#indéterminé
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Aujourd'hui, u boulot, j'ai probablement donné un coup de vieux, sans le vouloir, a une collègue quand je lui ai dit que j'avais 30ans. Elle pensait que j'avais 20 ans d'expérience au boulot !
Soit mon premier taf a été tellement pourri que j'ai vécu en 4 ans toutes les situations que quelqu'un pourrait vivre en 20ans ailleurs, soit je suis tellement pas drôle que je n'ai pas les envies de quelqu'un de mon âge... Ou alors c'est que je joue trop bien au Tarot, parce que à ce jeux, j'ai plus de 20ans d'expérience 👩🎤
Je pense surtout que c'est parce que je n'ai pas d'enfant, c'est donc compliqué de déduire mon âge. La collègue qui a un enfant de 2 ans, elle a entre 27 et 30 ans, en général, celle qui a un gamin au collège se rapproche de 40 voire un peu plus, etc.
Ça m'a fait rire :)
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It's *definitely* not a date
[COMMISSIONS] - [PRINT] (Promo code UJABTZ still available until 11/19)
I love these two glhohkgkgjgk the silly 60s spies are cute ok ;; (and there is something about an american man and a russian man romancing each other during the cold war-)
Process (+ a long ass rant about what they are eating (with pics)) below vvv
For this one I wanted to challenge myself by drawing something that's really challenging for me : food ! It's really hard for me to make it look appetizing- I don't really like eating, and I don't usually bother to cook (why cook when I could just grab a baguette, a piece of cheese that could kill an american on sight, and combine the two to create easely one of the top 5 dish france has to offer ?), so I really struggle with making it look good lgkglflfofi but I'm very happy with how it turned out !!!
Welcome to my long ass rent on a very specific type of french food :
So the plan for this was always to have them eat at a french restaurant, but I could not resist doing something really personal and extremely specific to my hometown- so they are eating in Nice ! And Nissart cuisine is very different from the rest of France. Why ? Quick history (I swear this has something to do with food), Nice was a very late addition to France, only becoming french in 1860, before that point it was part of the kingdom of Sardinia (so not Italian, but pretty close). It mostly translate to it having it's own dead language "Niçois" (a derivation of "Provençal", the old french language of the south), it's own anthem "Nissa la bella" and a very distinct cuisine.
So what are they eating ? First, you'll notice they have a little plate of Pissaladière ! It's flatbread with caramelized onions, anchovy (this is a crucial part of the dish, if you exclude them your just eating onion pie (/neg)), and black olive (btw I checked the english wikipedia page for pissaladière- it's so shit omg nooo)
It's commonly free in restaurants, and served while you wait for your order (not all restaurants do that, but it's always so nice when they do fkfjkf). It's a pain in the ass to make, and all the ones you buy in boulangeries or stores are dogshit-
Ok for the actual dishes (It was hard to find something that would go well with red wine kgkgfjlfk because that means no fish-) ! Napoleon is eating roasted rabbit a la Niçoise ! The rabbit is flavored with olive oil, onions, garlic, lard and white wine (quick note, nearly everything we cook in Nice is in olive oil, not a big fan of butter). It's served with cooked tomatoes, rosemary, potatoes and black olive.
And Illya is eating two distinct things, 1) zucchini flower fritters ('beignets de fleurs de courgette' in french) ! More specifically, the flatter version (it taste more like the flower. The more crispy version tastes more like just oil (in my opinion)).
And 2) stuffed vegetable a la niçoise ('farcis niçois' in french) ! Just empty a tomato/zucchini/eggplant/bell pepper, stuff it with a mixture of meat, garlic, thyme, parsley and parmesan, then put bread crumbs on top.
PS : just wanted to share a quote from my evil advisor (@quijicroix) : "I'm glad the waiter brought their F cups" (this is my best attempt to translate : "damn le serveur de genre indéterminé qui ramene les miches !")
#I'm in the mood to do line art rn and I'm really happy with the progress I make when it comes to coloring it :)#anyway the 60s spies got me hfihfhgf I'm now doing fanart of niche little guys#napoleon solo#illya kuryakin#napollya#the man from uncle#the man from uncle tv#tmfu#tmfu tv#tmfu fanart#napoleon solo fanart#illya kuryakin fanart#art#my art#digital art#illustration#fanart#print#artist on tumblr#cw alcohol#artwork
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Bernar Venet - Lignes indéterminées Aléatoire
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La spécialiste de l’hôpital m'a donné des noms de kinés spécialisés pour un de mes symptômes mais comme je suis débile j'en ai noté qu'un seul parce qu'elle m'a dit que c'était le meilleur de la liste j'ai mis 1 mois et demi avant de réussir à téléphoner (parce qu'évidemment ce kiné a le mauvais goût de ne pas avoir doctolib) et là son répondeur me dit que son cabinet est fermé pour une durée indéterminée ???? bah go mourir
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la mécanicienne et le glaçon ll ft. sunghoon
Quand on me demande ce que je fais dans la vie, j'aime me décrire comme une mécanicienne de l'être humain. Dit comme ça, ça pouvait paraître bizarre mais je n'étais pas très loin de la vérité. Après tout, mon travail consistait techniquement bien à réparer les gens.
