#hocher
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mariannaszymanska · 14 days ago
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INDIGNE FILS
CHAPITRE 3
Brusquement, une main s’abat sur ma bouche. Une voix grave tonne sourdement :
« ne crie pas, ne parle pas »
Il retire sa main de mon visage et me jette sur le lit.
En un éclair, la terreur me foudroie. Elle s’empare de chaque fibre de mon corps et de mon esprit.
je ne peux ni bouger ni parler. Je ne pense plus. Je ne suis plus.
Je ne voie rien, je suis couchée sur le ventre. Il remonte ma robe jusqu'à la taille et m'arrache violemment ma culotte. Je l'entends cracher et de ses mains mouillées il humidifie mon sexe. Il se vautre sur moi, son haleine empeste l’alcool et le tabac froid.
Il écarte mes jambes et me pénètre brutalement. Je ferme les yeux et me mords les lèvres. Après un instant ou une éternité, j'entends son gémissement rauque. Il se lève, ne pèse plus sur moi. Je ne bouge pas, mes yeux toujours clos et ma bouche emmurée.
Je perçois le bruit d’un pantalon qu’on remonte.
Une voix calme prononce distinctement, sans émotions :
« Si tu en parles je dirais que tu m’as invité dans ta chambre »
la porte se referme délicatement dans un petit clac puis me reviennent les bruits étouffés de la soirée
Son sperme chaud dégouline le long de mes jambes. Je suis prise d’une nausée. J’ai à peine le temps de me pencher au-dessus de la cuvette des toilettes que mes entrailles extirpent l’effroi.
Je tremble comme une feuille. J’ai froid. Mon reflet dans le miroir est hagard, mon chignon défait.
Je dois me ressaisir, vite, sinon mon absence se remarquera.
Je me remaquille rapidement, remets du blush et du rouge à lèvres. Je me recoiffe en un geste rapide. Je saisis mon châle et claque durement la porte.
Je redescends dans le salon. Ma main gauche serre la rampe d’escalier, comme une ligne de vie. Je souris, mes jambes me portent à peine.
Je m’avançais vers le groupe de Paula et de ses amies. Paula me demanda où j’étais passée.
« simplement partie prendre mon châle, Chérie »
Je restais là, à sourire, à hocher la tête aux interventions des unes et des autres.Je patientais sagement, attendant le moment propice pour prétexter une migraine et me retirer.
« Va dormir en effet, tu as une mine affreuse, bonne nuit, ma Mary » me glissa affectueusement Paula.
En traversant le salon, je passai devant un groupe d’hommes assis confortablement dans des fauteuils en cuir. Je les saluais de la tête, ils me regardèrent et me renvoyèrent mon salut. L’un d’eux, me sourit et me souhaita bonne nuit d’une voie grave.
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genomynt · 7 months ago
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He's finally hereee 🥹🥹🥹
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Aujourd'hui, dévidons le fil d'une épopée mécanique, celle du Garage St Christophe, un foutu nom pour un endroit où les miracles sont aussi rares que l'amour dans un mariage de cinquante ans. C'est ici qu'officiait autrefois Gérard, un artiste de la clé à molette, dont le génie résidait dans sa capacité à confondre une bougie d’allumage avec une bougie parfumée. Un jour, Robert, un aventurier de l'asphalte, s’y arrête avec sa voiture qui crachote comme un tubard à la réforme. Gérard, le genre de type à te vendre un parapluie en plein désert, diagnostique un changement de pneu. Robert en reste comme deux ronds de flan : « Vous plaisantez ?! Ma bagnole a la bronchite, et vous voulez changer ses godasses ? ». Gérard, pas démonté pour un sou, lui répond : « Tout est connecté mon cher, c'est le papillon qui bat des ailes à Pékin et provoque une tempête à New-York ». Robert, déboussolé par tant de poésie, finit par hocher la tête. Gérard s’attelle à la tâche avec la précision d'un boxeur dans une cristallerie. Résultat ? La voiture est toujours là, sous un amas de pièces et de revues de mécanique datant des années 70. Ici, les clients venaient avec l'espoir d'un miracle, mais repartaient souvent à pied. Dans le village, chacun.e avait une histoire à raconter sur ce garage. « Tu vois cette bagnole ? Gérard a essayé de la réparer avec une vieille chaussette et du fil de fer. Elle a roulé trois mètres et elle a pris feu. » Au bar d’en face, le comptoir avait une forme incurvée tellement Gérard s’y accoudait. « J'ai ressuscité une vieille Renault aujourd'hui. » « Ah ouais ? Et elle roule ? » « Non. Mais maintenant, quand tu tournes la clé, elle fait 'vroum' avant de mourir. Pourquoi réparer ce qui va finir par se casser de toute façon ? Le mouvement perpétuel, c'est pour les horloges suisses, pas pour les bagnoles. » Entre deux lampées, il laisse échapper un rire qui se perd dans le brouillard de la fumée de cigarette. Une voiture, finit-il par dire en allumant une autre clope, c'est comme un alibi. Ça tient la route jusqu'à ce que les choses se mettent à chauffer.
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swedesinstockholm · 22 days ago
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22 octobre
cet été je m'en voulais de m'impliquer beaucoup plus dans mon journal que dans mon livre parce que je sentais qu'il allait nulle part mais depuis que j'ai commencé à mettre le journal en forme/poésie j'ai l'impression d'aller quelque part et la leçon à en tirer c'est qu'il faut suivre ses désirs. je fais aussi beaucoup de photos que je poste dans mes stories instagram tous les jours parce que ça m'aide à me motiver à sortir. faire des photos pour avoir des preuves de tout ce que je fais et de tout ce que je vois parce que je vois beaucoup de choses comparé à la maison. aujourd'hui j'ai passé trois quarts d'heure dans une librairie d'art à feuilleter un gros livre de photos d'un photographe qui s'appelle tino zimmermann. il a documenté sa dépression, ses journées enfermées dans sa chambre, ce qu'il fait sur son ordi, ses recherches google, y a des scans de paquets de tortellinis, des scans de ses pochettes de photos développées en magasin, ses essais de camera obscura etc. y a de très belles photos et des photos un peu chiantes, ça m'a tellement happée que j'ai regardé tout le livre, les 500 pages, dès que quelqu'un documente sa dépression ça m'intéresse, sous quelque forme que ce soit, même si c'est chiant, parce que c'est chiant la dépression, il se passe rien, c'est très monotone, mais ça m'intéresse.
j'ai pas l'impression d'être déprimée en ce moment. j'ai la flemme de sortir mais je sors et je prends du plaisir à mes sorties. je suis retournée à potsdam pour voir l'orangerie, je me suis promenée sous une rangée de grands arbres oranges et jaunes qui perdaient leurs feuilles, j'étais toute seule et je chantais et tout était magnifique, j'ai vu des fleurs qui ressemblaient à des clitoris roses et oranges, des vignes, un très beau cimetière niché entre la forêt et une prairie avec des allées recouvertes d'herbe très verte et très moelleuse qui ressemblait à de la moquette, c'était des couloirs de moquette, c'était un cimetière-hôtel de luxe. et puis google maps m'a joué un tour en me laissant plantée dans l'herbe au bord d'une route  bouchonnée à chercher des fausses ruines antiques qui étaient censées être là devant moi mais y avait rien à part la route. je me suis dit que peut être qu'elles existaient plus et que google maps s'était perdu dans le temps, mais j'ai fini par les trouver au sommet d'une colline cachées par les arbres, trois fausses colonnes grecques dont une nonchalamment inclinée contre les autres et une espèce de mini demi colisée avec une tour.
