#l’épopée verte
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biking-around-the-world · 1 year ago
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andrewrossiter1 · 9 months ago
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Somewhere over the rainbow
Somewhere over the rainbow
Prédication par Andrew Rossiter à Castelmoron le 18 février 2024 Gen 9.8-17, 1 Pierre 3.18-22
Song: «Somewhere over the Rainbow» est une chanson écrite par Yip Harburg en 1939 pour le film «Le Magicien d’Oz (The Wizard of Oz)». Elle a été chanté par Judy Garland qui jouait le role de Dorothy, une jeune femme qui est emportée par une tornade dans le pays d’Oz, où elle aide les habitants de se débarrasser d’une méchante sorcière et d’un magicien factice.
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Yip Harburg ignorait ce que son peuple vivait en Allemagne, ce qui donne une autre dimension poignante à cette chanson. La mélodie plaintive et les paroles simples de la chanson racontent le désir de s'échapper du «désordre sans espoir» de ce monde vers un nouveau monde plein de couleurs «par-delà l'arc-en-ciel» (over the rainbow). C’est comme s’il existe un lieu quelque part où «les soucis fondent comme des bonbons au citron». Mais nous savons que la réalité de notre existence ne fonctionne pas comme ça. 
Néanmoins l’Arc en Ciel est un symbole puissant d’espérance et de promesse. Qui n’a pas été captivé par ces bandes de couleur qui apparaissent dans le ciel? Qui n’a pas arrêter la voiture pour le prendre en photo?
Mais nous savons aujourd’hui qu’un arc-en-ciel est causé par la réfraction de la lumière à travers les gouttelettes d'eau, ce qui rend visible dans le ciel toute la gamme de couleurs de la lumière. Le monde antique ne le savait pas. L'arc-en-ciel était un phénomène naturel magnifique qu'ils ne pouvaient pas expliquer... et il est donc devenu un symbole mystique qui était pour les uns promesse de paix et pour les autres l’annonce de la guerre.
Je me souviens qu’à l’école nous avons lu l'Épopée de Gilgamesh. Comme mes camarades de classe, j'ai grogné, c’était long, ancien et sûrement répétitif, je me suis dit. Mais au fur et à mesure que le récit se déroulait, j'ai été intrigué par cette histoire ancienne et j’étais émerveillé de voir à quel point elle recoupait les récits que j'avais appris à l'école du dimanche dans la Bible. L'histoire de Noé, en particulier, m'a fait comprendre que les histoires de l'Ancien Testament n'étaient pas seulement des histoires, mais la révélation d'une vision de l’activité de Dieu dans le monde. Et, plus tard, en comparant les deux textes j’ai vu a une différence que je n’avais pas remarqué avant.
L’arc en ciel dans le récit de Genèse est un signe de l’amour et de la fidélité de Dieu. Ce signe établit une alliance, la première alliance entre l’humanité et Dieu. Dieu s’engage à ne plus jamais détruire sa création et l’arc en ciel devient une assurance que le monde ne sera plus frappé par les catastrophes de «l’acte de Dieu». En plus, l’arc en ciel est un rappel pour Dieu (le noeud dans son mouchoir) que Dieu respectera la totale liberté de sa création. Plus jamais Dieu n’interviendra en colère contre le mal et la méchanceté des humains. Dieu travaillera avec l’humanité dans une relation de la création en continu.
L’arc en ciel de l’Épopée de Gilgamesh est un signe de la guerre, c’est l’arc du soldat accroché dans le ciel, toujours à la portée de la main.
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Cette différence me semble être fondamentale à notre vision du monde. Comment comprenons-nous le monde? Quel est notre role dans son devenir? Quel sont nos marges de manoeuvre pour mener à bien ce qui est juste et bon? Comment avons-nous permis la destruction des millions de juifs ou le massacre des Tutsi au nom du « nettoyage ethnique »?
Ce qui est pertinent pour nous c’est relation avec la planète. L’arc en ciel de la Bible est un signe universel de promesse de non-destruction par Dieu, mais les humains sont bien plus capable à faire ce que Dieu s’interdit à faire. Nous allons pouvoir réfléchir plus profondément à ces questions en avançant dans notre projet de «l’Eglise Verte». La première réunion est programmée pour mercredi prochain à 10h00 au temple de Villeneuve. Ce sera l’occasion de commencer notre diagnostique et de nous inscrire dans le réseau de l’Eglise Verte.
Notre monde est souvent divisé entre ces deux interprétations de l’arc en ciel. Certains cherchent des signes pour nous dire comment agir, des signes qui révèlent ce qui est bon et ce qui est mauvais, ceux qui ont raison et ceux qui ont tort. Ils prétendent que ces signes sont lisibles dans des événements de tous les jours: élections, émissions de télévision, événements naturels, etc... Et ces signes semblent nous déclarer que nous sommes des justes et que quelqu'un d'autre est impie. C’est dans ces moments que l’arc en ciel déclare la guerre. Nous avons raison, nous sommes forts, nous allons conquérir ce qui n'est pas comme nous.
Pourtant dans les jours qui ont suivi le déluge, Dieu a offert à Noé un signe divin qui n’était pas un appel à la guerre. En fait, c'était exactement le contraire. C'était un appel à la paix et à l'harmonie. C'était un appel à mettre de côté les querelles et les souffrances. C'était un appel à vivre plutôt qu'à conquérir. C'était un appel à exister en relation les uns avec les autres et le tout avec Dieu, plutôt qu'à détruire.
Le déluge de la Bible est bien plus que seulement une réaction contre la déchéance et le mal, c’est une création à nouveau. Car la destruction, bien sûr, n'est pas totale. Dieu n'efface pas entièrement la création pour ensuite s'en aller. Le déluge est en fait le moyen de recréer la terre. Dieu purifie la terre et la relation entre Dieu et la terre recommencent. 
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En revenant au premier chapitre de la Genèse des parallels sont perceptibles entre ces deux récits:
Ce que Dieu avait déclaré bon à plusieurs reprises dans le premier chapitre, est maintenant qualifié de mauvais et pourrie.
La séparation et le rassemblement des eaux sont d'abord défaits puis refaits.
Le commandement de Dieu «soyez féconds et multipliez» est répété trois fois après le déluge.
Le fait que les humains sont créés à l'image de Dieu est aussi souligné.
Ainsi, toute la création se voit offrir un nouveau départ, une nouvelle occasion de vivre dans l'harmonie voulue par Dieu. Notez cependant que ce nouveau départ est dans la continuation, Dieu ne crée pas de nouveaux êtres, mais recommence avec un reste des êtres créés au début. Ce recommencement est scellé d’une alliance qui est voulue uniquement par Dieu. Dieu ne demande rien ni à la création, ni à ses créatures. Cette alliance n’est pas un contrat: si tu fais ceci, je ferai cela… Dieu est conscient que le cœur humain désire faire du mal et le déluge n’a pas purifié le cœur. Malgré ceci Dieu entre librement dans son alliance.
Le signe de cette alliance, l'arc de Dieu dans les nuages, est précisément un arc de combat. Mais Dieu a raccroché son arc, Dieu s'est retiré de la bataille. Cet arc dans les nuages est le signe de la promesse de Dieu que, quoi qu'il arrive, Dieu cherche à nous restaurer. La destruction n'est pas à l'ordre du jour. Et cet arc restera pour tous les temps. Un signe que Dieu nous cherchera et nous cherchera, malgré ou peut-être à cause de, la connaissance qu'il a de chaque péché, de chaque chagrin et de chaque honte qui voile notre vision de la réalité de Dieu. Quoi qu'il y existe dans nos cœurs et dans la création qui nous empêchent d’entrer dans la plénitude de la vie de Dieu, Dieu ne renoncera pas à nous aimer pour nous restaurer.
Donc c’est bien « Over the rainbow » mais pas « somewhere » (quelque part), car la promesse est bien contenue dans les projets de Dieu.
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genelvavirtualstudio-blog · 10 months ago
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CAN 2023 : Qui est Ronwen Williams, Le Maître des Arrêts Qui Propulse l'Afrique du Sud en Demi-finale ?!
Au-delà de l’épopée héroïque lors de la séance de tirs au but face au Cap-Vert, Ronwen Williams se dresse comme le symbole vivant de l’excellence sud-africaine, il revêt avec autorité le brassard de capitaine des Bafana Bafana. Le gardien émérite de 32 ans, né le 21 janvier 1992 à Port Elizabeth (Afrique du Sud), trace son parcours extraordinaire depuis ses débuts à Shatterprufe Rovers jusqu’à…
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latribunealgerie · 3 years ago
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Algérie Foot: Le patron du FAF révèle le sort de l'électeur national Jamal Belmadi avec les Verts
Algérie Foot: Le patron du FAF révèle le sort de l’électeur national Jamal Belmadi avec les Verts
Algérie: Le président de la Fédération algérienne de football, CharfEddine Amara, s’est exprimé sur la situation du sélectionneur national Djamel Belmadi avec l’équipe nationale, après avoir échoué à conserver le titre continental. Amara a confirmé, dans une déclaration à MBC Egypt, que le faiseur de l’épopée du Caire l’attend avec des avantages importants, à commencer par l’ultime rencontre…
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lauredutruy · 7 years ago
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l’épopée verte
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remykolpakopoul · 7 years ago
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DJ RKK Playlists ► Pour « Voyageurs du Monde » @ Deezer
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► En 2013, l’agence Voyageurs du Monde eut l’excellente idée de demander à Rémy Kolpa Kopoul quelques sélections musicales pour agrémenter les carnets de voyage (version papier et version électronique) remis à leurs bienheureux clients globe-trotters avant leur départ. DJ RKK conçut alors de superbes playlists, correspondant à diverses zones géographiques, diffusées pour la plupart sur la plateforme de streaming Deezer. Ainsi, le regretté Platineur Planétaire partage encore ses contagieux plaisirs worldwide... LL  ▼
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Afrique du sud et australe
Il y a bien sûr la riche musique sud africaine, de la grande tradition vocale zoulou au kwaïto speedé des dancefloors. Mais ce cône sud inclut aussi une autre vaste terre de musique, l’Angola. Le semba du cru, frère aîné de la samba brésilienne ; mais aussi la musique de la DJ culture qui fait le ping pong entre Luanda et Lisbonne, et court le monde : le kuduro.
HUGH MASEKELA : « Hope » (Afrique du Sud) Le trompettiste, premier Africain n° 1 au top US (en 68) est l’étendard de son pays
MIRIAM MAKEBA : « Pata Pata » (Afrique du Sud) Exilée durant 31 ans, elle a porté haut son pays. « Papa Pata » est universel.
