#inquiétant
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observatoiredumensonge · 18 days ago
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Inauguration, à Notre-Dame, entachée de suspicion d’attentat
La piste de l'attentat islamiste contre Notre-Dame n'a jamais été écartée... Révélations !
Temps de lecture = 11 minutes Le couvercle hermétique d’un silence inquiétant, dès lors que l’islam, lorsque ce culte est impliqué, ne doit pas être cité, sinon flouté au nom du « calmer-le-jeu ». Par Daniel Desurvire Continue reading Inauguration, à Notre-Dame, entachée de suspicion d’attentat
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malibuzz · 10 months ago
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Le psittacisme inquiétant du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dans l’émission " Mali Kura Taa sira" : Assimi doit trancher, il y va de l'intérêt supérieur du Mali et des Maliens !
Soit il fait confiance à son PM, Choguel Kokalla Maiga auquel cas, il doit lui laisser la main pour réellement coordonner l’action gouvernementale, impulser une dynamique nouvelle avec une vision réaliste et claire, mais surtout avec une équipe renouvelée aux compétences avérées. Soit il confie l’attelage et l’animation d’une nouvelle équipe à une autre personne, aux compétences insoupçonnées,…
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leleaulait · 10 months ago
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J'ai acheté un ananas, je vais le faire pousser.
J'ai acheté un brocoli, je vais le faire pousser.
J'ai acheté une mangue, je vais la faire pousser.
...mon chéri en a marre de moi, je comprends pas pourquoi 🤔.
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luma-az · 1 year ago
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août 
Thème : Le corps/six mois dormir
. .
C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
 — Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
.
Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
.
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testframboise-aqua · 2 months ago
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Anthony, Joffrey et Étienne merci d'exister, j'ai trop de chance de vous connaître. Je suis tellement reboostée de vous avoir vus là !
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energiologue · 4 months ago
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FAISONS CHACUN NOTRE PART
. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TEXTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS. Chers amis ! JE SUIS L’ARCHANGE MICHAËL ! Beaucoup de gens pensent toujours que je suis dans le hamac à boire du jus de fruit ; pourquoi ne fais-je rien ? Pourquoi je n’agis pas ? Il est intéressant de voir combien il est facile de me critiquer, de critiquer celui qui parle, de dire beaucoup de bêtises, sans savoir ce qui se…
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viralmagg · 7 months ago
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art-vortex · 1 year ago
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(via Coussinundefined avec l'œuvre « "Haunted Harbor" » de l'artiste Art-Vortex-fr)
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sv5hive · 10 months ago
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c'est toujours toi | cl16
pairing: charles leclerc x fem!reader
content warning(s): mixture of my bad french and google translate bcos in 5 years of learning that language i didn't pick up anything useful (if anyone wants to suggest any improvements please do!!)
word count: 951
note: i had to rewrite this 3 times bcos i didn't like it and it's past midnight again. help.
(masterlist!)
darkness encapsulated the room before a video flickered onto the screen and the guests fell silent. a sense of familiarity filled you as you realised just what you were about to watch.
"maman, arrête! c'est bon!" (mum, stop! it's fine!)
the boy pushed his mothers hands away trying to adjust his clothes.
"d'accord! mais c'est ton mariage." (ok! but it's your wedding.)
as much as the woman wanted to take her son seriously, she couldn't help but laugh at the situation.
they were enjoying a picnic in the park as a family when their three sons decided to go wander off and give their parents some relief. it hadn't even been fifteen minutes when their middle child had come tumbling back towards them saying that he was going to get married.
they had almost laughed but the boy was showing no hint of amusement on his face. it was then that their two other children returned with a little girl wearing a pink dress in the middle of them. once they reached them, the boy introduced her.
"c'est ma petite amie!" (this is my girlfriend!) he proudly showed her off to his parents as if to prove a point that he wasn't just telling tales this time.
his parents simply stared at the pair in disbelief and shock.
a tiny, almost inaudible, "bonjour" came from the girl as she fiddled with the hem of her dress. they could barely hear her over the birds chirping.
"charles! tu ne peux pas faire ça. où sont ses parents?" (charles! you can't do that. where are her parents?) his mother wasted no time in scolding the three boys for taking the girl away from her family.
before anyone else could reply, the girl came to their defence.
