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#intersubjectivité
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LACAN, NOUS ET LE RÉEL # 65
L'appensée comme appui
Avec Kafka nous affirmons que le mal est tout ce qui nous distrait... mais de quoi nous distrait-il? La réponse du psychanalyste serait: du seul lot de savoir auquel nous avons accès: l'inconscient dont nous sommes affligé.
Les dérivatifs du discours capitaliste ne sont-ils pas ce qui manifeste le plus cette distraction? Les "interdits de penser" (Denkverbot) d’aujourd’hui sont au nombre de quatre:
— Le climatisme, qui nie que la nature de l'Homme est avant tout langagière
— Le LGBT-Féminisme, qui ontologise l'identification et rejette la différence sexuelle
— L'anti-racisme, qui croit savoir ce qui est bon pour l'Autre
— L'innovationisme technologique, qui croit pouvoir réduire la complexité humaine à un algorithme en s'imaginant la solutionner par la technique…
Quel remède à cela?
Avec Beckett, cette fois-ci, nous affirmons: le désir de l'homme est le désir de l'Autre, et donc c'est sans remède…
Cependant, la psychanalyse établit la possibilité de l'advenue du sujet autour du rapport dialectique des quatre coordonnées fondamentales que sont le moi, l'autre, le fantasme et l'Autre (avec un grand A comme lieu de la parole et trésor des signifiants).
Un retour est alors effectué quant au périple du petit d'homme à travers les trois structures de langage incorporées qui sont autant de labyrinthes faits de nécessaires impasses à cette advenue:
— «Je ne peux pas savoir, et je n’y crois pas» de l'état premier qu'est la psychose
— «Je sais bien mais quand même» ou «ce n'est pas moi, c'est l'autre!»de la perversion comme tentative de maintien d'une intersubjectivité
— «Je n'en veux rien savoir» de la névrose, comme négatif de la perversion, qui symbolise au mieux l'horreur de savoir…
C'est donc la névrose qui est mise à l'honneur dans cette séance de séminaire.
La psychanalyse découvre dans l'hystérie la logique du sujet en tant qu'assujetti au signfiant… Cependant, avec Lacan l'hystérie n'est plus tant une névrose qu'un discours et même le discours qui conditionne l'humanisation de l'Homme comme créature intégralement gouvernée par le langage. L'obsession, comme position impossible face au désir de l'Homme comme désir de l'Autre, pourrait alors presque être considérée comme une préfiguration de l'hystérie...
Rudy Goubet-Bodart
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malaguarnera · 2 years
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Laing et Lacan : Intersubjectivité
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ayanna-tired · 2 years
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Le... "complexe du hérisson"...? / Ne m'approchez pas !!! / Regardez-moi...!
Nos rapports aux autres comme écho à notre estime de nous...
Oui... nous sommes des hérissons qui cherchons tous à faire une psychothérapie à partir d'autrui, et c'est bien, aussi, ce qui nous effraie dans les rapports humains. Comprendre l'autre, c'est se comprendre.
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Ne sortons pas tout de suite nos piques ! Essayons de nous entendre... Si l'on se roule en boule, on ne pourra plus communiquer ! Pourquoi avoir peur des autres...? Sont-ils si dangereux ? Peut-être est-ce nous le danger... Mais "danger" n'est pas assurance de mort ! D'un danger, on a tout à apprendre ! Alors soit. Sortons nos piques et blessons-nous, nous guérirons bien un jour ! Et peut-être grandirons-nous de ces blessures...! Serrons-nous les uns contre les autres pour avoir chaud, tant pis si l'on est un peu entaillé au passage ! D'ailleurs... les entailles, on a pas peur de se les faire tout seul ! (Scarifications, piercings, tatouages, rasage, épilation...) Pourquoi cela ferait-il plus mal lorsque ces coupures nous viendraient de quelqu'un d'autre ? Je n'y vois aucune raison ! Approchons-nous donc les uns des autres et... AÏE !!! MAIS DÉGAGE !
