#histoire des idées politiques
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LES MINI-JUSTICIERS
Il y a l'oiseau qui siffle : l'un de leur blase en TT pour leur dernière vidéo, leur dernier stream. Les Mini-Justiciers, c'est une alliance : ce sont des altéré·es qu'ont commencé à percer sur la toile. Iels ont trouvé ça pertinent de s'comparer à ce dessin-animé de notre jeunesse. Plutôt que de rester chacun·e dans leur coin, iels profitent ensemble, se promeuvent, s'aident. Parce que s'afficher avec leurs altérations, ça rapporte son lot de problèmes.
Plus ou moins politiques dans leur propos : leur image le reste. Iels se mettent en contact avec les Zarbi·es, font des streams caritatifs pour le Refuge de Bescel. Iels promeuvent une vie altérée normalisée, affichée : des tutos beautés plus inclusifs et des vlogs dans les catacombes. Sûrement qu'iels s'attendaient pas à ça, lorsqu'iels ont allumé pour la première fois leur caméra. Maintenant, iels incarnent le porte-parole d'une communauté qui n'a jamais eu accès à la notoriété.
WALIBY — nb / m (libre) • ≈ 30ans
L'influenceur préféré de ton influenceur préféré ; le plus populaire des altéré·es sur la toile. D'abord, connu pour ses tutos beautés, c'est aujourd'hui un mec avec autant de casquettes qu'il fait de trucs. C'est rare de le voir tourner seul, souvent il s'accompagne d'autre mini-justiciers. Ce qui le porte, c'est son sentiment de justice, un devoir de protection qu'a éclot dans son passé. A toutes les manifs, il est là ; à chaque drama, il monte au créneau. Un peu trop sauveur, parfois ; il est du genre à serrer le poing sans pour autant se contenir. La décision de faire les mini-justiciers vient de lui. Ses apparitions sont plus sporadiques sur ses chaines persos, c'est quelqu'un de très occupé. C'est un bosseur avec des idées de grandeur pour la communauté. Son entourage a parfois juste un peu peur de le voir se brûler les ailes au soleil. Mais qui n'est pas utopiste ne peut avancer selon lui.
FT. Omar Apollo, ...
LA ROSE — f / nb (libre) • ≈ 30ans TW - guerre.
Mioche, elle a connu les obus, le feu et la faim. Immigrée avec papa, elle arrive en France sans un mot de la langue à De Veil. Son histoire est une vraie sucess story : l'exception à la panne de l'ascenseur social. Elle s'fait d'abord connaître pour de la chanson, des reprises, puis ses propres morceaux. Aujourd'hui, c'est un large sourire qui dirige son entreprise. Omniprésente sur les réseaux, TikTok et YouTube, les gens suivent son quotidien et le soir : c'est pas rare de danser sur ses 16. Engagé·e à la cause altérée, c'est une proche du Refuge de Bescel. Elle signe des chèques, organise des actions caritatives. Les droits de l'enfant, ça lui parle : c'est les premiers opprimés quand les rues se transforment en tranché. Elle n'a pas peur de balancer une story militante, malgré les grimaces de sa maison de disque. Une franchise que personne lui reproche, au contraire.
FT. Dua Lipa, ...
GAB' — nb / m (libre) • ≈ 25ans
Les gens attendent ses vidéos comme la sortie du prochain film. Spécialiste des longues productions, c'est un passionné de musique et de cinéma. Il retrace des histoires d'acteurs, de musicienne : n'hésite pas à faire découvrir des altéré·es dans le lot. C'est LE jeune cool et branché : chaque upload, c'est le TT et la toile qui parle que de ça pendant deux jours. Il raconte bien, filme bien. Il incarne cette porte ouverte sur la culture sans verbe soporifique. Son rêve, ça a toujours été de faire son propre film. Il s'est rabattu sur YouTube, mais garde ce but dans un coin de sa tête. Gab', c'est ce mec chill, le type qu'a l'air de jamais paniqué. C'est une source sûre, un mec d'une sensibilité profonde et d'une apaisante maturité émotionnelle. C'est un très bon pote d'Adams et Puzzle, s'invite souvent dans leur prod'. Mais c'est surtout le meilleur ami d'Olympus, c'est lui qu'il l'a fait découvrir autour d'une des vidéos les plus regardées de sa chaine.
FT. Luka Sabbat, ...
