chanson, rock, poésie, doll is mine, Mégamerède, Mamie Machette, des odysées dans la cage
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Release_2012 / Recorded at the SCB [Studio du Calvaire Breton] / mixed by Vj
Neb / Six Divided / Victor Jorge
Tracklist : la touriste infernale_Junk-food_Quasimodo_Les enfants rois
Artwork by Neb
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Biographie de 2012
Palette Europe a vu le jour sur les pavés d’Avignon en juillet 2008.
À l’origine orienté anti-chanson d’auberge, le groupe a évolué vers une sorte de karaoké électro-pop.
Les guitaristes ont troqué leurs folks made in china contre des battes de baseball coréennes et reviennent, accompagnés de Six Divided au synthé/trombone, assener quelques riffs qui tâchent.
Au moyen de son nouveau set, le trio espère convaincre le public qu’une autre mélancolie est possible… même après la disparition de Michel Berger.
Vj
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Au comptoir de La Civette
Au comptoir de la Civette Un sous-fifre de contremaître Comptait le temps qui lui restait Avant de retourner travailler
Ce n’eut été pas faux de dire Qu’il sentait les années fuir Entre ses vieux doigts flétris Par une arthrite ennemie
Un poète au verbe doux Intrigué par le tableau Écrivit « échappez vous » Puis lui passa ce bon mot
Le bienheureux sortit confiant Laissant notre homme frissonnant Ce mot comme une flèche au cœur Il en eut peur
Notre homme alors l’âme à vif Cru qu’il pourrait en fugitif Fausser compagnie Aux sbires de Dame Folie
Mais un pilier de comptoir Grisé prend pitié de lui Et le ramène jusqu’au bar Pour l’entretenir de ses soucis
Le pilier de comptoir est conteur de devinette et ami des destins funestes Prédicateur de la Civette en faveur de l’illusoire et par Le Saint-Sacrement Partage en riant Pains et vins blancs
À mesure que le vieux bonhomme Du malheureux chauffait le sang Dame folie se mit en rogne Du fait de perdre un bon client
La crainte du sous-fifre alors Se vit confirmée dès lors Qu’en son conseil étroit la reine Convoqua son fils Déveine
Déveine le cerveau miné D’un lendemain de cuite sévère Comptait bien plus décomater Dans son lit que sur son couvert
Dame Folie femme de talent Envoya un de ses agents Botter les rêves de son fiston Puis l’informer de sa mission
Un coup de pied herculéen Permis au fils nonchalant Non sans douleur à l’arrière-train De s’envoler dans le ciel d’Orléans
Avant que d’atterrir au seuil Du fameux bar en question Déjà le prophète a l’œil Et attend notre homme canon
Le pilier de comptoir est conteur de devinette et ami des destins funestes Prédicateur de la Civette en faveur de l’illusoire et par Le Saint-Sacrement Partage en riant Pains et vins blancs
Dois-je vous préciser qu’avec La trahison de son enfant Dame Folie se prit la tête Pour y bouillir tout son sang ?
Sa garde proche terrifiée Par la tournure des évènements Rassembla vite ses effets Enfin quoi prit la clé des champs
Du comptoir de la Civette Le sous-fifre de contremaître Se plaisait à compter Les sourires qu’on lui adressait
Le pilier de comptoir contait Sa version du Petit-Poucet Quand entre deux cacahuètes Le vieil ivrogne s’arrêta net
Dame Folie à l’agonie Continuait d'se réchauffer En attendant d'suicider Sa rage dans l’hémorragie
Le vieux la sentant défaillir Se releva noblement Siffla son dernier kir Et s’enfuit du bar en courant
Une tête de père Madeleine Court à perdre haleine Les passions de Marius au-dedans Elle cogne celle de la reine Le choc fut si violent que s’en suivit l’explosion des deux crânes ennemis Alors une déflagration au périmètre d’action sans moyenner rançon Rase Le quartier Et partage les décès Avec les bourgeois d’Orléans
Lyrics & music by Vj
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Junk-food
J'kiff la junk-food j'vais au fast-food yeah J'kiff la junk-food J'kiff la junk-food j'vais au fast-food yeah J'kiff la junk-food
Now I'm back falling down from paradise Look around searching for some big-Mac town Cause I wanna get back to my gigantic divine size It's seems that there's no place where we can find one
I push the door asking for XXL meal Shit waitress you've got the face of my dead cook But I hope you feel it For a beef I'm ready to kill Tell me it's the place for the biggest eater spook
I'm dreaming for a burger Really fat oily dinner I can't bear damned French radish I prefer enjoy rubbish
Her damned French radish Her damned French radish Her damned French radish Her damned French radish yeah
J'kiff la junk-food j'vais au fast-food yeah J'kiff la junk-food J'kiff la junk-food j'vais au fast-food yeah J'kiff la junk-food
Lyrics by malenka & Vj / music by Vj
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Concert de Palette Europe sur la scène France Bleu / 21 juin 2011
Artwork by Neb & Malenka
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CHRONIQUE 2 de la femme à barbe
La pression monte
Revival. Vendredi, jour fatidique ! Dans l'après midi Palette Europe investit le bar-restaurant alors vide, mise en place du matos, premières notes, les balances commencent. Déjà une bande de barbues groupies se presse près de la fenêtre pour admirer leurs idoles et leur faire coucou bêtement (c'était moi et une bande de ploucs) du coup ils nous virent.
