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#la femme de ménage
youraufildespages · 13 days
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La psy de Freida McFadden
 7/10 Tricia et Ethan sont des jeunes mariés à la recherche d’une maison. Pendant qu’ils visitent le manoir isolé d’une psychiatre renommée qui a disparu quatre ans plus tôt, une tempête de neige les empêche de quitter les lieux. Pour patienter, Tricia écoute les cassettes des séances du Dr Adrienne Hale avec chacun de ses patients qui retracent les événements ayant conduit à sa…
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pompadourpink · 2 months
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Literal French expressions
À deux - at two
À la + n. - in the style of
À la carte - at the menu
À la mode - in fashion
Amateur - lover
Après-ski - after skying
À propos - about
Armoire - wardrobe
Art nouveau - new art
Au naturel - plain
Au pair - at the peer
Auteur - author
Avant-garde - before guard
Bête noire - black beast
Blasé - jaded
Bon appétit - good appetite
Bon voyage - good journey
Boutique - shop
Buffet - credenza
Bureau - office
Canapé - couch
Carte blanche - white card
C'est la vie - that's life
Chauffeur - warmer (n.)
Chef - leader
Cliché - picture
Clique - gang
Connaisseur - "knower"
Coup d'état - blow of state
Coup de grâce - blow of mercy
Coup de foudre - blow of lightning
Couture - sewing (n.)
Cul-de-sac - ass of the bag
Début - beginning
Débutante - beginner
Déjà-vu - already seen
Dénouement - untying
Dossier - file
Double entendre - double hear
... du jour - of the day
Eau de toilette - washing water
Eau de vie - life water
Encore - again
Ennui - boredom
En route - in road
Ensemble - together
Entourage - people surrounding you
Entrepreneur - starter (n.)
Essai - attempt
Esprit de l'escalier - spirit of the stairs
Étiquette - label
Exposé - exposed
Façade - frontage
Faux pas - fake step
Femme fatale - deadly woman
Film noir - black movie
Fin de siècle - end of century
Flâneur - "stroller"
Femme - woman
Folie à deux - madness at two
Foyer - fireplace, home
Gamine - female kid (casual)
Gauche - left
Gendarme - person of weapons
Je ne sais quoi - I don't know what
Laissez-faire - let (someone) do (imperative)
Laissez-passer - let (someone) pass
L'appel du vide - the call of the void
Lingerie - underwear
Maître d' - master o'
Mardi gras - fat Tuesday
Matinée - morning
Ménage à trois - household at three
Mon/ma chéri-e - my cherished
Montage - mounting
Motif - pattern
Mural - on the wall (adj.)
Né-e - born
Négligé - neglected
Nom de plume - feather name
Parole - word
Petite - small (adj.)
Pied-à-terre - foot on land
Poilu - hairy
Pot pourri - rotten pot
Pourboire - for drink
Première - first
Prêt-à-manger - ready to eat
Protégé - protected
Renaissance - rebirth
Rendez-vous - appointment
Répertoire - directory
Résumé - summary
Risqué - risked
Robe - dress
Rouge - red
RSVP - answer please
Sans-culottes - without pantaloons
Savant - "knower" (n.)
Savoir-faire - know how to do (v.)
Savoir-vivre - know how to live
Séance - session
Soirée - evening
Souvenir - memory
Suite - sequel, development
Surveillance - careful watching
Tête-à-tête - head to head
Touché - touched
Tour - circuit
Trompe-l'oeil - cheats the eye
Venue - came
Vignette - sticker, label
Vis-à-vis - face to face
Voyeur - "seer"
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Ballet vocabulary:
Allongé - laid down
Balancé - swinged
Balançoire - swing (n.)
Battu - battered
Brisé - broken
Chassé - chased
Chaînés - chained
Ciseaux - scissors
Coupé - cut
Dégagé - cleared
Développé - developed
Échappé - escaped
En cloche - in bell
En croix - in cross
Entrechat - between braid
En pointe - in tip
Failli - almost did
Fouetté - whipped
Glissade - sliding
Plié - bent
Jeté - thrown
Manège - carousel
Pas de bourrée - drunk step
Pas de chat - cat step
Pas de cheval - horse step
Pas de deux - step of two
Pas de valse - waltz step
Penché - leaned
Piqué - pricked
Port de bras - carry of arms
Relevé - lifted back up
Renversé - titled, bent backwards
Retiré - removed
Rond de jambe - leg circle
Temps de flèche - arrow time Tendu - stretched
Temps lié - linked time
Tombé - fallen
Tour en l'air - turn in the air
Kitchen vocabulary:
Amuse-bouche - mouth entertainer
Bain-Marie - Mary bath
Café au lait - milky coffee
Casserole - pot
Cordon bleu - blue ribbon
Crème brûlée - burnt cream
Crème de la crème - cream of the cream
Crème fraîche - fresh cream
Croissant - crescent
Éclair - lightning
Entrée - entrance
Filet mignon - cute net
Flambé - blazed
Foie gras - fat liver
Fondant - melting
Fondue - melted
Gourmet - foodie
Hors d'oeuvre - out of the work
Légume - vegetable
Liqueur - liquid
Mille-feuille - thousand leaf
Mousse - foam
Pâté - pasted
Roux - redhead(ed)
Sauté - jumped
Sautoir - "jumper"
Soufflé - blown
Velouté - velvety
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
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sabinerondissime · 1 month
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YESSS ! Les amis de mon fils sont rentrés chez eux. Retour à la vie normale ! Le calme et la paix, tout ce que j'aime ! Les 3 prochaines semaines seront un peu chargées entre la rentrée des classes et le mariage, même petit, qu'il faut tout de même gérer. J'essaie de ne pas stresser, de ne pas m'angoisser mais ce n'est pas si simple. Au final ce qui m'angoisse le plus, c'est que la femme de mon père vienne chez moi et constate que plus je vieillis et plus j'en ai rien à foutre du ménage et de l'état de mon appartement ! Mais bon, je suis comme ça, je dois l'assumer. Ce sera toujours plus facile que de remettre mon appartement aux normes sanitaires que ma belle-mère s'impose.
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e642 · 5 months
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J'ai toujours trouvé que les personnages âgées c'est quitte ou double. Soit elles sont profondément méchantes, aigres et malveillantes, soit elles sont profondément gentilles, douces et bienveillantes. Et là, je suis allée acheter une salade, j'étais derrière une mamie qui avait fait les courses pour 14 et elle m'a dit "passez devant moi". J'lui réponds merci grand sourire. Et elle rajoute que je suis trop belle et que je sens trop bon. Voilà, ça c'est les Monique que j'affectionne. Après on a parlé de notre top 3 salade d'aldi. Bref j'étais dans mon élément et j'adore cette sorte de douceur que certains seniors calquent sur nous, jeunesse, peut-être en pensant à leurs petits enfants. Je ne sais pas en vérité. Au fond, je déteste pas les gens, je déteste juste le manque de savoir vivre et être résultants d'un sacré manque de respect. C'est trop banalisé d'être désagréable. J'adore sourire aux gens dans la rue, dire bonjour, merci, bon courage. Les bases du vivre ensemble finalement. Je pense que ce sont des gestes, certes minimes, qui peuvent égayer et réconforter les gens. On est personne pour personne mais je vois pas pourquoi on devrait être quelqu'un pour être poli. Et ce qui me rend triste c'est quand les caissiers, femmes de ménages, vigiles, etc (tous les métiers méprisés par les trois quart de l'humanité) te remercient outre mesure de leur avoir dit une formule de politesse. Ça me fait de la peine parce que ça démontre qu'ils n'en reçoivent pas constamment. On a tous besoin de respect et de reconnaissance notamment quand le métier/l'activité/le service est pénible.
