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#je tu il elle (1976)
sesiondemadrugada · 2 years
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Je tu il elle (Chantal Akerman, 1976).
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woundthatswallows · 2 years
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film recs?
i have a lot lol! i could break things up into catergories but since this is a general ask i'm just gonna cover mostly everything! i listed a lot of movies so i'd be happy to organize them a bit more into categories if anyone wants that, i just did it off the top of my head + w a little help from lists i've made on letterboxd. :)
here r some of my all-time faves that i’d rec: possession (1981) dead ringers (1988) harold and maude (1971) l’une chante, l’autre pas (1977) the piano teacher (2001) la morte vivante (1982) ginger snaps (2000) pink flamingos (1972) the rocky horror picture show (1975) twin peaks fire walk with me (1992) crash (1996) repulsion (1965) let’s scare jessica to death (1971) nekromantik (1988) + nekromantik 2 (1991) (second one is my fave but u have to watch the first first etc) girlfriends (1978) carnival of souls (1962) blue velvet (1986) martyrs (2008) a zed & two noughts (1985) multiple maniacs (1970) wild at heart (1990) 3 women (1975) dans ma peau (2002) dazed and confused (1993) kissed (1996) videodrome (1983) female trouble (1974) malina (1991) wings of desire (1987) persona (1966) the cremator (1969) the before trilogy teorema (1968) scenes from a marriage (1974) sunset boulevard (1950) les demoiselles de rocherfort (1967) the living end (1992)
and then some movies that i love/like and think people should watch: cecil b. demented (2000) ringu (1998) excision (2012) hausu (1977) the belly of an architect (1987) moonstruck (1987) les deux orphelines vampires (1997) valley girl (1983) angela (1995) may (2002) nashville (1975) phantom thread (2017) daisies (1966) candy (2006) society (1989) nowhere (1997) velvet goldmine (1998) caché (2005) the mafu cage (1978) funny games (1997) les raisins de la mort (1978) mysterious skin (2004) true romance (1993) y tu mamá también (2001) vampyres (1974) under the skin (2013) alice sweet alice (1976) audition (1999) vagabond (1985) high life (2019) spring night summer night (1967) secret ceremony (1968) candyman (1992) belle de jour (1967) hatching (2022) brain damage (1988) happy together (1997) in the mood for love (2000) cat people (1942) cléo from 5 to 7 (1962) je tu il elle (1974) thirteen (2003) masculin féminin (1966) vivre sa vie (1962) lost highway (1997) le bonheur (1965) une femme est une femme (1961) les parapluies de cherbourg (1964) babette’s feast (1987) arsenic and old lace (1944) the daytrippers (1996) a history of violence (2005) polyester (1981) ganja & hess (1973) impetigore (2019) volver (2006) pea d’âne (1970) the addiction (1995) train to busan (2016) chungking express (1994) smooth talk (1985) death in venice (1971) the incredibly true adventures of two girls in love (1995) my beautiful launderette (1985) wild (2016) lake mungo (2008) possum (2018) jeanne dielman, 23, quai de commerce, 1080 bruxelles (1975) les cent en une nuits de simon cinéma (1995) lola (1961) the passion of joan of arc (1928) le cérémonie (1995) stoker (2014) contempt (1963) eastern promises (2007) les yeux sans visage (1960) shivers (1975) american mary (2012) serial mom (1994) pierrot le fou (1965)
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beljar · 2 years
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The thoughts in my head are sometimes so clear and so sharp and my feelings so deep, but writing about them comes hard.
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The main difficulty, I think, is a sense of shame. So many inhibitions, so much fear of letting go, of allowing things to pour out of me.
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Chantal Akerman, Je, tu, il, elle, 1976 @last-picture-show // Etty Hillesum, from a diary entry featured in An Interrupted Life: the Diaries, 1941-1943 and Letters from Westerbork
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christophe76460 · 3 months
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Ce temps de Shavouot a apporté une bouffée d’oxygène et de joie pour la population israélienne avec la libération de 4 otages vivants. Cela a été le fait d’une superbe opération militaire de Tsahal digne de celle de Entebbe (1976) et sans aucun doute, avec l’aide de Dieu. Mais la guerre se poursuit avec son lot de soldats tués au combat. Israël se bat sur plusieurs fronts.
Prions la prière de Joël 2 :17 : « … Seigneur épargne ton peuple ! ».
Trois Fêtes de l’Eternel rythment l’année hébraïque - Pessa’h, Shavou’ot et Souccot - avec un parallèle spirituel dans la Nouvelle Alliance. Lévitique 23 à 25 décrit ces Fêtes qui représentent des temps spirituels et des saisons prophétiques :
- Pessa’h parle de libération et de rédemption. Le joug de Pharaon symbolise le joug du péché dans le monde. L’œuvre de la Croix se situe là.
- Shavou’ot (Lév 23 :15-22 - Sept semaines après Pessa’h ; c'est également un jubilé (50 jours). C’est un accomplissement, avec le règne de l’Esprit dans la Nouvelle Alliance. Sont mentionnés (Lév 23 :17) les deux pains et les bikourim (prémices). On discerne là deux peuples et des prémices, qui sont les premiers fruits avec Israël et l’Eglise. La Moisson est à venir.
- Souccot, justement, parle de cette Moisson liée à la venue glorieuse du Messie.
Ces trois fêtes sont illustrées dans les trois parties du Tabernacle (mishkan) – le Parvis, le lieu de la Rédemption, le Lieu-saint, avec la Menorah, image du Saint-Esprit, et le Lieu-très-saint, qui parle de la Révélation ultime de la Présence de Dieu dans le Royaume messianique.
Un Royaume de prêtres
Relisons l’alliance qui est comme un mariage que Dieu fait avec Israël (Exode 19 :5-6) : « Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez personnellement (segoula) parmi tous les peuples, car toute la terre m'appartient. Vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte (qadosh, mise à part) ».
Le mot segoula désigne un trésor : Israël est le trésor personnel de Dieu ; et elle est une nation mise à part des autres nations. C’est le peuple juif par Moïse qui reçoit la Torah - l’enseignement et la direction de Dieu - du haut du Sinaï, pour la transmettre au monde. Les ‘dix commandements’ deviendront la base de toute justice dans la société humaine.
Vous serez pour moi, dit l’Eternel, Mamlekhet cohanim – un Royaume de prêtres. Que dit la Nouvelle Alliance ?... Pierre (1Pi 2 :9) parle de ‘sacerdoce royal’, tandis que Jésus Lui-même dit que les croyants de la Nouvelle Alliance sont « un royaume, des prêtres/cohanim pour Dieu Son père » (Apo 1 :6). La version Segond 21 traduit Apo 5 :10 « Tu as fait d’eux des rois et des prêtres ». Cette traduction n’est pas juste.
Nous ne sommes pas des rois, mais des serviteurs. Auteur de l’Evangile et de l’Apocalypse, Jean/Yohanan savait ce que signifiait Mamlekhet cohanim dans la pensée hébraïque. Nous sommes ainsi une ‘communauté de prêtres’ sous l’autorité du Roi des rois.
Il y a une hiérarchie dans l’Eglise, comme dans une armée : elle est composée de soldats, de chefs et de généraux, mais il n’y a qu’un seul Roi, comme du temps de David.
Qu’est-ce que le "ministère de prêtre" ?... Il n’est surtout pas réservé au pasteur ou au prêtre. Ce ministère est celui de tout chrétien qui appartient à Christ et qui est rempli de l’Esprit. Être chrétien, c’est être consacré à Dieu ; Dieu nous a choisis pour l’adorer et Le servir. C’est un ministère à plein temps. La prière, la proclamation de la Parole, la louange, l’offrande même, font partie de ce ministère. Nous sommes tous au même niveau. A tel point que Jésus déclarera (Mat 7 :21) à celui qui dit : « Seigneur, Seigneur, j’ai prophétisé en ton nom, j’ai chassé des démons, et fais des miracles… ». Jésus répondra : « Si tu n’as pas fait la volonté de mon Père, Je ne te connais pas, ouvrier d’iniquité » !
Lorsque Jésus regarda la veuve au Temple mettant ses deux petites pièces dans l’offrande (Marc 12 : 41), il dit : « Cette veuve a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait ». Le Seigneur nous regarde dans notre « ministère » - Il est le Roi. Il voit la sincérité de nos cœurs, Il voit la qualité de notre service, notre louange, notre prière, notre offrande. Il est la Tête de l’Eglise et nous sommes Son corps ; Il est le Roi, nous sommes ses serviteurs et ambassadeurs.
Il nous a choisis individuellement, comme Dieu a choisi le peuple juif, pour être un témoignage de Sa grâce mais également un ministère pour la Rédemption du monde. Il ne nous a pas choisis pour nos qualités ou nos dons, mais pour notre cœur. A nous d’être comme David et non comme Saül.
Pentecôte - une Parole créatrice
La Torah donnée au Sinaï au peuple juif l’a été au milieu du feu et de la fumée, des coups (voix) de shofar, et de vents violents faisant trembler la montagne (Ex 19 :18). A Jérusalem (Actes 2 :1-4), nous avons ces mêmes « ingrédients » : sur les 120, se posèrent « des langues de feu », il y avait le vent de l’Esprit, et le « fort bruit », le coup de shofar, qui est comme la voix de Dieu.
Cette voix est celle des premiers versets de la Genèse. Au milieu des ténèbres, « La voix de Dieu retentit : yehi ‘or – que la lumière soit, et la lumière fut ». C’est l’œuvre de la Parole de Dieu, que l’on retrouve en Jean 1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Et la Parole s’est faite chair, elle est venue « tabernacler » au milieu des hommes. Yeshoua’ est la Parole, Une et éternelle.
Cette Parole a tonné à la création du monde, sur la montagne au Sinaï et elle s’est posée sur les 120 à Jérusalem. Cette Parole seule amène la Lumière dans le monde. Nous sommes, comme mamlekhet cohanim, ce ministère de prêtres, choisis et destinés à porter cette Parole, comme Israël la porte dans les nations. Le peuple juif prie les psaumes (tehilim), étudie et proclame la Torah et célèbre le kiddoush (sanctification) tous les shabbats. Israël est toujours mamlekhet cohanim. Dieu ne revient pas sur ses dons et ses promesses (Rom 11:29).
A Jérusalem, l’Esprit de Jésus s’est posé sur les 120, symbolisant l’Eglise de Dieu greffée sur l’Olivier franc des 12 tribus d’Israël. Ce vent et ce feu spirituel a embrasé des milliers de Juifs et de Goyim (gens des nations) de différentes cultures et différentes langues. Contrairement à Babel qui prônait un seul langage dans une dictature religieuse, l’Eglise représente l’Unité de Dieu dans la diversité. A nous de prouver au monde cette Unité et cet amour divin, par une Parole Une (Jean 13 :35).
Israël et l’Eglise sont les deux peuples choisis de l’Eternel comme les deux pains, mais ils sont également bikourim, des prémices. D’une certaine manière, Israël et l’Eglise n’ont pas convaincu le monde et ne l���ont pas amené aux pieds du Roi des rois. Seul le Seigneur le fera (Zach 14 :16), car Dieu est jaloux de Son Nom et de Sa Grâce. Paul l’a compris, il dira (Rom 11 :32) : « Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous ».
A Pentecôte/Shavouot, le Seigneur a donné un mandat à l’Eglise greffée sur Israël, celui d’être ce ministère sacerdotal par l’Esprit de Dieu. En aucun cas, l’Eglise ne peut se désolidariser du peuple juif, sous peine de redevenir un olivier sauvage qui ne donnera que de maigres fruits.
Shavouot nous prépare à attendre le grand Libérateur à Soukkot (Phil 3 :20), le Messie glorieux devant établir sur terre le Royaume messianique. Ce sera un événement encore une fois spectaculaire et glorieux, à Jérusalem, où la Parole, la Voix de Dieu, tonnera de nouveau – Ezéchiel 43 :1.