"Bon! On va chercher des bières?" lance l'un de nous. On se retrouve plus tard chez Sam/6, l’incontournable QG des beuveries nocturnes. Tout est en place, les bières sont fraîches, les filles jolies et l'atomic beuh disponible, le groupe nous rejoint, kebabs sous le bras. La pression monte, pour certains. Rappelons que le bar se situe Rue de Bourgogne et que la Rue de Bourgogne ce n'est pas comme l'Olympia, où on ne connaît ni voit personne dans la salle (ce qui est pratique soit dit en passant) ils vont jouer devant tous leurs potes, un public, certes conquis, mais très critique (on est pas des moules à gaufres quand même!!!). Comme démonstration, il y a, dans le désordre: l'euphorie tremblante de Neb, la faim "ogresse" de Philou (2 kebabs d'un coup, faut le faire!) Victor Jorge choisit le fauteuil et l'immobilité pour cacher son trac (c'est raté, vieux!) imité par Pot'k (c'est raté aussi!) et Sam/6, lui, est très cool, la fièvre est retombée et il a divisé son stress par... devinez par combien ! Nous avons donc tenté de les distraire par quelques chansons paillardes, mais le timbre criard d'un p'tit bonhomme surexcité aux cheveux frisés n'eut pas le succès escompté. Nous priment comme solutions calme, rires, bières et kebabs.
Le "qu'on sert"
Il est 22h00, les "16-35 ans" arrivent en bandes, chopent des binouzes et attendent, ce que je fais aussi, et oui l'attente. J'en profite donc pour regarder autour de moi et connaître ou reconnaître de futurs fans (ou pas d'ailleurs), et mon regard se pose sur une grande blondinette aux yeux bleus... hm jolie ! Bref, recentrons !... Naturellement le concert commence en retard (30 minutes) mais sur les chapeaux de roue avec, comme ouverture, "Maximilien", l'histoire d'un loser from Mulhouse, avec Neb au chant, tendu comme une corde de Mi, mais la voix, au fur et à mesure, libérée, serrant la vis de son pied de micro comme s'il voulait en extraire du jus !... ah ah du jus de micro! (Vanne à noter quand même pour plus tard)... s'en suivent trois chansons plutôt "moots", mais si belles (j'voulais danser avec la grande blonde et ses yeux, mais pas osé...) "Tsss ! Ta gueule Tifa !! Ça suffit, oui !" ok ! (Quel manque de clémence ! (Méga private joke trop pourrie)
Je sors de mes rêveries et le concert continue avec les "tubes" ! Alternant tous les cinq entre chant, guitare et basse, solos endiablés de trombone et rythmes enivrants de batterie. "l'oustalou", "la taxi", "junk food", etc. (en réalité je ne me souviens plus de l'ordre des chansons) pour jouer "le taxi" (song written by Pot'k himself, ten years ago remise au goût du jour all together) Pot'k pose sa guitare et s'empare du "lead-mic'" et, d'une tête plus petit que Neb, tente d'abaisser le micro jusqu'à sa bouche et, (attention, gag !) la vis est beaucoup trop serrée, impossible de le baisser !! (Relire le paragraphe pour les buses qui auront rien pané, même si la vanne n'est pas top !) il réussit quand même à sonoriser sa voix en desserrant sur une autre vis de réglage du pied... ensuite ? Ben ensuite je sais pas trop, je me suis absenté pour aller chercher des bières, et le temps qu'on me serve, trois chansons étaient passées. Ce que c'était long putain ! Vint enfin mon tour : "z'avez quoi comme bière? - La bière qu'on sert ! Me répond une serveuse débordée, qui ne savait plus où donner de la tête ni ce qu'elle avait fait de son sourire. - La "bière-concert" ?!?!... hm ? (Bam, super joke ! Mais j'voulais un jeu de mot dans le titre)... ben, trois alors ! - Ah, plus de verres (en verre) à pressions !" J'eus trois minutes plus tard mes pressions, puisqu'il fallut trois minutes pour qu'elle se décide à opter pour le "godet-plastique", cool, j'avais soif !! J'y retourne donc. Ils jouaient l'incontournable et extraordinaire "Nico", qu'on connaît tous par cœur, dont j'ai raté l'intro, tant pis. La salle est chauffée a bloc ! "2007-2012,2007-2012, 2007-2012,2007-2012, c'est du beau mandat ! Du beau mandat!" (imaginons ensemble le style ragamuffin de Victor Jorge) de la balle! Et c'est la fin, on applaudit chaleureusement pour avoir un rappel ! Chaud la braise, Neb revient et lance le fameux "t'es dégoûté", une bonne tranche de rigolade, c'est une chanson qui consiste à dévoiler la chute de films... mieux vaut les avoir vu avant eux, sinon... "t'es dégoûté, et ben c'est con, la la la..." un p'tit bazar qui reste bien en tête.
