#littérature de genre
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#c'est quoi genre vos classiques préférés de la littérature ? j'en ai grave pas lu (à part au lycée)#passez des histoires interessantes quand même svp merci<3
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Dans la langue que tu m’as donnée en héritage, dans ma langue maternelle donc, « mère » se dit MEER, qui en allemand signifie MER. On dit LA MER ou MA MER, en pompant sur le français. Pour « père », PER. Pour « grand-mère », GRAND-MER. Les femmes de mon enfance sont un élément, un océan. Je me souviens des jambes de ma mère, je me souviens de les enlacer, de lever les yeux vers elle et de dire : TU ES MA MER. Je me souviens d’avoir le sentiment d’être chez moi et d’être enveloppæ de la tête aux pieds. L’amour des mers était immense, on n’y échappait pas, on n’y échappe pas, on nage toute une vie pour sortir des mers.
Dans la langue que tu m’as donnée en héritage, dans ma langue de mer donc, il n’y a que deux façons d’être un corps, au masculin ou au féminin. Grandir dans la mâchoire de la langue allemande me forçait sans cesse à choisir mon camp à la balle au prisonnier.
Dans la langue que j’ai apprise de toi, dans ma MOTHER TONGUE, je ne sais pas comment écrire sur moi. Dedans, il y a la langue de ma mère, et tes yeux, et moi… mes… me… : moi-même – mon corps, mes corps, ma corporéité ? Il y a ce moi en train d’écrire, et il y a l’enfant que j’étais, forcæ de choisir son camp et de se couper en deux. Et l’enfant se confond avec moi, comme la Lune elle-même est inséparable de la Terre sans que rien les unisse, sauf que, quand j’écris, je dois faire la différence entre nous, car sans ça l’enfance, sans ça le corps d’enfant, sans ça le flot venu du passé m’emporte.
Mais ce n’est pas non plus si simple que ça : la langue de mer est sujette à de petites distorsions ou plutôt déviations – les femmes y sont des objets. Pour parler des MERS, toustes les adultes – y compris les mères – utilisent l’article neutre das qui n’est ni masculin ni féminin, réservé d’ordinaire aux choses inanimées : das Mami, das Mueti, das Grossmami, das Grosi. Et toutes les femmes sont neutres, pas seulement les mères : das Anneli, das Lisbeth, das Regini. Et les enfants aussi sont des objets, mignons comme tout, pas plus gros que des petites cuillères à moka : das Mineli, das Hänneli, das Hansli. Je me souviens que cette réification me mettait en colère. Je ne voulais pas être un objet, je voulais être une personne et je voulais être grandə ; et être grandə voulait dire choisir son genre, être homme. Être femme vous condamnait soit à rester objet soit à devenir océan. Je ne voulais pas.
Quand je pense à toi, grand-mer, je pense au restaurant Migros où tu m’emmenais chaque fois que tu voulais m’inviter « au restaurant », à la mer primitive, le berceau des premières bactéries, à 37 degrés tout pile, je pense à mer et à la vie à laquelle elle a renoncé pour moi, et à la vie à laquelle tu as renoncé pour mer, je pense que tu viens de sortir du centre de rééducation, que tu dois être de retour sur ton balcon à regarder avec colère tes géraniums à l’agonie, et je pense à tous les textes que je ne t’ai jamais écrits. Dans l’un d’eux, une dame barbue va à pied d’Ostermundigen à Saint-Jacques-de-Compostelle. À mi-chemin, elle rencontre une personne, jeune, avec de la barbe aussi, des épaules larges, une voix grave, une jupe et du khôl, et elles ne parlent pas, elles marchent en silence l’une à côté de l’autre en direction de la mer, et entre elles flottent les restes, les débris de leurs longues traces plongées dans la pénombre.
Hêtre pourpre, Kim de l'Horizon (traduit par Rose Labourie)
#citation#roman#novel#Kim de l'Horizon#Kim#l'Horizon#Hêtre pourpre#hêtre#pourpre#Rose Labourie#Rose#Labourie#Blutbuch#littérature#lgbt#genre#nonbinary#gender#queer
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Auteur : Lisa Jackson Titre : Celle qui a survécu ISBN :9782487149113 Format numerique – Éditions Mera Date de sortie officiel : 12 septembre 2024 4eme de couverture : « Lisa Jackson développe progressivement les différentes strates de ce thriller psychologique complexe pour aboutir à une conclusion époustouflante. » PUBLISHERS WEEKLY Douce nuit, sainte nuit… UNE FAMILLE MASSACRÉE…
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#Littérature Américaine#Littérature étrangère#Littérature Générale#Polar#Roman#Romans et nouvelles de genre#romans policiers et polars#thriller#Thriller Psychologique
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La Disparition d'Hervé Snout
Présentation du roman noir La Disparition d'Hervé Snout, neuvième roman d'Olivier Bordaçarre, thriller addictif et cynique ! A découvrir !
