#le mystère de la tour eiffel
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un an après, j'ai revu le téléfilm "le mari de mon mari" et non seulement il est trop doux mais aussi entre ce téléfilm et mystère à la tour eiffel, france 2 a fait beaucoup pour la communauté gay et lesbienne.
#sophia talks#french stuff#le mari de mon mari#mystère à la tour eiffel#french side of tumblr#tous les deux top 3 de mes téléfilms france télévisions préférés et ils sont pas troisième !!#up the baguette#lesbian stuff#gay people etc#et dans le premier julie depardieu grave belle as usual
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TROP TROP CONTENTE C'EST LITTÉRALEMENT MON PAPI JE L'AIME TROP.
genre il est trop mim's, j'avais oublié que c'est un michel techniquement, j'attendais pas grand chose du quizz mais ça m'a fait trop plaisir 🥺 en plus la description est trop réelle, he's just like me for real etc.
BONJOUR DEVINEZ QUOI
J'AI FAIT UN NOUVEAU QUIZ
BISOUS <3
#en plus il a fait de l'acting et a joué dans mystère à la tour eiffel 💙 et le tango des rashevski (besoin vital de le voir)#my jewish grandpa !!#j'espérais aussi avoir delpech ou michel fugain (j'étais pas sûre qu'il s'appelle michel lui en plus je trouve il a une tête de raoul bref)
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Le vendeur de roses
© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour – fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait d��goté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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[la collection] JULIEN DUVIVIER
Julien Duvivier, né le 8 octobre 1896 à Lille et décédé le 29 octobre 1967 à Paris, a signé quelques-uns des plus grands films du cinéma français des années 1930 à 1960. Du cinéma muet (Poil de Carotte, Le Mystère de la Tour Eiffel), aux années 1930 (Maria Chapdelaine, La Belle équipe, Pépé le Moko, La Bandera), en passant par l’après-guerre et les années 1950, dont la série des Don Camillo avec…
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TiLoup et le Mystère de la tour Eiffel
Découvrez le monde avec TiLoup, le détective le plus aventureux de Paris, dans "TiLoup et le Mystère de la Tour Eiffel" !
Plongez dans les rues pavées de Paris avec TiLoup, un jeune loup détective audacieux, et son amie Colette, la colombe malicieuse. Ensemble, ils embarquent dans une aventure palpitante pour résoudre le mystère de la disparition de la Tour Eiffel, naviguant à travers des indices cachés, des énigmes à déchiffrer et des rencontres mystérieuses. À chaque chapitre, découvrez un nouveau coin de Paris,…
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So here's an updated list of all the sapphic films/films with sapphics I have watched so far. I am not going to rank them because there's too many and I watched some of them too long ago and I don't remember them too well, but feel free to ask in the comments!
D.E.B.S.
Fried Green Tomatoes
Fear street saga
Fingersmith (miniseries)
The handmaiden
Imagine me & you
Carol
I can't think straight
The world unseen
Mädchen in uniform (1931)
Mädchen in uniform (1958)
Loving Annabelle
Fucking Amal (Show me love)
Kyss mig (With Every heartbeat)
Viola di mare
The children's hour
Lost and delirious
Saving face
The half of it
Mystère à la Tour Eiffel
Tipping the velvet (miniseries)
Affinity
The Night Watch
Disobedience
The miseducation of Cameron Post
But I'm a Cheerleader
The intervention
Heavenly creatures
La vie de Adele
Mulholland Drive
The Hours
Vita & Virginia
Jenny's wedding
Kissing Jessica Stein
De Chica en Chica
Elisa y Marcela
Carmen y Lola
La belle saison
The secret diaries of Ms Anne Lister
Tell it to the bees
Cloudburst
The girl king
Gray matters
Gia
Portrait de la jeune fille en feu
The carmilla movie
Below her mouth
Habitación en Roma
Atomic Blonde
La Llamada
Novitiate
Les filles du Botaniste
Season of Love
Happiest season
Farewell, my queen
The Haunting 1963
The Haunting 1999
Summerland
Raven's touch
Margarita with a straw
Almost adults
Colette
Aimeé & Jaguar
The Glass Room
Ek Ladki Ko Dekha Toh Aisa Laga
Rent
The Prom
Bessie
Ammonite
The world to come
I care a lot
A secret love
Wild nights with Emily
Le bal de folles
Lovesong
Men on the side
Everything, everywhere all at once
Så jävla easy going
When time got louder
You can live forever
Anne+
Do revenge
Shiva Baby
Bottoms
Bound (1996)
Crush (2022)
Between two women
Sangailės vasara
The Perfection
Jennifer's body
Tár
The killing of sister George
Thelma
Sleep With me (miniseries)
The favorite
Friends & Family Christmas
Bend it like Beckham
Madres paralelas (parallel mothers)
La Bella Estate
Den Sista Sommaren (implied, miniseries)
Desert Hearts
Walk with me
Benedetta
The color purple (1985)
The color purple (2023)
Blue Jean
Chavela
Snapshots
Looking for Her
Happy ending (2023)
Drive-Away Dolls
Eileen
Sisi & Ich
Love Lies Bleeding
Ana��s in love
My first summer
Reaching for the moon
Dating Amber
Am I OK?
Hi can somebody give me sapphic film recommendations? I want something new to watch and I am out of ideas
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The Mystery of the Eiffel Tower (Julien Duvivier, 1928).
#the mystery of the eiffel tower#le mystère de la tour eiffel#julien duvivier#charles delac#rené guichard#armand thirard#fernand delattre#marcel vandal
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plenty of lesbians throughout history: *lived out their lives together, found long-standing happiness and love and comfort in each other despite social pressures*
lesbian period cinema: this has never happened, actually
#i can think of... 2 lesbian period dramas that have happy endings#one of them is based on true story so they couldn't exactly change what really happened#(elisa & marcela)#the other is le mystère de la tour eiffel#at this point it would genuinely be more subversive and interesting#for lesbian period films to end with them together#it's boring always knowing that they're gonna end with the same sort of#''melancholy/they go on with their lives always thinking of each other but can never be together'' ending#i like plenty of films with that ending! poalof! ammonite! disobedience! the favourite! but i'm just bored of it#tell it to the bees is one of the worst offenders considering it's based on a true story where they actually did end up together#(side note: pls look into warnings before u watch that one if u plan to. i had no idea what i was getting into at a 2019 film festival lmao)
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@profiterole-reads: Aaaaaah.... Donc. Quand je dis que je ne lis pas assez en français, alors je veux dire que je n'ai pas lu de livre en français depuis des années.
