenne? Lui demanda Marshall content de la voir sourire.
-Non ça va. Mes béquilles n’entre pas dedans.
Il la déposa doucement dans sa camionnette, Dieu qu’il sentait bon!
-Alors qu’est ce qui te ferait envie?
Marshall prit la route de Saint-Hélier.
-Beaucoup de chose, le problème est de savoir si tout vas rester à l’intérieur… Elle regarda dehors, Marshall grogna.
-Ça m’inquiète que tu sois toujours malade…
Rosie le regarda et posa la main sur sa cuisse tout naturellement.
-Mon amour, on a prit une pause des soucis pour ce soir, on en discutera demain.
Il lui jeta un coup d’œil puis regarda sa main et mit la sienne par-dessus.
-D’accord ma chérie. Il prit sa main et lui donna un baiser. Rosie frissonna au contact de ses lèvres sur sa peau. Italien ça te dit?
Elle hocha la tête en souriant.
-C’est parfait.
Ils passèrent une très agréable soirée à discuter de tout et de rien dans un petit restaurant Italien. Pour une fois la nausée semblait être disparue.
Sur le chemin du retour, c’est le jeune homme qui posa la main sur la cuisse de sa compagne. Rosie posa la main sur la sienne et la serra aussi fort qu’elle pu.
Dans la pénombre de la voiture, elle murmura :
-Je t’aime Marshall. Je t’aime de tout mon cœur…
Il pressa la cuisse doucement.
-Je t’aime aussi ma chérie ma toute petite Rosie.
Au moment de se coucher, Rosie hésita. Elle mourrait d’envie de se retrouver dans ses bras mais elle n’osait pas lui demander.
Dix minutes après s’être coucher, elle entendit cogner à sa porte.
-Oui?
Marshall passa la tête dans la porte.
-Ça te dérange si… je dors avec toi?
Le cœur de Rosie bondit de joie.
-Viens! Elle ouvrit les couvertures de son côté. Par contre, c’est bien possible que je t’empêche de dormir. Je dors très mal. Ma jambe me fait chier la nuit.
Il s’étendit près d’elle, avec pour tout vêtement son boxer.
-Je sais. Je t’écoute toute les nuits, j’entends chacun de tes gémissements, chacun de tes pleurs en espérant que tu finisse par me demander de venir te trouver.
Rosie soupira , l’orgueil l’en empêchait. Marshall était étendu comme elle sur le dos. D’habitude, ils dormaient en cuillère mais c’était impossible avec sa grosse atèle.
Rosie avait les yeux grand ouvert dans le noir, la chaleur de Marshall irradiait dans le lit. Elle avait le cœur qui battait la chamade comme une adolescente lors de sa première fois.
-J’aurais aimé que tu vienne me trouver mais…
-Je sais… Je suis un connard…
Rosie poussa un petit gémissement entre le rire et le sanglot.
Il se retourna vers elle en s’appuyant sur son coude et mit la main sur sa joue. Il l’embrassa doucement. Ses lèvres caressèrent les siennes en parfaite harmonie. Rosie darda le bout de sa langue contre la sienne. Elle soupira de bonheur. Marshall lui donna des baisers fiévreux dans le cou.
-Est-ce qu’on peux, je veux dire avec ta jambe.
Elle l’attira à elle le plus qu’elle pu et se lova dans ses bras puissant.
-Fais moi l’amour …
Il passa les mains sous son pyjama.
-Bon sang tu es toute petite…
Elle passa la main sur son caleçon.
-Et toi tu es immense!
Avec beaucoup de tendresse et de la patience, ils firent l’amour lentement, s’appréciant l’un l’autre, se caressant pour faire monter le plaisir tranquillement.
Marshall finit par lui retirer son attèle et embrassa sa cuisse blessée.
-Je vais prendre soin de toi maintenant, je vais t’aimer tellement fort que tu vas guérir très vite, dit-il en remontant le long de sa vulve.
Cette nuit là, Rosie dormit comme un bébé dans les bras de Marshall.
Au petit matin, Rosie se réveilla encore pelotonner contre son torse. Aussitôt qu’elle remua un peu, la nausée refit surface violemment.
-Ha non pas encore, dit-elle en se précipitant dans la salle de bain. Évidemment, cette course effrénée réveilla Marshall.
-Est-ce que ça va ma chérie? Dit-il au travers de la porte close. Un son de vomissement lui répondit. Elle ressortit de la salle de bain 20 minutes plus tard, toute pâle. Marshall était au téléphone.
-… Ça n’a aucun sens James, elle se vomit le corps tous les matins… Il doit bien y avoir une explication… Il n’est pas question que je perde une autre femme.
Il était en colère, Rosie l’entendait dans sa voix même si elle était dans sa chambre. Elle remit son attèle et le retrouva dans la cuisine.
-James s’en vient. Comment tu te sens?
-Mieux, dit-elle un peu amortie. James n’est pas médecin. Qu’est ce que tu veux qu’il fasse de plus.
Elle s’assit à la table.
-Il peut te faire une prise de sang sans que tu ai besoin de bouger d’ici. Tu veux un café.
Rosie hocha la tête, elle bu quelques gorgées sans dire un mot. Marshall s’assit avec elle.
-Ça va tu es encore toute pâle.
Une larme roula sur sa joue.
-La pause est fini…
-Quoi mais de quoi tu parles?
Rosie essuya ses yeux.
-Hier, on a prit une pause c’était merveilleux et maintenant c’est fini…
Elle cacha son visage dans ses mains.
Marshall quitta sa chaise et s’agenouilla devant elle.
-Rosie, ma chérie, s’il te plaît, arrête de pleurer. On va trouver ce qui se passe avec ta santé, le reste peut attendre mon amour…
On cogna en même temps à la porte d’entrée.
-Bonjour! Oups, j’arrive au mauvais moment?
James entrait avec sa mallette.
Rosie partie à la salle de bain en clopinant.
-Non ça va. Entre.
Elle passa de l’eau froide sur son visage. Elle revint dans la cuisine un peu plus sereine.
-Alors Madame Gagné, comment ça va ce matin? Tu as encore été malade?
Elle hocha la tête. Il sortit son matériel et prit sa pression. Il l’examina sous toute les coutures.
-Ta pression est un peu basse mais rien de grave. Il lui fit une prise de sang. En rangeant son matériel, il demanda à Marshall. Tu peux nous laisser un instant?
Le grand brun croisa ses bras musculeux sur son impressionnante poitrine.
-Non! Si quelques choses cloches avec ma femme je veux le savoir!
-Ta femme? S’exclama Rosie. Marshall avait l’air buté. Ça va, il peut rester.
-Très bien. James s’installa à la table de la cuisine. Tes dernières règles datent de quand?
Rosie fronça les sourcils.
-Je prends la pilule je ne peux pas être enceinte…. Marshall s’avança vers eux.
-Tu crois qu’elle est enceinte?
James hocha la tête. Rosie paniqua.
-Non je ne peux pas être enceinte non! Non pas question!