Un Thriller Cynique et Addictif Olivier Bordaçarre Plus jamais, après avoir lu La Disparition d’Hervé Snout d’Olivier Bordaçarre, vous apprécierez une tranche de foie ou même un steak tartare ! Fini la viande rouge, crue et dégoulinante. À jamais vacciner contre cette sanguinolente attraction. Olivier Bordaçarre nous incite à changer notre régime alimentaire avec autant d’impact qu’une vidéo en…
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#Abatoir#Animaux#Billet littéraire#Bric à brac de culture#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Couple#Disparition#Enfance#Enquête#enquête policière#Enquêtes#Littérature contemporaine#littérature française#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Maltraitance#Mauvais genre#Monde du travail#Relation#Relation mère-fils#Relations humaines#Relations Mère fils#roman#Roman noir#Roman social#Romans pliciers#Satire#Satire social
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Épigraphe
Ernest Hemingway, Pour qui sonne le glas
#littérature#ernest hemingway#nobel de littérature#prix nobel#pour qui sonne le glas#épigraphe#Espagne#guerre d'espagne#genre humain
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ENVIE D'EN SAVOIR PLUS SUR LE THEME ? C'EST ICI QUE ÇA SE PASSE !
« Does such a thing as the fatal flaw, that showy dark crack running down the middle of a life, exist outside literature? I used to think it didn’t. Now I think it does. And I think that mine is this: a morbid longing for the picturesque at all costs » Donna Tartt, The Secret History.
QU’EST-CE QUE « DARK ACADEMIA » ? D’OÙ ÇA VIENT ?
Le genre dark academia est plutôt un esthétisme ayant émergé sur Tumblr vers 2015, créé par certains jeunes cherchant à reproduire un univers sombre bien présent dans certains ouvrages de la littérature classique, souvent anglaise (The Secret History, Donna Tart). Il ne s’agit pas d’un genre à proprement parler, mais d’un mouvement regroupant plusieurs caractéristiques visant à mettre en avant la culture intellectuelle, le prestige et l'élitisme, ainsi que la beauté mélancolique.
L’ambiance visuelle a été façonnée par le cinéma, qui accentue le prestige et le caractère sombre des personnages à travers des lieux toujours plus incroyables, souvent de style gothique, notamment en Angleterre. La plupart du temps, Oxford est la star de cet univers, comme on peut le voir dans le film The Riot Club de Lone Scherfig.
Les personnages de cet univers ne croient pas en la rédemption, mais plutôt au pouvoir par la connaissance et l’excellence. Cette obsession, souvent transmise de génération en génération ou développée pour s’émanciper d’une vie misérable, les pousse à voir le savoir comme un pouvoir auquel ils s’accrochent. Ils visent toujours la première place sous les projecteurs. Ce sont des êtres rongés par la solitude, aux esprits tourmentés par de nombreux combats intérieurs et des dilemmes immoraux.
Les protagonistes vivent dans la noirceur, souvent marqués par leur vulnérabilité et l’instabilité de leur caractère. Ils se noient la plupart du temps dans leur soif d’ambition, de folie et de mort. Ils incarnent l’archétype du personnage perdu dans ses propres limbes, avec une obsession morbide pour le culte du savoir et de la vérité, qui tend à devenir presque religieux.
La plupart des personnages sont passionnés par les arts classiques tels que la musique, la poésie, le théâtre et la peinture. Ils participent également à des clubs plus exclusifs, parfois sportifs, comme l’escrime, le club d’échecs, ou des cercles typiquement masculins ou féminins, où se mêlent soirées trop alcoolisées et comportements souvent à la limite du tolérable.
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tag game du rp
j'ai pris le tag libre de @jepeuxpasjairoleplay (bc i like to talk oui oui)
règles du jeu: créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — sur forum j'ai commencé en 2010 donc 14 ans. techniquement, j'ai débuté avant via skyrock (ouéoué). je vais partir sur forum, tho.