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abdou-lorenzo · 2 months
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Lors d'une scène de ménage, 31% des femmes brandissent la menace de retourner chez leur mère. - - Mais... C'est pas du tout une menace, ça. C'est un soulagement.......😁😉✨✨✨
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Jean Gouyé, dit Jean Yanne J'me marre
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lexiie-xd · 1 month
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16 août 24
Quand tu discutes avec un mec sur Wannonce en fin de soirée et qu'il t'invite à passer chez lui.
Quand tu as tellement envie de baiser que tu traverses Mulhouse à 1h du matin.
Quand tu découvres qu'il vit dans un quartier que même ton GPS ne trouve pas l'adresse.
Quand il n'y a plus d'éclairage de rue et que tu dois marcher une plombe en talon dans l'obscurité pour rejoindre son immeuble.
Quand tu te dis que tu as vraiment faim pour en être là.
Quand tu te dis aussi que c'est tellement agréable de marcher dans la rue habillée comme une pute.
Quand tu arrives au 7ème étage (avec ascenseur... ouf!!!) et que tu te rapproches du bonheur.
Quand le mec ouvre et te dit qu'il a fait une connerie en te disant de venir parce qu'il est shooté à mort!
Quand tu te dis qu'il faut vite se barrer parce que les mecs drogués c'est pas ton truc.
Quand tu lui dis que c'est pas grave et que tu penses le contraire mais que tu ne veux pas faire d'histoires.
Quand tu redescends les 7 étages (avec ascenseur... ouf!!!) complètement frustrée et encore plus en manque.
Quand tu traverses le hall de l'immeuble et qu'un mec rentre.
Quand tu dois assumer d'être habillée comme une pute en croisant un mec dans un hall d'immeuble éclairé.
Quand tu dis bonsoir le plus naturellement possible.
Quand le mec te répond gentiment et que tu vois dans son regard qu'il a mis moins de 3 secondes à comprendre la situation.
Quand il y a un flottement dans l'action en cours.
Quand le mec s'arrête, te sourit, te montre son bas ventre et une porte à côté de toi.
Quand tu lis sur la porte que c'est la cave et que tu as peu de temps pour te décider.
Quand le mec te sourit toujours et te dit "on y va?"
Quand c'est trop dur de réfléchir, que tu es encore sous la surprise, que t'as un peu peur et beaucoup envie.
Quand tu suis bêtement le mec dans la cave.
Quand à peine arrivée en bas des escaliers il te plaque le dos contre le mur en béton.
Quand tu es surprise, apeurée et qu'il t'embrasse à pleine bouche sans te laisser le temps de respirer.
Quand il défait sa ceinture et baisse son jean en t'embrassant toujours à pleine bouche.
Quand tu penses à ton rouge à lèvres qui va faire la gueule et que déjà il te pousse à te mettre accroupie devant lui.
Quand il te met sa queue déjà dure dans la bouche et que tu n'as encore pas pu prononcer un mot.
Quand tu as la tête coincée contre le mur et qu'il te bourrine la gorge.
Quand tu commences à étouffer, que tu baves carrément et que tu n'arrives plus à réfléchir.
Quand d'un coup il te relève, te retourne face au mur, qu'il t'enlève ta veste et t'arrache ton string violemment.
Quand il t'embrasse dans le coup et te mordille la nuque en te traitant de salope.
Quand décidément tu n'as toujours pas pu parler, ni pu réfléchir.
Quand tu as moins peur.
Quand il te rentre sa queue bien gonflée en continuant à te mordiller la nuque et en te tenant par le hanches.
Quand tu peux enfin réfléchir, tu te dis qu'il aurait pu te lubrifier et mettre une capote.
Quand tu te dis finalement qu'au minimum il aurait au moins pu te le demander.
Quand il te besogne à fond et que tu te dis que visiblement ce n'est pas le genre de mec à poser des questions.
Quand tu en es là de tes réflexions et que tu sens qu'il s'active plus vite.
Quand tu as le visage contre le béton froid et qu'une de ses mains est toujours sur ta hanche.
Quand son autre main t'écrase la gorge et que tu te demandes s'il va vraiment t'étrangler.
Quand il fini de s'activer et qu'il te lâche la gorge.
Quand il reste immobile au fond de toi pour savourer son plaisir.
Quand tu comprends que ton plaisir il s'en fiche.
Quand il sort et qu'il te dit de lui nettoyer la bite avec la langue.
Quand tu t'éxécutes sans discuter parce que tu as compris que c'était inutile.
Quand tu t'accroupis avec le cul encore ouvert.
Quand tu penses à la flaque que tu vas laisser par terre à la femme de ménage.
Quand tu finis de lui nettoyer la queue et qu'il te dit de te casser.
Quand devant lui tu attrapes vite fait ton sac à mains et ta veste et que tu te sauves, en bredouillant un merci.
Quand il te répète de te casser vite fait, salope.
Quand tu finis d'enfiler ton manteau dans le hall de l'immeuble et que tu penses à ton maquillage.
Quand tu retraverses le quartier dans l'obscurité, un filet de jus qui coule sur les cuisses, en espérant ne rencontrer personne.
Et bien finalement tu te dis qu'il existe encore des vrais mecs!
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Elle s'est mariée à l'âge de 14 ans, et à l'age de 20 ans, elle devient mère. La première femme millionnaire qui a fait fortune avec ses 10 doigts.
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Elle est entrée dans le Guinness Book of Records en tant que première femme à devenir millionnaire indépendamment, sans argent hérité. Sara Breedlove est née en 1867 dans le sud des États-Unis, dans l'État de Louisiane. Ses parents, ses frères aînés et sa sœur étaient esclaves dans les champs de coton. Mais Sara est née libre. À 7 ans, elle a perdu ses parents. Après la mort de ses parents, elle a emménagé chez sa sœur et son mari. Enfant, Sara travaillait comme femme de ménage et n'avait pas le temps de scolariser. Elle a plus tard indiqué qu'elle n'avait eu que 3 mois d'éducation formelle lorsqu'elle a fréquenté. Elle n'avait que 14 ans quand elle a épousé Moses McWilliams. Elle ne l'a pas fait parce qu'elle l'aimait la vérité était que le mari de sa sœur était un homme très violent, et le mariage était le seul moyen pour Sara de s'échapper de cette famille. 4 ans plus tard Sarah et Moïse avaient une fille ensemble. Son mari décédé elle est donc devenue veuve à l'âge de vingt ans. En 1888, Sara déménage à St. Louis. Ses frères y travaillaient comme coiffeurs. Elle a commencé à travailler dans une laverie et comme cuisinière pour payer les études de sa fille dans une école publique. Sara gagnait environ 1,50 $ par jour. Comme tous les travailleurs de la blanchisserie, Sara est tombée malade à cause de produits chimiques, maladie de la peau, manque d'eau et chauffage dans la maison ont fait que Sara à perdu ses cheveux. Grâce à ses frères, elle a appris les bases des soins capillaires. Eni Malon des produits capillaires, et la rencontrera plus tard en personne, elle commence à vendre ses produits dans la rue. Travaillant toujours pour Malon à 37 ans, elle déménage à Denver avec sa fille et commence à penser à sa propre gamme de cosmétiques pour les femmes afro-américaines. Après de nombreuses expériences, elle réussit et elle commence à construire sa propre entreprise. En 1906, Sara épousa Charles J. Walker est devenu plus tard célèbre sous son nom de famille.
