#je suis réveillée direct
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baomano · 5 months ago
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Mec j'ai rêvé que j'étais chez le médecin pour me faire vacciner mais la doctoresse ne la pas fait parce les vaccins n'était périmé de plusieurs mois.
Elle était fâché, elle a raturé sur un cahier.
Puis il y a eu cette musique en fond
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camisoledadparis · 2 months ago
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saga: Soumission & Domination 376
Nouvel an 2016-3
Le 1er 13h
Je me réveille avec sur moi, PH, Ludovic et Ernesto. Je ne sais pas quand ils m'ont rejoint mais ils dorment encore.
J'arrive à m'extirper de leurs corps sans les réveiller, enfile un shorty et monte au 4ème. Le plateau est nickel ! À croire qu'il ne s'est rien passé jusqu'à ce matin.
Samir est en cuisine et m'accueille avec un mug de café. J'avise la montagne de viennoiserie qui attend les " sportifs " de la nuit. Il m'informe que Julien et Dorian sont partis ouvrir la boutique et qu'ils nous ont laissé Nathan. Bien que ce dernier ait prévu de les aider, il dort avec ses amis. Ils nous rejoindront vers 13h30. Pour le moment je suis le seul réveillé et c'est kiffant comme impression. Samir m'explique ce qui est prévu pour les jours à venir.
La surprise vient de l'arrivée de Nathan et François. Ils ont bien changé sous leurs barbes et leurs bronzages.
Les retrouvailles sont chaleureuses, je suis trop content qu'ils soient en entier. Ils m'apportent une enveloppe de leur colonel. Dedans un mot très sibyllin sur la mission de mes deux escorts et un chèque de dédommagement au nom de ma société.
Je les examine de la tête aux pieds, les palpes, tâtes leurs bras, les trouve maigrichons un peu amaigris.
Sans entrer dans les détails ils me disent qu'ils ont fini leur mission et qu'ils sont contents de n'avoir pas loupé totalement mon nouvel an.
Je leur raconte les mois passés sans eux, leur demande s'ils peuvent rester tout le grand WE. Jona s'excuse d'avoir dû laisser la boite.
Mais continuant de les inspecter je trouve sur François une vilaine boursouflure sur 15cm au côté gauche de sa taille. Bien cicatrisé mais très vilain. J'essaye d'en savoir plus mais c'est peine perdue ! Ils sont très sérieux sur la confidentialité de leur expédition.
Dès demain je prends contact avec le meilleur chirurgien esthétique du coin pour effacer ça.
François est tout gêné, c'est tout juste s'il ne s'excuserait pour cet " accident ". Je le serre dans les bras et lui interdit de recommencer ça.
J'apprends aussi qu'ils sont arrivés direct de Paris et n'ont pas encore revu leurs familles respectives. Je les mets aussitôt à la porte avec instruction d'aller leur faire de gros câlins avant de nous revenir.
Le temps que le reste du blockhaus se réveille j'appelle le père de Max (mon chir orthopédique) pour lui demander le nom du meilleur collègue en chir réparatrice / esthétique. Je lui souhaite aussi une bonne année !
A 14h tout le monde est debout et la montagne de croissants est rasée. Par contre ils sont tous juste vêtus d'un sous vêtement. Entre 2iX, ES, ADDICTED, UNICO, AUSSIEBUM... c'est à qui sera le mieux mis en valeur. D'autant plus que certains sont déjà bien en forme !!
Nathan est désolé de ne pas s'être réveillé à temps pour aider Julien mais ses trois complices (Max, Enguerrand et Duke) se chargent de lui faire passer ses remords.
Pendant une bonne heure chacun passe des coups de fils ou envoi des SMS de voeux.
Moi je commence par Emma puis continu avec les parents de Ludovic pour finir par André (mon banquier préféré).
Vers 17h retour de mes deux casse-cou.
Là c'est une véritable fête que leur font tous mes escorts et une bonne partie des amis, ceux qui viennent régulièrement aux entrainements sportifs.  
Côme, que je n'avais pas prévenu, a les yeux embués d'émotion. Son câlin de bienvenue est nettement plus long et plus intime qu'avec les autres. On sent alors combien notre couple de " fonctionnaires " lui a manqué.
Anthony les trouve lui aussi amaigris et quand ils se mettent à poil c'est une évidence. Les muscles sont encore là, mais ils n'ont plus un mm de gras. La cicatrice de François amène de nouveau des questions qui sont vite évacuées par un " simple coup de couteau lors d'un entrainement ".         
Anthony envoi tout le monde à suer sous les poids ou à combattre sur les tatamis. Moi, avec Jona et François, nous faisons le tour de mes agrandissements.
Jona apprécie l'annexe 2 avec ses installations sportives. Les trois grands tatamis de l'étage reçoivent son approbation quant à l'aménagement de la cour, c'est pareil. Il admet que ces derniers temps, le Blockhaus était un peu petit pour le nombre de participants. A la vue de l'appartement de l'étage du dessus, tous les deux me demandent s'ils pourraient y avoir une chambre. Je ne réponds pas et nous passons à l'annexe n°1 encore en travaux. Ils tombent sur le cul quand je leur dis que le 2ème appartement était pour eux exclusivement. Ils pourraient en faire leur base. Je n'ai pas beaucoup à les forcer pour qu'ils acceptent. Vu leur " style " de vie ce sera nettement plus pratique pour eux. Leurs absences prolongées seront plus faciles à gérer, la gestion technique (énergie, approvisionnements divers, bouffe...) de leur pied-à-terre restant à ma charge. Et, en tant que directeur sportif de ma boite et directeur opérationnel, la proximité des installations maintenant accessibles 24h/24 et 7j/7 par tous, sera un plus.
Retour avec les amis. Comme ils ont ajouté quelques coups vicieux à leur palmarès de combat, ils tiennent à nous en faire les démonstrations. Il s'agit principalement de parades à des attaques au couteau ou à la machette. François est pris très au sérieux quand il explique le coup qui lui avait valu d'être amoché et sa parade.
Evidemment c'est sous les douches que ça a dégénéré. Ceux qui étaient encore au blockhaus, ont senti le truc et nous ont rejoints sur le grand tatami de l'annexe 2. Les presque 400m² sont suffisant pour accueillir la débauche de plus de 80 corps en ruts. D'autant plus qu'avec les emboitements... c'est autant de m² libérés !!
C'est mortel de baiser tout en sentant contre soi les corps des copains en train de faire la même chose.
Le mélange de corps est permanent. Les tas de kpotes usagées augmentent à chaque changement de partenaire soit à peu près tous les 10/15 minutes. Dans les deux premières heures j'ai dû enfiler une bonne 15 de culs et me suis pris presque autant de queues dans le cul et dans la gorge.  Tous au sol, les positions verticales étaient nettement visibles. Il y eu même un petit concours entre Xavier, Stan (le chasseur alpin), Dane et Eric, enculant debout respectivement, petit Théo, Jimmy, Cédric et Maxou. Les 4 " mâles ", les pieds écartés pour supporter le poids de leurs " jouet ", les faisaient sauter et ressauter sur leurs bites bandées à mort.
Le spectacle était tel que tous les autres se sont arrêtés pour admirer la prouesse.
Je n'ai pas pu résister et j'ai joint ma queue à celle de Stan élargissant la rondelle de Jimmy que je sais capable d'absorber le " surplus ". Petit Théo à son tour a réclamé de la bite, prétextant que Tic et Tac le prenaient souvent en double. Quand il a senti que Bogosse répondait à sa demande, il a eu un moment de panique, Xavier + Bogosse c'est autre chose que Tic et Tac question dimensions !! Ils ont mis plus de temps que moi mais à force de couches de gel, de poppers sniffés, Petit Théo, par un cri... de victoire nous a annoncé la réussite de leur projet !
Maxou remerciait mais déclinait des propositions comparables comme Cédric même si ce dernier, habitué aux 26x7 d'Éric aurait pu accueillir un autre mec au côté des 22x6 de Dane.
Après une bonne demi-heure de spectacle, tout le monde est reparti dans des plans culs perso.
Laissant en plan Stan et Jimmy et remplacé par Ludovic, je cours au blockhaus chercher les bracelets de mes deux " espions " et dès mon retour, leur enfile d'autorité à leurs poignets. Petite surprise mais la présence du jonc aux poignets des autres participants les avait déjà informés sur le cadeau de l'année.
Je n'ai aucun mal à retrouver une place. En fait je ne choisis pas. Je suis happé par Sosthène, Justin, Romain et João. C'est vrai que j'ai plus passé le 31 avec les amis que mes escorts. Ils me le font savoir et si je recommence avec eux 4, c'est avec tous que je me retrouve à baiser. Le final je l'ai avec mes deux " spéciaux ", Jona et François.
Moment très particulier. Grosse émotion en plus de l'excitation sexuelle que ces deux-là savent entretenir. Alors qu'ils sont couchés à s'embrasser, je passe du cul de Jona à celui de François tirant de chacun des gémissements de plaisir étouffé par la pelle qu'ils se roulent. Côme nous rejoint. On finit la partie à 4chacun prenant et recevant, chaque fois avec un plaisir partagé. Je n'ai pas besoin de tendre l'oreille pour entendre Côme leur avouer combien ils lui avaient manqué. Y'a vraiment du sentiment entre eux !!
Nous sommes sous les douches, éparpillés de celles de l'annexe à celles du blockhaus quand arrivent mes deux gendarmes.
Après leur garde du 31 finie fort tard le 1er, quelques heures de sommeil et ils étaient remonté en moto avec une vitesse moyenne non divulgable !! Le fait qu'ils soient en uniforme et que les motos soient les officielles ça limitait les risques, trop facile aussi !
Explication : ils sont envoyés sur Paris dans l'organisation du plan d'urgence et doivent se présenter lundi matin. D'où l'équipement. Je les conduis à une des chambres du premier et la leur réserve pour la fin du WE. J'attends alors qu'ils se douchent puis se mettent en civil et les arrête dès les boxers enfilés. Pour le moment et même s'ils auront peut-être un peu de mal pour trouver un partenaire, ils n'ont pas besoin de plus.
Accueil chaleureux des mecs déjà présents. Cédric, curieux, leur demande des renseignements techniques sur leurs BMW de dotation. Alors que les déformations imposantes du seul tissu qui les couvre intéressent déjà mes 4 mousquetaires (la triplette élargie de Duke).
Des obsédés ces 4-là. Il faut dire que ceux qui les suivent de près (question sexe) venaient de " manger " grave avec les doubles sodo !
Dans un esprit de service et pour éviter trop de douleurs aux couilles chargées de nos représentants de la maréchaussée, ils se sont répartis, 2 par motard, qui à sucer les couilles, qui à emboucher le gland, tout en permutant régulièrement pour pas faire de jaloux.
Autour nous sommes au spectacle ! Samir et Ammed aidés de quelques-uns apportent le champagne et les amuse-gueule. Une grande partie provient de chez Julien, je note de me souvenir de vérifier s'il les a bien facturés !
Mes gendarmes ne résistent pas longtemps à mon quatuor infernal, que je dois envoyer se laver alors qu'ils terminent avec du sperme plein les cheveux !!