Là où ils avaient des clés à molette pour démonter des carrosseries, je n'avais que mes deux mains pour retaper des squelettes endoloris. Mais pas besoin de clé de douze quand on avait de l'huile de coude et qu'on connaissait les deux-cents six os qui composaient notre corps sur le bout des doigts. Néanmoins, j'aimais définir mon métier comme celui d'une garagiste pour humains. Faire rouler les mécaniques internes d'un seul geste, dénouer les tensions avec quelques mouvements précis. Dans un sens, c'était presque un art. Savoir où se trouvaient exactement les organes qui nous remplissaient et pouvoir les manipuler sans même les voir n'était pas donné à tout le monde. Et plus que ça, j'aimais pouvoir me dire que j'étais capable d'apaiser la souffrance des autres, que je pouvais les accompagner sur le chemin de la guérison.
Les véhicules dont je m'occupais étaient divers et variés, chacun avec leurs propres soucis. Parfois, ce n'était qu'une simple pièce à remonter ou à bouger pour la remettre à son emplacement d'origine. Un moteur à faire ronronner plusieurs fois et à différentes vitesses pour le décrasser et lui permettre de rouler à nouveau, en toute sérénité. D'autres fois, c'était plus compliqué et il fallait soulever le capot pour vérifier s'il n'y avait pas d'autres problèmes en profondeur. Réitérer les séances de mécanique pour trouver où se trouvait la faille et la réparer en douceur, un outil après l'autre. Et ce n'était pas toujours facile. Au contraire. Néanmoins, s'il y avait bien un mot pour me décrire c'était la persévérance.
Même si parfois, il y avait des engins plus complexes à diagnostiquer.
Comme le jeune homme qui me faisait face et m'observait intensément depuis bien cinq minutes. Le tout, sans avoir ouvert la bouche une seule fois depuis qu'il avait mis un pied dans le cabinet.
« Il ne parle pas ? » je m'enquiers auprès de l'homme qui l'accompagne, les lèvres étirées par une grimace. Celui-ci laisse échapper un rire avant de donner un léger coup d'épaule au plus jeune. « Sunghoon ? » Oh. La statue de glace qui se trouvait dans la chaise à ses côtés s'appelait donc Sunghoon. « Il n'est pas muet. A vrai dire, il est même plutôt bruyant quand il s'y met. » C'est à mon tour de pouffer, une main couvrant ma bouche. L'objet de notre discussion fronce les sourcils avant de croiser les bras sur son torse. « Je vous entends, vous savez. » bougonne-t-il à voix basse et mes lèvres frémissent à nouveau. Je pose mon menton sur le dos de ma main, mes yeux parcourant les contours de son visage. Il semblait comme taillé à la serpe, avec des traits délicats mais indubitablement masculins. « Enchantée, Sunghoon. » je souffle, avec un sourire avenant. Il me jette un coup d'oeil furtif avant de porter son attention sur l'aquarium installé dans un coin de la pièce. « Dr Eu-nil n'est pas là ? C'est lui s'occupe de moi, d'habitude. » m'interroge-t-il du bout des lèvres, observant le mouvement des poissons dans leur cage de verre.
Je vois. Il avait décidé de jouer les récalcitrants. Très bien. S'il pensait que ça allait m'atteindre, il pouvait se fourrer un doigt dans l'oeil. Même si je pratiquais pas depuis longtemps, j'en avais connu des plus coriaces. « Il est en arrêt maladie pour une durée indéterminée. C'est moi qui reprends ses rendez-vous pendant son absence. Pourquoi ? Ça pose un problème ? » je demande avec un rictus amusé. Tout en le fixant sans ciller. Il doit sentir le poids de mes iris dardés sur lui parce qu'il se risque à une nouvelle œillade dans ma direction avant de plisser les lèvres. « Aucun. » Je souris plus franchement, me redressant sur ma chaise avant de taper mes mains l'une contre l'autre. « Alors c'est parfait ! D'ailleurs, je ne me suis pas présentée. Je suis Y/n. » Il ne bronche pas et ça ne fait qu'approfondir mon amusement. « Tu permets que je te tutoies ? Il paraît qu'on va passer un bon moment ensemble, toi et moi. » Ses yeux sombre croisent à nouveau les miens, insondables. « Si vous...Si tu veux. » Mes paupières se plissent et je me demande un instant s'il y a quelque chose chez moi qui le gêne. Il ne semblait pas mal à l'aise à proprement parler, mais j'avais l'impression qu'il restait sur la défensive sans savoir quelle en était l'origine. J'allais avoir largement le temps de creuser, de toute façon.
Je baisse enfin les yeux sur le dossier ouvert sur mon bureau. Park Sunghoon. Né le 8 décembre 2002. Activité : patinage artistique de compétition. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je ferme les yeux une seconde avant de reprendre ma lecture. Syndrome fémoro-patellaire et élongation de la cuisse gauche après une chute. Antécédents d'abutement à la hanche. Des termes qui m'étaient familiers et qui me tirent une nouvelle grimace. « Ça ne doit pas faire du bien. Tu peux encore marcher ? » je lance à son intention, penchant la t��te sur le côté. À priori, je n'avais pas remarqué de béquilles quand ils étaient entrés dans la pièce mais ça ne voulait pas dire qu'il ne peinait pas à mettre un pied devant l'autre. Il était très facile de faire comme si tout allait bien. J'en étais le premier exemple. Sunghoon hausse les épaules, le dos bien droit. Il se trouvait de profil et je note la présence d'un grain de beauté sur le côté de son nez pointu. Il hoche la tête pour acquiescer et je note quelques informations sur mon calepin.
