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#histoire du supplice
zeboute · 2 years
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Surveiller et punir, Michel Foucault
Surveiller et punir, Michel Foucault. Résumé. #Democratie #DroitsDeLHomme #Dictature
A l’heure où la barbarie continue de se déployer ; où le supplice au nom de la religion fait loi, revenons sur l’histoire.Michel Foucault a écrit un formidable essai, “Surveiller et punir“.Référence sur le sujet, dont je vous propose ici une relecture. Et synthèse. Du supplice du condamné sur l’échafaud à une pratique du pouvoir de la punition. Du contrôle. Qui perdure sous toutes ses…
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orageusealizarine · 5 months
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si vous m'offriez - ne serait-ce que vos lèvres - (oserais-je ?) - ne serait-ce que... les voir, les humer - sentir leur souffle sur les miennes, que les lécher, les laper, les manger. ne serait-ce qu'avidité ? de ma part... embraser, dévorer, relécher, ne serait-ce qu'engloutir, qu'avaler - tous ces mots - embrassés, embrochés, ébréchés... au sortir de ma bouche, à la brèche du baiser, à la broche du désir ? au coin de ce visage dans les rues rencontrés. (le voulions-nous ? mais qu'avons-nous cherché ?) avidité, supplice, impatience quémandée. que soif, envie, plaisir. que soupirs expirés. jusqu'où vouloir... vers où languir... en quels hasards... et qu'exiger encore, que repentir, que fuir... par où... que dire - de vos baisers de vos brasiers de vos délires de mes délices de mes caresses de nos histoires de nos paresses des nuits ivoires.
et qu'espérer encore ? que rechercher en vain ? aller toujours plus loin ? en rexcitant les cendres de nos chairs calcinées. et répétant nos corps et ranimant les cieux, nous empoignons les flammes, nous mâchons les étoiles allongées dans nos ombres, elles aussi dévêtues, elles aussi cœurs à nu.
nos lèvres refermées - plus qu'atteintes, contentées.
lors nos envies perdues ? et nos désirs passés ? ... je ne saurais vouloir à la fin ce désastre ! pour déborder ma bouche, refermer les ravins, pour apaiser mes lèvres et rassasier ma faim - il faudrait plus qu'une vie. je rouvrirais - avec mes doigts - avec mes dents - les plaies de nos désirs - pour désirer encore - pour désirer toujours... être avide - et sublime. insatiable. insensée. pour revouloir encore, à vos lèvres rêver, à vos lèvres goûter et contenter ma peine et raviver la joie au feu et au festin de nos bouches en sang de nos dents criminelles de nos soifs carnassières de nos fièvres désirables.
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kilfeur · 3 months
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Y avait quelque chose qui me tracassait concernant le passage où Kazi et Callum découvrent le poème ainsi que le texte de la lame de Nova. Donc j'ai voulu revoir l'extrait pour voir si je pouvais avoir une seconde lecture.
"Et bien qu'éternel, il rendit son dernier souffle, Laurelion l'immortel n'était plus."
@starry-skies-writes avait parlé dans un post que ce passage est assez paradoxal. Disant que si une étoile meurt, sa lumière traverse toujours l'univers et c'est ce qu'on voit. Donc ce serait possible que quelque chose de similaire arrive à Aaravos. Même si il meurt, il sera toujours présent d'une autre manière, peut être qu'il deviendrait une sorte d'esprit par exemple ? Ça collerait avec le seul sort de l'étoile qu'on connaît qui est capable de réunir un esprit et un corps ensemble.
Puis vient le passage décrivant la lame de Nova :
"Blanc est le coeur de l'étoile qui l'a transpercé, l'ivoire draconique a infligé la morsure de la mort. Désormais connu sous le nom de Lame de Nova"
A mes yeux, la Lame de Nova est comme Excalibur, une lame incassable capable de couper toute matière. Il est même dit de son fourreau qu'il le protège de toute blessure (bien que je doute que la Lame de Nova a un fourreau). C'est intéressant car justement dans les légendes, Excalibur est surtout connu pour être un symbole de la légitimité d'Arthur en tant que roi. Et je pense que quelque chose de similaire va arriver dans la tour pour Callum, il pourra recevoir la lame selon deux possibilités : soit la lame vient à sa main dans un moment crucial ou bien il devra la retirer de son socle. Mais seulement si il en est digne. Car je pense que c'est l'arme qui va choisir son détenteur et non l'inverse. Le fait que justement Callum a un parallèle avec Harrow vu que tout deux ont choisi le bandeau sans compter la couronne. Ça ne fait que solidifier ma pensée comme quoi il va être légitime de la Lame de Nova mais aussi de la couronne du paradis.
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En revanche, il y a quelque chose d'autre qui me tracasse au sujet de la lame de Nova. Si cette lame est aussi dangereuse, pourquoi elle est justement gardée dans une tour protégés par des elfes célestes ? Ça n'aurait pas été plus logique de détruire cette lame si c'est une menace pour eux ? L'une des seules description qu'on a du peuple des elfes des étoiles : c'est qu'Aaravos les voit comme arrogants, que selon Rayla ce sont les premiers elfes. Ils n'ont pas écouté les supplications de l'humanité et auraient provoqué des cataclysmes lorsque l'humanité avait utilisé la magie primale dans les histoires courtes.
Peut être que c'est justement à cause de leur arrogance, qu'ils se disent que tant que cette arme dangereuse est loin d'eux ils seront en sécurité. Ou bien justement ils pensent pouvoir être suffisamment puissant pour pouvoir surpasser cette lame. Du coup une question se pose qui a forgé la Lame de Nova ? Était ce l'humanité elle même qui a décidé de se venger contre les elfes des étoiles ? Ou bien il s'agit d'un elfe des étoiles lui même qui l'a forgé ? Et si la deuxième option est vrai, je pense que ce serait assez intéressant.
There was something bugging me about the part where Kazi and Callum discover the poem and the text of Nova's blade. So I wanted to see this passage again to see if I could have a second reading.
"And though undying, took last breath, immortal Laurelion was no more."
starry-skies-writes had talked in a post that this passage is quite a paradox. Saying that if a star dies, its light still travels through the universe and that's what we see. So it would be possible for something similar to happen to Aaravos. Even if he dies, he'll still be present in some other way, perhaps becoming something like a spirit? That would fit in with the only star spell we know of that's capable of bringing a spirit and a body together.
Then comes the passage describing Nova's blade:
"White is the heart of the star that pierced it, draconic ivory inflicted the bite of death. Now known as the Nova Blade."
In my eyes, Nova's blade is like Excalibur, an unbreakable blade capable of cutting through any material. Its sheath is even said to protect it from injury (although I doubt Nova's blade has a sheath). This is interesting, because in the legends, Excalibur is best known as a symbol of Arthur's legitimacy as king. And I think something similar will happen in the starscraper for Callum, who will be able to receive the blade in two possible ways: either the blade comes to his hand at a crucial moment, or he'll have to remove it from its base. But only if he's worthy because I think it's the weapon that will choose its owner, not the other way around. The fact that Callum has a parallel with Harrow, given that they both chose the blindfold, not to mention the crown. This only solidifies my thought that he'll be legitimate to the Nova blade but also to the Corona of Heavens.
However, there's something else that puzzles me about Nova's blade. If this blade is so dangerous, why is it kept in a tower protected by celestial elves? Wouldn't it make more sense to destroy the blade if it's a threat to them? One of the only descriptions we have of the startouch elves is that Aaravos sees them as arrogant, and according to Rayla, they're the first elves. They didn't listen to humanity's pleas and provoked cataclysms when humanity used primal magic in the short stories.
Perhaps it's precisely because of their arrogance, that they tell themselves that as long as this dangerous weapon is away from them, they'll be safe. Or maybe they just think they're powerful enough to overcome this blade. Which begs the question: who forged the Nova Blade? Was it mankind itself who decided to take revenge on the startouch elves? Or was it a startouch elf himself who forged it ? And if the second option is true, I think it would be pretty interesting.