L'apéritif dure car les toutes les couilles sont bien vidées. Ça parle travail, étude, astuces et trucs pour réussir à prendre du " lourd " avec le moins de désagréments possible.
Les amis sont curieux du taf de mes escorts mais je suis content d'eux, ils ne parlent pas de leurs clients en particulier mais qu'en termes généraux. Il n'empêche qu'ils sont pressés de questions par certains mais surtout sur les positions de baise ou sur les effets des gros calibres.
Rires alors que nous avons sur place des modèles qui ne cèdent rien à mes clients. C'est d'ailleurs ce que leur disent mes escorts en citant, Bogosse, Éric, Xavier qui est encore là pour la nuit (grace au WE de 3 jours) ou même Ernesto et Pablo sans compter notre Lad bordelais ou même Jean black pour sa longueur inégalée.
Je retrouve Côme collé à mes escorts de compétition Jona et François. Ils lui ont vraiment manqués ces deux-là ! Ça m'a l'air réciproque en plus. Quand ils ne se roulent pas des pelles, ils se tiennent serrés collés !
Côme avait bien dissimulé car je n'avais pas capté son manque et encore moins son angoisse de les savoir en dangers. Ils me demandent, comme si c'était nécessaire ! S'ils pouvaient s'isoler tous les trois cette nuit. Qu'ils choisissent un chambre et je me charge de mettre un écriteau ne pas déranger !! J'ai droit à une pelle appuyée de chacun d'eux en remerciement.
Nos gendarmes nous racontent, sans dévoiler de secrets, l'état d'urgence. Comparatif avec Adam coté police. Conclusion, les risques ne sont pas tous écartés !!
Je passe entre nos invités. Je trouve Jules très empressé auprès de Sosthène et Justin. Quand je lui dis d'être patient, il me répond que c'est facile pour moi qui peut en disposer comme je veux mais lui il est loin !
Premièrement je ne me " sers " pas comme je veux, quand je baise avec des mecs c'est par désirs réciproques, deuxièmement je ne suis rentré que de l'avant-veille et suis aux USA depuis septembre dernier.
Il s'excuse mais me dit qu'il est trop pressé de se les prendre dans le cul. Il les avait repérés mais dans les différentes touzes, il n'avait pas réussi à les approcher. Surprise du couple qui n'avait pas eu l'impression d'être intouchable.
Rire de Jules qui leur répond que c'est lui qui n'avait pas eu un moment pour les rejoindre, son petit cul ayant été quasiment occupé en permanence.
Remarque de Justin : " ce n'est pas étonnants tu dois avoir l'un des plus petit culs de l'assemblée ". Il confirme alors que sa grande main en couvre sans problème les trois quart !
Je m'éloigne alors que Jules leur promet que s'il a un petit cul, il a au centre une rondelle très accueillante, suffisamment même pour abriter leurs deux bites ensembles.
Je tends l'oreille. Il ajoute qu'il se fait monter régulièrement par son moniteur d'équitation équipé d'un sexe d'étalon de 26x7 et que c'est souvent que nos deux gendarmes jouent ensemble à lui écarter les fesses.
Jardinier
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sloubs · 8 months ago
Note
Comme tu es devenu l'ambassadrice des rêves Kaamelott il faut que je te raconte mon rêve de cette nuit
Y'avait Astier qui venait faire une projection du trailer de kv2 au conservatoire de Lille, avec l'orchestre qui jouait la musique en direct comme un mini ciné concert
La musique c'était un peu dans les vibes de Juste Judex, du chant, très contemplatif et ca faisait très messe, avec l'orchestre par dessus, et les images du trailer ca faisait vraiment sombre, genre le film avait l'air de vraiment pas être marrant
Puis après la projection du trailer y'a Astier qui passe dans les rangs du public parce qu'il veut avoir des avis
Et moi jsuis avec des musiciens de mon assos et y'a une idée qui me vient, donc jvais voir Astier, qu'est complètement béat devant un groupe d'élèves de la classe d'écriture qui ont prit la musique du trailer en dictée à la volée
Et faut savoir que dans le rêve Astier était déjà venu à Lille pour les examens de direction d'orchestre, donc il m'avait déjà vu
Du coup j'en profite pour l'aborder, il se souvient de moi, jsuis content, et du coup jlui propose mon idée et je lui demande si il compte un jour commercialiser le conducteur de la BO de kv1, parce que jveux la faire jouer à l'orchestre de mon assos
Il me dit que il y avait pas spécialement pensé mais que il peut me vendre une copie symbolique
A ce moment là, Joëlle Sevilla, qu'était avec nous, elle me demande le niveau de l'orchestre et s'ils seront capable de jouer les 7/8 des thèmes burgondes, je rebondis en les taclant et en disant que non, qu'ils sont un peu nuls dans ce genre de trucs mais que je me débrouillerai, et du coup elle me sort de sa poche une fiche d'équivalences de rythme pour les aider et tout mdr
Et jme suis réveillé après ça
Bref cetait très long mais c'était vachement bien
oh wow mdrrrr c'est très niche et très précis comme rêve mais j'adore le coup du "astier veut des avis", moi perso j'aurais répondu "bof" juste pour le faire chier
merci pour le partage j'adore vraiment être ambassadrice des rêves avec astier dedans 😭
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lepartidelamort · 2 months ago
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Menace de ZOG contre le Groenland : les patriotes danois disent à Trump « d’aller se faire foutre ».
Il était temps.
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Enfin quelqu’un au Danemark s’est réveillé face aux menaces d’annexion armée du gangster orange.
Anders Vistisen appartient au Parti du Peuple Danois, une formation nationaliste représentée au parlement européen.
Le Groenland n’est pas à vendre. Le Groenland fait partie du Danemark depuis 800 ans, soit plus du double de la durée d’existence des États-Unis.
Tout vrai patriote devrait comprendre qu’il s’agit d’une atteinte inacceptable à la souveraineté nationale !
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Matériellement, je suis à peu près certain que l’armée danoise viendrait à bout de n’importe quelle force d’invasion terrestre américaine, même à dix contre un. L’armée américaine se bornerait à organiser le blocus du Groenland pour affamer les troupes danoises et cela serait effectivement suffisant pour l’annexer.
La quasi absence de réactions en Europe après ces menaces contre le Danemark démontre que ces états croupions européens ne pèsent rien au 21e siècle et qu’ils peuvent être menacés ouvertement, et demain dépecés, faute d’une puissance organisation politique et militaire unifiée pour se défendre.
Les nationalismes européens actuels des Meloni, Farage, Weidel ou Le Pen ne sont en réalité que des micro-nationalismes à ce stade de l’histoire. Ou plutôt des micro-populismes car ils ne développent même pas les éléments de base du nationalisme et sont des versions à peine amendées de leur centre-droit domestique. Personne ne peut prendre au sérieux ces gens face à des leaders comme Xi Jinping, Trump ou Poutine.
Le populisme est une plaie. Il se nourrit du ressentiment de segments de la société sans jamais les dépasser pour proposer un projet révolutionnaire. La seule chose qui les sauve est leur discours sur l’immigration, généralement si édulcoré qu’on sait qu’il ne serait jamais suivi d’effet sinon marginalement.
Ces micro-populismes ne proposent rien de stratégique qui soit mutuellement utile pour faire face aux menaces qui proviennent de toutes les directions contre l’Europe.
Quand on creuse, on s’aperçoit que l’énergie motrice de ce populisme décliné ici et là en Europe est une forme de nihilisme. Ces gens veulent « sortir de l’UE », « détruire Bruxelles », et quand on regarde leur alternative, il n’y a rien.
C’est une pure rage, essentiellement impuissante, de destruction à peine compensée par des promesses évasives d’un retour aux années 1960.
En France, les gens n’ont tout simplement pas compris que l’État français n’est plus une puissance significative et n’a plus les moyens de l’être, pas plus que les cités grecques ne sont redevenues des puissances méditerranéennes après leur annexion par Rome.
On entend des gens affirmer qu’il faut trouver un « Trump français » avec un pays qui pèse le poids du Texas. L’incapacité à appréhender l’ordre de grandeur des blocs continentaux en mouvement aujourd’hui est tout simplement aberrant.
Ce populisme est identique au monarchisme au 19e siècle, une pure réaction, impuissante, qui se complet dans un passéisme incapacitant et qui se réfugie progressivement dans une protestation de principe. Malgré toutes les tentatives, le monarchisme d’Ancien régime a échoué car il n’y avait plus de place pour lui dans le monde des révolutions industrielles. Là où il a survécu en Europe, c’est sous la forme d’un folklore protocolaire.
« Sortir de l’UE » signifie concrètement « rentrer en France ». Mais que signifie « rentrer en France » ? Rien de plus que d’être dirigés par les tocards du parlementarisme comme Delogu ou Attal. Cela ne changerait strictement rien, pas plus que le Brexit n’a changé quoi que ce soit en Grande-Bretagne, si ce n’est donner plus complètement la main à une élite radicalisée qui a répondu à la question migratoire par la submersion accélérée du pays. Les Roumains et les Polonais ont bien été chassés d’Angleterre, remplacés par des Pakistanais, des Indiens et des Nigérians.
Farage en est aujourd’hui réduit à expliquer qu’il est urgent pour les Anglais de s’entendre avec les Musulmans du pays. Dans le registre nationaliste, ce n’est même pas le dixième de ce que proposait un Mosley qui lui-même affirmait déjà que l’Europe devait être unifiée d’une façon ou d’une autre.
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La situation est si critique que même unie, l’Europe fera face à une lutte pour survivre.
Si elle existait toujours en 2050, l’UE pèserait le tiers de l’économie chinoise.
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Les micro-populismes regardent le passé et le confondent avec l’avenir. En prolongeant 1848 avec cette idée de restaurer la souveraineté de leurs états nationaux, ils jurent que ces cités-états feraient face isolément à des empires mondiaux nord-américain, chinois ou russe d’égal à égal.
C’est de la science-fiction.
Citer De Gaulle n’a aucun sens dans le monde actuel. Dans les années 1960, l’économie mondiale était réduite aux USA et à l’Europe occidentale. En termes relatifs, la France était encore une puissance influente dans un petit carré de pays développés limités à l’Occident. Avec une Allemagne coupée en deux, le « souverainisme » gaulliste, d’ailleurs relatif puisque la France gaulliste était dans l’OTAN, était un pragmatisme. Dans un espace mondial d’où a disparu le communisme et où les grands blocs capitalistes s’affrontent sous la direction de deux géants, la Chine et l’Amérique, ce souverainisme tactique n’aurait aucune prise sur les grandes réalités.
Qui imagine une discussion bilatérale équilibrée entre la France arabo-négrifiée de 2050 et la Chine et son tiers du PIB planétaire ? La France ne tient même plus tête à l’Algérie.
Ce qui est vrai pour la France est vrai pour tous les états européens et leur micro-populisme sans intérêt. Si demain la Turquie envahit la Grèce et les Balkans, et Erdogan ne fait pas mystère de le vouloir à la première occasion, que feront-ils ? En l’état actuel, rien. La seule chose qui retient Erdogan, c’est l’armée américaine.
La France s’est faite dégager de l’Afrique francophone sans rien pouvoir faire, ce n’est qu’une question de temps avant que d’autres n’attaquent directement le continent pour le dévorer morceau par morceau.