« Il me conduisit à la porte, à la porte qui était du côté de l'orient. Et voici, la gloire du Dieu d'Israël s'avançait de l'orient. Sa voix était pareille au bruit des grandes eaux,
et la terre resplendissait de Sa gloire »
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hits1000 · 1 year
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100 Songs in French from the 70s
100 Songs in French from the 70s 100 Songs in French from the 70s, including: Joe Dassin - L'Amérique, Johnny Hallyday - Deux Amis Pour Un Amour, Michel Polnareff – Gloria, Michel Sardou - Les Bals populaires, Mike Brant - Laisse Moi T'aimer, Sheila – Julietta, Danyel Gérard – Butterfly and many more!!! Subscribe to our channel to see more of our content! 1. 1970 Jacques Dutronc - L'hôtesse de l'air 2. 1970 Joe Dassin - L'Amérique 3. 1970 Johnny Hallyday - Deux Amis Pour Un Amour 4. 1970 Marc Hamilton - Comme J'ai Toujours Envie D'aimer 5. 1970 Michel Polnareff - Gloria 6. 1970 Michel Sardou - Les Bals populaires 7. 1970 Mike Brant - Laisse Moi T'aimer 8. 1970 Sheila - Julietta 9. 1971 Danyel Gérard - Butterfly 10. 1971 Esther Galil - Le Jour Se Lève 11. 1971 Gérard Palaprat - Fais-moi un signe 12. 1971 Joe Dassin - La fleur aux dents 13. 1971 Johnny Hallyday - Oh ma jolie Sarah 14. 1971 Les Poppys - Non Non Rien N'a Changé 15. 1971 Michel Delpech - Pour Un Flirt 16. 1971 Michel Polnareff - Nos mots d'amour 17. 1971 Michel Sardou - Le Rire Du Sergent 18. 1971 Patrick Topaloff - J'ai bien mangé, j'ai bien bu 19. 1971 Ringo - Elle, je ne veux qu’elle 20. 1971 Salvatore Adamo - J'avais oublie que les roses sont roses 21. 1971 Séverine - Un Banc, Un Arbre, Une Rue 22. 1971 Sheila - Les Rois Mages 23. 1971 Stone & Charden - L'avventura 24. 1972 C. Jérôme - Himalaya 25. 1972 Claude François - Le Lundi Au Soleil 26. 1972 Frédéric François - Laisse-moi vivre ma vie 27. 1972 Gérard Palaprat - Pour la fin du monde 28. 1972 Julien Clerc - Ce n’est rien 29. 1972 Michel Fugain - Une Belle Histoire 30. 1972 Michel Polnareff - Holidays 31. 1972 Mike Brant - C'est ma prière 32. 1972 Mort Shuman - Le Lac Majeur 33. 1972 Patrick Juvet - La musica 34. 1972 Ringo - Trop belle pour rester seule 35. 1972 Stone & Charden - Il y a du soleil sur la France 36. 1972 Vicky Leandros - Après Toi 37. 1973 Anne-Marie David - Tu Te Reconnaîtras 38. 1973 Christian Vidal - Angélique 39. 1973 Claude François - Chanson Populaire 40. 1973 Crazy horse - Et surtout ne m'oublie pas 41. 1973 Joe Dassin - La Complainte de l'heure de pointe 42. 1973 Johnny Hallyday & Sylvie Vartan - J'ai Un Problème 43. 1973 Marie Laforêt - Viens, viens 44. 1973 Michel Fugain - Chante comme si tu devais mourir demain 45. 1973 Michel Sardou - La Maladie D'amour 46. 1973 Michel Sardou - Les vieux mariés 47. 1973 Mike Brant - Rien qu'une larme 48. 1973 Mike Brant - Tout Donné Tout Repris 49. 1973 Stone & Charden - Le prix des alumettes 50. 1973 Stone & Charden - Made in Normandie 51. 1974 Au Bonheur Des Dames - Oh les filles 52. 1974 C. Jérôme - C'est Moi 53. 1974 Claude François - Le Mal Aimé 54. 1974 Claude François - Le Téléphone Pleure 55. 1974 Gérard Lenorman - Quelque Chose Et Moi 56. 1974 Richard Anthony - Amoureux de ma femme 57. 1974 Sheila - Ne Fais Pas Tanguer le Bateau 58. 1974 Sylvie Vartan - Bye bye Leroy Brown 59. 1975 Alain Barrière & Noëlle Cordier - Tu T'en Vas 60. 1975 Dave - Vanina 61. 1975 Il Était Une Fois - J'ai Encore Rêvé D'elle 62. 1975 Joe Dassin - L'été Indien 63. 1975 Johnny Hallyday - La Terre Promise 64. 1975 Martin Circus - Ma-ry-lène 65. 1975 Michel Fugain - Les Acadiens 66. 1975 Michel Sardou - Le France 67. 1975 Mike Brant - Dis-lui 68. 1976 Gérard Lenorman - Gentil dauphin triste 69. 1976 Gerard Lenorman - Voici Les Clés 70. 1976 Jeane Manson - Avant De Nous Dire Adieu 71. 1976 Johnny Hallyday - Derrière l'amour 72. 1976 Johnny Hallyday - Gabrielle 73. 1976 Michel Sardou - Je vais t'aimer 74. 1976 Sheila - Patrick Mon Chéri 75. 1976 Sylvie Vartan - Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes 76. 1977 Dave - Est-ce par hasard 77. 1977 Joe Dassin - A Toi 78. 1977 La Bande A Basile - Les Chansons Françaises 79. 1977 Laurent Voulzy - Rockollection 80. 1977 Marie Laforêt - Il a neigé sur Yesterday 81. 1977 Marie Myriam - L'oiseau Et L'enfant 82. 1977 Michel Delpech - Le Loir Et Cher 83. 1977 Michel Sardou - Dix ans plus tôt 84. 1978 Claude François - Alexandrie Alexandra 85. 1978 France Gall - Viens, je t'emmène 86. 1978 Grace Jones - La Vie En Rose 87. 1978 Hervé Vilard - Nous 88. 1978 Johnny Hallyday - J'ai oublié de vivre 89. 1978 Michel Sardou - En Chantant 90. 1978 Michèle Torr - Emmène Moi Danser Ce Soir 91. 1978 Mirelle Mathieu - Santa Maria De La Mer 92. 1978 Nicolas Peyrac - Le vin me saoule 93. 1978 Plastic Bertrand - Ça Plane Pour Moi 94. 1979 Alain Chamfort - Manureva 95. 1979 Christophe - Aline 96. 1979 Dalida - Monday, Tuesday... Laissez-moi Danser 97. 1979 Daniel Balavoine - Le chanteur 98. 1979 Éric Charden - L'été s'ra chaud 99. 1979 Françis Cabrel - Je L' aime À Mourir 100. 1979 Johnny Hallyday - Le bon vieux temps du rock 'n' roll #hitsof1970 #chansonsenfrançais #chansons_des_années_70 #hitsof1970to1979 #hitsof1970s #hitsof1970songs https://www.youtube.com/watch?v=rEbk3HAQmic
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double-croche1 · 1 year
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[INTERVIEW CINÉ] IRA SACHS
Le magnifique nouveau film ‘Passages’ du réalisateur américain Ira Sachs est maintenant en salles, après sa sélection à la dernière Berlinale. On a eu la chance de rencontrer Ira Sachs à Paris, alors que le film faisait l’ouverture du Champs-Elysées Film Festival.
Quelles ont été vos premières idées pour ‘Passages’ ? Ira : Je voulais faire un film très intime à propos des relations. J'avais envie d'un triangle amoureux dans l'histoire, ce que j'avais déjà fait par le passé. Cela apporte un aspect dramatique intéressant. J'ai vu ‘L'Innocent’ de Luchino Visconti (1976), qui a été son dernier film. J'ai été très attiré par l’actrice Laura Antonelli, notamment par son corps. J'étais intéressé, en tant qu’homme gay, par le fait qu'on peut avoir une idée fixe de la sexualité, alors que c'est une chose mouvante. J'étais conscient de cela. C'est ce qui a donné le germe de l'idée de ce couple homosexuel, avec un des hommes ayant une relation avec une femme. Ce qui est intéressant, c'est que cette notion est devenue secondaire dans le film. L'orientation sexuelle des personnages a peu d'importance par rapport à leurs actions. C'est un film d'exualité [syndrome affectant la personne récemment séparée qui consiste à trouver son "ex" plus séduisant que jamais], d'événements et d'actions. Cela ne parle pas de théorie et d'identité. C’est aussi lié à un changement générationnel entre mon expérience et celle des acteurs dans le film, avec l'émergence du terme queer en tant qu'existence ouverte. Tout cela était intéressant pour moi Est-ce que l’action du film devait se passer à Paris dès le départ ? Ira : Ce n’était pas le cas dans la première version du scénario, mais très rapidement nous avons situé l'action à Paris. C’était très facile pour moi parce que j'avais eu des expériences amoureuses ici, dont des ruptures. J'ai pleuré et j'ai également fait l’amour à Paris ! (Rires) Je ne peux pas dire cela de beaucoup de villes.
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Est-ce que la décision de tourner à Paris a eu une influence sur le scénario ? Ira : Bien sûr. C’est ma façon de faire. Il y a toujours un scénario de base que j'écris avec mon co-scénariste Mauricio Zacharias. On a écrit une première version ensemble, puis au moment du tournage cela devient un nouveau scénario basé sur le processus de création du film. Par exemple, le travail du personnage de Ben Whishaw vient du fait que j’ai découvert le studio Idem dans le 14e arrondissement et j’ai inséré cela dans le film [Idem Paris est une réelle imprimerie d'art dans le quartier de Montparnasse à Paris]. J’ai également découvert l’histoire des Apaches, ces gangsters parisiens du début du XXe siècle [les apaches sont des bandes criminelles du Paris de la Belle Époque (1871-1914)], et c’est devenu le film que fait le personnage de Franz Rogowski. J'ai lu une fois que Jean Renoir a dit : « Quand tu fais un film, garde la fenêtre ouverte et laisse entrer le monde. » J’essaie de me mettre dans cette situation. Est-ce que vous trouvez encore des idées de scénario pendant le tournage ? Ira : L'acteur John Lithgow et moi avons fait le film ‘Love Is Strange’ (2014) ensemble. Il m'a dit que le challenge de travailler avec moi est que je veux être totalement libre, mais que je veux aussi que les acteurs disent les répliques comme elles sont écrites. (Rires) Je dirais que le film suit le scénario à 90% mais les 10% restants sont très importants. Dans ces 10%, il y a notamment des éléments de la scène d’ouverture et de celle du déjeuner avec les parents. Il y a ces moments où le scénario disparaît et la scène continue. Tu penses que c’est toujours possible, mais cela ce n’est pas le cas. C'est arrivé dans ces scènes par exemple. La scène d’ouverture est surprenante comparée au reste du film. Comment vous l’avez conçue ? Ira : C'est à vrai dire la scène qui m’empêchait de dormir la nuit. Je savais qu’il fallait capturer quelque chose d’authentique et il y avait le risque que cela ne fonctionne pas. Pour cette séquence, le scénario était basé sur un documentaire du tournage de ‘Police’ de Maurice Pialat (1985). On a par exemple utilisé dans le film une conversation entre Maurice Pialat et un figurant. On a fini par travailler avec deux caméras et chaque caméra pouvait à la fois filmer et apparaître à l’écran. Quand je tourne une scène, j’essaie de créer quelque chose qui a tous les éléments de la réalité pour qu'il n'y ait en fait aucune réalité à créer parce qu’elle existe déjà. On tournait ainsi réellement un film dans cette scène !
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En tant que spectateur, c'est également une des seules scènes dans le film où on peut voir Tomas dans son travail de réalisateur. Ira : Mon producteur Saïd Ben Saïd m'a fait remarquer qu'Eric Rohmer ne montre jamais ses personnages en train de travailler, même si on connaît leurs professions. Il faut donc donner juste suffisamment d’informations pour que le travail soit tangible sans y donner trop d'attention. C’est un équilibre intéressant qu'on a essayé de créer.
Le travail des personnages a son importance dans les relations de domination qui régissent ce triangle amoureux, que ce soit au niveau économique ou culturel. Par exemple, Tomas et Martin semblent vivre dans un confort matériel plus important qu’Agathe. Pour ce qui est de l’aspect culturel, il y a notamment la scène où Agathe vient dans leur maison de campagne et qu’elle rencontre leur entourage. Ira : Vous parlez de la scène de film d’horreur, en mode « sors de la maison » ? (Rires) Vous avez tout à fait raison. Avec mon co-scénariste, nous avons beaucoup pensé au film ‘Le Droit du plus fort’ de Rainer Werner Fassbinder (1975) à cause de cette relation entre un couple bourgeois et cet homme issu de la classe ouvrière. Il y a un peu de misogynie dans le traitement d'Agathe dans le film, ce qui, je pense, peut parfois être ancré dans certaines communautés gay. Cette violence me semble possible. Par ailleurs, j'ai dit à un journaliste que j'avais déjà dormi dans cet hôtel en 1972 [l’interview s’est déroulée dans un hôtel luxueux près des Champs-Elysées]. Je l’ai dit avec un peu de malice : « C’est drôle que je revienne ici cinquante ans plus tard en tant que cinéaste. » Et le journaliste m’a répondu : « Vous étiez donc riche. » J’ai pâli parce qu’il a compris mieux que moi ce que je disais réellement, à savoir que je venais d’un milieu privilégié. Les romans restent très formateurs pour moi. Les romans du XIXe siècle notamment parlent beaucoup du fait que les classes sociales sont des personnages et que le drame vient des corps.
