#je suis réveillée direct
Explore tagged Tumblr posts
Text
Mec j'ai rêvé que j'étais chez le médecin pour me faire vacciner mais la doctoresse ne la pas fait parce les vaccins n'était périmé de plusieurs mois.
Elle était fâché, elle a raturé sur un cahier.
Puis il y a eu cette musique en fond
0 notes
Note
Comme tu es devenu l'ambassadrice des rêves Kaamelott il faut que je te raconte mon rêve de cette nuit
Y'avait Astier qui venait faire une projection du trailer de kv2 au conservatoire de Lille, avec l'orchestre qui jouait la musique en direct comme un mini ciné concert
La musique c'était un peu dans les vibes de Juste Judex, du chant, très contemplatif et ca faisait très messe, avec l'orchestre par dessus, et les images du trailer ca faisait vraiment sombre, genre le film avait l'air de vraiment pas être marrant
Puis après la projection du trailer y'a Astier qui passe dans les rangs du public parce qu'il veut avoir des avis
Et moi jsuis avec des musiciens de mon assos et y'a une idée qui me vient, donc jvais voir Astier, qu'est complètement béat devant un groupe d'élèves de la classe d'écriture qui ont prit la musique du trailer en dictée à la volée
Et faut savoir que dans le rêve Astier était déjà venu à Lille pour les examens de direction d'orchestre, donc il m'avait déjà vu
Du coup j'en profite pour l'aborder, il se souvient de moi, jsuis content, et du coup jlui propose mon idée et je lui demande si il compte un jour commercialiser le conducteur de la BO de kv1, parce que jveux la faire jouer à l'orchestre de mon assos
Il me dit que il y avait pas spécialement pensé mais que il peut me vendre une copie symbolique
A ce moment là, Joëlle Sevilla, qu'était avec nous, elle me demande le niveau de l'orchestre et s'ils seront capable de jouer les 7/8 des thèmes burgondes, je rebondis en les taclant et en disant que non, qu'ils sont un peu nuls dans ce genre de trucs mais que je me débrouillerai, et du coup elle me sort de sa poche une fiche d'équivalences de rythme pour les aider et tout mdr
Et jme suis réveillé après ça
Bref cetait très long mais c'était vachement bien
oh wow mdrrrr c'est très niche et très précis comme rêve mais j'adore le coup du "astier veut des avis", moi perso j'aurais répondu "bof" juste pour le faire chier
merci pour le partage j'adore vraiment être ambassadrice des rêves avec astier dedans 😭
7 notes
·
View notes
Text
Encore un bout de fic
Parce que je viens de le corriger et qu'il y a un truc thématique avec le bout que j'ai mis hier, un extrait du monstre nom de code "It was only a kiss", et plus précisément du chapitre 3 qui fait plus de 7000 mots - pas vraiment spoiler (c'est la conséquence directe et évidente de la toute première scène de la fic), et lisible sans contexte.
Content warning: la scène se passe à l'infirmerie du Temple, avec description de quelqu'un qui sort du coma et n'est pas au meilleur de sa forme (mais rien de gore)
*
Étant donné tout le temps qu'Obi-Wan allait passer dans la cuve à bacta, on l'avait rasé pour des raisons d'hygiène avant de l'y plonger. Cet acte avait semblé à la fois d’une violence épouvantable et d'une parfaite logique. Mais en suspension dans le bacta comme dans la Force, Obi-Wan n'avait pas eu l'air tout à fait lui-même, n'avait même pas paru là. Alors, quelque part, ça avait été supportable. Ses cheveux et sa barbe avaient repoussé lentement, informes, mais encore une fois, ça n’avait pas été tout à fait lui.
Maintenant qu’il était réveillé, assis dans un lit, c’était différent.
On l'avait rasé à nouveau. Ses yeux bleu-vert semblaient immenses, presque lui manger le visage. Ses joues creusées par l'amaigrissement inévitable rehaussaient encore ses pommettes déjà hautes et lui donnaient une apparence fragile qu'Anakin n'avait jamais associée à Obi-Wan. Il ne restait de ses cheveux que quelques millimètres de rousseur, et rien de sa barbe.
Pendant un instant déroutant, Anakin eut l'impression d'être revenu douze ans en arrière.
— Sois sincère, dit Obi-Wan d'une voix éraillée, un sourire aux lèvres. Est-ce que je fais toujours trop jeune ?
— Je suis à deux doigts de te proposer de devenir mon padawan, répondit-il, la voix tout aussi rauque.
Obi-Wan voulut de toute évidence rire, mais une grimace de douleur y coupa court. Anakin s'avança comme dans un rêve et, arrivé au lit, tomba à genoux.
— Anakin.
— Je suis désolé, souffla-t-il, la gorge serrée. Je suis tellement désolé.
12 notes
·
View notes
Text
En mer
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 18 août
Thème : sieste/oui mon capitaine
. .
Partout, une mer d’azur s’étale à perte de vue. Le bateau est le seul point dépassant sur l’horizon. En dehors d’une petite brise, à peine suffisante pour avancer, c’est ce qu’on pourrait appeler le calme plat.
Perché dans le nid-de-pie, je succombe à la tentation d’une petite sieste. Après tout, qu’est-ce qui pourrait arriver ?
.
Le bateau est désert.
Je ne comprends pas. Je me suis réveillé à peine une heure après avoir fermé les yeux, deux peut-être, trois grand maximum ! Ils ne peuvent pas avoir tous disparus aussi vite ! Et où est-ce qu’ils seraient passés ?
J’arpente le pont comme une âme en peine, en appelant mes camarades. En vain. L’angoisse me tord les tripes. Il n’y a aucune trace de lutte. Toutes leurs affaires sont encore là. Le café est froid dans la tasse du capitaine. Les dés des gars qui n’étaient pas de quart sont encore posés par terre, à coté des piécettes. Ça n’a aucun putain de sens !
Je cours partout, je cherche. Je regarde dans la mer, mais je ne vois aucune trace. Comme il n’y a plus personne à la barre, le bateau s’est mit vent debout et il est resté dans la même zone depuis, je pourrais voir quelque chose – un foulard, un chapeau, n’importe quoi qui flotterait sur les vagues et me dirait une bonne fois pour toute qu’ils sont tombés à l’eau. Mais non, je ne vois rien.
Ne pas paniquer ne pas paniquer ne pas…
Je cours jusqu’à la cuisine. Les réserves d’eau et de nourriture sont intactes. En étant seul, je devrais pouvoir tenir des m…
Mais je ne vais pas rester seul aussi longtemps, bien sûr. Comment je pourrais être seul aussi longtemps ? Quelqu’un va forcément me trouver avant ! On est sur une route commerciale, quelqu’un va voir le navire, et…
Je fouille dans la malle à pavillon et en sort ceux qui indiquent une urgence vitale, et que le bateau se rend sans résister. Peut importe qui me trouvera, ils viendront !
Maintenant, il faut que… il faut que je m’organise. Le bateau est bien gréé, si je reprends la barre je peux avancer. Même si je ne suis pas sûr de la direction. Je ne suis pas capitaine ni officier, moi, je n’ai jamais eut à faire tous ces calculs compliqués, mais je saurais à peu près me repérer au soleil ! Et je ne veux rien de bien extraordinaire, juste me rapprocher de la côte. Oui, oui, plus je serais proche des terres, plus il y a des chances qu’on me voit et qu’on vienne me sauver. Oui. Ce n’est qu’une question de jours. De semaines, tout au plus. Tant que je ne croise pas de tempête, je peux m’en sortir. J’en ai pour des mois de provisions, après tout.
.
Je ne sais pas depuis combien de temps nous errons en mer.
Au moins je ne suis plus seul. J’ai fabriqué le coq Brisepâte, pour me tenir compagnie quand je fais l’inventaire des vivres. Le mousse Filedroit, pour les moments où j’ai envie de me lancer dans de grandes explications sur le métier de marin ou de lui raconter mes aventures excitantes. Les matelots Bonnepinte, Grandepinte et Bellechopine, pour les soirs où j’ai envie de boire un petit coup. Bizarrement, j’ai fini le rhum bien avant de finir la farine à biscuits.
Ah, et j’ai aussi fait le capitaine Briselame – aucun lien de parenté avec le coq. Ma fierté, honnêtement. Il est habillé avec les vrais vêtements du capitaine, il a même son monocle, et il a une paire de moustaches en étoupe qui ferait peur à n’importe quel abordeur. Il me rassure quand je me sens perdu. Je lui parle beaucoup. Il me répond parfois. Sans lui, je ne sais pas comment je m’en serais sorti vivant quand j’ai affronté la première tempête. Bon, le bateau est dans un piètre état, c’est plutôt une épave à la dérive maintenant qu’un vrai navire, et mes espoirs d’atteindre une côte fondent comme neige au soleil. Mais je suis vivant. Merci mon capitaine.
J’ai faim. J’ai mangé la viande séchée. J’ai mangé les fruits secs. J’ai mangé les biscuits. J’ai mangé la farine. J’ai mangé les vers qui mangeaient la farine. J’ai mangé les pommes, aussi. Enfin, celles qui n’ont pas fini dans ma tentative de faire de l’alcool maison. C’était atroce, mais ça m’a occupé un moment.
Maintenant, je n’ai plus grand-chose à faire à part regarder l’horizon. Le capitaine tient la barre, aidé de quelques cordages. C’est important de maintenir le cap, même si c’est dur vu le peu de gouvernail qu’il reste.
Je regarde l’eau en rêvassant quand j’entends le chant.
Jamais encore je n’avais entendu un chant aussi beau. Comme si les portes du paradis s’étaient ouvertes pour moi. Je me penche et là, sous les vagues, dans l’eau cristalline, je les vois tous ! Tout l’équipage est là, qui me sourit et me fait des grands gestes pour que je les rejoigne. Des sirènes sont avec eux. Mais c’est bien sûr ! Ce sont elles qui les ont sauvés, il y a si longtemps ! Je n’ai plus qu’à les rejoindre !
Je commence à enjamber le bastingage quand j’entends le capitaine Briselame qui crie, de sa voix de tonnerre :
« Dégage-moi tout ça et remonte sur le pont !
— Mais… ce sont des sirènes !
— Justement, espèce d’imbécile ! Elles viennent pour te noyer et te dévorer, comme tous les autres ! Remonte tout de suite et va te mettre de la cire dans les oreilles jusqu’à ce qu’elles se lassent !
Je suis déchiré. Je n’en peux plus de vivre comme ça. Je ne veux plus !
Mais dans ce monde de folie, j’ai reçu un ordre, et c’est la seule chose qui a encore du sens, alors qu’est-ce que je pourrais répondre d’autre que :
— Oui mon capitaine ! »
.
.
