#mais on va y aller avec le sourire
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laviedunefilledebordee · 2 years ago
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Mood du soir quand je pense à demain matin et au fait que je vais retrouver la classe plus que pénible qui m’a épuisé la semaine passé. Et pour laquelle la direction ne fait rien. 
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ekman · 11 days ago
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– “Prends-moi la main, Martial. Je sens qu’elle arrive... Elle est déjà là.” Émile était devenu pâle comme un enfant fiévreux, le teint cireux et le regard de moins en moins mobile. Martial l’avait soulagé de son bardas, puis défait les boutons de sa gabardine. Derrière le tissu percé, son gilet et sa chemise étaient rendus poisseux d’un sang épais. Il respirait très mal, mais ça ne s’épanchait plus.
– “Ça va aller mon Émile, n’aies pas peur.” À genoux dans ce trou de mortier, hors de vue des tireurs allemands, Martial était perdu. Une minute plus tôt, Émile, qui cheminait devant lui, s’était effondré comme un sac de linge, pile quand la détonation d’un Mauser avait claqué sèchement au loin, là-bas vers l’Est, du côté des barbelés fridolins. Plaqué au sol, il avait tout juste eu le temps de le prendre par les brêlages pour le tirer dans un trou d’obus. Que faire si loin des lignes ? Pas la peine de gueuler au secours. À un mètre de profondeur, derrière la terre retournée, personne n’entendrait. Et pas de fusée dans la musette. “Pas la peine, y se passe plus rien ici”, lui avait asséné l’adjudant Bollard avant le départ vers l’avant-poste du Lieutenant Dutray, avec des instructions écrites et un sac de ravitaillement. Mais pourquoi un de ces crétins de Boche avait fait feu ? Des jours que la pétarade avait cessé ! Merde, pourquoi ?! Merde, merde et re-merde !
– “Martial, t���es toujours là hein ?” Martial savait que sa voix allait flancher. Sa vue était entrain de se troubler. C’est que dans sa grosse pogne si froide de boue et de pluie, il sentait la fine main d’Émile plus froide encore. Il se racla la gorge. “T’inquiète, j’ai envoyé une fusée, les secours vont arriver. Ça va aller vite, ils ne tirent plus en face.” La tête d’Émile glissait doucement sur le côté. Martial la redressa et se pencha sur son jeune copain de tranchée. “Merde, Émile, tu vas pas lâcher maintenant. Six mois qu’on traine ensemble ici à déjouer tous les mauvais sorts. Partout on raconte que ça va se terminer, tout ce tintouin, ce merdier. Si c’est pas aujourd’hui, ce sera demain, ou la semaine prochaine, mais guère plus je te dis...” Émile esquissa un sourire. “C’est bête ça, alors. On devait rentrer ensemble pour que je te présente ma sœur.” Il y eut un temps. “Elle est jolie, tu sais, la petite Charlotte.” Martial sentait les larmes creuser leur chemin le long de ses joues, inondant chaque contour de sa barbe sale. ”Oui, elle est gironde ta frangine, mon Émile.” Sa respiration s’arrêta d’un coup. Martial eut le réflexe de secouer le tirailleur de seconde classe Émile Gandin, mortellement blessé d’une balle au poumon.
– “Tu dois pas partir, Émile ! J’entends les gars de la Santé qui arrivent, dis donc ! Respire, bon sang !” Émile eut une inspiration brève et un peu de lumière revint dans son regard. “... et mes parents, Martial. Je suis sûr que tu plairas à mon père,. C’est un dur à cuire, comme toi…”
– “Arrête de causer. Repose-toi, là. Fais pas d’effort, respire bien.” Martial plongea son regard dans celui d’Émile, 22 ans. Il s’imprégna de l’image de son jeune visage, si affreusement pâle. 
Il vit assez nettement l’instant où le dernier souffle de vie passa entre les lèvres du mourant, faisant gonfler quelques petites bulles de salive rosâtres. Un très léger voile apparut à la surface des yeux d’Émile, quelque chose de ténu mais de définitif pourtant. Le signe qu’il venait de partir, de quitter ce trou de terre molle qui mêlait la chair des soldats, l’acier des obus et toutes les larmes de toutes les douleurs. C’était le 10 novembre 1918, quelque part dans le Nord de la France.
J.-M. M.
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mrsines · 4 days ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 6 : The Power
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Toutes les sorcières étaient profondément plongées dans un sommeil paisible, leurs visages illuminés par la lueur des flammes.
Soudain, un bruit étrange résonna dans la nuit, comme un chuchotement lointain mêlé à un souffle de vent. Lilia, les sens en alerte, ouvrit les yeux. Son cœur s'emballa alors qu'elle reconnaissait ce son. Les histoires de sa grand-mère lui revinrent en mémoire : les sorcières de Salem, réputées pour leur pouvoir et leur mystère, approchaient.
Elle se leva d'un bond, ses pieds nus glissant sur le sol froid. Les autres sorcières, dérangées par le tumulte, commencèrent à se réveiller, leurs expressions d'inquiétude se mêlant à la curiosité.
« Elles arrivent ! » cria Lilia, sa voix résonnant comme un écho dans la pièce sombre.
Les sorcières se redressèrent, échangeant des regards alarmés.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Lilia ? » demanda Alice, la, en frottant ses yeux ensommeillés.
« Je l'ai entendu, je le sais ! Les sorcières de Salem sont là,» répondit Lilia, le souffle court, les yeux brillants d'une détermination nouvelle.
Les murmures commencèrent à circuler parmi les membres du coven, chacun réalisant la gravité de la situation.Ivana, avec un froncement de sourcils marqué, s'approcha du groupe, son regard perçant scrutant les visages inquiets de ses compagnes.
« Pourquoi êtes-vous toutes si tendues ? » demanda-t-elle, la voix empreinte d'une autorité naturelle.
Lilia, le cœur battant, prit une profonde inspiration avant de répondre. « C'est à cause d'Agatha. Les sorcières de Salem viennent pour se venger d'elle. » Son ton était grave, et l'atmosphère se chargea d'une tension palpable.
Les autres sorcières échangèrent des regards perplexes. « Venger d' Agatha ? Pourquoi ? » s'interrogea Lucillia, perplexe.
« Agatha a tué son coven, » expliqua Lilia, la voix tremblante. « Elle a laissé les enfants vivants, et maintenant, ces enfants sont là pour se venger. »
Juste à ce moment-là, une voix résonna, froide et calculatrice. C'était Agatha elle-même, qui venait d'entrer dans la salle, un sourire énigmatique sur les lèvres. « Moralité de l'histoire, mes chères, ne jamais avoir de clémence et toujours finir son travail, » dit-elle d'un ton presque amusé.
Les sorcières, figées par la surprise, ne purent que la regarder, l'angoisse se mêlant à la confusion.
« Alors, que faisons-nous maintenant ? » demanda Alice, une lueur d'inquiétude dans les yeux.
Agatha balaya la pièce du regard, son assurance évidente. « Allons, nous devons y aller. »
Les sorcières, hésitantes mais déterminées, se préparèrent à suivre Agatha, conscientes que le destin de leur coven était en jeu.Les sorcières couraient à travers la forêt, les arbres, hauts et sombres, semblaient se pencher sur leur passage, écoutant le murmure de leurs voix paniquées. La peur était palpable, chaque craquement de branche résonnant comme une menace.
« Nous ne pouvons pas échapper à ces sorcières ! » s'écria Jen, haletante, ses yeux écarquillés de terreur. Elle s'arrêta un instant, le souffle court, puis ajouta avec détermination : « Il faut qu'on s'envole ! »
Lilia, qui peinait à suivre le rythme, comprit immédiatement à quoi Jen faisait allusion. « Tu veux dire... sur un balai ? Non, hors de question ! » s'exclama-t-elle, une lueur de défi dans ses yeux. « C'est péjoratif ! »
Ivana, qui les observait avec un mélange d'incrédulité et de frustration, leva les yeux au ciel. « C'est une blague ? » dit-elle, sa voix tranchante comme une lame. « Je ne suis pas la méchante sorcière de l'Ouest pour monter sur un balai comme une gamine ! »
Agatha éclata de rire aux paroles d'Ivana, un son cristallin qui résonnait dans l'air tendu de la forêt. « Tu es sérieuse ? Tu ne vas pas vraiment refuser de monter sur un balai, n'est-ce pas ? » dit-elle en essuyant une larme de rire au coin de son œil.
Jen, impatiente et anxieuse, intervint : « Écoutez, on n'a pas le choix ! » Sa voix était ferme, mais une légère tremblement trahissait son inquiétude. « Si on veut échapper aux sorcières, il faut agir vite. »
À ce moment-là, un groupe de sorcières émergea des ombres des arbres, leurs visages déterminés. Elles prirent de gros morceaux de bois, des branches épaisses et noueuses, et commencèrent à les transformer en balais. Le bruit du bois craquant sous leurs mains était à la fois fascinant et terrifiant.Alice, qui observait la scène avec un sourire malicieux, se tourna vers Ivana. « Tu peux monter avec moi si tu veux, » proposa-t-elle, ses yeux pétillants d'excitation.
Ivana, d'abord hésitante, sentit une montée d'adrénaline. « Oui, pourquoi pas ! » répondit-elle, un sourire se dessinant sur son visage.
 Elle n'avait jamais pensé qu'elle volerait sur un balai, mais la situation l'exigeait. Lilia, voyant la détermination d'Ivana, se tourna vers Lucillia. 
« Et toi, tu veux monter avec moi ? » demanda-t-elle, pleine d'enthousiasme.
Lucillia hocha la tête avec un grand sourire. « Bien sûr, je ne vais pas rater ça ! » s'exclama-t-elle, impatiente de s'envoler.
Les sorcières, maintenant prêtes avec leurs balais improvisés, se regroupèrent, prêtes à affronter l'inconnu. L'excitation et la peur se mêlaient dans l'air, mais une chose était claire : elles allaient s'envoler ensemble, unies par leur courage et leur détermination.
Agatha observait la scène avec une moue contrariée. Elle n'aimait pas vraiment que Ivana monte avec Alice, mais elle garda le silence, serrant les poings pour ne pas laisser échapper ses pensées. Son regard se déplaçait entre les deux filles, une lueur de jalousie dans ses yeux, bien qu'elle ne veuille pas créer de tensions.
Lucillia, pleine d'assurance, se tourna vers Lili et posa ses mains sur ses hanches pour se stabiliser. « Prête à décoller ? » demanda-t-elle avec un sourire complice.
« Prête comme jamais ! » répondit Lilia, son cœur battant la chamade. 
Les deux femmes échangèrent un regard complice, savourant ce moment d'amitié et d'excitation. La tension de l'instant était palpable, mais elles trouvaient du réconfort l'une dans l'autre. Alors que la tension montait, elles se préparèrent à s'envoler, prêtes à affronter l'inconnu ensemble. Ce moment partagé, cette complicité, rendait l'aventure d'autant plus précieuse.
☆○o。  。o○☆
Les sorcières avaient atterri avec grâce devant une imposante bâtisse, qui ne ressemblait pas vraiment à une maison ordinaire. En s'approchant, elles réalisèrent qu'il s'agissait plut��t d'un château majestueux, dont les tours s'élevaient vers le ciel, comme des doigts pointés vers le ciel.
Les murs étaient en pierre grise, marqués par le temps, et couverts de lierre verdoyant qui semblait vouloir les envelopper. De grandes fenêtres à vitraux colorés, représentant des scènes de magie ancienne, laissaient filtrer une lumière tamisée, créant des reflets dansants sur le sol pavé.
L'entrée principale était ornée d'une porte massive en chêne, sculptée de motifs mystiques et de runes anciennes. Les sorcières échangèrent un regard complice, sachant que cette porte marquait le début d'une nouvelle épreuve.
En poussant la porte, un grincement résonna dans l'air, révélant un hall d'entrée vaste et sombre. Les murs étaient décorés de tapisseries représentant des batailles épiques et des sorcières en plein vol, tandis que des chandeliers en fer forgé, suspendus au plafond, projetaient une lumière vacillante.
L'atmosphère était chargée de mystère, presque palpable. Un parfum d'herbes et de potions flottait dans l'air, évoquant les souvenirs de rituels passés. Au fond du hall, un grand escalier en colimaçon menait à des étages supérieurs, tandis qu'une porte en bois massif, ornée de symboles magiques, attirait leur attention.
Les sorcières savaient qu'elles étaient sur le point de découvrir des secrets enfouis et de relever des défis qui mettraient à l'épreuve non seulement leurs pouvoirs, mais aussi leur amitié. L'excitation et l'appréhension se mêlaient alors qu'elles faisaient un pas en avant, prêtes à affronter ce qui les attendait dans ce château mystérieux.
Cette fois-ci, l'indice qu'elles devaient trouver n'était pas simple. Agatha, Ivana, Lucillia, Lilia, Alice et Jen étaient toutes réunies dans une pièce sombre et mystérieuse, leurs visages éclairés par la lueur vacillante d'une bougie posée sur une table en bois usé.
Les six sorcières fouillaient la pièce avec une détermination palpable. Agatha, scrutait chaque recoin, tandis qu'Ivana, plus pragmatique, examinait minutieusement les étagères chargées de livres anciens. Lucillia, avec son sourire contagieux, tentait de garder le moral en lançant des blagues, mais la tension était palpable.
Lilia, quant à elle, se penchait sur une vieille carte accrochée au mur, ses doigts glissant sur les lignes jaunies. Alice et Jen, les plus jeunes du groupe, se concentraient sur un coffre en bois, en essayant de déchiffrer un mécanisme complexe qui semblait verrouiller son ouverture.
"Regardez ici," s'exclama Lilia en désignant un symbole étrange gravé sur le mur, "peut-être que ça a un rapport avec l'indice !"
Les autres se regroupèrent autour d'elle, leurs visages illuminés par l'espoir. Elles savaient que la solution se trouvait quelque part dans cette pièce, mais chaque minute qui passait ajoutait à leur frustration.
La tension montait alors qu'elles cherchaient frénétiquement, leurs cœurs battant à l'unisson. Chaque objet, chaque détail, pouvait être la clé pour les libérer de cet endroit mystérieux. Elles étaient déterminées à ne pas abandonner, unies par leur désir de découvrir le secret qui les aiderait à s'échapper.Ivana s'approcha du coffre avec détermination, ses mains tremblantes d'excitation. Elle tenta de soulever le couvercle, mais il ne bougea pas d'un pouce.
"Allez, ouvre-toi !" murmura-t-elle, frustrée.
Alice, voyant l'échec d'Ivana, prit le relais. "Laisse-moi essayer," dit-elle, en s'agenouillant devant le coffre. 
Elle força le couvercle, mais rien n'y fit. "C'est vraiment verrouillé," soupira-t-elle.
Agatha, impatiente, ne put contenir sa colère. "Mais c'est quoi ce truc ?!" s'exclama-t-elle en arrachant le coffre des mains d'Alice. 
Dans un geste brusque, elle le jeta au sol avec fracas. Le bruit résonna dans la pièce, mais le coffre resta intact.
"Non mais je rêve," dit Agatha, les poings serrés. Elle se mit à frapper le coffre avec ses pieds, mais il ne céda toujours pas. "C'est quoi ce matériau ?"
Jen, observant la scène avec un sourcil levé, s'approcha. "Tu sais, Agatha, peut-être que la force brute n'est pas la meilleure solution," dit-elle avec un sourire ironique. Elle prit le coffre et le posa calmement sur la table.
"Il faut réfléchir avant d'agir," poursuivit-elle, son ton sérieux. "On ne veut pas risquer nos vies pour un coffre, même si ça semble frustrant."
Agatha, toujours en colère, croisa les bras. "Mais qu'est-ce qu'on fait alors ? On attend que ça s'ouvre tout seul ?"
"Non," répondit Jen, "mais on doit analyser ce coffre. Peut-être qu'il y a un mécanisme ou un indice caché. Ne laissons pas notre impatience nous mener à notre perte."
Lorsque le coffre fut enfin posé sur la table, Lucillia s'approcha lentement, son regard captivé par l'objet mystérieux. La lumière dans la pièce se reflétait sur le bois ancien du coffre, accentuant l’aura de mystère qui l’entourait. Elle se pencha, observant attentivement l'ouverture qui semblait l'inviter à découvrir ses secrets.
Après quelques instants de contemplation, son regard se fixa sur la serrure. Une idée germa dans son esprit. La forme délicate de la cérure du coffre correspondait parfaitement à celle de son pendentif en argent.
"Attendez," dit-elle, la voix tremblante d'excitation. "Regardez ça ! La serrure, elle… elle ressemble à mon collier !"
Les autres filles se tournèrent vers elle, intriguées.
"Tu es sûre ?" demanda Alice, plissant les yeux pour mieux voir.
"Oui, c'est comme si ce coffre m'attendait," répondit Lucillia, un sourire se dessinant sur ses lèvres. "C'est mon épreuve. Je dois l'ouvrir."
Agatha, toujours impatiente, croisa les bras. "Alors, qu'est-ce que tu attends ? Utilise-le !"
Lucillia était en panique, son cœur battant la chamade, même si elle faisait de son mieux pour cacher ses émotions. Ses mains tremblaient légèrement, et elle sentait une boule d'angoisse se former dans son ventre. Lilia, observant son amie avec une attention bienveillante, comprit rapidement la gravité de la situation.Sans hésiter, elle s'approcha de Lucillia et se mit à côté d'elle. 
"Hey, calme-toi," murmura-t-elle d'une voix douce, essayant de lui transmettre un peu de réconfort.
Lilia posa sa main sur le dos de Lucillia, caressant délicatement sa peau, comme pour apaiser ses inquiétudes. "Tu es plus forte que tu ne le penses. Je suis là avec toi," ajouta-t-elle, son ton encourageant.
Lucillia, bien que troublée, se laissa porter par les paroles réconfortantes de son amie. Elle prit une profonde inspiration, essayant de canaliser son anxiété. 
"Merci, Lilia," murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Avec détermination, elle défait son collier, ses doigts agiles s'attaquant au fermoir. Elle écoutait attentivement chaque mot de Lilia, qui continuait à l'encourager.
 "Tu peux le faire. Pense à ce que cela signifie pour toi. C'est ton moment," dit Lilia, son regard plein de soutien.
Lucillia ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa respiration. Puis, avec une résolution nouvelle, elle enfonça son collier dans la serrure du coffre. Un frisson d'excitation parcourut son corps.Soudain, un léger clic retentit, et le coffre s'ouvrit lentement, révélant un intérieur obscur mais prometteur. Les yeux de Lucillia s'illuminèrent, et elle se tourna vers Lilia, un sourire de soulagement sur le visage. 
"Ça a marché !" s'exclama-t-elle, la panique laissant place à une vague de joie.
Lilia sourit en retour, fière de son amie. "Je savais que tu pouvais le faire," répondit-elle, partageant ce moment de triomphe avec Lucillia.
L'intérieur du coffre était sombre et poussiéreux, mais une lueur mystérieuse émanait d'un livre posé au fond. Lucillia, fascinée, s'approcha et le prit délicatement. En l'ouvrant, elle découvrit que la couverture était vierge, sans aucune inscription. Un frisson d'excitation parcourut son échine.
Jen, curieuse, s'approcha d'un pas hésitant. Elle plissa les sourcils, perplexe. "Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi rien n'est écrit ?"
Alice, qui observait la scène avec un air pensif, se tourna vers elles. "J'ai déjà vu ça dans un ancien grimoire. Il faut avouer à haute voix qui nous sommes pour que le livre révèle ses secrets."
Lucillia, déterminée, se redressa et déclara avec assurance : "Je suis Lucillia Martin." Mais rien ne se produisit. Elle fronça les sourcils, déconcertée. "Ça ne fonctionne pas... Pourquoi ?"
Agatha, qui avait assisté à la scène avec une moue amusée, soupira. "On pourrait peut-être faire couler de son sang sur le livre, non ?"
Ivana, choquée, s'exclama : "Mais ça va pas la tête ! On ne va pas la saigner !"
Agatha éclata de rire, un éclat de malice dans les yeux. "Je pensais à une légère coupure chérie, juste pour voir si ça fonctionne."
Lilia, toujours protectrice, intervint : "Alors tu rêve Agatha tu ne la touche pas."
Lucillia,  acquiesça d'un geste résolu et n'écouta pas Lilia elle plongea son regard dans celui d'Agatha et dit :. "D'accord, faisons-le. Je suis prête à tout pour découvrir ce que ce livre cache."
L'atmosphère est chargée d'une tension palpable. Agatha, avec un sourire radieux, montre sa satisfaction que Lucillia ait accepté de participer à ce rituel. Son bonheur est contagieux, et cela crée une ambiance à la fois excitante et inquiétante.Elle se penche alors pour saisir un couteau brillant, qu'elle garde toujours à sa ceinture. Ce geste est à la fois déterminé et solennel, marquant le début d'un acte symbolique. Le couteau, en acier poli, reflète la lumière tamisée de la pièce, ajoutant une touche de mystère à la scène.
Agatha prend délicatement la main de Lucillia dans la sienne, elle coupe légèrement la paume de Lucillia. Le mouvement est précis, presque cérémonial, soulignant l'importance de ce moment.
Le sang commence à s'écouler lentement de la plaie, créant un contraste frappant avec la peau de Lucillia. Ce sang, symbole de vie et de sacrifice, tombe sur le livre, un ancien grimoire aux pages jaunies. La couleur rouge vif se mêle au page comme si le livre absorbait cette essence vitale, prête à libérer ses secrets.
L'air est chargé d'une tension électrique alors que le groupe observe, partagé entre la fascination et l'appréhension. Ce geste, bien que simple en apparence, est porteur d'une signification profonde, marquant le début d'une exploration des mystères qui les attendent. Dans ce moment, le lien entre les personnages se renforce, mêlant leur destin à celui du livre et à l'inconnu qui les entoure.