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En plus de ces aspects économiques et culturels, le personnage de Tomas semble également jouer d’une forme de domination émotionnelle. On ne sait pas toujours s’il est conscient qu'il fait du mal aux autres. Ira : Pour moi, il est sous certains aspects sociopathe [un sociopathe est un individu qui souffre d'un trouble de la personnalité antisociale]. Je sais que cela n’est pas très intéressant de définir les gens mais je pense que les personnes sociopathes sont souvent à la limite d’être vraiment diagnostiquées comme telles. Je pense qu’on peut penser que Tomas éprouve de réels sentiments. Il n’est donc pas psychotique [les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions]. Dans deux scènes du film, Tomas fait des révélations à son conjoint de manière tout à fait impromptue : « J’ai passé la dernière nuit avec une femme » et « Agathe est enceinte ». La façon dont le personnage fait ces deux révélations est étonnante ! Ira : Dans le film ‘L'Innocent’ de Luchino Visconti (1976) dont je vous ai parlé plus tôt, il y a exactement cela ! C’est un film en costumes au tournant du XIXe siècle. Le privilège de cet homme aristocratique est parfaitement aligné avec celui du personnage de Tomas. Il fait exactement la même chose que lui dans le film ! Il y a trois scènes de sexe dans ‘Passages’. Chacune est très identifiable : plus ou moins romantique, brute ou même joueuse. Comment vous faites au moment du tournage pour que la scène véhicule l’intention que vous voulez donner ? Ira : Pour les scènes de sexe, on se repose beaucoup sur les acteurs et on ne sait pas ce qui va se passer jusqu’au moment du tournage. Quand cela fonctionne, on se sent si soulagés parce qu'on n'aurait pas pu construire seul ce que les acteurs te donnent. J'avais confiance en eux. Ces scènes sont les plus improvisées parce que les acteurs écrivent des dialogues et de la narration sans mots. Le sexe au cinéma est assez ennuyeux quand rien ne se passe. Des choses se passent ici dans la narration du sexe et de la passion. Tous les détails sont écrits par les acteurs et non par moi. Je ne crois pas en Dieu mais dans de telles situations, tu as la foi qu'un miracle va arriver !
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Comment s’est passée l’alchimie entre vos trois acteurs principaux, qui sont exceptionnels dans le film ? Ira : Franz Rogowski a dit quelque chose d’intéressant à propos du film et je peux maintenant dire que c'était mon intention. Cela a même été le cas tout au long de ma carrière. Il a dit : « Quand on regarde le film, on alterne entre regarder Tomas, Agathe et Martin, et regarder Franz, Adèle et Ben. Tu as l’impression de regarder les deux à la fois. » C’est l’intimité que je recherche, parce que d'une certaine façon, un film de fiction est une forme de documentaire. On regarde des gens qui se révèlent à nous. Le plaisir voyeuriste réside dans cette révélation. Le film contient beaucoup de souffrance et des émotions brutes, mais le tournage a été très bienveillant et doux.  On peut ressentir dans le film un sentiment de bienveillance entre les personnages, même quand ils se font du mal. Ira : Oui ! Et cela existait également entre les acteurs. Dans une des scènes, Agathe chante Le Temps des cerises, dont une des versions les plus connues a été celle d’Yves Montand en 1955 [à écouter par ici]. Pourquoi avez-vous choisi cette chanson ? Ira : Il y a une scène dans ‘La Maman et la putain’ de Jean Eustache (1973) où le personnage de Bernadette Lafont met un vinyle et écoute une chanson révélatrice [Les Amants de Paris d’Edith Piaf (1956), la scène est à (re)voir par là]. Cela m’a donné envie de me plonger dans toutes les chansons françaises que j’avais sur mon ordinateur et je suis tombé sur Le Temps des cerises. C’est drôle, parce que je sais maintenant que c'est une chanson très engagée. [Les paroles ont été écrites en 1966 par Jean Baptiste Clément. Bien que lui étant antérieure, cette chanson est devenue l'hymne de la Commune de Paris, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante (21-28 mai 1871, période la plus meurtrière de la guerre civile de 1871 et signant la fin de la Commune de Paris). Cette chanson a été dédiée en 1882 par son auteur à Louise, une ambulancière morte à Paris pendant la Semaine sanglante.] Adèle Exarchopoulos m’a dit qu’elle ne savait pas chanter et je lui ai répondu que c’était parfait. (Rires) Comme nous n’avions pas fait de répétitions, la première fois que je l'ai vue chanter a été au moment du tournage. La scène la représente donc chez elle en train de répéter. J’aime cette idée que c’est Adèle Exarchopoulos qui répète cette chanson chez elle. C’est presque aussi intime que ce qu’on voit dans le film.
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En chantant cela, Agathe fait une performance artistique. C’est à ce moment-là que Tomas lui dit qu’il est amoureux d’elle. On pourrait ainsi le comprendre comme si l’aspect artistique chez Agathe était la seule chose qui manquait chez elle aux yeux de Tomas. Ira : C’est intéressant que vous disiez cela. C’est le sommet romantique et aussi le dernier moment vraiment heureux dans le film. Les acteurs pensaient qu'ils jouaient une histoire d’amour, mais je savais que nous n'étions qu’à la page 20 du scénario. Le reste du film est très différent. Mon film préféré de François Truffaut est ‘La Peau douce’ (1964). C’est un triangle amoureux entre un homme, sa femme et une hôtesse de l’air jouée par Françoise Dorléac. Ce film a été un échec commercial. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ce film n'avait pas été un succès, François Truffaut a répondu : « C’est un film qui commence mal et tout s’étiole à partir de là. » (Rires) J’aime beaucoup cela ! L'autre principale scène musicale du film est celle de fin avec Tomas sur son vélo avec la mélodie de La Marseillaise. Ira : C’est une pièce de jazz du saxophoniste américain Albert Ayler. Pour être honnête, je n'ai pas reconnu que c’était la mélodie de La Marseillaise jusqu'à ce le film soit fini. J'aimais juste la cacophonie de cette pièce. Albert Ayler était un musicien brillant et libre, bien que son histoire soit tragique. [Il a été retrouvé le 25 novembre 1970 noyé dans le port de New York à trente-quatre ans. Il s’agirait vraisemblablement d’un suicide.] Patrice Chéreau avait utilisé sa musique dans son film ‘L’Homme blessé’ (1983). La bande-originale de ce film est très mémorable pour moi. Au montage, nous l’avons écoutée à nouveau et nous avons trouvé ce morceau. Je pense qu'elle représente l’ambiance du film d’une certaine façon. [Le morceau d’Albert Ayler Spirits Rejoice (La Marseillaise) est à ré-écouter par ici dans sa version intégrale de 10 minutes].
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Cette scène clôt le film. Vous saviez que vous alliez finir le film de cette façon ? Ira : Non, c’est un des exemples pour lesquels je me suis rendu compte que Franz Rogowski est un cycliste extraordinaire et qu'il aimait pédaler à New York. Il se disait lui même être sans peur et assez stupide dans sa conduite ! (Rires) Je voulais que le film se termine avec de l’action. J'ai simplement bénéficié de son talent de cycliste. C’est une scène très physique. On a également pensé au film ‘Mauvais Sang’ de Leos Carax (1986) avec Denis Lavant sur sa moto et Juliette Binoche courant sur la piste d’aéroport. Il y avait cette énergie qui m'excitait. Franz Rogowski est allé à 35 km/heure dans les rues de Paris pendant quatre ou cinq heures pour cette scène ! C’est presque une course olympique. Cette scène est une des rares scènes d’extérieur du film. Comment vous avez travaillé sur les lumières dans les scènes d’intérieur ? Ira : Ma directrice de la photographie Josée Deshaies est géniale et son éclairagiste Marianne Lamour est merveilleuse. Je leur ai demandé de considérer la lumière dans chaque scène comme la possibilité d’une émotion. Je pense qu’elles ont rempli cette tâche avec succès. Crédits photo de couverture : Jeong Park ‘Passages’ d’Ira Sachs est maintenant en salles et hautement recommandé ! Pour retrouver notre interview de Franz Rogowski, c’est par ici. A&B
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shalomelohim · 1 year
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Serge Monast 1993 - Prédictions intéressantes ! (et d’actualité)
À cette époque, cela pouvait vraiment être qualifié de complotisme n'ayant pas de faits vérifiables, alors que maintenant depuis 3 ans, après tout ce qui s’est passé, tout ce que nous savons sur les projets du Great Reset, et l’évolution des technologies, ces propos prophétiques ont une autre tonalité. En avance sur son temps, comme bien d'autres (Claire Séverac entre autres).
Cela fait partie d’un des sujets pour lequel j’ai fait de nombreuses recherches “dans ma vie païenne” et qui a entraîné ma captivité spirituelle puis d’être traînée dans la tombe. Ces sujets graves et lourds doivent être abordés et traités avec prudence.
Je ne sais pas comment Serge Monast a fait pour gérer tout ce qu’il a découvert. Il semble éprouvé sur la vidéo. Il est décédé dans des conditions étranges et non élucidées un an après cette interview.
Nous lui devons beaucoup.
Retranscription de la vidéo (au cas où elle serait supprimée) - phrasé et accent québécois et se sont des extraits de ses réponses
Camps de concentration - FEMA
“Moi, en fin de compte pour bien situer ceux qui nous regardent dans le contexte de ce rapport-là, des journalistes américains m’avaient envoyé un dossier. C’était le programme du Ministère de la Justice des Etats-Unis et du Ministère de la Défense concernant l’établissement des camps de concentration. Les personnes, les journalistes qui m’ont envoyé ça m’ont fait savoir que le dossier n’avait jamais été publié au complet aux Etats-Unis. Il y avait le Directeur du “ (?) Tribune” en 1976 qui avait fait un article sur un des paragraphes en fin de compte concernant ce dossier-là. Malheureusement, une semaine après, sans que l’on sache pourquoi, il était mort. Donc, le document original en anglais qui était en caractères très serrés n’a jamais été publié intégralement aux Etats-Unis. Et lorsque les journalistes m’avaient envoyé ça, ils m’ont demandé :  “Ecoute, on aimerait savoir ce que tu en penses et que tu puisses faire des vérifications sur un dossier qui est réel et qui est croissant en même temps.” J’ai fait des recherches, j’ai appelé à plusieurs endroits à travers les Etats-Unis et en Australie. J’ai reçu d’autres documents, soit d’ordre économique ou dans d’autres domaines au niveau militaire, policier et autres... et qui m’ont confirmés qu’effectivement non seulement il y avait un programme d’établissement de camps de concentration, mais que celui-ci était beaucoup plus élaboré que le document original ne l’avait laissé croire au départ. La façon dont cela a été organisé, cela passe inaperçu dans le sens que la majeure partie de ces camps-là sont situés soit à proximité ou à l’intérieur de bases militaires américaines, mais ce qui est quand même bizarre comme celle qui se trouve en Floride, c’est que dans une base militaire, dans une prison militaire, on retrouve des prisonniers de droit commun au niveau civil. Et après avoir fait des recherches dans différents camps y compris en Alaska, on a finit par découvrir qu’on maintenait un nombre très limité de prisonniers civils pour tenir les camps en activité, mais que certains de ces camps-là pouvaient contenir jusqu’à 100 000 prisonniers et plus à l’heure actuelle. On a des rapports que sur l’entraînement, ce qui va sûrement surprendre des gens, l’entraînement de troupes militaires soviétiques, coréennes, de Mongolie, d’anciennes régions du bloc de l’Est sur la frontière du Mexique, sous le couvert des Nations-Unies, et ces troupes traversent la frontière mexicaine, américaine et canadienne sans jamais être “badré” par les gardes-frontières. On a juste à poser : Bon écoutez “Sécurité” ou “Secret d’Etat” et à ce moment-là plus personne n’ose parler de quoique ce soit, d’accord ? Le fameux complexe militaro-industriel américain qui a continué de grandir et qui s’est drôlement accru en importance surtout pendant la guerre du Vietnam est un Gouvernement à l’intérieur du Gouvernement américain, mais aussi un Gouvernement indépendant avec toutes ses structures excessivement puissantes.
Force de Police Nationale
Il est a remarquer qu’on est en train en même temps à l’heure actuelle aux Etats-Unis de mettre sur pied ce que l’on appelle une “Force de Police Nationale” tout à fait spéciale dont, d’après les sources d’information que j’ai, les uniformes sont noirs, les chars d’assaut sont noirs, les hélicoptères sont noirs, tout l’équipement est noir d’un bout à l’autre avec des sigles rouges dont j’attends des copies.
Ce triangle rouge effectivement avec supposément, avec trois 7 renversés correspondait à des 6 tous différents, tout dépend de l’endroit, l’angle sous lequel on le regarde. L’ex-agent de la CIA a confirmé qu’effectivement toutes les sources d’informations dans la revue étaient réelles et il a aussi manifesté son énorme surprise à savoir comment cela se faisait qu’un journaliste canadien puisse posséder autant d’informations que ça surtout sur des sujets qui n’ont jamais été publiés nulle part, qui ne sont pas connus des populations. La façon dont les plans sont mis sur pieds aux Etats-Unis, de sources sûres avec preuves à l’appui, on sait que c’est par le biais des Nations-Unies, on veut instaurer un Nouvel Ordre Mondial (NOM) par l’an 2000 (milieu 1999, an 2000) avec un énorme spectacle cosmique et toute la “patente” pour être sûr d’impressionner les gens de toute la planète en même temps. C’est ce qui explique beaucoup en fin de compte les voyages de la navette spatiale et tout ce qui sont en train de faire dans l’espace.