-À quand remonte tes dernières règles te souviens tu? Lui demanda Marshall à son tour. Au moins deux semaines avant que je parte à Londres non?
Rosie se leva et essaya de faire les cents pas avec ses béquilles.
-Je ne sais plus… Oui je crois que oui. Je ne peux pas être enceinte j’ai toujours pris la pilule et tout allait bien… Sauf peut-être quand on s’est chicaner là-dessus justement…
La jeune femme tremblait, Marshall avait pâlit appuyer sur le comptoir de la cuisine. James était toujours assis à la table de la cuisine, il sortit un test de grossesse de sa mallette.
-Est-ce que tu les prends encore depuis ton accident. Rosie secoua la tête. Marshall prit le test sur la table et le tendit à Rosie.
-Passe se test qu’on ai le cœur net.
La jeune femme secoua la tête et repoussa le test de la main.
-Non je ne suis pas enceinte!
Elle était au bord de la crise d’hystérie. Elle respirait rapidement, ses yeux étaient complètement affolés.
Les deux frères se regardèrent un instant.
-Oublions ça pour tout de suite. Je crois que prendre l’air, ça te ferait beaucoup de bien. Je t’ai emmené des vitamines à prendre tous les matins. Les prises de sang vont nous dire de toute façon ce qui se passe. Est-ce que ça te convient?
Rosie hocha la tête et sortit sur le patio.Elle regarda la mer au loin sans vraiment la voir. Elle revivait dans sa mémoire chaque fois qu’elle avait passé ces foutus test de grossesse. Elle se revoyait euphorique avec Jeff quand les petites lignes roses apparaissaient. Puis, trois fois, le petit être dans son ventre s’Était décroché à peine quelques semaines plus tard, sans explication. À bout de force, Rosie avait demandé à Jeff d’arrêter d’essayer. Rosie ne se sentait pas prête à faire face à de nouvelles déceptions, elle n’en avait pas parler à Marshall non plus. S’il fallait qu’elle perde cet enfant, il ne lui pardonnerait jamais. Elle descendit l’escalier et s’assit tant bien que mal dans l’herbes verte et contempla longtemps le lointain. Marshall vint s’asseoir près d’elle mais ne dit rien.
-J’ai déjà perdu 3 bébés, dit-elle sans préavis. J’avais à peine quelques semaines de fait.
Marshall accusa le coup en silence pendant quelques minutes.
-Tu ne me l’a jamais dis, lui dit-il d’une voix peinée. Tu m’as seulement dit que tu avais de la difficulté à tomber enceinte.
Elle s’étendit sur le dos dans l’herbe et regardait les nuages.
-Tu ne m’avais pas parlé de Louise non plus… C’est la même chose, je n’aime pas en parler.
Marshall lui jeta un coup d’œil noir.
-Ce n’est pas pareil.
-De toute façon, on n’en avait même pas discuté sérieusement d’avoir des enfants…
-On en à parler plein de fois! Pourquoi tu ne m’as pas dis que tu avais fait des fausses couches, ce n’est pas si grave…
Rosie s’assit brusquement.
-Pas si grave? Tout dépend de qui le vit, je n’ai pas pu prendre mes enfants dans mes bras et leur dire adieu…
Les larmes brûlaient ses paupières, Marshall se releva à son tour et posa la main sur la sienne.
-Je suis désolé, je ne voyais pas ça comme ça… Il y a peut-être une solution, une explication?
Rosie soupira.
-Non pas d’explications. J’ai passé une batterie de test. Selon le médecin ce sont des choses qui arrivent régulièrement.
Du pouce, il caressa doucement ses jointures.
-Je connais d’excellents médecins, si tu veux, je pourrais leur parler. Il faudrait peut-être commencer par faire ce test…
Rosie soupira et murmura.
-Je ne suis pas prête à être maman maintenant. J’avais prévu faire tellement de choses avant d’avoir des enfants. Je voulais visiter tout l’Europe, l’Italie, l’Espagne et même l’Allemagne. Je voulais me retrouver un travail dans une banque…
Marshall prit sa main dans les siennes et embrassa doucement ses doigts.
-On pourra faire toutes ses choses ensembles ma chérie…
-S’il y a encore un ensemble!
Marshall passa le bras autour de sa taille et mit la main sur son ventre plat.
-S’il y a vraiment mon petit là-dedans, je me fiche bien de savoir ce qui a pu se passer avec ce gars.
-Moi je veux savoir. Je veux savoir ce qui s’est passer avec Adam.
Elle sortit son téléphone et composa un numéro. Marshall gronda et s’étendit sur la pelouse les mains derrière la tête. Elle mit le haut parleur.
-Allo? Rosie! Comment ça va ? Je voulais t’appeler mais ta ligne était coupée.
Rosie roula des yeux vers Marshall.
-Oui, j’ai eu des ennuis de téléphones… Ça va plutôt bien. Elle résuma rapidement ce qui s’était passé avec sa jambe. Adam je me demandais … l’autre soir… J’ai comme un gros blanc… Je pense que j’ai trop bu.
-T’était complètement torchée oui!
Marshall passa une main sur ses yeux.
-Oui je crois bien que oui. Tu peux me dire ce qu’on a fait chez moi? Je me souviens qu’on est arrivé à mon appart et c’est le néant total ensuite.
-On a manger un morceau, on a bu encore et puis tu t’es effondrée dans le sofa.
Rosie haussa les sourcils vers Marshall.
-Et tu es resté dormir chez moi?
Adam se mit à rire.
-Évidemment, j’avais beaucoup trop peur que tu te lève au milieu de la nuit et que tu te blesse ou que tu sois malade couchée sur le dos. Tu était tellement finie. J’ai dormi sur ton fauteuil épouvantable.
Rosie rougit, Marshall riait doucement.
-On n’a pas… tu sais…
-Non seigneur Non! On n’a rien fait de mal! Tu as passée la soirée à me dire à quel point tu aimais ton gros gorille de copain, je n’aurais jamais osé te toucher. S’il m’avait crut tu ne serais pas tombé… Je lui ai dit mais il m’a quand même foutu son poing sur la gueule.
-Quoi? Elle fit les gros yeux à Marshall qui détourna le regard en souriant.
-Oui quand tu es partie en ambulance, il m’a mit son poing dans la tronche. Je dois te laisser, ravi que tu aille bien à la prochaine.
-Merci Adam.
Elle raccrocha.
-Tu l’a frappé ?!
Marshall haussa les épaules.
-J’étais furieux et tu étais inconsciente, j’avais peur pour ta vie… J’ai fais la première chose qui m’est passé par la tête… Je suis désolé, dit-il s’en en penser un traitre mot. Son immense sourire trahissait sa fierté mâle.
-Alors tu me crois maintenant?
Marshall prit son visage dans ses mains et l’embrassa doucement.
-Oui, je te crois. Je t’aime ma chérie. Maintenant j’aimerais que tu passe ce test s’il te plaît.
Rosie soupira profondément.
