#le coup de deux veuves
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WENN GOTT ES FORDERT
Ehrgeizig und skrupellos setzte Abraham das scharfe Messer an die Kehle Isaaks, seinem Fleisch und Blut. Abraham war entschlossen, die Tat auszuführen, denn er war ein Mann Gottes, bereit, jeden Wunsch seines Herrn zu erfüllen, mag dieser Wunsch noch so verstörend und krank sein. Abraham verstand womöglich nicht, was er da tat, doch es war ihm gleichgültig.
Es galt, auszuführen, was Gott befahl, und darauf zu hoffen, dass Gottes Wille am Ende seinem eigenen Tun eine gute Wendung geben würde. "Sacrificium intellectus" - Opfer seines Verstandes, denn sein eigenes Denken musste Abraham dem Willen des Allmächtigen unterordnen. Gewiss hört man hier und da, dass Gottes Wege unergründlich seien und im Ganzen durch den Menschen nicht zu erfassen sind. Dennoch stellt sich der Gedanke nach Gottes Liebe und Vernunft, wenn dieser dem Stammvater befiehlt, den eigenen Sohn hinterhältig zu ermorden. Ist dieser Gott einer, der seine Kinder bedingungslos liebt?
Die Holzscheite wurden aufgeschichtet, der Sohn wurde gebunden, der Vater zückte das scharfe Messer – glatt und schartenlos war die scharfe Schnittkante, und erst im letzten Moment fuhr die Stimme des Engels dazwischen, sodass die herabsausende Klinge die Kehle Isaaks nicht durchschnitt. Mit festem Griff fixierte der Engel das Handgelenk Abrahams und deutete mit dem Finger auf das Tier. Als Abraham seine Augen erhob, sah er einen Widder, der sich mit seinen Hörnern im Dickicht verfangen hatte. Abraham ging hin, nahm den Widder und brachte ihn an die Stelle seines Sohnes als Brandopfer dar. Gott wartete buchstäblich bis zur letzten Sekunde...
Und Isaak? Was ist mit Isaak? Er wusste nicht, was hinter seinem Rücken geschah. Er wusste nichts von der Stimme, die sein Vater hörte, nichts vom Engel, nichts vom Widder. Er spürte lediglich die Hand seines Vaters im Nacken, seinen harten Daumen, der sich in das Fleisch seiner Wange eindrückte.
Und Sarah? Wie reagierte Isaaks Mutter? Vater und Sohn sprachen nach diesem Ausflug kein Wort mehr miteinander. Bereits der dreitägige Aufstieg zum Berg Morija verlief weitgehend ohne Worte, versunken in Gedanken, voller Zweifel, die jedoch dank dem Gehorsam Abrahams schnell dem Willen zu verrichten wichen.
Der Rückweg mag dem armen Isaak vor Augen geführt haben, dass ohne die Intervention des Engels die eigenen Hände des Vaters ihn ohne mit der Wimper zu zucken geopfert hätten. Der traumatisierte Junge vergisst niemals den Schrecken jener Szene, die seine Jugend zerstört hat. Stille umgibt ihn. Am Abend pflegte er aufs Feld zu gehen, um ein wenig nachzudenken. Von Stille bleibt Isaak umgeben. Es ist die Stille dessen, der mit seiner Erfahrung nicht ein noch aus weiß. Der Maler Carvaggio fing den Schock des Sohnes gut ein. Sein Blick, dunkel und fassungslos, drängt aus dem Bildgeschehen hinaus, als suche er anderswo Antwort auf das Unfassbare, das ihm widerfahren ist.
Immanuel Kant ging mit Abraham härter ins Gericht. Er betonte, dass moralische Gewissheit wichtiger sei als die vermeintliche göttliche Autorität. Selbst wenn Gott persönlich zu jemandem spräche, könne diese Person nicht sicher sein, dass es tatsächlich Gott sei, der zu ihr spricht. Daher könne man sich nicht auf ein göttliches Gebot berufen, um unmoralische Handlungen zu rechtfertigen, da die Authentizität des göttlichen Befehls nicht nachgewiesen werden könne.
Kant argumentierte weiter, dass Abraham hätte antworten sollen, dass er sicher sei, dass das Töten seines Sohnes falsch sei, aber dass er nicht sicher sein könne, ob die Stimme, die zu ihm spricht, wirklich Gott sei.
Wie dem auch sei, der Stammvater handelte unmittelbar gemäß dem ihm erteilten Befehl, ohne zu zögern. Für ihn manifestierte sich das Göttliche, begleitet von einer intimen Beziehung zu Gott und einem bedingungslosen Vertrauen, mit dem Abraham seine Zukunft in Gottes Hände legte.
#bibel#Abraham#Isaak#Kant#Gott#caravaggio#sacrifice of isaac#sacrifice#old testament#le coup de deux veuves#message#modernlife#moses
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Au cirque aujourd'hui y a eu le briefing du spectacle d'halloween, et ce sera génial.
C'est dans un village qui organise chaque année une balade nocturne avec des petits spectacles, du chant, du théâtre, etc à plusieurs endroits, on avait déjà participé l'année dernière, on incarnait un cirque traditionnel sur le déclin.