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Charles devient son partenaire commercial, il a fait de la publicité et a aidé sa femme avec la promotion. Sara a fait du porte à porte en essayant de vendre ses produits, mais aussi pour apprendre aux femmes comment prendre soin de leurs cheveux et coiffer. La même année, elle a décidé d'agrandir son entreprise, alors elle et son mari ont voyagé en Amérique. Sa fille a obtenu son diplôme d'école, alors elle a aidé sa mère. Deux ans plus tard, Sara déménage à Pittsburgh, la famille ouvre un salon de beauté, mais aussi une école qui forme les gens sur les soins capillaires afin qu'ils puissent appliquer les produits. En 1910, Sara déménage à Indianapolis, où elle ouvre le siège de la compagnie Madame C. J. Walker. Elle construisit une usine, un laboratoire, un salon de coiffure et une école de beauté où elle forme ses agents commerciaux. En 1917 elle employait 20 000 femmes. Ses agents gagnaient de 5 à 15 dollars par jour. Sara voulait que les femmes afro-américaines soient financièrement indépendantes, alors elle a encouragé les femmes à ouvrir leur propre entreprise et leur a appris à gérer l'argent. Plus elle devenait riche, plus elle passait du temps à des œuvres de bienfaisance elle a donné des conférences, s'est battue contre l'injustice sociale. Avant de mourir, elle a fait don de plus de 100 000 dollars aux pauvres et à diverses organisations et institutions sociales. Dans son testament, elle a déclaré que les 2/3 de ses futurs bénéfices devraient être reversés à une œuvre de bienfaisance. Elle est morte à l'âge de 51 ans. Elle était considérée comme la femme afro-américaine la plus riche. Quand elle est morte, on pensait que sa fortune se situait entre 500 000 et 1 million de dollars. Au cours de sa vie, Sara n'était pas millionnaire, seulement 2 ans après sa mort, sa richesse a augmenté, mais pendant qu'elle était en vie, elle voulait faire plus de bonnes actions.
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nemosisworld · 5 months
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L’amour a toujours le temps. Il a devant lui le front d’où semble venir la pensée, les yeux qu’il s’agira tout à l’heure de distraire de leur regard, la gorge dans laquelle se cailleront les sons, il a les seins et le fond de la bouche. Il a devant lui les plis inguinaux, les jambes qui couraient, la vapeur qui descend de leurs voiles, il a le plaisir de la neige qui tombe devant la fenêtre. La langue dessine les lèvres, joint les yeux, dresse les seins, creuse les aisselles, ouvre la fenêtre ; la bouche attire la chair de toutes ses forces, elle sombre dans un baiser errant, elle remplace la bouche qu’elle a prise, c’est le ménage du jour et de la nuit. Les bras et les cuisses de l’homme sont liés aux bras et aux cuisses de la femme, le vent se mêle à la fumée, les mains prennent l’empreinte des désirs.
— André Breton et Paul Eluard, L'Immaculée Conception
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marie-swriting · 4 months
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Pour La Toute Première Fois - Emily Prentiss
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Masterlist
Résumé : Emily a toujours pensé qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cœur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongée dans ces dossiers sur l’enquête de Sicarius. Elle relit chaque information, à la recherche d’un détail qui leur aurait échappé, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la énième fois la première page du dossier quand tu viens l’interrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, j’ai attendu la toute dernière minute, mais je vais fermer maintenant donc j’ai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, désolée ! s’excuse Emily tout en regardant sa montre. Je n’ai pas vu l’heure passée. Vous auriez pu me le dire avant, j’aurais compris.
-Ne vous inquiétez pas, j’avais tout le ménage à faire derrière et je voyais bien que vous étiez occupée, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors qu’elle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Qu’est-ce que vous faites ? Si ce n’est pas indiscret. 
-Je suis du FBI, au Département des Sciences du Compartiment, plus précisément, t’informe-t-elle en se levant de la table. 
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu. 
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand même, j’espère. Enfin, peut-être que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon énergie, même si ce n’est clairement pas au même niveau, je n’ai pas peur des grains de café. 
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-L’ouverture. Je suis la propriétaire. J’étais dans l’assurance avant et du jour au lendemain, j’ai tout plaqué pour ouvrir ce café dont je rêvais depuis des années.
-C’était un bon changement. J’aime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincèrement et ça te met du baume au cœur.
-Merci. 
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci. 
Tu commences à prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte d’entrée sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix d’Emily résonne une dernière fois dans le café. 
-Au fait, je m’appelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le café. Tu la regardes partir à travers la fenêtre avant de fermer la porte principale à clé et de finir ton ménage. 
Après ce soir-là, tu n’as plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continué ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimé la revoir. Emily a réussi à te marquer avec une seule conversation. Par conséquent, quand tu finis par la revoir installée à une table, tu ne peux empêcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers étalés devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la dernière fois, elle parcourt les différentes pages, un air désespéré sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin d’un autre café, annonces-tu, la faisant relever la tête vers toi.
-J’ai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sûre que vous trouverez les indices nécessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton épaule, faisant battre son cœur plus vite. Je vous amène ce café tout de suite.
Emily ne bouge pas jusqu’à ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de café ainsi qu’une petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. C’est offert par la maison.
-Ce n’était pas nécessaire.
-Ça me fait plaisir. 
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employés t’appeler. Tu souris à Emily puis, tu vas voir ton employée. 
Comme la dernière fois, tous les clients sont partis à l’exception d’Emily. Et comme la dernière fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le ménage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relève la tête avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je n’ai pas vu l’heure passer. Encore. Désolée.
-Oh, ne vous inquiétez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table. 
-Vous avez besoin d’aide ? demande Emily. C’est le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il était très bon, d’ailleurs. 
-Merci et je n’ai plus qu’à nettoyer votre table et le sol de la salle et j’ai fini donc pas besoin. 
-J’insiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers. 
-Comme vous voulez. 
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table. 
-Ça vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tâche.
-Plus que je ne le voudrais, mais c’est pour la bonne cause. 
-Et ce n’est pas trop compliqué avec votre vie personnelle ? Enfin, j’imagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ça peut être compliqué. Mon dernier ex était agent du FBI également et même si ça aidait pour comprendre à quel point on pouvait être occupés, le fait est qu’on a fini par se séparer. Il était gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. C’est un peu compliqué d’avoir une relation durable quand il y a la distance. 
En comprenant que la dernière relation d’Emily était avec un homme, tu te sens bête d’avoir pensé que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite qu’elle peut être tout aussi bien attirée par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tête que potentiellement, tu as zéro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutôt bien. Si on s’est séparés, c’est plus parce que notre relation avait fait son temps plutôt qu’à cause de la distance. Je pense qu’avec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincèrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle était hôtesse de l’air.