Lucillia, plongée dans ses pensées, sentit son regard se fixer sur les écrits qui commençaient à émerger lentement sur la page, comme si les mots prenaient vie sous ses yeux. L'encre, encore fraîche, brillait légèrement à la lumière ambiante, créant une atmosphère presque magique autour d'elle.
À ses côtés, Lilia, attentive et douce, se rapprocha. Elle prit la main de Lucillia dans la sienne, un geste simple mais chargé de tendresse. Sa paume était chaude et réconfortante, une source de soutien silencieuse. Lilia commença alors à caresser délicatement le dos de la main de Lucillia, ses doigts glissant doucement sur la peau, comme pour apaiser les doutes et les inquiétudes qui pouvaient l'envahir.
Ce geste était un symbole puissant de leur amitié, un rappel que, même dans les moments de solitude ou d'incertitude, Lucillia n'était pas seule. Les mots sur la page prenaient forme, mais c'était la connexion entre elles qui apportait véritablement du réconfort. La pièce était remplie d'un silence apaisant, où chaque mouvement et chaque souffle semblaient résonner avec une profonde compréhension.
Une fois le texte apparu en latin, Lucillia sentit une vague d'énergie l'envahir. Elle plissa les yeux, déchiffrant les mots mystérieux qui dansaient devant elle. Lilia, toujours à ses côtés, remarqua l'intensité qui se dégageait de son amie.
"Lucillia, tu es sûre de vouloir le lire ? Ça a l'air... puissant," murmura Lilia, son regard inquiet se posant sur le texte.
Lucillia, pourtant, n'hésita pas. "Oui, je dois le faire. Je n'ai pas le choix..." répondit-elle, sa voix empreinte de détermination.
Elle inspira profondément, puis commença à lire à voix haute :
"Per astra quae in nocte fulgent,
Ad vires infiniti appello.
Ut magia in me expergiscatur,
Ut potestas mea mirabilia sua recuperet."
À chaque mot prononcé, une lumière douce semblait émaner de son être. Lilia, fascinée, ne pouvait détacher son regard de Lucillia, qui semblait se transformer sous l'effet des mots.
"Ut omnis verbum sit incantatio,
Ut magia revertatur, potentissime.
Parata sum ad accipiendum,
Potestates meas, volo eas videre."
À mesure qu'elle terminait le dernier vers, une sensation de chaleur enveloppa la pièce, comme si l'air lui-même vibrait au rythme de la magie qui se réveillait. 
Lucillia était dans un état de profonde concentration, ses yeux fermés comme si elle était en train de puiser dans une source intérieure de force. L'air autour d'elle semblait vibrer d'une énergie palpable, presque électrique, alors qu'elle se nourrissait de ses pouvoirs qui revenaient lentement à elle. On pouvait sentir une aura mystique l'entourer, comme si le temps lui-même s'était suspendu pour lui permettre de se reconnecter avec ses capacités.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, un spectacle fascinant se dévoila. Ses yeux, d'un mélange envoûtant de vert et de noir, brillaient d'une intensité presque surnaturelle.  Ce mélange était parfait, captivant quiconque croisait son regard. On pouvait presque voir des éclairs de lumière dans ses pupilles, comme si des éclats d'énergie magique dansaient à l'intérieur.
Mais cette transformation ne dura que quelques instants. Peu à peu, la magie qui l'entourait s'estompa, et ses yeux reprirent leur couleur marron naturel.  
Lilia, comme toutes les autres, n'avait pas loupé un seul instant de cette scène, mais il y avait quelque chose de différent chez elle. Ses yeux brillaient d'une fascination profonde, capturant chaque détail, chaque mouvement, comme si tout le reste s'était estompé autour d'elle.
Les lumières dansaient autour d'elles, projetant des ombres délicates sur le sol. L'atmosphère était chargée d'une énergie palpable, et Lilia se sentait happée par cette magie. Elle observa Lucillia, qui se tenait au centre de l'attention, rayonnante. Ses cheveux brillaient sous les lumières, et sa robe, d'un rouge éclatant, semblait capturer tous les reflets de la scène.
Lilia, fascinée, plongea son regard dans celui de Lucillia. À cet instant, elle la trouva encore plus belle, plus magnifique que d'habitude. Les yeux de Lucillia, d'un vert profond, scintillaient d'une lueur presque surnaturelle, et Lilia ne pouvait s'empêcher de ressentir une admiration grandissante. Elle était impressionnée par la confiance qui émanait de Lucillia, une fierté qui illuminait son visage.
« Tu es incroyable, » pensa Lilia, bien que les mots ne sortent pas de sa bouche. Elle se sentait à la fois émerveillée et inspirée par la beauté et la force de la jeune femme. 
Lucillia avait plongé son regard dans celui de Lilia, et elle remarqua immédiatement un changement dans l'expression de son amie. Les yeux de Lilia brillaient d'une lueur particulière, comme si elle voyait quelque chose de profondément beau. Lucillia, intriguée et amusée, esquissa un sourire délicat, ses lèvres se courbant avec une douceur qui illuminait son visage.
« Pourquoi me regardes-tu comme ça ? » demanda-t-elle, sa voix légère et taquine, un éclat de curiosité dans ses yeux.
Lilia, surprise par la question, secoua rapidement la tête, essayant de masquer la vague d'émotions qui l'envahissait. Elle ne pouvait pas révéler la vérité complète, la profondeur de son admiration, alors elle opta pour une réponse plus simple.
« Non, rien, » répondit-elle, sa voix légèrement hésitante, mais elle ajouta avec une fierté palpable, « je suis très fière. »
Lucillia pencha légèrement la tête, un sourire complice se dessinant sur ses lèvres. « Fière de quoi ? » s'amusa-t-elle, jouant avec l'idée que Lilia cachait quelque chose.
Lilia, se sentant à la fois gênée et heureuse, croisa les bras, un sourire timide sur le visage. « De toi, bien sûr ! Regarde-toi, tu es incroyable ! »
Alice, Jen, Agatha et Ivana observaient attentivement Lilia et Lucillia, échangeant des regards complices. Il était évident pour elles que les deux femmes avaient un faible l'une pour l'autre. Leurs sourires échangés, les regards furtifs et la façon dont elles se rapprochaient l'une de l'autre ne laissaient aucun doute.Agatha, exaspérée par la situation, leva les yeux au ciel avec un soupir exagéré. Elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver cela un peu trop mignon, mais elle savait qu'il était temps de briser ce moment. 
« Oui oui, on est tous fiers, » dit-elle d'une voix sarcastique, « allez, on part d'ici. »
Jen et Ivana échangèrent un regard amusé avant de rire doucement. Leurs rires étaient légers, remplis de complicité face au comportement dramatique d'Agatha.
« Oh, Agatha, tu es vraiment impossible ! » s'exclama Alice, riant à son tour. « Laisse-les un peu, c'est mignonnes. »
« Mignon oui, mais on ne va pas rester ici à les admirer toute la journée, » rétorqua Agatha en souriant, bien qu'elle ne puisse s'empêcher d'apprécier le spectacle.
☆○o。  。o○☆
La journée était enfin terminée, et une ambiance de soulagement flottait dans l'air. Le groupe avançait sur le chemin, leurs pas résonnant sur le sol. Les rires et les voix des autres résonnaient devant, mais Ivana, pour une fois, se trouvait un peu en retrait, marchant derrière le reste du groupe.
Agatha, ne pouvant pas laisser passer cette occasion, décida de s'approcher d'elle. Elle savait qu’il était crucial d’avoir cette conversation. Elle marchait avec détermination, ses pensées tournant autour de ce qu'elle voulait dire.
Ivana marchait lentement, le regard perdu dans le vide, tandis que le groupe continuait d'avancer devant elle. Le poids de ses pensées l'alourdissait, chaque pas lui semblait plus difficile que le précédent. Elle savait qu'elle avait dépassé les bornes avec Agatha, mais la rancœur qui l'habitait était tenace.
Les souvenirs des mots échangés résonnaient dans son esprit comme des échos d’une dispute ancienne. Elle se sentait coupable, consciente que sa colère était peut-être mal placée, mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une injustice. Agatha, avec son sourire et sa bonne volonté, était devenue un point de fixation pour ses frustrations.
Ivana se laissa aller à la contemplation des feuilles qui tombaient, comme des pensées égarées. Elle savait que, malgré sa conscience des défauts d'Agatha, elle ne pouvait pas ignorer la réalité : un jour, elle serait trahie. Cette idée s'était installée dans son esprit comme une vérité inéluctable, une ombre qui planait au-dessus de leur amitié.
Elle se sentait piégée dans un tourbillon d'émotions contradictoires. D'un côté, l'affection qu'elle avait pour Agatha, et de l'autre, la méfiance croissante qui s'était insidieusement glissée dans son cœur. Ivana était consciente de cette dualité, de cette lutte interne qui la rongeait.
Le vent frais qui soufflait à travers les arbres apportait avec lui un parfum de terre humide et de feuilles sèches, mais rien ne pouvait apaiser le tumulte en elle. Elle continua d'avancer, le regard toujours fixé sur le sol, perdue dans ses pensées sombres, tandis que le groupe s'éloignait un peu plus, laissant derrière eux une Ivana tiraillée entre ses sentiments et sa réalité.
Agatha se tenait là, le cœur battant, consciente du poids de son passé. Elle savait que ses choix, souvent teintés d'immoralité, l'avaient marquée d'une manière que peu pouvaient comprendre. Les regards des autres, chargés de méfiance, l'avaient suivie comme une ombre, et elle en avait souffert.
Pourtant, face à Ivana, une lueur d'espoir brillait en elle. Agatha voulait profondément que les choses soit différente. Elle aspirait à la confiance, à cette connexion authentique qui semblait lui échapper. Les feuilles bruissaient autour d'elle, comme si la nature elle-même écoutait ses pensées. Elle se détourna un instant, le regard fixé sur le sol, réfléchissant à la manière d'exprimer ses sentiments sans tomber dans le piège de ses anciennes habitudes.
Elle jeta un coup d'œil furtif vers Ivana, observant son visage, ses traits marqués par l'incertitude. Agatha ressentait une vague de regret pour les blessures qu'elle avait pu causer, même sans intention. L'air était chargé d'une tension palpable, et chaque seconde semblait s'étirer, amplifiant son anxiété.
Finalement, elle se redressa, prenant une profonde inspiration, le souffle court. Elle s'approcha d'Ivana, déterminée à briser le silence qui les séparait. Dans un murmure sincère, elle déclara : 
"Je n'ai jamais eu l'intention de te faire du mal." Ses mots, bien que simples, étaient chargés d'une émotion profonde.
Agatha espérait que cette déclaration suffirait à apaiser les doutes d'Ivana, à construire un pont entre leur passé tumultueux et un avenir où la confiance pourrait s'épanouir. Elle attendait, le cœur en suspens, prête à affronter les conséquences de ses choix, mais désireuse de prouver qu'elle pouvait être différente avec Ivana.
Ivana plongea son regard dans celui d’Agatha, ses yeux brillants d’une lueur mêlée d’espoir et de doute. Elle avait envie de croire en ce que sa mentor lui disait, mais une voix sourde résonnait dans sa tête, lui chuchotant qu'il ne fallait pas se laisser duper. La tension était palpable entre elles, comme une corde tendue sur le point de céder.
Finalement, Ivana ne put contenir sa frustration. D’une voix chargée d’émotion, elle s’exclama :
"C'est ça, oui... Tu as tué tout ton coven à l'époque de Salem ! Tu as voulu voler les pouvoirs de ma mère et tu vas me faire croire que tu ne voulais pas me faire de mal ?"
Agatha, frappée par la justesse des accusations, prit une grande inspiration. Chaque mot d'Ivana était une flèche, touchant directement son cœur. Elle savait que les actes de son passé étaient impardonnables, mais elle ne pouvait pas laisser cette vérité la définir.
"Tu as raison," commença-t-elle, sa voix tremblante mais déterminée. "Je n'ai jamais voulu te laisser livrée à toi-même. J'ai toujours cru que Wanda t'avait emportée avec tes frères quand elle a détruit son monde..."
Ivana se tenait là, figée dans un silence lourd de non-dits. Ses pensées tourbillonnaient comme une tempête, chaque idée se heurtant à une autre sans trouver de sortie. La pièce était emplie d'une tension palpable, presque électrique, et elle pouvait sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine.
Elle regarda Agatha, ses yeux cherchant désespérément des réponses dans le regard de la femme. Les mots semblaient s'être évaporés, laissant place à un vide accablant. Le hochement de tête qu'elle fit était à la fois un acte d'acceptation et de confusion. C'était comme si, par ce simple mouvement, elle tentait de donner un sens à ce qu'elle ressentait, même si elle ne pouvait pas encore mettre des mots sur ses émotions.
Lilia, Lucillia, Alice, Jen, Ivana et Agatha étaient toutes réunies autour du feu crépitant, leurs visages illuminés par la lueur dansante des flammes. Le bruit du bois qui se consumait ajoutait une mélodie apaisante à leur conversation. Chacune d'elles partageait des anecdotes sur leurs cicatrices, tant physiques qu'émotionnelles, créant un lien intime entre elles.
Les rires éclataient, mélangés à des soupirs de nostalgie alors qu'elles évoquaient des souvenirs parfois douloureux, mais toujours empreints d'une certaine légèreté. Lucillia racontait comment une chute de vélo lui avait laissé une marque indélébile sur son genou, tandis qu'Alice parlait d'une cicatrice plus profonde, celle laissée par une trahison amicale.
Cependant, malgré la chaleur du feu, une brise froide commençait à s'insinuer dans l'air, rendant l'atmosphère un peu plus âpre. Les frissons parcouraient les bras des filles, mais elles ne semblaient pas s'en soucier, absorbées par la convivialité de l'instant. Ivana, enroulée dans sa veste, se blottissait un peu plus près des autres, cherchant à capter la chaleur humaine qui les entourait.
Agatha, avec son sourire réconfortant, ajoutait des touches d'humour à leurs récits, allégeant les moments les plus sombres. Jen, quant à elle, se contentait d'écouter, ses yeux brillants de compréhension, comme si chaque histoire résonnait en elle.
Le Coven était rassemblé dans leur abri, le froid glacial s'infiltrant par les fissures des murs. Les murmures du vent à l'extérieur ajoutaient une tension palpable à l'atmosphère. La fatigue se lisait sur les visages de chacune, mais le besoin de chaleur était plus pressant que jamais.
Alice, frissonnante, brisa le silence. "Je ne suis pas contre l'idée de dormir en duo, mais hors de question que je dorme avec Agatha," déclara-t-elle en croisant les bras, l'air déterminé.
Agatha, amusée par la réaction d'Alice, répliqua avec un sourire moqueur : "Ça va, je ne vais pas te tuer dans ton sommeil. Pas cette nuit, en tout cas."
Jen, toujours prudente, intervint : "On ne sait jamais, Agatha. Peut-être que ce serait mieux de ne pas prendre de risques." Elle lança un regard inquiet vers Agatha, comme si elle pesait le pour et le contre.
Ivana, qui avait écouté la conversation avec un sourire, se leva et déclara d'une voix calme : "C'est bon, je dors avec elle." Elle se dirigea vers Agatha, sa détermination évidente.
Lilia, observant la scène, se décala doucement, un sourire aux lèvres. "Eh bien, je vais dormir avec Lucillia," annonça-t-elle en se rapprochant de la jeune femme.
Les filles commencèrent alors à s'installer, formant des duos improvisés pour se protéger du froid. Les rires et les taquineries résonnaient dans l'abri, réchauffant l'atmosphère malgré le gel qui sévissait à l'extérieur. Chacune trouvait un peu de réconfort dans la proximité de ses amies, le lien du Coven se renforçant dans cette nuit glaciale.
Lucillia s'approcha doucement de Lilia, un sourire chaleureux illuminant son visage. Elle déplia sa veste, la tendant avec délicatesse pour la draper sur les épaules de Lilia. La texture douce et chaude de la veste enveloppa Lilia, lui offrant un répit contre le froid mordant qui régnait à l'extérieur.
Après avoir ajusté la veste, Lucillia ne put s'empêcher de prendre Lilia dans ses bras. C'était un geste tendre et protecteur, comme si elle voulait lui transmettre toute la chaleur qu'elle avait à offrir. Lilia, surprise par cette étreinte, serra doucement Lucillia contre elle. Leurs cœurs battaient en harmonie, et Lilia ne souhaitait pas relâcher cette étreinte réconfortante.
Lucillia, ravie par ce moment intime, ferma délicatement les yeux. Elle se laissa porter par la chaleur de Lilia, savourant chaque seconde de cette proximité. Le monde extérieur semblait s'évanouir, et tout ce qui importait, c'était cette connexion spéciale qu'elles partageaient. Dans cette étreinte, elles trouvaient du réconfort et une sensation de sécurité, comme si elles pouvaient affronter n'importe quel défi ensemble.
Lilia, en respirant le parfum doux de Lucillia, se sentait comblée. C'était un moment de pure tendresse, où le temps semblait suspendu, et elles restèrent ainsi, blotties l'une contre l'autre, savourant la chaleur de leur amitié.
Ivana était allongée, perdue dans ses pensées, lorsque Agatha s'approcha silencieusement. Avec une douceur infinie, elle glissa ses bras autour d'Ivana, un bras se posant délicatement sur ses hanches tandis que l'autre soutenait sa nuque. Le contact était chaleureux, et Agatha enfouit son nez dans le creux du cou d'Ivana, respirant son parfum réconfortant.
Ivana, surprise mais ravie par cette étreinte, se laissa aller contre Agatha. Dans un murmure à peine audible, elle chuchota :
 « Si tu avais su que je n'avais pas disparu quand ma mère a tout détruit, tu serais venue me rendre visite ? » Sa voix tremblait légèrement, trahissant une vulnérabilité profonde.
Agatha, ressentant la douleur dans les mots d'Ivana, la serra un peu plus fort contre elle. Elle pouvait sentir le cœur d'Ivana battre contre son propre corps. Avec une tendresse infinie, elle répondit doucement à son oreille : 
« Bien sûr que oui. »
Un sourire se dessina sur le visage d'Ivana, et elle ferma lentement les yeux, savourant ce moment de réconfort.
Agatha et Ivana dormaient paisiblement, enveloppées dans une douce chaleur. Leurs corps étaient étroitement enlacés, créant une harmonie parfaite. Une de leurs mains était entrelacée, les doigts s'imbriquant délicatement comme les pièces d'un puzzle, symbolisant leur lien indéfectible.
Agatha, plongée dans un sommeil profond, avait sa respiration douce et régulière qui caressait le cou d'Ivana. Chaque inspiration était un murmure, un souffle léger qui faisait frémir la peau d'Ivana. Elle se sentait protégée, comme si rien d'autre n'existait en dehors de cette étreinte.
Ivana, bien que somnolente, ne pouvait s'empêcher de sourire en ressentant la chaleur du corps d'Agatha contre le sien. Elle savait que sa présence était un refuge, un abri contre le monde extérieur. Agatha ne voulait pas la lâcher, et Ivana pouvait sentir la tendresse dans chaque mouvement, chaque souffle.
Dans cette bulle de tranquillité, le temps semblait s'arrêter. Les bruits du monde extérieur s'évanouissaient, laissant place à une douce mélodie de leurs cœurs qui battaient à l'unisson. Les lumières tamisées de la pièce ajoutaient une touche de magie à ce moment, rendant leur sommeil encore plus précieux. C'était un cocon de paix, où l'amour et l'amitié se mêlaient dans un silence éloquent.
Lilia était allongée sur le dos, les yeux clos, son visage paisible illuminé par la douce lumière du matin qui filtrait à travers les rideaux. La tête de Lucillia reposait délicatement contre son épaule, ses cheveux éparpillés comme une cascade sombre autour d'eux. La main de Lucillia, douce et légère, était posée sur le ventre de Lilia, presque comme si elle cherchait à ressentir chaque mouvement de sa respiration.
Lilia, enveloppée dans un sommeil profond, avait sa main reposant sur la hanche de Lucillia, un geste instinctif qui témoignait de leur complicité. Leurs corps étaient si proches, créant une bulle de chaleur et de confort, où le monde extérieur semblait s'effacer. Leurs respirations s'entremêlaient dans un rythme apaisant, une mélodie silencieuse qui résonnait dans l'air tranquille de la pièce.
Leurs visages étaient détendus, les traits adoucis par le sommeil. Lilia avait un léger sourire sur les lèvres, comme si elle rêvait d'un monde paisible, tandis que Lucillia semblait plongée dans un rêve profond, sa main se déplaçant légèrement sur le ventre de Lilia à chaque inspiration.
Le silence était presque sacré, interrompu seulement par le doux bruit de leur respiration. C'était un moment de pure intimité, où le temps semblait s'arrêter, et où rien d'autre n'importait que cette connexion entre elles. Leurs cœurs battaient à l'unisson, créant une atmosphère de sérénité et de confiance, un instant parfait figé dans le temps.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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marie-swriting · 5 months ago
Text
Être Avec Toi - Kate Bishop
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Marvel Masterlist
Résumé : Après avoir fait un cauchemar dans lequel tu mourais, Kate a peur que tu ne sois pas en sécurité avec elle, mais elle ne sait pas comment t'en parler.
Warnings : mort de personnage en rêve, mention de la mort de Natasha, anxiété, angst, hurt/comfort, fin heureuse, dites-moi si j'en ai oubliés d'autres.
Nombre de mots : 2.7k
Version anglaise
Channson qui m'a inspiré : Talk Too Much par Reneé Rapp
La peur se lisant sur son visage, Kate a les yeux grands ouverts posés sur toi. Son arc armée d’une flèche, elle ne sait pas si elle doit tirer ou trouver une autre solution pour te sauver. Au bord du toit d’un immeuble, Wilson Fisk a son bras autour de ton cou alors que son autre main tient un pistolet contre ta tempe. Ton corps tremble et tes yeux sont remplis de larmes alors que tu regardes Kate, complètement apeurée. 
-Tu devrais m’écouter, Kate, et me donner ce que je veux ou tu peux dire adieu à ta copine, menace Fisk d’une voix dure. Si tu l’aimais vraiment, tu l’aurais déjà sauvée.