ADAMS — nb (libre) • ≈ 25ans TW - horreur.
Iel a une altération qui fait flipper, en rapport avec le paranormal. Adams a décidé que ce serait le problème des autres, pas le sien. Le fait qu'elle ne gobe plus de Kataline, c'est le plot twist que tout le monde a vu arriver. Ses vidéos ? Du qui fait peur, de l'horreur, de la bonne vieille chasse aux fantômes vibe bug de l'an 2000. On compte plus ses feat avec Puzzle, toujours paumé·es dans les catacombes, toujours à escalader une grille d'un lieu abandonné. Les gens les ship, c'est vrai qu'iels ont une proximité étrange. Ça a le mérite d'être un secret mieux gardé que sa non-prise de médocs. Adams vit dans les catacombes, c'est pas parce qu'elle est pas techniquement recherchée qu'elle fait la maline dehors. C'est une petite figure là-bas, profite de son temps libre pour aller au Refuge. Le soir, c'est pas rare de le·a croiser en soirée, iel regrette un peu l'anonymat parfois : mais heureusement les altéré·es sont plus respectueux·ses sur ce genre de trucs.
FT. Lizeth Selene, ...
PUZZLE — f / nb (libre) • ≈ 25ans
Quand les journalistes parlent d'elle, ils utilisent des expressions à soupirer genre : « haute en couleur » ou « petit bout de femme surprenante ». La vérité, Puzzle c'est la meuf la plus drôle du YouTube game fr. Jamais fatiguée, toujours prête à renouveler son format : elle s'est spécialisée dans les voyages atypiques et les vlogs d'urbex. Elle a un petit problème de conservation, adore mettre sa vie en danger. Kiffe conduire sur circuit, s'amuse à faire du parkour sur les toits de Paris. Mais ce qu'elle préfère plus que tout, c'est trainer dans les pattes d'Adams. Les vidéos de Puzzle ont toujours un fond de philosophie. Elle parle énormément d'acceptation de son altération, elle montre les incroyables possibilités du corps altéré. Elle-même, elle subit les humeurs d'une altération vénère : ça ne rend que ses exploits plus impressionnants. Son militantisme s'étend sur la création des branches altérés dans les sports, dans les activités : son rêve, c'est d'arriver à faire des JO altérés.
FT. Deba Hekmat, ...
OLYMPUS — f / nb (libre) • ≈ 25ans TW - mort.
C'est bizarre d'être introvertie et d'être connue. Sa vie c'est une succession de hasard bizarre et d'imprévu chelou. C'est loin d'être un long fleuve tranquille, c'est plus une courte cascade sur des rapides déchainées. Elle prend souvent la flotte, Olympus, l'impression de noyer et de pagayer pour rien. Dans la liste des choses qu'elle garde privée : elle a été hébergée et sauvée par les Misérables. Et elle est morte, une fois : c'était un jour de pluie. Olympus travaille avec les boules de poil et les écailles. C'est une passionnée d'animaux avec des études de véto avortée. Elle a une connexion avec tous les êtres vivants, elle adore même les plantes. C'est la meuf qui travaille en collab avec la SPA, joint l'association à celle du Refuge de Bescel. C'est surtout sur insta et TikTok qu'elle émerge, même si, avec les mini-justiciers, c'est sur toutes les plateformes qu'elle se produit maintenant. Sa popularité, elle a explosé sur cette vidéo en collab avec Gab'.
FT. Ayo Edebiri, ...
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Si vous souhaitez réserver l'un de ses PLs, n'hésitez pas à passer dans nos asks ou de nous rejoindre sur le discord ! En espérant qu'ils vous inspirent !! Si les faceclaims sont libres, on t'invite à privilégier des faceclaims racisés ! Si tu as besoin de la moindre info, de la moindre aide, n'hésite vraiment pas à nous déranger !
