#je raconte ma vie ok
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J'ai quatre personnages. Sur les quatre, un seul est à jour. Nous sommes le 21, je dois me bouger le cul pour rp - sachant que je rp à la vitesse d'un escargot - mais j'ai une flemme monstre d'écrire la moindre réponse...
#je raconte ma vie ok#mais on peut apprécier ma capacité à me foutre dans la merde toute seule ou pas ?#forum rpg#vie de rôliste
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Post très perso je sais pas si je vais le poster ou s'il va rester longtemps parce que je suis gênée de parler de ça mdr mais j'ai besoin de vider mon sac
j'avais un stérilet au cuivre pendant plusieurs années ça a été graduellement de plus en plus affreux au moment des règles pertes super abondantes douleurs insupportables etc mais je voulais pas l'enlever parce que je veux pas prendre d'hormones donc je serrais juste les dents une semaine et demie par mois mais à un moment j'ai commencé aussi à avoir mal en dehors des règles et surtout mal pendant les rapports je suis allée voir le médecin qui a dit que c'était parce qu'il y avait une mycose donc ok je soigne ça mais j'avais toujours mal je suis allée voir un autre médecin pour avoir un deuxième avis j'ai demandé si ça pouvait pas être de l'endométriose je me suis fait remballer ptdr j'ai fini par retourner voir mon médecin traitant qui a vu que mon stérilet était tombé et que c'était ça qui me provoquait les mycoses donc elle l'a enlevé carrément, elle m'en a prescrit un autre mais j'y suis jamais retournée parce que ça m'a un peu traumatisée et je voulais laisser mon corps trkl pendant un moment mais le fait est plusieurs mois plus tard que rien n'a changé, je suis toujours en pls pendant mes règles et je laisse plus mon mec me toucher parce qu'invariablement à chaque fois qu'on essaye je finis en larmes, pas seulement parce que j'ai mal mais parce que je suis déçue et triste et je culpabilise, impossible de mettre un tampon parce que ça me fait souffrir le martyr, et cerise sur le gâteau j'ai hyper envie d'être enceinte et d'avoir un bébé en ce moment et les gens m'en parlent systématiquement quand je parle du mariage c'est hyper dur de dire "haha on verra plus tard" alors que oui je rêve d'un bb mais je suis en combat constant avec mon corps et je suis fatiguée je pleure tout le temps l'autre jour ma collègue était hyper heureuse de me raconter que son fils va avoir un bébé j'ai tenu la conversation mais après je suis allée pleurer dans les toilettes comme une fragile j'ai pris rdv chez le médecin mais j'ai hyper peur d'y aller parce que j'ai peur d'avoir mal pendant l'examen et j'ai peur qu'elle me dise que j'ai rien et que c'est dans ma tête et que je passe le reste de ma vie comme ça ouin ouin ouin
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Vas y j'ai pitié j'te raconte un peu ma vie. Mon lycée c'était un château. J'veux dire, littéralement. Y avait une grille immense à l'entrée, un château entouré de douves et nous on allait en cours dans des bâtiments qui, en soi, étaient construits sur ce qui devaient être les jardins du truc. Dans le château y'avait toute la partie administrative du lycée + quelques logements de fonction dont celui du proviseur du lycée. On passait sous le château pour passer de l'autre côté par une espèce de grande arche, et pour passer les douves on passait sur un pont qu'on appelait le "pont-bite" parce qu'il avait littéralement une forme de teub c'était hilarant. Le dernier jour de ma terminale, un gars s'est jeté dans les douves parce que c'était le dernier jour et que fallait marquer le coup (visiblement). Je crois qu'il a eu des plaques rouges quelques temps après ça, je sais plus. Y'avait des animaux aussi : des ragondins dans les douves, des renards parfois, un âne à un moment mais surtout des oies qui venaient nous bouffer le cul quand on s'approchait trop. Tous les ans les pions et quelques profs organisaient une fête de la musique c'était trop bien, j'ai participé à l'une d'elle à la batterie dans un groupe de covers rock aussi éphémère qu'éclaté. Y'avait un prof d'histoire il était trop bizarre. Entre nous on le surnommait "sans les mains" parce qu'un jour il est allé pisser aux pissotieres des élèves dans la cour et des élèves l'ont vu pisser les mains derrière la tête en mode détente en remuant le bassin wtf. J'ai eu un prof de physique, je crois qu'il était autiste. Meilleur prof ever. Il était A CHEVAL avec le calme et l'autorité, a commencé l'année en mode militaire en excluant élève sur élève. À la fin il faisait un basket avec nous dans la cours, incroyable. J'y ai rencontré mon ex et mon meilleur pote dans ce lycée. J'y ai aussi rencontré un gars avec qui je suis resté collé une année entière en mode amitié fusionnelle. On avait les mêmes délires, le même humour, je croyais avoir trouvé mon alter ego. Il est parti en S et moi en L et il m'a... Ignoré. On s'est perdus de vue. Encore aujourd'hui j'me dis que c'était un gros connard parce qu'on aurait pu vivre tellement de trucs ensemble. J'ai redoublé ma seconde, à ma demande. C'est une année que j'ai passé à esquiver les cours pour boire des bières sur le parvis du lycée avec mon meilleur pote. Avec mes facilités je devais avoir un genre de 11 ou 12 de moyenne générale donc on m'a dit ok passe en 1ere ça va, et j'ai dit non je veux redoubler sinon je vais rien piger l'an prochain j'ai trop rien foutu je suis juste une arnaque. J'ai aussi eu 0 à l'écrit à mon TPE pour le bac. En fait j'étais en binôme avec un gars qui glandait rien, et nos forces maléfiques se sont unifiées pour faire émerger une idée diabolique : l'épreuve est facultative, si on a 0, on perdra pas de point et on n'aura pas à faire ce truc de merde. Le 0 était pas encore éliminatoire à cette époque pour cette epreuve. J'ai eu mon bac avec mention assez bien en ayant fait ça et sans bosser spécialement pour avoir mon bac alors que mon ex et d'autres potes avaient bossé comme des taré.e.s pour décrocher une mention et l'ont pas eue (je suis une arnaque j'ai dit). Ha oui et je me suis aussi inscrit à l'option musique en facultatif parce qu'une pote suivait le cours. J'y suis jamais allé en me disant "je lirai ses cours et ça ira". Elle m'a filé ses cours, j'ai rien pigé, je suis allé à l'épreuve au culot j'ai eu 9/20 sans jamais rien apprendre. J'pense si je creuse j'ai encore d'autres choses mais j'ai plus le temps mdr, j'espère que ça t'aura divertie un peu (si t'arrives à tout lire). Bon courage pour tes douleurs quand même.
j'ai tout lu comme une nouvelle et j'ai adoré ça avait l'air très cool ces années lycée et tu étais trop fort surtout, merci merci!!! (et merci pour les douleurs mdr <3)
j'aimerais juste savoir quel était le sujet de votre fameux tpe à 0 ça m'intrigue...
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📌[FEUILLETON] Suivez moi tout cet été sur les réseaux sociaux 🌻 avec la série « La Pédale Joyeuse ». Je vais en effet vous raconter autrement le vélo🚲 . RDV ici tous les jours à 15 heures.
ÉTAPE 1 💛 Le Tour de France 🇫🇷 À tout seigneur, tout honneur avec Bernard Hinault qui a signé la préface de mon ouvrage paru aux Éditions Glénat Livres. 👉 https://urlr.me/c5VZY
🔎 UN ENTRETIEN Foi de Blaireau - Légende du cyclisme français avec plus de 200 victoires à son actif, dont cinq Tours de France pendant sa carrière qui s’est étirée de 1975 à 1986, Bernard Hinault continue de pédaler pour garder la forme mais surtout pour éprouver du plaisir. Parlez-lui vélo et le « Blaireau » (comme on le surnomme toujours) ne gardera pas longtemps sa langue dans sa poche.
- Tour de France ou Giro ? Pour un Français, la Tour, c’est le plus grand événement qu’il puisse y avoir, et c’est un bonheur d’y participer.
- Maillot de champion du Monde ou de champion de France ? Les deux ! C’est le titre d’une année, et on est super content de l’avoir sur le dos.
- Maillot à pois ou maillot jaune ? (Rires) À choisir, j’aime mieux le jaune forcément ! Le jaune, c’est l’histoire du Tour. La couleur des pages du journal organisateur. Il fallait distinguer celui qui avait le meilleur temps dans le Tour de France, et on a choisi cette couleur, point !
- Lemond ou Fignon ? Je n’ai eu de problème ni avec l’un, ni avec l’autre. J’ai apprécié ces deux coureurs cyclistes.
- La personne avec qui vous détestez rouler ? Personne !
- Votre meilleur souvenir à vélo ? Il n’y en a pas, ou plutôt il y en a trop ! Celui qui a gagné une seule course, c’est forcément son meilleur souvenir. Moi j’en ai gagné plus de 200. Et ça a été 200 fois du bonheur !
- Votre pire souvenir ? C’est lorsque l’on doit abandonner. Peut-être le Tour de France 1980, ou quand j’ai dû abandonner à Pau. J’avais la condition pour gagner le Tour mais avec ma blessure au niveau du genou, tout s’est arrêté…
- Maillot Mondrian La Vie Claire ou maillot jaune et noir Renault-Gitane ? Ce sont deux époques différentes avec des maillots qui ont marqué ! Le design, les couleurs et leur beauté les rendaient visibles sur le bord de la route. Ces maillots ont marqué !
- Vélo cadre acier, alu ou carbone ? Il n’y a pas débat : vélo carbone ! Vous savez, j’ai commencé à courir avec des cadres en carbone dès la saison 1985-86.
- Pédales automatiques ou cale-pieds à courroie ? Pédales automatiques, tout simplement parce que j’ai rencontré un personnage qui s’appelle Bernard Tapie. Il m’a dit : « je te signe le contrat pour toi et toute ton équipe si tu me conçois une pédale automatique ». J’ai dit : « Ok ! On va le faire ». Et on l’a fait ! La pédale automatique a offert performance et sécurité. C’est ce qui se fait de mieux.
- Votre col mythique ? Il n’y en a pas. Tous les cols sont beaux ! Quand vous êtes en forme, vous dominez les autres, et tout vous parait (...)