Il est temps que la discussion dépasse ces micro-populismes impuissants ou l’Europe en intégralité, France comprise, sera démantelée, occupée, pillée, et évidemment submergée démographiquement.
Nous avons besoin d’une mise à jour idéologique, stratégique, politique, et de raisonner conformément à la réalité du 21e siècle plutôt que s’accrocher à un cadre historique qui n’opère plus. La vérité est que le micro-populisme est un luxe offert par l’OTAN en ce qu’il tempère encore les forces extérieures, mais c’est temporaire.
Si les esprits restent gouvernés par l’imaginaire gaullo-communiste, les Français seront tous musulmans d’ici deux générations.
Démocratie Participative
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luma-az · 2 years ago
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En mer
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 18 août 
Thème : sieste/oui mon capitaine
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Partout, une mer d’azur s’étale à perte de vue. Le bateau est le seul point dépassant sur l’horizon. En dehors d’une petite brise, à peine suffisante pour avancer, c’est ce qu’on pourrait appeler le calme plat.
Perché dans le nid-de-pie, je succombe à la tentation d’une petite sieste. Après tout, qu’est-ce qui pourrait arriver ?
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Le bateau est désert.
Je ne comprends pas. Je me suis réveillé à peine une heure après avoir fermé les yeux, deux peut-être, trois grand maximum ! Ils ne peuvent pas avoir tous disparus aussi vite ! Et où est-ce qu’ils seraient passés ?
J’arpente le pont comme une âme en peine, en appelant mes camarades. En vain. L’angoisse me tord les tripes. Il n’y a aucune trace de lutte. Toutes leurs affaires sont encore là. Le café est froid dans la tasse du capitaine. Les dés des gars qui n’étaient pas de quart sont encore posés par terre, à coté des piécettes. Ça n’a aucun putain de sens !
Je cours partout, je cherche. Je regarde dans la mer, mais je ne vois aucune trace. Comme il n’y a plus personne à la barre, le bateau s’est mit vent debout et il est resté dans la même zone depuis, je pourrais voir quelque chose – un foulard, un chapeau, n’importe quoi qui flotterait sur les vagues et me dirait une bonne fois pour toute qu’ils sont tombés à l’eau. Mais non, je ne vois rien.
Ne pas paniquer ne pas paniquer ne pas…
Je cours jusqu’à la cuisine. Les réserves d’eau et de nourriture sont intactes. En étant seul, je devrais pouvoir tenir des m…
Mais je ne vais pas rester seul aussi longtemps, bien sûr. Comment je pourrais être seul aussi longtemps ? Quelqu’un va forcément me trouver avant ! On est sur une route commerciale, quelqu’un va voir le navire, et…
Je fouille dans la malle à pavillon et en sort ceux qui indiquent une urgence vitale, et que le bateau se rend sans résister. Peut importe qui me trouvera, ils viendront !
Maintenant, il faut que… il faut que je m’organise. Le bateau est bien gréé, si je reprends la barre je peux avancer. Même si je ne suis pas sûr de la direction. Je ne suis pas capitaine ni officier, moi, je n’ai jamais eut à faire tous ces calculs compliqués, mais je saurais à peu près me repérer au soleil ! Et je ne veux rien de bien extraordinaire, juste me rapprocher de la côte. Oui, oui, plus je serais proche des terres, plus il y a des chances qu’on me voit et qu’on vienne  me sauver. Oui. Ce n’est qu’une question de jours. De semaines, tout au plus. Tant que je ne croise pas de tempête, je peux m’en sortir. J’en ai pour des mois de provisions, après tout.
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Je ne sais pas depuis combien de temps nous errons en mer.
Au moins je ne suis plus seul. J’ai fabriqué le coq Brisepâte, pour me tenir compagnie quand je fais l’inventaire des vivres. Le mousse Filedroit, pour les moments  où j’ai envie de me lancer dans de grandes explications sur le métier de marin ou de lui raconter mes aventures excitantes. Les matelots Bonnepinte, Grandepinte et Bellechopine, pour les soirs où j’ai envie de boire un petit coup. Bizarrement, j’ai fini le rhum bien avant de finir la farine à biscuits.
Ah, et j’ai aussi fait le capitaine Briselame – aucun lien de parenté avec le coq. Ma fierté, honnêtement. Il est habillé avec les vrais vêtements du capitaine, il a même son monocle, et il a une paire de moustaches en étoupe qui ferait peur à n’importe quel abordeur. Il me rassure quand je me sens perdu. Je lui parle beaucoup. Il me répond parfois. Sans lui, je ne sais pas comment je m’en serais sorti vivant quand j’ai affronté la première tempête. Bon, le bateau est dans un piètre état, c’est plutôt une épave à la dérive maintenant qu’un vrai navire, et mes espoirs d’atteindre une côte fondent comme neige au soleil. Mais je suis vivant. Merci mon capitaine.
J’ai faim. J’ai mangé la viande séchée. J’ai mangé les fruits secs. J’ai mangé les biscuits. J’ai mangé la farine. J’ai mangé les vers qui mangeaient la farine. J’ai mangé les pommes, aussi. Enfin, celles qui n’ont pas fini  dans ma tentative de faire de l’alcool maison. C’était atroce, mais ça m’a occupé un moment.
Maintenant, je n’ai plus grand-chose à faire à part regarder l’horizon. Le capitaine tient la barre, aidé de quelques cordages. C’est important de maintenir le cap, même si c’est dur vu le peu de gouvernail qu’il reste.
Je regarde l’eau en rêvassant quand j’entends le chant.
Jamais encore je n’avais entendu un chant aussi beau. Comme si les portes du paradis s’étaient ouvertes pour moi. Je me penche et là, sous les vagues, dans l’eau cristalline, je les vois tous ! Tout l’équipage est là, qui me sourit et me fait des grands gestes pour que je les rejoigne. Des sirènes sont avec eux. Mais c’est bien sûr ! Ce sont elles qui les ont sauvés, il y a si longtemps !  Je n’ai plus qu’à les rejoindre !
Je commence à enjamber le bastingage quand j’entends le capitaine Briselame qui crie, de sa voix de tonnerre :
« Dégage-moi tout ça et remonte sur le pont !
— Mais… ce sont des sirènes !
— Justement, espèce d’imbécile ! Elles viennent pour te noyer et te dévorer, comme tous les autres ! Remonte tout de suite et va te mettre de la cire dans les oreilles jusqu’à ce qu’elles se lassent !
Je suis déchiré. Je n’en peux plus de vivre comme ça. Je ne veux plus !
Mais dans ce monde de folie, j’ai reçu un ordre, et c’est la seule chose qui a encore du sens, alors qu’est-ce que je pourrais répondre d’autre que :
— Oui mon capitaine ! »
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swedesinstockholm · 7 months ago
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8 août
je sais pas si c'est mes règles ou quoi mais spectaculaire renversement émotionnel cet après-midi. j'étais en train de pleurer sur mon canapé en regardant une vidéo que r. venait de m'envoyer avec un émoji bisou, ça faisait presque deux semaines que j'avais pas de nouvelles de lui et il me manquait un peu mais on notera que j'ai pas pleuré une seule fois pendant ces presque deux semaines. c'était une vidéo adult swim d'un mec qui raconte des trucs doux censés aider à s'endormir avec une voix un peu monocorde mais bienveillante et j'ai commencé à pleurer allongée sur le dos avec mon téléphone posé sur mon ventre qui montait et qui descendait avec ma respiration parce que j'avais envie de me blottir contre son corps inaccessible son corps interdit son corps loin d'ici. je pleurais parce qu'il pensait à moi. et puis j'ai reçu un mail du musée auquel j'avais postulé qui me disait qu'ils avaient choisi quelqu'un d'autre pour le job de surveillance et je me suis mise à danser comme une zinzine sous ma mezzanine avec mes bras en l'air et tout, les traces de mes larmes séchées encore imprimées sur mes joues. je crois que c'est la première fois depuis que je suis ici que je me sentais aussi heureuse. heureuse et soulagée, surtout. je vais passer mes deux semaines non abrégées à la mer sans stress et rentrer à la maison en voiture avec maman et aller au poetik bazar à bruxelles et voir m. et je pourrai rentrer à berlin quand je veux. voire pas du tout. quand n. m'a demandé quand je revenais j'ai dit je sais pas et elle a dit you're not coming back at all en rigolant. pour le moment je suis juste contente d'avoir cet horizon devant moi: la mer, la maison, bruxelles. tout va bien.
quand maman m'a appelée j'avais encore de la joie dans la voix mais je lui ai pas dit parce qu'elle m'aurait engueulée en me disant que je fais aucun effort. ce qui est vrai. mais là je suis sur mon canapé en train de manger des chips en écoutant du easy listening ensoleillé en répétant la vie est belle parce qu'y a que comme ça que je trouve de la joie: dans la fuite.
11 août
mon livre est en crise, il s'est écroulé comme un chateau de cartes. vu l'importance que j'y accordais depuis quelques mois, c'est un peu vertigineux. et maintenant? et maintenant je vais recommencer. pas complètement, mais je laisse tomber la trame de a. n. m'avait dit que peut être que mon déménagement à berlin allait influencer la direction de mon livre et j'avais dit non je crois pas, je sais exactement l'histoire que je veux raconter, sûre de moi, et voilà qu'elle avait raison. j'ai envie de tout raconter depuis la perspective d'ici, du déplacement. j'espère que ça va libérer mon écriture.
12 août
j'ai trouvé l'endroit parfait au bord de la spree, assise dans l'herbe au ras de l'eau au frais sous un arbre sur une île peu peuplée. quatrième jour que je suis seule à l'appart et je suis sortie tous les jours sauf vendredi. je sais même plus ce que j'ai fait vendredi, à part savourer ma solitude et faire pipi avec la porte ouverte. j'ai recommencé à regarder bored to death sur mon disque dur parce que tout le monde me met en garde contre le streaming en allemagne en me racontant des anecdotes de gens qui ont du payer des amendes astronomiques. cette série a des personnages féminins aussi sous-développés que curb your enthusiasm, zéro perspective féminine, que des faire-valoir pour les personnages masculins ou carrément des objets, mais ça me gêne pas vraiment. je la trouve toujours aussi excellente que quand j'avais 19 ans et que je m'en rendais pas compte parce que j'étais pas encore éduquée au féminisme. je m'identifie quand même aux personnages et ils me font toujours autant mourir de rire et ça me dérange pas que la perspective soit entièrement masculine et pas franchement féministe. voilà, c'est un constat. je sais pas quoi en faire.