#projet forum#projet rpg#forumactif#rpg city#rpg fantastique#rpg forum#rpg francophone#rpg faceclaim#préliens
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Lacan disait en 1974: «Le Réel et l'impossible sont antithétiques; ils ne peuvent aller ensemble. L'analyse pousse le sujet vers l'impossible, elle lui suggère de considérer le monde comme il est vraiment, c'est-à-dire imaginaire et sans aucun sens. Alors que le Réel, comme un oiseau vorace, ne fait que se nourrir de choses sensées, d'actions qui ont un sens. On entend toujours répéter qu'il faut donner un sens à ceci et à cela, à ses propres pensées, à ses propres aspirations, aux désirs, au sexe, à la vie. Mais de la vie nous ne savons rien de rien, comme s'essoufflent à l'expliquer les scientifiques. Ma peur est que par leur faute, le Réel, chose monstrueuse qui n'existe pas, finira par prendre le dessus. La science est en train de se substituer à la religion, avec autant de despotisme, d'obscurité et d'obscurantisme. Il y a un Dieu atome, un Dieu espace... Si la science ou la religion l'emportent, la psychanalyse est finie.»
Il déclarait la même année: «Il semble que soit arrivé aussi pour les scientifiques le moment de l’angoisse. Dans leurs laboratoires aseptisés, revêtus de leurs blouses amidonnées, ces vieux enfants qui jouent avec des choses inconnues, manipulant des appareils toujours plus compliqués, et inventant des formules toujours plus abstruses, commencent à se demander ce qui pourra survenir demain et ce que finiront par apporter ces recherches toujours nouvelles. Enfin, dirai-je, et si c’était trop tard? On les appelle biologistes, physiciens, chimistes, pour moi ce sont des fous.
Seulement maintenant, alors qu’ils sont déjà en train de détruire l’univers, leur vient à l’esprit de se demander si par hasard ça ne pourrait pas être dangereux. Et si tout sautait ? Si les bactéries aussi amoureusement élevées dans les blancs laboratoires se transmutaient en ennemis mortels? Si le monde était balayé par une horde de ces bactéries avec toute la chose merdeuse qui l’habite, à commencer par les scientifiques des laboratoires?
Aux trois positions impossibles de Freud, gouverner, éduquer, psychanalyser, j’en ajouterais une quatrième: la science. À ceci près que eux, les scientifiques, ne savent pas qu’ils sont dans une position insoutenable.»
Et aussi: «Je ne suis pas pessimiste. Il n'arrivera rien. Pour la simple raison que l'homme est un bon à rien, même pas capable de se détruire.»
Pour Lacan, la seule chose que nous puissions faire contre l’hégémonie du discours capitaliste à notre époque, c’est lui servir un discours pesteux.
En 2020, nous savons bien que toutes les mesures dites "sanitaires" ne servent aucun but "sanitaire", et n’ont de "sanitaire" que le nom, ce sont de simples manipulations langagières pour imposer une domination politique, une opération frauduleuse sur les mots et sur les chiffres pour susciter la soumission volontaire mise à jour par La Boétie, il faut être fou pour penser qu’installer un couvre-feu pourrait protéger qui que ce soit contre la contamination d’un virus, et c’est pareil pour tout le reste (confinement, masques, "gestes-barrières", etc.), lorsque tu "tombes malade" c’est comme lorsque tu "tombes amoureux", cela ne s’évite pas avec des gesticulations vides et vaines, et cela n'arrive jamais pour des raisons "objectives", dans un premier temps, on est déjà tombé (amoureux ou malade), et ensuite on (se) raconte une histoire pour tenter de "rationnaliser" ce qui a échappé à la chaîne des causes et des effets.
Formellement, tomber a la structure d'une décision.
Contrairement aux idées reçues, ce qui s'appelle à proprement parler "décision" est un acte qui pose rétroactivement ses raisons.
C'est parce que je suis déjà tombé (ou que j'ai toujours déjà décidé) qu'ensuite je me raconte des histoires pour essayer de rationnaliser (rendre "raisonnable") ce qui a échappé à la chaîne des causes et des effets, et qui de facto se trouve donc marqué du sceau du réel.
Avec l’emploi irraisonné du mot "pandémie" avait déjà commencé la fraude des mots... pan- ça veut dire "tout", or c’est justement le "pas tout" dont se caractérise ce coronavirus très sélectif, que cette épidémie est venue questionner, en tant que c’est à proprement parler ça le symptôme, à savoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas... or ce qui ne va pas, c’est précisément ce que la psychanalyse – à la suite de Lacan – a épinglé du terme de "réel", et si le réel c’est ce qui ne va pas, c’est parce que le réel se définit de l’impossible à le faire correspondre au symbolique ou à l’imaginaire, le réel ne se symbolise ni ne s’imagine, il est impossible d’atteindre le réel par la représentation...
