#les grisonnes
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wallsofwarcraft · 1 year ago
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flashbic · 1 year ago
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Thinking about Him*
*concept art Falconi
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solaneceae · 2 months ago
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professeur albert kellogs. (non il est pas vieux juste stressé par les conneries des autres)
🎨: linkya_arts (instagram)
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coovieilledentelle · 9 months ago
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À tous les jeunes qu'on a connus. avant..
Et qui sont des vieillards. maintenant ! À toutes ces filles jadis si coquettes Maintenant en maison de retraite. Pour nous souvenir, prenons un instant Tant qu'il en est vraiment encore temps ! À tous ces garçons, hier si charmants Et qui, aujourd'hui, sont grisonnants, À toutes ces filles en mini-jupettes Ridées désormais comme des poires blettes, J'envoie ce message important Pour nous moquer un peu de nos tourments. On vieillit, on vieillit, On est de plus en plus raplati, raplati. On a la mémoire comme une “passette” On a du mal pour enfiler nos chaussettes. On est tout rabougri, déjà amorti, On oublie même parfois ses anciens amis. À tous mes virtuels correspondants Qui sont chaque jour devant leur écran À tous mes amis qui, par internet, M'envoient souvent des “blagounettes”, Je souhaite qu'encore longtemps Nos échanges soient récurrents. Amitiés à tous ! Ceux qui se plaignent de vieillir doivent se rappeler que  c'est un privilège refusé à beaucoup !
Charlotte
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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À tous les jeunes qu'on a connus. avant..
Et qui sont des vieillards. maintenant ! À toutes ces filles jadis si coquettes Maintenant en maison de retraite. Pour nous souvenir, prenons un instant Tant qu'il en est vraiment encore temps ! À tous ces garçons, hier si charmants Et qui, aujourd'hui, sont grisonnants, À toutes ces filles en mini-jupettes Ridées désormais comme des poires blettes, J'envoie ce message important Pour nous moquer un peu de nos tourments. On vieillit, on vieillit, On est de plus en plus raplati, raplati. On a la mémoire comme une "passette" On a du mal pour enfiler nos chaussettes. On est tout rabougri, déjà amorti, On oublie même parfois ses anciens amis. À tous mes virtuels correspondants Qui sont chaque jour devant leur écran À tous mes amis qui, par internet, M'envoient souvent des "blagounettes", Je souhaite qu'encore longtemps Nos échanges soient récurrents. Amitiés à tous ! Ceux qui se plaignent de vieillir doivent se rappeler que  c'est un privilège refusé à beaucoup !
Charlotte
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ninadove · 4 months ago
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🇫🇷 Debout devant la cheminée était un homme de moyenne taille, à la mine haute et fière, aux yeux perçants, au front large, à la figure amaigrie qu’allongeait encore une royale surmontée d’une paire de moustaches. Quoique cet homme eût trente-six à trente-sept ans à peine, cheveux, moustache et royale s’en allaient grisonnant. Cet homme, moins l’épée, avait toute la mine d’un homme de guerre, et ses bottes de buffle encore légèrement couvertes de poussière indiquaient qu’il avait monté à cheval dans la journée.
Cet homme, c’était Armand-Jean Duplessis, cardinal de Richelieu, non point tel qu’on nous le représente, cassé comme un vieillard, souffrant comme un martyr, le corps brisé, la voix éteinte, enterré dans un grand fauteuil comme dans une tombe anticipée, ne vivant plus que par la force de son génie, et ne soutenant plus la lutte avec l’Europe que par l’éternelle application de sa pensée, mais tel qu’il était réellement à cette époque, c’est-à-dire adroit et galant cavalier, faible de corps déjà, mais soutenu par cette puissance morale qui a fait de lui un des hommes les plus extraordinaires qui aient existé ; se préparant enfin, après avoir soutenu le duc de Nevers dans son duché de Mantoue, après avoir pris Nîmes, Castres et Uzès, à chasser les Anglais de l’île de Ré et à faire le siège de La Rochelle.
À la première vue, rien ne dénotait donc le cardinal, et il était impossible à ceux-là qui ne connaissaient point son visage de deviner devant qui ils se trouvaient.