"mes parents sont à la maison. désolé de vous inquiéter, madame leclerc, mais on peut se marier maintenant?" (my parents are at home. sorry to worry you, mrs. leclerc, but can we get married now?)
"tu es sûre que, chérie? charles est un garçon très désordonné!" (are you sure, darling? charles is a very messy boy!)
"papa!" the boy blushed at his father embarrassing him for fun.
"je vais lui apprendre à ranger, ne vous inquiètez pas!" (i'll teach him how to clean up, don't worry!)
the two adults went along with the plans to make them happy and began preparing for an impromptu wedding as best they could. his father would walk her down the aisle, his younger brother would be his best man while his older brother would be the officiant, and his mother would record the special occasion on their camera.
an imitation of 'here comes the bride' was attempted and although it was pretty much unrecognisable, you could take a well educated guess given the circumstances. the boy's father leaned down to hold the girl's hand as he walked her down the makeshift aisle with daisies and buttercups sprinkled over the grass. she whispered a quiet "merci" and soon enough the bride and groom were face to face with each other.
the older boy quickly stepped into his improvised role of the officiant with what little knowledge he had and introduced the few guests to the ceremony. after all the formalities, it was finally time for vows.
"je promets de toujours t'aimer comme ma maman et mon papa. je jouerai avec toi tous les jours et te donnerai tous mes jouets." (i promise to always love you like my mum and dad. i will play with you every day and give you all my toys.)
the boy reached out to hold the girl's hands and bumbled through his vows which only included everything that was important to him, of course.
the girl blushed and went ahead with her vows which were just as innocent and clumsy as his were.
"je promets de t'aider à nettoyer tes bêtises et de vous soutenir lorsque vous deviendrez pilote de course!" (i promise to help you clean your messes and support you when you become a racing driver)
despite only having met an hour beforehand, the two had clearly bonded and learnt much about each other.
"vous pouvez maintenant embrasser la mariée!" (you may now kiss the bride!)
cheers erupted as the boy took a brave step forward and pecked the girl's cheek to her pleasant surprise.
whistles and claps echoed through the room from your family and friends as the screen faded to black and the lights were switched back on. the reception was just starting and the guests had left their tables to eat, dance and mingle. the bittersweet nostalgia had brought tears to your eyes and you had to blink them back to be able to see clearly. you couldn't believe you had forgotten the day you two met.
you were brought back down to earth when you felt a hand squeeze yours.
"tu va bien, ma chérie?" (are you okay, darling?)
you turned to the man beside you and squeezed his hand back before replying.
"ouais, mon amour. je ne pourrais aller mieux. regarde comme on était petit!" (yes, my love. i couldn't be better. look how little we were!)
charles laughed and kissed your temple. sometimes he found it hard to believe how lucky he was to find you that day. he found it even harder to believe that you two were finally married now. after years of friendship and not so secretly pining for each other, he had finally been bold enough to make a move.
"dès que je t'ai vu, j'ai su que j'allais t'épouser. c'est toujours toi, mon trésor." (as soon as i saw you, i knew i was going to marry you. it's always you, my treasure.)
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christian-dubuis-santini · 2 months ago
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Passif, actif, réflexif: victimisation, culpabilité, responsabilité
La plupart "des choses décisives qui nous arrivent" comme tomber amoureux ou tomber malade par exemple, cela se passe sans que nous ayons l’impression d’y avoir été pour grand chose, ce n’est qu’après-coup que nous "reconstruisons l’histoire" pour essayer de conférer un minimum de sens et de cohérence à notre existence, d’en faire un récit convaincant nous donne l’illusion de maîtriser le cours de notre vie, alors que nous sommes le plus souvent les observateurs passifs de ce qu’on appelle "le cours des choses" (ou "le destin"), raison pour laquelle nous passons notre temps à refouler l’inquiétude que notre radicale passivité génère en nous engageant dans toutes sortes de distractions, d’actions, de divertissements...