Le véritable traumatisme n’est autre que le fantasme lui-même, c’est que dans "ce qui se passe" — c’est à dire les mots, pour reprendre l’équivoque beckettienne — cela se passe sans que nous y ayons été pour grand chose, ce n’est qu’après-coup que nous "reconstruisons l’histoire" pour essayer de donner du sens, un semblant de cohérence à notre existence, en produisant un récit plus ou moins convaincant qui nous donne l’illusion d’avoir un minimum de maîtrise sur le cours de notre vie, alors que nous ne sommes le plus souvent que les observateurs passifs de ce qu’on appelle "le cours des choses" (ou "le destin"), raison pour laquelle nous passons notre temps à refouler l’inquiétude que notre radicale passivité génère en nous engageant dans toutes sortes de distractions, d’actions, de divertissements...
Cette radicale absence de maîtrise (et même de la moindre prise) dans ce qui se sera présenté à nous, après coup, comme les événements les plus déterminants de notre vie nous apparaît si difficile à admettre qu’elle explique le succès terrifiant de la posture de "victime" car elle offre une échappatoire au sentiment de culpabilité (si nous sommes coupables, cela veut dire que ce qui nous arrive aura dépendu de nous, donc nous aurions pu faire autrement et entreprendre de nous sauver nous-mêmes...)
La sortie possible de cette impasse consiste à accepter de passer du "tout" de la culpabilité (inconsciente) au "pas-tout" de la responsabilité, car «de notre position de sujet nous sommes toujours responsable, qu’on appelle cela où l’on veut du terrorisme» (Lacan)
L'objet de la psychanalyse n’étant pas "l'homme" mais ce qui lui manque", le péché (à l’origine de notre culpabilité) ne tire son existence que du manque de (et dans) l'Autre, dont résulte la castration symbolique, si le sujet l'assume, il devient désirant, s'il s'y soustrait, il reste un coupable.
Tu peux savoir. (Scilicet)
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L'Histoire telle qu'en elle-même
S'il existe un mot qui a été maltraité, ''baladé'', insulté et dénaturé à travers les âges, c'est bien celui de ''Histoire'', et ce n'est pas un citoyen français vivant sous Macron qui va vous dire le contraire. Dans les ''éditoriaux'' que je prépare à votre intention avant de vous en infliger un jour ou l'autre la lecture, le thème revient souvent, dans toute sa dramatique aridité : l'Histoire est devenue ''un grand n'importe quoi'' que chacun réinvente au gré de la mauvaise idée qu'il cherche à imposer... et notre Président est ''top'' à ce petit jeu pourtant reconnu mortifère...
Comme on a parfois l'impression qu'il n'y a pas que dans notre pauvre France, macronisée à n'en plus être elle-même, que cela se passe, je me suis récemment demandé s'il n'existerait pas un réseau de forces mauvaises (j'aurais écrit ''de virus'', si les mensonges sur le covid --et leur persistance contre toutes les preuves qui s'accumulent-- n'avaient rendu l'usage de ce mot trop marqué, politiquement), qui agissent ''en douce'' dans les structures humaines et les empêchent de voir ce qui devrait crever les yeux. A ma plus grande honte, je dois avouer qu'il a fallu que je tangente le grand âge de 90 printemps pour me rendre compte que ce n'était pas uniquement ''parce que''... mais qu'il existe bel et bien une volonté occulte derrière tous ces dérapages.
J'étais comme tétanisé par l'histoire romaine qui, telle qu'elle nous a été transmise par nos bons maîtres, semblait vierge de toute intention et libre de toute influence extérieure. Or, la chute de Rome éveillant des rapprochements indéniables avec ce que nous vivons aujourd'hui (c'est-à-dire depuis une soixantaine d'années, selon que l'on prend 1962 ou 1968 comme ''année zéro'' du début de notre chute), je me disais ''c'est comme ça, la chute d'une civilisation''. Ce blog qui n'avait aucune autre prétention que de dialoguer avec quelques milliers de gens plutôt ''plus'' que ''moins'', m'a donné des idées d'approfondissement et a orienté mes lectures vers des sources et des points de vue que je n'avais jamais eus auparavant.