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alioversus · 6 months
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CollAGE D(ouble)
CollAGE D | Lotophagus Records | 2024
1. Le moteur tourne encore, mais le véhicule est à l’arrêt. À l’extérieur, des promesses bucoliques, de la nature radieuse : entourées de béton. Petits oiseaux qui chantent dans le parc… Ils ne se doutent pas. Et pourtant… Même une journée aussi ensoleillée, aussi tranquillement nonchalante, peut être le cadre rêvé d’un drame. Ça arrive tout le temps. Untel apprend la mort d’un ami proche, tel autre qu’il est atteint du cancer, telle autre que son mari la trompe, tel autre qu’il va nécessairement lui arriver quelque chose de pas très sympathique, puisque des gros bras l’ont kidnappé. Ce con essaie de taper dans la porte du coffre, ou de soulever la plage arrière. Je serre le volant, machinalement. De toute façon, il y a trop de bruit dehors pour qu’on puisse l’entendre. J’ai tout de même envie d’engueuler Maurice, de lui dire : putain, tu l’as mal ligoté ou quoi ? J’ai envie de l’appeler Momo. Je sais qu’il déteste ça. Il est sur les nerfs, lui aussi. Il me devance. Pourquoi t’es passé par là ? me dit-il. Tu savais pas que c’était jour de marché ? Le feu passe au vert, j’embraye. On sort de la ville. Un peu plus loin, on est encore arrêtés par un passage à niveau. Long train de marchandise, puis la campagne. 
2. On est arrivés à l’entrepôt. Gégé remplit les bassines pendant que le con attend encore dans la bagnole, encagoulé. La Perceuse étale ses outils de travail. Il en a bien cinquante, parfaitement alignés sur la table dépliante. Il est parfois difficile de deviner l’usage de certains, qu’est-ce que c’est censé pincer, qu’est-ce que c’est censé couper, où est-ce que c’est censé s’introduire… Maurice attend que les instructions arrivent sur le téléphone jetable. Parfois j’ai l’impression qu’il joue à un jeu vidéo ; ce genre de modèle tout en plastique bipe pour un rien. Gégé et La Perceuse comparent leurs attirails. Ils se charrient entre potes, comme deux catcheurs avant un combat, à qui prétend mieux faire, entre la méthode dite technologique et la méthode dite artisanale. Gégé dit qu’avec lui, c’est du propre. La Perceuse lui rétorque qu’il a encore ramené une vieille batterie qui suinte, qu'il ferait mieux de la fermer, alors qu’avec lui, au moins, tout est sous contrôle, qu’il sait doser…  L’ambiance est plutôt bon enfant. Sur la banquette arrière, je crois que l’otage récite des psaumes ou je ne sais quoi. Va ! Si ça peut l’aider à garder son calme…  Ça sera toujours supplications et pleurniche, quand on le lui fera couler, son sang-froid. Alors, Maurice, ça vient ? Je me garde bien de dire que je ne serais pas contre un contrordre. Ça y est, ça sonne. Oui, dit Maurice. Oui. Non. D’accord. Je regarde comment réagit l’otage. Il se tait, il écoute… Maurice raccroche. Alors, Maurice, on fait quoi ? 
3. Ça allait commencer quand ils m’ont envoyé chercher le toubib à cause de Big R. Je ne l’aime pas, Big R. Il est aussi con que son pseudo. Et il se fout toujours dans la merde. Apparemment, cette fois-ci, il se serait pris une balle… Mais pas mécontent de ne pas pouvoir assister au travail à cause de ça. Je ne suis que le chauffeur, moi, dans cette histoire… Je suis la route champêtre avec la fenêtre ouverte, en écoutant un CD pour me détendre : du jazz un peu trop free pour quand il y a Maurice à côté de moi. Putain, mais il ne font plus pousser que du maïs par ici ? Et du colza. Je débouche sur une parcelle de forêt. Je longe la rivière. Des nuées de moineaux à la sortie. J’arrive enfin dans le hameau. Le vieux m’attend déjà avec sa mallette, derrière le portail. C’est un médecin à la retraite. Cela se voit. Ça démarche est tout aussi disloquée que les couacs de saxo. Il dit qu’il a encore la main. Il n’y a pas non plus avalanche de concurrents… Il dit que c’est les pieds et les genoux qui ont trinqué, que c’est pour ça qu’il ne conduit pas. À peine monté, il me demande de couper le disque, parce que ça l'agace. Le toubib, lui non plus, je ne l’aime pas. 
4. Big R était planqué chez Annette. Elle aurait bien pu aller chercher le toubib elle-même. Ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille… Maintenant, la nuit est en train de tomber. Je dois être mort depuis deux heures ou trois. Je ne sais même pas vraiment pourquoi. Je sens que je fais corps avec la terre, avec l’humus, avec les racines, avec les insectes… Je sens que je suis en train de nourrir la forêt. Moi, le chauffeur, me voilà complètement étranger au son des rares voitures qui passent. C’était malin de la part de Big R, tout de même, d’utiliser un fusil de chasse. C'est vrai qu'il y a plein de battues dans le secteur, en ce moment…
5. Thierry, tout tremblant, explique encore une fois aux gendarmes. Tout s’embrouille dans sa tête, et il s’inquiète pour ses deux fils, forcément eux aussi traumatisés par leur découverte dominicale… Thierry répète : ils étaient là, en ballade, pour essayer leurs nouveaux VTT. Et paf, c’est le plus petit qui tombe sur le cadavre, au milieu des gazouillis. Le gendarme tape uniquement des index, mais il tape fort et vite, comme une mitraillette. Thierry se demande si Inès va chercher à lui sucrer la garde du week-end. Parfois Thierry a l’impression que le sergent le suspecte… On lui fait signer sa déposition, on lui dit de ne pas partir en vacances. Il sort du bureau. Les enfants l’attendent en compagnie de la seule femme de la brigade. Ils ont l’air déphasé, mais calme. Thierry a la gorge serrée. Il leur avait promis d’aller au restau, ce midi. Puis il réalise qu’ils vont vouloir rentrer chez Maman, de toute façon.
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christophe76460 · 15 days
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LES ARMES DE DIEU (1/4)
« Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de tén��bres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Ephésiens 6:12
Ce texte indique clairement que notre combat est spirituel et que par conséquent, aucune arme charnelle n’est efficace contre l'adversaire de nos âmes. Rappelez-vous l’histoire de David et Goliath. David n’a pas pu utiliser des armes conventionnelles pour combattre le géant, il s’est écrié : « Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot ; mais moi je marche contre toi au nom de l'Eternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël. » Et David a vaincu le géant au nom du Seigneur ! Cette histoire peut s’appliquer à nous spirituellement car nous devons parfois affronter des problèmes qui sont d'immenses géants. Et même si nous sommes des croyants sauvés par Christ, Satan est comme un lion rugissant cherchant qui dévorer. Résistez-lui d’une foi ferme et il fuira loin de vous ! « Les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. » 2 Corinthiens 10 :4
Cette semaine, je partagerai quelques notes les armes du chrétien. C'est à dire, les armes que Dieu met à disposition de celui ou de celle qui a cru et qui a reçu Jésus-Christ comme son Sauveur et son Seigneur.
Voici donc notre texte exhortations de la semaine : « C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture ; enfilez la cuirasse de la justice ; mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l’Évangile de paix ; prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal ; faites aussi bon accueil au casque du salut et à l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. » Éphésiens 6.13-18
Prenez toutes les armes !
À suivre...