Charmant mais pas très bavard. Doit souffrir le martyr mais ne laisse rien paraître.
Je continue de l'interroger sur ses antécédents pour obtenir le plus de données possibles, cochant des cases ou non sur mon dossier en fonction de ses réponses. J'aimais avoir une estimation générale du patient qui se trouvait en face de moi avant toute autre chose et ça me permettait de le cerner avant d'en arriver à la partie pratique. De pouvoir agir en prenant tout en considération, pour que la séance se passe le plus mieux possible pour tout le monde. De toute façon, peu importe que les mots puissent être manipulés, le corps finissait toujours par dire la vérité. Alors autant que l'on parte sur une base de confiance, vu que nous allions nous revoir à de nombreuses reprises.
« Très bien, je crois que j'ai tout ce qu'il me faut. » je reprends, en tapotant mon calepin sur le bord de la table avant de le repousser en son centre. Puis je lève les yeux vers son entraîneur. « À priori, je pense qu'on en aura pour moins d'une heure. Je vais faire un examen global pour voir s'il n'y a pas autre chose qui se cache là-dedans et je vous le rends. » j'explique, en désignant Sunghoon d'un geste de la main, le tout additionné d'un clin œil malicieux. « Après ça, on pourra établir un diagnostic et voir ensemble pour programmer les prochaine séances. » Il hoche la tête avant de me confier le jeune homme et de prendre la sortie pour effectuer des achats pendant que je m'occupe de son poulain.
Nous nous retrouvons tous les deux seuls et je recule dans ma chaise, la faisant rouler sur le sol pour contourner mon bureau. Enfin, le bureau d'Eu-nil. Qui était devenu le mien, pour le moment. Lui n'avait pas bougé d'un pouce. Ses mains étaient nonchalamment posées à plat sur ses cuisses mais son regard n'était pas aussi détendu que le reste de son corps. Je sentais ses yeux me suivre au moindre mouvement et je m'arrête en plein milieu de la pièce. « Je vais me laver les mains et on pourra commencer. Tu peux aller t'installer tranquillement sur la table, en attendant. » Je me lève de mon siège, grimaçant à la sensation lancinante qui tiraille ma hanche gauche. Elle était devenue familière, avec le temps mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'en était pas moins douloureuse. L'instant d'après, mon visage a retrouvé son expression habituelle et je disparais dans la pièce de l'autre côté pour me désinfecter.
Je reviens une poignée de minutes plus tard, les manches de ma blouse désormais relevées au niveau des coudes et je constate qu'il en a profité pour suivre ma directive. Il se tenait toujours aussi droit et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y a quelque chose de profondément princier chez lui.
Ce n'était pourtant pas quelque chose d'inhabituel quand on pratiquait le patinage artistique. Les entraînements portaient autant sur la pratique des figures et la maîtrise de la glace que sur la prestation scénique. Savoir effectuer un triple axel était, certes, impressionnant mais ça n'avait jamais autant d'effet que lorsqu'il était réalisé avec grâce. Ceux qui réussissaient n'étaient pas les plus doués au niveau technique, mais ceux qui avaient compris qu'il fallait allier celle-ci avec une élégance certaine pour éblouir tant le public que les juges.
Et Sunghoon semblait l'avoir intégré. Ou peut-être que ça faisait simplement partie de sa personnalité. Je n'en savais pas suffisamment à son propos pour pouvoir affirmer quoi que ce soit.
J'approche, attrapant mon tabouret à roulettes pour me rasseoir dessus et je me poste à côté de la table. « Je vais commencer par la partie inférieure, vu que c'est la raison pour laquelle tu es là. Si tu ressens une gêne, une douleur ou quoi que ce soit d'inconfortable, fais moi signe, d'accord ? » je déclare à son intention, la tête penchée sur le côté. Il hoche la sienne, acquiesçant à mes paroles. « Pardonne-moi mais ça risque d'être un peu frais. En tout cas au début. » je rajoute, avec une grimace. Ses yeux se dirigent vers mes mains, les miens suivant sa trajectoire et je ne peux pas m'empêcher de serrer les poings par réflexe. Mais je secoue la tête, me redressant sur ma chaise. « Est-ce que tu peux te remettre debout un instant ? » Il s'exécute, toujours sans un mot.
Je débute mon inspection, mon cerveau repoussant aussitôt toutes les questions que je me posais à son sujet pour se concentrer sur l'essentiel. Aussi intrigant soit-il, mon objectif principal était de déterminer s'il n'y avait pas autre chose à traiter, en plus du reste. J'accompagne mes gestes de commentaires pour le prévenir de mes intentions ou pour le faire se mouvoir d'une manière précise, afin d'observer ses mouvements. Je gardais néanmoins un œil sur son visage, à l'affût de la moindre crispation.
Une fois allongé sur la table, je survole ses jambes et je prends le temps de tester toutes ses limites. Flexion, extension, torsion. Quand je me penche pour vérifier qu'il n'y a pas de fissure quelconque au niveau du bassin, plusieurs choses se produisent simultanément.