Par exemple, la célèbre année 1789, qui est indéniablement une date-clé de notre ''roman national-- tome II'', a entraîné une réécriture, majeure et restée pérenne, de notre ''roman national –tome I'', la République parée de toutes les vertus triomphant de l'immonde ''Ancien régime'', qui n'était que la somme de tout ce qui peut être négatif sur terre : l'influence énorme des encyclopédistes et des ''Lumières'' (tu parles !), reposant sur une trame qui pouvait alors, compte tenu de l'état des connaissances du temps, sembler rationnelle, économique, sociale et, on pourrait dire, ''logique''... a coïncide avec un accident historique exceptionnel : après tant de dizaines de ''jacqueries'', de révoltes, de dissidences, pourquoi celle-là a-t-elle eu un tel succès, jamais connu avant et jamais réédité depuis ?
Car il faut rappeler que la simple ''prise de la Bastille'' (qui n'était rien en soi, ni un arsenal, ni une réserve d'or, ni un symbole sérieux (ce qu'elle est devenue par la suite, mais très longtemps après, grâce à la propagande des républicains et à l'imagination débridée des romantiques) fit couler des torrents de sang à travers toute l'Europe, durant près d'un quart de siècle, au nom d'une soi-disant ''libération des peuples opprimés'' (Question : préféraient-ils vraiment la mort à une liberté relative ? Le débat n'est pas tranché... s'il l'est un jour !). En fait, ces deux ''révolutions'' ont eu peu ou rien à voir l'une avec l'autre, ce qui explique la suite des événements : la folie robespierriste, les massacres, la ''veuve noire'' du Docteur Guillotin pour les uns... et l'enthousiasme napoléonien avec la grandeur retrouvée, pour les autres... Moralité : il ne faut jamais oublier les grandes vérités éternelles. Metternich disait : ''Un gouvernement quasi-légitime peut disparaître en quelques jours, presque sans résistance''. N'est-ce pas, cher Louis XVI ? Ne tremblez-vous pas, M Macron ?
Parmi les animateurs secrets des forces qui traînent l'attelage du temps qui passe, il y a certainement le fait qu'un pouvoir naît en général de besoins des citoyens (peur, nourriture, insécurité, envahissement –nous vivons tout ça, en permanence !), et qu'un pouvoir fort naît de la taille exagérée qu'ont pris ces problèmes. Les mauvais généraux de Nicolas II ont exaspéré le peuple, dégoûté de voir mourir ses fils... . La ''crise'' née de l'accumulation des horreurs communistes a entraîné la terreur stalinienne... La sévérité du traité de Versailles a amené Hitler au pouvoir... La corruption des ''Seigneurs de la guerre'' a fait triompher Mao de Tchang-Kaï-Check... la liste est interminable : chaque forme de pouvoir contient à la fois une justification de ce qu'il est, mais aussi sa propre fin, en lui, car il finit toujours (je n'en connais pas la raison) par générer ce contre quoi il a été mandaté. Et cela aussi, nous le vivons en permanence, hélas !
Les progrès finissant par devenir autant d'échecs et le monde étant, lui, devenu... ce que nous voyons, hélas encore, il fait de moins en moins de doute que de toutes les révoltes en cours (et Dieu sait s'il y en a, ces temps derniers !), la plus fréquente et la plus violente est le gouffre qui a été creusé sciemment entre les gouvernés et les gouvernants, par ces derniers. Pour parler des problèmes-du-jour, si le cas de la France est caricatural, l'Algérie, les USA, l'Iran, Israël, l'anti-duo russo-ukrainien, etc... sont à peine moins ridicules que nous et notre soi-disant ''Union européenne'', dont certains se gargarisent encore, alors qu'elle a égaré ou détruit tout ce qui pouvait ressembler à un avantage pour les européens, au profit d'idéologies qui ne nous laissent aucune chance : en vingt ans, c'est l'équivalent d'un ''membre'' (= un pays entier, et de bonne taille, en plus) qu'ils ont laissé entrer, sans la moindre surveillance, sans la moindre justification, sans la moindre intelligence, sans le moindre espoir de participation à notre ex-''œuvre commune'' ! Mais tout le monde se tait, et eux, ils persistent !