Standing before the chimney was a man of middle height, of a haughty, proud mien; with piercing eyes, a large brow, and a thin face, which was made still longer by a royal (or imperial, as it is now called), surmounted by a pair of mustaches. Although this man was scarcely thirty-six or thirty-seven years of age, hair, mustaches, and royal, all began to be gray. This man, except a sword, had all the appearance of a soldier; and his buff boots still slightly covered with dust, indicated that he had been on horseback in the course of the day.
This man was Armand-Jean Duplessis, Cardinal de Richelieu; not such as he is now represented—broken down like an old man, suffering like a martyr, his body bent, his voice failing, buried in a large armchair as in an anticipated tomb; no longer living but by the strength of his genius, and no longer maintaining the struggle with Europe but by the eternal application of his thoughts—but such as he really was at this period; that is to say, an active and gallant cavalier, already weak of body, but sustained by that moral power which made of him one of the most extraordinary men that ever lived, preparing, after having supported the Duc de Nevers in his duchy of Mantua, after having taken Nimes, Castres, and Uzes, to drive the English from the Isle of Re and lay siege to La Rochelle.
At first sight, nothing denoted the cardinal; and it was impossible for those who did not know his face to guess in whose presence they were.
— Alexandre Dumas père and Auguste Maquet, Les Trois Mousquetaires [Ch. 14]
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swedesinstockholm · 1 month ago
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10 septembre
je viens de voir un garçon torse nu maigre et bouclé qui tenait la main d'une femme en combi noire et chignon gris, très rock, je me demandais si elle les avait teints en gris ou si elle sortait avec un mec de trente ans de moins qu'elle, mais quand ils sont arrivés à la hauteur du poste de secours j'ai vu que le garçon était en réalité un vieil homme avec des rides.
hier à minerve il faisait froid et gris et pendant que maman cécile et christine essayaient mille vêtements je suis allée acheter un livre de cesare pavese dans la petite librairie d'occasion à côté. je crois que le libraire avait oublié qu'il était libraire et que ses livres étaient à vendre. on aurait dit qu'il avait pas du tout envie de me le vendre. y a un personnage lesbien dangereux qui a la syphilis dedans et j'ai peur de pas aimer mais ça valait la peine de l'acheter rien que pour mon interaction avec le libraire. quand je suis repassée dans la rue en mangeant ma crêpe à la crème de marron il m'a vue et il m'a souri et je me suis sentie flattée. maman et cécile ont mangé une glace et je les ai attendues sous un mûrier à l'abri de la pluie fine qui tombait à l'horizontale sous le ciel doré clair. quand je me suis retournée y avait un type qui fumait une cigarette qui m'a regardée en souriant, pas trop moche, je crois qu'il portait des habits de motard. je lui ai rendu son sourire et je suis partie, gambadant derrière maman cécile et christine qui retournaient au magasin d'habits parce que christine avait oublié ses lunettes dans la cabine d'essayage. je lui ai souri comme une petite fille de six ans qui sourit à un inconnu, naïve et sans arrière pensée, avant de courir rejoindre ses parents. je me suis même pas retournée. j'avais le même âge que sur la photo de moi devant la pierre avec le trou en forme de colombe à côté de l'église où j'ai été baptisée. je me suis assise devant la pierre pour refaire la même photo mais j'ai clairement perdu tout mon cool de l'enfance.
le couple de vieux adolescents est de retour. je crois que les seuls gens vraiment cool ne peuvent être que des vieux ou des enfants. je suis obsédée par les vieux. un type aux longs cheveux grisonnants et frisottants vient de remettre sa chemise appuyé contre le poste de secours. il est grand et élancé mais pas maigre comme l'autre dorian gray rock'n'roll.  j'ai envie de le suivre jusqu'à chez lui, dans sa petite maison de bord de mer, son cabanon meublé spartiatement mais avec goût, rempli de livres et de savoir. un vieux cultivé et riche en sagesse grâce à son expérience de la vie mais pas vieux con moralisateur. dorian gray est en train de passer de la crème solaire à la femme au chignon gris. vieux con moralisateur comme le vendeur de glace de minerve qui admonestait maman et cécile parce qu'elles voulaient manger une glace à l'italienne chimique et sans goût alors qu'il avait des bonnes glaces artisanales naturelles, les glaces à l'italienne c'est bon que pour les gens du bord de mer. il avait visiblement pas vu mes jambes bronzées et mon bracelet de cheville en coquillages.