samedi matin j'étais réveillée à sept heures par les enfants du dessus alors je me suis levée aussi sec j'ai déjeuné et je suis partie sur la presqu'île de pichelswerder dans l'ouest. merveilleux merveilleux sentiment de sortir dans la rue un samedi matin à huit heures. ça m'a rappelé quand j'allais me promener le long du fjord en islande le matin pendant que tout le monde faisait la grasse matinée pour récupérer de la fête de la veille à laquelle j'avais pas participé, à rebours du monde. je me sentais à rebours de la ville. pichelswerder c'était un peu décevant parce que tous les jolis rivages étaient privés. comme les grands pins qui sont tous dans des jardins privés au grau d'agde. ça me met toujours en furie. un couple un peu âgé qui allait rejoindre leur bateau m'ont demandé si j'avais besoin d'aide (de nouveau j'étais la fille confuse, comme l'autre jour à la piscine. sie laufen da verwirrt rum.) ils m'ont conseillé un chemin mais au bout d'un quart d'heure je me suis rendu compte que c'était pas là que je voulais aller et j'ai fait demi-tour pour marcher jusqu'à la prochaine presqu'île qui n'avait aucun accès au rivage mais des jolies petites maisons un peu sauvages avec des herbes hautes et des vieilles voitures rectangulaires et sales garées devant. je vois beaucoup de vieilles voitures rectangulaires à berlin. parfois je les prends en photo parce que je les aime bien. parce que ça me rappelle mon enfance? je sais pas. c'était très calme et y avait une atmosphère de dimanche matin ensoleillé germanique que je relie très fort à l'enfance, même si j'ai quitté l'allemagne quand j'avais un an et demi et que j'ai zéro souvenir.
après un petit moment de découragement j'ai fini par trouver une promenade le long d'un bras de la havel qui devient un lac. y avait des petits cabanons de weekend charmants avec des petits jardins plus ou moins bien entretenus, des belles maisons opulentes avec la vue sur le lac, une forêt, des bateaux, du bleu et du vert et du calme. le soir j'ai envoyé les photos de mon excursion à r. en réponse aux photos de sa fille au bord de l'eau et de bouquets de fleurs des champs qu'il m'avait envoyées, pétrie de paranoïa qu'il y ait une autre fille hors champ. ce matin dans l'escalier de l'immeuble il m'a envoyé des chansons et dans ma tête ça disait je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime
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yaminahsaini · 1 year ago
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🏥6 décembre 2023/partie 3: Des brancardiers m’ont ensuite descendu au bloc. Et bien évidemment ils connaissaient mon oncle décédé, du coup pendant tout le trajet de ma chambre au bloc ils m’ont parlé de lui. Tout le monde le regrette… Bref, je suis ensuite au bloc, et là on m’injecte tout ce qu’il faut pour m’anesthésier (au moins ça s’est fait directement via le midline alors c’était très pratique). Et on me place le masque d’oxygène puis là je me sens partir au fur et à mesure. (J’étais aussi branchée avec tout ce qui est surveillance cardiaque et poches de perfusion). Dans la salle de réveil, je me fais réveillée par des soignantes qui appellent mon prénom. J’avais l’impression de sortir d’une grosse sieste, je voyais trouble et j’avais un peu de mal au début. Je gardais le masque d’oxygène jusqu’à être totalement éveillé. Par contre à un moment j’ai entendue une soignante résumer un peu mon parcours avec la maladie à sa collègue, puis elle rajoute « c’est une patiente qui poste sur les réseaux », mais euh attendez quel est l’intérêt de dire ça à ce moment là en plus?!…. Tout le monde poste sur les réseaux, ça m’étonnerait qu’ils le précisent pour chaque patient hein 🙄 Bref et sinon j’étais super soulagée car je n’avais pas du tout de sensations bizarre dû à l’anesthésie contrairement à la dernière fois!!! Aussi je me souviens que la dernière fois on m’avait levée trop rapidement de la salle de réveil etc.. donc je me demande si ça n’a pas aussi joué. La seule chose qui n’allait pas cette fois-ci au réveil c’est les douleurs dû à la sonde et son placement, mais bon c’est normal et j’ai l’habitude. J’avais l’impression d’étouffer avec ma propre salive, donc c’était très désagréable comme sensations, j’avais besoins que de tousser, racler ma gorge, cracher, me moucher, bon c’est pas glamour mais je vous partage tout, rien de tabou ici. En face de moi il y’avait une patiente qui ne faisait que vomir/avoir des éructations violentes, c’était assez hardcore de se réveiller avec ça comme scène juste en face.
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bonheurportatif · 2 years ago
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En juin, j’ai séché
1er juin (Je me suis réveillé une heure trop tôt, et rendormi trop peu longtemps.) (Je n'ai pas maigri.) J'ai bouclé une année d'ateliers devant une classe de collégiens modérément motivés. Ma chérie m'a acheté deux croissants. (J'ai eu le souffle court tout l'après-midi à cause des allergies.) Cadette a été acceptée dans tous ses vœux d'orientation. Ma chérie m'a fait remarquer que j'avais encore interverti Cadette et Benjamine dans les notes du mois précédent. J'ai à nouveau tout corrigé. J'ai lu Dimensions variables, de Pierre Escot et Hubert Renard.
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2 juin (J'ai passé une nuit étouffante.) Ma chérie a obtenu l'affectation qu'elle souhaitait. Je suis arrivé à mon rendez-vous à l'heure, à la minute près (mais essoufflé). Sous l'insistance du pharmacien, j'ai inhalé ma première dose de poudre directement dans l'officine. J'ai reçu Dissonances dans la boîte aux lettres. J'ai rattrapé une petite heure de sommeil. (J'ai été ensuqué tout l'après-midi.) J'ai somnolé une petite heure de plus. J'ai lu ce mot, "habitudinaire", dans Les Perfections. (J'ai eu la goutte au nez et le goût du sang dans la bouche, à trop éternuer.) (Ça s'est engueulé dans la rue, pour des histoires de bagnoles touchées.) J'ai cuisiné des petits pois à la sauce tomate et aux épices, avec des lardons de tofu fumé et des patates sautées. J'ai fini Les Perfections, de Vicenzo Latronico. 3 juin J'ai enfin passé une nuit complète. J'ai accompagné Benjamine et Cadette à la marche des fiertés. Je suis tombé sur un vieux copain parti vivre à Tahiti. Avec ma marinière, mes lunettes et mon bob, des jeunes manifestants ont été tout contents d'avoir trouvé Charlie. Junior nous a rejoint pour un bout de marche. Malgré la crème solaire, j'ai eu le cou chaud en fin de soirée. On a pris un verre en famille dans notre ancien quartier. (J'ai reçu les photos pour finir la mise en page d'un journal de classe. Reflets, cadrages, lumières... la photographe ne s'est pas foulée.) Nous avons ri au souvenir des passages des enfants aux urgences. (L'odeur de clope des voisins s'est insinuée jusque dans le salon.) 4 juin Je me suis décidé à me mettre en short. (La caisse rapide a bugué et il a fallu scanner à nouveau tous mes achats après les gens que je pensais doubler.) (Pour leur fête, j'ai écouté en stéréo ma mère et ma belle-mère ressasser les lieux communs habituels.) J'ai écouté monter l'orage. (J'ai cassé un verre.) (J'ai chassé les moustiques à coup de revue.) 5 juin (Je me suis réveillé en pleine nuit avec la gorge en feu.) Ma chérie a acheté des rouleaux de printemps végétariens. Junior a validé son année universitaire. Je suis tombé sur un vieil enregistrement des filles chantant et s'accompagnant au ukulélé. Emmanuel a confirmé sa venue pour le festival de cinéma à la fin du mois. On a élaboré des mini-plans pour assurer sa présence éditoriale sur le site. (Je me suis mouché toute la journée.) (J'ai eu la tête dans le coton toute la journée.) Je me suis ajouté un sirop pour compléter ma collection de médicaments du soir. J'ai éclaté quelques moustiques sur la tête d'Yves Bonnefoy en couverture du Matricule. 6 juin J'ai presque bien dormi. Mes deux narines sont redevenues conjointement fonctionnelles. (J'ai coupé devant une cycliste que je n'avais pas vue au stop.) J'ai fini un premier état de mon récit de séminaire. La chaleur et l'absence du moindre souffle d'air m'ont mis à la peine. J'ai retrouvé toute prête ma préparation pour l'atelier du soir. (J'ai renseigné une touriste égarée et quelques instants plus tard, j'ai réalisé que je lui avais donné de mauvaises indications.) L'atelier a été paisible. (Tous les symptômes de ces derniers jours me sont retombés dessus sur la route du retour.) 7 juin J'ai passé une très bonne nuit, et me suis réveillé avec un nez et une gorge presque en état de fonctionnement. J'ai accompagné Benjamine à vélo. J'ai vite trouvé une bonne âme avec qui discuter pour ne pas me sentir seul en attendant la réunion. J'ai salué Catherine, Charlotte, Carole, Renaud, Céline. (Mon ventre s'est mis à gargouiller.) J'ai papoté avec Céline et nous avons été les derniers à sortir. Tandis que nous discutions, on voyait des nuées de pollen passer devant les fenêtres. J'ai salué Martine et j'ai salué Édouard. Je n'ai pas travaillé l'après-midi. J'ai essayé de déboucher ma tuyauterie nasale en suçant des petits bonbons à l'eucalyptus. J'ai reçu un appel de ma mère pour me dire qu'elle avait fait une sérieuse réaction allergique au pollen.
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8 juin J'ai mis du temps avant de me mettre au travail. J'ai attendu la pluie. (Un de mes commanditaires m'a informé de sa volonté de réduire son volume de "wording".) J'ai relu, repris et terminé la mise en page de mon récit. J'ai senti, enfin, l'odeur de la pluie sur le sol chaud, et des effluves de chèvrefeuille. 9 juin L'orage a rafraîchi l'air. J'ai retrouvé Raoul et Viki. Nous avons réfléchi à de futurs projets éditoriaux pour la rentrée prochaine. Je suis tombé de fatigue à la sieste. Cadette a décroché l'appartement qu'elle convoitait. 10 juin Un son lointain de trompette, depuis l'école de musique, s'est fait entendre toute la matinée. Les locataires allemands ont quitté la maison d'en face. (J'ai été indécis tout le matin, ne sachant pas si j'avais envie d'écrire, de lire, ou de m'atteler à d'inévitables tâches domestiques.) J'ai tenté de compléter un dossier en ligne. J'ai enfin réussi à associer l'imprimante à mon ordi. J'ai consacré du temps à redonner une nouvelle forme à la "liste de mes travaux passés". (J'ai lâché l'affaire au "catalogue des actions proposées".) Ma chérie a apporté un légume de l'espace. J'ai lu Faits, lecture courante à l'usage des grands débutants, de Marcel Cohen. 11 juin J'ai nettoyé mon dossier "téléchargements". J'ai imprimé une nouvelle série de cartes postales. (J'ai mis trop d'ail dans l'houmous, mais ma chérie m'a dit que non, au contraire.) J'ai lu La voix sombre, de Ryoko Sekiguchi. J'ai lu le nouveau volume des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf. 12 juin J'ai fait des vocalises dans la voiture pour clarifier ma voix éraillée. J'ai signalé l'erreur de cotation d'un bouquin de la bibliothèque universitaire. J'ai signé pour deux mois d'exposition et une journée d'études à l'automne prochain. J'ai mangé un flan de légumes tout seul au resto. J'ai trouvé une carte Pokemon très rare sur le quai de la gare. J'ai avancé d'une case plusieurs tâches distinctes : un peu de boulot, un peu de santé, un peu d'école. J'ai appris le nom de la maladie des couilles pas descendues. Junior a changé de dizaine. J'ai éclaté un moustique sur la tête de Maurice Pons. 13 juin J’ai été pris dans un embouteillage. J'ai dû appeler à six reprises pour prévenir de mon retard. La musique d'attente du cabinet médical était digne d'une cérémonie d'obsèques. Je suis passé immédiatement, malgré mes vingt minutes de retard. J'ai encore avancé d'une case sur pleins de petites merdasses. Benjamine a eu une révélation tardive. Je me suis aspergé de vinaigrette. J'ai vu les tâches disparaître sous l'effet de la terre de Sommières. (J'ai oublié de prendre mon antihistaminique.)