#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#18 août#sieste#oui mon capitaine#le début est venu tout seul#après j’ai essayé de montrer sa folie avec ses amis imaginaires#ça reste très classique#mais être sauvé par son hallucination c’est beau#french#french writer#écriture
15 notes
·
View notes
Text
8 août
je sais pas si c'est mes règles ou quoi mais spectaculaire renversement émotionnel cet après-midi. j'étais en train de pleurer sur mon canapé en regardant une vidéo que r. venait de m'envoyer avec un émoji bisou, ça faisait presque deux semaines que j'avais pas de nouvelles de lui et il me manquait un peu mais on notera que j'ai pas pleuré une seule fois pendant ces presque deux semaines. c'était une vidéo adult swim d'un mec qui raconte des trucs doux censés aider à s'endormir avec une voix un peu monocorde mais bienveillante et j'ai commencé à pleurer allongée sur le dos avec mon téléphone posé sur mon ventre qui montait et qui descendait avec ma respiration parce que j'avais envie de me blottir contre son corps inaccessible son corps interdit son corps loin d'ici. je pleurais parce qu'il pensait à moi. et puis j'ai reçu un mail du musée auquel j'avais postulé qui me disait qu'ils avaient choisi quelqu'un d'autre pour le job de surveillance et je me suis mise à danser comme une zinzine sous ma mezzanine avec mes bras en l'air et tout, les traces de mes larmes séchées encore imprimées sur mes joues. je crois que c'est la première fois depuis que je suis ici que je me sentais aussi heureuse. heureuse et soulagée, surtout. je vais passer mes deux semaines non abrégées à la mer sans stress et rentrer à la maison en voiture avec maman et aller au poetik bazar à bruxelles et voir m. et je pourrai rentrer à berlin quand je veux. voire pas du tout. quand n. m'a demandé quand je revenais j'ai dit je sais pas et elle a dit you're not coming back at all en rigolant. pour le moment je suis juste contente d'avoir cet horizon devant moi: la mer, la maison, bruxelles. tout va bien.
quand maman m'a appelée j'avais encore de la joie dans la voix mais je lui ai pas dit parce qu'elle m'aurait engueulée en me disant que je fais aucun effort. ce qui est vrai. mais là je suis sur mon canapé en train de manger des chips en écoutant du easy listening ensoleillé en répétant la vie est belle parce qu'y a que comme ça que je trouve de la joie: dans la fuite.
11 août
mon livre est en crise, il s'est écroulé comme un chateau de cartes. vu l'importance que j'y accordais depuis quelques mois, c'est un peu vertigineux. et maintenant? et maintenant je vais recommencer. pas complètement, mais je laisse tomber la trame de a. n. m'avait dit que peut être que mon déménagement à berlin allait influencer la direction de mon livre et j'avais dit non je crois pas, je sais exactement l'histoire que je veux raconter, sûre de moi, et voilà qu'elle avait raison. j'ai envie de tout raconter depuis la perspective d'ici, du déplacement. j'espère que ça va libérer mon écriture.
12 août
j'ai trouvé l'endroit parfait au bord de la spree, assise dans l'herbe au ras de l'eau au frais sous un arbre sur une île peu peuplée. quatrième jour que je suis seule à l'appart et je suis sortie tous les jours sauf vendredi. je sais même plus ce que j'ai fait vendredi, à part savourer ma solitude et faire pipi avec la porte ouverte. j'ai recommencé à regarder bored to death sur mon disque dur parce que tout le monde me met en garde contre le streaming en allemagne en me racontant des anecdotes de gens qui ont du payer des amendes astronomiques. cette série a des personnages féminins aussi sous-développés que curb your enthusiasm, zéro perspective féminine, que des faire-valoir pour les personnages masculins ou carrément des objets, mais ça me gêne pas vraiment. je la trouve toujours aussi excellente que quand j'avais 19 ans et que je m'en rendais pas compte parce que j'étais pas encore éduquée au féminisme. je m'identifie quand même aux personnages et ils me font toujours autant mourir de rire et ça me dérange pas que la perspective soit entièrement masculine et pas franchement féministe. voilà, c'est un constat. je sais pas quoi en faire.
samedi matin j'étais réveillée à sept heures par les enfants du dessus alors je me suis levée aussi sec j'ai déjeuné et je suis partie sur la presqu'île de pichelswerder dans l'ouest. merveilleux merveilleux sentiment de sortir dans la rue un samedi matin à huit heures. ça m'a rappelé quand j'allais me promener le long du fjord en islande le matin pendant que tout le monde faisait la grasse matinée pour récupérer de la fête de la veille à laquelle j'avais pas participé, à rebours du monde. je me sentais à rebours de la ville. pichelswerder c'était un peu décevant parce que tous les jolis rivages étaient privés. comme les grands pins qui sont tous dans des jardins privés au grau d'agde. ça me met toujours en furie. un couple un peu âgé qui allait rejoindre leur bateau m'ont demandé si j'avais besoin d'aide (de nouveau j'étais la fille confuse, comme l'autre jour à la piscine. sie laufen da verwirrt rum.) ils m'ont conseillé un chemin mais au bout d'un quart d'heure je me suis rendu compte que c'était pas là que je voulais aller et j'ai fait demi-tour pour marcher jusqu'à la prochaine presqu'île qui n'avait aucun accès au rivage mais des jolies petites maisons un peu sauvages avec des herbes hautes et des vieilles voitures rectangulaires et sales garées devant. je vois beaucoup de vieilles voitures rectangulaires à berlin. parfois je les prends en photo parce que je les aime bien. parce que ça me rappelle mon enfance? je sais pas. c'était très calme et y avait une atmosphère de dimanche matin ensoleillé germanique que je relie très fort à l'enfance, même si j'ai quitté l'allemagne quand j'avais un an et demi et que j'ai zéro souvenir.
après un petit moment de découragement j'ai fini par trouver une promenade le long d'un bras de la havel qui devient un lac. y avait des petits cabanons de weekend charmants avec des petits jardins plus ou moins bien entretenus, des belles maisons opulentes avec la vue sur le lac, une forêt, des bateaux, du bleu et du vert et du calme. le soir j'ai envoyé les photos de mon excursion à r. en réponse aux photos de sa fille au bord de l'eau et de bouquets de fleurs des champs qu'il m'avait envoyées, pétrie de paranoïa qu'il y ait une autre fille hors champ. ce matin dans l'escalier de l'immeuble il m'a envoyé des chansons et dans ma tête ça disait je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime
2 notes
·
View notes
Text
🏥6 décembre 2023/partie 3: Des brancardiers m’ont ensuite descendu au bloc. Et bien évidemment ils connaissaient mon oncle décédé, du coup pendant tout le trajet de ma chambre au bloc ils m’ont parlé de lui. Tout le monde le regrette… Bref, je suis ensuite au bloc, et là on m’injecte tout ce qu’il faut pour m’anesthésier (au moins ça s’est fait directement via le midline alors c’était très pratique). Et on me place le masque d’oxygène puis là je me sens partir au fur et à mesure. (J’étais aussi branchée avec tout ce qui est surveillance cardiaque et poches de perfusion). Dans la salle de réveil, je me fais réveillée par des soignantes qui appellent mon prénom. J’avais l’impression de sortir d’une grosse sieste, je voyais trouble et j’avais un peu de mal au début. Je gardais le masque d’oxygène jusqu’à être totalement éveillé. Par contre à un moment j’ai entendue une soignante résumer un peu mon parcours avec la maladie à sa collègue, puis elle rajoute « c’est une patiente qui poste sur les réseaux », mais euh attendez quel est l’intérêt de dire ça à ce moment là en plus?!…. Tout le monde poste sur les réseaux, ça m’étonnerait qu’ils le précisent pour chaque patient hein 🙄 Bref et sinon j’étais super soulagée car je n’avais pas du tout de sensations bizarre dû à l’anesthésie contrairement à la dernière fois!!! Aussi je me souviens que la dernière fois on m’avait levée trop rapidement de la salle de réveil etc.. donc je me demande si ça n’a pas aussi joué. La seule chose qui n’allait pas cette fois-ci au réveil c’est les douleurs dû à la sonde et son placement, mais bon c’est normal et j’ai l’habitude. J’avais l’impression d’étouffer avec ma propre salive, donc c’était très désagréable comme sensations, j’avais besoins que de tousser, racler ma gorge, cracher, me moucher, bon c’est pas glamour mais je vous partage tout, rien de tabou ici. En face de moi il y’avait une patiente qui ne faisait que vomir/avoir des éructations violentes, c’était assez hardcore de se réveiller avec ça comme scène juste en face.
7 notes
·
View notes
Text
En juin, j’ai séché
1er juin (Je me suis réveillé une heure trop tôt, et rendormi trop peu longtemps.) (Je n'ai pas maigri.) J'ai bouclé une année d'ateliers devant une classe de collégiens modérément motivés. Ma chérie m'a acheté deux croissants. (J'ai eu le souffle court tout l'après-midi à cause des allergies.) Cadette a été acceptée dans tous ses vœux d'orientation. Ma chérie m'a fait remarquer que j'avais encore interverti Cadette et Benjamine dans les notes du mois précédent. J'ai à nouveau tout corrigé. J'ai lu Dimensions variables, de Pierre Escot et Hubert Renard.