L’absence de maîtrise (et même de la moindre prise) dans ce qui se sera présenté à nous comme les événements les plus déterminants de notre vie nous apparaît si difficile à admettre que la posture de "victime" offre une échappatoire commode au sentiment de culpabilité: si nous sommes coupables, cela veut dire que ce qui nous arrive aura dépendu de nous, donc nous aurions pu faire autrement et entreprendre de nous sauver nous-mêmes...
L’impasse "culpabilité ou victimisation" a été explorée par Kafka: d’un côté, dans la logique du Château, il n’existe aucun pardon pour les innocents (raison pour laquelle pour être entendu, tu dois d'abord trouver de quoi tu es coupable...), de l’autre: «...je ne prétends pas être un martyr. Ni même une victime de la société. Non, je ne suis pas une victime, je suis un membre de la société...» K. rejette le rôle de victime, il finit par déclarer que si l'on peut parler de conspiration, c'est seulement dans la mesure où la fonction essentielle du "pouvoir" est de persuader les sujets qu'ils sont les victimes de forces irrationnelles absurdes, que le monde est fou, dépourvu de sens et dangereux... (comment ne pas mieux saisir dès lors l’importance dans l’idéologie contemporaine de la profusion des "informations" destinées à inquiéter les populations, en distillant la peur, en maintenant l’effroi, afin de maintenir le plus grand nombre possible de nos concitoyens en suggestion de victimisation, qui à tout prendre, puisqu’elle est "reconnue", semble préférable aux affres de la culpabilité...)
Une psychanalyse menée jusqu’à son terme logique aura conclu à l’inconsistance de l’Autre, le grand Autre, avec un grand A, et il n’y a donc plus dès lors pour le sujet qui en émerge rien d’autre au monde qu’un objet petit a, selon l’équation de son fantasme ($ <>a) par lequel il "voit le monde" — la psychanalyse, à l’instar du marxisme, n’étant pas une Weltanshauung.
Le sujet s’y retrouve à assumer sa responsabilité, ce en quoi il échappe à l’impasse mortifère de l’alternative victimisation/culpabilité: être responsable cela veut simplement dire qu’il accepte de répondre de sa position de sujet, en tant qu’il est rejet de la chaîne signifiante: qu’on le veuille ou non, de notre position de sujet, nous sommes toujours responsable, ceci constitue le fondement indépassable de l’éthique psychanalytique, qui débouche et renouvelle la perspective ouverte par Kant de la sortie de notre propre "minorité"... Sapere Aude. Scilicet.
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lounesdarbois · 17 days ago
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Paris aux approches de Noël à l'époque, il y a longtemps, combien c'était beau. Les porches, les entrées éclairées, les hautes fenêtres avec leur rideaux là-haut, la branche qui dépasse d'un sapin décoré, les moulures aperçues d'un plafond illuminé. Je regardais tout cela enfant depuis en bas, depuis la rue. Et en arrière-plan le soir était la pénombre des parcs avec leurs feuillages balancés au vent derrière les grilles en fer. Émergeant ça et là, les gens, les familles surtout, une chose rare aujourd'hui, les gens étaient en famille. Des pères à l'allure fringante, de jeunes mères avec chacune plusieurs enfants, très rangés, très élégants, très heureux. Un monde comme mon monde, chez mes grands-parents. Le monde comme un prolongement tranquille de mon monde. Le décor des logements bourgeois dans des films comme Les Visiteurs, Opération Corned-Beef, Le père Noël est une ordure, étaient tous semblables au logement principal et secondaire de mes grands-parents, ainsi la vie future serait une tranquille continuité entre la vie privée et la vie publique, et la France remise à l'endroit par ces visites chez ces Anciens avait forcément raison contre la montée des "voyous" comme on disait, à partir du collège. J'avais une seule famille. Un havre de paix quelque part, un refuge, une base. Quand j'ai compris avec le temps que c'était ma seule famille, vu mes origines, alors que tout le monde en avait deux, cette base est devenue aussi un but, et même un idéal.