LADYSMITH BLACK MAMBAZO : « Favourites » (Afrique du Sud) La chorale qui chante en zoulou, découverte avec Paul Simon, a plus de 60 ans.
STIMELA : « Best Of Steam Tracks » (Afrique du Sud) Stimela, groupe de l’immense guitariste sud africain Ray Phiri a brillé dans les 90’s
SKIP&DIE : « Riot In The Jungle » (Afrique du Sud/Hollande) Cata Pirata, Sud Africaine extravertie, pour un son electro latino hypertonique.
BRENDA FASSIE : « Abantu Bayakhuluma » (Afrique du Sud) Immense star décédée à 39 ans, elle a pris le train du Kwaito, l’électro du cru.
BROTHERS OF PEACE : « King Of Kwaito » (Afrique du Sud) Le Kwaito, cousin sud af’ du kuduro angolais, affole le tempo quasi techno.
TERRAKOTA : « Oba Train » (Angola/Portugal) Le grand mix de Lisbonne : semba d’Angola, rumba congolaise, ragga jamaïcain.  
BONGA : « Mulemba Xangola » (Angola) Le semba, ancêtre angolais de la samba, par la voix éraillée de Bonga l’eternel.
WALDEMAR BASTOS : « Pretaluz » (Angola) Un autre Angolais qui a beaucoup bourlingué et dont la voix porte loin, très loin.
LULENDO : « Angola » (Angola-France) Angolais de naissance, parisien, il est maître en polyphonies vocales de sa terre.
BATIDA : « Batida » (Angola/Portugal) De Luanda à Lisbonne, les DJs agitent les dancefloors avec ce kuduro frénétique.
Afrique centrale et de l'est
Ce n’est pas une entité, c’est une immensité géographique et une multiplicité culturelle. Avec deux pôles majeurs, l’Éthiopie des hauts plateaux mise en relief par la magnifique collection « Éthiopiques », un groove unique, trésors exhumés des seventies ; et puis le Congo, ex-Zaïre, terre africaine de la kilométrique rumba (ou soukouss). Mais n’oublions pas le Cameroun de Manu Dibango, à lui seul un territoire.
MAHMOUD AHMED : « Ere Mela Mela – Éthiopiques 7 » (Éthiopie) Le Fela Kuti d’Addis Abeba, pilier de la collection Éthiopiques est un phare.
ASTER AWEKE : « Kabu (Sacred Rock) » (Éthiopie) Sublime voix de la musique éthiopienne. Aster a fait toute sa carrière aux USA.
ALEMAYEHU ESHETE : « Éthiopiques 9 » (Éthiopie) Son déhanché et ses costumes lamés font de lui un James Brown d’Afrique de l’est
PIERRE AKENDENGUE : « Nandipo Afrika Obota » (Gabon) Conteur et philosophe émouvant, il est un des premiers afro-parisiens des 70’s.
MANU DIBANGO : « Africadelic » (Cameroun) L’homme de « Soul Makossa » est le big boss du groove africain, sax à l’abordage.
RICHARD BONA :  « Tiki » (Cameroun) Le Cameroun est une pépinière de bassistes. Bona chante et conquiert la planète jazz
MARYAM MURSAL : « Journey » (Somalie) Superbe voix, méconnue, de l’Afrique de l’Est, repérée par Peter Gabriel sur Realworld.
FRANCO & OK JAZZ : « Quatre boutons » (R. D. Congo) Le grand patron de la rumba congolaise a fait les belles nuits de Kinshasa.
STAFF BENDA BILILI : « Très Très Fort » (R. D. Congo) La relève des Franco et Rochereau, rumba effervescente sur chaises roulantes.
LOKUA KANZA : « Toyebi Te » (R. D. Congo) Sa voix cristalline d’une infinie douceur distille les racines de son Congo natal.
BALOJI : « Kinshasa Succursale » (R. D. Congo/Belgique) Le rap en français du belge Baloji est farci de références congolaises de ses racines
ZAO : « Zao » (Congo) Un humour caustique pour d’épatants personnages tel cet « Ancien Combattant ».
Afrique de l'ouest
Cette partie du continent africain est particulièrement riches en musiques, rythmes, danses… et artistes. D’un village ou d’une ethnie à l’autre, ça change : les griots du Mali, les tenants de l’Afrobeat et de la Ju Ju du Nigéria ou le hip hop de Dakar, la kora, le balafon ou les guitares électriques, des voix impressionnantes : comme disait Fela Kuti : « Music is a weapon », la musique est une arme.
SALIF KEITA : « Talé » (Mali) Le dernier disque du prince de la musique malienne : 40 ans de voix miraculeuse.
ALI FARKA TOURE : « The River » (Mali) Le blues du fleuve Niger vaut bien celui du Mississippi. Une même guitare incisive.
TOUMANI DIABATÉ : « Kaira » (Mali) La kora, cette harpe africaine magique a son maître griot. Toumani règne sur Bamako
ROKIA TRAORÉ : « Beautiful Africa » (Mali/France) Une voix toute en tensions, qui flirte avec les sens, une belle palette d’émotions
OUMOU SANGARE : « Laban » (Mali) Une griotte malienne qui a porté l’épopée du mandingue sur toute la planète.
FRED GALLIANO : « … And The African Divas » (Mali/France) Un DJ-producteur français embarque dans son monde electro de fortes voix africaines.
POSITIVE BLACK SOUL : « Run Cool » (Sénégal) La scène Hip Hop dakaroise des années 90 porte une parole rebelle qui bouscule.
YOUSSOU N’DOUR : « Best Of » (Sénégal) Sa parole d’Afrique porte dans le monde entier. On écoute Youssou chanter, parler.
BA CISSOKO : « Nimissa » (Guinée/France) Une kora amplifiée : Sekou Kouyaté joue son instrument comme Hendrix sa guitare !
AFRICAN VIRTUOSES : « Nalibali » (Guinée) Des guitares acoustiques délicieusement entrelacées, musique martienne et apaisante.
CESARIA EVORA :  « Anthology » (Cap Vert) La Diva aux pieds nus et à la légendaire nonchalance manque au panorama…
CESARIA EVORA REMIX : « Club Sodade » (Cap Vert) Des top chefs DJs français et US rhabillent electro voire techno Dame Cesaria
MAYRA ANDRADE : « Navega » (Cap Vert) La relève de la musique capverdienne. La délicieuse Mayra dans les pas de Cesaria.
MAGIC SYSTEM : « D’Abidjan à Paris » (Côte d’Ivoire) Le Coupé-Décalé passe au crible le quotidien. Insolent et irrésistiblement dansant.
ALPHA BLONDY : « The Best Of Alpha Blondy » (Côte d’Ivoire) « Brigadier Sabari », tube trentenaire, a propulsé Alpha sur la planète afro reggae.
EBO TAYLOR : « Love And Death » (Ghana) Tenant du highlife, le style musical ghanéen, Ebo ressurgit à 60 ans. Intact…
FELA KUTI : « Shakara » (Nigeria) Le Black President lance son afrobeat rugissant et provoc’. Irrésistible.
SEUN KUTI  « From Africa With Fury » (Nigeria) Le fils cadet du Black President a une énergie qui le rend intenable. Afrobeat rénové.
KING SUNNY ADÉ : « Ju Ju Music » (Nigeria) Sunny Adé est bien le… King de la Ju Ju Music, encore plus entêtante que l’afrobeat.
ANGELIQUE KIDJO : « Oyaya » (Bénin) « La » Kidjo, hypertonique phénoménale, est la voix de l’Afrique aux USA.
Maghreb
Depuis longtemps, c’est un ping-pong entre nord et sud de la Méditerranée. Ceci bien avant que Khaled et le raï d’Oran ne débarquent en France dans les années 80. Déjà dans les années 50, le cha’abi algérois et le judeo arabe faisaient nuit commune. Finalement, le rock et le reggae d’ici ont relooké les arabesques, voir Rachid ou Gnawa Diffusion. Et le printemps du jasmin fleurit ici et là avec Emel Mathlouthi.
EMEL MATHLOUTHI : « Kelmti Horra » (Tunisie) Elle est une des voix du Printemps Tunisien. Textes concernés, mélodies ciselées.
DHAFER YOUSSEF : « Electric Sufi » (Tunisie) Une voix aux aigus vertigineux sur tapis de ‘oud, le luth arabe. Bouleversant.
NASS EL GHIWANE : « Assallama » (Maroc) On les appelle Les Rolling Stones marocains. L’énergie urbaine + la transe gnawa.
RACHID TAHA : « Zoom » (Algérie/France) Le rocker franco-algérien dans ses derniers éclats, 30 ans après Carte de Séjour.
EL GUSTO BAND : « BOF El Gusto » (Algérie/France) 2011 : 50 ans après, Arabes et Juifs d’Alger se retrouvent autour du cha’abi.
CHEB KHALED : « Khaled » (Algérie) Le raï a son king : Khaled embrase la France dès 1986, puis arrive « Didi »…
CHEIKHA RIMITTI ; « Sidi Mansour » (Algérie) La grand-mère du raï a une gouaille inimitable et un tempérament rebelle.
REINETTE L’ORANAISE : « Trésors de la Chanson Judéo Arabe » (Algérie/France) Une voix incroyablement tendue,  figure de proue de la musique judéo-arabe.
LILI BONICHE : « Trésors de la Chanson Judéo Arabe » (Algérie/France) Parti d’Algérie en 61, il est pourtant resté un chantre forcené de la culture arabe.
WARDA : « Nagham El Hawa – Best Of » (Algérie) Née à Paris, la chanteuse algérienne a été star au Caire sur les traces d’Oum Kalthoum.
CHEBA ZAHOUANIA : « Hawam Hawam » (Algérie) Autre figure de la scène raï Oranaise, c’est une des rares femmes du panorama.
GNAWA DIFFUSION : « Bab El Oued-Kingston » (Algérie/Paris) Entre ragga et gnawa, un groupe phare de la scène reggae épicée hexagonale.
Moyen Orient
Dans cette région de tensions, la musique joue souvent des frontières. En Israël, elle est un vecteur de la tolérance, mixant Juifs et Arabes. En Palestine, le hip hop fait la nique à l’intolérance. En Europe, tout cela voyage.  Et puis il y a les icônes féminines, Oum Kalthoum et Fairouz, que tous s’approprient, depuis cinq décennies.  Enfin les jeunes générations, qui n’ont aucun tabou.
DAM : « Dedication » (Palestine) En Palestine aussi, on fait du rap. Celui de DAM est  intense, concerné, engagé.
EMILE ZRIHAN & ORCHESTRE ANDALOU D’ISRAËL : « Maghreb » (Israël/Palestine) Israéliens et Palestiniens réunis sur un répertoire arabe, avec la voix hallucinante de Zrihan.