En film, il y a la Mystère à la Tour Eiffel, que tout le monde parait d'aimer. Puis, je dois VRAIMENT regarder plus de cinéma français, même que les livres. (J'ai vu que tu as dit de ne pas regarder trop de films français non plus, mais si tu aimes les choses queer, Mystère à la Tour Eiffel est vraiment chouette, c'est une histoire détective lesbienne située en 1889. Comme histoire détective, elle est assez médiocre, mais comme film lesbien, on l'adore.)
Puis, l'année dernière, j'ai lu Arsène Lupin, Gentleman-Cambrioleur, de Maurice Leblanc. Pas queer, mais quand-même un classique, et j'ai beaucoup aimé. Je vais essayer de lire un autre livre avec Lupin cet automne.
Littérature classique, il y a Le Roman de Silence que j'ai lu en mars. Il est tellement classique qu'il vient du XIIIᵉ siècle. Par contre, il est queer, c'est une chevalière qui était élevée comme garçon et a quelques aventures.
Sinon, tu as probablement vu le poste avec les livres que j'ai l'intention de lire cet automne. Les quatre premiers sont queer. Pour le reste, je teindrai Tumblr au courant sur mes progrès. (Le Plaisir au Moyen Âge - c'est un livre nonfiction sur le plaisir au Moyen Âge. On l'aime puisque le Moyen Âge est cool, mais si tu n'as pas ce réaction de "SUJET SUPER COOL JE DOIS LE LIRE" en le voyant, alors c'est probablement pas pour toi.)
Je peux par contre te donner des recommandations en anglais, si tu veux?
Salut ! D'habitude, je blogue en anglais, mais je viens tout juste de terminer ce livre en français, et je dois ABSOLUMENT en parler.
Le voilà :
Nous Sommes la Poussière, de Plume D. Serves. Photo prise ici avec la recommandation de Les Mots A La Bouche, la librairie queer à Paris. C'est pas là où je l'ai acheté d'ailleurs, mais dans Le Nuage Vert, librairie fantastique à Paris, car Paris est grande et a des magasins spécialisés comme ça (je viens de la campagne, pour moi, c'est du nouveau). J'avais demandé des livres queer des écrivains français (Les Mots A La Bouche) et des livres des écrivains français qui parlent des minorités, surtout queer ou handicapés (Le Nuage Vert), car je lis presque exclusivement en anglais, et je ne sais pas comment trouver le genre de livre que je cherche en autres langues, bien que je sache qu'ils existent de super choses.
Et ce livre-là, il était TELLEMENT BIEN, je ne peux pas dire.
La madame de Le Nuage Vert me l'a vendu comme science-fiction très léger, mais je trouve que c'est mieux décrit comme du réalisme magique. L'idée est qu'il y a cette condition qui fait matérialiser autour des gens un nuage des particules de poussière électromagnétiques, ce qui évidemment va impacter la qualité de vie. Ce qu'est pire, c'est tous les stigmas sociétaux qui viennent avec. En fait, c'est un handicap et traité comme un. Le personnage principal est une jeune femme diagnostiquée assez tard, qui vécut toutes ces discriminations, et s'engage dans de l'activisme pour les combattre. Elle est aussi lesbienne.
Et ce livre, il parle DE TOUT. Je n'ai jamais vu la monde dans laquelle j'existe représentée comme ça avant.
Il parle des difficultés de recevoir une diagnose, le sentiment de voir ta vie se passer sans toi, les différentes difficultés des gens qui sont diagnostiqués comme adultes vs comme enfants, le privilège de "passer", la discrimination que font face les couples handicapés qui veulent des enfants, les difficultés d'organiser un mouvement activiste, activisme violent vs non-violent, la médecine alternative, les difficultés qu'ont les parents à se faire croire si leur enfant a un handicap invisible, l'intersectionnalité des identités marginalisées et comment la société les criminalise... Je ne balgue pas, je pourrais encore continuer avec les sujet auquel il touche.
C'est super clair que l'écrivaine a des expériences personnelles dans ce milieu (son bio dit qu'elle est militante autiste et queer, et c'est vrai qu'on reconnait la communauté autiste dans celle des magnophiles). Je ne suis pas de tout, mais pas de toute une personne à faire des notes dans un livre, mais ici, j'ai passé toute la lecture à vouloir souligner des passages que OUI, REGARDEZ, C'EST EXACTEMENT COMME CA ! (Évidemment, je ne l'ai pas fait. Je ne prends pas de notes dans des livres.)
Aussi, j'aime bien le style de l'écriture. C'est assez léger comme structure, comme ce sont des chapitres courts interrompues de textes encore plus courts dans la première et deuxième personne, qui donnent voix à l'inventeur des mailles qu'ils forcent les gens à porter et a au moins deux personnes anonymes qui sont aussi en train d'essayer de vivre avec leur handicap (ou bien une personne différente chaque chapitre, ce n'est pas vraiment clair). C'est super, parce que ça aide beaucoup avec l'immersion et donne le sentiment qu'on parle d'une vraie communauté de gens, et aussi, ça permet de temps à se passer entre les chapitres. Donc la narrative est plus une collection de petits moments de la vie d'Elias, au lieu d'une narrative stricte qui progresse de A à B à C et puis c'est fini. C'est un bon choix, que rend le tout beaucoup plus réaliste.
En bref, c'est un super livre que je recommande fort de lire à tout le monde. Surtout si tu es un peu dans ce milieu de l'activisme qui se bat pour les droits de minorités. Ou si tu veux lire un bon livre d'un écrivain français.
