#j'ai pas envie d'avoir raison
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chifourmi · 17 days ago
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On a parlé. Il m'a avoué qu'il manquait un truc. Il a des sentiments mais n'est pas amoureux. Moi aussi c'est ce que je me dis depuis un temps mais j'en avais rien à faire. Je voulais continuer parce qu'on était quand même trop heureux. Ça m'allait très bien. Et je préférais être avec un mec incroyable de qui je suis attachée plutôt qu'avoir des sentiments plus intenses pour un autre connard. Et là on est bloqué, on ne sait pas trop quoi faire. Parce qu'on est vraiment attachés l'un à l'autre mais oui y a pas ce truc intense qui te fait avoir des papillons dans le ventre et qui te fait perdre tes moyens. Putain j'en ai trop marre, pourquoi ça se passe comme ça? Pourquoi l'amour paraît si simple pour certains? Pourquoi c'est toujours foireux chez moi? Surtout que là TOUT VA BIEN putain c'est juste que l'amour ça ne se contrôle pas et qu'on a été trop vite. J'ai l'impression d'avoir un ulcère dans le ventre, j'ai envie de gerber. Je ne veux tellement pas perdre ce qu'on a. Je m'en fous de pas être amoureuse. Mais lui croit au grand amour. Donc on va sûrement juste devoir arrêter. Mais ça fait trop mal pcq ce serait plus simple d'avoir une raison de le détester. Je suis beaucoup trop sensible pour ça sérieux. Ça me donne envie de tout abandonner.
(13/11/2024)
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perdrelacellule · 3 months ago
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C'est vraiment la corvée d'avoir ses règles genre je pourrais être de bonne humeur et à la place j'ai envie de pleurer pour aucune raison et j'ai pas faim et je veux baiser tout ce qui bouge tout en massacrant le premier qui me contrarie.
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e642 · 8 months ago
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être irréprochable ou ne pas l'être
C'est un secret pour tout mon entourage mais je suis toujours en contact avec mon ex. Ça a longtemps été conflictuel, froid, ambigu. Aujourd'hui, je suis soignée de cette rupture, de ces mois d'attente et du deuil à son égard. Guérie au point d'avoir réussi à vider mon cœur de la rancœur, de la colère, de la frustration, de la désillusion qui l'ont rongé des années durant. Pour ne pas mentir, on se s'est jamais revus de manière platonique après notre rupture. Pourtant, plus le temps passe et plus je sens une profonde affection et compersion, mais plus aucune tension. Je serais de mauvaise foi si je disais que ce n'est pas quelqu'un d'exceptionnel, que je ne prendrais pas plaisir à le revoir, pour autant, il ne me manque pas. Je le remercie de toutes les leçons qu'il m'a apporté. Si je parle de ça, c'est qu'on discute de nous revoir sous peu. Ma conviction qui est aussi une condition, c'est une rencontre platonique. Je saurais m'y tenir mais je me sens mal. Mal parce qu'au fond, si je suis honnête et que je tente de me mettre à la place de mon copain actuel, cela représente une violation du contrat. Bien que je sache qu'il ne se passera rien et tant pis si nous n'avons pas les mêmes intentions, ça reste un acte secret, dans le dos et surtout un immense manque de respect. Je n'aurais plus de légitimité ni de crédibilité après ça concernant le mensonge et la confiance. Certes, je n'ai pas le copain idéal et ses comportements à mon égard ne sont et n'ont pas toujours été idéaux, mais je ne crois pas que ce soit une raison valable pour m'autoriser ça. Je ne sais pas si je l'aime ou si je l'aime beaucoup (le quantifieur faisant toute la différence) mais je sais que je n'aurais pas accepté qu'il fasse la même chose de son côté, peut-être que mes arguments tiendraient mieux la route que les siens, mais au final, ça reste la même chose. Je le respecte beaucoup mine de rien et j'ai envie d'être la version de moi qui ne faillit pas, qui reste intacte, qui ne cède pas à la facilité. Je ne sais pas si je pourrais toujours le regarder droit dans les yeux si je ne suis pas droite dans la conduite. Il ne mérite pas ça même si mes intérêts sont dépourvus d'ambiguïté. J'ai pas envie d'être comme j'ai pu l'être: à côté de la plaque, répréhensible, menteuse. Finalement, je ne sais pas si je pourrais bien vivre avec ce poids qui ne s'allègera jamais car je ne pourrai jamais en parler nulle part. C'est un cas de conscience qui se présente à moi, l'ignorer serait m'inscrire dans la continuité directe de qui je pense ne plus être.
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lilias42 · 4 months ago
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De nouveau merci à @ladyniniane pour le tag !
Pourquoi avoir choisi ton url ? J'ai toujours utilisé ce pseudo "Lilias42" où que je sois depuis toute petite alors, j'ai continué. ça vient du pokémon Lilia car je trouvais son nom joli mais, ça devait être déjà pris alors, j'ai rajouté un "S"
Des blogs annexes ? Aucun. J'avais pensé à un moment de m'en créer un pour poster les fiches que j'avais faites pour mon master, ça aurait centralisé toutes les informations en français mais, étant donné que j'ai des photos sous licence, ce serait limite-limite niveau légalité et droit d'auteur et je n'ai plus vraiment l'énergie pour le faire. Un jour peut-être alors.
Depuis combien de temps es-tu sur Tumblr ? D'après mes archives, juillet 2021... nom d'une aile que le temps passe vite !
Avez-vous une balise de file d'attente / queue tag ? J'ai pas mal de brouillons mais, pas de fil d'attente en cours ou de tag spécifique pour ça. Sinon, je note toujours mon travail avec un tag "écriture de curieuse" / "dessin de curieuse" / "[insérer type de sujet de billet possible] de curieuse" ... histoire de retrouver ce que j'ai fait auparavant
Pourquoi as-tu commencé ton blog ? Je crois que je voulais accéder à certains blogs bloquant les anonymes et pour rebloguer des billets que j'aimais bien
Pourquoi as-tu choisi ton icône / pfp ? Il s'agit d'Aura, mon plus vieil OC que j'utilise aussi souvent pour me représenter. Avant, c'était Castti Florenz, mon personnage préféré d'Octopath Traveler II. C'était une image officielle que je trouvais joli, et ça m'évitait d'avoir de potentiels ennuis en reprenant un fanart, hors de question de voler quelqu'un.
Pourquoi avoir choisi ton en-tête ? C'est une image officielle de Sothis dans Fire Emblem Three House. Son personnage a un TAS de problème mais, je trouvais cette image cool, elle est officielle en accès libre et comme mon blog parle surtout de ce jeu et de mes fanfics autour, ceci explique cela !
Quel est ton article avec le plus de notes ? Alors là... aucune maudite idée... peut-être mon billet sur l'origine de Pan vu qu'il a été reblogué par le compte officiel de la semaine spécial OC. Mes dessins semblent plus intéressé que mes écrits en tout cas mais, c'est surement parce que c'est plus facile à comprendre que des billets de plus de 50 pages de Word écrit en français, les dessins sont plus universels...
Combien de mutuelles avez-vous ? Les mutuels, c'est les gens qui sont abonnés à nous et où on est nous-mêmes abonnés à eux , c'est ça ? Alors... tatata... on est 6 !
Combien d'abonné as-tu ? On est 18 à bord ! Aucune idée de comment on a pu être aussi nombreux sur un blog avec surtout du texte, des dessins de personnes tordues et écrit en français mais, je trouve ça déjà énorme ! Merci beaucoup tout le monde !
Combien de personnes suivez-vous ? 88 abonnement en tout ! J'essaye de ne pas suivre trop de monde afin de ne pas encombré mon fil d'actualité et pouvoir en lire un maximum, d'où le fait que je ne m'abonne pas souvent à ceux qui me suivent.
Avez-vous déjà écrit un shitpost ? Des billets critiques assez énervées au sujet d'une scène ou d'un élément de 3nopes d'une histoire que je trouvais mal fait, oui, c'est déjà arrivé, même si j'argumente toujours et je ne crache pas sans raison sur un truc. Mais écrire quelque chose d'énerver, pour troller gratuitement des gens qui n'ont rien demandé ou juste cracher sur quelque chose sans argument ? Non, et je n'ai pas envie d'en faire, je trouverais ça profondément crétin de juste cracher sur quelque chose sans justifier pourquoi je pense que c'est mauvais, encore plus si c'est juste pour énerver les gens, pour ensuite retomber dessus et me dire que j'ai craché ma haine stupidement juste pour cracher. Je préfère garder mes billets et mon énergie pour des trucs que j'aime ou que je trouve drôle. Quitte à m'énerver, je m'énerve dans mon coin et ça en reste-là, ça reste pas gravé dans les méandres d'internet.
A quelle fréquence utilisez-vous Tumblr chaque jour ? Plusieurs fois par jour, surtout que c'est le seul "réseau social" que j'utilise et où je poste.
Vous êtes-vous déjà disputé avec un autre blogueur ? Non, et je n'espère pas que ça arrivera. De toute façon, dès que je voie certains utilisateurs qui ont l'air d'être nerveux ou juste là pour se battre avec tout le monde, je les bloque à vue histoire de rester tranquille. En plus, la plupart des temps, c'est des anglophones que je bloque alors, se disputer dans deux langues différentes en devant traduire un drama, ce qui apporte toooouuus les risques de mal interprété les choses car, certains mots n'ont pas la même portée en français qu'en anglais... c'est bon, ce serait une pure perte de temps et j'ai des choses plus intéressantes à faire de mon temps que me battre sur internet avec des gens à l'autre bout de la planète que je ne connais même pas, tout en sachant que de toute façon, ça finira avec personne qui ne bouge sur ses positions.
Que pensez-vous des messages du type "tu dois rebloguer ceci" ? Quand c'est des gens que je ne connais pas, c'est de l'eau sur les plumes d'un canard, ça ne me fait ni chaud ni froid et de toute façon, soit j'aurais la flemme d'encombrer mon blog avec, soit j'oublierai. Déjà que je reblogue rarement...
Aimez-vous les jeux de tags ? Oui !
Aimez-vous les jeux de questions ? Evidemment ! Aucune idée où les trouver directement sur Tumblr à part au petit bonheur la chance et quand j'en trouve un, j'oublie souvent de le rebloguer en le mettant dans mes favoris ou en brouillon mais, j'aime bien ça !
Lequel de vos mutuels est célèbre sur Tumblr ? Vu qu'on ne peut pas voir le nombre d'abonné des gens, aucune idée. J'aurais bien ma petite idée sur qui pourrait l'être mais bon, c'est un peu le cadet de mes soucis. En plus, est-ce que c'est si important que ça ? On est là pour s'amuser et parler de fandom, ce n'est pas une course à la popularité.
Vous avez le béguin pour un mutuel ? Non.
Des tags ? Alors... voyons... allez @mwezina , @fuckingferalhawks , @sinniel ! C'est déjà pas mal ! Et évidemment, tout ceux qui ont envie de faire le test, n'hésitez pas !
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ivo-oz · 8 months ago
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❄❄❄
🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
『𝙿̷𝚊̷𝚛̷𝚝̷𝚒̷𝚎̷ 𝟸̷ 』
Le son grinçant des volets brisés par le vent me sort de mon sommeil glacé.
J'ai. . . froid.
Ainsi sont les mots qui me viennent chaque matin. Et ça bien avant d'avoir trouvé cette maison
Mademoiselle espace vital prend le malheureux plaisir me servir de réveil en me volant ponctuellement de la chaleur corporelle.
Cependant, aujourd'hui, j'ai beau avoir froid, ce n'est pas comme d'habitude. Elle n'est pas là, toujours pas là.
Deux jours déjà, seulement deux jours et le dégoût d'une routine de silence s'installe dans mes pensées. Deux jours sans qu'elle me dérange, deux jours sans ses interminables tirades, deux jours de vide.
L'ennuie et la curiosité me semble être de bonnes raisons pour résoudre la question de son absence.
Enfin motivée, je sors de la cave pour traverser le couloir transpercé de planches tombé du plafond et des murs. Le vent souffle et siffle entre les pièces et les lattes du plancher. La cave a beau être un frigo, au moins elle m'épargne du chant des nuages.
Les trous et les fissures jonchent les murs et les sol, mais le peu d'endroits où le vent ne s'engouffrent pas entièrement rend cette passoire préférable à la forêt.
Aussi tôt sorti de ma demeure, je me réengouffre dans l'épaisse forêt.
Perdre une journée alors que j'aurai pu me reposer après cette dure semaine de chasse. Elle ne se soucie même pas m'aider pour ça. Pourquoi ne voit-elle pas à quel point je travaille, que son absence est une meilleure compagnie que sa personne, que plus je la vois, moins j'ai envie de . . . . . Non, mais je vais rire
Et maintenant que je me suis habitué à cette nuisance, elle décide de disparaître.
Quelle hideuse ironie : en route pour chercher l'objet mes tourments, esclave de cette putain d'accoutumance.
Au détour d'un arbre, je la trouve adossée au tronc.
Quelle idiote elle do...
Immobile
Le dos de ces mains allongé sur le sol.
Couché sur le lit blanc de la forêt devenue boueux et rougeâtre.
Défigurée, la gorge et les côtes exposées au ciel.
Ce n'est plus qu'un corps inerte, il est réellement mort.
Mes jambes se retrouvent immobilisé par la dureté de cette image.
Son visage saccagé, ses yeux dérobés de vie
Elle n'est plus rien à présent, non si ça trouve, elle ne l'a jamais été et je suis juste confronté au mensonge de mon imagination.
Réminiscence, fantôme ou hallucination. J'aurais préféré ne jamais m'en rendre compte.
Que ce soit réelle ou dans ma tête son existence s'est éteinte.
Mes jambes rendant ma fuite impossible, mon dos glissa le long de l'arbre sur lequel elle est adossée.
Mes larmes se mêlent à la neige et au sang.
Faut croire que l'empathie ne m'a pas entièrement quitté.
Une voie hystérique transperce la forêt. Pourquoi crier ? Mes pleurs se fondent dans le sifflement du vent.