Epilogue
Une journée épique, pleine de rebondissement, de gaieté et désillusions, de valses et rock n'roll, de moots et de groovy, "de bières, de pitas", de rires et de larmes, d'espoir et d'enchantement, de sel et de poivre (il est tard là, non, Tifa ? Pour des vannes pareilles!) allez dodo ! Vivement le 20 décembre à Ingré !
text by Tifa, la chroniqueuse à barbe
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CHRONIQUE 1 de la femme à barbe
La pression monte, exposition.
La rue de bourgogne fameuse pour ses pavés de blancs cassés à marrons ultra-glissants les jours de pluies, ses kebabs et épiceries ouvertes jusqu'à pas d'heures, ses troquets plus ou moins branchouilles façon bobos ou têtes à claques, ses rades bien crades mais aussi des plutôt sympatoches, ses clochards en manque de villageoise(s), ses caméras de surveillance intensives faussement dissimulées dans les décos de noël, et bien sûr! ses rondes de flics trois par trois armés jusqu'aux dents près à bondir (merci mr Colluchi pour le formule) dans leurs voitures carénées façon "mad max pré-apocalyptique"! mais, heureusement il y a un "mais", dans les endroits choisis, on y croise mecs et nanas plutôt cools, des gens qui boivent un coup accoudés (avachis pour certains) sur le zinc de, pour ne pas le citer, "l'Atelier".
Notamment des Pedro, Benoit, Samuel, Sébastien, et Philippe (bien sûr y'en a d'autres, mais là c'est LEUR chronique, votre tour viendra... peut-être...) qui ont tous pris des pseudos ridicules pour leur biographie, mais bon passons et puis ils ont changés en plus, donc!? n'empêche que ça rigole, trinque, discute, fait monter et descend des godets en pressions estampillées "kronenbourg"... finalement une "rue de la soif" bien comme les autres.
Pourtant on va parler de la rue parisie! puisque c'est ici, dans cette rue, au numéro 2, le vendredi 5 décembre de cette 9ème année de ce 21ème siècle, qu'on a vu cette affiche marron et orange avec un dessin qui, disons-le,déboite (Neb's drawing) et un gros rond rouge "c'est cadeau!", telle la grosse promo commerciale qui tue, ils aurait pu écrire "-30%", "solde", "tout doit disparaître", mais non! "c'est cadeau" bam! On y voit aussi un prolo qui tire des cartons sur une palette europe et un con de dandy tout sourire, perché en haut de la pile, avec un morceau de bois creux affublé de six cordes en ferraille... hop, cadeau aussi!le 2 de la rue parisie s'appelle "les comptoirs", troquet à la devanture rouge, faisant l'angle avec notre fameuse rue de Bourgogne, c'est donc ici que jouera le groupe "Palette Europe" à 22h00 pétante!... enfin 22h30 (retard oblige).
“Belgarde ? c'est où ?”
On est jeudi, c'est la fin d'après midi, le groupe revient de 24h de répèt' intensive chez philou "zi old cro-magnon" dans sa grotte ou caverne au milieu d'une forêt à "Belgarde", va savoir où c'est !? Mais au moins ils peuvent faire du bruit pénard, la prochaine cabane dans un arbre est à plusieurs centaines de mètres !... Ok, j'y suis jamais allé, mais c'est un peu comme ça j'imagine... l'ampli guitare alimenté par 14 hamsters courant dans 15 roues ! Wouahou !...