Mais pour revenir aux camps de concentration, les camps de concentration sont organisés de manière à servir à la première étape de camps de rééducation pour tous ceux qui ne seront pas d’accord avec l’établissement du NOM et il faut dire que toutes les techniques utilisées ou expérimentées entre la CIA et la Médecine militaire aux Etats-Unis vont faire l’objet d’un prochain dossier que je vais publier après celle-là dans le courant de septembre et qui va démontrer en profondeur toutes les manières dont ils vont s’y prendre pour faire des lavages de cerveau, briser la personnalité, rééduquer les gens en fonction qu’ils soient capables d’accepter le NOM, même s’ils ne veulent pas l’accepter. Ils sont rendus très loin dans les recherches technologiques dans ce domaine-là. Ouais mais il y a un seul problème, c’est que le Gouvernement Mondial qui va s’instaurer, s’instaure dans une orientation précise qui n’est pas à la faveur des populations, qui est ni plus ni moins qu’un régime communiste mais à l’échelle mondiale. Une dictature beaucoup plus poussée que celle qui existait avec Hitler. Hitler est un enfant d’école à côté de ce que l’on veut instaurer à l’échelle planétaire. Hitler était un terrain d’essai, un terrain d’expérimentation ; de la même manière comme j’en ai déjà parlé que l’URSS a été un terrain d’expérimentation a bien des niveaux pour ces personnes-là au niveau international. Ecoutez, vous avez fait quelque chose. Les camps de concentration de la 2ème guerre mondiale, j’aurai souhaité faire quelque chose de semblable mais cela concerne plutôt les années 90. J’avais des réactions bizarres devant moi, d’après ce que j’ai su, c’était un état de choc général dans beaucoup d’endroits, mais d’un autre côté, c’est très difficile de faire passer un journaliste pour un paranoïaque quand le journaliste en question arrive avec des preuves et des références qui sont vérifiables. Deuxièmement, si un journaliste à l’époque de 1930 avait poussé une enquête aussi loin que ce dossier-là à cette époque, cela aurait changé beaucoup de choses.
Question du journaliste : On a vu des fous qui ont tiré sur des filles à Polytechnique et à partir de là on a fait des pétitions : “Il faut désarmer les gens.” Il faut désarmer alors si on s’apercevait que c’est vrai tout cela, comment on pourrait empêcher ça ?
Réponse : 1. La chose de première importance est la diffusion de l’information à la base. 2. Par la conscientisation, par la diffusion de l’information. Cela ne pourrait pas faire autrement que de créer un scandale et de faire des pressions sur les hommes politiques en place. A forcer, malgré eux-autres, les hommes politiques à parler de ces questions-là. Il est sûr que cela va retarder des procédés qui sont en cours à l’heure actuelle. A l’heure actuelle, ils ont la voie libre à tous les niveaux parce qu’au départ, les gens ne seront pas conscients de ce qui se passe. Leur plus grande peur est que les populations deviennent conscientes parce que ce sera beaucoup plus difficile de l’instaurer parce que les gens vont commencer à s’organiser par eux-mêmes, à ce moment-là.
Villes
On a dérégionalisé sur toute la planète et on a juste à regarder les cartes géographiques de 1930 au niveau agricole et les cartes géographiques au niveau agricole de 1990 pour se rendre compte de quelle manière on s’y est pris au niveau planétaire pour ramasser les gens au niveau des villes.
Leur enlever tout moyen d’indépendance, d’autonomie. Le 1er but du Gouvernement Mondial, soit en désarmant les gens, soit en les ramassant à l’intérieur des villes. C’est les rendre dépendants, absolument il y aura rien de pire pour eux-autres que des personnes qui sont autonomes et qui sont capables de se débrouiller par eux-mêmes.
Big Pharma
Il y a des fautes invraisemblables dans le milieu pharmaceutique à l’heure actuelle. J’ai reçu des documents là-dessus et je vais en parler dans d’autres émissions à un moment donné où les compagnies, les multinationales pharmaceutiques s’organisent de manière à ce que les médecins privilégient des médicaments et les prescrivent à des gens, même s’ils n’en n’ont pas besoin afin de faire fonctionner ces compagnies pharmaceutiques.
Et dans un autre temps, pour que ces gens-là soient dans une espèce de léthargie sans être capables de trop réagir : “que ça va bien”, “on est calmé”, “on ne connait pas la source de nos problèmes, au moins on est calmé pour être capable de les supporter”. Non mais personne aime se faire conduire ou se faire diriger contre leur volonté et c’est ce que l’on est en train d’instaurer à l’heure actuelle.
Famille, lois
Je vais dire une chose : d’après les documents que j’ai reçus dernièrement, juste au niveau de la famille : l’orientation du Gouvernement Mondial va permettre aux femmes et aux familles de pouvoir garder les enfants qu’ils vont enfanter en autant que les parents vont leur donner une éducation et une orientation avec les principes du NOM.
Toutes les familles ou les femmes qui ne seront pas d’accords de donner une éducation semblable selon les principes établis internationalement, à ce moment-là, les enfants vont être enlevés pour être rééduqués dans des centres spéciaux et à l’intérieur desquels on va voir exactement qu’est-ce que le NOM privilégie, encourage comme orientation et de quelles façons que c’est organisé par la manipulation psychologique des populations.
A leur faire croire que les valeurs qu’ils possédaient auparavant sont maintenant des valeurs dépassées. C’est pour ça qu’on appelle cela NOM :
. Nouvelles formes de pensées . Nouvelles orientations . Nouvelles technologies
Tout est nouveau donc par rapport à quelque chose qui est considéré comme ancien et c’est là que c’est dangereux parce que si on regarde une des choses qui a été faite au niveau de l’instauration dans ces camps de concentration, c’est qu’on a même commencé à changer le système judiciaire aux Etats-Unis et aussi au Canada de telle manière à ce que la personne qui croit dans sa nationalité, qui sera nationaliste ok, va être considérée au niveau des nouvelles définitions comme une personne étant atteinte de troubles mentaux.
Et les lois sont organisées de telle manière que la personne qui aura soit des croyances religieuses, la personne qui croira dans sa nationalité ou dans ses traditions, on va la considérer comme une personne atteinte de troubles mentaux et potentiellement capable de violence à cause de ça parce que venant d’une tradition passée par laquelle ces choses ont déclenché des violences à travers l’histoire et à partir du moment que cette personne-là est considérée, juste considérée il n’y a rien de prouvé, on lui enlève tous ses droits pendant une période de 90 jours.
Elle n’a plus droit à avoir un avocat pour se défendre. Tous ses biens sont saisis, les comptes de banque sont gelés et tout, et à ce moment-là, on peut faire ce que l’on veut avec la personne.
Elle n’a même pas la possibilité de se défendre et ces lois-là sont à l’heure actuelle en vigueur aux Etats-Unis et c’est ce que l’on est en train de faire. Tout est en place à tous les niveaux.
On est en train de tout instaurer, de changer le système judiciaire, les lois sans que les populations s’en rendent compte parce pendant ce temps-là, on leur donne du pain et des jeux. On leur donne des loteries, on leur donne n’importe quoi pour qu’ils ne prennent pas le temps de réfléchir, de voir ce qui se passe.
Ce sont ceux qui veulent instaurer le NOM.
Par exemple, au niveau des Nations-Unies, ceux qui font partis de la Commission Trilatérale, si on veut mettre des noms comme Rockefeller, Rothschild, les Illuminatis, la Franc-Maçonnerie internationale.
Ce sont eux qui sont en train d’installer le NOM-là.
Il y a deux sortes de Franc Maçonnerie : . il y a ceux qui font partis de ce que l’on appelle le Grand Orient de France et qui sont ceux qui ont pensé la Révolution Française, les Illuminatis, qui l’ont mis sur pied, qui ont mis sur pied le système communiste, qui ont mis sur pied le nazisme en Allemagne, . et ceux qui font partis de la Franc Maçonnerie comme étant un Club simplement social comme il en existe au Québec.
Les gens se rencontrent, ils ont des pique-niques de fin de semaine. Il n’y a rien de dangereux dans ces loges-là au Québec. On ne parle pas de la même chose.
Mind Control par la technologie
Sujet sur lequel je vais donner une conférence demain à Saint-Sauveur et qui porte sur les nouvelles technologies développées entre la CIA et les forces militaires américaines pour le contrôle direct des individus indépendamment de leur volonté.”
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Heureux ceux qui sont persécutés (42 mn) - Prédication de David Vaughn
“ Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux les affligés, car ils seront consolés ! Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !   Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu !   Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !   Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. ” (Matthieu 5:3-12 “Les Béatitudes”)
Quelques informations contenues dans la vidéo :
Le vrai disciple de Yahshua provoque toujours une réponse précise de la part du monde à cause de son caractère et de son attachement au Messie.
Le Seigneur nous rassure beaucoup et nous dit qu’il faut se réjouir si on la vit.
Tout vrai disciple sera persécuté à cause de sa Justice (Torah)
“Car le Royaume des Cieux est à eux ! “ : Persécution durant le chemin qui nous conduit au Royaume des Cieux.
“ Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Yahshua seront persécutés.” (2 Timothée 3:12)
Si on est persécuté et que nous abandonnons la foi, alors notre conversion est fausse (pas de racines).
Les vrais disciples (selon les racines hébraïques de la foi) portent la croix de Yahshua et partagent ses souffrances.
Différentes sortes de tribulations
. Insultes, outrages : railleries, injures graves, affronts, moqueries, dédain, calomnies, fausses infos, faux témoignages, faux enseignements
. Biens personnels :
“ Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances : d'une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l'autre, vous associant à ceux dont la position était la même. En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours. N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. “ (Hébreux 10:32-39)
. Vague de violence : tourments, haine, séparation, mort
Les églises seront cachées (églises de maison)
De nos jours, la persécution est plus subtile du fait de l’évolution technologique.
** Se réjouir et être dans l’allégresse car nous fonctionnons à l’inverse de ce monde.
La persécution génère de la joie La pauvreté nous rend heureux Les pleurs suscite du contentement
Nos légères afflictions du moment produisent pour nous un poids de gloire au-delà de toute mesure.
Les prophètes qui nous ont précédés ont été traités de cette manière et ils se sont levés et ont parlé selon la volonté de Dieu.
Quand on est dans les afflictions / les persécutions, repenser aux personnages bibliques qui ont vécu la même chose, comme Jérémie par exemple ou encore Etienne (Actes 6:8-7:60).
La persécution n’est pas la pire des choses qui puisse nous arriver, mais c’est de ne pas en vivre.
Puissions-nous réagir comme Yahshua nous a dit : “Réjouissez-vous !”
Rappelons-nous que Notre Roi a beaucoup souffert durant son ministère terrestre, il a été beaucoup calomnié et injurié, puis il a été brisé pour nos iniquités et est mort pour nous.
Pourtant, il a toujours glorifié Dieu dans ses paroles, son attitude. Il est resté constant, fidèle, comme le furent aussi les disciples quand ils ont été arrêtés et jugés car ils faisaient beaucoup de miracles et les sadducéens les jalousaient :
“ Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent. Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. “ (Actes 5:40-42)
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beatlesonline-blog · 1 year
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almanach2023 · 2 years
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Aujourd'hui, mercredi 22 mars, nous fêtons Sainte Léa.