La fête que c'était, Paris, enfant, avant Noël. La foule variée des restaurants, des cafés, tout cela inondé de lumière qui devait ne jamais s'éteindre. Il y avait la vie quelque part, cela existait, il suffisait de le savoir pour s'en retourner rassuré dans sa banlieue éteinte affronter la montée des "voyous" qui s'éteindrait forcément bientôt, car les méchants finissent au bagne disait Le Bouillon.  Paris, les grands magasins. Le Printemps. Les Galeries Lafayette. Le métro avec ses publicités immenses pour La Samaritaine. Le Trocadéro. Les églises. Les gares pleines de voyageurs avec des skis. Les sapins triomphants dans les halls des palaces. Les avenues bordées d'immeubles en pierre, illuminés du dedans, peuplés de familles françaises qui attendaient Noël comme nous. Les guirlandes électriques dans les rues. Les spectacles bondés de foule française heureuse pendant les jours qui précédent immédiatement Noël, les jours de cette réjouissance progressive, 19 Décembre, puis 20, 21, de mieux en mieux le 22, le 23, puis le 24. Les libraires, les bistrots, les teinturiers, les écoles, les salons de coiffure, les marchands de gravure, les détaillants en spiritueux. Partout la vie. 1995. 1990. 1988, et avant. Larmes fréquentes rien que d'y penser. Cette lugubre, hideuse impression de fin de tout aujourd'hui, dans l'indifférence dépeuplée, cynique, impie, technologique. Tout cela beaucoup trop violent, beaucoup trop méchant quand on est seul, quand on est loin, quand le train qui vous dit "complet" part sans vous et qu'on s'essouffle à le rattraper. Parti au vent le parc Monceau, et le Ranelagh, le manège en bois, la boulangerie, le marchand de caddies à motifs écossais en bas de la rue. Cette ville grise à l'extérieur et si chaude, si lumineuse, si proprette dès que l'on entrait quelque part. Auteuil, l'arrêt "Jasmin" sur la ligne du 9, la légende, la ligne qui mène aux Champs-Elysées et au virage Boulogne, à la bourgeoisie et au combat. Et le musée de la marine, et l'aile Denon au Louvre, le théâtre de Chaillot, Guimet, et les petits cinémas du 16ème qui donnaient Maman j'ai raté l'avion en 1990. Et les vieux appareils électriques oranges, notamment le presse-agrume, le couteau électrique qui fait des fines tranches de rôti, le hachoir à jambon, la yaourtière. Et la noble charité filiale, légère, facile, dégagée, qui nimbait tout cela dans un ordre qui avait toujours été, qui serait toujours, grâce auquel nous n'aurions jamais à nous inquiéter de rien.
Et aujourd'hui... À six heures du matin rugit le hurlement des poids-lourds qui redémarrent au feu rouge (le pauvre visage effondré des routiers moldaves à la proue de 20 tonnes de béton sur métal qu'ils ont conduit toute la nuit). Les embouteillages, les rues défoncées, les palais noircis qui s'enfoncent dans la boue du sol détrempé. Plus de jobs. Plus de prolétariat. Plus rien. Recommencer à "gagner sa vie" là-dedans seul, abandonné en rase campagne. Sueurs froides et halètement. Je repense à Houellebecq, Soral, à ces lectures de 2000-2010, à des phrases comme "la société où vous vivez à pour but de vous détruire", ou "ils ont été emasculé par la violence du système", ou encore "vous étudiants, êtes voués à un monde de mensonge, de saloperie et de violence". Dire que cela me semblait exagéré à l'époque... Tout est contre nous et personne ne fait rien. Et puis un pays noir. Des rues noires sous un temps noir. Population verdâtre, visages froncés, bouches mal fermées, dents avides. Société excrémentielle. Pluie noire sur les dos voûtés, lavés à l'eau sale, qui rentrent par des cages d'escalier aveugles dans des bâtiments opaques aux vitres fumées d'où ne sort ni lumière ni branche de sapin, ni familles rangées. À côté de cela, les "consultants" badge au cou dans leur voiture payée par la prétendue union, prétendument européenne, et les "double paye sans enfant". Il n'y en a plus que pour les sournois suceurs. Un tel degré de saloperie, une entreprise aussi monstrueuse, devrait se payer par vingt Sinn Fenn par jour, méthodiques, fanatiques de justice en faveur des pauvres.