Propos recueilli par Stéphane Dugast.
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29 mai
c'était nul à narbonne j'ai passé une heure sur mon téléphone à rattraper les nouvelles de la palestine avec un goût désagréable dans la bouche mais je pouvais plus m'arrêter et plus je lisais plus je me sentais mal, et puis j'ai passé l'après-midi à faire la gueule parce que je rentrais dans aucun des 300 pantalons que j'ai essayés, je sais pas ce qui m'a pris de vouloir faire du shopping, ça a fait remonter des souvenirs de l'adolescence boudinée dans des jeans taille basse trop petits en larmes devant le miroir de la cabine d'essayage parce que maman me disait d'aller à la piscine pour perdre du poids, elle me l'a encore dit d'ailleurs, mais la kiné qui me fait le drainage lymphatique m'a dit elle m'a DIT que j'étais gorgée d'eau et que c'était les hormones qui décidaient de tout. j'ai peur que mes cuisses finissent par exploser, à force de se gorger.
la vendeuse du magasin où j'ai essayé quatre jeans voulait pas me croire quand je lui ai dit que je faisais du 42, parce que je portais une robe au genou et qu'elle voyait pas mes cuisses ni mes hanches ni mon ventre. porter des robes règlerait tous mes problèmes mais aujourd'hui j'ai de nouveau constaté que je me sentais plus à l'aise en pantalon. en plus c'était une robe à bretelles et je la portais avec des sandales légèrement compensées, j'arrivais pas à me tenir, c'était trop de féminité d'un coup, je savais pas comment marcher, mon corps pesait une tonne, mes cuisses étaient impossiblement lourdes à porter, j'étais à deux doigts de boiter. alors que hier j'ai marché pendant deux heures au soleil en short de sport et en tongs et tout allait bien. peut être que je devrais juste mettre mon short fila tous les jours de ma vie et laisser tomber l'idée de trouver un pantalon. j'avais envie de dire aux vendeuses non mais c'est pas moi, c'est pas ma faute, j'ai un dérèglement hormonal, c'est de l'eau! comme si les autres gens gros c'était de leur faute. je suis grosse par erreur, tout comme je suis timide par erreur, c'est pas moi tout ça ok? j'ai l'impression d'être le vrai maugrey fol oeil prisonnier tout au fond du coffre fort dans le bureau du faux maugrey fol oeil à la fin de harry potter 4. je suis à la fois le vrai et le faux maugrey fol oeil. je suis ma propre gêolière.
dans la voiture je pensais de nouveau à la sorcière dans kirikou qui est méchante parce qu'elle a une énorme épine plantée dans la colonne vertébrale qui lui fait mal. j'y pense souvent. c'est tellement limpide comme métaphore. je la sens jusqu'au fond de mes os. ou devrais-je dire de mes EAUX. dans un des textes que j'ai écrit ce weekend j'ai écrit je secoue mes eaux, bonjour la fuite, mais à l'oral on sait pas si je dis mes eaux ou mes os. j'ai écrit en anglais ce matin sur la terrasse au soleil tout en écoutant la voisine discuter avec une autre voisine et en incorporant des mots de leur conversation traduits en anglais dans mon texte, ça faisait des années que j'avais plus fait de session d'écriture automatique, c'était bien!
30 mai
hier soir j'ai lu le chapitre sur joseph cornell dans le livre d'olivia laing sur l'art, elle y raconte sa vie d'ermite solitaire qui a vécu toute sa vie avec sa mère et qui était catégorisé outsider artist parce qu'il avait pas d'éducation artistique (il avait commencé des études de je sais plus quoi mais il a abandonné parce qu'il avait pas d'amis et qu'il se sentait trop seul) et parce qu'il vivait en ermite avec sa mère. il allait jamais nulle part alors qu'il avait une passion pour la france ou alors paris je sais plus, alors il voyageait à travers son art comme emily dickinson. il avait des amis mais pas de relation amoureuse donc il était touch starved comme moi mais c'était aussi un gros pervers qui fantasmait sur des adolescentes. il a quand même eu une relation avec yayoi kusama alors qu'elle avait la moitié de son âge mais je crois que ça a pas duré longtemps. son père est mort d'une leucémie quand il était enfant et sa vie est drastiquement passée de joyeuse et pleine d'aventures à morne et monotone. quand je vois tout ce qu'on a en commun (sauf que moi c'était pas vraiment drastique et aussi je suis pas une perverse je me contente d'être une psychopathe) j'ai très peur pour mon destin. que ça change jamais je veux dire.
ce matin j'ai de nouveau fait une grande promenade de deux heures en passant deux fois par le chantier naval pour admirer mon héros en combinaison de travail bleue qui pilote le truc qui transporte les bateaux de l'eau à la route, c'est toujours le même, il est un peu vieux et il a beaucoup d'énergie et de dextérité pour faire les créneaux debout au volant de son gigantesque soulève-bateau en métal. à chaque fois que je passe je m'assois dans un coin et je l'observe, émerveillée, admirative. et puis ce matin en repassant un des hommes attroupés autour du bateau s'est retourné pour me regarder, sans doute en train de se dire encore elle est là celle-là ? et j'avais envie qu'un marin tombe amoureux de moi et m'emmène sur son bateau, ou mieux, une marine. une louve de mer avec des cheveux poivre et sel. jodie foster dans nyad. p. e. a des amis qui ont un bateau et ça fait deux fois que je vois des vidéos où ils carènent le bateau avant de partir en traversée et on voit p. à moitié endormie dans sa couchette et je crois qu'on voit le type que j'avais vu dans ses bras à la soirée au pantin avec son gros pull irlandais, pourquoi cette fille vit tous mes rêves à ma place? dire que j'ai failli mourir de chagrin parce que j'ai cru pendant deux secondes qu'elle sortait avec r., mais non, elle a trouvé bien mieux, un MARIN.
1er juin
avant de me lever ce matin j'avais une énième conversation imaginaire avec r. dans ma tête, c'était celle où je raconte mon historique amoureux, quand je suis devenue lesbienne, ou bi puis lesbienne puis bi etc, pourquoi j'ai jamais eu de relation amoureuse, enfin pourquoi j'en sais rien mais je lui raconte toutes mes petites histoires, je sais pas pourquoi j'adore avoir la conversation imaginaire de mon historique amoureux avec des gens dans ma tête, ça doit me délivrer du poids du mensonge ou un truc comme ça, pas du mensonge mais du non-dit, du tabou, du silence triste. même si ça reste un monologue à l'intérieur de ma tête. le fait de tout mettre à plat, de tout énumérer, de dire les choses comme elles sont, comme elles se sont passées, ça m'aide à le normaliser. à normaliser ma non-vie amoureuse. à la rendre plus humaine et rationnelle, par opposition à monstrueuse et insurmontable. et donc j'en étais là à raconter l'histoire de l'homme russe marié qui m'a embrassée le dernier jour de mon séjour à la clinique psychosomatique en allemagne et puis celle de ludvig le suédois rencontré à reykjavik lors de son concert d'acid techno gospel et que je suis allée voir chez lui au quasi cercle polaire et je me disais que j'aimais bien ma vie quand même, bien qu'elle soit un peu nulle, parce que c'est la mienne.
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Un soir, en sortant du cinéma (je sais pas si c'était juste ce cinéma ou si c'était comme ça en ex-RDA, de façon générale), j'ai discuté du film avec d'autres gens qui étaient là . Je ne sais plus qui a abordé qui, mais on considérait qu'aller voir le même film faisait de nous des gens qui avions de quoi échanger ensemble. Et c'était sans doute vrai.
Oui, parce qu'il y a eu une période, pendant mes études et même un peu après, où je pouvais aller regarder un film en Allemand. Je comprenais, et tout. Aujourd'hui, même sous-titré, je peux plus.
Et sur les marches du cinéma, un couple m'a invité à prendre un verre. La femme était cool. Le gars distant mais ça allait. Par contre, leur coloc était délire, limite flippant. Il avait pris de la drogue, je crois. Mais tout le monde se comportait normalement, comme si il était comme ça tout le temps. Comme si le bizarre était normal. Comme si c'était un enfant, en fait.
Il disait qu'il fallait pas faire attention aux murs car ils ont une quinzaine d'années maintenant, et ils commencent à avoir du duvet, c'est naturel. Pour nous rassurer, il disait qu'il allait les raser le lendemain matin. Et tout le monde était là genre ok, c'est une info banale. Ni à entrer dans son délire, ni à s'en inquiéter. Normal.
On a mangé des penne sauce tomate, ce soir là . Et la cuisson était nickel. J'ai rapé des zestes de citron. Je pensais que c'était juste pour me faire me sentir utile, par politesse. Mais après, j'ai capté que c'était vraiment meilleur avec ça.
Je me souviens avoir regardé l'appartement, les visages des gens, le plat sur la table, le renfoncement pour les fenêtres (particulièrement large, car les murs sont épais en ex-RDA) et je me suis dit "je suis là , je fais partie de ce tableau". Je sortais juste pour voir la séance de 16h50 et je suis là .
Et on s'est vraiment écouté.es, ce soir-là , je crois. J'ai eu cette impression. Je suis reparti avec le sentiment de m'être enrichi d'autres vies, et d'avoir donné un peu de la mienne. J'aime bien cette sensation, surtout quand je marche dans la ville la nuit avec. Surtout quand il fait froid. Surtout quand je suis seul. Surtout quand je fume (je fumais à l'époque, et seulement seul). Je mettais pas de mots comme ça, mais avec le recul, j'ai l'impression que ça circulait : je donne, je reçois, genre veines, artères, je traverse la route et hop je monte dans le S-Bahn.
Et maintenant, à Paris, quand le film est fini, on pousse une porte coupe feu dans une petite rue cachée. C'est sinistre, on dirait qu'on sort honteusement d'un sex-shop. On émerge juste du film et direct hop on est passant.e, c'est nul.
Ça fait 26 ans que j'habite ici, maintenant, alors ça manque d'exotisme. J'ai mes habitudes. J'ai mes ami.es, mes collègues, mes connaissances, mes cinémas. Je rencontre rarement de nouvelles personnes, alors quand je suis dans un appartement, je me dis pas que c'est fou. Non, je l'avais prévu, je l'ai noté dans mon agenda "Pascaline jeudi 19h", j'ai pris la ligne 6, j'ai fait le digicode, c'est pas une surprise de la vie, on pourrait pas dire ça, non.