Ce monstre bruxellois, déformé par un pouvoir aristo-copino-technocratique largement usurpé et hors de toute ''raison sensée'', symbolisé par la dangereuse Ursule von der Leyen, n'est que la juxtaposition d'intérêts opposés, défendus becs et ongles par des gens qui, au mieux, ne s'aiment pas et, au pire, ne voient leur propre salut que dans la chute de l'autre (c'est le cas du pseudo ''couple franco-allemand'', qui a divorcé avant même d'avoir dit ''oui''... ce qu'est incapable de réaliser notre Président actuel qui persiste à confondre la réalité avec ses idées, toutes largement périmées et démontrées fausses par le temps qui passe !). Hegel, après Hérodote, voyait un sens à l'Histoire... Moi (qui ne suis rien, mais tant pis : j'ose le dire !), j'y vois un non-sens, invisible mais pervers... qui est en train de devenir mortel. Très rapidement.
H-Cl.
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hellooo je suis arrivée sur ton blog après avoir vu le show à la Seine Musicale il n'y a pas longtemps, et être tombée dans un rabbithole Starmania lmao merci de nourrir la fandom niche sur tumblr! J'ai lu ton post sur le fait que tu trouvais la version de 2022 la plus optimiste et je suis d'accord sur ce qui est de faire exploser Zero Janvier, mais je suis pas sûre d'avoir vu la même chose pour ce qui est de la relation Johnny/Cristal! (1)
Justement j'ai été hyper choquée de la scène après l'interview, j'ai vraiment eu l'impression de voir Cristal se faire agresser sexuellement par l'ensemble du gang qui se jette sur elle, puis se faire traîner par Johnny contre son gré, pour ensuite lui prendre la main et tomber amoureuse de lui?? J'avais pas du tout l'impression que c'était consensuel & cette séquence m'a mise super mal à l'aise et m'a un peu gâché tous les autres numéros avec eux après (2) Mais après en écoutant/regardant la version 1979/1988, j'ai beaucoup plus été touchée par leur rencontre/coup de foudre, surtout avec Un enfant de la pollution originellement chantée par Johnny & le passage à la fin où Cristal dit qu'elle le comprend et qu'ils sont pas si différents finalement, et je comprends bcp plus leur connexion! (et puis ils se tournent autour, y a de la tendresse c'est un peu mims koi) Je ne sais pas ce que tu en penses?? Mercii (3)
Hello hello, merci ! :D Bienvenue !
Alors, c'est une grosse question comme souvent avec Starmania et qui n'a pas de réponse simple :p
Pour moi, dans Starmania, personnage n'est censé être tout bon ou tout méchant. Tous les persos ont leur part d'ombre plus ou moins prononcée. A la base, le personnage de Cristal est basé sur l'enlèvement de Patricia Hearst, le fait divers des 70s qui a popularisé l'idée (maintenant debunked, mais bon) du Syndrome de Stockholm. Patty Hearst a vécu des trucs horribles aux mains de ses kidnappeurs avant de se "ranger de leur côté." Evidemment c'est une idée hyper problématique, mais très courante dans la fiction : la femme qui tombe amoureuse du méchant qui l'a violentée parce qu'en vrai elle était pas vraiment contre. (Après de manière générale l'oeuvre est traversée de trucs limites sur le thème du fantasme de viol en particulier, cf Stella. Venant de 2 créateurs homme ça me fait toujours un peu tiquer, c'est pour ça que je suis pas du tout mécontente qu'on ait évacué "Sex Shops," mais c'est une autre histoire.)
Donc l'origine de l'histoire de Cristal et Johnny, c'est ça - c'est pas censé être consensuel au début, et je comprends que ça puisse refroidir parce que de nos jours ça détonne vraiment.
(Ca va être long donc je coupe :p)
Après, les différentes versions de Starmania ont toutes interprété l'histoire un peu comme elles voulaient/pouvaient en accentuant certains aspects par rapport à d'autres.
En 79, Michel Berger était assez réticent aux idées les plus cash de Plamondon (comme le fait que Sadia puisse vraiment être un homme travesti), et France Gall refusait de "salir" son image familiale pour ne pas choquer son public (par exemple elle refusait de brandir une arme sur scène.) Du coup, est-ce que ce qu'ils ont fait en 79 est vraiment ce qu'ils voulaient, ou juste ce qui a été faisable vu les circonstances ? Comme on a pas la trace complète du spectacle, on ne sait pas vraiment comment ces séquences étaient mises en scène. En plus, j'ai l'impression que l'image positive et "good guys" de France Gall et Balavoine a un peu effacé les aspects les plus edgy du show (on voit bcp de gens qui disent qu'ils sont fans de Starmania depuis les 70s qui ont l'impression de découvrir le message politique ou la violence des actions des Etoiles Noires en 2022 et se demandent même si ça a été rajouté pour moderniser l'oeuvre - version positive - ou par "wokisme" - version débile.)