#livres français#Arsène Lupin était vraiment bon#si quelqu'un veut des recs en anglais commence par mon tag de Queer Media Monday#il y en a plus mais j'ai sérieusement aimé les livres dont j'y ai parlé
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Obscur-échange, inscriptions
On a fini la nomination des fandoms, et la liste est impressionnante ! Plein de fandoms tous rares en français, francophones ou non (Mystère à la Tour Eiffel, The Umbrella Academy, Violet Evergarden, Scooby Doo, Arsène Lupin...) Pour vous inscrire, il faut proposer au moins dix fandoms dans cette liste que vous pouvez écrire ! Vous avez le droit (et êtes vivement encouragés à) spécifier des couples, des genres, etc.
Le post d’inscription est là !
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wlw Media
list is incomplete - work in progress
Type of media describes how prevalent the wlw relationship is:
Type 1 - main character(s) are in, or begin a wlw relationship
Type 2 - side character(s) are in, or begin a wlw relationship
Type 3 - canon is not expressly wlw, but has heavy wlw subtext (fandom is usually actively wlw)
Ratings are based on the AO3 scale:
G - general audiences
T - teen and up
M - mature
E - explicit
QC - questionable content that has potentially problematic themes, characters, scenes, plot points, etc. Approach with caution.
DEATH - one or more queer characters die, or their death is implied
UNK - media I have not personally seen/read/listened to and so cannot accurately describe
Movies
8 Femmes (2002, French) - Type 2 | T | QC
Addicted to Fresno (2015) - UNK
Aimée & Jaguar (1999, German) - UNK
All About E (2015) - UNK
All Cheerleaders Die (2013) - Type 1 | M | DEATH
All Over Me (1997) - UNK
Almost Adults (2016) - UNK
Alto (2015) - Type 1 | T
Anatomy of a Love Seen (2014) - UNK
And then Came Lola (2009) - UNK
Appropriate Behavior (2014) - UNK
Atomic Blonde (2017) - Type 1 | M | DEATH
Battle of the Sexes (2017) - UNK
Below Her Mouth (2016) - UNK
Better Than Chocolate (1999) - UNK
Blue (2002, Japanese) - UNK
Blue is the Warmest Color (2013, French) - Type 1 | E
Bound (1996) - Type 1 | M
But I’m a Cheerleader (1999) - Type 1 | T
Bye Bye Blondie (2012) - UNK
Calamity Jane (1953) - Type 3 | G | QC
The Carmilla Movie (2017) - Type 1 | M
Carol (2015) - Type 1 | M
Changpihae (2010, Korean) - UNK
The Children’s Hour (1961) - UNK
Ci qing (2007, Taiwanese) - UNK
Circumstance (2011, French) - UNK
Cloudburst (2011) - UNK
Colette (2018) - Type 1 | M
D.E.B.S. (2004) - Type 1 | T
Desert Hearts (1985) - UNK
Desperately Seeking Susan (1985) - Type 3 | M
Disobedience (2017) - Type 1 | M
Drool (2009) - UNK
Du Bunui Gyulhonsikgwa Han Bunui Jangryesik (2012, Korean) - Type 1 | M | DEATH
El niño pez (2011, Argentinian) - UNK
Elena Undone (2010) - UNK
The Favourite (2018) - Type 1 | M
The Feels (2017) - UNK
Fire (1996) - UNK
First Girl I Loved (2016) - UNK
Flores Raras (2013, Brazilian) - UNK
Fremde Haut (2005, German) - UNK
Fried Green Tomatoes (1991) - UNK
Fucking Åmål (1998, Swedish) - UNK
Gekijô-ban: Zero (2014, Japanese) - UNK
Gia (1998) - UNK
The Girl King (2015, Finnish) - Type 1 | T
Girltrash: All Night Long (2015) - UNK
Habitación en Roma (2010, Spanish) - UNK
The Handmaiden (2016, S. Korean) - Type 1 | E
Happiest Season (2020) - UNK
High Art (1998) - Type 1 | M | DEATH
Hua chi le na nv hai (2008, Taiwanese) - UNK
The Hunger (1983) - Type 1 | M | DEATH
I Can’t Think Straight (2008) - UNK
If These Walls Could Talk 2 (2000) - Type 1 | T | DEATH
Imagine Me and You (2005) - UNK
The Incredibly True Adventures of Two Girls in Love (1995) - UNK
The Intervention (2016) - UNK
Itty Bitty Titty Committee (2007) - Type 1 | M
Jenny’s Wedding (2015) - UNK
Joe + Belle (2011, Israeli) - UNK
Joven y Alocada (2012) - UNK
Kakera (2009, Japanese) - UNK
The Kids are All Right (2010) - UNK
Kissing Jessica Stein (2001) - UNK
Kyss Mig (2011, Swedish) - Type 1 | M | QC
La belle saison (2015, French) - UNK
La luciérnaga (2013, Columbian) - UNK
Les chansons d'amour (2007, French) - UNK
Les filles du botaniste (2006, French/Chinese) - Type 1 | M | DEATH
Life Partners (2014) - UNK
Liz en Septiembre (2014) - UNK
Lizzie (2018) - Type 1 | M | QC
Lost and Delirious (2001) - Type 2 | M | DEATH
Loving Annabelle (2006) - UNK
Mädchen in Uniform (1931, German) - UNK
Margarita with a Straw (2014) - UNK
The Miseducation of Cameron Post (2018) - UNK
Mosquita y Mari (2012) - UNK
Mulholland Dr. (1999) - Type 1 | M
Mulholland Drive (2001) - Type 1 | M
My Summer of Love (2004) - UNK
Mystère à la Tour Eiffel (2015, French) - Type 1 | T | QC
Naissance des pieuvres (2007, French) - UNK
Pariah (2011) - UNK
Rara (2016, Chilean) - UNK
Rent (2005) - UNK
Sangailes vasara (2015, French) - UNK
Sappho (2008) - UNK
Saving Face (2004) - Type 1 | M
Sayew (2003, Thai) - UNK
The Secret Diaries of Anne Lister (2010) - Type 1 | M
Tensión sexual: Violetas (2013) - UNK
Thelma (2017, Norwegian) - Type 1 | M | QC
Therese and Isabelle (1968, French) - UNK
Toppuresu (2008, Japanese) - UNK
Utsukushisa to kanashimi to (1965, Japanese) - UNK
V for Vendetta (2005) - Type 2 | M | QC | DEATH
