#j'ai perdu mon corps
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harrycosmo · 8 months ago
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I Lost My Body (J'ai perdu mon corps) is an animated French movie from 2019 that follows an episode in the life of a young Maghreban called Naoufel who lives in Paris. To me, he seems to be autistic (neurologically hypersensitive).
Naoufel is clumsy and chaotic and works as a pizza delivery guy. One evening, he arrives half an hour late and the pizza is a mess. Over the intercom, he speaks to the woman who’s been waiting for him and they end up having a conversation that just keeps on going, perhaps because Naoufel is honestly dejected rather than defensive and the young woman, Gabrielle, is very direct.
Naoufel lives with his derelict uncle and horrible cousin because his parents died in a car crash when he was a child. He’s lonely, passionate and obsessive enough that Gabrielle hanging out with him over an intercom is enough for him to decide to track her down at the library where she works.
Following her on the metro, he watches as some other guy sits down next to her, wishing that was him. This made me think of a scene in this Flemish movie from 2007 called Ben X, in which Ben, who is autistic, tracks down his online gaming friend ‘Scarlite’ and just sits next to her on the train. For him, it’s a profoundly wonderful experience.
Having followed her all the way back to her apartment, Gabrielle spots Naoufel peering into her uncle’s carpentry studio and confronts him. He pretends to be interested in a piece of paper advertising for an apprentice and manages to get hired by the uncle and moves into an apartment in the same block. Because they now run into each other regularly, he can get to know her. This kind of behaviour always prompts the nastiest people to cry out ‘Stalker!’. What Naoufel is is a romantic fantasist, but his devotion is unlikely to be reciprocated and may not even be tolerated.
In their first conversation over the intercom and then later when they have a chat at the library, Naoufel learns that Gabrielle longs to visit the North Pole and dreams of living in an igloo, so naturally he starts building her one made of wood on top of her building using the skills he’s acquired from training as a carpenter. His focus is on making her dream come true because his dream is her.
He brings her to the igloo and shares an idea he has that you might be able to change your fate by doing something extreme that you wouldn’t normally do, like jumping onto a crane. He then reveals to her that he’s the pizza delivery guy from before. It’s a bit heartbreaking when she’s angry with him for his elaborate covert pursuit of her but she does have a point that he was using her uncle, who is unwell, to get close to her. This is a shattering blow that sets off a chain of events that culminates with him accidentally cutting off his own hand with a motor saw.
Another autistic trait of Naoufel’s is his heightened appreciation of sounds. In flashbacks to his childhood, we see him recording all sorts of noises on a device given to him by his parents before they died. At night, he listens to recordings of his parents’ voices.
Throughout the movie, the scenes of Naoufel’s hard life and pursuit of Gabrielle are intercut with scenes of his severed hand escaping from a laboratory and making its way across Paris on a quest to reunite with its body. When the severed hand finally gets back to Naoufel, it’s unable to re-attach.
It’s not a movie that leaves you with much hope for the fulfilment or even survival of someone like Naoufel who is weighed down by so much loss and regret. A bit like Jen throwing herself off Wudan mountain at the end of Crouching Tiger Hidden Dragon, Naoufel makes his leap onto the crane. Also, Gabrielle hasn’t lost her fondness for him - he did pick a nice girl. These are the few crumbs of hope that the movie leaves you with.
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dramasetter · 2 years ago
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filmmakere · 2 years ago
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I Lost My Body/ J’ai Perdu Mon Corps (2019)
Directed by Jérémy Clapin
Lead Animator Julien Belloteau
Staring: (French)  Hakim Faris,  Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao,  Alphonse Arfi (English) Dev Patel, Alia Shawkat, George Wendt, Tucker Chandler
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woodtoc · 4 months ago
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mydarkapron · 8 months ago
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I LOST MY BODY | J'AI PERDU MON CORPS, 2019
Jérémy Clapin
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ariesfelis · 6 months ago
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TEXTES FRANCAIS POUR VOS CREAS
quelques idées de texte pour agrémenter vos créations graphiques (ou tout ce que vous voulez en fait), la liste a été constituée avec des paroles d'artistes francophones dans divers styles musicaux, rdv en fin de post pour trouver les crédits !