Cette année, on a enrichi l'histoire : des rumeurs circulent sur ce cirque qui déclinait depuis le décès d'Augusto, le père fondateur. Viviane, sa veuve, la voyante, aurait réussi à devenir immortelle. Elle aurait ensuite tenté de ramener son défunt mari à la vie mais a d'abord voulu s'entraîner sur le personnel du cirque. Tentatives échouées, puisque nous sommes tous devenus un peu morts, un peu vivants, on ne sait pas trop. Notre envie de spectacle toujours aussi vive par contre, et dès que nous voyons le public arriver, nous l'encerclons et nous lui montrons nos talents.
Notre piste fait 100m de long, le public arrive d'un côté, est mis dans l'ambiance par la première scène, une dispute entre Monsieur Loyal et sa femme à barbe. Les garçons de salle distribuent des vieilles gazettes qui titrent que tout le cirque est devenu fantomatique, que les tigres ont mangé nos restes et que nous sommes pourtant bien là, qu'un sort s'est abattu sur nous et que la menace règne toujours derrière ce gros rideau de velours, alors prenez garde à Viviane si vous osez franchir ce rideau.
Quand le rideau s'ouvre, l'obscurité est pesante et nous voyons arriver ce public, sans trop y croire. Est ce qu'ils nous voient vraiment ? On les fait participer un peu, on les approche, on les encercle, on les regarde de près. Puis les lumières de la première partie de la piste s'allument et les tissus, trapèzes, cerceaux et cordes lisses s'activent, accrochés aux arbres. Pendant ce temps, les autres groupes vont se mettre en place. Le spectacle aérien dure quelques minutes et les lumières s'éteignent alors que la suite s'allume pour le spectacle de jonglerie et équilibre. Puis après quelques minutes, les lumières s'éteignent de nouveau et d'autres s'allument pour emmener le public un peu plus loin. Pendant ce temps, des artistes déambulatoires se promènent en échasses, impliquent des gens dans des tours de magie... 4 grosses scènes s'enchaînent, agrémentées des déambulatoires, jusqu'à la fin de la rue et le spectacle de jonglerie feu. C'est là que je serai, avec mon staff, mon ado, ses bâtons enflammés et une amie qui aura ses bolas.
Après ces 4 scènes, les 50 artistes du cirque se retrouvent sur la place pour une chorégraphie dans un chapiteau sans mur, uniquement composé d'une structure et de lumière. A la fin de cette chorégraphie, Viviane nous envoie tous pour de bon chez les morts.
Voilà voilà ^^ moi je joue l'une des filles d'Augusto et de Viviane. J'ai deux soeurs jumelles siamoises qui jonglent et mon frère est l'homme fort, j'ai un tempérament plutôt ténébreux, secret, énigmatique, je sais toutes les histoires de famille, j'ai une oreille partout mais je garde tout pour moi. Je fais des "chuuuuut" aux gens avec des yeux plutôt effrayants. J'écoute leurs conversations et je les regarde avec un air bizarre.
Et du coup ce samedi, c'est la première répétition, JE JONGLE AVEC DU FEU ET UN BATON D'1M50 BORDEL DE MERDE.
#omg omg omg#je vais jongler avec du feu#c'est putain de badass#j'adore#j'ai très peur#mais j'adore#aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhh
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Il est mort pour elle, à ses yeux précisons. C’est ce qu’elle s’est dit après deux semaines sans réponses. Elle a bien vérifié dans le fichier des personnes disparues mais y avait rien. Elle est bien allée à la morgue pour voir de ses yeux vus mais ne l’a pas reconnu. Alors elle l’a imaginé mort quelque part au fond d’elle. AVC entre son cœur et sa trachée, par là dans la poitrine. Elle se dit que ce truc qui pèse un âne mort et qui l’étouffe ça ne peut être que son petit cadavre à lui. Il s’est éteint à coup de silences. Ce qu’elle souffre et comme elle pleure. Tellement elle pleure qu’elle se déshydrate. Alors elle se demande. Un deuil sans défunt, ça se fait comment ? On les dépose où les fleurs en plastique ? Peut-on pleurer sur la tombe de personne ? Ici ne repose pas Matthieu, un peu mort quand même de l’avoir trop négligée. Peut-on prier pour que quelqu’un jamais parti puisse revenir ? Le signe de croix c’est dans quel sens ? Elle ne connaît ni cantiques ni kaddish, se dit que son athéisme manque cruellement d’espoir et de magie. Au fait, combien de temps les veuves du Sud portent-elles le noir ? Au boulot on lui dit que ça lui va bien au teint… Pour la partie dramatique elle a la falaise mais pas les cendres qui vont avec, tant mieux un coup sur deux ça vous revient dans les yeux. Y a plus qu’à s’y jeter elle pense. Elle a pas non plus de mère endeuillée à serrer fort dans ses bras. “Je suis désolée pour votre perte. Votre fils était un homme bon avec une bite formidable.”. Et elle le récite à qui ce discours tout appris qui loue sa beauté en taisant tout le reste. Pour le crématorium elle avait choisi Véronique Sanson (Vous n'êtes qu'un petit voyageur que l'amour m'a envoyé pour que batte mon cœur et qu'il arrive à l'heure) mais pas sûr que sa femme soit d’accord. 150€ la plaque funéraire hors TVA. “Tes mains manquent à mes seins”. Ça fait cher les lamentations. Elle se demande si de crever de désamour ça donne des jours d’ITT. C’est vrai, elle se sent morte de l'intérieur. C’est peut-être elle qu’il faudrait enterrer après tout mais à faire soi-même c’est pénible. Creuser son trou à la limite mais pour ce qui est de reboucher ça devient le bordel, elle oublie l’idée. Au bout du compte son corps fatigué d'avoir trop supporté s'endort lourdement sur un linceul de kleenex mouillés. “Coucou chou, dsl j’ai bossé comme un dingue. Dispo la semaine pro ?”