Wow qu'est que je suis pathétique, obligé de s'inventer de la compagnie pour plus sentir seul. Haha, je fais quoi maintenant, je n'ai plus rien maintenant.
- . . .
— hin ?
Un son, quelque chose émet de quelque part. Mes yeux balais la forêt.
- . . . .
Étant plus attentif, ma tête pivote vers l'origine du bruit, son cadavre. Je ne sais par quel miracle c'est possible, sa mâchoire tremble légèrement.
— tu . . . es encore en vie
- . . . onjour . . .
— Bonjour ? Bonjour ! T'es vivante !
- . . . .
— Fatigué ? Est-ce que je peux te soigner ? S'il te plaît dis-moi ce que je peux faire.
- . . . heuhin . . .
— quoi
- guehin
— Demain ? Hé répond ! demain ?
J'agrippe sa main désespérément
- . . . ouuuui . . .
— Mais non, je ne peux pas te laisser comme ça, tu tu ...tu ...
Apercevant sa mâchoire bougée de nouveau, j'approchai ma tête de son visage, ignorant l'état de celui-ci.
"Laisse. Attend demain" dit-elle.
Je ne sais que faire. Dois-je la prendre avec moi ? Ou je risquerai d'aggraver son état.
Sa voie était déformée par les multiples mutilations que contenaient sa gorge et sa mâchoire.
Sa main froide transperce la mienne. Je ne sens plus mes doigts, mais je sens de sa présence. Cette froideur unique, associable qu'avec un seul corps, une seule personne. La température qui me convient, celle que je ne veux plus perdre.
S'il te plaît parle-moi encore.
SUITE (un jour. . . peut-être) PRÉCÉDENT
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perduedansmatete · 1 year ago
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comme il me dit toujours de lui dire les choses de manière simple sans réfléchir quand je suis juste incapable de réfléchir et de ne pas réfléchir aussi:
je me sens extrêmement seule
j'en ai marre de mentir
je ne suis jamais à ma place nulle part
j'aime pas la situation
mais j'aime aucune situation
j'ai envie de mourir souvent
les hommes me dégoûtent beaucoup
j'aimerais qu'ils me dégoûtent moins
je fais des crises d'angoisse tout le temps et j'ai juste l'air chiante et soûlée
je ne me souviens pas d'avoir été heureuse ça me pèse et en même temps ça ne peut pas me manquer
je crois que j'aime me laisser marcher dessus car je ne pense pas mériter beaucoup mieux que ça et que ça me fait ressentir quelque chose
je pense que je mérite quand même un peu mieux et j'aimerais ne pas être la seule à y croire
je sais que j'arriverai à rien car j'ai pas de plan
je crois qu'on ne me surévalue plus et que ça commence à se voir que je ne vais pas dans la bonne direction
je n'avance pas et en même temps j'ai pas envie d'arriver à quelque chose je veux juste flotter
je me sens nulle et pas aimée mais je comprends pourquoi je ne le suis pas
j'ai rien à raconter rien ne m'intéresse suffisamment donc je n'intéresse pas suffisamment aussi
je n'ai rien à offrir si ce n'est le don de ma personne
j'ai plus envie de faire d'efforts mais en même temps je ne m'arrêterai jamais d'en faire pour les mauvaises raisons
je je je je je je je je bref
il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas dans mon fonctionnement car je n'ai pas appris à m'écouter
et il y a des choses qui pourrissent dans mon cerveau mais qui ne dépasseront jamais la barrière de mes lèvres
donc je ne peux pas réussir à expliquer de manière simple pourquoi je finis toujours par tout gâcher
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sh0esuke · 1 year ago
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" Saving The Day Like A Hero "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Hobie Brown
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Entre sa vie de super-héros et sa vie de citoyen, Hobie Brown avait beaucoup à faire. Tant que, parfois, il en oubliait que son cœur appartenait à quelqu'un. Profitant des avantages que lui procurait son bracelet de la Spider Society, de ses pouvoirs d'araignées et des avantages d'avoir des amis SpiderMen, Hobie ne se douta point que le coup de fil qu'il s'apprêtait à recevoir, le bousculerait jusqu'aux tripes. En larmes, avec derrière elle, des hurlements de terreur et des explosions, elle criait à l'aide. Sa vie était en danger, mais Hobie n'était pas là. Il n'était pas là pour la sauver. Du moins, pas encore.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : violence, référence à des armes à feu
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟖,𝟐𝟓𝟖.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Mince ! »
Je me tournai vers Samantha.
« T'as eu le temps de noter ce qu'elle a dit ? J'ai rien compris. »
Mon amie releva ses yeux de sa tablette. Elle me regarda brièvement avant d'hausser les épaules.
« Honnêtement ? Nan. » répondit-elle. « Je vais même pas te mentir, ça fait trente minutes que je suis plus le cour. »
Je remarquai que l'écran de sa tablette s'était effectivement changé en une planche à dessin. Au début du cours, elle m'avait assuré qu'elle suivrait la leçon du jour, que nous nous entraiderions malgré l'adversité, et voilà qu'à présent elle s'amusait à dessiner des croquis. Je roulai des yeux. Un soupir me quitta. Ça n'était vraiment pas surprenant...
« Samantha, tu te fiches de moi ? »
Je chuchotais malgré que nous étions placée au fond dans l'amphithéâtre, je n'avais pas envie de gêner les autres étudiants. Mon amie me sourit.
« Tu pourras toujours demander à quelqu'un d'autre, je sais pas. Désolée, poulette. »
« C'est bon, c'est bon. Retourne à ton dessin. »
Je lui lançai un faux regard sévère.
« Je te parle plus. » ajoutai-je.
Samantha m'ignora, elle retourna à ses occupations pendant que je me tournais en direction du tableau. La professeure était déjà passée au grand deux de son cours ce qui me fit, sans surprise, agripper mon visage. Je poussai un râle de frustration et laissai tomber mon stylo sur ma table, ce qui attira l'attention de quelques personnes. J'avais vraiment, vraiment, essayé de me concentrer mais c'était que parfois, cette professeure pouvait parler Chinois. Je devais avouer que c'était impressionnant, mais lorsqu'on n'était pas bilingue dans ce domaine, ça pouvait rapidement devenir handicapant.
Rapidement, je relevai la tête et rattrapai mon stylo, je le déposai au centre de mon cahier et refermai celui-ci. Samantha avait raison, je n'avais qu'à demander à quelqu'un d'autre.
« Cour de merde.. » marmonnai-je.
J'extirpai mon téléphone de la poche arrière de mon baggy taille basse et me penchai sur ma petite table afin de taper dessus. Je fronçai mes yeux à la vue de l'heure, j'eus crû qu'il ne nous restait qu'une dizaine de minutes, mais c'était en fait trente. Trente minutes à compter les moutons.
L'icône de mes messages attira mon attention, une petite notification y brillait.
« Tu travailles plus ? » me demanda ma copine.
Je retroussai mon nez et la regardai.
« Plus envie.. »
Samantha acquiesça, elle attira mon attention sur l'écran de sa tablette avec son stylo. J'en oubliai mon portable. C'était une explosion de couleur sur sa feuille.
« Je peux voir ? »
Samantha me zieuta.
« Ouais, si tu veux. »
Je la gratifiai d'un sourire en m'approchant d'elle, mon amie se redressa contre le dossier de sa chaise et me laissa tout le loisir d'admirer son travail. Je glissai mon portable entre mes jambes et tournai la tablette dans ma direction.
« C'est vachement joli. Tu l'as commencé y'a longtemps ? »
« Y'a trente minutes. »
Sa réplique me fit pouffer.
« J'adore ce que t'as fait avec les couleurs. C'est comme une explosion, c'est trop cool. »
Samantha roula des yeux, clairement embarrassée. Elle se mit à tortiller nerveusement son faux stylo blanc.
« Arrête, j'ai même pas fini. Ça manque de détails. »
« Tu rigoles ? Ça lui correspond déjà parfaitement ! J'adore comment tu as su capturer son essence. »
Son dessin se composait de notre fidèle héros Spider-Punk en pleine action. Une jambe tendue dans les airs, et accompagné d'une flopée d'onomatopées, il donnait un violent coup de pied à la joue d'un policier très fouillis, un peu comme un nuage de colère. Spider-Punk était coloré, il dégageait une aura merveilleuse. Le policier, quant à lui, était d'un noir dépressif. J'adorais son interprétation de Spider-Punk. Ça lui ressemblait beaucoup. Je ne pus m'empêcher de lui demander sa permission de le prendre en photo et de le poster dans ma story Instagram. Samantha accepta timidement, les yeux brillants et la moue tirée.
Je m'emparai de mon portable et pris une rapide photo, je la taguai en grand et mis le tout en ligne.
« C'est juste splendide. Je suis sur le cul, là. »
Elle me poussa avec son épaule.
« J'ai compris, ça ira. » grommela-t-elle.
« Tu reçois pas assez de crédits pour ce que tu fais, j'espère que tu le sais ! » insistai-je.
« C'est même pas terminé, de quoi tu parles ? »
Elle pointa avec son stylo l'autre jambe de Spider-Punk. Une jambe.. normale ?
« Ça part trop dans tous les sens. » elle affirma.
« Mais c'est ça ! »
« Chut ! »
« Vous pouvez baisser d'un ton ? Y'en a qui veulent bosser ! »
Je me pinçai les lèvres. Sous les regards agacés de certains de nos camarades, je m'excusai. Ils me foudroyaient du regard et se retournaient.
« Je disais... »
Cette fois-ci, je me collai à Samantha et murmurai proche de son oreille. Elle en rit.
« Ça capture toute la personnalité de Spider-Punk. Et ses idéaux. » j'expliquai. « Ça n'a pas besoin d'être à cent pour cent parfait, sinon on n'aurait qu'à prendre une photo. Ici ton dessin ne fait pas que représenter Spider-Punk, son aura émane à travers tes coups de crayons. »
Samantha me prit dans ses bras.
« C'est le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait. Merci beaucoup. »
Je l'enlaçai en retour.
« Tu penses que tu pourras me le montrer quand il sera terminé ? J'ai vraiment envie de voir le résultat. »
« Bien sûr. Je te facetimerai. »
« Cool, merci ! »
Nous nous séparâmes juste après. Samantha retourna à son activité pendant que moi, je me tournai en direction du tableau. Quelques têtes me dérangèrent, mais je parvins tout de même à apercevoir la montagne de choses que notre professeure avait écrit depuis que j'avais eu le dos tourné. J'en grimaçai. J'avais beau plisser les yeux et faire fumer ma cervelle, je ne comprenais rien de ce qui était marqué, ni le lien que cela avait avec notre chapitre. C'était dingue, j'avais tourné la tête cinq minutes et j'avais perdu sûrement une centaines d'années d'avancées. Cette simple conclusion me suffit à abandonner.
Je fermai mes yeux et m'allongeai sur ma table. À mon humble avis, c'était la seule solution, une bonne grosse sieste avant la fin des cours. Je ne pouvais ni reprendre ma leçon ni faire autre chose, il ne restait que la première et ultime méthode lorsqu'il s'agissait de procrastiner en cours : dormir.
Samantha jugea cependant bon de m'avertir.
« Tu vas le regretter. »
Mais c'était trop tard, je me sentais déjà partir. Morphée m'avait volée.
Et il ne me rendit que lorsque je sentis un brusque tremblement provenir sous moi.
« Mhh ? »
Ouvrant mes yeux, le tableau qui se dessina me força à violemment me redresser. Mon dos heurta le dossier de ma chaise. Les hurlements d'élèves de ma classe me firent frissonner. L'amphithéâtre se vidait après chaque seconde qui passait, l'on courait dans tous les sens et des bruits de fracas firent trembler l'entièreté du bâtiment.
« S��Samantha ? »
Une main attrapa mon poignet.
« Je suis ici ! »
Elle me tira sous nos tables.
« Qu'est-ce qui se passe ? » je demandai avec horreur.
« Jᅳ Je sais pᅳpas ! »
Samantha avait l'air misérable, elle était en larmes, avait les yeux écarquillés et tremblait comme une feuille, son état m'inquiéta grandement. Tout ce que j'entendais depuis l'extérieur étaient cris et explosions. C'était le chaos total. Certains élèves étaient restés avec nous dans la salle mais la plupart avaient déjà pris leurs jambes à leur cou. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien.
« La prof' venait d'annoncer la fin du cour et tout d'un coup l'université s'est mise à trembler ! »
Elle broyait mes mains dans les siennes.
« OK. OK. » murmurai-je. « Ça va aller. »
Je n'en étais pas sûre moi-même.
J'avais la boule au ventre, complètement terrifiée. Ça n'était pas inhabituel, nous étions assez souvent attaqués par des vilains, il n'empêche, ça restait terrifiant. On ne savait jamais quand, ni qui ou où. Je m'accrochais moi-même aux mains de mon amies. C'était ridicule, mais nous ne pouvions rien faire d'autre que d'attendre cachée.
« Que quelqu'un nous sauve. » pleurnicha quelqu'un.
« Pitié Spider-Punk, viens-nous en aide ! »
Je déglutis.
« Il fautᅳ »
Je me séparai de Samantha.
« Quoi ? Qu'est-ceᅳ Qu'est-ce que tu fais ? »
J'extirpai mon portable de ma poche arrière. Je manquai de le faire tomber. Merde. Je tremblais moi aussi. Mon baggy se prenait dans ma basket, me faisant ainsi trébucher sur mon popotin, j'ignorai cependant cela pour me concentrer sur mon appareil électronique.
« Tu vas pas appeler la police ? C'estᅳ »
« Silence. » la coupai-je.
J'avais plaqué mes doigts sur sa bouche, apportant mon portable à mon oreille. La sonnerie retentissait.
Pendant ce temps, les bruits d'explosions et les hurlements persistèrent. Mes paupières se fermèrent. C'était soit ça, soit je me mettais à pleurnicher.
« Décroche. Décroche, bon sang. »
Samantha s'accrocha à ma main.
Ses larmes trempaient mes doigts.
« Ouais, allô ? »
Le son de sa voix m'ébranla. J'en sanglotai.