Depuis que j'ai ma maladie, je sens que mes ami.es prennent une distance. J'en parle, et les gens écoutent pour dire qu'iels écoutent. C'est une écoute-performance : "je dois être un.e bon.ne pote, donc j'écoute". Mais je leur en veux pas, je fais pareil quand ça parle tarot, horoscope et lithothérapie (sociologie, mycologie, mythologie et théologie aussi, d'ailleurs - c'est à se demander ce qui m'intéresse dans les librairies, actuellement).
Je sens qu'il y a ce silence de qualité. Pour laisser la place à mes ressentis. Mais il y a aussi cette mise à distance. Ce "il me raconte son problème, et ça n'est pas moi". Le niveau juste en-dessous, ce serait pour moi de raconter ma vie dans le métro à des gens qui voudraient seulement scroller tranquillement et pas se sentir trop coupables.
C'est pas que c'était mieux avant, non. Y a eu des moments malheureux aussi à Leipzig. Mais disons que j'ai raté un truc pour que ce soit mieux maintenant.
Ce qui me manque est relié à l'absence de vie quotidienne. C'était parce qu'il n'y avait pas de trame que je vivais des trucs cools. Je faisais rarement des courses pour la semaine, là -bas. Je devrais essayer de vivre à Paris comme si je n'y vivais pas.
Une vie de vagabondage, ce qui me permettrait aussi d'avoir cette expérience : raconter ma vie dans le métro. Peut-être qu'une foule d'oreilles peu attentives remplacerait efficacement une paire d'oreilles attentives.
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NSBC • Chapitre 5
Étrangement, alors que je devais partir au travail juste après, je n’y pensais que très peu. Il n’y avait qu’Edward dans ma tête. Mais j’allais très vite être ramenée à la réalité…
« BERRY ! »
Oups. Victoria me fait signe de venir dans son bureau. Elle n’a pas l’air très content…
« Ok, je n’ai qu’une chose à dire. Vous lui faites du mal, je vous fais vivre un enfer, et vous pouvez dire adieu à tout espoir de promotion. C’est clair ? »
Aïe. Ça pique, comme menace. Mais venant de la personne qui lui a donné mon adresse, c’est gonflé, quand même… Nous nous sommes assises, elle à son bureau et moi à côté.
« Pourquoi lui avez-vous donné mes coordonnés, alors, si vous ne vouliez pas que je le fréquente ?
– Premièrement, je n’ai jamais dis que je ne voulais pas que vous le fréquentiez. Juste que si vous lui faites du mal, ça va mal se passer pour vous. Deuxièmement, il vous a trouvé tout seul, comme un grand, parce que justement, je ne voulais lui divulguer aucune information sur vous.
— C’est… C’est gentil… »
« Donc, j’espère que j’ai été claire…
— Oui, mais… Vous savez… Il n’y a rien de sérieux, pour l’instant… On s’amuse, c’est tout… »
Cette phrase n’a pas eu l’air de lui plaire.
« Écoutez, Edward s’attache très vite, même s’il le niera si vous lui demandez. C’est moi qui ait du recoller les morceaux à chaque fois qu’il s’est vu passer sa vie avec une fille qui finissait toujours par le larguer. »
Elle se lève et passe devant moi.
« Si vous lui faites miroiter des choses qui n’arriveront jamais, je m’occuperai de vous à votre tour. »
A mon tour ? … Mais qu’est-ce qu’elle a fait aux ex-petites-amis d’Edward, exactement… ?! Un frisson me parcourt l’échine. Que ce soit du bluff ou pas, cette fille est réellement effrayante…
•
J’ai passé une sale journée au travail… Dès que j’étais dans la même pièce que Victoria, j’étais tendue. Et elle n’était pas beaucoup mieux, j’avais l’impression qu’elle essayait de me tuer juste avec ses yeux…
Heureusement, j’ai pu travailler avec Pirus, et ça, c’était cool.
Mais à la fin de la journée, une conclusion s’est imposée à moi… Il fallait que je parle à Edward.
•
Quand je suis rentrée, j’ai mangé un morceau et j’ai immédiatement tapé son numéro.
« Allô, Edward ? Oui, il faudrait qu’on parle de quelque chose, si tu pouvais venir…
— […]
— D’accord, je t’attends. »
Il n’a pas mis longtemps à arriver. En fait, il habite peut-être pas loin, c’est pour ça qu’il m’a trouvée facilement…
Mais il faisait une tête d’enterrement.
« Bah alors, qu’est-ce qui t’arrives ?
— T’es fâchée, non… ? »
« Fâchée de quoi ?
— Victoria a piqué une crise quand je suis rentrée ce matin, je savais qu’elle allait t’en faire voir de toutes les couleurs aujourd’hui, même si je lui ai dis de rien faire…
— Ah… »
Bon, au moins il connaît sa sœur, c’est le moins qu’on puisse dire… Je décide de lui raconter ce qu’elle m’a dit.
« C’est pas vrai, elle a pas dis ça ?
— Si… »
Je l’ai invité à entrer pour qu’on puisse discuter plus tranquillement.
« J’en ai marre, on a 25 ans, bon sang, et elle me traite encore comme l’adolescent facilement corruptible que j’étais en effet…
— C’est normal, c’est une grande sœur.
— Jumelle.
— Oui, enfin, pour elle, c’est tout comme, d’après ce que j’ai compris. »
Il soupire. Quelque chose me turlupine encore, cela dit…
« Mais, Edward… Elle a laissé sous-entendre qu’elle l’avait fait payer à tes anciennes petites-amies… C’est vrai ?
— Hahaha, elle t’a dis ça ? Bon, ce qui s’est passé, c’est que j’ai traîné avec des gens, dont des filles, pas très fréquentables à un moment donné. Et Vic, elle, était membre du club de boxe, et elle était plutôt douée. Alors il se trouve que quelques-unes des filles avec qui je suis sorti ont eu le nez cassé, mais elle avait vraiment des problèmes de la gestion de la colère à l’époque. On venait de perdre nos parents, tout ça… Jamais elle ne ferait ça aujourd’hui, elle a juste voulu te faire peur. »
Ça explique pas mal de choses, dont son caractère de cochon…
« D’accord…
— Elle a beaucoup de prestance, et elle en joue énormément. Ne te laisse pas berner, c’est un conseil que je te donne. Si tu lui tiens tête, paradoxalement, elle t’appréciera davantage, je crois. »
Elle est compliquée, cette fille…
« Et toi, tu fréquentes toujours des gens louches ?
— Eh ! Pas du tout ! Ouais, je sais, à cause du décès soudain de nos parents, on a un peu fait des bêtises… Elle se battait, moi je m’accrochais aux gens qui me donnaient de l’affection en dehors du cadre familial, même si elle était factice… Mais on a grandi, on a mûri, on a fait des études, maintenant tout va bien, je t’assure ! Mon intérêt pour toi est parfaitement sain ! »
Je ne peux m’empêcher de rire. Me voilà rassurée. Je décide de me blottir contre lui, et de profiter de cette soirée pour continuer sur notre lancée et nous découvrir un peu plus.
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Ok je suis de retour chez mes parents et c’est HORRIBLE, j’ai l’impression d’avoir 17 ans à nouveau mdr l’enfer. Du coup je vais raconter ma vie sur Tumblr vu que je l’ai pas fait quand j’avais 17 ans (et en plus y a que Naïla qui pourra le voir)
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un dimanche matin sur Tumblr
Il fait gris et j'aurais pas pu ĂŞtre plus heureuse !
Bonjour, toi.
Alors je viens ici que très rarement mais j'avais vraiment envie de poster quelques nouvelles.
Déjà , je vais super méga bien. Cette nouvelle vie me va bien, hier pour la première fois j'ai fait du shopping avec Julie et c'était juste trop bien de m'offrir autant.
Ensuite, j'ai repris le sport à haute intensité. La marche ne me suffit plus et c'est ok. J'ai aussi vécu une première secousse : j'ai bougé mon corps si fort que le trauma est remonté à la surface. Pas trop de courbatures mais un coeur endolori. Au moins, c'est fait.
Puis au final, je me sens bien. Assez bien pour me dire que c'est moi, l'homme de ma vie. Alors cette formulation est étrange -- j'ai aucune dysphorie de genre -- mais pourtant je la considère très sérieusement. Je l'interprète dans le sens où je n'attends personne pour devenir ce dont j'ai besoin, et vu que j'ai toujours pensé avoir besoin d'un homme... Je décide l'incarner.
Archaïquement, un homme est un "provider" : celui qui apporte, celui qui donne. Mais j'ai pas oublié que chaque individu, peu importe son sexe, possède une part masculine et une autre féminine.
Le fait de m'apporter, matériellement je veux dire, autant de choses, c'est un peu ma façon à moi de me prouver que je suis capable de me donner le monde entier + la lune et toutes les merveilles de ce monde.
Bon en l'occurence je me suis apporté des chaussures et des sacs à main -- dont j'ai besoin :).
Sur une autre note...
On en est au chapitre onze d'Ejusdem.
J'ai récemment compris le nom de ce T1 -- que j'avais preshot il y a des mois -- mais que je peux à peine saisir maintenant .
L'écriture, c'est en moyenne 1h par jour. Parfois pas, parfois plus, ça dépend de beaucoup. Par exemple, en rajoutant du sport, j'suis parfois plus fatiguée et je baille en ouvrant à peine le fichier.
Mais bon, je trouve un équilibre. C'est ça ma quête, après tout !
Franchement, tout avance doucement. Ce que j'ai dit à ma belle-soeur c'est "j'ai pas grand chose à raconter, dans ma vie tout va bien" et parfois faut juste reconnaitre que l'eau est calme, que le courant est stable et que franchement, après des années de brouillard et d'orages ça fait du bien.
J'ai récemment appris à apprécier mes dimanches parce que... bah je les vivais super mal. Honnêtement, y'avait ce même sentiment que pendant toute ma scolarité et c'était vraiment trop rude, j'arrivais pas à me sentir bien même pendant ma balade.