Photo : Mon amie Clara. Qui n'a rien à voir avec Matthieu, la morgue et les falaises d'Etretat.
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Anathazerin : le sang des joueuses.
Partie 1 : Mise en contexte & attentes
19 Avril 2021 à 17:33, j’arrive sur un serveur discord tout neuf qui est prêt à accueillir une campagne traditionnelle éditée par Black Book Editions. Anathazerin, publiée en Août 2015, promet d’être la meilleure campagne française de fantasy jamais éditée. Un gros coup de marketing auquel je ne crois pas, parce qu’évidemment qu’un éditeur va prétendre avoir fait le meilleur truc pour en retirer du fric. Mais ! Je ne suis pas venue pour baver sur le jeu avant même de l’avoir joué. Ours, aka @shizumaru sur Twitter, m’a proposé peu de temps avant sur cette plateforme de venir jouer une campagne “très traditionnelle” mais avec le système de Quest. Juste pour voir si les deux peuvent se mêler ou si ça pose des soucis en cours de jeu. Il a été clair dès le départ sur le point suivant : on ne terminera pas la campagne car selon lui, il voyait déjà des endroits après sa lecture en diagonale où ça allait coincer sévère à cause du système. Mais très curieuse de l’expérience, j’ai accepté. Comme tant d’autres. L’expérience avait l’air fun, ça me faisait une table de jdr récurrente se déroulant les mardi soirs, et ça agrandissait mon cercle de connaissances et de potes dans le milieu du jdr où j’avais très peu de contact encore.
Venant du jeu de rôle dit “tradi”, je pensais savoir à quoi m’attendre. Une aventure un peu plan-plan, allons sauver la veuve et l’orphelin, l’essentialisme pourri... J’étais parée à ça d’autant qu’avec un système de jeu plus agréable (Quest), ça me paraissait moins difficile à accrocher sur la longueur.
Notre cher MJ a précisé “Pour la création de personnage, la campagne conseille que le groupe entier vienne d’un petit village paumé qui s’appelle Clairval où quelques décennies plus tôt s’est produit un drame incluant un nécromancien, des enlèvements, et le scénario du kit de départ de Chroniques Oubliées Fantasy.”. Ok, parfait ! Un jdr qui te donne du contexte dans la création de personnage pour qu’on arrive facilement à unir le groupe, c’est très bien. Ce détail ne servira jamais à rien dans la campagne entière. N’importe quels aventuriers de passages auraient pu faire ce que le scénario 1 et 2 amènent. MAIS nous ne sommes pas encore dans la partie critique à proprement parler ! Je reprends.
J’étais plutôt enjouée et positive sur comment l’expérience commençait à se préparer. Un contexte clair, un système tout aussi clair, des gens que je ne connaissais que de loin sur twitter mais que j’appréciais, et une campagne qui promettait d’être traditionnelle avec les clichés que ça sous-entend mais why not. J’ai déjà vécu ça par le passé et j’en tire toujours une expérience plutôt positive.
Comme beaucoup sur twitter le savent, nous pensions trouver du charbon avec lequel tout de même allumer un âtre afin de nous réchauffer le cœur entre camarades. Nous sommes tombés sur un gisement de merde froide et putride.
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Quel livre étrange !
Je ne connaissais pas du tout cette autrice américaine, accessoirement nonne zen (!), mais j’ai été attirée par cette sublime couverture (oui, c’est futile, mais ça joue), la mention du prix prestigieux obtenu et une critique élogieuse dans Télérama.
Me voilà donc partie pour presque 900 pages folles. Je ne regrette pas le voyage.
A travers les deux personnages principaux, Benny adolescent dévasté par la mort brutale de son père, et Annabelle, sa mère, devenue veuve et triste et seule, le roman aborde plein de thèmes importants avec énormément de romanesque et de liberté pour mener une narration à plusieurs voix, dont celle d’un livre, celui qui parle de et à Benny.