24 octobre
j'ai rêvé d'une maison qui partait en lambeaux. on venait de la refaire mais au bout de quelques semaines tout était déjà déglingué, mon armoire se désintégrait comme la petite table carrée ikea que j'avais dans ma première chambre de bonne, je disais mais pourquoi on a pas gardé nos vieux meubles? un des piliers du grand escalier blanc était en train de tomber et y avait de la poussière partout, quand les ouvriers sont arrivés je leur ai dit de revenir plus tard parce que je devais faire le ménage d'abord. et puis je me suis levée et ma fenêtre était recouverte de buée, première fois que ça arrive. je me suis dit que si je restais dans cet appartement plus longtemps j'allais attraper des moisissures et mon corps allait se désintégrer comme la maison de mon rêve. c'est pas étonnant que tout le monde soit tout le temps malade dans cette ville.
le garçon assis à côté de moi à la lecture de lisette lombé hier soir a du sortir pour aller tousser toutes ses tripes sur le trottoir et la femme de l'autre côté de moi toussait dans l'encolure de son pull. lisette lombé est poète nationale de la belgique et l'ambassadeur belge était en pâmoison devant elle, il arrêtait pas de hocher la tête et de faire des petites approbations orales quand elle lisait et quand elle parlait, surtout quand elle parlait de racisme. je me demandais ce qu'elle pensait de lui. elle lisait ses poèmes en tandem avec sa traductrice allemande et j'aimais bien voir comme ça à l'oral comment elle avait fait pour transposer ses poèmes, le son que ça faisait dans une autre langue, j'aimais bien le son de la langue allemande dans sa bouche, ça avait quelque chose de goûtu, goûteux? je sais pas pourquoi je relie toujours l'allemand à la bouffe.
avant la lecture je suis allée me promener sur la presqu'île de stralau avec j. on voulait voir le coucher du soleil mais il était caché par la ville, alors on s'est contentés de la lumière dorée sur les arbres jaunes. je me demandais si préférais le bleu et le vert ou le bleu et le jaune, le bleu et le jaune ayant un côté show off spectaculaire et éphémère, alors que le bleu et le vert c'est plus intemporel. mais c'est pas vrai les arbres ne restent pas verts tout le temps, à part les sapins, peut être que c'est pour ça que je les aime autant, pour leur constance. c'était agréable de pas me promener seule. j'aime discuter avec j. je me sens à l'aise avec lui. je lui ai montré mon cimetière mais il était moins sous le charme que moi.
aujourd'hui j'ai fait une excursion du côté de krumme lanke, je me suis promenée à travers la waldsiedlung zehlendorf, un grand ensemble de bâtiments bauhaus à moitiés enfoncés dans une magnifique forêt de pins. j'ai appris en rentrant qu'ils avaient été construits pour les ss dans les années 30. y avait aussi des maisons individuelles à toit pointu avec des volets en bois verts sapin et bordeaux entourées de jardins avec des petites clôtures en bois tout droit sorties de mes fantasmes. c'est là que je suis censée habiter, pas dans ce taudis. j'ai marché jusqu'au bout des habitations puis jusqu'au bout de la forêt et je suis arrivée au lac. j'étais pas seule donc j'avais pas peur. j'ai vu une femme qui se baignait, une fille assise au bord de l'eau en tailleur avec les yeux fermés au soleil et deux cormorans qui faisaient de la plongée. j'ai regardé les pins qui craquaient au dessus de ma tête jusqu'à ce que j'aie mal à la nuque. ils se balançaient légèrement alors qu'y avait pas de vent. y avait un pivert qui tapait sur un pin, ça faisait des bruits de travaux. je suis restée plantée au milieu du trottoir à le regarder, la folle qui n'a rien d'autre à faire de ses journées que d'écouter les pins craquer et les piverts taper. j'étais dans une rue à la lisière de la forêt et un vieil homme est sorti d'une maison en criant laura! laura du hast was vergessen! alors que laura était déjà à sa voiture, et j'ai brièvement entr'aperçu ma vie alternative allemande où mon père n'est pas mort et où on a jamais quitté l'allemagne et maintenant je suis adulte et j'ai une vraie vie et une voiture et mes parents habitent dans une maison blanche en lisière du grunewald et quand on regarde par la fenêtre on voit les bouleaux se mélanger avec les pins de la forêt. si je voyais des pins se mélanger avec des bouleaux depuis ma fenêtre je la quitterais jamais et je passerais mes journées à les regarder vivre jusqu'à ce qu'ils me disent d'aller vivre ma propre vie comme les arbres de la forêt à la maison un jour de 2018.
dans ma vie alternative germanique ma tête est mieux vissée sur mon corps et je fais des choses comme aller me baigner nue en hiver dans le lac de krumme lanke et manger à ma faim. je sais pas pourquoi j'arrive pas à manger quand je suis dehors. pourquoi c'est si dur de m'acheter quelque chose à manger, même une pâtisserie sur un petit marché comme celui qu'y avait devant la station de la u bahn. c'est pas qu'une histoire de ressources financières limitées parce que quand j'étais à amsterdam j'avais de l'argent et je me rappelle très distinctement d'une après-midi passée à me promener à travers la ville avec un bagel au cream cheese dans mon sac sans réussir à le manger. j'ai attendu d'être rentrée chez moi pour le dévorer sur le balcon de ma chambre universitaire, au bord de l'évanouissement. peut être que je devrais en parler à ma future psy. donc j'ai repris la u bahn sans manger et je suis allée me promener à la ferme pédagogique de dahlem. je regardais les corbeaux et je me demandais s'ils mangeaient à leur faim. ça sentait le cheval c'était bien, j'ai vu des belles rangées de choux et une femme qui lisait un livre sur un banc au soleil à côté des choux. j'ai aussi vu une autre femme assise par terre au pied d'un arbre qui se tenait la tête en tripotant les racines comme si elle devait résoudre un puzzle compliqué. enfin je sais pas ce qu'elle tripotait, j'ai pas osé regarder de trop près. dans la u bahn je regardais deux hommes âgés mais pas trop qui me donnaient envie d'être un homme âgé mais pas trop et j'avais l'impression d'avoir une araignée sur le nez.
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1dlovestory · 1 month ago
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Chapitre 6
Five-loves voices
Enid attrapa son sac et l’ouvrit pour y ranger ses clés, mais dans sa précipitation, elle fit tomber sa carte de lycéenne. Avant qu’elle n’ait le temps de la ramasser, Niall se baissa pour l’aider. Il prit la carte et l’examina rapidement.
« Tu es très belle sur cette photo, » dit-il en lui tendant la carte avec un sourire sincère.
Enid rougit légèrement, un sourire timide se dessinant sur ses lèvres. « Oh, merci… » murmura-t-elle, un peu gênée par le compliment.
Niall, toujours en tenant la carte, plissa les yeux en observant quelque chose d’autre. « Attends une seconde… » Il leva soudain les yeux vers elle, son expression s’illuminant. « Enid, tu habites à côté de chez moi ! » s’exclama-t-il, visiblement ravi par cette découverte.
Les autres garçons, qui observaient la scène à distance, échangèrent des regards lourds de sens.
« C’est officiel, Niall va être un sacré rival, » murmura Zayn, croisant les bras avec un soupir exaspéré.
« On devrait commencer à s’inquiéter, » plaisanta Louis, bien qu’un éclat de jalousie transparût dans sa voix.
« Comme ça, le lundi matin et le vendredi soir, tu seras avec moi et Zayn en voiture, » déclara Niall avec enthousiasme, le sourire aux lèvres.
Zayn, qui écoutait attentivement, leva un sourcil, légèrement agacé par cette remarque. ���Il me tend une sacrée perche, celui-là…” pensa-t-il avant de murmurer discrètement : « Quel abruti… »
Harry, profitant de l’occasion pour détourner l’attention, passa une main dans ses cheveux et lança avec un sourire charmeur : « Oui, mais en attendant, Enid, viens chez moi ce week-end, je veux te présenter Gemma ! Elle est impatiente de te rencontrer. »
Enid, surprise mais amusée par tant d’empressement, leva les mains en riant doucement. « Je passerai du temps avec chacun d’entre vous, pas besoin de vous battre ! » dit-elle, son rire éclatant détendant l’atmosphère.