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SAINT DU JOUR
. Léa . De l'hebreu lah, "fatigue" et du latin lea, "lionne" . Sainte-Léa (+384) Dame noble romaine, elle rejoint après la mort de son mari la communauté Sainte Marcelle et passe sa vie au service des religieuses. Nous connaissons sa vie par Saint-Jérôme. . Douces, gaies et généreuses, les Léa sont capables de la plus grande violence et du plus farouche égoïsme dès qu'il s'agit de défendre leur bonheur ou celui des leurs. Cela ne saurait les empêcher d'être de charmants personnages de précieuse compagnie. . Prénoms dérivés : Lila, Leïla, Léah, Lia, Liahi... Nous fêtons également les : Benvenista - Benveniste - Benvenuto - Bienvenu - Deogratias - Éliane - Léa - Leïla - Lélia - Léliane - Leyla - Wandelin Toutes les infos sur les Saints du jour https://tinyurl.com/wkzm328
FETE DU JOUR
Quels sont les fêtes à souhaiter aujourd'hui ? [ Bonne fête ] . Léa Fazer, scénariste, réalisatrice, actrice et metteur en scène de théâtre suisse . Léa Seydoux, actrice française . Léa Drucker, actrice française . Lea Massari, actrice italienne
Ils nous ont quittés un 22 mars :
22 mars 2009 : Jade Cerisa Lorraine Goody, ancienne participante de deux séries de la version britannique de l'émission Big Brother. (5 juin 1981) 22 mars 2008 : Israel "Cachao" López, 89 ans, bassiste et compositeur cubain, considéré comme l' « inventeur » du mambo (14 septembre 1918) 22 mars 2007 : Jacques Courtin Clarins, entrepreneur et médecin français (22 mars 2007) 22 mars 2005 : Kenzo Tange, architecte et urbaniste japonais (4 septembre 1913)
Ils sont nés le 22 mars :
22 mars 1987 : Alice David, actrice française 22 mars 1976 : Reese Witherspoon, née Laura Jeanne Reese Witherspoon, actrice, productrice et femme d'affaires américaine 22 mars 1971 : Iben Hjejle, actrice danoise 22 mars 1955 : Lena Olin, née Lena Maria Jonna Olin, actrice suédoise 22 mars 1949 : Fanny Ardant, née Fanny Marguerite Judith Ardant, actrice, réalisatrice, scénariste et metteuse en scène française 22 mars 1943 : George Benson, guitariste, chanteur, et compositeur de jazz 22 mars 1941 : Bruno Ganz, acteur suisse de cinéma et de théâtre (16 février 2019)
Toutes les naissances du jour https://tinyurl.com/msmk5e22
Fêtes, Célébrations, événements du jour 22 mars : Journée mondiale de l’eau (141 EX/22; A/RES/47/193) (UNESCO) 22 mars : Journée mondiale des doulas (JM)
CITATION DU JOUR
Citation du jour : La vie ressemble à un conte ; ce qui importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur. Sénèque
Citation du jour : Le mensonge tue la confiance et surtout, il te prive d'amis sur qui compter vraiment. Et pire que ça le mensonge t'empêche de te voir tel que tu es réellement. Masashi Kishimoto
Toutes les citations du jour https://tinyurl.com/payaj4pz
Petite histoire... digne d'un caramel...
P'tite #blague du #mercredi Tu sais pourquoi 70% des femmes sont insatisfaites ? J'peux pas être partout à la fois !
P'tite #blague du #mercredi Un gars du chantier va chez le médecin pour avoir le résultat de ses analyses. Le docteur dit : Alors voyons, vous avez des cailloux dans les reins, du sable dans les urines Arrêtez docteur ! Au train où ça va, si j'éjacule, je vais faire du béton.
Petit clin d'oeil sur le jardin : C'est peut-être le moment...
De poursuivre les rempotages de plantes d'intérieur. De semer poireau et petit pois. De semer le tabac d'ornement au chaud.
Nous sommes le 81ème jour de l'année il reste 284 jours avant le 31 décembre. Semaine 12.
Beau mercredi à tous.
Source : https://www.almanach-jour.com/almanach/index.php
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MY TRIBUTE TO TYRONE DOWNIE (1956-2022)
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Tyrone Downie chez sa mère à Kingston en 1975 (© Lee Jaffe)
J’ai appris hier soir avec tristesse le décès de Tyrone Downie… Il n’y a pas de mots, d’autant qu’il avait l’air pas trop mal et qu’il se lançait dans de nouveaux projets avec le groupe Jahzz, avec lequel il s’apprêtait d’ailleurs à sortir un album, Women, à paraître le 18 novembre prochain. Il devait même se produire à la Boule Noire, à Paris, demain, le 8 novembre, accompagné d’un collectif de musiciens très éclectique. 
J’ai rencontré Tyrone Downie pour la première fois en février 2008 et depuis lors, nous étions régulièrement en contact via notamment Messenger. On discutait de plein de choses, de musique évidemment, mais aussi de football, surtout en période de Coupe d’Afrique des nations, car Tyrone aimait le football et, par-dessus tout, l’Afrique. Un ami en commun, Fred Eiden, lui avait prêté le livre que j’ai co-écrit avec Lee Jaffe, Bob Marley & The Wailers : 1973-1976, et, à ce propos, il m’avait dit ceci : « Salut Jeremie, Fred m’a prêté ton livre avec Lee Jaffe et ton travail m’a impressionné. Je sens que je suis désormais prêt à faire un livre sur ma vie avec Bob Marley and the Wailers, avant que je ne sois trop vieux pour me souvenir de tout ». Inutile de vous dire à quel point je fus touché à la lecture de ce message. Pour diverses raisons, ce projet ne s’est jamais réalisé mais, pour autant, Tyrone m’a fait part dans l’intervalle de réflexions et confidences très intéressantes sur sa riche expérience au sein des Wailers. Un jour, peut-être, publierai-je ces propos. Mais, dans l’immédiat, retour sur ma première interview conduite avec ce claviériste hors pair, surnommé « « Jumpy » en raison de sa personnalité si énergique, si fougueuse », dixit Lee Jaffe.
Dans cet entretien fleuve, Jumpy revient notamment sur ses débuts avec les Wailers, sur les premières tournées du groupe sur fond de racisme structurel, sur ses origines écossaises, sur le procès perdu par Family Man contre les héritiers Marley, sur les commanditaires de la tentative de meurtre de Bob Marley en 1976, sur le rôle de Lee Perry dans la carrière de Bob Marley, sur sa propre carrière musicale après le décès de Bob, sur sa vie dans l’Hexagone, sur sa collaboration avec Alpha Blondy et sur l’évolution de la musique jamaïcaine.
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Tu as commencé à jouer de la musique vers l’âge de 13 ans. Avec quel groupe as-tu joué avant d’accompagner les Wailers ?
En fait, Family Man, le bassiste des Wailers, avait un groupe qui s’appelle Youth Professional, qui jouait dans les « Titty bars », les bars avec des gogo danseuses. Il avait besoin d’un clavier et il avait entendu qu’un petit jeune qui était au lycée jouait bien. Un jour, il est venu me chercher, j’étais encore au lycée. J’ai fait l’audition, c’était pour jouer dans les boîtes, les vendredis et samedis. Comme j’étais toujours à l’école, ma mère avait du mal à accepter tout ça, mais j’ai dit « papa, il n’est pas là, on n’a pas beaucoup d’argent, ça me permettra de ramener un peu d’argent à la maison ». Elle avait du mal à accepter ça, car elle est chrétienne, mais elle a vu que j’avais vraiment envie de le faire et elle m’a laissé faire. C’est comme ça que j’ai commencé à jouer avec Family Man. Et Family Man c’était le bassiste de Bob. Comme Bob commençait à monter les Wailers, c’était à l’époque de l’album de Lee Perry, il m’a emmené en studio avec eux. Il y avait le groupe de studio de Lee Perry, les Upsetters, et le clavier était parti aux USA, ils n’avaient plus de clavier. Là, on m’a pris dans le groupe et j’ai commencé à faire des enregistrements avec Bob. C’était en 68-69. C’est là vraiment que ma carrière musicale a commencé. En fait, à cette époque, Family Man c’était le bassiste de session de tous les chanteurs ; tous les producteurs, Bunny Lee, Lee Perry, Rupie Edwards, Joe Gibbs, tous les gens qui faisaient leurs sessions pour l’été, pour Noël, tu vois parce qu’à chaque période de fêtes, ils sortaient des tubes, des tubes d’été, des tubes de Noël etc. À cette époque, il y avait plusieurs bassistes, il y avait Jackie Jackson, Robbie Shakespeare qui était jeune et qui commençait, et puis Family Man. Comme je jouait avec son petit groupe dans les boîtes, il a dit « je sais que je peux compter sur Tyrone, il apprend vite » et il m’a mis dans toutes les sessions. Donc à cette époque, il ne jouait pas encore exclusivement pour les Wailers. C’est quand Bob a signé avec Chris Blackwell et a quitté Lee Perry, c’est là qu’il nous a demandé d’arrêter de jouer avec tout le monde parce qu’il voulait créer un son unique à lui. Donc Bob nous a dit, « les gars, si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous me demandez, vous n’avez pas besoin d’aller travailler avec les autres pour manger. Je veux créer un groupe ». Peter et Bunny étaient partis, et il voulait faire Bob Marley and The Wailers. C’était dans les années 1974. Il y avait aussi les I-Threes qui formaient les chœurs car il n’y avait plus Bunny ni Peter.
La première fois que tu as joué en public avec les Wailers, c’était pour la première partie de Marvin Gaye, n’est-ce pas ?
Ouais. Moi à cette époque j’étais fan de Marvin Gaye car c’était à l’époque de l’album What’s Going On. Je ne croyais même pas qu’on allait jouer avec Marvin Gaye. J’étais plus impressionné de faire la première partie de Marvin Gaye que de jouer avec Bob. J’étais au premier rang, bouche bée devant Marvin Gaye. J’étais déjà flatté de jouer avec Bob, car c’était un de mes artistes préférés, et en plus faire la première partie de Marvin Gaye, j’étais au paradis ! C’était le plus grand moment de ma vie à l’époque.
À cette époque, Marvin Gaye, il marchait beaucoup à la Jamaïque ?
Ouais, comme tous les artistes de RnB et soul. James Brown est venu là-bas, Chuck Berry, B.B. King etc., tous les artistes. Le blues ne marchait pas trop, c’était plutôt le RnB. Marvin Gaye, comme tu dis, il a cartonné là-bas. D’ailleurs, son album a marché dans tous les pays du monde. Ça passait à la radio en boucle, tout le monde avait le LP.
En Angleterre, on nous a même mis un doigt dans le cul. Ils ont mis les gants et vas-y ! C’était le truc le plus humiliant de ma vie.
Hormis Bob, tu as travaillé aussi avec Bunny et Peter, non ?
Ouais, parce que quand le groupe s’est séparé, Bunny voulait faire son album solo, Peter voulait faire son album solo, Legalize It, j’ai travaillé sur cet album. Pareil pour Bunny, j’ai travaillé sur Blackheart Man.
Donc tu as travaillé avec Bob, Bunny et Peter. Comment est-ce que tu pourrais décrire la personnalité de chacune de ces personnes ?
Je pourrais te parler de la musique, mais pas des personnes… Mais ça va prendre trop de temps…
J’ai entendu dire que Bunny était quelqu’un d’assez froid…
Bunny, il est têtu et il est dans son univers à lui. Quant à Peter, il est agressif. Bob était plus ouvert d’esprit, plus flexible, même s’il était rasta et tout ça. Bunny, il avait peur de prendre l’avion, Peter n’aimait pas la neige… Ils avaient beaucoup de mal à s’adapter. Ils n’étaient pas sauvages, mais roots. C’était les vrais rootsmen et avaient du mal à s’adapter. Mais quand, après, ils ont vu que Bob a réussi en s’adaptant, ils ont décidé qu’eux aussi, ils allaient s’adapter.
À quoi ressemblait une tournée avec les Wailers ?
Nous sommes Jamaïcains, donc c’était différent des groupes anglais ou américains. Déjà, en tournée, on emmenait notre nourriture, notre chef, on emportait des malles avec des légumes, avec des herbes, du thym, du poivre etc., tout ce dont avait besoin quoi ! On essayait de rester le plus près possible de notre culture. Et puis si on pouvait trouver de l’herbe, tant mieux (rires) ! À l’époque, on n’osait pas emmener de l’herbe parce que la police nous fouillait constamment. En Angleterre, on nous a même mis un doigt dans le cul. Ils ont mis les gants et vas-y ! C’était le truc le plus humiliant de ma vie. En Allemagne, ils avaient les chiens dans le bus, à l’hôtel etc. Pour nous, à l’époque, c’était vraiment dur. Il y avait beaucoup de discrimination, beaucoup de racisme. C’était nouveau et inconnu, donc les gens avaient peur. Quand les gens ne comprennent pas, ils ont peur. C’était vraiment très dur pour nous. Même dans les hôtels, les gens… Il y a des gens qui ont quitté les hôtels ou on dormait ! Les locks, les odeurs de poisson etc., ça les faisait flipper (rires).
Le racisme était également présent en Jamaïque, non ?
Bien sûr que ça existait. Il y a toujours eu le racisme colonial, les élites qui sont blanches, les enfants des colons, les métis qui contrôlent le pays et qui se croient supérieurs aux Noirs. Mon père, par exemple, est écossais. Sa famille a arrêté de lui parler parce qu’il s’est marié avec ma mère. Donc, à cause de ça, il a quitté ma mère et s’est mariée avec une blanche. La première fois que j’ai vécu l’expérience du racisme, c’est avec mon père.
Revenons-en aux tournées…
Nous étions comme des extra-terrestres. Ce n’est pas comme maintenant, quand tu es un groupe en tournée, vous êtes des stars. À l’époque, c’était chaud pour nous.
Comment travaillaient les Wailers ? Y avait-il un chef d’orchestre ? Tout le monde composait-il ensemble ?