2 juin (J'ai passé une nuit étouffante.) Ma chérie a obtenu l'affectation qu'elle souhaitait. Je suis arrivé à mon rendez-vous à l'heure, à la minute près (mais essoufflé). Sous l'insistance du pharmacien, j'ai inhalé ma première dose de poudre directement dans l'officine. J'ai reçu Dissonances dans la boîte aux lettres. J'ai rattrapé une petite heure de sommeil. (J'ai été ensuqué tout l'après-midi.) J'ai somnolé une petite heure de plus. J'ai lu ce mot, "habitudinaire", dans Les Perfections. (J'ai eu la goutte au nez et le goût du sang dans la bouche, à trop éternuer.) (Ça s'est engueulé dans la rue, pour des histoires de bagnoles touchées.) J'ai cuisiné des petits pois à la sauce tomate et aux épices, avec des lardons de tofu fumé et des patates sautées. J'ai fini Les Perfections, de Vicenzo Latronico. 3 juin J'ai enfin passé une nuit complète. J'ai accompagné Benjamine et Cadette à la marche des fiertés. Je suis tombé sur un vieux copain parti vivre à Tahiti. Avec ma marinière, mes lunettes et mon bob, des jeunes manifestants ont été tout contents d'avoir trouvé Charlie. Junior nous a rejoint pour un bout de marche. Malgré la crème solaire, j'ai eu le cou chaud en fin de soirée. On a pris un verre en famille dans notre ancien quartier. (J'ai reçu les photos pour finir la mise en page d'un journal de classe. Reflets, cadrages, lumières... la photographe ne s'est pas foulée.) Nous avons ri au souvenir des passages des enfants aux urgences. (L'odeur de clope des voisins s'est insinuée jusque dans le salon.) 4 juin Je me suis décidé à me mettre en short. (La caisse rapide a bugué et il a fallu scanner à nouveau tous mes achats après les gens que je pensais doubler.) (Pour leur fête, j'ai écouté en stéréo ma mère et ma belle-mère ressasser les lieux communs habituels.) J'ai écouté monter l'orage. (J'ai cassé un verre.) (J'ai chassé les moustiques à coup de revue.) 5 juin (Je me suis réveillé en pleine nuit avec la gorge en feu.) Ma chérie a acheté des rouleaux de printemps végétariens. Junior a validé son année universitaire. Je suis tombé sur un vieil enregistrement des filles chantant et s'accompagnant au ukulélé. Emmanuel a confirmé sa venue pour le festival de cinéma à la fin du mois. On a élaboré des mini-plans pour assurer sa présence éditoriale sur le site. (Je me suis mouché toute la journée.) (J'ai eu la tête dans le coton toute la journée.) Je me suis ajouté un sirop pour compléter ma collection de médicaments du soir. J'ai éclaté quelques moustiques sur la tête d'Yves Bonnefoy en couverture du Matricule. 6 juin J'ai presque bien dormi. Mes deux narines sont redevenues conjointement fonctionnelles. (J'ai coupé devant une cycliste que je n'avais pas vue au stop.) J'ai fini un premier état de mon récit de séminaire. La chaleur et l'absence du moindre souffle d'air m'ont mis à la peine. J'ai retrouvé toute prête ma préparation pour l'atelier du soir. (J'ai renseigné une touriste égarée et quelques instants plus tard, j'ai réalisé que je lui avais donné de mauvaises indications.) L'atelier a été paisible. (Tous les symptômes de ces derniers jours me sont retombés dessus sur la route du retour.) 7 juin J'ai passé une très bonne nuit, et me suis réveillé avec un nez et une gorge presque en état de fonctionnement. J'ai accompagné Benjamine à vélo. J'ai vite trouvé une bonne âme avec qui discuter pour ne pas me sentir seul en attendant la réunion. J'ai salué Catherine, Charlotte, Carole, Renaud, Céline. (Mon ventre s'est mis à gargouiller.) J'ai papoté avec Céline et nous avons été les derniers à sortir. Tandis que nous discutions, on voyait des nuées de pollen passer devant les fenêtres. J'ai salué Martine et j'ai salué Édouard. Je n'ai pas travaillé l'après-midi. J'ai essayé de déboucher ma tuyauterie nasale en suçant des petits bonbons à l'eucalyptus. J'ai reçu un appel de ma mère pour me dire qu'elle avait fait une sérieuse réaction allergique au pollen.
8 juin J'ai mis du temps avant de me mettre au travail. J'ai attendu la pluie. (Un de mes commanditaires m'a informé de sa volonté de réduire son volume de "wording".) J'ai relu, repris et terminé la mise en page de mon récit. J'ai senti, enfin, l'odeur de la pluie sur le sol chaud, et des effluves de chèvrefeuille. 9 juin L'orage a rafraîchi l'air. J'ai retrouvé Raoul et Viki. Nous avons réfléchi à de futurs projets éditoriaux pour la rentrée prochaine. Je suis tombé de fatigue à la sieste. Cadette a décroché l'appartement qu'elle convoitait. 10 juin Un son lointain de trompette, depuis l'école de musique, s'est fait entendre toute la matinée. Les locataires allemands ont quitté la maison d'en face. (J'ai été indécis tout le matin, ne sachant pas si j'avais envie d'écrire, de lire, ou de m'atteler à d'inévitables tâches domestiques.) J'ai tenté de compléter un dossier en ligne. J'ai enfin réussi à associer l'imprimante à mon ordi. J'ai consacré du temps à redonner une nouvelle forme à la "liste de mes travaux passés". (J'ai lâché l'affaire au "catalogue des actions proposées".) Ma chérie a apporté un légume de l'espace. J'ai lu Faits, lecture courante à l'usage des grands débutants, de Marcel Cohen. 11 juin J'ai nettoyé mon dossier "téléchargements". J'ai imprimé une nouvelle série de cartes postales. (J'ai mis trop d'ail dans l'houmous, mais ma chérie m'a dit que non, au contraire.) J'ai lu La voix sombre, de Ryoko Sekiguchi. J'ai lu le nouveau volume des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf. 12 juin J'ai fait des vocalises dans la voiture pour clarifier ma voix éraillée. J'ai signalé l'erreur de cotation d'un bouquin de la bibliothèque universitaire. J'ai signé pour deux mois d'exposition et une journée d'études à l'automne prochain. J'ai mangé un flan de légumes tout seul au resto. J'ai trouvé une carte Pokemon très rare sur le quai de la gare. J'ai avancé d'une case plusieurs tâches distinctes : un peu de boulot, un peu de santé, un peu d'école. J'ai appris le nom de la maladie des couilles pas descendues. Junior a changé de dizaine. J'ai éclaté un moustique sur la tête de Maurice Pons. 13 juin J’ai été pris dans un embouteillage. J'ai dû appeler à six reprises pour prévenir de mon retard. La musique d'attente du cabinet médical était digne d'une cérémonie d'obsèques. Je suis passé immédiatement, malgré mes vingt minutes de retard. J'ai encore avancé d'une case sur pleins de petites merdasses. Benjamine a eu une révélation tardive. Je me suis aspergé de vinaigrette. J'ai vu les tâches disparaître sous l'effet de la terre de Sommières. (J'ai oublié de prendre mon antihistaminique.)
14 juin J'ai dormi comme un loir, je me suis réveillé sans réveil (avec le souffle voilé). J'ai plié la couleur, étendu le blanc. J'ai envoyé un premier travail, un second. Une amie a proposé de venir nous visiter (avec sa mère !) J'ai créé la liste des centaines de secrets recueillis ces deux années et j'ai entrepris de les classer par grandes familles : amour, sexe, famille, santé, affirmation de soi, dépréciation, envie d'en finir, confessions tardives, messages à faire passer. J'ai complètement oublié le rendez-vous d'orthodontie de Benjamine, jusqu'à ce que l'alarme me le rappelle (Benjamine avait oublié elle aussi.) Nous sommes arrivés pile à l'heure. (J'ai oublié le dossier de prise en charge.) (Nous sommes restés 5mn.) Cadette et ma chérie ont décidé de rester une soirée de plus sur l'île. J'ai croisé la voisine et sa fille et on ne s'est pas forcé à parler. (Je me suis lancé dans une recette plus longue que nos appétits.) (J'ai pris la mauvaise poêle et mes patates ont collé dans le fond.) Je me suis souvenu de la formule du périmètre du cercle.
15 juin J'ai poursuivi mes diverses tâches à petits pas. J'ai pris mes premières marques pour les deux expos de la rentrée. J'ai suivi de loin la sortie d'appartement de Cadette. J'ai résilié les contrats. J'ai tenté d'intercéder auprès d'un prof pour Benjamine. (J'ai servi trop de chili.) Emmanuel m'a appelé en m'intimant de ne surtout pas poser de question et de lui rappeler sur-le-champ le prénom de Benjamine. Puis il a raccroché. 16 juin En moins d'une heure, j'ai successivement eu en tête la Symphonie n°3 de Brahms, Dancing Queen de ABBA, la vieille pub pour Skip "il a la formule" et Otto Box de Dominique A. J'ai joué au détective privé pour trouver l'identité d'un journaliste local. J'ai profité d'une opportunité pour reprendre contact avec une ancienne connaissance islandaise. Anne-James Chaton a mis en ligne deux nouveaux titres. (J'ai fait trois fois le tour du parking sans savoir si je devais en sortir.) J'ai trouvé une place dans une petite rue. (Dans le hall d'accueil, j'ai vu une femme emmerder un tout petit môme super sage et qui ne demandait rien, et lui reprocher ensuite d'être un pleurnichard.) (Le bureau de mon rendez-vous sentait fort le tabac froid.) J'ai saisi la perche que m'a tendue la connaissance islandaise pour un futur échange de maison. J'ai reçu confirmation de la résiliation de la box de Cadette, c'est la première fois que ça se passe aussi simplement. J'ai senti la terre trembler. (J'ai passé la soirée happé par des vidéos à la con.) 17 juin J'ai été réveillé à deux reprises, une première fois par le cacardement des voisines en goguette, une deuxième fois par la réplique du séisme. Je me suis levé avec Baby alone on Babylone, de Serge Gainsbourg en tête (la 3eme Symphonie de Brahms, mais avec des paroles). J'ai signalé un problème de lisibilité sur la newsletter de l'INA. J'ai fermé la baie vitrée au réveil des voisines. Au loin, j'ai entendu La Vie en rose joué par un duo de trompettes dissonantes. (Ça a été le va-et-vient des estivants locataires toute la journée.) J'ai lu L'amant, de Marguerite Duras, que je n'avais jamais lu. (À deux rues d'ici, un groupe amateur a joué Knocking on heaven's door.) J'ai regardé mon seul match de rugby de l'année. 18 juin (Le percolateur n'a pas percolé.) (J’ai projeté du café sur mon tee-shirt en soufflant dans la buse.) (Une tornade ménagère est passée.) J'ai lu Une trop bruyante solitude, de Bohumil Hrabal. Pour la troisième fois cette année, j'ai bu de l'alcool. 19 juin J'ai lu ce mot, "ébrieux", dans Mémoire de fille, d'Annie Ernaux, que j'ai fini au matin. J'ai eu une réponse de l'INA, qui va corriger son problème de lisibilité. Une matinée de lectures inspirantes, au gré du web. J'ai travaillé mollement, me contentant d'envoyer quelques mails. J'ai remonté la rue avec Benjamine en marchant au pas. J'ai fait quatre passages à la supérette. J'ai remonté la plage avec Benjamine en marchant au pas. Les filles ont fait des ricochets avec des méduses. (Nous avons passé la soirée à éclater des moustiques.)