En t’entendant corriger le pronom, Emily est gênée, mais une partie d’elle est aussi… rassurée ? Elle n’est pas sûre de comprendre. 
-Oh, pardon, je n’aurais pas dû partir du principe que…
-Ce n’est pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvé quelqu’un depuis ? 
-Non, je n’ai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problème, rigoles-tu. 
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez à nettoyer le reste du café tout en continuant à faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinée par ta personne. Elle n’avait jamais ressenti une connexion à une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le café est complètement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimé que ce moment continue. 
-C’était bien de parler. On devrait faire ça plus souvent. 
-Oui, on devrait. 
-Peut-être en dehors du café. Qu’est-ce que vous en dites ?
À ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle n’arrive pas à deviner, mais elle est sûre d’une chose : ça ne la dérange pas si c’est le cas. Tu lui donnes ton numéro de téléphone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors qu’Emily te regarde partir, un million d’émotions traversant son corps. 
Au fil des semaines, vous vous êtes revues plusieurs fois. Tout d’abord, en public, dans un parc, au cinéma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposé de finir la soirée chez toi et vous avez discuté jusqu’à tard dans la nuit. 
Emily se languit de ces moments passés avec toi. Elle veut toujours être en ta présence, écouter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au début, elle pensait avoir trouvé une amitié unique, mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, à cause de son travail, elle n’a pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle. 
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hâte de te retrouver, surtout après la journée stressante qu’elle a eue. Elle veut se détendre et elle sait qu’avec toi, elle y arrive à chaque fois. 
Alors que tu finis de préparer la sauce, Emily frappe à la porte. Tu lui ouvres et l’invites chez toi. Tout de suite, Emily hume l’odeur émanant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drôlement bon, complimente-t-elle, l’eau à la bouche. 
-Merci ! C’est la recette que j’ai apprise à mon dernier cours de cuisine. J’espère que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais ! 
Tu fais un grand sourire à Emily avant de la traîner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus l’appétit, tu lui fais goûter la sauce et Emily se dit qu’elle n’a jamais mangé quelque chose d’aussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien qu’elle ne lui dirait jamais. 
Après avoir mangé votre repas, le ventre d’Emily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirée sur ton canapé, un verre de vin rouge à la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son équipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont l’air d’être importants pour elle, d’être sa famille. Pendant qu’Emily parle, tu l’admires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tête, Emily voit à quel point vos deux visages sont proches. Malgré elle, ses yeux dérivent sur tes lèvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche légèrement, ne laissant plus que quelques millimètres entre vos lèvres. Tu es sur le point de poser tes lèvres quand une sonnerie de téléphone retentit. Rapidement, Emily s’éloigne et sort son portable où elle trouve un nouveau message lui indiquant qu’à la première heure le lendemain, elle a une réunion importante faite par la Madame Davis, la procureure générale. 
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncés. 
-Non, juste des informations pour une réunion demain matin. 
Un blanc règne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramené sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien était ou essayer de vous rapprocher à nouveau. Embarrassée, tu t’éclaircis la gorge avant de répondre : 
-Tu devrais y aller, alors. J’ai l’impression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas être la raison pour laquelle tu t’endors en plein travail. 
-Tu as raison. Je vais y aller, concède Emily en se levant de ton canapé. J’ai passé un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que c’est fait avec amour. 
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase était innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives à lui faire perdre ses moyens. Par conséquent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement. 
Sur le chemin jusqu’à chez elle, Emily ne peut s’empêcher de repenser à votre soirée et au moment où vous avez failli vous embrasser. Si son téléphone n’avait pas sonné, elle aurait en tête un moment encore plus délicieux que ton repas. Avant ce soir, elle n’avait pas réalisé à quel point elle désirait tes lèvres. Au fur et à mesure de ses pensées, elle finit par imaginer un futur avec toi où vous seriez ensemble et pour la première fois de sa vie, elle n’est pas réticente. Elle se réjouit même de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours qu’elle se lasserait vite, mais pas avec toi. C’est différent. Ce qu’elle ressent pour toi, bien qu’elle ne comprend pas totalement, semble déjà plus simple, plus agréable. 
Tu as beau occuper l’esprit d’Emily plus qu’elle n’aurait jamais pensé, le fait est qu’elle a une enquête à résoudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive à rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tête, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensées te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a l’impression qu’elle va finir par exploser. Elle a besoin d’en parler à quelqu’un, même si c’est la dernière chose qu’elle veut faire. 
C’est la fin de journée quand quelqu’un frappe à la porte du bureau d’Emily, la tirant de ses pensées. Elle autorise la personne à entrer et Tara fait son apparition. 
-J’y vais, je voulais te saluer avant de partir.
À sa phrase, Emily regarde sa montre et découvre qu’il est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tête vers sa collègue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sûr. C’est par rapport à Sicarius ? veut savoir Tara en s’asseyant devant Emily. 
-Non, c’est… personnel. Rebecca est la première femme avec qui tu sors, n’est-ce pas ? Avant, tu n’étais sortie qu’avec des hommes.
-Oui, c’est ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors qu’Emily cherche ses mots avec précision. Jamais Tara n’avait vu Emily dans cet état. 
-Comment t’as compris que tu voulais plus avec Rebecca alors que…
-Avant, je n’avais jamais été attirée par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant où cette discussion va aller. Déjà, en y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais été attirée par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, c’était juste… naturel. On s’est rencontrées lors d’une réunion et tout de suite, on a accroché. Je t’avoue que je n’ai même pas compris ce qui m’arrivait. Tout d’un coup, je me suis retrouvée à vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, à la différence que cette fois, je suis tombée sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontré quelqu’un ?
-On peut dire ça, admet Emily en détournant le regard. Rien n’est fait, mais je n’avais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand j’étais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, même si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations n’ont jamais vraiment fonctionné au début alors, j’ai fini par créer cette liste de “l’homme parfait” et dès que l’homme que je pensais aimer ne correspondait pas à ces critères, je passais à autre chose. Les rares fois où ces hommes ont réussi à rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un défaut. J’avais toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si ça venait d’eux ou de moi, mais ces relations n’ont jamais marché et les hommes semblaient toujours plus attachés à moi que je ne l’étais à eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est qu’il y avait toujours un problème, puis je l’ai rencontrée, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accroché tout de suite et tout me semble naturel. Je n’ai pas l’impression de devoir jouer un rôle et plus je pense à elle, plus je réalise qu’elle correspond à ce que j’attends d’une relation, même à des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Mais… je ne sais pas…, dit-elle avec hésitation. Je ne m’étais jamais imaginée avec une femme, mais avec elle, ça ne me dérange pas. Pour la première fois, je vois une relation avec une personne et ça semble… paisible. C’est dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle t’a vraiment tapé dans l'œil.
-Tu n’as pas idée. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais qu’elle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expérience et tiens moi au courant. 
Emily n’a pas arrêté de repenser à sa conversation avec Tara et elle s’est vite rendue qu’elle avait raison. En y réfléchissant avec plus d’attention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle n’a jamais aimé ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a également réalisé qu’avec toi, ses sentiments étaient beaucoup plus réels alors, elle t’a invité chez elle afin que vous puissiez en parler. 