-Je ne vais rien vous donner.
-Tu en es sûre ? dit-il avant de te tirer dans la jambe pour prouver à Kate qu’il est sérieux.
-Lâchez-la ! s’écrie Kate suite à ton cri de douleur. 
-Tu sais ce que tu as à faire pour que je la laisse en vie. 
-Je vais vous le donner, laissez-la partir.
-Kate, non ! cries-tu alors que Fisk resserre son emprise autour de ton cou.
À contrecoeur, Kate détend son arc avant de le poser délicatement au sol tout en te regardant comme pour essayer de te rassurer. Kate enlève le sac à dos qu’elle porte et le balance vers Fisk. Un sourire machiavélique sur le visage, Fisk relâche sa prise, mais il ne laisse pas partir pour autant. Tu arrives à respirer un peu plus facilement quand Fisk te balance d’un coup sur le côté et se saisit du sac. Tu hurles en te sentant partir vers le vide. Ton corps passe de l’autre côté quand une main saisit la tienne. En relevant la tête, tu vois Kate te tenant de toutes ses forces. 
-Ça va aller, je te tiens ! Je vais te remonter. Tiens bon, te rassure-t-elle en essayant de te remonter alors que Fisk fuit les lieux.
-Kate, j’ai plus de force. 
Une larme coule sur ta joue en disant ta phrase. Tu es physiquement épuisée. Fisk t’a enlevé une journée entière pour tendre un piège à Kate et il n’a pas été tendre avec toi. Il est reconnu pour sa cruauté et tu en as fait les frais. Toutefois, tu mets toutes tes forces pour aider Kate à te hisser, en vain.
-Je vais trouver une solution. Je vais te remonter. Je vais y arriver, répète Kate autant pour se réconforter elle que toi. 
En plus de la peur, l’acceptation prend possession de ton corps. Tu sais qu’elle n’y arrivera pas, Kate a beau être forte, tu sens tes mains lentement glisser des siennes alors, tu la regardes tendrement avec un sourire qui se veut rassurant.
-Ça va aller, Kate. Je t’aime.
La panique de Kate se stoppe en entendant ta phrase, c’est la première fois que tu dis “je t’aime”. Vous n’êtes ensemble que depuis trois mois et jusqu’à cet instant, vous n’aviez pas osé dire ces trois mots.
-Je vais réussir à te remonter, je t’ai dit ! Ne me dis pas ça comme si��
-Kate, c’est pas grave, dis-tu doucement. 
-Non, arrête. Je…
Kate n’a pas le temps de finir sa phrase que tes mains lui échappent et tu tombes de l’immeuble. Elle hurle ton prénom à s’en déchirer les poumons, la vision de ta chute se gravant dans sa mémoire. Le bruit de ton corps percutant le sol retentit et Kate n’arrive pas à détourner les yeux de toi.   
Kate prend une grande inspiration en s’asseyant sur son lit, la respiration haletante. Une main posée sur sa poitrine, elle essaye de se remettre de ce cauchemar. Le réveil brutal de ta petite amie t’a sorti de ton sommeil. Tu te retournes et vois Kate agitée. Tu t’assois et pose une main sur épaule, la faisant se tourner vers toi brusquement, la peur quittant ses yeux pour être remplacée par le soulagement. Tu as à peine le temps de voir une larme couler sur sa joue que Kate se jette dans tes bras. 
-Qu’est-ce qui ne va pas ? demandes-tu, inquiète. 
-Tout va bien, tu es là.
-Tu n’as pas l’air bien. 
-Je vais bien, ne t’inquiète pas. J’ai juste fait un rêve, ment-elle en reculant légèrement et avec un faux sourire.
-Tu veux qu’on en parle ? Il a l'air de t’avoir secoué.
-Pas besoin. Ce n’était rien. C’était un rêve débile, il ne représentait rien. Je vais bien, dit Kate rapidement avant de se lever du lit. Je dois partir, j’ai entraînement dans peu de temps. Tu peux rester là, si tu veux ou tu peux faire autre chose, comme tu veux, mais je vais sûrement rentrer tard. Fais attention à toi et appelle-moi s’il y a quoique ce soit de bizarre. 
Kate finit sa tirade en t’embrassant chastement avant de fuir sa chambre comme s’il y avait le feu. Tu regardes par où elle est sortie, complètement perdue. Malgré ce qu’elle a dit, tu as vu clair dans son jeu et tu sais que ce cauchemar l’a perturbée. Tu te dis que tu essayeras de lui en reparler plus tard quand elle sera calmée. 
Les jours suivants, le cauchemar de Kate continue à la hanter et elle n’ose toujours pas t’en parler. Son rêve l’a fait se remettre en question, surtout sur votre relation. Bien qu’elle ne l’ait jamais dit à voix haute, elle t’aime et elle ne veut pas te perdre. Cependant depuis qu’elle est devenue une justicière après sa rencontre avec Clint Barton, elle doit prendre en compte les nouveaux dangers. Clint lui a déjà un peu parlé de Natasha et même si Natasha n’est pas décédée dans les mêmes circonstances que toi dans son cauchemar, le fait est que les Avengers sont en danger perpétuels et par extension leur proches. Et puis, depuis que la mère de Kate est partie en prison, elle a de plus en plus peur de perdre ceux qu’elle aime.  
Kate a pris conscience de tout ce que ça représente d’être avec elle et elle n’est pas sûre que tu le saches. Kate a peur de causer ta perte à cause de ses choix de vie donc elle veut t’éloigner, mais elle veut également te garder auprès d’elle, même si elle sait que ça serait égoïste de sa part. Elle devrait t’en parler, cependant si elle le fait, elle partira dans une spirale en disant trop et probablement en rompant avec toi, car ses peurs grandissent de jour en jour donc elle préfère rester silencieuse. 
Bien évidemment, ce changement de comportement n’est pas passé inaperçu. À de nombreuses reprises, tu as tenté de la mettre à l’aise sans être trop directe, de peur de la braquer, mais elle a toujours évité le sujet.
Elle ne mentionne pas son cauchemar même une semaine plus tard et elle reste perdue dans ses propres pensées. Ça la tue de prendre ses distances avec toi. Tu essayes de parler avec Kate autant que tu le peux, mais c’est comme parler dans le vide et pourtant, tu continues à lui parler, même si Kate ne semble pas y prêter attention. 
Un jour, pendant que vous marchez dans la rue, tu racontes à Kate comment s’est passé ton dernier examen. Comme à ton habitude, quand tu discutes, tu ne regardes pas où tu vas, te focalisant sur ton interlocutrice. Alors que tu parles de ton ressenti général sur le partiel, tu sens juste Kate te tirer violemment en arrière puis tu vois une voiture bleue rouler vite et klaxonner. 
-Ça va ? Tu n’as rien ? questionne Kate, inquiète, en cherchant une potentielle blessure. 
-Grâce à toi, je vais bien. 
-Tu dois vraiment apprendre à regarder devant toi quand tu parles, surtout dans la rue ! rétorque-t-elle, agacée. Si je n’avais pas été là, tu aurais pu avoir un accident ! Il roulait hyper vite, il aurait pu te renverser, tu t’en rends compte ? Comment tu peux être aussi insouciante ! Tu m’as fait peur ! Imagine si je n’avais pas vu la voiture, tu serais morte devant moi ! 
-Mais tu l’as vu à temps et tu m’as tiré avant qu’elle me percute. Je vais bien, Kate, il y a eu plus de peur que de mal, affirmes-tu calmement, espérant faire redescendre la pression.
-Parce que tu as eu de la chance ! Tu n’en auras pas toujours, il peut t’arriver quelque chose à n’importe quel moment.
La respiration de Kate se fait de plus en plus haletante et tu comprends que ça va plus loin qu’un chauffard qui aurait pu te renverser. Tu forces Kate à te regarder avant de dire sur un ton rassurant : 
-Kate, respire. Je vais bien, tu vas bien, on va bien toutes les deux. 
-J’ai eu peur. 
-Je sais. Viens, on va chez moi, l’invites-tu en commençant à l’amener dans la direction opposée.
-Mais tu voulais t’acheter ton nouveau livre, proteste Kate, perdue.
-J’irai un autre jour. On devrait rentrer, loin des voitures, dis-tu avec un petit sourire, mais Kate n’est pas d’humeur à rigoler. Trop tôt ?
-Oui, deux minutes après ton presque accident, c’est trop tôt. 
-Désolée. Allez, viens, dis-tu en prenant la main de Kate.
Vous faites le chemin inverse jusqu’à chez toi tandis que tu caresses sa main avec ton pouce pour la réconforter. La réaction de Kate te confirme que tu dois la faire parler, même si tu dois la forcer. Quelque chose ne va pas, elle est angoissée, surtout par rapport à toi et tu ignores la raison.
Quand vous arrivez dans ton appartement étudiant, tu la laisses s’installer sur ton canapé pendant que tu prépares des chocolats chauds ; peu importe la saison, Kate adore les boire. Tu espères que la boisson chaude la mettra plus à l’aise pour parler. Une fois les chocolats chauds prêts, tu la rejoins sur le canapé. Tu la laisses boire quelques gorgées avant de prendre la parole : 
-Kate, on doit en parler. 
-Je ne veux pas en parler, déclare-t-elle en évitant ton regard.
-Tu es clairement stressée par rapport à quelque chose, tu ne peux pas rester dans ta peur seule. Parle-moi. 
-Je…, commence Kate avec hésitation, je me demande si tu sais vraiment de quoi tu t’es engagée en sortant avec moi et si ce n’est pas le cas alors je me demande si tu voudras encore de moi quand tu le réaliseras.
-Pourquoi tu dis ça ? 
-Tu es morte, annonce-t-elle de but en blanc.
-Kate, la voiture ne m’a pas renversé.
-Dans mon rêve. 
-Celui de la semaine dernière ? Pourquoi tu m’en as pas parlé ? demandes-tu, commençant à comprendre la situation.
-Tu es morte et c’était de ma faute.
-Je suis sûre que ce n’est pas vrai.
-Si, ça l’est, insiste Kate, les larmes aux yeux. Fisk m’avait retrouvé et il voulait mon sac, j’ignore ce qu’il y avait de si précieux dedans, mais il ne lâchait pas l’affaire et pour me forcer à le lui donner, il t’a enlevé. Il t’a tiré dans la jambe et quand je lui ai enfin donné le sac, il t’a balancé du haut de l'immeuble - parce que oui, on était sur le toit d’un immeuble - et j’ai essayé de te retenir, mais je n’avais pas assez de force pour te remonter et… et tu es tombée, raconte-t-elle, la voix se brisant à sa dernière phrase. Tu es morte et c’était de ma faute. Si j’avais écouté Fisk plus tôt, si j’avais eu plus de force…
-Kate, ce n’était qu’un rêve, l’interromps-tu en prenant sa main dans la tienne.
-On aurait pas dit un rêve, ça avait l’air réel et ce rêve m’a fait réfléchir, rétorque Kate en posant sa tasse sur la table basse. À n’importe quel moment, il peut être réel. Maintenant que j’ai travaillé avec Hawkeye et avec ma mère qui était dans les affaires de Fisk, je peux être une cible à tout moment et je ne veux pas que tu sois blessée par ma faute. Je tiens trop à toi pour te perdre, surtout si c’est de ma faute. Et même si je ne suis pas Spider-man ou Captain America, avec le temps, je pourrai avoir des ennemis encore plus redoutables que Fisk et Fisk est déjà assez horrible. Ce rêve a été comme un déclic, je peux pas être avec toi, car ça veut dire que tu es en danger et tu te mets déjà assez en danger quand tu parles dans la rue sans regarder où tu vas. Qui marche sans regarder où il va sérieusement ? divague-t-elle avant de reprendre son cheminement de pensées. Le fait est qu’en sortant avec moi, tu te mets en danger et c’est quelque chose qu’il faut que tu gardes en tête, ajoute Kate avant de prendre une grande inspiration. Bref, maintenant que je t’ai dit tout ça, est-ce que tu veux encore être avec moi ? Parce que moi, je veux être avec toi, peut-être même pour toujours, merde, peut-être pas pour toujours. Ce que je veux dire ce n’est pas “pas pour toujours”, ajoute Kate en te laissant pas une seconde pour répondre. En fait, je ne sais même pas ce que je veux dire. Tu m’en veux parce que je te pousse à rompre avec moi à cause d’un stupide cauchemar ? Tu m’en veux, c’est sûre et je comprends si c’est le cas, je m’en fiche. C’est juste qu’avec ce rêve, j’arrête pas de me demander si ce n’est pas un signe, comme un rêve prémonitoire, tu vois et si c’est le cas, je m’en voudrais de ne pas t’avoir protégé en te donnant une porte de sortie quand il était encore temps. Et, oh mon Dieu, je crois que je parle trop, se dit Kate à elle-même. Je parle trop, hein ? C’est sûr, je devrais te laisser parler. Comme t’as dit, on devrait parler et… Ah! Ferme-la, putain ! crie-t-elle, frustrée.
-J’ai rien dit ! réponds-tu en levant les mains en l’air innocemment. 
-Pas toi, désolée, je voulais dire moi, se corrige Kate, un air coupable sur le visage. Je voulais dire que je devrais me la fermer et te laisser parler.
-Je peux y aller ? demandes-tu après l’avoir laissée respirer tranquillement, quand elle hoche la tête, tu reprends la parole : Kate, je comprends que ton cauchemar t’a secoué, mais ça ne veut pas dire qu’il se produira. Et puis, je savais dans quoi je m’engageais en sortant avec toi - tu t’es vantée d’avoir travaillé avec Hawkeye pendant notre premier rendez-vous donc, je savais pour le côté justicier, potentiels ennemis et j’ai quand même accepté de faire un deuxième rendez-vous avec toi. J’ai conscience de tout ça et malgré tout, je ne veux pas qu’on se sépare, surtout pas à cause d’un rêve, ajoutes-tu d’un ton doux, mais ferme. Et puis, je ne voudrais pas te laisser seule. Être une justicière est déjà assez compliqué, tu ne peux pas t’isoler. Tu dois me parler quand ça ne va pas, surtout quand c’est au point où ça te rend malade. Je veux rester avec toi. Je ne sais peut-être pas tirer à l’arc ou me battre, mais je peux être là pour toi. Je veux être là pour toi. T’auras beau essayer de me donner toutes les portes de sortie du monde, je veux encore être avec toi. Je t’aime Kate, confesses-tu en la regardant dans les yeux. 
-Tu m’aimes ? questionne Kate, étonnée. 
-Bien sûr.
-Wow, je pensais pas qu’on avait atteint ce stade dans notre relation et je pensais surtout pas que tu le dirais pendant qu’on a ce genre de conversation. Enfin, techniquement dans mon cauchemar, tu me l’as dit avant de mourir, mais on devrait oublier ce cauchemar. Enfin bref, j’imaginais que tu le dirais pendant qu’on ferait quelque chose de plus romantique. Mon Dieu, je divague encore, n’est-ce pas ? 
Tu rigoles légèrement en posant tes mains de part et d’autre du visage de Kate avant de l’embrasser. En sentant tes lèvres sur les siennes, les peurs de Kate se calment enfin. Le baiser dure seulement quelques secondes afin de permettre à Kate de se concentrer sur autre chose, mais il n’en est pas moins rempli d’amour et de tendresse. Quand tu brises le baiser, Kate te fait un sourire que tu trouves mignon.
-Je t’aime aussi, dit-elle en caressant ta main droite encore posée sur sa joue. 
-Je t’aime et je veux être avec toi, Kate Bishop, peu importe ce que tu peux dire pour m’en dissuader. 
À tes mots, le sourire de Kate s'agrandit, contente d’avoir pu trouver quelqu’un d’aussi compréhensive et gentille que toi. Elle n’aurait pas pu rêver une petite amie plus adorable dans ce monde de brute.
Marvel Masterlist
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kilfeur · 5 months ago
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Cette fois ci, on a Claudia et l'ombre de Viren ainsi qu'une étoile bien plus brillante par rapport au précédent poster. Claudia semble être déterminé mais peu sûre aussi, le collier aura soit un rapport avec les elfes des étoiles soit un rapport avec la magie noire. Et enfin Viren, alors on voit que sa silhouette. Donc il est possible que Viren soit présent dans la tête de Claudia mais plus une version tordue, amplifiant son désir de le revoir. Ou alors, le Viren qu'on va voir est celui d'un flashback comme il a été montré dans le trailer.
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Sinon si Viren va vraiment revenir et j'avoue que je serai mitigée, j'étais justement dans le camp qu'il reviendrait. Car je trouvais qu'Aaravos le testait et semblait sourire quand ce dernier refuse de tuer Monsieur Bavetout. Mais de l'autre, ça veut dire qu'on aura plus à craindre qu'ils meurent, Amaya dans la scène de la bibliothèque, ça va aller, elle va s'en sortir. Donc je sais pas, on verra comment la série va l'amener si c'est vrai. Par contre la pose de Viren, on dirait Jésus, je suis désolée XD
Quand à l'étoile, je pense que ça représente plus Aaravos et l'étoile que justement le trio a dans le ciel, sont les elfes des étoiles. Donc y a une faible possibilité, que le dragang va rencontrer lo miséricordieux. Mon ami m'avait demandé si on aurait d'autres posters et le plus logique serait qu'on ait un poster des elfes des étoiles montrant lo miséricordieux. Ou alors Janai, Amaya avec Sol Regem qui cache l'étoile.
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This time, we have Claudia and Viren's shadow, as well as a much brighter star than in the previous poster. Claudia seems determined but also unsure, the necklace will either have something to do with startouch elves or dark magic. And finally Viren, so we only see his silhouette. So it's possible that Viren is present in Claudia's head but more of a twisted version, amplifying her desire to see him again. Or maybe the Viren we'll see is the one from a flashback as shown in the trailer.
If not, Viren will really come back and I admit I'll be mixed, I was right in the camp that he would. Because I thought Aaravos was testing him and seemed to smile when he refused to kill Sir Sparklepuff. But on the other hand, it means we won't have to worry about them dying, Amaya in the library scene will be fine, she'll be fine. So I don't know, we'll see how the series takes it if it's true. On the other hand, Viren's pose looks like Jesus, I'm sorry XD
As for the star, I think it represents Aaravos and the star that the trio has in the sky are the startouch elves. So there's a slight possibility that the dragang will meet the merciful one. My friend asked if we'd have any other posters, and the most logical would be a poster of the startouch elves showing the merciful one. Or Janai, Amaya with Sol Regem hiding the star.
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lesillusionsterrestres · 1 year ago
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Le vendeur de roses
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© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour – fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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sh0esuke · 1 month ago
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" Frustration " FRENCH VERSI0N.
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Joshua Washington.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Après plusieurs mois passés à étudier, la fratrie Washington peut enfin aller se reposer au Washington Lodge situé à Blackwood Mountain, cette fois, cette escapade étant plutôt minimale, ils n'emportent qu'une seule personne avec eux. Le début du week-end commence et l'invitée semble avoir beaucoup de choses à rattraper avec Josh. Sans parents en vue, loin du centre ville, ils n'ont plus qu'une chose en tête..
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : contenu sexuel.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟏𝟐𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Ferme la fenêtre ! Il fait un froid de canard. »
J'apporte mes mains à mes bras, les frotte vigoureusement en espérant faire disparaître ma chair de poule. Un blizzard fou souffle dehors, les volets claquent et des flocons de neiges parviennent à s'infiltrer dans la chambre, ils s'immiscent et tâchent le parquet. J'ai beau avoir une couverture sur mes épaules et mes jambes emmitouflées sous la couette, je suis morte de froid, mon corps tremble de lui-même. Mes orteils sont frigorifiés. L'hiver a toujours été dangereux ici, dans les montagnes, c'est à ce demander pourquoi la famille de Josh en a fait une tradition. Ce doit être une habitude pour lui, il a presque grandi ici le froid ne doit plus rien lui faire. Mais tant pis pour lui, moi je suis frêle et je n'en peux plus. Je n'attends qu'une chose c'est qu'il ferme cette fichue fenêtre et qu'il me rejoigne.
« Deux secondes, mon cœur, j'essaie de mettre de l'ambiance. Je voudrai pas que les voisins nous épient pendant qu'on se réchauffe. » plaisante-t-il.
« Tu vas rien réchauffer du tout si tu continues. »
« Quoi ? Tu me brises le cœur.. j'ai tout fait pour te ravir, c'est un peu de vent qui va m'empêcher de te câliner ? »
John tourne la poignée. Il me questionne du regard, feignant l'offense.
« Y'a personne à des kilomètres, » je peste. « Dépêche toi ! »
Un sourire fend ses lèvres. Il s'approche du lit, retire sa veste, et grimpe dessus avant de se pencher au dessus de moi. Nos visages se rapprochent. Je m'appuie sur mes coudes de manière à le rejoindre et pose un baiser sur sa bouche. La couverture glisse de mes épaules, elle s'affaisse sur l'oreiller et m'arrache un frisson au passage ⸺ou alors c'est dû à Josh qui glisse sa main sur ma nuque, caressant ma mâchoire de son pouce. Mon bas ventre frétille. Je ferme les yeux et le laisse mener la danse.
Josh m'embrasse.
La journée a été rude, entre la marche à pied en montagne, la mise en place du chalet, Josh, moi, Hannah et Beth avons travaillé dur pour faire de leur maison de vacances un havre de paix. Le reste de l'année elle prend la poussière alors il y avait de quoi faire.
J'ai pensé à ça toute la journée. Moi, lui, enfin seuls dans sa chambre, j'ai rêvassé entre deux coups de plumeau, entre trois batailles de boule de neige, et un déjeuner qui m'a laissée sur ma faim. Alors l'avoir à présent contre moi, ses mains sur mon corps et ses lèvres pressées sur les miennes, c'est une sensation fantastique. Je le veux encore plus près. Je veux entièrement m'abandonner à lui, oublier nos examens à venir, la pression d'un avenir incertain et les attentes inaccessibles de nos parents. Tout s'effondre pendant qu'il fait glisser la couette le long de mes jambes et qu'il se faufile entre elles. Sa main remonte sur mon visage, il me force à lever la tête et plonge sa langue entre mes lèvres. Je frémis. La pulpe de mes doigts palpite, mon cœur s'emballe et je perds la raison. Un feu s'embrase en moi, qui me fait oublier toute sensation de fraîcheur, et qui me donne l'irrésistible envie de me laisser aller.