20 juin J'ai proposé d'organiser différemment les ateliers de l'an prochain au collège. J'ai récupéré Benjamine sous une pluie battante. Les orages nous sont passés dessus. J'ai travaillé (très laborieusement) assis sur une balle gonflable. (Le peu de réactivité de mes correspondants finit par me mettre lentement sous pression.) Je suis tombé à deux reprises, et dans deux textes distincts, sur ce mot, "corydrane", que je n'avais jamais lu auparavant. Je suis allé marcher sur la plage jusqu'au port. J'ai méticuleusement marché sur les coquillages pour les entendre craquer. J'ai mordu dans mon premier abricot de l'année, (encore trop acide). 21 juin (On m'a appelé pour m'engueuler sur le choix d'un sujet d'article. J'ai dû expliquer que ce n'était pas mon choix.) Je me suis endormi au soleil avant le déjeuner et ce n'était pas délibéré. En pensant ne survoler que les premières pages, j'ai lu d'une traite La Place, d'Annie Ernaux. J'ai (peut-être) levé un lièvre. J'ai rejoint les filles sur la plage. Je me suis endormi avant le dîner et ce n'était pas délibéré. Je me suis couché avec La Grenade, de Clara Luciani, dans la tête. J'ai sauté mon tour d'antihistaminique. J'ai été fatigué toute la journée. 22 juin J'ai voulu acheter Libé en kiosque -- pour la première fois depuis longtemps -- mais j'ai appris que le marchand n'en recevait même plus. Je me suis prêté à ce petit jeu, qui m'est toujours déplaisant, de l'interview face caméra. J'ai salué Raoul au loin qui prenait un café. J'ai emprunté un vélo dont les vitesses n'arrêtaient pas de sauter. J'ai aperçu André marcher avec une béquille. J'ai salué Isabelle depuis mon vélo. J'ai feuilleté, chez le libraire, deux livres repérés en ligne, mais ils m'ont finalement parus bien trop érudits pour que je les achète. J'ai arrangé le coup pour le dépôt de bouquins d'Emmanuel. J'ai salué Sandrine et Pascale depuis mon vélo. J'ai vu un peu trop tard, en m'engageant dans le rond-point, que le feu venait de passer au rouge. (Je suis passé au rouge.) J'ai vu un vieux monsieur en très chic pyjama de soie traverser la route à petits pas avec une bouteille de Coca dans les bras. Je suis tombé sur ce mot, "appondre", dans Finsternis. En lisant Finsternis, j'ai pensé que c'était un bouquin pour Oscar. (Les gars du chantier d'à côté ont poncé tout l'après-midi.) J'ai lu ce mot, "satiation", dans Finsternis et j'ai fini Finsternis, de Louis Loup Collet. Les contacts pour mes articles ne se sont manifestés qu'aujourd'hui. 23 juin (J'ai reçu un appel important pile au moment où je devais partir.) (Il y avait quelqu'un devant le QR code pour valider mon titre de transport sur le quai de la gare.) (Il a fallu que je m'y reprenne à plusieurs reprises pour obtenir un scan net.) J'ai salué Anne qui ouvrait la librairie. J'ai déposé le bouquin d'Emmanuel chez l'autre libraire. J'ai salué Doria et Géraldine. J'ai interviewé une élue qui n'avait -- littéralement -- plus de voix. Anne m'a offert un bouquin. J'ai salué François à sa terrasse habituelle. J'ai foutu le bordel dans les marinières pour trouver ma taille. J'ai immédiatement changé de banc quand j'ai vu les pigeons au-dessus de celui sur lequel je venais de m'asseoir. J'ai bouquiné à l'ombre des grands pins. J'ai vu un homme imiter Kevin Costner imitant les bisons dans Danse avec les loups ("tatanka !"). Un homme remonter très lentement le mail sur une trottinette à bout de souffle. Nous avons pique-niqué dans le parc et c'était sympathique. J'ai accompagné Benjamine à une fête de village. Nous sommes rentrés à vélo, soleil couchant, marée haute. Toutes dynamos hurlantes. J'ai supprimé les réveils programmés du temps scolaire. 24 juin J'ai lu Les émigrés du fleuve Amour, de Patricia Chichmanova. J'ai remis un semblant d'ordre dans mes documents et dossiers. J'ai entendu la fanfare au loin. (Je me suis trouvé face à une longue série de sens interdits disposés temporairement pour l'animation du week-end.) (Je les ai tous pris.) On a fait entrer en une fois tous les meubles à déménager dans la voiture. Notre voisine est venue nous porter des herbes aromatiques exotiques. J'ai senti la petite feuille de basilic viet me piquer la langue. J'ai préparé une nouvelle salade avec des patates et des cœurs d'artichaut. (J'ai entendu la fanfare au loin jouer exactement le même répertoire que ce matin.) Je n'ai pas réussi à résoudre le problème de mise à jour du smartphone de Cadette. (Le smartphone n'a pas voulu s'éteindre.) 25 juin (Le problème du smartphone ne s'est pas résolu par magie dans la nuit.) J'ai pris mon premier bain de mer (tardif) de l'année. J'ai cuisiné le basilic viet dans une nouvelle salade. On a joué au Pendu en fin de repas. Je me suis installé dans le patio pour profiter du courant d'air. J'ai continué à mettre de l'ordre dans mes dossiers. J'ai essayé une nouvelle salade avec du tofu au citron confit et gingembre. (J'ai cassé coup sur coup un petit ramequin d'inspiration asiatique que nous possédions depuis des années et, presque aussitôt après, une petite soucoupe assortie.) (Je ne l'ai pas dit et j'ai repris ma vaisselle.) J'ai rigolé avec les enfants sur un jeu vidéo projeté sur le mur.
26 juin J'ai mangé un croissant. J'ai remis tous mes articles à l'heure, in extremis. J'ai dû somnoler un peu en écoutant le podcast de Dominique A. J'ai accompagné Cadette de réparateur en réparateur pour son smartphone, en perdant en standing à chaque étape mais en gagnant incontestablement en compétences. J'ai visité le chantier voisin. (J'ai reçu entre-temps de nouvelles commandes.) (Pas le temps de souffler.) J'ai découpé des petits ronds dans la pâte à l'emporte-pièce. J'ai réussi de très bons chaussons ricotta-feta-menthe. J'ai fini le pot de ricotta. Le bruit des vagues de la marée montante a bercé ma chérie. J'ai lu Mon corps de ferme, d'Aurélie Olivier. J'ai éclaté l'abdomen d'une moustique femelle avec Pourquoi les filles ont mal au ventre, de Lucille de Pesloüan, le premier livre qui m'est tombé sous la main. 27 juin J'ai lu ce mot, "éristique", dans un article de Slate. J'ai rédigé la newsletter du festival et elle a été validée presque aussitôt. J'ai reçu les journaux réalisés par les collégiens pendant nos ateliers. Les gars du chantier d'à côté ont travaillé sur la façade et ils étaient bruyants. J'ai rédigé un article sur le car du futur, qui sillonnera bientôt la pampa locale sans chauffeur. J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer son smartphone débloqué. On s'est serré à quatre dont deux compte-double dans la minuscule boutique. Le magicien nous a demandé 20 balles. (Il a oublié de nous rendre la carte SIM.) J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer sa carte SIM. J'ai reçu des nouvelles du paiement de mes ateliers : il va bien, il est sur la route. J'ai joué de la mandoline à mon chou. On a mis une petite claque aux myrtilles. J'ai écouté ma musique au casque à fond dans le noir en éditant quelques nouvelles cartes. 28 juin Voiture ? Train ? Vélo ? Vélo. (J'ai fait demi-tour après deux minutes parce que j'avais oublié mon portefeuille.) Et demi-tour aussitôt après, me souvenant l'avoir mis au fond de mon sac. J'ai pédalé ardemment pendant 40 mn et suis arrivé avant le dernier coup de 11h. J'ai poireauté 10 mn en terrasse avant de découvrir que Charlotte m'attendait à l'intérieur du bar. J'ai reconnu Camille, très lointaine connaissance, qui m'a reconnu en retour. Je suis passé récupérer le livre d'Emmanuel à la librairie mais il n'avait pas encore été entré dans le système informatique. J'ai croisé Christine. Je suis passé chercher une salade mais il n'y avait plus de salade. J'ai demandé ce qu'il y avait comme wrap mais il n'y avait plus de wrap. J'ai cherché un îlot de fraîcheur pour manger ma tourte aux épinards mais je n'en ai pas trouvé. J'ai mangé dans le parc. J'en étais à lire, paisiblement, l'Éloge des vertus minuscules, dans un transat ombragé du parc, en attendant l'heure de mon rendez-vous, quand j'ai vu passer la silhouette ténébreuse d'un pilote de monoroue, harnaché de cuir, intégralement casqué. J'ai récupéré deux BD d'une autrice que je vais interviewer. Je suis reparti pour 40 mn de vélo sous le soleil. 29 juin J'ai vu une jeune danseuse faire des pointes en baskets à l'arrêt de bus. J'ai mangé mes croissants face aux tours du Vieux-port. J'ai consolé Benjamine dans le couloir de l'orthodontiste. J'ai tenté de m'isoler des bruits de chantier des gars d'à côté. Je n'ai pas vraiment lu, pas vraiment travaillé. Je me suis baladé virtuellement à Plymouth et j'ai retrouvé le pub près duquel un copain s'était fait chier dessus durant notre séjour linguistique. Je me suis baladé virtuellement à Paignton mais je n'ai pas retrouvé le salon de thé-cafétéria d'où notre petite bande d'ados français bruyants s'était fait virer. J'ai rédigé un article unique. J'ai chargé la voiture pour l'emménagement de Cadette demain. 30 juin (Il y avait un truc pas bon dans mon muesli.) (Je l'ai mangé quand même.) Je n’ai rien fait de la matinée, à part une lessive de draps. Ma demande pour proposer des ateliers a été acceptée. J’ai dérouillé freins et vitesses du vélo de Junior et regonflé ses pneus. L’odeur de la pluie sur le sol chaud m’a saisi en sortant de la supérette. Le train d’Emmanuel est parti avec 50mn de retard. (La malédiction du “Vendredi soir 17h” a encore frappé : j’ai reçu la matière brute de mon pensum délibératif mensuel alors que je me pensais en week-end.) J’ai retrouvé Emmanuel sur le parvis de la gare. Il est tombé une minuscule pluie fine. Je n’ai pas vu Mariane, Eric et Antoine, qui m’ont arrêté dans ma marche. Emmanuel nous a couverts de livres. J’ai dit que je serai présent à la copinade annuelle de ma chérie et je me suis coupé toute possibilité de retraite. (Je n’ai pas trouvé de photos pour la publication mensuelle de mon journal.) (Ni de titre.)
