#j'observe
Explore tagged Tumblr posts
Text
On ne le dira jamais assez, mais dans le chapitre "la culture du chef à la française", le mécanisme de "X équipe est en souffrance parce que Y, mais personne ne le dit aux chefs parce qu'ils devraient bien s'en rendre compte / ils sont forcément au courant", c'est juste... magique.
J'ai bientôt six ans derrière moi en tant qu'encadrante, et j'en suis à la quatrième fois où, malgré toute ma bonne volonté, je loupe tout les signaux annonciateurs d'une crise qui peut s'aggraver et j'ai des gens en face qui réagissent en mode "mais... tu ne le savais pas ?"
Ben... non.
Et à part une fois où il y a eu tout un tas de mécanisme de déni que j'ai du déconstruire, les trois autres fois, non, vraiment, j'avais pas capté.
#Océ bosse#c'est pas faute de me mettre en boîte régulièrement en mode je suis pas télépathe#et je veux bien qu'une partie de ce que j'observe soit magnifié#parce que l'équipe#et le management global#et tout le reste#mais qu'est-ce que ça met dans des impasses à chaque fois#genre mieux vaut prévenir que guérir mais si on te préviens pas ça marchera pas ?#vraiment ?#(et bien sûr qu'il y a aura des managers qui ont des mécanisme de déni dysfonctionnels voire abusifs)#(j'ai pas envie de faire de l'angélisme et de la solidarité de cadre de base)
1 note
·
View note
Text
J'observe ton corps qui se laisse deviner sous ton tee-shirt largement échancré. Il n'y a rien de plus beau qu'une intention cachée. Tes hanches se dessinent comme une douce aquarelle dans cette lumière ouatée. Tes seins je les devine sans les voir vraiment. La naissance d'une courbe suffit à l'évoquer. Ce tee-shirt ne pourrait rien évoquer de plus. Il est juste parfait. J'aime deviner sans voir. Découverte en promesse dans cette douce échancrure.
Paul… X
75 notes
·
View notes
Text
Je suis une amoureuse de l'amour. Je passe mon temps à romantiser ma vie. À voguer dans le passé. À me balader dans mes précieux souvenirs. Je chéris ma mémoire pour protéger mes souvenances. Le mécanisme du cerveau me fascine. Ce pouvoir de filtrer les aspects négatifs d'un traumatisme avec le temps ou même de le dissoudre entièrement. La vie m'a offert le cadeau de ressentir intensément, le monde appelle ça l'hypersensibilité. Il est vrai, que l'émotion me frappe comme les vagues sur le sable. Je suis un torrent, j'aime les détails et leur beauté. J'observe tout ce qui est transparent, imperceptible. J'oublie souvent ce qui est flagrant. Je trouve du réconfort dans les silences, je me perds dans les nuances. C'est à travers cette intensité que je me connais, que je découvre le monde et que je m'y ancre.
28 notes
·
View notes
Text
L'automne s'installe, oscillant entre pluie et soleil. Le vent fait déjà voler les feuilles à peine jaunies. Les jours ont bien raccourci. Le soir, j'allume des bougies et me blottis sous un plaid. Au petit matin, les premières lueurs du jour s'accompagnent du parfum du café, tandis que j'observe les grands arbres dont les nuances de jaune et de rouge changent jour après jour.
28 notes
·
View notes
Text
Les geckos n'ont pas l'instinct maternel. Dans la nature, ils pondent sur des feuilles des oeufs collants puis ils s'en vont et les bébés naissent avec suffisamment d'autonomie pour survivre.
En captivité, ils pondent leurs œufs là où ils se sentent bien et si on est dans une optique de reproduction, on prend délicatement les oeufs et on les met dans un incubateur où la température et l'humidité sont gérées, et au bout de 60 jours, on a des petites bestioles mignonnes, dont on a même pu choisir le sexe en variant la température pendant l'incubation.
Chez nous, ils mangent leurs oeufs parce que ça leur fournit une bonne dose de protéines. Je préfère leur donner une poudre proteinée réhydratée que des grillons vivants mais du coup ils manquent quand même de protéines et compensent avec leurs oeufs.
Sauf récemment parce que le terrarium devient un vrai biotope d'1 m³ avec les années et depuis quelques semaines, j'observe des générations de cloportes dont la majorité survit assez longtemps pour se reproduire. Mais beaucoup se font manger quand même.
Du coup les geckos ne manquent plus de protéines.
Du coup ils ne mangent plus leurs oeufs.
Du coup, un bébé est né et a réussi à se sauver car ses parents essayaient de le manger.