Ce roman interroge notre rapport au réel, et à ses représentants les plus prosaïques : les objets. Car Annabelle, dont le métier ne l’aide pas à lutter contre sa tendance, est une acheteuse compulsive, et une accumulatrice. Chez elle, elle se noie dans les objets, la paperasse, objets qui sont souvenirs, réconforts, mais aussi envahissants. Quant à Benny, il entend des voix venant des objets. Il en souffre énormément et commence à avoir des comportements qui l’envoient à l’hôpital, service psychiatrie pour enfants (au début du roman il a douze ans). Vous voyez, quelque chose se dessine… notre lien aux objets, notre équilibre mental, précaire. Benny fait des rencontres à l’hôpital et à la bibliothèque municipale, des rencontres cruciales qui vont l’aider à s’accepter, puisqu’un SDF va lui expliquer qu’entendre des voix peut-être l’apanage d’un poète. Une jeune fille perturbée va aussi lui prouver qu’il est intéressant, et lui assurer que ce n’est pas lui qui est fou mais le reste du monde, capitaliste, qui rejette ce qui est différent (on est à l’époque de l’élection de Trump). Annabelle reste longtemps seule à se débattre dans ses tracas domestiques, seulement accompagnée d’un petit livre écrit par une nonne zen (tiens, tiens) qui a écrit un best seller : La magie du rangement (j’ai pensé à Marie Kondo, je ne sais pas ce qu’en pense l’autrice, mais c’est impossible de ne pas faire le rapprochement). Enfin, heureusement, d’autres viendront l’aider.
Ce que j’ai retenu du message du livre (car je pense que malgré sa fantaisie, il est assez sérieux quant au fond du propos) c’est la beauté de l’amour qui unit un fils et sa mère (malgré les turbulences et l’incompréhension), l’enseignement zen qui transparaît dans le petit livre (nettoyer et soigner ses possessions chères plutôt que de les accumuler est un amour noble et bienfaisant ; le destin d’une tasse est d’être cassé, alors autant se réjouir tant qu’elle ne l’est pas, et si elle se casse, on peut aussi la réparer en la recollant en insérant de l’or qui soulignera les éclats plutôt que de les gommer ; les choses sont bonnes quand on comprend qu’elles sont de passage, comme nous, et quand elles sont utiles), la solidarité entre les humains permet d’accomplir beaucoup et aide à se sentir part du monde, du cosmos. Que les fous ne sont pas toujours ceux que l’on croit, que leurs voix comptent. Que les livres sont des objets à part, presque autonomes, mais qu’ils souffrent s’ils sont désertés, et restent impuissants face à la tournure des histoires qu’ils racontent.
C’est donc un livre né d’une riche imagination, qui traite de questions existentielles par le biais de détours romanesques et d’inventions poétiques, et d’une philosophie en filigrane très subtile et intéressante. Le zen a beaucoup à nous apprendre je pense, enfin, personnellement, je me suis sentie concernée.
Le récit désarçonne plus d’une fois, manque de nous perdre, mais nous rattrape par la manche, d’un coup, avec une idée jolie, et une galerie de personnages attachants plutôt bien campés. (Annabelle m’a beaucoup touchée.)
(Est-ce un hasard si j’ai passé ma semaine de vacances à ranger et trier ma maison et à nettoyer des coins oubliés depuis des mois et que ça m’a fait beaucoup de bien ?)
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Et le Seigneur lui dit : "L'Eternel lui dit: «Vas-y, poursuis ton chemin dans le désert jusqu'à Damas. Une fois arrivé là-bas, tu consacreras par onction Hazaël comme roi de Syrie. Tu consacreras aussi par onction Jéhu, le petit-fils de Nimshi, comme roi d'Israël et tu consacreras par onction Elisée, le fils de Shaphath, d'Abel-Mehola, comme prophète à ta place." (1 Rois 19 :15-16)
Dieu parle d'une voix calme
Elie avait été témoin de l'intervention surnaturelle de Dieu lorsque les corbeaux le nourrissaient, la farine et l'huile n'étaient pas épuisées, le fils de la veuve était ressuscité des morts et un sacrifice totalement trempé a été brûlé par le feu céleste. Ainsi, quand Dieu allait le rencontrer, Élie s'attendait probablement à un phénomène naturel dramatique. Et en effet, Dieu a envoyé un grand vent, un tremblement de terre et un feu, mais le Seigneur n'était dans aucun de ceux-ci. Il est venu dans "le son d'un murmure bas".
C'était peut-être la manière de Dieu de montrer à Elie qu'il peut travailler de différentes manières. Pendant la vie d'Élie, Dieu avait montré sa puissance surnaturellement. Il était maintenant temps de nommer un nouveau prophète et deux rois, sous le règne desquels le culte de Baal par le peuple recevrait le coup final - non pas par l'intervention surnaturelle de Dieu, mais par des politiques humaines normales. L'influence de Dieu serait à peine visible aux yeux de la nature, mais tout aussi puissante qu'elle l'avait été à l'époque d'Élie.
Tout au long de la Bible, nous lisons comment Dieu peut utiliser des moyens naturels et surnaturels pour accomplir sa volonté. Pouvez-vous citer d'autres exemples de ces deux situations ?
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Le discours de la veuve du gendarme tué à Mougins suscite de vives réactions
Faute de gouvernement, personne au ministère de l’intérieur n’a pensé à envoyer une équipe spéciale coacher la veuve du gendarme tué à Mougins.
Du coup, ça a été le désastre médiatique comme chacun l’a vu.
Le malaise est palpable au sein de certains segments de la population. Les larges narines de Twitter s’émeuvent de cette tentation répressive.
On en oublierait presque le front républicain de juin dernier quand les deux tiers des électeurs français ont voté en bloc pour les mélenchonistes et les macronistes afin de garantir aux étrangers multirécidivistes le droit de récidiver.