7 notes
·
View notes
Text
Hier la journée a été TRÈS RICHE
J'ai plus ou moins raté mon oral de civilisation mais c'est pas grave parce qu'au moins c'est passé maintenant
J'ai donné mon CV et ma lettre de motivation pour Sevenoaks
J'ai passé beaucoup de temps avec mon amoureux, on a pris un petit déjeuner ensemble (bon vers 14h mais c'est un petit dej quand même, en plus ça faisait pas longtemps qu'il était réveillé), il a pas mal joué et on s'est préparés
C'est moi qui ai fait la cuisine hier soir, je lui ai préparé des pâtes (étonnamment ça faisait vraiment longtemps) et du coup j'avais préparé une petite sauce avec de la sauce tomate, les restes de champis, de l'oignon rouge et puis plein d'épices, c'était vraiment trop bon
C'était prévu que j'aille à la patinoire avec Pops et d'autres gens à 21h mais Fred commençait à 23h, je savais pas, du coup je leur ai dit que je viendrai un peu plus tard
J'ai voulu les attendre devant la patinoire mais c'était infini et il faisait froid alors on s'est rejoint directement chez Pops vers minuit, c'était un peu cringe ce moment là
Il y avait Pépin et Ferko, Jay et Ludo, et puis après il y a Morgane qui est venue avec garçon sympa qui s'appelle aussi Jason
JE DÉTESTE MORGANE ELLE ME MET TROP MAL A L'AISE ????
On a fini par décoller tant bien que mal pour aller à la barge avec Pepin, Pops et Jay
Mon dieu, je m'attendais archi pas à ça
Bon déjà la barge c'était vraiment cool pour une fois, il y avait du bon son. A un moment je sors fumer et il y avait un garçon assis sur le petit poteau, il me regarde et il sourit puis il me demande de lui raconter une anecdote
Il avait l'air vraiment super sympa et touchant alors je me suis assise et je lui ai raconté l'anecdote de la teuf, je lui ai demandé de me raconter une anecdote aussi et au final on a discuté super super longtemps
Il s'appelle Tom et il a 30 ans, si je me souviens bien je crois qu'il habite plus vraiment sur Troyes
On a beaucoup beaucoup parlé de littérature c'était trop chouette, on a parlé de la Voleuse de Livres avec son ami aussi
On s'est vraiment bien entendu et il a même décidé de me payer un verre "parce que je lis des livres et que c'est vraiment chouette"
Ça m'a vraiment fait plaisir de le rencontrer et d'avoir ces discussions
SEULEMENT
ENTRE TEMPS Y'A UN ZIGOTO QUI A BIEN BU (je crois) ET DONC
Je prends mon verre, je vois Jay
Jay commence a me bousculer gentiment pour rire, puis il me fait des guillis ????
Puis il me chope par la taille en se collant a moi et il me touche les seins ???
J'étais vraiment bien pétée mais j'étais pas à l'aise
Je pensais juste à mon amoureux
J'ai dit a Jay que c'était mort, qu'il ne se passerait pas quoi que ce soit mais on a continué à danser malgré tout
Et visiblement vu les messages que j'ai vu en me réveillant ce matin monsieur était vraiment deter pour avoir mon cul
"il reste quelque chose entre nous" PTDRRRRRR MDRRRRR ROULADE ARRIÈRE PIROUETTE
Après la barge on est rentrés chez Pops, je me rappelle plus vraiment du chemin mais je crois qu'on a croisé une fille avec une bombe de peinture et qu'on a graffé des coeurs <3
Chez Pops on a continué de boire encore un petit peu et puis Ferko et Pepin ont proposé de nous ramener en voiture Jay et moi
Entre temps mon amoureux m'avait envoyé plein de messages trop mims, il était prêt à venir me chercher à pieds pour être sûr que je rentre pas seule alors qu'il sortait du travail
Quand je suis rentrée c'était vraiment trop bien, j'étais tellement heureuse et soulagée de retrouver ses bras. Pendant la soirée la situation avec Jay m'avait un peu mis la pression mais bam là tout allait mieux et tout était trop chouette
Il avait même ramené de la pizza 4 fromages parce qu'il se doutait que j'aurais faim avec l'alcool etc
On s'est posés dans le canap et on a discuté et ris aux éclats pendant plus d'une heure et ensuite zou direction le groooos dodo
C'était une soirée marrante
(ah oui et aussi: apparemment j'ai dit à Fred hier soir (enfin ce matin du coup) que c'est Pops qui me l'avait donné et que c'est effectivement de la beuh bien qu'on ait un doute que ce soit du CBD, mais quoi qu'il en soit ça m'a fait tout drôle tout a l'heure d'ouvrir ma pochette et de voir l'équivalent d'un 30 balles sorti de nulle part 😂)
2 notes
·
View notes
Text
Je fais ma première scène d'impro ce soir... Je sais que je suis prête, je sais que ça va aller, mais j'ai quand même été réveillée à 5:30 du matin...
Du coup, je suis coach et je remplace si en est malade/absent , et du coup, avec un absent, je suis sur scène. Tout le monde me pose la question : alors tu es sur scène. Et je suis genre "non non je suis coach ".
Je voulais pas me mettre en joueuse directement pour éviter de me mettre la pression pendant 3 semaines et que tout le monde me pose la question : alors pas trop stressée ??? Ta question me stresse
Du coup, ce soir je m'imagine comme ça :
#impro#je me sens pas bien quand tout les regards sont braqués sur moi#je suis une personne de l'ombre#ça fait me sortir de ma zone de confort#cestmoiquand#cmq#confessions
7 notes
·
View notes
Text
Applied Theory Ch 7 - Drop Shot - The Humiliation
Biiiiiiig thanks to @bluesundaycake for his help with the French dialogue, of which there is... much. Y'all might need translate for this one, girlies. <3
“Sirius? J'ai reçu ton message. Est-ce que tout est—?” Regulus slid to a halt in the doorway, mouth dropping open. The corners twitched dangerously, threatening a smile. “Oh.”
Sirius glared at him. “Ne moque pas de moi.”
“Je ne moque pas,” he lied, stepping carefully into the room and thankfully closing the door behind him, silently taking in… the situation. “Depuis quand as-tu ça?”
“Je me suis réveillé comme ça.”
“Et tu—”
“Tu crois vraiment que je n'ai pas tout essayé pour l'enlever?” Sirius snapped, throwing his hands up to gesture wildly at his face. “À moins que je m'arrache la peau du visage—”
“Non, vraiment?” Regulus’ eyes lit up excitedly. “Même avec du maquillage?”
“Non. Ça ne couvre rien, ça change même de couleur.”
“Fascinant.”
“Concentre-toi, Regulus ! J'ai besoin de ton cerveau et son obsession pour les détails!”
Regulus raised a brow at him. “Si tu me le demandes comme ça...”
“Tu sais bien ce que je veux dire!”
His brother crossed his arms, and for a brief, terrifying moment, Sirius thought he might abandon him to his fate.
Instead, he did something far, far worse.
“D'accord, j'appelle Madame Maxime.”
Sirius blanched. “Pourquoi ferais-tu ça?”
“Car quelle que soit ton opinion de moi - injustifiée d'ailleurs - ce que Lupin t’a fait au visage dépasse largement même mes capacités.” And without another glance in his direction, Regulus swept out the door, leaving Sirius alone to await the inevitable.
It was over. His life, his career — all of it, over. He would never survive the humiliation, he was certain of it.
For a mercy, Regulus returned with Olympe in short order — far more quickly than he had expected, in truth. Unmercifully, she was far less contained than his brother had been, letting out a loud, booming laugh the moment she set eyes on him.
“L'œuvre de votre grand rival, je suppose?” she asked, grinning widely as she inspected the word emblazoned across his forehead. At his sullen nod, she snorted. “Ah non, courage. Il aurait pu écrire bien pire que ‘twat.’ Y avait-il un message, ou était-ce que c’était censé être la grande finale après ces grues en papier - combien y en avait-il?”
“Mille, soi-disant,” he grumbled. They had haunted him for the better part of three weeks, hiding in every corner of the castle only to fly out when he least expected it and smack him about the face. Even his own quarters hadn’t been safe. But they had come with a proper letter — not a Howler — which he pulled from his pocket and handed off to Olympe.
“... I send these cranes with the wish that you find better uses of your time — Personne ne peut l'accuser d'être passif-agressif.”
Sirius’ scowl deepened. “Lupin est un vrai comédien.”
“Et c'est un vrai sorcier, d’après son travail.” She paused, swatting him on the cheek gently with the parchment. “Ne fronce pas les sourcils comme ça, ça donne des rides.”
“Ça ne le tuerait pas d'avoir l'air son âge, à mon avis,” Regulus muttered, earning an elbow to the ribs from Sirius. “D'autant plus qu'il refuse de faire son âge.”
Olympe hummed. “Je n'ai jamais rien vu de tel. C'est incroyable, quand même.”
“Devrait-on le laisser, alors? Puisque le titre lui conv—oof!” Regulus recoiled at a firmer strike from his brother — this time to the stomach — retaliating with a swift kick to the ankle.
“Professeurs,” the Headmistress warned lightly, “n'oubliez pas que vous êtes censés enseigner aux enfants, et non les imiter.”
“Je ne peux pas enseigner comme ça,” Sirius groaned. “Si on ne peut pas l'enlever de mon visage…”
“C'est possible.” Olympe handed him the letter, all but waving it under his nose. “Tu vois? Il t'a laissé toutes les informations nécessaires ici.”
“Ah bon?” Sirius squinted down at the last line, written in Lupin’s steady, looping script. “Il ne fait que me traiter d'idiot.”
“Non. Lis comme il faut.”
Sirius pursed his lips, failing to see the value in this exercise, but obeyed nonetheless: “I’m sure someone as clever as you has already figured out the source of the problem, but just in case my fifth-years are cleverer than you— oui, très original, Lupin — then you might want to know it’s a simple localisation issue. Do let me know how you make out. Il est audacieux lui, de s'attribuer le mérite d'avoir trouvé le problème de localisation alors que c'est moi qui lui en ai parlé en premier lieu. L'arrogance—!”
“Tu ne vois pas d'autre raison pour qu’il ait pu dire ça?” Regulus asked pointedly enough to stop Sirius in his tracks.
What did Lupin gain from taking credit for this? It wasn’t as though he were making the claim publicly; it was a private letter — or would have been if he hadn’t just shared the contents. Was it a threat? Blackmail of some sort? If so it was a piss-poor attempt; he’d gotten worse from his grandmother — after she’d lost her teeth. So what was it? And now that he was looking at it more closely, why was the phrasing sitting so strangely with him?
And then, all at once, it clicked.
He dropped his face into his hands — stupid. “C'est un problème de localisation.”
“Voilà,” Olympe said, clasping his shoulder gently as she stood. “Il suffit de trouver le sort qu'il a lancé en anglais, et tu devrais pouvoir inverser l'effet, non?”
It sounded so easy when she said it like that - despite the fact that there were half a dozen spells he needed to try, and pray he came across the correct variation. But unfortunately Sirius found himself remembering a crucial bit of information from Lupin’s biography — information which could well spell his doom.
He let out a mirthless laugh. “En théorie, oui. Mais Lupin n'est pas anglais, il est gallois.”
A ringing silence met his statement, hanging in the air for several tense moments.
