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closetofcuriosities · 7 months
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Jean Paul Gaultier - Metallic Pants
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greedandenby · 4 months
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher… Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
240 notes · View notes
from-derry · 8 months
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Activités
(Il n'est pas possible de réserver de rôles pour l'instant, ceci est une liste non exhaustive à but informatif. Dans la liste, vous pourrez voir que certains rôles sont limités, car considérés comme "essentiels" mais ne nécessitant pas non plus d'être multipliés.). A Derry, le temps s’organise différemment qu’à l’extérieur. La coutume veut que l’on donne une partie de son temps à la communauté en générale dans une activité utile à la survie quotidienne. Il est ensuite possible d’occuper le reste de son temps à des activités jugées non essentielles à la survie, mais qui agrémentent la vie. Il n’est pas rare que la population de Derry occupe plusieurs rôles en fonction des saisons ou de l’absence de travail. 
Occupations : 
Artisanat : 
Apprenti·e : 
Couturier·e :      
Ébéniste : 
Forgeron·ne / maréchal ferrant (0/1) : 
Fromager·ère :
Homme / femme à tout faire :      
Maçon·ne : 
Menuisier·ère : 
Meunier·ère :
Potier·ère : 
Réparateur·ice :
Tanneur·euse : 
Vie quotidienne : 
Agriculteur·ice : 
Apprenti·e : 
Boucher·ère : 
Boulanger·e : 
Bucheron·ne : 
Eleveur·euse : staff
Employé·e à l’abattoir : staff
Maraîcher·ère :  
Soins : 
Herboriste : 
Médecin / infirmièr·e (0/3) : 
Croque-mort (1/1) : staff
Vie communautaire : 
Adjoint·es du shérif (0/2) : 
Employé·es du diner (1/2) : staff
Gérant·e de l’épicerie (0/1) :
Gérant·e du bar (0/1) :
Pasteur (1/1) : PNJ
Professeur·e d’école (0/1) : 
Shérif (1/1) : PNJ
Autres : 
Arpenteur·euse de la zone (0/2) (en forme physiquement, dotés d'un bon sens de l'orientation, qui disparaissent souvent sans qu'on sache s'ils n'ont pas réussi à rentrer avant la nuit ou qu'autre chose les a eus (on retrouve parfois leurs corps... ou des morceaux), ils tournent régulièrement avec d’autres personnes leur but est de chercher des objets, ferrailler, cartographier, peut-être aussi trouver des explications) :
 Parasite :
Activités en plus (pas des activités communautaires à plein temps mais qui sont utiles au quotidien) : 
Aide au culte : 
Apiculteur·ice : 
Brasseur·euse : 
Chasseur·euse / trappeur·euse : 
Fabriquant·e de talismans (0/2 - 1 par groupe) :
Pêcheur·euse : 
Activités non essentielles :
Artiste : 
Artisan·e bijoutier / accessoires : 
Ecrivain·e public : 
Coiffeur·euse :
33 notes · View notes
prosedumonde · 26 days
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Comment les hommes, qui sèment l’amour parce qu’ils ont désiré un objet aimable, savent-ils vivre loin de cet objet ?
Alice Ferney, La Conversation amoureuse
14 notes · View notes
ascle · 2 months
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La lettre P
Pacane
Noix de pécan
Pain doré
Pain perdu
Palette
-> incisive
-> extrémité aplatie d’un bâton de hockey
-> visière
-> (de chocolat) tablette
-> (de bois) même définition que chez vous
Pantoute
Pas du tout, vraiment pas. (Habituez vous a celui-ci parce que vous allez l’entendre 24/7)
Paqueté
Ivre, saoul 🥴
Paqueter
Remplir
Exemples: j’ai paqueté mon char / la salle était paquetée.
Parenté
Groupe de personnes ayant un lien de parenté, famille élargie
Parlable
A qui on peut parler facilement. Facile d’approche, ouvert à la discussion.
Partisans
Supporteurs
Patente
Objet difficile à nommer ou à décrire. Un bidule. Un objet quelconque.
Patenter
Bricoler, réparer, fabriquer quelque chose avec des moyens limités
Patenteux
Bricoleur ingénieux
Patiner
Ne pas répondre aux questions, de trouver des excuses ou faire diversion.
Peinturer
Peindre un mur. (NDLR: peindre sera utilisé presque exclusivement pour décrire l’art de peindre une toile, une fresque…)
Perler
Parler avec l’accent français.
Petit bonhomme
-> terme affectueux pour s’adresser à un garçon
-> insulte s’il s’adresse à un adulte (peu utilisé)
-> (au pluriels) dessins animés
Exemple: Écoute moi ben mon p’tit bonhomme! Si mon p’tit bonhomme a envie de regarder ses p’tits bonhommes à 6h le matin c’est pas toi qui va l’empêcher s’tu clair!
Piasse / piastre
Dollars
Pichou
Personne au physique ingrat, très laid.
Picosser
Agacer, lancer des pointes
Picosseux
Quelqu’un de désagréable, qui picosse 🤣
Piler
-Poser pied, marcher sur
Pissant
Très drôle, amusant
Pissou
Peureux, craintif, lâche
Piton
Jeton, touche, bouton
Pitoune
-> (par un homme envers une femme) femme bien roulée. (Par une femme envers une femme) pétasse
-> (petite) affectueux pour une petite fille
-> tronc d’arbre qui flotte (googlez: drave. C’est super intéressant)
Placoter / placotage
-> Bavarder de choses sans importance
-> médisance, ragot, tenir des propos peu aimables
Planter
-> tomber tête première
-> cesser d’être fonctionner
Plaster
(Prononcer « plast-heure ») provient du terme anglais pour sparadrap, pansement
Plate
-> Monotone, ennuyant, barbant, désagréable
-> dommage, décevant
Exemple: Ah c’est ben plate qu’Edith a pas pu venir voir le dernier film de Gilles Lellouche. Mais bon, elle a pas manqué grand chose c’était vraiment plate. 😈
Pleumer
Perdre une couche superficielle de peau, généralement après un coup de soleil. Peler, desquamer.
Poche
-> nul, maladroit, incompétent
-> grand sac
-> scrotum
-> jeu
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Pogner
(Je viens de me rendre compte que ce mot a beaucoup trop de définitions🤣🤣. Attachez vot tuque avec d’la broche on part)
Attraper, avoir du succès, coller, comprendre, devoir, être obligé de, émouvoir, être populaire, être coincé, être timide, être victime de (contracter), prendre, recevoir, rester pris, séduire, se faire attraper, se quereller, surprendre.
(Ouf! J’pense que j’ai fait l’tour)
Poisson
Personne bernée, dupée, crédule, naïve.
Polyvalente
Lycée (cours secondaire qui dure 5 ans, entre 12 et 17 ans)
Poudrerie
Blizzard, neige emportée par le vent
Pourriel
Traduction de « spam » « Junk mail ». Il s’agit de la contraction de « pourriture électronique » et « courriel »
Présentement
Actuellement, aujourd’hui, maintenant.
Mot du jour : pied
Outre le fait de définir la partie du corps, le mot pied est utilisé dans plusieurs expressions. En voici quelques unes.
Être pied
Être maladroit, gauche, nul, mauvais.
Être bête comme ses pieds
Être brusque, impoli, grossier… Parisien quoi! 😬🤣
Se tirer dans l’pied
Se nuire
En pied de bas
Être en chaussette.
Avoir le pied pesant
Conduire vite
Se placer les pieds
Se mettre en position avantageuse
Expressions
Se paqueter la fraise
Boire (alcool) à l’excès.
Paqueter ses p’tits
Ramasser ses affaires et s’en aller
Partir comme un p’tit poulet
Mourir doucement (peu utilisé, mais trop mini)
Partir sur une balloune
-> s’enivrer, parfois durant plusieurs jours (se dit aussi: partie sur une brosse)
-> avoir une lubie soudaine
Pas de chicane dans ma cabane
On ne veut ni querelle ni engueulade dans la maison
Pas si pire
Pas si mal, pas trop mauvais
Passer dans l’beurre
Passer inaperçue, passer dans le vide, rater son coup
Pelleter dans cour du voisin
De débarrasser d’un problème en le refilant à quelqu’un d’autre.
Péter au frette
Mourir subitement
Péter d’la broue
Se vanter
Petit train va loin
C’est en prenant soin de faire les choses correctement qu’on l’assure du succès d’un projet.
Pleuvoir à boire debout
De fortes averses, pluies intenses
Prend ton gaz égal
Façon de dire à quelqu’un de se calmer.