Mes doigts se posent sur sa taille, effectuant volontairement une pression plus forte sur le côté droit et mon souffle se coupe aussitôt lorsque quelque chose rentre en collision avec mon sternum. Je recule de quelques pas à cause de la puissance de l'impact, les yeux écarquillés et j'ai l'impression de manquer d'air. Mes mains se posent sur ma poitrine et j'essaye d'inspirer tant bien que mal. Mais tout ce que j'arrive à faire, c'est imiter le poisson hors de l'eau, des larmes de douleur perlant au coin de mes yeux. « Doc ? Doc ? » La voix de Sunghoon me paraît lointaine, comme étouffée. Il s'était redressé sur la table de massage, les yeux écarquillés et une profonde inquiétude s'affichait sur son visage. « Je suis désolé, je ne voulais- » Je secoue la main devant lui, ma tête suivant le même mouvement. J'aimerais lui dire que ce n'est pas grave, que ce n'était qu'une réaction de son corps face à la douleur mais je suis incapable de lui répondre par des mots en cet instant. Calme toi, y/n.
Je ferme les yeux, pinçant les lèvres et je pose une main sur mon ventre. « Qu'est-ce que- » Sans le regarder, je lui fais signe de ne pas bouger de l'autre main. Puis j'essaye de faire redescendre le peu d'air contenu dans mes poumons vers mon diaphragme avant d'inspirer un court instant et de répéter le processus jusqu'à ce que mon souffle revienne à la normale. Ce qui se produit après de longues secondes, mes paupières se rouvrant d'elles-mêmes lorsque je retrouve enfin la paix. « Est-ce que...ça va ? » m'interroge Sunghoon, le visage plissé par la culpabilité. Je déglutis, avançant pour m'appuyer contre le bord de la table. « Je... » je débute, la voix enrouée après avoir manqué si subitement d'air. « Ça va. Enfin...Je crois. » Puis je ris, sans pouvoir m'en empêcher. Le jeune homme qui me fait face m'observe comme si une corne s'était mise à pousser sur mon front et ça fait redoubler mon hilarité, mes gloussements pareils à des bris de verre. J'essuie les larmes qui étaient venues naître au coin de mes yeux avant de reprendre mon souffle une seconde fois. « Désolée. Je me disais simplement que notre rencontre aura été percutante. » je plaisante, levant le nez dans sa direction. Il rougit aussitôt, déviant les yeux avant de plisser les lèvres. « Je... Je suis désolé. Pardon. » Je souris devant son air profondément gêné, tapotant gentiment son tibia. « Ce n'est pas grave, Sunghoon. C'est même un très bon indicateur de ta condition, dans un sens. » Si il avait réagi comme ça, c'est que la blessure était importante. « Mais je crois que je vais quand même éviter de réitérer l'expérience. Question de survie. » Une fois suffisait. Si ça avait été plus brutal, je n'étais pas sûre d'avoir tenu sur mes deux jambes. « On va y aller plus doucement, d'accord ? N'hésite pas à me dire si j'appuie trop fort. » Il hoche la tête et je lui fais signe de se rallonger. Puis nous reprenons la séance en douceur, mes doigts se faisant plus légers contre sa peau.
Néanmoins, je sens ses muscles se tendre ici et là sur mon passage. « Est-ce que tu peux enlever ton haut ? » je demande, en le faisant se rasseoir sur la table après un certain temps. Il se raidit et je vois ses pommettes rosir. « Mon quoi ? » demande-t-il, les yeux légèrement écarquillés et je retiens de justesse le petit rire qui menaçait de passer la barrière de mes lèvres. « Ton haut. Est-ce que tu peux l'enlever ? Ça sera plus facile pour moi, pour travailler. » Il mâchonne sa lèvre intérieure pendant un instant et j'en profite pour étudier son profil de plus près. Puis il marmonne de manière indistincte avant de relever les bords de son pull fin pour le passer au-dessus de sa tête. Je ne peux pas m'empêcher d'admirer les muscles sec qui roulent sous sa peau pâle à mesure de ses mouvements. Comme la plupart des patineurs, il était tout en longueur et il avait été affûté pour le mouvement et la vitesse. Préparé à subir des sauts et diverses pirouettes, à retomber sur ses pattes avec élégance et à ne faire qu'un avec le mouvement de balancier qu'imposait ce sport.
Sunghoon avait posé ses mains sur ses cuisses, ses yeux regardant absolument partout sauf dans ma direction. Et je n'arrivais à le décrire autrement que comme adorable. « Respire, Sunghoon. » je souffle, non sans dissimuler mon amusement. « Je vais juste vérifier l'équilibre de ta colonne. Histoire de voir s'il n'y a pas quelques vertébrales ou des dorsales qui se sont déplacées. C'est assez fréquent à cause des réceptions à répétition. » je lui explique, avant de contourner la table pour me placer dans son dos. « Je vais partir des épaules et descendre petit à petit. » Mes gestes suivent aussitôt mes paroles et je suis le chemin indiqué, débutant par la haut de son torse avant de presser mes doigts le long de sa colonne, disque après disque.