je risque de rajouter souvent quelques petites idées de ce que je trouve cool au fur et à mesure (y'en a jamais assez). ❤️❤️
tw langage vulgaire et cru
màj : 05.12.2024
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aimer d'amour • besoin de t'aimer • aimer comme moi je t'aime • quand le soleil s'endort • en face de l'interdit • la nuit gardera nos secrets • vois tous ces visages • j'ai fumé mes doutes • j'ai trouvé mes alliés • c'est pas une question d'oseille • jusqu'à perdre ma raison d'être • entre mes cris se cachent des mots • rêver j'en ai l'habitude , changer d'altitude • me libérer de ma lassitude • l'insolence des gens heureux • accroché à ma solitude • je m'invente des histoires • on se moque • tu es ma chance • entre mes deux cuisses y'a la porte qui mène les âmes dans le monde des humains • appelle-moi madame • j′suis bien plus qu′un homme • ne supporte pas de me voir reine • madame • j′aime pas les gens • la rage et le feu • idées de merdes • envie de lécher ces câbles électriques • j'ai ces bruits dans ma tête • j'ai perdu la tête • quoi qu'il advienne • mon cœur est stone • l'amour me fait mal au corps • me me quitte pas • des liasses de regret • rien à prouver • les putes comme moi portent les rêves des hommes • avant que je me fane • poser mes lèvres sur les tiennes • petit coeur gris • tu m'as volé • j'mennuie d'son sourire • nuit sans soleil • piégé mon âme • mots craintifs • gravé en moi • filer les étoiles • je cours sans raison • laisse passer l'orage • n'aie pas peur des flammes • ici tout brûle d'un feu de paille • fini le temps des poètes • que des mélo-mélo' dans ma tête • mais mon rêve ma chérie, c’est de me perdre dans tes yeux bleus • coma idyllique • je suis un amoureux du vice • goûter l'atmosphère • au fond je crois que j'agonise • madame • j'temmerde • narcisse • injecté • la pire des bénédictions • la plus belle des malédictions • le passé qui te suit te fait la guerre •
PETiTOM (aimer d'amour, afterglow, alliés, monnaie, I forgot, what is love ?) ; Molière l'opéra urbain (rêver j'en ai l'habitude, on se moque) ; Morgan (madame, phobie d'impulsion, j'temmerde) ; Yseult (corps, I LOVE YOU, rien à prouver, sans raison) ; Solann (rome, narcisse) ; Pablo Vittar, Yseult & Sevdaliza (alibi) ; Thérapie TAXI (salop(e), coma idyllique) ; Stromae & Pomme (ma meilleure ennemie).
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clara--bouh · 10 months ago
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maintenant il y a un journal du corps et un journal de l'esprit (avec le végétal). ça m'aide grandement pour organiser mon intériorité. j'apprends à ressentir ce que je ressens et faire une place pour tout ça. il ne faut pas que la forme soit plus importante que le fond sinon c'est creux. c'est la reliance que j'ai perdue et que je veux retrouver.
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orageusealizarine · 3 months ago
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau écrire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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camisoledadparis · 24 days ago
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saga: Soumission & Domination 380
Dernier trimestre à Berkeley -Marines/1
Quand Robert (un pote d'art martial) m'a dit que Donovan son Navy-Seal de frère souhaitait me revoir une dernière fois avant mon départ, j'ai bien évidemment accepté l'invitation !
Quand j'arrive avec Robert à la propriété de leurs parents, je suis surpris de voir que Don n'est pas seul. Une masse de même nature est à ses côtés. À peine descendu de voiture, il me serre dans ses bras à m'écraser avant de me présenter son pote.
J'avais bien deviné c'est un de ses collègues, de ceux que mes deux " espions " avaient côtoyé.
Robert me laisse avec eux, ayant un plan avec ses potes.
Désolé on ne se saute pas dessus direct !!
Je fais connaissance avec l'autre invité du WE. Chad sait déjà que je suis l'employeur officiel des deux petits Français qu'ils avaient eu en formation l'an passé et juste que je sais me battre intelligemment d'après Don.
On papote situation internationale, il me demande ce que deviennent ses deux connaissances. Sans dévoiler les détails que je n'ai d'ailleurs pas, je lui explique l'exfiltration qu'ils venaient d'opérer sur le terrain Syrien. Quand il apprend le sacrifice qu'ils avaient dû accepter (viols, lavage de cerveau...), il me dit que c'était évidemment pour cet aspect-là que leurs supérieurs les avaient choisis. Ils étaient sûrs que mes deux escorts avaient la solidité psychologique pour passer ces épreuves. Il ajoute que c'est avec ce genre de capacité qu'ils leur étaient supérieurs à eux simples brutes super entrainées.
La conversation dérive sur le fait que je sache me battre et plus que bien selon Don. J'explique comment j'en étais venu à me former aux différents sports de combat et comment j'avais, sous la houlette de Jona, essayé d'intégrer les différents avantages de différentes disciplines. J'explique qu'aux dernières vacances, Jona nous avait appris de nouvelles attaques bien vicieuses en provenance du moyen orient. Là j'intéresse vraiment Chad et Don. On se retrouve rapidement en boxer dans le garage transformé en salle de sport. Echauffements, petits passages à soulever les barres et bien chauds on se confronte. Quelques passes et clés, Chad estime mon niveau. Il est impressionné, enfin pour un simple civil ! Comme Don il me domine de la taille et de son poids. Mais j'arrive à placer une des nouvelles attaques qui le met au tapis sans qu'il n'ait vu le coup venir. Je sautille autour de lui narquois. Ça me vaut de me retrouver à ses côtés, mis à terre par un simple fauchage de jambes.
