#le saint laurent est juste a côté
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The blue jays have started building a nest that's right next to my balcony and I see them perfectly from my usual seat!
#i hope ill get to see some babies blue jay#but anyways its a blessing whenever they come on my balcony or when i can just see them#the back alley of my appartment is basically my backyard ok ive decided that#anyways theres a bunch of trees (AND MORE IMPORTANTLY RIGHT ACROSS FROM MY BEDROOMS WINDOW IS A LILAC TREE)#i cant even begin to explain how awesome that is to me#anyways ive been feeding the birds sporadically since living here and my downstairs neighbours have as well#so theres lots of city wild life#also the water is pretty close by i suppose that helps!#i forget i live in a “green” part of the city#le saint laurent est juste a côté#cant wait to go smoke by the fleuve during the summer#also fun Winter lore : when i was a kid i used to always call Montreal “pays pas beau” (ugly country)#i would say that everywhere i went that had no/little trees 😭😭😭😭
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Aujourd’hui, vendredi 28/06/24, Journée internationale de la phénylcétonurie (PCU) 🙏 et Journée mondiale de la majuscule (Caps Lock Day) ⌨️ Au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. 🌬️
Premier Petit bal de l’été ce soir (vendredi 28/06/24) avec le groupe Red Ballons (rock, funk) place Gabriel Fauré (juste à côté de l’église Saint-Laurent d’Annecy-le-Vieux) à partir de 20h30 💃 Soirée festive et dansante (ambiance guinguette, buvette et petite restauration sur place) 🕺
Qualité de l’air à Annecy : la journée devrait être à nouveau chaude, mais peut être plus nuageuse 🌡 La formation d'ozone devrait donc être encore active, mais sans excès 💨 Les indices ATMO resteraient majoritairement dégradés et pourraient être mauvais sur le centre de la région 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy reste élevé, au niveau 3 en ce qui concerne les graminées (indice communal valable du 15 juin au vendredi 28/06/2024 inclus) 🤧 Personnes allergiques : évitez les activités physiques intenses à l’extérieur (parcs, jardins, etc.) 😷
Les deux dictons du jour avec une sacrée interrogation vu que la Sainte Irénée est la veille de la Saint Pierre, pourvu qu'il ne pleuve pas : « S'il pleut la veille de saint Pierre, la vigne est réduite d'un tiers. » 🌧 « Pluie de la sainte Irénée, réduit la vigne de moitié. » 🍇
Et trois autres dictons du jour pour la route : « À la sainte Irénée, il convient de se remettre à son métier. » 👍 « Le jour de la sainte Irénée est le plus beau de l’été. » 🌞 « Le jour de la sainte Irénée, est l'un des plus beaux de l'année. » 🤩
Bonne fête aux Irénée et demain aux Pierre et aux Paul 😘
Bon cinquième jour de la semaine à tous et à toutes 🌳
📷 JamesO PhotO à Annecy le jeudi 27/06/24 📸
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JP, Vous êtes allé tellement loin dans les déclarations atrocement collabo que maintenant je dis où j'habite actuellement alors que je ne le faisais pas pas sécurité même si c'est sur Google - la moitié des gens facilement est trop flemmarde pour chercher sur Google et/ou croit que j'habite encore en Espagne. Saint-Georges-sur-Cher, ce n'est ni la "haine blanche" ni la "haine nazie", ni le "white supremacism", ni les "noirs et les arabes parqués à des kms par un maire haineux". C'est :
La preuve absolue que les "white racists" (qui ne le sont pas agressivement mais simplement par possession d'yeux, de cerveau en état de fonctionnement, et d'expérience) comme Jared Taylor, Daniel Conversano, moi, Laurent Obertone et tant d'autres ont raison de A à fucking Z. Les faits de criminalité ici, auxquels vous avez participé (abus sur jeune femme victime de barbarie et de traite d'être humains, vous juste en tant que client refusant d'écouter les faits énoncés par Anne à chaque passe forcée) ont eu lieu autour de nous, dans le cadre du cauchemar pédo-sataniste, principalement par l'atroce collaborationniste Daniel Barbry et ses chicots pourris. Le blanc c'est ça son truc - un de ses trucs - la "criminalité d'intérieur". Il est souvent veule. "Le noir" et "l'Arabe", c'est aussi le crime et la délinquance de rue. Implantez un HLM de 200 logements ici, avec que des Arabes et des noirs. La ville est ruinée par le deal, la menace de rue et la violence. C'est aussi simple que cela, et c'est cela la "véritable ouverture". Les ahuris (je suis poli) qui commentent sur votre Fb comme s'ils jutaient de plaisir à voir un maire "à la politique RN qui s'ignore" (voir mon texte précédent) tel un Bourgeois Gentilhomme "lutter" contre un nazisme fantasmé par des gens qui devraient tous être en HP, en taule ou passés par les armes pour intelligence avec l'ennemi représentent l'atrocité blanche actuelle.
Cette atrocité est nazie par ailleurs (gang Guéno). Elle ruine la planète. Mais personne ne le sait. Ce qui est le plus visible est la néo-collaboration. A Saint-Georges sur-Cher où un certain "pourfendeur eu'd dragons" aux "propriétés particulières" est arrivé il y a tout juste deux ans grâce à...un noir au milieu de blancs apathiques et trépanés : des gens qui vivent dans un paradis, certes un peu ennuyeux pour qui aime la ville, et qui demandent "de la tolérance", soit...la ZUP de Blois. La d��finition même de la folie clinique. "Face à eux", une "horde néo-nazie", qui finalement est trop faible pour vouloir les passer par les armes, et qui cohabite avec eux alors que ces collabos, eux, veulent les tuer, et pontifient sur votre Fb sur leur rééducation "humaniste" (islamiste).
Le discours collaborationniste doit être criminalisé - partout sur la planète, et nous nous y employons. Les programmes RN et Reconquête sont de la gnognotte à côté du napalm qu'il faudrait employer contre les collabos. Vous ? On vous laisse la chance d'arrêter la collaboration. Saisissez-la tant qu'il est encore temps, et avancez, tel le "Zizi Rider" sur sa moto, sur l'"autoroute du succès politique" que vous désirez tant, et que, nonobstant vos déclarations délirantes, vous méritez indubitablement.
La belle journée. BP. Steppenwolf, Born to be Wild
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Strasbourg RC tient une nouvelle recrue pour solidifier sa défense...
Le mercato estival nous réserve souvent son lot de surprises et de mouvements inattendus. Cette fois-ci, c'est le jeune défenseur guinéen, Saïdou Sow, qui est au centre des projecteurs. Focus sur un transfert qui a fait couler beaucoup d'encre ces dernières heures qui see conclut bien pour la pépite guinéenne. Saïdou Sow : de l'AS Saint-Étienne à Strasbourg Saïdou Sow : de l'AS Saint-Étienne à Strasbourg... Après sa dernière apparition samedi sous le maillot stéphanois face à Grenoble, le jeune Saïdou Sow s'apprête à ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière du côté de Strasbourg. Si tout se passe bien lors de la traditionnelle visite médicale, l’AS Saint-Étienne devra lui dire au revoir. https://twitter.com/Bluecoxtra/status/1688590539149479936 La valeur de ce transfert est estimée entre 3 et 4 millions d'euros. Une somme relativement modeste pour un joueur dont le potentiel ne cesse de croître. Il semble que le technicien des Verts, Laurent Batlles, n’avait pas une confiance absolue en lui, malgré ses 57 matchs disputés. Lire aussi : Nantes : Les prétendants se font nombreux pour l joueur Samuel Moutoussamy Un parcours remarquable à Saint-Étienne Originaire de Conakry en Guinée, Saïdou Sow est arrivé à l'ASSE en provenance de Neuilly sur Marne. Son passage à Saint-Étienne n’a pas été sans embûches. Traversant les différentes strates du centre de formation, il s'est distingué, notamment en tant que capitaine des U19. Après trois années intenses, il s'est vu offrir un contrat stagiaire professionnel pour deux saisons. Outre ses compétences footballistiques, Saïdou Sow a également brillé dans le domaine académique. Avec deux années d'avance dans sa scolarité, il a décroché son baccalauréat à seulement 16 ans. Ce mélange de talent et d'intelligence n'a pas échappé à Claude Puel, qui lui a rapidement donné sa chance avec l'équipe première, avant de sécuriser son avenir au club jusqu'en 2025. Voir également : Sélectionneur des Bleuets : qui choisira la FFF ? De l'AS Saint-Étienne à Strasbourg : le choix de Saïdou Sow Alors que le Racing Club de Strasbourg et le Stade de Reims étaient sur les rangs pour l'accueillir, c’est finalement la capitale alsacienne qui s'est montrée la plus convaincante. Le 7 août 2023, Strasbourg a scellé l'accord pour ce défenseur central prometteur. Ce transfert intervient dans un contexte quelque peu tendu. Selon les colonnes de l'Équipe, Saïdou Sow figurait sur la liste des "indésirables" à Saint-Étienne. De son côté, le jeune joueur aurait émis le désir de changer d'air, ne se sentant pas valorisé à sa juste valeur et aspirant à un statut plus solide au sein d'une équipe. ________ Retrouvez toute l'actu foot sur notre page Facebook et sur notre page Twitter ! Read the full article
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Casting idea Gaspard Ulliel for Jean Paul Duchamp Frenchie for Moon Knight series
Rip Young Hannibal
Gaspard Ulliel, connu pour avoir incarné Yves Saint-Laurent
Nommé en 2005 comme meilleur espoir masculin il a reçu en 2017 le César du meilleur acteur pour son interprétation dans le film "Juste la fin du monde".
Acteur et mannequin français, né le 25 novembre 1984 à Boulogne - Billancourt et mort le 19 janvier 2022
Pub Bleu de Channel
L’acteur français Gaspard Ulliel est mort, mercredi 19 janvier, des suites d’un accident de ski survenu la veille à La Rosière Savoie, a annoncé sa famille l'acteur, qui passait des vacances en famille en Savoie, est entré en collision mardi après-midi avec un autre skieur au croisement de deux pistes bleues, selon une porte-parole de la station de La Rosière. Grièvement blessé, il a été transporté par hélicoptère au centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, où il est mort. Une enquête a été ouverte et confiée à la compagnie républicaine de sécurité (CRS) des Alpes, a, par ailleurs, annoncé le parquet d’Albertville. La procureure d’Albertville, Anne Gaches, a expliqué qu’« il ressort des premiers témoignages et des constatations réalisées sur place que les deux skieurs ont tous les deux chuté au sol. A l’arrivée des secours, Monsieur Ulliel était immobile, inconscient dans la neige », et « l’autre skieur était indemne ». Icône de l’élégance française.