Il devient raide quand je m'attaque aux lombaires et je me stoppe aussitôt, avançant ma tête au-dessus de son épaule pour apercevoir son visage. « Tu as ressenti quelque chose ? » je demande, les sourcils froncés. Mais il secoue imperceptiblement la tête et je fais la moue, dubitative. « Alors qu'est-ce qu'il y a ? » Il gigote et j'aperçois ses poings désormais serrés. « Tes mains. » murmure-t-il et je hausse un sourcil. « Mes mains ? Qu'est-ce qu'elles ont ? » je l'interroge, en baissant les yeux sur mes dix doigts. Il semble vouloir dire quelque chose avant de se raviser, d'essayer encore et de ravaler ses paroles à nouveau. « Elles sont...froides. » finit-il par lâcher après un certain temps et je pouffe, frottant mes paumes l'une contre l'autre. « Désolée. » Il secoue les épaules sans un mot et j'attends d'avoir les mains plus chaudes pour reprendre mon inspection. « C'est mieux comme ça ? » Il marmonne une réponse dans sa barbe et j'en conclus que ça devait faire l'affaire parce qu'il ne bronche pas davantage.
Je termine l'auscultation de son dos avant de le faire se rallonger pour m'occuper de la partie cervicale. Assise sur mon tabouret, je glisse sur le parquet pour me retrouver au niveau de sa tête et je glisse mes deux mains sous celle-ci pour la prendre en coupe. Ses cheveux soyeux chatouillent ma peau et je pose mes pouces à la naissance de sa mâchoire. « Tout va bien ? » je murmure, en baissant la tête vers lui. Ses yeux croisent les miens une seconde et il hoche la tête sans un mot. « J'imagine que oui. » je réponds, avec un léger sourire. Je poursuis alors mon travail en commençant par sa nuque, ses paupières se fermant très vite sous la sensation.
Un frisson le traverse lorsque j'entame le haut des cervicales, disque après disque et mes lèvres frémissent à cette vue. Puis sa voix brise le silence qui s'était instauré jusqu'à présent, mes mouvements s'arrêtant presque aussitôt.
Tu as pratiqué le patinage artistique ?
Le temps semble se figer. Ou s'allonger. Je n'arrivais pas vraiment à le savoir. Sa question semble résonner encore et encore dans la pièce, rebondissant entre les quatre murs. Et je prends une profonde inspiration, mes doigts immobiles entre les mèches épaisses à la base de son cou. « Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » je demande, en passant ma langue sur mes lèvres. « Tu as l'air d'en connaître beaucoup sur cette discipline. Plus qu'une simple kinésithérapeute, en tout cas. »
Son ton était égal mais sans le moindre jugement. Et je sentais une pointe de curiosité dans sa voix, des questionnements simples et désintéressés. À mon plus grand étonnement, ça suffit à apaiser la morosité qui pointait le bout de son nez à chaque fois que j'évoquais cette partie de ma vie. Il ne me connaissait pas. Encore moins celle que j'avais été avant et ça avait quelque chose de rassurant, dans un sens. « J'en ai fait pendant quasiment onze ans. » je finis par confier, mes dents triturant ma lèvre inférieure. « Pourquoi est-ce que tu as arrêté ? » m'interroge-t-il, après une poignée de secondes. Un triste sourire étire le coin de ma bouche et je regarde fixement le mur devant moi. « Si ça ne tenait qu'à moi, je serais encore sur des patins. » je débute, avant de laisser échapper un rire que j'aurais aimé moins cynique. « Mais la vie a décidé que ce n'était pas fait pour moi. Alors je fais du mieux que je peux pour aider ceux qui en ont encore la possibilité. »
Je me rends compte à cet instant des cheveux sombres entortillés autour de mes doigts et je déglutis avant de leur rendre leur liberté. L'instant d'après, mes yeux croisent ceux de Sunghoon.
Débordants de nouvelles questions, de réflexions et de tant d'autres choses encore. Il n'était pas bavard mais son regard exprimait tant d'émotions à la seconde qu'il était facile de s'y perdre.
« Est-ce que ça te manque ? » Son interrogation apporte avec elle son lot de souvenirs et je soupire. « Parfois, pas du tout. Mais il y a des jours où c'est douloureux de ne plus pouvoir faire ce que j'aimais le plus au monde. » J'avais rarement remis les pieds dans une patinoire, depuis mon accident. Parce que ça aurait été comme se trouver devant la vitrine d'une pâtisserie sans pouvoir goûter le moindre gâteau. Et que je n'avais pas la moindre envie de m'infliger ce supplice. « Comme si j'avais perdu l'un de mes membres, tu vois ? Une sorte d'extension de moi-même. » je poursuis, avec un air très certainement nostalgique. « Après, il y a des choses plus graves au monde. J'ai fini par l'accepter, avec le temps. Et mon métier actuel me convient très bien. » je termine, en haussant les épaules. « Je fais des rencontres étonnantes et je me prends des coups de genou dans le sternum ? Que demander de plus ? »
L'humour, ma marque de fabrique pour changer subtilement de sujet. Enfin, je n'étais pas certaine que ce soit si subtil que ça mais il a la délicatesse de ne pas rebondir dessus, se contentant de plisser les lèvres à la suite de ma remarque.