TRIO JOUBRAN : « Majaz » (Palestine) Les trois frères palestiniens ont appris le ‘oud, luth arabe, de leur père luthier.
KAMILYA JUBRAN : « Wameedd » (Palestine/Suisse) La chanteuse de Jerusalem Est s’aventure dans l’electro minimal européen.
TAL BEN ARI : « Sheela » (Israël/Espagne) Une voix charmeuse pour un répertoire en hébreu, espagnol, anglais, français.
YAËL NAÏM : « Yaël Naïm » (Israel/France) Mi Parisienne, mi Israélienne, Yaël la délicate enchaîne tube sur tube en France.
FAIROUZ : « Baadak Ala Bali » (Liban) Après Oum Kalthoum, Fairouz la Libanaise est l’immense diva du Moyen Orient.
YASMINE HAMDAN : « Ya Nass » (Liban) Après le duo Soap Kills, elle roule solo, mélodies en arabesque sur tapis electro.
MOR KARBASI : « Daughter Of The Spring » (Israël/GB) L’Israélienne de Londres chante en ladino, langue des Juifs d’Espagne au XVème siècle.
NATACHA ATLAS : « Diaspora » (Égypte/Maroc/GB) Marocaine d’Europe, elle incarne la nouvelle génération panarabe moderne.
THE NATURAL GATHERING : « Habrera Hativeer » (Israël) Le groupe seventies de Shlomo Bar mixe Méditerranée, Inde et pop. Trouvaille.
OUM KALTHOUM : « Arabian Nighs Arabic Music Legendary Songs » (Égypte) « La » voix du panarabisme depuis les années 40. Vénérée dans le monde arabe.
EGYPTIAN PROJECT : « Ya Amar » (Égypte/France) De jeunes musiciens nantais plus deux vétérans chanteurs égyptiens. Electrisant.
SALAMAT : « Mambo El Soudani » (Égypte) Ils viennent de Nubie (Haute Egypte) et pratiquent cet étonnant mix avec le latino.
MOHAMED MOUNIR : « Al Malek Howa Al Malek » (Égypte) Chanteur et acteur, Mohamed Mounir est le roi (Malek) de la culture nubienne.
Asie
Un espace de contrastes : d’une part, le Japon urbain, novateur et souvent surprenant dans son mélange des genres ; de l’autre, le guttural et intrigant chant diphonique des steppes de Tuva, en Sibérie, qui engendre les mix les plus improbables ; et puis les hallucinantes voix pakistanaises, sauce electro ou acoustique ; enfin l’Inde des traditions et des liens avec l’Afrique. Échappée belle en couleurs.
JUN MIYAKE : Stolen From Strangers » (Japon) L’extraordinaire musicien et arrangeur convoque la planète pour s’en faire un monde.
RYUCHU SAKAMOTO : « Playing The Piano » (Japon) D’abord pilier du Yellow Magic Orchestra, Sakamoto s’affirme pianiste hors catégories.
COBA : « Techno Cabaret » (Japon) Un accordéoniste nippon qui ratisse large, du musette à la drum n’bass. Grand écart.
YAZUAKI SHIMIZU : « Cello Suites 1, 2, 3 » (Japon) Les Suites Pour Violoncelles de Bach au sax dans une caverne : insolite mais brillant.
UFO : « United Future Organization » (Japon) Deux Japonais et un Français de Tokyo pour un projet acid jazz groovy et conquérant.
HUN HUUR TU : « Mother Earth, Father Skye » (Tuva/Sibérie) Le chant diphonique de Tuva, un genre qui captive les musicologues du monde entier.
SAINKHO : « Naked Spirit » (Tuva - Sibérie/Autriche) Ce même chant diphonique au service d’une electro pop barrée : une Björk de Sibérie.
YATKHA : « Re-covers » (Tuva - Sibérie/GB) Des incunables du rock rhabillés diphoniques et éructés façon post punk, décapant !
NUSRAT FATEH ALI KHAN / BALLY SAGOO : « The Greatest College Anthems Vol 1 » (Pakistan) L’immense voix pakistanaise du qawalli à la sauce electro londonienne : bluffant !
FAIZ ALI FAIZ + TITI ROBIN : « Jaadu » (Pakistan/France) Voix vertigineuse du Pakistan, avec guitariste français de tous les orients : waooh !
ANOUSHKA SHANKAR : « Traveller » (Inde/GB) Fille et accompagnatrice du grand Ravi Shankar, c’est une  délicieuse virtuose du sitar.
TRILOK GURTU : « African Fantasy » (Inde) L’éminent percussionniste indien explore le lien avec Mother Africa, un lien audacieux.
Chine
Immense territoire à la musique qui reste quelque peu énigmatique pour les oreilles occidentales. Beaucoup de productions sonnent « variétés », c’est la déferlante « Canto-pop » ! Il y a certes une scène indé rock, mais les influences electro commencent à se faire sentir.  Restent le jazz (précoce) et la guimbarde en exil.
NEW PANTS : « Guang Chang » L’indé rock à guitares, repéré et conseillé par les Américains pointus de Sonic Youth.
SINGER SEN : « Heartbeats » La belle Chinoise dans un exercice trip hop minimal séduisant, atmosphérique.
YOM & WANG LI : « Green Apocalypse » La guimbarde (harpe à bouche) du Chinois de Paris, avec la clarinette klezmer : Choc
A BU TRIO : « 88 Tones Of Black & White » Ce pianiste prodige et virtuose de 14 ans joue comme un voltigeur du be bop. Hallucinant
Inde / Pakistan
Un espace berceau de bien des musiques, avec l’immense territoire indien et son écho londonien, voire ses liens avec l’Afrique ; et puis les hallucinantes voix pakistanaises, sauce electro ou acoustique. Les ragas indiens ou le qawalli pakistanais ont toujours fasciné les tenants de la pop.
RAVI SHANKAR  : « Three Ragas » (Inde) Sommité du sitar, maître de George Harrison, Ravi, mort en 2012, est LE Dieu du genre.
ANOUSHKA SHANKAR : « Traveller » (Inde/GB) Fille du grand Ravi, cette délicieuse virtuose du sitar mixe raga et flamenco
TRILOK GURTU : « African Fantasy » (Inde) L’éminent percussionniste indien explore le lien avec Mother Africa : audacieux !
SUSHEELA RAMAN : « Queen Between » (Inde-GB) Entre Londres et l’Inde, elle brasse avec classe chants baâul, tamoul, qawalli  et british pop.
ZAKIR HUSSAIN: « Making Music » (Inde-USA) Immense joueur de tablas, il a fait partie de Shakti avec McLaughlin dans les 70’s.
NITIN SAWHNEY : « Beyond Skin » (Inde-GB) Le grand mix de l’Inde éternelle avec les nouveaux sons british, trip hop, drum & bass.
NUSRAT FATEH ALI KHAN / BALLY SAGOO : « The Greatest College Anthems Vol 1 » (Pakistan) L’immense voix pakistanaise du qawalli à la sauce electro londonienne : bluffant !
FAIZ ALI FAIZ + TITI ROBIN : « Jaadu » (Pakistan/France) Voix vertigineuse du Pakistan, avec guitariste français de tous les orients : waooh !
PANJABI MC : « The Album » (Inde/GB) DJ-producteur-rappeur londonien, c’est le leader du banghra beat, mix Penjab-British
Pacifique / Océan indien
Chapitre insulaire, dans des espaces marins infinis. De La Réunion aux Comores en passant par Madagascar, un chapelet de diversités géographiques, culturelles et musicales, où d’où émerge le maloya, longtemps réprimé car créole et revendicatif.
DANYEL WARO : « Kabar » (La Réunion) L’emblématique tenant du maloya réunionnais a un charisme qui défonce tout
LINDIGO : « Maloya Power » (La Réunion) Groupe très percussif mais-pas-que, Lindigo exporte partout son propre maloya.
CHRISTINE SALEM : « Salem Tradition » (La Réunion) Une figure musclée, un caractère résolu, Christine Salem est une fonceuse.
ZONG : « Rar’té (La Réunion) Quand le roots du maloya se pare d’electro, drum ‘n bass ou dubstep. Vitaminé.
RAGERY : « Tantsaha » (Madagascar) Le maître absolu du valiha, cette harpe malgache à 15 cordes en forme de tronc.
NJAVA : « Source » (Madagascar/Belgique) Groupe de Madagascar installé à Bruxelles, qui mixe roots et electro groove.
NAWAL : « Kweli » (Comores) Première femme à se montrer en public dans ses Comores, Nawal chante le soufisme.
BACO : « Kaka Lata (L’Éveil) » (Comores) Né à Mayotte, Baco chante en swahili et mixe le m’godro local avec reggae et dub.
Australie / Nouvelle-Zélande
L’Australie, ce n’est pas que les Bee Gees ! De la pop sixties, du rock dru et revendicatif, un rocker/crooner dark. Plus deux groupes reggae de première bourre, insulaires comme il se doit mais loin de la Jamaïque… des Néo Zélandais !  
EASYBEATS : « Friday On My Mind » (Australie) « Ze » groupe australien sixties a tenu la dragée haute aux Beatles avec « Friday On My Mind ».
MIDNIGHY OIL : « Diesel & Dust » (Australie) Le rock environnemental et pro-aborigènes de Peter Garrett, devenu ministre de l’écologie.
NICK CAVE & THE BAD SEEDS : « Push The Sky Away » (Australie) Sa posture de crooner sombre fait de Nick Cave, à lui seul, une tendance du rock.
FAT FREDDY’S DROP : « Based On A True Story » (Nouvelle Zélande) Le reggae dub du pays maori est une sacrée claque. Ils ont scotché le monde entier…
BLACK SEEDS : « Into The Dojo » (Nouvelle Zélande) Un accordéoniste nippon qui ratisse large, du musette à la drum n’bass. Grand écart.
Europe centrale et balkanique
Une galaxie de territoires récents ou éternels coupe l’Europe en deux. Avec ses racines slaves, balkaniques, tziganes sous toutes ses formes (fanfare ou lautari de Roumanie), klezmer (la musique juive de la « Mitteleuropa », passée par New York) : une saisissante diversité où fête et drame s’interpellent.
SHANTEL : « Disko Partizani » (Allemagne/ex Yougoslavie) DJ, musicien et leader de groupe, Shantel met toute l’Europe à ébullition.
GORAN BREGOVIC & ORCHESTRE DES MARIAGES ET ENTERREMENTS : « Champagne For Gypsies » (Serbie) Goran invite les Gipsy Kings, joue « Bella Ciao » : Cuivré et tonitruant. Champagne !