Cependant, quand tu es chez elle, Emily n’arrive pas à amener le sujet. Elle fait tout pour éviter le sujet. Emily a toujours eu du mal à parler de ses émotions, ayant appris à les gérer et après les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage s’illuminer alors que tu parles des dernières nouveautés du café, elle n’a qu’une envie et c’est d’agir émotionnellement et de t’embrasser tout de suite. Tu continues à expliquer les nouvelles recettes de pâtisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure : 
-J’ai tellement envie de t’embrasser.
-Quoi ? t’exclames-tu, les sourcils froncés et une pointe d’espoir.
-Euh… Désolé, c’est pas ce que je voulais dire, s’excuse Emily, rougissant. 
-Oh… d’accord,  dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher d’elle. Si ça peut te rassurer, je n’aurais pas été contre. Je meurs d’envie de t’embrasser depuis des mois. 
-Qu’est-ce qui t’a retenu ?
-Je n’étais pas sûre que tu sois attirée par les femmes. 
-Je n’en étais pas sûre non plus puis, je t’ai rencontrée et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, j’ai toujours senti que j’étais différente, mais je n’avais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire à voix haute ! s’écrie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je n’aurais pensé être à ce point à l’aise avec qui je suis.
-Je te comprends. Réaliser qui on est n’est jamais facile, encore moins quand on le réalise à notre âge, mais c’est tellement libérateur. Je suis contente que tu aies réussi à t’accepter, déclares-tu en prenant sa main dans la tienne. 
-J’ai encore des interrogations, mais je pense que j’ai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de t’accompagner, sauf si tu préfères le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oublié la partie où j’ai envie de t’embrasser.
-Je l’ai bien en tête, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour déballer tout ça. Tout ça pour dire que je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas d’une relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout à l’air facile et je te veux, toi. J’en suis sûre à 100%, je n’ai pas peur de m’engager. 
Déterminée, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu souris en l’embrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez à vous embrasser, le cœur d’Emily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur qu’elle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux qu’elle a jamais partagés. Elle pourrait t’embrasser jusqu’à manquer d’air et pour la toute première fois de sa vie, Emily sait qu’elle a trouvé la personne pour elle. Finalement, l’idée de l’homme parfait n’existait pas, tout simplement parce que c’était une femme, parce que ça ne pouvait être personne d’autre que toi et tu es encore mieux que ce qu’elle avait pu imaginer.
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode illustrée, no. 31, 4 août 1889, Paris. Tablier d'artiste peintre. Tablier de ménage pour jeune femme ou jeune fille. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
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valentine1994 · 8 months
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En ce moment : avoir appris une nouvelle langue, la maîtriser maintenant, vivre à Stockholm et l'impression de découvrir un nouveau monde - quoique petit - qui m'était inaccessible il y a 3 ans. Des écrivains qui sont maintenant à ma portée, et au final c'est plutôt l'idée d'inaccessibilité qui rend la lecture jouissive. Comme si c'était un privilège. Cette espèce de fierté qu'ont ceux qui parlent une deuxième, une troisième langue. J'ai choisi d'apprendre le suédois comme certains choisiraient une destination de vacances à la dernière minute, les yeux fermés. (?) Je sortais de 10 ans de troubles alimentaires, de 5 ans de petits boulots, femme de ménage, vendeuse chez h&m, préparatrice de commandes, et le monologue intérieur que je m'infligeais pendant une journée d'actes répétitifs était en train de me rendre aigrie, folle. J'avais besoin d'un point de repère, quelque chose autour duquel me construire. Avoir un autre but que celui de perdre du poids - étudier. Et j'ai foncé vers ce but, avec autant d'acharnement que quand j'avais décidé d'arrêter de manger à 14 ans. Je suis devenue irréprochable, je me suis gavée de listes de verbes irréguliers, si j'avais du apprendre le dictionnaire suédois par coeur je l'aurais fait. J'ai eu ma licence avec mention très bien et je suis restée en Suède. Qu'est-ce que j'aurais pu faire en France avec cette langue, de toute façon ?
Ce que je voulais dire c'est - en ce moment : le rejet du français, l'envie d'expérimenter avec la nouvelle langue. Parfois même, tenter de voir ce qu'il se passe si je laisse la moi francophone disparaître sous les nouveaux mots suédois. Et réaliser qu'elle me manque !
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pompadourpink · 13 days
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With respect to the earlier post of hot french actors please share some hot french movies/tv shows. Or simply some good shows and movies to watch
Hot movies:
Yves Saint-Laurent (by Jalil Lespert)
La baie des anges
La collectionneuse
La vie d'Adèle
8 femmes
Le mépris
Et Dieu créa la femme
La piscine
Belle de jour
La folie des grandeurs (in a romantic way)
Un été brûlant
Une femme de ménage
Trois coeurs
Swimming pool
Good movies:
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain
Amour
Le scaphandre et le papillon
La jetée
Joli Mai
Pierrot le fou
A bout de souffle
Mon oncle
Playtime
Les 400 coups
L'atalante
Le voyage dans la lune
Les enfants du paradis
Le samouraï
Cléo de 5 à 7
La boum 1 + 2
L'étudiante
Peau d'âne
Le Magnifique
L'homme de Rio
Le rayon vert
De rouille et d'os
La haine
Le grand bleu (weirdly sexy)
Jo
La grande vadrouille
Fantomas
Le grand blond
Les tontons flingueurs
L'année dernière à Marienbad
Ciao pantin
Shoah
120 battements par minute
La classe américaine
Les demoiselles de Rochefort
Les parapluies de Cherbourg
Notre Dame de Paris
Les rivières pourpres
Polisse
Les diaboliques
L'assassin habite au 21
And many more! La folie des grandeurs has been my favourite French movie since primary school so I would add it to the second list - must-watch if you're the "most ardently" type.
(I can't help with shows, I haven't seen many French ones!)