Je n'ai pas le temps de me relever qu'il se couche sur moi. Je me cambre, essaye de le faire glisser de côté mais c'est peine perdue. Bras et jambes écartés, il résiste à mes tentatives de retournement.
Ok, je cède et cesse de résister, espérant ainsi qu'il se relâche et que j'arrive enfin à me dégager. Mais il n'est pas né de la dernière pluie et reste vigilent.
Comme sa tête est juste au-dessus de la mienne, j'essaye de le déstabiliser autrement. Je tente une pelle. Évidemment elle est acceptée mais toujours sans me relâcher. J'ai juste le plaisir de sentir contre moi grossir, grossir et grossir encore sa bite. La mienne durcit à son contact mais je sens bien que, là aussi, je ne joue pas dans la même cour. Don ajoute son poids en couvrant on collègue. Je dois bien avoir 200Kg qui m'écrasent. Ça ne dure pas car Don attrape Chad par les épaules et roule sur le côté pour me dégager. Je m'accroche à Chad et me retrouve en position dominante de l'empilement de corps. Ma main glisse vérifier l'état de Don. Il est comme nous raide comme une barre d'acier.
Comme il retient toujours Chad, je glisse en arrière pour vérifier avec mes yeux ce que mes abdos avaient subodoré. Son boxer blanc réglementaire est distendu par une bite dans les 23x7 au moins. Le gland est moulé mais la salive que j'ajoute en le prenant en bouche, colle encore mieux le tissu. Un beau gros gland rond avec une collerette intéressante !
Chad se laisse mettre nu sans résistance. Le boxer cachait un service trois pièces de toute beauté. Pubis blond tondu aussi court que ses cheveux, surplombant un sexe droit, bien gonflé de sang légèrement plus large aux deux tiers à partir de son gland qui comme je l'avais deviné au travers du boxer présente une forme bien ronde avec une couronne marquée. Les couilles sont rasées de frais. Bien qu'imberbe de torse, les aisselles du monsieur sont rasées elles aussi mais pas ses jambes sur lesquelles poussent quelques poils blonds aussi.
Je n'attends pas, j'enfourne la beauté qui n'attend que ça. Une déglutition et il passe ma glotte jusqu'à ce que ses poils pubien me fassent une moustache. Il ne peut retenir un rugissement de plaisir. Je l'entends dire à Don qu'il sait maintenant d'où venait le professionnalisme des deux petits français (allusion à mes deux escorts).
De mon côté la présence étouffante de son gros gland me fait bander à mort (le cas si je ne recrache pas ça !!). Sous lui, Don se tortille et dégage lui aussi sa bite qu'il pousse entre les cuisses de Chad. Pour le remercier d'avoir invité Chad, j'alterne ma pipe, suçant avec gourmandise les deux glands. Ma salive coule le long de la hampe de Chad, sur les couilles et entre ses fesses.
Pour savoir à qui j'ai affaire, quand je le suce, je pousse la bite de Don entre ses fesses. Don ne se retient pas et joue du bassin pour lustrer son gland entre les fesses de son pote. Pas de mauvaises réactions, j'en conclu avoir affaire à un des Navy-Seal homo de la troupe qui avait entrainé mes recrues.
Pas de pénétration, nous sommes " nus ". Chad se redresse le temps de m'attraper et de me soulever comme une plume avant de me poser en 69 au-dessus de lui.  Il suce aussi bien que moi et mes 20cm plongent entiers dans sa bouche. Sa bite, dans ce sens, me pénètre plus facilement et je vois que Don continu à s'astiquer contre la rondelle de son pote.
Bien excités et les sexes luisants de salive, nous passons à une pipe circulaire. Je pompe Chad qui pompe Don qui me pompe. Rapidement la langue de Don trouve ma rondelle et s'ingénie à la recouvrir de lubrifiant naturel au dehors comme au-dedans.
Quelques minutes plus tard il me pénètre sans que ma bouche n'ait lâché son " os ". Je ne peux m'empêcher de lâcher un gémissement de plaisir vite coupé par le gland de Chad. Je me laisse limer quelques instants avant de me dégager et de me retourner. Chad se couvre vite et gentiment me laisse faire le travail. Don assiste en spectateur intéressé par mon approche.