Gaspard Ulliel a grandi avec le cinéma et le cinéma a grandi avec lui. La dernière apparition sur les écrans remonte à l’automne où il partageait l’affiche de la comédie La Vengeance au triple galop,d’Alex Lutz, avec Leïla Bekhti et Audrey Lamy. Deux ans auparavant, il était à l’affiche du film Sibyl,de Justine Triet, avec Virginie Efira et Adèle Exarchopoulos. Le film avait été présenté en compétition au Festival de Cannes de 2019. Devenu en quelques années un acteur phare du cinéma français, Gaspard Ulliel figure au casting de la minisérie Marvel Moon Knight, diffusée dès le 30 mars sur Disney +. Il était récemment en tournage pour une série de Xavier Giannoli attendue sur Canal+, a rapporté son agent à l’AFP, et avait fini de tourner Plus que jamais, d’Emily Atef, avec Vicky Krieps et Liv Ullmann. Révélé à 19 ans dans Les Egarés (2003), d’André Téchiné, aux côtés d’Emmanuelle Béart, où il incarne Yvan, un garçon plutôt sauvage qui, pendant l’exode, traverse les routes de France avec deux enfants et leur mère, Gaspard Ulliel a ensuite interprété un soldat de la première guerre mondiale dans Un long dimanche de fiançailles (2004), réalisé par Jean-Pierre Jeunet, un rôle qui lui a valu le César du meilleur espoir masculin en 2005. L’acteur avait impressionné en 2014 pour son interprétation du couturier Yves Saint Laurent dans le biopic de Bertrand Bonello. En 2017, il a décroché le César du meilleur acteur pour son rôle dans Juste la fin du monde, de Xavier Dolan. Il y incarnait un écrivain retrouvant sa famille après douze ans d’absence, à qui il venait annoncer sa mort prochaine. « Un garçon étrange, difficile à percer » Né le 25 novembre 1984 de parents stylistes, il a passé son enfance entre l’école et l’appartement familial, dans le centre de Paris, où il dessinait pendant des heures. C’est une amie de sa mère qui lui propose d’intégrer l’agence de comédiens qu’elle vient de créer. Il n’a que 11 ans mais obtient très vite un petit rôle dans un téléfilm. Après quelques stages d’été au cours Florent, il s’inscrit après son bac à l’université de Saint-Denis pour des études de cinéma qu’il abandonnera d’autant plus vite que sa carrière va vite décoller. Il est remarqué par Michel Blanc qui lui offre en 2002 un rôle dans une comédie à succès, Embrassez qui vous voudrez. En 2009, on le retrouve en fils d’Isabelle Huppert dans Un barrage contre le Pacifique, de Rithy Panh, mais aussi en rejeton de Jean Reno dans un thriller, Le Premier Cercle. En 2010, il joue Henri de Guise dans La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier. Devenu un acteur de premier plan, il enchaîne les tournages, y compris aux Etats-Unis dans Hannibal Lecter : les origines du mal, qui conte les jeunes années du tueur en série cannibale. Son premier rôle en anglais. Un contrat signé avec la marque Chanel pour laquelle il devient l’égérie d’un parfum lui a fait dire : « Tout à coup, j’ai eu un confort financier qui m’a permis de choisir, d’attendre, de ne pas inonder les écrans. » Un de ses metteurs en scène, Rodolphe Marconi, qui l’a fait tourner dans Le Dernier Jour, dit de lui : « Gaspard est un ciel bleu traversé de nuages qui n’éclatent jamais. Un garçon étrange, difficile à percer. Il a sûrement une fêlure, le jour où ça va s’ouvrir, ça va faire mal… » L’acteur était père d’un petit garçon.
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Sonia Alain.
D’amour et de haine, tome 1. Quand tout bascule. 381 pages.
Une partie d’histoire en émotions.
Édition Clin d’œil.
29 mai 1914 – L’Empress of Ireland s’avance à travers les brumes du Saint-Laurent sans se douter qu’il y rencontrera une fin tragique. À son bord, Adélaïde de Beauchamps, jeune femme distinguée de la haute société anglaise, survivra au naufrage grâce à sa fougue et à sa détermination. Lors du sauvetage, elle sera prise en charge par le mystérieux Aidan MacBain. Ils ignorent alors que leurs destins seront liés à jamais. Recueillie par Elsie Reford, Adélaïde tente de surmonter son traumatisme dans le décor champêtre de l’Estevan Lodge. Lors d’une soirée mondaine organisée par les Reford, elle tombe nez à nez avec son ténébrux sauveux, qui ne semble pas la reconnaître. Bien qu’elle ignore les raisons de sa présence à Métis, elle devra résister au désir qui la pousse vers cet homme aux airs téméraires, car il pourrait causer sa perte.
Mon avis :
Que c’est intéressant de lire et d’apprendre sur l’histoire qu’on connait un peu moins. C’est le cas avec ce roman et le naufrage du Empress of Ireland dont j’ignorais cette partie de tragédie. L’écriture est excellente, elle démontre les émotions justes que les gens ont pu vivre durant ce naufrage. On suit le périple de la jeune Adélaïde, qui au fil de la lecture, on apprend qu’elle ne l’a pas eu facile. Ces difficultés n’arrêteront pas, elle a du cran et elle a de la détermination pour passer au travers de toutes ces péripéties. Elle fera des rencontres qui lui permettra de forger son caractère, entre autres ce Aiden, dont le passé est mystérieux et où on se demande pourquoi il s’intéresse autant à Adélaïde. La fin me laisse avec des questionnements qui me donne la curiosité de lire la suite!
Un roman à lire pour plusieurs raisons, le côté historique et l’attachement aux personnages qui m’a beaucoup plu! L’avez-vous déjà lu?
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Boite à outils pour les télétravailleurs
La crise de la COVID-19 a apporté son lot de changements, notamment dans le secteur professionnel. Depuis le confinement obligatoire du printemps dernier, le télétravail gagne en popularité, et plusieurs salariés souhaitent continuer cette pratique après la pandémie. Si travailler avec un chat sur les cuisses et une vue sur la mer parait très alléchant, certains inconvénients ne sont pas à négliger, et de bonnes mesures seront utiles pour s’adapter à cette nouvelle réalité.
Un des grands avantages du télétravail est sans aucun doute l’absence de déplacement pour se rendre au bureau : plus besoin de s’entasser dans les autobus, de déblayer sa voiture, de rester coincé dans un banc de neige ou un bouchon de circulation. En plus de permettre aux travailleurs d’avoir plus de temps pour leur vie personnelle, on constate une optimisation de la compétence au travail : « Une augmentation de la productivité des salariés et une amélioration de la qualité de leur travail ont été attribuées à la baisse de temps consacré au transport ainsi qu’à une plus grande capacité de concentration » (Saba et Cachat-Rossette, 2020).
Un autre aspect plutôt reluisant du télétravail concerne l’ambiance et la personnalisation de son bureau. Éteindre les néons blafards, substituer Sigur Rós à Rouge FM, boire du café de qualité et ne plus entendre les discours logorrhéiques d’un certain collègue. Joie !
D’un autre côté, l’isolement à long terme peut occasionner de la détresse psychologique. L’absence de discussion avec les collègues et le manque de soutien et de reconnaissance d’un supérieur peuvent avoir des répercussions importantes sur l’avancement au travail et la confiance en soi.
De plus, un bureau bien décoré n’est évidemment pas synonyme de confort absolu. L’ergonomie de son poste de travail doit être examinée comme il se doit afin d’assurer son bien-être et d’éviter des blessures incommodantes.
Voici donc quelques outils à considérer afin de maximiser l’expérience de travail à domicile :
- Protéger sa santé mentale
- Trucs et astuces pour être plus ergonomique
- Bien travailler à la maison
- Santé physique et télétravail
Est-ce que le télétravail restera populaire après la pandémie? Possiblement. Dans cette optique, il faudra certainement permettre au travailleur d’avoir les meilleurs outils possibles pour rendre son expérience confortable et assurer sa santé globale. Je n’aurais jamais cru que je serais un jour encouragée à travailler face au fleuve Saint-Laurent, au son des goélands, plutôt que dans ma tour de béton, au doux son des klaxons. Et vous, où se trouve le bureau de vos rêves ?
Références bibliographiques
Deng Z., Morissette R. & Messacar D. (2020). Faire tourner l’économie à distance : le potentiel du travail à domicile pendant et après la COVID-19. No 45280001 au catalogue de Statistique Canada. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/45-28-0001/2020001/article/00026-fra.htm
Grimault V. (2020). Télétravail : comment gérer le jour d’après. Alternatives Économiques, 2020/7 (N° 403), p. 44-47. https://www-cairn-int-info.acces.bibl.ulaval.ca/magazine-alternatives-economiques-2020-7-page-44.htm
Kouaou, A. (2020, 1er juin). Télétravail : entre avantages et inconvénients, y a-t-il un juste équilibre ? Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1706757/teletravail-sante-gestion-securite-emploi-syndicats
Lepage, G. (2020, 3 septembre). En chiffres : le télétravail plaît aux Québécois. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/585284/coronavirus-le-teletravail-plait-aux-quebecois-selon-un-sondage
Saba, T., Cachat-Rossette, G. (2020). COVID-19 et télétravail : un remède universel ou une solution ponctuelle. Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique. https://www.docdroid.com/AqP0qVn/covid-19-et-teletravail-un-remede-universel-ou-une-solution-ponctuelle-pdf#page=27
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19 février
Je tartine de beurre une moitié de bagel pendant que Taous, ma nouvelle collègue depuis quelques semaines, fait chauffer du lait. Elle se plaint parce qu’il fait vraiment froid dans le café. Elle a raison. Dans les sous-terrains, se faufilent au milieu des passants de longues rafales de frais. Elle lève la tête, regarde l’heure et me dit : « il est 7h35. Ta musique passera à la radio dans quelques minutes ». C’est vrai, pour ça aussi elle a raison. C’est presque le même quotidien pour tout le monde finalement. Ce client qui arrive à cette heure précise, qui boit ce café particulier, qui ne raconte rien de plus que la veille. Et pourtant, quand on pense à la multitude de vies qui défilent ici, à tout ce que cache chaque personne qui pose un pied dans le café, à tout ce que l’on voit de l’extérieur mais surtout, à tout ce que l’on ne voit pas…
« Toi, Naomie, si tu pouvais être ailleurs, tu serais ou ?
- C’est NOémie Tata !!
- Oui Noémie. Désolée, c’est difficile à retenir pour moi ».
Elle tente tant bien que mal de dessiner un coeur dans la mousse sur le latte avant de réaliser qu’elle s’est trompée de lait végétal. Ce monsieur ne boit que du lait de soya. Taous est comme ça. Elle n’est pas maladroite, bien au contraire, elle est habile et délicate dans chacun de ses mouvements. Ses longs doigts sont de beaux outils et elle rendrait jolie n’importe quelle tâche. Mais, elle se trompe souvent. Je crois qu’elle se perd souvent dans le labyrinthe de sa tête, à en oublier ce qu’il se passe juste sous ses yeux.
« Du coup. Tu serais où ?
- Mmmh… presque sans hésiter, à l’ile Maurice. Avec mes parents. Même s’ils n’y sont pas encore. Ils y seront bientôt. Et toi ?
- Dans mon lit, me répond-elle en haussant les épaules. Avec un bol de céréales. Et mon chat aussi, je veux qu’il y ait mon chat. Celui qui est en Algérie.
- Cool ! Finalement, tu n’es pas si loin de ton lit que ça, c’est pas trop mal ».
On se regarde en rigolant quand, quelques secondes après, la radio passe la chanson que j’attends depuis 6h du matin. Grand silence. Je crois que Betty et Taous me laissent profiter de ces quelques minutes très précieuses.
Plus tard, alors que l’on trie le café, Taous me parle de l’Algérie, de sa culture, de ses projets. Elle me demande alors ce qui me manque de la France. Elle est aussi comme ça Tata. Elle pose un tas de questions, tout le temps. Peut être pour habiller les murs du labyrinthe qu’il y a dans sa tête.
« La confiture de poires me manque »
Je lui fais la liste des choses qui me manquent. Je réalise que la liste n’est pas très longue. Tant mieux.
En rentrant, dans l’après-midi, je retrouve Charlotte qui travaille désormais presque que les matins. On décide d’aller au musée d’art contemporain de Montréal.
L’endroit est immense mais les expositions sont peu nombreuses. Le tour est rapidement fait mais les choses à voir sont tout de même nombreuses. Dans de très grandes salles, des vidéos sont projetées en boucle. Le racisme et la discrimination, l’argent et l'écriture sont les sujets qui sont abordés dans l’exposition du moment. On s’assoit sur les énormes fauteuils et, sans mot, on regarde les vidéos de chaque salle une par une. Sur le chemin du retour, le froid vient taper nos joues. On remonte lentement la pente quasi interminable du boulevard Saint Laurent avant de retrouver l’odeur de galettes bretonnes qui règne chez nous. Quand j’enlève mes chaussures, je constate que les joues de Charlotte sont presque écarlates. A son regard, je comprends qu’il m’arrive la même chose.