Vampyres (1974) - Type 1 | M | QC
Vampyres (2015) - Type 1 | M | QC
Vivere (2008, German) - UNK
The Watermelon Woman (1996) - UNK
When Night is Falling (1995) - UNK
Wir sind die Nacht (2010, German) - Type 1 | M | DEATH
The World Unseen (2007) - UNK
Yeon-ae-dam (2016, Korean) - UNK
Yes or No: Yaak Rak Gaw Rak Loey (2010, Thai) - UNK
Television Shows
The 100 (2014) - Type 1 | T | QC | DEATH
Agent Carter (2015) - Type 3 | T
Arrow (2012) - Type 2 | T
Black Mirror: San Junipero (2016) - Type 1 | M | DEATH
Buffy the Vampire Slayer (1996) - Type 2 | M | QC | DEATH
Gentleman Jack (2019) - Type 1 | M
Jessica Jones (2015) - Type 2 | M | DEATH
Killing Eve (2018) - Type 2 | M | DEATH
Kim Possible (2002) - Type 3 | G
The Legend of Korra (2014) - Type 1 | G
Love, Death & Robots: Sonnie’s Edge (2019) - Type 1 | E | QC
Runaways (2017) - Type 1 | T
R.W.B.Y. (2012) - Type 3 | G
She-Ra and the Princesses of Power (2018) - Type 2 | G
Supergirl (2015) - Type 2 | T | QC
Wynnona Earp (2016) - Type 2 | T
Anime
Akuma no Riddle (2014) - Type 1 | M
Asagao to Kase-san (2018) - Type 1 | T
Canaan (2009) - Type 3 | T
Citrus (2018) - Type 1 | M | QC
Ga-Rei: Zero (2008) - Type 3 | T | DEATH
Hibike! Euphonium (all series) - Type 3 | G
Kill la Kill (2014) - Type 1 | M
Kobayashi-san Chi no Maid Dragon (2017) - Type 3 | T
Little Witch Academia (2017) - Type 3 | G
Mnemosyne: Mnemosyne no Musume-tachi (2008) - Type 1 | E | QC
Noir (2001) - Type 3 | T | QC
Poputepipikku (2018) - Type 1 | T
Psycho-Pass (all series) - Type 2 | T
R.O.D. OVA (2002) - Type 3 | T | DEATH
Sasameki Koto (2009) - Type 2 | G
Shoujo☆Kageki Revue Starlight (2018) - Type 3 | G
Shuumatsu no Izetta (2016) - Type 3 | G | QC | DEATH
Toaru Kagaku no Railgun (all series) - Type 3 | T | QC
Yagate Kimi ni Naru (2018) - Type 1 | T
Yuru Camp△ (2018) - Type 3 | T
Other Serials / YouTube / Web Series
Anne+ (2018, Dutch) - UNK
Carmilla (2014) - Type 1 | T
Fingersmith (2005) - Type 1 | M
Homestuck (2009) - Type 2 | T
The ‘Other’ Love Story (2016, Hindi) - UNK
Tipping the Velvet (2002) - Type 1 | E
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Ash (2009) - Type 1 | T
Breaking Legacies (2016) - Type 1 | M
Carmilla (1872) - Type 1 | T | DEATH
Charon Docks at Daylight (2014) - Type 1 | M
Code Name Verity (2012) - Type 3 | M | DEATH
Huntress (2011) - Type 1 | T
The Icarus Project (all series) - Type 3 | T | QC
Monstrous Regiment (2003) - Type 2 | T
Parasol Protectorate (all series) - Type 2 | T
Wicked (1995) - Type 3 | M | QC | DEATH
The Witcher: Time of Contempt (2013) - Type 2 | M | DEATH
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Notes:
Movies and television shows link to their IMDb page. Books, comic books, and graphic novels link to their Goodreads page. Manga and anime link to their MyAnime page. All others link to either their official page or their wikipedia page.
Please feel free to message me with suggestions and critiques on media and list layout. If I have mis-labled or -rated any media, please tell me! I have seen/read/listened to most of this list (sans those marked UNK) and can share specific plot points/trigger warnings as needed.
This is a work in progress and will be updated periodically.
Last update: 09/06/2019
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hey Maria! do you have any french movie recommendations?
Hi angel! Now, what kind of question is that? have you met me? lmaooo. Anyway, here you go :
Orphée (1950) dir. Jean Cocteau (cocteau my main gay. also read les enfants terribles, it’s worth your time)
La Grande Vadrouille (1966) dir. Gérard Oury (i literally grew up watching Louis de Funès’ films. i’m sorry but if you wanna understand french culture you gotta watch the gendarme de st-tropez series at some point)
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001) dir. Jean-Pierre Jeunet (yall already know that one but lemme just say: i am amélie poulain)
L’auberge Espagnole (2002) dir. Cédric Klapisch (get ready for some undoubtedly french humour)
Les Chansons d’Amour (2007) dir. Christophe Honoré (yall know how much i love bisexual louis garrel)
Naissance des Pieuvres (2007) dir. Céline Sciamma (literally forget the monstrosity that is blue is the warmest color and watch this wlw movie directed by an actual lesbian. while you’re at it, go watch all of céline sciamma’s movies immediately. sorry i don’t make the rules)
Persepolis (2007) dir. Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud (cult in every sense of the word)
Intouchables (2011) dir. Olivier Nakache & Éric Toledano (if anyone tries to tell you that Omar Sy isn’t the most charming man on Earth… they’re lying.)
Polisse (2011) dir. Maïwenn (incredibly hard to watch but one of the best french movies of the 21st century imo)
Le Prénom (2012) dir. Matthieu Delaporte & Alexandre de La Patellière (that one is a bit harder to get if you don’t speak french or at least understand french culture, but it really is very witty, and very amélie-inspired)
Dans la maison (2012) dir. François Ozon (creepy, fascinating, very bi. why do i like this one?)