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14 juin J'ai dormi comme un loir, je me suis réveillé sans réveil (avec le souffle voilé). J'ai plié la couleur, étendu le blanc. J'ai envoyé un premier travail, un second. Une amie a proposé de venir nous visiter (avec sa mère !) J'ai créé la liste des centaines de secrets recueillis ces deux années et j'ai entrepris de les classer par grandes familles : amour, sexe, famille, santé, affirmation de soi, dépréciation, envie d'en finir, confessions tardives, messages à faire passer. J'ai complètement oublié le rendez-vous d'orthodontie de Benjamine, jusqu'à ce que l'alarme me le rappelle (Benjamine avait oublié elle aussi.) Nous sommes arrivés pile à l'heure. (J'ai oublié le dossier de prise en charge.) (Nous sommes restés 5mn.) Cadette et ma chérie ont décidé de rester une soirée de plus sur l'île. J'ai croisé la voisine et sa fille et on ne s'est pas forcé à parler. (Je me suis lancé dans une recette plus longue que nos appétits.) (J'ai pris la mauvaise poêle et mes patates ont collé dans le fond.) Je me suis souvenu de la formule du périmètre du cercle.
15 juin J'ai poursuivi mes diverses tâches à petits pas. J'ai pris mes premières marques pour les deux expos de la rentrée. J'ai suivi de loin la sortie d'appartement de Cadette. J'ai résilié les contrats. J'ai tenté d'intercéder auprès d'un prof pour Benjamine. (J'ai servi trop de chili.) Emmanuel m'a appelé en m'intimant de ne surtout pas poser de question et de lui rappeler sur-le-champ le prénom de Benjamine. Puis il a raccroché. 16 juin En moins d'une heure, j'ai successivement eu en tête la Symphonie n°3 de Brahms, Dancing Queen de ABBA, la vieille pub pour Skip "il a la formule" et Otto Box de Dominique A. J'ai joué au détective privé pour trouver l'identité d'un journaliste local. J'ai profité d'une opportunité pour reprendre contact avec une ancienne connaissance islandaise. Anne-James Chaton a mis en ligne deux nouveaux titres. (J'ai fait trois fois le tour du parking sans savoir si je devais en sortir.) J'ai trouvé une place dans une petite rue. (Dans le hall d'accueil, j'ai vu une femme emmerder un tout petit môme super sage et qui ne demandait rien, et lui reprocher ensuite d'être un pleurnichard.) (Le bureau de mon rendez-vous sentait fort le tabac froid.) J'ai saisi la perche que m'a tendue la connaissance islandaise pour un futur échange de maison. J'ai reçu confirmation de la résiliation de la box de Cadette, c'est la première fois que ça se passe aussi simplement. J'ai senti la terre trembler. (J'ai passé la soirée happé par des vidéos à la con.) 17 juin J'ai été réveillé à deux reprises, une première fois par le cacardement des voisines en goguette, une deuxième fois par la réplique du séisme. Je me suis levé avec Baby alone on Babylone, de Serge Gainsbourg en tête (la 3eme Symphonie de Brahms, mais avec des paroles). J'ai signalé un problème de lisibilité sur la newsletter de l'INA. J'ai fermé la baie vitrée au réveil des voisines. Au loin, j'ai entendu La Vie en rose joué par un duo de trompettes dissonantes. (Ça a été le va-et-vient des estivants locataires toute la journée.) J'ai lu L'amant, de Marguerite Duras, que je n'avais jamais lu. (À deux rues d'ici, un groupe amateur a joué Knocking on heaven's door.) J'ai regardé mon seul match de rugby de l'année. 18 juin (Le percolateur n'a pas percolé.) (J’ai projeté du café sur mon tee-shirt en soufflant dans la buse.) (Une tornade ménagère est passée.) J'ai lu Une trop bruyante solitude, de Bohumil Hrabal. Pour la troisième fois cette année, j'ai bu de l'alcool. 19 juin J'ai lu ce mot, "ébrieux", dans Mémoire de fille, d'Annie Ernaux, que j'ai fini au matin. J'ai eu une réponse de l'INA, qui va corriger son problème de lisibilité. Une matinée de lectures inspirantes, au gré du web. J'ai travaillé mollement, me contentant d'envoyer quelques mails. J'ai remonté la rue avec Benjamine en marchant au pas. J'ai fait quatre passages à la supérette. J'ai remonté la plage avec Benjamine en marchant au pas. Les filles ont fait des ricochets avec des méduses. (Nous avons passé la soirée à éclater des moustiques.)
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20 juin J'ai proposé d'organiser différemment les ateliers de l'an prochain au collège. J'ai récupéré Benjamine sous une pluie battante. Les orages nous sont passés dessus. J'ai travaillé (très laborieusement) assis sur une balle gonflable. (Le peu de réactivité de mes correspondants finit par me mettre lentement sous pression.) Je suis tombé à deux reprises, et dans deux textes distincts, sur ce mot, "corydrane", que je n'avais jamais lu auparavant. Je suis allé marcher sur la plage jusqu'au port. J'ai méticuleusement marché sur les coquillages pour les entendre craquer. J'ai mordu dans mon premier abricot de l'année, (encore trop acide). 21 juin (On m'a appelé pour m'engueuler sur le choix d'un sujet d'article. J'ai dû expliquer que ce n'était pas mon choix.) Je me suis endormi au soleil avant le déjeuner et ce n'était pas délibéré. En pensant ne survoler que les premières pages, j'ai lu d'une traite La Place, d'Annie Ernaux. J'ai (peut-être) levé un lièvre. J'ai rejoint les filles sur la plage. Je me suis endormi avant le dîner et ce n'était pas délibéré. Je me suis couché avec La Grenade, de Clara Luciani, dans la tête. J'ai sauté mon tour d'antihistaminique. J'ai été fatigué toute la journée. 22 juin J'ai voulu acheter Libé en kiosque -- pour la première fois depuis longtemps -- mais j'ai appris que le marchand n'en recevait même plus. Je me suis prêté à ce petit jeu, qui m'est toujours déplaisant, de l'interview face caméra. J'ai salué Raoul au loin qui prenait un café. J'ai emprunté un vélo dont les vitesses n'arrêtaient pas de sauter. J'ai aperçu André marcher avec une béquille. J'ai salué Isabelle depuis mon vélo. J'ai feuilleté, chez le libraire, deux livres repérés en ligne, mais ils m'ont finalement parus bien trop érudits pour que je les achète. J'ai arrangé le coup pour le dépôt de bouquins d'Emmanuel. J'ai salué Sandrine et Pascale depuis mon vélo. J'ai vu un peu trop tard, en m'engageant dans le rond-point, que le feu venait de passer au rouge. (Je suis passé au rouge.) J'ai vu un vieux monsieur en très chic pyjama de soie traverser la route à petits pas avec une bouteille de Coca dans les bras. Je suis tombé sur ce mot, "appondre", dans Finsternis. En lisant Finsternis, j'ai pensé que c'était un bouquin pour Oscar. (Les gars du chantier d'à côté ont poncé tout l'après-midi.) J'ai lu ce mot, "satiation", dans Finsternis et j'ai fini Finsternis, de Louis Loup Collet. Les contacts pour mes articles ne se sont manifestés qu'aujourd'hui. 23 juin (J'ai reçu un appel important pile au moment où je devais partir.) (Il y avait quelqu'un devant le QR code pour valider mon titre de transport sur le quai de la gare.) (Il a fallu que je m'y reprenne à plusieurs reprises pour obtenir un scan net.) J'ai salué Anne qui ouvrait la librairie. J'ai déposé le bouquin d'Emmanuel chez l'autre libraire. J'ai salué Doria et Géraldine. J'ai interviewé une élue qui n'avait -- littéralement -- plus de voix. Anne m'a offert un bouquin. J'ai salué François à sa terrasse habituelle. J'ai foutu le bordel dans les marinières pour trouver ma taille. J'ai immédiatement changé de banc quand j'ai vu les pigeons au-dessus de celui sur lequel je venais de m'asseoir. J'ai bouquiné à l'ombre des grands pins. J'ai vu un homme imiter Kevin Costner imitant les bisons dans Danse avec les loups ("tatanka !"). Un homme remonter très lentement le mail sur une trottinette à bout de souffle. Nous avons pique-niqué dans le parc et c'était sympathique. J'ai accompagné Benjamine à une fête de village. Nous sommes rentrés à vélo, soleil couchant, marée haute. Toutes dynamos hurlantes. J'ai supprimé les réveils programmés du temps scolaire. 24 juin J'ai lu Les émigrés du fleuve Amour, de Patricia Chichmanova. J'ai remis un semblant d'ordre dans mes documents et dossiers. J'ai entendu la fanfare au loin. (Je me suis trouvé face à une longue série de sens interdits disposés temporairement pour l'animation du week-end.) (Je les ai tous pris.) On a fait entrer en une fois tous les meubles à déménager dans la voiture. Notre voisine est venue nous porter des herbes aromatiques exotiques. J'ai senti la petite feuille de basilic viet me piquer la langue. J'ai préparé une nouvelle salade avec des patates et des cœurs d'artichaut. (J'ai entendu la fanfare au loin jouer exactement le même répertoire que ce matin.) Je n'ai pas réussi à résoudre le problème de mise à jour du smartphone de Cadette. (Le smartphone n'a pas voulu s'éteindre.) 25 juin (Le problème du smartphone ne s'est pas résolu par magie dans la nuit.) J'ai pris mon premier bain de mer (tardif) de l'année. J'ai cuisiné le basilic viet dans une nouvelle salade. On a joué au Pendu en fin de repas. Je me suis installé dans le patio pour profiter du courant d'air. J'ai continué à mettre de l'ordre dans mes dossiers. J'ai essayé une nouvelle salade avec du tofu au citron confit et gingembre. (J'ai cassé coup sur coup un petit ramequin d'inspiration asiatique que nous possédions depuis des années et, presque aussitôt après, une petite soucoupe assortie.) (Je ne l'ai pas dit et j'ai repris ma vaisselle.) J'ai rigolé avec les enfants sur un jeu vidéo projeté sur le mur.