Alors, pendant que le vent balayait doucement mes cheveux et que le ciel se couvrait de gris, je me suis dit :
"Pourquoi je déteste ça ? Je peux pas me permettre de détester un jour entier juste parce que le lundi vient après. Déjà c'est pas juste et peut-être que cette semaine sera la meilleure semaine de toute ma vie. Peut-être que je vais écrire une histoire merveilleuse, avoir un fou rire à me briser les abdos, peut-être que je vais comprendre quelque chose et vivre différemment.
C'est pas possible de condamner UN JOUR ENTIER dans ma semaine juste parce que le lundi matin je me rends au travail... Un travail que j'aime bien. Qui n'est pas dérangeant et qui me permet de m'offrir plein de trucs -- notamment la sérénité d'esprit (qui n'a pas de prix)."
Puis j'ai pleuré et la boule dans ma gorge s'est.... évaporée.
Hop, plus rien, plus d'angoisse et depuis 2 semaines, j'aime mon dimanche et je le berce avec beaucoup d'amour. Je navigue dedans, j'écris, je fais une grande marche, je profite du ménage que j'ai fait le samedi et juste je kiffe.
Le dimanche c'est un repos mais un repos exaltant où j'écris au réveil et ça me convient parfaitement.
Réaliser les rêves qu'on m'a mis dans la tête ça m'intéresse plus depuis que je connais les miens.
Aussi, j'ai du nouveau maquillage et franchement j'en suis satisfaite. Après je vais tout (re) tester et partir marcher.
Pour l'instant je vais juste profiter de ce jour lent, calme, gris et kiffer ma vie. Parce que je suis lĂ pour la vivre et plus la subir.
Franchement, je pense que j'ai plus rien à dire. J'aime passer ici pour raconter mes grandes et petites avancées. Si un jour mes mots sont célèbres, peut-être que ce blog servira pour inspirer des gens.
Et je réaliserai alors mon rêve d'être Tumblr famous (j'avais 14 ans à l'époque).
Si ça marche pas, au moins ça me sert à moi ! Et j'adore juste écrire, ça me ramène à mes souvenirs de skyblog.
Peu importe, au moins je me rends heureuse et le reste il suffit d'y croire pour le voir.
À la Lola qui relira ça dans quelques mois : je t'<3 grand comme ça.
Ă€ celle qui finit d'Ă©crire : profite fort.
Je t'aime.
TYVO
LK
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Miroir,miroir dit moi si je me trompe..
Je me rends compte que depuis que je pratique ma médiumnité, j'ai peur de mes ressentis de me tromper.
Lorsque j'ai voulu prendre soin de mon féminin, j'avais le sentiment que je pouvais me guérir mais qu'il fallait me montrer. D'ou l'initiation reiki, et aussi l'appel à avoir une thérapeute spécialisé. Par recommandation, j'ai accepté de prendre une personne pour faire un soin à distance, tout me disait que c'était ok.
Lors du premier entretien, je me suis senti bouleversé, je ne savais pas si c'était mes traumas qui ne voulaient pas se montrer ou si c'était la personne. J'ai ressenti une colère assez puissante alors que je suis de nature très calme. J''ai eu peur de ne pas m'être écouté et imposé. J'ai comme bloqué dans ce sentiment, heureusement j'ai une bonne gestion des émotions, par contre pas de mes ressentis apparement !
Elle m'envoie un message par la suite qui me rassure dans le protocole prévu avec les objets recommandés.
Viens alors le soin, premier à distance, je constitue mon autel et une belle ambiance. Ce soin a été très beau car j'ai pu voir beaucoup de choses, mon corps m'a parlé ainsi que mes ancêtres. J'ai vécu deux vies très dur ou j'ai appris à me guérir et à m'accepter. J'ai été très chamboulée après, mal de ventre intense et grosse fatigue.
Le jour suivant, on a fait le rdv de retour, j'ai hyper contente de raconter mon expérience puis très déçu de son retour.. On a pas vu les mêmes choses, elle m'a raconté les grandes lignes de mes apprentissages. Ce qui m'a déçu c'est qu'elle m'a dit de reconnecté avec ma joie, chose que je travaille depuis des mois déjà . J'étais blessé dans mon ego et surtout spirituelle car on fait que de me répéter que j'ai une énergie très haute et elle me donne des conseils comme fait de la danse.. J'étais en colère de m'être trompé de personne, comme si une personne ne pouvait pas être à ma hauteur.
J'ai accepté de pouvoir me tromper, puis est venu le vrai problème. Et oui, la joie reste le vecteur le plus simple et le plus beau pour monter en vibration et vivre cette incarnation la plus douce possible.
Pas besoin d'aller se percher dans les autres mondes, le bonheur est ici. C'est fou, car sur le papier je savais déjà tout cela. La vie nous remets toujours des petits obstacles pour nous prouver qu'on apprends tous les jours et qu'on doit surtout être attentif à nos émotions et nos pensées.
Par rapport à cette chamane, j'apprends que je ne laisserais plus de doute aux personnes que je choisi pour me guérir et accéder à mon énergie. Peut-être que le coté chamanisme n'est pas fait pour moi... à méditer..
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Luca m’a dit au revoir aujourd’hui
Et pour la première fois j’ai l’impression que je le perds, ou que je l’ai perdu
Je me suis tellement attachée à lui que c’est dur. En fait il m’intrigue, il est tellement….. fait de plusieurs mondes différents, à chaque fois il m’étonne
Et qu’est-ce qu’on s’entend bien. Ou.. qu’est-ce qu’on s’entendait bien. Il me manque déjà . Y’a des choses que j’ai envie de raconter à LUI. J’ai envie d’avoir son avis. J’ai envie de rire de choses avec lui. Y’a des délires qu’on a créé ensemble et des sujets sur lesquels je sais que je me marrais trop avec LUI. J’ai l’impression de perdre un amis et un amant. J’ai l’impression de perdre beaucoup. Je me sens un peu seule. Et un peu vide. Et j’aurai aimé savoir que notre dernier bisous serait notre dernier bisous. J’aurai aimé déguster particulièrement notre dernier moment de complicité. Si j’avais su que ce dernier câlin était le dernier. Je suis dégoûtée. Je crois que je ressens un petit chagrin d’amour, je crois que je suis triste. Je crois que tu comptes plus pour mon cœur que ce que ma tête veut bien l’entendre, que ce que mes angoisses et mes peurs sont ok d’accepter. Tu me manques. Et je suis deg de ne plus faire partie de ton cercle de complicité. Je suis dégoûtée de perdre ma place à tes côtés et de faire partie de ceux qui te verront évoluer. J’aurai voulu vivre cette vie que tu me promettais. J’aurai voulu rire aux éclats matin, midi, soir comme on le fait déjà , et faire l’amour intensément toute ma vie comme on le fait déjà . Tu m’as offert de merveilleux moments, ils guideront beaucoup de mes choix, feront longtemps partie de moi. Tu ne seras pas facile à oublier, et honnêtement, ce que je me souhaite dans ma vie amoureuse, quand je serai prête, c’est de rencontrer quelqu’un qui puisse t’égaler.
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L'homme Ă la ceinture d'avion
 L'homme à la ceinture d'avion
(100% histoire vraie)
J'essaie désespérément d'avancer sur un article qui parle de la plus belle histoire de ma vie, et celle bien entendu dans laquelle j'étais la plus épanouie sexuellement parlant, mais mon cerveau fait de la résistance.
Trop de souvenirs, trop d'Ă©motions, et je bloque.
Alors je viens ici vous raconter quelque chose de beaucoup plus léger, et sans doute de plus fou.
Petite mise en situation. Année 2008 (plus ou moins), j'avais alors 20-21 ans.
Avec ma nièce (qui est comme ma soeur puisque nous avons été élevées ensemble et avons à un mois près le même âge), nous sortions chaque semaine rue de Lappe, à Bastille.
Ah! Bastille! Ce fut mon quartier pendant plusieurs années! Il n'y a pas un bar dans cette rue dans lequel il ne se soit pas passé quelque chose de fou, ou de sexuel; parfois les deux.
A cette Ă©poque, nous avions nos habitudes dans le mĂŞme bar, mais impossible de me souvenir de son nom.
Nous y allions tous les mardis (jamais comme la plupart des gens me direz vous qui sortent entre le jeudi et le samedi). Nous ne cherchions pas Ă rencontrer quelqu'un mais Ă ĂŞtre entre nous.
En arrivant près du bar ce soir-là (en hiver toujours- je crois que l'été j'arrête de traîner dans les bars pour traîner dans les parcs et les piscines, ou même mon jardin...), deux jeunes hommes nous alpaguent dans la rue. Enfin surtout un. Qui m'alpague moi. Avec une phrase accrocheuse "Waaa ma belle on prend un verre ensemble?"
Ok. Ce n'était pas forcément la phrase du siècle je vous l'accorde. Mais il était beau. Il avait l'air défoncé (un air seulement) ou en tout cas pas très net. Et surtout. Il portait une ceinture d'un genre très particulier...une ceinture d'avion!
Bien sûr, je le questionnai immédiatement à son sujet "Ahah! Je l'ai volée!"
Ca m'a fait tellement rire! Qui se trimballe avec une ceinture d'avion à la taille si ce n'est un mec encore plus barré que moi!
Il me plut tout de suite. Il s'appelait Stan, et son ami Alvaro.
Stan était un jeune gars mince et pas très grand, mais avec un beau visage.
Il ne faisait que rire et sourire, et me regardait dĂ©jĂ comme sa future proie, ce que j'aimais particulièrement.Â
Tous les quatre, nous avons passé une trèèèès longue soirée ensemble.
A boire, à rire, à s'embrasser, à se caresser...j'avais très envie de lui.
Mais nous étions casés tous les deux. Malgré l'alcool, nous ne souhaitions pas aller plus loin, du moins pour cette fois. Lui comme moi. Ou alors ce n'était que moi, je ne sais plus.
Il me donnait vraiment pourtant très envie.Â
Vous savez, les papillons dans le ventre, tout ça.
Je le trouvais intriguant. Il parlait peu de lui. Et pourtant parlait beaucoup. Le genre de personnes mystérieuses qui vous donne envie d'en savoir plus.