Mystère à la Tour Eiffel (2017) dir. Léa Fazer (interracial lesbian romance in 19th century paris. yeah, i’m pretty sure i just hallucinated that one)
Bonus : my dear friend @milkshakecerise, an actual french person, recommends La Cité de la peur (1994) dir. Alain Berbérian as the best french comedy ever made. Now, I haven’t seen that one, but I would trust Justine with my life and I expect all of you to do the same.
As you can see, I tried to stay away from the Nouvelle Vague and any film a guy in your intro to film studies class might recommend, but you def. should check out agnès varda & françois truffaut. also, xavier dolan’s films aren’t technically french, but they’re french-speaking, so i’m ordering you to go watch all of his films right now. sorry, i don’t make the rules
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Chronique #8 - Une ville mystérieuse et fantasque ! (Thème du mois d’avril - Paris fait son cinéma)
“Il y a quelque chose de plus important que la logique : l’imagination” disait Alfred HITCHCOCK. Or, si il y a bien deux genres qui font fonctionner notre imagination, ce sont bien le suspense et le fantastique. Soit, pour être exactes, ce moment d’un film, d’une œuvre littéraire où l’action tient le spectateur, l’auditeur ou le lecteur dans l’attente angoissée de ce qui va se produire. Une œuvre littéraire, artistique ou cinématographique transgresse le réel en se référant, au surnaturel, au rêve, à la magie, à l’épouvante ou à la science-fiction.
L’angoisse suscité par l’un et l’irréalité de l’autre font travailler notre imagination et entretiennent un mystère. Ainsi, quoi de mieux, pour continuer notre odyssée cinématographiquement parisienne que de parler de Paris en tant que Ville de mystère ?
Paris semble alors avoir tout les talents, elle peut autant accompagner les romances que cacher des secrets, des mystères, des meurtriers…En premier lieu, Paris est le cadre des enquêtes policières du Commissaire Maigret. Le personnage, tout d’abord dans les livres de Simenon, s’est imprégné d’une ville qu’il a commencé à parcourir comme simple agent de police. Sa connaissance de la capitale est profonde, intime, jouissive, jalonnée de lieux familiers. Entre son logement boulevard Richard Lenoir et le quai des orfèvres, ses enquêtes le mènent dans tous les quartiers, bourgeois ou ouvriers, riches ou pauvres, paisibles ou pris dans l’agitation nocturne. Paris est donc bien selon Maurice Piron, le “ second personnage de l’écrivain puis des adaptations à la télévision”.
Dédaignant en général le métro, trop clos, Maigret préfère se déplacer en voiture d'où il peut observer à loisir l’environnement ou à pied. Il s’emplit ainsi de la ville, considéré comme un terrain d’aventures : quais de la Seine et canaux où le mènent plusieurs enquêtes, bistrots et restaurants, Montparnasse et son monde cosmopolite, Pigalle et ses cabarets. On se rend souvent au 36 quai des orfèvres où se tient le bureau du Commissaire.
A l’image, Paris a tout d’une ville assez triste et sombre dans ces adaptations télévisées, prise au griffe de meurtriers… c’est le “Paris du crime”!
Dans un autre genre, la collection Mystères à Paris se déclinant en 7 téléfilms avec à chaque fois un meurtre/mystère dans un lieu emblématique parisien… Par exemple à la Sorbonne, au Moulin Rouge, à l’Elysée ou encore Place Vendôme et d’autres encore… Ces histoires prennent chacune place au 19ème siècle, dans le Paris de la Belle Époque parmi les calèches et les robes en tournure et confère à la ville un goût entre crimes, secrets d’Etat, innovations mystérieuses et autres recettes : décidément il s’en passe des choses à Paris !
Grâce au réalisme poétique, Paris se dévoile comme une ville “criminelle”... notamment au cours de l’Occupation allemande comme dans Dernier des six de Georges Lacombe où l’on parcours des rues inquiétantes au main de l’ennemi ou encore dans L’assassin habite au 21 d’Henri-Georges Clouzot qui nous plonge dans un Montmartre menaçant sur les traces d’un mystérieux assassin qui commet des meurtres en série et laisse sur ses cadavres sa carte de visite au nom de M. Durand...
Ce qui rend aussi Paris mystérieux au cinéma, c’est de le détourner. Christian VOLCKMAN réalise en 2006 un film d’animation intitulé Renaissance. Une enquête policière se déroule en 2054 dans un Paris futuriste. On y retrouve des lieux connus, et pourtant, la ville n’est plus complètement la même : Les Galeries Lafayette se sont installées sous le parvis de Notre-Dame, le béton ayant été remplacé par un sol en verre, permettant aux piétons de marcher tout en laissant entrer la lumière pour les boutiques souterraines. Le spectateur s’y retrouve tout en étant perdu.
Le mystère vient aussi de l'étrangeté, donc ce qu'on ne (re)connaît pas. René CLAIR fait la même chose que Christian VOLCKMAN, avec 80 ans d'avance. Dans Paris qui dort, comédie fantastique, il donne à Paris un air étrange quand Albert, gardien de la Tour Eiffel se réveille dans un Paris vide. En effet, un savant fou fait planer un “rayon diabolique” sur la capitale qui plonge tout les parisiens dans un profond sommeil.
Pour appuyer l'étrangeté, CLAIR joue sur le contraste : il nous montre des images connues de Paris, les gens se baladant puis la réalité d'Albert. La ville est donc dans ce cas, la source même du mystère.
The Crazy Ray : Rene Clair : Free Download, Borrow, and Streaming
Mais la fantaisie ne s’arrête pas là avec René CLAIR, puisque Paris se transforme de plus en plus en ville fantasque dans ses oeuvres...comme dans Le fantôme du Moulin Rouge où CLAIR met en scène des trucages féériques et poétise les extérieurs parisiens.
La ville en elle-même représente à la fois une aide et un obstacle à la résolution de la problématique. En effet, dans Renaissance, cité plus haut, les embouteillages parisiens empêchent le détective d’appréhender un suspect. Les toits de Paris (motif récurrent dans les films policiers) permettent à la fois aux malfrats et aux gentils de se balader discrètement (n’est-ce pas, Arsène LUPIN ?) et de se rencontrer clandestinement. Les égouts de Paris sont une bonne échappatoire, comme le met en scène Gérard OURY dans La Grande Vadrouille…Dans un angle plus fantastique, les égouts sous l’opéra de Paris sont transformé en véritable palais des sous-sol par Le fantôme de l’Opéra (de Joel SCHUMACHER) et il entraîne la jeune et belle Christine… La ville révèle aussi de mystérieux trésors d’architectures sous ses rues !