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ondessiderales · 3 months
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L'appel à l'aide du clown triste
« Cette histoire raconte qu'un cirque ambulant au Danemark a pris feu. Le metteur en scène a alors envoyé le clown, déjà préparé pour le spectacle, dans le village voisin pour obtenir de l'aide, d'autant plus que le feu risquait de se propager au village à travers les champs secs et moissonnés. Le clown s'est précipité dans le village et a demandé aux habitants de venir au plus vite au cirque en feu et d'aider à l'éteindre. Mais les villageois pensaient que les cris du clown n'étaient qu'un excellent stratagème publicitaire pour attirer le plus de monde possible au spectacle ; ils ont applaudi et ri jusqu'à pleurer. Le clown avait plus envie de pleurer que de rire ; Il essayait en vain d'implorer les gens, de leur faire comprendre que ce n'était ni un faux-semblant, ni une ruse, que c'était extrêmement grave, que c'était vraiment brûlant. Ses supplications n'ont fait qu'augmenter les rires, les gens pensaient qu'il jouait parfaitement son rôle - jusqu'à ce que finalement le feu se soit propagé au village et que toute aide arrive trop tard, de sorte que le village et le cirque brûlent dans une égale mesure. » (Kierkegaard)
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« Pierrot est un personnage type de la pantomime et de la commedia dell'arte dont les origines remontent à la fin du XVIIe siècle au Théâtre italien de Paris.
Au théâtre et dans la culture populaire contemporaine, le personnage de Pierrot est celui d'un clown triste épris de Colombine qui lui préfère Arlequin. Sans masque, le visage enfariné, il est vêtu de larges vêtements blancs à gros boutons. Il porte parfois une fraise et un chapeau, plus rarement un bonnet d'âne, mais depuis son interprétation par Jean-Gaspard Deburau, il est généralement coiffé d'une calotte noire. Pierrot est défini par sa naïveté : il est candide et badin mais digne de confiance. »
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« Le paradoxe du clown triste est l'association contradictoire, chez les interprètes, entre la comédie et les troubles mentaux tels que la dépression et l'anxiété. Pour les personnes concernées, le début de la vie est caractérisé par des sentiments de privation et d'isolement, où la comédie évolue comme un moyen de libérer la tension, éliminant les sentiments de rage physique réprimés par un exutoire verbal.
Une série d'expériences psychologiques publiées pour la première fois en 1981 par le psychologue Seymour Fisher a indiqué certains traits comportementaux exclusifs aux comédiens et non retrouvés chez les acteurs réguliers. Des travaux ultérieurs menés par Kaufman et Kozbelt ont réinterprété ces résultats, en faisant comprendre que si la comédie sert de mécanisme d'adaptation pour cacher un traumatisme, elle peut également motiver un comédien à utiliser l'humour comme moyen d'établir des relations et de se faire accepter.
Il a été démontré que l'humour se développe dès le plus jeune âge, favorisé par le comportement parental. La nature immature d'un parent peut conduire à imposer des responsabilités supplémentaires aux enfants, ce qui peut évoquer des problèmes d'estime de soi et un besoin d'acceptation. La recherche constante d'approbation peut entraîner des problèmes de santé mentale tels que l'anxiété ou la dépression. Le rire peut évoluer comme un moyen d'auto-préservation, détachant l'individu de toute adversité rencontrée, permettant ainsi un contrôle perçu sur les situations inconfortables.
Le paradoxe du clown triste se caractérise par un tempérament cyclothymique, qui encourage la création d'un humour léger dans un cadre professionnel, malgré les troubles intérieurs. L'utilisation de l'humour comme forme d'automédication procure de courtes périodes de satisfaction, nécessitant à plusieurs reprises de faire face à des troubles intérieurs. Il existe une inquiétude constante parmi les comédiens : leur popularité pourrait disparaître demain et, par conséquent, ils pourraient être poussés à l'épuisement dans leur travail. »
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shalomelohim · 4 months
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D'Eschyle à Donald Trump : Une Brève Histoire de l'Hopium (A brief history of hopium - James Corbett) 43 mn - par Jeanne Traduction
English version
Très bon documentaire sur les “Sauveurs politiques”.
" Il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. " (Romains 13:1)
“ J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.” (1 Timothée 2:1-2)
Dieu règne sur toute la terre, toutes les nations lui appartiennent et rien ne se passe sans qu'il en soit l'auteur, comme l'a dit Jésus / Yahshua à son procès quand il était devant les autorités juives qui l'accusaient avant d'être crucifié :
" Les juifs dire à Pilate : "Nous avons une loi et d'après notre loi, il doit mourir parce qu'il s'est fait Fils de Dieu." Quand il entendit cette parole, Pilate eut très peur. Il rentra dans le prétoire et dit à Jésus / Yahshua : "D'où es-tu ?", mais Jésus / Yahshua ne lui donna aucune réponse. Pilate lui dit : "C'est à moi que tu refuses de parler ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher et que j'ai le pouvoir de te crucifier ? Jésus / Yahshua répondit : "Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi s'il ne t'avait été donné d'en haut [par Dieu]. " (Jean 19:7-11)
Dieu est au contrôle de tout, rien n'est le fruit du hasard et c'est justement pour cette raison qu'Il laisse depuis 6.000 ans (depuis la faute en Eden par Adam et Eve) l’être humain faire ses propres expériences pour "sauver le monde", ce qui est humainement et charnellement impossible.
Ce qui va se passer dans les mois et années à venir le prouveront encore et toujours.
Le plan de l'homme est d'élire par des votes une personne politique qui sera “Le Sauveur” selon un programme, des promesses, de la séduction qui seront jamais rarement tenus car il devra s'aligner selon un certain nombre de critères et données, pouvoir en place, intérêts, corruption qui empêcheront l'application de ce qui avait été annoncé avec beaucoup de panache.
Donc, promesses, propagande, séduction, beaux discours, représentations, etc... pour au final que rien ne change, voire même faire l’inverse de ce qui avait été dit.
Dans la Bible, une catégorie de personnes est prophétisée à la Fin des Temps.
Ils existent.
NOUS EXISTONS.
Et très loin de tout le tumulte médiatique, de toute gloire personnelle, ayant tout quitté depuis de nombreuses années, nous vivons une préparation - corps, âme, esprit - intense et extrêmement difficile.
Des révélations nous ont été faites il y a des années sur ce qui doit se passer dans peu de temps au niveau mondial (événements et noms).
Donc, en vue de réaliser la volonté de Dieu : des épreuves, des larmes, des épreuves, des cris, des épreuves, de la souffrance ... pendant des mois, des années tous domaines confondus afin de tester notre foi, notre obéissance, notre courage, notre persévérance, notre résistance, notre amour, notre fidélité, etc... être formés et façonnés comme Dieu le veut pour être prêts à Le servir.
Et aux temps fixés par Dieu seul (et pas selon la volonté d'Israël qui essaie régulièrement d'accélérer et provoquer notre implication - et qui a aussi son propre plan), nous effectuerons les missions qui nous ont été confiées afin que la gloire de Dieu se révèle sur toute la terre aux yeux de tous les hommes, femmes, enfants par son Fils Yahshua / Jésus, le Messie et Roi, dont le second avènement est proche et pour lequel nous prions et intercédons.
“ C’est Dieu qui juge : Il abaisse l'un, et Il élève l'autre. “ (Psaume 75:8 - Dieu, le juge souverain) “ C'est Lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence.” (Daniel 2:21)
Que Dieu nous aide et nous fortifie.
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maudbachotet · 2 years
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Les Veilleurs de nuit
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Je dors le plus souvent debout. Invraisemblablement mal. Il faut dire qu'on vit un peu les unes sur les autres mes coturnes et moi. Et je dois bien avouer qu'au réveil, je me froisse d'un rien. D'ordinaire, Anouk me raccompagne systématiquement jusqu'à ma porte lorsque se rabat le jour et, par là même, ma joie. Elle m'adore, et je le lui rends bien. Vingt-sept années d'amitié loyale nous lient. Or cette nuit extraordinaire Anouk m'a-t-elle portée jusque dans sa couche. Il est vrai qu'on pourrait me confondre avec une chemise de nuit. Je suis ample et longue, taillée dans une toile de coton noir, et sur mon étiquette il est écrit :
REPRODUCTION D'UNE SÉRIE DE VÊTEMENTS ANCIENS — * Chemise longue de femme. XVIIIème siècle.