Quoiqu'il en soit ils reviennent épuisés! Épuisés mais prêts! car après 24h de "bling bling pouêt bam boum" sans manger (faux! seul un hamster a été mangé par Pot'k au bord d'une crise d'anémie, paix à son âme) ni bières ni pétards (même pas vrai!!) et très peu de sommeil (sauf celui de sam/6 qui, paradoxalement, a multiplié son temps de sommeil par 6) on ne peut qu'être épuisés et prêts !
La journée se poursuit en filage au 108 mais hélas le groupe a libéré Sam/6 de ces dernières heures de répétition qui souffrant de 46°c de fièvre est allé se soigner à coup de grogs à l'atelier... repos bien mérité.
Text by Tifa, la chroniqueuse à barbe
Drawing by Neb
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T'es dégouté ? Une petite version perso du fameux spoiler de Palette Europe Refrain en portugais s'il vous plait ! Vj
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Les radis d’Irène
Les vieilles en pyjama blanc cassé Que l'on rencontre dans les hôpitaux Racontent des histoires édentées Que l'on ne comprendra plus bientôt Leurs vieilles âmes affolées Ont compris depuis fort longtemps Que les enfants délivrés Ont oublié le temps Les larmes désormais sont rances Et ont été remplacées Par ce honteux retour en enfance Où la salive joue à s'écouler Sur les souvenirs perdus à jamais D'un amant romantique Où les hommes gentlemen la louaient Elle se sait nostalgique
Toutes ses nuits semblent si longues Rythmées par les sarcasmes de la valse Des femmes en blouse blanche oblongue Qui entre deux rondes entres deux blondes nettoient sa crasse À chaque éclaircie de sa raison Elle concocte des plans d'évasion Pour échapper à ses tortionnaires Retrouver ses vingt ans toutes ses dents prendre un bol d'air
Tous les midis c'est la même Traviata C'est la grosse dame qui nous sert les repas Entre tiédeur et le manque de frites La grosse dissimule des cachets d'arsenic
Depuis longtemps j'ai trouvé la parade Lorsqu'au dessert quand personne ne regarde Je crache les cachets dans le thé de ma voisine Ca lui paraît sucré et ses yeux s'illuminent de mille feux
Triste nouvelle pour la République Les journaux se délectent d'un fait tragique Une petite vieille se suicide au poison De vie à trépas passée quelle en est la raison Nonobstant l'once d'un remord Irène sur ses deux oreilles s'endort Le sommeil profond des assassins L'emporte devant la porte de la mort qui tend les mains
Toutes les nuits c'est la même corrida Les chemises de nuit et les vieux bermudas Entre dans l'arène quand minuit retentit Pour une fois Irène n'est pas de la partie Le grand matador enfin t'a retrouvé Tu le vois pas tu dors il est venu te chercher Y paraît que dans la mort tout ce qui à compter Rejaillit comme l'or qu'on a tant désiré
Irène ma vieille ma reine est-ce qu'au paradis T'as enfin le droit de faire pousser tes radis Irène ma vieille ma reine est-ce qu'au paradis T'as enfin le droit de faire pousser tes radis Irène ma vieille ma reine est-ce qu'au paradis T'as enfin le droit de faire pousser tes radis Irène ma vieille ma reine est-ce qu'au paradis T'as enfin le droit de faire pousser tes radis
Lyrics & music by Potka & Vj
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espace Georges Sand à chécy. avec l'asso Défi. concert de Palette Europe extrait 02: "Marie Therese 2". ... prises de vues: la doudou: vieux anou et femme à barbe... montage par cette dernière...
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pot pourri d'images: concerts "alternative nomade" et palette europe, sur intermède musicale "Irene" (version préhistoire de son histoire, mais classe), en apparition, 10 rue de la madeleine, A.L.F., Beleska, un belge enlumineur, le père noël et son renne. des barbus, et en voix off et caméra, poine et emma!