Ça dépend des jours, de la chanson, mais déjà Family Man c’était le senior. C’est lui qui m’avait pris sous son aile pour travailler avec lui en studio, donc c’était lui mon chef d’orchestre et, de manière générale, c’était lui le chef d’orchestre à l’époque. Mais comme j’étais plus ouvert musicalement que lui, parce que j’avais fait de la musique classique à l’école, je jouais du jazz dans les hôtels, les bars etc., j’ai apporté ça dans notre musique, de la musique latine, du jazz, de la musique brésilienne, j’écoutais Wayne Shorter, Herbie Hancock, Marvin gaye, j’écoutais tout ça, mais eux n’osaient pas les jouer. Mais moi je jouais tout ce que j’aimais. Donc j’apportais toutes ces influences. Quand tu écoutes les deux premiers albums, Catch A Fire et Burning, il n’y avait que deux accords, LA mineur et SOL majeur. La majorité des chansons étaient en LA mineur. Mais quand j’ai commencé à participer aux enregistrements et aux arrangements, j’ai ajouté des majeurs 7, des mineurs 7, des 9, des dominances 7 etc., d’autres couleurs musicales, quoi ! C’était dur au début parce que Family Man n’était pas pour cette approche. D’après lui, c’était du jazz et pas du reggae. Mais Bob a dit qu’on pouvait mettre un peu de jazz dans le reggae. Si tu écoute « Waiting In Vain », « So Much Trouble In The World », à partir de l’album Rastaman Vibration, on peut voir ce que j’ai apporté musicalement dans le groupe. Family Man était donc le chef et j’étais le sous-chef. Carlton, lui, son job c’était le riddim. Sans Carlton, il n’y a pas de Wailers. C’est lui la base, Family Man, il joue sur Carlton, et Bob chante par-dessus. Nous on rajoute les autres couleurs pour embellir le truc.
Avant, Bob il jouait de la variété jamaïcaine, mais avec Lee Perry, c’est devenu presque techno, hip-hop, punk. Il a rendu le reggae de bob original.
Lorsque Lee Jaffe était là, tu jouais déjà avec eux ?
Ouais man. La première tournée, il l’a faite avec nous.
Lors du Smile Jamaica Concert de 1976, tu étais là ? Peux-tu me parler de l’ambiance qu’il y avait après la tentative d’assassinat de Bob ?
C’était tendu, man. Mais nous, on n’a rien compris. Nous, on était tout le temps en train de tourner en Amérique, en Angleterre, en Europe. Depuis le truc de Marvin Gaye, on avait rarement joué en Jamaïque. On a eu un contrat avec Stevie Wonder, avec les Jackson 5, mais à partir de 74-75, on commençait à tourner. 
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Les Jackson 5 à Kingston avec Bob Marley et les Wailers en mars 1975 (© Lee Jaffe)
Donc ça faisait un moment qu’on n’avait pas joué en Jamaïque. Donc en 76, on voulait faire un concert pour la Jamaïque, mais gratuit. C’est le gouvernement qui assurait la sécurité, qui nous a donné le stade… On était en contact avec le Premier ministre [Michael Manley, NDLR] et le ministre de la Culture, et ils ont programmé les élections la même semaine. L’opposition a donc cru qu’on faisait la campagne de Manley et ils sont venus pour nous descendre. Moi, au début, je n’avais pas compris, mais c’est après que j’ai saisi la situation. Nous étions tous choqués. Family Man avait sans doute compris car il était plus âgé que moi, il comprenait plus la politique, les engagements de Bob, parce que Bob ne me parlait pas trop, j’étais très jeune pour qu’il m’explique ci et ça. Je voyais les mecs des garrisons qui étaient toujours là, armés, je croyais que c’était des gens qu’il connaissait depuis la jeunesse, mais en fait il y avait toujours des gars des deux partis politiques qui étaient là en train de surveiller. Ils se demandaient : « Bob est-il PNP ? Est-il JLP ? ». Parce que Bob, il connaissait des gens des deux camps. Et lui, il a toujours voulu unir les deux camps, que les gens arrêtent la guerre civile. Lui, peut-être que la tenue d’élections anticipées ne l’a pas gênée, peut-être qu’il pensait avoir de l’influence sur le Premier ministre, sur la politique, parce qu’il était connu. Il pensait peut-être pouvoir inspirer la paix. Mais, les autres, ils ne l’ont pas vu de cet œil et ont pensé qu’on avait choisi notre camp. Moi j’étais terrifié, horrifié. Je voulais quitter la Jamaïque, je suis même parti aux Bahamas le lendemain du concert. C’était bizarre, c’était chaud pour moi. Je me demandais comment on pouvait essayer de tuer des musiciens. On peut comprendre en Jamaïque qu’on puisse essayer de tuer les membres d’un gang adverse, des gens armés, mais nous, on n’avait que des guitares et des claviers dans nos mains. On était sans défense, on n’avait pas de gardes du corps, on n’avait rien du tout, et on est venu pour nous tuer. Je l’ai vraiment mal pris. Depuis cette époque, je n’ai plus envie de retourner au pays.
Donc, pour toi, c’était le JLP qui était derrière ça ?
Bien sûr.
D’après Don Taylor c’était la CIA !
Mais c’est la même chose. La CIA et le JLP c’est la même chose, ils travaillent main dans la main.
Peux-tu me parler rapidement des liens entre Bob et Alan « Skill » Cole ?
C’était son pote. Surtout par rapport au foot, parce que Bob, il était dingue de foot et Skill Cole, c’était notre Pelé. Bob était l’idole musicale de Cole et Cole était l’idole footballistique de Bob. En plus, ils ont grandi un peu ensemble quand Bob est arrivé à Kingston. Mais Cole il était aussi un peu dans la politique, dans les trucs mafieux, il a même utilisé la voiture de Bob pour kidnapper un jockey, pour le menacer pour qu’il gagne etc. Nous, en fait, au début, on croyait que c’était pour ça qu’on était venu nous tuer. Mais, en réalité, c’était une raison plus importante, c’était vraiment de la politique.
Lorsque tu jouais avec les Wailers, vous avez également travaillé avec Perry ou pas?
Non, Perry c’était fini. Mais je me rappelle qu’une fois Bob a convoqué Lee Perry pour faire « Smile Jamaica » et aussi « Punky Reggae Party », « Rastaman Live Up » au studio de Lee Perry. Ça lui a manqué parce que Lee Perry lui a beaucoup appris par rapport au reggae, la vibes, la direction…il est vraiment abstrait. Avant, Bob il jouait de la variété jamaïcaine, mais avec Lee Perry, c’est devenu presque techno, hip-hop, punk. Il a rendu le reggae de bob original.
Toi qui as travaillé avec Perry, comment définirais-tu l’homme ?
J’ai réalisé son dernier album l’année dernière. Lui, c’est un génie. C’est comme le George Clinton de la Jamaïque ou du reggae. On dit qu’il est fou mais c’est un petit marabout musical.
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Tyrone Downie (© Lee Jaffe)
Après la mort de Bob, tu es parti aux USA, puis en France. Comment as-tu atterri en France ?
Je suis arrivé en 96 avec Tonton David. J’avais travaillé sur son album aux USA, puis il m’a convoqué pour venir faire la tournée avec lui en tant qu’ingénieur du son avec son label. C’était la première fois qu’on m’appelait pour signer un contrat d’édition, pour me donner des sous. J’ai dit pourquoi pas ? Après la mort de Bob, je cherchais un peu ce que j’allais faire. J’ai tourné avec Jimmy Cliff, j’ai fait deux ans avec Steel Pulse, Grace Jones, Tom Tom Club etc. Je me cherchais et je ne savais plus quoi faire. Je n’avais plus envie de tourner avec les Wailers sans Bob car, pour moi, ça faisait un peu karaoké. Donc j’ai eu l’opportunité de venir avec Tonton David en France, puis j’ai eu un enfant ici, donc j’ai commencé à m’enraciner ici. En plus, comme je te l’ai dit, avec les problèmes politiques en Jamaïque, je n’avais plus envie de rentrer chez moi. J’ai donc décidé de rester. Et puis, pendant que j’étais en tournée avec Tonton David, on a braqué ma maison, volé tous mes claviers, mes synthés, vidé toute ma maison. Il n’y avait personne chez moi car toute ma famille vivait aux USA. Le voisin m’a appelé pour me dire qu’il n’y avait plus rien chez moi. Les gens ont commencé à squatter et jusqu’à aujourd’hui, il y a des squatteurs chez moi, mais je m’en fous. J’ai oublié tout ça, parce qu’il faudrait que je trouve des gangs pour les menacer, pour qu’ils sortent de chez moi etc. Fuck It ! J’ai décidé de rester ici, j’ai des enfants, j’ai une famille. Ce n’est pas que je n’ai pas besoin d’aller en Jamaïque mais, pour l’instant, il n’y a personne qui me dit vient en Jamaïque faire ci ou ça, alors qu’en France on me propose toujours des projets. Regarde Karim [un ami d’enfance qui travaillait à l’époque dans la musique à Reims et qui m’a mis en contact avec Tyrone Downie, NDLR], il m’a appelé pour venir ici, Regg’Lyss, un groupe du Sud, Khaled, Cheb Tarik etc., ils veulent que je fasse des trucs avec eux. Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly aussi, donc ici je vois plus d’opportunités, plus qu’en Jamaïque. On m’appelle sans cesse ici. En plus je parle la langue, je suis chez moi ici. Mon deuxième chez moi.
Pour moi, après Bob Marley, le meilleur chanteur, compositeur, artiste de reggae avec lequel j’ai travaillé, c’est Alpha Blondy. Pour moi, il est au-dessus de Jimmy Cliff, Steel Pulse, Burning Spear etc. Alpha est très très très fort.
Quel est ton point de vue sur le reggae français et le reggae africain ?
Moi je suis flatté déjà que tous ces pays aient adopté cette musique qui n’est pas la leur, mais qui la traite comme si c’était la leur. La première fois que je suis allé à Abidjan, j’étais étonné que tous les maquis jouent du reggae, que tous les groupes jouent du reggae, dans les taxis tu entends du reggae, dans les maisons tu entends du reggae ! Je me suis dis, attends, je suis en Afrique ou quoi ? On n’est pas en Jamaïque pourtant. Même dans la langue dioula, il y a des sonorités reggae! 
Aujourd’hui, quel artiste te fais vibrer dans le reggae ?
Alpha Blondy. Je n’ai pas travaillé sur son album, Jérusalem. J’aimais bien sa voix, mais je ne connaissais pas l’homme. Le premier artiste africain avec qui j’ai travaillé, c’est Tiken [Jah Fakoly]. Récemment, j’ai été engagé pour faire l’album d’Alpha et c’est là que j’ai rencontré l’homme, la personne. On a travaillé pendant deux mois ensemble, tous les jours. J’ai alors découvert que c’est un grand homme, un homme très sage, très deep. Il est un peu fou, mais c’est un génie, c’est un vrai artiste au sens propre du terme. Pour moi, après Bob Marley, le meilleur chanteur, compositeur, artiste de reggae avec lequel j’ai travaillé, c’est Alpha Blondy. Pour moi, il est au-dessus de Jimmy Cliff, Steel Pulse, Burning Spear etc. Alpha est très très très fort. Alpha, c’est un bonhomme. J’ai été très impressionné par lui et j’ai hâte de faire un nouvel album avec lui. Lui, il m’écoute, il me respecte. Normalement, c’est lui mon aîné, il est plus âgé que moi, il est plus célèbre que moi mais malgré cela, il me traite avec respect comme si c’était moi son aîné. Tous les gens qui travaillent avec lui m’on dit qu’ils n’avaient jamais vu ça. D’habitude, personne ne lui dit quoi faire. Il est le seul à prendre les décisions. Mais avec moi, il était d’accord avec tout ce que je disais. Je salue son comportement parce que je sais que c’est difficile pour une grande star de rester humble. Il n’y avait pas de conflit de personnalité, il n’y avait que du respect. Jusqu’à aujourd’hui, je tire mon chapeau à Alpha.
Quel est ton point de vue sur l’évolution du reggae en général ?
C’est une évolution naturelle. Par exemple, moi ma musique c’est le reggae, ce n’est pas le ska car j’ai grandi à l’époque du reggae. De même, aujourd’hui, c’est l’époque du dancehall. Chaque époque a sa musique. Quand j’étais petit, c’était le ska, puis le rocksteady et durant mon adolescence le reggae est arrivé. Puis il y a eu le rockers car quand on était en tourné avec Bob, on ne faisait plus ce qui se faisait à la Jamaïque, c’était plus de la musique internationale. En Jamaïque il y avait Sly and Robbie, Gladiators, Mighty Diamonds, Culture etc., c’était une autre époque : le rockers ! La musique évolue et est un miroir de ce qui se passe dans la société, un miroir de la jeunesse, de l’époque à laquelle elle évolue. Le dancehall, tout ça, c’est la jeunesse d’aujourd’hui qui exprime son vécu. Et puis ça va peut-être encore changer dans cinq ans ? Peut-être l’année prochaine ? On ne sait pas…
Tu es resté en contact avec les autres Wailers ?