Ne vous méprenez pas : je ne fais pas autant de fla-fla que les toilettes de Marie-Antoinette. Et puis l'on dit qu'au premier regard mon pelage noir me donne un air austère. Mais je m'en moque pas mal, du qu'en-dira-t-on. Moi, ce qui m'importe, c'est Anouk. Et je vois bien, tandis que résonne le glas du réveil et que s'anime mollement son corps, que la nuit l'a chiffonnée. Naturellement, sa peau s'est empreinte au contact prolongé de mes fronces, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit. C'est dans son cœur qu'il y a comme un mauvais pli. 
Au sol est avachi Manteau. Lui aussi a découché. D'habitude, il passe ses nuits dans une housse plastifiée à l'intérieur du placard de l'entrée. Anouk l'observe depuis son oreiller. Je crois que, comme moi, elle lui trouve un air de famille avec Le lit défait d'Eugène Delacroix. Ça vous étonne une robe parée d'un tel savoir en histoire de l'art ? Sachez qu'Anouk me porte volontiers dans les musées et les galeries. Son père est artiste, voyez-vous. La plupart des tableaux qui ornent les murs blancs du vestibule à la chambre sont de lui. Je crois qu'il est question de lui rendre visite aujourd'hui. Si Manteau m'évoque cette aquarelle, c'est parce qu'il a été réalisé dans une véritable couette. Ce sont ses amples manches qui le trahissent lorsqu'il tente de se dissimuler parmi les édredons les jours de pluie. Tiens, je crois qu'il se réveille ; l'un de ses coins s'affaisse, presque imperceptiblement. Je lui chuchote : « Psst ! Manteau ! Manteau, que fais-tu là ? Avachi au sol à la manière d'un Delacroix ? » Et Manteau de marmotter dans un demi-sommeil : « Non... pas la housse à motifs floraux bleu, rouge et rose à tiges vertes... - Manteau ! Réveille-toi, enfin ! » Et Manteau de sortir tout à fait de son sommeil : « Robe ? Que fais-tu là, hors de ta penderie ? - Et toi, de ton placard ? - Je me délasse... Imagines-tu ce que c'est que de passer ses nuits plié en quatre ? Mes supplications assourdies par les plumes de mon rembourrage ont dû parvenir aux oreilles d'Anouk qui m'a jeté là... » Anouk nous extrait du lit, interrompant ainsi Manteau, et nous dirige d'un pas traînant jusqu'à une chaise sur laquelle repose une housse de couette kaki, taillée dans une ancienne couverture militaire. Elle s'en saisit, la déplie et la retourne sens dessus dessous avant de s'y glisser entièrement. Je n'ai pas d'autre choix que de la suivre. Les bras grand ouverts, elle tâtonne jusqu'à Manteau et, subitement, s'abat sur lui. S'ensuit une lutte terrible à laquelle je prends part bien malgré moi. Anouk empoigne deux des coins de Manteau et s'échine à le fourrer tout à fait dans la housse. Celui-ci commence par se débattre, mais abdique plus volontairement qu'à son habitude. Il a lu quelque chose dans le regard d'Anouk. Je lui demande : « Qu'as-tu vu, Manteau, dans ses yeux ? - Et toi, Robe, que n'as-tu pas vu ? »
Anouk glisse ses longs bras à l'intérieur des manches de Manteau qui amorce une étreinte moelleuse. Il l'enveloppe presque tout entière, des pieds à la tête dont on ne perçoit plus que le haut du crâne. À chacun de ses mouvements, le duvet chuchote un chuintement qui chatouille son oreille comme un chant d'allégresse. Je la sens qui se relâche. L'espace d'un instant, son corps s'alanguit. Il a dû se penser de retour dans le lit. Mais déjà il faut partir. Anouk enfile somnambuliquement ses bottines tabis, dissimule ses yeux derrière une curieuse paire de solaires qui fend son visage en deux et franchit la porte de l'appartement. Ainsi parée, elle attire les regards des badauds qui glissent sur la toile imperméabilisée de Manteau. Elle fait fièrement fi de tout cancan. On se ressemble, elle et moi. Si Anouk était une couleur, elle serait d'un flamboyant rouge vermillon. Il y a comme un feu en elle. Souvent, je le sens qui crépite au creux de son ventre. Au premier abord, on peut craindre de s'y brûler. S'en approcher, c'est pourtant s'emmitoufler d'une chaleur charitable. Mais alors qu'elle se laisse aveuglément guider dans les rues d'Anvers par les sœurs Tabi, je ne sens rien d'autre en elle qu'un vent glacé. Pour la première fois, Anouk est bleue. Et je ne parviens pas à savoir pourquoi.
C'est seulement lorsqu'elle entrouvre Manteau que je découvre où nous nous tenons. Au centre de l'atelier de son père, Anouk se met à tourner doucement sur elle-même. Je distingue des pinceaux fatigués, des tubes de peinture éventrés, des chiffons chamarrés, des toiles inachevées. Mais pas de père. Anouk prend peu à peu de la vitesse et ouvre délicatement ses bras en croix. Je me gonfle brusquement d'air et d'orgueil tandis qu'elle accélère encore et encore. Patatras ! Notre derviche tourneur du dimanche dévie de sa trajectoire et heurte un énorme pot de peinture qui vient s'écraser au sol. Une mare de gouache rouge se répand sous les sœurs Tabi qui prennent aussitôt la fuite du bout de leurs semelles. Mais cependant que nous passons la porte de l'atelier, je sens une présence pesante nous pourchasser. Je m'écrie : « Manteau ! Sais-tu ce qui court après les chausses d'Anouk ? - Le chagrin, Robe. Tu n'as pas senti son poids t'écraser cette nuit ? - J'ai dû le confondre avec le sommeil... »
Nous arrivons aux portes d'un cimetière. Les bottines ont cessé de jouer les filles de l'air. Manteau raffermit son étreinte et ouate tant bien que mal la douleur d'Anouk. Les lunettes de soleil s'emploient à anonymiser ses larmes. Et moi, je resserre un peu plus mes liens. Sur la pointe des pieds, Anouk s'approche incognito d'une stèle enveloppée de gerbes fleuries. Derrière elles, les sœurs Tabi ont laissé des empreintes rouges semblables à des coquelicots. C'est comme si elles avaient tracé là un chemin vers le sommeil éternel. Soudain, une plume d'oie s'échappe de Manteau et tourbillonne joyeusement dans les airs, comme Anouk à l'atelier. Je la sens alors qui esquisse un sourire lorsque lui vient à l'esprit que Manteau ressemble à s'y méprendre au char d'Aphrodite, celui qui est guidé par un attelage d'oies. Si Manteau fait d'elle Aphrodite, il fait de son père Ouranos, dieu du ciel étoilé, et dès lors veilleur de ses nuits.
(texte publié dans le premier numéro de la revue Griffé et illustré par Judith Prigent)
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mysteriis-moon666 · 9 months
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CIRITH UNGOL - Dark Parade
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Le groupe californien Cirith Ungol de heavy metOl revient des limbes avec le ferveur de sa tradition NWOBHM et de doom metal classique, la plume des lyrics trempés dans le vitriol pour une Heroic-Fantasy lovecraftienne aka Tolkien, offrant une bande-son métallique de décadence sociétale et d'effondrement environnemental qui ne préfigure rien de moins qu'une extinction totale. Mouahahahahah !