Du coup je l'ai isolé dans son petit terrarium perso dans le grand terrarium.
Et là il est en plein tête à tête avec sa mère.
21 notes
·
View notes
Text
@lenormand-cards-and-tarot
Désolée c'est en Français pour les autres, vous pouvez traduire avec Google.
Avec Pierre, on réfléchit à quitter ka France, c'est la 1ère fois que cette idée me traverse l'esprit.
En voyant les dernières réformes , la vente d'une partie de Sanofi aux américains dont le pdg est le mari de notre ancienne ministre des sports.
J'observe qu'on détruit nos derniers droits des citoyens français, on vend la France aux américains. Il y a un détournement d'argent public par nos élites.
Je ne vois pas d'épanouissement, je vous des problèmes financiers en restant ici.
Tu vis comment ces changements ?
9 notes
·
View notes
Text
Un simple regard en arrière suffit à me rendre compte du chemin parcouru
La solitude que je craignais est devenue ma plus grande amie
Celle qui me permet de me retrouver, libérée des masques, ainsi mise à nue
Et désormais, de plus en plus, je me choisi...
J'ai encore du chemin Ă parcourir, je ne crie pas victoire trop vite, je connais la puissance de l'ego
Ses stratagèmes et manipulations, qui sans cesse vous ramènent vers ce soi du passé
Mais désormais je sais...
J'observe, je ressens, et je sais qu'y céder serait idiot
Alors je respire, j'Ă©coute mon amie solitude qui m'apprend Ă ne plus me blesser
Je sors marcher, Ă©coute le chant des oiseaux, ressens les effets du soleil sur ma peau...
Je laisse ainsi vagabonder mes pensées
Bien souvent elles me ramènent vers toi et vers ce lien d'âme si beau
Je retrouve ainsi mon calme, ma sérénité...
Et je me sens si bien depuis que je me suis retrouvée
Alors je dis merci Ă la vie, pour tout ce qu'elle m'a appris
Pour ce voyage, ces rencontres, ces opportunités saisies
Jai confiance en l'avenir, je sais que tout arrive en temps et heure
Et que chaque jour, est un pas de plus vers le bonheur.
LPS
22.03.24
©tout droits réservés-2024
28 notes
·
View notes
Text
Le relent du tabac, l'effluve du café, un parfum de cuir ou de sental et mon coeur se retrouve heurté par ton souvenir, silencieux
Parfois j'observe la ville en songeant que tu vis, quelque part entre ces rues désormais inconnues
J'espère que tu souffres
et que tu ris
9 notes
·
View notes
Text
Il est vrai, que l'émotion me frappe comme les vagues sur le sable. Je suis un torrent, j'aime les détails et leur beauté. J'observe tout ce qui est transparent, imperceptible. J'oublie souvent ce qui est flagrant.
8 notes
·
View notes
Text
J'observe ton corps qui se laisse deviner sous ton tee-shirt largement échancré. Il n'y a rien de plus beau qu'une intention cachée. Tes hanches se dessinent comme une douce aquarelle dans cette lumière ouatée. Tes seins je les devine sans les voir vraiment. La naissance d'une courbe suffit à l'évoquer. Ce tee-shirt ne pourrait rien évoquer de plus. Il est juste parfait. J'aime deviner sans voir. Découverte en promesse dans cette douce échancrure.
Paul... X
71 notes
·
View notes
Text
On est le 9 octobre. Je me dis que les personnes qui sont nées le 9/10 étaient pas loin de la perfection, et vivront toute leur vie avec une marge de progression.
Je passe devant un parc. J'entends "Regarde!" et je regarde. C'est un enfant au sommet d'un toboggan. Sa maman ne regarde pas, alors il répète "Regarde!". Il me voit le regarder, alors je détourne le regard, et je continue de marcher. Combien de fois je n'ai pas regardé quand mon petit m'a dit "Regarde!" ? Qu'est-ce que je donnerais aujourd'hui pour regarder !
Je passe devant un café. J'entre pour demander à remplir ma gourde. Au pire si on refuse, ça me fera quand même un petit moment de socialisation. On accepte, c'est sympa. A la table près du comptoir, deux jeunes parlent de cul sans pudeur. La femme dit qu'elle prend ses accessoires BDSM sur materiel-medical.fr pas seulement parce que c'est moins cher, mais surtout parce que ce serait "plus professionnel". Je pense qu'elle est déjà dans un jeu de domination quand elle raconte ça.