Josh a les lèvres douces. Elles sont fines et onctueuses. J'ai toujours aimé les toucher, peu importe que ce soit avec les miennes, mon index ou d'autres parties de mon corps. J'aime les sentir se presser sur ma peau. Elles me donnent l'impression de voler. C'est aussi simple que ça; elles me touchent et plus rien n'existe, tout disparaît pour ne laisser que lui et moi.
Mes mains remontent de ses épaules jusqu'à ses cheveux. Ses mèches s'emmêlent, je les caresse. Nos lèvres persistent à se rencontrer tandis qu'il me surplombe et que j'essaie de respirer entre deux baisers. Sa langue frôle aussi la mienne. Je gémis. Les bruits humides de notre échange me rend toute chose. Je n'arrive pas à m'arrêter. Je le sens partout autour de moi, tout ce que mes jambes touchent, mes bras, tout ce que mes oreilles entendent et mes narines sentent, tout ne se résume qu'à lui.
J'ai encore froid mais ses bras qui s'enroulent autour de ma taille et son torse qui écrase ma poitrine m'engloutissent dans une bulle ardente. Je ne sais pas comment c'est possible mais Josh ⸺qui était vautré à la fenêtre quelques minutes plus tôt⸺ me réchauffe. Ses narines soufflent contre moi. Il grogne et baise mes lèvres.
Lorsque j'agrippe son cou et rouvre les yeux, j'entends la porte de la chambre grincer. Josh paraît perplexe se détachant de moi.
« Joshua ? On vous dérange pas ? » dit une voix.
Nous tournons la tête. Sursautons.
« Beth ? Hannah ? »
Josh se sépare de moi, il s'avance sur le bord du lit puis se lève, déglutissant. C'est au même moment que ses sœurs apparaissent dans le cadre de la porte, toutes deux accompagnées d'une couverture et de nourriture. Embarrassée, je rattache une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et me racle la gorge, cela ne suffit pas à faire disparaître le nœud dans ma trachée.
« Qu'est-ce que⸺ hum, vous êtes pas parties dormir ? » s'étonne mon copain.
« Il est trop tôt. » affirme Beth.
« On voulait regarder un film. Vous venez ? » propose Hannah.
Assise en tailleurs, je leur fais un signe de la main auquel elles répondent avec enthousiasme. Hannah me sourit.
« On était⸺ » Josh me jette un coup d'œil. « On était un peu occupés. »
« Vous aurez tout le temps de vous rouler des pelles, aller, venez ! On va mettre un film d'horreur et on a trop peur de le regarder seules. »
« Viens nous protéger ! » insiste Hannah.
Josh est convaincu, il ne lui en faut pas plus; je le sais car il n'oserait jamais dire non à ses sœurs, elles lui sont trop précieuses. Mais la manière dont il ne cesse de regarder dans ma direction me fait comprendre qu'il a peur de me décevoir. Il a dû saisir que je n'attendais que ça. Malgré l'affection que je porte à mes deux amies, je ne suis pas venue dans ce coin perdu au beau milieu de nul part pour ne pas profiter de mon copain et des merveilles que du temps passer à deux nous réserve. Toute l'année j'y ai pensé. Avec les études, les révisions et nos parents, c'est à peine si nous avons eu le temps de passer du temps tout les deux. Ce soir c'était l'occasion rêvée.
Malheureusement je crois que je vais devoir me faire une raison.
Mes pieds touchent le sol, je me redresse et m'approche de mon copain. Un peu hors d'ici, il me fixe avec de gros yeux, j'ai du mal à savoir si il est avec nous. Toutefois, au moment où ma main prend la sienne, il nous revient.
« Allons-y, Josh. »
Il fronce les sourcils.
« Tu es sûre ? »
« Mhh. Tes sœurs nous attendent, viens. »
Il bouge sans mal, il me suffit de le tirer un peu pour rejoindre Beth et Hannah. Elles nous ouvrent la porte, gloussant joyeusement, et je leur souris en retour. Elles partent sans nous, se précipitant hors du couloir et dévalant les escaliers en direction du salon. Beth s'exclame, sa sœur rigole. Leur enthousiasme me fait chaud au cœur, je ne me voyais vraiment pas demander à Josh de refuser leur proposition, elles sont beaucoup trop adorables. Et puis je pars du principe que nous ne sommes pas seuls, ça serait idiot de notre part de rester de notre côté le premier soir, voire tout notre séjour ici.
Hannah et Beth l'auraient compris. Elles savent que Josh et moi sortons ensemble ⸺depuis plusieurs années déjà, c'est à peine si je me souviens de celles que j'ai passé sans l'avoir à mes côtés⸺ ça ne les aurait pas dérangées de nous laisser seuls un peu. C'est loin d'être la dernière fois que nous nous éclipsons pour faire l'amour. Néanmoins ce n'est pas le genre de chose que j'apprécie faire; garder leur frère rien que pour moi, ne pas le partager et monopoliser sa soirée. Pas tout en sachant qu'il remuerait ciel et terre pour elles. Je préfère largement leur faire plaisir et attendre un peu, ça n'est pas comme si il allait disparaître du jour au lendemain : nous avons le reste de nos vies pour nous rouler des pelles et nous amuser sous les draps. Je ne dis pas que ça ne m'embête pas, je sais juste reconnaître le bon choix à faire dans une telle situation. Et puis nous allons passer une bonne soirée, dans les deux cas nous sommes gagnants.
Je me colle à mon copain et lève les yeux dans sa direction. Il m'est difficile de l'apercevoir avec toute cette obscurité mais je sens ses doigts serrer les miens et la chaleur de son corps partagée à la mienne. Josh est là, il me le fait savoir.
« Je viens de passer à côté de la meilleure partie de sexe de ma vie. » il peste, ce qui me fait rire.
« La meilleure ? »
« Je te jure j'en avais le pressentiment. Tu m'as vu ? Je nous ai mis dans une ambiance parfaite, ça t'a réchauffée en un clin d'œil. »
« Abruti.. C'était qu'une fenêtre. »
« Ah ha, » il me reprend. « j'ai bien vu comment tu réagissais, tu m'as jamais sorti ça, ça veut tout dire. »
« Quoi, tu crois que tu t'améliores ? »
« Je crois ? J'en suis sûr ! »
Roulant des yeux, je lui tape le torse.
« Tu te sens pousser des ailes surtout, ça fait juste longtemps qu'on a rien fait. »
« Et ? Ça veut pas dire que mon attention au détail n'y est pour rien. Tu serais surprise de voir ce qu'une bonne ambiance peut faire. »
« T'as appris ça dans un porno ? » je demande, rieuse.
« Ha ha, très drôle. »
Josh embrasse ma joue.
« T'es bien la seule nana que j'ai envie de voir jouir. J'ai testé une théorie et elle s'est avérée vraie, c'est tout. »
« C'est tellement gentil je prendrais presque ça pour un compliment. »
Nous arrivons enfin aux escaliers. Tout comme Hannah et Beth précédemment, nous les descendons. D'ici, je vois la lumière de la télévision et entends mes deux amies se disputer à propos du film qu'elles veulent mettre, il y a apparemment deux films d'horreur sur lesquels elles n'arrivent pas à se mettre d'accord.
Josh tire sur ma main. Je m'arrête.
C'est doux, la manière dont il me tire à lui et me presse au cœur de ses bras. Je fonds dans son étreinte. Son corps pressé au mien et ses beau yeux sombres rivés sur ma petite personne. La lumière naturelle qui passe au travers des volets illumine son visage, ce sont des tons bleu, et avec tout ce noir dans le chalet je ne vois qu'une partie de son visage, mais ça me suffit. Je connais les moindres recoins de son être. Physique ou spirituel, je n'ai pas besoin de lumière pour le retrouver. C'est dur d'y croire. Que tout ça est réel, je veux dire. Cet univers est vaste, je suis une personne sur des milliards d'êtres existant déjà, et pourtant j'ai droit à ça. J'ai la chance d'avoir celui que j'aime, d'être aimée en retour et de pouvoir en profiter pleinement, lorsqu'il me touche je m'en rends compte. Je me dis que c'est trop beau pour être vrai. Josh et moi c'est... c'est tout ce dont j'ai toujours rêvé. Et il est là, il me caresse, me cajole et m'embrasse. Ses lèvres touchent ma joue alors qu'il est penché sur moi.
Je ne sais pas pourquoi il nous a arrêté ici, entre les deux escaliers. Il m'a soudain prise dans ses bras et parsème des baisers le long de mon visage.
Ça n'est que lorsqu'il atteint mes lèvres qu'il s'arrête. Il ne va pas ailleurs.
Josh m'embrasse amoureusement.
Nos lèvres se caressent, elles se touchent avec une affection pure et notre salive ne fait qu'une. Tandis que ses mains restent enroulées autour de ma taille, les miennes touchent son visage. Je le tiens. Les yeux clos, je maintiens sa tête dans mon emprise. Ça n'est pas assez pour rassasier ma faim de lui, mais je m'en contente largement.
Lorsque nous nous séparons et que nos fronts se touchent, je glousse malgré moi.
« Quoi ? » m'interroge Josh à bout de souffle.
Je pose mes mains sur son torse.
Embarrassée, je détourne le regard.
« Rien.. Je commence juste à regretter d'avoir dit oui à tes sœurs. »
Mon cœur me fait mal. Il bat trop vite. J'en ai la boule au ventre.
« C'est trop tard maintenant, si on change d'avis je crains que Hannah nous chasse. » plaisante-t-il.
« Tu penses ? »
« Ça serait pas la première fois. Tu te rappelles quand on s'est éclipsés à Halloween ? »
« Ne m'en parles pas ! C'est Sam qui a dû nous sortir de là.. »
Josh rit. Il me caresse le haut du crâne avant de se détacher de moi. Qu'il est beau... J'ai envie de l'embrasser. Je n'ai même plus envie de bouger.
Je suis bien là.
Parfaite.
« Josh, je— »
J'ai envie de lui dire que je l'aime. Cependant je n'ose pas, je me perds dans son regard et la splendeur de son regard m'ôte les mots de la bouche. Je m'accroche à lui. Je perds pieds.
« Tu regrettes totalement d'avoir dit oui. » me taquine-t-il.
J'étouffe. Il fait chaud.
Pourtant mon corps est gelé.
« Tais toi.. » je marmonne.
« Avoue le. »
Son sourire carnassier me rend faible. De la paume de ma main, je frappe son torse et le foudroie du regard. Qu'est-ce qu'il peut m'agacer... Quand il s'y met c'est presque impossible de l'arrêter.
« Tu m'aimes tellement tu peux pas passer cinq secondes sans me sauter dessus. »
« Ah ! Dis celui qui m'as embrassée. De nous deux c'est toi le pire. »
« Moi ? » s'offusque-t-il.
Je tire sur sa main et le force à avancer. Il me déstabilise, je peux même plus le regarder dans les yeux.
« C'est toi qui m'as supplié d'aller dans la chambre pour— aïe ! Me pince pas ! »
« Tais toi alors. » je réplique dans un rictus taquin.
« T'es violente quand t'es sexuellement frustrée ? C'est nouveau ça. »
Josh se rapproche de moi, je sursaute au contact de ses lèvres sur ma nuque. Il murmure ensuite au creux de mon oreille :
« On dirait que je vais devoir y remédier. »
« B—Bouge de là... »
J'essaie de me séparer de lui, c'est sans compter ma main dans la sienne. Elle nous relie. J'ai beau essayer de la reprendre, Josh me devance et s'en saisit. Il entremêle nos doigts et pouffe.
« Je t'ai vexée ? Roh, c'était pour rigoler. »
Nous continuons de nous chamailler même une fois arrivés auprès de Hannah et Beth, assises sur le canapé et fauteuil. Hannah nous salue, elle fait signe à sa sœur qui nous scrute. Je pousse Josh d'un coup de coude et le laisse agoniser en rejoignant les filles.
« Tout va bien ? » s'inquiète Beth.
« Bien sûr, pourquoi ça n'irait pas ! »
Entre deux gémissements de douleur Josh lève son pouce en l'air.
« Nickel-chrome. »
« Tu vois ? Nickel-chrome il a dit. » j'affirme.
Hannah pouffe.
« Vous êtes ingérables. » dit-elle.
« Aller, Joshua, tu fais attendre tes sœurs, on y va, on y va ! »
C'est avec toute la conviction du monde que je me saisis de son poignet et le tire. Josh se tient le ventre de son autre main, là où je l'ai gentiment frappé. Il ne se débat pas. Il me laisse l'installer sur le canapé, je pars ensuite nous prendre une petite couverture, sachant qu'il fait un froid hivernal dans le salon, et reviens auprès de lui afin de me blottir dans ses bras. Je saute presque. Ça n'est pas la nuit dont j'avais rêvé, l'idée de passée trois heures blottie dans les bras de Josh ne me déplaît pas pour autant, même si nous n'allons rien faire de concret. Mon copain me réceptionne, il passe ses bras autour de mon ventre et ne dit rien lorsque je pose la majorité de la couverture sur moi. J'ose même plier mes jambes et poser mes genoux sur ses cuisses.
« Vous êtes installés, c'est bon ? » demande Hannah, la télécommande en main.
« C'est parfait. » murmure Josh, complètement écrasé, mes bras autour de son cou.
« L'idiot.. » dit Beth en roulant des yeux.
Hannah clique sur un bouton et l'écran s'illumine, je retiens mon souffle.
Josh et ses sœurs semblent immédiatement pris par le film, tandis que moi, il faut d'abord que je m'habitue à cette scène. Pas seulement le salon, le chalet, mais les Washington et le simple fait que ce week-end me restera en mémoire pour les années à venir. Personne ne bouge. Je les regarde tour à tour. Lorsque vient celui de mon copain, je ne peux m'empêcher de fondre; mes lèvres se plissent et mon regard s'attendrit. Je caresse l'extrémité de sa mâchoire, le début de sa pilosité et colle ma tête à la sienne : la position est inconfortable, je ne vais pas tarder à gigoter pour m'allonger, mais pour le moment c'est exactement ce que je veux; être proche de Josh, alors ça me suffit.
Du coin de l'œil derrière l'une des fenêtres, j'apperçois quelque chose. Un mouvement.
« Mhh ? »
Je me redresse.
Qu'est-ce que c'était ?
« Mhh ? Quoi ? » s'inquiète Josh.
Il me rapproche de lui, la tête relevée.
« Hein ? »
« Qu'est-ce qu'il y a ? » il chuchote.
Je me rassois.
« Ça devait être mon imagination.. Désolée. » je murmure en retour.
Beth tapote l'accoudoir du canapé.
« Chuut ! »
Josh et moi nous regardons, j'esquisse un sourire amusé. Être grondés de la sorte est plutôt comique. Josh me serre contre lui, il me laisse le temps de bouger afin de me mettre plus à l'aise tout en reportant son attention sur l'écran de la télévision. N'ayant pas d'autre choix je fais de même. Je presse ma tête sur son épaule, enivrée par sa présence et observe la même chose que mes trois amis. De temps à autre Beth et Hannah font circuler leur bol de confiserie ⸺pop-corn au caramel et chips⸺, le film est parsemée de bruits de grignotages, de cris. Et même parfois de baisers. C'est parfait. Tout est parfait.
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sofya-fanfics · 1 year ago
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Je t’ai toujours aimé
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Fandom : Spy x Family
Relationship : Damian x Anya
Voici ma participation pour le Flufftober 2023 pour le prompt : « Attends, tu m’aimes ? » « Je t’ai toujours aimé. »
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Damian était assis seul au fond de la salle et remuait nerveusement sa jambe de plus en plus. Il en avait assez. Il voulait partir et broyer du noir. Mais Anya avait insisté pour qu'il soit là et il n'avait pas pu refuser. Ils venaient d'obtenir leur diplôme et Becky voulait fêter cela en organisant une fête. Toute leur classe était présente. En particulier James, pensa Damian en fronçant les sourcils. Ce garçon l’énervait au plus haut point. En particulier lorsqu’il se montrait trop proche d’Anya.
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
@flufftober
AO3 / FF.NET
Damian était assis seul au fond de la salle et remuait nerveusement sa jambe de plus en plus. Il en avait assez. Il voulait partir et broyer du noir. Mais Anya avait insisté pour qu'il soit là et il n'avait pas pu refuser. Ils venaient d'obtenir leur diplôme. Après toutes ces années à l'académie Eden, ils étaient enfin diplômés et Becky voulait fêter cela en organisant une fête. Toute leur classe était présente. En particulier James, pensa Damian en fronçant les sourcils.
Ce garçon l’énervait au plus haut point. En particulier lorsqu’il se montrait trop proche d’Anya. Lors de leurs premières années à l’académie, Damian n’avait jamais vraiment fait attention à lui. Ils étaient dans la même classe, mais ils ne s’étaient jamais véritablement parlés.
Un jour, alors qu’ils avaient douze ans, James et Anya s’étaient retrouvés en binôme pour un exposé. Cela les avaient rapproché. Ils parlaient, ils riaient, ils passaient leur temps libre ensemble. Bien sûr, Becky était toujours avec eux, mais Damian était bien trop jaloux pour la remarquer. Même à ce moment précis, ils étaient ensemble, entrain de rire. Ewen et Emile se mirent devant lui, lui bloquant la vue d’Anya et de James.
« Damian, pourquoi tu restes tout seul ? Demanda Ewen.
-On est diplômé ! Viens t’amuser ! Continua Emile. »
Tous deux affichaient un immense sourire et ils voulaient que leur meilleur ami profite de la soirée. C’est vrai qu’il était diplômé et c’est vrai qu’il devait fêter cela. Pourtant, il avait cette boule à l’estomac qui l’empêchait de s’amuser. Mais ce n’était pas parce qu’il était de mauvaise humeur qu’il devait gâcher la fête de ses amis. Il se leva soudainement.
« Je vais y aller, dit-il. »
Il se dirigea vers la sortie, ignorant ses deux amis qui lui demandaient de rester. Il sortit et l’air frais le saisit. Il pouvait sentir la différence de température comparée à la chaleur qui régnait à l’intérieur. Peut-être qu’un peu d’air frais l’aiderait à calmer ses nerfs.
« Damian ! »
Il sentit son cœur s’accélérer. Anya ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ?
« Est-ce que tout va bien ? Demanda-t-elle. Tu es parti tellement vite.
-Ça va, répondit-il en feignant l’indifférence. »
De toute façon, pensa-t-il, comment pouvait-elle savoir s’il allait bien où pas, puisqu’elle passait tout son temps collée à James. Anya écarquilla les yeux comme si elle était surprise. Est-ce qu’il lui avait répondu trop brusquement sans s’en rendre compte ? Il voulut s’excuser, mais Anya le coupa.
« Pourquoi est-ce que tu n’aimes pas James ? »
Pendant une seconde, Damian ne sut quoi répondre. Il s’attendait à tout, sauf à ça.
« Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Réussit-il à demander.
-Tu n’es pas très gentil avec lui. Même si tu n’es pas toujours très gentil avec tout le monde. »
Damian grimaça en repesant à la manière dont il avait traité Anya quand ils étaient enfants. Mais elle ne lui en avait jamais voulu et était devenue son amie.
« Avec James, c’est différent, continua Anya. Je vois bien que tu ne l’aimes pas. Si tu apprenais à le connaître... »
Damian leva les yeux au ciel. Elle voulait qu’il devienne ami avec James, mais c’était quelque chose qu’il refusait.
« Tu verras qu’il est très gentil.
-Laisse tomber Anya.
-Je suis sûre que vous pourriez devenir ami.
-Je t’ai dit de laisser tomber ! »
Pourquoi est-ce qu’elle insistait comme cela ? Pourquoi est-ce qu’elle ne comprenait pas qu’il ne voulait pas devenir ami avec James ? Pourquoi est-ce qu’elle ne voulait pas voir ce qu’il ressentait ? Il sentait la colère et la tristesse monter en lui. Il porta sa main à sa poitrine et serra le poing, espérant faire passer la douleur. S’il devenait ami avec James, il devrait supporter de le voir avec Anya et cela lui était impossible.
« Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ?
-Anya, arrête.
-Aide-moi à comprendre.
-Parce que je t’aime ! »
Le silence s’installa entre eux. Les mots de Damian résonnèrent dans leurs oreilles. Il avait l’impression que son cœur allait exploser. Il n’aurait jamais cru lui avouer qu’il l’aimait de cette façon. Anya le regardait, surprise. Elle ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois, avant de dire :
« Attends, tu m’aimes ? »
Damian soupira et s’ébouriffa les cheveux. Cela ne servait plus à rien de le cacher.
« Je t’ai toujours aimé. »
Étrangement, il se sentait bien. Bien sûr, il avait peur de sa réaction, mais il se sentait aussi libéré de lui avoir avoué ses sentiments. Même s’il aurait voulu que les choses soient différentes et qu’il ne lui ait pas dit qu’il l’aimait à cause de sa jalousie envers James. Il observa Anya qui était perdue dans ses pensées. Il l’entendit marmonner :
« Je comprends mieux ce qu’il y avait dans tes pensées.
-Quoi ? »
Anya revint à la réalité et écarquilla les yeux, comme si elle avait été prise la main dans le sac. Ce n’était pas la première fois qu’elle agissait ainsi, pensa Damian.
« Rien, répondit-elle.
-Tu n’es pas obligé de me répondre quoi que se soit.
-Pourquoi est-ce que tu ne me l’as jamais dit ?
-La peur d’être rejeté, de te perdre et que les choses soient différentes entre nous.