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sabinerondissime · 28 days
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Journal
Mon père à la compagne la plus maniaque de la terre ! Elle a été femme de ménage pendant des années et elle ne trouve jamais un lieu à la hauteur de son exigence de propreté. Elle débarque chez moi dans une semaine mais comme elle sait que le ménage n'est pas mon fort, elle préfère aller dormir à l'hotel. Sauf qu'elle a déjà fait les 3 meilleurs hotels de ma petite ville et que chaque fois, elle a trouvé quelque chose à redire. Alors cette fois, ils ont loué un appartement sur Booking. Depuis que j'ai eu la confirmation de sa venue, je me stress en voyant l'étendue du travail qui m'attend pour remettre mon appartement aux normes sanitaires souhaité par la dame. Tout en sachant bien qu'elle trouvera forcément quelque chose à redire. Bien entendu, elle ne me le dira pas ouvertement, quoi que. Elle fera des réflexions sur le fait qu'elle ne pourrait pas vivre dans un appartement aussi encombré, ni avec de la poussière sur les étagères, etc. Mais je sais qu'elle fera des commentaires plus virulents sur ma façon de tenir ma maison, au reste de la famille. Elle l'a déjà fait, il y a quelques années, en pleins repas avec mes grands parents et mes tantes, affirmant que la prochaine fois qu'elle viendrait nous voir en Normandie, elle irait à l'hotel car c'est sale chez moi . Cela m'a blessé parce qu'en plus, lors de sa venu, mon appart n'avait jamais été aussi propre ! Bien entendu, on a tous son idée de ce que la propreté peut être. Mais je vis avec deux chats et un chien, j'ai des tonnes de plantes un peu partout. Mon mari et mon fils n'en ont rien à faire de l'état de la maison, ils n'y prêtent pas attention et je ne veux pas passer ma vie à ranger et nettoyer après eux. Pour moi, le ménage c'est secondaire, c'est vite fait, parce que c'est de nouveau sale au bout de quelques heures et que je ne souhaite pas passer ma vie un aspirateur à la main. Mais ça, ma belle-mère ne le comprend pas. Elle refuse de sortir de chez elle si elle n'a pas tout nettoyer avant ! Elle ne cuisine plus rien qui sente un peu fort, car l'odeur reste dans leur minuscule appartement. En faisant la liste des critiques faites par ma belle-mère, je me suis rendue compte que même quand on va au restaurant, elle critique. Surtout les restaurant à volonté ou elle ne manque jamais de faire la même réflexion, au sujet de la nourriture asiatique qui serait du chien ou du rat. Bref, elle arrive dans une dizaine de jours et 48h plus tard c'est mon mariage ! Autant vous dire que j'ai des choses à faire, à prévoir, à penser que que me mettre un coup de stress supplémentaire pour le ménage, ça me déprime ! Du coup, j'ai décidé de ne rien faire de plus que d'ordinaire et vogue la galère. Elle va pouvoir s'étouffer avec la poussière, déprimer en voyant les toiles d'araignée dans les coins, gerber en constatant que les chats montent sur les tables, je m'en fous ! Je sais que, quoi que je fasse, ce ne sera pas suffisant, qu'elle critiquera de toute façon. Alors, à quoi bon ? Sérieusement, je ne pense pas que les gens se souviendront de moi parce que mon ménage laissait à désirer. Ils se souviendront de la femme joyeuse, cool, et aimante, celle qui avait toujours le temps pour discuter, créer, sortir. Mais quels souvenirs garderont-ils d'elle ? Pour ma part, je crois que vous avez déjà compris ce que j'en garderai .
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e642 · 2 months
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Ce qui est magnifique c'est que c'est toujours la faute des femmes. Il suffit de voir comment ont été défendus les deux actes affreux qui se sont déroulés en l'espace de 2 semaines en France. Je parle évidemment du père de famille qui jette ses deux gosses par la fenêtre avant de s'y jeter aussi et de la gamine enlevée et tuée par le père hier soir. C'est majoritairement des hommes qui perpètrent des actes immondes et surtout violents. En effet, les hommes agissent et réagissent avec la colère et la violence, en tout cas, bien plus que les femmes et pour différentes raisons. Si on l'avait déjà bien souligné au niveau des manières de mettre fin à leur jour, on le voit maintenant avec leur rapport à l'autre (et par autre j'entends bcp femmes). Je lisais certains avis sur ces deux histoires sordides au possible dont un qui mettait en lumière l'éducation des hommes. Ça commençait très bien, en effet, la manière dont tu traites toi, les autres et les femmes, ta perception de ça, ça vient beaucoup de ton éducation, du contexte familial dans lequel tu as vécu et de tes traumatismes aussi. Et donc la personne disait que ce manque d'éducation venait des femmes qui avaient élevé ces hommes détraqués et donc, au final, c'était plus de leur faute à elles, qu'à eux. C'est marrant ça, là on parle pas du rôle du père, pourtant bcp élèvent leur enfant à deux ou beaucoup d'enfants ont encore leur deux parents, on parle pas de cette non prise en charge de la charge mentale et des tâches diverses. En revanche, le rôle du père on va en parler quand yen a un qui va faire 5 misérables minutes de ménage de sa propre initiative au sein d'un foyer. Ah là, on va l'applaudir même parce qu'il est trop fort, attentionné et responsable. On parle bcp du rôle maternal en mal car c'est tjrs de leur faute si les gosses sont mal éduqués, si l'enfant pleure, si le repas n'est pas fait de heure fixe, par contre, le role paternel on a tendance à le mettre en avant que quand c'est positif. Et du faux positif qui plus est parce que sérieusement j'ai jamais eu envie d'être fière d'un homme parce qu'il avait plié 3 slips et remis la couette sur le lit hm. Donc ça m'a dérangée cet aspect oui on reconnaît que les hommes manquent cruellement de quelque chose (visiblement de l'éducation et du savoir vivre/être mais pas que) et que ça les mène à des actes terribles, par contre, c'est pas vraiment de leur faute. On les déresponsabilise. Comme le fait que la moitié de ces auteurs sont souvent atteint de troubles mentaux, allant de la dépression, à la personnalité narcissique, en passant par la bipolarité et j'en passe et des meilleurs. On se demande encore pourquoi ils ne sont pas pris en charge et bien ya 2 raisons majeures: la psychiatrie est un des parents pauvres de la santé (sachant que la santé est déjà dans un état minable en France) et que les hommes consultent peu. Ils consultent peu parce qu'on a beau dire qu'on est une génération plus libérée/mature et pleine de moyens, on reste sombrement archaïque sur beaucoup de notions notamment le côté émotionnel chez les hommes. Et malgré tout ça, on a encore du mal à frontalement dire que c'est de leur faute, que la femme ne sera pas toujours là pour faire à sa place et lui dire quoi faire, qu'il est responsable de la même manière dans la parentalité, qu'il faut à un moment donné se déconstruire seul et faire les choses. Et ça m'attriste en fait. Je suis pas là pour dire que c'est aucunement la faute de aucune femme sur cette planète ni qu'aucune femme n'a jamais commis d'actes terribles, je dis seulement que les sondages et les excuses trouvées pour défendre des comportements indéfendables sont déjà explicites.
Et quand j'entends parmi ce ramassis nauséabonds d'excuses qu'il y en a à base de "c'est leurs hormones, les femmes n'ont pas les mêmes, "c'est l'éducation de la mère", "la femme a dû le pousser à bout pour en arriver là" (banalisant viol/violence/agression/meurtre + l'éducation n'est donnée que par les femmes etc) bah ca me heurte honnêtement. Ça me donne l'impression que ça ne changera jamais et que les personnes remises en cause seront toujours les mêmes mais pas souvent les bonnes.
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selidren · 4 months
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Printemps 1920 - Champs-les-Sims
5/5
Fort heureusement, Antoine est entré cette année au pensionnat de la maison d'éducation des Loges. Constantin a insisté pour que ce soit un établissement strictement laïc, lui qui n'aime pas trop le clergé en général (il m'a fallut dénicher des trésors d'argumentation pour qu'il accepte de faire baptiser les enfants, puis la confirmation et la communion). J'espère que le fait de côtoyer des garçons de son âge (il n'a grandit qu'entouré de filles, presque exclusivement) lui permettra de vivre une adolescence plus apaisée, loin de tracas d'héritages avec lesquels Madame Eugénie lui rebattait les oreilles quotidiennement. Il est prévu que Jean-François, quand il en aura l'âge, intègre le même établissement.