« Hobie ! »
« Hey, babe, comment tu vas ? »
J'entendais du mouvement à travers le bout du fil, du vent aussi, un peu comme si il roulait à vive allure. La seconde suivante, ça se calmait.
« T'es pas supposée être en cours, ma belle ? Il est tôt. »
« Jeᅳ »
« Ah non. Autant pour moi. Tu viens de finir, c'est ça ? »
« Hobie ! Hobie, s'il te plaît. »
Je saisis mon portable avec force, mes yeux rivés dans ceux de Samantha.
« Hobie, je t'aime. »
« Hein ? Moi aussi. Mais pourquoi tu me dis ça maintenant ? »
Sa voix se fit plus grave.
« Qu'est-ce qui se passe ? »
Je me pinçai les lèvres.
« Hobieᅳ »
« Réponds-moi, ma belle. » me coupa-t-il. « Tu veux que je vienne te chercher ? »
« Jeᅳ Je crois que c'est le président, amour. » je chuchotai. « Enfin quelqu'un ? J'en sais rien. »
Un nouveau tremblement survint, me faisant lourdement crier. La secousse m'avait glacé le sang. J'entendis le sol se craqueler, et une soudaine lumière illuminer le plafond de notre amphithéâtre.
« Hey ! Hey, ma belle. Reste avec moi, d'accord ? Dis moi ce qui se passe. »
Je retirai ma main de la bouche de Samantha pour aller tapoter ma table, à la recherche de mon sac, je ne tardai pas à y fourrer ma main et à y chercher un petit objet circulaire.
« Des explosions sont survenues. J'étaisᅳ Merde, Hobieᅳ »
« Continue. T'arrête pas de parler. »
Je l'entendis brièvement appeler des noms et leur signaler une urgence, au même moment, je me saisis de mon petit objet et le calai entre mon visage et le dessus de la table. Ainsi, mon miroir de poche me permit aisément de faire la lumière sur la situation. Et la vue qui me fit face m'horrifia grandement.
Le mur où s'était trouvé notre porte de sortie et le tableau avait entièrement disparu, il n'était plus que décombres. La lumière ? C'était tout simplement le soleil.
« J'ai du mal à voir avec la poussière Hobie, mais quelqu'un attaque mon université. »
« Facetime-moi. »
Son ordre me fit paniquer. Sa voix s'était faite si froide, presque colérique, c'était bien la première fois que je voyais cette facette de lui, néanmoins, je lui fis confiance et obéis. Je l'appelai en facetime et il répondit presque immédiatement, malheureusement, je ne pus voir où il se trouvait, je ne vis que son visage.
« T'es blessée ? »
« Non, ça va. » répondis-je. « Il y a quelque chose qui bouge dans les décombres, Hobie. Je sais pas ce que c'est. »
« Montre moi. »
J'abandonnai mon miroir au sol pour remonter de mes deux mains mon portable. Je le fis passer au dessus de la table, permettant ainsi à Hobie de bien saisir la situation, puis, je le ramenai à moi aussi vite que possible. Je me calai en dessous de la table, Samantha me rejoignit et nos mains ne tardèrent à se rejoindre elles aussi.
« Tu fais le nécessaire pour tenir, d'accord ? »
Un rayon de lumière émana dans le dos de Hobie, il l'éclaira étrangement, suivit par deux voix qui m'étaient inconnues. Je me concentrai sur lui, ignorant les hurlements d'une fille quelques mètres plus loin.
« Je serai là dans trois minutes. Retiens bien mes mots, ma belle. »
Le fait qu'il semble prêt à raccrocher me fit paniquer. Dans une once de terreur, je murmurai son prénom.
« Je t'aime. »
Son expression se froissa.
« Je veux direᅳ Jeᅳ Quoi qu'il advienne, Hobie. Je t'aime. »
Un tendre sourire se plaça sur ses lèvres.
« Je t'ᅳ »
Il avait raccroché.
« Qu'est-ce que ton copain a à faire dans cette histoire ? Jeᅳ Je comprends pas. »
Samantha posa sa tête sur mon épaule, me serrant violemment contre elle. Malgré la panique, nous restions soudées l'une contre l'autre, refusant de bouger ne serait-ce qu'un muscle. J'avais même gardé mon téléphone sur mon genou, face à mon visage. Hobie avait raccroché si vite, ça me paraissait bizarre... J'étais encore un peu choquée. Cela me prit quelques secondes avant de pouvoir enfin revenir à moi-même.
Je rangeai mon téléphone et attrapa mon miroir.
« Hobie connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un. »
« Et alors ? » grogna Samantha. « À moins que ton mec connaisse Spider-Punk, je doute queᅳ Attendsᅳ Hobart connait Spider-Punk ?! »
Je me mordillai la lèvre inférieure en bougeant mon miroir de poche. Malgré mes efforts, j'étais inapte à voir ce qui se passait. Certes, notre amphithéâtre avait explosé ᅳj'en aurai mis ma main à couper que c'était un coup de Osbornᅳ mais les cris semblaient venir de plus loin. C'était comme si l'on évitait notre salle. Ou alors peut-être qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour s'occuper de toute l'université ? Je l'espérais.
« Je te l'ai dit. » maugréai-je. « Il connaît quelqu'un. »
Merde.
« Ici ! »
Mon miroir s'était reflété.
« Fouillez la salle de fond en comble ! »
« Merde ! »
Je me tournai vers Samantha.
« Il faut qu'on bouge. Attrape tes affaires, on se casse de là. »
Je la forçai à sortir du dessous de la table, saisissant mon sac et le posant sur mon épaule, je tirai la main de mon amie et la forçai à sortir de la rangée. Des hommes armés nous attendaient. Ils portaient des casques et... et ils brillaient ? Ils passaient sur les deux rangées donnant accès aux tables de l'amphithéâtre, lorsque Samantha et moi nous étions redressées, ils avaient tous tourné leur arme dans notre direction.
« D'accord, ça a l'air mal barré comme ça. »
« Tu trouves ? » beugla-t-elle.
Je posai un pied sur la table.
Me tournant dans sa direction, je serrai ma main dans la sienne. Je la forçai à ignorer ces hommes étranges qui nous crièrent dessus pour qu'elle ne se focalise que sur moi. C'était vrai.. Ils brillaient étrangement.
« Il va falloir que tu me fasses confiance. »
« Quoi ? »
Je ne répondis pas, me contentant de la tirer en avant. Samantha fut forcée de grimper sur les tables et de les dévaler à vive allure, ainsi, les hommes armés face à nous furent déstabilisés. Nous eûmes l'occasion d'arriver tout en bas de l'amphithéâtre et lorsque cela fut le cas ᅳaprès avoir évité une vague de balles fluorescentesᅳ j'avais tiré encore une fois sur la main de mon amie. J'avais pris de l'élan et avait écrasé le plat de ma basket contre le casque d'un de ces soldats. Un effet domino se produisit, mettant à terre tous les hommes alignés devant la porte.
« Cours ! »
Je me glissai au sol, laissant le temps à Samantha de s'en aller pendant que j'attrapai un des fusil à pompe et le dirigeai droit en direction de la cinquantaine d'intrus.
« Maintenant, bande de suppo' de Satan, vous allez me dire ce que vous fichez dans ma putain d'école. Et que ça saute ! »
Pour appuyer mes propos, j'avais tiré en l'air, espérant les effrayer.
Sauf que, mon action n'eut pas l'effet escompté.
L'armée de soldats positionna ses armes dans ma direction, telle une seule et même personne, le rassemblement avait bougé à l'unisson, me surprenant grandement. Je reculai d'un pas. Soudain, je me souvins que je n'étais pas un héros, juste une fichue adolescente un peu trop énervée qui s'était sentie poussée des ailes. Mon arme me semblait minuscule face à eux. J'en eus le sentiment d'avoir l'air stupide. L'étais-je, sûrement. Une abrutie finie.
Une abrutie qui allait mourir.
« En position ! »
Je déglutis.
« Pointez ! »
Mon cœur s'emballa.
Ça y est.
C'était la fin.
« Tirez ! »
Je vis les canons de leurs armes s'illuminer, le bruit qui en émana me força à me figer sur place. J'étais tant horrifiée, si choquée par la situation, que je me sentais comme prisonnière de l'espace temps. Le fusil à pompe restait solidement plaqué contre ma poitrine. Je m'y accrochais férocement. J'étais prête. Mes yeux se fermèrent, j'étais prête à mourir.
« AHᅳ »
Je fus brusquement projetée au sol.
Ma poitrine heurta la surface du sol dans un énorme boum, et mon nez se fracassa contre celui-ci.
« Gwen, prends ceux de derrière ! » hurla une voix. « Pav', ceux de devant ! Moi je m'occupe d'évacuer les civils ! »
Je la reconnus sans attendre.
Je reconnus ces mains sur ma taille et ce corps pressé contre le mien, sans parler de sa voix. Je le sentis m'aider à me relever, il me tira à lui et sans attende me saisit par le visage. C'était...
Spider-Punk ?
« Heinᅳ »
« Ton copain t'attend à l'extérieur, choupette, il m'a dit de te prévenir. Maintenant va vite le retrouver et te mettre à l'abri ! »
Spider-Punk tira une toile en direction du plafond et s'envola sauver le reste des étudiants présents dans la salle. Il ne me laissa pas le temps de réagir ni de le remercier. Je le regardai à peine. Je pris rapidement la fuite. Je n'avais plus rien à faire ici, pas si Hobie m'attendait effectivement à l'extérieur. Je m'accrochai à mon sac comme si ma vie en dépendait afin de trouver l'équilibre parmi les décombres.
J'ignorai l'armée de soldats éparpillée un peu partout sur le sol et les murs de mon université. Certains étaient retenus par des toiles, d'autres complètement inconscients, et leurs armes avaient été rassemblées loin de là, en une immense boule de toile d'araignée, sur le plafond de la cafétéria. Impossible à atteindre. Je les enjambai sans remords, je tirai sur les bords de mon baggy afin de ne pas tomber pendant que je courus  à vive allure en direction de la sortie. Des élèves couraient dans toutes les directions. C'était confus. Et les bruits de combat provenant de l'amphithéâtre n'aidaient pas, ça ne nous faisait que davantage paniquer. Ça tirait dans tous les sens.
« Par ici ! »
Une fille tenait une porte de secours. Elle nous fit signe de la rejoindre.
« Vite ! »
Étrangement, nous sortions sans trop grande encombre. Tous les uns derrière les autres, le rassemblement d'étudiants que nous étions sortîmes assez rapidement de l'établissement. Cependant, une fois dehors, là, la panique survint. Les gens se mirent à crier et à fuir. Je les regardai faire. Mes mains tremblaient encore un peu. Je me sentais vaseuse.
J'avais tenu une arme ?
J'avais été sauvée par Spider-Punk ?
Et qui était ces deux autres héros, d'ailleurs..? Ils m'avaient semblé grandement familiers.. Je ne fus pas très sûre sur le moment, tandis que je m'éloignais des portes de notre école pour extirper mon portable de mon jean et passer un rapide coup de fil. Je zieutai à répétition derrière moi. À un moment donné, je fus même contrainte de marcher à reculons.
« Merde. »
Hobie ne décrochait pas.
Je réessayai.
J'apportai mon téléphone à mon oreille en me bouchant l'autre de mon index. Entre les explosions, les coups de feu et la panique, j'avais presque du mal à m'entendre penser. C'était agonisant. Et Hobie qui refusait de me répondre... Ça allait bientôt faire deux fois, Spider-Punk m'avait pourtant certifiée qu'il était venu pour moi, qu'il m'attendait. Je refusai d'abandonner. Je l'appelai de nouveau.
Et, finalement, il me répondit.
« Hey ! »
Entendre sa voix me fit un bien fou.
« Tu as l'air essoufflé, ça va ? » demandai-je.
« Moi ? Ouais ! Je pète la forme ! » haleta-t-il. « Dis-moi, t'es sortie ? J'ai envoyé mon pote te chercher mais je te trouve pas. »
« Oui, je suis dehors ! »
Mon cœur battait un peu plus vite.
« Spider-Punk m'a... Il m'a sauvée. »
« J'en attendais pas moins de lui. »
Un grognement lui échappa. Au même moment, j'entendis quelque chose à l'intérieur de l'université se briser.
« AHᅳ Dis moi, ma belleᅳ »
« Oui ? »
« Tu veux bien aller te cacher en attendant ? J'en ai pour cinq minutes. »
« Tu m'avais dit trois, juste avant. »
Un rire lui échappa.
« Je saisᅳ Ugh ! »
Mes sourcils se froncèrent.
« Hobie ? »
« Ouais, ouais. Je suis encore là. »
Je m'accrochai de nouveau à mon portable. C'était trop étrange, il avait l'air de souffrir. Ça n'était pas normal.
« Hobie, qu'est-ce que tu fais ? »
Il ne me répondit pas. Ma question resta sans réponse tandis qu'à l'autre bout du fil des bruits de coups me parvinrent à l'oreille. La respiration de mon copain se fit haletante, un peu comme si il était en plein mouvement. Je ne bougeai pas. J'attendis qu'il me parle.
« Je pars à ta recherche, tien. » siffla-t-il. « Je suisᅳ merde. Je suis encore un peu loin. Tu veux bien m'attendre ? J'arrive. »
« Tu me le promets ? »
Un autre tremblement secoua l'université.
Cette fois-ci, le bâtiment s'écroula en deux parties, il s'était fissuré, puis séparé. Je voyais l'autre moitié glisser au sol, créant ainsi un épais nuage de fumée et faisant hurler de terreur les gens qui étaient restés bien trop près.
« Oh mo Dᅳ »
Soudain, des toiles apparurent.
« Je te le promets. »
Elles recollèrent le bâtiment ensemble. Difficilement, mais cela se produisit.
« Tu m'entends, ma belle ? Je te le promets, je te retrouverai. »
Sur ce, le bâtiment revint à son aspect d'origine.