C’est en allant déposer mes affaires dans ma chambre que je découvre un colis posé sur mon lit. Je songe au fait que je n’ai rien commandé avant de lire d’où cela provient sur l’étiquette du paquet. De chez moi. Cela vient de chez moi. Charlotte et Justine à côté, j’ouvre avec hâte la boite enrobée de papier kraft. A l’intérieur, tout est joliment fait. C’est délicat et cela ne m’étonne pas que ce le soit. C’est simple, c’est attentionné. Du thé et du chocolat, de jolis mots qui réchauffent mon coeur, un livre et des crèmes pour réparer ce que le froid endommage, du maïs comme je l’aime. Et surtout, cette confiture particulière… le même pot dont je parlais à Taous ce matin. Je t’entends le penser maman : « la vie est magique parfois ».
Un énorme colis d’amour finalement. Mille fois, merci..❤️✨
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Lune de Miel, BatB fic, StanFou
Titre : Lune de miel
Auteur : Yoda-Ben2
Fandom : BatB 2017
Genre : Du cul, de la guimauve et un poil d’humour, parce qu��il en faut.
Rating : M
Pairing : Stanley/LeFou
Notes : Norbert. C’est le nom du Stanley de la version de 1991. Il fallait que je le ressorte. De plus, dans l’Ancien Régime, Saint Norbert était autrefois invoqué pour guérir les troubles érectiles, certaines versions du récit de sa vie marquant sa conversion vers la trentaine, quand il fut frappé par la foudre et aurait, dit-on, passé le reste de sa vie « à la redresse »...
Six heures sonnèrent au clocher de l’église. Stanley se réveilla lentement, puis se blottit contre le corps chaud contre le sien.
Ses lèvres effleurèrent l’épaule dodue et recouverte de taches de rousseur.
- Mon cœur, c’est l’heure de se lever…
Étienne grogna quelque chose avant de se mettre sur le dos. Ce faisant, il commença à ronfloter. Stanley rit et caressa le torse de son amant. Celui-ci sourit, les yeux clos.
Stanley avait toujours un peu de mal à réaliser chaque matin, ce miracle qui se renouvelait à chaque fois devant ses yeux ; il est vrai qu’ils ne vivaient ensemble que depuis quelques semaines. Étienne, enfin dans ses bras, après avoir passé tant d’années à soupirer en le regardant de loin. Enfin sien. Il avait chaque fois l’impression de retomber amoureux de lui, comme ce matin d’automne où il avait eu le coup de foudre absolu pour le lieutenant de Gaston, quand ils avaient fait leur retour triomphant après la guerre. Le petit miracle à l’échelle cosmique de voir ses sentiments réciproques et, que pour une fois dans sa vie, unique mais essentielle, la providence avait permis que tout se déroule comme dans ses rêves les plus fous.
Étienne attira Stanley à lui et les deux hommes s’embrassèrent longuement, avec paresse.
Le vétéran n’aurait, de son côté, pas espéré plus grande félicité que celle que lui faisait vivre Stanley en résidant avec lui. Lui qui avait vécu une si longue partie de sa vie seul, qui avait perdu tôt sa famille, avait désormais un véritable foyer avec son compagnon. Sa maison -leur maison- était devenu un havre où ils étaient heureux. Et Stanley lui prouvait son amour de mille manières, que ce soit par des attentions, des petits soins (comme c’était étrange d’être celui qui était choyé, après des années à avoir donné sans rien recevoir en retour !), des compliments… Ou des preuves plus physiques.
Déjà, leur baiser gagnait en fièvre et Étienne sentit contre sa cuisse que l’érection matinale de son bien-aimé commençait à prendre de l’ampleur. Stanley se glissa sur lui et Étienne ouvrit complaisamment les jambes pour l’accueillir. Ils prirent rapidement un rythme qui leur devenait familier, quasiment sans arrêter de s’embrasser. Simplement, de temps à autre, Stanley allait couvrir le cou, le visage, la gorge d’Étienne de baisers en lui murmurant des mots tendres.
- Mon amour… Je t’aime si fort, si fort…
- Moi aussi je t’aime, mon ange, mon Stanley…
La veille, Stanley avait été une bête déchaînée dont les assauts avaient mené Étienne au septième ciel à de trop nombreuses reprises (pour être franc, Étienne avait arrêté de compter après cinq), et même si ces séances matinales entamaient d’ores et déjà le peu d’énergie qu’il avait pu récupérer pendant leurs quelques heures de sommeil commun, Étienne les chérissait encore davantage que leurs nuits enflammées. Il appréciait grandement les moments de fougue où le jeune homme d’ordinaire réservé, voire timide, montrait sa passion sans retenue, mais ces instants de douceur sensuelle étaient plus intimes encore à ses yeux.
Stanley, de son côté, laissait toute liberté à ses désirs depuis qu’il n’était plus à la merci d’un retour obligatoire et discret à la maison familiale le lendemain. Tout à la joie de disposer de son bien-aimé à sa guise, il ne se réprimait plus et ne pouvait se lasser du plaisir de faire l’amour avec Étienne, autant qu’il en avait envie. Le vétéran était toujours si caressant, si doux, il accueillait avec tant de joie ses manifestations de tendresse que le jeune tailleur ne pouvait s’en rassasier. Il s’enivrait de la douceur de la peau et des lèvres de son amant comme d’un vin éternellement nouveau.
Quelques minutes plus tard, Étienne sentit le plaisir monter de plus en plus et laissa l’orgasme le traverser, la tête rejetée en arrière, pendant que Stanley accélérait la cadence, et finissait lui aussi par jouir, haletant. Ils restèrent peu de temps enlacés, la demie venait de sonner et ils allaient être bientôt en retard s’ils traînaient encore au lit. Un dernier baiser, puis ils se levèrent afin de se préparer pour la journée.
OoO
Dick et Tom se retrouvèrent comme ils le faisaient souvent, pour aller déjeuner à la taverne à la pause de midi. Leurs épouses respectives travaillaient elles aussi et c’était une solution plus simple. Ils venaient d’entrer à la taverne quand ils croisèrent Stanley. Celui-ci les salua, échangea avec eux les nouvelles d’usage et s’excusa de ne pas rester plus longtemps.
- Il y a des commandes pressées à la boutique, je suis juste venu faire une petite pause avant de m’y remettre. Mais je serai là ce soir !
Stanley était radieux, le teint rose et l’air frais comme un gardon. Tom et Dick le saluèrent et commandèrent leur repas.
Ils s’étaient attablés à leur coin habituel quand ils virent arriver LeFou. Celui-ci était livide, des cernes grisâtres immenses sous ses yeux.
- Eh, LeFou !
Dick, inquiet, commanda une assiette pour lui aussi et l’installa d’autorité avec eux. LeFou grimaça de douleur en s’asseyant, mais avala voracement le repas devant lui.
Olivier le tavernier approcha de la table et déposa devant LeFou une tasse de bouillon de bœuf concentré, bien riche et parfumé.
- Pour le jeune marié ! Rolande a estimé que tu en avais besoin. Offert par la maison.
LeFou lui coula un regard liquide de reconnaissance avant de boire. Dick et Tom le regardaient avec inquiétude.
- C’est… Heu… Désolé de le demander, mais c’est mon frère qui t’a mis dans cet état ?
- Je le confesse, souffla LeFou.
Sous les pointes de son col, on devinait plusieurs suçons. La petite exclamation de douleur qu’il avait poussée en s’asseyant était hautement explicite sur la nature de ses misères. Tom et Dick se regardèrent en souriant, attendris.
- Ah, ça me rappelle mon mariage…
- Moi aussi ! C’est que ma Marianne, c’est une gaillarde !
- Je me rappelle ma lune de miel avec Magdeleine. Quatre jours quasiment sans s’arrêter ! Hé hé hé, pas étonnant qu’on ait conçu Cécile aussi vite. Il est vrai qu’on avait à peine dix-huit ans.
- Par contre, dans quel état il t’a mis, s’enquit Tom en voyant LeFou. Ça va aller ?
- Oh, oui, ne vous inquiétez pas, s’empressa de rassurer le vétéran en continuant son repas. On va simplement dire que… Ces derniers jours me rappellent avec énergie ce que dix ans de différence peuvent avoir sur l’endurance du corps humain.
- C’est qu’on a la santé, dans la famille, fit Dick avec un énorme sourire paillard.
- Je te le fais pas dire.
- Alors ?
- Mmh ?
- Combien hier soir ? Demanda Tom en remuant les sourcils.
LeFou finit de mastiquer sa bouchée et tenta de masquer sa gêne en buvant un peu de bouillon.
- Oh, vraiment ! Quelle indiscrétion !
- Oh, ça va, on est entre hommes !
LeFou joua avec un morceau de pain, le teint devenu écarlate.
- Heu… Dix ou douze, je crois.
Les deux autres ouvrirent des yeux effarés.
- Dix… Ou douze ?
- En une soirée ??
- Mais comment c’est possible, doux Jésus ?
LeFou se tortilla sur sa chaise, très gêné d’avoir cette conversation.
- Eh bien, c’est, heu, c’est comme ça. Ça vient naturellement.
- Ah ben pour avoir la santé, vous avez la santé chez les Laurent, fit Tom en fixant Dick, qui se sentit tout petit. Qui aurait cru ça ?
- On va dire que Stanley a de la ressource. Dommage que mon endurance n’égale pas vraiment la sienne...
- Tu vas t’user la santé si ça se prolonge !
- Oh, je ne m’inquiète pas… C’est l’attrait de la nouveauté pour Stanley, il finira par prendre un rythme moins soutenu. Et puis c’est normal d’être très enthousiaste aux premiers temps. J’ai eu vingt ans, moi aussi.
- Vingt ans pendant la guerre, c’est pas la panacée… Surtout pour ce genre de bagatelles !
- On se débrouille.
Dick était resté silencieux pendant quelques minutes, pondérant la situation.
- Mouais… Mais dix ou douze, ça dépend du contexte. Si ça se trouve, c’était plié en quelques minutes à chaque fois. Autrement, ce ne serait pas possible !
LeFou était tiraillé entre le besoin de rétablir la vérité et la gêne de devoir aborder ce genre de détails avec le frère de son compagnon. Cela dit, il était plutôt content d’avoir des amis à qui en parler, à ce moment...
- Dick, avec toute la tendresse que j’éprouve pour ton frère, je peux t’affirmer une seule chose : la seule chose qui soit ridiculement courte chez lui, c’est sa période réfractaire !
Dick et Tom rougirent.
- J’avais bien dit à maman que c’était une mauvaise idée de lui donner Norbert comme second prénom !
Tom faillit recracher la gorgée d’eau qu’il était en train de boire, LeFou éclata de rire. L’éclat se réverbéra dans toute la salle et le rire communicatif du vétéran fut accompagné par ceux de ses deux convives.
- Je pense qu’on a dû dormir entre deux et trois heures. Cette nuit et les précédentes. Il… Il va falloir que je lui demande au moins une nuit de répit, je le crains… Je n’ai plus l’âge à supporter un tel rythme et j’ai du mal à trouver du temps dans la journée pour me reposer.
Dick et Tom s’arrêtèrent de rire. Le frère de Stanley posa une main amicale sur le bras de son beau-frère.
- Si tu le lui demandes, il t’écoutera. C’est quelqu’un de raisonnable !
LeFou sourit.
OoO
Stanley rentra assez tard de la taverne, il avait envie de retrouver Dick et Tom pour plaisanter et rattraper la pause de midi qu’ils n’avaient pas passée ensemble. Étienne était déjà rentré. Il tentait de lire, mais dodelinait de la tête. Le jeune homme avait remarqué son air patraque ce matin déjà, mais là, à la veillée, il était indéniable que son compagnon semblait exténué. Stanley s’approcha de lui.