Quand à notre petite Eugénie, elle va avoir quatre ans cette année et se porte à merveille. C'est une petite fille joyeuse, qui me ressemble beaucoup. Elle est très entourée par ses soeurs, qui s'en occupent peut-être plus que je le fait, alors même qu'elles sont très prises par leurs leçons. Leur père et moi avons insisté pour qu'elles sachent le grec et le latin. Si Noé et Cléo s'y soumettent bien volontiers, Sélène ne tient pas vraiment en place, c'est une enfance assez sportive, qui ne jure que par le tennis depuis qu'elle y a joué avec leur cousin Ange il y a quelques temps. Madame Eugénie ne juge bien évidemment pas cela très convenable, mais j'aimerai lui trouver un professeur. Si c'est ce qu'aime ma fille, je veux qu'elle puisse pratiquer ce sport comme elle l'entend, d'autant plus que les jeunes femmes sont nombreuses à s'y intéresser de nos jours. J'y pense, votre Lucien, a t-il des passions ? J'ai entendu dire que cela prend souvent les enfants à l'adolescence et une passion pourrait le détourner de ces petites manies d'aller observer les gens, afin de canaliser cette curiosité.
Bien à vous,
Albertine Le Bris
Transcription :
Arsinoé « Qu’est-ce que tu fais là ? »
Cléopâtre « Je me cache de Grand-Mère. Elle devait passer la nuit chez Jacqueline, mais elle a décidé de rentrer finalement. »
Arsinoé « Mais quel est le rapport avec toi cachée sur la terrasse dans la pénombre avec tes exercices de grec ? »
Cléopâtre « Si elle me voit mise comme ça, elle va encore me faire une infinité de réflexions sur le maquillage trop foncé qui me donne des airs de fille de joie où sur le fait que ma robe n’est pas appropriée aux circonstances. »
Arsinoé « Je vois. »
Cléopâtre « Quand je l’entend, j’ai du mal à imaginer qu’elle ait pu être jeune un jour. Ou alors elle était une de ces filles insipides et sans imagination qui se mettent en ménage à vingt ans, dont le rêve le plus cher est de devenir une mère idéale. J’ai besoin de romanesque moi ! De rêves, de déclaration enflammées ! De bals qui durent jusqu’au petit matin, cet instant juste avant l’aurore où le plus bel homme parmi les mondains vient vous avouer qu’il vous a observée la soirée durant, et qu’il n’a trouvé qu’à la naissance du jour le courage de venir vous dire qu’il vous trouve belle... »
Arsinoé « Tu iras bientôt à un bal, j’en suis sure. »
Cléopâtre « Oui, mais en attendant, j’aimerais qu’elle me laisse rêver en paix. »
Arsinoé « J’aime beaucoup cette robe moi. Tu ressembles à une héroïne de romans d’aventures. »
Cléopâtre « Merci, c’est gentil. Mais… qu’est-ce que tu fais avec cette assiette? »
Arsinoé « Je me cache aussi de Grand-Mère. Je peux pouvoir lui dire que j’ai déjà mangé quand elle descendra pour souper. »
Cléopâtre « Malin ! Tu as l’esprit plus rebelle que je l’imaginais. »
Arsinoé « Tu as besoin d’aide sur ton grec ? »
Cléopâtre « Mmh… volontiers ! Mais où est Antoine quand on a besoin de lui ? »
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lafcadiosadventures · 11 months
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Madame Putiphar Readalong. Book Two, Chapter XXVI, second half.
Pastel Hued Rococo Horror
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"La femme d’un charbonnier est plus estimable que la maîtresse d’un Roi.", original illustration by Michele Armajer, second edition of Madame Putiphar.
Putiphar is wrong in her perhaps Rousseaunian suppositions. In Patrick’s case, not all loves are brothers. To prove her wrong he “treats” her with a long and minute translation of the Irish song into french. It is not a love song, but a war ballad (and, it’s a real song, @sainteverge found the original lyrics and you can read them in their translation) it is a long, long history ballad about scottish and irish clans, so long that when Patrick is finally done translating dinner is served. (Nothing against the song itself it’s just hilarious how much of a reach pompadour had to make to fool herself into thinking it was a love song, but admittedly, horniness is a hell of a drug) I can imagine Pompadour desperately trying and failing to bring the mood back to sexy. Her chance finally springs up when dinner is announced and she can bring Patrick’s attention to her outfit
Pomps appologizes for feeling “too lazy”to dress properly, she is still wearing her sheer white robe de chambre, a so called laisse-tout-faire -> don’t need to spell out what is that “tout” which the crotchless, petticoatless and drawersless robe allows to do here. (Borel’s narrator plays the puritan apologizing for mentioning such impudic garments, but he has to, because, in a way that single word sums up the decadence of a whole epoch or something (Borel mentions two linguists here: Pierre Borel, and Ménage. This is fun because Borel has a witty and contrived way of saying the meaning of the expression is obvious: laisse-tout-faire is not a word that will torture the pierre borels and menages of the future, Borel scribbles, while he crafts words and expressions that will indeed torture future translators and linguists. in the best possible ways.)
So: once dinner is announced, they leave the boudoir and step into another room whichis a puzzle in itself. What is it? A salon? A bedroom? Another boudoir? The room is filled to the brim with all kinds of furniture, beds, bookshelves with the latest Enlightenment hits, sofas, a table. The bric-a-brac makes it almost impossible to walk around the table, the rococo horror vacui becomes an impediment to circulation, almost as if it’s designed to trap Putiphar’s intended sacrificial lambs after an intoxicating meal. (only now Patrick begins to envision that Putiphar has some projects for him, yes, even after all her writhing, boob groping and verbal insinuations. He finally notices that he is physically trapped as well. Her plans are basically abduction and sexual assault) There are also no visible doors since they are all covered with gobelins. And even if he could physically escape, he thinks, he could never run away from her resentment. He realizes like Cellini before him, that the queen/pompadour’s sex is a trap where both sleeping with her, or rejecting her are deadly choices, because the power imbalance is too vast. (Patrick has more moral concerns than Cellini, who is basically his diametrical opposite)
Patrick suddenly begins to notice he needs to sit down because he has had too much to drink, and that he is not only trapped, but utterly alone with her. He is scared and disgusted with her secret plotting, and feels guilty and stupid for having accepted her invitation. Feeling tired, heavy, intoxicated and scared, weighted down too by the realization that all his possible choices are potentially deadly, and that he cannot physically leave the horror-vacui roccoco funhouse death trap, he lets Fate chose for him. He will rely on his instinctual responses and puts himself in the hands of God. (or his conscience)
The castle and the witch are trying to eat Patrick alive, Putiphar is in full fledged Hansel and Gretel witch mode, she is pumping wine and aphrodisiacs into Patrick, who drinks and eats as little as he can without being overtly rude. The arousal he felt at the beginning of the chapter is totally gone. Her lies and intentions to get him by force and treachery disgust him. Yet he shows himself bold and spontaneous. This slightly offends her, since she can no longer attribute his codlness to shyness or inexperience. It’s a masks off moment for both of them.