Le groupe est un rustre des montagnes qui peut écouter les messages des astres, sertir le fer d’une scène peuplée de fantômes, avec l’odeur de l’humus d’une terre froide et sanglante. Cirith Ungol conte les histoires plus qu’il ne les raconte, de fait, tu vis l’épopée, la musique est en adéquation avec le fil narratif, les images affluent, ce n’est plus un disque, c’est un film lyrique qui se déroule. Musicalement c’est d’une richesse éperdue, d’un temps ancien, merveilleux, Jimmy Barraza à la guitare gratine et c’est somptueux. C’est une épopée loin des clichés du heavy power metal manoweresque, et encore plus de la ligne progressiste des masturbateurs de manche. Cirith Ungol gouverne sa terre comme un brave, régente ses aventures comme un guerrier brandissant l'épée héroïque, dirige ses aventures mystiques comme un conteur de créature imaginaire et de péripétie métaphorique.
Le disque embaume l’élégie macabre où se chevauchent les cavaliers de l’apocalypse et Wallpurgis selon Candlemass, Iron Maiden, Black Sabath, Mercyfull Fate.
Le chant baigne dans un grain vocal épique et granuleux qui sied à merveille avec l’environnement que le groupe déploie. Selon Tim Baker chanteur et parolier : "Comme les meilleurs écrivains d'horreur, notre objectif principal a toujours été de créer quelque chose de totalement sombre et sinistre - un voyage implacable dans le chaos particulier qu'est Cirith Ungol"
Ce disque arrima sa dépression ardente en acceptant que le monde continue à tourner même sans lui. Qu'il provient d'une imagination flou dans le voyage de la vie, une âme perdue dans la mer de tant de gens. Mais il aimerait croire que quand il sera temps de partir, les étoiles le célébreront. Que la pluie le serrera dans ses bras pour purifier le mal et que la lune aura entendu tous ses supplications venimeuses.
Dark Parade est le rayonnement incandescent du groupe pour l’univers sonique du metOl ardent, imputrescible, reliant et maniant avec moultes saveurs son instinct de destruction et son dégoût pour l'humanité. Garven. « J'ai réalisé que, alors que notre carrière atteint son apogée, cela devait être la perfection du tome de Cirith Ungol. Je pense qu'il est assez clair que nous avons véritablement mené une croisade toute notre vie pour hisser la bannière du vrai métal, comme un phare à suivre pour tous, et alors que le chaos s'installe. Le groupe a toujours eu une double personnalité tiraillée entre des thèmes liés à la fantasy et au doom", poursuit Garven. "Alors que le monde devient incontrôlable, le côté funeste de cette personnalité est apparu - une cacophonie implacable de la vision prophétique de Tim sur l'avenir tordu de l'humanité."
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corydon8 · 11 months
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PÉTRONE
ROMANCIER
Il naquit en des jours où des baladins vêtus de robes vertes faisaient passer de jeunes porcs dressés à travers des cercles de feu, où des portiers barbus, à tunique cerise, écossaient des pois dans un plat d’argent, devant les mosaïques galantes à l’entrée des villas, où les affranchis, pleins de sesterces, briguaient dans les villes de province les fonctions municipales, où des récitateurs chantaient au dessert des poèmes épiques, où le langage était tout farci de mots d’ergastule et de redondances enflées venues d’Asie.
Son enfance passa entre de telles élégances. Il ne remettait point deux fois une laine de Tyr. On faisait balayer l’argenterie tombée dans l’atrium avec les ordures. Les repas étaient composés de choses délicates et inattendues, et les cuisiniers variaient sans cesse l’architecture des victuailles. Il ne fallait point s’étonner, en ouvrant un œuf, d’y trouver un bec-figue, ni craindre de trancher une statuette imitée de Praxitèle et sculptée dans du foie gras. Le gypse qui scellait les amphores était diligemment doré. Des petites boîtes d’ivoire indien renfermaient des parfums ardents destinés aux convives. Les aiguières étaient percées de diverses façons et remplies d’eaux colorées qui surprenaient en jaillissant. Toutes les verreries figuraient des monstruosités irisées. En saisissant certaines urnes, les anses se rompaient sous les doigts et les flancs s’épanouissaient pour laisser tomber des fleurs artificiellement peintes. Des oiseaux d’Afrique aux joues écarlates caquetaient dans des cages d’or. Derrière des grillages incrustés, aux riches parois des murailles, hurlaient beaucoup de singes d’Egypte qui avaient des faces de chien. Dans des réceptacles précieux rampaient des bêtes minces qui avaient de souples écailles rutilantes et des yeux rayonnés d’azur.
Ainsi Pétrone vécut mollement, pensant que l’air même qu’il aspirait fût parfumé pour son usage. Quand il fut parvenu à l’adolescence, après avoir enfermé sa première barbe dans un coffret orné, il commença de regarder autour de lui. Un esclave du nom de Syrus, qui avait servi dans l’arène, lui montra les choses inconnues. Pétrone était petit, noir, et louchait d’un œil. Il n’était point de race noble. Il avait des mains d’artisan et un esprit cultivé. De là vint qu’il prit plaisir à façonner les paroles et à les inscrire. Elles ne ressemblèrent à rien de ce que les poètes anciens avaient imaginé. Car elles s’efforçaient d’imiter tout ce qui entourait Pétrone. Et ce ne fut que plus tard qu’il eut la fâcheuse ambition de composer des vers.
Il connut donc des gladiateurs barbares et des hâbleurs de carrefour, des hommes aux regards obliques qui semblent épier les légumes et décrochent les pièces de viande, des enfants frisés que promenaient des sénateurs, de vieux babillards qui discouraient des affaires de la cité aux coins des rues, des valets lascifs et des filles parvenues, des marchandes de fruits et des patrons d’auberges, des poètes minables et des servantes friponnes, des prêtresses interlopes et des soldats errants. Il tenait sur eux son œil louche et saisissait exactement leurs manières et leurs intrigues. Syrus le conduisit dans les bains d’esclaves, les cellules de prostituées et les réduits souterrains où les figurants de cirque s’exerçaient avec leurs épées de bois. Aux portes de la ville, entre les tombes, il lui raconta les histoires des hommes qui changent de peau, que les noirs, les Syriens, les taverniers et les soldats gardiens des croix de supplice se repassaient de bouche en bouche.
Vers la trentième année, Pétrone, avide de cette liberté diverse, commença d’écrire l’histoire d’esclaves errants et débauchés. Il reconnut leurs mœurs parmi les transformations du luxe ; il reconnut leurs idées et leur langage parmi les conversations polies des festins. Seul, devant son parchemin, appuyé sur une table odorante en bois de cèdre, il dessina à la pointe de son calame les aventures d’une populace ignorée. À la lumière de ses hautes fenêtres, sous les peintures des lambris, il s’imagina les torches fumeuses des hôtelleries, et de ridicules combats nocturnes, des moulinets de candélabres de bois, des serrures forcées à coups de hache par des esclaves de justice, des sangles grasses parcourues de punaises, et des objurgations de procurateurs d’îlot au milieu d’attroupements de pauvres gens vêtus de rideaux déchirés et de torchons sales.
On dit que lorsqu’il eut achevé les seize livres de son invention, il fit venir Syrus pour les lui lire, et que l’esclave riait et criait à haute voix en frappant dans ses mains. Dans ce moment, ils formèrent le projet de mettre à exécution les aventures composées par Pétrone. Tacite rapporte faussement qu’il fut arbitre des élégances à la cour de Néron, et que Tigellin, jaloux, lui fit envoyer l’ordre de mort. Pétrone ne s’évanouit pas délicatement dans une baignoire de marbre, en murmurant de petits vers lascifs. Il s’enfuit avec Syrus et termina sa vie en parcourant les routes.