Enid tourna son regard vers Harry, un sourire sincère aux lèvres, avant de hocher doucement la tête. « Mais là, j’ai vraiment très envie de rencontrer ta sœur ! » dit-elle avec un enthousiasme qui fit briller ses yeux.
Harry, ravi de sa réponse, se redressa fièrement, passant une main dans ses boucles désordonnées. « Tu vas voir, Gemma est incroyable. Je suis sûr que vous allez devenir meilleures amies en un rien de temps ! » déclara-t-il avec un sourire charmeur.
Louis, qui n’en perdait pas une miette, croisa les bras en riant. « Eh bien, Harry, tu fais un sacré commercial pour ta sœur ! On dirait presque que tu essaies de la caser avec Enid. »
« Oh, tais-toi, Louis, » répliqua Harry en levant les yeux au ciel, amusé mais un peu gêné par la remarque. Puis, se tournant de nouveau vers Enid, il ajouta : « Je te promets qu’elle sera ravie de te rencontrer. Elle adore les nouvelles rencontres, et elle est fan de The Vampire Diaries aussi, donc vous avez déjà un point commun. »
« Ça promet, » répondit Enid en riant doucement, charmée par l’enthousiasme sincère d’Harry.
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mekloy · 4 months ago
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ruuu-by · 4 months ago
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EXTRAIT - Chapitre IV
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« C’est pour quoi faire ?
_ Pour déterminer quelle garde tu vas intégrer. Ton sang va réagir avec le feu, enfin c'est ce qui se passe normalement. J'avoue que je n'ai jamais fait ça avec un inferni avant aujourd'hui. Il se pourrait que ça ne se passe pas ... Peu importe. Il faut juste quelques gouttes de sang. »
Il fit un geste en direction de la lame qu'elle tenait dans ses mains. Feyra jeta un regard vers l'estrade, cherchant les prunelles chaleureuses et amicales de Nevra. Elle le vit hocher la tête, l'invitant à poursuivre. Elle prit alors une profonde inspiration et entailla superficiellement sa paume. Elle plaça ensuite son poing serré juste au-dessus du foyer et des flammes apparurent à la seconde où son sang entra en contact avec les braises. Mais elles n'avaient rien de normal, elles étaient aussi noires et sombres que la nuit. Feyra lança un regard alarmé à l'homme à ses côtés. Elle n'avait rien fait, elle n'y était pour rien.
« Je n'ai rien fait, ce n'est pas moi.
_ Je sais, c'est normal, la rassura-t-il avant de se tourner vers les autres. Garde obsidienne.
_ Quoi ? C'est une blague ? » vociféra une voix grave et rauque.
L'homme aux cheveux blancs posa un regard froid et hostile sur elle. Elle le dévisagea. Il était grand, plus que tout les autres faeries regroupés sur l'estrade qu'il dépassait d'au moins une tête. Il portait une armure grise aux reflets argentés qui lui seyait atrocement bien, faisant ressortir les muscles de son torse et de ses bras. Des mèches de cheveux retombaient sur son front, mais pas assez pour dissimuler les deux cicatrices qui barraient son nez et le haut de sa joue droite. Mais ce qui retint le plus son attention, ce furent ses yeux, d'un bleu glacial, presque mordant, qui la transperçait de part en part. Feyra déglutit, et se rendit compte seulement maintenant qu'elle avait arrêté de respirer.
« C'est toi qui la ramènes ici, mais c'est moi qui vais devoir me la coltiner ? »
Il s'était tourné vers le vampire, rompant tout contact visuel avec elle.
« De quoi tu te plains Lance ? Elle n'est pas désagréable à regarder. » répondit celui-ci.
La jeune femme fronça les sourcils. Il parlait d'elle là ? Sérieusement ?
« Ce n'est pas une condition pour faire partie de l'obsidienne Nevra. »
AO3 | fanfiction.net | Wattpad
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sous-le-saule · 1 year ago
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Les ailes d'Icare
(Le musicien fantôme, épisode 4 – parce qu’au point où j’en suis…)
- L’Icare ?
- Ne vous avisez pas de critiquer le nom de mon bateau.
- Disons que je m’étonne. Je croyais les marins superstitieux et ce nom ne semble pas de bon augure.
- Parce que vous ne prenez en compte que la fin du mythe. La morale, et non le symbole.
Je lance au capitaine un regard interrogatif et il me jauge un moment avant d’expliquer :
- La liberté. L’audace.
- C’est tout de même son audace qui le mène à la noyade.
Il a l’air déçu.
- Je me disais que quelqu’un qui se lance à la poursuite d’un bateau fantôme pourrait comprendre, mais je vois que vous êtes comme tous les bourgeois.
Je suis toujours sur le quai et je n’ai pas l’intention de me quereller avec l’homme qui pourrait me refuser l’embarquement, mais tout de même, je n’aime pas son ton méprisant.
- Ce qui veut dire ?
- Que votre bonne société a horreur de l’audace. Si on vous écoutait, tout le monde resterait sagement à quai, parce que c’est plus prudent. La prudence, c’est avec ça qu’ils vous enferment. Qu’ils vous empêchent de découvrir le monde. Icare s’est libéré. Et avant de mourir noyé, il s’est senti vivant. Si vous croyez que son nom est un mauvais présage, c’est que vous ne comprenez rien.
Il a haussé la voix sur la fin de sa tirade et je vois bien, à présent, qu’il regrette d’en avoir tant dit. Il me tourne le dos brusquement et monte à bord, me plantant là avec mes volumineux bagages et des pensées non moins encombrantes.
Ce n’est que deux heures plus tard, une fois mes affaires installées dans ma cabine avec l’aide du mousse, que je recroise le capitaine sur le pont. Nous quittons le port et il donne des ordres pour hisser les dernières voiles. L’Icare fait un bond en avant et file joyeusement vers le large.
Je regarde la ville s’éloigner rapidement, avec un sentiment d’exaltation comme seule la musique sait m’en donner. Je m’étonne de ne ressentir aucune angoisse à la perspective des dangers qui m’attendent. Juste une étrange sensation de légèreté, comme si je venais d’ôter un lourd manteau d’hiver.
J’admire les voiles claires claquer dans le vent. Álvarez vient se placer à mes côtés, levant la tête lui aussi.
- Magnifique, hein ?
Sa voix a perdu toute son amertume précédente.
- Il existe une autre version du mythe, qui raconte que Dédale et Icare ont fui la Crète en bateau et que Dédale a inventé non pas des ailes, mais les voiles.
J’avais oublié cette version moins connue et, si je suis surpris qu’il la connaisse, je n’en montre rien, de peur de le vexer et de ruiner sa bonne humeur retrouvée.
- De sorte que ces voiles sont nos ailes ! dis-je avec un enthousiasme non feint.
Je l’observe du coin de l’œil hocher la tête avec un sourire. Nous restons un moment sans parler, baignant dans la lumière du matin et le vent chargé d’embruns, puis j’ajoute, d’un ton appréciateur :
- Un nom doublement symbolique, donc. Vous aviez raison. L’Icare est un excellent nom pour un bateau.
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penguinwriter24 · 1 year ago
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Chapitre 14 : The King is dead! Long live the King! [ Fr ]
TW : mention de la mort + mention du passé traumatique d’Edmund, sinon c’est tout, mais comme à chaque fois, si j’en ai oublié faîtes le moi savoir.