Je recule et stoppe dès que je sens le gros gland de Chad sur ma rondelle. Je me sature les narines de poppers et d'un petit recul bref, fait pénétrer les premiers cm de Chad dans mon cul. Waouuuu putain d'effet. Ma rondelle se referme juste derrière la couronne emprisonnant la belle boule que forme son gland. Chad attend patiemment que je me rapproche de lui. Nouveau dosage au poppers et je recule encore. Je prends mon temps. Mon anneau m'envoie des ondes de plaisir au fur et à mesure que ses 23cm avance en moi. Je suis presque étonné quand mes fesses buttent sur son bassin. À partir de là ce n'est plus moi qui ai maîtrisé la chose.
Ses grosses mains sont venues me prendre par la taille et je suis devenu un jouet entre elles. Quel pied !!! Ballotté dans toutes les positions possibles, mais reste toujours plein de sa queue vibrante, je ne suis plus que jouissance pendant la demi-heure qui suit. Je passe par quelques " embrochements " de mes deux extrémités pour le plus grand plaisir de Don.
Chad me fait jouir et je jute alors que dos contre son torse, mes jambes enroulées avec les siennes et mes bras en arrière accrochés à son cou, alors qu'il est debout, il arrive à me soulever et me laisser retomber sur sa bite de malade. J'en mets partout n'ayant aucun moyen de maitriser mes éjaculations. Quand il me pose au sol, je n'ai même plus la force de me redresser et reste à plat ventre. Je reçois alors sur le dos le jus brulant de Don puis celui encore plus chaud et abondant de Chad.
Il nous faut à tous les trois une petite demi-heure pour s'en remettre et aller aux douches. J'ai encore les jambes en flanelle et ils me soutiennent sous les jets d'eau. Don nous passe des jock-strap propres alors que nous finissons de nous sécher. Ses parents étant absents, nous pouvons nous balade comme ça dans toute la maison. Petite collation roborative et nous reprenons le chemin de sa salle de sport. Nous passons les deux heures qui suivent à, pour moi, expliquer les attaques et parades apprise au retour de Jona et en apprendre encore plus sur les techniques américaines. On discute aussi, Chad est amusé de savoir que tout mon petit groupe d'escort possède quasiment mon niveau. Il nous dit qu'il ne doit pas falloir nous faire chier quand on se balade.
Je lui explique notre altercation aux 24h moto. Il connait le coup que j'ai utilisé. Quand le mec est tête nue, c'est le moyen le plus rapide pour le mettre hors d'état de nuire. J'ajoute que ça calme aussi les potes du mec. Rires de mes deux Navy-Seal.
Robert passe. Il nous dit s'être levé une minette et qu'il repart conclure dès ce soir. En riant, il nous dit que de toutes les façons, il n'allait surement pas nous manquer.
Réponse du grand frère : " à moins que tu n'ais envie de nous donner ton petit cul, ce sera le cas ".
Rires de nous quatre.
Au diner nous parlons taf. Ils sont curieux de savoir comment j'en suis arrivé à diriger une boite d'escort mâles. Je les amuse plusieurs fois avec des anecdotes sur mes premières prestations personnelles. Ils hallucinent quand ils apprennent que je vis réellement avec 4 mecs à la fois. Et Don s'amuse à ce que j'ai un petit côté Bi.
Chad, lui, l'est plus par le recrutement de Jona et François par mon client DGSE. Il sait, de source sûre, que leurs propres services de renseignements ont aussi ce type de recrues. Mais n'avaient pas encore eu vent qu'ils aient pût aller aussi loin sur les théâtres d'interventions. Ils servent plus pour mener des chantages sur les hommes visés par leur direction du renseignement. Je me récrie que Jona et François sont des hommes d'action qui sont homo et non l'inverse, ce qui explique cela. Il en convient.
Sans dévoiler de secrets, ils me racontent certaines de leurs sorties, principalement en Amérique centrale et en Colombie dans le cadre de la lutte contre les trafiquants de drogue. Malgré leur entrainement, il leur est arrivé de se faire quelques frayeurs sur le terrain. Et comme ils me disent, eux n'étaient pas en immersion !   
Petite période de digestion, on mate les infos à la TV tout en commentant l'actualité. Les primaires ont commencées et les remarques des deux militaires ne sont élogieux pour aucun des deux camps.
Chad me dit qu'il est temps de faire nos étirements et de se préparer pour la nuit. Je m'interroge sur ce qu'il entend par là. Don, lui, le sait. Sur les tatamis de sa salle de sport, nous passons une bonne demi-heure à allonger nos muscles maltraités dans l'après-midi. Pour certains, nous nous entraidons afin de forcer plus. Alors que je pense que c'est bon, ils passent au massage. J'y ai droit en premier et tous les deux s'occupent de moi. Je me laisse faire. Ils terminent ce que les étirements avaient commencé. Leurs mains couvertes d'huiles parcourent mon corps de la tête aux pieds. Même avec João et Clem je n'avais atteint ce stade de décontraction. Je suis décontracté sauf de la queue. On ne se refait pas. Le massage évolue vers une dimension sexuelle. Ma bite luisante glisse dans leurs mains et ma rondelle s'ouvre sous leurs doigts. Je suis trop bien. Mon excitation monte encore et j'en veux plus.