Ça s'était déroulé en un instant, le temps de réactivité se Spider-Punk fut aussi vif que celui de Hobie, j'en restai un peu surprise. C'était comme si tous les deux avaient été connecté, comme si le geste du héros avait scellé les paroles de mon copain. Je vis mon université, dans un état pitoyable, être maintenue fièrement debout par la seule force du héros de notre pays. Cela m'en donna des frissons.
J'étais...
J'étais émerveillée.
« Hobie ? »
Il grogna dans mon oreille.
« Ouais ? »
« Je crois que t'as de la concurrence. »
Il rigola.
« Ah ouais ? J'aimerais bien voir ça. »
Je commençai à reculer.
« Je doute que ça te plaise. »
« Tu m'étonnes. » répliqua-t-il. « J'ai hâte de savoir qui menace de voler le cœur de ma nana, histoire qu'on en discute. »
J'esquissais un rictus.
« Tu devineras jamais... »
Une autre secousse survint, cette fois-ci moins forte, plutôt similaire à un énorme coup de poing. Ça en avait fait trembler l'école puis, en conséquence, le sol. Au niveau du toit du bâtiment, j'y aperçus une silhouette voler. Elle portait un curieux costume. Bleu et rouge. La silhouette semblait avoir été grandement été expulsée en arrière, cependant, elle se rattrapa immédiatement en tirant une toile et en se propulsant droit en direction de l'intérieur de l'université.
« Tu m'excuseras, ma belle, mais il va vraiment falloir qu'on reporte notre conversation. » geint-il. « 'Kay ? »
« D'accord, Hobie. »
Je décollai mes yeux du bâtiment.
« On se voit plus tard. »
Mon cœur s'emballa un peu.
« Je t'aime. »
Je l'entendis sourire à travers l'appareil.
« Je t'aime aussi. »
Sur ce, il raccrocha. Cette fois-ci, il eut bel et bien fini sa phrase.
Immédiatement alors, un boucan ahurissant survint, mais j'étais déjà en train de courir pour ma vie. J'ignorai l'écran de fumée derrière moi, le bruit de fenêtres qui explosèrent, les cris d'effroi des gens aux alentours et le son de fusil à pompe qui se vivaient. J'ignorai tout. Je gardai mes yeux grands ouverts face à moi pendant que je prenais mes jambes à mon cou pour rejoindre ma destination.
La situation n'était pas normale, j'en étais consciente
Habituellement, ça n'était pas des hommes masqués qui venaient dans notre école. Notre établissement était sous la protection de Osborn, nous étions son "futur" après tout, la crème de la crème, alors il avait mis un point d'honneur à rendre notre université impénétrable et à rude épreuve. Kraven et les Chasseurs avaient essayé à répétition de la détruire. Ils s'en étaient mordus les doigts. Mais eux... Ces hommes, c'est choses... C'était différent. J'en avais eu la chair de poule. Osborn n'était plus là pour nous protéger, et je doutais que même la police en soit capable, au final, il ne nous restait que Spider-Punk. Le super-héros qui se battait contre les idéaux que nous enseignait ce lieu. J'en étais la première surprise, quelque peu ébranlée par la situation.
Une fois suffisamment éloignée, je traversai un trottoir et m'approchai d'une ruelle.
En tournant la tête, je voyais toujours mon université. La distance qui nous séparait n'était pas aussi gigantesque qu'il y paraissait, certes, à pieds, il m'aurait fallu cinq bonnes minutes pour la rejoindre, mais, d'ici, je pouvais toujours apercevoir ses majestueux murs et... L'armée de policiers qui s'y dirigeait, tien donc.
Le bâtiment fumait et personne n'osait sortir de chez soi, par peur de représailles. Les représentants de l'ordre n'auraient jamais osé lever la main sur les professeurs et étudiants, mais il n'empêche, malgré notre statut élevé : nous avions tous peur d'eux. C'était une vérité générale, dans notre monde.
Une fois engouffrée dans la petite ruelle, j'extirpai mon cellulaire de ma poche et écrivis dessus.
Moi à Sam' T'es en sécurité ?
Mon amie se connecta immédiatement, à ma plus grande surprise. Elle tapa un instant, me permettant de relever mes yeux et d'observer l'endroit. Je m'adossai contre un mur, à côté d'une benne, avant de finalement lire sa réponse.
Sam' à Moi Ouais😼🥳 Mon père est venu me chercher, ça passe à la télévision🙀😨 T'es sortie toi ? Merde🫤. J'ai cru que t'étais morte🫤🙁☹️ J'arrivais pas à te trouver!!
Moi à Sam' Spider-Punk m'a sauvée Je me suis cassée à temps
Sam' à Moi OMG !!!😨😨 Spider-Punk ??😻😻😻 Il est encore là-bas ??🫤 J'adorerai le rencontrer !! 🥰🥲
Moi à Sam' Il combat ces espèces de mecs masqués, ils ont dit quoi que ce soit à la télévision ?
C'est peut-être des manifestants ? J'ai cru entendre que ça commençait à s'agiter dans les ghettos
Sam' à Moi Non !! On en sait rien🤨☹️☹️ Mon père dit que c'est Osborn qui teste notre réactivité mais j'en doute🤧😲 OMG IL FAUT TROP QUE JE REGARDE TWITTER POUR LE VOIR EN ACTION🤩 Tu sais si il a été filmé ??🫤
Moi à Sam' Ça ne m'étonnerait pas... Même dans la mort il trouverait le moyen de nous contrôler Et je pense pas Tout le monde est occupé à fuir
Dès qu'elle vit mon premier message, je m'empressai de le supprimer. Ce fut comme instinctif.
Sam' à Moi Oh, non, mince..😔🥲🥲 Tu devrais rentrer chez toi😪 On se parlera plus tard, d'accord ? Je suis arrivée chez moi👋🥰 En espérant qu'on ait plus cours pendant le mois omg🥳🥳😻
Moi à Sam' Ouais, t'as raison, je suis déjà sur le chemin là À plus tard
Sam' à Moi Byyyyeeee💖🫶
Osborn, derrière tout ça.. ? Étrangement, cela ne sonnait pas stupide à mon oreille. C'était bien quelque chose que notre précédent président aurait pu faire, même six pieds sous terre. Cependant, je ne pus m'empêcher de douter. Ces hommes avaient tout de même essayé de nous tuer, sans aucun scrupule. Ils avaient eu l'air d'être à la recherche de quelqu'un, en pleine mission, pas d'avoir le but d'effrayer une poignée d'étudiants.
Malgré les propos de mon amie, je restais incertaine.
Je pianotai un instant sur mon portable.
Moi à Hobs🎶 T'es où ? Je t'attends
Le sentiment de crainte qui s'installait en moi fut cruel. J'avais eu largement le temps d'arriver ici et de discuter, pourquoi Diable Hobie n'était-il alors toujours pas là ? Il était débrouillard, étrangement débrouillard, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me questionner, c'était plus fort que moi. Si il avait été pris dans les débris, si la police avait mis la main sur lui... Si jamais quelque chose lui était arrivé je ne m'en serais jamais pardonnée.
Mon estomac sursauta en entendant mon portable sonner.
Je descendis mon regard sur celui-ci en apportant mon pouce entre mes dents.
Hobs🎶 à Moi J'arrive, je suis bientôt là T'es toujours cachée ?
Moi à Hobs🎶 J'ai pas bougé amour Fais vite
Hobs🎶 à Moi Je te vois Arrête de te ronger les ongles
Ma tête se releva.
Je regardai le bout de la ruelle, surprise de n'y voir personne. Mes doigts s'accrochèrent à mon téléphone. Peu amusée, mes sourcils se froncèrent, je sentis mon expression se froncer. Soudain, je sentis une ombre me surplomber. Je me rendis compte que, depuis que Hobie m'avait répondu, elle avait été présente.
Debout devant l'immeuble qui me faisait face, sur son toit, Spider-Punk me dévisageait.
Lorsqu'il descendit, lorsqu'il me rejoignit, je sentis mon cœur faire un bon dans ma poitrine. Mon cerveau me faisait mal. Il maintint sa guitare en arrière, avançant jusqu'à se tenir à un petit mètre de moi.
Ma bouche s'entrouvrit.
Puis, brusquement, je sautai dans ses bras.
« Hobie ! »
J'enroulai mes jambes autour de sa taille, plaquant ma poitrine contre son torse et enfouissant mon visage dans le creux de sa nuque. Spider-Punk empestait le sang et la poudre à canon, l'huile aussi, mais je n'en avais strictement rien à faire. Je me collai à lui. J'inspirai son odeur.
« Tu vas bien. » murmurai-je. « Tu es en vie. Oh, mon Dieu. »
Les mains de Spider-Punk trouvèrent leur place sur mes fesses, il me fit rebondir et me plaqua contre lui. Ses gants se frottèrent au tissu de mon jean. Relevant mes yeux dans les siens, j'attrapai son visage en coupe.
« Salut, beauté. »
J'épluchai son masque.
Il se dévoilait enfin.
« Hobie... »
Je déposai un doux baiser sur ses lèvres.
« Merci d'être venu. »
Il sourit contre ma bouche.
« Tout pour toi. »
Couvert de piercings, accompagné par un sourire charmeur, des yeux entrouverts et d'une intensité bouleversante, sans oublier ses mains sur mon corps, son torse si ferme contre mes seins. Il n'y avait aucun doute, c'était bel et bien mon Hobie.
« Personne t'a suivie ? »
Il se libéra d'une main pour venir toucher mon visage.
« Elle est pas avec toi ta copine ? »
« Samantha ? Non. Son père est allé la récupérer. Je t'attendais seule. » répondis-je. « J'ai fait attention. »
« J'en attendais pas moins de toi, ma jolie. »
Ses doigts frôlèrent ma mâchoire. Je ne pus me retenir de l'embrasser à nouveau.
Penchée sur lui, je déposai une vague de baisers partout sur son visage, principalement sur ses lèvres, mais aussi sur ses joues, son nez, entre ses sourcils, sur son front, de même pour ses tempes  et ses piercings éparpillés un peu partout. Hobie raffermit sa prise sur mon corps pendant que je l'embrassais. Mes baskets se frottaient les unes contre les autres. Elles évitaient de justesse sa guitare.
« T'étais tellement cool. » je lui susurrai.
La manière dont il m'avait plaquée au sol, celle avec laquelle il m'avait sauvée, tout ça n'avait fait que me charmer. Entendre les exploits de Spider-Punk était une chose, en être témoin en était une autre.
« Alors comme ça, j'ai de la concurrence ? »
Son rictus s'agrandit. Il avait murmuré sa contre moi, nos bouches séparées par à peine quelques centimètres.
« Je devrais m'inquiéter ? »
« Ça dépend... »
J'embrassai sa lèvre inférieure.
« Spider-Punk te fait peur ? »
Il pouffa.
« C'est qu'un petit joueur. » répliqua-t-il. « Je lui fous une raclée où et quand il veut. »
Mon organe vital battait plus fort.
« Tu m'as manqué. »
Hobie caressa ma joue.
« Tu m'as manqué, aussi. »
Puis il me la pinça.
« Quand est-ce que t'arrêteras de te mettre en danger, mhh ? » maugréa-t-il. « Je vais finir par croire que tu le fais exprès. »
« Quoi, moi ? Jamais ! »
J'embrassai sa joue.
« Au fait, c'était qui ces soldats ? »
Hobie embrassa mon front.
« Des mecs qui avaient pas leur place dans notre monde. »
Je fronçai mes sourcils.
« Comment ça ? »
« Tuᅳ »
« Hobie ! »
Nos têtes se tournèrent.
Au bout de la ruelle, j'aperçus une fille et un garçon, drôlement habillés. Ils venaient d'arriver, guidés par des toiles similaires à celles que tirait Hobie. La fille portait des couleurs pâles, elle posa le pied à terre en première, nous rejoignant rapidement pendant que l'autre, vêtu de couleurs pétillantes, la rattrapa l'instant suivant. Hobie me fit gentiment descendre de lui, il déposa un rapide baiser sur ma tempe. Il me donna aussi son masque, s'en débarrassant.
« On était inquiet, mon pote ! » s'exclama le garçon.
« Tu es parti sans un mot, Hobie. Tout va bien ? »
Je triturai le vêtement de mon copain entre mes doigts. Le garçon et la filles me dévisagèrent, même masqués, je sentis la lourdeur de leur regard sur moi.
« Pav, Gwen, je vous présente ma copine. »
Hobie reposa son avant-bras sur le sommet de mon crâne. Il me présenta de sa main libre, pinçant ma joue et souriant grandement.
« Tu as une petite-amie ? » s'étonna la fille.
Elle retira au même moment son masque. Dévoilant sa chevelure blonde, ses dents du bonheur et sa peau extrêmement pâle, elle démontra aussi, à l'aide de ses expressions, sa surprise. Le garçon à ses côtés ne tarda pas à l'imiter. Néanmoins, à l'instar d'avoir l'air choqué, il s'empressa de faire un high-five à Hobie et de le féliciter.
« C'est qu'elle est jolie. Ça m'étonne pas de toi, mon pote ! »
« Ça explique pourquoi tu t'es précipité jusqu'ici. »
« Croyez-moi, changer nos plans était la dernière de mes envies. » répondit Hobie. « Mais j'allais pas la laisser dans ce merdier. »
« Et puis ça nous a permis d'attraper des anomalies. Bien joué ! »
Les deux garçons se taquinèrent un instant sous les regards suspicieux de moi-même et de la blonde. Le brun se tourna ensuite vers moi. Il me salua et me sourit tendrement sous l'attention particulière de mon copain.
« Enchanté de te rencontrer, mon nom est Pavitr Prabhakar, mais tous mes amis m'appellent Pav. Appelle moi Pav, d'accord ? »
J'acquiesçai. La blonde m'interpella ensuite.
« Moi, c'est Gwen Stacy. »
Les deux avaient l'air assez jeunes. C'était la première chose qui me frappait, Hobie et moi étions plus vieux qu'eux de quelques années, c'était certain. Ils avaient l'air enthousiastes, un éclat familier brillait dans leur regard, il ne m'échappa point.