« Français, vous avez vraiment la mémoire courte » comme disait le Maréchal Philippe Pétain.
Fort de ce soutien électoral, la gauche radicale rompt elle aussi l’harmonie.
Le consensus à droite est de dire qu’il est particulièrement odieux de tuer un flic.
Apparemment, ce serait moins grave quand un Français de base se fait assassiner par un allogène que lorsqu’il s’agit d’un flic.
Ce besoin de vénérer l’État et ses représentants traduit la profonde incompréhension de la nature de cet état par les plébéiens de souche. Les autochtones croient encore que cet état est « leur » état et que ses flics sont « leurs flics ».
Cet état veut leur peau depuis l’avènement de la république et l’Affaire Dreyfus, mais ils persistent à s’aveugler.
Il y a toute une éducation à faire à ce sujet.
Démocratie Participative
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« Les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées… » (Actes 6:1)
Alors que l’Église est en pleine expansion, un conflit interne va porter un coup de frein à l’extension du Royaume. Heureusement que les apôtres vont réagir de manière spirituelle tout en réorganisant le fonctionnement de l’Église, et la conséquence en est une croissance renouvelée.
L’un des problèmes que les Églises rencontrent et qui freine leur service d’évangélisation, ce sont les querelles intestines. Les conflits d’intérêts personnels, et le manque de bonnes initiatives organisationnelles peuvent freiner le travail de témoignage des Églises.
Dans Actes 15:1, il nous est dit que certains judéo-chrétiens enseignaient l’importance de pratiquer le rite de la circoncision. Les querelles théologiques qui se sont manifestées tout au long de l'histoire de l'Église ont été autant de freins à l'évangélisation des nations.
Dans Actes 15:36-39, il nous est rapporté un conflit qui va éclater entre deux apôtres : Paul et Barnabas. Les désaccords entre serviteurs sont des freins à l’œuvre de l’Église. Cela s'est déjà produit et se produira encore. Il est à noter que cette tension va aussi être une occasion de multiplier le travail en ayant deux équipes missionnaires au lieu d’une seule, parce que chacun admet le service de l’autre.
Paul nous parle de toutes les oppositions qu'il a dû affronter en tant que serviteur de Jésus : « fouetté, jeté en prison, en danger de mort, lapidé, naufragé, en péril sur les eaux, en péril parmi les brigands, en péril parmi ceux de sa nation, en péril parmi les gentils, en péril dans les villes où dans les déserts, en péril parmi les faux frères, ayant connu la soif, la faim, le froid, la nudité… » (2 Corinthiens 11:23-27).
« Seigneur, derrière toute opposition, toute manifestation de faiblesse humaine, toute lutte d'opinion, il y a l'action du prince des ténèbres qui veut empêcher le travail efficace de l’Église. Nous prions pour que chaque Église triomphe de ces pièges et accomplisse efficacement son service de témoignage dans le monde ! Au nom de Jésus, amen ! »Avec amour, Paul
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JEUDI 28 MARS 2024 (Billet 1 / 3)
« SCANDALEUSEMENT VÔTRE » (1h40min)
Un film de Thea Sharrock, avec Olivia Colman, Jessie Bucley, Timothy Spall, Eileen Atkins…
Titre original : « Wicked Little Letters »
Reposant sur l’opposition entre deux actrices au sommet de leur art, Olivia Colman et Jessie Buckley, cette comédie dramatique en salles depuis la semaine dernière fait rire autant qu’elle touche.
Une fois de plus, le titre original s’avère plus parlant : « Wicked little Letters » (« Méchantes petites lettres » ou « Petites lettres perverses ») résume bien mieux le film que le banal « Scandaleusement vôtre ». Car c’est bien de lettres dont il s’agit dans cette comédie britannique : des missives reçues, en 1920, dans une petite ville côtière anglaise par la très prude Edith, fille d’un notable, issue d’une famille très à cheval sur les convenances, une vraie « grenouille de bénitier ».
Or, le clan ne va pas être déçu : les courriers, reçus quotidiennement ou presque par Edith, donnent dans les insultes fleuries - Edith se voit ainsi traitée de « vieille salope perfide », de « sale roublarde de merde », et on en passe (beaucoup et des bien pires !)… Bientôt, les écrits anonymes vont virer à la dénonciation de différents comportements malsains et autres perfidies des villageois.
Rapidement, les soupçons se portent sur l’une de ses voisines, Rose, récemment arrivée d’Irlande, veuve et mère élevant seule son enfant. Car celle-ci n’a pas la langue dans sa poche, jure en permanence comme un charretier, et passe pour une fille vulgaire et légère.
Une histoire vraie qui a jadis secoué le Royaume-Uni
Mais une policière locale, hélas peu écoutée par ses supérieurs car cumulant à leurs yeux une triple « tare » - elle est une femme, débutante et d’origine indienne, soupçonne rapidement le coup fourré et mène l’enquête pour innocenter Rose qui, de son côté, ne fait rien pour lever le pied et continue de s’enfoncer. Un procès retentissant s’ensuit, qui va déboucher sur une énorme surprise…
Fantastique traité de grossièretés difficilement imaginables, tiré, c’est à peine croyable, d’une histoire vraie qui a jadis secoué le Royaume-Uni, « Scandaleusement vôtre », aussi drôle qu’émouvant, se double d’une chronique sociale bien sentie sur les mœurs britanniques de l’époque.