Le mec qui l'écoute a une casquette. Je devine au fait qu'il la porte à l'intérieur qu'il la porte tout le temps. Il doit avoir les cheveux gras, ou les cheveux chauves, plus probablement un peu des deux. Sa casquette était rouge. Elle est rose. Le soleil l'a altérée autant qu'il a préservé sa peau. Tissu martyr.
On me rend ma gourde. Merci. Je ressors. L'eau est très froide. La prochaine fois, j'irai la remplir moi-même aux toilettes avec de l'eau tempérée.
Il se met à pleuvoir. C'est bien. Parce que c'était prévu. Ça mouille, mais c'est rassurant.
Mais il commence quand même à faire froid. Ça n'est plus tout à fait une pluie d'été. Je me dirige vers la gare. J'ai l'impression qu'avec l'automne qui vient, je vais passer de plus en plus de temps à la gare. Ma passion pour la botanique va en prendre un coup. A la gare, un gars joue du piano. Son look ne laissait pas deviner une telle sensibilité, il joue très bien. Je crois que je passe une heure à le regarder d'un peu trop près. Il me propose de jouer avec lui. Je lui réponds que je sais pas faire. Je m'installer carrément là . Il joue ensuite à quatre mains avec une autre personne qui l'écoutait, puis il lui laisse la place. Je regarde les mains qui se baladent.
Le lendemain, j'y retourne. Le pianiste est toujours lĂ . Il me salue. Je l'Ă©coute. J'observe ses mains.
Le lendemain, il n'est pas là . Le surlendemain non plus (je n'ai fait que passer, il faisait beau). C'est le lundi suivant qu'il revient. Il joue, je le regarde. Il me propose de m'apprendre. Je m'installe. Et je comprends que c'est une nouvelle passion. Une simple pression de mes doigts fait résonner un son magnifique dans toute la gare. C'est quand j'enchaîne les touches que le son est moins gracieux. Mais j'apprends vite, il me dit. Il veut m'apprendre. On a rendez-vous tous les jours de pluie ou les jours de froid. J'y passe plusieurs heures, à chaque fois.
Je sais que je m'accroche facilement aux hasards. C'est comme la fois où j'ai appris le Portugais pendant 2 mois, juste parce que dans la rue, j'ai entendu parler Portugais, alors que si ça se trouve c'était du Turc.
Je me passionne pour trop de choses quand je m'ennuie en ville. Si je passe devant une plaque de cabinet d'avocats, j'envisage la fac de droit. J'aperçois un laveur de vitre, je me scotche dessus jusqu'à ce qu'il ait parfaitement terminé de passer la raclette. Et même un peu après. Je voudrais apprendre à faire comme lui, je voudrais aspirer l'expérience de sa vie.
Je le dis à mon prof de piano, que j'ai l'organe de la passion bien développé, et celui de la persévérance tout atrophié. Je lui dis que ça va se finir comme ça. Si un jour de froid, je ne suis pas là , c'est que j'ai trouvé autre chose.
Maintenant, il me laisse jouer seule quelques morceaux. Il fait la quête avec son chapeau et me donne tous les sous. Il fait discrètement pour pas qu'on se fasse virer. Je mange très peu, je joue. Je perds du poids, mais au moins je joins les deux bouts.
J'arrive au pied d'un grand immeuble vitré de 4 étages avec ascenseur apparent. La porte tambour rejette un enfant qui dit "c'était la meilleure journée de ma vie à égalité". A égalité avec quoi ? Je me pose la question en levant les yeux pour contempler le bâtiment. Si ce que j'aime, c'est vivre les vies qui ne sont pas à moi, je serai bien ici. Au moins pendant l'hiver. Je me prépare à entrer à la médiathèque municipale.
5 notes
·
View notes
Text
J'observe ton corps qui se laisse deviner sous ton tee-shirt largement échancré. Il n'y a rien de plus beau qu'une intention cachée. Tes hanches se dessinent comme une douce aquarelle dans cette lumière ouatée. Tes seins je les devine sans les voir vraiment. La naissance d'une courbe suffit à l'évoquer. Ce tee-shirt ne pourrait rien évoquer de plus. Il est juste parfait. J'aime deviner sans voir. Découverte en promesse dans cette douce échancrure.