quel était le premier personnage que tu as créé? — Natasha Williams sur un forum esprits criminels (si y en a qui ont connu, forever nostalgique de cette époque mdr)
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — alors au tout début je reprenais jamais le même 2 fois (mais j'étais sur un seul forum donc mdr). puis après j'ai découvert Benedict Cumberbatch et il a empiré ma créativité mdrrr
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — jamais été attirée par les univers illustrés ou ceux où on incarne des animaux (ça me perturbe bcp) et j'ai souvent du mal avec les univers totalement inventés et/ou magiques (trop peur de faire une connerie qui soit différent du lore, bref, mon anxiété le vit mal)
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — platonique le famous found family et en romantique CLAIREMENT le friends to lovers (bonus point si ça goes enemies to friends to lovers mdrrr) (colleagues to lovers marche aussi). j'aime aussi bcp quand la nana est petite et fierce et smart et que le mec est un grand dumbass deeply in love
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — si on me lance dans un city classique je me débrouille pour ne pas tourner en rond, je suis une fille simple
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — tous lol Juliet me manquera tout le temps, toujours et prob que je ferai jamais complètement mon deuil d'Avalon non plus
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je sais pas si c'est un archétype mais j'ai remarqué que mes nanas sont toutes ultra féministes. chez les mecs c'est souvent celui qui est considéré (ou se considère, en tout cas) comme le raté de la famille/de sa bande de potes, dépressif, en recherche de réponses. si je jour un perso de 50+ ans, il est dépressif, a eu une vie pourrie dès la naissance, souvent un bouffon (ou aime se prétendre bouffon) (et souvent il a la tronche de Mark Ruffalo car je l'aime d'amour).
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — j'écrivais déjà avant car j'ai toujours écris et inventé des histoires mais Pierre Bottero restera l'une des plus grosses influences littéraires de ma vie.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — y en a bcp niveau livres mais je pense que Sorj Chalandon est encore trop peu connu et je trouve ça scandaleux mdr c'est une littérature blanche (française) absolument divine, des sujets toujours réels, inspirants et déchirants et sa plume est à jalouser for real donc lisez-le. si vous voulez le découvrir, Le Quatrième Mur ou Enfant de salaud sont mes deux préférés (et les deux pour lesquels il aurait du avoir le prix Goncourt idc). et sinon en sf et pour les amateurs de space opera : Becky Chambers. that's it.
☞ je tag: personne ou les personnes qui veulent faire le jeu et qui aiment papoter
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Roman-photo, septembre 2024
Bilan de ce mois de rentrée où j'ai commencé ma thèse, repris mon manuscrit en cours et préparé mon déménagement 📚
Cet article est aussi disponible sur Substack, où vous pouvez choisir de lire mes articles dans l'application ou de les recevoir par mail dès qu'ils sont publiés !
C’est d’ici que je vous écris.
Mais, avant de commencer…
Qui suis-je, et qu’est-ce que je fais ici ?
Tout a commencé le samedi 21 septembre, quand j’ai décidé de lire la dernière newsletter de Sophie Gliocas, Ecrire une newsletter pendant un an : ce que j’ai appris et ce qu’il me reste à apprendre.
Dans son article, Sophie cite quelques newsletters qu’elle a aimé lire, dont une intitulée “the end of our extremely online era.” de Tommy Dixon. C’est un texte dans lequel l’auteur explique que, selon lui, cette “ère” où tout le monde est sans cesse “en ligne” va prendre fin, un jour, et que les signes de cette fin commencent déjà à se voir. Ce n’est pas que cet article m’ait révélé quelque chose – ça fait des années que je quitte, petit à petit, les réseaux sociaux avec lesquels j’ai grandi (RIP Twitter ⚰️) et que je critique (avec quelque mépris, je l’avoue) ces personnes incapables de lâcher leur écran plus de 2 minutes – mais il m’a fait me rendre compte qu’il ne tenait qu’à moi de donner vie à cette nouvelle ère, en supprimant le dernier réseau social auquel j’étais encore attachée… Instagram. J’y étais attachée, et pourtant ça faisait des années que je ne l’utilisais plus que comme une vitrine : vitrine vers ma chaîne Youtube, plus précisément. Et pourtant je suis bien plus suivie sur Youtube que sur Instagram… cherchez la logique.
Quelques jours plus tard, je supprimais Instagram de mon téléphone. Et je décidais d’inventer une manière, plus personnelle, de partager mes photos, et surtout de les mêler à du texte, du vrai texte, pas une pauvre description de deux lignes sous un carrousel de photos. C’est ici qu’a surgi l’idée du roman-photo – je parlerai de la naissance de ce genre narratif du XIXe siècle dans mon prochain article, c’est promis. L’idée était telle : tous les mois, récupérer les photos prises pendant le mois et les expliquer, les contextualiser, les accompagner avec du texte ; ainsi, réunir les deux passions qui me suivent depuis l’enfance : l’écriture et la photographie.
Bonnard, Young Woman Writing, 1908.
Et moi, alors ?