« Alors, Hobie t'es cachotier maintenant ? Tu nous avais pas dit que t'avais une copine ! »
Pavitr sauta dans les bras de Hobie. Son bras s'enleva du sommet de mon crâne, Hobie recula de quelques pas et se chamailla de nouveau avec le brun.
« Il fallait bien que je la protège, ehᅳ »
Il avait répondu en évitant ses coups de poings amicaux. Je le regardai avec surprise.
Ça n'était pas inhabituel pour Hobie de se montrer aussi amical et tactile, mais c'était la première fois que je voyais ce Pavitr, forcément, ça me laissait de glace. Je n'aurais jamais cru qu'il avait des amis en dehors de son groupe de musique et moi, surtout que ces deux là n'étaient pas normaux. Eux aussi étaient dotés de pouvoirs. Ils portaient le masque.
« Tu comptais nous la présenter au moins ? »
« Évidement ! » rit Hobie. « J'allais pas non plus la laisser cachée ici. Si j'avais eu le temps, » reprit-il en passant son bras autour du cou de son ami. « j'aurai fait les choses proprement, mon pote ! »
Mes yeux se plissèrent.
J'attendis que les deux se calme tout en continuant de jouer avec le masque de Hobie. Mes pouces frôlaient à répétition le blanc des yeux, je sentais la peinture s'effriter, elle tombait sur mes cuisses. Les piques taquinaient le bord de mon mini t-shirt moulant noir, elles pointaient sur ma peau. Son masque était assez vieux. Il était même un peu humide. Jouer avec vint me distraire une bonne poignée de secondes, le temps que Hobie finisse de se disputer et qu'il reporte enfin son attention sur moi.
Hobie me sourit et se rapprocha de moi. Il passa son bras autour de mon cou de me colla contre son torse. Presque immédiatement, sa bouche trouva ma tempe.
« Ça va, ma jolie ? »
Je grimaçai.
« Il y a d'autres SpiderMan ? Tu m'as rien dit ! »
Après avoir frappé son torse, je le vis reculer de manière théâtrale et grogner. Mes sourcils tressaillirent. Hobie leva une main en l'air.
« Qu'est-ce que tu voulais que je te dise, babe ? Ils sont même pas de ceᅳ »
« Eh, mon pote Hobie ! »
Pavitr s'était collé à lui extrêmement vite, le coupant dans son élan. Hobie avait presque chuté sur le côté.
« Il est plus lui-même. » rit le brun en s'adressant à moi. « On vient totalement de ce monde ! Tout va bien ! »
Hobie releva un regard complice dans ma direction.
Il avait ce fichu sourire aux coins des lèvres et cet éclat dans les yeux, je sus sans attendre qu'il me cachait quelque chose. Je voyais Pavitr passer son bras autour de son cou et continuer à rire nerveusement, comme si cela aurait suffi à me convaincre. Ils avaient l'air tout sauf crédibles. C'était drôle, je devais l'admettre. C'était la première fois que je voyais ce Pavitr et cette Gwen, je ne comprenais encore pas très bien d'où ils venaient. Mais il était évident que Hobie et eux n'étaient pas de récentes connaissances. Cela me forçait à me demander depuis quand il les fréquentait, depuis quand il me le cachait.
J'apportai mes doigts à la poche arrière de mon baggy, les enfonçai dedans et arquai un sourcil. Le sourire charmeur de Hobie était distrayant, cependant, je tins bon. Je le foudroyai du regard. Qu'il ne m'atteigne pas avec ses stratagèmes ridicules.
« Quelque chose me dit que tu as une idée sur qui a attaqué mon uni. Je me trompe ? »
Hobie s'apprêta à me répondre.
Je le coupai en secouant mon doigt sous son nez.
« Nuh uh. »
C'était à ce Pavitr que j'avais parlé.
« C'est pas à toi que je parle. »
« Quoi ? » s'exclama Hobie. « Tu veux pas entendre ma réponse super cool ? Je te promets que je te mentirai pas, ma jolie ! »
« Bien tenté, mais c'est non. »
Pavitr se gratta la nuque.
« C'est confidentiel. »
Hobie se redressa.
« Babe, je te jure, je voulais pas te mentir ! »
Il avançait à l'aide de grandes enjambées, les paumes de ses mains pressées les unes contre les autres. Il se mouvait avec une telle élégance et aise. C'était hypnotisant. Je le sentais me tourner autour et soudain attraper ma main.
« Je vais tout te dire, d'accord ? »
« Hobie, » l'avertit Gwen. « Je pense pas que ça soitᅳ »
« C'est ma nana, Gwendy. »
Hobie tourna un regard las dans sa direction. Sa main raffermit en même temps sa prise sur la mienne, comme pour me rassurer. Je la serrai en retour.
« Je vais pas la laisser dans le noir. »
« Je pense pas que Miguel appréciera, Hobie. » ajouta Pavitr.
Il nous avait rejoint.
« Depuis quand j'ai l'air de me préoccuper de lui ? » râla-t-il. « Si elle veut savoir, elle saura. »
C'était évident maintenant, l'incident avec mon université avec un rapport avec eux, ou, du moins, ils étaient au courant de quelque chose. Je les regardais tour à tour. Cette Gwen, ce Pavitr et cet idiot de Hobie. Je comprenais que nous n'avions pas eu le temps de discuter ces derniers temps, mais là ça faisait beaucoup... C'était plus que deux amis. C'était certain.
« Ça a l'air d'être du sérieux votre histoire. »
Hobie pinça ma joue.
« À peine. »
Ses bras se faufilèrent autour de ma taille et son visage trouva sa place dans le creux de ma nuque. Il s'était si vite collé à moi, j'en avais sursauté. Je pivotai de manière à croiser son regard.
« Qu'est-ce que tu me caches ? »
« Rien... C'est rien, babe. Promis. »
Mais j'eus du mal à le croire.
Surtout à l'entente de Gwen et Pavitr pouffant côte à côte.
« Eh, vous deux ! » maugréa mon copain. « Arrêtez ! »
J'apportai le dos de mes doigts à sa joue. Mes yeux se perdirent dans les siens, je l'observais avec grande attention. Peut-être que creuser des trous dans son crâne lui suffirait pour me répondre..?
« Tu me mens les yeux dans les yeux ? C'est nouveau. »
Hobie souffla.
« Babe... »
Son front se colla à mon épaule.
« Vous êtes des SpiderMan, vous aussi ? »
Pavitr et Gwen hochèrent la tête.
« Je suis juste SpiderMan. »
« Moi je suis Ghost-Spider. Ou, SpiderWoman. »
J'hochai la tête, sentant au même moment les bras de mon copain se resserrer.
Je pressai ma main libre sur celles de Hobie, en même temps, je m'autorisais à dévisager ses deux amis. Ça me faisait bizarre de parler à deux autres super-héros identiques. Depuis qu'il avait été transformé, Spider-Punk avait toujours bossé avec ses amis, mais d'autres SpiderMan ? Jamais. Karl, Riri, Kamala et tous les autres n'avaient pas un ADN d'araignée. Certains d'entre eux avaient des pouvoirs, mais pas comme les siens. En revanche, les deux énergumènes qui me faisaient face, ils les avaient. Ils avaient les mêmes facultés que lui. C'était étrange. J'étais honnêtement très perturbée. Ça ne m'aurait pas étonnée d'apprendre qu'ils avaient eux aussi été mordus par une araignée radioactive. Mais la probabilité était mince. Si mince !
Dans le meilleur des cas, ils seraient morts.
Ça me dérangeait tellement que je ne pouvais pas m'arrêter de les toiser.
Puis, finalement, j'avouai :
« J'y comprends rien. »
Je pressai mes lèvres dans un cul de poule et battis fermement des cils. C'était comme fixer un mur, je ne trouvais rien à redire. Ils avaient l'air parfaitement normal, hormis leur accoutrement. Que ça me perturbait...
« Vous venez d'ici ? Genre du pays ? »
Pavitr n'en avait pas du tout l'air. Vu son âge, il était sûrement en voyage ?
« Toi, tu viens d'Inde, n'est-ce pas ? » demandai-je au concerné. « Qu'est-ce que tu fais en Amérique ? »
« C'est.. »
« C'est compliqué. » répliqua Gwen.
Elle toisa Hobie qui, entre temps, avait relevé la tête. Mon copain la fixait déjà.
« On ferait mieux d'y aller. » parla Pavitr. « Miguel attend notre rapport. »
« Ouais. »
Hobie se redressa, il se recula de moi, non sans titiller le gras de ma hanche, et salua le brun dans de curieux gestes de la main. Ensuite il enlaça Gwen.
« Rentrez bien, les potes. On se voit bientôt. »
« Bon courage. » murmura Gwen.
« T'inquiète. »
Hobie me zieuta.
Il m'avait jeté un bref coup d'œil avant de parler un peu encore à Gwen. Je ne l'avais pas entendu cette fois. Il avait parlé tout doucement. De retour à mes côtés, il me rapprocha de lui et salua d'un grand geste du bras ses deux amis. Moi, je fis un plus petit signe. J'étais encore confuse, il n'empêche, je ne voulais pas leur paraître aigrie.
« Au revoir, la copine de Hobie ! » s'écria Pavitr. « À la prochaine ! »
Nous les regardâmes s'en aller.
Gwen et Pavitr quittèrent la ruelle en direction de mon université. Ils s'en allèrent plutôt rapidement. Je les avais vu remettre leur masque une fois sur le trottoir et foncer droit devant eux. Au même moment, j'avais rendu le sien à mon copain. Et puis, sous mon regard émerveillé, j'avais vu une étrange lumière émaner. Elle provint de là où les deux se trouvaient. J'avançai d'un pas, surprise. Le temps de cligner des yeux, elle eut disparu. Et c'était tout.
C'était tout ce qui venait de se passer.
« D'accord, ça, c'était bizarre. »
Hobie seul détenait les réponses à mes questions, entre mon université, ces deux SpiderMan et même les autres petits mystères qui m'avaient échappé. Tous ces coins d'obscurité me gênaient.
Je fis volte-face dans sa direction.
Son bras retomba immédiatement le long de son corps, je le vis au même moment ranger son masque dans la poche de sa veste. Hobie me toisa. Il me dévisagea avec curiosité.
« Cachotier, hein ? »
Un sourire taquin décorait ses lèvres.
« Qu'est-ce que j'y peux ? »
Je me mordis la lèvre inférieure.
Que c'était excitant...
Il était évident qu'il allait tout me dire. Une fois mis au pied du mur, Hobie ne pouvait jamais rien me refuser, c'était sa plus grande faiblesse. Je m'en étais assurée en papillonnant exagérément des yeux et en poussant ma poitrine un peu plus en avant.  Vu de l'extérieur, ça paraissait ridicule. L'éclat brillant qui balayait le regard de Hobie me témoigna cependant le contraire, que j'avais bien fait. Hobie se gratta la nuque. Il grimaçait et reniflait bruyamment.
« Tu veux tout savoir ? »
« Tout. »
Je souris grandement.
« T'as des copains SpiderMan ? »
Il me zieuta.
« Ouais.. »
Je sautai brusquement dans ses bras.
« Hobie ! »
Il me rattrapa de justesse en souriant à son tour.
« Tu m'as fait peur. » grommela-t-il.
Je pressai mes mains sur ses joues, nos visages étaient si proches que nos souffles se rencontraient. Je n'avais pas pu me retenir. J'avais ce sentiment que ce que Hobie s'apprêtait à me dire allait tout changer. Ça me rendait surexcitée.
Je le regardais les yeux dans les yeux, mon corps pressé contre le sien. Je sentais même son cœur palpiter. Il battait si vite... Ses paumes me retenaient fermement par les fesses, mes jambes étant enroulées autour de sa taille. Malgré le fait que je sois accrochée à lui, Hobie me dépassait toujours de plusieurs centimètres, il avait la tête inclinée vers le bas et ses yeux plongés dans les miens. Ses paupières ne se fermaient même plus. Je ne voyais plus que lui.
« Qu'est-ce que tu m'as caché d'autre ? »
Il grimaça.
« Des trucs. Ici et là. »
« Il y en aura d'autres des gens comme ça ? Des SpiderMan ? » demandai-je. « Ou même ceux qui ont attaque mon école ? »
« Tu veux la vérité ? »
J'hochai la tête.
« Ouais. »
Hobie renifla. Il fit la moue de manière assez brève, trahissant sa frustration.
« C'est pas anormal, mais c'est compliqué. C'est tout un bazars, hyper bizarre. »
« Alors, tes deux amis sont vraiment des héros, comme toi ? »
« Je suis pas un héros. » contesta-t-il.
« Si tu veux... »
Je roulai des yeux.
« Mais ouais, ils sont comme moi. Une araignée les a mordus, boum des pouvoirs et la tenue qui va avec. »
« Tu penses que c'est des araignées qui provenaient du même tas d'ordures ? »
« Babe... »
Un doux rire le quitta.
Hobie colla soudain son front au mien.
« Donne moi cinq minutes, je te dis tout. »
Gentiment, il me fit descendre de ses bras. Je posai les pieds au sol, un peu confuse, je ne compris pas pourquoi si brusquement il s'était détaché de moi. Hobie pressa son pouce sur mon menton et il me zieuta.
« On va chez moi ? »
Mon regard s'illumina.
Hobie n'avait pas la maison la plus luxueuse au monde, au contraire, elle était située dans un quartier ghetto et niveau propreté, ça laissait à désirer.
Cependant, son appartement avait quelque chose de spécial, quelque chose qui le rendait irrésistible. Il était chaleureux. Que ce soit ses vêtements qui traînaient un peu partout, ses nombreuses photos éparpillées dans son trois pièce et l'atmosphère générale qui s'en échappait. C'était mille fois mieux que ma propre maison. Elle était inégalable. De ce que Hobie m'avait dit, c'était le premier appartement qu'il avait trouvé afin d'échapper à la rue, à force, il s'y était attaché. J'étais persuadée qu'avec son métier de Spider-Punk il aurait pu trouver mieux, mais il m'avait toujours expliqué que ça n'était pas sa priorité. Et puis, au final, moi aussi je m'y étais attachée.