ESMA REDZEPOVA : « Queen of Gypsy Music » (Macédoine) Elle était Reine des tziganes dans la Yougo de Tito. Esma règne sur toute la région.
KOÇANI ORKESTAR : « L’Orient Est Rouge ». (Macédoine) Un orchestre tzigane qui reprend l’hymne maoïste : humour fanfaron et débridé.
TARAF DE HAIDOUKS : « Dumbala Dumba » (Roumanie) Les Roumains campagnards ont exporté leur tonus débridé et conquis la planète.
DONA DUMITRU SIMINICA : « Sounds From The Bygone Age Vol 3 » (Roumanie) Cet homme à l’envoûtante voix de femme a illuminé les 60’s. Ébouriffant !
MARIA TANASE : « Folk Romanian Songs vol 2 » (Roumanie) 1950 : la Piaf roumaine chante divinement le lautari, blues du cru, même en Français.
ELINA DUNI : « Lume Lume » (Albanie) Installée en Suisse, Elena mixe les chants de son Albanie natale avec le jazz.
MITSOURA : « Mitsoura » (Hongrie) La poignante voix tzigane de Mitsou sur canapé electro. Vertigineux.
ALDONA : « Sonnet » (Pologne) La Polonaise de Paris, dans un registre cabaret grand écart, théâtral dans l’âme.
CZELSLAW NIEMEN : «  Aerolit » (Pologne) L’improbable pop polonaise 70’s de Niemen, soul mâtinée d’oriental. Scotchant.
ANAKRONIC ELECTRO ORKESTRA : « Noise In Sepher » (Klezmer/France) Un groupe Toulousain qui mixe klezmer et electro à la mode cassoulet. Épatant.
ABRAHAM INC : « Tweet Tweet » (Klezmer/New York) La clarinette klezmer de Krakauer, le hip hop de SoCalled, le groove de Fred Wesley.
SOCALLED : « Ghetto Blaster » (Klezmer/Canada) La cuisine klezmer + hip hop du facétieux musicien, rappeur et DJ d’Ottawa.
DAVID KRAKAUER : « Bubbemeises » (Klezmer/New York) Le clarinettiste de la scène klezmer jazz de New York est… tous terrains.
Europe méditerranéenne
On triche un peu, le Portugal est Atlantique de localisation, mais méditerranéen d’esprit. Puis d’Espagne en Turquie, en passant par la Grèce, un trip d’hier et demain en suivant les côtes du nord de la Méditerranée.
BUIKA : « El Ultimo Trago » (Espagne) D’origine africaine mais flamenco dans l’âme. Frisson du nouveau millénaire.
EL CAMARON : « Paris 1987 » (Espagne) Le Mick Jagger du flamenco, rock & roll dans la posture mais andalou dans l’âme.
MARTIRIO : « A He Visto Color Por Sevillanas » (Espagne) Figure de proue de la Movida madrilène 80’s, à la fois mystérieuse et évidente.
PACO DE LUCIA : « En Vivo Conciertos : Live In Spain 2010 » (Espagne) Les doigts de feu de la scène flamenco jazz, un pont naturel entre deux mondes.
OJOS DE BRUJO : « Bari » (Espagne) Flamenco rock ou electro flamenco par un trépidant combo barcelonais.
ANA MOURA : « Desfado » (Portugal) Le fado du 3° millénaire par une entreprenante jeune femme. Prince en est fan.
MARIZA : « Fado Em Mim » (Portugal) Un fado métissé d’Afrique, par une diva platine d’origine du Mozambique.
MADREDEUS : «  Movimento » (Portugal) Le groupe lisboète emmené par Teresa Salgueiro sort de l’ornière fado.
ANTONIO ZAMBUJO : « Outro Sentido » (Portugal) Portugais de sang mais Brésilien dans l‘âme, avec un naturel satiné.
LA SQUADRA : « Chansons Génoises » (Italie) Un chœur génois de dockers vétérans, des chants qui fleurent la Méditerranée.
GIANMARIA TESTA : « Vitamia » (Italie) L’ancien chef de gare de Côme est un poète lunaire et charmeur du quotidien.
LUCIO DALLA : « Caruso » (Italie) Il est mort trop tôt, le troubadour engagé qui sanctifia Caruso. Un bonheur !
BANDA IONICA : « Bande Italiane » (Italie) Une fanfare sicilienne passant du solennel à l’intrépide, cousine des balkaniques.
ROZA ESKENAZI : « Rembetissa » (Grèce) LA voix historique du rebetiko, ce blues grec des hors-la-loi. Poignant.
BURHAN OÇAL & ISTANBUL ORIENTAL ENSEMBLE : « Grand Bazaar » (Turquie) L’immense percu stambouliote reproduit musicalement les ambiances du bazar.
Europe nordique
Les pays scandinaves sont depuis longtemps à la pointe d’un jazz à la fois éthéré et intense. Plus récemment, l’electro a donné un supplément d’âme à ces musiques du grand nord : froid dehors, chaud dedans, au contraire de l’omelette norvégienne. Quant à l’Islande, Björk y mène le bal. Mais elle n’est pas seule…
MARI BOINE : « Gula Gula » (Norvège) La musique saami des Lapons par une voix givrée et gutturale du grand nord.
JAN GARBAREK : « Visible World » (Norvège) Un sax des mers froides qui réchauffe les grands espaces. Enivrant
BUGGE WESSELTOFT : « New Conception Of Jazz – Filming » (Norvège) Le boss de « Jazzland », label de la riche scène electro jazz scandinave.
NILS PETTER MOLVÆR : « Solid Ether » (Norvège) Une trompette electro, entre jazz et rock, sacrément conquérante et musclée.
LYKKE LI : « Wounded Rhymes » (Suède) Un son expérimental que survole une voix haut perchée, avec remixes pertinents.
NENEH CHERRY : « Man » (Suède) Fille du trompettiste de jazz US Don Cherry, Neneh « sonne » soul décalé.
AGNES OBEL : « Aventine » (Danemark) Une posture nostalgique qui cartonne en Europe, en lisière du jazz et de la pop.
SUSI HYLDGAARD : « Something Special Just For You » (Danemark) Sortie du cocon jazz, elle se lance dans un électro pop… électrisant.
DAFUNIKS : « Enter The Sideshow Groove » (Danemark) Un funk bouillonnant mâtiné de rap qui prospère sur les scènes de Copenhague.
MARILYN MAZUR : « Future Song Dayloight Stories » (Danemark) On l’a découvert avec Miles Davis ! Marylin Mazur est une percussionniste fertile.
BJÖRK : « Post » (Islande) L’Islandaise a envoûté la planète avec le tempérament volcanique de sa terre natale.
GUSGUS : « Gusgus » (Islande) La scène islandaise ne se réduit pas à Björk, témoin ce groupe electropop des 90’s.
Îles Britanniques
On ne vous fera pas l’injure d’inclure les Beatles ou les Rolling Stones dans ce top 12. L’un ou l’autre (ou les deux) sont déjà dans votre cœur. Voici plutôt une diagonale arbitraire qui court sur presque cinq décennies. Avec un plateau garni de rock, blues, folk, electro. Et puis des Écossais, des Irlandais, des Anglais….
LONNIE DONEGAN : « Rock Island Line » Avant les Beatles, il y eut le skiffle, folk rock des 50’s, et « Sir » Lonnie Donegan.
VAN MORRISON : « The Best Of Van Morrison vol 3 » De « Gloria » avec Them à une riche carrière solo, l’Irlandais laisse son empreinte.
THE KINKS : « Greatest Hits » Les  groupe des frères Ray et Dave Davies a accouché d’un chapelet de thèmes inoxydables.
RADIOHEAD : « OK Computer » La pop mâtinée d’electro et souvent mélodique marque le début de ce siècle.
ALICE RUSSEL : « Pot Of Gold » La remuante miss Russel perpétue la Blue Eyed Soul 70’s du nord britiche.
JOHN MARTYN : « Live At Leeds » L’Écossais au timbre brumeux frise l’hypnotique avec un groove entêtant.
ERIC BURDON & THE ANIMALS : « Retrospective » Des Animals, concurrents des Stones et des Beatles à Burdon en solo, soul forever.
JAMES BLAKE : « James Blake » Une voix brouillard majestueuse sur canapé dubstep-grosses basses : prenant.
BRIAN ENO : « Ambient 1 – Music For Airports » Producteur sur-actif, Il a sorti du ringard les musiques d’ambiance. Classieux.
GORILLAZ : « Demon Days » Un combo virtuel qui la joue hip hop, trouvaille du virevoltant Damon Albarn.
THE CLASH : « London Calling » Le Londres des 80’s brûle… pour les Clash. Salutaire rébellion contre la pop 80’s
THE YOUNG TRADITION : « The Young Tradition » Trio élisabéthain quasi a capella, TYT domine l’effervescente scène folk anglaise.
États Unis : Black Music (Soul, Hip Hop, Blues)
Bien sûr, il y a les incontournables du genre, Michael Jackson, Tina Turner, James Brown, Stevie Wonder, et les poids lourds du hip hop. Bonne occasion pour les contourner, justement, au profit d’albums fondateurs (Grandmaster Flash, Gil Scott Heron, Prince), d’artistes méconnus (Mavis Staples, Terry Callier) ou de personnages transversaux  (Taj Mahal, Nina Simone) et de nouveaux venus (Gregory Porter, Aloe Blacc).
TAJ MAHAL : « Giant Steps – De Ole Folks At Home » Bluesman incroyablement versatile, avec ingrédients reggae, malien, indien…
OTIS REDDING : « My My My-The Complete & Umbelievable Dictionary Of Soul) » Un succès planétaire pour ce soulman sixties trop tôt disparu. Frisson garanti.
GREGORY PORTER : « Water » Un nouveau venu dans la galaxie jazz & soul, à l’aise dans tous les répertoires.
NINA SIMONE : « Love Me Or Leave Me » Grosse émotion pour Dame Simone, chanteuse, pianiste et femme à poigne.
MAVIS STAPLES : « One True Vine » D’abord en famille avec Staples Singers, Mavis est un joyau de la planète soul.
PRINCE : « Controversy » Le Rogers Nelson des débuts, dans les 80’s, est d’emblée le prince de la black music.
GIL SCOTT HERON : « Pieces Of A Man » Le patriarche du rap avant le rap, avec « The Revolution Will Not Be Televised ».
ARETHA FRANKLIN : « You Make Me Feel Like A Natural Woman » « Lady Soul », un titre éternel pour Aretha, formé au gospel familial.
GRANDMASTER FLASH & THE FURIOUS FIVE : « The Message » Le Grandmaster, maître du hip hop old school : « The Message ». Emblématique.