Regulus broke first, throwing his head back with a sharp, barking laugh so similar to his own, and he walked out of the room — still laughing, his work complete.
Olympe sniffed, shaking her head. “Faire son âge… c'est l'hôpital qui se moque de la charité,” she muttered, turning to Sirius with a sympathetic grimace. “Tu peux continuer seul à partir d'ici, oui?” At his nod, she continued: “Très bien. J'ai cru comprendre que tu prendra la parole lors de la grande conférencecet été. C'est aux États-Unis cette année, n'est-ce pas ?”
“New York,” Sirius supplied with a proud, if weak smile. His work in recursive casting methodology — which had sprung, interestingly enough, from his feud with Lupin — had finally caught not only the eye of l'Académie de la Magie, but that of the greater international community at large. To be able to present his research at IACST was an incredible honour. And one which — he hoped — he would be able to accept with a clear complexion.
“J’ai aucun doute que tu vas bien nous représenter.” She walked to the door. “Je vais couvrir tes cours de l'après-midi aujourd'hui, mais si tu n’as toujours pas trouvé la solution d'ici demain, puis-je suggérer un chapeau?”
Sirius flushed, but inclined his head gratefully. “Oui, Madame. Merci.”
Once she had left, he walked over to the mirror, pointing his wand carefully at the offensive word spelled across his forehead in bold, black lettering. “Evanesco.”
A small, simple variation, but significant enough; still, the word didn’t budge.
Sirius wondered idly what the protocol would be if he were to murder Lupin at the conference — assuming of course the prick would be there (he would; ego that size? He’d never miss it.)
Well. Hopefully he wouldn’t need to find out.
#applied theory#lp writes#update#chapter 7#my writing#hp#sirius black#regulus black#madame maxime#french dialogue#so much french dialogue lol#pahn over here doing the most work. seriously thank you#as a note: there is one line which i know is right#but it doesn't come through translate well#regulus basically says like. it wouldn't kill him to look his age#seeing as he refuses to act his age#but for some reason#translate insists they are the same sentence.#they are not lol.#anyway hope y'all get a giggle#if you have a lot of trouble with this toss me a line#i'll post up an english version.
8 notes
·
View notes
Text
Jour 39 - Izamal et alentours
Réveil difficile ce matin, nous avons dormi dans la chaleur et l'humidité locale car il y a eu une coupure d'électricité hier... A 2h du matin je me suis réveillée et je suis allée voir le monsieur de l'accueil pour savoir quand ça reviendrait, ça devait être réglé dans l'heure à venir mais à 8h toujours rien 🫠
Ça fait partie de la vie mexicaine et on ne peut pas y faire grand chose ! Heureusement que nous avons un peu de route ce matin pour aller à notre premier point d'étape, nous allons pouvoir profiter de la clim de la voiture 😅
Direction l'une des "7 merveilles du monde moderne" : Chichén Itzá. Antoine n'avait pas particulièrement envie d'y aller : c'est de loin l'endroit où nous avons vu le plus de monde, autant touristes que rabatteurs ou vendeurs de babioles, et surtout les autres sites que nous avons découverts sont assez équivalents. Mais quand même... pour moi ça reste incontournable !
Après 1h20 de route nous arrivons face à la pyramide Maya la plus connue du monde 🗺️
Le terrain de jeu de ballon de Chichén Itzá (plus une cérémonie religieuse avec sacrifice humain qu'un jeu au sens contemporain) est aussi particulièrement grand et remarquable.
(J'ai une photo sur mon appareil que je n'ai pas encore transférée 😅)
Encore une fois il fait très chaud, mais il y a un peu plus d'ombre qu'au site de Mayapán où nous étions hier 🥵
Programme assez similaire à celui d'hier, après avoir perdu des litres et des litres d'eau, nous allons nous baigner dans un cénote, et quel cénote 😍
5 notes
·
View notes
Text
12/04 étape 8 Lusignan - Logis de Brégion. Réveillé à 5h00, je consulte météo radar qui prévoit une accalmie entre 6h30 et 7h00. GO départ 6h30 pour 26km. " Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin". Seuls les pieds seront mouillés.j'ai essuyé de nombreuses averses dans la matinée. Les chemins sont plaisants. Seule ombre au tableau : le balisage. Depuis 2 jours je vois des balisages parallèles aux chemins, des changements de direction placés sur l'intersection et petite nouveauté aujourd'hui : des inscriptions sur le balisage, oui oui sur le blanc et sur le rouge, alors quand c'est un changement de direction, y a encore plus de place... Un peu de manque de respect, non ? Sous mon poncho et donc sous la pluie j'étais bien ce matin, décontracté, heureux d'être là. Je suis parti de bonne heure, quasiment sans arrêt, à cause de la pluie, du coup je suis arrivé à 13h00 au gîte. Ils ont l'habitude de voir le pèlerin plutôt vers 16h00. Je vais maintenant aller voir un pigeonnier que le propriétaire a restauré. A suivre
12 notes
·
View notes
Text
Comment j’en suis venue à lui dire « je t’aime »
(Attends une minute je vais me servir un gin)
Je ne pose pas la question, je connais très bien la réponse.
Je tombe facilement amoureuse. Après tout j’ai dit à Daddy que je l’aimais dès le premier soir.
Je ne fais pas partie des gens qui trouvent que ce mot est difficile à dire ou qui lui accordent une si grande importance. Je dis souvent à mes amis des phrases comme « OK bonne journée je t’aime »
Mais c’est toujours délicat de dire à un amant, après moins de 10 rencontres, qu’on l’aime, parce qu’on ne sait pas comment il va l’interpréter. Dans ce cas-ci je sais exactement pourquoi je l’ai dit à la Licorne américaine.
Parce qu’il m’a offert une version de moi que je trouve belle.
Il a décidé de m’appeler « chimie »
Ça en dit long sur l’énergie qu’on avait ensemble. L’impression d’avoir un nouvel ami qui sera dans ma vie pour longtemps, une confiance qui fait que j’aurais fait beaucoup de choses pour lui. Il a écouté mes désirs, mes limites et ma vulnérabilité, et a décidé de m’offrir tout ce qui était en son pouvoir pour que je puisse les repousser.
Il commençait chaque scène en me disant ce qu’il avait comme plan pour la soirée. Il s’assurait à chaque 25 coups que j’étais correcte, que je savais encore c’était quoi mon safe word.
Et après m’avoir torturé physiquement ou mentalement (enfin, c’est ce qu’il pense qu’il faisait parce que c’était assez soft), il me couvrait de baisers et de hugs en me disant que j’avais été une bonne fille. On rigolait dans les bras de l’autre en planifiant déjà notre prochaine rencontre. On dormait ensemble collés.
Entre deux dates, il me posait des questions pour savoir s’il pouvait aller dans telle ou telle direction, si je préférais qu’il agisse d’une façon ou d’une autre, et pendant ce temps, j’étais excitée, seule à la maison, en attendant de le revoir.
On a rien fait de si compliqué, on a acheté quelques accessoires pour pouvoir essayer des choses, il a bien mis quelques glaçons ici et là sur mon corps, ou encore il m’a bandé les yeux pour me laisser ressentir les choses qu’il me faisait… Mais ce que je trouve le plus beau c’est qu’il m’a ouvert tout un nouveau monde de possibilités qui fait que même si je sais qu’il repart chez lui et que je ne le reverrai pas avant quelques mois, j’ai juste envie de continuer à pousser ce qu’il m’a inculqué. J’ai déjà quelques plans dans ma tête. J’y ai pensé toute la journée. Je vous en reparlerai.
Quand je lui ait dit « okay, je vais le dire, je t’aime », ça faisait déjà 3-4 dates que je voulais lui dire.
Juste parce que je me sens bien et qu’il s’occupe bien de moi. Il est venu par dessus moi, m’a encore embrassé et m’a dit, en français avec son accent trop mignon, « je t’aime aussi ».
On s’est réveillés en retard ce matin. Je lui ai dit qu’il pourrait lire ma lettre d’adieu (ou de remerciements, je ne sais plus ce que j’ai dit) sur Tumblr.
Son vol est demain.
Et moi j’ai plein de textes de non-fiction avec du spanking, des poupées, des jouets et des kinks à écrire.
C’était un excellent plan de cours, professeur.
Love you.
- Chimie
5 notes
·
View notes
Text
Super j'ai trouvé un titre à ma nouvelle histoire (il est nul mais on va faire avec ! Mdr)
Donc voilà le nouveau chapitre de UNE AUTRE DIRECTION (j'avais prévenu qu'il était nul😅 )
(Toujours les même avertissements)
3ème partie : Pourquoi ?
Elle était dans les bras de son mari, elle avait toujours les yeux fermés, pourtant elle savait que c’étaient les bras d’Arthur mais pourquoi la serrait il si fort, elle mit quelques secondes à se rappeler où elle était et ce qu’elle venait de faire. Oh par tous les dieux, elle s’était laissé sombrer, jamais elle n’avait laissé la douleur gagner, elle trouvait toujours à quoi se raccrocher. Pourtant cette fois elle avait craqué, malgré tout à l’instant où son mari posa sa main sur sa joue elle ressenti une chaleur se diffuser dans son ventre, un peu honteuse elle ouvrit les yeux et elle ancra son regard brillant dans le sien.
« Arthur ? »
« Oui … » dit-il tendrement « si vous pensez que vous m’avez déjà vu en colère ben vous vous trompez fortement »
« Mais bon sang qu’est vous avez foutu !! Alors déjà vous barrez dans la forêt c’était déjà très limite mais là …vous rendez compte que si je n’étais pas arrivé à temps ! Il va falloir vous mettre à réfléchir de temps en temps cela vous fera du bien ! Je vais quand même pas vous surveiller toutes les trois secondes ! Vraiment pourquoi vous avez fait …ça ! »
Il se tût regardant sa femme qui n’avait pas bougé d’un millimètre le regard perdu dans le vide. Oui il avait raison qu’est qu’elle avait fait, cependant elle ne pouvait pas lui expliquer, elle-même ne comprenait pas, si peut être que c’était la douleur de trop, la fois de trop. Elle souleva les épaules.