je suis partie me baigner à trois heures parce que maman regardait barnaby, j'ai fait mes longueurs entre les digues malgré le vent jusqu'à ce que je commence à avoir mal aux oreilles. je me suis enroulée dans ma serviette en regardant l'eau pailletter au soleil avec les pyrénées derrière et j'avais envie de mourir. j'avais envie de mourir avant de me baigner, dans l'eau non, et puis en sortant de l'eau oui. dans l'eau y a un glitch dans la matrice. je pensais à ce qui m'était hypothétiquement arrivé pendant mon enfance et je me disais que quand je m'en rappellerais et que tout le monde saura, plus personne m'en voudra d'être un zombie-boulet. on me trouvera incroyablement courageuse. elle a perdu son père et en plus...? et en plus quoi? je serai une héroïne pour être restée en vie tout ce temps.
je suis tombée sur des extraits du journal d'alejandra pizarnik en triant mes photos et ça m'a donné envie de le relire. alejandra pizarnik me réconforte. lola la lisait cet été alors ça m'a aussi donné envie de revoir lola. maintenant que je vis à berlin j'ai envie de vivre à paris. je veux fréquenter les littéraires. je sais pas ce que je veux. une fois à paris je voudrais probablement aller vivre encore ailleurs. ma vie fait des x et elle s'annule.
hier dans la voiture en revenant de minerve j'étais légèrement euphorique à cause de, je sais pas, de minerve, de mes petites rencontres, de ma crêpe à la crème de marron, des gorges et des grottes et des falaises environnantes, de la pluie dorée, de la musique qui passait dans la voiture, et je me disais que j'allais profiter le plus possible de berlin et de tout ce qu'elle a à offrir en tant que métropole avec en tête l'idée d'aller à la campagne juste après, pour le contrepoint, le contrepoids, la balance, pour me faire mieux apprécier tous les trésors qu'une métropole a à m'offrir. me gaver de trucs culturels dans la limite disponible de mon budget pour avoir fait l'expérience complète de la capitale culturelle et voir si j'ai vraiment besoin d'avoir ça dans ma vie. et arrêter de penser à la campagne tout le temps. la campagne n'ira nulle part. elle m'attendra. il sera jamais trop tard pour devenir bergère. ou peut être que si, je sais pas.
à la soirée de courts-métrages au kindl ils ont passé un film sur des bergers du tyrol qui poussaient leurs cris des montagnes qui résonnaient à travers les vallées, ils se répondaient les uns les autres avec des cris différents, on comprenait pas ce qu'ils disaient, c'était la langue de la montagne. c'était des cris très expressifs et comme la projection était en plein air leurs cris résonnaient aussi à travers le quartier et parfois on entendait des gens qui répondaient avec des cris de la ville et tout le monde rigolait.
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epopoiia-leblog · 4 months ago
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Une évocation
Il était une fois une évocation. Dans le visage de cette dame, des yeux fripés comme toi, des rides souriantes, des cheveux grisonnants. Dans l’imprimé de cette robe, que porte une autre dame, sur ce fond bleu couleur du ciel, les mêmes fleurs qui t’habillaient. Dans cette odeur de savon qui arrive à son nez, le parfum de ton cou, des petits galets blancs sur le rebord du lavabo. Dans ces toutes petites crêpes qui sautent dans la poêle, toute petite elle aussi, on dirait des pancakes. Dans cette robe en laine qui habille doudou, un petit ourson rose qui dort encore avec elle. Dans la tranche de pamplemousse et le sucre dessus, l’amertume oubliée, le jus orange qui coule sur la langue. Dans Les petites filles modèles et Les malheurs de Sophie, tu aimais ces histoires et elle les aime aussi. Dans cette chanson d’Aznavour qui te faisait danser, elle dansait avec toi et quand venait le refrain, ensemble vous vous envoliez. Sur cette photo, elle est là dans tes bras, petite fille bouclée et sa grand-maman joyeuse. Derrière le noir et le blanc, on les entends encore, vos rires et leurs éclats.
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ladyniniane · 1 year ago
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25k reached! I'm halfway there🎉🎉🎉! It's still pretty satisfying. I'm done with that long battle scene and I'm currently writing everyone's endings.
It's certainly something given the amount of time I've put on this fic. And it's really moving as well. Everyone is going home, a new chapter of their story is about to begin. And I love seeing how much my characters have grown!
To celebrate that, here's a little (quickly edited) snippet (spoilers for the end of my FE3h fic, of course) :
-Philomène ! s’exclama une voix masculine.