Je suis, avant tout, une grande passionnée de littérature. J’ai obtenu l’agrégation de lettres modernes en 2023, ce après quoi j’ai effectué mon stage obligatoire d’enseignement dans le secondaire (j’ai tellement détesté que j’ai fait un burn-out, et ça, je n’en ai jamais parlé sur Youtube, mais peut-être qu’ici, cachée derrière mes mots, je pourrais l’évoquer ?). En même temps que cette année de stage, je préparais un projet de thèse, dans l’espoir d’obtenir un contrat doctoral dans mon université : et ce fut le cas. 🥳 Ce mois de septembre, c’était donc mon premier mois de thèse, un mois surtout très administratif et pendant lequel j’ai peaufiné mon organisation.
youtube
Réaliser un seul rêve à la fois ne me suffisant pas, je suis aussi en train d’écrire un livre, un recueil de nouvelles pour être exacte. Là aussi, je pense qu’il faudra attendre un article séparé pour entrer dans les détails, sinon cet article va finir par être plus long que mon manuscrit… On va en parler un peu, mais je vous raconterai l’histoire de sa création un autre jour.
Enfin, n’oublions pas que je suis aussi, à mes heures perdues, professeure de lettres. Pour “valoriser” mon contrat doctoral, j’ai quelques missions d’enseignement à l’université : une classe de L1 au semestre 1, et une classe de M1 au semestre 2. Et pourquoi ne pas commencer par ça ?
Mercredi 25 septembre, je donnais mon premier cours, un cours de littérature contemporaine de 3 heures, pour des L1. Je vous passe le fait que non seulement je suis arrivée avec 2 minutes de retard, mais en plus j’avais complètement oublié de demander ma clef pour ouvrir la salle, donc j’ai du aller chercher la gestionnaire pour qu’elle m’ouvre la porte… tout ça pour me retrouver devant 60 élèves dans une classe qui contenait 30 chaises. Mais la vérité c’est que rien de tout cela n’était stressant, parce que cette université c’est un peu comme ma maison, et qu’y travailler c’était tout simplement un rêve. Forcément, j’avais un peu d’appréhension après le fiasco de mon année en lycée, et puis… je me suis vite rendue compte que 60 élèves de fac, c’était terriblement plus silencieux que 25 élèves de 2nde, et je me suis éclatée pendant 3 heures à parler de notions parfois un peu compliquées, mais qui étaient pour moi beaucoup plus simples à expliquer que la grammaire de la phrase complexe que l’on est forcés de se farcir dans le secondaire. Pas de bavardages, pas d’heures de colle, pas de grammaire : 60 élèves plus ou moins perdus, plus ou moins attentifs, mais qui savaient que s’ils voulaient partir, rien ne les retenait, et qui restaient à m’écouter leur expliquer les débats autour de l’écriture féminine dans les années 1970 et la naissance des gender studies en France. Un pur bonheur.
Forcément, qui dit rentrée, dit organisation. J’ai donc ressorti mon agenda Muji (♡) que j’ai interdiction (établie par moi-même) d’utiliser pour autre chose que le travail. Comme j’avais préparé mon premier cours la première semaine de septembre, j’ai pu me consacrer à ma thèse pendant la deuxième : j’ai donc continué de lire Romans fin-de-siècle, une anthologie de romans décadents que je lis pour ma thèse (qui est centrée sur le mouvement décadent. Ça aussi, vous voulez un article dessus ?).
Et puis, je me suis dit que ces articles seraient l’endroit idéal pour parler de ces livres que je parcours pour ma thèse, mais que je ne lis pas en entier, et qui n’ont donc pas le privilège d’être rentrés dans mon Storygraph et comptés dans mes lectures du mois.
En septembre, j’ai donc travaillé avec La Femme auteur, n°1 de la revue Le Magasin du XIXe siècle. Je pensais y trouver une mine d’or d’informations, finalement je n’ai retenu que l’article de Martine Reid, “Éditer les femmes auteurs”, et l’article de Laurence Brogniez, “Le Naturalisme en bas-bleus : Marc de Montifaud et l’école de la chair”, qui concerne une des autrices de mon corpus principal (Marc de Montifaud, de son vrai nom Marie-Amélie Chartroule de Montifaud).