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26 juin J'ai mangé un croissant. J'ai remis tous mes articles à l'heure, in extremis. J'ai dû somnoler un peu en écoutant le podcast de Dominique A. J'ai accompagné Cadette de réparateur en réparateur pour son smartphone, en perdant en standing à chaque étape mais en gagnant incontestablement en compétences. J'ai visité le chantier voisin. (J'ai reçu entre-temps de nouvelles commandes.) (Pas le temps de souffler.) J'ai découpé des petits ronds dans la pâte à l'emporte-pièce. J'ai réussi de très bons chaussons ricotta-feta-menthe. J'ai fini le pot de ricotta. Le bruit des vagues de la marée montante a bercé ma chérie. J'ai lu Mon corps de ferme, d'Aurélie Olivier. J'ai éclaté l'abdomen d'une moustique femelle avec Pourquoi les filles ont mal au ventre, de Lucille de Pesloüan, le premier livre qui m'est tombé sous la main. 27 juin J'ai lu ce mot, "éristique", dans un article de Slate. J'ai rédigé la newsletter du festival et elle a été validée presque aussitôt. J'ai reçu les journaux réalisés par les collégiens pendant nos ateliers. Les gars du chantier d'à côté ont travaillé sur la façade et ils étaient bruyants. J'ai rédigé un article sur le car du futur, qui sillonnera bientôt la pampa locale sans chauffeur. J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer son smartphone débloqué. On s'est serré à quatre dont deux compte-double dans la minuscule boutique. Le magicien nous a demandé 20 balles. (Il a oublié de nous rendre la carte SIM.) J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer sa carte SIM. J'ai reçu des nouvelles du paiement de mes ateliers : il va bien, il est sur la route. J'ai joué de la mandoline à mon chou. On a mis une petite claque aux myrtilles. J'ai écouté ma musique au casque à fond dans le noir en éditant quelques nouvelles cartes. 28 juin Voiture ? Train ? Vélo ? Vélo. (J'ai fait demi-tour après deux minutes parce que j'avais oublié mon portefeuille.) Et demi-tour aussitôt après, me souvenant l'avoir mis au fond de mon sac. J'ai pédalé ardemment pendant 40 mn et suis arrivé avant le dernier coup de 11h. J'ai poireauté 10 mn en terrasse avant de découvrir que Charlotte m'attendait à l'intérieur du bar. J'ai reconnu Camille, très lointaine connaissance, qui m'a reconnu en retour. Je suis passé récupérer le livre d'Emmanuel à la librairie mais il n'avait pas encore été entré dans le système informatique. J'ai croisé Christine. Je suis passé chercher une salade mais il n'y avait plus de salade. J'ai demandé ce qu'il y avait comme wrap mais il n'y avait plus de wrap. J'ai cherché un îlot de fraîcheur pour manger ma tourte aux épinards mais je n'en ai pas trouvé. J'ai mangé dans le parc. J'en étais à lire, paisiblement, l'Éloge des vertus minuscules, dans un transat ombragé du parc, en attendant l'heure de mon rendez-vous, quand j'ai vu passer la silhouette ténébreuse d'un pilote de monoroue, harnaché de cuir, intégralement casqué. J'ai récupéré deux BD d'une autrice que je vais interviewer. Je suis reparti pour 40 mn de vélo sous le soleil. 29 juin J'ai vu une jeune danseuse faire des pointes en baskets à l'arrêt de bus. J'ai mangé mes croissants face aux tours du Vieux-port. J'ai consolé Benjamine dans le couloir de l'orthodontiste. J'ai tenté de m'isoler des bruits de chantier des gars d'à côté. Je n'ai pas vraiment lu, pas vraiment travaillé. Je me suis baladé virtuellement à Plymouth et j'ai retrouvé le pub près duquel un copain s'était fait chier dessus durant notre séjour linguistique. Je me suis baladé virtuellement à Paignton mais je n'ai pas retrouvé le salon de thé-cafétéria d'où notre petite bande d'ados français bruyants s'était fait virer. J'ai rédigé un article unique. J'ai chargé la voiture pour l'emménagement de Cadette demain. 30 juin (Il y avait un truc pas bon dans mon muesli.) (Je l'ai mangé quand même.) Je n’ai rien fait de la matinée, à part une lessive de draps. Ma demande pour proposer des ateliers a été acceptée. J’ai dérouillé freins et vitesses du vélo de Junior et regonflé ses pneus. L’odeur de la pluie sur le sol chaud m’a saisi en sortant de la supérette. Le train d’Emmanuel est parti avec 50mn de retard. (La malédiction du “Vendredi soir 17h” a encore frappé : j’ai reçu la matière brute de mon pensum délibératif mensuel alors que je me pensais en week-end.) J’ai retrouvé Emmanuel sur le parvis de la gare. Il est tombé une minuscule pluie fine. Je n’ai pas vu Mariane, Eric et Antoine, qui m’ont arrêté dans ma marche. Emmanuel nous a couverts de livres. J’ai dit que je serai présent à la copinade annuelle de ma chérie et je me suis coupé toute possibilité de retraite. (Je n’ai pas trouvé de photos pour la publication mensuelle de mon journal.) (Ni de titre.)
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tournesolaire · 1 year ago
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Hier la journée a été TRÈS RICHE
J'ai plus ou moins raté mon oral de civilisation mais c'est pas grave parce qu'au moins c'est passé maintenant
J'ai donné mon CV et ma lettre de motivation pour Sevenoaks
J'ai passé beaucoup de temps avec mon amoureux, on a pris un petit déjeuner ensemble (bon vers 14h mais c'est un petit dej quand même, en plus ça faisait pas longtemps qu'il était réveillé), il a pas mal joué et on s'est préparés
C'est moi qui ai fait la cuisine hier soir, je lui ai préparé des pâtes (étonnamment ça faisait vraiment longtemps) et du coup j'avais préparé une petite sauce avec de la sauce tomate, les restes de champis, de l'oignon rouge et puis plein d'épices, c'était vraiment trop bon
C'était prévu que j'aille à la patinoire avec Pops et d'autres gens à 21h mais Fred commençait à 23h, je savais pas, du coup je leur ai dit que je viendrai un peu plus tard
J'ai voulu les attendre devant la patinoire mais c'était infini et il faisait froid alors on s'est rejoint directement chez Pops vers minuit, c'était un peu cringe ce moment là
Il y avait Pépin et Ferko, Jay et Ludo, et puis après il y a Morgane qui est venue avec garçon sympa qui s'appelle aussi Jason
JE DÉTESTE MORGANE ELLE ME MET TROP MAL A L'AISE ????
On a fini par décoller tant bien que mal pour aller à la barge avec Pepin, Pops et Jay
Mon dieu, je m'attendais archi pas à ça
Bon déjà la barge c'était vraiment cool pour une fois, il y avait du bon son. A un moment je sors fumer et il y avait un garçon assis sur le petit poteau, il me regarde et il sourit puis il me demande de lui raconter une anecdote
Il avait l'air vraiment super sympa et touchant alors je me suis assise et je lui ai raconté l'anecdote de la teuf, je lui ai demandé de me raconter une anecdote aussi et au final on a discuté super super longtemps
Il s'appelle Tom et il a 30 ans, si je me souviens bien je crois qu'il habite plus vraiment sur Troyes
On a beaucoup beaucoup parlé de littérature c'était trop chouette, on a parlé de la Voleuse de Livres avec son ami aussi
On s'est vraiment bien entendu et il a même décidé de me payer un verre "parce que je lis des livres et que c'est vraiment chouette"
Ça m'a vraiment fait plaisir de le rencontrer et d'avoir ces discussions
SEULEMENT
ENTRE TEMPS Y'A UN ZIGOTO QUI A BIEN BU (je crois) ET DONC
Je prends mon verre, je vois Jay
Jay commence a me bousculer gentiment pour rire, puis il me fait des guillis ????
Puis il me chope par la taille en se collant a moi et il me touche les seins ???
J'étais vraiment bien pétée mais j'étais pas à l'aise
Je pensais juste à mon amoureux
J'ai dit a Jay que c'était mort, qu'il ne se passerait pas quoi que ce soit mais on a continué à danser malgré tout
Et visiblement vu les messages que j'ai vu en me réveillant ce matin monsieur était vraiment deter pour avoir mon cul
"il reste quelque chose entre nous" PTDRRRRRR MDRRRRR ROULADE ARRIÈRE PIROUETTE
Après la barge on est rentrés chez Pops, je me rappelle plus vraiment du chemin mais je crois qu'on a croisé une fille avec une bombe de peinture et qu'on a graffé des coeurs <3
Chez Pops on a continué de boire encore un petit peu et puis Ferko et Pepin ont proposé de nous ramener en voiture Jay et moi
Entre temps mon amoureux m'avait envoyé plein de messages trop mims, il était prêt à venir me chercher à pieds pour être sûr que je rentre pas seule alors qu'il sortait du travail
Quand je suis rentrée c'était vraiment trop bien, j'étais tellement heureuse et soulagée de retrouver ses bras. Pendant la soirée la situation avec Jay m'avait un peu mis la pression mais bam là tout allait mieux et tout était trop chouette
Il avait même ramené de la pizza 4 fromages parce qu'il se doutait que j'aurais faim avec l'alcool etc
On s'est posés dans le canap et on a discuté et ris aux éclats pendant plus d'une heure et ensuite zou direction le groooos dodo
C'était une soirée marrante
(ah oui et aussi: apparemment j'ai dit à Fred hier soir (enfin ce matin du coup) que c'est Pops qui me l'avait donné et que c'est effectivement de la beuh bien qu'on ait un doute que ce soit du CBD, mais quoi qu'il en soit ça m'a fait tout drôle tout a l'heure d'ouvrir ma pochette et de voir l'équivalent d'un 30 balles sorti de nulle part 😂)
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cestmoiquand · 2 years ago
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Je fais ma première scène d'impro ce soir... Je sais que je suis prête, je sais que ça va aller, mais j'ai quand même été réveillée à 5:30 du matin...
Du coup, je suis coach et je remplace si en est malade/absent , et du coup, avec un absent, je suis sur scène. Tout le monde me pose la question : alors tu es sur scène. Et je suis genre "non non je suis coach ".
Je voulais pas me mettre en joueuse directement pour éviter de me mettre la pression pendant 3 semaines et que tout le monde me pose la question : alors pas trop stressée ??? Ta question me stresse
Du coup, ce soir je m'imagine comme ça :
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lunapwrites · 2 years ago
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Applied Theory Ch 7 - Drop Shot - The Humiliation
Biiiiiiig thanks to @bluesundaycake for his help with the French dialogue, of which there is... much. Y'all might need translate for this one, girlies. <3
“Sirius? J'ai reçu ton message. Est-ce que tout est—?” Regulus slid to a halt in the doorway, mouth dropping open. The corners twitched dangerously, threatening a smile. “Oh.”
Sirius glared at him. “Ne moque pas de moi.”
“Je ne moque pas,” he lied, stepping carefully into the room and thankfully closing the door behind him, silently taking in… the situation. “Depuis quand as-tu ça?”
“Je me suis réveillé comme ça.”
“Et tu—”
“Tu crois vraiment que je n'ai pas tout essayé pour l'enlever?” Sirius snapped, throwing his hands up to gesture wildly at his face. “À moins que je m'arrache la peau du visage—”
“Non, vraiment?” Regulus’ eyes lit up excitedly. “Même avec du maquillage?”
“Non. Ça ne couvre rien, ça change même de couleur.”
“Fascinant.”
“Concentre-toi, Regulus ! J'ai besoin de ton cerveau et son obsession pour les détails!”
Regulus raised a brow at him. “Si tu me le demandes comme ça...”
“Tu sais bien ce que je veux dire!”
His brother crossed his arms, and for a brief, terrifying moment, Sirius thought he might abandon him to his fate.
Instead, he did something far, far worse.
“D'accord, j'appelle Madame Maxime.”
Sirius blanched. “Pourquoi ferais-tu ça?”