- Tu as l’air épuisé.
Étienne leva les yeux de son livre, lui sourit pour le rassurer.
- Je… Je suis un peu fatigué, c’est vrai.
- Alors il faut aller se coucher, mon cœur.
Étienne eut un petit rire gêné.
- Je… Je ne pense pas qu’on va se reposer si on va se coucher !
- Oh, si. Ce soir, on va aller se coucher, je vais te serrer dans mes bras, et tu vas dormir, mon cher.
Étienne posa son livre, Stanley lui prit les mains.
- J’ai été un peu égoïste… J’aurais dû me rendre compte que, heu… J’étais trop demandeur.
- Il n’y a rien de mal à ça, Stanley. C’est extrêmement flatteur d’être aussi sollicité par un beau jeune homme, qui s’évertue à me trouver irrésistible !
- Mais ta santé est importante pour moi. Je vais me réfréner un peu dorénavant… Même si ça va être difficile ! Tu as dîné ?
- Oui, à la taverne.
- Alors viens…
Stanley tira Étienne du canapé et le guida vers leur chambre. Il se fit un devoir de le déshabiller entièrement, puis se dévêtit lui-même en un clin d’œil. Étienne voyait bien que Stanley, s’il n’y avait pas eu cet imprévu, aurait sans doute proposé à son compagnon de passer une nuit identique à la veille, mais le jeune homme n’en fit rien.
Stanley ouvrit le lit, poussa gentiment Étienne dessus, rabattit les couvertures sur eux, souffla la bougie et l’enlaça par-derrière.
- Je t’aime, Étienne. Dors bien.
- Dors bien mon amour.
Le pauvre Étienne s’endormit en quelques secondes à peine. Stanley caressa, attendri, le bras d’Étienne avant de l’imiter.
Fin
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Un atterrissage en douceur.
31 octobre – 14 novembre
Me voilà partie de métropole (et non pas de France attention !!) pour la Guyane. Un poste de 6 mois dans la maternité de Saint Laurent du Maroni m’attend ! C’est le CHOG (centre hospitalier de l’Ouest Guyanais). Seule pour le moment, c’est une expérience inédite pour moi (je suis l’exemple de ma sœur !!!). Heureusement j’ai été bien équipé par Constant (ordi, enceinte, casque) et bien aiguillé avant mon arrivée. Ce qui m’a permis de trouver une coloc depuis la métropole et d’être donc attendue et accueillie à Saint Laurent. Dans la coloc nous sommes 7 dont 2 couples. Je suis arrivée le 31 octobre en fin d’aprem à l’aéroport de Cayenne où un taxi m’attendait. Dans le mini bus, ma voisine arrivait pour un poste d’infirmière au CHOG! Elle a reçu son billet d’avion la veille ; comme quoi je n’avais pas à me plaindre d’avoir reçu le mien 1 semaine avant le départ ! Très sympa, nous roulons 3 heures jusqu’à St Laurent. Le chauffeur va très vite, je me dis qu’il doit être au dessus de la vitesse réglementaire sur une départementale : en effet 130km/h. Au moins c’est plus rapide.
La coloc
Les styles et les métiers sont variés à la coloc : électricien, infirmière, instit, assistante sociale, interne et sage-femme (moi-même). Ils sont là depuis 2, 6, 12 mois, ici les métropolitains arrivent pour une certaine durée puis prolongent d’autant. Pour ma part ça ne se prolongera pas même d’un jour, la Roberto dictature me l’interdit. Notre coloc se trouve à côté du quartier haïtien sur la route principale qui vient de Cayenne ; on prend une piste pour quitter la grande route et le long de cette piste se trouvent plusieurs maisons alignées. La notre est accolée à une autre coloc de 6 métro et ensuite une maison avec pleins d’enfants. Juste en face des maisons se trouve la forêt, c’est agréable ! Le soir de mon arrivée les coloc m’expliquent qu’il faut faire attention et bien fermer la maison la nuit et quand on est pas là, d’autant plus en ce moment car ce sont les vacances et du coup y a plus de vol. « Les mecs viennent de la forêt et rodent, quand le chien aboie c’est que y a quelqu’un qu’il ne connait pas qui rode. L’autre jour il aboyait, David est allé voir chez les voisins qui étaient absent, il a délogé un mec qui rodait avec sa machette » okayyyy bienvenu !! Tout ça après une arrivée de nuit et une chambre petite et vide, j’étais pas rassurée ! Mais une fois le jour se levé, tout m’a paru moins hostile !!
Ce qui me réjouit dans cette coloc et dans cette ville : on ne pourra plus me dire que je n’ai jamais été en coloc, mes colocs cuisinent super bien, on joue au combo/ dutsh, il y a une piscine pour se rafraichir quand on est en sueur parcequ’on a lavé un verre, il n’y a pas d’araignée que des cafards parfois, je peux acheter des yagourts, tout est accessible en vélo, les enfants qui viennent souvent nous voir, les soirées jeux et les discussions écologie/ nature et excursions en Guyane (autant dire qu’entre les uns qui sont végétariens, les autres qui font leur propre lessive et liquide vaisselle … je ne semble pas à la page !!), il fait moins chaud qu’aux Philippines la nuit et j’ai un ventilateur pour moi toute seule, une coloc a rapporté son vidéo projecteur et son appareil à raclette de métropole, aller nager dans le Maroni, avoir réservé un vol en ULM pour le 15 décembre pour 20euros … partir le week-end en carbet !
Les activités
De nombreuses choses à faire à St Laurent et en Guyane (mais ça sera pour plus tard!)
Saint Laurent borde le Maroni, de nombreuses criques/ plages permettent de s’y baigner ! Ne nous emballons pas, quand je dis criques et plages on parle d’eau marron et de sol vaseux mais d’une eau douce à 27 degrés je pense ! Bérénice (une coloc) fait du kayak sur le fleuve et en connait donc les courants. Elle va y nager parfois, samedi dernier je lui ai demandé de m’y emmener. Nous sommes parties avec sa voiture se garer à côté de la base de kayak et de la Goelette (bateau de pêche en bois échoué, dont un gars a décidé d’en faire un restaurant) et hope dans l’eau ! Pas beaucoup de fond et beaucoup de vase puis du fond et du courant, heureusement Béré connaît très bien les courants, je n’ai qu’à suivre. Nous remontons le rivage à contre-courant (un peu lent du coup), je peux admirer ce qui nous entoure : les hauts arbres dans le ciel bleu mais surtout les racines géantes sur lesquelles les arbres semblent marcher. Ca ressemble à la mangrove pour ceux qui connaissent. Je n’ose imaginer toutes les bêtes qui m’entourent, Bérénice m’a dit que je n’avais rien à craindre, ne réfléchissons pas trop ! Au bout de 30-45min (qui passent beaucoup plus vite que les AR dans la piscine de Levallois) nous arrivons au terrain de polo de kayak, à marée basse un étang se forme dans la végétation et 2 paniers sont suspendus pour le jeu. Bérénice m’explique la différence entre les punks à chien et les skined, elle m’explique qu’elle ne supporte pas quand dans la rue les gens la traite de rasta à cause de ses dread. Elle n’est pas rasta pour un sou me dit-elle, elle aime juste coiffer ses cheveux ainsi. Nous reprenons notre nage, direction l’île au Lépreux avec quelques consignes avant :
« on va devoir viser beaucoup plus haut que l’ile parce que juste la y a une marmite, si tu es prise par son courant et qu’il t’amène en son centre, tu ne peux plus rien faire, ça sert à rien de se débattre de toute façon tu ne sauras pas où est le haut et où est le bas, tu te laisses couler et quand tu touches le fond tu te dégages sur le côté »
« … okayyyyy man je te suis … »
La traversée était rapide mais j’ai eu temps de flipper avec le courant qui tirait bien fort dans un sens puis dans l’autre, Bérénice paraissait bien détendue, je suivais. Comme vous l’aurez compris il s’agit d’une île dans laquelle on parquait les lépreux et cette île est voisine de l’île de la quarantaine ! L’île aux lépreux est petite, on y trouve des cabanes (4 poteaux et un toit) où vivaient les lépreux, aujourd’hui on peut venir y dormir avec son hamac mais ça n’est pas très conseillé. Les gens viennent plutôt y faire un tour en canoë. Bref, une très belle excursion ! Nous rentrons après 2h de balade/nage à la Goélette.
Lundi, le gars qui m’a refilé sa chambre dans la coloc m’a proposé de m’emmener en voiture acheter un ventilo et voir pour un vélo …trop sympa !! Il m’a expliqué les différentes ethnies de la Guyane mais ça sera pour une prochaine lettre! Puis nous sommes repassés à la coloc récupérer Camille et 2 enfants pour se baigner à la crique de Terre Rouge. C’était au coucher du soleil, marée basse, les arbres penchés au dessus de l’eau, magnifique !! (photos ci-dessous). Le ciel flamboyant, la forêt Amazonienne (pas la primaire bien sur) et le calme, un délice. Maxime va souvent à cette crique, tous les jours ou tous les 2 jours « quand t’as envie d’y aller tu m’appelle et je viens te chercher ! ». Yes cimer !! Lundi aprem avec les coloc on a tenté une autre crique « la crique Tatoue » qui n’a vraiment rien d’une crique pour le coup ! 15 min de caisse puis 15km de piste, Mahé (une voisine) s’est éclatée au volant elle se croyait au Paris/ Dakar. La crique se trouvait au milieu de la forêt : de la terre rouge, de l’eau douce qui s’écoule de bassin en bassin, on a fait trempette puis des jeux de cartes, tranquille quoi !!
Sinon niveau activité y a aussi un club de voile qui propose des cours de planche/dériveur/multi activités sur le Maroni mais vu le prix je vais peut-être plus m’inscrire au cours de salsa batchata ou de cirque !
Boire un jus de fruit frais. Au marché (2 fois/ semaine) on peut s’installer à une petite table entre le boucher et le resto de pho, et autres délice d’Asie, pour déguster un délicieux jus de fruit frais (pastèque, gingembre-citron, maracuya, banane …) et laisser son esprit flâner ! Camille (une coloc) m’y a emmenée le lendemain de mon arrivée, un délice. Un délice une fois les courses de fruits et légumes terminées au marché. On peut aussi y déjeuner : nems, rouleaux de printemps and co. Dimanche soir, nous sommes allés boire un jus de fruit à « Point couleur », une buvette sur une pelouse le long du Maroni. La buvette se trouve à côté de la piscine qui a fermé lundi pour 5 mois...dommage ! En sirotant son jus et en grignotant de cochoneries frites du Brésil on peut voir une petite île recouverte d’arbres qui est en fait un bateau échoué lors de la 2nd guerre mondiale et sur lequel la végétation s’est installée… Pas de déchetterie à St Laurent du coup les épaves de bateaux ou les carcasses de voitures sont laissées sur le lieu du naufrage/accident.. Je reviendrais à cette buvette car ils y vendent des churros !!!!! Je suis venue en moto avec le voisin et pour le retour nous sommes passé par « Paddock », le village amériendien. C’était génial, ça me rappellait les Philippines quand on louait des motos. Il faisait nuit, les habitations étaient éclairées, les gens nous regardaient passer.
Hier, comme je travaillais la nuit, et que c’était jour de marché je voulais aller y déjeuner … mais tous mes colocs travaillaient. Alors que je me baignais en musique sur l’Aziza, Max et Max les anciens colocs sont arrivés pour récupérer leurs affaires, je leur ai proposé un dej sur le marché (ne pas perdre son but de vue bien sur !!). Max et sa sœur circacienne (qui fait du cirque, de la roue de cyr plus précisément) sont venus me chercher à l’heure du dej. Un pho et un rouleau de printemps puis nous sommes allés déguster ça sur le bord du Maroni avec un jus frai pastèque citron ! Comme beaucoup de gens ici j’ai l’impression, ils ont des vies un peu décousues/ difficiles psychologiquement. J’écoute, je pose des questions. Dépression, hospitalisation, crise de panique, père bipolaire, frère dépressif … je vous fais un condensé la mais heureusement ça n’est pas la majorité des gens non plus ! Des niveaux de vie différents de ceux qui nous entoure en région parisienne.