Je pousse Chad sur le dos, l'enjambe et Don a juste le temps de recouvrir sa bite d'une kpote que je me l'enfonce directe au fond de moi. Un gros soupir de contentement m'échappe. Je le monte façon course à Vincennes. Mes cuisses bossent et me brulent à faire pistonner mon cul sur sa grosse bite.
Mais j'en veux encore plus. Ils m'ont super bien préparés. Je demande à Don de venir rejoindre son pote. Il comprend de suite et aussitôt recouvert d'une kpote, il me plante son gland dans le cul. Malgré toute mon excitation, je la sens bien passer cette deuxième bite. Don s'en aperçoit et va pour ressortir. J'ai juste le temps de passer mes bras derrière moi et de lui attraper les fesses pour le retenir. Je me fais défoncer grave mais c'est trop bon. Chad m'attrape la tête et me roule des patins pour ralentir ma monté en jouissance. Enfin c'est ce qu'il croit et ça marcherait s'il était tout seul à me limer la rondelle. Malgré son baillonnage par ses lèvres et sa langue qui m'envahi la bouche, j'arrive à gémir encore sous le limage de Don. Il s'aperçoit aussi que ça ne sert à rien vu que sa queue se fait frotter par celle de Don sans arrêt. Il laisse aller et 15mn plus tard c'est une triple jouissance simultanée. Mes deux GI remplissent leurs kpotes alors que je recouvre les abdos et les pecs de Chad de ma production.
Je sens leurs retraits autant que leurs pénétrations. Don est impressionné par le volume de sperme contenu dans sa propre kpote. Il nous dit n'avoir jamais juté autant depuis sa première branlette d'ado. Chad est mort de rire à la sortie son pote.
Je me couche sur lui et tant pis pour mon sperme qui nous colle. Il passe son gros bras droit dans mon dos et me serre avant de me glisser assez bas pour que Don n'entende pas (il s'est levé pour aller se doucher) " good fuck little frenchie, you're a real bitch " en américain dans le texte !
Nouvelle douche, prise entre ces deux montagnes (1m95 chacun). Je me laisse me faire sécher et porter jusqu'à la chambre de Don que nous partageons pour la nuit.
Le sommeil nous attrape vite, ce qui n'empêche pas Chad de profiter de moi en pleine nuit. Je me réveille, il fait noir et ma rondelle est déjà envahie par sa grosse bite. Il s'y est pris en douceur et je n'ai repris conscience qu'une fois son gland bien au fond de moi. En cuillère, sans grands mouvement il me pilonne. C'est totalement différent de l'assaut en règle de la soirée, il y a limite une certaine tendresse. Je tends la tête en arrière et sa langue vient au contact de la mienne. Grosse pelle sans que son bassin ne cesse ses mouvements. Don dors toujours. Je suis maintenant bien réveillé et il me faut du plus viril ! Je me dégage et on part s'enfermer dans la salle de bain. La porte tout juste refermée, il me pousse en avant. Pour éviter la chute je m'appui à la baignoire. Penché en avant je me reprends ses 23x7 dans le cul. Confiants dans l'insonorisation de la porte, on ne se retient pas plus que ça et ses coups de reins me font monter le son. Il sort, me retourne et m'attrape par les fesses pour me soulever et me planter de face. Instinctivement mes jambes entourent sa taille et mes bras s'accrochent à son cou de taureau. Il se charge de la montée, la pesanteur du retour à la position de départ et son bassin de l'arrêt brusque de ma chute. 23cm de chute sans retenue d'une masse de 85Kg ça induit une belle inertie. C'est ma rondelle qui encaisse ! Ma prostate se fait aussi bien défoncer et chaque passage de son gros gland est comptabilisé ! J'arrive à lui dire que son copain doit être ravi d'avoir un insatiable comme lui.
Pour reprendre un simili de contrôle, je serre ma rondelle une fois en position basse. Quand il me soulève il est surpris d'être bloqué. Je recommence mais quand je n'ai plus que son gland dans mon cul. Il aime l'effet que ça lui fait. De mon côté non plus ce n'est pas désagréable !
Les pieds bien écartés, il pose mon dos contre le carrelage du mur et me pilonne sèchement pour se finir. Il m'achève aussi et nous avons le plaisir de juter au même moment.
Nous sommes sous la douche quand Don nous rejoint. Il est un peu déçu de voir que nous avons fini. Je lui fais une petite pipe pour qu'il ne parte pas se rendormir sur la béquille.