Paul… X
57 notes
·
View notes
Text
Je suis une amoureuse de l'amour. Je passe mon temps à romantiser ma vie. À voguer dans le passé. À me balader dans mes précieux souvenirs. Je chéris ma mémoire pour protéger mes souvenances. Le mécanisme du cerveau me fascine. Ce pouvoir de filtrer les aspects négatifs d'un traumatisme avec le temps ou même de le dissoudre entièrement. La vie m'a offert le cadeau de ressentir intensément, le monde appelle ça l'hypersensibilité. Il est vrai, que l'émotion me frappe comme les vagues sur le sable. Je suis un torrent, j'aime les détails et leur beauté. J'observe tout ce qui est transparent, imperceptible. Être avec moi, c'est être charmé par mon sourire, mon côté solaire et ne plus du tout me reconnaître lors des jours de pluie. Je suis une tempête. L'amour me transperce, il ne me fait plus vivre. Je disparais quand il arrive. Je rêvasse de mes promenades dans Paris la nuit, j'aimerais revenir à ces soirs où l'amour ne me terrorisait pas. Comment le moteur de ma vie a pu devenir la cause de mes insomnies, de l'angoisse qui me ternit ? Comment peut-il se confondre avec ses semblants, survenir dans mes cauchemars ?
31 notes
·
View notes
Text
J'observe les amoureux d'un regard attendri. Ils récoltent des baisers sucrés sur la bouche de l'être aimé, ils se font des promesses insensées et croient qu'ils seront toujours plus forts que le temps qui passe et l'adversité. Tout comme j'y ai cru aussi dans un lointain passé.
19 notes
·
View notes
Text
Printemps 1918 - Champs-les-Sims
7/10
Ici, le printemps est enfin arrivé. Si les enfants ne se sont jamais privés de jouer en extérieur, j'observe toutefois une mutation dans leurs façon de jouer, comme si j'assistais à l'éclosion progressive d'un bourgeon. Ils me paraissent de plus en plus adultes, et j'en oublie parfois que cela fait déjà douze ans que je les ai mis au monde. Me voici sur le point de devenir la mère de quatre adolescents aux caractères diamétralement opposés.
Transcription :
Marc-Antoine « Dis donc, tu t’en sors très bien ! Tu ne serai pas venue d’entrainer ici en cachette par hasard ? »
Arsinoé « Et comment j’aurais pu faire ça, dis moi ? »
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#sims 3#decades challenge#nohomechallenge#ts3#simblr#sims stories#Albertine Maigret#Eugénie Bernard#Marc-Antoine Le Bris#Arsinoé Le Bris#Cléopâtre Le Bris#Sélène Le Bris
7 notes
·
View notes
Text
Marcel (partie 1)
Oui, la prochaine histoire s’appelle Marcel parce que - fun fact - c’était son vrai nom de code à l’époque. J'ai voulu le garder.
On est en avril 2019.Â
Je travaille Ă Radio-Canada, dans la grande tour brune. C’est un jeudi, on est festifs et festives, mĂŞme si c’est plus morose qu’à l’habitude. On souligne le dĂ©part de notre collègue vers de nouveaux horizons.Â
Plusieurs personnes se joignent Ă la fĂŞte, dont un que je ne connaissais pas. Il travaille aux TI - y’a pas quelque chose de moins sexy dans mon livre Ă moi. Il s’appelle Marcel.Â
Y’est pas laid. OK, joins-toi Ă nous.Â
On se dirige en autobus vers le Yïsst, l’endroit de prédilection de notre cher collègue. Il a même un sous-verre à son nom là -bas. C’est sa place. On s’attable à la plus grande table de tout le bar. On n’arrête pas de joindre des petits carrés de bois à notre grande rallonge.
C’est la fĂŞte. On est lĂ pour passer un bon moment.Â
Les places, dans ces contextes-lĂ , sont cruciales. Avec qui tu vas ĂŞtre « pognĂ© » Ă jaser toute une soirĂ©e durant? C’est stressant. Direction banquette pour ma part. Je choisis toujours la banquette. Elle est coussinĂ©e, il va falloir qu’on m’extirpe de lĂ Ă 2h du matin. Il est 18h.Â
Marcel dĂ©cide de s’asseoir en face de moi. Bon, d’accord. I guess que je vais devoir parler d’informatique pendant 8 heures de temps? Qu’on m’apporte une bière et vite. Je demande la IPA la plus forte qu’il soit. 7% ? Parfait.Â
J'observe un peu Marcel. Il arbore une casquette d’un band de musique. Il porte une veste en jeans alors qu’il fait 3 degrĂ©s dehors. Y’a pas peur. Ou il ne connaĂ®t pas l’application de MĂ©tĂ©oMĂ©dia. Il a les yeux clairs, le regard douillet. Il est bien bâti, il m’a tout l’air d’un nounours. Je n’aurais pas peur de lui dans la forĂŞt.Â
Je suis près d'autres collègues Ă qui j’aime jaser. Ça va peut-ĂŞtre ĂŞtre plus smooth que je l’avais imaginĂ©. Iels semblent connaĂ®tre Marcel et sont content·es de le voir. Sont-iels juste poli·es? On verra ça.Â
On jase. De tout, surtout de rien.