« On va acheter des pizzas avant ? Je meurs de faim. »
« Bonne idée, ma jolie. »
Hobie accentua ses propos en me tirant hors de la ruelle. Il s'était saisi de ma main. Je le suivais de près, un peu confuse par la rapidité de ses pas. Il avançait joyeusement, sa guitare sursautant derrière lui.
« Tu crois que mon école va fermer ? »
Hobie ralentit le pas une fois sur le trottoir, il se rapprocha de moi et passa à nouveau son bras autour de mon cou. Ça me fit bien rire. Il était presque allongé sur moi, le dos courbé et sa main cherchant la mienne ⸺j'avais entremêlé nos doigts ensemble juste après⸺. Nous marchions en direction de mon université, son appartement se situant de ce côté de la ville.
« Ouais ? J'espère. » il répondit. « Comme ça je t'aurais enfin pour moi tout seul. »
« Tu sais que je pense à quitter ? »
Il hocha la tête.
« Je sais que même si c'est malsain, cette école peut m'apporter de grandes choses. » murmurai-je. « Mais, plus je te regarde, et plus je me dis que ça en vaut pas la peine. »
« De toute façon c'est que de la propagande de capitalistes. »
Hobie fit pression sur ma main.
« Du matin au soir ils vous lavent le cerveau. »
« Mhh, c'est ce que je pensais. »
Je jetai un coup d'œil timide à mes baskets.
« Après... Ça plaira pas à mes parents. »
Je sentis les lèvres de Hobie me toucher.
« Tu sais que ma porte reste ouverte, babe. »
De ma main libre, je frôlai ma joue.
Je pouvais encore sentir la chaleur de ses lèvres. Leur onctuosité. Mes joues chauffèrent un peu. De même pour mon pauvre cœur.
« De toute façon tes vieux sont un cas perdus. Osborn a toute la vieille génération à ses pieds, même mort il continuera de les contrôler. »
« T'as raison. »
« Si ils veulent plus de toi, tu viens vivre chez moi, c'est tout. Simple, nan ? »
« Quand tu le dis comme ça... »
Hobie avait toujours été aussi désinvolte. Ça le rendait extrêmement cool.
Il ne prenait pas vraiment les choses à la légère, c'est juste qu'il ne s'attardait pas sur le problème, il agissait. Ça faisait de lui quelqu'un de très spontané. Pour lui, moi quittant le cocon familial était une évidence, et c'était vrai : je ne m'entendais plus avec mes parents depuis longtemps, car tandis qu'eux supportaient notre ancien président, moi j'avais toujours été réticente à son propos. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais tombée amoureuse de Hobie Brown. La première fois que je l'avais vu, perdue dans les bas-fonds de notre ville, effrayée et désorientée, dès que j'avais posé mon regard sur lui, à l'intérieur de ce miteux pub, il m'avait entièrement bouleversée. Il s'était saisi de mon cœur, et même encore aujourd'hui il le gardait en otage.
Mes parents n'auraient jamais pu comprendre. Il avait raison. Ils étaient perdus.
« Je peux dormir chez toi, ce soir ? »
« Avec plaisir, ma jolie. »
« Et t'oublie pas de m'expliquer tout ton truc là, avec tes copains super-héros. »
Hobie raffermit sa prise sur mon épaule, cela me força à le regarder. Son expression malicieuse était évidente.
Hobie zieuta brièvement mes lèvres. Il grimaça, détourna le regard et me força à le suivre en voyant que nous nous étions enfin rapprochés de sa pizzeria favorite. Tranquillement, je l'entendis ensuite marmonner :
« T'inquiète. J'ai déjà tout prévu. »
Et ce fut sur cette conclusion que nous nous engouffrâmes dans le restaurant.
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jezatalks · 11 months ago
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Vent post sur la parentalité
Pour rester dans le thème.
Ça fait des semaines, voir des mois que j'y réfléchis.
Je ne pense toujours pas vouloir d'enfants. Et c'est toujours la crainte que ça puisse casser notre couple d'ici quelques années (mon compagnon n'y pense pas du tout pour le moment et ne sait pas s'il en veut)
Pour moi ça serait vraiment briser ma vie. Déjà que j'arrive pas à me "gérer" au quotidien (+ le fait que j'ai encore du mal à accepter que c'est aussi car je suis handicapée et que c'est une des raisons pour lesquelles que faire les tâches ménagères c'est compliquer).
Le manque d'intimité, avoir la tête prise 365j/24h par un être qui est totalement dépendant. Très probable que ce soit un point négatif pour mon bien être mental et crises d'hypersensibilité.
Je n'arrive pas à m'imaginer me faire appeler "maman" ni d'avoir le rôle de mère. Je pense que je DETESTERAI la partie grossesse/accouchement = je veux pas voir mon corps changer. C'est encore un parcours pour l'accepter. Et la dysphorie que je risque d'avoir ???
Je sais que mon compagnon serait un parent formidable. Je pense que sur le plan pratique/matériel je serais irréprochable, faire attention à sa sécurité/santé/bien être. Mais tout ce qui touche au plan émotionnel je n'arrive pas à m'imaginer avoir un lien avec, un affect, ou un rapport "classique" d'amour avec un enfant.
Déjà que j'arrive pas me dire que "j'aime" ma famille. Je sais que mes parents sont cools, je m'entend relativement bien avec ma sœur. Mais sans plus. Mes cousins/oncles et tantes sont drôles et sympas. Mais pareil, je ne sais pas si j'arrive à me dire que j'ai un affect avec. Si on n'avait pas été de la même famille, probable que jamais je n'aurais essayer de tisser des liens avec.
Je l'ai vu avec ma nièce. Je réagis, j'essaye de "jouer" mais comparer à tous ceux qui jouent avec elle, je suis le moins tactile possible, je garde mes distances, je force pas les bisous et n'en donne pas (pareil pour les câlins). Je sens que je ne sais pas comment me comporter.
Je l'ai aussi dit à mon compagnon. Si jamais on en vient au point d'accord d'avoir un enfant (naturellement). Je veux être le parent qui sort en premier du congé parentalité pour amener l'argent du foyer et "fuir" ma responsabilité. Et aussi que j'ai envie de m'investir un "minimum".
C'est hyper égoïste (ptdr l'argument qu'on donne aux personnes qui n'en veulent pas et qui en veulent aussi) mais vraiment le seul truc qui me motive à avoir un enfant, c'est que je sais que moi et mon compagnon, on lui inculquerait des bonnes valeurs et qu'il sera le mieux entourer pour son éducation (au sens large).
Donc je pense que je ne serais pas un bon parents d'un point de vue interne au bordel car je m'imagine pas être capable d'être impliquée émotionnellement, que cet enfant sera le malheur de mon futur mal être personnel. Mais que de l'extérieur, personne captera car je serais un minimum impliquée.
Les seuls points positif que je vois = au bout de quelques mois de grossesse le ventre sera un support PARFAIT pour reposer mes poignets quand je jouerais aux jeux vidéo. J'espère que j'aurais le vagin plus lâche/détendu. Ce qui me permettra de pas me sentir irritée après chaque rapport (pourtant j'utilise des lub hydratants, et j'ai même fait une cure pour améliorer ma flore. Ça n'a quasi rien fait). Et apparemment, le bordel hormonal fera que j'aurais peut être moins de troubles de l'humeur liés aux hormones car vraiment, c'est de plus en plus insupportable avec les années.
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romain8959-blog · 1 year ago
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mon premier pipi au lit par plaisir
½ début : Mon premier pipi au lit exprès, la découverte du plaisir J'aime bien me mouiller pour jouer et ça depuis que je suis enfant ou dans la cour de l'immeuble y avait le meilleur copain avec qui on jouait à ça ne se regardant... bon pas tous les jours, on se serait fait tabasser ! 
Plus tard, j'avais eu la chance de partir avec un copain dont la famille m'avait invité à partager leurs vacances à la neige... merveilleux ! on avait alors 12 ans. Les vacances se passaient super bien, sauf qu'un matin, contrairement à fougue habituelle, il ne se levait pas, et pour cause je n’ai pas mis longtemps à comprendre quand il m'a dit tout con… "j'ai pissé..." moi je n’y croyais pas, je ne pensais même pas qu'on puisse pisser au lit à 12 ans. Mais si c'était vrai, je l'ai vu quand il a descendu la couette. Il avait sous les fesses un beau rond mouillé et le bas du pantalon de pyjama ainsi que le bas de la veste étaient encore tout mouillé aussi... j'étais médusé et terriblement attiré...
Il avait fait quelque chose, bien malgré lui surement, que je rêvais de faire sans jamais avoir osé, à cause de mon Age... je n’y croyais pas... Par contre il était terriblement vexé que je le voie dans ce type d'intimité ! pour rester copain avec lui et qu'il s'en remette, je lui ai dit que ça m'arrivait aussi des fois de pas s'inquiéter ! Et pour le rassurer, je me suis même inventer un pipi au lit quelques semaines avant, lié à un rêve à con que je lui avais raconté, et dont la finalité était aussi un pipi au lit... j'ai dû être convainquant !
Je lui ai même dit que le matin, en me réveillant, j'avais toujours l'angoisse d'avoir fait pipi !!! j'avais eu raison d'agir comme ça, on est resté les meilleurs copains du monde, il avait oublié son accident au lit, et il n'y en eu plus d'autre. 
N'empêche, j'avais vu qu'à 12 ans on peut des fois encore faire pipi au lit, et dans mon fort intérieur j'aurais rêve d'être à sa place, surtout qu'au niveau de ses parents, ça n'avait même pas été un scandale ! le soir là on avait juste été au lavomatique plutôt que de s’amuser dans la neige comme les autres soirs. Quelques semaines après, j'allais passer quelques jours chez une vieille grand-mère, comme ça arrivait des fois pendant les petites vacances scolaires.
 Je dormais au 2éme étage, là ou mamie allait rarement.... et, j'en mourais d'envie depuis que j'avais vu mon copain, mouiller son lit je voulais le faire aussi pour voir... à la maison j'osais pas trop ! là peut  être ? 
J'y pensais sans oser depuis déjà un petit paquet de temps, et puis j’ai décidé de  "ne plus prendre mes précautions». avant de me coucher.
 2/2  suite
y a fort longtemps que j'étais propre la nuit donc une nuit ça m'a réveillé, un mal connu, envie de pipi .... mais j'ai décidé de pas me lever et d'attendre... surtout que les wc étaient 2 étages plus bas... et cette maison, qui, je l'avoue maintenant, me foutait la trouille, surtout la nuit, d'autant plus que j'étais pas du style aventurier....
 d'un coté je voulais le faire, faire pipi au lit…, de l'autre côté tout me pousser à ne pas le faire ! En fait ce n’est pas moi qui ai décidé, à un moment j'en pouvais plus et au lieu de courir au wc, j'ai attendu encore un peu pour voir...je me suis même un peu rendormi. Mais je me suis vite reréveillé…  je savais que le point de non-retour allait être franchi et que j'allais finir par faire pipi dans les draps si je me levais pas et......l'instant d'après c'était parti.j’en pouvais plus de me retenir ça me faisait mal...et.. j’ai senti mon pyjama qui commençait à se mouiller... ça y est putain...je faisais pipi au lit !!!!! j’étais en train de faire pipi au lit…. Vous me croirez si vous voulez, contrairement à l'horreur que ça aurait dû m'inspirer, j'adorais ça!!!! d’un coup je me suis senti léger, léger et bien comme on a pas idée, la douleur que j’avais ressentie de me retenir si longtemps s était immédiatement transformé  en une énorme onde de plaisir,  après m'être retenu si longtemps. et de sentir le pipi qui coulait dans la culotte et dans le pyjama hmmmm je réaliser mon fantasme. J’arrétais pas de me répéter « je fais pipi … je fais pipi au lit…. » je sentais que ça coulait entre mes jambes et je sentais un petit filet glisser entre mes cuisses... et là je savais que je mouillais tout, y compris le matelas qui n'étais meme pas protéger ! mais à ce moment précis je m'en foutais j'étais simplement heureux d’un bien être tellement fort. et puis trop vite ça s'est arrêté. sur le coup j'y croyais à peine, c'était un peu comme dans un rêve, une chose est sûre ,ça me faisait tout chaud... doucement j'ai mis nez sous la couverture... ça sentais le pipi tout chaud... c'en était limite enivrant j'ai du me résoudre à la vérité, je l'avais fait ! j'avais osé pisser au lit comme ça exprès.. avec mes mains j'ai touché le mouillé pour vérifier ! c'était bien trempé et ça m'a terriblement excité tellement que d'un coup j'ai bandé comme jamais. je n'avais pas encore découvert la jouissance à cette époque... je me suis retourné et je me suis frotté dans le mouillé pour me calmer... je me frottais dans mon pipi… j’ai senti un plaisir nouveau monter dans mon corps… et j’ai senti quelque chose monter …. Quelque chose de fort…. d'un coup j'ai senti la plus formidable onde de bonheur et de plaisir de ma vie… comme un feu d’artifice dans mon corps.. tous mes sens venaient de se vriller d’un coup,  je venais de jouir pour la première fois de ma vie. 
dans mon pipi , j'avais même pas honte.... après ça je me suis endormi comme une masse, ce n'est que le lendemain que j'ai eu la surprise de me réveiller mouillé, surprise de courte durée ! bon le lendemain tout ça à séché discrètement...... de cette expérience j'ai gardé le plaisir de faire de temps en temps pipi au lit, même encore maintenant, jamais de plan crade !, toujours pipi au lit dans des draps propres ! Pour les couches, j'ai découvert ça plus tard, c'était plus pratique et ça permettait de jouer plus souvent ! mais bof c est pas pareil
voila ça c est passé comme ça la première fois je sais c est contre nature on m’a dit mais c est comme ça
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swedesinstockholm · 4 months ago
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8 août
je sais pas si c'est mes règles ou quoi mais spectaculaire renversement émotionnel cet après-midi. j'étais en train de pleurer sur mon canapé en regardant une vidéo que r. venait de m'envoyer avec un émoji bisou, ça faisait presque deux semaines que j'avais pas de nouvelles de lui et il me manquait un peu mais on notera que j'ai pas pleuré une seule fois pendant ces presque deux semaines. c'était une vidéo adult swim d'un mec qui raconte des trucs doux censés aider à s'endormir avec une voix un peu monocorde mais bienveillante et j'ai commencé à pleurer allongée sur le dos avec mon téléphone posé sur mon ventre qui montait et qui descendait avec ma respiration parce que j'avais envie de me blottir contre son corps inaccessible son corps interdit son corps loin d'ici. je pleurais parce qu'il pensait à moi. et puis j'ai reçu un mail du musée auquel j'avais postulé qui me disait qu'ils avaient choisi quelqu'un d'autre pour le job de surveillance et je me suis mise à danser comme une zinzine sous ma mezzanine avec mes bras en l'air et tout, les traces de mes larmes séchées encore imprimées sur mes joues. je crois que c'est la première fois depuis que je suis ici que je me sentais aussi heureuse. heureuse et soulagée, surtout. je vais passer mes deux semaines non abrégées à la mer sans stress et rentrer à la maison en voiture avec maman et aller au poetik bazar à bruxelles et voir m. et je pourrai rentrer à berlin quand je veux. voire pas du tout. quand n. m'a demandé quand je revenais j'ai dit je sais pas et elle a dit you're not coming back at all en rigolant. pour le moment je suis juste contente d'avoir cet horizon devant moi: la mer, la maison, bruxelles. tout va bien.
quand maman m'a appelée j'avais encore de la joie dans la voix mais je lui ai pas dit parce qu'elle m'aurait engueulée en me disant que je fais aucun effort. ce qui est vrai. mais là je suis sur mon canapé en train de manger des chips en écoutant du easy listening ensoleillé en répétant la vie est belle parce qu'y a que comme ça que je trouve de la joie: dans la fuite.