THE ROOTS : « Things Fall Apart » Hip Hop « concerné » avec musiciens live, venus du jazz, de l’electro et de la soul.
LAURYN HILL : « MTV Unpluggled N° 2.0 » La voix féminine des Fugees s’émancipe et sort un album rap sur canapé acoustique.
JILL SCOTT : « Who Is Jill Scott ? » Une Aretha du nouveau siècle, âme soul déchirante pour un R n’ B brillant.
TERRY CALLIER : « Timepiece » Un timbre soyeux, consacré eu Europe mais négligé aux USA. Imparable.
ROSEAUX FEAT ALOE BLACC : « Roseaux » Une prod française, comme un écrin satiné pour le soulman US Aloe Blacc.
MARVIN GAYE : « What’s Goin’ On » Le tenant de la griffe « Motown », une voix tout simplement craquante.
États Unis : Rock, Pop, Folk
Le domaine est vaste, alors, là encore, on va zapper les monstres sacrés, les Elvis Presley et autres Lou Reed ou Beach Boys, pour aller vers l’underground (Laurie Anderson, Antony & The Johnson), opter pour des albums singuliers d’artistes au top (Dylan, Springsteen), exhumer des figures dans l’ombre (Tim Hardin, Laura Nyro, JJ Cale). Bon voyage sonore !
BUDDY HOLLY : « The Best Of Buddy Holly » Le père de « Peggy Sue », fauché à 23 ans, a rendu dingues les teenagers des 60’s.
TONY JOE WHITE : « Tony Joe » Son « Swamp rock », un rock des marais avec groove ténébreux, est envoûtant.
HANI EL KATIB : « Head In The Dirt » Le rugueux rock garage des années 2010 par un américain d’origine palestinienne.
TALKING HEADS : « Remain In Light » Le groupe icône des 80’s, rock métissé du groupe de David Byrne, énergétique.
LAURIE ANDERSON : « Big Science » « O Superman », chant post moderne et pré electro, une performance esthétique.
JJ CALE : « Naturally » Entre rock et blues, une musique chuchotée sur tempo « lazy » (paresseux)
BRUCE SPRINGSTEEN : « Nebraska » Le rocker de Philadelphie dans une posture minimale, voix et guitare acoustique.
BOB DYLAN : « Bob Dylan » Le tout 1° disque de Dylan, passé inaperçu en 62. Un bijou de folk blues.
TIM HARDIN : « Suite For Susan Moore / Bird On A Wire » Méconnu mais mythique, un folk nostalgique avec background jazzy. Essentiel.
ANTONY & THE JOHNSONS : « Antony & The Johnsons » Univers underground et voix saisissante, Antony intrigue, embarque, sidère.
LAURA NYRO : « Gonna Take A Miracle » Quasi-inconnue chez nous, Laura est l’Amérique ado des 70’s. Une princesse.
Canada
Les voisins du dessus des USA ont toujours été pourvoyeurs d’artistes pour les galaxies folk, pop, jazz et jusqu’à l’electro. Mais à côté des  nombreux anglophones, la communauté québécoise a elle aussi irrigué la France. Plutôt que les Charlebois et autres Vigneault, j’ai opté pour des oubliés, Latraverse et Rivard.
JONI MITCHELL : « Mingus » Projet audacieux,  Joni Mitchell chante Charlie Mingus : Jazz around the Folk.
BUFFY SAINTE MARIE : « Little Wheel Spin & Spin » Canadienne de la tribu indienne Cree, voix prenante sur canapé folk rock.
A TRIBE CALLED RED : « Nation II Nation » Trio de DJs/MCs pour un vigoureux mix techno – pow wow, une transe electro-tribale.
PLUME LATRAVERSE : « Le Lour Passé Vol II » Rocker trash, façon Tom Waits francophone, rien que pour « Pleure Pas Petite Fille »
CHLOE CHARLES : « Break The Balance » Une nouvelle venue, glamour dans sa posture soul folk ! Un groove rafraîchissant
KATA & ANNA McGARRIGLE : « Dancer With Bruised Knees » Choristes de Dylan, les sœurs bilingues ont ensemble une belle carrière. Classe !
KELLYLEE EVANS : « Lose Yourself » La jazzwoman de Toronto reprend Nina Simone, Eminem, Stromae : brillant
BEAU DOMMAGE : « Beau Dommage » « La Complainte Du Phoque En Alaska » a bercé les 70’s. Depuis, Michel Rivard roule solo.
Caraïbes francophones
Dans les années 70, le compa haïtien régnait sur toute la Caraïbe Francophone (et sur New York), avec notamment Tabou Combo. Puis est arrivé le zouk de Kassav’, autre phénomène quasi planétaire. En même temps, la biguine résistait à travers son pacte avec le jazz, les tambours frappaient fort, de gwo ka guadeloupéen en belê martiniquais. Et la Jamaïque a ses versions créoles, de reggae en dancehall. Les courants (musicaux) circulent.
BEETHOVA OBAS : « Pa Prese » (Haïti) Des mots sentis sur canapé bossa crypto brésilien : Beethova, c’est l’émotion pure.
EMELINE MICHEL : « Rasin Kreyol » (Haïti) Une voix câline qui exalte cette culture créole, lui donnant une belle dimension.
TABOU COMBO : « Live À l’Olympia » (Haïti/USA) Le groupe-phare du compa haïtien a fait chalouper la planète avec « New York ».
TI CELESTE : « Ti Celeste » (Guadeloupe) Un des maîtres du gwo ka, le tambour guadeloupéen synonyme de résistance.
KASSAV’ : « Live Stade De France » (Guadeloupe/Martinique) Au départ, le zouk, c’est la fête au village. Avec Kassav’, c’est au Stade de France.
AL LIRVAT/ROBERT MAVOUNZY : « Lirvat & Mavounzy » (Guadeloupe / Paris) Entre jazz et biguine, le Paris de l’après-guerre revendiquait son swing créole.
MALAVOI : « Le Meilleur » (Martinique) Entre biguine et groove, avec chanteur et cordes, Malavoi EST la Martinique.
E.ZY KENNENGA : « EK Trip Live » (Martinique) En écho à la Jamaïque, le dancehall s’est trouvé une seconde patrie en Martinique.
MARIO CANONGE : « Trait d’Union » (Martinique) Mario, caïd du piano jazz, est aussi à l’aise avec la biguine que dans le be bop.
DEDE SAINT-PRIX : « Le Meilleur De Dédé-Saint Prix » (Martinique) Le chouval bwa (cheval de bois) est donné par le rythme du manège. Dédé fait tourner.
JENNY ALPHA : « La Sérénade Du Muguet » (Martinique) Chanteuse et danseuse depuis les 30’s, Jenny a enregistré son 1° disque à… 95 ans !
PRINCE KOLONI : « Introducing Koloni » (Guyane) Né dans la forêt amazonienne, Koloni est le petit prince du reggae made in Guyane.
Jamaïque – West Indies
Qui dit Jamaïque dit Bob Marley et Jimmy Cliff.  On partira donc du principe d’égrener la riche scène de l’île, du ska ou rocksteady au reggae, sans oublier le raggamuffin, qui cartonne dans le monde entier. Du rastafarisme pacifique au teigneux dancefloor, ce petit territoire aura engendré d’immenses richesses. Mais n’oublions pas l’autre archipel anglophone, Trinidad & Tobago, terres du calypso et de la soca.
TOOTS & THE MAYTALS : « Funky Kingston » (Jamaïque) Ska, rocksteady (reggae d’avant le reggae) + soul & funk : la belle cuisine de Toots.
LINTON KWESI JOHNSON : « Independant Intavenshan : Island Anthology » (Jamaïque/GB) Le dub poet jamaïcain de Londres est une rigoureuse et forte parole engagée.
GLADIATORS : « Studio One Sessions » (Jamaïque) Le mythique Studio One de Coxsone est pôle essentiel et rampe de lancement.
MAJOR LAZER : « Free The Universe » (USA) Le producteur US Diplo mixe dancehall jamaïcain, hip hop et electro : succès planétaire.
LEE SCRATCH PERRY : « Panic In Babylon » (Jamaïque) Sorcier du son et expérimentateur entre reggae et dub, Lee Perry reste inclassable
BOUNTY KILLER : « Down In The Ghetto » (Jamaïque) Un maître du raggamuffin et de la scène dancefloor, radical et tranchant.
BURNING SPEAR : « Live In Paris – Zénith 88 » (Jamaïque) Un des grands propagateurs de la philosophie rastafari, adulé en Europe depuis 30 ans.
GARNETT SILK : « The Definitive Garnet Silk » (Jamaïque) La voix soyeuse (silk) de Garnett le bien nommé. Peu connu ici, Silk est mort en 94.
GREGORY ISAACS : « Night Nurse » (Jamaïque) Contemporain de Marley, ce apôtre de Jah et du Lover’s Rock enchante l’île depuis 68.
WINSTON MC ANUFF : « Paris Rocking » (Jamaïque/France) Installé à Paris, le rastaman a « pimenté » son reggae avec des français (Java, -M -…)
CALYPSO ROSE : « Trinidad » (Trinidad & Tobago) Reine du carnaval de Trinidad dès 72, Rose est une pétillante et gouailleuse chanteuse.
ANDY NARELL : « Tatoom » (Trinidad/USA) Le caïd US du pan ou steel drum trinidadien l’a fait rentrer dans le monde du jazz.
Brésil
Plus qu’un pays, un continent. Le seul pays d’Amérique Latine qui parle – et chante - Portugais est aussi créatif que l’axe USA/Îles Britanniques. Dans toute sa diversité, de la câline bossa nova à l’espiègle samba chanson, de l’inventif Brasil jazz à la turbulente samba rock, sans parler des aventureux percussifs et du foisonnant pôle du nordeste. Plus Caetano Veloso : s’il n’en reste qu’un…
CAETANO VELOSO : « Antologia 67>03 » Au top depuis 45 ans ! Le poète chanteur charmeur EST le Brésil à lui seul.
GAL COSTA : « Recanto » La muse des 60’s revient, prod electro minimale de Caetano Veloso et son fils Moreno.
JORGE BEN : « Samba Esquema Novo » La samba plus l’électricité : dès 1963, Jorge Ben est le boss de la samba rock.
SEU JORGE : « Cru » Une prod française classieuse pour le chanteur acteur de « La Cité De Dieu ».
JOAO BOSCO : « Obrigado Gente : Ao Vivo » Sambiste-chroniqueur des rues de Rio avec swing afro, Bosco est un crack.
CRIOLO : « Nò No Orelha » Il passe de l’afrobeat au rap, du funk à la samba avec aisance : l’artiste 2013.