--
Edmund
Les corps sans vie des soldats Narniens tombés au combat étaient tous disposés dans la cour, les survivants s'occupaient de les mettre dans un linge blanc pendant que d'autres étaient occupés à creuser les tombes dans lesquels ils seraient tous enterrés. Edmund s'occupait personnellement du corps de Caspian.
Le corps de Caspian n’irait pas dans une simple tombe, Edmund avait demandé à ce qu’un tombeau soit construit pour lui, pour que les Narniens puissent venir se recueillir sur sa tombe à travers les âges. Il voulait que Narnia se souvienne du Roi Caspian X, parce qu’il méritait qu’on se souvienne de lui. Caspian avait été un très grand Roi, après tout.
Edmund avait vêtu Caspian de ses plus beaux vêtements, il lui avait mis sur la tête la couronne qui avait un jour appartenu à Peter. Caspian avait été le deuxième meilleur Roi de Narnia et Edmund savait qu’après Caspian et Peter, Narnia ne connaîtrait plus de tel Roi, alors la couronne devait disparaître avec Caspian plutôt qu’une personne qui ne la méritait pas la porte sur sa tête. Plus personne n’en serait digne.
-Votre Majesté.
Edmund releva la tête pour voir Glenstorm se tenir juste devant lui.
-Oui, Glenstorm ?
-Bon nombre se demande ce qu’il adviendra de la couronne maintenant que Caspian n’est plus et qu’il n’y a pas d’héritier.
-Suivez-moi.
Edmund se remit sur ses pieds et il amena Glenstorm dans le bureau de Caspian. Il ouvrit le fameux tiroir qui contenait le parchemin signé de la main des deux Rois et il le tendit à Glenstorm qui le lu.
-Dois-je en conclure que vous resterez à Narnia ?
-C’est exact. Cette fois, je reste à Narnia aussi longtemps que vous voudrez de moi.
-Personne ne vous laissera partir, alors.
Glenstorm tenta de détendre un peu l’atmosphère et cela avait fonctionné, Edmund avait légèrement rigolé avant de hocher la tête de haut en bas.
-Sinon, les tombes ont fini d’être creusées on vous attend.
-D’accord.
Ils allèrent dehors, les corps sans vie étaient déposés et entassés sur plusieurs carrioles et ils étaient transportés jusqu’au cimetière. Pendant presque une heure Edmund et Dahlia assistèrent à la mise en terre des Narniens.
Edmund se sentait bizarre. Il ne savait pas s’il était triste ou en colère ou si c’était un mélange des deux. Il était triste que ç'avait dû en arriver là, il n’avait pas voulu tout ça. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait trouvé une alternative pour éviter que des centaines de Narniens perdent la vie. Son rôle était de protéger le peuple de Narnia et il avait fait tout le contraire. Il était aussi en colère parce que ça faisait trois jours que Jadis était morte et les blessures émotionnelles qu’elle avait causées ne cicatrisaient toujours pas. Il s’était réconcilié avec son frère et ses sœurs, il avait fait la paix avec lui-même et il avait enfin trouvé l’amour. Il avait tout pour tourner la page, pour enfin guérir mais c’était comme si son esprit refusait de coopérer. Et, la mort de tous ces Narniens ne faisait rien pour apaiser sa conscience. Bien au contraire, le poids de la culpabilité était encore plus lourd qu’avant.
Edmund s’était éclipsé avant la fin. Il ne pouvait pas rester là, il fallait qu’il parte, qu’il s’isole pour pouvoir réfléchir en paix. Il retourna au Palais et se rendit aussitôt dans le bureau de Caspian, il s’assit sur la chaise et il resta assit là, à réfléchir pendant de longues minutes.
-Qu’est-ce que tu fais là tout seul ? demanda Dahlia en entrant dans la pièce.
-J’avais besoin de réfléchir, alors je suis venu me réfugier ici.
-Caspian faisait ça, lui aussi.
Edmund hocha simplement la tête et ils restèrent silencieux pendant seulement quelques secondes avant que Dahlia prenne à nouveau la parole.
-Glenstorm a pris la décision d’envoyer des hommes dans tout le Royaume pour répandre la nouvelle de la mort de Caspian. Il espère qu’un maximum de Narniens sera présent pour le jour de l’enterrement. Et, la crypte est presque finie aussi, l’informa-t-elle. Il pense aussi qu’après la cérémonie, on devrait profiter du fait que tout le peuple soit réuni pour annoncer le successeur de Caspian.
-D’accord, très bien.
Dahlia souffla avant de fermer la porte du bureau de Caspian, elle n’avait peut-être pas passé énormément de temps avec Edmund, mais elle le connaissait suffisamment bien pour savoir que quelque chose n’allait pas avec lui et elle voulait lui montrer qu’elle était là pour lui.
-Qu’est-ce qu’il se passe, Edmund ?
-Rien. Pourquoi ?
-Pas à moi, d’accord ? Ne me fais pas le coup du “tout va bien. Je vais bien” alors que ce n’est pas le cas. Parle-moi. Et ne me dis pas que je ne comprendrais pas, parce que tu n’en sais rien.
Ce fut au tour d’Edmund de souffler. Puis, il lui raconta tout, il n’avait rien à perdre après tout. Peut-être qu’elle comprendrait ou peut-être qu’elle ne comprendrait pas, mais peut-être que d’en parler à quelqu’un ou de simplement dire ce qu’il avait sur le cœur à haute voix pouvait le soulager et commencer le processus de guérison.
Dahlia l’avait écouté parler attentivement et en même temps elle contourna le bureau pour s’asseoir dessus. Malheureusement, la pièce manquait cruellement de chaise alors elle s’assit sur la seule surface de disponible. Dahlia n’avait pas réagi ni interrompu Edmund dans sa tirade.
-Tu as juste besoin de temps, Ed. Je sais que pour toi Narnia est un endroit rempli de magie où l’impossible devient subitement possible. Mais même à Narnia certaines blessures prennent plus de temps que d’autres à guérir. Pour ce genre de blessure, tout ce dont tu as besoin c’est d’un peu de patience et du temps. C’est la clef pour aller mieux. 
Edmund ouvrit la bouche mais Dahlia ne le laissa pas parler, elle savait ce qu’il allait dire et elle n’allait pas le laisser dire du mal de lui-même.
-Ce qui est arrivé n’est pas de ta faute. Il faut que tu me crois. Ce que tu as fait, sans toi on aurait pas eu autant de chance. Caspian n’aurait jamais pu y arriver sans toi. Oui, on a perdu des hommes, des hommes biens, mais sans toi, les pertes auraient été plus conséquentes alors ne laisse pas leur mort peser sur ta conscience, Ed, parce que tu n’as rien à te reprocher. Quand tu nous as demandé de nous battre pour toi, avec toi, on a tous accepté en connaissance de cause, on savait tous qu’on avait autant de chance de mourir que de survivre. Chacun des soldats a pris sa décision en son âme et conscience. Tu nous as pas forcé à te suivre, on l’a choisi. Et on te suivrait jusqu’au bout du monde si tu nous le demandais.
Dahlia prit délicatement le visage d’Edmund entre ses petites mains pour le forcer à la regarder.
-Tu es un grand Roi, Edmund. Ne l'oublie jamais. Et si Caspian t’a désigné pour être son successeur, c’est que lui aussi le savait.
Dahlia approcha son visage de celui d’Edmund qu’elle garda toujours entre ses petites mains.
-Je vais déposer un baiser sur tes lèvres, maintenant, c’est d’accord ? murmura-t-elle.
-S’il te plaît, supplia presque Edmund.
Il était désespéré et il n’avait pas honte de le montrer. Maintenant qu’Edmund connaissait la sensation des lèvres de Dahlia pressées contre les siennes, il ne pouvait plus s’en passer. Il ne pouvait plus survivre sans ses baisers désormais, ils étaient devenus aussi vitaux pour lui que l’air qu’il respirait ou que l’eau qu’il buvait.