(Source : « leparisien.fr »)
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Cette critique parue dans Le Parisien résume assez bien ce que nous avons pensé de ce film. Un film distrayant, sans prise de tête, très british, très classique dans sa mise en scène… Un film de dimanche après-midi, mais réussi.
Nous ajouterons juste une chose, l’actrice qui interprète Rose, Jessie Bucley, est craquante à souhait quand elle sourit. Elle a sûrement contribué aux ❤️❤️❤️,5 que nous avons donnés tous les deux à « Scandaleusement vôtre ».
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Les substances interdites ont provoqué des scandales et des perturbations dans les concerts de Parker
Charlie a développé une réputation de musicien peu fiable. Pour une dose de « médicament », Parker jouait dans la rue pour demander l'aumône ou mettait son saxophone en gage dans un prêteur sur gages.
En 1948, Charlie enregistre son mariage avec Doris Green, qui, après la mort du saxophoniste, devient la veuve officielle de Parker. Cependant, la véritable épouse du musicien au cours des 5 dernières années de la vie de l’homme était Beverly Dorothy Berg, connue sous le pseudonyme de Chan.
Charlie a rencontré une jolie jeune fille juive de 18 ans qui travaillait comme danseuse dans une boîte de nuit en 1943, mais le gars et la fille sont restés longtemps amis. La belle a réussi à donner naissance à une fille, Kim, d'un autre musicien de jazz et était mariée à un autre jazzman nommé Richardson avant de se réunir avec Parker.
Chan a donné naissance aux deux enfants de Charlie, un fils, Baird, et une fille, Pri. La mort du bébé au début de 1954, à l'âge de trois ans, fut un coup dur pour Parker et le renvoya à la dépendance à l'héroïne dont il s'était débarrassé. Charlie a survécu à deux tentatives de suicide.
Chan décrit sa vie personnelle dans le livre « My Life in E Flat », qui a servi de base au biopic de Clint Eastwood « Bird ». Le rôle de Parker dans le film biographique a été joué par Forest Whitaker.
La vie du jazzman s'achève le 12 mars 1955 à l'hôtel Stanhope dans des chambres louées par la baronne Pannonica de Koenigswarter. La plus jeune fille du banquier et entomologiste Charles Rothschild a fréquenté Parker.
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L’homme de la Saint-Sylvestre
Au jour de l’An, les habitants de la Nouvelle Zélande ont le privilège (dont ils jouissent d’ailleurs tous les autres jours) de voir le soleil se lever bien avant nous. L’astre surgit à l’est et inonde la mer d’une « aurore aux doigts rosés », selon l’expression du vieil Homère. Aussi sont-ils les premiers à entrer dans le Nouvel An, sans avoir jamais fait quoi que ce soit pour mériter cette faveur. C’est l’heure à laquelle ils sortent dans les rues pour faire un charivari avec tous les ustensiles de cuisine qui leur tombent sous la main : casseroles, bassines, marmites, qu’ils cognent comme des grosses caisses de fanfares, afin de chasser les mauvais esprits. Ceux-ci s’enfuient la queue entre les jambes (des queues et des jambes d’esprits, j’entends) et sans demander leur reste.
Pendant ce temps, la Terre continue de tourner autour de son axe incliné, permettant aux océans et continents d’accéder au Nouvel An au gré des longitudes. Les derniers à tourner la page du 31 décembre sont les habitants de l’archipel d’Hawaï, perdu depuis toujours dans l’Océan Pacifique. Or le monde étant rond comme une pastèque, il eût suffi que le méridien de Greenwich se déplaçât de quelques degrés vers l’est – disons d’une tranche verticale du fruit –, pour que les Hawaïens soient les premiers à amorcer le Nouvel An. Mais comme l’évangile leur fut jadis prêché par le Père Damien à Molokai, ils se consolent à l’idée que « les derniers seront les premiers ».
Entre ces deux extrémités du globe et les décalages horaires qui s’ensuivent, l’homme réveillonne de la façon la plus diverse. Les anciens Aztèques (du moins ceux de Jacques Soustelle) croyaient que le Soleil, qu’ils appelaient Quetzalcóatl, menaçait de disparaître tous les quatre ans à minuit, si on ne lui sacrifiait quelques milliers d’hommes. Ce qui ne se fait plus. Du moins pas au Nouvel An. Désormais l’homme boit du champagne et embrasse ses semblables sous le gui. Parfois il met le masque de Fernandel ou de Poutine, sort cotillons et serpentins et danse une folle farandole. D’autres fois, pour une raison connue du seul Danois, il se déchausse, monte sur une chaise et attend le douzième coup de minuit pour en descendre. (Où l’on voit qu’au Danemark, l’homme ne monte jamais sur une chaise sans ôter ses souliers ; suivons cet exemple édifiant !) Ailleurs encore, comme en Russie, il ouvre portes et fenêtres pour laisser entrer le Nouvel An. Si le premier passant franchit le seuil en avançant le pied droit, l’année sera faste. Sinon, gare au mauvais sort !