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raisongardee · 8 months
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"Toute référence à l’ancien temps doit être éradiquée. Elle rappellerait aux gens que ce qui se passe est totalement illégitime. Il faut supprimer les repères traditionnels, interdire ou travestir les références culturelles, littéraires, artistiques, intellectuelles, les objets religieux, etc. Sous le bolchévisme régnait l’interdiction d’avoir une croix chez soi. Le régime totalitaire met en place cet homme nouveau, déraciné, et prêt pour un "nouveau départ" dans l’idéologie, une nouvelle naissance initiatique dans l’endoctrinement sectaire."
Ariane Bilheran, Psycho-pathologie du totalitarisme, 2023.
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DEADPOOL 2 (2018)
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Deux ans après les événements du premier film, Deadpool / Wade Wilson est devenu un mercenaire tuant de nombreux criminels à travers le monde. Lors d'une mission dans sa ville, il s'apprête à tuer un baron de la drogue, qui réussit à s'échapper dans un premier temps. Il rentre chez lui pour célébrer l'anniversaire de son couple avec Vanessa Carlysle et les deux s'échangent leurs cadeaux : Vanessa reçoit un jeton de la salle d'arcade de leur première rencontre et Wade reçoit le stérilet de sa compagne, qui lui annonce qu'elle est prête à fonder une famille avec lui. Plus tard dans la nuit, le baron de la drogue et ses hommes attaquent l'appartement de Wade et Vanessa qui est tuée d'une balle en plein cœur durant l'assaut. Anéanti, Wade poursuit le criminel dans la rue, puis l'étreint sur la route, alors qu'un camion les renverse à toute vitesse, tuant ainsi le baron.
Six semaines plus tard, Deadpool décide de mettre fin à ses jours en faisant exploser son appartement à l'aide de barils d'essence. Pendant sa « mort », Wade retrouve Vanessa dans une vision de leur appartement dans l'au-delà, qui lui dit qu'il doit poser son cœur à la bonne place, le laissant dans une grande confusion. Wade est renvoyé dans la réalité, au moment où le X-Man Colossus, en investigation de l'explosion, ramène les restes de son corps au manoir du professeur Xavier, afin de l'aider à surmonter son deuil et le recruter dans l'équipe des X-Men. Deadpool accepte d'intégrer l'équipe avec beaucoup de réserves, jusqu'à ce qu'ils soient, avec Colossus et Negasonic Teenage Warhead, appelés sur le terrain où un jeune mutant nommé Russell (capable de produire des températures extrêmement hautes avec ses mains et d'enflammer les objets proches) est entré en crise de nerfs devant l'orphelinat Essex House pour jeunes mutants où il vit. Après avoir échoué plusieurs fois à calmer le jeune garçon, Deadpool découvre que Russell a subi des maltraitances de la part du directeur et du personnel de l'établissement. Il décide alors d'abattre un membre du personnel. Deadpool et Russell sont maîtrisés avec un collier explosif inhibiteur de pouvoirs mutants, y compris le facteur régénérateur de Deadpool, qui voit son cancer revenir rapidement, le tuant à petit feu.
Wade et Russell sont incarcérés dans le Blockhaus, une prison de haute sécurité pour mutants contenant des dizaines de criminels équipés du même collier. Russell tente de se lier d'amitié avec Wade, qui le repousse sans ménagement. C'est alors que la prison est attaquée par Cable, un mutant cybernétique venu du futur pour tuer Russell, que Wade, libéré de son collier dans l'attaque, tente de protéger. Durant leur combat, Wade réussit à s'éjecter avec Cable hors de la prison, alors que Russell est toujours à l'intérieur. Quand il tombe dans l'eau glacée non loin de la prison, Wade a une nouvelle vision de Vanessa, qui lui fait comprendre qu'il peut encore sauver Russell et se pardonner. Pendant ce temps, le jeune garçon, isolé, se lie d'amitié avec un mutant mystérieux emprisonné dans les sous-sols de la prison, capable de faire trembler les murs par sa force.
Wade recrute alors une équipe de mutants avec son ami Weasel pour sauver Russell et combattre Cable. Cette équipe, que Wade baptise « X-Force », est composée de Domino, Bedlam, Shatterstar, Zeitgeist , le Fantôme et Peter, un simple humain. Ils lancent un assaut sur le convoi de transfert de prisonniers (transportant Russell et le mystérieux mutant) en se parachutant d'un hélicoptère de transport. L'opération est un désastre : à cause des vents forts, seuls Deadpool et Domino survivent au parachutage alors que les autres meurent tous dans divers accidents : Le Fantôme se fait électrocuter en atterrissant sur des lignes à haute tension, Bedlam s'écrase dans le pare-brise d'un bus, Zeitgeist se fait aspirer par un broyeur à végétaux après avoir acidifié Peter qui tentait de le secourir, et Shatterstar se fait déchiqueter en atterrissant sur les pales d'un hélicoptère. Domino, dont le pouvoir est de manipuler les probabilités pour que la chance lui soit toujours favorable, réussit à s'infiltrer dans le camion, mais tombe sur Cable, venu pour tuer Russell. Le combat s'engage entre Deadpool et Cable mais Russell libère alors le mutant mystérieux, qui n'est autre que le Fléau. Ce dernier provoque l'effondrement d'un pont autoroutier sous le camion, qui s'écrase en contrebas. Le Fléau déchire le corps de Deadpool en deux et parvient à s'enfuir avec le jeune garçon qui veut tuer le directeur de l'orphelinat, qui l'a torturé pour sa mutation. Weasel et Domino retrouvent Deadpool qui fait repousser le bas de son corps chez Althea / Blind Al , son amie aveugle. Cable y fait également irruption et expose ses motivations: en tuant le directeur, Russell va prendre goût au meurtre et devenir un tueur redoutable qui causera la mort de la famille de Cable. Deadpool accepte de s'allier à lui à condition qu'il lui laisse suffisamment de temps pour convaincre une dernière fois Russell de faire le bon choix.
Deadpool tente sans succès de se racheter auprès de Colossus et se rend à l'orphelinat avec Cable et Domino pour arrêter Russell et le Fléau, mais ont de grandes difficultés à maîtriser ce dernier, doté d'une force incroyable. C'est alors que Colossus arrive et distrait le mutant suffisamment longtemps pour que Deadpool et Cable puissent rattraper Russell. De son côté, Domino neutralise les gardes de l'orphelinat et sauve les enfants à l'aide d'un bus projeté par Colossus et Le Fléau. Le Fléau est finalement vaincu par les pouvoirs combinés de Colossus, Negasonic et sa petite amie Yukio . Deadpool et Cable parviennent à rattraper Russell avant qu'il ne tue le directeur et Deadpool use de tous les moyens pour le ramener à la raison, y compris en mettant le collier inhibiteur autour de son propre cou pour neutraliser son pouvoir de guérison, afin de voir si Russell est capable de le tuer de sang-froid. Cable dégaine son arme et tire sur Russell qui est sur le point d'exécuter sa vengeance, mais Deadpool s'interpose et prend la balle à la place du jeune garçon. Après une longue agonie, Deadpool finit par mourir mais réussit à sauver Russell qui renonce à se venger. L'ours en peluche carbonisé que Cable portait sur lui, souvenir de sa fille, reprend alors son apparence originelle, signe que sa famille est en vie dans le futur.
Wade retrouve Vanessa dans l'au-delà, qui lui dit que son heure n'est pas encore venue et qu'il doit retourner auprès de sa nouvelle famille. Cable, se sentant redevable envers Deadpool, utilise sa machine temporelle (qu'il ne pouvait utiliser qu'une seule fois pour rentrer chez lui) pour revenir quelques instants avant le combat final et placer le jeton en plomb de Vanessa dans la combinaison de Deadpool afin de stopper la balle censée le tuer. Grâce à la chance de Domino, Deadpool est libéré de son collier inhibiteur, toute l'équipe quitte l'orphelinat en ruines, et le directeur est fauché par Dopinder alors qu'il hurlait des propos anti-mutants.
Scènes post-générique
Deadpool fait réparer la montre temporelle de Cable par Negasonic et Yukio afin d'en profiter pour modifier le cours des événements. Il sauve Vanessa et Peter de leurs destins funestes, crible de balles son alter ego dans le film X-Men Origins: Wolverine et par la même occasion croise Wolverine.