« Bon on va rentrer » dit-il plus calmement « vous devez vous changer sinon vous allez attraper la m… enfin vous allez être malade ! On reprendra cette discussion plus tard mais vous ne perdez rien pour attendre, je suis vraiment en colère cette fois ! »
Il lui replaça une mèche derrière son oreille effleurant doucement sa joue, ses gestes étaient tendre en contradiction avec ses mots
« Sinon vous pouvez marcher ? »
Elle ne réagit pas. Son mari la souleva et la pris dans ses bras, ironiquement la dernière fois qu’il l’avait porté comme cela ce fût le jour de leur mariage. Les bras autour de son cou, elle posa la tête contre son épaule, ferma les yeux prise de fatigue. Elle s’était endormie contre lui. Elle fût réveillée bien plus tard par des voix au loin, elle était dans la cabane de son frère. En se redressant elle se rendit compte qu’on l’avait changé de vêtement, elle portait une robe de Démetra, de sa belle-sœur. Ah tiens pensa-t-elle de la nouvelle Princesse de Carmèlide, après tout son frère était le prince héritier, elle était donc aussi devenue pour le coup Princesse de Carmèlide. Ironie du sort son mari s’était afin taper la Princesse de Carmèlide, faudrait peut-être lui dire qu’il s’était trompé de princesse. Avec un sourire narquois elle se dit qu’elle devrait peut-être lui dire.
Merlin la rejoint et lui proposa de l’examiner mais elle refusa en secouant poliment la tête, elle préférait se recoucher, fatiguée par toutes ses émotions. Elle dormit beaucoup car quand elle réouvra les yeux, la nuit était tombée depuis longtemps, tout le monde dormait dans la pièce. Elle voulut se lever mais le bras de son mari la tenait fermement contre lui. Pourquoi dormait-il avec elle? Il restait une couche dans la cabane et en plus il y avait seulement de la place que pour une personne dans le lit où elle se trouvait. Elle était coincée mais quelle sensation étrange de se retrouver contre lui après plus de dix ans de mariage, elle comptait sur les doigts de la main les fois où elle avait eu une telle promiscuité ave lui.
Le sommeil ne venant pas elle ressassa ses années de mariage, leur première rencontre, qu’est ce qu’elle l’avait trouvé craquant à l’époque pourtant il n’avait pas hésité à lui envoyer une vacherie « personne n’aime la nouveauté ». Elle sourit en pensant à ce souvenir, avec le temps des sentiments fort était venu malgré elle, elle voyait au-delà du Roi, elle voyait l’homme et il l’a touché vraiment, surement trop, elle avait pourtant renoncé à lui. La romance qu’elle avait rêvée jeune fille s’était envolée depuis longtemps, elle ne désirait qu’une chose aujourd’hui son bonheur à lui. Aujourd’hui elle se sentait triste, mélancolique, seule tellement seule.
Le sommeil finit par la gagner. Une nuit sans rêve, à l'aube le soleil filtra à travers les trous des planches de bois de la cabane de fortune, caressant le visage de Guenièvre. Elle était toujours dans les bras de son mari qui avait entrepris l’exploration de son cou et de ses épaules avec ses lèvres. La serrant plus fort contre lui, il fît glisser lentement son nez sur sa nuque comme pour inhaler son parfum. Elle avait ouvert les yeux doucement, osant à peine respirer tellement la situation lui paraissait incongru. Arthur desserra son étreinte et se leva de leur lit pour se rendre rapidement à l’extérieur. Laissant sa femme accusé le coup, avait-elle rêvé ? non cela ne venait pas de se produire ! Elle avait l’impression qu’il avait marqué au fer rouge sa peau avec ses baisers tellement cette dernière était devenue chaude là où il avait posé ses lèvres. Elle s’assit dans le lit, pensive, devait-elle le rejoindre ?
9 notes
·
View notes
Text
Le Commodore : ou comment partir du mauvais pied
Chapitre précédent.
Premier chapitre.
English version.
Archive of our own (english only).
------------------------------------------------------------------------------
Alice fut la première réveillée. Elizabeth dormait non loin du feu et à bonne distance de Jack qui enlaçait sa bouteille de rhum vide.
La gouvernante se leva avec difficulté, et pesta contre l’absence de nourriture pour faire passer la faim et la sensation atroce qui résonnait dans son crâne. Elle s’approcha de la mer et s’aspergea le visage. Le goût salé de l’eau ne l’aida pas à aller mieux. Elle décida de marcher un peu sur la plage, puis fixa l’horizon.
Au bout de quelques secondes, elle fixa Elizabeth qui commençait à se réveiller. Puis son regard se porta de nouveau vers l’horizon, puis vers Elizabeth, puis vers la direction de la cache de rhum. Enfin, elle regarda les braises qui s’éteignaient dans le foyer.
« Hum. »
Elle se dirigea vers Elizabeth qui s’était assise et lui tendit la main.
« J’ai un plan. »
La femme la regarda un peu perdue.
« Vous êtes la fille du gouverneur de Port Royal, il y a de forte chance que la marine royale vous cherche, non ?
— Euh, oui. D’autant que le commodore est un ami. »
Alice hocha la tête et pointa le feu puis la cache de rhum. Malgré l’esprit embrumée d’Elizabeth, son visage s’éclaira rapidement.
« Brillant ! »
La gouvernante se contenta de sourire.
« Jack ne sera pas ravie, s’amusa la blonde.
— Non, en effet, alors dépêchons-nous, fit Alice en gloussant. »
Les deux jeunes femmes préparèrent un bûcher de rhum, digne des pires cauchemars d’un pirate et allèrent raviver leur feu du soir pour récupérer de quoi allumer le feu de signal.
Alors qu’elles jetaient au feu les bariques de rhum, la voix désespérée de Jack se fit entendre.
« Il faut pas, arrêtez ! il faut pas. Qu’est-ce que vous faites-vous deux ? Vous avez brûlé nos provisions.
— Du rhum, ce n’est pas ce que j’appelle des provisions, déclara Alice d’un ton détaché.
— L’ombrage, le rhum, fit Jack d’un air dépité.
— Oui, on a plus de rhum, continua Elizabeth.
— Pourquoi on a plus de rhum ?
— D’abord, parce que c’est une boisson indigne qui fait de l’homme le plus respectable un fripon de bas étage, répliqua Elizabeth avec véhémence. Ensuite, cette fumée noire monte à plus de trois cents mètres, comme votre sœur me l’a rappelé, toute la flotte royale me cherche en ce moment. Croyez-vous réellement qu’il y ait le moindre risque qu’elle leur échappe ?
— Mais pourquoi on a plus de rhum ?!
— Attendez capitaine Sparrow, déclara Elizabeth en s’asseyant. Accordez-moi une heure ou même deux, ouvrez l’œil et vous verrez apparaître des voiles blanches à l’horizon. »
Jack, rageur partit à l’opposé, il se retourna et héla sa sœur.
« Tu trahis ton nom !
— Ca fait des années que je ne m’appelle plus Teague, Jack ! cria Alice en levant les bras au ciel pour le narguer. »
Jack se retourna, frustré et furieux et les laissa près de leur brasier.
« Hâte de voir son visage lorsque le plan marchera, gloussa Alice.
— Votre frère ne s’en remettra pas, rajouta Elizabeth en riant.
— J’espère vraiment que votre ami le commodore a déployé tous ses navires.
— Je n’en ai aucun doute, fit Elizabeth. Je le connais depuis très longtemps, nous avons toujours été amis. De plus, mon père ne supporterait pas que l’on me cherche à moitié.
—Vous devez être très proches tous les deux ? »
Elizabeth la regarda d’un air pensif.
« Oui, nous le sommes depuis la mort de maman.
— Oh, je suis désolée.
— Vous ne pouviez pas savoir. Et vous ?
— Mon père et moi ne sommes pas proches, non. Et notre mère est morte à ma naissance.
— Je suis désolée, fit Elizabeth en un souffle.
— Vous ne pouviez pas savoir, fit Alice en lui adressant un regard et un sourire complices. »
Elizabeth les lui rendit d’un air plus chaleureux encore.
Au loin, Alice vit Jack s’arrêter sur la bute qui menait vers une autre plage. Il se retourna vers elles, puis vers la direction où il allait, puis vers elles de nouveau. Il leva les bras au ciel.
« Je crois que le plan a marché, fit Alice en se levant. »
Elizabeth fit de même et les deux jeunes femmes se dirigèrent vers Jack. Lorsqu’elles arrivèrent une chaloupe avec des marins de la Marine Royale débarquaient.
« Monsieur Gillette ! s’exclama Elizabeth en se précipitant vers l’officier. »
Ce dernier s’empourpra en la voyant habillée de ses dessous et s’exclama à son tour :
« Mademoiselle Swan, allez-vous bien ? »
Il lança un regard noir à Jack qui s’éloigna un peu d’Alice. Puis, il fixa cette dernière et aborda une mine surprise.
Elizabeth se retourna vers elle.
« Allons rejoindre le navire, nous discuterons après. »
Le dénommé Gilette acquiesça.
« Le commodore et le gouverneur seront soulagés de vous voir. »
Le visage d’Elizabeth s’illumina de soulagement, et fit signe à Alice de s’approcher. Elle lui attrapa le bras et s’avança vers la chaloupe où Jack se dirigeait à contre cœur.
Alice regarda pensive la main d’Elizabeth posée sur son bras. Elle savait que c’était un moyen pour Elizabeth pour rassurer l’officier sur la nature et la présence de la jeune femme qui sortait de nulle part. La gouvernante jeta un regard à Jack qui semblait en profonde réflexion. Sans doute élaborait-il sa prochaine étape de plan. Alice s’humecta les lèvres. Elle allait devoir la jouer fine, et feindre de ne pas le connaître. Cependant, elle ignorait qu’elles étaient les stratégies de ses deux comparses une fois à bord.
Le voyage fut silencieux. Alice sentait le regard inquisiteur de l’officier se poser sur elle. Son air débraillé et sa posture fatiguée par l’aventure ne l’aidaient peut-être pas. Elle décida de redresser sa posture lentement, ignorant la douleur de son corps, pour tenter la carte de la gouvernante de bonne réputation comme dommage collatéral des péripéties du capitaines Jack Sparrow. Ce n’était pas faux en soit, même si c’était elle qui avait décidé de le suivre.
Lorsque la chaloupe fut attachée au treuil. La main d’Elizabeth se serra sur son avant-bras. La blonde lui lança un regard furtif, Alice comprit qu’elle pouvait véritablement compter sur son soutien. Jack, lui, semblait toujours concentré, et trop silencieux pour être honnête.
Alice n’eut pas le temps de tourner un visage anxieux vers le pont du navire, qu’un homme au grand chapeau de plume s’exclama :
« Elizabeth ! »
Alice laissa échapper un sourire amusé lorsque la main de la jeune femme la lâcha à la voix et qu’elle reconnut son père.
D’un saut contrôlé malgré ses jupons, Elizabeth sauta sur le pont. L’officier, toujours dans la chaloupe lui adressa un regard surpris, qui redoubla lorsqu’Alice se leva avec autant de grâce possible pour franchir de la manière la plus polie et féminine le bastingage.