Les nuits en carbet.
C’est mon deuxième week-end en Guyane et me voilà déjà partie en carbet ! Merci à Adèle, une sage-femme de Louis Mourier venue en Guyane également et à Camille ma coloc. Un carbet c’est une cabane dans la forêt, souvent sur le bord d’une rivière, constitué de 4 poteaux et un toit en tôle où tu poses ton hamac pour dormir. Il y a une table et un coin feu pour le barbeuc également. Parfois des toilettes dans la nature parfois, parfois non. C’est roots. J’ai débuté par le fameux carbet de Mr Li. Samedi soir j’étais prévu avec Adèle et ses amis (des infirmiers du Chog) et dimanche avec Camille et ses collègues (des instit de 35-40 ans). Je pensais qu’il fallait marcher en forêt pour y accéder mais en fait pas du tout ! Les instit avaient prévus le matos du coup ! Les glacières étaient pleines (bières, gâteaux apéros, viandes, conserves en tout genre, brioches, céréales, nutos …de quoi nourrir un régiment). On a beaucoup trop mangé ! Le fils de Mr Li nous a emmené en pirogue à moteur jusqu’aux carbets. 20 minutes de pirogue sur la Mana (le fleuve), au milieu de la forêt si verte et si dense. J’étais déjà surexcitée. Les carbets étaient au nombre de 3 + celui des proprios. Nous sommes partis à 14h, une balade guidée dans la forêt était organisée le dimanche matin…tout ceci pour la modique somme de 35 euros (pirogue + carbet + balade), ils se font pas chier les chinois !! Quoiqu’il en soit c’était top !
Ce qui était ouf c’est surtout qu’il y avait un ponton de bric et de broc avec une tyrolienne (qui avançait très mal) … de quoi passer des après-midi à faire des saltos et autres conneries ! Deux des collègues de Camille étaient complètement tarés, c’était génial ! Surtout un, il doit peser plus de 100kg mais alors rien de l’arrête ! Je ne calculerai pas le nombre de plat qu’il a fait depuis la tyrolienne ou en tentant des figures mais le mec n’a peur de rien ! J’admire ! Il a tenté en 2 seconde son 1er salto arrière, du haut du ponton de 3 mètres je pense et il a réussit. Quand il a voulu tenter le double salto avant en partant en courant …ça a finit en ¾ de salto avec un plat final sur le dos, le fou rire qu’on a eu, magique. Nous avons tenté des prouesse avec Camille sur la tyrolienne à 2, plus ou moins concluantes mais très drôles. J’ai réussi mon 1er salto arrière demi vrille (trop saucéeeee) et avec un des mecs on a tenté le salto avant suivi d’un plongeon …un plat chacun, la tête ou les cuisses au choix ! Martin j’ai fait ça pour toi !!! Tu m’aurais dit « mais vas y t’es nulle faut essayer ;) J’ai beau être plus jeune, ils sont beaucoup plus tête brûlée que moi ! C’était vraiment ouf, on s’est trop marré ! Objectif avec le collègue : réussir cette figure avant de rentrer en métropole ! Je vous mets des vidéos plus loin !
Samedi soir j’étais donc avec Adèle et ses potes, très sympa, puis ils m’ont un peu perdu quand ils étaient tous défoncés le soir (ça fume beaucoup la bas), du coup j’étais pas mécontente de passer la 2ème soirée avec les instits qui sont plus branchés bières ! Dimanche matin, le fils de Mr Li nous a emmené faire la balade en forêt. On y a vu un serpent chasseur, il n’est pas venimeux, se déplace à 45km/h sur 10sec puis s’arrête, si vous en voyez un il faut courir vite et ne pas de retourner ! Quelques singes sont passés haut dans les arbres mais on a surtout senti la démarcation de leur territoire, waouh on ne peut pas la louper. Nous avons vu le terrier d’une mygale squelette mais le monstre s’était caché ! Ma 1ère araignée fut pour mardi 12 novembre à la mater : une mygale bien poilue dans le poste de soin ! L’autre sage-femme et moi avons juste crié (d’une utilité incontestable) et les aides soignantes habituées sans doute l’ont mise dans une pelle à l’aide d’un balais puis dans un sac poubelle car il ne faut pas l’écraser sinon elle pond ses œufs ! Elles t’chipaient c’était énorme ! Revenons à Mr Li qui après nous avoir montré un caméléon (non je ne l’ai pas vu changer de couleur) nous a fait une démonstration de tous les pièges qu’utilisaient ses ancêtres (les Mongues) pour la chasse. Juste avec du bois, des encoches et de la ficelle. On y attrape des rongeurs comme des félins ... comme des hommes (le genou flingué ou mort tout simplement), attention aux fils tendus dans la forêt quoi !!
Le CHOG
C’est une autre paire de manche ! RDV le vendredi, lendemain de mon arrivée pour rencontrer les cadres. Dans le taxi ma voisine me dit que son RDV est annulé puisque c’est férié…ah ok merci de prévenir. Lundi j’ai rdv pour la journée de formation, pas d’heure, pas de lieu de rdv et quand je trouve la cadre dans les couloirs « en fait Maud on va faire la journée demain car aujourd’hui vous êtes toute seule mais attendez moi ici et on se voit après le staff ». Okay merci, je suis à votre entière disponibilité bien sur, demain était un jour off mais pas de souciiiis. Bref mardi journée de formation, j’ai fini en PLS quand j’ai vu toutes les taches que les sages-femmes ont à accomplir et la tête des dossiers (mazette le bordel). La formation était intéressante, présentation de la Guyane, ses populations, ses spécificités, les pathologies de grossesse, visites des services et pause déj au resto. En sortant de cette journée je n’arrivais plus à réfléchir.
A partir d’ici, les novices en obstétrique pourront avoir une petite idée de l’activité d’une maternité et les plus confirmés pourront se marrer un peu. Constant je ne parlerai pas de GHR mais t’inquiète y aura des mots techniques à réutiliser. Du coup le service de salle de naissance est constitué de 6 salles de naissances et 4 salles de prétravail toutes nouvellement équipées (l’hôpital a été construit il y a 1 an), 2 salles de réa bébé (1 avec 3 tables et une autre pour les césariennes avec 2 tables). 3 sages femmes en salle le jour et 2 la nuit (avec une sage-femme tournante sur tous les services la nuit pour aider en cas de rush car y a de l’activité en ce moment.). Pas d’infirmière, seulement des aides-soignantes … sur qui ont peu plus ou moins compter car ici on ne se presse paaaaas. L’urgence ? C’est quoi ? Toutes les sages femmes viennent de métropole (pas d’école de sage-femme ici ni de fac de médecine …pas le niveau ?), la plus part ont peu d’année de diplôme donc c’est cool on est entre potes en fait ! Toutes les aides soignantes sont de Guyane. En gros l’hôpital tourne avec des métro pour les sages-femmes et les internes, un peu pour les médecins (les autres viennent d’Afrique et n’ont pas un très bon niveau, c’est pas évident) et les infirmiers aussi. Les locaux c’est plus les AS et la sécu.
Pour les urgences, 2 sages-femmes sont affectées jour comme nuit. L’activité est très intense le jour, beaucoup moins la nuit !! Les jours de marché y a moins de monde (forcément Madame) et dans l’ancien hôpital comme il était à côté du centre ville, quand on laissait les dames aller marcher 1h, elles revenaient 4h après les bras chargés de bouffes : « Madame tu es allé au marché ? », elles baissent les yeux comme un enfant pris la main dans le sac « non », « si Madame, me mens pas tu es allée au marché », tranquille la nana avec sa perf sur la main (pas avec le pied et la poche hein) qui va faire ses courses. J’adore.
On tourne en 12h30 ( 6h40-19h10, ce qui permet d’avoir une vraie soirée après la garde c’est cool !)
Petite particularité ici : la trappe a bébé. Habituellement lors d’une césarienne, la sage-femme s’habille en habits de bloc et va récupérer le bébé auprès du médecin dès que le ventre est incisé (on l’a fendu dit on dans notre jargon). Ici, pas besoin d’aller au bloc, on attend dans la salle de réa bébé que l’infirmière du bloc nous amène le bébé à bout de bras. La trappe donne direct dans la salle opératoire. Autant dire qu’au niveau de la relation maman bébé à la naissance…. . Habituellement si le bébé va bien on le montre à sa maman, on le met sur son ventre au chaud quelques minutes le temps de le voir et de lui faire des bisous. Là, pas de câlin, pas de bisous, juste les mains de la sage-femme puis la table d’examen avec la rampe chauffante au dessus de sa tête …. Bienvenu !!! La relation avec le nouveau-né n’est pas la même qu’en métropole, sans faire de généralité, les mamans ne sont pas autant dans le lien avec le bébé, bref ça n’a pas l’air de choquer les mamans, pour les bébés reste à voir … !
Les femmes parlent peu français ou parfois quelques mots, il faut apprendre des mots en taki-taki ou srananga (un créole) pour pouvoir poser les questions de base. C’est trop drôle comme langue, un mix de français, anglais et espagnol :
- You fili pain ? Tu as mal ?
- You lashi watraa ? bloudou ? Tu as perdu de l’eau ? du sang ?
- You fili pikin seke bon ? Tu sens bien ton bébé bouger ?
- You fili crampou ? Tu sens de contractions ?
- You pishi bon ? Tu fais bien pipi ?
Et puis un mot omniprésent : tchiper !
Attention avec les patientes, y en a pas mal qui comprennent plus ou moins le français mais qui te disent que non elles ne comprennent pas ... pck elles ont pas envie de faire l’effort. Au début je ne le savais pas, du coup parfois je me retrouvais avec des dames qui arrivaient aux urgences : Tu comprends le français ? Elle te tchipe en disant non, j’essaie le taki avec mon anti sèche et la elle se marre en mode « pff je comprend rien », j’essaie de mimer et elle me regarde même pas. Okay meuf on va pas s’en sortir là, si tu fais aucun effort je risque pas de pouvoir t’aider. J’étais un peu désorientée du coup. Puis les sages-femmes m’ont dit : ah mais tkt elles comprennent très bien, si elles veulent pas faire d’effort tant pis pour elles. Bon du coup les interrogatoires sont assez succin ! Crampou ? oui/non, bloudou ? oui/non, watra ? oui/non. Les pathologies sont plus cognées qu’en métropole. Il n’est pas rare qu’une femme éclampse en salle ou en suite de couche. L’éclamspie c’est une aggravation d’une pathologie de grossesse liée à de l’hypertension et à une fatigue au niveau du rein. Quand une patiente éclampse elle convulse. Du coup y a un peu partout le matos pour la prendre en charge et on a tous une note plastifiée avec les médicaments à lui administrer et les dosages. Du coup si ça arrive, il faut vite lui mettre une canule dans la bouche avant que sa machoire ne se crispe. Je n’en ai pas vu encore mais on m’en a raconté pas mal. Il ne faut pas pas compter sur les médecins mais plutôt sur ses collègues sages-femmes. En effet, la dernière fois, le médecin est arrivé et est resté tétanisé devant la patiente qui convulsait ainsi que l’anesth…allô allô c’est le moment d’agir la ! On verra comment je réagis quand ca sera pour moi ahah. Pas mal d’hémorragies de la délivrance (c’est quand une patiente saigne après son accouchement, normalement on perd entre 50 et 200 cc, quand on dépasse 500cc on parle d’hémorragie). Les hémorragies arrivent le plus souvent quand la patiente a déjà accouché pas mal de fois. Comme ici il n’est pas rare que ça soit le 7ème ou le 13ème bébé…bah forcément elles saignent plus qu’en métropole ! Hier soir j’ai reccupéré une dame qui avait accouché le matin et saigné plus d’1L, on a dû lui transfuser un 2ème culot de sang…ma 1ère transfusion !!