-D’accord.
Il l’aida à se relever. Rosie avait le cœur qui battait la chamade en attendant le résultat mais au fond de son cœur, elle se doutait bien de la réponse. Marshall faisait les cents pas dans la cuisine en attendant qu’elle ressorte de la salle de bain. Elle avait perdue toute ses couleurs quand clopina dans de la cuisine.
-Alors ?! Lui dit-il en lui arrachant presque le test des mains. Deux petites barres foncées s’affichaient dans la fenêtre de résultats.
-C’est positif, non?
Marshall riait et exultait de bonheur. Il prit Rosie dans ses bras et la souleva de terre en l’embrassant partout dans le visage. La jeune femme ne réagissait même pas, elle avait les yeux pleins d’eau. Marshall la reposa délicatement.
-Rosie ma petite femme… Qu’est ce qui se passe? Tu n’es pas contente?
Elle hocha la tête en essuyant des yeux.
-Oui… mais j’ai tellement peur! Je ne veux pas perdre ce bébé là…
Elle fondit en larmes dans ses bras. Il la serra très fort contre lui.
-Ne t’inquiète pas ma Rosie, tout va bien aller. Je t’aime mon amour, je vais vous protéger tous les deux.
Quelques Mois Plus tard…………………
-S’il te plaît… On peut rentrer à la maison! Ça fait des heures qu’on fait des courses. J’ai super mal au pieds.
-Oui ma belle femme d’amour, juste une dernière boutique et on retourne à la maison, dit-il en la prenant par la main. Il la regarda comme toujours avec des paillettes pleins les yeux. Elle arrêta devant la boutique de robe de mariée et s’extasia encore une fois sur la magnifique robe celtique.
-Tu serais magnifique dans cette robe… Il entoura son ventre rond de ses mains. Qu’est ce que tu en pense bébé? Maman serait jolie là-dedans non?
Leur bébé donna un coup dans la main de son père. Rosie s’appuya sur lui.
-J’ai une dernière petite course à faire tu veux bien aller chercher les steaks à la boucherie, on se rejoint à la voiture?
-Oui.
Il relâcha son étreinte et partie dans la direction opposée. Elle était épuisée, la chaleur de l’été la fatiguait vraiment beaucoup, elle avait l’impression d’être une baleine échouée et il lui restait encore 12 semaines de grossesse. Heureusement la boucherie du village était climatisée.
-Bonjour Rosie, comment allez vous? Lui demanda le boucher.
-Bien, ça va bien, dit-elle avec un sourire fatigué. Elle choisit 2 steaks.
-Vous avec l’air fatiguée, ma petite reposez-vous avant que ce petit ange arrive.
-Oui je suis épuisée! Marshall a décidé de me faire faire le tour des boutiques je crois bien. Heureusement on a terminé!
La Volvo était stationnée à l’ombre et Rosie eut amplement le temps de faire la sieste avant le retour de Marshall. Elle fut réveillée en sursaut par un Marshall paniqué penché au dessus d’elle.
-Rosie, Rosie mon amour ! Tu vas bien? Marshall la secouait par l’épaule doucement. Elle papillonnait des yeux un instant.
-Oui ça va ! Je dormais ! Je suis épuisée Marsh’ c’est tout. Tout va bien. Marshall se calma doucement, ses deux grosses mains posées sur son ventre. Bébé va bien.
Il soupira et lui donna un baiser sur les lèvres et un sur son ventre. Depuis le début de sa grossesse il était plus que protecteur. Rosie le trouvait parfois ridicule avec ses inquiétudes excessives mais il avait ses raisons et Rosie le comprenait. Elle le trouvait souvent adorable à veiller sur elle à outrance.
-On retourne à la maison? Dit elle en baillant.
-Oui. Repose-toi moi mon amour, tu en a besoin.
Rosie se rendormit bercé par le ronronnement de la Volvo.
-Mon amour on est arrivé.
Rosie ouvrit lentement les yeux, Marshall souriait comme un gamin. Il entrait dans la cour de leur maison. La porte de l’entrée ouvrit et une envolée de ballon rose et bleu sortit de la maison.Tous les amis et la famille du jeune couple sortirent de la maison en criant :
-Surprise!
Rosie crut qu’elle allait défaillir de bonheur. Elle se mit à pleurer avant même qu’il n’arrête la voiture. Sa mère et son frère avait même fait le voyage depuis la canada. Ils l’attendaient dans le salon.
-Maman, Luke! Vous êtes ici? Elle pleura à chaude larmes dans les bras de sa mère.
-Ne pleure pas ma chérie.
Durant leur absence, ses belles sœurs avaient dressé de longues tables et un immense buffet les attendaient sur la pelouse. Une autre table chargée de cadeau de bébé était disposée non loin. La moitié du village devait être présente tellement il y avait des gens.
Rosie avait le tournis de voir tout ce monde. Elle se réfugia momentanément dans leur chambre et en profita pour se changer. On cogna à la porte.
-Mon amour? Tout va bien?
Marshall s’inquiétait comme toujours.
-Oui, je me change.
Marshall entra.
-Ho… tu es… tellement belle, dit-il en la découvrant en dessous de dentelle noire. Ses seins ronds avaient doublé de taille. Tous son corps s’était arrondi magnifié par la grossesse, au grand plaisir de Marshall.
-Merci, elle rougit sous le compliment.
-Est-ce que je peux mettre mon pénis entre ses deux seins fabuleux? Il s’approcha en se lécha les lèvres. Il l’embrassa dans le cou et enfouie son visage dans son décolleté.
-La maison est pleine de monde! Dit-elle en riant. Il grogna contre son cou et posa délicatement les mains sur son ventre ronds à la peau sensible.
-Tu as raison mais ce soir j’ai bien l’intention de profiter de tes charmes. Il lui donna un dernier baiser sur sa belle poitrine. Rosie ébouriffa ses boucles brunes.
-Bien sûr mon chéri.
Elle revêtit une jolie robe à fleur parfaite pour les journées chaudes. Une grosse tresse nouait son épaisse chevelure blonde. Tous le monde dans la maison s’accordèrent pour dire qu’elle était une magnifique femme enceinte. Les cadeaux furent déballés, la nourriture, appréciée. Juste au moment où Rosie allait couper le gâteau qui allait révéler le sexe du bébé encore inconnu, Marshall l’arrêta et lui dit :
-Attends. Il tremblait en repêchant une petite feuille pliée dans la poche de son jeans. J’ai quelque chose à dire.
Un murmure parcouru l’assemblé et tous le monde se turent. Marshall s’éclaircit la gorge noyée par l’émotion.
-Ma belle Rosie, j’ai eu dans ma vie beaucoup de douleur et de jours sombres comme tu le sais. Puis je t’ai rencontré et le soleil est revenu dans ma vie. Je croyais être mort mais tu m’as rendu la vie. Tu me rends tellement heureux… L’émotion le gagna et il s’essuya les yeux comme beaucoup de gens donc Rosie. Je sais que ça n’a pas toujours été facile pour nous mais je t’aime plus que tout.