-C’est pour ça que tu étais jaloux de James ? »
Il fallait encore qu’elle parle de lui. Comme si elle savait à quoi il pensait, elle lui prit la main pour le rassurer.
« Tu n’as pas à être jaloux de lui. C’est mon ami, comme Becky. Et même si tu es aussi mon ami, ce que je ressens pour toi est différent de ce que je ressens pour Becky ou James. »
Elle rougit et sa main trembla légèrement. C’était la première fois que Damian la voyait ainsi. Il se demanda si elle aussi ressentait la même chose que lui. Il sentit l’espoir monter en lui. Il lui serra la main, espérant lui transmettre ce qu’il pouvait ressentir. Sans à ce qu’il ne s’y attende, Anya se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les siennes. Cela n’avait duré qu’une seconde, mais pour Damian, cela avait été la plus belle seconde. Anya s’écarta légèrement.
« Je t’aime aussi. »
Elle l’embrassa à nouveau et Damian répondit à son baiser. Il passa timidement ses bras autour d’elle et la serra contre lui. Plus rien ne comptait à part Anya. Il l’aimait et elle venait de lui avouer qu’elle l’aimait aussi et c’était tout ce qui importait.
Fin
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impossiblyholyparadise · 3 months ago
Text
Un autre souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
"sur la route de l’Espagne..".
Une autre soirée avec Ana, peu de temps après avoir quitté Toulouse et notre adorable amie Elena (je vous raconterai prochainement nôtre dernière soirée commune avant notre départ, mais aussi la suite de cette soirée préhispanique) fut aussi propice a réellement me conforter dans mon attirance, que dis-je ma conversion et ma future dévotion au Candaulisme...
Nous avions promis à Elena de passer au retour sur Toulouse.
Elle était déjà impatiente de nous retrouver et surtout, au vu de nos inclinaisons actuelles, elle comme nous, qu’on puisse se raconter et partager nos aventures de vacances. Ce serait assurément un moment grandiose.
Nous nous mîmes en route tôt pour Perpignan et plus exactement Paulilles, une petite anse de bord de mer magnifique sur le littoral, entre le cap Béar et le cap Oullestrell.
Un site classé en réserve naturelle avec un paysage à couper le souffle et l’immensité d’un parc très agréable d’une ancienne usine désaffectée (Usine Nobel, fabricant de dynamite).
Des plages magnifiques. Bref un petit coin de paradis à côté des immenses et parfois trop impersonnelles stations de la côte Catalane.
L’un de mes amis proches, Robert, y avait été affecté pour l’été à la surveillance des plages.
Je lui avais promis de passer lui dire bonjour et Ana qui avait fait sa connaissance quelque mois plus tôt l’avait beaucoup apprécié.
Aussi avions-nous convenu d’un rendez-vous le soir même en bord de plage où il y avait depuis peu un restaurant et une petite boite de nuit.
Nous avons déjeuné et passé une partie de l’après-midi dans la superbe ville de Perpignan et j’étais réellement fier de m’y promener avec Ana qui pour l’occasion s’était vêtue d’une très belle et courte robe d’été...
Elle était réellement superbe...
Tous les hommes la remarquaient et j’avoue que cela me rendait heureux tout comme elle, qui semblait si heureuse et épanouie. Encore plus me semblait-il depuis l’épisode de sa dernière rentrée universitaire et le fait qu’elle se sache avec moi maintenant complétement libre, libérée et en peine confiance...
C'était ça et aussi surtout ça le Candaulisme pour moi.
Nos dernières soirées Toulousaines et son séjour chez Elena, avaient amplement confirmé nos choix de style de vie : Hot-Wife pour elle et Candaulisme certifié pour moi.
Comme déjà évoqué, nous ne portions jamais de sous-vêtements et si pour moi ce n’était pas si flagrant de le remarquer, pour Ana qui s’amusait si subtilement et savamment à en jouer c’était beaucoup plus évident et nous donna l’occasion de « teaser » un jeune serveur du restaurant où nous avions déjeuné.
Ana bien que ne portant absolument rien avait gardé par habitude et précaution un string blanc et minuscule dans son sac à main.
Aussi lui vint l’idée de faire semblant et d’être surprise à le retirer lorsque le serveur vint prendre la commande...
Elle le fit si bien qu'il en rougit et cela amusa Ana.
J’étais spectateur et si heureux en l’instant de l’être.
Là aussi le Candaulisme me l'avait appris...
À chacun de ses passages à notre table, elle s’amusait à prendre en main ostensiblement ce tissu affriolant mais aussi à en parler suffisamment fort pour qu’il entende (je pense même que les tables voisines entendaient...) quelques phrases du genre :
« Tu vois Chéri, je l’ai fait...Je l’ai enlevé comme tu le souhaitais... Tu sais que je ne peux rien te refuser mon coquin...Tu me veux salope...je suis ta salope... ! »
Mais aussi :
« Il était si mouillé – elle avait versé dessus de l’eau de la carafe avant l’arrivée du serveur à notre table- j’ai tellement toujours envie de toi, tu sais mon Amour... »
Elle termina par lui laisser comme pourboire, bien en évidence sous un billet de cinq Euros...
« Tu crois qu’il va bander, me dit-elle en m’embrassant et tout en le fixant du regard et lui adressant un sourire de vraie chienne... ? Peut-être même aller se branler de suite dans les toilettes... ? Non... ? »
Bref, ça plus quelques autres provocations dans la rue en remontant négligemment sa robe sur ses fesses altières et autres audaces vestimentaires déboutonnant de plus en plus sa robe que ce soit en bas ou en haut, rendaient l'après-midi très savoureux et délicieusement chaud et coquin...
Ses seins magnifiques débordaient d’amour et offraient le vertige aux passants tandis que son déhanché naturel accentuait irrémédiablement l’ouverture du bas de sa robe et la vue quasi immanquable de la naissance du galbe de ses fesses mais également parfois de sa vulve...
Sans trop s’en rendre compte (?), c’est aussi et surtout moi qu’elle avait « teasé » tout au long de l'après-midi... !
Aussi, le reste du parcours après avoir repris la route, je ne pu m’empêcher de la doigter...
Son sexe largement ouvert était d’une chaleur, d’une douceur et d’une moiteur absolument folles...
Elle jouit... Je bandais...
J’avoue que j’aurais aimé et même sûrement mérité qu’on aille plus loin et qu’on fasse l’amour...Mais je n’étais pas si impatient...Je savais que nous en aurions la possibilité très rapidement et j’aimais beaucoup aussi, tout comme elle, à jouer à nous « chauffer » et à rester dans une « zone d’attente », tout à la fois coquine et frustrante mais si délicieuse pour qui sait guetter et attendre l’instant paroxysmique qui en découlait immanquablement à chaque fois...
Nous adorions en jouer l’un et l’autre...C’était trop bon...
 Robert, Bob pour nous, ravi de nous revoir, venait de terminer son service et nous invita au café restaurant de la plage pour nous désaltérer. Il était beau, bronzé, charmant et très attentionné.
Il nous fit part de son idée et de ses projets pour la soirée, nous indiquant qu’il serait vain de vouloir se reposer avant deux heures du matin vu la proximité et les horaires de la boite de nuit jouxtant la cahute où nous devions passer la nuit. Il nous informa également, si cela ne nous embêtait pas, que deux de ses récentes amies se joindraient à nous.
Nous lui avons indiqué, pardon, Ana lui a indiqué que nous étions à sa disposition et que plus il y avait de fous, plus il y avait de plaisirs...
Ana était ainsi et ce dont on aurait fait comme reproche de sans gène à d’autres personnes et dont on aurait pu se moquer, Ana faisait passer cela avec un si beau sourire et avec une telle candeur, qu’on la pardonnait volontiers tous ses lapsus...
Elle avait une mémoire assez approximative et souvent « arrangée » des maximes et interprétait souvent à sa façon les citations...
Parfois même elles se transformaient en suggestions quasi explicites de ses sentiments et cela pouvait être torride...
Je pense que Bob en avait plutôt été amusé et le connaissant, ravi...
Je poussais parfois des petits « oh... ! » devant ses répliques spontanées et dynamiques, mais j’en était absolument toujours amusé et bien souvent même, au final, très heureux.
On ne s’ennuyait jamais avec Ana !
Dans l’attente de l’arrivée de ses amies, Clara et Laura, nous avait-il annoncé, Bob nous emmena faire une balade en zodiac avant de diner.
 Nous en avons apprécié la fraicheur après cette longue journée de route due aux bouchons des vacanciers et touristes – nous étions un samedi - jour des arrivées et départs des locations-
Cependant être bloqué et retardé sur une des plus belles routes en corniche de bord de mer desservant de très nombreux et pittoresques villages, n’avait pas non plus constitué un enfer insurmontable, ce d’autant que je j’avais pu ainsi doigter Ana tendrement et très longtemps.
Nous pûmes, et Ana apprécia réellement, prendre un bain un peu plus au large où la fraicheur de l’eau nous requinquât facilement de cette journée passée dans la ville et la voiture.
Personne n’avait prévu de maillot mais aucun d’entre nous ne fut en peine de se mettre nu pour se baigner.
Je remarquais qu’entre Ana et Bob les regards corporels étaient réciproques et je m’en amusais délicieusement.
Bob était généreusement doté par la nature et son physique entretenu sur un bronzage parfait le rendait réellement sexy...
Je les connaissais tous les deux intimement, j’avais fait beaucoup de sport avec Bob, et si nous devions aller plus avant dans nos échanges, je savais que cela serait plaisant pour tout le monde...
Peut-être même l’espérais-je secrètement...
C’était aussi cela mon Candaulisme...
Oser faire profiter ses amis de ses "trésors" et les partager... !
En serais-je capable ?
Bob était un ami... ! Un très bon ami !
Nous n’en avions pas parlé avec Ana mais depuis cette histoire de la rentrée universitaire passée et tout ce que nous avions vécu à Toulouse, ce n’était pour moi qu’un détail que mes pensées même les plus osées soient parfois devancées par les audaces et l'imprévisibilité d'Ana, tant notre relation avait évolué favorablement vers nos désirs les plus profonds et secrets entre elle et moi.
Il s’était instauré une si belle et tendre complicité, parfois même sans concertation et tout en provocation ou test (l’expérience du serveur de ce midi m’en était la preuve...)
Nous n’en avions nullement discuté. Nous étions sur la même longueur d’ondes et même si ses audaces, que j’appréciais au plus haut point chez Ana et que j’apprécie chez les femmes en général, me surprenaient souvent, je ne tardais jamais à la rejoindre tant cela correspondait à ma nature profonde...Mon éducation m’avait parfois retenu ...Elle, elle savait me toucher au plus profond de mon être, me faire réfléchir et sortir, pour mon bonheur, le sien et celui de notre couple, de ma zone de confort...
Je ne l’ai jamais regretté...
Les amies du moment de Bob, charmantes, étaient arrivée à la cahute à notre retour de Zodiac.
Maître-nageur facilite manifestement les contacts et intérêts, et nous préparâmes pour aller au restaurant avant que la boite de nuit n'ouvre vers 23 heures.
 Elle fermait vers 2 heures du matin, arrêté municipal oblige, Bob nous l’avait indiqué mais les échanges entre les fêtards se produisaient en amont et surtout après sur cette même plage...
Il y avait déjà beaucoup de monde qui attendait...Il devait être un peu plus de vingt et une heures.
Ana était vraiment charmée par Bob, je le voyais. Je m’en réjouissais même.
Bob était vraiment un ami.
Ce que nous avions vécu à Toulouse que ce soit dans le restaurant Tex-Mex et surtout après (je vous le raconterai plus tard) avec Elena et quelques-uns de ses amis m’avait conforté dans mes désirs et envies Candaulistes tandis que je remarquais qu’Ana s’y retrouvait tout autant sinon plus encore que moi ...
Elle aimait être belle et elle l’était, être au centre des attentions, parfois même provoquer...
Elle était belle radieuse, lumineuse, détendue, heureuse...
Je la voyais en permanence rire, sourire et cela me convenait parfaitement. Cela m’enchantait et me faisais en retour le plus grand bien...
Je me sentais tellement heureux, en confiance, encore plus homme... !
C’est assez paradoxal de dire cela tandis qu’on autorise d’autres mâle à courtiser sa femelle et même parfois à la saillir, mais cela me rendait dix fois plus sûr de mon attrait, ce qu’Ana me confirmait jour après jour en me revenant quoiqu’il arrive encore plus et toujours amoureuse.
Je ne doutais plus de moi...Je ne doutais plus d’elle...On partageait tout en confiance et en bonheur...Et même les partages en devenaient plus intenses et s’inscrivaient dans le temps de par les souvenirs tendres qu’ils nous laissaient immanquablement...C’était comme si, au lieu de les vivre une fois, de « consommer » un ou des plaisirs, ils s’additionnaient sans cesse et se potentialisaient.
J’avoue alors que j’étais maintenant sans cesse curieux, voire excité, tant je connaissais les regards de mon amie, ses attitudes, ses envies qui rejoignaient, voire anticipaient, bien souvent les miennes... Je les vivais avant, pendant, après...
Le candaulisme avait pour moi cette vertu de catalyser, d’exacerber nos relations et les rendaient irrésistibles, divines, mille fois plus intense...
C’était comme savoir perdre ou lâcher pour gagner plus encore...Plus encore même que l’on peut imaginer...Oui c’était réellement un bénéficie tel que même nos imaginaires ou plutôt nos habitudes s’en trouvaient chamboulées, rendues caduques devant tant de jouissances et réjouissances proposées et surtout vécues...
Oui, c’était tout cela qui se manifestait à moi et devant moi maintenant, devant Ana, devant nous.
Un espace incommensurable de libertés, de bonheurs, de récompenses...
Mon ami Bob, mâle assuré et extraverti n’avait aucune peine à voir que nous étions heureux.
Il était également heureux que nous nous soyons arrêtés...
Il nous avait indiqué qu’il ne fallait pas s’attendre à un grand confort dans ce qui lui servait de logement, en fait le local SNSM du site, et s’en était par avance excusé nous disant que nous n’aurions que des matelas gonflables dans un espace exigu pour trois pour toute couche et que la douche ne serait que celle de la plage une fois les vacanciers partis où avant qu’ils ne reviennent.
Je connaissais auparavant les lieux car j’y avais moi-même été Maître-Nageur quelques étés auparavant et Ana avait trouvé que cela serait sûrement une expérience intéressante et sympathique, en tout cas certainement un agréable souvenir...
La soirée fut assez arrosée et les esprits ne tardèrent pas à s’échauffer...
Bob nous proposa à l’issue du restaurant et dans l’attente que la boite n’ouvre de goûter un petit Banyuls qu’une charmante plagiste qu’il avait parfaitement comblée et sautée lui avait récemment offert...
Bob était un « chaud-lapin » et un insatiable baiseur.
C’est d’ailleurs ce qui nous avait fait nous rencontrer et même détester dans un premier temps au sein de notre club de musculation puisque nous avions jeté notre dévolu sur la même et accorte jeune femme....
Nous avions à terme sympathisé et fini par proposer à la belle de l’époque un plan à trois qu’elle n’avait pas accepté, nous traitant publiquement et en peine séance de cardio dans une salle pleine, de dépravés, pervers et autres amabilités...
Elle ignorait que c’est ce qui nous fit devenir encore plus amis et même, si elle avait su la belle, nous offrit de multiples occasions de trios et autres parties fines avec quelques femmes ayant assisté à l’esclandre mais qui elles, loin de nous juger, profitèrent pleinement de nos désirs, saisissant l’opportunité de savoir que deux libertins gaillards pouvaient proposer ce genre de chose...
Ce qui me rassurait aussi de lui.
Je savais qu’il était tout autant partageur que moi et que seul le sexe l’intéressait...
Il aurait pu faire un parfait Candauliste s’il n’avait pas accordé trop d’importance au challenge, à la compétition et donc aussi souvent au jugement et à la jalousie...
Un trop plein d’égo jouait aussi en sa défaveur ainsi qu’une culture « machiste » exacerbée par une éducation stricte à l’Italienne donnée par son beau-père pour admettre un instant que d’autres que lui puissent toucher celle qui serait sa « Madonne »).
Dans l’attente de l’ouverture de la piste de danse, il nous invita à nous installer sur une petite digue bétonnée surplombant l’anse un peu à l’écart et permettant d’admirer le coucher de soleil...
Chacun d’entre nous s’installa ainsi sans ordre pré-établi mais pour autant, c’est en quinconce que nous nous retrouvâmes : une femme, un homme (moi), une femme (Ana en l’occurrence), un homme (Bob) et enfin sa seconde amie ...
Nous nous étions serrés du fait de l’angle de vue du soleil couchant à cet endroit et nous étions très proches les uns des autres...
Bob déboucha la bouteille de vieux Banyuls à la couleur mordorée.
Nous admirions la beauté du site et la descente lente et majestueuse du soleil dans la mer... On aimait ainsi toutes et tous la beauté et le charme du lieu. La soirée était vraiment très agréable.
La gourmandise du vin gorgé de sucs et de soleil, d’un bonheur et une douceur incroyable, ne tarda pas à nous enjouer plus encore...
Ana m’embrassait de temps à autre et se lovait tendrement contre mon épaule...
Bob n’était pas en reste avec sa voisine de droite...
À un moment celle-ci osa même caresser et taquiner Bob, d’abord sur ses cuisses fuselées et musclées, puis par-dessus son short au point de le rendre assez visiblement bandant...
Ana s’en aperçu aussi et me demanda à l’oreille si, et c’était son péché mignon que de caresser un sexe offert et tendu près d’elle ou vers elle, elle pouvait se joindre à la belle pour profiter pleinement de l’instant :
« On est là aussi pour ça, non, c’est les vacances ? me dit-elle en me glissant un clin d’œil... ça t’ennuie si c’est avec Bob ? Profite aussi mon chéri...L’autre amie de Bob, Clara je crois, serait déçue de ne pas participer...Tu as vu comment elle te dévorait des yeux pendant le dîner ? Elle est belle non, me dit-elle en riant ? Je sais qu’elle te plait tout comme tu sais que Bob me plait... ! »
Que lui répondre, je n’en eu pas le temps d’ailleurs, si ce n’est qu’en lui adressant un vrai regard complice et un baiser tendre et passionné, lui signifiant entre autres :
« Va ma belle, sois belle...Sois heureuse, fais-toi plaisir...Prends et donne du plaisir...Je suis si amoureux et fier de toi...Que puis-te refuser... ? »
« T’inquiètes...dit-elle partant d’un éclat de rire que tout le monde put entendre, je m’occupe de lui et reviens vers toi aussi, tu connais ma gourmandise... ! »
Aussi, Ana saisi de sa main gauche mon membre qui n’avait pas lui non plus tardé à gonfler au travers de mon léger pantalon de soirée, le sortit de son écrin (on ne portait ni elle ni moi aucun sous-vêtement en été...) et commença à me masturber adroitement et plaisamment.
Dans le même mouvement et alors que l’amie de droite de Bob avait elle aussi dégagé le splendide sexe de Bob de son short trop moulant pour le caresser plus aisément, Ana se pencha et engloutit avidement l’engin de mon ami, grillant un peu la priorité à Laura en impatiente gourmande...
Laura, l’amie audacieuse de Bob ne s’en offusqua pas et caressa même tendrement les cheveux ondulés d’Ana tout en encourageant son initiative en aidant le mouvement de tête de ma belle prenant à pleine bouche l’engin majestueux de mon ami...De son autre main elle dégagea habillement les pointes déjà hautes et acérées des seins sublimes d’Ana pour les caresser en les effleurant...Ana émettait déjà de doux et si plaisants gémissements qui ravissaient tout le monde...
La nuit nous avait fort heureusement déjà légèrement couverte de sa discrétion et peu de personnes malgré le monde présent sur la plage pouvait nous voir ou nous entendre...
Aurait-ce d’ailleurs été un drame tant il me semble que le spectacle que l’on offrait pouvait être assez sensuel et beau...
Ana étant néanmoins de nature partageuse, ne tarda pas à laisser et partager le sexe de Bob qui devenait turgescent et impatient...
Ana revint ainsi comme promis vers moi et m’engloutis à mon tour tout en attrapant la main de Clara, l’autre amie de Bob assise à ma gauche, pour la diriger vers la base de mon sexe complétement sorti et accessible. Elle lui signifia de me caresser les couilles que j’avais par nature fermes et développées...
Pendant ce temps, mes mains avaient elles aussi pris le chemin de la chatte de ma voisine que je trouvais entrouverte et déjà humide sans aucun sous-vêtement sous sa courte jupe d’été...
Ses seins dardaient également sous le mini haut qu’elle portait et mes lèvres furent irrépressiblement attirées par ses pointes majestueuses...
Nous formions alors un îlot et une chaîne d’amour.
Je crois que c’est aussi réellement cette capacité de partage absolu et d’amour du beau qui définissent le Candaulisme...J’en suis convaincu.
Le soleil s’était maintenant éclipsé en grande partie tandis que nous ne commencions qu’à nous élever vers nos plaisirs et jouissances partagées et à nous engouffrer dans une pleine et entière nuit d’amour...
C’était certain...
Bob osa un : « On n’est pas bien là... ? », et la nuit débuta...
Bob s’était levé et les deux belles, Ana et Laura s’étaient mises à genoux devant son mat « bordé » à mort pour l’emboucher et le partager savamment tour à tour...
Il les accueillait dignement et de ses mains les encourageait à venir au plus loin de son bout...
De son côté Clara, à peine Ana m’avait-elle délaissée pour goûter pleinement au fier mât de Bob, s’était directement empalée sur mon dard le recouvrant de son cul et l’insérant adroitement dans sa fente déjà brûlante et inondée...
Je l’aidais délicatement en prenant à pleines et douces mains ses fesses charnues en la levant selon ses désirs et les rythmes qu’elle souhaitait...