Dahlia pressa donc ses lèvres contre celle d’Edmund qui lui rendit son baiser. Edmund posa ses mains sur les poignets de Dahlia et lui caressa l’intérieur des poignets avec ses deux pouces.
Tout le peuple de Narnia était réuni. L’enterrement de Caspian allait commencer dans quelques instants. Tout le monde portait du noir et la procession allait démarrer. Edmund et Dahlia étaient au début du cortège funèbre, Glenstorm était juste derrière eux et le reste des Narniens les suivaient. Hommes, femmes, enfants et créatures en tout genre étaient présents et légèrement plus de la majorité pleurait la perte de leur Roi. Le corps de Caspian était disposé sur une carriole, qui avait été recouverte de la plus belle fourrure qui pouvait exister à Narnia, des fleurs étaient disposées tout autour de lui, la couronne de Peter était toujours posée sur sa tête et il avait son épée posée sur son torse, ses deux mains étaient sur le manche. Le fidèle cheval de Caspian tirait la carriole.
Une fois devant la crypte, le corps de Caspian fut transporté dans le tombeau et l’épais couvercle en pierre fut placé par-dessus. Glenstorm prononça quelques mots qu’Edmund n’écouta pas forcément. Il venait de perdre son ami, un frère, un mentor, il n’avait pas la force d’écouter un discours à sa gloire.
-Le Roi Caspian est mort ! Vive le Roi Edmund !
Le nouveau règne du Roi Edmund le Juste commença à cet instant. Edmund avait une fois fait part à Caspian son désir d’avoir son propre Royaume, mais il n'aurait pas voulu  que ça arrive de cette manière. S’il avait su que cela serait au détriment de la vie de son ami, il n’aurait jamais rien dit.
Comme quoi, la personne qui avait dit qu’il fallait faire attention à ce que l’on souhaitait avait raison…
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wubblesred · 8 months ago
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Ghoulcy week day 1 SFW
Bonjour, voici ma participation à la semaine ghoulcy. Le thème du jour 1 en SFW est froide nuit dans les terres désolées. J'espère que ça vous plaira. Cette histoire est aussi poster en anglais sur mon compte. Bonne lecture.
Cela faisait maintenant quelques jours que la goule et Lucy voyageait à travers les terres désolées à la recherche de son père mais malgré ça, la jeune femme ne connaissait rien de la créature, même pas son nom. En fait l'homme ne lui avait presque pas adresser la parole à part pour lui dire quand ils s'arrêtaient et quand Lucy devait prendre son tour de garde ainsi de suite. La jeune femme d'ailleurs n'osa pas non plus dire quoi que soit, elle ne savait pas comment réagir face à lui. Bizarrement, elle rêvait d'une interaction plus social avec l'homme même si cela paraissait fou en repensant à leur précédents échanges cependant cet homme connaissait son père, l'histoire des abris et surtout elle en était persuader, un cœur tendre se cache sous la carapace d'acier de cette goule.
Cooper Howard, quant à lui, fut étonné du comportement de la petite tueuse. Sûrement le choc des révélations sur son père. En effet depuis que la jeune femme l'avait suivi, celle-ci ne parlait pas et se contentait de hocher la tête et obéir quand il lui disait quelque chose. Étrangement, l'homme se languissait de la voix fluette de la douce brune. Il s'était déjà imaginer l'engueuler et lui dire de la fermer aux nombreuses histoires qu'elle pourrait raconter ou toutes les questions qu'elle aurait pu poser auxquelles elle n'aurait jamais eu de réponses mais rien de tout cela n'arriva vu que Lucy gardait sa bouche close. Peut-être était-ce à lui de faire le premier pas vers elle, après tout ils allaient travaillé ensemble. Ces pensées eurent l'effet d'un électrochoc dans l'esprit de la goule, envisageait-il vraiment de briser cette ambiance silencieuse pour rouvrir le moulin à paroles qu'était la petite tueuse. Non il ne valait mieux pas, finit-il par se dire intérieurement. Toutes pensées à propos de la jeune femme se turent quand l'homme se rendit compte que la nuit était bien tombée et décida de s'arrêter ici pour dormir.
L'ambiance était pesante dans leur campement, Lucy fuyait constamment le regard de la goule et ce dernier trouvait ça agaçant étonnamment. Les deux individus avaient de plus en plus de mal à s'ignorer et à savoir quoi ressentir l'un pour l'autre. Du côté de la jeune femme, l'appréhension et la rage faisaient d'avantage place à l'admiration et l'attirance. Deux choses qui horrifiaient la brune autant qu'elles l'a comblaient, un seul regard vers la goule lui apportait réconfort et elle se savait en sécurité. Après tout, l'homme l'avait secouru quelques fois depuis qu'ils voyageait ensemble. Ce dernier d'ailleurs n'était pas mieux lotit au niveau de ces émotions envers sa petite tueuse. En effet, au début elle n'était qu'une épine dans son pied, un moyen d'arriver à ses fins mais il fallait qu'il se rende à l'évidence, la jeune femme occupait une grande partie de ses pensées depuis leur rencontre. Désormais, il regardait toujours derrière lui, être sûr qu'elle le suivait toujours, qu'elle aille bien. En quelques jours, Lucy s'était insinuer sous sa carapace avec sa personnalité et sa beauté, en dépit de son mécontentement face à cela, Cooper aimait ces sentiments enfouit depuis si longtemps qui revenait à la surface. L'envie d'entendre sa voix, de sentir sa chaleur et cette possessivité qu'il ressentait, pour l'instant ils n'étaient qu'à deux, comme si elle lui appartenait à lui seul. Cependant les deux personnes avaient peur du tournant qu'avait pris leur sentiments en si peu de jours et prirent la décision, sans se concerter, d'essayer de cacher au plus profond d'eux les émotions que l'autre leur procuraient.
Lucy n'en pouvait plus de ce quasi silence constant au camp, elle décida donc de le briser après tout la goule la trouvait sûrement déjà agaçante donc un peu plus un peu moins ça ne changeait rien.
« Vous avez un nom ? » La jeune femme se frappa mentalement la tête, de toute les choses à dire ce fut celle-là qui sorti...
« Cooper... Cooper Howard. » Lucy releva sa tête d'un coup, ses grands yeux bruns s'agrandirent.
« Comme le grand acteur ? » Son sourire fit place à la surprise face au regard de la goule. «  Non ! Vous êtes LE Cooper Howard. J'ai vus tout vos films une centaine de fois, mon frère se moquait tout le temps de moi parce que j'avais un énorme béguin sur vo...us... Euh... Je vais aller me coucher moi hein vous prenez le premier tour de garde d'accord ? Super bonne nuit. »
Sa dernière phrase fut dite d'une traite tandis qu'elle se coucha sur le sol, dos à l'homme. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle lui avait balancer tout ça, il l'a prenait déjà pour une gamine avec tout ceci ça allait être encore pire. Franchement parfois elle devrait vraiment apprendre à la boucler. C'était vraiment la honte surtout que l'homme n'avait rien dit et ne semblait avoir aucune réaction.
Cooper était loin de n'avoir aucune réaction, sa petite tueuse était réellement pleine de surprise. Un coin sombre de son esprit rigolait se demandant si petit Henry savait que sa petite princesse en pinçait pour l'homme à qui il avait tout pris, l'homme qui était toujours en vie et seul avec sa fille. Savoir ça apportait aussi une sorte de chaleur dans son cœur. Bordel, deux cents ans à être fermer à tout sentiment sauf la revanche et savoir où était sa fille, tout ça balayer parce que Lucy foutu MacLean lui dit avoir eu le béguin pour lui, enfin l'ancien lui. Ça ne sert à rien de s'attarder là-dessus autant l'oublier et faire semblant de rien le lendemain, la petite en sera reconnaissante il en est sûr.