Ouais, j’étais à la Jamaïque en décembre dernier. On travaille sur une compilation, moi et Family Man. Il a trouvé des morceaux de batterie de son frère, au moins six morceaux, et on a fait de nouvelles chansons avec. On va proposer ça à des gens comme Nas, Akon…mais c’est un secret pour le moment.
Mais Family man, il a vraiment tout perdu avec le procès ?
Tout, tout perdu. On vient de lui prendre le dernier terrain qu’il avait. Il a passé toute sa vie à travailler pour des gens, puis il s’est battu pendant des années pour récupérer ce qu’on lui a pris et puis ensuite il a perdu tout ce qu’il a gagné, même après la mort de Bob. C’est le truc le plus horrible que j’ai jamais vu dans l’histoire de la musique, dans l’histoire de la vie même.
Ne s’était-il pas préparé à cette situation ?
Non, car personne ne s’attendait à ce que Bob disparaisse. Tout était cool, ça marchait bien. Et Rita, c’était notre sœur, elle chantait dans le groupe. Mais elle avait les boules contre Bob à cause de ses aventures extra-conjugales, avec des blanches de surcroît, et en plus elle était moins importante que nous dans le groupe. C’était Bob Marley and The Wailers, puis venaient les I-Threes. Elle était simplement choriste, mais maintenant elle a le pouvoir, c’est la Reine Victoria, quoi ! Comme on dit « l’enfer n’a de fureur égale à celle d’une femme bafouée ».
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 Tyrone Downie et moi. Reims, Château d’eau, le 8 février 2008 (© JKD)
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Tyrone Downie. Reims, Médiathèque Croix-Rouge, le 31 mai 2013 (© JKD)
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Tyrone Downie alias “Jumpy”, mon frangin JFK et le conteur franco-camerounais Ze Jam Afane. Reims, Médiathèque Croix-Rouge, le 31 mai 2013  (© JKD)
© Interview conduite par JKD le 8 février 2008 à Reims. Merci à Karim Guermat et Fred Eiden, qui ont permis cette entrevue avec Tyrone Downie à l’époque, et merci à Lee Jaffe pour les superbes clichés. 
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cosmonautroger · 2 years
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woundthatswallows · 2 years
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hi, i just wanted to thank you because i watched harold and maude 'cause you mentioned it a few days (weeks?) ago! it's a great film, so i was wondering if you had any more recs for 70s movies? love your blog a lot, btw <3
hi, i'm so glad to hear that! harold and maude is one of my all time favorites🖤 forever in my top three films. and i absolutely have 70s films recs, that has got to be my fave decade for cinema :) i'll just list them chronologically- lmk if u want me to sort them into groups by genre or something bc i know it's a lot lol
multiple maniacs (1970)
peau d'âne (1970)
death in venice (1971)
les frisson de les vampires (1971)
the devils (1971)
let's scare jessica to death (1971)
the velvet vampire (1971)
pink flamingos (1972)
sisters (1972)
cannibal girls (1973)
scenes from a marriage (1973)
la rose de fer (1973)
ganja & hess (1973)
badlands (1973)
the wicker man (1973)
the exorcist (1973)
vampyres (1974)
female trouble (1974)
alice doesn't live here anymore (1974)
je, tu, il, elle (1974)
jeanne dielman (1975)
nashville (1975)
the rocky horror picture show (1975)
grey gardens (1975)
shivers (1975)
salò (1975)
taxi driver (1976)
carrie (1976)
alice, sweet alice (1976)
mikey and nicky (1976)
the witch who came from the sea (1976)
suspiria (1977)
l'une chante, l'autre pas (1977)
eraserhead (1977)
rabid (1977)
3 women (1977)
hausu (1977)
the mafu cage (1978)
les raisins de la mort (1978)
girlfriends (1978)
autum sonata (1978)
nosferatu the vampyre (1979)
alien (1979)
the brood (1979)
fascination (1979)
over the edge (1979)
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Top 50 First Watches of 2020 (Not from 2020)
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Brief Encounter (1945) (dir. David Lean)
Come and See (1985) (dir. Elem Klimov)
News from Home (1976) (dir. Chantal Akerman)
Girl Walk // All Day (2011) (dir. Jacob Krupnick)
Wendy and Lucy (2008) (dir. Kelly Reichardt)
The Killer (1989) (dir. John Woo)
What's Up, Doc? (1972) (dir. Peter Bogdonavich)
Bamboozled (2000) (dir. Spike Lee)
Millennium Actress (2001) (dir. Satoshi Kon)
Paris is Burning (1990) (dir. Jennie Livingston)
The Living End (1992) (dir. Gregg Araki)
The Rider (2018) (dir. Chloé Zhao)
Wild at Heart (1990) (dir. David Lynch)
Paris, Texas (1984) (dir. Wim Wenders)
Badlands (1973) (dir. Terence Malick)
Casablanca (1942) (dir. Michael Curtiz)
Eve's Bayou (1997) (dir. Kasi Lemmons)
25th Hour (2002) (dir. Spike Lee)
The Muppet Movie (1979) (dir. James Frawley)
The Meetings of Anna (1978) (dir. Chantal Akerman)
Synecdoche, New York (2008) (dir. Charlie Kaufman)
Southland Tales (2006) (dir. Richard Kelly)
A Silent Voice (2016) (dir. Naoko Yamada)
4 Little Girls (1997) (dir. Spike Lee)
Je, Tu, Il, Elle (1974) (dir. Chantal Akerman)
Guilty of Romance (2011) (dir. Sion Sono)
Elephant (2003) (dir. Gus Van Sant)
Fallen Angels (1995) (dir. Wong Kar-wai)
Pain and Glory (2019) (dir. Pedro Almodovar)
Goodbye, First Love (2011) (dir. Mia Hansen-Løve)
Old Joy (2006) (dir. Kelly Reichardt)
On the Beach at Night Alone (2017) (dir. Hong Sang-soo)
Tomboy (2011) (dir. Céline Sciamma)
Night Moves (2013) (dir. Kelly Reichardt)
The Bride of Frankenstein (1935) (dir. James Whale)
Cléo from 5 to 7 (1962) (dir. Agnés Varda)
Jackass: The Movie (2002) (dir. Jeff Tremaine)
Dogville (2003) (dir. Lars von Trier)
The Great Dictator (1940) (dir. Charlie Chaplin)
Cameraperson (2016) (dir. Kirsten Johnson)
Summer of Sam (1999) (dir. Spike Lee)
The Hunger (1983) (dir. Tony Scott)
To Be or Not to Be (1942) (dir. Ernst Lubitsch)
Pink Flamingos (1972) (dir. John Waters)
Sun Don't Shine (2012) (dir. Amy Seimetz)
Sherlock, Jr. (1924) (dir. Buster Keaton)
After Hours (1985) (dir. Martin Scorsese)
Night on Earth (1991) (dir. Jim Jarmusch)
The Big Boss (1971) (dir. Lo Wei)
Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) (dir. Michel Gondry)
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miguelmarias · 3 years
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Les Rendez-vous d'Anna (Chantal Akerman, 1978)
Aunque casi nada de lo que pasa en Les Rendez-vous d'Anna (o, mejor, en Los encuentros de Anna, ya que se trata de rencontres al azar tanto como de citas o reuniones prefijadas), parece, durante el transcurso de la película, previsible, lo cierto es que, cuando acaba, deja una curiosa sensación de deja vu, de poco sorprendente, de «conocida», que tiende a hacer olvidar lo mucho que, a mi entender, tiene de apreciable. Para quien haya visto el primer largometraje de esta joven belga, el último es algo así como un remake, cuatro años después, más controlado y sutil quizá, pero también menos desesperado y original y, sobre todo, mucho menos impúdico, de Je tu il elle (1974), donde la propia directora encarnaba a la protagonista. Además, y aunque aquí sea el tren el único medio de transporte utilizado, Los encuentros de Anna puede tomarse por una versión femenina de ciertos filmes de Wim Wenders —Die Angst des Tormanns beim Elfmeter (1971), Alice in den Städten (Alicia en las ciudades, 1974), Falsche Bewegung (1975), Im Lauf der Zeit (En el curso del tiempo, 1976)—, con los que tiene en común hasta detalles tan insignificantes (pero llamativos) como la presencia de un televisor encendido y sin imagen; este parentesco invita a comparaciones que han de resultar desventajosas para Akerman.
Es probable que la autora de Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce - 1.080 Bruxelles (1975), suscriba las palabras de Wenders cuando dice: «En mi vida jamás he estado envuelto en historias con principio y final. He vivido situaciones, momentos, sentimientos, pero nunca tramas novelísticas. A mí lo que me interesan son las personas, sus relaciones, las reacciones ante determinadas situaciones. Nunca he creído que una película deba seguir una historia y ajustarse a una trama.» (En Dezine, núm. 5). Sin embargo, esta postura, en sí tan comprensible como razonable, encierra ciertos peligros que Wenders ha sabido eludir mejor que Akerman. En efecto, cuando se sustituye una historia por una mera trayectoria, la exención de desarrollar un argumento tiene por contrapartida la necesidad imperiosa de inventar varios, que el filme no narra, pero que nos cuentan los numerosos personajes secundarios que ocupan el hueco dejado en el filme por la ausencia de un protagonista fuerte de trama y de dramatismo. Del interés de tales personajes y de sus vidas o ilusiones, del acierto en la elección y dirección de los actores que, en muy poco tiempo, sin hacer otra cosa que hablar, tratarán de darles vida, depende, en última instancia, el éxito de este tipo de películas, que suelen ser episódicas, deshilvanadas y descentradas; el protagonista se reduce a cumplir una función de hilo conductor, de receptor —que mira o escucha, generalmente en silencio—, a menudo pasivo —pues se limita a desplazarse espacialmente durante un cierto tiempo, sin apenas desvelarse—, que actúa fundamentalmente como revelador de los demás (de ahí que, pese a ocupar el lugar del espectador del filme, éste tenga dificultades para identificarse con él, precisamente por ser un mero espectador). Todo ello hace que, salvo casos excepcionales —como Alicia en las ciudades y En el curso del tiempo, seguramente por ser dos los viajeros y establecerse entre ellos un cierto diálogo o contraste—, este tipo de películas sean irregular e intermitentemente apasionantes o indiferentes, en función de lo que a cada cual puedan importarle los seres que los protagonistas —siempre de paso y reacios a comprometerse— encuentren en su camino (y lo que cuentan).
Personalmente, entre las personas que Anna conoce o vuelve a ver durante su recorrido Essen-Colonia-Bruselas-París, por ferrocarril, encuentros patéticos y conmovedores a los solitarios —uno, estático y abandonado; otro, condenado a errar en busca de la felicidad— interpretados, respectivamente, por Helmut Griem y Hanss Zischler —el «kamikaze» de En el curso del tiempo—, cuyos monólogos —en inseguro francés con acento alemán— me parecen lo mejor de la película; en cambio, no consigo interesarme por la gente que Anna conocía ya (Magali Noel, Lea Massari y Jean-Pierre Cassel). De la protagonista, cineasta de veintiocho años, que es, sin duda, el álter ego de Chantal Anne Akerman, no se llega a saber gran cosa, aunque inspire cierta curiosidad: sólo cuenta una historia, frente a las cinco que escucha atentamente, con paciencia, pero sin opinar ni responder otra cosa que «Sí» o «Ah, bueno», siempre a una distancia segura, defensiva, casi indiferente; sólo la agradable o inteligentemente discreta interpretación de Aurore Clément —sobre todo, cuando sonríe tímida y misteriosamente, o cuando canta a palo seco una larga canción para Cassel—, impide que su personaje parezca excesivamente frío, apático e insensible, lo que dado a que se nos obliga a acompañarla durante más de dos horas, hubiese hundido la película.
Un segundo problema que plantea la road movie europea —aunque aquí sea ferrocarril, y no carretera, la estructura es la misma— es el del empleo del tiempo. Al no haber mucho que narrar y carecer de impulso dramático, se da en este género una propensión al derroche de metraje que pocas veces beneficia al filme —tal vez sólo En el curso del tiempo, porque su paso es parte del tema, porque una vez superadas las dos horas y media se sitúa uno en otras perspectivas, y porque Wenders supo modular el ritmo cuidadosamente, justifique su duración, aunque podía haber sido menor o todavía mayor— y que se dedica a la descripción, a veces morosa, del ambiente. Al que le guste viajar en tren, asomado a la ventanilla y ver desfilar el paisaje nocturno, las ciudades dormidas y distantes, las estaciones desiertas y llamativa e irregularmente iluminadas, y no rehúya la conversación con desconocidos y tenga tendencia a que la gente le haga confidencias, le será fácil aguantar sin impaciencia los tiempos de espera, comprenderá el tenue feeling de esta película privada y poco llamativa; el que nunca  haya pasado media hora contemplando simplemente la noche, y prefiera viajar dormido, se verá tentado a hacer precisamente esto último durante buena parte del recorrido que Chantal Akerman, por mediación de la encantadora Aurore Clément, nos propone sin insistencia.