Il mit la main dans sa poche et s’agenouilla devant elle. Rosie comprit tout à coup où il voulait en venir et mit les mains sur la bouche des larmes coulaient librement sur ses joues. Il lui présenta la plus belle et la plus parfaite bague en argent finement ciselé de petites feuilles et de petites fleurs avec de minuscules diamants tout le tour. C’était une bague magnifique et peut conventionnelle comme bague de fiançailles mais elle était parfaite pour Rosie.
-Veux-tu faire de moi l’homme le plus heureux du monde et devenir ma femme?
La jeune femme était totalement incapable de parler mais elle hocha frénétiquement la tête. Quand il passa la bague à son doigt, tout le monde applaudit. Il la prit dans ses bras en pleurant de joie. Après beaucoup de félicitation le moment de couper le gâteau revint.
-Je peux y aller maintenant? Dit-elle en riant.
-Oui vas-y.
Rosie coupa la première tranche de gâteau, l’intérieur était rose fuchsia.
-Une fille! Marshall caressa son ventre et lui donna un baiser. Une fille! Ma fille!
Après tellement de souffrance et de peine il allait enfin être le papa d’une petite fille. Les larmes ruisselaient sur ses joues sans retenues.
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SHORT STORIES 2 - Affaires choisies - Dossier n° 08 : Le point de vue d’Annie
L’affaire du thé des soldats du Bataillon (2/3)
« … Et ainsi, certains colis de thé que nous avons fait partir l’autre jour contenaient des paquets absolument impropres à la consommation. Je vous demande de récupérer aujourd’hui tous les colis de thé envoyés aux soldats et de leur en fournir de nouveaux à la place. Ce sera tout. »
Le ton sur lequel l’officier des Brigades spéciales s’était adressé à eux était encore plus sec qu’à l’ordinaire. Néanmoins, il n’avait visiblement pas l’intention de se déroger à ses habitudes en refilant tout son travail aux recrues. Il leur ordonna d’obtenir des résultats rapides, puis retourna dans la salle réservée aux officiers.
« C’est bizarre. Les provisions que nous fournissons au Bataillon d’exploration et à la Garnison sont toujours médiocres. Pourquoi s’embêter à récupérer du mauvais thé ?
- Même si le thé est une gourmandise, c’est un produit qui rentre dans le corps. Si quelqu’un tombait malade, on chercherait un coupable. »
Annie se tenait à l’écart du groupe des nouvelles recrues. Elle cherchait un moyen d’échapper à cette pitoyable mission.
… Tout ceci est stupide.
*
Les recrues se dispersèrent. Annie fut la dernière à partir ; elle se retourna par hasard. La porte de la salle avait été laissée entrebâillée - peut-être par les officiers pressés de se retrouver seuls.
… Tiens, aucun d’entre eux ne boit aujourd’hui ?…
Annie jeta un coup d’œil à l’intérieur et ce qu’elle vit l’intrigua. Elle laissa ses camarades partir devant et tendit l’oreille, tapie dans l’ombre.
« … Ainsi, tu crois qu’on va réussir à le retrouver ?
- Il n’y a pas trente-six mille endroits où il a pu être envoyé ! Ce n’est qu’une question de temps. Le plus embêtant, en revanche, c’est qu’une partie du thé a déjà été envoyée au Bataillon d’exploration. »
La discussion des officiers portait sur le thé impropre à la consommation. Cette recherche de thé semblait leur tenir à cœur ; or, il n’était pas dans leur habitude de manifester autant de zèle. De plus, des membres des Brigades spéciales si haut placés qu’Annie ne les avait jamais vus travailler auparavant, s’agitaient et faisaient les cent pas dans la salle.
Le Bataillon d’exploration…
« C’est à Erwin que nous aurons affaire ! S’il le trouve, il peut s’en servir contre nous un jour.. »
Des amis d’Annie se trouvaient dans le Bataillon d’exploration. Par ailleurs, d’après ce qu’elle entendait, cette histoire de thé pouvait potentiellement devenir un scandale majeur, capable de nuire aux Brigades spéciales.
Ce n’est que du thé. Pourquoi s’en soucier à ce point ? Je crois bien… que je devrais me renseigner sur cette affaire.
Par expérience, Annie savait qu’obtenir un supplément d’informations n’était pas de trop : elle pourrait s’en servir à son profit si les choses tournaient mal. Elle informa ses camarades qu’elle se mettait au travail, puis se dirigea vers la salle des archives.
*
… Le jour où le thé que nous sommes censés récupérer a été expédié, les hauts gradés devaient avoir un rendez-vous avec des membres influents du Culte du mur. Or… leur planning a été modifié immédiatement après l’envoi des colis.
Par chance, les membres des Brigades spéciales avaient tout le temps nécessaire pour tenir des registres. Ils conservaient des informations plutôt détaillées sur les colis qui transitaient.
Voici le rapport, établi la veille de l’envoi, concernant les dons de nobles… Ces derniers ont donné de l’argent, mais aussi… des bijoux ?
« Hé, Annie ! Crois-tu trouver une piste en parcourant les documents avec cette tête ? Tu dors les yeux ouverts ou quoi ?
- Ouais, peut-être.
- Mon Dieu, que tu peux être barbante ! »
Annie répliqua aux remarques sarcastiques d’un autre soldat des Brigades spéciales, avant de consulter de nouvelles archives.
Et l’endroit où ces bijoux ont été entreposés…n’est renseigné nulle part ? Les bijoux n’ont jamais vu l’entrepôt ; ils ont été placés ailleurs…
Annie devina aisément où ces bijoux avaient été cachés.
« ...Je comprends à présent. » murmura-t-elle afin de ne pas être entendue.
Elle referma le registre. Elle venait d’éclaircir l’affaire… et elle n’avait pas l’intention de travailler davantage.
*
« Tu penses être sur une piste, Annie ? Cela fait un moment que tu as le nez plongé dans le même registre. » s’enquit un camarade qui prenait son travail au sérieux. Il fondait ses espoirs sur Annie. Or, cette dernière n’avait aucune intention de lui révéler la vérité.
… Je ne dois pas attirer l’attention des autres. Je vais l’envoyer balader.
« … Je n’ai rien trouvé d’intéressant.
- Je le l’avais dit, elle se tournait les pouces et faisait juste semblant de travailler. Il n’y a que toi qui prends cette mission au sérieux, Marlowe. »
Marlowe détourna son attention d’Annie quand il se rendit compte qu’une recrue piquait un somme juste à côté d’elle. Il devint rouge de colère. Annie ne put s’empêcher de lui révéler une information quand elle vit que le ton allait monter.
« Ce que les officiers recherchent… est probablement loin, bien loin d’ici, en ce moment. Les soldats des Brigades qui sont sur place devraient s’en charger...