Je me suis ensuite penchée sur Le Mal dans l’imaginaire littéraire français, une collection d’articles dirigée par Myriam Watthee-Delmotte et Metka Zupančič. En plus de la préface de Max Milner de l’introduction, j’y ai retenu un grand nombre d’articles, tous passionnants pour mon sujet :
“‘Laisse au vieux Platon se froncer l’œil austère.’ Baudelaire, le romantisme français et la thématique du Mal” de Michel Brix
“De Sade à Lautréamont : L’Altérité et le problème du Mal” de Daniel Castillo Durante
“Homosexualité et images du Mal (1900-1950)” de Christopher Robinson
“Malédiction de la féminité” d’Anne-Laure Bucher → ❤️❤️❤️
“L’Infortune des Rougon ou Le mal des origines” d’Auguste Dezalay
“Un roman coupable : Le Jardin des supplices de Mirbeau” d’Emmanuel Godo
“Celles par qui le scandale arrive : Éthique de l’innocence chez Gérard d’Houville et Anna de Noailles” de Catherine Perry
J’ai aussi travaillé avec l’ouvrage de Christophe Cima, Vie et œuvre de Jean Lorrain, ou Chronique d’une “guerre des sexes” à la Belle Époque, qui m’a surtout servi avec son développement sur “Le dandy et la décadence” (II, 2) et, surtout, sur “Le mythe de la ‘femme fatale’” (II, 3). J’y ai pioché un nombre de références incalculable.
Enfin, j’ai commencé à ficher La Décadence. Le mot et la chose, un ouvrage de Jean de Palacio dans lequel il propose une étude linguistique et stylistique de l’écriture décadente, une base nécessaire pour embrayer sur mes propres recherches.
Alors, forcément, j’ai passé la grande majorité de mes journées à la bibliothèque universitaire…
… où à lire dans mon canapé :
Mais je suis enfin parvenue (ce week-end, en fait) à me créer une petite organisation bien équilibrée.
C’est écrasant de logique, mais pour quelqu’un qui a tendance à accumuler les projets, c’est terriblement nécessaire. Du lundi au vendredi, je passe mes journées sur ma thèse et la préparation de mes cours, en faisant l’équivalent d’un 9h-17h ou 10h-18h, sachant que trois soirs par semaine, je me rends dans mon club de natation synchronisée (je ne mens pas quand je dis que je ne m’arrête jamais). Puis, dès que vendredi soir arrive, vient l’heure des passion projects : je me consacre à ma chaîne Youtube, où je publie une vidéo par semaine, et à mon recueil de nouvelles. Mon objectif étant d’écrire trois fois par semaine, j’ai réussi ce week-end à écrire 1 heure vendredi, 1 heure samedi, et je compte bien m’y atteler ce soir. Récemment, j’ai imprimé mon manuscrit et je complète une nouvelle inachevée à la main : je me suis rendue compte que j’étais bien plus motivée à écrire quand je savais que ça ne me forcerait pas à passer 1 heure (ou plus) devant un écran. Donc j’écris à la main, sans vraiment me relire, et quand la nouvelle sera terminée je l’ajouterai au “tapuscrit” (ou alors j’attendrais d’avoir achevé le recueil entier… qui sait).
Pour finir (et après je vous libère !), j’avais annoncé dans mon dernier vlog que j’allais bientôt déménager. Ce mois-ci, je me suis attelée à un premier tri de mes livres : j’ai vendu ceux que je pouvais vendre sur momox, j’ai mis de côté ceux qui partiraient en boîte à livres (voir photo) et j’ai rangé dans de grandes boîtes transparentes ceux dont je n’aurai pas besoin pour ma thèse, mais que je veux quand même garder. J’ai noté les titres et les auteurs sur des feuilles pour ne pas me perdre quand je chercherai désespérément à retrouver un livre en particulier.
Le roman le plus drôle que j’aie lu ce mois-ci.
Sur ce… c’est la fin de ce premier roman-photo, qui sera suivi par d’autres (tous les mois !) et par des articles un peu plus thématiques, qui eux viendront quand vient le temps, l’envie et l’inspiration. Mais me connaissant, ça ne saurait tarder. ⏳
Littérairement vôtre,
Ève Antonov
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Okay, j'ai les chiffres sur le nombre de chansons d'amour chez Goldman (en considérant qu'une chanson d'amour est une chanson qui parle d'amour et/ou qui évoque un couple) :
1er album : 2
2ème album : 3
3ème album : 1 ? Si on considère que "Nous ne nous parlerons pas est une chanson d'amour"
4ème album : 2 (je mets "Confidentiel" dedans)
5ème album (Entre gris clair et gris foncé) : 6 (en comptant "Filles faciles" et "Là-bas" ce qui est débattable)
1er album FGJ : 4 (en comptant "Chanson d'amour", qui est une anti chanson d'amour)
Rouge : 2
En passant : 4 (j'ai failli ajouter "On ira" mais sur le coup, il pourrait parler à son chien, ce serait pareil. Par contre, j'ai compté Natacha parce qu'il l'embrasse quand même, mais encore une fois, débattable)
Chansons pour les pieds : 5 (en comptant "Tournent les violons" mais pas "Les p'tits chapeaux" parce que ce n'est pas forcément une relation amoureuse entre le narrateur et la femme décrite)
Bilan : 28 chansons ! En sachant que Goldman a en tout écrit 108 chansons pour lui. Je n'ai pas compté les années Warner avec Back to the city again.