ELIS REGINA & TOM JOBIM : « Elis & Tom » Jobim, l’architecte de la bossa, et Elis, la fille du sud : intense et tendre duo.
PAULINHO DA VIOLA : « Perfil » La samba-chanson a sa figure incontournable : douce voix et grande science.
NANA CAYIMMI : « Noite Do Meu Bem » Une voix de velours : la fille Caymmi  chante ballades et boleros comme personne.
HAMILTON DE HOLANDA : « Brasilianos 1, 2 & 3 » Le king du bandolim, la mandoline du cru, est le caïd du choro, swing+jazz+samba
ELZA SOARES : « Do Coccix Até O Pescoço » Tina Turner do Brasil, Elza passe de la samba au funk avec une posture impériale.
MARCELO D 2 : « Looking For The Perfect Beat » Le hip hop made in Brasil tient son maître, un flow tonique sur beat samba.
LENINE : « Labiata » Le chantre de la musique du Nordeste, un nom insolite, un tempérament trempé.
SPOK FREVO ORQUESTRA : « Passo de Anjo Ao Vivo » Big Band cuivré de Recife, tel un Duke Ellington tombé dans le carnaval nordestin.
CHICO BUARQUE : « Construção » Le poète-chanteur est un cador du jeu de « Construção »… des mots. Chapeau !
RAMIRO MUSOTTO : « Civilisação & Barbarye » Le percu argentin de Bahia a réalisé l’album référence de l’electro-Brésil. Essentiel.
CARLINHOS BROWN : « Diminuto » Le bouillant chanteur et percu de Salvador dans un soyeux album à contre emploi.
GILBERTO GIL : « Expresso 2222 » Tropicaliste en 67, Ministre de la Culture en 2003, Gil est l’âme de la culture noire.
JOAO GILBERTO : « Amoroso » Le pape de la bossa dans un écrin de velours, voix susurrante et guitare minimale.
TOM ZE : « O Melhor De Tom Zé » Oublié du tropicalisme, exhumé par David Byrne, Tom Zé est le « Dada » do Brasil.
HERMETO PASCOAL : « Montreux Jazz Ao Vivo » Lutin, multi-instrumentiste du Brasil jazz, Il a estomaqué Montreux et Miles Davis !
Cuba & Salsa
D’un côté, Cuba, la mère patrie du latino au nom générique de salsa. Le disque emblématique de ces dernières années, « Buena Vista Social Club », réunion des anciens de Cuba, a fait le tour du monde. De l’autre, Nueva York, sa déferlante salsa avec le label Fania, Celia Cruz, Tito Puente. Et le mix latino + Afrique (Fonseca, Africando), voire futuriste (Omar Sosa, Mala, Anga Diaz). Que de voies royales !
BENY MORÉ : « El Barbaro Del Ritmo » (Cuba) Le grand maître de la nuit à La Havane des années 40 à 60. Irrésistible.
LOS VAN VAN : « Por Encima Del Nivel » (Cuba) 4 décennies de timba, la salsa cubaine, avec cuivres tranchants. Un classique.
IRAKERE : « Bacalao Con Pan » (Cuba) Le mariage musclé et parfait du jazz et de Cuba, apparu en Europe dans les 80’s.
COMPAY SEGUNDO : « Senior De Cuba ! » (Cuba) Sorti de sa retraite à 85 ans, star mondiale avec Buena Vista : 10 ans de renouveau.
OMARA PORTUONDO : « Magia Nera » (Cuba) L’unique présence féminine de Buena Vista est une grande dame du bolero.
ROBERTO FONSECA : « Yo » (Cuba) Jeune garde du piano latino à Cuba, Fonseca invite l’Afrique. Retour aux sources.
CELIA CRUZ & LA SONORA MANTANCERA : « Angelitos Negros » (Cuba/USA) Cubaine émigrée à Nueva York, l’ébouriffante Celia devient la Reine de la salsa.
HECTOR LAVOE : « Greatest Hits » (Porto Rico/USA) « El Cantante », le chanteur (son tube), mort trop jeune, est la voix d’or de la salsa.
TITO PUENTE : « Dance Masters : Oye Como Va » (Porto Rico/USA) Le facétieux maestro des percus a fait danser la planète avec « Oye Como Va ».
FANIA ALL STARS : « Live At Yankee Stadium Vol 1 & 2 » (USA) Mythique concert-réunion des caïds de la salsa newyoricaine. Rutilant.
RUBEN BLADES : « Buscando America » (Panama/USA) Avocat, acteur pour Jarmush et chanteur-chroniqueur salsa (« Pedro Navaja »).
ANGA DIAZ : « Echu Mingua » (Cuba/France) Percussionniste cubain d’élite parti trop tôt, il laisse un album précurseur.
OMAR SOSA : « Free Roots » (Cuba/USA) Master pianiste cubain, il court le monde avec expériences uniques, ici le rap.
MALA : « Mala In Cuba » (GB/Cuba) Un DJ producteur anglais de house et dubstep confronte l’electro à Cuba.
AFRICANDO : « World Music Legend vol 1 » Rythmique et cuivres latinos de NY, chanteurs d’Afrique. Dosage idéal.
Amérique Latine hispanique
Hors salsa, l’Amérique Latine Hispanique a vu éclore moult genres musicaux, du tango de Buenos Aires à la cumbia des campagnes colombiennes. Tout à bougé avec les décennies qui filent, le tango est devenu electro, la cumbia digital enflamme la nuit argentine, se pare de guitares rock au Pérou ou fraie avec le hip hop au Mexique. De quoi perdre le nord.
CALLE 13 : « Entren Los Que Quieran » (Porto Rico/USA) Le groupe leader de la scène hip hop latino, engagé et comblé de Grammy Awards.
CHAVELA VARGAS : « Para Perder La Cabeza » (Mexique) Voix de chevet d’Almodovar, emblème de la musique ranchera et idole du Mexique.
NORTEC : « Tijuana Sound Machine » (Mexique) Le collectif electro de Tijuana : Bostich et Fussible customisent leurs racines. Arriba !
MEXICAN INSTITUDE OF SOUND (MIS) « Manos Arriba » (Mexique) Camilo Lara, DJ electronica de Mexico City, navigue entre funk, cumbia et ranchera.
AXEL KRYGIER : « Pesebre » (Argentine) Chanteur, pianiste, flûtiste, DJ, producteur : Axel est un génial artisan des sons.
GOTAN PROJECT :  « Tango 3.0 » (Argentine/France) C’est en France que le tango s’est paré d’habits electro : succès planétaire.
LA YEGROS : « Viene De Mi » (Argentine) Musique rurale colombienne = cumbia digital en Argentine. By La Yegros .  
ASTOR PIAZZOLLA : « Tango Zero Hour » (Argentine) La revolucion del tango : Piazzolla l’a emmené ailleurs, aux confins du jazz.
MELINGO : « Maldito Tango » (Argentine) Rocker, tendance punk, devenu tanguero limite trash : une perle du tango nuevo.
ROBERTO GOYENECHE : « La Maxima Expresion Del Tango » (Argentine) « El Polaco », le Polonais de Buenos Aires, une voix 60’s rappeuse de fin de nuit. 
ONDATROPICA : « Ondatropica » (Colombie) Un All Stars colombien cuivré sonne la charge de la cumbia modernisée.
  TOTO LA MOMPOSINA : « La Bodega » (Colombie) La musique caraïbe de Colombie a pris un coup de jeune avec la pétulante Toto !
SUSANA BACA : « Afrodiaspora » (Pérou) On doit à l’émouvante Susana la résurrection de la moribonde musique noire du Pérou.
CHICHA LIBRE : « Canibalismo » (Pérou/USA) Des Français de New York exhument en 2012 la chicha péruvienne, cumbia-rock 60’s.
DENGUE DENGUE DENGUE : « Alianza Profana » (Pérou) Duo audiovisuel péruvien avec ingrédients cumbia, dubstep, dancehall. Futuriste !
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Pour le Mag Voyageurs du Monde, Rémy Kolpa Kopoul approfondit, grâce à un texte “pointu et instructif”, un sujet “musical et transversal”... ▼
La diagonale de la cumbia
Les genres musicaux ont toujours circulé d’un pays à l’autre dans l’Amérique hispanique. Le tango de Buenos Aires a trouvé une autre capitale avec Medellin, en Colombie. Le langoureux bolero, d’origine espagnole, a vraiment éclos à Cuba et rebondi au Mexique. Née à New-York, la salsa (sauce) porte en son nom le mix Cuba x Porto Rico. Et la cumbia ? Comment, partie des campagnes colombiennes de la côte atlantique dans les années 1800, s’est-elle retrouvée au Mexique, à Panama voir au Pérou, pour finalement rebondir dans les banlieues chaudes de Buenos Aires, en « cumbia digital » à l’aube du 21° siècle ? À Paris aussi, la cumbia dans tous ses états a ses soirées (« Mama Cumbia Sound System »), ses DJs (Captain Cumbia, Pedrolito) et surtout son public, peu communautaire, où on croise aussi les adeptes du balkanique ou du dancehall jamaïcain, plus que celui de la salsa. Normal, les salseros pratiquent des chorégraphies parfois compliquées, alors que pour la cumbia, il suffit d’avoir ses deux pieds et un (bon) sens du tempo. Plus ou moins rapide, parfois en lisière du lascif. Longue histoire, donc, que celle de ce genre musical rural né des esclaves afro-colombiens, et qui a résisté à toutes les répressions comme à toutes les modes, parfois en émigrant vers d’autres cieux d’Amérique Centrale, Mexique ou Panama, en s’enrichissant à l’occasion d’ingrédients (et d’instruments) indigènes, mais sans changer d’apparat. Toujours est-il que dans les années 1960, la cumbia reste avec le vallenato le rythme et la danse inoxydables de Colombie. Première digression inspirée de son époque, la chicha péruvienne, improbable mix psyché-surf music avec guitare sixties, sur ce tempo paresseux, passé aux oubliettes avant d’être exhumé dans les années 2010 par un groupe franco-latino de New-York, la Chicha Libre. Le rythme colombien a bel et bien ressurgi à quelques milliers de kilomètres de ses bases, à Buenos Aires. À l’origine de ce rebondissement dit « cumbia digital », un collectif et un label, ZZK. Quoique… Disons que ZZK s’est monté sur les vibz de ce courant, qui a longtemps grandi dans les marges. Une bande de bricolos qui se sont approprié les facilités de la technologie, avec moult sons vintage (synthés sixties, boîtes à rythme première génération), et infrabass empruntés à Miami. Electro-rigolo, en quelque sorte, avec en fond (et en mots) cette tendance alter-rebelle qui prospère sur les ruines de la politicaillerie argentine. En plus, le phénomène n’est pas seulement parti des soirées ZZK dans les clubs ou les troquets du centre de Buenos Aires, mais aussi du « Sur », cet interminable sud jadis chanté par le king du tango Carlos Gardel. Encore aujourd’hui, à Temperley ou Banfield, banlieues au nom anglais, et aux enfilades de pavillons de briques à l’identique, plus britiche que nature, des hangars branlants accueillent le week-end des masses de jeunes souvent sans boulot, que la cumbia electro… électrise. Une cumbia à l’occasion mâtinée de raggamuffin mais aussi d’ingrédients chamamé (le rythme rural du nord argentin) voire andins. Certains anciens de l’underground porteño (de Buenos Aires) s’y sont mis, tel Gaby Kerpel, devenu King Coya, qui a propulsé une pétillante voix, La Negros, dont le « Viena De Mi » est déjà repris par les radios européennes et latino-US. D’autres DJs-producteurs ou collectifs, comme les Frikstailers ou Cumbia Binary Orchestra (avec « Gigante », tube de dancefloors) ont sorti leur album en Argentine (et sur le net). Il y a aussi Emiliano Gomez, alias El Hijo de la Cumbia, précurseur du mix cumbia/ragga. Ailleurs, la cumbia se globalise, tout en gardant sa spécificité, ainsi le hip hop des Mexicains multi « awardisés » Calle 13, les Texans du Grupo Fantasma, MIS (Mexican Institue of Sound) ou Nortec Collective de Tijuana et encore, entre France et Argentine, l’excellent songwriter et multi instrumentiste Axel Krygier. Enfin, pour aller bien plus loin, de Melbourne, Australie, The Cumbia Cosmonauts. Histoire de refermer ce cercle caliente, les Colombiens nous offrent Ondatropica, sorte de all stars de la cumbia, autour de l’Américain Will Holand, pilier du groupe Quantic. Vraiment, la cumbia a de beaux jours (et de belle nuits !) devant elle.