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observatoiredumensonge · 7 months ago
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Panot recadrée par l’Union des démocrates musulmans de France : signal inquiétant pour LFI
c’est pourtant elle qui a accouché de l’islamo-wokisme Par Gabrielle Cluzel Vous pouvez soutenir notre juste combat en vous abonnant à Semaine du MENSONGE, pour 15€ un an, (au lieu de 18), paiement sécurisé, envoi chaque lundi, cliquez sur l’image ci-dessous En cadeau, un livre en PDF !!! [EDITO] Panot recadrée par l’Union des démocrates musulmans de France : signal inquiétant pour…
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malibuzz · 10 months ago
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Le psittacisme inquiétant du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dans l’émission " Mali Kura Taa sira" : Assimi doit trancher, il y va de l'intérêt supérieur du Mali et des Maliens !
Soit il fait confiance à son PM, Choguel Kokalla Maiga auquel cas, il doit lui laisser la main pour réellement coordonner l’action gouvernementale, impulser une dynamique nouvelle avec une vision réaliste et claire, mais surtout avec une équipe renouvelée aux compétences avérées. Soit il confie l’attelage et l’animation d’une nouvelle équipe à une autre personne, aux compétences insoupçonnées,…
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frenchlitclub · 4 months ago
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vocabulaire de lecture: Trois oboles pour Charon (chapitre 1, 1ère partie)
obole: aumône = offering/pittance
(corps) lardés: transperçés = pierced/stabbed bodies
remugles (de sang): relents = strong smell persisting
un trépassé pansu: un cadavre qui a un gros ventre = a deceased person with a big belly
acanthes: plante de Méditerranée = acanthus (mediterranean plant)
sépulture: caveau/tombeau = grave/tomb
frondaisons: feuillage = foliage
une combe: vallée = valley
branches charriées par l'onde: branches emportées par l'eau = branches carried by the water
talus: terrain en pente = embankment
touaille: linge/tissu à plusieurs usages au Moyen-Age = cloth/towel/linen roll
s'étioler: décliner/se dégrader/perdre de la force = to wither/fading away
hampe: manche = handle/shaft
frimas: brouillard givrant = freezing fog
calcinés: brûlés = bruned
appentis: dépendance/abris = shed
madriers: poutres = beams/timber
jonché: parsemé/recouvert = covered/littered with
tesson: débris = shard
barbon: homme âgé = old man
patibulaire: inquiétant = suspicious-looking
brouet: potage = broth
frusques: vieux habits = old clothes
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asofterepilogue · 6 months ago
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Quand Mélenchon parle de deux tentatives d'assassinat/attentat et que la journaliste, dans toute sa supposée neutralité, sous-entend qu'il exagère, ça devrait toutes nous inquiéter. Qu'on l'aime ou pas, il n'a jamais rien fait qui sorte du "cadre républicain". Il ne propose rien de révolutionnaire, il n'appelle pas à l'insurrection, il n'exhorte pas à la violence. Il a eu quelques phrases condamnables et à condamner, mais pas particulièrement pires que les sorties répétées d'autres politiciens à qui on ne fait pas un procès médiatique.
La seule chose qui le distingue du reste de la troupe des bavardeurs, c'est qu'il défend des idées de gauche avec cohérence (et, à mon sens, avec conviction), là où la gauche acceptable ne propose que des rustines sans aucun lien et sans vision. Et malgré ce que peuvent crier les médias, il les a défendues avec assez de verve pour séduire beaucoup de personnes en un temps assez court comparé aux autres partis de gauche.
Et donc parce qu'il est le seul à gauche qui soit une "menace" crédible pour le statu quo actuellement, il est urgent et nécessaire de le diaboliser, quitte à prétendre que des tentatives d'assassinat pour des idées politiqus somme toute banales, ça ne vaut même pas une mention.
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prosedumonde · 7 months ago
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J'oublie que je suis un être de chair. Comment faire, sinon, pour écarter la peur ? a-t-elle poursuivi. Il faut quitter nos corps comme on se débarrasse d'un vêtement encombrant, et longer les plages sèches. Pieds nus, il faut gravir la côte rocheuse, il faut que la pierre cisaille notre peau. Il faut voir les yeux des chats sauvages. Tout est inquiétant, tout est admirable. 
Claire Conruyt, Pour qui s'avance dans la nuit
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