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chic-a-gigot · 2 months
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Le Figaro-modes : à la ville, au théâtre, arts décoratifs, no. 8, août 1903, Paris. Concours d'élégances. Interview de Mlle Suzanne Carlix du Théâtre des Nouveautés. Photo Reutlinger. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Ses réponses
Couturier: PAQUIN. Modiste: LENTHÉRIC. Tailleur: ERNEST RAUDNITZ. Lingère: DOUCET. Corset: MYSTÈRE. Dentelles: GRANDE MAISON DE DENTELLES. Fourreur: GRUNWALDT. Chapelier: DELION. Eventails: UN PETIT JAPONAIS. Ombrelles: BRIGG. Parfumeur: GUERLAIN. Dentifrice: EAU DE BOTOT. Ameublement: JANSEN. Bijoutier: EN ESPAGNE. Orfèvre: ROUKHOMOVSKI. Objets de voyage: Louis VUITTON. Carrossier: ROTHSCHILD. Automobiles: CHARRON. Restaurant: JULIEN. Champagne: KATINKA. Confiseur: MES AMOUREUX. Où goûtez-vous? JE N'AI PAS LE TEMPS.
A Suzanne Carlix
ENVOI
Mieux que d'autres elle a vraiment Sa façon de dire les choses… Sans y croire — mais tendrement — Avec de l'étude — et sans poses.
Elle abaisse un peu ses grands yeux Et, du coin de ses lèvres roses, D'un air boudeur et paresseux Doucement elle dit les choses….
C'est polisson — c'est ingénu, Les effets expliquent les causes…. C'est enveloppé — mais tout nu… Et ça dit des choses… des choses!
Devant son charme et son talent Beaucoup de femmes sont moroses… Et les hommes… elle a vraiment Sa façon de dire les choses!…
Maurice de Féraudy.
Better than others she really has Her way of saying things… Without believing it — but tenderly — With study — and without poses.
She lowers her big eyes a little And, from the corner of her pink lips, With a sulky and lazy air Softly she says things….
It's naughty — it's naive, The effects explain the causes…. It's wrapped up — but quite naked… And it says things… things!
In front of her charm and her talent Many women are morose… And men… she really has Her way of saying things!…
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e642 · 27 days
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Après ce garçon, je ne pourrai plus. J'ai trop tiré sur la corde niveau relationnel et émotionnel. Cette relation m'a fatiguée. Toutes les relations m'ont toujours puisé une énergie que je n'avais finalement pas. Je n'ai pas rencontré un homme qui m'a fait me sentir bien, je veux dire, plus d'un mois. Ça a toujours été ponctué de chagrin, de déception et d'unilatéralité surtout. J'ai peur et mal d'avance de devoir prendre la décision de me séparer mais ce n'est plus possible. Je sais que ce sera libérateur en un sens, enfin, c'est tout ce que j'espère. La vraie gentillesse c'est de ne pas attendre de retour à nos actes, cependant, je ne pense pas que ce soit une manière viable de vivre. Je ne pourrai pas toujours donner tout ce que j'ai pour rendre heureux quelqu'un qui ne se soucie pas de mon bonheur. Je ne pourrai pas toujours accepter les relations où je suis un objet. Je ne pourrai pas toujours espérer que quelqu'un fasse le minimum. Je ne pourrai pas toujours être en bonne santé avec des gens qui me la dégradent juste en existant. J'ai du mal à trouver des relations saines et peut-être à être saine tout court. J'ai longtemps été frustrée du fait que pour moi, c'était facile d'aimer. Facile de donner. Facile d'être attentionnée. Et je crois toujours que ce n'est pas quelque chose de compliqué ou pénible. Il y a des années, un garçon que je fréquentais m'avait dit qu'avec moi on voulait pas aimer, s'engager, mais juste baiser. Ça m'avait blessée tellement profondément et pourtant, je ne peux même pas lui donner tort des années après. Je n'ai rencontré personne qui souhaitait m'aimer de manière bienveillante et construire quelque chose avec moi. Mes parents me disent qu'on est jeunes, qu'on a le temps. Je ne doute pas d'avoir du temps, je doute seulement que le temps règle ce souci de malveillance et égoïsme relationnel. Si tu n'es pas le premier amour de quelqu'un alors tu n'es et ne seras jamais personne, c'est ça que je remarque. J'ai mis du temps à me remettre de ma première rupture, des années à faire un deuil que je pensais infaisable. Ça a été quelqu'un d'important pour moi, mais je l'ai laissé où est sa place: le passé. C'est ça un vrai deuil, c'est accepter. Je n'ai pas rencontré beaucoup de gens qui acceptaient les choses, que ce soit une rupture ou autre. Ça doit être douloureux d'attendre quelqu'un qui ne reviendra pas, pour l'avoir vécu quelque temps, je pense que c'est terrible. Je ne souhaite plus être la personne qui rend l'attente plus agréable et le déni plus fort. Il va me falloir beaucoup d'isolement pour panser toutes ces plaies d'ego et de valorisation qui ont creusé jusqu'à l'os. Je ne peux plus offrir ma guérison à des gens qui n'entreprendront jamais la leur.
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swedesinstockholm · 2 months
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28 juillet
je me suis forcée à sortir pour aller au vide-grenier au maybachufer parce que j. m'a demandé quel était mon plan pour la journée et je voulais pas dire rien. même si j'avais pas envie de dépenser de l'argent et que de toute façon j'ai pas de place pour ranger mes habits dans ma petite chambre. la moitié de mes affaires sont toujours dans ma valise et ce qu'il me faut c'est pas des habits mais une planche pour pour m'en servir comme étagère pour poser les habits que j'ai déjà.
je suis allée me promener après et je me sentais vide. j'avais faim, donc je me sentais encore plus vide. je me sentais fantomatique. j'étais un fantôme qui marchait sans but en suivant des gens au hasard, notant des bribes de leurs conversations mais rien de bien intéressant. au bout d'un moment j'ai décidé de juste avancer tout droit. c'était moche, tout était moche et sale et délabré. je me suis rendu compte que depuis que j'étais ici j'avais pas vu de gens chics. des bourges avec des habits bien coupés, des gens en costume, des gens riches. les gens que j'avais l'habitude de croiser au luxembourg quand je sortais de la maison. ici je vois que des pauvres ou alors des jeunes qui sont probablement des enfants de bourges mais qui sont habillés comme des pauvres. mon environnement ici c'est des restaurants turcs avec des photos de plats sur les devantures, des bars à chicha qui sentent la réglisse avec des hommes vautrés dans leurs fauteuils, des squares glauques jonchés de bouteilles en verre, des graffitis, des odeurs de pisse, des graffitis, des objets en tout genre qui trainent sur le trottoir (l'autre jour j'ai vu un tampon ensanglanté) eux aussi recouverts de graffitis (pas le tampon), des sans-abris qui s'excusent d'être là et des détraqués qui rôdent. j'aime bien sentir l'odeur de réglisse quand je passe devant les bars à chicha, même si n. dit que ça sent pas du tout la réglisse. et j'aime bien être constamment surprise par ce que je vais trouver au prochain coin de rue. mais un de ces jours je vais aller me promener dans les rues de mitte chez les bourges avec les magasins élégants, même si j'y rentre pas, juste pour le réconfort. c'est pas dans l'air du temps d'aimer les riches mais j'aime le luxe c'est comme ça je suis indécrottable.
depuis que j'ai eu ma révélation là devant la téléréalité lesbienne dans le bar et que j'ai compris que j'arriverais sans doute jamais à lâcher prise sans aide thérapeutique je me demande ce que je fais ici de nouveau. étant donné qu'un de mes buts en venant à berlin c'était de goûter à la fête, même si j'osais à peine me l'avouer tellement ça me semblait ambitieux. maintenant ça me semble encore plus utopique et je me sens un peu découragée.
29 juillet
je dois changer quelques chose à mes journées. elles sont pas équilibrées. je passe trop de temps à procrastiner. je veux faire trop de choses en même temps et à la fin j'avance dans rien. au rythme où je vais je vais mettre mille ans à finir mon livre. je dois aussi arrêter de sortir sans but. aujourd'hui je suis partie à mitte et prenzlauerberg mais c'était pas un but assez précis. j'ai fait du lèche-vitrine (ça existe encore ce mot?) dans la alte schönhauser strasse et je me suis rappelé de la fois où j'avais essayé une robe marimekko dans un des magasins blancs minimalistes avec des habits aux coupes épurées. je suis passée devant le magasin ace & tate où j'avais essayé des lunettes roses transparentes pour tenter de compenser mes nouveaux cheveux courts que j'aimais pas. près du berliner dom au bord de l'eau où j'avais eu une conversation stressante au téléphone avec maman l'été avant de déménager à paris parce que j'avais toujours pas commencé à chercher des apparts. devant un chantier que j'avais pris en photo en 2016 et qui n'est plus un chantier. devant le café où j'allais tous les soirs en haut de la kastanienallee pour pleurer sur miriam dans mon journal. le tout petit cinéma où j'étais allée voir le doc sur audre lorde. le rosenthaler platz où on avait mangé dans un resto indien avec robert l'américain qui m'avait dit de lire norwegian wood de murakami you know like the beatles song mais non je connaissais pas. le rosenthaler platz où six ans plus tard j'ai failli m'effondrer sur le trottoir en hurlant parce que je me sentais seule et que j'avais besoin qu'on fasse attention à moi. aujourd'hui ça allait. j'avais mangé avant de partir et je suis rentrée avant d'avoir l'impression de disparaitre. je suis passée chez lidl et je me suis fait un énorme plat de linguine aux courgettes-mozza. hier soir j'ai mangé des chips et du chocolat. à chaque fois que je passe à côté de gens qui mangent en terrasse je me demande ce qu'ils font pour gagner de l'argent.