Parfois le service est calme mais très souvent ça peut péter d’un coup ! Mardi la journée a commencé calmement puis c’est parti en live. Un dame qui saigne, ma collègue qui demande une safe-femme en renfort, je viens l’aider, puis je ressors je retourne à mes dossiers et la mon autre collègue qui appelle de l’aide pour s’occuper du bébé qui vient de naitre et qui a du mal à atterrir et elle ne peut pas s’en occuper car sa patiente saigne un peu « coucou bébé t’es qui ? et bien on va t’aider un peu ». Et quelques minutes plus tard « une 6ème pare à 9cm qui accouche on vous la passe !!! », la dame arrive sur sa chaise, on l’allonge, ma collègue la perfuse pendant ce temps la poche des eaux se rompt et la tête arrive, j’ai juste le temps de mettre mes gants. Mes chères amies sage femmes (#safepoufsbranleuses) me liront en se disant « oui bah nous aussi on a ça parfois », sauf que là c’est pas parfois c’est tout le temps ! ;) Mais du coup j’apprend beaucoup de choses ! J’ai surtout appris à ne pas vouloir faire comme en métropole, à accepter de ne pas être aussi rigoureuse, heureusement que je l’ai vite compris sinon je me serais arrachée les cheveux et j’aurais été frustrée !
Ici les femmes accouchent sans péridurale, soit elles en ont peur soit c’est culturel. Du coup c’est bien plus rapide qu’en métropole. Parfois elles les pondent. Mais ça donne parfois lieu à des scènes absurdes. Une dame qui contracte douloureusement depuis 2 jours mais son col ne bouge pas. Elle a mal, elle hurle, de toute la journée son col n’a pas bougé (court, 1 doigt), je lui propose la douche, le ballon, le gaz (nubain impossible car rythme micro oscillant), rien n’y fait. La péri ? « non ma mère ne veut pas » « c’est-à-dire … ? elle a des contractions elle aussi ? ». Je ne veux pas juger mais c’est vrai que se retrouver devant une dame en pleure toute la journée qui se tort dans tous les sens et qu’on ne peut pas soulager parceque sa mère ne veut pas qu’elle mette de péri…c’est … inattendu. Mais bon parfois c’est la dame elle-même qui ne veut pas car elle en a peur ou "qu‘il ne faut pas ». Cette nuit je me suis occupée d’une dame toute la nuit qui ne voulait pas de péri, qui en chiait depuis plusieurs jours avec un col qui ne bougeait pas (3cm depuis 3 jours). Pareil elle ne voulait pas de péri, elle se tordait de douleur, elle était à poil dans sa chambre, elle faisait pipi dans un bassin par terre, le liquide amniotique coulait partout et elle marchait dedans…mais à ce stade de douleur on s’en fou un peu de tout ça nan ? Compliqué de la calmer quand on ne parle pas la même langue… .
A côté de ça y a aussi la patiente qui accouche sans un bruit ... ça me fascine ! Trop bien tous ces accouchements en tout cas !
Voilà voilà j’ai surement oublié pleins de choses mais c’est déjà un bon aperçu !
Ps : heureusement que je me suis coupée les cheveux avec cette chaleur !! Pas de clim dans la maison, c’est hard pour dormir la journée après mes gardes !
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Un marché le vendredi à Annecy : marché de la vieille ville (rue Sainte Claire) de 7h à 13h ℹ️ Au cœur des vieux quartiers, flânez entre les étales du marché le plus typique : les produits du terroir sur le marché alimentaire mais également les produits textiles et manufacturés 🧺
Dans le cadre de Mikado Plage 2024 : une soirée animée sous le signe des JO❗️Programme : création d'une fresque géante, jeux sportifs, jeux d'eau, stand de jeux en bois, etc. ℹ️ Planchas à disposition et buvette sur place ➡️ La Colline des Teppes ce vendredi 26 juillet à 16h30 ⛱️
Pour les amateurs et amatrices de parquet, bal et soirée dansante en accès libre, annulé en cas de mauvais temps ➡️ Ce vendredi 26/07/24 de 18h à 22h à l’espace guinguette des Jardins de l'Europe : danse Lindy Hop avec Clap On Two 🕺
Théâtre : Burlingue ℹ️ Comédie déjantée de Gérard Levoyer, interprétée et mise en scène par deux comédiennes. Public à partir de 12 ans 🎫 Tarif unique : 10 € ➡️ Ce vendredi 26/07/24 à 20h (durée : 1h20) au Théâtre de l'Échange 🎭
5e et dernier Petit bal de l’été ce soir (vendredi 26/07/24) : K2 - tubes des années 80 ➡️ Place Gabriel Fauré (juste à côté de l’église Saint-Laurent d’Annecy-le-Vieux) à 20h30 👩🎤 Soirée festive et dansante (ambiance guinguette, buvette et petite restauration) 💃
Marinette (film français réalisé par Virginie Verrier et sorti en 2023) : ciné gratuit en plein air ce soir (vendredi 26/07/24) de 22h à 23h40 place Jean Moulin ℹ️ Pour votre confort, pensez à apporter vos chaises, plaids et pique nique, site accessible 30 mn avant la projection 📽️
Divertimento (film biographique français réalisé par Marie-Castille Mention-Schaar et sorti en 2022) : ciné gratuit en plein air ce soir (vendredi 26/07/24) de 22h à 23h40 au stade de Vieugy ℹ️ Pour votre confort, pensez à apporter vos chaises, plaids et pique nique, site accessible 30 mn avant la projection 🎬
L’opération Vital’été a repris du service dans la cité lacustre le lundi 8 juillet (jusqu’au samedi 24/08/24) : aujourd’hui (vendredi 26 juillet), padel🎾 Activités gratuites et ouvertes aux adultes proposées et encadrées par 11 associations locales, profitez-en 🤩
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : avec des températures encore en légère hausse et un vent quasi nul, les concentrations en ozone devraient encore augmenter 🌡 Une qualité de l’air dégradée à mauvaise est attendue sur la région 💨
L’indice de risque pollinique dans la cité lacustre est moyen, au niveau 2 en ce qui concerne les graminées (indice communal valable du 20 au vendredi 26/07/2024 inclus) 🤧 Personnes allergiques : n'étendez pas votre linge à l'extérieur car les pollens se déposent sur le linge humide 😷
Deux dictons du jour, un acheté, un offert (pour la petite histoire, cette pratique est désormais illégale) : « À la sainte Anne, il faut faire des navets, ils deviennent gros comme on les demande. » 👨🌾 « De sainte Anne à saint Laurent (le 10 août), plante des raves en tout temps. » 👩🌾
Et deux autres dictons du jour pour la route : « Sainte Anne renverse la channe (broc en étain). » 😉 « Pour la sainte Anne, ton premier panier de raisins, toute l’année te sera rendu plein. » 🍇 « S’il fait très chaud pour la sainte Anne, l’hiver sera froid. » 🧐
Pour celles et ceux qui s’intéressent à la pluie : « Pour la sainte Anne, s’il pleut, trente jours seront pluvieux. » 🌦 « Pluie de sainte Anne est une manne. » 🌧 « S'il pleut pour la sainte Anne, il pleut un mois et une semaine. » 🤔
Pour celles et ceux qui aiment choisir : « Pluie à la sainte Anne, huit jours en panne. » ☂ « Pluie de saint Joachim, huit jours en panne. » ☔
Pour celles et ceux qui aiment les fourmis : « Si à la sainte Anne les fourmis maçonnent de nouveaux nids, l’hiver prochain sera rude. », « Si les fourmis s'agitent à la sainte Anne, l'orage descend de la montagne. » et « Si sainte Anne bâtit des fourmilières, l’hiver nous taquinera. » 🐜
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un très bel été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy ou ailleurs 🏖️
Bonne fête aux Anne et Joachim & demain aux Nathalie 😘
Bon cinquième jour de la semaine à tous et à toutes ✨
📷 JamesO PhotO à Annecy le jeudi 25/07/24 📸
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Prenez du popcorn, on va en avoir pour un moment.
Si on me demandait quelle est la plus grande différence entre le Canada et la Suisse, je dirais sans hésiter la place. N’importe qui qui a déjà vu une carte du monde comprendra immédiatement ce que j’entends par là. Difficile de comparer le micro-pays qu’est la Suisse aux presque 10 millions de km2 du Canada. Il en faut pour tous les goûts.
Avant mon départ pour les grandes étendues canadiennes, je discutais avec une amie suisse qui avait également été prise à Montréal et nous sommes rapidement arrivées à la conclusion que nous voulions voir des baleines. En effet, le Québec abrite des sites d’observation des mammifères marins très prisés, et par chance le début de l’automne est la saison parfaite pour partir à la recherche des baleines. Et c’est ainsi que commença l’aventure que je m’apprête à vous raconter.
Etant donné que la destination la plus connue pour les baleines, Tadoussac, est quand même à 6 heures de route, nous avons décidé que quitte à monter si loin au Nord, autant en profiter au maximum.
Nous voilà donc, par un beau vendredi d’automne, embarquées à quatre (c’est toujours mieux en groupe, alors nous nous sommes bien entourées) dans une voiture louée en route pour Saguenay, à presque 500km de Montréal. Le but de cette première destination: tout à côté se trouve le Parc National des Fjords de Saguenay. vaste forêt offrant des sentiers de randonnée qui n’attendaient que nous.
Enfin...
Peut-être que cette formulation est un peu une exagération. Je suis presque sûre que les chemins de randonnée ne m’attendaient pas moi. Disons que la randonnée est une activité que j’entreprends rarement. J’ai tout de suite aimé l’idée de faire une marche dans un parc national parce que c’est le genre d’occasion qui ne se présente pas tous les jours, mais ce serait erroné de dire que j’étais préparée à ce qui m’attendait!
Je commencerai par dire que la décision de sélectionner un sentier de niveau “intermédiaire/avancé” de 4-5 heures n’était pas une décision à laquelle j’ai participé. L'aimable employée du centre d’accueil du Parc m’a néanmoins tout de suite rassurée que le chemin était classé ainsi uniquement parce qu’il était sinueux. En rétrospective, je ne pense pas que cet argument aurait dû me convaincre autant qu’il l’a fait. Nous sommes donc parties, accompagnées par un groupe d’une dizaine d’étudiants de Montréal que nous avions prévu de retrouver au parc. Une bonne petite troupe donc qui entame la randonnée. Je suis personnellement optimiste, me disant que peut-être cette marche éveillera quelque chose en moi, révélera en moins une passion pour les outdoors. Il me faut, disons, dix bonnes minutes pour me rappeler pourquoi les randonnées n’ont jamais été mon truc. Peu importe, me dis-je, c’est une chance de pouvoir explorer ainsi la nature canadienne, et si j’ai fait cet échange c’est bien pour faire de nouvelles expériences.
Par “randonnée”, j’entendais “promenade tonique en forêt”. Je ne m’étais certainement pas préparée (physiquement, encore moins mentalement) à l’exercice physique intense que représentait en fait cette marche à travers le parc. La première heure s’est passée relativement sans embûche (je pourrais mentionner le fait que j’ai fait une fort élégante chute sur un bout de sentier boueux, mais je n’ai pas trop envie de m’étendre là-dessus). Je reprends confiance, peut-être que j’arriverai au sommet de la falaise en un morceau. C’est alors que commence la grimpe - que dis-je, l’escalade, l’alpinisme - vers le sommet. J’aimerais pouvoir vous raconter comment je me suis dépassée, et comment j’ai atteint notre destination à la tête de la file, le défi relevé haut la main. En réalité, pour que je sois en tête il aurait fallu que tout le monde change d’avis, se retourne et entame la descente. Pour une raison qui m’échappe cela ne s’est pas produit, et me voilà donc en dernière place.