La goule fini par s'approcher de la jeune femme endormie, ça allait être son tour de garde. Cependant en arrivant à sa hauteur, il remarqua qu'elle était prise de tremblements et ne semblait pas avoir dormi à cause de ça. L'homme ne ressentait pas la douleur du froid étant irradié, ce fut un des avantages à être ainsi, la chaleur constante. Cela lui donna malheureusement une idée pour aider sa camarade. Jurant dans ses dents, il retira son manteau avant de s'allonger à côté d'elle et entourer sa taille avec son bras pour la plaquer contre lui et pour finir déposer son manteau sur eux.
« Qu'est-que vous faites ?! » S'interrogea-t-elle en claquant des dents.
« Je te réchauffe poupée, j'ai pas envie que tu meures de froid et je crois que toi non plus. »
Lucy n'osa rien dire d'autre, ses sens étaient en ébullition et elle espérait que l'homme ne voyait pas son visage rouge ni qu'il comprenne à quel point il lui faisait de l'effet. Le béguin était de nouveau bien présent dans le cœur de la jeune femme. Elle se raidit en sentant son souffle au creux de son oreille mais il lui ordonna juste de s'endormir, ordre qu'elle ne pu s’empêcher de suivre.
Au petit matin, après avoir fait quelques échanges de tour de garde, c'était le dernier tour de Lucy avant qu'ils ne doivent reprendre la route. Durant la nuit, elle s'était retourner pour être face à lui, la chaleur de son corps était toujours aussi intense et avait repousser le vent glacier qui était entrer dans le sien la veille. Elle ne pu s'empêcher d'amener délicatement une main sur le visage de l'homme et d'en dessiner tendrement les contours. Depuis la révélation d'hier soir, elle avait passer chacune de ses gardes à observer son visage, malgré les ravages des radiations la brune voyait et reconnaissait les traits de Cooper Howard.
« Tu joues à un jeu dangereux, poupée. » Grogna l'homme en agrippant le poignet de la jeune femme.
« Désolé... » Lucy voulu ramener sa main à elle mais Cooper la gardait bien contre son visage. L'amenant même à sa bouche pour embrasser son index nécrotique, sa langue passant sur le pli de la cicatrice qu'il avait causé.
« J'ai pas dit que ça me déplaisait mais es-tu sûre que c'est ce que tu veux ? Et ton petit copain alors ?
« Maximus ? Je pense pas que ce soit l'homme fait pour moi. »
« Oh ça s'est sûr ma petite tueuse. Que dirais-tu que je t'aide à l'oublier ? »
« Okie Dokie » Soupira Lucy face à l'intensité des mots et du regard de l'homme face à elle.
Autant Maximus avait eu l'effet d'une petite amourette dans son cerveau et presque rien dans son corps. Autant Cooper la faisait fondre et son corps s'embrasait sous son regard. C'était un torrent passionné qui déferlait en elle rien qu'en pensant à la goule, elle avait hâte de voir ce qu'il allait lui réserver à la suite de leur voyage ensemble. Après avoir remballer leur petit campement approximatif, Cooper tendit sa main vers sa petite tueuse, main que cette dernière s'empressa d'attraper. L'homme en profita pour attira sa poupée à lui et l'embrasser pleinement comme il le désirait secrètement depuis qu'il l'avait vu. Les deux compagnons ne s'étaient pas attendu à un tel retournement de situation mais cela ne les déplaisait guère. Ils étaient même pressé de voir où cette aventure les mènerait.
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raibaru-san · 2 years ago
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Enquête à Blackwood Pines (Meurtres à Luton RP)
Pour @childrenofdarknight
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Quelques heures plus tôt.
Assise au bord du lit deux places qu'elle allait occuper durant son séjour, la jeune femme sonda l'écran de son ordinateur portable du regard. Soudain, une personne toqua à sa porte de manière guillerette, intonant une chanson. A la fin de celle ci, il se racla la gorge avant de demander.
Tu travailles encore ?
Après avoir reconnu la voix de son frère, la jeune femme ferma le clapet de son ordinateur avant de sourire puis de se tourner à moitié vers lui.
Moi, travailler ? Noooon.. Ok, je termine deux trois trucs et j'arrive.
On risque de rater le début du film si tu traînes trop et tu sais à quel point Manuella y porte de l'importance.
Ce dernier se décolla finalement son dos de la porte sur laquelle il était adossé avant de se résigner à hocher la tête, à lever le pouce puis à s'en aller.
Amélia soupira avant de se lever pour fermer la porte de sa chambre. Dès qu'elle revint vers le lit, elle s'y installa puis posa de nouveau son ordinateur sur ses cuisses avant de relever le clapet.
On pouvait voir sur l'écran le dernier journal de la ville de Luton où trois meurtres s'étaient produit très récemment.
1 ER MEURTRE - lundi 24 juillet 2023 Le premier meurtre s'était produit au début de la semaine en pleine nuit, dans un quartier calme de la ville. Le corps de la victime a été découvert par son colocataire le lendemain du meurtre. Elle n'avait jamais rien vu d'aussi barbare et sanglant. Même si les enquêteurs commençaient à peine à recueillir des preuves et à interroger les témoins potentiels, cherchant à identifier le tueur en série, le tueur n'avait pas perdu de temps pour tuer une seconde fois. 2 E MEURTRE - mercredi 26 juillet 2023 Un mercredi, cette fois-ci. La victime était une jeune femme dont le corps est cette fois-ci découvert par le concierge. 3 E MEURTRE - samedi 29 juillet 2023 Pour terminer, le troisième meurtre a eu lieu la veille. La victime était toujours une jeune femme, qui travaillait dans une boutique du centre commercial de Luton. On raconte qu'en tentant de fermer la boutique après une fermeture tardive, elle a été attaquée et poignardée. Encore une fois, sauvagement. Pour finir, son corps a été découvert le lendemain matin par un passant.
Retour au présent.
Et dire qu'à la base, elle était simplement venue à Luton pour prendre des vacances après ces derniers mois éprouvant.
Amélia venait d'arriver sur les lieux. Elle poussa la vieille porte rouillée dont les poignées étaient entourés de chaînes, déclenchant un tintement métallique et un crissement désagréable pour les oreilles.
Une fois à l'intérieur, elle ne prit pas le risque de refermer la porte. Elle avançait prudemment dans le hall de l'hôpital désaffecté, éclairant son chemin avec la lampe torche de son téléphone portable.
La jeune femme se rémémora un instant la véritable raison de sa venue : n'ayant pas confiance aux autorités locales, elle s'était lancée dans une enquête. Elle ne pouvait pas risquer le fait qu'il puisse arriver malheur à son frère et à sa soeur.
Soudain, un bruit la fit sursauter et elle braqua sa lampe torche dans la direction du son.
Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle d'une voix hésitante.
Elle écouta attentivement mais il n'y avait pas de réponse. Amélia soupira et secoua la tête, se disant que c'était sûrement son imagination qui lui jouait des tours. Elle se remit en marche, scrutant les murs et les portes à la recherche d'un quelconque indice.
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ashwinderslegacy · 1 year ago
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Hameau de pont-désir, région de Poudlard.
Entouré de marécages, le hameau de Pont-Désir n’est accessible à pieds qu’en passant sur des ponts plus ou moins costauds. Certains semblent ne faire plus qu’un avec la nature mais toujours, vos pieds rencontreront le sol mousseux typique des marécages. De nombreux voyageurs avides de grand amour bravent la vallée et l’immensité des plaines pour franchir l’énorme pont magique qui fait la réputation du hameau : on raconte que quiconque le franchit, l’âme pure et le cœur amoureux, y rencontrera le grand amour arrivé au bout. Personne n’est jamais revenu pour affirmer ou non cette légende, les plus anciens se contentant de hocher la tête, le regard dans le lointain et les rêves plus grands encore. Si vous souhaitez vous aventurer à l’intérieur du hameau, vos pas fouleront une rue boueuse et votre odorat sera enivré de milles odeurs venant du seul commerçant du minuscule village : une échoppe d’ingrédients magiques certainement très douteux, mais étrangement très prisé d’une clientèle qui n’hésites pas à marcher de longs jours pour acheter le dernier secret qui se chuchote.