Je ne connaissais rien de sa vie; et lui de la mienne. Mais c'était très bien comme ça.
Il me dévorait du regard. Et c'était réciproque. Nos baisers étaient torrides. Nos mains se baladaient sur le corps de l'autre.
Il était près de minuit et le bar était bondé. Mais nous étions seuls. On ne voyait plus rien ni personne, perdus dans les yeux de l'autre.
Je ne sais comment (mais encore une de mes idées à la con j'imagine), je demandai alors si quelqu'un avait un stylo.
Une fois ce dernier entre mes mains, je le donnai à Stan avec un sourire espiègle, tout en écartant les cuisses.
Il comprit immédiatement ce que j'attendais et se mit à glisser le stylo en moi et à faire des va et vient avec pendant un long moment tout en ne me quittant pas du regard.
En face, ma nièce et l'ami de Stan, Alvaro, se roulaient des pelles et ne voyaient strictement rien.
Le stylo n'était pas à lui, c'était celui de son ami. Qu'est-ce que nous avons ri quand il lui a redonné!!! Il ne comprenait pas pourquoi nous avions un fou rire complice.
Cette soirée s'arrêta là . Comme à mon habitude, je ne donnais jamais mon numéro.
J'imagine que si nous devons revoir quelqu'un, le destin le remet sur notre route plus ou moins.Â
J'ai pensé à lui toute la semaine. L'excitation ne passait pas. Je n'avais qu'une envie, le revoir.
Envie qui fut exaucée le mardi suivant. Nous nous retrouvions au même endroit, à la même heure. Tous les quatre. Lui aussi avait envie de me revoir et d'aller plus loin.
Cette fois, nous ne sommes pas restés longtemps dans le bar. Nous savions pourquoi nous étions là et ce que nous voulions.
Nous sommes sortis nous promener dans les rues alentour (près de l'opéra), ce n'était pas calme du tout et pourtant.
Ma nièce avait rejoint sa voiture avec son ami pour continuer leur séance de roulage de pelles. A l'époque, elle était encore très sage, bien qu'elle aimait sucer des chinois (ahah ne me demandez pas pourquoi!).
N'y tenant plus, je le suppliai de me prendre tout de suite.
Je trouvai alors un arbre et pris appui dessus, tout en remontant ma jupe.
Il déboutonna son pantalon et me pénétra sans attendre.
Nous avions l'air si fous! Enfin, après coup, j'imagine que la scène devait avoir l'air folle.
Baiser en pleine rue, avec des gens qui passaient (étant donné l'heure et l'endroit, j'imagine que ces personnes n'étaient pas tout à fait sobres), il fallait avoir un grain, comme dirait ma mère (mais que vient-elle faire là celle là ?!).
Au bout de quelques minutes, il me demanda de bouger car le regard des gens qui passaient le dérangeait.
Nous avons donc alors rejoint ma nièce et Alvaro dans la voiture.
C'était une voiture deux places, une voiture de société. Avec, vous l'aurez compris, pas mal de place dans le coffre...nous avons donc terminé notre rapport là bas. Oui, dans un coffre de voiture. Avec ma nièce et son ami à l'avant.
Il fallait vraiment être tordu pour faire ça!
Ca ressemblait vraiment à une scène de film de cul, il n'y avait là aucun sentiment et seule comptait la recherche du plaisir.
Je vous passe les détails (oui je suis chiante) sur notre petite levrette coffrale (ce mot n'existe pas, j'en suis bien consciente) et continue avec la suite qui a véritablement été une première pour moi.
Il se mit à paniquer. Déjà parce-qu'on avait baisé sans capote. Ben, fallait y penser avant.
Je le rassurai en lui disant que je faisais tout le temps des tests et que depuis le dernier en date, je n'avais eu personne à part mon amoureux (même si nous sommes d'accord, ça n'est un gage de rien).
Ensuite, il flippa car il venait de tromper pour la première fois sa nana.
Mais un vrai gros flip. Ca donnait "mon dieu, mais pourquoi j'ai fait ça? et qu'est-ce que je vais lui dire???!!" en se tenant la tête avec les mains et en gesticulant dans tous les sens.
Je l'attrapai alors par les bras, en le regardant dans les yeux, comme une maman aurait pu le faire et lui dis "Oh! tu te calmes!!! tu ne vas rien lui dire du tout! il ne s'est rien passé! oublie tout et reprends ta vie là où elle en était...ne gâche pas ta relation pour ça"
Il retrouva ses esprits, et se calma enfin.
Nous nous sommes dit aurevoir, et plus jamais nous ne nous sommes revus.
Ah Stan! et sa ceinture d'avion.Â
Il avait l'air d'avoir tellement confiance en lui et en ce qu'il faisait.Â
L'air de se foutre de tout et de tout le monde.
Pourtant, désormais je le sais, les gens se déplacent pratiquement toujours avec un masque, qui cache bien d'autres choses.
Parfois, on donne l'air d'être totalement désintéressé par quelqu'un ou quelque chose, mais c'est complètement l'inverse.
Et parfois, on a l'air d'être détaché de tout juste pour tenter de se convaincre soi-même.
Ici, il était amoureux le petit...j'espère toujours qu'il n'a rien dit et qu'il a continué sa vie comme si cette rencontre n'avait jamais eu lieu...
Quelle soirée! Nous en avons reparlé longtemps avec ma nièce...mais elle a toujours eu la décence de ne pas me rappeler la partie où Alvaro et elle ont assisté, malgré eux, à une scène obscène dans le coffre juste derrière ...
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L’histoire de mon ami Ramucho ! (216)
Intro Bonjour, aujourd’hui je veux vous raconter l’histoire de mon ami Ramucho !
J’ai un ami prédicateur parmi les gens du voyage qui m’a raconté son histoire, écoutez cela c’est passionnant ! (Fin de l’intro )
Mon ami Ramoutcho c’est marié en 1975 et vivait dans une caravane avec son épouse et son fils. Malheureusement pour lui il était toujours insatisfait de la vie
Il avait l’habitude d’être violent avec son épouse et souvent sans motif, mais, malheureusement, c’était assez habituel dans sa famille.
Au bout de 5 ans de cette vie, il était découragé, ne semant que la dispute et les mauvais coups autour de lui.
Ramutcho n’arrivait à dormir, travaillé pas sa méchanceté à l’égard de sa propre famille
Hors un jour, un ami gitan dans le village ok l’a invité à venir à une réunion chez des amis chrétiens et là pour la première fois, il se rend dans un chapiteau où des chrétiens se réunissent et chantent
06 Il écoute le prédicateur ok là il entend l’histoire de Jésus comment cet homme est venu du ciel de gloire pour s’abaisser et devenir un simple homme, un simple fils d’un charpentier d’un village.
Ce jeune homme tout en grandissant faisait la joie de ses parents, mais un jour il disparut lors de la grande fête à Jérusalem. Ses parents s’inquiétèrent et le cherchèrent durant trois jours et au bout de ces 3 jours, le retrouvèrent en train de parler aux grands d’Israël, les docteurs de la loi ; il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Voici, ton père et moi te cherchions ? Il leur dit: pourquoi me cherchez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ?» Luc 2 : 41-52.
Au fur et à mesure du message, Ramucho est intrigué était de plus en plus intrigué, il voulait en savoir plus davantage concernant ce jeune qui voulait s’occuper « Des affaires de Son Père »,. Connaître toute l’histoire de cet homme…
À la fin de la réunion, le prédicateur lui offre une Bible que Ramucho ramène dan sa caravane et se mt avec grand intérêt à la lire et au fur de sa lecture, il découvrit cet homme extraordinaire qui a donné sa vie pour chacun d’entre nous, sans rien n’en échange, parce que Jésus aimait tous les êtres humains, quelque soit leurs origines, leurs couleurs, leurs niveaux d’éducations.
Cette nuit, il ne trouvait pas le sommeil. Il ne peut s’arrêter de lire sa Bible
Aux premières heures du matin, il est assis en train parler à Dieu en lui disant si tu existes, révèle toi à moi ?
Je veux te rencontrer, te donner ma vie. Une grande lumière entra dans sa vie et lui montra toutes les erreurs, les péchés, les mauvaises choses qu’il avait faites et que Jésus sur la croix avait payé le prix de ces péchés et lui offrait une vie nouvelle. Il sut ce soir-là qu’il était né de nouveau. Il étudia la Bible pendant des années
C’est à cette époque que je fis sa connaissance.
Plus tard, Il devint évangéliste itinérant faisant connaître autour de lui combien sa vie avait changé depuis sa rencontre avec Jésus. Et souhaitant que le plus sache qui est ce Jésus qui a bouleversé sa vie en lui donnant une vie nouvelle, son caractère avait changé, de rancunier et de querelleurs il était devenu comme un agneau doux et aimant
Or, avant de devenir chrétiens, il se servait assez librement des produits des fermes environnantes.
Un soir en revenant d’une réunion, il prit un autre chemin et passa devant un élevage de volailles en plein air et facile d’accès.
L’envie de s’emparer de quelques poulets s’imposa fortement à lui, car ses revenus étaient bien minces.
Il arrêta sa voiture, regarda les volailles, Ramoutcho sourit puis repartit. joyeux d’avoir résisté à la tentation
Désormais, il ne pouvait plus se comporter comme il l’aurait fait dans le passé. Il loue le Seigneur, c’est moi qui termine Le disciple est appelé à vivre dans la lumière et à le montrer par sa conduite l’ouvre que Jésus a fait dans son cœur ! Quel merveilleux témoignage ;
Je cite les paroles de Jésus dans l’Evangile de Matthieu chapitre 5 et verset 16 :
"Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. ".
C’est en obéissant selon les commandements que Jésus nous a laissés, que je révèle la gloire de Dieu par ma vie. Que le Seigneur vous aide et vous bénisse. Amen !