Petit à petit, “à la fin du peloton” commence à se transformer en “carrément 200 mètres derrière tout le monde”, en étant généreuse. En d’autres mots, j’arrête de fixer mes pieds pour deux secondes, je relève la tête et je constate que je ne vois personne, n’entends personne autour de moi. Il n’y a que moi, la forêt, et l’ours affamé qui attend certainement quelque part dissimulé dans la végétation. Je fais de mon mieux pour oublier le fait que je suis fatiguée, complètement à bout de souffle, absolument couverte de transpiration et parfaitement seule au milieu du monde sauvage, et j’essaie de me rappeler les exercices de réduction du stress que ma psy m’a recommandés. J’arrive à la conclusion qu’il y a pire endroit pour mourir, mais n’arrivant pas à décider si cette révélation est réconfortante ou vraiment alarmante, je me concentre plutôt sur le fait de mettre un pied devant l’autre. J’entends les fougères bouger, j’accélère légèrement. Je passe devant un panneau qui indique le sommet à 0,8 km, et j’aperçois au milieu des arbres un bout du groupe devant moi. Je me rappelle que c’est dans mon sac à dos que se trouve une bonne partie du pique nique, et la perspective du sandwich amplement mérité qui m’attend me donne la force nécessaire. La forêt s’éclaircit, et le dénivelé devient visiblement moins raide. J’entends enfin des voix, et au détour d’un dernier arbre je suis sortie de la forêt et perchée sur un rocher, accueillie par une bonne dizaine de personnes ayant clairement une meilleure cardio que moi et qui n’ont absolument pas l’air inquiètes du fait que je viens tout juste d’échapper à une mort tragique dans les bois.
Je n’ai aucune difficulté à admettre que la vue en valait la peine.
Je vous assure, j’ai apprécié ce pique nique comme jamais. J’ai également beaucoup apprécié la facilité de la descente comparée à la montée. Je suis restée bien au milieu de la file, et cinq heures plus tard nous voilà de retour aux voitures parquées à l’orée de la forêt. Est-ce que j’ai découvert une passion pour la randonnée? Je pense que vous vous doutez que la réponse est non. Est-ce que je regrette d’avoir essayé? Certainement pas, il faut bien que j’aie des choses à raconter sur ce blog. Est-ce que j’ai eu des courbatures le lendemain? Absolument, mais je rétorquerai que je n’étais pas la seule.
(Au cas où ça viendrait à l’idée de quelqu’un de s’inquiéter, non il n’y avait pas vraiment d’ours dans la région. Quoique dans l’état où j’étais je ne suis pas sûre que j’aurais gagné un face à face avec un écureuil)
Je sais, je sais, je vous avais promis des baleines et je ne fais que me vanter de mes exploits sportifs.
Nous sommes maintenant bien en milieu d’après-midi, à une heure et demi de route du ferry qui nous déposera à Tadoussac. Il est donc temps de se remettre en route, et après un détour par un autre point de vue (heureusement, seulement 100 mètres de marche cette fois. J’étais néanmoins étonnée de constater que mes jambes suivaient encore les instructions de mon cerveau) nous sommes bel et bien parties pour notre deuxième hôtel. Malgré les efforts déployés, nous ratons le ferry de deux minutes. Quelle chance, il y en a un toutes les vingt minutes. Sans trop attendre nous embarquons donc pour la mini-traversée d’à peine dix minutes jusqu’à Tadoussac. A ce stade, c’est samedi soir, et après un bon resto nous retrouvons tout notre groupe de marche au charmant bar du coin qui ferme à l’heure tardive de 23 heures. Une très agréable soirée tout de même, surtout que je commence à me réjouir de ce qui nous attend demain. C’est ça - c’est l’heure des baleines.
Dimanche 15 septembre, 10h du matin. Je revêts une combinaison de pompiers, je regrette de ne pas avoir pris de bonnet pour me protéger de l’air du large, j’embarque enfin sur un zodiac d’une trentaine de personnes direction le large du Saint-Laurent.
Bien sûr, il n’y a aucune garantie de voir des baleines et autres mammifères, c’est pourquoi j’avais fait de mon mieux pour ne pas trop me réjouir, et me satisfaire du fait de faire un tour en bateau dans une magnifique région. Pendant l’été et l’automne les baleines remontent le Saint-Laurent afin de faire du stock de nourriture pour l’hiver, et Tadoussac est un lieu très prisé d’approvisionnement. Statistiquement, il était donc probable de voir au moins une baleine. En tout cas, nous avions mis toutes les chances de notre côté.
Et finalement, je n’avais aucune raison de m’inquiéter - des baleines, on en a vu, en plus de dauphins, de bélugas et phoques. Tout était absolument magnifique, de la vue aux animaux que nous avons pu apercevoir. Nous avons vu deux différentes espèces de baleines, le rorqual commun (la deuxième plus grande espèce au monde) et la baleine à bosse, connue pour montrer leur nageoire caudale en plongeant. Les bélugas étaient fort impressionnants également. Étonnamment grand et d’un blanc vif, on pouvait les voir de loin. Un béluga a même décidé de venir nous inspecter de plus près, et j’ai bien pu le voir remonter respirer à la surface et alors qu’il passait juste derrière notre bateau, on pouvait voir sa forme blanche sous la surface. A couper le souffle. Il y a plusieurs possibilités de croisière à baleines. normalement un plus gros bateau qui fait régulièrement des tours et accueillent la plupart des visiteurs. L’avantage considérable du zodiac est sa maniabilité: un si petit bateau peut s’approcher plus près des animaux (pas trop bien sûr, ils sont protégés), se déplacer et se positionner afin d’en voir un maximum. C’était assez drôle de grimper sur ma chaise, agrippée à la cabine du bateau, dans ma combinaison imperméable pour essayer de voir le dos de baleine au loin. Malheureusement filmer ce que je voyais était une autre affaire, et souvent ce qui transparaît à l’écran est bien loin (et bien inférieur) à ce que j’ai pu voir en vrai, et c’est pour ça que je n’ai pas grand chose à montrer ici. En plus, nous avons eu de la chance avec le temps, nous avons juste échappé à la pluie. Il ne faisait pas très chaud, mais on va dire que l’air était revigorant. Même en repartant de Tadoussac pour se rediriger vers Montréal, nous avons aperçu depuis le ferry des bélugas. Honnêtement, cela a beau s’appeler une croisière à baleines, les bélugas étaient à deux doigts de voler le spectacle. Je dis “à deux doigts” parce qu’imaginer la masse de 45 tonnes invisible qui se cache sous le jet d’eau d’une baleine est une expérience sans précédent, du moins pour moi.
La fin de journée approche gentiment, et demain il y a cours. Après plusieurs heures de route nous voilà de retour à Montréal. Je retrouve mon chez-moi, bien fatiguée mais encore émerveillée par tout ce que j’ai vécu en si peu de temps. Je n’ai même pas eu le temps de penser à mes cours, un vrai moment d’évasion avant que le travail de ce semestre ne décolle vraiment.
(À suivre: plus de photos)
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⛺ Nature et Découvertes #1
Quentin a eu récemment une idée marrante (comme souvent !): se préparer mutuellement des week-end surprises pour profiter du beau temps autant que possible avant l'hiver !
Okay : Bon bah « Challenge Accepted alors!”
C'est moi qui ouvre donc le bal pour la 1ère édition. Pour une fois que ce n'est pas Quentin qui organise tout, c'est plutôt amusant !
Samedi 8h30 > RDV avec mon p’tit vélo à l’agence de location située à 4km de chez nous ;)
Le gars de l’agence prépare rapidement les papiers et m’explique, en montrant le parking, que seules les Jeep sont prêtes à partir parce qu’elles sont lavées. Haha ! Bon ben Okay, je prends alors !
10h30 > On décolle enfin de l’appart avec quelques CD (car la Jeep à un lecteur !) de nos propriétaires avec, entre autres, Sum 41 et la BO des « Gardiens de la Galaxie » : pour la longue route qui nous attends c’est plutôt le fun !
A mi-chemin de notre destination, on fait un arrêt vers 13h à Québec pour luncher. On s’est rendu au «Bureau de Poste », une enseigne dont tous les tarifs sont basés sur 5.99$.
Après cette belle pause, nous voilà repartis ! Sur la route, un joli panorama nous invite à un petit arrêt :
Mais au fait, où va-t-on comme ça ?!
Réponse : Juste après Tadoussac, la ville des baleines ! 🐳
Mon idée de départ était de suivre les conseils de ma collègue Alice (dédicace à Alice > Merciiiiiiiii à toi !) qui m’avait parlé d’un camping du nom de « Mer et Monde », juste un peu au nord de Tadoussac.
Il propose des emplacements qui permettent de dormir proche de l’eau et de pouvoir entendre au loin les bruits des baleines qui se déplacent tranquillement dans l’immense Saint-Laurent !
Quand j’ai voulu réserver, m’y ai étant prise un peu trop tard, le camping était full ! J’ai donc cherché dans les environs un autre camping juste à côté de cette zone magique.
J’ai finalement trouvé mon bonheur avec le camping du « Bon Désir » (non sans penser à un certain Joël Gros Désir qui se reconnaîtra ! x’D).
En arrivant à l’entrée de Tadoussac, petite escale avec le fameux traversier, seul moyen qui permet de relier la ville sans faire un énorme détour !
Le traversier est un bateau qui relie la côte à Tadoussac 24h/24h et fait traverser les voyageurs : voitures et camions compris. 2 navettes s’alternent tous les 20 minutes pour rendre la traversée la plus fluide possible.
17h30 : Nous voilà enfin arrivés sur notre lieu de dodo avec la découverte de notre hébergement original : un POD !
Mixte entre un chalet et une tente : C’est un bon compromis entre confort et authenticité !
En arrivant devant, Quentin a remarqué un grand bac en métal pour faire un feu.
Ni une ni deux, je repars en vitesse avec la voiture à l’accueil (qui ferme à 18h), à l’entrée du camping, là où on était passé plus tôt pour s’enregistrer.
La dame qui tient le camping dispose d’une mini boutique avec des articles utiles, et propose surtout un lot de bûche et un briquet électrique !
Ajouté à cela, quelques courses alimentaires dans un autre magasin à 1km du camping : on ramène quelques victuailles et autre saucisses pour faire griller sur notre nouveau barbecue ! C’était juste parfait ! Le feu s’est allumé en quelques secondes avec le bois et on a pu savourer notre repas improvisé sous une belle lune !
Et voilà pour cette première journée, je vous quitte avec les photos du très joli coucher de soleil que l’on a admiré avant de partir faire notre feu de camp !
Tchou !