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Dès leur plus jeune âge, les enfants prennent l’habitude de marcher pieds nus pour se rendre au bord de cette petite rivière qui dort paisiblement à l’arrière des jardins clos et dont l’eau semble si claire qu’un sortilège semble en être l’origine. Comme tous les hameaux de la région, un mur de pierre entoure les chaumières d’où s’élèvent des volutes de fumées, et si vous avez l’œil attentif, l’une d’elle semble envoyer des messages mais il n’est pas question d’en demander la signification à la propriétaire qui effraie les plus jeunes. De nombreux animaux se promènent au gré des différents habitats et grouillent dans l’arbre millénaire des oiseaux aux couleurs resplendissantes : une chose est sûre dans la bouche des faiseurs d’histoires : il y a quelque chose à voir avec les Phoenix. Les connaisseurs n’y verront qu’une famille de Jobarbilles.
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Enfin, si vous prenez le chemin qui mène un peu plus à l’est, vous y découvrirez cette petite maisonnette solitaire où la nature semble avoir repris ses droits. Certains jours, des voix s’élèvent d’entre les murs mais jamais personne n’a cherché à savoir qui pouvait y vivre, squatter ou comploter. Parfait refuge de Serpencendre ou chaumière magique d’une puissance magique, seuls les concernés peuvent y percer le mystère dès que leurs yeux se poseront sur le parchemin du gardien du secret.
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bebeeditor · 20 days ago
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Madame Yakyu part. 1
La première fois que j’ai rencontré Madame Yakyu, c’était lors de la visite de l’entreprise. A l’époque l’équipe de 6 personnes était entassée dans une pièce grande comme une chambre d’enfant au 4-ème étage de l’immeuble. Lorsque je suis rentré dans la pièce c’est celle qui m’a le plus fixé. Elle m’a salué puis m’a fixé jusqu’à ce que je sorte de la pièce. Je me souviens m’être dit que c’était une réaction bien japonaise. Je l’ai ensuite revu lors de ma prise de poste et c’est à partir de ce moment qu’elle a commencé à m’impressionner. Tout le monde semblait assez occupé et c’est elle qui m’a fait ma formation initiale. Elle m’expliquait tout clairement mais ne souriait jamais. Elle ne s’énervait pas quand je lui faisais répéter ou quand je me trompais mais elle me parlait toujours avec froid et politesse. La formation dura 1 jour ou 2, puis j’ai dû finalement commencer à travailler. Comme c’était elle qui avait fait ma formation, je continuais donc de travailler avec elle sur ces projets. Comme dans toutes entreprise Japonaise, lorsque l’on commence, on fait des taches de bureautique ou d’assistant. Je prenais donc mes marques en douceur en faisant du lettrage. Bien évidemment, je me trompais souvent mais Madame Yakyu ne levait jamais la voix sur moi et me corrigeait. Puis nous déménageâmes au second étage dans un bureau plus grand. Ce nouveau bureau m’apporta plus de responsabilité. J’étais maintenant en face de Madame Yakyu et lors d’une réunion on me demanda de prendre la charge d’un projet avec Madame Yakyu comme superviseur. J’étais vraiment excitée pour cette nouvelle aventure mais je me suis vite rendu compte de mes limites. Je devais discuter avec des artistes par mail dans un japonais parfait. Je faisais relire tous mes mails par Madame Yakyu mais j’ai très senti qu’elle se désespérait de mon niveau et mon manque de professionnalisme japonais. Progressivement, elle m’écartait du projet et gérait toute seule. Je sentais bien sa colère et je redoutais de devoir lui adresser la parole. Elle commençait aussi à moins laisser passer des erreurs et je la sentais sur le point d’exploser à chaque minute. Une après-midi, nous recevons un message de l’auteur du projet que nous avons en commun. Je me dépêche d’essayer de faire un mail digne de ce nom et demande la permission à Madame Yakyu de l’envoyer. Elle qui était d’habitude assez rapide, ne me répond pas (nos discussions commençaient à passer uniquement en digital à ce moment-là). Je me dis qu’elle doit être occupée et m’occupe d’autre affaire en attendant. 18h45 arrive et je n’ai toujours pas de réponse. Je sens que ce soir sera le soir… 19h, 19h15, 19h30 tout le monde est parti et j’attends toujours ma validation pour répondre à mon mail. Je suis seule face à Madame Yakyu et nos regards se croisent. « -Tu détestes les mangaka c’est ça ? Tu sais que sans eux, on ne peut rien faire. Montre-leur au moins un minimum de respect. » « -Tu n’as même pas utilisé la bonne formule de politesse. » etc... Cela durant au moins 10 minutes. Dans ces moments-là, au Japon, la seule manière acceptable de répondre c’est de hocher la tête, de dire pardon et d’attendre que ça passe. Cette expérience a été très traumatique pour moi et depuis ce jour, je n’arrive plus à la regarder dans les yeux. Même si notre relation semble s’être améliorer j’ai toujours peur de me retrouver seule avec elle. Et lorsque je dois lui adresser la parole, je dois me préparer mentalement.
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mekleidde · 4 months ago
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sango691-fan-hl · 5 months ago
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Chapitre 03 : Le début des cours - PART 1
La première semaine de cours commença de manière assez intense pour nos deux jeunes sorciers. Ils étaient le centre de nombreuses conversations et regards.  Nolan se fichait royalement, il avait bien d'autres objectifs en priorité, apprendre la magie et aussi résoudre l'énigme sur l’ancienne magie. Heureusement que les professeurs Weasley et Fig ont pu fournir des affaires temporaires afin qu’il puisse tenir les premiers jours avant que les jeunes Drake reçoivent en urgences de nouveaux effets personnels. Fig a pu contacter un membre du personnel de la maison des dragons pour se charger, d’expédier les bagages rapidement et toutes discrétions. Il ne fallait pas inquiéter les parents dragons aux risques de créer un gros embarras pour les enfants.  
Le nouvel étudiant de cinquième année tenta aussi de profiter normalement de sa scolarité malgré l’intrigue qui s’amorçait. Une part de lui,voudrait demander à sa famille des conseils et des réponses mais d’un côté autre, non, il devait résoudre seul avec sa sœur. Nolan sortit de sa salle commune afin de rejoindre le prochain cours, il croisa Helena et le professeur Fig dans le hall central. Après un échange concernant les derniers événements sur la mise en garde à propos de la magie ancienne, nos deux Drake partirent rejoindre ensemble la salle du professeur Ronen. Tous les élèves s’installèrent à une place, Nolan s’asseya à côté de Ominis et Sebastian mais sa sœur hésita à le rejoindre, il restait peu de place à côté d’eux. Elle ne voulait pas déranger le trio de serpentard à se serrer pour avoir une place à côté de son frère même si cela ne dérangeait pas un certain jeune brun.
“Là, derrière toi. Il y a une place libre si tu veux.”
La serdaigle se tourna puis vit une gryffondor lui fait signe de la main pour s’installer à côté d’elle. A la grande déception de Sebastian, il n’a pas pu avoir la jolie sœur de son nouveau camarade à ses côtés, il retient sa frustration en serrant son point et cria intérieurement sa frustration. Ominis soupira à la réaction de son ami,quant à Nolan, il donna une petite tape à l'épaule du brun pour le réconforter. Helena sourit à la fille gryffondor contente et alla s’installer rassurée d’avoir une place.