Donc 25% de ses chansons persos sont des chansons d'amour, ce qui est faible je pense ? Et on pourrait même baisser le chiffre parce que certaines sont vraiment débattables et dépendent de la définition qu'on a d'une chanson d'amour : "On n'y peut rien", "Chanson d'amour" et "Filles faciles" parlent de l'amour en général mais pas d'un couple, ce ne sont pas des chansons d'amour adressées à quelqu'un.
En règle générale, beaucoup parle d'amour comme prétexte pour parler d'autre chose. Typiquement, "Tournent les violons" parle globalement d'un effet papillon social, une petite phrase qu'on oublie est très importante pour quelqu'un d'autre. Il disait dans une interview que ça avait été inspirée par une fan qui lui avait dit qu'une phrase qu'il lui avait dit il y a dix ans avait "changé sa vie" alors que lui l'avait oubliée. L'amour dans la chanson est un exemple, mais ce n'est pas le cœur du texte.
Aussi, la plupart sont assez pessimistes, il y a peu de chansons joyeuses, j'ai pas fait les stats sur le coup mais on a surtout des chansons de rupture et/ou cyniques sur l'amour.
Aussi, et ça me fascine depuis toujours, elles sont peu genrées. Par exemple, dans "Pas toi", ça pourrait aussi bien parler à un homme qu'à une femme (d'où le clip). De la même façon, le.a narrateur.trice a certes la voix de Goldman donc on présume que c'est un homme mais si c'est chanté par une femme, pas besoin de changer les paroles. Et beaucoup sont comme ça ! Ce qui les rend universelles. Si on compare, Barbara parle vraiment d'hommes, elle parle d'elle en tant que femme ("je n'ai pas la vertu des femmes de marin" par ex).
Je pense que la chanson où le narrateur est le plus clairement un homme, c'est "Doux" et c'est justement une chanson contre la virilité, la masculinité toxique.
Jean-Jacques "je n'aime pas écrire des chansons d'amour" Goldman :
#je fais ce genre de posts pour rappeler que je suis certes fan de Goldman mais que j'ai aussi un master en littérature#Jean-Jacques goldman
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (12/14)
L’avenir de Lucien semble assuré. Je ne m’inquiète pas vraiment pour Marie, elle est jolie, elle trouvera de quoi se marier. Par contre, je ne sais pas ce que nous allons faire d’Agathon. C’est un excellent élève, il est sérieux et consciencieux la plupart du temps (malgré sa tendance à se laisser entrainer par sa sœur dans toutes sortes d’histoires), mais il n’en a que pour son piano et sa musique. Il a quatorze ans, il serait temps qu’il commence à apprendre un métier, mais rien ne semble l’intéresser… Il va finir comme certains cousins de ma mère, qui ne faisaient rien de la journée et restaient oisifs en suçant la fortune de sa famille, et dont la totalité des compétences se résumaient à bien se faire voir lors des mondanités saisonnières. Ma mère ne supportait pas ce genre de personnes. Si elle le voyait, elle se retournerait dans sa tombe !
[Transcription] Marie LeBris : J’ai des œufs avec moi… Agathon LeBris : Des œufs ? Qu’est-ce que tu fais avec des œufs ? Marie LeBris : J’ai pensé que les façades de nos voisins avaient besoin d’une nouvelle décoration… Tu viens m’aider ? Agathon LeBris : On va être en retard pour le cours de littérature, et Mlle Rumédier va encore nous disputer. Marie LeBris : Franchement, vu la note qu’elle m’a mise en latin la dernière fois, je ne vois pas à quoi servent ses cours. Agathon LeBris : En même temps, tu n’avais appris que la moitié de ta leçon… Marie LeBris : Bah ! Elle devrait nous remercier, on lui rend service. En séchant son cours, on lui laisse un peu de temps libre… La pauvre, elle n’a pas de vie. Je n’aimerais surtout pas être comme elle quand j’aurai son âge. Elle est si austère ! Agathon LeBris : Tu exagères. Si tu n’étais pas constamment en train de la provoquer, elle serait plus gentille avec toi. Marie LeBris : Si tu veux, chouchou. Bon, tu m’aides ou pas ? Franchement, on mérite bien une petite journée de vacances… Il fait tellement beau ! Agathon LeBris : Bon… Je suppose qu’on peut avoir un peu de retard. Marie LeBris : Hop ! Agathon LeBris : Bien visé. Marie LeBris : Vite, cours ! Marie LeBris : Ce parasite de Louis Rumédier mérite une bonne leçon lui aussi. Hop ! Agathon LeBris : D’accord, c’est vrai que c’est très drôle. Louis Rumédier : Mais qu’est-ce que vous faites ? Ça ne va pas ? Marie LeBris : Monsieur Rumédier, les affreux gamins qui ont sali votre porte sont partis en courant quand ils nous ont vu arriver ! Ils ont couru le long de la jetée et ont disparu dans le bois ! Louis Rumédier : Attendez que je les attrape !!