30 juillet
j'ai recommencé à poster mon journal sur tumblr. j'attendais la fin du mois pour m'y remettre. je l'attendais avec impatience, comme s'il me tardait de raconter la suite de l'histoire à mon tout petit lectorat fidèle. comme si c'était vraiment une histoire. ou comme si j'étais une youtubeuse mais sans arrière-pensée et qui s'adresse à personne à part à elle-même. ce soir je suis allée voir une performance dans un studio d'artistes dans une arrière-cour à kottbusser tor. j'avais demandé à n. de m'accompagner et elle voulait absolument que j'aille parler à la performeuse à la fin pour lui dire que moi aussi je faisais de la performance pour essayer de gratter des contacts mais évidemment j'ai pas osé. elle m'a dit remember in berlin you're someone who talks to people! mais j'ai dit it doesn't work like that. je peux pas devenir quelqu'un d'autre en claquant des doigts. elle a dit alcohol helps et j'ai dit but i don't drink et je me suis sentie comme une cause perdue. lara tu fais vraiment tout à l'envers. finalement c'est elle qui est allée lui parler et moi j'ai rien dit parce que j'avais rien à dire.
j'ai moyennement aimé la performance. je savais que j'allais moyennement aimer rien qu'en lisant le texte de présentation qui sonnait creux avec tous ses concepts à la mode qui veulent rien dire là, mais je lui ai laissé le bénéfice du doute. on m'a fait poser mes chaussures et manger un bonbon au gingembre ignoble, n. m'a dit pourquoi tu l'as pas recraché? et ça m'était pas venu à l'esprit. j'ai bien aimé la partie où l'artiste a fait lire un texte intitulé the curse of the undercurrent à une participante et c'était une liste de mots en under- comme underkissed, undertouched, underloved et plein d'autres mais évidemment c'est ceux-là qui m'ont interpellée et puis quelqu'un d'autre a lu le spell of the undercurrent qui était l'antidote et c'était juste une répétition du mot understanding. elle a demandé à plusieurs personnes de l'enregistrer avec leur téléphone et puis de jouer tous les enregistrements en même temps mais pas synchronisés. j'ai trouvé ça cool, mais c'est tout. j'ai rien compris à ce qu'elle voulait dire à la fin. j'ai dit à n. que j'étais plus intéressée par les trucs moins artsy et plus divertissants, avec une histoire plus facilement discernable, de la musique, des trucs concrets.
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lounesdarbois · 5 months
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"Article intéressant mais je vous promets que nombre de nationalistes français métissés ne trouvent pas vos propos de nationalisme racial pan-européen, poivré dans quelques articles ici et là, drôle. Ce sont des gens qui se savent trahi. C’est la trahison qui leur incite le plus et quand ils voient qu’après avoir été trahi par les réseaux vétérotestamentaires cosmopolites à la Kalergi, puis par la nouvelle gauche, puis par des influenceurs du nationalisme auparavant français mais finalement racialiste pan-européen, ce seront ces derniers qui se prendront des bombes, innovatrices, mais nuisibles et violentes, des nationalistes français trahis. L’élément est dorénavant planté. Les bombes et autres armes de vengeance commencent déjà à se faire contempler. Ca va finir très mal."
Cher "anonyme".
Le ton de demi-menace et les termes "inciter", "bombes", "armes de vengeance" rendent votre démarche curieuse. Cette équivoque est le privilège des anonymes et la pente naturelle des lettres anonymes.
Est-ce que vous suivez mon parcours? E&R est composé pour 1/3 de banlieusards et métis patriotes comme moi. Depuis 15 ans j'espère en l'avènement d'une classe "racailles patriotes" pour simplifier, comme le furent autrefois corsaires et flibustiers sur les mers pour le compte du Roi. Hommes durs, fraternels, collectifs, et par-dessus tout LOYAUX envers le pays. Ni ratonneurs ni racailles. Loyauté envers le pays c'est loyauté envers les lignées patrilinéaires des hommes de la souche du pays, qui nous ont précédé, qui ont façonné le pays, qui en ont fait ce merveilleux potentiel, cette table toute prête à laquelle nous venons nous asseoir. Les Desouche ont la préséance dans un ordonnancement national. C'est normal. Nul ne récuse la préséance des Desouche en Italie, Tunisie, Thaïlande etc. Voyez comme la Tunisie a expulsé sa 1ère invasion de migrants en 2023! Patriotisme = loyauté = gratitude. Tout le reste est idéologie, névrose, manipulation.
Je viens de Grenoble ultra-gauchiste bordéleux corrompu, j'y ai appris la vie. Je ne suis pas un Français de souche et rallie la France car je n'ai qu'elle, cela par gratitude, par souvenir de tout ce qu'elle m'a donné de Charité, de Beauté, de grandeur et j'aimerais que nos "nationalistes français métissés" dont je fais partie, s'occupent, dans un contexte de racisme anti-Blanc banalisé, de modérer les invectives de certains "métis" attentistes. Les diatribes des Noah, Booba sont des appels à la destruction par métissage et agression et sont i-nac-cep-tables. Le discours de haine de soi de certains bobos Blancs comme Sylvie Laurent, Molard etc doit être critiqué par les Blancs ET les métis unis. "L'humoriste en paix", je ne l'aime pas. Dans les moments cruciaux il a toujours pris la voie facile. L'affaire Obono… Assez de ce "métissage" qui ne tolère les Blancs de France que comme corvéables, métissables dociles réceptacles.
Cher "anonyme" seuls des métis patriotes loyaux (comme vous et moi), sont opportuns pour contredire durement de tels propos. Quand des Blancs le font, le mot magique "raciste" met fin au débat. Nous les métis devront faire face à une autre mise en danger qui sont les références à la "harka" et au "bountisme", j'y reviendrai en détail c'est important.
Je ne suis pas moi un de ces types qui chie sur les Blancs ou au contraire qui appelle à la violence contre tel ou tel autre en restant en retrait.
Nous sommes Français par la bonté des Français qui ne le savent même pas et se croient coupables de tous les maux. Il faut répondre au bien par le bien. Nous ne devons AUCUNE LOYAUTÉ à des partis communautaires quels qu'ils soient: ni chinois du 13e ni LFI ni likoudnik ni antillais ni espagnol ni franmac ni rien de tout ça. Ils n'ont rien fait pour nous, ils sont incapables par eux-mêmes de produire, de servir, d'ordonner, d'apaiser. Quand il y arrivent c'est par la souche française pré-existante. Ils ne sont pas la vraie substance qui souffre, qui paie, qui porte le pays. Par exemple qui en France produit la nourriture ? Les 1% d'agriculteurs blancs persécutés, suicidés de désespoir sans personne pour les aider, accablés de moqueries, d'impôts et d'ingratitude alors qu'ils sont les plus utiles, les plus bosseurs, les moins payés, et pourtant les plus directement issus des plus anciennes lignées populaires françaises.
J'aime Bassem. Et des gars, des bons gars, maghrébins bac+5 m'ont dit "Mais pourquoi tu le relaies c'est une caillera il nous enfonce". Ce n'est pas ainsi qu'il convient de regarder les choses leur ai-je dit. Il faut pour le pays des bac+5 spécialisés et précis oui mais aussi des patriotes de rue, ouvriers, avec émotion directe. J'espère que Bassem fasse un jour de la politique car c'est sa vocation profonde: passer de blogueur "leader d'opinion" à "Grand frère des Français patriotes et traditionnels d'origine immigrée". Mais je prends mes distances quand soudain malgré 10 ans de d'expérience il dit soudain à un gars assez connu "sale gw** de merde". La voie facile du racisme anti-Blanc dans un contexte d'invasion massive constitue une aggravation du déséquilibre. Je suis pour l'équilibre, l'ordre, la tranquillité de l'ordre qui est la définition même de la Paix. Quand on est immigré, écraser les Français de souche conduit par Justice Immanente à se faire ensuite écraser par d'autres immigrés plus récents, ça se vérifie à chaque génération depuis les premiers Italiens de 1960. Aimer les Français de souche rendra la paix au pays et à tous les hommes dans le pays. Les Français de souche doivent sortir de la haine de soi vendue par la Canaille au pouvoir. Et les non-Blancs comme vous et moi doivent aider ces Blancs à s'aimer eux-mêmes. Et nous le faisons non servilement dans un esprit mondain mais pour le pays, pour la "chose en soi" comme disait Kant.