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On dit que les hérissons se serrent les uns les autres pour se tenir chaud l'hiver... pour ne pas mourir de froid, mais qu'en faisant cela, ils se blessent sur les piques de leurs camarades. un dilemme les tourmente alors : être piqué, ou être gelé ?
Nous faisons tous, constamment, du mal à nos semblables, autant qu'eux peuvent constamment nous blesser. Il en est ainsi dans la nature humaine... Pourtant, nous avons besoin des autres pour nous construire, nous épanouir, exister.
Pour faire simple, nous sommes tous un peu sadomasochistes, car nous avons besoin de nous blesser aux autres et de les blesser en retour pour exister. CQFD.
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On est tous amené à faire ce choix un jour. Allons-nous nous laisser mourir de froid, ou nous entailler encore et toujours sur les dures épines de nos confrères ? Parfois... certaines personnes n'arrivent pas à se décider. C'est mon cas. Parfois, je hais ce monde, et les gens qui y vivent... puis... je pleure dans mon coin parce que je me sens seule. Bref, je suis complètement stupide et totalement illogique quoi. Je suis un hérisson schizophrène ou bipolaire plutôt. Je pense... ch'ai pas... peut-être... en tous cas je prends des anxiolytiques !
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Approche-moi, je ne te ferais que du mal, car je ne me pense capable que de ça. Je demanderais ton attention constante... je te piquerais sans cesse... Je te repousserais, te testerai très certainement... et pourtant, je rêve que l'on se colle à moi pour me tenir chaud... Ironique, non, venant de quelqu'un qui n'aime pas le contact (physique)...! Je veux être fuie, autant qu'aimée, et je pense qu'il en va de même pour le reste de l'Humanité. Blessons-nous... pourvu que nous en grandissions...! Mais vivons... vivons...! ViV-...
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Shinji Ikari, "Neon Genesis Evangelion"
Ayanna
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findepartida · 7 years
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Toi, tu ; mais moi n'a Eve est moi orpheline de l'Idée sortie, portes fermées
Henri Michaux, Moments, “Iniji“
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prgalibi · 7 years
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On ne peut définir ce qu’est l’art, ni ce qu’est une œuvre d’art, par essence. Mais on sait le reconnaître. D’où le “je ne sais quoi” par lequel Baudelaire l’indiquait. Ce qui n’est pas une facilité, ni une profession d’ignorance. Au contraire, on reconnaît l’artistique à cet affect qui nous fait dire qu’il y a un “je ne sais quoi” à même la chose — et cela est le signal de l’expérience artistique dans son immédiateté, à partir de laquelle un approfondissement du sens devient possible, ainsi que l’engagement dans un chemin d’interprétation.
Comme le savent les amateurs d’art, c’est une pratique, y compris pour le regardeur : c’est par la fréquentation des œuvres et une connaissance plus approfondie de quelques unes que l’on apprend d’abord à reconnaître l’artistique dans la chose. Mais, comme le montre l’histoire, l’artistique s’est manifesté par des choses et dans des contextes très différents. Cette connaissance historique, dont la richesse et la finesse sont somme toute fort récentes (il y a à peine un siècle que l’art préhistorique et ceux des peuples vivants de chasseurs-cueilleurs sont reconnus comme tels), atteste que la “rencontre des cultures” rend problématique toute définition, comme toute prétention à en dire le lieu ontologique.
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Dès lors, ce que l’on appelle “art contemporain”, loin d’être dans son principe une mystification, en est la conséquence ; celle d’une pluralité de plus en plus difficile à objectiver et à intégrer dans un grand projet de civilisation homogène, et celle d’une indétermination constitutive que cette pluralité révèle. L’indéterminé, l’apeïron (ἄπειρον) d’Anaximandre est le principe matriciel de la création artistique et du sens des œuvres d’art, que leur forme détermine en son fond.