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Louis Rumédier#Lucrèce Le Bris
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Littérature Mésopotamienne Narû
La littérature mésopotamienne narû était un genre littéraire apparu pour la première fois vers le 2ème millénaire av. J.-C. Elle mettait en scène un personnage célèbre de l'histoire (généralement un roi) dans un récit traitant le plus souvent de la relation de l'humanité avec les dieux. Ces histoires devinrent très populaires, et avec le temps, semblent avoir remplacé les événements historiques réels dans l'esprit des gens.
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Megaverse tient ses inspirations majeures d'univers comme Harry Potter ou Sense8. Il aborde par ailleurs quelques topos de littérature potentiellement sensibles , notamment de type dystopiques. S'il s'agit de genres ou d'œuvres qui te sont difficilement tolérables, nous t'invitons à privilégier ton bien-être en ne consommant pas de contenu qui ne te convient pas.
Là où les étoiles se mêlent aux rêves et où les frontières entre les mondes s'estompent, se cache un secret ancestral, un murmure dans le vent, écho de l'infini. Dans cet éther mystique, le destin se joue du monde sorcier dans un ballet envoûtant, danse sinueuse à l'orée entre lumière et ténèbres.
2000. Une catastrophe écomagique sur l'île d'Elysium crée une brèche entre deux mondes, deux versions de la Terre supposées ne jamais se rencontrer. L'explosion n'épargne pas les moldu·e·s : elle fragilise la barrière magique et sème sur leur territoire des particules de pouvoir, s’immisçant aléatoirement dans l'organisme de quelqu'un·e·s d'entre elleux.
Dans ce tourbillon d'ombres et de lumières, les âmes se cherchent, se perdent, se trouvent, dans une quête éternelle de vérité et de pouvoir. Les alliances se forgent et se brisent, les complots s'échafaudent et s'effondrent, dans une danse incessante où chaque geste, chaque mot peut sceller le destin de tout un univers.
Oserez-vous plonger sur ces Terres où la magie est tantôt reine, tantôt opprimée, parfois respectée, d'autres fois, méprisée, non pas un, mais des mondes où les passions sont déchaînées, entre moldus, sorciers, humains comme faes, observant le chaos depuis leur dimension tierce. C'est une nouvelle page de l'histoire de l'humanité qui s'écrit, chargée de mystères et semblable à nulle autre.
#RPForum#forum rpg#rpg ressources#Megaverse#Fantasyrp#fantasy#Magic#Roleplay#MagicalCreatures#Sorcery#Fae#Wizards#ParallelWorlds#FantasyWorld#rpg forumactif
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L'Île de Bornholm - Nouveauté polar scandinave 2024
Auteur : Katrine Engberg Titre : L’île de Bornholm Date de parution : 4 juillet 2024 EAN : 9782265157620 – Edition Fleuve edition 4eme de couverture : Sur cette île, la tranquillité a un prix… Dans un parc de Copenhague, un cadavre est découvert dans une valise, scié en deux dans le sens de la longueur. L’affaire est confiée à Anette Werner et, pour sa première enquête solo, la jeune femme…
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Hommage à Anne Rice : La Reine du Genre Vampirique et de la Sorcellerie
Anne Rice, pour moi, est et restera la meilleure autrice du genre vampirique. Grâce à elle, j'ai découvert un univers fascinant que je n'ai jamais quitté. Ses œuvres m'ont plongée dans un monde obscur et envoûtant, peuplé de personnages torturés, narcissiques et séducteurs. Chaque page de ses romans est une invitation à explorer les profondeurs de l'âme humaine et les mystères de l'immortalité.
Ce que j’ai toujours admiré chez Anne Rice, c’est sa capacité à humaniser des créatures que l’on pourrait simplement considérer comme des monstres. Ses personnages, comme Lestat et Louis, ne sont pas seulement des vampires assoiffés de sang, mais des êtres profondément complexes, tiraillés entre leur quête de sens et leur nature immortelle. À travers eux, Anne Rice explore des thèmes puissants comme la solitude, l’amour interdit et l’angoisse de l'éternité.