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1er janvier
j'ai lu quelque part que cette année le 1er janvier était un full reset parce qu'on est lundi et y avait tout un tas d'autres paramètres que j'ai oubliés mais moi ce matin je me suis réveillée je me suis masturbée et puis j'ai pleuré sur le canapé en lisant le message de bonne année de r. qui me souhaitait plus de joie que jamais, il l'a répété trois fois, joie joie joie, et ça m'a fait pleurer qu'il sache à quel point j'en manque et à quel point elle m'est difficile d'accès. j'ai l'impression d'exsuder de la tristesse par chacun de mes pores et que mon incapacité à accéder au fun repousse les gens. je pleurais aussi parce que la personne la plus susceptible de m'apporter de la joie c'est lui justement. je lui ai répondu et puis je suis allée me promener sur la plage, j'ai pris des selfies avec la mer et je lui en ai envoyé un en mettant bisous de la mer et moi et puis j'ai passé la journée à y penser parce qu'il me répondait pas et c'est pas comme ça que j'avais envie de commencer l'année.
j'ai écrit les prémisses d'une nouvelle chanson en marchant sur la plage, ça c'était trop bien par contre, et les paroles n'ont rien avoir avec r. ce soir j'ai regardé the punk singer parce que je me rappelais que kathleen hanna parlait de la maladie de lyme dedans et si j'avais un seul regret à avoir dans ma vie c'est de pas avoir commencé à faire de la musique toute seule dans ma chambre et de chanter dans un groupe de punk en culotte sur scène quand j'en avais l'âge. parce que je suis trop vieille pour être kathleen hanna maintenant. j'ai quand même décidé que mon futur costume de scène serait tshirt-culotte-collants. à part ça, ma priorité numéro un cette année c'est d'écrire aux gens. reach out, proposer d'aller boire un verre, ne pas avoir peur du rejet, ne pas me dire que je suis un repoussoir, et essayer de m'entourer. l. de paris m'a écrit bisous lara aujourd'hui comme ça sans raison. les gens m'aiment ok.
hier soir j'ai mangé seule sur le canapé avec mon masque mon bol de chips et gaïa qui me tenait compagnie couchée à mes pieds parce que j'avais pas envie de rester seule dans ma chambre avec mes pensées. je me sentais tellement seule que j'étais contente de recevoir des messages de m. en espagne. mon seul plaisir de la soirée: voir f. apprécier ma playlist et chanter sur des vieux trucs en faisant des petits commentaires. il est tellement reposant après une semaine de b. et aller souhaiter la bonne année à la mer à minuit aussi.
2 janvier
ce soir j'ai regardé la suite de 1991 the year punk broke et le début de dig! le doc sur le brian jonestown massacre, j'ai envie de me repasser tous les documentaires de musique de mon disque dur, ce disque dur est une mine d'or j'avais vraiment bon goût avant. journée moins désespérée que hier, j'ai développé ma chanson, je l'ai chantée sur la plage, j'ai vu seul au monde en arrivant mais je l'ai esquivé en escaladant une dune je sais pas pourquoi, j'avais peur de lui parler. j'ai marché jusqu'au phare en chantonnant et j'ai vu le coucher du soleil sur la mer assise sur la plateforme en béton devant le phare avec les deux pêcheurs qui pêchaient rien. en regardant une mouette raser la surface dorée je me suis dit que je devrais recommencer à faire plus attention aux petites choses magiques. et arrêter d'être obsédée par mon téléphone.
en passant devant la vigie j'ai vu la terrasse sans le mûrier. hier h. m'avait dit qu'ils l'avaient coupé. mon mûrier. le mûrier qui me protégeait du soleil comme personne même au plus chaud de l'après-midi. le mûrier qui lisait mon journal par dessus mon épaule depuis mon adolescence. ce mûrier connaissait toute ma vie et maintenant il est parti.
3 janvier
je suis tellement obsédée par la musique que je suis même plus intéressée par mon livre, je veux pas être écrivaine je veux être chanteuse. dans the punk singer au début on voit kathleen hanna qui fait du spoken word et elle raconte qu'un jour kathy acker lui a dit why do you wanna do spoken word? nobody listens to those things, if you have things to stay and you wanna be heard you should start a band. dès qu'on est rentré j'ai pris une douche j'ai changé mes draps et j'ai écouté julie ruin l'album qu'elle a enregistré toute seule dans sa chambre à trente ans quand elle a arrêté bikini kill. elle a acheté un synthé un sampler et une boite à rythme et elle l'a fait. mais la toute première chose que j'ai faite en arrivant, avant de me doucher, c'est allumer mon téléphone que j'avais pas allumé depuis hier soir et quand j'ai vu que j'avais pas de message de r. je suis devenue légèrement mélancolique et je me suis dit que je pouvais pas continuer à le laisser affecter mon humeur comme ça, c'est pas tenable, j'en peux plus d'être triste.
j'ai réussi à me remonter vers la surface en écoutant l'album de kathleen hanna et puis je suis allée essayer ma nouvelle chanson au piano et j'ai mis des accords très basiques dessus mais il faut bien que je commence quelque part. c'est basique mais j'aime bien. la prochaine chanson que j'écris je veux faire un truc moins mélancolique. j'ai envie d'avoir cette résidence à la kufa rien que pour pouvoir utiliser l'argent de la bourse pour m'acheter un microkorg et un micro et une carte son pour tout brancher et je sais pas quoi encore. hier h. et f. sont passés nous dire au revoir pendant que j'écrivais des paroles dans mon carnet sur le canapé et f. m'a demandé qu'est-ce que tu fais? tes devoirs? et j'ai rigolé en disant oui parce que jamais de la vie j'aurais osé lui dire que j'écrivais une chanson, c'est pas trop un truc qui se fait dans la famille.
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Orange c'est orange
Chers lecteurs,
Comme Ă mon habitude, je vous Ă©cris depuis le coeur de la tempĂŞte.
Tout le monde se souvient de Pierre, cet ex/ami/sauveteur en tout genre?
Alors que beaucoup criaient au manipulateur, je m'aperçois que vous aviez raison.
DĂ©faut de fabrication de ma part peut-ĂŞtre, ou tendance Ă ne vouloir voir que le bon en l'ĂŞtre humain, je ne peux jamais penser que quelqu'un avec qui vous avez ce genre de lien peut en jouer volontairement.
Alors voici le dernier Ă©pisode de la saga qui mettra un point final Ă cette mascarade que j'Ă©tais visiblement la seule Ă ne pas voir pour ce qu'elle Ă©tait.
Lundi midi, une fois arrivée à Toulouse pour quelques jours, il me propose une bière chez lui pour voir l'avancement de ses travaux.
"Je te reconfirme, pas sûre que j'ai fini ce que je dois faire" lui répondis-je
"Ok, je prévois de la tisane au cas où" rit-il.
Et je ne sais pas s'il parle de vraie tisane ou d'une bouteille de Pessac-Leognan, mon préféré, tellement on a eu l'occasion de rire du sujet.
"Ok good j'arrive" lui dis-je à 19h, sans pression, notre relation ayant enfin basculé sur une friendzone plutôt tranquille quoi qu'occasionnellement perturbante.
Notamment quand il cesse de me parler pendant 15 jours parce que j'ai refusé qu'il vienne me chercher à la clinique après une deuxième opération, en sachant qu'il était déjà venu à la première, et que cette position m'avait mis très mal à l'aise.
C'est vrai quoi, dans les moments les plus vulnérables de ta vie, qui aurait envie que la dernière personne pour qui tu as eu de vrais sentiments mais avec qui ça n'a pas marché se place toujours en "sauveur/se"?
Personne.
Mais il l'a fait. Continuellement.
A un point oĂą non, je ne parvenais pas Ă m'ouvrir Ă qui que ce soit d'autre.
En crise de panique sur mon avenir, sur X ou Y chose, c'était la première personne que je pensais à appeler.
Ses mots, ses gestes, tout me laissait penser qu'il me connaissait "par coeur", qu'on se comprenait naturellement, sans avoir besoin de parler.
Et je me plantais. Lourdement.
Revenons donc Ă nos moutons.
Lundi 20h30, je gare Bobby, ma Harley, dans son allée et je toque à sa porte.
Quand il m'ouvre, il fait bon, presque chaud, et il me sourit en me disant qu'il a rallumé le chauffage spécialement pour moi parce qu'il sait que j'ai toujours froid.
Sympa sachant que c'est le genre de mec à vivre les fenêtres ouvertes en plein mois de décembre.
Mon regard se pose sur le plan de travail de la cuisine pendant qu'il me serre une Corona, ma bière préférée.
Sous mes yeux, je vois tout un chantier en cours, des petits toasts de Houmous, de guacamole, avec des petites tomates parsemées dessus.
Derrière, des aubergines au four.
Bref tout ce que j'aime, et l'opposé de sa diète habituelle.
"Mais t'as préparé tout ça sans savoir si j'allais venir?" je lui demande, étonnée
"Oui, je suis parti faire des courses toute à l'heure" me répond-il en me regardant droit dans les yeux
AH.
"Bon anniversaire Marie" rajoute-t-il en me prenant dans ses bras deux bonnes minutes.
Il me donne l'impression d'ĂŞtre son abri dans la tempĂŞte, justement.
Son lieu de paix.
Comme si de me serrer contre lui, d'un coup de baguette magique, ça allait tout guérir, tout solutionner.
Ok, déjà là me direz-vous, la frontière de la friendzone est bien bien borderline.
C'est pas fini.
Comme d'habitude, on se chamaille, on se chambre, on rit à gorges déployées de bêtises.
Je lui raconte ma soirée festival techno épouvantable de samedi, et il me dit "viens au Hellfest cette année, ça c'est notre ambiance".
On parle festivals, de mon expérience du Sziguet, et il me montre ses photos du Hellfest l'an dernier avec sa bande de gais lurons.
Jusque là ok, sauf qu'il me les montre en se collant à moi, qui suis assise sur la chaise haute de sa cuisine avec ma bière à la main.
Il est tellement près qu'on n'aurait pas pu faire passer de feuille de papier entre nous deux.
Je lui tapote le dos, et en mĂŞme temps je m'interdis tout geste de vraie tendresse, "been there, done that".
On échange sur le dernier Expendables, on chahute, je ne sais plus ce qu'il me dit mais il se moque de ma capacité à me blesser sans rien faire avec un sourire en coin, et ça part en "bagarre" qui me fait atterrir sur son dos.
"Tu peux dire merci, je suis un koala plus léger de 10KG maintenant" lui dis-je en riant, agrippée à son cou.