- Ce n’est pas une raison pour qu’on tire au flanc !!! Peuh…. »
Visiblement, les paroles d’Annie n’aidèrent pas Marlowe à prendre conscience du fond du problème ; il restait fixé sur l'accomplissement de la mission qu’on lui avait confiée. Soit c’était un idiot, soit ce que l’on pouvait appeler un homme honnête. Annie savait qu’il existait des gens appartenant à cette espèce.
Si c’est au Bataillon d’exploration que la cargaison a été envoyée… ce n’est pas à moi de jouer les justiciers.
Annie se disait également que la personne qu’il fallait pour mettre à jour cette affaire de corruption appartenait forcément à la catégorie des gens honnêtes.
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Les bruits
J’ai peur !
Quelques jours après avoir acheté ma maison, d’étranges bruits firent irruption dans ma vie. Ils apparurent quelques minutes après avoir éteint la lumière lorsque je me couchais. Au début, ils ressemblaient à des petits grincements, j’avais pensé à une souris. Mais, je ne trouvai rien montrant la présence d’un rongeur ; mon pain n’était pas grignoté, il n’y avait aucune crotte. Puis, au fil des nuits, ces grincements devinrent plus angoissants se transformant en sorte de petits pas. J’ai peur !
Cela disparaissait quand je rallumais. A ce moment, la lumière tuait ces bruits et tout redevenait calme. Je n’entendais plus rien à part les cliquetis de l’horloge dans la cuisine. Mais dès que j’éteignais, les craquements revenaient. J’ai pris l’habitude de m’endormir la lumière allumée. Seulement, je me réveillais totalement ahuri, déboussolé avec cette lumière agressive. Par la suite, j’achetai une veilleuse. Au début, je me sentais rassuré, les bruits ne venaient plus chez moi. Mais durant une nuit, quelque-chose gratta la porte de ma chambre. Cela surprend peut-être, mais oui, je dors la porte fermée bien que je vive seul.
Le bruit me réveilla. J’allumai et pus percevoir une forme derrière la porte. Elle persista à vouloir entrer. Je me suis d’abord posé la question et malgré les tripes qui se tortillaient d’angoisse, la gorge devenue soudainement sèche, les poumons en pleine panique, je me suis levé et approché de la porte. Ce n’était plus des petits grincements mais bien des pas qui quittèrent le seuil. La chose venait de partir. J’attendis un peu, le temps de reprendre mes esprits avant d’ouvrir brutalement, espérant avoir rêvé. Il n’y avait rien. Je fouillai chaque pièce de la maison sans trouver quelqu’un ou quelque-chose ayant pu gratter contre ma porte. Puis, je suis retourné me coucher. Mais cette nuit, je n’ai pas dormi car la chose est revenue gratter. Cette fois-ci, je ne me suis pas levé et j’ai attendu sous la couette et la lumière de la veilleuse que la chose parte. Elle a gratté jusqu’au petit matin et disparu sans faire de bruit. J’ai peur !
Par la suite, les bruits prirent de l’ampleur au point d’être plus fréquents et plus hardis. Je les entendais partout, derrière la porte, dans le grenier, dans chaque pièce et même derrière les volets fermés. C’est comme quelque-chose qui grignote régulièrement, seulement, je ne trouvais jamais rien d’abimé. Je demeurais toujours dans l’inquiétude. J’en parlais parfois à des amis qui pensèrent à des souris ou des termites, même une possible ruche fut évoquée. Mais rien de tout cela ne concordait avec des bruits stressants. Je surpris une discussion sur mon état de santé. On me pensa fou, je n’ai rien dit et j’ai abandonné mes amis.
Je m’enfermai de plus en plus au point de prendre des congés car mon travail ne suivait pas à cause de cette angoisse permanente. Je restai chez moi à regarder la télé. Puis, en plein après-midi, je sursautai en entendant les bruits provenant de ma chambre. C’était en pleine journée, je n’y croyais pas ! Je me levai du canapé et grimpai immédiatement afin de surprendre cette chose. Mais en arrivant, la chambre était vide. Il n’y avait rien de différent. Après m’être assis sur le lit, je ressentis la peur revenir et dominer mon esprit. Dès lors, je m’allongeai et sans raison, j’ai pleuré en pensant devenir dingue. Tout-à-coup, je réalisai que la télévision changeait de chaine, quelqu’un zappait.
Je suis resté dans ma chambre sans bouger, la frousse au ventre, je venais d’avoir la preuve que je n’étais pas seul. Par contre, je n’avais plus la force de me défendre. J’avais peur de descendre. Je suis resté allongé et j’ai attendu une heure, peut-être deux. Puis, les jambes tremblantes, la poitrine angoissée, je réussis à me convaincre de voir ce qui se passait. Il n’y avait rien. La télévision fonctionnait encore, c’était la même chaine qui proposait un nouveau documentaire historique. Alors, j’éteignis l’écran et dans le silence absolu, j’essayai d’entendre ce bruit qui me terrorisait de plus en plus. Il ne se passa rien jusqu’à la tombée de la nuit.
Je quittai la maison pour passer plusieurs jours ailleurs. Je partis en vacances, profitant de la famille, des quelques amis éloignés. J’ai pu voir de merveilleux paysages, visité quelques endroits sympas et profiter de ceux qui me sont restés fidèles. Puis, après trois semaines, je suis rentré. J’ai posé ma valise, j’ai regardé ma maison pièce par pièce. Il y avait quelque-chose de différent. Je ne me sentais plus chez moi. J’ai pensé que l’origine était l’odeur de renfermé et j’ai de suite ouvert les fenêtres pour aérer. Mais au bout de cinq minutes, toutes les fenêtres claquèrent en même temps, se refermant tout en me faisant entrer dans une torpeur incommensurable.
Comprenant que cela allait continuer, je préférai ne plus rien faire. Je sortis manger à l’extérieur et revins en début de soirée. La maison semblait calme. J’entrai dans un silence glacial, je me sentis malvenu. J’observai chaque salle, puis je grimpai avec ma valise, qui attendait toujours en bas des escaliers, afin de ranger mes affaires. Je décidai de surpasser ma peur en arrêtant de réagir à ces bruits. Ils revinrent petit-à-petit. D’abord dans les étages opposés à ma présence, puis pratiquement dans mon entourage le plus proche. Ils me narguaient, s’amusaient avec moi et mes nerfs. Ils cherchaient à me faire péter les plombs et j’ai tenu bon.
Cette nuit, quelque-chose gratta encore derrière la porte. Je restai allongé le plus profondément possible au fond du lit. J’attendais l’œil rivé sur ce qui me séparait de ce grattement. Les craquements devinrent de plus en plus forts, de plus en plus insupportable si bien que j’allumai sans toutefois bouger du lit. Dès lors, je vis la poignée remuer sans tourner. Quelque-chose poussa la porte comme un rapide courant d’air. Je vis un forme apparaitre sous la porte, elle se laissa glisser telle une ombre et grimpa le long de la porte. Je me sentis paralysé par cette vision d’horreur. Je voulais fuir, ouvrir la fenêtre et me jeter dehors. Je voulais crier, hurler, appeler à l’aide. Je voulais me défendre mais je sentais que mon corps ne suivrait pas. Alors, je me suis de plus en plus enfermé dans cette peur qui contrôlait entièrement ma personne.