Jeanne-Claire
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Mon projet à l’encre de Chine représente moi-même accompagnée de quatre des objets que j’affectionne particulièrement. Mon visage est représenté de côté, c’est-à-dire, mon profil gauche. Dans l’œuvre, j’inhale l’odeur du parfum qui s’estompe, déversé sur le sol. Ce parfum, Black Opium de Yves Saint-Laurent, est mon parfum quotidien qui m’a été donné par mes amies à mon 18ème anniversaire, c’est pourquoi je l’aime beaucoup. De plus, son odeur chaude me réconforte. J’ai représenté la bouteille qui se déverse et qui émet de la fumée odorante. Pour faire cette fumé, j’ai utilisé en partie la technique de mouillé sur mouillé ce qui a créé un espace très foncé. Dans la fumé se trouve deux pages sur l’application Spotify, de deux de mes chansons favorites soit The adults are talking de The Strokes et 505 de Arctic Monkeys. Autour de mon cou se trouve un foulard que j’aime beaucoup car je l’ai acheté à ma friperie préférée. J’ai utilisé des lavis plus pâles pour le faire pour ne pas que ça contraste trop avec ma peau. Pour faire mes cheveux, j’ai utilisé un pinceau plus sec pour faire les détails de cheveux sur un fond d’encre plus pâle. J’ai utilisé le crayon d’encre précis pour faire les détails de mon visage comme mes cils, mes narines et mes sourcils. Dans l’espace négatif de mon œuvre, il y une araignée qui représente un certain collier que j’ai fait avec des matériaux que j’ai acheté en voyage et que j’aime bien. Cette araignée tient entre ses pattes une bague que je porte à chaque jour que j’ai acheté dans le même voyage et qui me rappelle de beaux moments. Pour faire cette bague, j’ai principalement utilisé le crayon d’encre car les détails sont assez précis et je voulais qu’on le remarque bien. La toile sur laquelle se trouve l’araignée est faite avec de fines lignes de lavis pâle pour qu’il l’espace négatif contraste bien avec la fumé noire juste en bas.
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LIMOUSIN, MON AMOUR
David Sanson / Nadia Lena et Lionel Marchetti. - © Gérard Rouy
En matière de musique classique, la Nouvelle-Aquitaine compte une grosse vingtaine de festivals estivaux. La musique baroque – Saintes oblige – et le Périgord s’y taillent la part du lion, mais le Limousin s’y distingue singulièrement. Tour d’horizon subjectif à défaut d’être exhaustif.
Cet été, en matière de festivals dédiés à la musique « classique », nos deux coups de coeur se situent en Limousin ; pour être plus précis : en Haute-Vienne et en Creuse. Coup de coeur, d’abord, pour un lieu. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Limoges, la ferme de Villefavard, étonnante ferme-modèle construite à la fin du xixe siècle par le pasteur Édouard Maury, est devenue depuis 2002, sous l’égide de Jérôme Kaltenbach, un « centre de rencontres artistiques » d’initiative privée proposant toute l’année des résidences d’artistes qui donnent lieu à des concerts, spectacles, enregistrements, masterclass… C’est autour de ce bijou à l’acoustique remarquable que se tient le Festival du Haut Limousin, qui fêtera ses 20 ans en compagnie d’artistes qui ont marqué son histoire, de tous horizons et de toutes générations : du jeune pianiste américain Kit Armstrong au King’s Singers, en passant par le Quatuor Ébène, le trio de percussions SR9 ou par Emma la Clown, ceux-ci composent une affiche « festive, éclectique et décalée »… On y court et on vous en reparlera. Coup de coeur, ensuite, pour un esprit. Celui qui anime, au fin fond de la Creuse, le Bruit de la musique – cofondé par le percussionniste Lê Quan Ninh et la violoncelliste Martine Altenbruger, également aux commandes de l’Ensemble ]h[iatus, dont on vous a déjà dit tout le bien qu’il fait à la création dite « contemporaine » – rappelle les Nuits d’été, le festival que le fabuleux Quatuor Béla organise chaque été en Savoie : sa convivialité, sa simplicité, le soin qu’il accorde à la présentation des concerts et l’originalité de ceux-ci prouvent une nouvelle fois que l’ambiance d’une manifestation importe au moins autant que sa programmation. En plus, celle du Bruit de la musique est excellente, qui se joue des frontières, géographiques – les Estoniens de l’Ensemble U, le joueur d’épinette allemand Christoph Schiller, la joueuse de yangqin (tympanon chinois) Yaping Yang – ou esthétiques : ainsi de My Dog and I, création de la compositrice irlandaise Jennifer Walshe pour une danseuse, une violoncelliste et un chien (!), des nombreuses installations multimédia, ou encore d’Eine Brise, pièce du grand Mauricio Kagel pour 111 cyclistes ! Il s’agit là, comme le dit joliment Lê Quan Ninh, de « retrouver les sensations premières et oubliées que procure le phénomène sonore », d’« imaginer des enjambées entre nature et culture », d’« écouter avec ses oreilles bien plus qu’avec sa mémoire »… Un festival d’autant plus nécessaire qu’entendre de la musique – « savante » – du xxie (et même du xxe) siècle, l’été, en Nouvelle-Aquitaine, tient de la gageure.
Baroque forever C’est que depuis le triomphe du Festival de Saintes et de l’Académie qui y est adossée, le Sud-Ouest s’est imposé comme la terre d’élection des baroqueux (au diapason, il est vrai, d’un patrimoine architectural et historique qui s’y prête particulièrement). Cela dit, pour sa 46e édition, le festival offre quelques programmes « modernes » des plus séduisants : citons notamment les concerts des pianistes Claire-Marie Leguay (Bach, Debussy, Dutilleux, Escaich) et Bruce Brubaker (mêlant les pièces médiévales du Codex Faenza aux partitions des minimalistes américains Philip Glass et Terry Riley), et de l’ensemble vocal britannique Voces8, brassant cinq siècles de musique vocale, de William Byrd à Arvo Pärt. Le coeur vibrant de la programmation, passionnante de bout en bout, reste toutefois la musique de Bach et de ses contemporains (dont l’opéra Issé d’André Destouches par Les Surprises dirigé par Louis-Noël Bestion). Parmi les nombreux festivals voués à la musique ancienne, du Moyen Âge à l’ère préclassique, la 28e édition de Sinfonia en Périgord mérite une mention spéciale pour la pertinence de ses choix artistiques : notamment en faveur d’une jeune génération résolument féminine (les ensembles Kapsber’girls et Les Dames de Ferrare, la claveciniste Chloé de Guillebon ; sans parler de l’Ensemble Pulcinella d’Ophélie Gaillard), mais aussi des collectifs qui cherchent à proposer de nouvelles approches interprétatives, tels que La Tempête de Simon-Pierre Bestion (le frère du précédent). Une édition marquée également par la venue de l’Ensemble Hespèrion XXI du génial Jordi Savall, et qui s’achèvera sur un opéra de Mozart, Così fan tutte, par l’Ensemble Les Ambassadeurs.
Festivals d’artistes Beaucoup de ces festivals émanent d’ailleurs des artistes eux-mêmes : l’Itinéraire baroque en Périgord vert a vu le jour (en 2002) à l’initiative de l’organiste, claveciniste et chef néerlandais Ton Koopman ; Bordeaux Estivale Baroque a été créé (en 2015) par l’Ensemble Baroque Atlantique du violoniste Guillaume Rebinguet Sudre. Dernier né, à Bordeaux toujours : Les Nouvelles Saisons (trois concerts à la Grande Poste, au Grand-Théâtre et dans la cour de la mairie) a été initié par le violoncelliste Jeremy Genet et le compositeur Christian Lauba. Quant à l’organiste et pianofortiste Maude Gratton, native de Niort et fondatrice de l’Ensemble Il Convito, elle est aux commandes du MM Festival (pour « Musique, Mouvements », anciennement Musiques en Gâtine), dont l’édition 2018 se déroule en deux temps mixant répertoires et traditions – médiéval ou moderne, savant ou populaire –, mais aussi histoire de l’art, lutherie et littérature : 5 jours à La Rochelle, du 19 au 23 septembre, seront suivis d’un grand week-end à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres) les 20 et 21 octobre. Du baryton caméléon Marc Mauillon au pianiste Bertrand Chamayou, en passant par une ribambelle de jeunes collectifs et une performance vocale participative du compositeur Nicolas Frize, se dessine une manifestation rare, attentive à nouer une vraie relation avec son public. On y reviendra. C’est également un artiste – le pianiste et chef d’orchestre Jean-François Heisser – qui préside aux destinées du Festival Ravel, autour de Ciboure, ville natale du compositeur, sur la côte basque : les chanteuses Natalie Dessay et Béatrice Uria-Monzon, les violoncellistes Jérôme Pernoo et Henri Demarquette, les pianistes Nicolas Angelich, Katia et Marièle Labèque, Laurent De Wilde ou encore Philippe Cassard, le trompettiste Romain Leleu, le flûtiste Philippe Bernold ou le comédien Didier Sandre, excusez du peu, figurent parmi les têtes d’affiche d’une édition qui fera revivre certaines des très riches heures de cette belle époque de la musique française, mais pas seulement…
D.R
Oubliez le guide Il y a, enfin, les festivals qui n’ont pu, allez savoir pourquoi, avoir les honneurs du SUMMERJUNK, l’excellent guide des festivals musicaux édité par votre mensuel favori. À commencer par ce Château d’Excideuil en Musique qui animera, dans le Périgord vert, ce (superbe) édifice des xiiie et xve siècle, dont une partie appartient au très mélomane Tom Van Der Bruggen, fondateur de la mythique firme Kapla. Dédié à la musique de chambre instrumentale et vocale, voici un festival qui se singularise, outre la qualité de ses hôtes – le violoniste Nicolas Dautricourt, le violoncelliste François Salque, le pianiste François Dumont... –, par la rareté des répertoires qu’il propose : on y pourra entendre du Grieg et du Dvorák, du Fauré et du Clementi, du Boccherini et du Glinka, mais aussi, bien évidemment, Bach, Beethoven, Chopin, Liszt ou Brahms… À côté des Périgord vert et noir, il fallait bien que le Périgord pourpre eût son festival. Sous-titré « L’été musical en Bergerac », cette manifestation tout juste trentenaire propose en tout cas un programme choisi, intégrant le jazz (avec notamment la famille Belmondo), mais aussi la danse et le théâtre : s’en détachent en particulier les concerts de l’immense luthiste Paul O’Dette (17 août), du non moins immense pianiste brésilien Nelson Freire (Mozart, Beethoven, Debussy, Paderewski et Chopin, le 15), et de la soprano Patricia Petibon, le 2 août en l’église de Monpazier : ce concert, aux côtés de la pianiste Susan Manoff, promet d’être intense en émotion, non seulement en raison de son programme, l’un des plus beaux de cet été musical (de Debussy à Nicolas Bacri, en passant par Fauré, Falla, Turina, Granados, Satie, Poulenc, Villa-Lobos, Bernstein, Gershwin…), mais aussi parce qu’il est l’un des rares que donnera la chanteuse cet été, à quelques mois de la disparition de son époux, le violoniste Didier Lockwood.
À propos de grandes voix, on conclura en mentionnant les Estivales de musique en Médoc, qui se distinguent des autres manifestations en associant dégustation oenologique et émois esthétiques et en étant la seule en Europe à être entièrement dédiée aux jeunes lauréats de concours internationaux : c’est là en effet (le 10 juillet au château Batailley) que la soprano franco-danoise Elsa Dreisig, révélation lyrique des dernières Victoires de la musique (mais aussi premier prix des concours Opéralia - Plácido Domingo 2016 et « Neue Stimmen » 2015), donnera un récital au programme mariant mélodies françaises et lieder de Schumann. Mais les six autres concerts promettent également leur lot d’émotions fortes !
Estivales de musique en Médoc, du 3 au 13 juillet. www.estivales-musique-medoc.com
Festival de Saintes, du 13 au 21 juillet. www.abbayeauxdames.org
Les Nouvelles Saisons, du 19 au 21 juillet. www.lesnouvellessaisons.com
Festival du Haut Limousin, du 27 juillet au 12 août. www.festivalduhautlimousin.com
Château d’Excideuil en Musique, du 31 juillet au 6 août
Festival du Périgord pourpre - L’été musical en Bergerac, du 31 juillet au 18 août. www.festivalbergerac.com
Le Bruit de la musique, du 16 au 18 août. www.lebruitdelamusique.org
Sinfonia en Périgord, du 25 août au 1er septembre. www.sinfonia-en-perigord.com
Festival Ravel, du 26 août au 16 septembre. www.festivalravel.fr
MM Festival, du 19 septembre au 21 octobre. www.mmfestival.fr
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