Ana se redressa et se mit debout, laissant Bob se laisser dévorer par sa copine et vint placer au plus près de ma bouche sa chatte impatiente : « Dévores-moi mon Amour...Bouffes-moi la chatte comme tu sais si bien le faire...Chauffes-moi...Rends-moi liquide et chaude comme cet après-midi dans la voiture...Je veux que Bob quand il aura joui une première fois dans la bouche de sa copine me prenne en levrette devant toi... Je te sucerai aussi en même temps quand Clara aura bien fini de t’exciter...
Nos copines nous caresserons alors de partout avant que chacune d’elle vienne prendre ma place, que vous les honoriez, les baisiez et qu’on vous fasse jouir comme jamais vous n’avez joui vous les hommes... »
Souvent, les audaces et envies d’Ana dirigeaient les ébats...Il en fut encore le cas ici...
Les deux amies de Bob s’exécutèrent comme captivées et envoûtées par les désirs d’Ana qui venait les encourager tout à tour de ses mots crûs et choisis qu’elle leur glissait à l’oreille et des caresses adroites et précises de ses mains...
Ce fut une apothéose de jouissances avant qu’Ana, une nouvelle fois directrice, nous invite à la suivre dans le noir bleuté de la mer si proche, pour un bain de minuit revigorant...
J’ai pu la prendre tendrement un instant dans mes bras tout en la perforant de mon sexe de nouveau bandant et partageant nos « je t’aime » tout aussi vrais qu’intenses...
Bob s’occupait de ses deux amies pas très loin de nous dans cette mer si belle et accueillante...
Nous nous rhabillâmes tranquillement au milieu d’autres personnes dont la nuit maintenant tombée pouvait à peine nous cacher les ébats et nous dirigeâmes vers la cahute de la SNSM pour tous nous refaire un visage humain à la lumière d’une frontale avant de rejoindre la boite et sa piste bondée où nous nous mirent à danser et de nouveau à picoler...
La soirée n’était visiblement pas terminée...
Il devait être une heure du matin maintenant...
Un peu avant et pendant qu’Ana se refaisait une beauté, elle était incroyable d’aisance dans ce domaine tant en peu de temps et avec peu de chose elle semblait sortir tout droit d’un magasin chic, fashion et à la mode..., je discutais avec Clara et Laura de leurs vacances dans cet endroit...
Elles y étaient pour une semaine et avaient rapidement fait connaissance de Bob qui les avait déjà invitées dans la boite de nuit et s’étaient retrouvées à le câliner à deux, une première pour elles m’avouèrent -elles, dans cette même cahute que nous devions occuper ce soir avec Ana et Bob, un ancien casot de la vigne proche où nous aurions à passer la nuit.
« Ne t’inquiète pas me dit Clara avec son franc sourire et sa confiance tout en adressant un clin d’œil à Laura, il y a de la place pour trois...Il faut juste être comme nous partageurs et visiblement vous l’êtes, me dit-elle, en me caressant l’avant-bras... C’est bien...Ana est superbe, tu as beaucoup de chance »
« Est-elle réellement bi, me demanda innocemment Laura (?) ou est-ce juste par jeu qu’elle nous a caressée ? Clara et moi le sommes. Nous vivons aussi en couple, comme vous, et nous autorisons à draguer les hommes, souvent le même, ce soir étant une exception car vous êtes deux avec une si charmante femme, nous nous ressemblons tellement dans nos goûts... 
Oui, je te demande ça car Ana est vraiment douée pour caresser les femmes...on en a parlé avec Laura et on ne sait pas si elle est bi...Quand nous dragons une femme bi, ce qui est très rare car il faut vraiment qu’elle nous plaise à toutes les deux, nous nous demandons la permission avant et il faut que toutes les deux on accepte...C’est notre code et notre conduite ...Là, vous nous avez un peu surpris et nous ne savions pas toutes les deux si nous pouvions nous lâcher avec elle... Bob ne nous avait parlé que d’amis venant le rejoindre... ! On n’en avait pas parlé avant, Bob et toi étaient là et nous ne savions pas si vous aussi vous aimiez voir et regarder des femmes entre elles...On ne connaissait pas Ana et ne savions pas si elle aimait les femmes... ? Il semble que oui...ou en tout cas ce serait dommage qu’elle ne soit pas bi... Vraiment dommage... !
Elle est si attirante, belle, radieuse et lumineuse...Laura est d’accord aussi pour la draguer et aller plus loin avec elle...Tu penses que c’est possible ?
Que répondre à ces gourmandises ?
Il y a quelques mois, j’aurais pu hésiter mais là non...
Plus du tout même après tout ce qui s’est passé à Toulouse avec Elena et d’autres encore ...
« Oui, oui et oui les filles, mais attention, elle est aussi douée avec et pour les femmes que pour les hommes...C’est à vos risques et périls...Tu as vu tout à l’heure comment elle est capable de prendre les choses en main... »
Cette expression la fit éclater de rire tandis qu’Ana apparaissait effectivement magique et envoûtante...
« On parle de moi..., dit-elle d’un sourire faussement jaloux...Attention, j’aime ou je pourrais aimer !
Tu peux y aller mon Chéri...
Venez les filles, pendant qu’ils se préparent à leur tour, on va dire du mal de nos hommes, de la soirée et pourquoi pas se faire un plan cul entre filles vu qu’on les a déjà sûrement pas mal usés...Et pourquoi pas aller mâter d’autres mecs... ? Il doit bien y en avoir des canons dans cette boite... Et les nôtres sont certainement déjà fatigués », ajouta-t-elle, fidèle à son goût de la provocation...
Laura et Clara étaient rassurées, riaient aux éclats, déjà séduites et impatientes du reste de la soirée...
Oui, c’était vrai que j’étais chanceux d’être le partenaire d’Ana et plus encore depuis cette soirée estudiantine et le début de nos vacances de cette année...
Ana avait franchi un cap vers son épanouissement sexuel dont je profitais et me ravissais avec délectation et gourmandise tant c’était également ce à quoi j’aspirais depuis toujours...
Mon Candaulisme longtemps refoulé et surtout mal cerné m’apparaissait aujourd’hui au grand jour, et vu qu’il était pleinement et entièrement partagé par Ana, que pouvais-je demander de mieux... ?
J’étais aux anges et sur mon petit nuage depuis quelques jours et l’avenir, déjà cette soirée, s’annonçait réellement radieux.
Suite prochaine...
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e642 · 11 months ago
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En fait voilà je suis angoissée ce soir mais à un stade de malade. Je suis pas bien. J'ai une boule qui me percute la gorge. Je déteste cette période. Honnêtement, on me dit que je suis aigrie, méchante et incapable d'aimer les petits bons moments. Mais la vérité, j'en vois pas des bons moments là. Revenir dans ma famille maternelle fracassée, voir les liens usés, pas entretenus et surtout forcés. On a grandit et Noël rime avec obligation. Je vois ma mère se rendre malade pour faire des cadeaux à tout le monde alors qu'elle a zéro thune parce qu'elle est mal payée depuis qu'elle est en arrêt maladie. Et même de base. Infirmière, qu'est ce que c'est mal payé et dégradant. Je la vois se démener pour des gens qui s'en pètent un rien de sa gueule. La plupart de ma famille ne lui demande même pas comment elle va, comment elle vit depuis l'annonce de sa maladie. On donne la parole aux mêmes, qui racontent les mêmes merdes infâmes depuis des années. On craque une thune qu'on a pas pour se donner l'impression qu'on s'apprécie. C'est d'un ridicule. Cette pression inutile. Ce trop plein de bouffe. Ces sourires forcés. Ces dents serrés. Ça me tend vraiment. Puis les partiels aussi, ça approche et je sens que ça ne va pas aller. Je sais pas pourquoi je continue les études, enfin si, pour pas me tuer. On s'en inflige des choses juste pour essayer de se trouver un objectif viable à nos yeux. Je vais encore arriver livide devant la feuille et penser à rien pendant 2h (x6 matières). Pourtant, je pourrais y arriver, être brillante, apprendre, mais rien ne rentre dans ma tête. J'attends juste que l'angoisse me consume. J'ai commencé à écrire l'introspection de 2023, comme depuis quelques années, et franchement, les conclusions tirées sont minables. La vie est minable. Je le suis aussi. J'ai pas envie de faire le nouvel an, je sais que je vais être déçue, angoissée et triste. C'est pas un truc que j'aime fêter une année de plus, autant civile (nouvel an) que personnel (anniversaire). J'ai vraiment une aversion pour ces dates. Je paierai pour les passer seule. Comme l'année dernière. J'ai cru, le 31 décembre 2022, que j'avais avancé, que j'avais grandi, que ça irait mieux, pourtant, il n'en est rien. J'ai régressé, sur tous les plans. Le constat est d'une médiocrité qui m'égratigne le coeur. J'écris mal, je suis vide, la vie est morose, l'état du monde infâme. Je sais pas comment les gens font pour avoir le sourire, moi ça me donne envie de chialer tout ça.
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stramberrycheesecake · 5 months ago
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C’est hyper drôle, aujourd’hui c’était la journée de la loose😭
En mode on était allé la pote et moi au ciné et de un je suis sorti avant pour aller acheter un collier à ma mère mais le magasin était fermé 😞
Car ça fait presque la première fois en 20 ans qu’elle fête son anniversaire en Chine donc je veux lui faire plaisir
Mais du coup le trajet en tram état extrêmement long j’ai cru que j’allais y passer et ma pote et moi on devait de rejoindre à midi devant le métro. J’arrive vers midi 20 et je l’a vois pas.
Ensuite j’aide une dame à trouver et son bus et on discute et tout puis ensuite y’a un mec qui vient me voir , son téléphone à la main pour me demander le bus, je lui réponds et ensuite il demande mon âge, je lui réponds 12 (j’en ai pas 12, je vous rassure, c’est juste que je suis plutôt petite pour mon âge (😞) et que je voulais pas lui dire la vérité, parce que de base je dis toujours plus que mon âge et la bas j’avais grave pas confiance)
Et après il me dit ah ok, j’en ai 22 moi , je rigole gêné et puis ensuite par pure panique je dit "T’as vote aujourd’hui ou pas?" Il me dit oui, je lui demande pour qui il me dit qu’il sait pas et me demande pote qui j’ai voté (alors que j’ai dis 12ans, bref) je lui dit nfp et il dit pareil (je sais pertinemment qu’il ment, il a juste pas voté)
Et puis après il me dit quelque chose je comprends pas je lui demande de répéter, et là je comprends qu’il me demande si je veux me poser avec lui avec un verre
J’AI DIT QUE J’AVAIS 12 ANS ET LUI A 22ANS
bref, je dis non et que j’ai une amie que j’attends et qu’on doit aller au ciné et il me dit okay et va se poser et il se retourne toute les 5 secondes pour me fixer avec un sourire bizarre
Et depuis tout ce temps il y a le bus 220 qui est devant nous, ouvert, et dès que le bus ferme, il se rue vers le bus pour demander la porte
ÇA VEUT DIRE QU’IL EST RESTÉ JUSTE POUR ME PARLER
Et il entre dans le bus et vraiment il me fait aurevoir à travers la fenêtre comme dans yn film d’horreur
Quand je vous dit que j’ai toujours eu des problèmes avec les hommes
Ensuite déjà, ma pote arrive et pareil, elle est en retard car son bus prenait 40 min à arriver 💀
On prend le métro, on arrive et on voit un vélo payant, on le prend et on fait la route, elle roule et moi je suis assise sur la roue arrière ( je sais pas faire du vélo 😞)
Ensuite on arrive au musée et on s’achète nos billets pour un film au hasard parce que de base on voulais regarder Napoléon mais le film durait 8h💀
Et puis ensuite on va se prendre des chocolats chauds quand la machine, on prend et puis après on va se poser dehors et ma pote décide de vouloir reprendre quelque chose.
Je prend un café vanille et elle prend un cappuccino, le vers se coince et au final le cappuccino est ultra amer, elle jette et prend un café vanille pareil, et la le verre se coince complètement et y’a même pas de boisson, elle part 1€
Ensuite on sort et elle essaye de m’apprendre le vélo, je fais que de tomber et de me faire mal
So après on regarde le film et je vous le dit, 2h de pure ennui, j’ai limite fais que de dormir c’était horrible, c’était ennuyant à souhait mon dieu, plus jamais, c’était ignoble
Et puis après on part et on reprend le vélo pour aller acheter un panini et je m’assois littéralement dans le panier💀
Bref et on passe et tout, je descends et j’achète mon panini et elle sa crêpe à 3€ avec un billet de 50€😭
Puis elle reprend le vélo et la le vélo est tellement lourd qu’il tombe sur elle et elle évite de justesse de s’éclater la gueule, bref ensuite on y va parce qu’elle a trop honte
On mange et en rigolant je crache dans sans faire exprès quelques bouts de mon panini😞
Après on faut la chasse des velib et on cherche et tout, on demande à une dame de nous donner le sien elle nous recale sec. Ensuite on passe notre temps sur les velib coincé et on découvre qu’on peut en avoir un gratuitement avec notre navigo et bon ça marche pas😞
Bref ensuite la ligne 6 était bloqué du coup on a dû faire un graaaand tour
Apres j’ai goûté du bissap et a la la c’est délicieux purée j’adore encore s’il vous plaît
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lossinvivo · 6 months ago
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juste envie de me plaindre quelque part parce que l’enchaînement de situations merdiques me fait autant sourire que larmoyer : j’ai appris que j’étais enceinte il y a quelques jours (des heures avant mes derniers oraux de concours) mais que cette première grossesse était extra-utérine et nécessitait donc l’ablation de ma trompe gauche ! 6 échographies en 4 jours, j’ai filé au bloc opératoire après la deuxième sans avoir eu le temps de comprendre ce qu’il se passait et ai frôlé le malaise lorsque j’ai enfin réalisé que j’allais perdre une partie de moi. réveil difficile, la morphine agit à peine, j’ai déjà du mal à me réconcilier avec la sexualité après un nombre considérable de traumatismes et voilà que l’on m’arrache de moi-même lorsque j’avance enfin… à minuscules pas. sans prévenir, pendant ma seconde échographie, l’interne m’a fait entendre les battements cardiaques de l’embryon qui se développait depuis un mois et demi en moi. je comprenais pas d’où venaient tant de saignements (ils ont commencé dès le début de la grossesse) et c’est là que l’on m’a dit que ma trompe menaçait de se rompre, d’où les douleurs croissantes. c’est un fouillis incompréhensible mais j’ai en deux trois mouvements appris que j’aurais pu crever de ça, que la seule solution était de me retirer une partie de mon « appareil reproductif » et qu’il fallait faire attention à ne pas perdre mon autre (et dernière !) trompe puisque les risques d’une autre grossesse extra-utérine sont présents.
je me prépare depuis petite à me faire enlever les seins et les ovaires à cause d’une anomalie génétique mais tout s’est passé si soudainement que j’ai du mal à réaliser. merci à la vie et ses épreuves, merci de clôturer cette année d’acharnement avec un bouquet final aussi grandiose ! merci ! maintenant, finito les rapports sexuels, désolée boyfriend mais il va falloir t’y faire ! (envie de clamser, je n’ai même pas mentionné le soudain passage à l’hôpital hier, la maltraitance gynécologique, les désastres de la sncf pour mon retour à lyon étant donné que j’ai dû me faire opérer loin de tous à paris, ni le grotesque sens des priorités de ma mère, qui préfère aller faire la fête avec ses amis plutôt que venir me chercher à la gare… alors qu’elle avait dit oui)
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marie-swriting · 7 months ago
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Ramener Votre Cœur À La Vie - TASM!Peter Parker
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Marvel Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Résumé : Ta mère et May ont arrangé un rendez-vous entre toi et Peter en pensant que vous étiez fait l'un pour l'autre, toutefois vous penser que ça ne marchera pas.
Warnings : mention de la mort de Gwen et d'Oncle Ben, mention de relation toxique (pas de détail), anxiété, un peu d'angst, fin heureuse, ditees-moi si j'en ai loupé d'autres.
Nombre de mots : 3.4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Electric Touch par Taylor Swift Feat. Fall Out Boys (Taylor's Version) (From The Vault)
Tes vêtements sont éparpillés de partout dans ta chambre. On dirait un véritable chantier, mais ça ne t’arrête pas pour autant. Tu continues de fouiller dans ton placard à la recherche de la tenue parfaite. Enroulée dans ta serviette de bain, le désespoir prend un peu plus possession de ton corps. Tu n’aurais jamais dû écouter ta mère. Au moins, tu ne serais pas dans cette situation. Tu pousses un grognement de frustration quand on frappe à ta porte de chambre. Tu invites la personne à entrer et ta mère apparaît.
-Tu n’es toujours pas prête ? Il va arriver dans une trentaine de minutes !
-Oui, maman, je sais ! rétorques-tu, sèchement avant de prendre une voix plus douce. Désolée. Je sais pas quoi mettre, j’en ai marre. 
-Mets quelque chose dans lequel tu te sens bien.
-Plus facile à dire qu’à faire ! Je ne trouve que des défauts à tous mes vêtements. Je sais même pas pourquoi je t’ai écouté, en fait. Je le connais même pas et on a déjà un rendez-vous. Ça se trouve, ce gars est quelqu’un d’horrible, commences-tu à déblatérer en faisant les cent pas. Enfin, tu le connais pas réellement non plus. Tu sais juste ce que ta collègue, May, t’a raconté. Peut-être qu’elle a embelli la réalité ! 
-Je ne connais peut-être pas Peter personnellement, mais je l’ai déjà vu plusieurs fois et tu l’as aussi vu une fois, je te rappelle. Tu l’as même trouvé mignon.
-Je l’ai vu cinq minutes il y a deux ans, ça ne compte pas vraiment. 
-Je suis sûre que Peter est quelqu’un de gentil, affirme ta mère en caressant ta joue pour te calmer. Pour te le prouver : quand May oublie d’amener son repas, il l'emmène toujours avec un grand sourire et un bisou sur la joue. Il l’accompagne souvent au travail quand il fait nuit. Et toutes les fois où je lui ai parlé, je l’ai trouvé très poli. Tu crois vraiment que je t’aurais arrangé un rendez-vous avec le premier venu ? J’ai de l’instinct, ma puce.
-Je ne suis toujours pas convaincue. On s’est à peine échangé trois messages et c’était juste pour s’assurer que c’était toujours bon pour aujourd’hui. Et puis, ça se trouve, je ne vais même pas lui plaire. Et même si ça fonctionne ce soir, qui dit que ça durera dans le temps ? Mes histoires se finissent toujours mal. C’est bon, je vais annuler, c’est mieux, déclares-tu en tentant de prendre ton téléphone, mais ta mère te l’enlève de tes mains.
-Tu ne vas pas annuler. Respire, détends-toi, ça va aller, dit-elle avec douceur. Écoute, je sais que ta dernière relation avec George s’est mal passée et que tu en as beaucoup souffert, mais tu ne peux pas continuer à fermer ton cœur à de nouvelles rencontres, car tu penses que tu vas retomber sur une autre version de lui. Et puis, même si le courant ne passait pas entre toi et Peter, ce dont je doute, tu aurais au moins fait un pas en avant. Tu n’as pas à avoir peur. Allez, enfile ça et tu verras, tu seras belle et à l’aise dans tes vêtements, ajoute ta mère en te donnant une robe mi-longue. Je dois aller au travail. Préviens-moi quand tu es rentrée, d’accord ? Faites attention à vous. Ça va aller, ma puce, j’en suis sûre.
Ta mère t’embrasse une dernière fois sur le front avant de quitter ta chambre. Tu pousses un long soupire puis, tu finis de te préparer. Pendant que tu fais ton maquillage, tu ne peux t’empêcher de regarder ton téléphone, attendant un potentiel message de Peter t’informant que le rendez-vous est annulé. Ta mère avait réussi à faire descendre ton anxiété, mais tes peurs ont vite repris le dessus une fois seule à nouveau. Pour toi, ce rencard peut se terminer uniquement de deux seules façons : soit ça finit mal et tu as le cœur brisé, ce qui est probable, soit il se finit bien et ton cœur peut enfin guérir, ce dont tu doutes. Tu te demandes si Peter est dans le même état que toi.
La réponse est simple : il est encore plus en panique que toi. Il a seulement accepté ce rendez-vous pour faire plaisir à Tante May. Depuis la mort de Gwen, il s’est beaucoup renfermé, mais, à présent, il veut faire des efforts. Toutefois, parmi ces efforts, il n’avait pas inclus “sortir avec d’autres personnes”, surtout si c’est pour mettre une autre personne qu’il aime en danger. Il ne veut pas reproduire ce qui s’est passé avec Gwen. Au début, il avait essayé d’y échapper, mais May a tellement insisté qu’il a fini par céder. Pour lui, ce rencard est une ultime tentative pour voir si sa vie amoureuse peut marcher tout en étant Spider-man. Il aimerait que ça fonctionne pour une fois, mais il ne peut s’en empêcher d’être pessimiste.
Sachant que votre rendez-vous est en fin de journée, Peter a décidé de faire sa patrouille quotidienne un peu plus tôt. Il n’y a pas grand-chose qui sort de l’ordinaire, par conséquent, il arrive à rentrer chez lui pile à temps pour se préparer. Au moins, même si ce rendez-vous est catastrophique, il est sûr qu’il sera à l’heure. 
En entrant dans sa chambre, il enlève vite sa tenue de Spider-man et se jette sous la douche. Dans son placard, il prend d’abord la première tenue qui lui tombe sous la main puis, il commence à paniquer. 
“C’est un premier rendez-vous, je peux pas mettre n’importe quoi”, se dit-il. 
Il s’apprête à se changer quand il se demande pourquoi est-ce qu’il se casse tant la tête alors que ça ne va pas aboutir. Il ne va sûrement pas te plaire ou vice-versa. Alors, il renfile son tee-shirt noir et se regarde rapidement dans le miroir. Sa tenue est décontractée, peut-être un peu trop pour un premier rendez-vous. Il devrait peut-être ajouter une veste. Il ne voit pas vraiment quelle différence ça fait. Il n’arrive pas à deviner si sa tenue va. Après tout, il ne veut pas faire trop d’effort, mais d’un côté, il a envie d’en faire un peu. Tu mérites d’avoir un rencard avec un mec à peu près présentable. Il finit par troquer son tee-shirt noir pour un bleu foncé. C’est un peu moins triste, n’est-ce pas ? Quand il regarde l’heure, il voit qu’il n’a pas le temps de réfléchir plus longtemps et s’occupe de ses cheveux en faisant sa coupe habituelle. May l’interrompt rapidement pour lui signaler qu’elle part au boulot.