Jardinier
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morphinedoutretombe · 3 months ago
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Ce n'est plus mon combat mais le leur... J'ai cessé de croire à l'impossible... Je laisse la réalité me dévorer... Ma tombe a toujours été prête... La Morphine n'est plus ma drogue... Juste une ombre qui joue l'indifférente... Le coeur si lourd... La souffrance dans chacun de mes souffles... Dans tout mon corps... Je me tais... L'incompréhension m'a vaincu... J'ai perdu les armes de l'espoir... De la survie... Je regarde la mort droit dans les yeux... Pas une larme... Aucune hésitation... J'attends que ma carcasse s' écroule... Je ne rêve plus que de mes funérailles... Pas une âme ne viendra me pleurer... Ça ne me touche plus... Si futile est le reste... Des mensonges cachés dans des sourires forcés... Hypocrites... D'ailleurs je n'existe que dans ma tête... Personne ne sait qui je suis vraiment... Je ne manquerais pas... Comme une vieille folle que le monde aura usé jusqu'à l'os...
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coovieilledentelle · 10 months ago
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Je ne changerai jamais mes amis fantastiques, ma vie merveilleuse, ma famille bien-aimée pour des cheveux moins gris ou un ventre plus plat. En vieillissant, je suis devenue plus amicale envers moi-même et moins critique envers moi-même.Je suis devenu mon ami…Je ne me blâme pas d'avoir mangé des biscuits supplémentaires, de ne pas avoir fait le lit ou d'avoir raté quelque chose de stupide dont je n'avais pas besoin. J'ai le droit d'être désordonnée, d'être extravagante. J'ai vu beaucoup de chers amis quitter ce monde trop tôt, avant de réaliser la grande liberté du vieillissement Qui m'en voudra si je décide de lire ou de jouer sur mon ordinateur jusqu'à quatre heures du matin et de dormir jusqu'à midi? Qui me critiquera de rester au lit ou devant la télé aussi longtemps que je le souhaite. Je vais danser avec ces merveilleux tubes des années 60 70 et 80 et si en même temps je veux pleurer pour un amour perdu …Si je veux, je marcherai le long de la plage en short trop allongé sur un corps en décomposition et plongerai dans les vagues avec abandon, malgré le regard pénalisant des autres . Ils vieilliront également. Je sais que parfois j'oublie, mais il y a des choses dans la vie qui devraient aussi être oubliées. Je me souviens des choses importantes. Bien sûr, au fil des ans, mon cœur s'est brisé. Mais les cœurs brisés nous donnent force, compréhension et compassion. Un cœur qui n'a jamais souffert est immaculé et stérile et ne connaîtra jamais la joie d'être imparfait. J'ai la chance d'avoir vécu assez longtemps pour avoir mes cheveux gris et mon rire juvénile gravés à jamais dans les sillons profonds de mon visage. Beaucoup n'ont jamais ri, beaucoup sont morts avant que leurs cheveux ne deviennent argentés.
En vieillissant, il est plus facile d'être positif. Vous vous souciez moins de ce que les autres pensent. Je ne me remets plus en question. J'ai gagné le droit de faire des erreurs. Donc, pour répondre à votre question, j'aime être vieux. J'aime la personne que je suis devenue. Je ne vivrai pas éternellement, mais tant que je serai encore là, je ne perdrai pas de temps à regretter ce qui a pu être ou à s'inquiéter de ce qui sera. Et si je le veux, je mangerai un dessert tous les jours. Avec du Champagne.
Que notre amitié ne soit jamais séparée, car elle vient du cœur !
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selidren · 18 days ago
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Eté 1934 - Champs-les-Sims
2/5
!! Ces dialogues ont été écrits pour essayer de retranscrire le niveau de langage d'un enfant de trois ans. Navrée si il n'est pas très clair. Une version plus lisible est dispo en bas. !!
Tu as sans doute déjà remarqué que j'ai également répondu à ta petite soeur. C'est une jeune femme adorable qui a simplement besoin de s'épancher un peu, et je suis contente de voir que cela lui fait plaisir. Je sais que c'est parfois difficile de le faire avec ses proches. Ma propre mère m'a parfois reproché de ne pas assez me confier à elle. Je pense qu'elle aurait aimé davantage de proximité. Il faut dire qu'en face, elle avait Oncle Adelphe, qui avait autrefois une relation presque fusionnelle avec ses enfants, surtout avec Alexandre, ce qui est difficile à imaginer aujourd'hui.