Ayant échappé à ses gardiens, un prisonnier se jeta à ses pieds. Le sang maculait son riche manteau. Bien que dur, son visage aurait pu être beau et élégant dans d’autres circonstances, capable d'arracher une damoiselle idéaliste à son foyer. La peur déformait néanmoins ses traits et ses cheveux grisonnants en désordre lui donnaient un air sinistre.
Le sang et la suie n'occultaient pas la ressemblance de Maeve avec sa mère. Les serres immondes de l'homme agrippaient sa cape, tandis qu'il scandait le nom de la défunte, hagard et enfiévré.
-Oui, oui ! Tu es ma fille ! s’exclama-t-il avec une jubilation mauvaise.
Il le clama haut et fort pour souiller Maeve, l’entraîner avec lui dans la déchéance. La magicienne lui agrippa le poignet, le tordit vers le sol et recula d'un pas.
-Ne me touchez pas et ne souillez pas le nom de ma mère ! menaça-t-elle dans un grondement d’orage. 
Ses lèvres devinrent une ligne, une lame. Son regard gela. Elle paraissait prête à lui trancher la langue.
-Je suis innocent, supplia l’homme. Sauve-moi, je t’en prie. J’aimais ta mère, tu sais. Je ne sais pas ce qu’elle t’a raconté sur moi, mais j’ai voulu te connaître toute ma vie. J'ai de l'argent et des terres. Je ferai de toi une femme riche. Tu ne manqueras jamais de rien.
Maeve combattit sa nausée. Les mots se bousculaient dans sa bouche. Il osait essayer de l’acheter avec son sale pécule ? La prenait-il pour une idiote ? Ou pire encore n’avait-il aucun remord, trop dénué d’empathie qu’il était ? 
-Vous avez essayé de coupé les ailes de ma mère mais elle était plus forte que vous. Allez en enfer, c’est tout ce que vous méritez.
Elle n’avait jamais ressenti une telle froideur et indifférence. Il n’était qu’un insecte répugnant mais pas effrayant. Tant de conscrits et de gens innocents avaient perdu la vie dans cette guerre. Elle avait encore sur ses mains et sur son armure le sang fumant de ses ennemis. Pourquoi aurait-il mérité de s’en sortir ? 
Le masque suave tomba et l'homme révéla son vrai visage. Le courroux le rendit tout simplement hideux. La séduction avait échoué, il passait désormais à la crainte et à la soumission.
-Je suis ton père ! s'emporta-t-il. Je t’ai donné la vie ! Tu n’as aucun droit de me faire ça ! Tu ne peux pas me condamner, tous tes camarades sauront que tu es une parricide !
Maeve haussa les sourcils. Elle entendait la menace sous-jacente dans son discours : “tu es ma fille et tu m’appartiens”. Et comme pour confirmer ses pensées, il répéta “je suis ton père” avec une suprême indignation. Ces mots semblaient être pour lui une incantation toute puissante, donnant le droit à vénération inconditionnelle. Sa bouche dégoulinait de venin et il montra les crocs.
Maeve rassembla les pans de sa cape autour d’elle. 
-L’amour et le respect se méritent. Et vous n’avez rien fait pour cela. Vous êtes mon père, oui. Mais nos liens s'arrêtent-là. Ce qui vous arrive aujourd’hui est la conséquence de vos actions. Vous devriez y réfléchir pendant le temps qui vous reste. Bientôt vous ferez face à ma mère, déclara-t-elle froidement avant de l'abandonner à son sort.
Reconduit par ses gardiens, l'aristocrate hurla, se débattit, supplia et la maudit. Aucune de ses imprécations ne l'atteignit cependant.
Maeve ne connaissait même pas le nom du noble et n'avait aucune envie de l'apprendre.
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wallsofwarcraft · 1 year ago
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jojobegood1 · 1 year ago
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Podcast – Les Alpes vont-elles bientôt s’effondrer ?