À bien y réfléchir je vous remercie de votre message et des menaces voilées qui s'y trouvent car je dois dévoiler un manifeste qui s'appelle "Vous avez dit bounty?" que j'ai en réserve depuis longtemps et vous m'en rappelez l'urgence.
Cordialement,
Lounès Darbois
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transrencontre · 2 months
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Transfemme des plus féminine veut sympathiser dans le sud
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J'en ai marre d'être simplement vu comme un objet de désir. Je suis une femme transgenre de 24 ans et je veux être considérée ainsi dans un couple sérieux avec un homme aimant. Je mets les choses clairs au sujet de mes intention dès le départ. Ne me contacte que si tu vois un potentiel amoureux. Ah et aussi que tu peux te déplacer sur Chambéry dans la Savoie
Discuter avec Manon
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selidren · 3 months
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Automne 1921 - Champs-les-Sims
3/10
Mais pour autant, elle ne se perd pas dans cette vocation. Elle qui a toujours été discrète et renfermée m'a avoué qu'elle avait ramené un ami à la maison à plusieurs reprises au nez et à la barbe de tous les adultes présents, même si Sélène semblait être au courant. C'est un jeune homme de son âge, un certain Kleber. D'après certaines de mes connaissances, c'est un garçon très bien et très simple, qui n'a pas fait d'études très poussées contrairement à ses frères, mais qui lit beaucoup et rêve de reprendre la petite épicerie de la place. Ce n'est pas exactement le genre de parti que Madame Eugénie souhaite pour Noé, mais il est encore un peu tôt pour parler de mariage. D'autant plus que même si elle semble assez éprise de lui, ce n'est pas encore si sérieux que cela.
Transcription :
Arsinoé « Bienvenue chez moi. Ici, c’est le hall. »
Kleber « Et bien… On dirait une sorte de musée. Ce vase derrière moi, c’est un vrai ? ET c’est… un œuf de Fabergé ? »
Arsinoé « Non, bien sûr que non. Ils sont bien trop chers. C’est la reproduction d’un des œufs de la famille impériale, mais je ne sais plus vraiment lequel. C’est un cadeau d’oncle Adelphe pour Grand-Mère. Quand à savoir pour quelle occasion… Et n’appelle pas cela un vase devant mon père, tu ne rentrerai qu’à l’aube. »
Kleber « D’accord… Alors comment dois-je appeler ça ? »
Arsinoé « Un vase canope. Il servait à conserver les viscères des momies. Celui-ci contenait les poumons… à moins que ce ne soit les intestins... »
Kleber « Pouah ! J’ai du mal à imaginer ça, ce n’est pas très ragoutant. »
Arsinoé « Non, pas vraiment, mais avec un père comme le mien, c’est le genre de chose que l’on apprend au berceau. »
Kleber « Et ces photographies ? »
Arsinoé « Ce sont celles de ma mère. »
Kleber « Elles sont magnifiques. »
Arsinoé « Merci. Enfin, merci pour elle je veux dire ! »
Kleber « Bon, j’imagine que si tu m’as proposé de te rejoindre ici, ce n’est pas pour me montrer des vases à viscères. »
Arsinoé « Non… enfin tu as dit que tu aimerais voir des objets d’Egypte alors… Et puis, j’aime bien être… enfin, passer du temps avec toi. »
Kleber « Je sais bien, je te taquines. Tu es adorable quand tu es confuse. Moi aussi j’aime passer du temps avec toi. J’admets que cette histoire d’antiquités, c’était surtout un prétexte. »
Arsinoé « Un prétexte ? »
Kleber « Pour te voir. Mais aussi pour éloigner tes sœurs. Sélène est encore assez discrète, mais je ne tiens pas à avoir Cléo comme chaperon, nous ne pourrions pas parler sans qu’elle se mêle de tout. Et c’est difficile de courtiser quelqu’un avec elle dans les parages, elle le prendrais comme un crime de lèse-majesté. »
Arsinoé « Tu me courtise ? Vraiment ? »
Kleber « Oui, si ça ne te dérange pas bien entendu. »
Arsinoé « Pas du tout… En fait, cela me flatte et comme je suis bien avec toi, pourquoi pas. Mais tâchons de rester discrets. »
Kleber « Il y a pire trouble-fête que Cléo ? »
Arsinoé « Tout dépend de ce que tu entends pas trouble-fête. Mais je t’assures que si ma Grand-Mère te prend à conter fleurette, tu te retrouveras devant l’autel avant même de comprendre ce qui t’arrive. »
Kleber « Ah, la redoutable Madame Le Bris… Il paraît qu’elle veille toujours au grain quand il s’agit de sa descendance, et que de nombreux couples du village lui doivent leur union. »
Arsinoé « Si tu veux savoir, bon nombre de ces histoires sont vraies ! Attention à ne pas te retrouver sur son tableau de chasse. »
Kleber « Si c’est pour t’épouser, je ne me plaindrai pas tant que ça. »
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girafeduvexin · 7 months
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Salut :)
Suite à ton dernier post je t'envoie mon soutien pour les gens un peu cons dans tes notifs... Est-ce que tu aurais par hasard la référence ou un lien vers le texte de Pascal que tu as évoqué? ça m'intéresse pas mal, j'aimerais beaucoup le lire! Aussi, j'apprécie beaucoup ton sondage, j'adore quand les personnes parlent de leur foi et de leur relation à Dieu et au divin, donc merci! (et j'adore ton jewish tag as well!)
Hello et merci beaucoup, c'est adorable...
Voici le texte (que j'ai découvert avec un manuel que j'utilise en classe), tiré des Pensées :
"Que l’homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent. Qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu’il s’étonne de ce que ce vaste tour lui‑même n’est qu’une pointe très délicate à l’égard de celui que ces astres, qui roulent dans le firmament, embrassent. Mais si notre vue s’arrête là que l’imagination passe outre, elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’ample sein de la nature. Nulle idée n’en approche, nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n’enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. C’est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin c’est le plus grand caractère sensible de la toute‑puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée.
Que l’homme étant revenu à soi considère ce qu’il est au prix de ce qui est, qu’il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature. Et que, de ce petit cachot où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi‑même, son juste prix.
Qu’est‑ce qu’un homme, dans l’infini ?
(...)
Qui se considérera de la sorte s’effraiera de soi-même et, se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée entre ces deux abîmes de l’infini et du néant, il tremblera dans la vue de ses merveilles, et je crois que sa curiosité se changeant en admiration il sera plus disposé à les contempler en silence qu’à les rechercher avec présomption."
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claudehenrion · 6 months
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Enfin une bonne nouvelle ?
Vous n'allez pas me croire... Pourtant, parfois, à l'opposé complet de tout ce que racontent tous les perroquets officiels (et Dieu sait s'ils sont nombreux et ne reculent devant rien !), il arrive un moment où finit par surgir de la brouillasse ambiante une vraie bonne nouvelle. Celle dont je veux vous parler aujourd'hui ressemble un peu à une divine surprise : ''LA VRAIE BETISE EST AUTO-DESTRUCTRICE''... et cette révélation frappe nos pitoyables dirigeants comme une pandémie (mais une vraie, cette fois !).
Les exemples abondent, hélas, de la malveillance, intentionnelle à en être vicelarde et qui paraît parfois être ''par système''... avec laquelle nos incapables ''leaders'', irresponsables mais très coupables, mènent le pays à sa perte. Immigration, écologie, Europe, démographie, dette, fiscalité, paix civile et sécutité, école, etc... la bêtise de chacune de leurs décisions crève les yeux de qui veut bien ne pas garder les siens ''grands fermés''. La démonstration –si besoin était-- de leur inaptitude chronique à trouver de bonnes solutions aux problèmes qu'ils devraient résoudre vs. les mauvaises solutions qui semblent être les seules qu'ils soient capables d'imaginer, tient en un seul souvenir, lourd de honte et de bobards : le covid.