Elle ne put manquer le sourire en coin que Jack commençait à avoir devant le comportement des deux jeunes femmes. Elizabeth qui faisait fit du protocole de la bonne société anglaise après s’être rapidement habituée à la vie de pirate et Alice qui feignait la jeune effarouchée alors qu’elle aidait à manœuvrer les navires comme un véritable marin.
Elle n’eut pas le temps de finir de prendre position que deux soldats encadrèrent son frère et qu’un autre ne se place à côté d’elle pour l’attraper pas le poignet.
« Non ! s’exclama Elizabeth en sortant de l’étreinte de son père. C’est une autre victime de Sparrow.
— Vraiment ? Ce n’est pas l’impression que j’ai eue lorsqu’ils quittaient la baie de Port Royal à bord d’un navire volé. »
La voix dure et suspicieuse la fit frémir de part en part. Elle pensait que personne ne l’avait vu sur le navire. Malheursement pour elle, un œil aiguisé semblait l’avoir capturée depuis le port. Elle tourna un visage livide vers la voix et reconnu immédiatement celui qui devait être le commodore.
Sa grande stature s’enserrait élégamment dans son uniforme de gradé. Son regard clair s’obscurcissait sous la fermeté de son visage.
« Eh pourtant, fit Jack en s’approchant de lui, c’que dit mamzelle Swann est vrai. Monsieur Turner et moi-même avons décidé de prendre une garantie lors de notre escapade, au cas où vous nous auriez eu, et puis une paire de bras en plus pour naviguer, c’est toujours mieux. Honnêtement – le commodore leva un sourcil peu convaincu -, j’crois qu’elle comprends pas tout c’qui s’passe… »
Alice se retint pour lui lancer un regard outré. Essayait-il de la faire passer pour une simple d’esprit ?
« Elle est même pas anglaise, conclut Jack, une sorte de gouvernante. »
Le visage de commodore se teinta de surprise et Alice tenta sa chance en feignant un léger accent français.
« Toute cette histoire me dépasse, je suis épuisée et terrifiée par ce que nous venons de vivre. Mon dieu, mon dieu. »
Le gouverneur l’interpella.
« Quel est votre nom et pour qui travaillez-vous, mademoiselle ?»
Alice retint de sourire devant l’astuce du père d’Elizabeth.
« Je m’appelle Alice Belettre et je travaille pour Lord Brixton, je m’occupe de ses chers jumeaux monsieur George et mademoiselle Isabel. J’arrive tout droit de Marie Galente. »
Alice vit Elizabeth se retenir de sourire. Elle devait certainement comprendre suffisamment de français pour saisir la démarche de son père et la réponse d’Alice. Le gouverneur hocha la tête et se tourna vers le commodore.
« Cette jeune fille me semble dire la vérité, ne l’accablez pas, Commodore Norrington. »
Le dénommé Norrington la fixa d’un air plus doux, mais la gouvernant vit que son regard se teintait de suspicion. Elle n’osa glisser un regard à Elizabeth, de peur de le faire douter plus encore, alors elle opta pour lui servir ses plus beaux yeux de biche perdue. Mais de toute manière la jeune femme blonde partit rapidement sur le sujet de Will Turner et la discussion s’annonça houleuse et l’intervention de Jack ne sembla qu’agacer de plus en plus le commodore qui finit la discussion sèchement en lui rappelant que son prestige personnel ne passait pas devant la vie des autres.
« Mais ils continueront à piller et tuer si vous ne tentez pas de les arrêter au plus vite, s’interposa Alice en se rapprochant du commodore. Ils ne s’arrêterons jamais. Il ne s’agit pas que de sauver monsieur Turner, mais de mettre un terme à une grande menace pirate. L’attaque sur Port Royale a été si brutale et violente, ils reviendront, dans un, deux, trois ou même dix ans, qu’importe, ils seront de retour. Mettre un terme à cette menace maintenant servira à éviter que d’autres vies ne soient prises ou détruites. Il ne s’agit pas que de Will Turner, mais de tous nos concitoyens. »
Le commodore la fixa intensément et Alice recula en réalisant qu’elle se trouvait un peu trop près de lui sans pour autant rompre le contact de leur regard. Elle se mordit la lèvre devant le silence qui s’était formé parmi les officiers et son trio de mésaventure. L’officier la fixait toujours et semblait pondérer ses mots.
« Monsieur Sparrow, fit-il, vous allez accompagnez ces braves gens à la barre et leur fournir les coordonnées de l’île de la Muerta. Et vous passerez le reste du voyage à appliquer au pied de la lettre l’expression muet comme une tombe. J’espère me faire bien comprendre.
— C’est extrêmement clair, répondit Jack d’un ton caustique en se faisant empoigner par les soldats. »
Le commodore reporta son regard sur Alice, puis glissa vers Elizabeth.
« Après cette période éprouvante, je vous propose de vous reposer et de vous changer. Les quartiers du capitaine sont à votre disposition. »
Lorsque la porte de la cabine se ferma sur un dernier caquètement du gouverneur, Elizabeth enlaça Alice avec force.
« Merci, merci, merci, répéta-t-elle. »
Alice se contenta de la serrer sans ses bras et de tapoter son dos en un signe réconfortant. Elizabeth se détacha de la jeune femme et essuya rageusement les larmes de soulagement qui perlaient sur ses yeux. Elle fixa les vêtements de soldats qu’on leur avait apporté et les deux bassines d’eaux pour qu’elles se lavent un peu.
Alice se délesta rapidement de ses froques volées sur l’Interceptor et commença à se frotter énergiquement avec le linge et le savon qu’on leur avait fourni. Elle tenta de nettoyer tant bien que mal sa chevelure brune qu’elle laissa détachée après les longs jours passés attachés et attaqués par l’eau de mer et la sueur. Une fois dans ses vêtements propres elle s’assit avec fatigue dans une chaise près de la table où les attendait un repas froid accompagné de thé brûlant. Elle versa une tasse à Elizabeth qui finissait sa toilette et prit le récipient d’un air soulagé. Elles se regardèrent un instant toutes les deux, et elles se mirent à sourire mi-nerveusement mi de soulagées. Elles savaient très bien que la partie n’était pas terminée. Pour sauver Will, il leur fallait affronter un équipage de pirates qui ne peut mourir.
Quelqu’un toqua à la porte.
« Elizabeth ? Mademoiselle Alice ? Êtes-vous présentables ? »
C’était le gouverneur.
« Oui, père ! »
La porte s’ouvrit et le gouverneur s’engouffra suivit du commodore.
« Le pirate dit que nous arriverons bientôt à l’île, l’histoire d’une heure. Je venais vous tenir compagnie, déclara le père d’Elizabeth en saisissant une chaise. »
Le resta debout et servit une tasse au gouverneur. Alice sentit le regard du commodore se poser sur elle, elle décida de croiser le sien, mais il détourna les yeux. Ses joues avaient légèrement rougi. Inconfortable, la gouvernant réajusta ses cheveux pour qu’ils cachent son cou et ses joues, puis réajusta le veston de soldat qu’elle avait enfilé par-dessus sa chemise.
« D’où venez-vous mademoiselle Alice ? demanda le gouverneur en saisissant sa tasse.
— De Marie Galente, je suis née là-bas.
— Ah ! Vous parlez très bien anglais !
— Merci, fit-elle en souriant poliment. Notre gouvernante était anglaise.
— Un grand cycle, s’amusa le gouverneur Swann, vous voilà gouvernante pour des anglais ! »
Alice lui rendit un petit rire amusé et Elizabeth fit de même en tentant de cacher sa mine crispée à l’idée d’arriver aussi proche de l’île maudite.
Le commodore ne pipa mot et finit rapidement sa tasse avant de s’excuser. Le gouverneur, lui, resta un petit moment avec elles à bavarder de tout et de rien. Alice sentait sa tension monter et celle d’Elizabeth aussi. Elles se jetaient des regards inquiets et incertains. Comment et quand devaient-elles agit et les prévenir du problème des pirates ? Elles furent rapidement sorties de leur interrogation silencieuse lorsque le gouverneur s’excusa et sortit de la pièce.
« Il fait nuit, commenta Elizabeth en regardant par la fenêtre de la cabine. »
Alice tourna la tête vers la porte, les soldats s’agitaient.
« Nous devrions leur dire. »
Les deux femmes se levèrent de concert et ouvrirent la porte, déterminées.
L’officier Gilette les vit, à l’autre bout du pont et marcha vers elles. Les deux femmes allèrent à sa rencontre.
« Où est le commodore ? demanda Elizabeth.
— Parti avec Sparrow, inspecter les alentours.
— Nous avons quelque chose à lui dire. C’est très important, commenta Alice, sur les pirates.
— Quoi donc ? »
Elizabeth et Alice échangèrent un regard et la première prit la parole.
« L’équipage de Barbossa est maudit, ils ne peuvent pas mourir. Il faut accomplir le rituel d’abord, pour lever la malédiction et après ils seront vulnérables. »
L’officier Gilette resta coite un instant, puis un sourire incrédule s’esquissa sur ses lèvres.
« Mesdemoiselles, je pense que le soleil des Caraïbes et la fatigue ont eu raison de vous, veuillez retourner à la cabine du capitaine. Le commodore souhaite que vous y restiez en sécurité.
— Non, non, fit Alice en secouant ses boucles brunes. Nous devons prévenir le commodore. L’équipage est maudit, il court à sa perte, lui et ses hommes, s’il attaque avant que le rituel soit accompli, mais Will mourra si c’est le cas.
— Ecoutez mesdemoiselles, retournez à votre cabine. »
Il leur fit signe de la main, mais Alice et Elizabeth se précipitèrent vers une chaloupe.
La main de l’officier frôla l’épaule d’Alice qui prit violement sa main pour s’en débarrasser.
« Nous devons prévenir le commodore, maintenant, s’écria Elizabeth. »
Soudain, Alice sentit des mains lui saisir les bras et elle vit des soldats saisir Elizabeth. Alors qu’elles se débattaient, elles furent traînées à la cabine du capitaine, sous les remarques moqueuses de l’officier Gilette.
Elles furent poussées dans la cabine et un bruit de clef retentit derrière elles. Alice rouspéta.
« Raté. »
#pirates of the caribbean#pirates des caraïbes#james norrington#potc au#potc oc#potc fanfiction#potc fandom#the curse of the black pearl#french#jack sparrow#james norrington x oc#elizabeth swann
2 notes
·
View notes
Text
Classe 🩸
Cette nuit j'ai rêvé que je saignais du nez. Un symptôme bien connu indiquant qu'il faut aller pisser dans les meilleurs délais. Je suis dans un dortoir d'une gare normal je cherche les chiottes pour femmes mais en fait c'est direct sur le quai. Je pisse pendant 10 minutes devant les voyageurs dans un short en plastique transparent. Et je me suis réveillée.
3 notes
·
View notes