-T’es mignon comme ça, je suis sûre que Y/N sera de mon avis.
-J’sais pas, marmonne Peter en se tournant vers May.
-Crois-moi, c’est déjà le cas. Sa mère m’a dit que tu lui avais tapé dans l'œil, affirme-t-elle avec un grand sourire. 
-Ça ne veut pas dire que ce rendez-vous sera bien. Je ne suis même pas sûre de vouloir sortir avec quelqu’un d’autre, Tante May.
-Peter, je sais que la mort de Gwen a été compliquée pour toi, mais tu ne peux pas rester enfermé dans une boucle où Gwen est encore à tes côtés, commence May en posant ses mains sur les épaules de son neveu. Tu dois avancer. Ça ne veut pas dire que tu vas l’oublier. Gwen sera toujours dans ton cœur et c’est normal, mais ça ne veut pas dire que personne d’autre ne doit rentrer. Et puis, ce rendez-vous n’est pas obligé de se finir sur une relation amoureuse. Peut-être que tu te feras une nouvelle amie et ça, ça sera déjà un grand pas. Je suis déjà fière de voir que tu t’autorises à avancer, malgré la douleur.
-Elle me manque, murmure Peter en regardant le sol.
-Je sais, mon grand.
-Tu crois que la douleur s’arrête un jour ?
-Je crois que ça devient plus facile de vivre avec, répond May délicatement. Tu sais, maintenant, j’arrive à penser à ton Oncle Ben sans avoir mon cœur qui se déchire complètement. J’arrive à penser d’abord aux bons souvenirs avant de me rappeler qu’il n’est plus là. Ça ira bien pour toi aussi, Peter. J’en suis sûre. 
Peter fait un dernier sourire à sa tante alors qu’elle quitte la pièce. Quand Peter est prêt, il regarde son téléphone et voit que tu n’as pas annulé à la dernière minute, il n’a donc pas d’autre choix que de partir prendre le métro. Logiquement, il devrait arriver à sept heures pile chez toi pour que vous puissiez aller au diner à une quinzaine de minutes de ta maison. 
Dans le métro, Peter commence à stresser de plus en plus en pensant à ce qu’il pourrait te dire. Après tout, il ne te connaît pas. Vos conversations seront sûrement vides et si c’est le cas, le rendez-vous va être très, très long. Alors qu’il réfléchit à une question qu’il pourrait te poser pour briser la glace, le métro s’arrête abruptement. Peter regarde par la vitre et voit qu’ils ne sont pas arrivés à une station. Soudain, une voix interrompt les interrogations de Peter et des personnes à côté de lui en informant : 
“Chers voyageurs, nous vous informons que nous avons actuellement un problème technique. Nous faisons tout pour régler la situation au plus vite. Nous nous excusons pour ce désagrément.” 
Peter soupire en entendant l’information. Il risque d’être en retard. Super. Il sort son téléphone pour te prévenir, mais bien évidemment, son téléphone n’a pas de réseau. 
Pour lui, cette panne sonne comme un présage, il n’aurait pas dû accepter ce rencard. Même si toute cette histoire ne se termine pas comme avec Gwen, le fait est que ça ne marchera pas, c’est sûr. Il aimerait ne pas souffrir à nouveau, mais Peter a l’impression d’être allergique au bonheur. 
Peter tente de calmer son anxiété en repensant aux mots de Tante May et range son téléphone avant de prendre son mal en patience jusqu’à ce que la situation soit réglée. 
De ton côté, tu attends Peter, assise sur le canapé du salon. Il est bientôt sept heures, il devrait arriver d’une seconde à l’autre. Une fois de temps en temps, tu jettes un coup d'œil par la fenêtre, mais tu ne le vois pas arriver. Plus les minutes passent et moins tu arrives à tenir en place. 
“Respire, détends-toi, ça va aller”, la voix de ta mère résonne dans ta tête en vain. 
Tes yeux voyagent entre la fenêtre et ton téléphone, les deux ne t’apportent aucune nouvelle sur l’arrivée de Peter. Tu commences à te mordre la lèvre en t’imaginant les pires scénarios. Il t’a peut-être posé un lapin ? Non, ta mère t’a assuré qu’il était gentil donc il ne l’aurait pas fait. Tu as peut-être donné la mauvaise adresse ? Tu regardes tes messages et découvres que tu n’as pas fait d’erreur. Peut-être que tu as mal compris le jour et l’heure ? Tes messages prouvent que tu ne t’es pas trompée. Il lui est peut-être arrivé quelque chose de grave, alors ? Non, tu ne peux pas commencer à imaginer des choses horribles. Il a juste du retard, rien d'autre. N’est-ce pas ?
Tu attends encore un peu et quand la demie est passée, tu lui envoies un message pour savoir où il est. Tu n’obtiens pas de réponses. Tu commences à ronger tes ongles alors que ton cœur bat de plus en plus vite, le stress devenant trop important. Tu n’arrives pas à comprendre et tu commences à douter de tout ce rendez-vous. C’était clairement une erreur, tu n’aurais jamais dû accepter. Tu aurais aimé que ça marche pour une fois, mais tu sembles être maudite. Tu avais raison, tu vas avoir le cœur brisé et ce rencard va mal se finir - si Peter finit par arriver.
Après plus de quarante minutes bloqué dans le métro, Peter descend enfin à ta station. Il se faufile entre les gens en courant, ne voulant pas être plus en retard. Cinq minutes plus tard, il voit enfin ta maison au loin. Quand il passe devant la fenêtre de ton salon, tu le vois courir telle une furie. En regardant ton téléphone, tu vois que c’est huit heures cinq. Il a plus d’une heure de retard, à cette réalisation, tu lèves les yeux au ciel. Il a intérêt à avoir une bonne excuse. Tu as déjà donné dans les mecs qui ne sont pas ponctuels, tu n’as pas besoin d’un de plus ! 
Quand il est devant ta porte, il passe rapidement une main dans ses cheveux, prend une profonde inspiration avant de frapper. Il patiente un instant avant que tu ouvres la porte. En te découvrant, Peter est subjugué par ta beauté alors, il reste planté, là, à ne rien dire. Quand tu lui lances un regard, il reprend ses esprits avant de parler.
-Je suis terriblement désolé pour le retard. J’étais bloqué dans le métro et…
-Un message n’aurait pas été de trop, l’interromps-tu sèchement.
-J’avais pas de réseau. J’en ai eu quand je suis enfin arrivé à la station. En temps normal, je suis ponctuel, je te promets. Je suis désolé de t’avoir fait attendre. Tu as sûrement pensé que je t’avais posé un lapin et c’est normal, mais ce n’est pas mon genre. J’ai essayé de faire au plus vite quand le métro a redémarré, explique Peter et tu sens qu’il est sincère. Tout est ruiné, n’est-ce pas ? Ce n’était pas mon but. Je comprendrais si tu ne voulais plus qu’on sorte ce soir.
-Je veux bien qu’on sorte. Le métro est tombé en panne, ce n’est pas de ta faute, assures-tu en souriant. 
En entendant ta phrase, Peter te fait un sourire. Même s’il n’avait pas forcément hâte pour ce rendez-vous, le fait est qu’il s’est engagé avec toi et il met un point d’honneur à tenir ses promesses. 
Tu prends ton sac à main et fermes la porte de chez toi. Peter te laisse passer en premier et vous marchez en direction du diner. Sur le chemin, tu demandes à Peter de te donner un peu plus de détails sur la panne du métro, ignorant par quel sujet commencer la conversation. 
Quand vous êtes installés à votre table, vous continuez d’échanger des banalités. Juste en vous regardant, on peut deviner que vous n’êtes pas à l’aise, vous ne savez pas comment agir avec l’autre. Aucun de vous n’ose commencer une conversation profonde, comme si vous aviez oublié comment agir lors d’un premier rencard. Tu contemples même l’idée d’inventer une excuse pour partir. La discussion reste embarrassante jusqu’à ce que vous commandiez à manger. Après avoir évoqué une énième banalité, Peter lâche un soupire avant de prendre la parole : 
-Je suis sûr que cette situation est aussi gênante pour toi que pour moi. C’est ta mère et ma tante qui ont organisé tout ce rendez-vous, mais ça n’a pas à être aussi embarrassant. Je ne sais pas pour toi, mais c’est mon premier rencard depuis un moment et je suis un peu rouillé. Ma dernière relation s’est terminée… de manière tragique, disons et donc, on a pas forcément besoin de se mettre de grandes attentes pour ce soir. On devrait juste apprendre à se connaître sans s’attendre à quelque chose en particulier et juste voir où ça nous mène, si ça te convient. 
-Ça me convient, acceptes-tu en poussant un soupir de soulagement. Ma dernière relation s’est mal terminée également. C’était assez toxique, et j’avoue que j’ai du mal à être à l’aise.
-Alors, allons-y doucement. Pas besoin que ça soit un grand rendez-vous romantique, apprenons simplement à être à l’aise avec une nouvelle personne. Qu’est-ce que tu en dis ? 
-Je suis d’accord avec toi. 
À partir de ce moment, la tension quitte votre table, vous laissant vous découvrir tranquillement. Peter te pose quelques questions sur le livre que tu as lu dernièrement et rapidement, vous parlez de vos centres intérêts, qu’ils soient communs ou non. 
Finalement, vous arrivez à passer un bon moment. Tu rigoles plusieurs fois, suite à des remarques de Peter. On ne t’avait pas fait rire de cette façon depuis longtemps. Peter est tout de suite sous le charme de ton rire, adorant la manière dont ton visage s'éblouit. Peter te parle un peu plus de lui et tu dois avouer que tu apprécies de plus en plus sa personnalité. Ta mère avait raison, Peter est quelqu’un de réellement gentil. À certains moments, vous rentrez un peu plus en détails de vos anciennes relations, sans trop vous attarder, certaines blessures encore trop fraîches, mais vous comprenez que l’un comme l’autre, vous avez encore un peu de chemin à faire, mais vous n’êtes pas contre l’idée de le faire ensemble. 
Après avoir mangé, vous restez encore un peu au restaurant, ne voyant pas les minutes défilées. Quand vous finissez par partir vers les vingt-deux heures passées. À peine dehors, tu as un frisson à cause de la fraîcheur de la nuit. Peter le remarque et te propose sa veste. Tu essayes d’abord de refuser, mais il insiste et tu finis par accepter. Alors qu’il te la mets sur tes épaules, sa main droite frôle ta peau et tu frissonnes à nouveau, mais pas à cause du froid, ton cœur bat également plus rapidement, mais pas à cause de l’anxiété. Son toucher était comme électrique et en relevant la tête, tu vois Peter proche de toi et tu te dis qu’il est encore plus beau à cette distance. Tu essayes de ne rien laisser paraître alors que vous commencez à marcher vers chez toi.
Sur le chemin, vous continuez à discuter et tu aimerais que ce moment n’ait jamais de fin. Tu n’aurais pas pensé que tu aurais pu te sentir autant connecté avec un autre homme aussi rapidement. Pour Peter, il n’aurait jamais cru qu’il arriverait à s’autoriser à regarder une autre femme que Gwen. Tante May avait raison, Gwen est toujours dans son coeur, mais il n’est plus aussi contre de laisser quelqu’un d’autre rentrer. Peut-être pas tout de suite, mais si tu devais le faire, il en serait content.
Quand vous êtes devant ta porte d’entrée, tu redonnes la veste à Peter et tu espères secrètement toucher sa main, mais le vêtement t’en empêche. Tu souris à Peter alors qu’il finit de parler du début de sa théorie sur le multivers. 
-C’était vraiment bien ce soir. Je ne pensais pas passer un aussi bon moment, sourit-il.
-Moi non plus. J’avais beaucoup d’appréhension. 
-Je te comprends. 
-Tu sais, je ne serais pas contre l’idée de refaire quelque chose dans le genre, commences-tu en évitant son regard. Je serais contente de voir où ça nous mène, même si on prend notre temps.
-J’en serais content aussi. Est-ce que tu crois que ça serait trop rapide si je te disais que tu es très belle ? J’y ai pensé toute la soirée et je me suis dit que je devais te le dire avant de partir et de regretter d’avoir rien dit. 
À son compliment, tes joues se mettent à chauffer alors qu’un sourire prend place sur ton visage que Peter trouve plus que mignon. Savoir qu’il t’a fait sourire réchauffe son coeur. 
-Ce n’est pas trop rapide, j’apprécie le compliment. Tu es mignon également. Et tu crois que ça serait trop rapide si je t’embrassais la joue ? demandes-tu et Peter se fige. Tout de suite, tu regrettes ta question et tu ne sais plus où te mettre. Désolée, je suis allée trop loin, je n'aurais pas dû le dire.
-Je m’y attendais pas, c’est tout, mais ça me dérangerait pas.
Légèrement embarrassée, tu te rapproches de Peter et poses ta main sur sa joue avant d’embrasser sa joue droite. En sentant ce contact sur sa peau, Peter ne respire plus pendant une seconde. Il ne pensait pas que ton toucher serait aussi éléctrique contre sa peau. Le baiser était court, mais il l’a en mémoire. Il sait qu’il va y repenser chaque seconde de la journée. Quand tu t’éloignes, tu souhaites une bonne nuit à Peter avant de rentrer chez toi. Peter reste planté jusqu’à ce que ta porte soit totalement fermée puis, il quitte ton porche, un grand sourire aux lèvres. 
Tous les deux, vous repensez à cette soirée avec tendresse. Vous savez que ce n’est que le tout début, mais vous savez déjà que l’un comme l’autre saura ramener votre cœur à la vie. Vous avez déjà envie de vous revoir et peut-être que ça vous prendra un peu de temps avant de vous autoriser à tomber amoureux à nouveau, mais ce n’est pas grave. Pour une fois, vous savez que ça va bien se passer.
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pitite-xena · 2 years ago
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"Je m'appelle T. Yaya"
[TW mort]
Il y a 15 ans je me lançais dans des études pour devenir éducatrice spécialisée (pfiou j'aurais pas dû compter, je me prends un coup de vieux). Il a 12 ans, j'obtenais mon diplôme avec succès, sûre d'avoir trouvé ma voie : c'est ce métier qui est fait pour moi.
J'ai eu 2 stages géniaux, 1 beaucoup plus compliqué qui m'ont permis de me rendre compte que malgré ma peur initiale, c'est dans le monde du handicap psychique que j'ai envie d'évoluer.
Certains de mes camarades ont fait leurs stages dans des structures pour personnes vieillissantes, ou pour enfants polyhandicapés porteurs de maladies rares. Et ils ont été confrontés à quelque chose d'affreux : la mort d'une personne qu'ils accompagnaient. Je me revois dire à @wonderbandersnatch que j'espérais que cela ne m'arriverait jamais, car je ne sais pas si je serais capable d'y faire face et de continuer à travailler.
Il m'aura donc fallu 15 ans pour avoir la réponse à cette question. Et dieu que j'aurais aimé ne pas connaître cette réponse. Mais tragiquement jeudi matin j'ai appris le décès d'un enfant qui était accompagné par mon service depuis 7 ans.
Cet enfant, je ne l'ai jamais eu en référence. Mais pendant 2 ans je l'ai eu en groupe toutes les semaines. Puis j'ai continué à le croiser très régulièrement, à échanger quelques mots, à suivre ses progrès de loin.
Depuis jeudi je suis dévastée, un fantôme. Continuer à aller m'occuper des autres enfants me semble insurmontable et pourtant je le fais. Car eux aussi ont besoin d'être accompagnés, malgré l'atrocité de la situation, malgré la tristesse, malgré tout celà. Alors on y va, on fait face. Et contre toute attente leur présence nous aide à garder une contenance.
C'est finalement lorsqu'ils ne sont plus là le plus dur. Lorsqu'on se retrouve face à ses photos, ses dessins, son sourire d'ange que tout s'écroule. Lorsqu'on essaye de dormir aussi, et qu'on s'imagine la scène en boucle. Lorsque les souvenirs se bousculent dans nos têtes, lorsque sa voix résonne à nos oreilles.
Demain je vais assister à l'enterrement d'un enfant de 12 ans. Et je ne crois pas avoir eu à traverser d'épreuve plus horrible que celle ci...
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deesseashley · 1 year ago
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14/09/2023 -- Photo 4:
Une pure merveille mais vraiment, j'en connais une qui va l'aimer très très fortement celle là, alors oui il y a pas de tétons et j'en suis désolée ( enfaite non ) mais avec les tatouages, le regard, le sourire, la couleur des yeux et l'ondulation des cheveux ... aller avoue que tu l'aimes bien hein CLEO :D
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lesdamesmures · 8 months ago
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Scène 10 "Une femme mure sur la plage"
La mer était basse, des petites vaguelettes se suivaient en cascade, formant des lignes d’écume leur course pour se fondre sur le sable. Julie rompait cette communion silencieuse
- Que c’est reposant Titouan ! C’est parfait, j’adore ce paysage sauvage, loin de tout, tu es un ange de m’avoir amené ici ! Elle se tourna vers moi pour m’embrasser la joue en remerciement
Je sentais la pression de ses doigts sur ma hanche, comme pour se lover contre moi pour profiter de la magie de l’instant
- J’adore ce coin aussi Julie, je suis heureux de vous y amener, c’est un moment inoubliable pour moi, que d’y revenir avec vous « la femme mure de la plage » ! J’étais dans mes songes en sa compagnie, ému, laissant aller mes pensées, mais aussitôt je réalisais l’indélicatesse de mon propos
Je ne savais plus quoi ajouter quand elle tourna la tête vers moi avec une expression de surprise. Sans autre commentaire elle ajouta
- On va s’installer plus bas Titouan ! Elle prit mon bras pour descendre la dune qui menait sur la plage
En approchant du bord, elle me montra du doigts un endroit qui lui convenait pour s’installer en tournant la tête vers moi elle me demanda 
- C’est moi que tu évoquais Titouan, en disant « la femme mure de la plage » ? 
J’étais gêné, je m’en voulais de l’avoir appelé ainsi et surtout très embarrassé. Comment justifier cette dénomination impersonnelle qui me trottait dans la tête depuis ce premier jour. Je m’empêtrais dans des explications sans savoir comment m’en sortir. Elle se mit à rire devant mes tentatives incohérentes mais insista pour savoir ce que j’avais voulu dire
Je me sentais coincé mais je lui devais une explication et que la meilleure était de lui dire les choses avec franchise. Elle s’arrêta en posant son parasol 
- On peut s’installer ici, ça te va Titouan ? 
- Oui bien sur Julie, on sera très bien, on a le temps avant que la mer remonte, on se mettra un peu plus haut s’il faut ! Répondais-je en posant à mon tour son panier et mon sac à dos
Elle restait debout face à moi, comme si elle attendait une réponse à sa question. Je baissais les yeux en lui avouant ce que j’avais ressenti le premier jour où je l’avais vu sur la plage et les autres matins jusqu’au jour où nous avions parlé avant de se baigner ensemble. Elle m’écoutait sans rien dire, curieuse, silencieuse jusqu’au moment où mon embarras devenait si gênant qu’elle reprit
- Tu sais Titouan, j’avais remarqué tes regards indiscrets par moment, mais je n’imaginais pas que tu pensais à moi au point de m’appeler ainsi, ça me donne la sensation d’être une proie que tu convoitais ! Résumait-elle d’une voix calme et ferme
Une fois encore je me sentais morveux comme un gamin surprit essayant de cacher des pensées inavouables
- Excusez-moi Julie, il n’y a rien de méchant dans ce propos mais pour tout vous dire, dès que je vous ai vu, j’ai ressenti une attirance, je vous ai trouvé belle, fascinante ... inaccessible, alors dans mon esprit vous étiez « la femme mure de la plage ». Je n’ai jamais pensé être indélicat j’ai beaucoup de respect pour vous mais vous occpuez mes pensées depuis ce jour
Elle m’écoutait attentive, on était debout l’un en face de l’autre, elle avait lâché mon bras depuis qu’on s’était arrêté. Elle semblait surprise, hésitante ne sachant comment interpréter ce que je lui avouais malgré un sourire retenu, son expression était un mélange de tendresse et d’étonnement, je la sentais émue tout comme je l’étais en maintenant son regard
Elle caressa ma joue sans rien ajouter et ouvrit ses bras en disant
- Viens dans mes bras Titouan, tu es trop touchant !
Je fis un pas en avant pour me serrer contre elle, ses bras se refermant sur moi, hésitant un instant j’entourais sa taille pour me serrer contre elle. Je sentais sa poitrine s’écraser sur mon torse et la chaleur de son corps m’envahissait d’un frisson. Je sentais mon coeur battre contre sa poitrine. Elle redressa sa tête vers moi et me couvrit de petits bécots sur le visage, pour finir par poser ses lèvres sur les miennes en m’entrainant dans un long baiser d’amour. 
Ses lèvres s’entrouvraient sur les miennes, posant sa main sur l’arrière de mon crâne comme pour m’inviter dans un baiser d’une douceur enivrante. Je ne pouvais retenir l’effet qui venait durcir contre son ventre. Ce moment dura une éternité, je savais qu’il me resterait à jamais
Quand elle recula ses lèvres des miennes, elle garda un moment ma tête dans son cou en m’avouant qu’elle n’avait jamais eu un anniversaire aussi surprenant, aussi troublant, que c’était son anniversaire le plus agréable depuis bien des années. Elle chuchotait à mon oreille, j’étais aux anges et terriblement excité d’un désir interdit jusqu’alors. 