[AH OUI et j'ai oublié un truc: "Enfant de la pollution" chanté par Johnny, c'était censé être une réponse ironique à ses questions ! Faut le comprendre, hein... lol]
En 88, le but de Plamondon et Berger était de rendre l'histoire claire et simple à comprendre en 1h30, de faire quelque chose "qui se regarde comme un film" (citation directe de Plamondon). Et du coup, pour moi, ça se traduit par une (sur)simplification de l'intrigue, une (sur)explicitation des motivations des personnages, et le fait d'avoir mis "l'histoire d'amour" de Johnny et Cristal, un peu aseptisée, au centre de l'intrigue, comme dans un film hollywoodien. Par exemple, l'apparition (en tous cas en France, je sais pas si elle était dans les versions québecoises intermédiaires) de la reprise de "Monopolis" en duo. Confession : j'aime pas du tout ce moment 😅 Justement je trouve que ça donne un côté eau de rose qui ne va pas avec le contexte général de l'oeuvre, ça m'ennuie, enfin y'a rien qui va pour moi.
Dans les années 90/2000, ils sont partis dans l'autre sens. Lewis Furey a accentué l'aspect sexuel des relations entre les persos (dès la rencontre de Sadia et Johnny ils se foutent littéralement la main au paquet) et le côté hyper glauque de l'enlèvement. Cristal est littéralement attachée les jambes écartées pendant que Johnny la caresse en chantant "j'ai toujours rêvé de rencontrer un ange" et elle répond "on se ressemble bien plus..." à moitié en pleurant, genre elle lui dit ce qu'il veut entendre pour qu'il lui fasse pas + de mal... BEURK.
Du coup, pour moi, 2022 c'est un peu la synthèse de tout ce passif. Ils ont fait le choix de rendre les Etoiles Noires menaçantes pour de vrai (et pas juste de laisser la possibilité au public de penser que toutes leurs exactions sont de la propagande des médias, bien que évidemment cet aspect là est présent aussi dans un show qui parle autant de manipulation médiatique.) Pour moi, "Quand on arrive en ville" avec Johnny qui bute des gens de manière aussi théâtrale, c'est le raccourci narratif qui évite d'avoir 15 JT qui énumèrent leurs actions comme en 79 (ils ont attaqué un péage, ils ont fait sauter une banque, ils ont fait ci et ça etc etc.) Ca nous rappelle bien, au cas où on avait gardé l'idée de Balavoine un peu nounours en tête, que Johnny c'est pas juste un gentil mec de gauche mais qui est rejeté par la méchante société sans aucune raison. Personne n'est gentil dans Starmania. C'est nécessaire d'appuyer cet aspect violent, parce que ça rend son évolution d'autant plus marquante.
Par contre, effectivement pour la rencontre, Cristal se fait bousculer en arrivant, et ça a parfois un aspect sexuel (une main glissée sous la jupe, en général, mais sinon ça reste + soft je crois, genre ils lui touchent les cheveux ou la reniflent.) Par contre le coup de foudre me semble réel. Au départ, le Johnny désabusé et nihiliste de "Quand on arrive" s'amuse clairement avec Cristal et laisse les Etoiles Noires la chahuter, mais rapidement il commence à vasciller entre jouer au dur avec elle et la protéger des Etoiles Noires. Pour moi, à partir du moment où ils quittent la scène, ils sont en fuite ensemble. Elle trébuche, il revient en arrière pour la relever, il lui ouvre la porte... Tous ces petits gestes d'attention me font penser qu'il a vraiment changé d'attitude.
Et toute la partie de la fuite qui est super stylisée (genre au début ils sont clairement dans les coulisses d'une salle de spectacle, ils utilisent les fly cases, ensuite la voiture part vers le ciel, à la fin ils sont "dans les étoiles" pendant la partie "Coup de foudre" etc.) pour moi c'est une ellipse narrative. La convention théâtrale nous fait avaler que 2 persos qui viennent de croiser le regard l'un de l'autre peuvent tomber fous amoureux en 2 secondes, mais ce passage là pour moi, il se déroule sur un temps plus long. C'est Johnny et Cristal qui s'enfuient ensemble et qui apprennent à se connaître, pas juste sur les 4 min de Banlieue Nord mais sur la période dont parle Marie-Jeanne dans son interlude suivant, quand elle dit que ça fait 1 mois qu'on a pas de nouvelles de Johnny et Cristal. A ce stade, je peux totalement croire que leur amour est sincère même si les débuts ont été chaotiques et pas toujours 100% réglo du point de vue du consentement.