Les Chroniques des vampires
Les « Chroniques des vampires » sont une série de romans qui ont révolutionné le genre. Le premier tome, « Entretien avec un Vampire », Lestat, Louis et les autres personnages de cette série sont devenus des figures emblématiques, chacun avec ses propres luttes et ses propres démons. L'adaptation cinématographique de "Entretien avec un Vampire" est un pur chef d’œuvre. Tom Cruise, dans le rôle de Lestat, et Brad Pitt, dans celui de Louis, ont su incarner à la perfection ces personnages complexes et fascinants. Leur relation, à la fois intense et ambiguë, ne laisse jamais paraître les secrets de leur lien, ajoutant une dimension mystérieuse à l'histoire. Tom Cruise possède un magnétisme et une dangerosité tandis que Brad Pitt a su capturer la profondeur et la douleur du vampire égaré.
Cette adaptation a su rendre justice à l'œuvre d'Anne Rice, en capturant l'essence même de ses personnages et de leur univers.
Les Sorcières Mayfair
En tant qu’autrice, elle ne se limite pas au genre vampirique, elle a aussi su nous transporter dans l’univers de la sorcellerie qu'elle a exploré dans ses romans. La série « Les Sorcières Mayfair », qui commence avec « Le Lien Maléfique » Cette histoire explore la puissance des lignées familiales maudites, les secrets ancestraux et de la destinée. Rowan Mayfair, une neurochirurgienne qui découvre son héritage magique, est un personnage très complexe.
Une Source d'Inspiration
Anne Rice a su créer des univers qui surpassent les genres et les époques. Ses personnages, qu'ils soient vampires ou sorcières, sont tous profondément humains dans leurs émotions et leurs luttes.
Pour moi, Anne Rice est une source d'inspiration. Elle a donné vie à des mondes qui résonnent, des personnages touchants et des histoires qui nous transportent.
Anne Rice, merci pour tout ce que vous avez apporté à la littérature. Vous resterez à jamais la reine du genre vampirique et de la sorcellerie, et une source d'inspiration pour des générations de lecteurs. Votre héritage perdurera, et vos œuvres continueront de captiver et d'inspirer ceux qui, comme moi, sont tombés sous le charme de votre univers.
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The First Picaresque Novel
"My name is Lazarillo de Tormes"
A highly provocative opening sentence! Especially for an educated 16th century reader, who can understand what that name means. Like the heroes of chivalric romances, the narrator bears a name that denotes his destination; here, Lazarus determines his destiny – the patron saint of lepers and beggars*.
In a Spain obsessed with purity of blood, Lazarillo does not hesitate to confess his racially** and socially suspect origin: his father was a miller and had been convicted for "bleeding the sacks" of his customers' grain; his mother got in trouble for her relation with a black man of questionable morals*** who visited her repeatedly, resulting in the birth of Lazarillo's little brother: "a black baby boy, beautiful".
No noble titles, no property, no respectable origins: who is this man who boasts of his obscure descent, as if it were a badge of honour? A rogue! A pícaro!
In 1554, a short and anonymous autobiography gets published simultaneously in Burgos, in Alcalá de Henares, and in Antwerp: La Vida de Lazarillo de Tormes (The Life of Lazarillo from Tormes), an incredible work, which isn't about some shepherd's loves or some knight's feats, as was the trend, but about a poor man's life.
The book's biography is almost as adventurous as the protagonist's. After an initial triumph, it ended up in the list of forbidden books. A censored version was released in 1573, omitting all impious allusions to misbehaving clerics: such a critique, reminiscent of anti-clerical satires that were common in medieval fabliaux, hit differently after the 15th century, when Europe was in turmoil due to religious disputes.
— Annick Benoit & Guy Fontaine (ed), Lettres européennes: Manuel d'histoire de la littérature européenne (1992, Hachette Education)
NOTES:
* i.e. the beggar from the "rich man and Lazarus" parable, though other researchers think it's a different Lazarus, the famous one from Bethany who got resurrected; or perhaps the anonymous author didn't actually care to subvert chivalric tropes, and simply chose a random humble-sounding name
** newer research suggests that the early picaresque novels usually have protagonists and/or authors who were new Christians, i.e. of Jewish or Moorish descent: when the genre appeared, Spain had already expelled or forcibly converted all Jews and Muslims, and treated those who converted and stayed as second class citizens, so this is a distinct underclass
*** "questionable morals" because he brought her stolen food
**** image: album cover of Saurom's El Lazarillo de Tormes
#Annick Benoit#Guy Fontaine#Lazarillo de Tormes#spain#analysis#picaresque#rogues in fiction#trs#Lettres européennes: Manuel d'histoire de la littérature européenne#the Rogue school of translation gives exactly zero fucks#and quickly runs out of steam apparently
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