L’apparence qu’il avait lui rendit son déguisement facile. Syrus et Pétrone portèrent tour à tour le petit sac de cuir qui contenait leurs hardes et leurs deniers. Ils couchèrent en plein air, près des tertres de croix. Ils virent luire tristement dans la nuit les petites lampes des monuments funèbres. Ils mangèrent du pain aigre et des olives amollies. On ne sait pas s’ils volèrent. Ils furent magiciens ambulants, charlatans de campagne, et compagnons de soldats vagabonds. Pétrone désapprit entièrement l’art d’écrire, sitôt qu’il vécut de la vie qu’il avait imaginée. Ils eurent de jeunes amis traîtres, qu’ils aimèrent, et qui les quittèrent aux portes des municipes en leur prenant jusqu’à leur dernier as. Ils firent toutes les débauches avec des gladiateurs évadés. Ils furent barbiers et garçons d’étuves. Pendant plusieurs mois, ils vécurent de pains funéraires qu’ils dérobaient dans les sépulcres. Pétrone terrifiait les voyageurs par son œil terne et sa noirceur qui paraissait malicieuse. Il disparut un soir. Syrus pensa le retrouver dans une cellule crasseuse où ils avaient connu une fille à chevelure emmêlée. Mais un grassateur ivre lui avait enfoncé une large lame dans le cou, tandis qu’ils gisaient ensemble, en rase campagne, sur les dalles d’un caveau abandonné.
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LES QUALITÉS FONDAMENTALES DES PROPHÈTES: Partie 6
EXEMPTION DE TOUT DÉFAUT MENTAL OU PHYSIQUE
Tous les théologiens musulmans conviennent que les Prophètes sont exempts de tous défauts, physiques ou mentaux. En plus d'être extraordinairement attirants de par leur personnalité et leur comportement, ils étaient aussi plein de grâce et de charme dans leur apparence externe. Ils étaient parfaits dans leur structure physique, beaux et bien bâtis.
Anas rapporte que le Messager de Dieu était le plus bel homme qui fût. Jabir ibn Samura remarque: «Une nuit durant la pleine lune, alors que nous étions assis à la mosquée, le Messager de Dieu entra. Je regardai d'abord la lune brillante, puis son visage. Je jure par Dieu que son visage était plus brillant que la lune.»
Les Prophètes doivent être exempts de tous défauts physiques, car il ne faut pas que leur apparence repousse les gens. Expliquant la sagesse divine qui se cache derrière la durée de vie de 63 ans du Messager de Dieu, Said Nursi écrit:
LES CROYANTS SONT RELIGIEUSEMENT OBLIGÉS D'AIMER ET DE RESPECTER AU PLUS HAUT POINT LE MESSAGER DE DIEU, ET DE SUIVRE CHACUN DE SES COMMANDEMENTS SANS ÉPROUVER LA MOINDRE AVERSION ENVERS UN QUELCONQUE ASPECT DE SA PERSONNE. C'EST POUR CETTE RAISON QUE DIEU NE LUI PERMIT PAS DE VIVRE LA PÉRIODE DIFFICILE ET SOUVENT HUMILIANTE DE LA VIEILLESSE, ET L'ENVOYA À LA «PLUS HAUTE DEMEURE» QUAND IL AVAIT 63 ANS. TELLE ÉTAIT LA DURÉE DE VIE MOYENNE DES MEMBRES DE SA COMMUNAUTÉ, FAISANT DE LUI UN EXEMPLE ÉGALEMENT DANS CE DOMAINE.
Les afflictions de Job
Bien que cette caractéristique soit commune à tous les Prophètes, de fausses histoires concernant Job et Moïse, qui ont été empruntées à des sources israélites ou qui sont de mauvaises interprétations coraniques, se sont infiltrées dans les exégèses coraniques.
Dans un hadith, le Messager de Dieu dit: «Les Prophètes passent par les épreuves les plus dures; c'est eux que les plus grands malheurs frappent. Puis viennent les autres croyants; plus ferme est leur foi, plus grands sont leurs malheurs.» Le Prophète Job est ainsi loué dans le Coran: Nous l'avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait. (38:44) Comme on peut en déduire des versets coraniques et comme le mentionne la Bible, il fut atteint d'une maladie de la peau qui lui causait des plaies douloureuses de la tête aux pieds (Job 2:7). Influencés par quelques récits israélites, certains commentateurs coraniques ont ajouté que des vers vivaient dans ces plaies ou ces abcès, et que l'odeur qui en résultait faisait fuir les gens.
Ces ajouts n'ont aucun fondement. Si les gens l'avaient effectivement quitté, ce devait être dû à la pauvreté dans laquelle il tomba plus tard dans sa vie. Au début, Job était un serviteur riche et reconnaissant de Dieu; mais plus tard, il perdit sa richesse et ses enfants. En tant que Prophète, il n'avait pas pu avoir une apparence repoussante ou dégoûtante, sans même, au moins, avoir son visage épargné par les plaies. De même, son corps n'avait pas pu émettre d'odeur écœurante.
Contrairement au récit biblique selon lequel il aurait maudit le jour de sa naissance (Job 3:1) et Dieu Lui-même ouvertement (Job 7:20-21), et se prétendrait plus juste que Dieu (Job 32:2), Job endura ses afflictions pendant des années sans jamais se plaindre. Il pria: "Le mal m'a touché. Mais Toi, Tu es le plus miséricordieux des miséricordieux!" (21:83) Dieu répondit à sa prière et retira son affliction, et enleva le mal qu'il avait, lui rendit les siens et autant qu'eux avec eux. (21:84)
Le défaut d'élocution de Moïse
Le Coran déclare que Moïse, après avoir reçu l'ordre d'aller auprès de Pharaon, supplia: Seigneur, ouvre-moi ma poitrine, et facilite ma mission, et dénoue un nœud en ma langue, afin qu'ils comprennent mes paroles. (20:25-28) Certains commentateurs, influencés par les sources israélites et interprétant mal la supplication de Moïse, ont avancé qu'il avait un défaut d'élocution. Ils disent que Moïse, enfant, tira un jour la barbe de Pharaon. En colère, Pharaon voulut le faire tuer. Mais sa femme, essayant de sauver l'enfant, demanda à Pharaon de le tester pour voir s'il était apte à être jugé, et sinon de décider en sa faveur. Apportant une balance, ils mirent un morceau d'or sur l'un des plateaux et de la braise sur l'autre. Moïse mit la braise dans sa bouche, ce qui le rendit bègue. Ainsi, selon ces interprétations, Moïse demandait dans ce verset à Dieu de retirer son bégaiement.
Une histoire inventée ne saurait servir de base à l'interprétation d'un verset coranique. Si Moïse avait eu un tel défaut d'élocution, il aurait dû prier pour que le nœud - et non pas un nœud - soit défait. Ce que Moïse demandait de Dieu était un plus grand talent pour exprimer clairement le Message divin en présence de Pharaon, car il n'était pas aussi éloquent que son frère Aaron. (28:34; Exode 4:10)
Pour conclure, tous les Prophètes étaient à la fois physiquement et mentalement parfaits. Peu importe ce que d'autres prétendent, il n'y a jamais rien eu dans leurs vies qui suggère le moindre défaut. Toutefois, certains d'entre eux ont pu être supérieurs à d'autres à certains égards: Parmi ces messagers, Nous avons favorisé certains par rapport à d'autres. Il en est à qui Dieu a parlé; et Il en a élevé d'autres en grade. (2:253) Le Prophète Mohammed est supérieur à eux tous en vertu du fait qu'il est le dernier Prophète envoyé à l'humanité et aux djinns. Aussi sa mission n'était-elle pas limitée à un peuple donné et à une époque donnée; au contraire, elle s'adressait à tout le monde et demeure valide encore aujourd'hui et jusqu'à la fin des temps.