Et que l’homme ne mange-t-il pas à la Saint-Sylvestre ! Une cuillerée de lentilles au Portugal, une carpe farcie dont il garde les écailles porte-bonheur en Pologne, un raisin sec à chaque coup de minuit en Espagne, un gâteau de riz au lait truffé d’une amande en Norvège, des fruits ronds qui favorisent la prospérité en Italie, des lamelles de thon blanc à Hawaï. Et que ne boit-il pas ! Outre du Roederer ou du Veuve Clicquot, il sort de derrière les fagots des Pétrus millésimés, des Châteaux Margaux, voire des alcools forts, des eaux-de-vie titrant 60%, des chartreuses, des fines ...
Et puis il y a les étrennes ! Depuis au moins quinze jours, l’homme se soucie de son prochain. A preuve, il s’interroge sur le cadeau à offrir à son grand-père, qui n’en a plus pour longtemps et dont il espère hériter la montre à gousset et la veste en velours côtelé. L’ancêtre pourrait recevoir une cravate italienne en soie, mais c’était déjà la surprise de l’année dernière et il s’en est servi comme ceinture de pyjama. Un passe-montagne, voilà ce qu’il lui faut, vu le peu de cheveux qui lui reste ! Un bonnet crocheté avec toutes les couleurs de l’arc en ciel. Mais chut, c’est un secret ! Et que recevront les enfants ? Un bilboquet par ci, un cheval bascule par-là. Un meccano peut-être, ou un Nain jaune ? Car l’homme se souvient du sage soufi disant : « Ce que tu donnes est à toi pour toujours, ce que tu gardes est perdu à jamais ».
Sitôt les cadeaux déballés, on passe aux résolutions. Car il en faut à chaque réveillon. Dans une nuit où les spiritueux déteignent volontiers sur le spirituel, l’homme en formule qui ressemblent tantôt à des vœux de confessionnal, tantôt à des serments d’ivrogne. Pour perdre du poids, il promet de faire du sport. C’est ainsi que dès demain, installé confortablement dans son canapé en cuir caramel, il regardera la finale de rugby à la télévision. Et pour pouvoir serrer sa ceinture d’un cran, il ne touchera plus aux friandises. Ni aux mignardises. Il se couchera sans dessert mais avec une pastille contre les reflux gastriques ou une tisane d’une haute valeur dormitive. Et dans son rêve, il entrera dans l’année nouvelle par une porte dérobée, qu’il franchira du pied droit.
Et c’est ainsi qu’Allah est grand.
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Bruno Giacometti en 1968
L’architecte Bruno Giacometti est mort dans sa 105ième année
L’homme a peu marqué par sa création. La mémoire d’Alberto Giacometti, son frère aîné, lui doit beaucoup. Bruno avait énormément donné d’œuvres de lui à Zurich.
Il était le gardien de la mémoire familiale, sans se vouloir pour autant le gardien du Temple. Bruno Giacometti vient de mourir chez lui en 2012 , à Zollikon, dans le canton de Zurich. Il était dans sa 105e?année, puisque le Grison avait vu le jour là Stampa le 27 août 1907.
Bruno était le cadet du peintre Giovanni et de son autoritaire épouse Annetta. Quand il avait fallu lui trouver un parrain, le couple l’avait cherché à Genève. Il s’agissait de Ferdinand Hodler, qui mourra en 1918. Bruno pouvait ainsi se situer dans une sorte de «famille royale». Alberto, enfant prodige, était né en 1901. Parrain: Cuno Amiet. Diego, qui se sera longtemps voulu l’ombre de son aîné, était l’avait suivi en 1902. Les trois frères ont une sœur, Ottilia, morte en couches. Ce sera la seule à poursuivre la lignée, même si c’est sous le nom de Berthoud. Leur cousin est enfin le grand peintre Augusto Giacometti.
Pavillon suisse à Venise
Les rapports familiaux sont moins idylliques que ne le veut la légende dorée. A 102?ans, Bruno tiendra du reste à rectifier le tir. Il publiera alors, en allemand, son livre «Bruno Giacometti errinert sich» (Bruno Giacometti se souvient). Formé au «Poly» de Zurich, le jeune homme commence par travailler dans un bureau d’architecte. Sous les ordres de Karl Egender, il réalise notamment un pavillon conique pour l’exposition nationale de 1939, la «Landi».
En 1940, l’homme ouvre son bureau, Proche du peintre Max Bill, il imagine du coup des scénographies d’expositions pour le Kunsthaus de Zurich. Un musée dont il restera toujours très proche. En 1952, il se voit choisi comme auteur pour le pavillon suisse de la biennale de Venise, utilisé depuis lors. Son œuvre de bâtisseur reste cependant assez modeste. Citons le Musée d’histoire naturelle de Coire ou la Clinique d’épilepsie à Zurich.
Une riche fondation
Alberto Giacometti meurt en 1966. Ses sculptures ne valent alors pas grand-chose sur le plan commercial. Bruno participera à la constitution de la Fondation Giacometti suisse, créée avec des fonds privés, après refus d’achat par Zurich de pièces essentielles chez un collectionneur américain. Après la mort de Diego, alors que la cote monte, Bruno doit s’entendre avec la Genevoise Annette Arm, veuve du sculpteur. Une femme qui, selon lui, a toujours engendré des tensions.