Le Fantome de l'Opera
Le fantastique, au delà du genre en lui-même, représente aussi l’irruption de l’irréel dans le réel. Au cinéma, un genre particulier a permis le fantastique : le surréalisme. Dans Entr’actes, René CLAIR filme Paris entrecoupé de deux gants de boxe sur fond noir. Ces deux éléments pris séparément, n’ont aucun sens. Et pourtant CLAIR rend ici à la fois un hommage au cinéma et à la Ville. En effet, le blanc des gants rappellent les premiers essais que l’on a pu faire en matière de cinématographie. On plaçait alors l’objet filmé (souvent blanc) sur fond noir afin de le faire ressortir. Avec cet hommage au début du cinéma, il rappelle aussi que Paris est une des villes les plus filmées grâce aux frères Lumière depuis le commencement de l’image cinématographique (qui n’est pas si vieille en 1924, quand ce film est réalisé).
Dada - René Clair (w Francis Picabia & Erik Satie) "Entr'acte" [1924] : Free Download, Borrow, and Streaming
Ainsi, le cinéma fantastique et Paris, c’est une vieille histoire d’amour qui s’étend de ses débuts à aujourd’hui.
Les films fantastiques, c’est aussi l’onirisme, qui rendent Paris irréel. Ainsi dans Quartier de la Madeleine de Vincenzo NATALI, inclus dans Paris, je t’aime, Elijah WOOD rencontre une vampire sur les toits de Paris. Ou encore dans La nuit fantastique de Marcel L’HERBIER (1942) où le personnage principal parcours un Paris surnaturel et fantomatique sur les toits obscurs de la ville. Paris devient alors le théâtre du surnaturel.
Parfois le fantastique est plus insidieux que des créatures légendaires. Il se joue dans les images. Prenons pour exemple Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre JEUNET. Il dresse un portrait fantastique de la ville, en la filmant avec de longs plans panoramiques, des couleurs chaudes. On a l’impression de voler à travers la ville. Cette manière de rendre Paris fantastique fait de la ville un personnage, avec une personnalité propre : Paris ne renvoie plus à la réalité, c’est le lieu de tous les possibles pour Amélie. C’est un Paris idéalisé, mais c’est Paris tout de même.
Paris in the movies - Amélie
Ainsi, Paris est une ville aux mille visages. Qu’on soit sur les hauteurs de Montmartre ou de la Tour Eiffel, sur ses toits ou sous ses rues, elle cache autant de meurtriers, de Gentleman cambrioleur ou d’espions... Elle est souvent personnage secondaire, allié ou obstacle au héros. Ses ruelles pavées et ses toits permettent une esthétique sombre et surnaturelle. En bref, on pourrait dire que Paris est une ville … fantastique !
Chronique écrite par Lucie Basso de March et Eva Guiomar.
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Nuits électriques
Avec Nuits électriques, le MuMa, Musée d’art moderne André Malraux du Havre, donne au festival Normandie impressionniste 2020 l’occasion de retracer l’impact de l’apparition de l’éclairage public sur les artistes contemporains de cette révolution. Avec elle, les peintres, les photographes et les cinématographes (barbarisme volontaire) vont découvrir ce qu’est la lumière, et que sans la lumière les couleurs n’existent pas. Ce que la science met à disposition de tout un chacun, suscitant l’émerveillement, l’artiste a pour mission d’en représenter le mystère, d’en révéler les canons, non pas par des mots mais par une translittération de l’image.
C’est vers 1830 que les premiers réverbères apparaissent dans les villes de France et avec eux les trottoirs pour les piétons. Pour les alimenter, un réseau de gaz souterrain est creusé à côté des égouts nouveaux. Les rues s’élargissent. Les avenues naissent. Les immeubles modernes s’élancent. Le réverbère a sa place dans l’espace public: selon le quartier où il se dresse, il est vêtu d’atours majestueux, bourgeois, ou simples. Que la lumière soit, mais, comme les mondes d’après reproduisent toujours les mondes d’avant, que la lumière soit plus ici que là!
Gustave Caillebotte, Rue de Paris, temps de pluie, 1877, huile sur toile, 54 x 65 cm, Paris, musée Marmottan Monet, legs Michel Monet, 1966. © Christian Baraja / Bridgeman Images
Dans cette toile de Gustave Caillebotte (1848 - 1894), le réverbère participe à la construction du tableau. Loin d’être effacé par le peintre, il est presque centré. Sa couleur le met en évidence et c’est autour de lui que s’organisent les perspectives. Il est bien là, mais il est éteint. Paradoxe amusant, c’est bien lors de scènes diurnes que l’on représente d’abord le réverbère. C’est à Charles Marville (1813 - 1879) que l’on doit une série de photographies de réverbères commandée par la ville de Paris vers 1865: tous n’ont pas reçu le même soin. Il y a du bel ouvrage et de l’ouvrage commun, faisant dire à l’auteur Emile Magne (1877 - 1953) que “la multitude des becs à gaz forme une république composée de riches et de pauvres, d’aristocrates, bourgeois et malandrins” (L’esthétique des villes, paru dans Le Mercure de France, 1908).
Maxime Maufra, Féérie nocturne - Exposition universelle 1900, 1900, huile sur toile, 65,5 x 81,3 cm, Reims, Musée des Beaux-Arts, legs Henry Vasnier. © C. Devleeschauwer
Avant le gaz et l’électricité, la nuit était sombre. Seuls les feux de la combustion de bois ou de bougie en rompaient l’obscurité. Les peintres, avec leur temps, ne la représentaient pas différemment: une chandelle, un candélabre, un feu de cheminée rendaient l’intime. L’éclairage public va bouleverser tout cela. Dans l’oeuvre de Maxime Maufra (1861 - 1918), la tour Eiffel est éclairée à l’électricité: on est en 1900. 11 ans plus tôt, lors de son inauguration commémorant le centenaire de la Révolution française, la tour était entièrement éclairée au gaz. Maufra représente la lumière par des points lumineux, dans sa perception directe et aussi indirecte dans son reflet sur les eaux du fleuve. La couleur noire a presque disparu de son tableau. La palette des couleurs est une déclinaison subtile de son interprétation de ce qu'est la couleur: une impression produite sur l’oeil par la lumière.