Quand un groupe d'êtres plus inhumains que humains, mais nuls, devient détenteur d'une autorité qu'aucun d'eux ne mérite... et a le culot –devant la face du monde, le jugement à venir de l'Histoire, et la totalité de ses contemporains (ravalés au rang de sujets traités en objets)-- d'oser formuler le tiers du quart des phrases qui nous ont été imposées ''H 24'' et ''7 s/7'' pendant des mois, sans aucune raison valable ni, d'ailleurs'' le moindre début d'excuse, de pardon ou de mea culpa... c'est qu'ils (ces nuls) s'imaginent tout permis et se croient protégés par une immunité ''de système'', elle aussi. Décidément, plus on creuse et plus la ''bonne nouvelle'' annoncée en titre de cet éditorial se révèle être une catastrophe, pour d'autres : ''LA VRAIE BETISE RAVAGE TOUT'' !
La volonté de destruction de ces nuisibles touche tous les secteur de l'activité et de la pensée : le but officieusement poursuivi officiellement (vous suivez ?) est que plus personne ne s'y retrouve : toutes les références doivent sauter pour soi-disant permettre à leur rêve cauchemardesque d'un hypothétique ''homme nouveau'', indéfini en tout, de pouvoir exister dans son inexistence. Les instigateurs-propagateurs de ces idées mortelles et sans le moindre sens vont donc ''détricoter'' l'un après l'autre tous et chacun des ''chapitres'' de l'activité humaine et de toute civilisation.
Nous avions mentionné plus haut le covid, mais les mêmes stratégies de recherche d'absurde à tout prix se retrouvent partout, de l'atome à l'immigration, de la dette nationale aux jeux olympiques (que Alain Bauer, pourtant pas un excité, qualifie de ''crime-tels-qu'ils-sont-envisagés''), du conflit russo-ukrainien aux fantasmes russophobes de l'Elysée, de l'Europe à... l'Europe (car là, avec la mère von den truc, on est dans la folie au carré !), de l'industrie à l'agriculture ou du soi-disant ''sociétal'' à la religion –ou, plus exactement, au seul christianisme, l'islam ayant toutes les faveurs de nos ravageurs : il est nettement plus proche de la volonté de destruction que, par exemple, le catholicisme qui bâtit sans cesse, transmet, s'améliore et veut le ''vrai bien'' des hommes !
Et puisqu'on vient de mentionner cet ''ennemi public n°1'' des vrais ennemis des peuples que sont nos actuels ''maîtres-à-penser-de-traviole'', laissez-moi partager avec vous un de mes grands sujets de tristesse du moment : vous rendez-vous compte que le promeneur moyen, de nationalité française (NDLR - Même s'il n'est pas un de ces ''français de papiers'', ces fruits blets de lois injustifiables et d'une administration pyromane, qui n'ont de français que leurs ponctions moralement indues sur notre richesse nationale), qui se balade le nez au vent dans les rues de Paris (si ce modèle ancien existe encore !) est incapable de savoir à quoi ou à qui correspond le nom de 90% des rues, des places, des avenues qu'il emprunte ou croise, et que, lorsque le même promeneur va tomber (et dans les villes françaises, c'est à peu près tous les kilomètres) sur une superbe église ou sur une de nos sublimes Cathédrales, il ne saura pas trop à quoi peut bien servir ce grand bâtiment ou à quoi correspond le drôle de nom dont on l'a affublé...
Mais puisque je parlais ''d'une bonne nouvelle'' dans le titre de cet éditorial, permettez-moi, s'il vous plaît, le grand bonheur de vous confirmer l'effondrement dramatiquement spontané donc raisonné des ventes de véhicules électriques, hybrides ou pas, dans tous les pays. Je crois avoir été l'un des très rares –et un des tout premiers-- à prendre dès le début une position très risquée sur ce sujet écolo-politique, et à vous parler, souvent, de cette ''arnaque du siècle''. Tant que des gouvernements, myopes au point d'en être aveugles, ont subventionné dans des proportions insensées les achats de voitures électriques, on a pu croire à un succès de la folie sur l'intelligence. Ça ne pouvait pas durer longtemps ! La raison, normalement, reprend ses droits et l'intelligence, ses prérogatives !
Dès que l'actualité a rendu obligatoire l'arrêt de toute urgence des conneries absolues, la vérité a surgi du puits, belle, calme, incontournable, majestueuse : on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Je suis si content de cette manifestation (très attendue, en ce qui me concerne) de la Justice immanente (dont les lecteurs réguliers de ce Blog connaissent l'importance pour moi...) que je vous en reparlerai très bientôt, ne serait-ce que pour vous confirmer –si besoin était-- que ''La Vraie bêtise est auto-destructrice'', CQFD !
H-Cl.
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Psychanalyse, enfance et sexualité …ou sexuation?
(Partie III)
«Si les hommes savaient tirer la leçon de l’observation directe des enfants, il n’aurait pas été utile d’écrire ces trois essais. […] Mais pour ce qui concerne l’“extension” du concept de sexualité nécessitée pour l’analyse des enfants et de ce qu’on appelle des pervers, qu’il nous soit permis de rappeler à tous ceux qui, de leur hauteur, jettent un regard dédaigneux sur la psychanalyse, combien la sexualité élargie de la psychanalyse se rapproche de l’Eros du divin Platon.» Sigmund Freud
35 - Mais de quoi parle donc Freud dans ses Trois essais sur la théorie sexuelle (Drei Abhandlungen zur Sexualtheorie) lorsqu’il évoque la "sexualité infantile" (infantile Sexualtheorien), la satisfaction (Befriedigung), le plaisir (Lust), la jouissance (Genuss)? Gardons-nous d’entendre les mots de Freud autrement que comme des termes qui renvoient à des positions purement psychiques, faute de quoi il est impossible d’entrer dans la forme de la pensée freudienne. Tout terme chez Freud renvoie à une position psychique, dans un contexte singulier d’élaboration psychique, en tant que c’est par l’élaboration psychique que l’enfant se sera efforcé de surmonter sa séparation d’avec le corps maternel en imaginant son propre corps dont la construction est co-extensive de l’autonomie de sa pensée.
36 - Freud note cependant que si la vie sexuelle de l’adulte ne se déduit pas forcément de celle de l’enfant qu’il a été, c’est que d’avoir été définitivement séparé du corps maternel (l’objet sexuel originel perdu à jamais) l’aura fait traverser des errances (Abirrungen) causées par une multiplicité de découpages et de déplacements de l’attrait imputé à l’objet sexuel primordial qui reste unique et irremplaçable, la pulsion dite sexuelle ne visant pas dès lors à créer un objet, mais à retrouver, dans les objets existants, sur les différentes scènes de la réalité, des traces de l’objet originaire.
37 - S’il appert que Freud fait remonter la sexualité à la prime enfance, ses précises investigations sur la sexualité infantile pour la période antérieure à la sortie de l’Œdipe et à la puberté, l’amènent à la nécessité d’inventer nombre de concepts nouveaux, scandaleusement négligés, déformés et trahis par les traductions: parmi lesquels la Geschlechtstrieb (que je traduis donc par «pulsion d’espèce» et la Verlötung (soudure), deux termes qui apparaissent dans le même paragraphe, en conclusion de la première section du premier des Trois Essais: «Il nous apparaît que nous nous représentions le lien (die Verknüpfung) entre la pulsion sexuelle (Sexualtrieb) et l’objet sexuel sous une forme trop étroite. L’expérience des cas considérés comme anormaux nous apprend qu’il existe dans ces cas une soudure (Verlötung) entre pulsion sexuelle et objet sexuel, que nous risquons de ne pas voir en raison de l’uniformité de la conformation normale, dans laquelle la pulsion semble porter en elle l’objet. Nous sommes ainsi mis en demeure de relâcher [ou assouplir: zu lockern] dans nos pensées les liens entre pulsion et objet. Il est vraisemblable que la pulsion sexuelle [traduction fausse: il s’agit ici de la pulsion d’espèce (Geschlechtstrieb)] est d’abord indépendante de son objet et que ce ne sont pas davantage les attraits de ce dernier qui déterminent son apparition.» 
38 - Pour Freud, il n’y a donc pas d’objet adéquat à la pulsion : il repère dans les cas dits "anormaux" une soudure artificielle entre la pulsion et l’objet, mais en vérité c’est la pulsion qui littéralement investit les objets conformément aux tendances du sujet en cours d’émergence. Chaque sujet invente et produit sa propre réalité comme source de plaisir par la médiation de ses fantasmes qui trouvent support dans des objets. La pulsion sexuelle (Sexualtrieb) sera dès lors apparue sous les auspices d’une recherche désormais active et répétée de plaisir [alors que pour le nourrisson, le plaisir ne se prenait que de manière passive, placé sous le signe de la satisfaction (Befriedigung) ou cessation du déplaisir par l’action extérieure du soin maternel].