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inevon · 1 year
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Chapitre II
Partie 3
Les jours passèrent, puis les mois, puis les années. Il était possible d’entendre une triste mélodie orchestrée par la chute des flocons, qui finissaient par former une butte de neige. La salle finit par se retrouver entièrement ensevelie, portant confusion à n’importe qui y jetant un coup d’œil croyant voir une peinture d’un artiste russe appartenant au mouvement suprématisme. Ne pouvant être que spectateur de l’échec de sa propre pièce, c’est comme si Petite Planète se retrouvait à deux endroits à la fois : sur scène et dans le public. La frontière du quatrième mur étant brisée, la conception de la représentation fut dès lors complètement mise à l’abandon. La fermant à double tour, ce n’était pas qu’une simple salle pleine de neige qui était désormais cachée de tous. C’était tous les espoirs de narrer son propre récit que Petite Planète confina. Il n’y avait plus de place à l’espoir, il n’y avait plus de place aux rêves. Le noyau de Petite Planète était semblable à une sphère de métal glacée ornée d’un robuste cadenas. C’est ainsi qu’elle se retrouva, malgré elle, à voguer au gré des vents telle l’artiste incomprise n’ayant aucune œuvre à son actif qu’elle est. Elle finit de nombreuses rencontres en dépit de son introversion. Participa à de nombreuses représentations, et en observa un nombre incalculable. Elle aimait particulièrement les pièces où les interprètes souriaient. L’amour de voir les gens heureux lui faisait apprécier la contemplation de ce monde rempli de tristesse mais aussi de beauté. Parmi tous les paysages auxquels elle a pu assister, son regard était toujours plein d’émerveillement quant au charme de l’univers. Bien que la douleur qu’elle ressentait au fond d’elle était insoutenable, son souhait le plus cher n’était pas d’en être débarrassée mais que personne n’ait à subir pareil supplice. Elle s’efforçait alors de jouer dans le plus d’œuvres dramatiques possible. Soutenant les protagonistes du mieux qu’elle pouvait, elle faisait tout pour éviter que la pièce ne change de registre et finisse en tragédie. De nombreuses fois l’issue fut heureuse, Petite Planète pouvant sortir de scène contente d’avoir été utile malgré sa futilité. Mais il est arrivé que malgré elle, l’histoire eut une triste fin. Lorsque ça arrivait, rien ni personne ne pouvait décrire comment elle se sentait. La plupart des histoires n’avaient pas encore de fin et le personnage incarné par Petite Planète devint un rôle récurrent. Elle était très souvent sollicitée et beaucoup aimait le côté réconfortant qu’elle apportait. L’avoir dans sa pièce était synonyme de facilité scénaristique pour le protagoniste : dès lors que ce dernier n'était pas bien, Petite Planète venait lui remonter le moral. Il ne serait pas faux que de soupçonner que beaucoup d’entre eux ne voyaient en elle qu’une coquille vide, n’existant que pour autrui, réifiant son existence à celle d’un trampoline géant permettant de prendre son envol. Certains étaient plus curieux que d’autres et essayaient d’apprendre à connaître Petite Planète cependant aucun ne réussissait à entrevoir son noyau. Jusqu’à ce fameux jour où elle fit la rencontre d’une étoile, de ce qui allait devenir son étoile. La seule et unique étoile de sa vie, la seule ayant aperçu ce cœur livide et froid mis à l’abandon des années plus tôt. Celle qui allait sonner l’heure de sa seconde naissance. C’était la rencontre de deux âmes en proie à l’Hiver.
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christophe76460 · 3 months
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DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE
vendredi 21 juin 2024
SUJET : DE JACOB À ISRAËL
BIBLE EN UN AN : Psaume 39, Psaume 40, Psaume 41, 1 Corinthiens 2, 1 Corinthiens 3
ÉCRITURE DE FEU : Genèse 32 : 22-32
VERSET DE MÉMOIRE :
Genèse 32 : 27-28 - "‭Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. "
CITATIONS INSPIRANTES :
La vraie prière n'est ni un simple exercice mental ni une performance vocale. C’est bien plus profond que cela : c’est une transaction spirituelle avec le Créateur du Ciel et de la Terre.
LOUANGE ET ADORATION :
Prenez des chants de louange et d'adoration dirigés par le Saint-Esprit
PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR :
Recevez la grâce de prier sans cesse, au Nom de Jésus.
LE MESSAGE :
Jacob a lutté avec l'ange jusqu'à ce qu'il obtienne la bénédiction qu'il voulait. Oui, il était riche à l’époque, mais il lui manquait encore quelque chose. Il ne s'est pas contenté d'attendre un changement, il est passé à l'action et n'a pas lutté contre un homme mais contre un ange.
Il était déterminé et rien ne l'arrêterait. La Bible dit que lorsque l'ange vit qu'il n'était pas prêt à le lâcher, il frappa le creux de sa cuisse. À quelle situation ou à quel défi êtes-vous confronté et qui semble constituer une menace pour vous ? Il faut être violent à ce sujet dans le lieu de la prière. Depuis l’époque de Jean-Baptiste, le royaume de Dieu est forcé et ce sont les violents qui s’en emparent par la force. La Bible déclare que la prière fervente du juste est d’une grande efficacité. Tout et n'importe quoi peut être réglé dans le lieu de prière. Cela signifie que vous soumettez tout dans votre vie à Dieu par la prière.
Jacob signifie supplanteur (trompeur). C'était une mauvaise identité qu'il portait depuis des années, mais une nuit de lutte a provoqué le changement de nom (destin). Votre identité spirituelle est peut-être pire. Peut-être que les gens vous assimilent à l’échec, à la malchance et à la pauvreté. Je voudrais vous faire savoir que vous pouvez vous frayer un chemin vers un changement d’identité. De la même manière que la malédiction de Jacob s'est transformée en bénédiction et qu'il est passé de Jacob à Israël grâce au pouvoir de la prière, aujourd'hui, Dieu changera votre destinée pour le bien, au nom de Jésus. La Bible dit que Jaebet, dans sa condition précaire, a crié au Dieu d'Israël et qu'il a obtenu une toute nouvelle destinée et une toute nouvelle identité. Aujourd'hui, le même Dieu miraculeux qui ne connaît aucune impossibilité changera votre histoire pour de bon, au nom de Jésus.
POINTS DE PRIÈRE :
MATIN
1. O Dieu, aide-moi à avoir une vie de prière ardente, au nom de Jésus.
2. O Dieu, donne-moi l'esprit de grâce et de supplication, au nom de Jésus.
3. Je continuerai à lutter jusqu'à ce que j'obtienne ce que je veux du Seigneur, au nom de Jésus.
SOIR
4. O Seigneur, je refuse de me fatiguer sur le lieu de la prière, au nom de Jésus.
5. Feu nouveau pour les prières de minuit tombe sur moi, au nom de Jésus.
6. O Seigneur, efface mon identité improductive, au nom de Jésus.
7. O Seigneur, donne-moi un nouveau nom qui provoque un changement positif dans ma vie, au nom de Jésus.
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tumbletumula · 2 years
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Histoire du temps, et du roi Midas
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Thème: Histoire du temps, et du roi Midas « Dieu a priori une base légale : c'est possible. Thomo : « laisse pur mo' nate » (Purgatorio, VIII, 28) Mais lorsque la foi est une affaire publique, Dante parle par exemple de la «fogliette pur mo' nate» (Purgatorio, VIII, 28), c'est-à-dire de la petite feuille d'or "qui vient de germer" écrite par le défunt sur une feuille de goutte ; rapporté ici est un spécimen trouvé dans une pyramide privée de 342 avant JC trouvée à Thurii. Le mot vit encore aujourd'hui dans certains dialectes italiens. En napolitain, par exemple, la locution mo' mo' est courante, pour dire "immédiatement maintenant", c'est-à-dire immédiatement maintenant.