Le bout de l’ombre se déploya formant une main aux doigts longs. Elle arriva à hauteur de la poignée et la serra tout-à-coup de ses cinq doigts noirs. Soudain, la porte s’ouvrit. Je restai allongé, les yeux fixés sur l’obscurité que laissait apparaitre l’ouverture de la porte. Je regardai, me semblant me noyer par tout ce noir contrastant avec la lumière de ma chambre. Il n’y avait personne en apparence. Je me suis senti légèrement soulagé jusqu’à ce que j’entendisse une forte respiration.
Il y avait bien quelqu’un dans le couloir. Il m’observait sans que je puisse le voir. Mon sang se glaça, je retins ma respiration. L’idée de fermer les yeux m’horrifia, je l’imaginai profiter d’un simple clignement pour bondir sur moi. Le regard en direction de la porte, je ne bougeai pas, attendant que cette chose fasse le premier pas. Tout mon corps frissonna, j’avais froid, j’avais chaud, j’avais envie de parler mais l’instinct m’incitait à ne rien dire. Je laissai faire devant les ténèbres qui se présentaient devant ma chambre.
Soudain, des bruits de pas résonnèrent, la chose s’éloigna laissant la porte ouvert. Je crus apercevoir une ombre gigoter contre le mur mal éclairé du couloir. Les pas reprirent au-dessus de ma tête. J’écoutai, je me sentis mal à l’aise, j’avais peur…peur que le plafond s’effondre sur ma tête. Tout-à-coup, des tapements retentirent avec une telle puissance que je sursautai. Je sortis du lit, me précipitai vers les escaliers et sorti de chez moi en caleçon. Je restai dans la nuit pendant quelques minutes, le temps d’entendre un bruit assourdissant provenir de la maison. Cela venait de partout au point de réveiller le voisinage. Il y eut un énorme cri, des flashs comme si on jouait avec les lumières et puis, plus rien.
Un voisin s’approcha. Il demanda ce qui se passait après avoir constaté que j’étais anormalement pâle. Je répondis simplement : « J’ai peur ! ». Sa femme arriva avec une couverture qu’elle posa sur mes épaules. La gendarmerie intervint sans constater la moindre intrusion. Toutefois, ce soir-là, je préférai dormir à l’hôtel et le lendemain je cherchai un nouveau domicile. Quand je mis en vente la maison, je passai par plusieurs agences immobilières. Durant une discussion téléphonique, l’un des agents me signala qu’il n’aimait pas faire visiter la maison. Il justifia son malaise par une petite phrase que je connais bien : « J’ai peur ».
Alex@r60 – juillet 2020
Photo de Gernot Schwarz
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La Source
L’eau pure peut laver l’âme de la corruption, c’est connu. Et plus grande est la souillure, plus la pureté de l’eau doit être grande. Jusqu’au point où cette eau devient invisible à l’œil des profanes, qui ne la distinguent que par l’éclat des rayons de lumière miroitant à sa surface et qui semblent danser dans le vide. Pour la trouver, il faut remonter la rivière jusqu’à la Source. Ainsi se gagne le salut.
La rivière était profonde, au début de ton voyage. Large et pleine de courants traitres, de monstres aquatiques, de dangers sur la rive. Tu as commencé ton périple en bateau, comme tous les pèlerins. Les plus dévots tentent de nager, les plus pragmatiques se contentent d’ablutions régulières. La rivière a été trop souillée par tous que le sacré y soit encore présent, mais ça ne fait pas de mal de tenter, n’est-ce pas ?
Ramer vers l’amont est épuisant et ta voile ne t’a pas beaucoup servi. Tu as abandonné ton embarcation à la première cascade. Escalader sous l’eau était une entreprise folle, mais pour rien au monde tu n’aurais contourné l’obstacle. Cent fois tu es tombé, survivant par miracle, accueilli par l’eau tumultueuse plutôt que par les rochers acérés. Cent une fois tu es monté. Tu as fini par rejoindre le sommet.
Tu dors encore sur la rive, trempé, grignotant tes quelques provisions gâtées par l’eau et frissonnant de fièvre, déjà. Mais il n’est plus question de quitter le rivage pour chasser ou même cueillir quelques baies qui pourtant n’attendent que toi. La rivière est bien moins profonde à présent. Par moment, tu nages, mais souvent tu peux marcher. Le courant est violent, l’eau court le long de la pente raide de la montagne et danse joyeusement au-dessus des rochers traitres. Je te dirais bien de faire attention, mais écouteras-tu ? Tu n’arrives même pas à écouter le gémissement de tes pieds en sang, pauvres choses laissant des filets rouges derrière toi.
Tu n’es pas le seul pèlerin. Certains sont mieux préparés que toi et t’offrent de quoi manger, de quoi te soigner. D’autres sont morts. Leurs corps sont laissés à la rivière. On suppose que leurs âmes achèvent leur périple. C’est presque une solution de facilité. Ils doivent flotter, enfin libérés de l’eau glacée et des pierres tranchantes, ils dansent avec l’eau et volent librement jusqu’à la Source.
Tu n’es pas si libre. Pas encore. Ton esprit est de plus en plus embrouillé. Mais toujours pas assez pour m’entendre. Il n’y a qu’une idée dans ta tête, qu’une obsession : atteindre la Source. Être purifié. Lavé de tes souillures. Celles qu’on t’a infligées. Celles qu’on t’a dit d’infliger. Pour le plus grand bien. Pour l’honneur. Pour la terre qui t’a fait naitre et la gratitude envers les ancêtres. Toutes ces conneries. Au final, ce que tu veux laver, c’est la honte de n’avoir jamais dit non.
Tu t’imagines que ce petit mot était si facile, maintenant que tu ne l’as pas dit.
Enfin te voilà arrivé jusqu’à moi. Tu pleures. Comme tant d’autres. Et tu bois mon eau. Tu te laves avec. Honnêtement, tu en avais bien besoin. Tu ris. Tu chantes mes louanges. Tu sens le poids qui disparait de tes épaules, ta honte qui s’évapore, tes souvenirs avec. Tu te sens si heureux. Tu bois encore, jusqu’à ce qu’il ne reste rien de toi. Rien qu’une coquille vide hébétée, qui attendra la fin là, avec les autres, au milieu des cadavres.
Quelle pitié. Être la Source, l’eau si pure qu’elle en est invisible, et souillée dès mes premières gouttes dans ce monde. Je pourrais être une si belle rivière si on me laissait tranquille. Je crie, je hurle et je tempête, je fais gronder mes courants et aiguiser mes pierres, sans qu’aucun d’entre vous ne m’entende jamais. Même toi qui m’aimais si fort. Qui m’espérait tant.
Et toi, petit pèlerin qui monte en bateau pour commencer ton périple, entendras-tu ma voix ?