Quant à la jouissance (Genuss) — qui est à distinguer de son acception lacanienne tirant les conséquences de la lecture de Hegel par Kojève et de la notion de dépense développée par Bataille — elle n’apparaît que corrélativement à la pulsion d’emprise (Bemächtigungstrieb) par laquelle se manifestent toutes les formes de violence à l’égard de l’Autre, que l’enfant sera conduit à sublimer par la pulsion d’élaboration psychique (Bewältigungstrieb) se doublant d’une pulsion de savoir (Wisstrieb) qui l’ouvre au travail de conception psychique en lui permettant d’expérimenter une forme de maîtrise (Bewältigung) sur ce qui lui échappait jusque là et le faisait se sentir impuissant jusqu’à la détresse…
39 - Par ses possibilités d’élaboration psychique, l’enfant peut non seulement compenser l’absence de la mère, mais aussi bien s’absenter de la mère, se retrouver seul, séparé du corps maternel, sans pour autant éprouver cet état de détresse absolue ou de perte d’appui que Freud nomme Hilflosigkeit. Dans Au-delà du principe de plaisir, il raconte ainsi le passage du Fort/Da au miroir: «Un jour où la mère avait été absente pendant de longues heures, elle fut saluée à son retour par le message «Bébé O-O-o-o», qui parut d’abord inintelligible. Mais on ne tarda pas à s’apercevoir que l’enfant avait trouvé pendant sa longue solitude un moyen de se faire disparaître lui-même. Il avait découvert son image dans un miroir qui n’atteignait pas tout à fait le sol et s’était ensuite accroupi de sorte que son image dans le miroir était “partie”.»
De ces jeux de substitution, d’occultation et d’escamotage, Freud puis Lacan tireront patiemment les plus précieux enseignements sur la structure: à savoir la façon dont s’élabore la question de l’identité sur le fond de séparations premières, l’identité imaginaire  et aussi l’identité de jouissance ou de symptôme, en bref l’identité moïque. Car ce sont les conditions de ces séparations primitives qui font l’étoffe d’un sujet et partant feront aussi la cause de son moi, l’ombilic à partir duquel, le sujet humain pourra se figurer lui-même (stade du miroir chez Lacan).
40 - Il est désormais clair que le "sexuel" dont Freud parle dans la "sexualité infantile" est un sexuel qui ne concerne pas encore la sexualité, mais qui est à entendre au sens d’une quête d’identité, en guise de réponses, jamais satisfaisantes à la première question que se pose l’enfant sur son origine : «D’où viennent les enfants ?» (Woher die Kinder kommen ?), «Qu’étais-je avant d’être né?»…
La quête d’identité met en évidence l’importance primordiale et outrageusement négligée de la Geschlechtstrieb par laquelle l’enfant peut déjà s’identifier par l’image du corps à l’espèce humaine, en deçà (ou par delà) la division sexuelle, antérieurement à l’apparition des autres objets, la "pulsion d’espèce" donc, qui est indépendante de tout objet, et dont pour Freud «les cas considérés comme anormaux nous apprennent qu’il existe dans ces cas une soudure (Verlötung) entre pulsion sexuelle et objet sexuel».
C’est donc seulement parce que pour l’enfant se séparant du corps maternel il est impossible de rendre compte d’un lien (die Verknüpfung) entre la pulsion sexuelle (Sexualtrieb) et un objet sexuel sous une forme déterminée que Freud emploie l’expression "polymorphiquement pervers" pour signifier la jouissance non fixée de l’enfant, et comme le souligne avec à propos Jacques Sédat, lecteur attentif de Freud: «Il n’y a pas d’articulation fixe, permanente ou nécessaire, entre la pulsion, c’est-à-dire un sujet, et l’objet investi comme autre sujet sur la scène de la réalité. Autrement dit, la disposition polymorphiquement perverse de la sexualité infantile est pour Freud le contraire de la perversion au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Cette disposition polymorphiquement perverse constate l’inadéquation initiale, originaire, entre la pulsion et les objets disponibles sur la scène de la réalité, que la pulsion va pourtant investir.»
41 - «[…] entre la pulsion, c’est-à-dire un sujet, et l’objet investi comme autre sujet sur la scène de la réalité»: la formulation est ici plus que pertinente pour ce qui définit en propre le Discours Analytique dont Lacan attribue la paternité à Freud: la pulsion est du côté du sujet, comme le souligne Freud, car pour lui la pulsion (Trieb) n'est pas à confondre avec l'instinct (Instinkt): «les pulsions sont des êtres de mythe, grandioses par leur indétermination», la notion de mythe impliquant structure. Alors que l’instinct est un savoir inné qui met en rapport l’animal et son environnement, l’Umwelt de l’homme est toujours déjà médié par le langage, raison pour laquelle le sujet humain déploie ses pulsions (orale, anale, génitale, scopique et invoquante) comme autant de montages langagiers…
Les pulsions dont la source est le corps n’en réfèrent pas moins à la structure, et leur poussée constante ne relève pas de la physiologie, leur objet étant indifférent, leur but la satisfaction…
Pour les trumains, l’Unbewusste (un savoir qui ne se dit pas, un dire qui ne se sait pas) s’est substitué à l’instinct animal. Le langage venu à la place du "rapport sexuel" absent (non rapportable à la structure), une trace de l’instinct perdu reste perceptible dans la reproduction de l’espèce...
42 - Les quatre pulsions mises à jour par Freud à partir de ce moment inaugural de la sexuation en tant qu’arrachement de l’enfant au corps maternel, et tentative de compenser la déchirure qui en résulte par la construction d’un corps propre susceptible d’assumer la séparation, pour résumer, s’articulent donc ainsi:
-la pulsion d’espèce (Geschlechtstrieb) qui n’est ni sexuelle ni sexuée, ni fixée sur un objet extérieur, mais vise l’image du corps de l’Autre en tant que reconnaissance identitaire permettant à l’enfant de se situer dès l’origine comme "sujet pensant" toujours déjà séparé de son être et devant se constituer un corps propre à partir de l’image de l’autre [que Lacan notera i(a)]…
Par les nécessités de l’existence (départ inopiné de la mère, inaccessibilité du corps maternel, sentiment anxiogène d’impuissance…) la Geschlechtstrieb se trouve, destinée à rencontrer
-la pulsion d’emprise (Bemächtigungstrieb) qui pousse l’enfant non pas à investir un objet, mais à arraisonner un objet pour tenter d’établir un lien plus ou moins fixe avec cet objet, le maîtriser assez pour supprimer l’aspecr aléatoire qui caractérise les objets extérieurs, quitte à maltraiter l’objet en lui imposant violemment sa volonté, afin qu’il soit toujours maintenu à disposition, rendu conforme à la visée de la pulsion asexuelle, qui anime son objet…
La Bemächtigungstrieb est celle qui correspond au "Fort", premier moment du Fort/Da (cf. 31) qui en tant que volonté de maîtrise exercée sur l’Autre. Ceux qu’on appelle des "casseurs", par exemple, en restent à ce niveau là de la pulsion d’emprise, cherchant à entrer dans le secret des choses (ou des autres) en les brisant... se double de
-la pulsion d’élaboration psychique (Bewältigungstrieb) qui apparaît comme la seconde étape du Fort/Da, le "Da" en tant qu’il permet la sublimation de la pulsion d’emprise à laquelle la Bewältigungstrieb est directement corrélée, car promettant une maîtrise (Bewältigung) plus complète de l’objet comme de soi-même, en permettant à l’enfant de s’extraire de l’agressivité physique pure en rétablissant l’objet malmené par la pulsion d’emprise, en le faisant revenir, et dans cette restauration de l’objet s’opère non seulement l’élaboration de l’absence de la mère, qu’on n’a plus besoin de détruire, mais surtout un travail psychique sur soi-même, une maîtrise (Bewältigung) psychique de soi qui se substitue à la pulsion d’emprise, maîtrise qui, à ce moment-là, dépasse la destruction et la contrainte de répétition. C’est ce que Freud appelle la pulsion d’élaboration psychique par la possibilité d’articuler la maîtrise psychique de l’objet (jusqu’à là physique, portée jusqu’à la maltraitance…) par une élaboration psychique (représentation) â partir de laquelle l’enfant parvient non seulement à symboliser l’absence de la mère, mais apprend à se séparer lui-même du corps maternel par la médiation de
– la pulsion de savoir (Wisstrieb) qui génère en partie la sublimation de la pulsion d’agression par l’assomption pour le sujet dans ce passage du physique au psychique d’une forme radicale d’altérité fondée sur la perception qu’il y a toujours de l’inconnu chez l’autre et même de l’inconnaissable, que l’altérité de l’autre fait qu’il échappe toujours, au moins partiellement à toute emprise, que le sujet ne peut jamais être sûr des pensées de l’Autre qui lui restent opaques (la cure analytique apprendra au sujet à renoncer à vouloir savoir a priori ce que pense l’autre pour apprendre à l’écouter: puisque les corps sont séparés, les pensées doivent être séparées tout aussi bien).