Finalement, le Marcel, il connaĂ®t ben des affaires. Maudits jugements, me dis-je. J’suis vite sur la gâchette cĂ´tĂ© anticipation des fois. On se met Ă se parler directement.Â
On parle de Radio-Canada, des Ă©missions de radio. J’adore la radio. Surtout celle de la sociĂ©tĂ© d’État. Il connaĂ®t Aujourd’hui l’histoire, MĂ©dium Large, Plus on est de fous, plus on lit, La soirĂ©e est (encore) jeune. Il les Ă©coute religieusement. Je le crois. Il me donne assez d’informations pour que je sois en mesure de valider tout ce qu’il me raconte.Â
Ouf, ok. Je ne sais pas si c’est le dĂ©but de quelque chose, mais ma curiositĂ© est piquĂ©e. Elle dĂ©mange.Â
« As-tu un chum? », me lance-t-il out of the blue.
Woooohohoho, menute papillon!
Aussi, assumer mon orientation sexuelle juste de mĂŞme, me refroidit. MĂŞme si je suis excessivement attirĂ©e vers les hommes et que je rĂŞve Ă beaucoup de pĂ©nis la nuit, ce n’est pas une excuse.Â
« Non, je me suis séparée au début de l’année », lui renvoie-t-il. Je ne veux même pas savoir, c’est quoi de son côté. Je ne suis pas si intéressée, finalement.
Il me sens plus distante. Il tente de me repêcher. Il lance l'hameçon.
On se met Ă parler de musique. C’est un mĂ©lomane, un vrai. Je sens qu’il cherchait mon attention Ă plusieurs moments de la soirĂ©e, mais lĂ j’ai consommĂ© assez de bières pour ĂŞtre bien ballonnĂ©e et ĂŞtre assez parlable. Je me sens lĂ©gèrement sĂ©duite. Je change vite mon violon d’épaule.Â
On parle de nos goĂ»ts respectifs et tout s’assemble. La musique, le langage universel de l’amour. Je dis que je trippe sur Khruangbin, un groupe de rock psychĂ©dĂ©lique instrumental et il me rĂ©plique que c’est aussi un de ses groupes prĂ©fĂ©rĂ©s.Â
Shit. Ça me parle. C’est niche.
J’aime quand quelqu’un a les mĂŞmes rĂ©fĂ©rents. Merde, est-ce que je lui demande s’il a une blonde? Ă€ ce moment, j’assume qu’il est hĂ©tĂ©ro. Ou très attirĂ© envers les femmes. Les contradictions, des fois.Â
On s’échange des regards complices, on s’étouffe de rire en prenant des gorgĂ©es.Â
Nos collègues se sentent de trop auprès de nous. J’ai un TOC, hein. Quand j’obsède sur quelque chose, plus rien n’existe autour. Je sens une nouvelle obsession s’emparer de tout mon ĂŞtre. On se consume. Tout en consommant.Â
Il est 1 heure du matin et je commence à avoir faim. Je m’imagine en train de manger une délicieuse poutine chaude, avec des morceaux de soucisses dedans. Je ne peux plus être sur une banquette, faut que je sois dans mon petit 2 ½ du Plateau right now.
Je dis aux collègues, et Ă Marcel, que je quitte le navire de la boisson pour la chaloupe de la poutine.Â
Marcel dĂ©cide de partir au mĂŞme instant.Â
Ah ouais?Â
DrĂ´le d’adon.Â
On se fait la bise Ă l’extĂ©rieur et il me dit qu’il a apprĂ©ciĂ© me parler ce soir. Voyons, c’est donc ben fin. Je lui dis que c’est rĂ©ciproque et je le pense. Il est facile d’approche et a un bon sens de l’humour. On dĂ©cide d’échanger nos numĂ©ros. Wow, j’étais en première date sans le savoir.Â
Je retourne chez moi, heureuse. Je baigne dans le bonheur et le gravy. Qu’est-ce que je pourrais demander de plus?
Marcel me texte.Â
« Vraiment belle soirĂ©e. Merci pour tout. »Â
Je suis comblĂ©e. Quelle gentillesse. Ça me fait vivre de belles Ă©motions. J’ai envie de saupoudrer un peu de dopamine sur ce texto.Â
« Veux-tu qu’on continue de se jaser sur mon balcon? »Â
« Je m’en viens. », rĂ©pond-t-il.Â
Je ne suis pas prĂŞte de me coucher, mettons.
2 notes
·
View notes