“Car quelle que soit ton opinion de moi - injustifiée d'ailleurs - ce que Lupin t’a fait au visage dépasse largement même mes capacités.” And without another glance in his direction, Regulus swept out the door, leaving Sirius alone to await the inevitable.
It was over. His life, his career — all of it, over. He would never survive the humiliation, he was certain of it.
For a mercy, Regulus returned with Olympe in short order — far more quickly than he had expected, in truth. Unmercifully, she was far less contained than his brother had been, letting out a loud, booming laugh the moment she set eyes on him.
“L'œuvre de votre grand rival, je suppose?” she asked, grinning widely as she inspected the word emblazoned across his forehead. At his sullen nod, she snorted. “Ah non, courage. Il aurait pu écrire bien pire que ‘twat.’ Y avait-il un message, ou était-ce que c’était censé être la grande finale après ces grues en papier - combien y en avait-il?”
“Mille, soi-disant,” he grumbled. They had haunted him for the better part of three weeks, hiding in every corner of the castle only to fly out when he least expected it and smack him about the face. Even his own quarters hadn’t been safe. But they had come with a proper letter — not a Howler — which he pulled from his pocket and handed off to Olympe.
“... I send these cranes with the wish that you find better uses of your time — Personne ne peut l'accuser d'être passif-agressif.”
Sirius’ scowl deepened. “Lupin est un vrai comédien.”
“Et c'est un vrai sorcier, d’après son travail.” She paused, swatting him on the cheek gently with the parchment. “Ne fronce pas les sourcils comme ça, ça donne des rides.”
“Ça ne le tuerait pas d'avoir l'air son âge, à mon avis,” Regulus muttered, earning an elbow to the ribs from Sirius. “D'autant plus qu'il refuse de faire son âge.”
Olympe hummed. “Je n'ai jamais rien vu de tel. C'est incroyable, quand même.”
“Devrait-on le laisser, alors? Puisque le titre lui conv—oof!” Regulus recoiled at a firmer strike from his brother — this time to the stomach — retaliating with a swift kick to the ankle.
“Professeurs,” the Headmistress warned lightly, “n'oubliez pas que vous êtes censés enseigner aux enfants, et non les imiter.”
“Je ne peux pas enseigner comme ça,” Sirius groaned. “Si on ne peut pas l'enlever de mon visage…”
“C'est possible.” Olympe handed him the letter, all but waving it under his nose. “Tu vois? Il t'a laissé toutes les informations nécessaires ici.”
“Ah bon?” Sirius squinted down at the last line, written in Lupin’s steady, looping script. “Il ne fait que me traiter d'idiot.”
“Non. Lis comme il faut.”
Sirius pursed his lips, failing to see the value in this exercise, but obeyed nonetheless: “I’m sure someone as clever as you has already figured out the source of the problem, but just in case my fifth-years are cleverer than you— oui, très original, Lupin —  then you might want to know it’s a simple localisation issue. Do let me know how you make out. Il est audacieux lui, de s'attribuer le mérite d'avoir trouvé le problème de localisation alors que c'est moi qui lui en ai parlé en premier lieu. L'arrogance—!”
“Tu ne vois pas d'autre raison pour qu’il ait pu dire ça?” Regulus asked pointedly enough to stop Sirius in his tracks.
What did Lupin gain from taking credit for this? It wasn’t as though he were making the claim publicly; it was a private letter — or would have been if he hadn’t just shared the contents. Was it a threat? Blackmail of some sort? If so it was a piss-poor attempt; he’d gotten worse from his grandmother — after she’d lost her teeth. So what was it? And now that he was looking at it more closely, why was the phrasing sitting so strangely with him?
And then, all at once, it clicked.
He dropped his face into his hands — stupid. “C'est un problème de localisation.”
“Voilà,” Olympe said, clasping his shoulder gently as she stood. “Il suffit de trouver le sort qu'il a lancé en anglais, et tu devrais pouvoir inverser l'effet, non?”
It sounded so easy when she said it like that - despite the fact that there were half a dozen spells he needed to try, and pray he came across the correct variation. But unfortunately Sirius found himself remembering a crucial bit of information from Lupin’s biography — information which could well spell his doom.
He let out a mirthless laugh. “En théorie, oui. Mais Lupin n'est pas anglais, il est gallois.”
A ringing silence met his statement, hanging in the air for several tense moments.
Regulus broke first, throwing his head back with a sharp, barking laugh so similar to his own, and he walked out of the room — still laughing, his work complete. 
Olympe sniffed, shaking her head. “Faire son âge… c'est l'hôpital qui se moque de la charité,” she muttered, turning to Sirius with a sympathetic grimace. “Tu peux continuer seul à partir d'ici, oui?” At his nod, she continued: “Très bien. J'ai cru comprendre que tu prendra la parole lors de la grande conférencecet été. C'est aux États-Unis cette année, n'est-ce pas ?”
“New York,” Sirius supplied with a proud, if weak smile. His work in recursive casting methodology — which had sprung, interestingly enough, from his feud with Lupin — had finally caught not only the eye of l'Académie de la Magie, but that of the greater international community at large. To be able to present his research at IACST was an incredible honour. And one which — he hoped — he would be able to accept with a clear complexion.
“J’ai aucun doute que tu vas bien nous représenter.” She walked to the door. “Je vais couvrir tes cours de l'après-midi aujourd'hui, mais si tu n’as toujours pas trouvé la solution d'ici demain, puis-je suggérer un chapeau?”
Sirius flushed, but inclined his head gratefully. “Oui, Madame. Merci.”
Once she had left, he walked over to the mirror, pointing his wand carefully at the offensive word spelled across his forehead in bold, black lettering. “Evanesco.”
A small, simple variation, but significant enough; still, the word didn’t budge.
Sirius wondered idly what the protocol would be if he were to murder Lupin at the conference — assuming of course the prick would be there (he would; ego that size? He’d never miss it.)
Well. Hopefully he wouldn’t need to find out.
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toilou-norvetaxique2023 · 1 year ago
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Jour 39 - Izamal et alentours
Réveil difficile ce matin, nous avons dormi dans la chaleur et l'humidité locale car il y a eu une coupure d'électricité hier... A 2h du matin je me suis réveillée et je suis allée voir le monsieur de l'accueil pour savoir quand ça reviendrait, ça devait être réglé dans l'heure à venir mais à 8h toujours rien 🫠
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Ça fait partie de la vie mexicaine et on ne peut pas y faire grand chose ! Heureusement que nous avons un peu de route ce matin pour aller à notre premier point d'étape, nous allons pouvoir profiter de la clim de la voiture 😅
Direction l'une des "7 merveilles du monde moderne" : Chichén Itzá. Antoine n'avait pas particulièrement envie d'y aller : c'est de loin l'endroit où nous avons vu le plus de monde, autant touristes que rabatteurs ou vendeurs de babioles, et surtout les autres sites que nous avons découverts sont assez équivalents. Mais quand même... pour moi ça reste incontournable !
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Après 1h20 de route nous arrivons face à la pyramide Maya la plus connue du monde 🗺️
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Le terrain de jeu de ballon de Chichén Itzá (plus une cérémonie religieuse avec sacrifice humain qu'un jeu au sens contemporain) est aussi particulièrement grand et remarquable.
(J'ai une photo sur mon appareil que je n'ai pas encore transférée 😅)
Encore une fois il fait très chaud, mais il y a un peu plus d'ombre qu'au site de Mayapán où nous étions hier 🥵
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Programme assez similaire à celui d'hier, après avoir perdu des litres et des litres d'eau, nous allons nous baigner dans un cénote, et quel cénote 😍
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bonsoirs37 · 2 years ago
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12/04 étape 8 Lusignan - Logis de Brégion. Réveillé à 5h00, je consulte météo radar qui prévoit une accalmie entre 6h30 et 7h00. GO départ 6h30 pour 26km. " Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin". Seuls les pieds seront mouillés.j'ai essuyé de nombreuses averses dans la matinée. Les chemins sont plaisants. Seule ombre au tableau : le balisage. Depuis 2 jours je vois des balisages parallèles aux chemins, des changements de direction placés sur l'intersection et petite nouveauté aujourd'hui : des inscriptions sur le balisage, oui oui sur le blanc et sur le rouge, alors quand c'est un changement de direction, y a encore plus de place... Un peu de manque de respect, non ? Sous mon poncho et donc sous la pluie j'étais bien ce matin, décontracté, heureux d'être là. Je suis parti de bonne heure, quasiment sans arrêt, à cause de la pluie, du coup je suis arrivé à 13h00 au gîte. Ils ont l'habitude de voir le pèlerin plutôt vers 16h00. Je vais maintenant aller voir un pigeonnier que le propriétaire a restauré. A suivre
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inarhime · 27 days ago
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Trad: ladymorrie check: eugeo
Ai-je fait une erreur ?
Enchantée de vous rencontrer. Je m’appelle Solange Lance. Même si je suis comme ça, je suis en fait la fille d’un Duc. Et je suis une soi-disant méchante.
Pour ce que je veux dire, je vivais une vie d’intello mais je suis soudainement morte d’une crise cardiaque à cause d’un moment de Kyun* dans un jeu d’Otome. Oui, quand je jouais à un jeu d’Otome. Oui, littéralement morte. Mon cœur palpitait et battait la chamade quand je jouais. Je pense que j’ai eu une mort heureuse.
(c’est un mot mimétique désignant la compression de la poitrine ou du cœur, utilisé lorsqu’un personnage tombe amoureux d’un autre personnage ou le trouve extrêmement mignon.)
Bon, d’accord. Quand je me suis réveillé, j’étais sur un lit avec un baldaquin. Et quand j’ai regardé dans le miroir, il y avait la méchante, Solange Lance, l’un des personnages du jeu d’Otome qui m’a fait mourir. Cependant, elle semblait plus jeune que la Solange qui apparaissait dans le jeu… Et c’est à ce moment, que les souvenirs de Solange ont traversé ma tête. Et alors, je suis devenue Solange.
Donc ma deuxième vie a commencé… mais elle s’est soudainement arrêtée. Car, quel que soit le chemin, Solange sera coupable de harceler le protagoniste et sera envoyée au monastère, et dans le pire des cas, sera coupable de mort. …Non, bien sûr, je ne pense pas à brutaliser le protagoniste, mais il est possible que la force dite coercitive fonctionne.
(force contraire)
Donc, je… je pense que je vais rejeter la cause initiale. Oui, le prince héritier Philbert Rois Nova… Non, le premier prince pour le moment. Je vais annuler mes fiançailles avec lui ! Comme ça, je n’aurai pas à être une méchante ! Je suis désolée pour la fille qui pourrait devenir sa fiancée et devenir une méchante, mais c’est la seule solution !
Avec ça, maintenant je vais vivre avec ma stratégie de 「l’amener à me détester」 !
**
Tout d’abord, le goûter où j’ai rencontré Philbert. A cet endroit, la Reine m’aimera et je deviendrai la fiancée de Philbert. Philbert-sama évitait Solange parce qu’il était ennuyé par elle qui s’était vendue à lui, alors qu’ils venaient de se rencontrer. C’est ainsi qu’il en est venu à détester Solange, qui est devenue sa fiancée.