Son entraîneur réapparaît à la porte un peu avant la fin de mon examen et nous le rejoignons une fois que celui-ci est terminé, Sunghoon rhabillé et toujours assis aussi droit sur sa chaise. Je fais un résumé de mes observations suite à la séance et elles ne sont pas bien longues. Outre les problèmes indiqués au préalable sur son dossier, il n'y avait pas grand chose à remettre en place. Mais le plus important allait mettre un certain temps à être traité correctement, s'il voulait pouvoir gambader à nouveau sur la glace. « Tout s'est bien passé ? » me demande le plus âgé et je pouffe, une main devant la bouche. Nous échangeons un regard avec Sunghoon, qui ne passe pas inaperçu de son accompagnateur et celui-ci fronce les sourcils. « Comme sur des roulettes. » je réponds, en retenant une furieuse envie d'exploser de rire. À la place, je m'accoude au bureau et je pose mon menton sur mes mains entrelacées. « Je dirais même que c'était à couper le souffle. » je rajoute, avec un large sourire. Sunghoon, lui, m'envoie des éclairs avec les yeux avant de reprendre une expression tout ce qu'il y a de plus composée en apercevant le regard suspicieux de son entraîneur. « Je ne sais pas si j'ai envie de savoir ce qui s'est passé, en fin de compte. » Je presse mes lèvres l'une contre l'autre, amusée. « Rien dont vous n'avez à vous inquiéter, promis. » Petit clin d'oeil en direction de mon patient, qui fronce les sourcils et croise les bras sur son torse. « On a terminé ? » lâche-t-il avec une moue contrite. Je pousse le planning que j'ai griffonné à la main dans leur direction, élaboré en fonction du nombre de séances que j'estime nécessaires pour le soigner correctement. « Je vous laisse coordonner ça avec son emploi du temps et me contacter pour poser les prochains rendez-vous. »
Je me lève de mon siège avec une grimace, m'appuyant imperceptiblement au bord du meuble pour soutenir mon poids. Puis je désigne Sunghoon d'un geste du menton. « Si vous constatez la moindre aggravation dans sa démarche, ligotez-le et amenez-le moi, d'accord ? » Nouveau regard meurtrier de la part du concerné et je glousse devant son air contrarié. « Ou passez-moi un coup de fil et je me débrouillerai pour faire le déplacement. » Son entraîneur hoche la tête, complice et ils se redressent à leur tour, rejoignant la porte de mon cabinet. Je contourne le bureau pour aller à leur rencontre.
Et mon cœur tressaille involontairement en sentant une nuance dans la poignée de main de Sunghoon. Celle que j'avais reçu à son arrivée avait été froide et vite expédiée. Là, ses doigts étaient tièdes contre les miens et ils restent plus longtemps que la première fois, insufflant une douce chaleur sur ma peau. Nos regards se croisent à nouveau et je vois des choses que je n'arrive toujours pas à interpréter dans ses sombres iris. Sa main effleure la mienne en se retirant, faisant naître un frisson à la base de mon dos. Sa haute stature se détournant pour quitter la pièce à la suite de son entraîneur, s'éloignant petit à petit le long du couloir.
Mais la sensation de ses doigts pressés contre les miens persiste bien après son départ. Et je me dis qu'en fin de compte, « percutante » était peut-être bien la définition adéquate pour définir ma rencontre avec Park Sunghoon.
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this is a maître d'armes stan account pour une durée indéterminée<3
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Le musicien britannique Liam Payne, ancien membre du groupe One Direction, est mort mercredi 16 octobre 2024 à l’âge de 31 ans après avoir chuté du troisième étage d’un hôtel Casa Sur de Buenos Aires, a annoncé la police
La police a répondu à un appel au 103 signalant un homme agressif qui pourrait avoir été sous l’influence de drogues ou de l’alcool
Harry Styles, Zayn Malik, Niall Horan, Liam Payne et Louis Tomlinson lors des GQ Men of the Year Awards à Londres, le 6 septembre 2011.
One Direction, un produit de l’émission télévisée The X Factor, affaire Diddy = Producteur one direction Simon Cowell a connu un grand succès dès sa révélation en 2010. En octobre 2016, les membres du groupe alors âgés d’une vingtaine d’années avaient annoncé faire une pause d’une durée indéterminée tout en assurant vouloir continuer. Depuis, ils ne s’étaient plus jamais réunis sur scène ou en studio.
Le responsable de l’hôtel avait alerté les autorités, signalant qu’un client, probablement sous l’emprise de l’alcool ou de drogues, était en train de vandaliser la chambre 1408 et qu’il craignait pour sa sécurité
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Pourquoi le romancier se croirait-il obligé d’expliquer le comportement de ses personnages, et de leur donner des raisons, alors que la vie n’explique jamais rien pour son compte et laisse dans ses créatures tant de zones obscures, indiscernables, indéterminées, qui défient tout éclaircissement ......!!?
BARTLEBY HERMAN MELVILLE
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Projets 2025
[ FR ] Petite liste non exhaustive des projets que j'aimerai réaliser pour cette nouvelle année !
• Terminer les illustrations pour le tome 2 du roman jeunesse avec Shauna Deschamps sur lequel on travail depuis plusieurs mois : "Les épreuves du croissant de Lune". Sur 31 illustrations couleurs qui viendront accompagner chaque chapitre, j'en ai fait 4 pour le moment !
• Me remettre à la BD ! Pour l'instant le webcomic T.A.C.E est en pause pour une durée indéterminée ... mais un autre vieux projet (vous vous rappelez ? J'en parlais dans d'autres billets précédents) de 2006 me fait de l'œil et me donne envie de m'y replonger !!!