#30 jours pour écrire#30jourspourécrire#jour 8#rivière#avec un peu de sacré quand même#est-ce que le sacré qui râle ça compte ?#beaucoup trop long en tous cas#je rejoins le défi en cours de route#mais c'est sympa à faire#french#French writer
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Just take it easy, we're going home
J'attends quelque chose mais je ne sais pas quoi, ni pour quand. On s'habitue à tout paraît-il. Je pense à cette cicatrice dans mon œil que j'ai arrêté de voir. Je fais confiance à mes oreilles et espère qu'elles vont arrêter d'entendre les bruits fantômes de mon chat et le poids léger de ses coussinets qui faisaient grincer le parquet. Mes yeux, qui ont déjà effacé la cicatrice par le passé, arrêteront peut-être de le voir dans chaque plaid roulé en boule.
Le mois de janvier a toujours été pour moi le plus glauque de l'année. J'ai abandonné l'idée de me projeter alors je repense aux petites joies des temps passés, même si elles semblent minuscules : chanter Rocket Man au karaoké, boire un chocolat chaud sur une terrasse froide, sortir du cinéma et voir Notre-Dame, acheter un livre que je n'aurai pas le temps de lire.
Allongée dans mon lit la nuit, aux moments où la présence de mon chat me manque le plus, car je sais qu'il venait toujours me voir pendant mes angoisses, je voyage dans mes souvenirs et je marche dans le sable, je rebois un cocktail sans alcool sur une plage en Normandie, je dessine des Moomin avec mes neveux, le vent me claque au visage et j'écoute le bruit de la mer siffler dans mes oreilles. En janvier dernier, je ne dormais plus. Cette année, je dors plus que de raison. Je crois que mon corps entier veut hiberner.
Je vois des films et des séries, et j'ai beaucoup de gratitude quand un plan, une scène, un élément scénaristique minuscule arrive à remuer mon cerveau qui est, la plupart du temps, au calme plat.
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Mon cerveau a pourtant ressorti de ses tréfonds la chanson de Morning Star Going Home que j'écoutais beaucoup dans mes jeunes années. Cette chanson dit que tout irait mieux si l'on rentrait à la maison. It's so hard to keep on fighting, when it could be so easy to go home J'aimais bien cette pop sautillante en 2007. À l'époque où j'écoutais ce groupe je sentais, comme aujourd'hui, que je tournais une page et j'avais un peu peur. Je réfléchis(sais) aux contours de ce qu'on appelle "la maison". There's no place like home.
J'avais emprunté My place in the dust à la médiathèque de Brest et écouté mille fois la chanson Hereafter, qui semble pleine de larmes et qui ne pouvait bien évidemment que me plaire. Elle a été, à l'époque, de toutes mes playlist et de toutes mes séances d'écriture. Et c'est un peu une chanson de janvier d'ailleurs : So many shades of grey — and you and me
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Au hasard d'un roman de la rentrée littéraire j'ai eu envie de réécouter un de mes disques préférés, Blood on the Tracks de Bob Dylan. Je crois que le texte de la première chanson de l’album (Tangled up in blue) est l'un de ceux qui me touchent le plus au monde, je l'ai dit mille fois mais ce sont des mots qui, enchaînés les uns aux autres, sont d'un incroyable réconfort et qui semblent m'ouvrir les portes d'un autre monde. À chaque fois que je l'écoute, je suis fascinée par le rythme des phrases, par la force absolue de tout ce qu'elle raconte, par cette poésie qui irradie. J'ai beau avoir entendu mille fois cette chanson, elle me bouleverse toujours
Pouring of every page like it was written in my soul, from me to you
Je regarde par la fenêtre en entendant les couplets se fondre les uns dans les autres.
J'essaie de trier les bons des mauvais souvenirs, mais les mauvais reviennent et forcent la porte.
Alors je chante, je rechante et je rerechante
When it all came crashing down, I became withdrawn
The only thing I knew how to do was to keep on keepin on like a bird that flew
Ministry of Fear, Fritz Lang, 1944
J'ai regardé une série de films qui n'a rien éveillé en moi qu'une forme d'indifférence molle (les 6/10 sur SensCritique, franchement quoi de pire) et puis il y a eu Ministry of Fear de Fritz Lang qui est venu s'aligner un peu à mon humeur générale. C'est un film sur la paranoïa, l'angoisse du nazisme, la confiance et la culpabilité. Un vrai bon petit bingo de début d'année, donc.
J'ai vraiment aimé la manière dont le personnage principal est une sorte de anti-héros, qui essaie de se racheter d'une culpabilité passée en se lançant dans une enquête qui le dépasse totalement. Chaque personnage qui croise sa route est ambigu et complexe, et comme le spectateur ne peut pas faire confiance au héros indécis un du film, il joue un rôle actif pour débusquer le vrai du faux.
Il y a surtout une scène de spiritisme qui est 100% la raison pour laquelle je regarde des films : pour ces teintes de gris, ces visages fantomatiques, ce suspense intenable, surtout pour ce mystère qui se niche dans les images. Cette scène appuie sur le sentiment de culpabilité du personnage principal, elle joue sur la dualité entre ce que nous savons et ce que nous ne faisons que deviner. Et plus tard, elle sera complètement retournée. Vraiment sublime.
Un papillon, un scarabée, une rose (Aimee Bender). Éditions de l'Olivier, traduit par Céline Leroy
En décembre j'ai commencé à m'atteler à la lecture de la rentrée littéraire. J'ai choisi d'entamer ce cheminement par Un papillon, un scarabée, une rose d'Aimee Bender, parce que le titre m'intriguait. Le roman raconte l'histoire de Francie, une jeune fille de huit ans qui voit sa vie changer du jour au lendemain quand sa mère doit être internée. Elle part vivre avec son oncle, sa tante, et leur bébé. Nous la suivons tandis qu'elle grandit et que la peur de perdre pied comme sa mère la hante chaque jour.
L'écriture d'Aimee Bender est toujours sur le fil. Elle pourrait basculer d'un côté, le récit de la santé mentale de la mère, ou de l'autre, une histoire de reconstruction, mais elle trouve un terrain entre les deux. Où le symbole n'est jamais là où on l'attend. Où la profondeur est toujours de mise. J'ai été sans cesse déroutée par ce récit qui ne m'emmenait jamais où je le pensais. Et en laissant assez de non-dits dans l'état psychologique de la narratrice, assez de place pour l'interprétation, j'ai trouvé qu'Aimee Bender trouvait une voie passionnante pour parler du passage à l'âge adulte et du rapport d'une jeune fille à sa santé mentale.