Voilà qui nous interdit de prévoir quelles formes l’art devra encore prendre dans l’avenir. La difficulté de l’artistique tient à ce que la plupart de ses supports historiques, même la peinture ou la sculpture, sont généralement partagés avec d’autres activités productives, y compris à des fins magiques ou religieuses, dont il émerge et parfois se détache nettement. Mais, en dehors du système humaniste des beaux-arts, ce ne fut presque jamais le cas.
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Or, cette difficulté même, cet enracinement de l’art dans les activités productives de l’être humain, est essentiel à sa compréhension. Ce qui nous permettra de montrer que la manipulation de signes qui s’expose parfois n’est pas de l’art. Mais cela n’est pas sans poser des problèmes à son identification interprétative et se prête à de nombreux contresens, malentendus et surtout de nombreuses incompréhensions et falsifications. Si l’on ne peut pas définir ce qu’est l’art, en raison même de son indétermination et de sa plasticité phénoménologique, on peut dire et discerner ce qui n’en est pas et tente parfois de s’y substituer à la faveur de telles difficultés.
En revanche, nous pensons qu’une œuvre d’art authentique ne saurait cesser de l’être, une fois reconnue, contrairement à ce qu’affirment ceux qui font une part indue à l’esthétique de la réception. Ce point implique de faire la différence entre esthétique et artistique. Ainsi, ce que l’on célèbre aujourd’hui comme “esthétisation du monde” et “au-delà du spectacle” n’est pas de l’art non plus. C’est en tout cas une insulte minable aux mémoires de Walter Benjamin et de Guy Debord. L’artistique est de l’ordre d’une essence qualitative inhérente à la chose qui en est le support. Sa qualité artistique dépend d’un certain façonnage, un certain agencement intentionnel, une composition des éléments, des matériaux, qui en forment la trace : une facture, comme disaient les constructivistes. C’est le pouvoir inscrit dans la chose de transmettre et de ressusciter chez le regardeur l’expérience originaire dont la trace comme œuvre témoigne.
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Nous sommes donc clairement au-delà de l’esthétique selon Kant, qui dépend du spectateur seul et non de l’objet qui n’en est que l’occasion. Ce spectateur est “désintéressé” au sens où l’existence de la chose lui est indifférent et ne fait pas partie de sa vie. Il peut alors sembler à une perspective libérale que l’expérience artistique soit plus contraignante. Or, ce n’est pas le cas puisque l’indéterminé ouvre l’espace de l’œuvre d’art, où le regardeur doit lui-même trouver son chemin. Cela implique de sa part de consentir à une participation sans laquelle il n’y aura pas d’expérience, aucune rencontre intersubjective. L’expérience artistique authentique est étrangère à toute objectivation, comme à toute aliénation — même les états altérés de conscience auxquels elle conduit parfois ne peuvent y être que des passages, qu’il faut savoir distinguer des manipulations mentales de la propagande.
L’art relève du besoin, irréductible comme la faim et le désir, ainsi que l’affirmait Antonin Artaud : il forme une réserve de force spirituelle et de résilience, qui plonge aux sources les plus profondes de l’imaginaire et de l’affectivité et ne cesse d’opposer à toute oppression la puissance de l’inactuel. L’art appartient à la fois au domaine du poïein, du faire et de la fabrication, et à celui de la praxis, c’est-à-dire à une mètis transformatrice du monde.
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Toutes les images sont tirées de cette exposition
Esquisse d’une introduction sur la création On ne peut définir ce qu'est l'art, ni ce qu'est une œuvre d'art, par essence. Mais on sait le reconnaître.
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ym-uoac2-blog · 6 years
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Comment crée-t-on du dialogue?