On sait qu’il existe aujourd’hui deux fondations Giacometti, la suisse et la française, créée après le décès d’Annette. Bruno et sa femme, restés sans enfants, ont fait don à la première d’un nombre impressionnant d’œuvres, dont les magnifiques plâtres provenant de la succession d’Alberto. Ils sont conservés par le Kunsthaus de Zurich. La Fondation française développait alors déjà des buts hégémoniques. Elle entendait ainsi trier le bon grain de ce qu’elle estimait l’ivraie. Mais où se situe le faux en matière de bronzes, qui sont des multiples…
La Fondation française peut désormais régner sans partage.
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Femme fut-elle jamais courtisée de cette façon ? Femme fut-elle jamais conquise de cette façon ? Je l��aurai, mais je ne la garderai pas longtemps. Quoi, moi qui ai tué son mari et son père : La prendre au plus fort de sa haine, Des malédictions à la bouche, des larmes dans les yeux, Et, tout près d’elle, le sanglant témoignage de sa haine pour moi ; Avoir Dieu, sa conscience et tous ces obstacles contre moi ... N’avoir aucun ami pour soutenir ma cause Hormis le diable et des regards trompeur… Et pourtant la gagner, tout un monde contre rien ! A-t-elle déjà oublié ce noble prince, Édouard, son seigneur, qu’il y a trois mois, J’ai poignardé dans ma colère à Tewkesbury ? Un gentilhomme si doux et si gracieux, Forgé par une Nature prodigue, Jeune, vaillant, sage et à coup sûr vraiment royal, Le vaste monde ne peut offrir son pareil Et elle consent pourtant à abaisser ses regards sur moi, Qui ai moissonné le printemps doré de ce doux prince, Et qui l’ai faite veuve pour un lit de souffrance ? Sur moi dont la somme n’égale pas la moitié d’Édouard ? Sur moi qui boite et suis si contrefait ? Mon duché contre un malheureux denier, Je me suis mépris tout ce temps sur ma personne ! Sur ma vie, elle découvre en moi – je ne sais comment – Un homme prodigieusement beau. Je veux faire la dépense d’un miroir, Et entretenir une vingtaine ou deux de tailleurs Pour étudier les modes qui embelliront mon corps : Puisque je suis rentré en grâce avec moi-même, Je ferai quelques menus frais pour m’y maintenir.
Richard III - Shakespeare
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Gros coup de foudre pour ce roman anglais pur jus.
A la fin de l’époque victorienne, Cora, une paléontologue fraîchement veuve se rend dans l’Essex avec son fils qui présente des signes neuro atypiques et sa gouvernante-meilleure amie, pour explorer la zone. Elle y fait la rencontre des villageois et d’un certain Will Ransome, le pasteur musclé, ainsi que de sa femme, ange blond rayonnant. Le village est en émoi car certains ont vu ou entendu ou senti la présence d’un monstre sombre dans l’estuaire… Cora est réjouie par cette anomalie car elle est toujours en quête de nouveauté, tandis que Will est accablé par ces superstitions contraires à sa foi.
Toute l’histoire est construite autour de cette opposition entre science (maître mot chez Cora, ainsi que chez son médecin lutin Luke) et foi (Will et sa femme). Entre Londres et l’Essex, la galerie de personnages bien trempés navigue, et lutte par-dessus le marché entre le fatras des sentiments qui devraient aussi s’opposer (peut-on aimer deux personnes en même temps et sincèrement ?) mais qui finissent par s’accorder en un nouvel ordre. Nouvel ordre dicté par la liberté et l’acceptation. Le temps du changement est venu ; Martha, la prolétaire socialiste, est là pour en témoigner et même pour y œuvrer : les logements insalubres de Londres doivent être rénovés, les plus pauvres ne doivent pas être isolés et oubliés. Chacun, plus ou moins sereinement, se fait un chemin vers une façon d’exister, entre raison et sentiments, foi et science. Les frontières sont parfois troubles, mais l’autrice, avec une bonne dose d’humour et de fantaisie, s’amuse de ses personnages atypiques qui découvrent le plaisir des paradoxes.
On est loin du roman victorien dans lequel la femme est corsetée dans ses obligations et les convenances, ici, la fin du XIXe correspond au contraire à l’avènement d’une nouvelle ère où les femmes pensent, parlent, débattent, et… mènent la danse. C’est très réjouissant à lire, très finement écrit, stimulant et drôle. L’amour n’est pas traité comme d’habitude, comme une évidence qui torture, mais comme une joie qui s’impose, même si elle égratigne l’ordre habituel. J’ai adoré. Je ne comprends pas que les deux autres livres de cette autrice ne soient pas traduits et ça me contrarie. Je ne pense pas avoir le niveau pour les lire en VO.
Ce n’est pourtant pas souvent que la dimension historique d’une histoire et la place faite au surnaturel soient aussi harmonieusement liées…
#littérature#livres#litterature#roman#livre#sarah perry#le serpent de l’Essex#éditions Christian Bourgois
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