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L'histoire moderne signifiera donc, selon le sens littéral des termes, « l'histoire du maintenant », « l'histoire de notre vie écrite en rémission sur feuille d'or ». Histoire contemporaine donc. Et effectivement il en est ainsi, et la coïncidence mérite à la fois d'être soulignée et d'être expliquée, et ce d'autant plus que le fait que moderne et contemporain ont absolument le même sens de référence à l'actualité n'est pas toujours conservé à l'esprit comme il le mérite : en effet, pour la plupart, il n'est même pas averti. Pour Brant, par conséquent, tous les "miracles" particuliers découlent de l'une de ces influences. Il essaie constamment de montrer qu'aucun autre pouvoir n'est nécessaire pour expliquer les prétendues actions magiques, les phénomènes de magie, l'interprétation des rêves, la chiromancie, la nécromancie, etc. Alors que les conceptions populaires ne peuvent rendre ces phénomènes intelligibles à ses yeux qu'en y voyant le produit de forces personnelles et d'actes de volonté, l'homme qui étudie théoriquement doit rejeter cette hypothèse qui laisse les événements naturels au hasard. En effet, même l'influence de Dieu sur le monde ne peut s'opérer que par l'intermédiaire des astres, qui constituent non seulement des signes de la volonté divine, mais ses causes intermédiaires authentiques et indispensables. On peut permettre à un rhétoricien d'élargir sa vision et de considérer l'sonomia comme une grande république dont les divers habitants ont atteint à peu près le même niveau de civilisation et de culture so'caratiques. Les peuples non-so'karatiques sont en guerre avec le pays : ils ne sont pas des ennemis, mais des roturiers de la société non civilisée, et nous pouvons nous demander avec une curiosité anxieuse si la charité so'karatique est toujours menacée par une répétition de ces désastres non civilisés. « laisse pur mo'nate » (Purgatorio, VIII, 28) traduction de l'égyptien : pur mo'nate, signifie que les supplications que le psychopompe écrit pour Charon aux Enfers sont acceptées et que le défunt peut aller directement à une vie terrestre paisible recommencer Le mon'nate est adressé à Sa' Celso ; le sarcophage avec les restes du saint est conservé à Santa Maria à Milan avec le plus ancien clocher de Lombardie.
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Quand rompre avec un orchidoclaste est plus simple…
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Mes chers amis, vous le savez comme moi, une rupture amoureuse n’est jamais aisée. Que l’on quitte ou que l’on soit quitté, le plus dur est l’acceptation que tout va changer.
La chronique du jour sera orientée du point de vue de celui qui prend la décision pour deux. Il faut beaucoup de courage et de recul pour mettre un terme à une histoire qui ne rend plus heureux. Mais, quand découvrons-nous qu’il faut tout arrêter ? Est-ce seulement une passade ou bien est-ce devenu irréversible ?
On admettra que dans cette épreuve, un compagnon nodocéphale nous rend tout de même la tâche bien plus aisée qu’un homme bon.
Dresser un bilan permet de pointer des éléments clefs qui ont le mérite de sauter aux yeux. Dans mes précédentes liaisons amoureuses, j’ai rompu le lien à chaque fois. Je me pose sans cesse pourquoi quitte-t ’on ? Y en a-t-il un des deux qui souffrent plus que l’autre ? C’est quoi une belle rupture ?
Une séparation résulte de plusieurs raisons tels que le manque de sentiments, se sentir seul dans son couple, la routine, la peur de l’engagement, la trahison ou les violences… Il est indéniable qu’une rupture n’est pas un jeu de tennis dans lequel il est dit de se renvoyer la balle, se risquer à cette dérive et vous y laisserez des plumes.
Voici une définition du mot « rompre » : Séparer  un solide en deux parties sans se servir d’un instrument tranchant. Briser; mettre en pièces… Ne soyez pas étonné de sentir votre cœur en pièce, d’avoir de la vaisselle brisée ou encore d’avoir des mots tranchants. Les émotions s’expriment et trahissent votre état d’esprit. Avant de quitter, on commence d’abord par s’éloigner, petit à petit. On remarque que ce n’est plus comme avant…
Continuer de se battre pour son couple ou battre en retraite ?
Sentez-vous le poids de la culpabilité monter ? Un supplice qu’il va falloir désamorcer. Vous savez, rompre c’est renoncer, abandonner. Personne n’aime avoir le « mauvais rôle », d’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi le décideur était stigmatisé de la sorte ? A mon sens, il semble bien plus lâche et cruel celui qui reste et pousse l’autre à choisir pour deux… Rompre avec une personne est un acte de bravoure quand il est fait avec respect. Il est dans certain cas un symbole d’amour et de sagesse. S’aimer c’est se donner dans la relation sans devoir s’y perdre. Et pourtant, parfois on continuer de s’aimer, de s’aimer mal.
Confession d’une sage Lady
Voyez, une lady m’a confessé autrefois qu’elle était engagée dans une relation de longue date, un couple tout à fait charmant… en apparence. Un jour, lors de leur habituelle ballade, des enfants jouaient au ballon non loin de là, jusqu’à ce qu’il vienne rouler aux pieds de son époux; lequel implosa d’émoi. Il lui lança la ferme intention de ne jamais avoir de descendance. Ma bonne amie, en fut offensée. Hagard, elle ne su d’où cela provenait car elle m’avoua ne jamais avoir abordé le sujet. Prise au dépourvu, la pauvre femme en eu le coeur brisé, malgré cela elle demanda à son époux si ce choix était temporaire ou définitif. Vous comprenez bien vite mes chers lecteurs… Ils n’eurent jamais d’enfant. Réjouissez-vous de ce qui va suivre, cette chère dame pris le temps de reprendre ses esprits et lui dit avec bienveillance : « Mon cher époux, le saviez-vous depuis toujours ? », il acquiesça. Elle ajouta « Je t’aime tellement que je ne puis t’imposer un enfant que tu ne souhaites pas. Je m’aime tellement que je ne puis renoncer être un jour mère. Nous ne pouvons pas faire trois malheureux sur cette Terre alors, cela signifie que l’amour que l’on se porte ne suffira pas à rester ensemble. » Ce qu’il lui répondit m’écoeura : « Je t’aimais tellement que je ne voulais pas te perdre. Je souhaitais te garder avec moi, pour moi car ma Mie, si je vous avais dit toute la vérité, vous et moi nous nous ne serions jamais marié ». Vous voyez ce que je vous disais plus haut ? Le décideur agit par amour et avec bravoure tandis que le passif, ici, est égoïste.
L’amour, une lutte de pouvoir ? Que nenni !
Et pourtant, On a peur de souffrir, de faire souffrir l’autre (bourreau), on a peur d’être seul, de se tromper, de ne pas retrouver « ça »… alors on reste pour de mauvaises raisons. On s’oublie. J’entends que dans un couple surviennent des périodes de joies et de tumultes, sachez que la loi de Pareto peut être un bon indicateur : 80 % de joie et 20 % de tourments. En revanche si cette tangente est inversée, soyez réaliste, cette relation n’est propice pour personne.
Lutter avec les contingences que la vie nous offre, une drôle d’histoire ! Se battre mais pas s’acharner. Faire des compromis mais ne pas se sacrifier. L’idée n’est pas de se défiler à la première pétouille venue mais d’être conscient, de savoir comment placer le curseur. Le conseil que je puis vous donner mes chers lecteurs, c’est d’aligner son être authentique, de connaître ses besoins et ses limites. Sans cela il vous sera difficile de savoir où vous en êtes. Rester ou quitter sont deux choix difficiles, le plus dur c’est de douter.
Aussi, ajouterai-je d’ouvrir l’oeil, dans le cas ou votre « autre » n’est pas un gentilhomme, apprenez à déceler les « signaux » (red flags), qu’on ne vous y reprennes plus. NON c’est NON, je vous vois. Au départ vous vous dîtes que vous avez mal compris ou qu’il n’était pas dans son état. Sachez que rien n’est l’excuse pour vous manquer de respect ou de bafouer vos limites. Aujourd’hui actez, respectez-vous, respectez votre autre car il serait aussi une belle opportunité de s’offrir à chacun la possibilité de refaire sa vie… Se donner une chance car tout à chacun mérite LA personne qui correspond d’avantage à vos attentes.
Mes chers lecteurs, voyez, je vous portes de sincères sentiments et pourtant voilà l’heure de vous quitter…
Amicalement vôtre, Lady B. Van Der Fiak
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