Au cours de la première partie de la session, nous avons plusieurs fois exploré les nuances entre la parole, le langage et le dialogue. La première se produit dans un cadre spatio-temporel circonscrit, le deuxième est plus abstrait et renvoie à un système de signes permettant la communication, tandis que le dernier est un exercice complexe auquel des interlocuteurs doivent constamment se prêter pour arriver à se comprendre.  
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Certains penseurs, comme Martin Buber, considèrent l’être humain a besoin du dialogue pour s’accomplir, mais ce n’est pas pour autant que ce dernier est nécessairement facile – ou qu’il vient naturellement. En effet, il ne suffit pas de parler la même langue pour dialoguer, encore faut-il avoir des référents culturels communs. D’autres facteurs, comme la relation (symétrie ou complémentaire) entre les interlocuteurs, leur capacité à méta-communiquer ainsi que leur bonne volonté, doivent aussi être considérés pour obtenir le dialogue « idéal ». 
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Notons par ailleurs que le dialogue ne se limite pas à l’expression orale. Ainsi, dans le cadre du cours, les étudiants et le professeur Lévy dialoguent constamment (en chair et en os, mais aussi en ligne). On constate que si les étudiants sont exposés à un message identique, ils l’interprètent chacun à leur façon.  En effet, Twitter permet de constater en temps réel que tous ne réagissent pas de la même manière aux propos tenus par le professeur et qu’ils n’en retiennent pas les mêmes éléments. 
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Leur compréhension du message n’est pas forcément contradictoire, mais plutôt complémentaire ; comme le veut la standpoint theory des communications, elle dépend du bagage culturel de chaque étudiant (la fameuse intersubjectivité). La méthode d’enseignement choisie est particulièrement intéressante en cela qu’elle offre des perspectives théoriques et pratiques sur des concepts centraux de la communication, comme le dialogue et l’intersubjectivité. 
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Andreas Weber
Lecture marquante de :
Reality as Commons
A Poetics of Participation for the Anthropocene
By Andreas Weber
published in: David Bollier; Silke Helfrich, eds. (2015): Patterns of Commoning. Amherst, MA: The Commons Strategy Group/Off the Commons Books, p. 369-391. http://patternsofcommoning.org
Livre :
Enlivenment
Toward a Poetics for the Anthropocene
Par Andreas Weber
Une nouvelle compréhension de l'Anthropocène qui est basée sur la transformation mutuelle avec la nature plutôt que sur le contrôle de la nature.
L'anthropocène semble froid : un monde exclusivement humain, sombre et égocentrique. L'animation est chaude : une façon de rester fidèle aux feux de forêt qui ont poussé l'humanité à célébrer ce monde. Bravo à Andreas Weber pour avoir osé nous montrer comment vivre en ces temps de peur.
Résumé :
Une nouvelle compréhension de l'Anthropocène qui est basée sur la transformation mutuelle avec la nature plutôt que sur le contrôle de la nature.
On nous a dit que nous vivons dans l'Anthropocène, une ère géologique façonnée par l'homme plutôt que par la nature. Dans Enlivenment, le philosophe allemand Andreas Weber présente une autre compréhension de notre relation avec la nature, en soutenant non pas que les humains contrôlent la nature mais que les humains et la nature existent dans un commun de transformation mutuelle. Il n'y a pas de dualisme nature-homme, affirme-t-il, car la dimension fondamentale de l'existence est partagée dans ce qu'il appelle "l'éveil". Toute subjectivité est intersubjectivité. Le moi est le moi à travers l'autre. Voir tous les êtres dans un ménage commun de matière, de désir et d'imagination, une économie de transformation métabolique et économique, est un "vivifiant". Cette perspective nous permet de dépasser la pensée du style des Lumières qui dépouille la réalité matérielle de toute subjectivité.
Pour franchir ce pas, soutient Weber, nous devons supplanter le concept de « techné » par celui de « poiesis » comme élément qui fait naître la réalité. Dans un monde non divisé en choses et en idées, en culture et en nature, la réalité naît de la création de relations et de transformations fertiles continues ; toute pensée en termes de relations se présente comme une poétique. Le moi est toujours une fonction du tout ; le tout est également une fonction de l'individu. Seule cette liberté intégrée permet à l'humanité de se réconcilier avec le monde naturel.