43 - Rappelons ici que si Freud fait remonter l’activité sexuelle à la prime enfance, c’est qu’il en situe l’origine dans la sexuation opérée avec le corps maternel, ce qui fait de la mère l’objet libidinal primordial toujours déjà perdu pour l’enfant des deux sexes, appelé à structurer cette séparation constitutive par la traversée de plusieurs stades pulsionnels ainsi que du complexe d’Œdipe qui consiste à intégrer la fonction paternelle comme métaphore dans le développement de l’enfant (ce qui le conduira logiquement à choisir son objet dans l’autre sexe…)
Freud note toutefois que «l’activité sexuelle de l’enfant ne se développe pas du même pas que ses autres fonctions; elle entre au contraire, après une brève période de floraison de la deuxième à la cinquième année dans ce qu’on appelle période de latence» durant laquelle, l’activité pulsionnelle donnant lieu à la production d’excitation sexuelle ne serait nullement suspendue mais persisterait et livrerait une provision d’énergie qui serait utilisée en grande partie à des fins autres que sexuelles, à savoir d’une part à la fourniture des composantes sexuelles des sentiments sociaux, d’autre part (moyennant refoulement et formation réactionnelle) à l’édification des barrières sexuelles ultérieures.
Puis Freud ajoute que: «le fait de l’amorce en deux temps du développement sexuel chez
l’homme, soit l’interruption de ce développement par la période de latence, nous a paru mériter une attention particulière, semblant contenir l’une des conditions de l’aptitude de l’homme à développer une culture supérieure, mais aussi de son inclination à la névrose», non sans prendre le soin d’avertir: «Nous avons en outre constaté par des expériences que les influences externes de la séduction peuvent provoquer des brèches prématurées dans la période de latence, voire aller jusqu’à l’abolir, et qu’en l’occurrence la pulsion sexuelle de l’enfant s’avère être de fait de type pervers polymorphe ; également, que toute activité sexuelle prématurée de ce genre porte atteinte à l’éducabilité de l’enfant.»
44 - Insistons en citant une nouvelle fois Freud dans le texte: «Es ist lehrreich, dass das Kind unter dem Einfluss der Verführung polymorph pervers werden, zu allen möglichen Überschreitungen verleitet werden kann. Dies zeigt, dass es die Eignung dazu in seiner Anlage mitbringt.» (Il est instructif que l’enfant puisse devenir, sous l’influence d’une séduction, un pervers polymorphe, et puisse être entraîné ainsi à toutes les
transgressions possibles. Cela montre qu’il apporte cette aptitude avec lui dans sa disposition.)
Ce que Freud vise avec le mot "aptitude" n’est rien d’autre que la jouissance non fixée de l’enfant du fait que les objets ne font leur apparition qu’après la pulsion et lui sont par conséquent toujours inadéquats, la pulsion n’investissant un objet extérieur qu’à partir de l’apparition de la pulsion d’emprise (cf. supra) toujours couplée à une pulsion d’élaboration psychique qui amène le sujet à pouvoir étendre sa maîtrise mais aussi devenir lui-même, par les lois du langage, objet de jouissance (puissance) d’un autre…
Dans la perspective freudienne, la jouissance ne concerne que la pulsion de l’adulte exercée sur l’enfant ou un adulte.
Lorsqu’il s’agit des enfants, le sexuel dont parle Freud est donc bien cette compensation mise en place au plan psychique pour permettre au petit sujet d’assumer sa sexuation, c’est à dire sa séparation d’avec l’objet libidinal primordial qu’est le corps maternel, en se soutenant de son activité pulsionnelle qui est de l’ordre du fantasme et doit rester au strict plan du fantasme.
Pour le dire avec Lacan: «Faire l’amour, comme le nom l’indique, c’est de la poésie. Mais il y a un monde entre la poésie et l’acte. L’acte d’amour, c’est la perversion polymorphe du mâle. Ceci chez l’être parlant, il n’y a rien de plus assuré, de plus cohérent, de plus strict quant au discours freudien.»
45 - Si Freud insiste sur la déliaison fondamentale entre pulsion et objet, ce qui met l’enfant dans la disposition (mal interprétée) d’avoir été dite, par lui, polymorphiquement perverse — à savoir a priori non-fixée sur une jouissance spécifique — il ne manque pas de signaler qu’une séduction précoce et le non-respect de la période de latence chez l’enfant peut provoquer des brèches dans sa construction psychique, jusqu’à l’endommager gravement, rendre l’enfant inéducable, susceptible de développer des troubles sévères de la personnalité, pouvant aller jusqu’aux aptitudes à la prostitution et à toutes les perversions répertoriées par les adultes dont il sera devenu objet. Ce que Freud dénomme chez l’enfant du «polymorphiquement pervers» est le contraire absolu de la perversion telle qu’elle se donne dans le langage courant, où l’acception "pervers" désigne un comportement invasif envers un objet sexuel, pouvant aller jusqu’à l’extrême brutalité et l’asservissement aux sévices qui lui sont infligés…
NB: Dans la perspective psychanalytique, nonobstant le fait que psychose paranoïaque et perversion sont de structure différente, elles visent toutes deux à la maîtrise de l’Autre et gardent un lien étroit avec la sexualité:
-du côté de la paranoïa, on vise à maîtriser l’Autte par le contrôle de ses pensées, en cherchant à les diriger… Nous sommes ici dans le registre de la seconde des théories sexuelles infantiles, la théorie dite cloacale (cf. 19, 20, 21) qui correspond à un état maniaque où il y a deux corps mais un seul appareil psychique, de façon à ce que l’autre ne puisse échapper au sujet parce que ses pensées ne lui sont pas étrangères. Pour Freud, la paranoïa se soutient essentiellement d’une homosexualité refoulée, le persécuteur étant toujours du même sexe…
-dans la perversion (prise dans sa stricte acception psychanalytique, la perversion de structure n’étant pas à confondre avec la perversité, ni les traits pervers…) le pervers se fait l’instrument, et donc l’objet de la jouissance de l’Autre afin de pouvoir s’instaurer en maître et éducateur de sa victime-partenaire, dans la mesure où se sentant exclu de la jouissance, il a pris le parti de dénier l’inadéquation fondamentale de la pulsion à l’objet qui est toujours substituable à un autre… Le pervers avait initié ce procédé enfant, en s'identifiant à sa mère et en faisant d'elle une "mère-phallique" (dans son fantasme, cela ne signifiant pas qu'elle le soit réellement) lorsque, pendant ses absences, il allait dans son armoire humer ses vêtements, essayer ses affaires les plus intimes, imaginant ainsi connaître ses jouissances ; et c'est cette fixation qui l'a conduit à la perversion…
46 - Pour conclure provisoirement: la sexuation (génératrice de la douleur d’ex-sister) force le sujet à passer par une série de compensations fantasmatiques, dont la mise en branle de l’appareil psychique déterminera, en fonction du contexte d’éducation, les motions sexuelles qui l’animeront selon le Lustprinzip (principe de plaisir), dans une dialectique jouissance/séparation, où la jouissance consiste à se fondre dans quelque chose de plus vaste que soi, et la séparation à jouer la limitation de cette jouissance par l’assomption de son destin en tant qu’il définit la singularité du sujet porté par la tension du désir. Il y a donc ici deux pôles et ce qui gît dans l’intervalle, ce qui fait pour le sujet la distance qu’il peut maintenir entre les deux limites pour y respirer pendant le temps qu’il lui reste à vivre, et c’est cela que Lacan appellera le désir.
Le sujet (symbolico-réel) ne peut se construire que dans la séparation d’avec l’objet, mais le moi (imaginaire) souhaite selon Freud: « être en indivis (non séparé) avec l’objet externe».
L’éthique de la psychanalyse se conditionne donc depuis son origine d’une assomption des difficultés de la séparation (Abschiedsschwierigkeiten) et nous sommes en tant que sujet toujours confrontés à l’alternative : séparation ou soumission.
Voilà l’une des façons d’aborder le problème actuel du «Malaise dans la civilisation»…
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