D'ailleurs, il semble qu'Antoine et Ange se soient lancées dans une espèce de compétition de meilleur père en imitant Adelphe. Cela reste amical heureusement. Je n'ai jamais vu des hommes aussi investis dans la vie de leur progéniture. Quand il rentre le soir, Antoine demande à Louise de lui raconter sa journée en détail, et il fait preuve d'une infinie patience pendant que la petite bégaye, bute sur les consonnes ou cherches ses mots pendant de longues secondes. Même Ange n'a jamais eu une telle patience.
En réponse, mon mari s'est lancé à corps perdu dans les études de nos filles et a fait des mathématiques son nouveau cheval de bataille. Cela a valu aux filles les félicitations de Mademoiselle Yvain.
Antoine a surenchérit en faisant apprendre à sa fille des mots comme "prolétariat", "capital" ou encore "Lénine". Louise a encore du mal à prononcer les sons en "l", alors ça a été assez laborieux. C'est une plaisanterie plus ou moins amicale entre Antoine et Ange, le premier reprochant au second son manque de conscience politique. Aurore y a mis fin quand la petite s'est mise à bégayer "Vive le camarade Staline." Ma belle-soeur n'aime pas qu'on répète des choses qu'on ne comprend pas, exactement ce qu'était en train de faire Antoine avec leur fille.
Transcription :
Louise « Puis on a lu l‘histoire et Maman a dit d’aller jouer avec Elisabeth. »
Marc-Antoine « Et bien dis moi, ça en fait une journée bien remplie. Et ça t’as plu ma grande ? »
Louise « Oui. Et Papa y fait quoi au travail ? »
Marc-Antoine « Moi ? Oh, tu sais ce n’est pas très intéressant. »
Louise « Pourquoi tu vas au travail alors ? Maman dit que c’est important ton travail. »
Marc-Antoine « Bon alors si Maman le dit… Et bien, Papa aide les gens. Enfin, il essaie. Mon travail, c’est d’essayer de régler les problèmes au village. »
Louise « Pourquoi ? »
Marc-Antoine « Il faut bien que quelqu’un le fasse non ? Je pense que je suis assez utile. Et puis, Papa veut que tous les gens aillent bien. »
Louise « Tu fais comment ? »
Marc-Antoine « Il faut que personne ne sois dans le besoin. Et dans l’idéal, il faudrait que chacun ait droit à la même chose. Tu sais, comme quand tu prend le goûter avec tes cousines, vous avez droit à la même chose. »
Louise « C’est pas vrai ! Pourquoi moi je peux pas avoir la fourchette ? »
Marc-Antoine « Tu es encore trop petite mais… oh ce n’est pas un bon exemple… Tu es peut-être encore un peu petite pour comprendre. Mais dis toi simplement que Papa veut que tous les gens puissent être égaux et qu’il n’y ait plus ni riches ni pauvres. »
Louise « Et c’est bien ça ? »
Marc-Antoine « Oui, c’est bien. Demande à Maman si tu veux. »
Louise « Maman elle pense ça aussi ? »
Marc-Antoine « Oui. Maman et Papa sont mariés parce qu’ils s’aiment mais aussi parce qu’ils pensent la même chose. »
Louise « … »
Marc-Antoine « Louise ? »
Louise « Maman elle pense que je peux avoir une fourchette aussi pour manger. Alors, tu es d’accord ? »
Marc-Antoine « Petite futée… C’est bien la fille de son père celle-là... »
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filmmakere · 2 years ago
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I Lost My Body/ J’ai Perdu Mon Corps (2019)
Directed by Jérémy Clapin
Lead Animator Julien Belloteau
Staring: (French)  Hakim Faris,  Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao,  Alphonse Arfi (English) Dev Patel, Alia Shawkat, George Wendt, Tucker Chandler
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rayondelun3 · 29 days ago
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C'est l'hiver. J'ai marché sous les rayons clairs et vibrants de la Lune. Je me suis perdue dans mes pensées et en chemin ; quand je suis revenue à moi, ou plutôt quand j'ai repris conscience de mon enveloppe charnel, c'était quelques gouttes de pluies qui tombaient dans mes cheveux. J'ai enlevé mes lunettes, le visage tourné vers mon astre préféré et une averse aussi légère que le vent d'été. J'ai tourné mes paumes vers ciel. J'ignore comment, je me suis retrouvée au milieu de la forêt... Ça sentait bon la terre, les arbres, les feuilles. Je me suis agenouillée, prêtresse pieuse, au milieu des feuilles. Quelque chose de trempé et de doux, de léger, mouillait mes genoux. J'ai baissé lentement les yeux pour les plonger dans ceux noirs et bleus d'un chat. Il avait décidé de sortir de sa cachette et de venir près de moi, ses deux pattes avant sur mon jean. Je baissais doucement mon visage pour ne pas l'effrayer. Deux bêtes curieuses se regardaient, chacun s'observait. Il se passa ensuite quelque chose de bien étrange : tandis que je le regardais, immobile, retenant mon souffle, le chat a tendu sa patte vers mon nez, il allongeait son corps pour que sa tête s'approche de mon visage - je crois et je l'ai rejoint. Museau contre nez. Ce fut bref. Il se frotta ensuite tout autour de moi et disparu. Je n'arrive pas à oublier ce chat noir. Étrangement il m'a paru familier.