C'est un livre que j'ai vraiment ressenti, au plus profondément de mon être, surtout aux moments où je ne le comprenais plus et où j'essayais de faire corps avec la narratrice sans succès, ces pages où elle m’échappait. Aimee Bender raconte les cabanes, mentales et physiques, que l'on se construit pour survivre. Le rapport d'une fille à sa mère malade. Les mensonges que l'on se raconte. Les espoirs. Et elle témoigne aussi d’une guérison partielle, sans imposer de leçon de vie, en acceptant la singularité absolue de son personnage. C'est le récit d'une obsession, d'une idée fixe, l'ode à tous ces détails auxquels on s'accroche. Aimee Bender explore les multiples manières dont l'impalpable, la métaphore, la fiction même infusent dans nos existences.
Ce récit m'a habitée pendant toute la semaine où je l'ai lu. Il se trouve que j'étais moi-même sur le fil, que j'allais basculer. Que ce récit prophétique me préparait aux détails auxquels j'allais moi-même me raccrocher. Un superbe roman.
Parks and Recreation
Ce mois de janvier est donc encore plus glauque que les autres mais nous revoyons Parks and Recreation et je trouve, dans ces 22 minutes de la vie de tout ce petit monde, une petite dose de réconfort qui ne me semble pas un luxe en ces temps franchement merdiques. Les fictions sont devenues un peu étranges (l'autre jour je regardais un épisode de Sex and the City et je me suis surprise à m'étonner de les voir s'étreindre, comme s'il s'agissait du rite d'une ancienne civilisation)(il faut souligner que ce n'est pas la seule chose qui m'étonne dans SATC) mais certaines font tout de même du bien.
J'avais oublié que Parks and Recreation faisait émerger autant de sentiments positifs. Elle me donne envie de sortir de mon "funk" comme je l'appelle, de ma "marée noire" comme l'a définie quelqu'un d'autre, pour retrouver ces microscopiques joies du quotidien et ces petites interactions avec des êtres aimés.
Si en ce mois de janvier vous avez une louse toute particulière, je ne peux que vous conseiller un visionnage ou revisionnage, les petits problèmes de Pawnee et les grands idéaux de Leslie Knope (et les multiples histoires d'amour, moi j'aime ça personnellement, mais vous vous faites ce que vous voulez) sont un baume au cœur particulièrement bienvenus.
Et tandis que je finis ce texte, Bob Dylan a avancé jusqu'à You're Gonna Make Me Lonesome When You Go, je me sens comme Jack Black dans High Fidelity qui tendait Blonde on Blonde à un client qui ne possédait pas encore ce classique en lui disant "It's gonna be okay".
Bob me chante sa remontrance ultime : "You're going to make me give myself a good talking to"
Yup Bob, it's gonna be okay.
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5e Anniversaire Interview [Shu Sakamaki]
Source de l’image: Diabolik Lovers 5th Anniversary Project
Qu’est-ce qui vous intéresse le plus en ce moment? Ces embouts d’écouteurs aérés que j'ai découverts il y a quelque temps. Lorsqu’on utilise des écouteurs intra-auriculaires de mauvaise qualité, ça peut obstruer les oreilles, ce qui démange, mais en les utilisant, il n'y a aucune pression. Je les aime bien. Je suis satisfait avec ça, pour le moment, donc je crois pas que je les changerai de sitôt.
Récemment, quel genre de style vous préférez? Rien en particulier. Je choisis au hasard des vêtements de ma garde-robe. Aah, mais je n'aime pas les vêtements qui sont trop serrés.
Avez-vous des habitudes que vous faites sans vous en rendre compte? Je tire sur le fil de mes écouteurs et je joue avec les écouteurs sans m’en rendre compte… … apparemment. … … L’autre jour, je ne m'en suis pas rendu compte jusqu’à ce que m’on l’ait dit. Voilà qui explique pourquoi mes écouteurs se brisent rapidement.
Comment passez-vous vos jours de congé? La plupart du temps, je dors. Par contre, il y a des moments où les autres s’agitent et me réveillent. Quand ça arrive, soit je les ignore, soit je quitte ma chambre si j'ai autre chose à faire. J’aimerais avoir au moins un jour de congé pour dormir en paix. … … Parce que dormir pendant les vacances, c'est différent, après tout.
Quels vêtements portez-vous pour dormir? N’importe quoi. C’est trop pénible de se changer en pyjama… … Même si je les ai déjà essayés puisque j'en avais envie, j’aime pas la sensation soyeuse contre ma peau. C’est aussi énervant de devoir les enlever de nouveau.
Que faites-vous toujours avant de vous coucher? J’ai l'habitude de vite m’endormir sans que je le réalise. Donc, il y a pas vraiment grand chose que je fais. … … Non, en fait, j’écoute de la musique relaxante. Je n’écoute pas Vivaldi, du moins. J’essaie d’éviter les chansons intenses ou qui ont un rythme rapide.
Quelle est la partie de votre corps préférée? … … Mes jambes. … …Vous auriez continuer à me harceler, si je ne répondais pas. Je peux faire trébucher ces gars, donc ils sont pas mal utiles. Bien qu’ils prennent de la place lorsque j’essaie de dormir, ils me gênent parfois aussi.
Qu'est-ce que vous aimez le plus dans votre chambre? Mon lit. Non seulement ça m’endort tout de suite, mais c'est plutôt grand. Il y a même assez d'espace pour deux personnes pour qu'elle puisse bouger et se retourner sans me déranger.
Racontez-nous un souvenir mémorable avec vos frères! Avant, j’avais ignoré l’une des taquineries de Laito. Puis, Reiji était venu vers moi en m’accusant d’avoir mangé les bonbons venant du réfrigérateur. Laito avait mis les emballages des bonbons qu'il avait mangés dans mes poches. … …Rien qu’à m’en souvenir, ça me fait encore chier aujourd’hui.
Que pensez-vous de Karlheinz? Rien en particulier. Je suis le fils aîné, donc je me souviens qu’il y avait plein de choses planifiées pour moi. Pour être honnête, je m'en fous. Il m’intéresse pas en particulier.
Où iriez-vous pour un rendez-vous? Ça ne me dérangerait pas d’aller voir un orchestre, un concert ou une performance musicale, mais pas ceux qui sont de la merde. À part ça, je m'en fiche, alors fais ce que tu veux.
Quelles gestes d'une fille font battre votre cœur? Quand il fait chaud et qu’elle tire sur son chandail pour laisser l’air entrer dans son décolleté. C’est presque hilarant comment elle s’expose, je trouve ça fascinant. On peut voir complètement certaines de ces parties. Sérieusement, c'est une femme tellement stupide pour ne pas s’en rendre compte de ça.
Quel est le goût de son sang? C’est délicieux, chaud et épais.
De quelle partie du corps aimez-vous sucer son sang? Sa poitrine. Le son de ses battements de cœur résonne à travers mes crocs… … C’est plutôt plaisant. Je peux entendre le battement de son cœur et sa voix aussi. Il y a vraiment ce sentiment de proximité que j'aime.
Son existence représente quoi pour vous? C’est une précieuse proie. Je survivrais sans elle, mais je pense que c’est mieux de l’avoir près de moi. Du sang aussi délicieux que la sienne… … on ne peut pas en trouver n’importe où, n’est-ce pas?
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