Nous le savons, mais à l’époque des impressionnistes, la science n’en est pas encore là. Ce que montre d’ailleurs avec brio l’exposition Nuits électriques, c’est cette confrontation des artistes avec la révélation scientifique concernant la lumière et bien entendu la couleur. La couleur est une impression. La couleur est une sensation. La couleur se ressent avec l’ensemble suivant: 1/ notre système visuel de réception, 2/ la nature de l’objet, 3/ la lumière qui l’éclaire. C’est seulement en 1861 qu’Eugène Chevreul (1786 - 1889), chimiste français, publie le premier cercle chromatique scientifique. Avant cela, les couleurs primaires et les couleurs secondaires n’existaient pas conceptuellement. Imaginons alors la stupéfaction des artistes contemporains de ces découvertes. Non seulement la lumière éclairait la nuit mais elle expliquait les couleurs. Ce que le peintre mélangeait sur sa palette, la science l’expliquait avec le cercle chromatique.
Piet van der Hem, Moulin rouge, vers 1908-1909, huile sur toile, 81 x 100 cm, collection particulière, courtesy Mark Smit Kunsthandel, Pays-Bas. © DR/ courtesy Mark Smit Kunsthandel, Pays-Bas
La lumière artificielle permet au contour des silhouettes de se révéler. Avant elle et sans son intensité, les contre-jours n’existaient pas encore. Dans ce siècle de découvertes révolutionnaires, on comprend que la photographie et le cinématographe vont bientôt naître. Seulement, comme dans tous les métiers et à toutes les époques, chez les artistes également, il y a les pro et les nostalgiques. Dans la toile de Piet van der Herm (1885 - 1961), le globe à arc voltaïque perché à 26 mètres au-dessus de la chaussée ne rend pas grâce aux carnations. Les peaux sont blanches, les couleurs franches, les nuances absentes.
Othon Friesz, Le Vieux Bassin du Havre, le soir, 1903, huile sur toile, 81,3 x 100,5 cm. Le Havre, MuMa – musée d’art moderne André Malraux. © 2017 MuMa Le Havre / Charles Maslard
Au contraire, la représentation du vieux bassin du Havre d’Othon Friesz (1879 - 1949) bénéficie du même éclairage que l’on ne voit pas sur sa toile, mais dont on sait par des photographies d’époque qu’il se situait à gauche du bassin. Il éclaire ainsi d’un ton bleuté le même bassin, les quais et les toits des maisons. Alors que le soleil se couche à l’ouest derrière celles-ci, l’éclairage public permet ce contre-jour qui n’aurait jamais existé auparavant.
Claude Monet, Le Port du Havre, effet de nuit, 1873, huile sur toile, 60 x 81 cm, Collection particulière. © Droits réservés
Le tableau Le Port du Havre, effet de nuit, de Claude Monet (1840 - 1926) n’était jamais revenu au Havre depuis 148 ans. Comme Impression, soleil levant, exposé en 2017 au MuMa dans le cadre de la célébration des 500 ans de la ville, Monet réalise au Havre une oeuvre unique dans son parcours, en ce sens que le génie qui va conduire à sa production l’emmène déjà trop loin. Il peint ce tableau et ne réitère pas, pas encore. Plus tard, dans sa carrière, à la fin, alors qu’il va pousser son art vers une abstraction qu’il assume, il renouera alors avec cette même manière qu’il avait mise de côté, peut-être sagement, et à l’évidence pour éviter le vertige devant lequel il s’était trouvé.
Charles Lacoste, La Main d’ombre, 1896, huile sur toile, 36 x 64,5 cm, Paris, musée d’Orsay, DR. © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
L’exposition montre en 13 regroupements méticuleusement montés, les nouvelles sciences visuelles, ces façons que les artistes essayent pour transposer la découverte de la lumière, à leur manière. Certains comme Théophile-Alexandre Steinlein (1859 - 1923), artiste anarchiste usent de leur art pour dénoncer les oubliés de la lumière, ceux qui triment dans l’ombre, car la lumière artificielle sert aussi à toutes les entreprises et à tous les commerces: du falotier qui allume ses réverbères à la mère-maquerelle qui attend son client. On danse le soir du 14 juillet sous les lampions éclairés mais l’enfant du pauvre se demande bien “pourquoi on a pris la Bastille”?
Le peintre Charles Lacoste (1870 - 1959) est sans doute la révélation de l’exposition. Le résumer revient à citer son article paru en 1897 dans La Plume: “ la simplicité dans la peinture.” Ses oeuvres exposées, avec celles de Félix Valotton ou Nuit étoilée d’Edvard Munch accompagnent la rêverie du visiteur.
Kees van Dongen, Le Carrousel, place Pigalle, 1901, huile sur toile, 45 x 53 cm, Toulouse, Fondation Bemberg. © RMN-Grand Palais / Mathieu Rabeau © ADAGP, Paris, 2020
Tout à coup, la lumière devient matière. Dans Le Carrousel, Kees van Dongen (1877 - 1968) défie la science: alors que la foule n’existe pas à gauche, à droite la lumière donne naissance à la couleur: par des aplats de peinture qui ressortent, un nom lumineux sur une façade, une trainée de lumière du carrousel qui tourne au milieu, la couleur n’est plus sensation visuelle mais incarnation picturale. On peut toucher la couleur!
Sonia Delaunay (Stern Terk Sarah Sophie, dite), Prismes électriques, 1914, huile sur toile, 250 x 250 cm, Paris, Centre Georges Pompidou, MNAM-CCI, Achat de l’État en 1958, attribution au MNAM-CCI en 1958. © Pracusa S.A.