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Le capitaine
Le vent de la mer nous dessine ce matin Une frêle esquisse qu'on aperçoit au loin A son bord un capitaine de misère
Il ne connaît de repos il est seul sous le ciel Le visage martelé sous les assauts du sel Il s'entête à manœuvrer sa galère
Cela fait des jours et des nuits qu'il navigue en aveugle Les horreurs qu'il a vu lui ont brulé les yeux Il trouve le temps si patient aussi vrai qu'il est seul Il a pour unique compagnon son vieux corps fiévreux
Il dérive désormais dans le désordre constellé de sa mémoire Ou les flatteries de Sodome se mêlent à ses quelques glorieuses Seules quelques vieilles mers du sud transmettront le savoir De notre vieux capitaine Qui vogue serein vers les douceurs ténébreuses Et qui porte en son sein des légendes mystérieuses
Lyrics by Potka / music by Potka & Vj
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Marie-Thérèse 2
Son opulente chevelure Tombe jusqu’à la cambrure Magnifique de ses reins Et subjugue les marins
Qui ne voient pas sa fêlure Qui ne voient pas ses zébrures Ni la force des vérins Du commerce utérin
À la rue à l’allure Où vont les passes elle croît Qu’elle remboursera l’enflure Dans deux mois sinon trois
Elle court après les coupures Malgré sa plaie qui suppure Dans la peur et dans le froid Elle doit longer les parois
Marie-Thérèse tapine sur le port Elle a des rêves et une fille qu’elle adore Les containers l’entendent murmurer « Parole ma belle ça va pas durer ! J’vais bientôt rentrer ! J’vais bientôt rentrer ! »
Le souvenir de la gamine Agit comme l’insuline L’empêche de s’effondrer Et l’invite à se poudrer
Faut pas que l’autre fulmine Celui qui roule en berline Il sait comment recadrer Les petites cylindrées
Dans la rue ou dans la mine Il expédiera l’enfant Si sa protégée rumine Qu’elle racole en piaffant
La menace et la doctrine Guident le jeu de poitrine De celle qui se défend En pensant à son faon
Marie-Thérèse tapine sur le port Elle a des rêves et une fille qu’elle adore Les containers l’entendent murmurer « Parole ma belle ça va pas durer ! J’vais bientôt rentrer ! J’vais bientôt rentrer ! »
Mais un jour contre quelques thunes Un homme demande à la brune D'étaler dans un canard Les à-côtés de son art
Le maître de sa fortune Accourt et lui met des prunes Dans la soirée ce connard La saignera au poignard
Faut pas trop qu'on importune Les filles maraboutées Qui la nuit venue pétunent Près des passages cloutés
À chacune ses lacunes Affectives et ses rancunes À la mama d'envouter Qu'elles y aillent sans douter
Marie-Thérèse tapinait sur le port Et dans ses rêves caressait son trésor Les containers n'entendent plus pleurer Parole la belle n'a pas même effleuré Le bonheur français Le bonheur français
Lyrics & music by Vj
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Marie-Thérèse 1
Je ne serai pas celui qui jettera la première pierre À ces filles de joies qui sous des airs débonnaires Malaxent les orgueils des messieurs de passage Qui par manque de galanterie déchargent leurs outrages À la face à la gueule de celles qu'on nomme putains D'Hambourg ou d'ailleurs celles qui pour trois fois rien Soulagent les écueils des bonhommes malheureux Délestant leur bourse pour qu'on prenne soin d'eux
Marie-Thérèse tapinne sur le port Malgré le froid ou la gène il faut qu'elle vende son corps Les enfants sont à l'école pendant que leur papa picole
Au fil des jours ses nuits suivent leur cours Pas de strass de paillettes encore moins de velours Tout juste les odeurs de la sueur et du foutre de la veille Dans un hâle de moiteur les effluves s'amoncellent Au nez à la gorge et aux songes des enfants de putains Qui ne tiennent rigueur à leur mère qui revient Le dos courbé usé par une nuit d'échine Sous le regard amusé de passants anonymes
Trois fois trois têtes de haut se languissent sur le perron Dans l'attente de voir apparaître à l'horizon Celle que d'aucun ne jugerait au sourire que son cadet lui fait
Il n'y a pas pire offense pour l'enfant qui connaît La valeur des souffrances d'une mère qui se soumet Que d'écouter les railleries des gamins à l'école Cruelle est l'infamie les chérubins rigolent Pour un oui pour un non pour un rien une histoire de vaurien Qui dit que parfois mieux vaut être orphelin Que d'être fils de putain ou de Marie-salope Me répétait mon père quand il fumait sa clope
L'histoire ne dit pas si Marie-Thérèse fera carrière longtemps Ou si elle croisera sur sa route un doux prince charmant
Lyrics & music by Potka
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Quasimodo
Chui quasiment Quasimodo Un Casanova de pacotille Marquis de Sade raide au bordeaux Un Don Juan J’fais peur aux filles J'fais peur aux filles
Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein
Chui carrément sur le carreau À l’heure où elles se démaquillent J’finis carpette dans l’caniveau Je pars en vrille Et j’dégobille Je dégobille
Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein
J'cours après les culs j'enquête Les p'tits culs dodus c'est chouette Toujours à l'affût j'm'entête je les titille J'cours après les culs j'enquête Les p'tits culs dodus c'est chouette Toujours à l'affût j'm'entête je les titille J'fais peur aux filles
Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein Dr Jekill et Mr Hyde et pourquoi pas Frankenstein
Lyrics & music by Vj
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