• Créer un oracle ou tarot avec mes illustrations : je crois que c'est la chose qu'on me demande LE PLUS en salon et convention ! JE VOUS AI COMPRIS !!!!! Je vais travailler dessus !
• Continuer pour la dixième année consécutive l'Inktober ! J'ai déjà le thème et j'ai trop hâte de vous le dévoiler et de le faire ! (oui c'est pour octobre 2025, on est en janvier, et alors ?!)
Et vous, des projets / envies pour 2025 ?
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[ ENG ] Small non-exhaustive list of projects that I would like to accomplish for this new year !
Finish the illustrations for volume 2 of the youth novel with Shauna Deschamps that we have been working on for several months : "Les épreuves du croissant de Lune". Out of 31 color illustrations that will accompany each chapter, I have done 4 for the moment !
Get back to comics ! For the moment the webcomic T.A.C.E is on hold for an indefinite period … but another old project (do you remember ? I talked about it in other previous posts) from 2006 is catching my eye and makes me want to dive back into it !!!
Create an oracle or tarot with my illustrations : I think that's the thing I get asked for THE MOST at conventions ! I GOT YOU !!!!! I'm going to work on it !
Continue Inktober for the tenth consecutive yea r! I already have the theme and I can't wait to reveal it to you and do it ! (yes it's for October 2025, it's January, so what ?!)
And you, any projects / desires for 2025 ?
#dessin#drawing#illustration#oniromancie#kerlhau#blablabla#blablaromancie#2025#objectif pour 2025#to do list
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Quelques mots sur l’amour
Si l’on te pose la question: pourquoi l'aimes-tu? et que tu réponds par une liste de "qualités" que tu attribues à la personne aimée, tu commets une offense envers l'amour, tu auras objectivé l'autre, et tu avoues par là même que tu ne sais pas (l')aimer.
Je ne peux aimer quelqu'un que pour ce qu'il n'est pas (mais qu'il pourrait éventuellement devenir si je l'aime assez pour ça).
La seule réponse valable à la question serait: je ne sais pas pourquoi je t'aime, il y a quelque chose en toi qui est plus que toi-même et qui donne un lustre, un éclat particulier, unique à tout ce que tu fais, à tes qualités, et même à tes défauts (peut-être même encore plus à tes défauts)...
L'amour serait toujours là si tous les traits positifs qui déterminent les "qualités" de l'être aimé venaient à disparaître.
L'aimé est en vérité le lieu d'un abîme, toutes ses qualités, ses traits positifs, ses caractéristiques apparaissent comme transsubstantialisées par un "vide" qui leur donne leur éclat unique, et en définitive toutes les qualités de l'être aimé ne sont rien d'autre que la positivation de ce vide lui-même.
Ce "rien", ce facteur inconnu, ce x indéterminé, Lacan l'a épinglé sous le nom d'objet petit a.
Le danger pour l’aimé est de s’imaginer qu'il y a RÉELLEMENT au fond de lui quelque chose d'ineffable qui le rend digne d'être aimé, auquel il s’identifie et qui lui permettrait ainsi d'échapper à la loi (du désir).
Cela permet d’entendre pourquoi Lacan dit qu’aimer, c’est donner quelque chose que l’on a pas à quelqu’un qui n’en veut pas.
Dans le domaine de l'Éros, donc, la position de l'amant (Erastes) et de l'aimé (Eromenos) sont toujours a priori asymétriques.
L'aimé ressent que l'amant voit en lui quelque chose de plus que lui-même, qui provoque son désir.
Cette "chose" en excès qui n'existe que pour le regard de l'amant, c’est l’objet petit a en tant qu’il est l'inscription du désir dans l'objet, ce que l'amant voit comme la part perdue de lui-même contenue dans l'autre.
À ce manque de lui-même (que l'amant voit comme un excès), l'aimé ne peut répondre que par son propre manque, et voilà ce que signifie donner quelque chose que l'on n'a pas (son manque) à quelqu'un qui n'en veut pas (et pour cause...)
C'est aussi pourquoi Lacan dit que l'amour est un sentiment comique.
Ce qui n'empêche pas l'amour d'être sublime, au sens où il sublime le manque lui-même, alors que le désir reste pris dans la logique du "il y a quelque chose qui cloche...", "ce n'est jamais tout à fait ça", l'amour dit au contraire: "c'est ça!", cet être imparfait, faillé, qui ne correspond même pas à lui-même, je l'aime, et je l'aime malgré ses défauts et peut-être même à cause de ses défauts, car il n'est pas là pour combler mon manque, mon manque est constitutif, rien ne saurait le combler.
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Commandes et suggestions fermées pour une durée indéterminée 🫶🏻 j’essayerais de répondre aux commandes passées récemment dans mes plus bref délais mais j’essaye de me distancer d’internet et des forums donc ne m’en voulez pas si je prends du temps. ❤️
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Bernar Venet - 2 Bll. aus Effondrement, Angles – Lignes indéterminées
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Il faut bien que je m'avoue la vérité
En ce moment, je n'ai pas envie de t'aimer
Parce que c'est moi que j'apprends à aimer
À soigner
À chouchouter
À libérer
Et je n'ai plus rien à te donner.