Mes bras se pressaient autour de sa taille, je pouvais ressentir l’épaisseur de ses hanches, de son corps mature dont les formes se « lovaient » contre moi, épousant mon torse. Je découvrais la douceur confortable de son ventre contre mon sexe qui réagissait malgré moi dans mon bermuda. Mes doigts commençaient à se hasarder sur ses reins à travers sa tunique, révélant la texture élastique de son maillot, ma main remontait sur son dos cherchant sa peau nue, ma paume s’ouvrit pour rester entre ses omoplates en exerçant une pression que je maintenais, comme pour laisser son buste et sa poitrine m’envelopper de leur douceur
On restait un long moment, sans bouger, sans rien dire, je pouvais sentir l’odeur de sa peau d’où émanait un parfum discret, mes narines prenaient comme des bouffées de son parfum naturel, mes lèvres pouvaient caresser la douceur de sa peau
- Tu es bien comme ça Titouan ? Chuchotait-elle, rompant ce moment de communion inattendu mais tellement rêvé
Je n’osais plus bouger, mes yeux embrumés de bien-être s’ouvraient, mes lèvres contre sa nuque lui volaient un baiser presque indicible
- Oh Julie, je n’ai jamais ressenti un moment aussi troublant, aussi doux, aussi … ! Je m’arrêtais avant de lui faire comprendre le désir et l’excitation que je ressentais
- Je le ressens aussi Titouan, même si ça ne se voit pas ! Enchainait-elle pour m’éviter une nouvelle maladresse, je compris qu’elle avait senti mon excitation et ne s’en offusquait pas
- Pardon Julie, je ne veux pas vous choquer mais je vis un rêve éveillé ! J’étais sincère et redressait ma tête pour la regarder comme pour m’assurer que je ne rêvais pas
Elle me souriait tendrement, ses yeux étaient luisants, elle s’approcha en déposant un baiser sur mes lèvres puis passa sa main dans mes cheveux en disant
- Et si on s’installait mon prince, j’ai envie de me baigner, pas toi ? Reprenait-elle de sa voix qui me devenait familière, douce et sure comme pour me sortir de ce moment onirique
Je me sentais gêné en m’écartant d’elle, je me baissais lui rapprochant son panier et m’occuper de mes affaires. Je sortais ma serviette en l’étalant sur le sable tout en restant accroupi. Je gagnais du temps en espérant que mon ardeur allait se calmer avant de retirer mon bermuda
Julie était debout, elle regardait les alentours 
- Finalement j’ai choisi mon maillot bleu marines avec les brettelles blanches ! Lançait-elle en attrapant sa tunique pour la retirer d’un coup par dessus sa tête
Je levais les yeux alors qu’elle dévoilait ses cuisses en même temps que son maillot m’apparaissait, je l’avais imaginé noir mais au soleil il était d’un bleu pétrole très sombre proche du noir. Son visage était masqué un court instant par sa tunique qu’elle tirait par dessus sa tête, ce bref moment me dévoila son entrecuisse qui laissa apparaitre quelques poils pubiens, confirmant comme je l’avais rêvé, une toison naturelle et visiblement dense. A cette vision, mon érection n’allait pas se calmer j’essayais de rester le plus naturel possible quand son visage réapparu, elle me regardait comme si elle attendait une réaction sur le choix de son maillot
- Il est très beau ce maillot Julie, j’étais bien embarrassé pour vous conseiller lequel porter !
- Je pensais que tu aurais choisis celui là en dernier Titouan, c’est le plus sobre, plus discret, celui qui correspond le plus à mon âge ! Répondait-elle en rajustant machinalement son maillot comme le font les femmes qui viennent de se dévetir sur la plage. Ses mains tiraient l’élastique au niveau des cuisses, comme pour remettre en ordre tout ce qui pouvait dépasser
- Il est très élégant je trouve, il vous va bien même si je vous ai pas vu avec les … autres ! J’étais en contrebas à genoux sur ma serviette alors qu’elle était à peine à 2 mètres de moi. Je m’arrêtais net avant de finir ma phrase en la regardant tirer son maillot pour ranger pudiquement les quelques poils anarchiques qui dépassaient 
En me voyant, elle baissa la tête comme pour vérifier que plus rien ne dépassait, ajoutant :
- Tu vois je suis pas vraiment prête ni à la mode pour faire du naturisme Titouan ! Et elle se mit à rire en me voyant ravaler ma salive avec un sourire troublé. Tout ce qui se passait et cette délicieuse surprise que j’imaginais et espérais dans mes pensées solitaires, me mettait dans tout mes états
- Sans vouloir vous choquer Julie, je ne sais pas s’il y a une mode pour le naturisme et puis c’est naturel, je trouve que c’est plus féminin une femme naturelle
- Ah oui vraiment ! Je pensais que les jeunes préféraient les femmes rasées ou entretenues au moins ? Elle parlait de ce sujet avec spontanéité, comme si elle évoquait avec naturel une partie de son anatomie
- Pas moi Julie, je n’ai jamais aimé cette mode anti-poils ! Ajoutais-je comme pour la rassurer et tenter de me mettre au diapason. Elle avait une certaine pudeur pourtant elle parlait sans détour, elle était médecin et devait être confrontée à la nudité quotidiennement en tant que dermatologue
- Tu ne te met pas en maillot Titouan, à moins que tu aies décidé de faire du naturisme ? Reprenait-elle en sortant sa serviette de son panier 
- Si, si Julie je vais aller me baigner aussi et si vous gardez votre maillot je garde le mien ! Pourtant j’étais très gêné, mon sexe était dur et en maillot je ne pouvais pas lui cacher mon érection
J’enlevais mon tee-shirt en le passant par dessus ma tête, elle sortait des affaires de son panier, j’en profitais pour retirer mon bermuda en restant le plus recroquevillé possible, espérant une baisse rapide de mon désir. Je me sentais honteux comme un gamin qui bande pour un rien, y compris quelques poils qui dépassent mais tout ce qui m’arrivait ce matin et ces aveux de la veille, me rendait plus que sensible au moindre détail intime
Une fois sortie ses affaires, elle pris sa crème solaire et m’en proposa en jouant son rôle de spécialiste de la peau, me rappelant les méfaits d’une exposition prolongée au soleil. En tendant son tube de crème, elle s’enduisait les bras en ajoutant :
- Elle résiste à l’eau et même si ta peau est encore jeune et déjà bien bronzée, c’est plus prudent avec ce soleil
J’avais même droit à de la prévention, je l’écoutais attentivement quand elle me mettait en garde sur le vieillissement prématuré de la peau à cause d’exposition trop longues et répétées, sans parler des risques de cancer, elle utilisait le terme « mélanome malin » et parlait de ses patientes obsédées par leur bronzage qui avaient l’épiderme fripé alors qu’elles avaient à peine plus de 40 ans
Je n’aimais pas trop m’enduire de ces crèmes grasses mais je me laissais convaincre par ses conseils avisés, je voulais lui faire plaisir et ça me permettait de gagner un peu de temps. Je tendais ma main pendant qu’elle pressait le tube pour me donner de la crème, la laissant décider sur la quantité. Je l’étalais sur mon bras, mes épaules, passait rapidement sur mon torse et un peu le visage. Elle me tendait le tube à nouveau en souriant pour que je n’oublie pas l’autre bras et les jambes m’ordonnait-elle en me taquinant
De son côté elle s’enduisait en massant toutes les parties dénudées de son corps, rajoutant de petites quantités sans oublier l’arrière de ses cuisses et ses mollets, pour terminer par son buste où son maillot laissait apparaitre le délicieux sillon de sa poitrine. J’étais toujours à genoux, je la regardais faire tout en continuant à faire pénétrer la crème sur mes cuisses en mimant ses gestes. Elle me tendit le tube à nouveau en me demandant :
- Tu veux bien m’en mettre dans le dos mon prince ! Je t’en mettrai après !  Elle souriait en me tendant à nouveau sa crème, l’odeur parfumée planait autour de nous, c’était un moment très agréable que le cerveau enregistrait par association, ces odeurs qu’on associe à des souvenirs de plage
Je reconnaissais cette odeur, celle que j’avais senti lors de nos précédentes entrevues. Elle se tourna pour m’offrir son dos, je me relevais et posait une noix de crème entre ses omoplates, une autre un peu plus bas où son maillot le permettait et au niveau de sa nuque. Mon érection qui commençait à dégonfler, se réveilla à nouveau en voyant son dos et son fessier si proche, proche de son dos, elle se réveillait encore plus quand mes doigts rentraient en contact avec sa peau chaude. Elle avait une superbe peau, hâlée sans être brulée, sa texture était douce et soignée, avec le soleil je découvrais un léger duvet blond répartis sur ses bras
Elle restait silencieuse, mes mains étalaient délicatement la crème en suivant la frontière de son maillot bleu sombre, mes doigts imprégnaient les endroits encore lisse. Je caressais sa peau pour la première fois, mes doigts étaient caressant et s’attardaient pour faire pénétrer le surplus de crème
- C’est très agréable Titouan mais vas-y plus fort si tu veux qu’elle pénètre ! Disait-elle en soulevant d’une main ses cheveux attachés en queue de cheval, m’invitant à masser sa nuque et son dos
- D’accord Julie, mais je crois que j’ai du en mettre un peu trop ! Rétorquais-je insistant plus fortement sur sa nuque, je sentais sa nuque se raidir pour maintenir sa tête
Elle se tût, je massais assez fermement sa nuque en glissant jusqu’à son cou, après quelques passages répétés je percevais un « hum !!! ». Elle profitait d’un soin du corps administré debout sur cette plage déserte. Quand mes mains descendaient sur son dos en étalant la crème sur les côtés, mes doigts rencontraient les plis de sa peau, ses petits bourrelets que je trouvais émouvants, signe de son âge mure où la peau s’enrobe avec l’âge. Arrivés en bas de son dos, mes paumes remontaient, je voyais sa peau rouler formant de petits monticules au bout de mes doigts
Sans rien dire, elle dégagea ses épaules en faisant glisser ses bretelles l’une après l’autre sur ses bras, pour m’inviter à rajouter un peu de crème. Je remettais de la crème sur chacune de ses épaules, mes mains se faisaient plus fermes sur ses épaules, elle bougeait au rythme de mes passages. Ces épaules avaient une rondeur délicieuse, ses bras marquaient un pli charnu, mes doigts se faufilaient presque dans ses plis y compris ceux formés par sa poitrine qu’elle retenait de ses bras repliés. Son silence semblait me dire qu’elle appréciait mes mains et ce massage que je prodiguais avec concentration et un désir retenu
- Merci mon prince, tu es merveilleux de douceur, ma peau sera bien protégée. A ton tour maintenant ! Elle se retournait vers moi en replaçant ses bretelles, aussitôt je me tournais pour lui offrir mon dos et lui cacher cette bosse qui n’avait cessé de gonfler durant cette séance de crémage
Je laissais mes bras tendu et replié devant moi comme si j’étais à la messe. Je sentais la fraicheur de la crème sur ma peau, elle en posait à différents endroits de mon dos
- Tu es noir déjà, ça te du bien ça va nourrir ta peau ! Je sentais sa main ferme et experte, elle me massait le dos presque avec vigueur comme le ferait un professionnel, j’étais surpris par sa fermeté et son efficacité. A peine 1 minute plus tard elle disait 
- Voilà tu es paré mon beau prince charmant ! Et elle laissa sa main glisser sur mon dos d’une caresse plus douce avant que je sente sa joue se frotter contre mon dos pour terminer par une touche de douceur qui m’était dédiée
- Merci Julie ! Merci pour tout, pour votre douceur ! Évidemment je ne pouvais pas faire autrement que de me retourner l’air un peu gêné. 
Elle ne mit pas longtemps à être attiré par ma protubérance qui déformait mon short. Elle échappa un « oh !!! » de surprise en découvrant cette érection qui m’encombrait depuis qu’on s’était embrassé, évidemment cette séance de crème solaire n’avait fait que l’amplifier
- Eh bien dis donc Titouan ! Quelle sensibilité ! tu as apprécié on dirait ? Elle prenait un ton léger et chantonnant, elle me taquinait en regardant mon short qui se tendait en formant une bosse difficile à cacher. Sa réaction avec sa main devant sa bouche en lâchant ce « Oh ! » semblait presque flatteur malgré tout j’étais vraiment gêné
- Désolé Julie mais je … enfin vous savez … c’est malgré moi je ne veux pas vous paraitre grossier mais vous me … ! Je m’empêtrais encore, essayant de retrouver mes moyens et finissais par me raisonner en me rappelant mes intentions, de rester moi-même. Je savais qu’avec une femme de cet âge, c’était peine perdue de tenter de la duper en essayant d’être beau parleur
- Pardon mais je suis comme dans un rêve Julie ! je passe un moment agréable, merveilleusement agréable. Je sais que je n’oublierai jamais ce que je vis en ce moment, c’est tellement inattendu ce qui nous arrive, m’arrive pardon ! Je me reprenais ne voulant pas décider pour elle ce qui pouvait être agréable et inattendu
- Je ressens aussi des choses Titouan, comme des papillons dans le ventre. Pour moi aussi c’est plus que particulier ce qui m’arrive, inattendu comme tu dis mais si agréable et flatteur alors profitons de ce moment, et cette journée rien qu’à nous ! Sa voix était posée, sure, douce, tendre, encore plus quand elle parlait de notre désir. Elle prit ma main en m’entrainant :
- Viens mon prince, on va se baigner ça nous fera du bien. La mer est à nous alors profitons en ! Je sentais la sagesse dans ses comportements et la patience de la maturité comme si elle me disait qu’on avait le temps et que le moment venu on profiterai de cette envie encore interdite il y a quelques jours
Je ressentais un moment de pur bonheur ce jour là ! Nous chahutions en nous baignant, comme 2 gamins qui s’amusent et se cherchent. Je lui apprenais à surfer sur le ventre en se laissant pousser par les vaguelettes qui nous ramenaient vers le bord. Elle était d’humeur joyeuse, légère, tactile par moment en me volant des baisers avant de me plonger la tête sous l’eau, comme le ferait une fille qui se laisse flirter par un jeune coq
En rejoignant nos serviettes, je posais ma main sur sa taille, elle ne disait rien je sentais ses hanches qui roulaient en marchant. Je prenais un peu plus d’assurance après cette baignade mouvementée en lui disant :
- La prochaine fois je me baigne tout nu Julie ! Je lui annonçais ma décision comme pour la prévenir, on savait qu’on se baignerai à nouveau, le soleil brillait, c’était une journée à rester à l’ombre ou sinon se baigner toutes les heures. La fin de matinée approchait sans avoir aperçu la moindre âme qui vive mis à part des mouettes qui survolaient la mer et des bateaux qui passaient au large
Elle me regarda, moitié amusée moitié surprise par ma décision qui sonnait comme un avertissement 
- Tu préfères me prévenir Titouan ? Elle baissa les yeux vers mon short, elle évita de se prononcer en ajoutant
- Ca va mieux on dirait ! La fraicheur de l’eau t’a fait du bien tu vois ! Son intonation était taquine à nouveau mais je devinais dans ses attitudes sa voix enjouée, qu’elle passait un moment agréable. Elle me remerciait encore pour ce moment de détente
On allait rejoindre nos serviettes, avant de s’allonger elle voulu installer le parasol. Je la devançais pendant qu’elle s’allongeait sur sa serviette, le dos au soleil. J’orientais le parasol pour la protéger, pendant qu’elle me guidait, préférant garder le haut de son corps à l’ombre. Malgré le parasol qui abritait son visage, elle se coiffait d’un chapeau large. Je la regardais avant de m’installer à mon tour à côté d’elle
Allongée sur le ventre, redressée sur ses coudes dans son maillot bleu pétrole à bretelles blanches, son chapeau et ses lunettes de soleil sur le nez, elle avait une allure bourgeoise, une dame, une allure de star !
- Tu veux une petite place à l’ombre aussi Titouan ? Me demandait-elle avec générosité comme si elle me conseillait vivement de me protéger à côté d’elle
J’acceptais avec plaisir, plus pour rester proche d’elle que pour me protéger. Nos serviettes se mêlaient en une grande serviette qu’on partageait comme un couple. Elle, allongée sur le ventre tandis que j’étais sur le côté, tourné sur sa gauche, un bras replié soutenant ma tête. 
Nous échangions de choses et d’autres, sur cette plage et ce lieu, sur les vacances et sur nous, y compris le souvenir de notre rencontre les matins précédents, notre premier bain, son séjour qu’elle ressentait si particulier. Par moment je replaçais une de ses mèches en caressant sa tête. 
Elle posa sa tête dans ses bras repliés comme un abandon, je ressentais son désir de savourer l’instant. Voyant ces jambes au soleil, je lui proposais de lui mettre de la crème. Elle se retourna en disant que ses cuisses commençaient à chauffer. Elle accepta en me remerciant et se redressa pour me donner sa crème rangée dans son panier
Je m’agenouillais au niveau de ses jambes avant de presser le tube sur sa peau qui était déjà chauffée par le soleil. Elle en profita pour baisser ses bretelles et dégager ses bras avant de reposer sa tête sur son avant-bras. A part sa poitrine, plus rien ne retenait le haut de son maillot, je découvrais le galbe de son sein gauche et le pli arrondi qui se formait de son aisselle jusque sous son sein aplati sur la serviette. 
J’étais admiratif et fier d’être là avec elle, je planais tout en éparpillant des échantillons de crème sur ses cuisses et m’installait a califourchon sur ses chevilles. Je commençais à masser ses chevilles, ses mollets en remontant sur ses jambes, faisant pénétrer la crème. Elle tourna se tête dans le creux de son bras, lâchant quelques « hum ! » de contentement comme lorsqu’on savoure un moment de bien-être.
Petit à petit je remontais jusqu’à m’installer plus haut sur ses jambes, au creux de ses mollets, sans pour autant m’assoir dessus. Je massais l’arrière de ses cuisses sensuellement. Des cuisses épaisses et charnues sans être grosses, joliment galbées malgré quelques marques de maturité. Sa peau fléchissait en s’enfonçant sous la pression de mes mains, mes doigts glissaient dans le sillonnée formaient ses cuisses serrées, osant venir enduire avec mes pouces, le pli que marquaient ses globes de fesses en enfonçant légèrement jusque sur les côtés
Je me justifiais en évoquant la douleur des coups de soleil à ces endroits fragiles et oubliés qui laissaient souvent des marques blanches chez les femmes. Elle en rigolait en acquiesçant dans son bras et répondant par des « hum !!! ». Pendant que je remettais de la crème, elle resta la tête dans son bras et me demanda
- Tu as raison Titouan la peau est fragile à cet endroit ! Tu peux remonter mon maillot un peu, il reste pas toujours en place sur mes fesses, enfin raisonnablement tout de même ! Ajoutait-elle en murmurant dans son bras pour justifier ce « un peu »
Je n’en revenais pas, elle me demandait de dégager « un peu » ses fesses pour les masser de crème. Je ravalais ma salive en répondant
- Bien sur Julie ! Avec plaisir ! mon sang ne faisait qu’un tour, il s’arrêtait net dans mon short, provocant immédiatement un effet sur mon sexe, je remontais sur ses cuisses pour accéder librement à son maillot qui enveloppait son fessier qui m’avait fait tant d’effet depuis ce premier jour
Mes doigts attrapaient délicatement l’élastique, dégageant raisonnablement ses fesses charnues, pour ne pas dire plus en les voyant de si prêt, j’avais tout le loisir de les admirer avec cette séance de crème solaire qui durait déjà depuis quelques minutes et devenait au massage
Je découvrais en partie ses fesses laissant apparaitre une peau d’un blanc laiteux, ce fessier qui me faisait tant fantasmer. Je posais une noix de crème sur ses 2 globes rebondis et glissait mes mains en remontant de ses cuisses pour terminer en massant ses fesses, allant de bas en haut, m’attardant sur les côtés avec mes pouces qui inévitablement les écartaient avec la délicatesse que cette femme m’inspirait. 
Mes pouces s’enfonçaient tandis mes autres doigts glissaient plus haut sur ses fesses, au début par dessus le maillot, petit à petit en dessous, elle ne s’en offusquait pas. Mes doigts disparaissant de plus en plus profondément sous son maillot, goutaient la délicieuse intimité de ses fesses rebondies. Je ne résistais pas à l’envie de rajouter de la crème, l’envie me rendait entreprenant, je m’étais juré de rester moi-même mais je sentais mon désir prendre le dessus, désir presque anodin après l’intimité déjà partagée mais cette fois mes mains caressaient une partie intime de son corps. Je ne quittais des yeux son postérieur, mes doigts s’écartaient sous son maillot, réalisant que main entière ne pouvait même pas couvrir sa fesse. Je bandais comme un gamin qui découvre son graal, l’émotion retenait mon souffle. Julie ne bougeait pas, ne bronchait pas, elle semblait savourer l’instant qui devenait de plus en plus intime au point de voir glisser son maillot dans sa raie profonde, comme un string
Son silence entrecoupée par moment de « hummm !!! » plus soutenus, étaient comme un encouragement à continuer au point de m’attarder uniquement ses fesses dévoilées, le « un peu » était largement dépassé mais elle semblait apprécier.
Son maillot ne formait plus qu’un mince triangle, ses fesses blanches se démarquaient nettement laissant imaginer qu’elles n’étaient jamais exposées au soleil, sa peau était d’une blancheur troublante. Elle se laissait faire, elle ne disait rien, elle savourait ce massage qui se transformait en caresses appuyées. Des caresses intimes au point de remonter délicatement son maillot sur ses hanches, les dégageant largement, dévoilant la totalité de son fessier. Ce fessier large, proéminent une fois dénudé, qui bougeait en ondulant sous mes doigts. Sans oser écarter ses globes, je devinais la pilosité dans la raie des fesses
Mon coeur battait la chamade, mon sexe se tordait pour trouver une place dans mon short devenant trop petit. Je la sentais présente sous mes caresses, la devinait excitée tout en se retenant pour ne pas craquer, comme si elle voulait préserver l’inévitable pour un autre moment, un autre lieu ...
A suivre ... (Scène 11 le 30 mars 2024 à 6h00)
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