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valentine1994 · 11 months ago
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Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte à 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensés signer un contrat pour un appartement ensemble. Ça m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", à quoi il avait répondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrêterai pas et que j'appèlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protéger sa fierté... Le seul truc qui aurait pu m'arrêter c'est le fait que j'avais déjà pris ma dose de mélatonine. Bref, je me retrouve à sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est à l'intérieur de moi, c'est mon anxiété sociale et la façon dont elle me paralyse, me gâche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ça a commencé par une soirée Monopoly avec ses soeurs. Ça rend la dispute presque drôle. À chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysée par l'angoisse, et le fait de parler suédois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'être silencieuse. Je me force à parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer à nouveau. Bref, hier ça avait malgré tout bien commencé, même si j'étais fatiguée après une journée de boulot. Ça a mal tourné quand elles ont mis de la techno, monté le son et se sont mises à danser autour du Monopoly. Là mon corps tout entier s'est paralysé et j'ai fixé le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a à peine adressé la parole et la paranoia a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Je pouvais rien dire parce que sa soeur était dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais été désagréable avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intégrée.
"L'intégration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivée en Suède. J'ai essayé de m'intégrer dans ma coloc, au boulot, à l'université, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suédois à côté des études et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarché et je dis pas "bonne journée au revoir" à la caisse du supermarché. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modérées. Je me place à un mètre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour régler ça je suis une thérapie cognitivo-comportementale dans un CMP suédois. Je paie 200€ par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est à dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'être silencieuse à la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je réussirai un jour à m'intégrer.
Hier il m'a demandé de prendre mes responsabilités. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armée, d'être capricorne ou tout simplement suédois qui le fait dire ça. Peut-être un mélange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant à 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allé le chercher chez le médecin la semaine dernière, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sécurité immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie à l'étranger toute seule et ai réussi à m'en sortir toute seule et la semaine dernière je devais noter le numéro de téléphone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon épaule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il était presque collé contre le mur pour être trèèèès loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appèlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutôt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
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e642 · 4 months ago
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Il y a quelques nuits de ça j'ai fait un drôle de rêve et peut-être que c'était un cauchemar en fait. Il y a des moments que je n'ai pas retenu donc la cohérence se retrouve un peu impactée. Mais je sais que j'étais avec mon mec et que d'un coup j'ai perdu les eaux alors que vraisemblablement je n'étais pas enceinte. Puis mon ventre a poussé d'un coup et on est allé à l'hôpital en bus. C'était un bus tout encombré j'étais debout, au milieu de l'allée et personne ne voulait me donner une place. On arrive à l'hôpital et c'est un peu flou. Je suis juste dans une chambre et des fois il y a mon mec et des fois non mais je ressens beaucoup d'angoisse car j'étais pas enceinte 2h auparavant et je commençais à me dire que j'allais gâcher ma vie et j'avais mal partout. Et d'un coup, mon ex rentre dans la chambre et il me dit de me lever, qu'il a une surprise pour moi mais que je dois faire doucement et pas de bruit. Alors il ouvre la porte de la salle de bain et dedans il y a un petit chat tout noir et on ferme la salle de bain. On ne parle pas juste je caresse le chat et je suis tellement contente de voir ce chat. Et soudainement je suis à nouveau dans mon lit et en plein accouchement et il n'y a pas mon mec juste l'équipe médicale qui me regarde mais sans m'aider. C'est affreusement douloureux, j'ai l'impression que mon corps se déchire, que je vais mourir et personne ne parle, ne me répond, ils me regardent juste fixement. Je finis par accoucher et je demande à ce que ce soit sous X. Mon mec déboule dans la chambre alors qu'il n'avait pas été là jusque là, pas de mot, pas d'aide et là il commence à me dire qu'on va le garder, que c'est n'importe quoi ma décision. Jlui dis qu'il était absent, qu'il ne m'a même pas vue accoucher, qu'il ne s'en occupera pas. Et il se met en colère en me disant que je mens, que j'ai rien compris, qu'on va le garder.
Ce n'est pas à propos de la maternité ce rêve, pas fan des interprétations alambiquées mais je crois que c'est plus profond que ça. Que c'est juste le parallèle de ma vie actuelle: être seule face aux contraintes qui naissent, et que les personnes absentes se manifestent que dans ya plus rien à faire ou que quand le point critique est passé. En tout cas j'étais chagrinée au réveil.
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