Miguel Marías
Revista “Casablanca” nº 1 (enero de 1981)
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alain-keler · 4 years
Photo
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Le journal est en vacances mais…
Première parution le 13 décembre 2013 avec une photo du 16 décembre 1976.
Jeudi 16 décembre 1976. L’unique scoop de ma carrière de photographe. Enfin presque…
Dans la série on me faisait faire des reportages qui ne m’intéressaient pas, mais alors vraiment pas, cette journée a est à marquer d’une croix*.
L’agence Sygma m’envoya à la légation de Monaco à Paris où le prince Rainier devait remettre des médailles. J’étais quand même impressionné. Et devant une altesse, j’avais eu très peu de temps pour travailler, alors Je shootais vite cette scène mémorable de dix personnes en costumes cravates entourant le Prince, juste après avoir reçu des médailles. Je rembobinais vite.
Retour à l’agence.
Il y avait un photographe spécialisé dans le people, les gens célèbres. Il gagnait déjà en 1976 des fortunes. j.A avait toujours un cigare à la bouche et n’arrêtait pas de parler de ses « coups  impressionnants » et d’argent. Je le trouvais quand même bizarre, tant il était éloigné de ce que j’aimais dans le métier. On ne peut pas dire que le personnage respirait la finesse, mais pour des raisons que je suppute un peu – j’avais toujours dit, au moins au début de ma collaboration avec Sygma, que je souhaitais gagner de l’argent et ensuite repartir voyager à la routarde, comme je l’avais fait plus jeune- J.A m’aimait bien. Il m’appelait Keler, sans le prénom, pourtant presque exclusivement utilisé dans notre profession.
Donc de retour à l’agence de la légation de Monaco, J.A m’aborda.
« Keler, j’ai loupé un gros coup hier soir. Il y avait une répétition au palais des congrès de Rika Zaraï pour son nouveau spectacle qui doit commencer dimanche. Mais elle est fatiguée. Gilles Paquet – le grand manitou du showbiz- m’a dit qu’elle est arrivée en retard pour la répétition, qu’elle a commencée à chanter, et qu’au bout de quelques minutes elle s’est roulée par terre. Crise de nerfs. Il y a une nouvelle répétition ce soir, je ne peux pas y aller. Tu vas me remplacer. Je vais prévenir Gilles. S’il se passe ma même chose qu’hier soir, et si elle se roule par terre, tu ne laisses personne t’empêcher d’aller sur la scène et de photographier. Il va y avoir une attachée de presse avec toi, si elle t’empêche, tu te bats s’il le faut, tu fonces.
Perplexe, j’acceptais** ce qui était en fait un véritable cadeau, et qui valait sans doute beaucoup d’argent à la revente, ce reportage justifiant entre autre le report du concert de la chanteuse.
Le soir, j’étais attendu dans l’immense salle du palais des congrès de la porte Maillot. Il y avait déjà l’orchestre sur scène. J’entrevoyais le grand manitou Gilles Paquet, qui me vit mais m’ignora splendidement. Dans la salle, déjà assise sur un fauteuil, l’attachée de presse, celle qui devrait être l’ultime rempart entre moi et la fortune d’un premier scoop. Elle était sympa. Grande, blonde aux longs cheveux. Elle semblait déjà avoir pas mal d’heures de vol, mais bon. Je m’asseyais à ses côtés.
L’orchestre commença à jouer sans la chanteuse. Quinze minutes, trente minutes. Au bout peut-être de quarante cinq minutes, elle arriva en compagnie de son mari. Elle semblait passablement énervée. Elle monta sur la scène, commença à chanter. Mais on sentait que quelque chose clochait. Au bout de dix minutes, elle craqua, se roula par terre. Je ne savais pas quoi faire, paralysé par ce que je voyais. A ce moment précis, celle qui devait s’interposer tapa sur mon bras du revers de sa main et me dit : « vas-y, vas-y ! » J’y allais. Je me précipitais sur la scène et photographiais la vedette allongée par terre. J’étais venu avec deux appareils. Celui avec lequel je photographiais, muni d’un gros flash attaché par une barrette facilement amovible, et un deuxième boitier, prêt à prendre le relais du premier appareil, celui qui m’avait accompagné quelques heures plus tôt à la légation de Monaco. Au bout de quelques minutes de ce drame du show business, et sans doute après avoir jugé que j’avais rempli mon rôle de photographe, deux personnes vinrent chercher la chanteuse, son mari et une autre blonde bien coiffée, et elles l’emmenèrent en direction de l’ascenseur qui montait vers les loges. Je suivis le mouvement, serein, maintenant que j’étais convaincu d’être le sauveur du spectacle. Le compteur de l’appareil muni du flash affichait 34 vues. J’avais fait 34 photos sur la scène. Pour ne pas être pris de court, je retirais la barrette et le flash que je vissais sur mon second boitier. J’accompagnais tout ce petit monde dans l’ascenseur, puis dans le couloir jusqu’à la porte de la loge, où le mari de Rika me dit très gentiment d’arrêter.
Ma mission terminée, je redescendis dans la grande salle où l’attachée de presse se trouvait encore, assise au même endroit. Je m’asseyais à ses côtés en me disant que plus tard, lorsque j’aurai de la bouteille, je raconterai cette soirée à mes petits enfants. C’était une époque ou j’étais encore optimiste sur mes facultés de réussir à faire une famille. Je pris le premier boitier, celui du scoop, celui où j’avais enregistré cette scène invraisemblable d’une vedette en perdition. Ma voisine me parlait. Je rembobinais mon film. Ca tournait. Ca tournait. Ca tournait. Ca ne s’arrêtait pas de tourner. Une espèce de courant d’air chaud commença à remonter le long de mon corps qui commençait à se décomposer, jusqu’à atteindre mon visage. Ma voisine me parlait toujours. Je ne l’écoutais plus. Je ne pensais plus du tout qu’un jour je raconterai à des hypothétiques petits enfants ce qui s’était passé ce soir là.
Je cru avoir compris : le boitier du scoop était vide. Je l’ouvrais pour constater que je n’étais pas si con que ça. Le boitier était vide. Impressionné par le prince Rainier un peu plus tôt dans l’après midi, j’avais rembobiné vite sans remplacer mon film.
Je me sentais mal. Je pris ma voiture et allais sonner à la porte de ma copine de l’époque. Elle n’ouvrit pas. La bienheureuse dormait.
Je rentrais chez moi. La nuit fut passable.
Le lendemain matin, sur les coups de dix heures, j’allais à l’agence rue des vignes, dans le 16ème. Courageux, je me dirigeais vers le bureau de Monique. A cette époque, elle était l’incontournable prêtresse du show biz et des tournages de films, pour les agences photo. Elle était au téléphone. De l’entrée de son bureau, j’entendais la conversation : « Oui, j’ai vu les photos, oui on la voit se rouler par terre, oui elles sont bien » (les photos). J’ai toujours pensé que dans les situations les plus merdiques, il fallait savoir rester digne. Monique ne faisait que répondre aux descriptions données par son interlocuteur, le grand manitou Gilles paquet. Elle raccrocha.
Moi : « Monique, je ne comprends pas comment c’est possible, mais j’ai perdu un film. Il ne m’en reste qu’un. » Celui qui avait échappé au terrible sort de la famille de Monaco. C’était celui de l’ascenseur et du couloir, celui où les photos n’étaient pas terribles. Ca, je ne lui ai dit pas.
Monique : « Ah bon, c’est embêtant, j’avais justement Gilles paquet au téléphone –j’avais compris- et je lui disais que les photos étaient bonnes ». Puis elle rajouta : « puisque vous avez commencé l’histoire, vous allez la continuer et aller devant sa maison (Rika Zarai ), dans une allée privée du 16ème- et vous allez la photographier lorsque l’ambulance l’emmènera à l’hôpital ».
Devant la maison de Rika zaraï, il y avait deux autres photographes. Le premier travaillait pour Ici Paris, et le second pour France Dimanche. Deux grands journaux d’information! L’ambulance arriva. La chanteuse portée par deux ambulanciers fut amenée dans le véhicule. Nous photographions. J ‘apercevais au loin un homme qui surveillait la scène. C’était Gilles Paquet, l’homme qui m’avait copieusement ignoré la veille, à mon arrivée au palais des congrès, le grand Manitou du Show Biz. L’ambulance s’en alla. C’était finit. Ou presque.
Paquet m’emboita le pas alors que je me dirigeais vers ma voiture, garée non loin. J’accélérais. Il accélérait. « Comment étaient les photos », me demanda-t-il. J’augmentais une nouvelle fois mon allure. Tel un sprinter de compétition, il restait dans ma roue, comme au Vel d’hiv pendant les six jours de Paris. Je finis par lui lâcher un timide « pas mal », puis j’ouvris la porte de mon véhicule sauveur.
Je crois que Monique m’aimait bien. Elle avait essayé plusieurs fois de me confier des reportages. J’avais photographié pour elle deux ou trois tournages de films secondaires, des répétitions de pièces de théâtre. Mais elle a du réaliser assez vite que je n’étais pas un photographe très « glamour ». Je n’ai plus jamais travaillé pour elle.
Mais comment aurais-je pu être « glamour » avec un père qui transformait le nom du compositeur préféré de ma mère, Ludwig Von Beethoven, en « Bitovant » (bite au vent = traduction de l’auteur), au grand désespoir de cette dernière.
*Légende de Sygma : « Au cours de la dernière répétition générale avant sa première au palais des congrès, Rika Zarai s'est écroulée. Elle souffre d'un syndrome neuro dépressif, du à l'absorption de médicaments contre indiqués. Rika a été transportée d'urgence le lendemain matin dans une clinique de Montmorency pour subir des soins intensifs. Son producteur Henri Soumere a retardé le spectacle d'une semaine".
** J’étais surtout dans l’impossibilité de refuser.
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hayaomiyazaki · 6 years
Note
Can you recommend some lgbt films from 70’-80’ era? :)
hi anon that sounds very much like my cup of tea! a very prolific time for queer stories, here are some i personally like…
teorema (1968) dir. pier paolo pasolini
satyricon (1969) dir. federico fellini
the damned (1969) dir. luchino visconti
the boys in the band (1970) dir. william friedkin
il conformista (1970) dir. bernardo bertolucci
dorian gray (1970) dir. massimo dallamano
the private life of sherlock holmes (1970) dir. billy wilder
valerie and her week of wonders (1970) dir. jaromil jireš
il decameron (1971) dir. pier paolo pasolini
it is not the homosexual who is perverse, but the society in which he lives (1971) dir. rosa von praunheim
death in venice (1971) dir. luchino visconti
sunday bloody sunday (1971) dir. john schlesinger
the bitter tears of petra von kant (1972) dir. rainer werner fassbinder
ludwig (1973) dir. luchino visconti
immoral tales (1973) dir. walerian borowczyk
a bigger splash (1974) dir. jack hazan
je tu il elle (1974) dir. chantal akerman
butley (1974) dir. harold pinter
the naked civil servant (1975) dir. jack gold
the rocky horror picture show (1975) dir. jim sharman
in celebration (1975) dir. lindsay anderson
dog day afternoon (1975) dir. sidney lumet
salò, or the 120 days of sodom (1975) dir. pier paolo pasolini
fox and his friends (1975) dir. rainer werner fassbinder
coup de grâce (1976) dir. volker schlöndorff
sebastiane (1976) dir. derek jarman & paul humfress
a special day (1977) dir. ettore scola
la cage aux folles (1978) dir. édouard molinaro
me! i’m afraid of virginia wolf (1978) dir. stephen frears
querelle (1982) dir. rainer werner fassbinder
la truite (1982) dir. joseph losey
the dresser (1983) dir. peter yates
merry christmas, mr. lawrence (1983) dir. nagisa oshima
entre nous (1983) dir. diane kurys
l'homme blessé (1983) dir. patrice chéreau
streamers (1983) dir. robert altman
another country (1984) dir. marek kanievska
the times of harvey milk (1984) dir. rob epstein
the angelic conversation (1985) dir. derek jarman
the berlin affair (1985) dir. liliana cavani
my beautiful laundrette (1985) dir. stephen frears
kiss of the spiderwoman (1985) dir. héctor babenco
caravaggio (1986) dir. derek jarman
law of desire (1987) dir. pedro almodóvar
maurice (1987) dir. james ivory
withnail and i (1987) dir. bruce robinson
salome’s last dance (1988) dir. ken russell
the rainbow (1989) dir. ken russell
i’ll also leave these here in case they’re any help!
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