(in terms of form of the novel, Borel includes some Spanish expressions here like vino rancio, and alcahueta. Spanish culture shows up in the form of something delicious, the wine, that Patrick manages to resist, which shows his strength, and to name the royal pimp, perhaps with a less decorous word than what he could have afforded to include in french? Like his use of carajo in Champavert, but not foutre/vit, for example)
She still hopes to seduce him though, she tries the method she uses on Pharao. Like a character in Crébillon’s The Sofa, where a monarch forces guests to tell him stories, (just like in the 1001 nights, but more relevant to our novel about the crimes and power abuses of the powerful, just like the king and Pompadour had Sartine did as we will see) She instead forces dirty gossip of the royal family and all the courtiers into Patrick’s ears. (Borel beings up a connection between the royal pimp, the “alcahueta de la corte” La Gourdan, and Sartine, the head of the secret police. This is historical fact, some of the police reports are still existent, what is questioned and possibly a myth is that Pompadour started this not to control the other courtiers, but to incite a sexual partner that was increasingly harder to please, which sounds of course, too naif to be real. (I’ll include bellow a letter on Gourdan which I’d wager is one of Borel’s source for all of this)
It’s fascinating that, in complete accordance to the rumours, these sexual stories have both an erotic and a punitive function, the courtiers use them for their own amusement, but they also have their pimps work closely with cops to ensure they can wield power through them. (They are basically fapping to police reports. Allegorically fascinating and disgusting) But the stories lack their desired effect. Patrick is neither aroused or amused, he is disgusted. She orders more champagne, but Patrick says he’s not a drinking man. It would be “monstrous” of him not to have any vices, she claims, lacking “passion” would make him inhuman. (note here, how a man who lacks addictions/inclinations that are deemed perverse and thus condemned, because that’s the way Pompadour frames it, is someone who she cannot subjugate by the sartine/gourdan method)
Patrick enjoys things but is addicted to none, and has none of the modern “vices” he doesn’t gamble, he can drink, dance and go to the theatre but he wouldn’t die if he had to do without those things. He is not an addict, he cannot be trapped by vicies like the courtiers The King, Pompadour, Sartine and la Gourdan surveil. Pompadour grows impatient: "Who do you love?", she asks. "I love women". And she continues her guessing game, and is so vain that when Patrick claims to love one women above all the others, who is young, beautiful and noble, she calls him a flatterer since she thinks he means her. Putiphar wants to take Debby’s ring (an old and austere relic) from him and give him a shiny new one. He refuses it since he loves Deborah, she calls her cruel, but insists on the gift, and in making him her lover. He still refuses, he cannot have two loves. He cannot divide the same love in two either (the literary/cultural theme of carnal versus holy love, divided between the angel in the hearth and the mistress) as Pompadour suggests. But Patrick still rejects her. She is indeed insulted by that open refusal, and by Patrick’s mention of Love, that is not what she wants from him. In her rage, she remembers the ace up her sleeve, which she was willing to forget if Patrick had flattered her and accepted to become her lover and her plaything: The murder conviction, his status as a fugitive from the Law. The die is cast. Left with nothing to lose, Patrick dares recall that Pompadour’s father is also someone who evaded the law, but thanks to her power and status, all of that was forgotten. The chief difference is Patrick is actually innocent, but he has no powerful protectors, (and in fact was incriminated by aristocrats) so he’ll have to pay for the crimes of another, while Pompadour’s father was indeed guilty, but given his status he’s safe from the law (once again, the theme of the law as definitely not blind and equal for all) Outraged, Putiphar calls for her men, but Patrick has the last laugh:
“Woah there! messieurs, calm down! Please wait, I still have a word to say to madame,” shouted Patrick! and, taking from the bookshelf a volume of the New Eloisa, he flipped a few pages, and added: “This word I have to say is not mine, it is that of the citizen of Geneva; here it is: “A coalman’s wife is more estimable than a king’s mistress.”
 (tr. by sainteverge )
When the lackeys attempt to grab him, Patrick draws his sword. He leaves the palace in his own terms. His attempt at bonding with the aristocracy are forever broken, since it was impossible to have them without degrading himself. It was required of him to cheat on his wife, to have sex against his wishes, to renounce to his citizenship, to adapt his tastes and opinions to those of the ruling class, to accept surveillance by Sartine, and so on. Patrick will probably not survive this book, but he values his integrity higher than his mere survival. He starts (like many other Romantic characters), his own glorious defeat arc, a kalos thanatos, death before living by rules that rot the soul.
***
Here’s an annex on La Gourdan by Théveneau de Morande, (apparently a french spy and blackmailer himself, living in London in the 18th c) found in his compilation of Gourdan’s correspondence for the Jean Nourse 1784-1866 London edition. I would wager Borel read this, not only it is cited in most papers on this subject, and the dates match, but also Morande calling Gourdan The Priestess of Cytherea, -a less popular name for Aphrodite that Borel uses in this very novel- makes me extra confident in this conjecture. Relevant quote on Sartine’s gazette and spying in the high class brothels here:
“(...)il faut que vous sachiez, mylord, que les lieux de débauche de cette capitale ne sont pas simplement comme nos bagnos à Londres : ils sont ici d'institution politique. Celles qui y président, par essence espionnes de la police, tiennent un registre exact de toutes les personnes qui viennent chez elles, et entrent à cet égard dans les détails les plus particuliers qu'elles peuvent apprendre. Vous sentez combien ils doivent être amusants. C'est sous le feu roi, et surtout à la fin de son règne, que cet historique du libertinage de la capitale était fort recherché. On assure que le magistrat chargé de cette partie en dernier lieu (Sartine, according to the footnotes) donnait une attention particulière; qu'il occupait journellement un secrétaire de confiance très-intime à rédiger de ces divers matériaux une gazette galante et luxurieuse, et que le monarque et sa maîtresse (Pompadour) en faisaient leurs plus chères délices. Le lieutenant de police d'aujourd'hui n'a pas cet avantage. Le jeune prince, ami des moeurs, rejetterait avec indignation une chronique aussi scandaleuse; il rougirait des turpitudes qu'on y dévoile. Mais ces archives d'horreurs et d'infamies n'en subsistent pas moins, comme pouvant servir à diriger le ministère dans quantités d'opérations sourdes, à lui fournir le fil de beaucoup de choses et le secret de presque toutes les familles. La dame Gourdan, par l'étendue de son commerce et par ses pratiques distinguées, devait être plus recommandable qu'une autre au gouvernement. C'est ce qui excite la curiosité des amateurs, soit pour découvrir dans son journal bien des gens qu'on ne se doutait pas d'y trouver, soit dans la crainte de s'y voir inscrits eux-mêmes. De quelque manière que le procès tourne, on espère, au surplus, qu'une femme aussi importante ne sera que suspendue dans l'exercice de son ministère et qu'elle le reprendra incessamment. On sait qu'elle a déjà réclamé les bontés des personnages en place les plus éminents ; on dit même Pompadour qui, pour dissiper l'ennui de son auguste amant, avait imaginé cette gazette(...)”
There's also this article on Pompadour and the court's policing of sex, and sexual rumours as a political tool to manipulate the public opinion. It covers some of Borel’s sources (La Bastille devoilé), some of the rhetorical strategies he uses in this chapter, like orientalizing the french despot.
(also thanks to this article I learnt that Les bijoux indiscrets is an allegory of all that policing of sex at Versailles. That makes young Diderot's choice of an oriental setting less about exotism and fantasy -although that is definitely there- and more about making the analogies with the french court less obvious >_>)
@counterwiddershins
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