Podcast – Les Alpes vont-elles bientôt s’effondrer ? https://www.rts.ch/info/suisse/14454619-podcast-les-alpes-vontelles-bientot-seffondrer.html
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deviance-nocturnale · 1 year ago
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22. Le soleil me fuit
Tu as l'air triste. On me le dit. L'âme endeuillée. La mélancolie innée. Ça colle à ma peau, visqueuse et intraçable. Mon histoire met les larmes aux yeux. L'abandon suscite la pitié. J'ai tellement apprivoisé cette part de moi jusqu'à l'occulter parfois. Oublier c'est facile. C'est y penser qui s'avère douloureux. J'écoute les chansons qui pleurent. Je préfère les drames aux comédies. Quand le héros meurt. Quand l'amour finit en impasse. Je suis peut-être sadique. Voir l'univers s'écrouler, ça m'émeut. Le soleil me fuit même en pleine canicule. J'ai des coins d'ombre dans la tête. Un nuage grisonnant qui me poursuit. J'ai des rêves en-dedans. Je porte de fausses paillettes pour berner mon monde. Mon sourire est factice, tu grattes à la surface, il s'écaille, vole en éclats. J'envie les gens toujours bienheureux, je n'y crois pourtant pas. Eux s'affichent ostensiblement, injustement, excessivement, ça cache quelque chose. J'ai juste moins peur d'apparaître sous mon vrai jour.
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coovieilledentelle · 4 months ago
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À tous les jeunes qu'on a connus. avant..
Et qui sont des vieillards. maintenant ! À toutes ces filles jadis si coquettes Maintenant en maison de retraite. Pour nous souvenir, prenons un instant Tant qu'il en est vraiment encore temps ! À tous ces garçons, hier si charmants Et qui, aujourd'hui, sont grisonnants, À toutes ces filles en mini-jupettes Ridées désormais comme des poires blettes, J'envoie ce message important Pour nous moquer un peu de nos tourments. On vieillit, on vieillit, On est de plus en plus raplati, raplati. On a la mémoire comme une “passette” On a du mal pour enfiler nos chaussettes. On est tout rabougri, déjà amorti, On oublie même parfois ses anciens amis. À tous mes virtuels correspondants Qui sont chaque jour devant leur écran À tous mes amis qui, par internet, M'envoient souvent des “blagounettes”, Je souhaite qu'encore longtemps Nos échanges soient récurrents. Amitiés à tous ! Ceux qui se plaignent de vieillir doivent se rappeler que  c'est un privilège refusé à beaucoup !
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lupitovi · 2 years ago
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Le Blérots de R.A.V.E.L - Dans les gares 
Dans les gares, moi c'que j'aime C'est voir partir les gens Me dire qu'là-bas hors de la plaine Ils s'en vont cueillir le beau temps Mais jamais ils ne le ramènent Sur les quais, grisonnants Où les passants au tein blême Semblent chercher l'escalier roulant Dans les gares, moi c'que j'aime C'est perdre mon temps Entre sandwich et café crème Et une clope ou deux de temps en temps Faire semblant d'écrire un poème Pour draguer l'hotesse même si c'est navrant Et imaginer des je t'aime Dans les r'gards qui s'posent en coup d'vent
Dans les gares Eh dans les gares Dans les gares, moi c'que j'aime C'est l'idée de foutre le camp Sans bagages sans pulls et sans peigne S'investir d'actions finalement Et mêm’ j'pense que ça en vaut la peine De prévenir personne en partant Histoire de garder pour sa cervelle Sa liberté de temps en temps
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artchipelsblog · 2 years ago
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"Berthe Morisot au bouquet de violettes" E.Manet
Sa lumière dans le drame.
Ce noir du deuil, si profond, si varié, si présent voir violemment imposant.
Ces rubans et mèches de cheveux si libres.
Cette ombre sur ce visage dont les traits sont pourtant si doux.
Et puis la lumière qui éclaire cette fine joue et le délicat coin de l'oeil... Un chemin qui nous mène vers cette grande variété de blancs qui s'oppose au drame.
De ces aplats blanchâtres, grisonnants, de cette peau blanc-rose, blanc-beige. Du laiteux de ses yeux, du blanc-bleu de ce bouquet.
Berthe, l'éclaircie de mes intempéries.
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noobseo · 3 months ago
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Que faire en Haute-Savoie quand il pleut : activités et idées pour tous
Il y a des jours où le Mont Blanc se fait timide, caché derrière d’épais nuages grisonnants. Les gouttes de pluie tombent doucement sur le lac d’Annecy et la Haute-Savoie prend des allures de carte postale mélancolique. Si vous vous demandez que faire en Haute-Savoie quand il pleut, ne vous inquiétez pas, la région regorge d’activités et de sites à visiter, même sous la pluie. 1. Découvrir le…
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