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jackydenice · 5 years
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Rythme et intersubjectivité
Frais d’inscription :
Individuel : 50€ (donnant droit à un exemplaire de l’ouvrage « Rythme et intersubjectivité chez le bébé » de Victor Guerra)
Formation continue : 95€ (donnant droit à un exemplaire de l’ouvrage « Rythme et intersubjectivité chez le bébé » de Victor Guerra)
Entrée libre pour les étudiants et personnes sans emploi
Entrée libre pour les membres de la WAIMH France
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Anastasia
Bonjour à tous ! Tout d’abord je veux remercier Chu-Yin pour cette possibilité de faire le stage avec vous. Comme je suis doctorante du domaine différent de vous (sciences de l’éducation), c’était pas évident. J’étais impressionnée par la richesse des personnalités de notre groupe qui travaillent sur les questions de l’art virtuel mais pas que. Ce sont surtout les RELATIONS entre la réalité et virtualité qui intéressaient nous tous moi y compris qui travaille sur les relations entre l’environnement exprimé dans le son et l’intériorité et subjectivité de chaque participant de la pratique des balades et créations sonores que je développe et que j’étude dans ma recherche. Je veux vous remercier tous pour ces moments du bonheur et d’apprentissage très riche et transformateur pendant le stage.
Je ne peux pas être avec vous aujourd’hui mais j’ai bien noté les deux prochaines rencontres : le 29 novembre et le 6 décembre pour venir échanger avec vous et vivre les moments ensemble. Malheureusement je n’ai pas beaucoup de temps pour faire un joli texte mais je vous laisse mes impressions de notre pratique en forme des phrases/notes/esquisses. J’espère cela vous aidera pour créer un article collectif. Bonne discussion et bonne pratique aujourd’hui à vous tous ! Anastasia Les notes : - expliciter c’est entendre ce qui est à entendre. La musique de l’autre nous arrive - laisser venir en soi ce que dit l’autre dans son expérience. Nous avons entendu l’expérience de l’autre parce que il y a intersubjectivité, on est toujours en lien avec les autres - comprendre c’est de prendre ENSEMBLE -  un moment du plaisir et du bien-être pour moi surtout pendant le jeu avec « le château des mains et du son » qu’on répète tous pendant un moment et on court un par un dans le couloir chantant: une symphonie des sons, du soleil, la diversité des sons aigus et bas, le côté féminin et masculin, le plaisir d’être sur le côté plus aigu ou féminin exprimé dans le ventre à travers l’expérience de comparaison et le contraste de mes sentiments dans les endroits différents du couloir - on apprend à être autrement. L’explicitation nous apprend une manière différente d’être présent au monde. Au lieu d’être dans la perspective logique et réflexive on est dans un saisi corporel. On n’a pas toujours besoin d’analyser, on a besoin de laisser libre. - dans le plaisir d’explicitation quand il y le moment de communion avec les gens on sent ce qui est important pour l’autre au contraire avec la recherche scientifique où on trouve plutôt les mots importants pour notre recherche - attention diffractée/double : entrer dans le film de l’autre, une position de voir le film de l’autre où le temps et dimension se multiplient – on est à la fois dans notre propre vécu et dans le vécu de l’autre - accordage affectif - apprentissage de soi-même et des autres
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extensivereading · 7 years
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Reconnaître dans la femme un être humain, ce n'est pas appauvrir l'expérience de l'homme : celle-ci ne perdrait rien de sa diversité, de sa richesse, de son intensité si elle s'assumait dans son intersubjectivité; refuser les mythes, ce n'est pas nier les significations qui se révèlent authentiquement à travers la réalité féminine; ce n'est pas supprimer la poésie, l'amour, l'aventure, le bonheur, le rêve : c'est seulement demander que conduites, sentiments, passions soient fondées dans la vérité.
Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe (tome I) 
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tilearnt · 7 years
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15.10.17
Intersubjectivité > constructivisme + anarchisme ontologique et Hakim Bey
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colloqueisp-blog · 8 years
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Présentation de Britt-Mari Barth (ICP)
“Britt-Mari Barth est professeure émérite à l'Institut supérieur de pédagogie de l'Institut catholique de Paris. [...]
Ses travaux portent sur le processus enseigner-apprendre, notamment sur le rôle de l’enseignant dans la médiation socio-cognitive des apprentissages.
Traduite en huit langues, elle est notamment l'auteure de trois ouvrages 
- L'Apprentissage de l'abstraction
- Le Savoir en construction et Élève chercheur,
- Enseignant médiateur –donner du sens aux savoirs (éditions Retz, Paris, et éditions Chenelière, Montréal).
Ses travaux, depuis 30 ans, l’ont conduite à élaborer une approche pédagogique qui est connue sous le nom de « l’apprentissage de concepts ».
Britt-Mari Barth interviendra lors du colloque le mardi 28 mars 2017, de 10h45 à 11h55, dans une conférence intitulée : “Relecture de ces idées et valeurs fondatrices en articulation avec les problèmes et questions en pédagogie aujourd’hui : en quoi ces idées peuvent être utiles aujourd’hui pour les enseignants du terrain ?” 
Partant de l’expérience du terrain, la réflexion sur les processus enseigner/apprendre est à l’origine de sa recherche. 
Celle-ci, à la fois pratique et théorique, cherche à prendre en compte, dans sa globalité, l’individu qui apprend, en situant l’apprentissage dans ses dimensions à la fois cognitives, affectives et sociales. Elle s’inscrit dans une vision éthique de la pédagogie : construire son savoir, c’est construire sa personne. Son but est d’outiller l’apprenant dans sa recherche de sens au cours des apprentissages scolaires.
Le cadre théorique de cette approche se réfère à une orientation culturelle de la psychologie cognitive - dont Lev Vygotski et Jerome Bruner sont des précurseurs - mais également à d’autres apports des sciences cognitives et aux travaux récents de la recherche en éducation auxquels Britt-Mari Barth a participé. Elle y a développé des concepts comme médiation socio-cognitive, conceptualisation, outils intellectuels, métacognition, intersubjectivité, lien affectif/cognitif. Elle est actuellement impliquée dans des dispositifs de recherche et de formation des enseignants. Par ailleurs, elle est membre du Conseil du 3° cycle à l’Institut supérieur de pédagogie et du conseil scientifique de l’Erasmus Expertise.”
In fiche auteur, Britt-Mari Barth, site des éditions Retz
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findepartida · 7 years
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Être un autre. Tous ceux que j'ai été, que je ne serai pas et tous ceux que je suis. Être un autre. Être Noir comme un roi, être Arabe par amour, Juif six millions de fois. Être une femme qu'on aime ou une qu'on lapide, être un autre et connaître chacun de tous les autres à l'intérieur de moi, chacun de tous les moi à l'intérieur de l'autre.
Jacques Richard, Le Carré des Allemands. Journal d’un autre
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spread-thoughts · 10 years
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A lot of people confuse “needing” someone with loving them. But they are not synonymous. When you need someone, you lose your independence and agency as a human being, because you’re constantly rel...
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spread-thoughts · 10 years
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spread-thoughts · 10 years
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"L'homme, dépressif, aurait agi car il ne supportait pas que sa femme veuille le quitter." J'aurais pu trouver des dizaines de cas de ce type puisqu'en effet le profil type de celui qui tue sa femme, voire ses enfants est la non-acceptation de la séparation. Les crimes contre les femmes - ce ne sont pas [...]
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