“Merci beaucoup, c’est très gentil de ta part . - De rien, je m’appelle Natsai Onai mais tu peux m’appeler Natty. C’est donc toi la nouvelle élève? Tu as déjà rencontré le professeur Ronen ?”
Avant de pouvoir répondre, Helena avait à peine eu le temps de hocher la tête que le professeur commença à s'éclaircir la voix.
“Humm, humm. Est-ce que vous êtes prêts ?” Ronen laissa échapper un petit gloussement avant de reprendre avec un petit discours d’entrée aux étudiants.
“Bienvenue en Cinquième année. Bon, il s'agit d’une année charnière dans votre apprentissage de l’art des sortilèges. Mais je suis persuadé que nous la mènerons avec passion et la rigueur nécessaire pour relever le défi.”Le professeur était enjoué de faire son cours.
“Bien tout le monde. Ouvrez vos livres à la page cinq cent dix-sept. Mais, avant de commencer, quelqu’un saurait-il me dire la différence entre les incantations des sortilèges de Changement de couleurs et de Croissance ?” Interrogea le professeur face à des élèves bien silencieux. “Quelqu’un? Non, personne ? Hmm ?”
Nolan était un peu embêté de ne pas avoir de manuel mais heureusement Ominis lui proposa le sien.
“Tu peux prendre le mien, tu me le rendra dès que tu peux. Je vais partager avec celui de Sebastian. - Merci Ominis, c’est sympa de ta part. Mais ça va aller pour Sebastian ?
- Oui ne t’inquiète pas pour lui ce n’est pas comme si l’utilisait grandement.
- Hey! Je suis là, je vous signale !
- Oh pardon, je t’avais pas vu que tu étais là. J’oublie que je suis aveugle.” Le non voyant utilisa un ton sarcastique envers son ami.
- Ha ha … très drôle Ominis,” dit ironiquement Sebastian.
Nolan se retenait de glousser puis il ouvrit le livre à la page demandée. Mais il eut à peine le temps que le professeur lui prit des mains par la magie.
“Ah, ah ,ah. J’ai bien peur qu’il soit trop tard pour réviser maintenant. Humm … Les mois d’été ont laissé des traces, à ce que je vois. On dirait presque que vous avez passé des vacances à vous exercer à vous lancer Oubliettes. Hahaha,” ria Ronen. “Hmm… Bien il semble que vous avez grandement besoin de réviser. Trouver un partenaire et prenez position de part et d’autre de la pièce. Puisque vous ne leur avez apparemment pas trouvé d’autre utilité, vous allez vous servir de ces livres et essayer de les attirer vers vous à tour de rôle.”
La classe commençait à prendre leur manuel et à former des groupes.
“Bon ! Puisque je suis invisible pour vous deux, je pars me chercher un vrai camarade qui pourrait bien me voir à l’action.” dit Sebastian d’un ton mélodramatique ce qui fit soupirer son meilleur ami.
Sebastian pensa que c'était sa chance de former un groupe avec la jolie Helena, il commença à s’approcher d’elle mais la chance ne lui souriait pas encore. La gryffondor devança son camarade et prit Helena avec elle pour la conduire à l’extérieur. Natty se retourna légèrement et tira la langue, amusé de voir Sebastian ragé de raté encore une occasion et autres camarades aussi déçu de pas pouvoir former de duo avec la nouvelle qui était très sollicité.
“Hahaha trop nul !”
C’était Imelda qui lâcha un rire hautain à son camarade tellement il faisait pitié à courir comme un toutou comme beaucoup d’autres. Il est vrai que la fille serpentard était agacée que les conversations se tournaient toujours des Drake, surtout sur Helena. Imelda avoua à contre cœur que sa camarade serdaigle était, certe, belle, au point de l’envier mais ces compétences où elle excellait lui permit de garder la tête haute. Au moins, la nouvelle n’était pas du genre à se vanter ou à utiliser ces charmes pour manipuler les autres, ce qui n’aurait pas gêné Sacharissa Tugwood. Cette fille insupportait la capitaine de quidditch avec ces maudits produits de beauté depuis sa remarque de ne pas se faire assez belle en ne les utilisant pas. Et puis quoi encore, ce n’est pas en étant belle sur le terrain que son équipe allait gagner un match grogna intérieurement la fille serpentard. Cependant, Imelda prenait un petit plaisir de voir sa camarade Poufsouffle être jalouse et se faire détrôner niveau sa popularité.  Elle se leva, la tête haute et fière pour rejoindre sa partenaire.
“Allez viens Poppy, ne trainons pas ici. Je ne veux pas empester le parfum des perdants.”
La capitaine tira le bras de sa camarade timide qui n’osa pas contredire. La gentille Poufsouffle était plutôt curieuse sur des Drake depuis qu’elle avait appris que cette famille avait des liens avec des dragons. Des rumeurs couraient qu’ils élevaient des dragons dans le domaine protégé. Or depuis 1709, la convention de sorcier a interdit d'élever ces créatures pour diverses raisons dont leur dangerosité. Il faut croire que les Drake font office d’exception. Poppy était une passionnée des créatures magiques, sa curiosité sur les dragons l’incita à vouloir interroger Nolan et sa sœur à ce sujet toutefois elle se garda de ne pas en parler à Imelda qui ne cachait pas son agacement pour cette famille. Drake par ci, par là, Dragon encore par là, Helena et Nolan ici… La petite brunette comprenait en partie sa camarade et il était préférable d’attendre que l’attention se calme.   Sebastian jeta à sa camarade un faux sourire, frustré, il pivota pour vite trouver un partenaire mais hélas, la plupart des élèves avaient formé des duo et il ne restait plus que Leander Prewett ce qui était encore pire que tout. Une frustration encore de plus pour notre Serpentard, ce n’était pas comme si ce dernier portait grandement ce gryffondor dans son cœur.
PART 2 -> Ici
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fred-the-curator · 6 months ago
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Souffrance - Ganondorf (Clip Officiel)
Souffrance - Ganondorf (Clip Officiel) Souffrance, le rappeur au nom paradoxal, vient de lâcher son nouvel EP "ELEPHANT" ce 3 juillet, et autant dire qu'il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Membre du collectif L'uZine, ce MC parisien n'en est pas à son coup d'essai dans le game du rap français. Avec "ELEPHANT", Souffrance nous sert un projet qui pèse son poids en or - sans mauvais jeu de mots. On y retrouve son flow incisif et ses textes ciselés qui ont fait sa réputation. C'est un peu comme si Baudelaire avait grandi dans le 9-3 et décidé de poser sur des instrus trap. Mais ne vous y trompez pas, notre homme n'est pas du genre à se prendre au sérieux. Il manie l'autodérision avec autant d'aisance que ses rimes, jonglant entre introspection profonde et punchlines qui font mouche. "ELEPHANT" n'est pas juste un titre choisi au hasard. C'est peut-être une métaphore de la place que Souffrance compte bien prendre dans le rap game. Ou alors, c'est juste qu'il aime les pachydermes, qui sait ? En tout cas, une chose est sûre : avec cet EP, Souffrance prouve qu'il a plus d'un tour dans son sac et qu'il n'est pas prêt de finir dans un musée du rap. À moins que ce ne soit lui qui ne finisse par créer son propre musée. Après tout, avec un nom comme le sien, il pourrait très bien ouvrir une galerie d'art contemporain un de ces jours. En attendant, on vous conseille vivement d'aller checker "ELEPHANT". C'est le genre de projet qui vous fera hocher la tête en rythme tout en vous demandant si vous ne devriez pas reprendre vos cours de philo. Souffrance, c'est un peu le Socrate du rap, mais en plus stylé et avec une meilleure barbe. via Blogger https://ift.tt/qTIp21K July 11, 2024 at 02:00PM
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