Mais l’apothéose, c’est Sonia Delaunay (1885- 1979) qui l’ordonne dans Prismes électriques. La lumière est ici représentée par les cercles chromatiques qui ressemblent à une cosmogonie: celle d’un nouveau monde en formation dans sa compréhension de la lumière. Les globes lumineux ont disparu. La palette et le cercle chromatique sont rassemblés dans une nouvelle intelligence éclairée. On est dans l’abstraction. Monet s’y retrouve. L’allumeur de réverbère peut éteindre. On peut sortir émerveillé, instruit, de l’exposition Nuits électriques.
Nuits électriques, du 3 juillet au 1er novembre 2020.
MuMa Musée d’art moderne André Malraux - 2, boulevard Clémenceau 76600 Le Havre - 0235196262 - www.muma-lehavre.fr
Ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h du mardi au vendredi, de 11 h à 19 h les samedis et dimanches. Tarif: 5 € (autres tarifs réduits et gratuité selon conditions).
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Pathieu s’enflamme
On n’aime plus bien Paris en ce moment. La Tour Eiffel est battue entre le jaune des gens et le gris du temps, c'est plus franchement agréable. Le Louvre a soufflé ses bougies au milieu des voitures incendiées, pendant que le reste de la France fait griller des saucisses philanthropes sur des ronds-points ou instagrame le barbecue gothique de Chez Frollo. L'hiver dure huit saisons. Et le temps ne vainc pas la cacophonie. Et Lutèce parcourue d'un algide frisson voit les âmes qui s'enrhument : le pâle parisien refroidit encore.
Pathieu se heurte à la débauche du mécontentement et résiste. Elle fuit et se réfugie à l'Olympia, où les dieux enveloppés du rayon nébuleux des spots apparaissent et chantent aux cœurs. Ce soir, l'éblouissement vient de l'Orient.
L'une des Pathieu savait que l'on convoquait là une clique d'Apollons farfelus, fort poilus tandis que la seconde, s'est laissée conduire, préservant le mystère, ne sachant pas encore vers quels saints on allait la pousser. Celle-ci, à tâtons jusque dans la fosse, patiente. Elle conservera jusqu'aux premières notes l'énigme. Elle entend enfin. Les notes habillent désormais toute la salle. Puis elle voit. Voilà la luxuriante moustache, et puis le cuir moulant. Mercury ? Non, l'entité n'est pas grecque. Elle est perse. Les cantiques ne sont pas ronds, ils sont glottaux. Ne se détachent de la masse qui ondule que quatre silhouettes surplombantes, barbues. Éclair immense, le concert subjugue les oreilles et les yeux. Dans l'invitation de la nuit, Pathieu reçoit le philtre d'amour. Iseult volontaire, elle reconnaît son Tristan : c'est Mashrou Leila qui l'ensorcèle. Le bouillon est fameux : décoction savante d'orientalismes, de touches pop décomplexée, de rock affriolant, et de funk impétueux. Les alchimistes libanais enfièvrent la foule des ombres. Le ravissement est total, suscité par la voix éthérée du formidable chanteur Hamed Sinno, endimanchée dans les surprenantes notes de violon de l'adonis Papagasian. Au miel et à l'encens s'ajoute la houle. La pétulante pulsation du batteur Carl Gerges pétille, accolée au formidable toucher de Firas, guitariste et pianiste. Dans ce magma bouillonnant, peu de résistance depuis la fosse, les cœurs palpitent ensemble.
Ensemble, c'est justement ce qu'inspire Mashrou Leila. Dans cet écrin-amour, que façonne depuis plus de deux heures avec habileté le groupe, on ne cesse d'échanger. La divine troupe s'humanise : entre deux titres, on est sensibles à l'émotion de ces Prométhées qui s'émeuvent d'être à l'Olympia, et on est témoins de l'ardeur de la tâche humaniste. La cause LGBT est la toile de fond de l'art Mashrou Leila qui crée et partage malgré les dissidences. Parce qu'il ne semble pas évident pour tout le monde que la création n'est soumise à aucun étiquetage genré. Que la musique est une palpitation commune, qu'elle est union et non séparation et qu'on aime à se griser sans distinction dans la masse d'anonymes. Qu'il va de soi, que la galoche est une affranchie.
C’est pourtant dans la lutte qu’ils font vivre leur art que la censure brime et menace.
Pathieu, exaltée parmi les autres valide cent fois, mille fois la horde libanaise.
C’est le cœur tout plein de ronrons qu’on rentre chez soi traquer quelque chose à garder d’eux sur tous les réseaux confondus et qu’on les aime d’un fanatisme teenager qu’on croyait évanoui depuis Justin Timberlake.
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Clara Morgane : elle ose le topless face à la Tour Eiffel !
C'est de nouveau la canicule à Paris, et Clara Morgane n'a pas tardé à en profiter. L'ancienne star du X devenue mannequin a posé seins nus, ce 14 juin, devant la Tour Eiffel, résolue à ne pas faire retomber le mercure déjà brulant de la capitale. Un shooting forcément patriotique en plus d'être extrêmement sexy ! Et les internautes ont adoré, puisque la photo a déjà été liké plus de 14.000 fois.Sur ce cliché qui annonce une nouvelle séance photo torride, celle qui vend chaque année un calendrier sexy à 100.000 exemplaires s'est montrée les yeux fermés, laissant son corps s'exprimer pour elle. La jeune maman d'une petite fille (fruit de ses amours avec Jérémy Olivier) était seulement vêtue d'une petite jupe noire et d'un collier plastron métallisé heureusement très imposant. Depuis la terrasse où elle effectuait son shooting, la belle Clara a pudiquement déposé ses longs cheveux blonds sur sa poitrine.Un nouveau cliché torride (mais pas trop) après la publication le mois dernier d'une séance au lit , dans laquelle on la voyait seins nus, entre ses draps. Maligne, Clara Morgane avait encore une fois joué le mystère, ne découvrant pas ses seins d'un fil, histoire de ne pas être censurée sur la Toile !>> A voir aussi : Clara Morgane pimpante lance son “Petit Cabaret” F.A... Retrouvez cet article sur Public
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