Il me maintient en place, veille à ce que je ne glisse pas en calant ma jambe contre son flan, et enfourne les aubergines en même temps, avant de me reposer délicatement au sol.
Bon ça, à la limite, je le fais régulièrement avec mes meilleurs potes mecs sans qu'il y ait la moindre ambiguïté.
C'est mon côté "garçon manqué".
Mais ça demande quand même une certaine confiance et proximité.
"On se fait un film en mangeant?" je lui demande, épuisée de ma journée.
"Allez feu" me répond-t-il en m'installant sur le canapé avec un énorme plaid (ma passion les plaids).
Je n'ai pas très faim, en revanche, et je me dirige vers le frigo pour nous attraper deux autres bières.
"NOOOON, pas le frigo" crie-t-il.
AH *bis*
Dans ma tête, il a positionné quelque chose qui risque d'exploser par terre en ouvrant la porte, et connaissant ma délicatesse légendaire, il préfère s'en charger.
"Okok, fais-donc"
Il me tend les Corona, que je décapsule avec une invention géniale, un marteau de Thor aimanté et équipé d'un décapsuleur.
Je suis Ă©bahie par ce truc et il me dit "c'est un petit artisan qui les fait, si tu l'aimes je t'en offrirai un pour ton anniversaire" me propose-t-il
"Trop cool merci!" lui répondis-je
C'est là que ça se gâte.
Posés là sous ce plaid incroyable, il m'ouvre ses bras et me sert fort contre lui, chimiquement parlant, ce genre d'étreinte déclenche la libération de plusieurs hormones qui font ralentir notre système nerveux et nous apaise.
A la façon dont il positionne ses bras autour de moi, le plus naturellement du monde, il me dit :"tout va bien se passer, je suis là , tu ne crains rien, tu peux te détendre" sans avoir besoin d'ouvrir la bouche.
Je me sens tellement détendue que je manque de m'endormir une ou deux fois.
D'un coup il se relève pour aller chercher la suite du repas, et je râle qu'il ait pété cette bulle qui paraissait intemporelle.
"Surpriseeee" s'Ă©crit-il en ramenant deux tartelettes Ă la framboise, healthy jusqu'au bout, dont une abritant une bougie pour moi.
"Encore bon anniversaire" me dit-il tout content que je n'ai pas grillé ce qu'il cachait au frigo, en allumant ma bougie.
"Ok je fais un voeux dans ce cas, mais vraiment fallait pas, ça me touche que t'ai préparé tout ça pour moi alors que j'étais même pas sûre de passer" lui dis-je en fermant les yeux avant de souffler dessus, aussi concentrée qu'on puisse l'être.
"J'ai froid" je rajoute, morte de fatigue.
"Ah non j'ai rallumé le chauffage spécialement pour toi, t'as pas le droit d'avoir froid!" rit-il
Qui fait ça? Qui met autant d'attention pour quelqu'un pour qui on n'a pas de sentiments?
RĂ©ponse: personne.
Il me reprend dans ses bras pour me réchauffer et à ce moment précis, je ne me pose pas plus de questions.
C'est là que son téléphone sonne et qu'un coeur s'affiche à l'écran, il monte rapidement prendre ce coup de fil cinq minutes, et je me dis que ça doit être son fils en vacances avec sa mère, mais en même temps ça pourrait très bien être quelqu'un d'autre.
Quelqu'un qui ne serait pas sa cousine si vous me suivez bien.
En soit, on est amis, on ne se doit rien, mais le niveau d'attention qu'il déploie systématiquement pour moi, ses gestes, ses mots, ses regards, je n'imagine pas qu'on puisse faire ça à son "ex, même si notre idylle a duré à peu près aussi longtemps que cette banane qui traîne chez toi, en étant engagé ailleurs.
Ce serait trop malsain, trop manipulateur.
Mon estomac me dit "attention", et je reprends mes distances avant de filer en vitesse Ă la fin du film.
Il a senti le froid, mais décide de tout de même me reprendre dans ses bras pour me souhaiter une bonne nuit, et je remercie le ciel d'avoir un très épais manteau de moto avec toutes les protections nécessaires, qui auront servi pour la première fois ce soir là .
Sur la route, j'ai un sentiment étrange qui ne me lâche pas, comme après un rush de sucreries, une redescente assez violente.
Je me repasse le fil de la soirée en faisant vrombir mon moteur, et j'en arrive à la conclusion, qu'encore une fois, non ce n'était pas purement amical, et qu'il fait tout pour garder sa place de numéro 1.
"Pas cool" je songe, mais encore ici, je ne peux pas imaginer qu'il le fasse "exprès".
Alors mercredi, au déjeuner en ville prévu initialement depuis un moment, je prends mon courage à deux mains après lui avoir fait la surprise de lui ramener deux stylos Halloween à coups de poings pour qu'il s'amuse autant que moi avec son fils, et j'aborde le sujet:
"Merci pour tout ce que tu as fait pour moi sur cette soirée, c'était vraiment adorable, et ça me touche..." entamais-je
"C'est normal" me dit-il en souriant
"Mais... il faut que tu arrêtes de faire ce genre de choses." continuais-je en le voyant se décomposer petit à petit
"C'est trop. Ca sort du cadre de l'amitié. Je ne veux pas te perdre, mais comment veux-tu, même si ma vie sociale est à zéro en ce moment que je laisse sa chance à quelqu'un qui aurait envie d'apprendre à me connaître, quand tu es aussi présent à côté" je baisse les yeux un instant en lui déballant ma tirade, soulagée
"Tu as raison. Quand tu es partie lundi j'étais en vrac. Et oui, j'ai des sentiments pour toi. Non amicaux. Mais je pense que tu es trop bien pour moi, et nos situations respectives en ce moment font que c'est compliqué, je ne me vois pas te demander de m'attendre, et j'ai peur que tu vois mon côté Grizzly, que tu t'enfuis encore et que ça me tue" me répond-il, les larmes aux yeux.
L'Ă©motion est palpable.
Je ne rĂŞvais pas.
Tout ce temps passé à me demander comment quelqu'un pouvait faire/dire tout ça à quelqu'un d'autre sans rien éprouver, j'avais raison.
Et je ne sais pas ce qui est le pire.
Avoir raison, ou la suite de cette conversation.
"Mais... mais... pourquoi me dire ça maintenant quand je suis enfin en paix avec notre amitié? Et ce coup de fil, je pense que c'était ton fils, mais tu te rends compte de ce que ça m'a fait? De la brutalité du rappel à la réalité de cet appel, que oui, la soirée était parfaite, qu'on peut difficilement en demander plus dans la vie, ce genre de moments de joie et de quiétude avec quelqu'un qui nous voit et qui nous comprend dans notre globalité, mais, ça pourrait très bien ne pas l'être et que ça doit se passer comme ça. Toi et moi avec quelqu'un d'autre" lui dis-je
"Ce n'était pas mon fils" répond-il d'un ton penaud, qui voulait absolument tout dire
Je n'en croyais pas mes oreilles.
Organiser une soirée aux petits oignons pour son ex/amie proche afin de tout faire pour lui montrer toute l'attention qu'on lui porte, tout en étant engagé dans une relation suffisamment longue pour qu'un emoji coeur soit apposé à côté d'un prénom.
Je n'ai pratiquement plus décroché un mot du repas.
"Tu ne dis rien, je suis désolé d'avoir passé la moitié du repas sur mon telephone pour prendre mes places pour le Hellfest" dit-il, rouge de honte.
Je ne répondis pas, tout en le regardant fixement, abasourdie, et furieuse.
Une colère froide, qui vous trancherait n'importe quoi en deux deux.
"Vraiment je suis désolé, je ne pouvais pas prévoir que ca tomberait pendant notre déjeuner, dis quelque chose s'il te plait" rajouta-t-il.
"A quoi cela servirait-il de mettre des mots là -dessus?" lui répondis-je
"Mais justement c'est pire quand tu ne dis rien, je vois ta tête" continue-t-il, toujours persuadé que c'est cette action précise qui me met hors de moi.
"Ce n'est pas de cela qu'il s'agit" lui rétorquais-je d'un ton cinglant.
"Je vois..." dit-il en baissant les yeux.
A ce moment précis, c'est comme si j'avais mis une porte blindée de 30cm d'épaisseur entre nous.
Le genre incassable qu'on voit dans les films de cambriolage.
Atterrée, j'ai du mal à réaliser que pendant tout ce temps, ses actions aient pu être"calculées".
Qu'il cultivait les graines de l'attachement et du doute de mon côté, à toujours se placer comme mon sauveur quand j'étais le plus vulnérable, tout en construisant quelque chose avec quelqu'un.
J'ai encore un peu de mal à réaliser que j'avais raison depuis le départ, et qu'il ait pu me manquer de respect ainsi qu'à sa "moitié" à ce point là .
Pompom sur la Garonne comme on dit chez nous, la semi-déclaration du déjeuner suivi du "je ne peux pas te demander de m'attendre", qui atteint un rare niveau d'indécence et de viol de tout sens moral envers la pauvre fille qui compose la deuxième moitié de sa relation.
Comme si ça n'avait pas d'importance, un détail insignifiant, un accessoire.
Je peux vous dire qu'à sa place, même si les deux restent horribles et déclencheraient de ma part une rupture immédiate, je préfèrerais de loin que mon mec ait légèrement dérapé en soirée totalement alcoolisé, plutôt qu'il ait mis autant d'effort, consciemment, pour son "ex".
Sans parler de cet aveu de sentiments, on ne peut plus déplacé dans ce contexte.
Mon café, je te l'ai avalé cul-sec, à m'en brûler la langue, sautant de ma chaise pour aller payer l'addition.
Attristé, mais pas surpris, il me suivit de près et vint se placer devant moi pour régler.
"Hors de question" lui dis-je, du même ton tranchant et déterminé.
Tendant ma carte bleue à l'accueil, ce dernier geste symbolique de mon indépendance, voulait dire "regarde-moi bien sous toutes les coutures tant que tu le peux, je n'ai pas besoin de toi, et tu n'es pas prêt de reposer les yeux sur moi".
En sortant je me suis éloignée si rapidement que j'aurais pu en tomber, maladroite que je suis.