11 août
mon livre est en crise, il s'est écroulé comme un chateau de cartes. vu l'importance que j'y accordais depuis quelques mois, c'est un peu vertigineux. et maintenant? et maintenant je vais recommencer. pas complètement, mais je laisse tomber la trame de a. n. m'avait dit que peut être que mon déménagement à berlin allait influencer la direction de mon livre et j'avais dit non je crois pas, je sais exactement l'histoire que je veux raconter, sûre de moi, et voilà qu'elle avait raison. j'ai envie de tout raconter depuis la perspective d'ici, du déplacement. j'espère que ça va libérer mon écriture.
12 août
j'ai trouvé l'endroit parfait au bord de la spree, assise dans l'herbe au ras de l'eau au frais sous un arbre sur une île peu peuplée. quatrième jour que je suis seule à l'appart et je suis sortie tous les jours sauf vendredi. je sais même plus ce que j'ai fait vendredi, à part savourer ma solitude et faire pipi avec la porte ouverte. j'ai recommencé à regarder bored to death sur mon disque dur parce que tout le monde me met en garde contre le streaming en allemagne en me racontant des anecdotes de gens qui ont du payer des amendes astronomiques. cette série a des personnages féminins aussi sous-développés que curb your enthusiasm, zéro perspective féminine, que des faire-valoir pour les personnages masculins ou carrément des objets, mais ça me gêne pas vraiment. je la trouve toujours aussi excellente que quand j'avais 19 ans et que je m'en rendais pas compte parce que j'étais pas encore éduquée au féminisme. je m'identifie quand même aux personnages et ils me font toujours autant mourir de rire et ça me dérange pas que la perspective soit entièrement masculine et pas franchement féministe. voilà, c'est un constat. je sais pas quoi en faire.
samedi matin j'étais réveillée à sept heures par les enfants du dessus alors je me suis levée aussi sec j'ai déjeuné et je suis partie sur la presqu'île de pichelswerder dans l'ouest. merveilleux merveilleux sentiment de sortir dans la rue un samedi matin à huit heures. ça m'a rappelé quand j'allais me promener le long du fjord en islande le matin pendant que tout le monde faisait la grasse matinée pour récupérer de la fête de la veille à laquelle j'avais pas participé, à rebours du monde. je me sentais à rebours de la ville. pichelswerder c'était un peu décevant parce que tous les jolis rivages étaient privés. comme les grands pins qui sont tous dans des jardins privés au grau d'agde. ça me met toujours en furie. un couple un peu âgé qui allait rejoindre leur bateau m'ont demandé si j'avais besoin d'aide (de nouveau j'étais la fille confuse, comme l'autre jour à la piscine. sie laufen da verwirrt rum.) ils m'ont conseillé un chemin mais au bout d'un quart d'heure je me suis rendu compte que c'était pas là que je voulais aller et j'ai fait demi-tour pour marcher jusqu'à la prochaine presqu'île qui n'avait aucun accès au rivage mais des jolies petites maisons un peu sauvages avec des herbes hautes et des vieilles voitures rectangulaires et sales garées devant. je vois beaucoup de vieilles voitures rectangulaires à berlin. parfois je les prends en photo parce que je les aime bien. parce que ça me rappelle mon enfance? je sais pas. c'était très calme et y avait une atmosphère de dimanche matin ensoleillé germanique que je relie très fort à l'enfance, même si j'ai quitté l'allemagne quand j'avais un an et demi et que j'ai zéro souvenir.
après un petit moment de découragement j'ai fini par trouver une promenade le long d'un bras de la havel qui devient un lac. y avait des petits cabanons de weekend charmants avec des petits jardins plus ou moins bien entretenus, des belles maisons opulentes avec la vue sur le lac, une forêt, des bateaux, du bleu et du vert et du calme. le soir j'ai envoyé les photos de mon excursion à r. en réponse aux photos de sa fille au bord de l'eau et de bouquets de fleurs des champs qu'il m'avait envoyées, pétrie de paranoïa qu'il y ait une autre fille hors champ. ce matin dans l'escalier de l'immeuble il m'a envoyé des chansons et dans ma tête ça disait je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime
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chifourmi · 7 months ago
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J'ai besoin de parlerparlerparler pour m'enlever cette boule au ventre alors que j'ai déjà énormément parlé
Sur le moment la boule part mais dès que je m'arrête elle revient mais rien que le fait d'écrire ça m'aide purée ça fait du bien limite j'ai envie d'écrire pour ne rien dire en fait dès que je m'arrête de parler et d'écrire je réfléchis trop et des petites pensées autodestructrices arrivent beurkbeurk en 2024 il s'agirait d'arrêter surtout quand on est une bombe atomique comme moi avec un cœur beaucoup trop gros pour mon buste tout frêle
Ce qui est fou c'est de malgré tout savoir que c'était pas l'homme de ma vie et que j'avais aperçu des red flags que je me suis bien retenue de dire ici pcq j'avais la flemme qu'on me dise de fuir mais d'être quand-même blessée genre pourquoi et en plus j'ai aucune raison d'être blessée pcq on a jamais été clair genre j'arrive pas vraiment à savoir où ça me touche exactement, est ce que c'est pcq j'ai archi pas confiance en moi que ça touche à mon ego de me dire que j'étais pas aussi spéciale que je pensais être pour lui? Ça me fait flipper d'avoir fait tout un plat de notre relation genre wtf c'était un plan cul faut se calmer j'ai carrément fait un compte où je parle de lui mais beurk arrêtez moi quoi c'est fou de s'emballer comme ça et puis en même temps il a vraiment agi à l'inverse de mon connard d'ex et ça m'a redonné confiance en moi et je peux pas non plus effacer ça et tous les bons moments et en vrai oui ça sert à quoi d'effacer les bons moments peut être qu'il faut juste que je me contente de ce qu'on a vécu sans penser aux autres meufs pcq peu importe le reste ce qu'on a vécu c'était beau et je sais bien que s'il vient vers moi me faire un câlin c'est pas faux genre ça reste une envie de lui faut surtout pas que je me dise que tout était faux pcq c'est pas vrai aller ça va aller franchement tranquille
La fin sonne si faux mdr mais en vrai je suis sûre que ça va vraiment aller, faut juste que j'accuse le coup et en vrai je suis teellement contente qu'on ait mis les choses au clair
Ma seule question maintenant x'est est-ce que je continue la relation en sachant qu'il verra d'autres meufs? Pcq j'ai l'impression que je pourrais pas me passer de l'attention qu'il m'apporte sur le moment et d'un autre côté je me dis mtn que je sais tout je peux prendre du recul sur ses messages genre vivre ma vie sans les attendre h24 pcq ce qui est positif quand même là dedans x'est que hé crois être plus attachée à ses comportements que lui en lui-même pcq il est vachement égocentrique et trop cash et j'ai horreur de ça je sais qu'on serait pas bien ensemble enfin ce serait explosif et vous allez me dire pourquoi tu voulais lui avouer tes sentiments à la base alors bah écoutez je me suis dit one life jsp ce que ça va donner mais je veux tester ce qui est bien sur ce compte c'est qu'on remarque vraiment à quel point je suis instable après ob se demande pourquoi il m'est impossible de rencontrer des gens ici pcq y a des gens qui se considèrent comme fou ici mais je dois tenir la palme d'or je vous jure ptn quelle instabilité de merde
(17/05/2024)
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code-lab · 2 years ago
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WHAT REMAINS DESIGN (3/?)
J'ai pour habitude de maquetter tout l'index du forum donc j'aurais dû vous parler du QEEL et du footer. Sauf que j'ai tendance à passer du temps dessus et bloquer pour des raisons que j'évoquerais plus tard.
Je me suis rendue compte avec un précédent projet qui n'a pas abouti que j'avançais mieux en passant directement à l'affichage des sujets.
C'est une des page qu'on voit le plus après les catégories selon moi donc ce que j'en ferais m'aiderait à concevoir le reste du forum.
Donner une utilité à la bannière
C'est une des idées dont je suis le plus fière sur ce projet. Ok j'ai la flemme de faire des bannières et des PA élaborée mais autant rendre cette flemme utile mdr.
J'aime beaucoup les bannières de fond, les homepage full screen, car elles sont très immersive. Leur problème (à cause de la structure de FA) c'est qu'elles sont présentes sur toutes les pages. A termes, c'est juste pénible de scroller pour atteindre le contenu de la page.
En gardant l'image de fond et en remplaçant le titre du forum par le titre du sujet je trouve que ça permet de mettre le contexte/utilité de la page plus en avant.
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Néanmoins avec cette idée il fallait résoudre un problème technique. Le haut des pages d'un forum sont générés par le template overall_header (au-dessus du bandeau de pub) et que les titres de sujet et autre infos sont dans le template viewtopic_body (sous la pub). Petit tour de magie pour cela, j'ai créé un bloc avec tout les éléments (titre, boutons...) et j'ai simplement utilisé la fonction .appendTo() pour déplacer le tout dans le bloc #header sur toutes les pages à l'exception de l'index. (S/O à @1019-code pour m'avoir aidé sur ça!)
Recyclage des posts
Pour les post eux-mêmes, j'ai rien réinventé. On adorait notre travail sur les posts de No Humanity (précédent projet de @frenchandfurious) donc vous reconnaitrez sans mal les similitudes.
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J'ai également proposé à Margot le choix de se débarrasser du bloc d'information de profil sous l'avatar, persuadée qu'elle allait me dire non. Quand elle m'a dit "ok" sans hésité j'ai compris que j'avais carte blanche pour beaucoup de chose mdr. Pourquoi ce choix ? Bah, sans détour, je trouve ça moche. On a tendance à écrire des pavés dans un bloc qui fait 200px de large, réduire la taille du texte en 11px pour que l'effet justifié ne sépare pas les mots et on y met tellement d'info qu'on fait des onglets. Ceux qui ont codé des onglets de profil savent à quel point c'est CHIANT à faire.
J'aime l'idée de résumé brièvement le perso en quelques informations clés : âge, occupation, allégeance, habitation (et encore habitation je le trouve peut-être de trop (pardon Margot j'allais t'en parler)). Idée qui tient aussi parce que je savais que j'allais travailler un profil en pop-up (plugin wombat par Monomer) plus important.
Aussi, très contente d'avoir une structure suffisamment épurée et large pour avoir une police à 15px !
Pour le côté technique, ça se tient essentiellement au super script de Flerex et le retour de .appendTo() partout. Et devinez quoi ? C'est une fonctionnalité déjà incluse dans le Blank Theme ! Et oui, vous êtes nombreux à me demander comment déplacer des champs de profil alors que j'ai déjà tout mis à disposition 😎
Footer de post
C'est un élément que j'ai retrouvé sur beaucoup de forum et j'avais vraiment envie de l'appliquer ! Ca remplace un peu l'onglet "hors rp" et identifie super vite la personne derrière l'écran. Je crois que ça nous vient pas mal des forums anglophones et illustrés.
Voici une liste des forums que je me souviens avoir pris comme source d'inspiration :
fivemoreminutes.forumactif.com/
withoutawarning.jcink.net
lostangels.jcink.net (ancien design)
Oui meh
Je suis aussi contente du résultat mais je pense que les posts seront sujet à amélioration dans des futures versions.
Je savais pas où mettre les liens de gestion (date, editer, supprimer, citer...) alors je les ai sorti de la structure mdr. C'est pas hyper malin en terme de responsive design, ça doit être coupé sur certain écran.
Je trouve que c'est une solution un peu facile le petit dégradé de couleur des groupes en coin. Ca mériterait d'être utilisé plus judicieusement comme sur No Humanity.
L'intégration de l'avatar me fait douter. J'avais tenté un effet ambilight sur la maquette mais bof.
Margot tenait à un champs libre sous l'avatar et je sais que beaucoup de joueur l'aime aussi. Perso, j'en suis pas fan. A voir comment je peux mieux travailler son intégration.