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Voyageurs au Brésil
Lorsqu’il était sollicité pour s’exprimer sur son cher Brésil, le ConneXionneur devenait intarissable. Ce fut donc une revue entière qui devint nécessaire : Voyageurs au Brésil. Consultable en ligne, (disponible en téléchargement au format pdf), elle est toujours mise à l’honneur sur le site de la vénérable agence.
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▲ Photos de Rémy Kolpa Kopoul © Thomas Mailaender
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axel-sgd · 5 years ago
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Lundi 2 septembre, la fin de l’épopée. 
C’est la rentrée des enfants : celle que j’ai longtemps redouté. J’ai laissé un an à cette vie. J’ai rempli ma part du contrat. 
De fil en aiguille le dernier point de suture se forge. On t’interne ou on t’enterre. Je suis devenu dingue, je ne m’en souviens plus. Il n’y a plus d’amis à l’hôpital pour te sauver quand tu coules. 
Mi sagesse, mi colère, bipolaire. 
Vie sans soleil. Loin de l’hospitalité. Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chat. Tu t’envoles loin de moi. Mais c’est ton chemin. Comprendre pourquoi on s’acharne à vivre. Pourtant, je ne veux plus mourir. 
J’ai écris des dizaines d’autres textes que j’ai complètement fait disparaitre. Peut-être que celui-ci, s’en ira aussi dans l’oubli. J’écris tout ça car je ne parle plus trop. 
Une bouteille à la mer entre une vague et des rochers. J’y avais écris un petit mot pour ma mère, pour mes erreurs. Pour mes mauvaises décisions, pour ces choix qui ont fait qu’on ne m’aime plus. 
Face à cette ville qui peu à peu sombre dans la nuit, je perds ma plume. Écorché vif, la pluie à l’horizon, je t’ai confié ce secret, le mensonge reste omniprésent, à trop chercher les fleurs du mal, je suis tombé sur des mines. 
Un trèfle à quatre feuilles à côté d’une photo de mon parrain dans mon porte feuille en cuir. Le malheur passera de toute façon, avec l’amour ou une arme. 
Peut-être aurait-on mieux fait de m’avorter. Evidemment j’ai le syndrome Peter Pan, alors oui, c’est un nouveau Septembre, et il y a un an, je commençais ce récit non linéaire de l’existence.  Aujourd’hui, le crédit est passé : mais j’en accorde un autre. J’offre à la vie le bénéfice du doute, je lui laisse le droit de me surprendre. Je lui offre la possibilité de me convaincre qu’elle est belle. Et peut-être un jour, quelqu’un portera mon nom. Il écrira son Septembre, je me sentirai coupable de ce choix égoïste, c’est, sans doute, le cycle de la vie.  Le problème c’est l’amour, mais c’est aussi la solution. Ouvrir son coeur, mais pas ses veines, même quand on sait que tout est vain. Tu me disais : tu as des beaux yeux verts, mais ils sont cernés de noir. Cette vie était triste et fermée. Je veux tout faire pour partir, des rires sans acides, des rimes lucides, du bonheur sans MDMA. Des visions rien que dans mes rêves, mais plus dans la vie. Est-ce que qu’au paradis tu m’attendras? 
Je dois me reconstruire. Paramor. Rien pour amortir la chute. Les écrits s’amorcent. Hier je t’ai vu dans le ciel, je t’ai vu dans mon ombre, que la nuit soit reine. Que je devienne aveugle. Que je devienne sourd, Que je ne puisse plus parler. Qu’il ne me reste que l’écriture.  J’écris une dernière fois : noyé dans Bikini Bottom. Pisser sur les rosiers de ta mère. Je pense au nom de ces médicaments que je ne prends plus. Je parle de cet alcool que je ne bois plus vraiment. J’ai changé. Tout était terne. Que face place au silence. Je suis guéri de la vie, mais toujours pas de toi.  Le meilleur des tosma ne chasse pas le pire des cauchemars. La meilleure des musiques n’a pas le BPM de ton coeur.  Entre coke & cocktail, je me suis égaré. Je renais pourtant : j’ai freiné la dérive.  La gueule dans les chiottes, je me suis dégoutté cent fois. C’est si dur de s’aimer. Mais seul dans ce lit, sur ce matelas, tout est amer. 
Alors je laisse enfin mes plaintes à la nuit. Septembre recommence, tu l’auras compris. J’avais envie de tout foutre en l’air. Après les coups, j’ai voulu que l’on me couve. Anton est mort sous couveuse.  
Je veux vivre pour lui. 
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journaljunkpage · 6 years ago
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HYBRIDES CRÉATURES
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Anna MAISONNEUVE / Les Baigneurs, performance avec Yvan Clédat et Corine Petitpierre, durée variable, 2017 - © Y. Clédat 
CLÉDAT & PETITPIERRE 
Invité par l’Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord, le duo envahit Périgueux avec son univers loufoque et fourmillant qui aime à égrener des références à l’histoire de l’art.
Yvan Clédat et Coco Petitpierre piochent à loisir dans le vaste corpus de l’histoire de l’art du xxe siècle. Leur « parade moderne » s’organise ainsi autour d’un cortège carnavalesque de personnages qui convient chacun un fragment de chef-d’oeuvre emprunté à un tableau célèbre. Un visage vert flanqué d’un costume à carreaux rouges et d’un fusil en guise de nez synthétise L’Ellipse de René Magritte. Un renifloir convoque l’étrange chimère de Victor Brauner (Indicateur de l’espace) quand, ailleurs, se devinent d’autres paternités : Homme, moustache et nombril de Hans Arp ; Sportifs de Kasimir Malevitch ; l’Ubu Imperator de Max Ernst ; l’un des Deux masques de Giorgio de Chirico ; le hurlement horrifique de Munch ou la Femme avec un chat de Fernand Léger.
Au total, le duo de plasticiens a concocté une dizaine de créatures oniriques. Présentées inertes ou animées lors de performances, ces sculptures à activer investissent l’espace culturel François- Mitterrand. Lors du vernissage, elles seront rejointes par Les Baigneurs, un couple de grosses poupées en maillots à rayures, qui détourne pour sa part avec une impertinence toute balnéaire l’imaginaire d’un thème cher à Picasso, Dufy, Cézanne ou Matisse.
L’épopée insouciante de Clédat et Petitpierre se poursuit avec leur dernière création Ermitologie : une exploration théâtrale des différents états du corps entre la sculpture et le vivant. Cette représentation croisée de Flaubert, de Giacometti, d’art paléolithique, de Max Ernst et de renaissance italienne affiche malheureusement déjà complet.
« La parade moderne », Clédat et Petitpierre, du mercredi 20 mars au vendredi 12 avril, espace culturel François-Mitterrand, Périgueux (24000). Vernissage, vendredi 5 avril, 18 h. culturedordogne.fr
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#ProgrammeTV : Wolverine, Mesrine, La Ligne Verte… La sélection télé de Public !
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Mesrine, l'instinct de mort  - France 3Le 2 novembre 1979, porte de Clignancourt, à Paris, l’épopée criminelle de Mesrine s’achève dans le sang. Flash-back : à 23 ans, celui qui n'est pas encore l'ennemi public numéro 1 s’engage en Algérie d’où il reviendra esquinté. Son retour à la vie civile se fera sous le double signe du braquage et de la révolte. Wolverine : Le combat de l'immortel – TMCLogan, le mutant aux griffes d’acier, encore hanté par la mort de Jean Grey, sa bien-aimée, se rend à Tokyo sur les traces de son passé. Désormais vulnérable, il va devoir affronter de nouveaux adversaires humains et mutants… La ligne verte – NT1Au soir de sa vie, un vieillard se remémore l'époque où, gardien-chef du couloir de la mort d'une prison de Louisiane, il fit la connaissance d'un colosse noir doué de pouvoirs surnaturels. Cette rencontre a bouleversé à jamais son existence. >>> Retrouvez le programme télé en intégralité .Alors, qu'allez-vous regarder ce soir à la télévision ?M. RB... Retrouvez cet article sur Public
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Exclu Public : David Carreira : "J’ai hâte de partager l’album avec le public !"