Je me suis donc d’abord assise dans un coin, discrètement, et alors la reine n’aimerait pas ça, et je ne me rapprocherai pas de Philbert.
Cependant, lorsque la Reine, qui n’avait pas de fille préférée, a demandé si Philbert en avait une, Philibert-sama s’est agenouillé devant moi et a dit :
« Souhaites-tu te fiancer avec moi ? »
… Ai-je fait une erreur ?
J’ai entendu un cri à proximité. C’est le cri d’une autre fille. A l’origine, il n’y a pas d’option pour refuser ici. Peu importe à quel point vous le détestez, un mariage royal a été demandé. Si vous refusez, cela pourrait provoquer un grand tumulte dans votre maison.
Mais,je-
« Je refuse poliment ! »
Ai-je déclaré par réflexe et joyeusement déplacé.
Je l’ai fait !
« Pu… hahahahaha ! Oui, c’est pour ça ! Je t’aime bien parce que tu es ce genre de personne ! »
“Eh ? Eh ? Eh ?”
« Ho ho ho. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour ça. »
J’ai l’impression que l’histoire progresse avant même que je m’en rende compte !
« Oh, c’est… »
« Ne t’inquiète pas, je ne te forcerai pas à t’engager avec moi. »
« Oui… ? »
« Cependant, je vais m’approcher de toi de toutes mes forces et te faire faire demi-tour. »
“Eh”
« Soit prête ! »
Philbert a déposé un baiser sur ma joue. Je n’avais pas prévu ça, mais pourquoi est-ce arrivé !?
Dix ans ont passé depuis. Je me suis efforcé de ne pas être aimé par Philbert. Si vous n’arrivez pas à l’attirer, essayez la stratégie de la poussée. J’ai donc essayé de le pousser dans la direction opposée, en essayant de le contredire, en lui présentant des serpents, des rats, des vers de terre et d’autres créatures susceptibles d’être détestées, ou en apportant à Philbert des aliments qu’il déteste.
Cependant, Philbert-sama était heureux, il aimait et chérissait les cadeaux et les créatures que je lui offrais, et il mangeait la nourriture que je lui donnais sans changer de visage ou de teint. Il n’était pas du tout perturbé.
De plus, même si je ne suis pas encore devenue sa fiancée, je suis maintenant la première candidate pour être sa vraie fiancée ! Exactement !
Le jeu d’otome est sur le point de commencer !
Vous voyez, même maintenant l’héroïne, l’étudiante transférée, Suzette-chan, est sur le point de tomber… hein ?
A l’origine, c’est Philbert qui devait prendre Suzette-chan dans ses bras pour la rattraper, mais il ne donne pas du tout un coup de main. Au lieu de cela, c’est Paul de son entourage qui a fait le rattrapage.
?
?
?
Bien, très bien. Au final, l’intérêt de Philbert se portera sur Suzette-chan.
Une autre année s’est écoulée depuis. Oui, j’ai été diplômée de l’école. En fin de compte, Suzette-chan est devenue la fiancée de Victor, le chef des Chevaliers. Heureusement, Victor est le seul à ne pas avoir de fiancée parmi les cibles à capturer. Elle n’a pas eu de problème. Au contraire, Suzette-chan est devenue la préférée de l’école avec son caractère adorable. Aucune intimidation n’a eu lieu.
Donc, il n’y a plus aucune raison de repousser Philbert.
« Solange. N’est-il pas temps pour toi d’accepter d’être ma fiancée ? »
« Oui, Philbert-sama. »
« …eh »
Philbert-sama a eu l’air d’avoir vu quelque chose d’incroyable pendant un moment.
« Sole* ! Je t’aime ! »
(* À l’origine, c’était Juju, car son nom se prononce Soranju en japonais. La version anglaise l’avait transformé en ‘lang Lang’….je vous laisse deviner pourquoi je l’ai changer.)
Même si nous sommes en public, il s’est déclaré être très heureux et m’a serré dans ses bras avec un sourire.
« Je t’ai aussi toujours aimé, Phil-sama. »
Quand je l’ai appelé par son surnom, son sourire est devenu plus profond et il m’a donné un doux baiser.
Oui, en public.
Le lieu de la fête de fin d’études est devenu festif lorsque nous nous sommes finalement retrouvés tous les deux.
Suzette-chan, avec qui je suis devenue amie au cours de l’année passée, nous a également célébrés avec un sourire.
« Avec ça, tu es clairement devenue mienne. Je ne te laisserai jamais partir, alors sois prête. »
« Oui. Je t’ai toujours connu, après tout. Je suis pleinement préparée maintenant. »
C’est complètement différent des prévisions d’avenir que j’avais prévue, mais je pense que je peux être heureuse !
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moonsworndandelion · 2 months ago
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jcrois j'ai atteint un nouveau niveau de dépit par rapport au bordel chez moi :
Cette nuit j'ai rêvé que j'avais un logement rangé, jme suis réveillée et je me suis souvenue du bordel, et direct j'ai voulu me rendormir pour retourner là ou c'etait déjà rangé
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christophe76460 · 2 months ago
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Il y a trois ans, j'étais consumé dans le mouvement New Age. Non seulement je participais aussi à des rituels et à des sorts. J'étais profondément consumé par les cristaux et la guérison des cristaux. En 2013, j'avais commencé à suivre des cours pour devenir un thérapeute certifié en cristal. Impliqué dans ça, j'ai pratiqué et appris beaucoup sur le reiki, le travail énergétique et d'autres pratiques spirituelles. Il y a moins de trois ans, j'offrais des lectures de tarot et des lectures psychiques pour les gens. J'apprenais d'autres pratiques et formes de sorcellerie. Je vénérais la lune et les étoiles, et je priais "l'univers". Je participais profondément à "manifester ma réalité". J'étais très perdu dans le monde spirituel sans la VÉRITÉ qui est Jésus Christ.
J'étais très jeune quand je suis devenu attiré par les ténèbres, très jeune j'ai été attiré par les choses spirituelles. J'avais vu des démons et parlé à des "fantômes". J'ai toujours été obsédé par toutes les choses "hantées" ou effrayantes. J'étais très jeune quand j'étais intrigué par la communication avec des esprits que nous ne pouvions pas voir avec nos yeux naturels. J'ai toujours su qu'il y avait une puissance supérieure, j'ai toujours su qu'il y avait une "énergie source", j'ai toujours su qu'il y avait un cré Mais j'étais complètement aveuglé par la vérité. Qui est Jésus Christ.
Quand j'étais plus jeune, je me suis impliqué dans beaucoup d'abus de drogues, je pratiquais le voyage astral, obsédé par les rêves et les rêves lucides. J'étais obsédé par les "extraterrestres", je luttais contre la dépression et j'ai toujours eu des pensées sombres de me suicid Je me suis blessé pendant des années, j'étais tellement déprimé et isolé. Quand je me suis lancé dans le bouddhisme et la guérison du cristal et le côté plus « spirituel », j'ai eu l'impression de comprendre mon but. Je pensais que j'allais dans la bonne direction pour une fois. Mais j'avais tort, et j'étais loin de la vérité.. Qui est Jésus-Christ...
En septembre 2021, je vivais en Caroline du Nord. Je buvais tous les jours, j'étais dans un mariage de même sexe qui était très toxique, j'avais une petite entreprise fondée sur la sorcellerie et j'étais profondément obsédée par les "théories du complot" ( attention, ce ne sont surtout PAS des théories).. Bref, un matin je me suis réveillé avec cette immense peur.. Mes yeux spirituels s'étaient ouverts et je pouvais voir les démons à l'intérieur des gens d'une façon que je n'avais jamais eu J'avais cet intérieur en sachant que le monde était en danger et qu'il n'y avait qu'une seule issue.. Jésus. Je savais littéralement qui était Jésus, et je n'avais JAMAIS lu la Bible ni allé à l'église.. Mais à ma surprise, il y avait une sainte Bible, assis sur l'étagère de mon livre juste à côté de tous mes livres de sortilège, cristaux, pendules, chaudrons et tous mes autres objets occultes.. Je ne sais pas comment c'est arrivé là ou d'où ça vient.. Mais je l'ai ouvert et j'ai commencé à le lire. Le premier livre que j'ai lu était 1 Jean.. Et chaque chose à ce sujet avait un sens !! La bible me parlait littéralement. Et c'est là que j'ai su.. Jésus-Christ était le SEUL chemin, la vérité et la vie.
Je n'ai jamais regardé en arrière depuis ce moment. Avance rapide à moins de 3 ans plus tard. Je vis en Virginie occidentale avec mon mari, un vrai homme de Dieu qui est en feu pour le seigneur. Je suis complètement rendu nouveau dans le Seigneur. J'ai une profonde compréhension de la guerre spirituelle et une profonde brûlure dans mon âme pour conduire les gens à Jésus et conduire les gens plus profondément avec Jésus.
Si vous lisez ceci, et que vous ne connaissez pas Jésus, mais que vous savez qu'il y a quelque chose de plus dehors... Tu sais qu'il y a un pouvoir supérieur.. tu sais qu'il y a un vide en toi qui ne peut pas être comblé peu importe ce que tu fais.. Peu importe les démons à qui vous parlez ou les "guides spirituels", peu importe ce que vous apprenez ou étudiez.. Je te promets que le vide sera comblé une fois que tu connaîtras Jésus Christ. Ne laissez pas la religion gâcher votre opportunité de connaître votre Créateur ! Marcher avec Jésus EST surnaturel, c'EST spirituel, c'EST tellement beau. Ce n'est PAS un jugement, des religieux haineux qui vous condamnent à l'enfer... Jésus est notre sauveur. Dieu est notre créateur.
Quand tu marches avec le Seigneur, il te comblera de son esprit saint.. Il guérira ton cœur, il te montrera ton propre cœur. Il vous enseignera des mystères que vous avez toujours voulu connaître. Il vous donnera une sagesse qui dépasse tout ce que l'homme peut vous enseigner. Il vous aidera dans les domaines dont vous ne savez pas comment changer ou dont vous ne saviez même pas que vous aviez besoin de guérir. Il est notre ami, notre guérisseur, notre conseiller, notre sauveur, il est le seul chemin vers la gloire de l'ETERNEL. Cette vie n'est que temporaire, mais nos âmes sont éternelles. Dieu est le gardien de nos âmes.
S'il vous plaît écoutez-moi, Jésus-Christ est le SEUL chemin vers la gloire éternelle, et vous n'avez PAS besoin d'être "parfait" ou "sans péché" pour apprendre à le connaître IL NOUS RENCONTRE O ERE NOUS SOMMES !
Si vous avez besoin de prière ou si vous avez des questions... S'il vous plaît contactez-moi.
Je partage ces 2 photos pour vous montrer..
La photo à gauche date de 2020-
tu peux voir le vide dans mon regard.
La photo de droite date de 2022-
avec Jésus dans mon coeur.
Mais je veux exprimer quelque chose, sur la photo à gauche - je pensais que j'étais heureux et que je connaissais mon but dans la vie. Je n'ai pas encore lutté contre la dépression pendant cette période. Je dis ça pour partager avec vous, même si vous PENSEZ être heureux ou si vous pensez connaître votre but... sans Jésus, tout est une fausse lumière. C pas la vérité. et ce n'est pas le chemin de la gloire éternelle.
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