Je ne supportais plus de le regarder, lui que j'avais mis sur un pied d'estale, lui qui me faisait toujours me sentir chez moi, aimée, comprise, entendue, n'avait pas plus de valeurs morales que Sadam Hussein, et je venais de le réaliser.
Parce que pour se servir à ce point des gens, de leurs sentiments, on ne peut être que vide à l'intérieur, dépourvu de conscience.
Dans la rue, à quelques mètres de chez moi, au téléphone avec l'une de mes meilleures amies, aussi choquée que je l'étais, j'ai fondu en larmes.
Pas de le perdre, mais de savoir qu'en parfaite connaissance de cause, en ayant compris qui j'étais, ce que j'avais vécu, la difficulté avec laquelle je laisse approcher quelqu'un d'aussi près, mes valeurs, ma bienveillance, et le soi-disant attachement éprouvé de sa part, il avait pu sans aucune difficulté me manipuler des mois durant sous couvert d'une âme torturée.
Je n'ai toujours pas les mots justes pour décrire ce genre de comportement, abjecte.
Je me sens violée dans mon intimité, dépouillée de quelque chose de précieux, vidée, mise à sac.
Par un dernier message, je vide mon sac et lui dis clairement que ce qu'il a fait est impardonnable, que je ne l'aurais pas fait Ă mon pire ennemi, et que oui, effectivement, je suis trop bien pour lui.
Pour une seule raison: je ne ferais jamais de mal Ă quelqu'un intentionnellement, je prendrais d'abord en compte les sentiments des autres avant les miens dans ce genre de situation pour faire ce qui est "juste".
Dégoûtée, je vois qu'il est de nouveau parti voir mes story (on ne se suit pas sur Instagram), balance le morceau à Drew, mon frère de coeur.
"Donnes-moi son numéro" dit-il
Quelques instants plus tard, il me rappelle: "Je viens de lui laisser un message vocal, il ne s'approchera plus jamais de toi"
"Merci mec" lui répondis-je, le souffle coupé, avant de le bloquer de tout ce qui était bloquable.
La leçon de cette histoire?
Toujours se fier Ă son instinct.
Et si quelqu'un donne tous le signes du orange, ce n'est pas rouge, ce n'est pas vert, c'est bien orange. MĂŞme s'il vous affirme le contraire.
Est-ce que ça va me faire reculer dans ma coquille?
Non.
Ce serait lui donner raison.
Il obtiendrait ce qu'il veut, c'est à dire que je reste loin de quelqu'un qui pourrait me donner ce que je mérite, et recevoir tout ce que j'ai à apporter.
Quelle qu'elle soit, cette personne me verra exactement telle que je suis et aimera chaque facette de ma personnalité.
La force comme la fragilité.
Elle valorisera ma loyauté, et ne me donnera pas de raison de douter.
Je le sais, je le sens, quand on est aussi sûr que je le suis de ce que l'on veut de la vie, d'une relation, on le manifeste suffisamment fort pour l'attirer à soi et on met tout en place pour aller dans sa direction.
Contre vent et marée.
Pour moi ça passe majoritairement par un nouveau calme en matière de dating, un examen minutieux de qui se trouve en face de moi, de ses valeurs, de ses projets, de notre alchimie, et de ce qu'il perçoit de moi ou pas.
Si ça match, et que les actions suivent des deux côtés, cet investissement mutuel sur un "pourquoi pas essayer et voir ce que ça donne?" se suffit à lui-même.
Tant qu'il y'a de la vie, il y'a de l'espoir.
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L'affaire des gode-michets et du parapluie transparent (ou la science des rĂŞves)
Un matin d’hiver un peu froid, Léa déambule dans les rues propres et anciennes du quatrième arrondissement de Paris. Elle est avec sa sœur. Non, elle est toute seule. Devant un immeuble de la rue Beautreillis où j’ai longtemps habité, elle tombe sur un carton dans lequel elle aperçoit deux gode-michets. Immédiatement elle pense « Tiens, quelqu’un se débarrasse de ses gode-michets ». Elle trouve ça un peu crade mais elle les récupère. Un gode-michet gratuit, même trouvé dans la rue, ça reste un gode-michet gratuit.
Courageuse mais pas téméraire, elle rentre chez elle pour les nettoyer à l’eau de javel, mais passe avant chez sa sœur. En arrivant dans la cuisine de cette dernière, elle voit quatre gode-michets en train d’être désinfectés dans l’évier.
« Le rêve s’arrête là  ». C’est ainsi que se termine la note vocale que Léa m’envoie un vendredi matin sur Whatsapp, ponctuée par un traditionnel « A ton avis, ça veut dire quoi ? ». S’en suit un long échange de mots et de notes où nous partageons nos ressentis pour éclaircir le mystère de ce songe fort original.
Léa me parle souvent de ses rêves et je lui parle souvent des miens. Elle m’a appris quelques techniques pour s’en souvenir, comme de les raconter en s’enregistrant. Cela donne lieu à des moments cocasses où je me retrouve seule face à mon téléphone à dire à haute voix « Et là , je mets le bébé de 10 centimètres de long dans un sac en plastique ».
Il faut dire que les rêves sont une source intarissable d’analyse et d’interprétation de ce qui se passe dans nos têtes. Un compagnon de toujours qui nous rend visite chaque nuit, avec des thématiques récurrentes : je perds mes dents, je suis en retard, je vois flou ; des versions ultraréalistes : je rêve dix fois de l’entretien d’embauche qui m’attend le lendemain ; ceux dont on est content de se réveiller : une soirée avec des toilettes en plein milieu du salon et je dois faire mes besoins dessus et devant tout le monde. Michel Gondry y a même consacré un film, La science des rêves, qui ne nous éclaire pas vraiment sur le sujet.
Mais revenons à nos gode-michets. Léa et moi nous creusons les méninges et allons chercher dans « la vraie vie » ce qui fait écho à cette situation. Même si je ne vis plus rue Beautreillis depuis longtemps, Léa a supposé dans son rêve que les gode-michets m’appartenaient et que je m’en débarrassais. On ne s’intéresse pas à cette partie, qui mériterait pourtant qu’on s’y penche un jour (l’inconscient de mon amie me voit comme une personne détentrice de six gode-michets et qui s’en débarrasse en les laissant en bas de chez elle, ok …), mais plutôt à celle où elle débarque chez sa sœur et, dit-elle, « découvre la supercherie », à savoir que celle-ci a récupéré quatre gode-michets, quand Léa n’en a eu que deux, sans même l’avoir informée de ce plan de folie. Il faut savoir que la relation entre Léa et Manon, sa sœur, connaît des phases et aléas que l’on pourrait qualifier d’intenses. Elles me convient régulièrement et contre mon gré comme observatrice de leurs règlements de compte d’ultra fin de soirée où s’échangent larmes puis déclarations d’amour.
Or il se trouve que Manon a récemment entamé un travail sur elle et décidé de « poser ses limites », aka ne plus chercher à faire toujours plaisir aux autres et plus penser à elle. Et quelques jours avant, elle a « accaparé » sans demander son avis à Léa une lampe dont leur grand-mère se débarrassait. Y a-t-il un lien avec le rêve ? Mais pourquoi des gode-michets ?
Moi aussi j’ai fait cette nuit-là un rêve dont je me souviens : je me trouve face à un monument ancien, il pleut et à côté de moi est assis un homme abrité sous un parapluie transparent. Un peu de force, je tente de m’abriter sous son parapluie. Il est bousculé, a du mal à se défaire de son air neurasthénique mais finit par accepter ma présence. Pas facile de capter ce message que mon inconscient m’envoie.
Heureusement, internet est une mine d’or pour décrypter la science des rêves. C’est très simple, il suffit de taper « interprétation rêve » ou « sens rêve », avec un petit descriptif du rêve en question. Google suggère systématiquement d’ajouter le mot « islam ». J’imagine que dans la religion musulmane, les rêves ont une grande importance. Je me demande quels résultats me seraient proposés si je tapais « rêve gode-michet islam », sans oser faire l’expérience. Concentrons-nous sur les parapluies.
Extraits de ce que j’ai pu trouver sur Dreamcatcher et Interpretation-reve :
« Rêver d’un parapluie est de bon augure, montrant la sécurité émotionnelle, la protection contre les mauvaises situations ».
« Voir un parapluie suggère que le rêveur peut être dans une situation difficile ou peut en rencontrer une bientôt ».
« Comme vous l’avez peut-être deviné à partir du mot « transparent », ces rêves suggèrent que vous serez en mesure de voir les moments difficiles qui viendront dans votre vie ».
« De tels rêves représentent que vous essayez activement de cacher ce que vous ressentez ».
« Si vous vous cachez sous un parapluie avec une autre personne, vous pensez probablement à cette personne comme à votre partenaire dans le crime. »
Si je résume : j’ai une bonne sécurité émotionnelle, un « partenaire dans le crime », je saurai voir les moments difficiles arriver dans ma vie, d’ailleurs une situation difficile arrive bientôt, mais j’essaie aussi de cacher ce que je ressens.
Bon… pas fifou.
Je pars dans ma propre interprétation et je la partage avec Léa : « Ce rêve signifie que je suis prête à accorder ma confiance et me blottir aux côtés de quelqu’un de transparent et d’intègre en posant mes limites et en partageant mes envies, puisqu’il refuse au début de m’accueillir puis finit par accepter ».
A cette analyse pleine de sagacité et d’auto-conviction, Léa répond « C’est marrant, moi je note plutôt le fait que tu as toujours besoin d’un homme pour te protéger, comme si tu avais peur de pas y arriver toute seule ».
Super.
Je ne suis pas trop avancée, mais je continue consciencieusement d’enregistrer les rêves dont je me souviens. Et je consulte toujours les sites d’interprétation. Dernièrement, je rêvais qu’un homme passant à vélo près de moi me pissait dessus sans que je puisse l’en empêcher. J’ai hâte de voir ce que ça signifie …
Pour info, Léa a raconté son rêve à sa psy qui en a donné une interprétation floue, sans même rebondir sur les gode-michets ! Nul.
Aide à la lecture : pendant tout cet échange entre Léa et moi, le mot "gode-michet" est prononcé "gode-michè"
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