Je me suis rendue compte en faisant ce post que j'avais pas mis la petite citation des joueurs sous l'avatar mdr
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e642 · 4 months ago
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Je me demande souvent ce que je fais avec lui. Dès le début, j'ai su qu'on n'avait pas les mêmes accointances, les mêmes sensibilités, les mêmes avis sur des choses importantes, les mêmes conceptions du couple, de l'amour ou encore de l'exclusivité. Je ne sais pas ce qu'il y aura à retenir de cette relation si ce n'est une sexualité épanouie. J'essaie de trouver des raisons de pourquoi je reste mais ça ressemble à des excuses. J'ai l'impression de me confondre en excuses parce que j'ai pas le courage. Alors si je dois être honnête je pense directement à la peur d'être seule, au manque du corps, des bras autour de moi, d'un fil conducteur de ma journée, d'une présence qui prétend m'aimer... Pourtant, j'avais la sensation que j'avais avancé sur ça et que j'avais compris qu'on ne quémandait pas l'amour de l'autre, ni qu'on pouvait y changer quelque chose. J'écris à contre coeur parce que je croyais en être sortie mais peut-être pas finalement. Il n'y a pas que ça, il y a ce sentiment d'avoir abusé de lui dans le sens relationnel, d'avoir poussé la plaisanterie trop loin pour qu'il y ait une possibilité de retour douce. Tout va devoir se faire dans le fracas, dans ma responsabilité, je vais peut-être devoir causer de la souffrance et je ne comprends pas pourquoi cela me bloque autant. Les fins m'ont toujours plus effrayée que les débuts parce qu'au moins une personne -dans le meilleur des cas- n'en ressortira pas indemne. Pour beaucoup de choses je préférerai subir que faire subir, qu'on me le fasse plutôt que je le fasse, qu'on me le dise plutot que je le dise. C'est sûrement une manière de me déresponsabiliser et être certaine de ne pas amener une douleur de plus. Je ne dis pas que je mérite plus que l'autre d'avoir mal seulement je crois que ça m'arrange, pas pour me mettre en position de victime mais parce que je me sais calme et assez grande pour que tout cesse du jour au lendemain. C'est peut-être encore une excuse. J'ai du mal à me cerner pour ça. J'aurais tellement aimé l'aimer et sans doute que je l'aime mais ça me fait du mal de réaliser que je lui donne ça, cette précieuse énergie sentimentale parce que ce n'est pas possible que ce soit réciproque. J'ai "le temps fera les choses" facile parce que d'un côté c'est véridique, le temps se charge de tout mais d'un autre je sais que j'ai une action -avec ses limites- sur ça. Je me sens fanée, coupable, en colère de ma propre inactivité. C'est bête mais j'avais juste besoin qu'on m'aime, qu'on s'intéresse à moi et qu'on me respecte profondément, j'avais envie de pouvoir partager un peu de moi. Le sentiment de solitude est plus difficile à vivre quand en réalité on ne l'est pas mais qu'on est forcé de constater que ça y ressemble beaucoup. Ça me paralyse cette situation parce que c'est plus aisé que je ne l'aurais pensé de s'enfermer dans le mauvais chemin de vie sans que personne d'autre que nous, nous ait forcé la main. Je l'ai, à la fois, tellement fait entrer dans ma vie et à la fois il est toujours devant la porte à cause de son manque d'intérêt criant à mon égard. Comment claquer la porte à une personne qui à un pied dans l'entrée et un pied sur le paillasson ? Si je m'accommode de sa passivité c'est parce que j'ai fait le deuil d'être importante ou intéressante, d'être une plus value c'est aussi pour ça que ne je ressens plus le besoin de parler à personne ou de donner des nouvelles. J'ai le coeur qui pèse lourd, qui appuie sur mes côtes parce que je pense au terme depuis que ça a commencé et c'est anormal. C'est très inconfortable de reconnaître que quelqu'un n'est pas fait pour nous, enfin, personne n'est fait pour nous mais de reconnaitre cette sorte d'incompatibilité presque organique et surtout intime. Intime dans le sens où mon corps m'a déjà crié qu'il fallait que ça cesse et qu'il ne se fatigue plus à le faire. Les choses les plus torturantes sont celles qu'on sait.
Mon monde ne s'écroule pas, simplement il m'apparait être comme un grand bout de terre inconstructible. Ça fait longtemps que je n'ai rien construit de nouveau, ou rien autre que sur des ruines et je sens que c'est ce qui me manque: arrêter de croire qu'on peut construire sans avoir détruit au préalable. J'espère qu'un jour je serai enfin une version aboutie et accomplie de moi, ça fait longtemps que je n'ai pas été fière de moi et ça se ressent dans la l'insatisfaction que j'ai de me vivre, me ressentir, me percevoir, me respecter. Des années que j'attend d'être meilleure pour moi et ça n'arrive pas. Il y a juste des restes de haine et de déception qui stagne au fond de moi, qui donne un goût particulièrement nauséabond à chacun de mes choix et des mes réflexions.
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pensees-noires · 7 months ago
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15/05/24
C'est dur d'avoir tellement de choses à lui raconter mais de rien lui dire alors je pense que je vais un peu vider mon sac ici, ça me fera peut-être du bien.
D'abord je me suis enfin acheté un chargeur correct!! Je suis trop contente même si j'ai clairement mis trop de temps mais maintenant je vais pouvoir charger mon téléphone correctement.
Je suis sortie avec les filles du stage même si j'en avais pas trop envie de base. Je me suis pas trop sentie à ma place mais au moins j'ai fait un effort social et en plus on est sorti manger et au lieu de manger un truc gras, j'ai privilégié un truc sain même si c'était un peu cher. Ce qui est positif en soi car j'ai beaucoup crisé ces dernières semaines.
J'ai été travaillé ce midi parce que ça servait à rien de rester au kot pour déprimer. C'était vraiment fatiguant ceci dit mais L. a dit un truc trop marrant t'aurais trop rigolé. En gros elle a dit à un client que la carte de proposition était grande voire même trop grande et la patronne l'a fixée tellement choquée c'était trop drôle.
J'ai aussi un peu travaillé sur mon travail, bon pas beaucoup mais là j'y suis encore et j'avance. Mais j'avoue qu'atteindre les 9000 mots ça me paraît impossible.
La il est 2 heures je t'ai plus envoyé de messages depuis 20 heure je crois, j'avoue que j'ai un peu de mal parce que j'ai envie de savoir ce que tu fais, comment tu vas ou simplement te parler mais je ne voulais pas encore t'envoyer de message car il n'y a que moi qui le fais et j'ai pu remarqué que tu ne m'en envoies aucun mais tu as raison, je vais aussi t'en envoyer moins. Je le dis pas de manière négative mais je peux pas continuer à être la seule à parler:(
Je suis surtout un peu triste parce que je pense que tu as été dormir et tu n'as pas pensé à me dire bonne nuit. Mais c'est normal, tu ne me dois plus aucun bonne nuit I.
Je vais retourner travailler histoire de pouvoir réussir mon année I.,
Bonne nuit à toi!
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claudehenrion · 7 months ago
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''Le Canard est toujours vivant''...
Je ne suis pas certain que ce soit bien prudent ni très sage de reprendre si vite un semblant d'activité : la Faculté –dans sa pompeuse majesté--, Hippocrate et Esculape (et même moi, tout au fond de mon ''ressenti le plus intime'')... disons et répétons que c'est une folle décision : je suis loin d'avoir récupéré les forces perdues après toutes les tuiles qui me sont tombées dessus il y a bientôt un mois, et qui me laissent encore faible et comme épuisé. Mais l'important semble être que je sois encore vivant, comme le célèbre canard du vieux ''sketch'' de Robert Lamoureux.
D'un autre côté, j'ai vraiment hâte de dire mille fois ''Merci'' à toutes les marques de gentillesse que j'ai reçues, en un torrent de mails presque ininterrompu, illustré de mots qui m'ont comblé d'émotions profondes et auraient pu ''me donner la grosse tête'' s'il n'était pas évident qu'elles étaient dictées par le cœur et pour aucune autre raison. Compte tenu de l'état de grande fatigue dans lequel je me débats, je ne suis pas du tout certain de pouvoir répondre à la totalité des gentils messages qui me sont envoyés. Que tous leurs émetteurs trouvent ici le témoignage de ma reconnaissance émue et de ma sincère gratitude pour ce soutien, dans le fond vital.
Mais il n'y a pas que ''ça'' : malade ou pas, épuisé ou pas, j'entends résonner les cris de révolte qui se multiplient en France, ce pauvre pays si insulté, si mal traité, si calomnié, sur chaque sujet. Pour un peu, j'aurais envie de paraphraser De Gaulle : ''La France outragée, la France brisée, la France martyrisée''... à ceci près que personne ne peut honnêtement et sérieusement oser penser qu'elle puisse être ''libérée'', de près ou de loin : nos gouvernants, défaillants à en être criminels, refusent de voir toute vérité et n'osent même pas prononcer les noms des maux qui menacent notre existence en tant que nation et que peuple, mais aussi en temps que simples individus pris dans un ouragan..
Ai-je le droit d'invoquer une baisse de tension ou une chute de globules pour arrêter de hurler qu'il n'est pas acceptable (en donnant à ce mot sa vraie valeur, à l'inverse de nos politicards) que en France, en 2024, tout parent d'un adolescent ayant entre 11 à 17 ans tremble de peur en le regardant partir vers son lycée ou son collège ? Dans notre ''vieux pays sur un vieux continent'' (comme pouvait encore le dire mon ami Dominique de Villepin en février 2003 à l'ONU) un coup de couteau mortel est une ''aventure'' qui peut arriver à tout instant, n'importe où... pour rien ou pour une soi-disant insulte (NB : si traiter un afghan d'Afghan, c'est grave... c'est grave !). 
Nous voici ramenés aux périodes les plus noires de notre histoire, à ceci près qu'il s'agit, là, de vraies périodes noires, pas des mauvaises interprétations de ce qui dérange les idéologues de notre Gauche, décidément tous pourris... Nos enfants ne sont plus en sécurité nulle part dans nos villes, juste parce qu'ils sont un peu plus blancs que d'autres, du même âge, qui s'attribuent le droit de les tuer à coups de couteau de boucherie pour cette seule absence de raison.
Mais que doit-on dire de nos femmes et de nos jeunes filles qui ne peuvent même plus sortir en jupe ou en robe (sauf longues comme un jour sans pain !)... de nos citadins condamnés à la laideur, en bas de chez eux, de campements de ''fortune'' (la seule ''fortune'' est celle que se font les ''dealers'' de drogues infâmes !)... d'où sortent des puanteurs assassines de substances mortelles pour notre jeunesse, déjà contaminée à l'excès... de la violence généralisée que refuse de voir une ''Justice'' (sic !) qui ne mérite plus son nom...
Devant ces troubles qui devraient être inacceptés –mais qui ne sont dits ''inacceptables'' qu'en paroles, dans des discours volontairement creux destinés à noyer le gogo-- nos gouvernants poursuivent des folies qui ne peuvent nous mener qu'à des catastrophes encore plus définitives. Au lieu de lutter, toutes affaires cessantes, contre une invasion de substitution clairement reconnue dans toute la littérature du genre depuis 20 ans, le Pouvoir en place nie toute évidence irréfutable et toute démonstration incontournable, et ne réagit pas lorsque des islamo-gauchistes criminels la soutiennent en mélanchonnisant sans savoir de quoi ils parlent, et sont prêts à tout pour ravager la planète jusqu'à sa mort –et la nôtre... ''quoi qu'il en coûte'' … comme si une phrase aussi stupide pouvait avoir le moindre sens !
C'est pour continuer à me battre contre les moulins à vent marqueurs de notre triste époque que je vais essayer de revenir vous murmurer ma petite sérénade, dans la faible mesure de mon absence de moyens. Peut-être, au début, sera-ce avec un rythme moins régulier, en fonction de mes possibilités physiologiques. Mais au moins aurai-je ainsi l'impression, lorsque mon heure viendra, d'avoir ''donné de moi-même''. Mais ceci est une autre histoire, dont nous reparlerons... le plus tard possible. A très bientôt, et –encore une fois-- un immense ''Merci'' pour votre soutien.
H-Cl.
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perduedansmatete · 1 year ago
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ce soir je suis allée dans l'endroit interdit juste pour un concert pas pour le reste parce que de toute façon j'avais déjà pas envie d'aller au concert après qu'on se soit engueulés mais bon j'ai bien fait de ne pas annuler après ma crise de larmes puisque je rejoignais une amie de vacances avec ma sœur car un de ses pote de lycée jouait dans le groupe qui passait ce soir, elle était donc venue avec tous les potes de lycée du gars et c'était drôle j'avais l'impression d'être avec la elle de dix ans en arrière quoique j'exagère un peu moins, et le concert était super cool ça commençait comme du parcels et puis au final pas du tout ils jouaient du français et de l'anglais mais trop cool et ils avaient vraiment de super interactions avec le public bref je parle comme une vieille mais c'était top et le chanteur était vraiment très beau et en même temps kitsch (comme le nom du groupe) mais beau, ce qui m'a poussé à prolonger ma théorie de l'homme beau universellement: pour être sûr qu'un homme est vraiment beau il faut qu'il le soit le crâne rasé, sans barbe moustache et artifices, et avec un marcel (là il avait juste un marcel sous sa chemise mais je pense que sans cheveux et artifice il aurait été beau bref je m'égare) sinon la fameuse amie est prise en internat à strasbourg, elle attend de trouver un appart mais j'ai une raison supplémentaire d'y retourner très vite sachant qu'on devait déjà y aller pour les vacances de la toussaint avec ma sœur et ma grand-mère pour faire une surprise à cette dernière mais que ça ne va certainement pas être possible puisqu'elle et mon grand-père seront trop occupés à fêter les cents ans d'un ami... mais tout me ramène à strasbourg dans tous les cas j'irai avant la fin de l'année ou pour le nouvel an, puis du coup on est rentrée tôt avec ma sœur car elle bosse demain et après lui avoir un peu raconté ma vie puis à d'autres personnes je me dis que d'un point de vue extérieur ça a l'air cool tout ce qu'il se passe même si j'omets volontairement quelques passages franchement tout le monde a l'air super content pour moi et ça me fait plaisir tout en me motivant, je me dis que je devrais me voir d'un point de vue extérieur aussi mais compliqué et ça ressemble un peu à de la dissociation enfin bref je devrais aller dormir car sinon je risque d'avoir encore envie de pleurer mais c'était une belle soirée
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