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78682homes · 5 years ago
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CAN-2019: l'Algérie attend le retour de ses héros 78682 homes
http://www.78682homes.com/can-2019-lalgrie-attend-le-retour-de-ses-hros
CAN-2019: l'Algérie attend le retour de ses héros
Place à la grande fête après presque 30 ans d’attente: l’Algérie attend samedi le retour de ses héros, qui ont conquis la deuxième Coupe d’Afrique des nations de son histoire, en battant le Sénégal (1-0) vendredi au Caire, devant près de 20.000 supporters algériens.Jusqu’au bout, l’épopée des Verts –au fond du trou il y a deux ans avec une élimination sans gloire dès le 1er tour de la CAN-2017 et une instabilité chronique autour du poste de sélectionneur– aura été…
homms2013
#Informationsanté
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biking-around-the-world · 2 years ago
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Happy birthday to a Green Legend, the most iconic Saint-Etienne goalkeeper from our glory days - l’épopée verte: Ivan Curkovic
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Joyeux anniversaire Curko. 💚
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universallyladybear · 6 years ago
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victorjorgeartist · 7 years ago
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Rêve du Mercredi 6 décembre 2006 (4 h 31)
À Sébastien Joseph
Tout commence par la promesse d’une soirée agréable en compagnie de K., un ami de longue date. Nous ne nous sommes pas vu depuis très longtemps. Il me rejoint à Paris. Je suis assis au volant de ma voiture tandis que K est affalé dans mon coffre garni de vieux coussins. Nous sommes stationnés devant chez moi, au 151 avenue Ledru-Rollin. On fume des joints comme à la grande époque où, l’œil devinant le jugement de l’autre, nous composions des chansons. Au bout d’un moment, on se décide à sortir pour régler une affaire chacun de notre côté. On convient de se rejoindre à un endroit précis... à l’angle de deux rues inconnues où je vais attendre K. durant des heures.
M’y voilà, j’attends... il ne viens pas. Je commence à m’inquiéter et pars faire une tour dans le quartier pour vérifier qu’il n’est pas en train d’errer, perdu dans cette mégapole qui lui rappelle de mauvais souvenirs. [À l’instant je me dis qu’il faut continuer d’écrire dans mon lit car le sable risque de me glisser des mains sans me laisser le temps d’en extraire l’essence. Allez, je me lève pour poursuivre la transmission du fugace] Je commence à désespérer de retrouver un jour mon ami et sous la menace de cette pensée un sentiment de culpabilité m’envahit. Finalement, je retourne à ma voiture. La nuit tombe. Quand je claque la porte, K. surgit de derrière moi et me lance : « Bah alors ? ». Je l’engueule pour n’avoir pas respecté notre plan bancal. Dans le coffre où il se meut comme dans un appartement confortable trônent deux guitares. Après être sortis de la R 5, on se dirige vers le hall de ma résidence. Alors que K. passe la porte, j’entends le bruit lointain et croissant d’un moteur en surrégime. Le tonnerre approche à grande vitesse. Je me poste sur la chaussée afin de voir de quoi il s’agit. Une grosse berline dévale l’avenue qui, par ailleurs, ne ressemble plus du tout à l’avenue Ledru-Rollin. Elle fait une violente embardée et enfonce plusieurs maisons et boutiques avec l’aisance d’une jeune fille qui passe des perles autour d’un fil. Le conducteur du véhicule est invisible et l’avenue est déserte. Suis-je le seul témoin ?... Non, K. a également vu l’accident. Nous crions notre stupéfaction sans nous entendre, séparés par la vitre épaisse de la porte d’entrée. Je laisse mon ami dans le hall, peut-être de peur qu’il ne disparaisse de nouveau dans la nature, et je m’élance à la poursuite du bolide. Mais une deuxième berline exécute, juste sous mes yeux, la même prouesse que la première. Cette fois les murs et les charpentes craquent sans bruit. « La première voiture a fait le gros du travail » me dis-je. Pas du tout : je réalise qu’une rue étroite passe au travers du pâté de maisons qui vient de se faire emboutir deux fois. À mon grand étonnement cette rue existe en surimpression. L’accident perd un peu de sa superbe. Je reste tout de même persuadé que l’évènement n’est pas sans importance. En m’élançant je n’arrive pas à comprendre les raisons de mon acte. Dois-je secourir les survivants ? Où ne veux-je pas simplement garer ma voiture sur une place non payante, de sorte que demain matin je puisse dormir tout mon saoul. Je suis mentalement disposé à jouer le rôle du pompier, moi qui n’aie ni brevet, ni certificat de secourisme. Or, je réalise assez vite que le courage me manque et je dévie progressivement de la trajectoire héroïque. Abandonnant de manière définitive mon projet altruiste, il ne me vient même pas à l’esprit de composer le 18. Je m’installe au volant de mon pot de yaourt pour la troisième fois et commence à faire des tours dans le quartier. Au loin, les façades annoncent l’ouverture d���un concert de sirènes. Je m’affole car je me sens dans un état proche du coma éthylique. Pourvu que les flics ne m’arrêtent pas. Aucune envie d’entendre un médecin me dire sur un ton rassurant : « Monsieur, vous êtes apte pour une garde à vue ». Je passe sous une halle marchande et, trop effrayé par la perspective de la procédure judiciaire, je troque mon tacot contre un vélo. À l’évidence, l’esprit du moment me conduit à voir dans l’illusion de l’alcoolémie au volant un délit autrement plus grave que le vol réel d’une bicyclette. Chose étrange, ma voiture a rétrécit et s’encastre parfaitement autour de ce vélo. Les deux engins s’accordent à merveille. J’ai là un drôle de véhicule et la fuite reste à prendre.
Je prends tout droit et à droite ; j’estime être à 300 mètres de l’avenue Ledru-Rollin quand soudain je me retrouve dans une ville étrangère. Je viens de perdre Paris. Soleil, palmiers, petites routes, vallées, collines, fontaines et énormément d’enfants que j’ai du mal à esquiver avec mon vélo-auto. Du coup, je soustrais la partie auto. Le vélo ne supporte pas l’amputation et commence à tomber en ruine. Je laisse sur le chemin plusieurs pièces orphelines. Le guidon, la potence et le pédalier me font des misères et comme si la débâcle n’était pas complète, l’engin tout entier, ou du moins ce qu’il en reste, se met à rétrécir. Pour autant, cela ne suffit pas à enrayer ma course... je roule... et sous un ciel paradisiaque mon cœur est à la limite de l’implosion. Les enfants que je frôle sont beaux comme les bambins de Doisneau, mais à peine les ai-je dépassés que je sens la fureur de leur regard croître dans mon dos. N’en pouvant plus, j’opte pour les chemins de traverse. Ceux-ci me font flirter plusieurs fois avec l’accident. Je commence par manquer de me casser la gueule sur le toit d’un hôtel trois étoiles situé en contrebas. Je poursuis en échappant par miracle à une chute d’une trentaine de mètres dans un trou béant dissimulé par un chêne. La pente démesurément prononcée qui amène au cœur de ce trou me rappelle la vallée de la mort. C’était une épreuve pour cycliste tout terrain confirmé qui sommeillait aux confins du parc de L’Hermitage et qui intégrait mon imaginaire du surnaturel lorsque j’avais treize ans. À cette époque je ne l’avais pas encore domptée. Je me demande si ma découverte récente de l’épopée d’Harry Potter n’est pas à l’origine de ma course aux obstacles du côté de chez le Marchand de sable. Poursuivant à travers bois, je tombe trois fois sur des impasses. L’une d’elle m’oblige à rivaliser une seconde fois avec la vallée de la mort ; l’ivresse qui s’est subitement déclarée dans le onzième arrondissement de Paris continue de me tenir compagnie ici. Bientôt, j’aperçois des parents qui rejoignent leurs enfants et qui conspirent contre moi. La paranoïa dit son nom. Audacieux, j’entre dans une maison cerclée d’un jardin magnifique dans l’espoir qu’on me renseigne. Sous le porche, un juif m’interpelle et me demande de lui dire dans les yeux que j’ai du respect pour son peuple. Je m’exécute immédiatement et je m’enfuie, toujours en esquivant les bandes et toujours en me démenant avec ce satané guidon qui ne tient pas sur sa potence. Je me demande désormais si la mienne ne m’attend pas quelque part dans cet enfer aux allures de paradis vanté par les agences de voyage. J’arrive dans un palais qui, vous l’aurez deviné, est somptueux. Marbre, soie bleue d’araignée en rideau de dizaine de mètres, patios, musique et belles femmes. Je suis en plein mythe oriental. J’avale les kilomètres à l’intérieur de cet infini sur mon vélo rouge brinquebalant. Au bout d’une allée se cache une porte entrebâillée. Curieux, je regarde et découvre une salle gigantesque, vide et très haute de plafond. Il faut pour y rentrer descendre trois marches, mais au niveau de la dernière il y a de l’eau transparente et presque sans frisson. Quinze centimètres d’eau sur tout le sol dans cette vaste pièce. Est-ce à dire que vous nous parlez d’une piscine pour lilliputiens ? Oui, mais la plus grande piscine du monde des lilliputiens ! Dans ce rêve comme dans les autres, tout est affaire de proportions. Le carrelage miroite sous une lumière qui tombe d’un plafond menaçant comme un soleil.
Je reviens sur mes pas... à deux roues. Me glissant dans une autre salle où se tient une assemblée, je demande à une femme où se situe l’avenue Ledru-Rollin. Elle me regarde en souriant et me dit qu’il suffit d’aller tout droit en sortant du sanctuaire. Je trouve ses indications légères au regard du périple qui m’a amené dans ce drôle d’endroit. Mais elle a l’air bonne et je la crois. En me retournant, je me cogne à une jeune fille qui marche à reculons et pliée en deux, le dos parallèle au sol. Elle m’entraîne à l’opposé de ma destination. Non sans regret, je me défais d’elle et, en sortant, je salue un portier qui semble stupéfait par ma politesse. Il m’adresse un « au revoir ».
Au bout d’une centaine de mètres, je tombe sous le coup de l’étonnement et de l’effroi. Un pied à terre et abasourdi, je ne fais même plus attention au rythme inquiétant de mes pulsations cardiaques. Devant moi s’étend une mer hurlante. Des vagues énormes roulent bleues, vertes et rouges. Le son de leur déchirement me parvient soudainement aux oreilles et au même moment l’air marin conquiert mes narines. Pas de doute, je suis sur le rivage. Comment aller tout droit ? Impossible ! Je prends à droite par un chemin qui doit être celui des peureux. Longeant la mer en furie, j’arrive sur un rocher que je ne parviens pas à passer. L’écume m’emporte comme un vent capricieux ballade une feuille morte. Je sens la chaleur d’un geyser se répandre dans mon corps. Je suis en vie, les yeux ouverts.
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ettoiliste59 · 8 years ago
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CSHL A forte connotation offensive
CSHL A forte connotation offensive
En session de rattrapage, les «Verts» vont jouer l’attaque face à l’UST. Le revers concédé par les «Verts» à Bizerte n’est forcément qu’un incident de parcours. Le CSHL a jusque-là tenu ses promesses sur le plan comptable et sur celui du jeu. Même volet Coupe de Tunisie, l’épopée actuelle des banlieusards du sud semble prendre une sacrée tournure avec un groupe homogène, ambitieux et nullement…
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