En ce moment, j'ai juste besoin de m'occuper de moi en priorité,
De ne plus me renier,
De me concentrer sur mes propres projets,
De laisser libre cours à mes pensées
Sans avoir à me concentrer pour t'écouter ;
C'est à l'intérieur de moi que j'ai besoin de voyager.
En ce moment, c'est une nécessité pour moi de me reposer,
De me balader ou de nager,
Sans avoir d'horaires à respecter,
De retrouver toute ma liberté,
De m'accorder à moi-même toutes mes disponibilités,
Et de laisser mon corps souffler ;
Il hurle de tous les côtés.
En ce moment, j'ai juste besoin de me calfeutrer
Dans des espaces inviolés
Pour retrouver celle que j'étais
Avant d'avoir été conditionnée
Avant d'avoir été envahie et blessée.
Et peut-être qu'un jour, j'en rirais.
Mais en attendant, je ne peux plus continuer
Comme si de rien n'était,
Il faut que j'apprenne à me protéger,
À me respecter,
À honorer mes besoins insatisfaits
Même si cela suppose que pour une durée indéterminée,
Tu ne puisses pas marcher à mes côtés.
Je n'ai pas peur de te louper.
Ceux qui sont réellement prédestinés
Finissent toujours par se (re)trouver.
Diana Becker
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EL LINDERO DEL BOSQUE
El lindero del bosque costea la vereda de ocre jalde, una avena sonríe en cada surco. La oreada pendiente parece que ilumina un vuelo de alas de oro, de azufre y de carmín.
Rampan con verdes manos zarcillos de albohol, fugaces de una tarde, quizá de una mañana; toda la pulcra flora, recatada, imprecisa, de las yerbas, amores idos, grana futura.
En tanto el tierno abuelo, el compasivo roble, que tolera a sus pies los musgos y la traba de los escaramujos, padres de rosa y miel,
mirando más allá las blancas margaritas, tiende sus viejas ramas, de azul menesteroso, para hincarle los dedos a un gran cacho de cielo.
*
LA LISIÈRE DU BOIS
La lisière du bois suit le petit chemin D'ocre jaune, où tout pli rit d'une graminée. La pente, pleine d'air, est comme illuminée D'un lever d'ailes d'or, de soufre et de carmin.
Vrilles des liserons glissant leur verte main, Éphémères d'un soir ou d'une matinée ; Toute la flore exquise, humble, indéterminée De l'herbe, amours d'hier, semences de demain.
Cependant l'aïeul doux aux plus faibles, le chêne, Souffrant à ses genoux les mousses et la chaîne Des églantiers, faiseurs de roses et de miel,
Regarde du côté des marguerites blanches, Et, mendiant d'azur, il tend ses vieilles branches Pour y prendre à pleins doigts un grand morceau de ciel.
Albert Mérat
di-versión©ochoislas
#Albert Mérat#literatura francesa#poesía parnasiana#linde#bosque#efímero#humilde#benigno#anhelo#azul#di-versiones©ochoislas
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Après un tremblement de terre, les survivants se regardent avec étonnement. Mille sentiments, très serrés les uns contre les autres, surgissent en un instant sur le même point du temps et de l’espace. Voici l’une des expressions confuses, indéterminées, rapides et ardentes qui se font jour, dès que le jour devient possible, dans les âmes épouvantées : Comment vivrons-nous désormais ? Une immense catastrophe exige et promet quelque immense rénovation. Il semble impossible de suivre, après l’abîme, la route ancienne qui a mené à l’abîme. Les discours ont été inutiles. L’autorité des faits semble imposer une rénovation. L’esprit s’ouvre à la fois aux désespoirs les plus profonds et aux espérances les plus audacieuses. Tout est perdu, à moins que tout ne soit sauvé. Une seule chose paraît impossible, c’est la continuation du passé. Cette chose est précisément la seule qui se soit réalisée. Examinez les âmes ; examinez les livres ; examinez les journaux. Chacun pense ce qu’il pensait, chacun dit ce qu’il disait, chacun est ce qu’il était. Comme l’eau qui se referme, après l’immersion d’une pierre lancée et engloutie, la foule s’est refermée sur les événements avec indifférence. Elle n’a rien appris et rien oublié. »
Ernest Hello - Le Jour du Seigneur
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"Vide, lumineux et infini en potentiel, l'esprit peut être compris comme ayant cinq qualités fondamentales : vacuité, mobilité, clarté, continuité et stabilité. Chacune de ces qualités correspond respectivement aux cinq éléments principaux : l'espace, l'air, le feu, l'eau et la terre.
Nous avons déjà décrit l'esprit comme n'étant pas une chose tangible : il est indéterminé, omniprésent et immatériel ; il est vacuité, ayant la nature de l'espace.
Les pensées et les états mentaux surgissent constamment dans l'esprit ; ce mouvement et cette fluctuation sont la nature de l'élément air.
De plus, l'esprit est clair ; il peut connaître, et cette clarté lucide est la nature de l'élément feu.
L'esprit est également continu ; ses expériences sont un flux ininterrompu de pensées et de perceptions. Cette continuité est la nature de l'élément eau.
Enfin, l'esprit est le fondement, ou la base, d'où surgissent toutes les choses connaissables dans le samsara ainsi que dans le nirvana, et cette qualité est la nature de l'élément terre."
Kyabje Kalu Rinpoché, Luminous Mind: The Way of the Buddha
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