BREF, tout ça pour dire que je comprends bien que ça puisse être gênant car c'est une intrigue qui cherche à nous faire nous poser des questions sur nos propres limites. Qui est-ce qu'on veut ou peut aimer dans cette histoire ? Pourquoi ? Qu'est ce qu'on est prêts à excuser ? Par exemple moi je suis 100% ok avec les meurtres au parpaing mais je suis intimement convaincue que Johnny n'est pas vraiment un violeur et que cette réplique LA en particulier est donc une exagération des médias 💁♀️ Mais c'est un arrangement que je fais avec l'histoire, ses origines douteuses, son arc narratif bizarre, incomplet et désorganisé, et ma propre conscience :p
Voilà, bon je sais pas si j'ai répondu à ta question au final 😅 mais n'hésite pas si tu as une vision différente des choses !
#answering things#starmania canon#meta#cristal#johnny rockfort#starmania 1979#starmania 1988#starmania 1993#starmania 2022
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Oui sur comment le communisme s’est développé en France ? Ses tentatives ou ses ratés ? Et les figures communistes importantes qui ont pu émerger à un moment ? Mais si vous avez d’autres lectures à conseiller sur le communisme et la France bien sûr je suis prenant.e 😌
Sur La Commune de Paris, qui est sûrement l'expérience la plus emblématique de jeter les bases d'une nouvelle forme de société, je peux te conseiller ces quelques références (sans que ce soit exhaustif bien sûr) :
Sur la Commune de Paris, Marx et Engels (qui est un recueil de texte édités par les Editions sociales)
Souvenirs d'un révolutionnaire, de juin 1848 à la Commune de Gustave Lefrançais
Les mémoires de Louise Michel
La Proclamation de la Commune par Henri Lefèbvre
Certains ouvrages sur la Révolution française d'auteurs marxistes ou plus ou moins inspirés par le marxisme peuvent aussi peut-être t'intéresser (comme les travaux d'Albert Soboul sur la Révolution française, ou peut-être plus accessible Une histoire de la Révolution française de Eric Hazan par exemple).
J'avoue que je n'ai pas beaucoup d'autres références qui me viennent en tête là comme ça mais n'hésite pas à cibler tes recherches en fonction des maisons d'édition : je suis certaine qu'en jetant un oeil au catalogue des Éditions sociales ou de La Fabrique (pour ne citer que ces deux-là), tu pourras trouver énormément de références intéressantes sur l'histoire du communiste comme mouvement politique en France (ce sur quoi j'ai personnellement peu lu).
Et je ne sais pas si ça peut t'intéresser, mais il y a la chaîne youtube Minutes rouges qui font des vidéos très sympas sur l'histoire des idées politiques (principalement d'extrême-gauche) en France.
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La violence contre les élus
60% des élus au niveau mondial ont été victimes de violences ou de harcèlement et dans de nombreux cas, cela a mené à la fin de leur carrière. Cela ne date pas d'hier. Ces élus sont presque tous des élus progressistes, qui par leur action on challengé la société traditionaliste. Une femme jeune qui dirige, un homme blanc qui veut donner des droits aux Noirs, le contenu de ce qui est enseigné à l'école, etc. Ces élus sont victimes de traditionalistes qui se sentent profondément menacés par les actions de ces leaders. Ils quittent leurs fonctions, ce qui est anti-démocratique. Plus de 600 emails de policiers ont été retrouvés dans les archives du FBI quand Obama était président d'officiers qui disaient ne pas vouloir obéir à un Noir. Obama a reculé pour les droits à l'avortement car il avait peur. Certains n'osent plus critiquer les thèmes de l'extrême-droite ou n'osent plus se présenter aux élections de peur de ces violences. Par exemple, en Finlande, après le harcèlement de Sanna Marin, les principaux leaders de la gauche n'ont pas osé se présenter.
Face aux progressistes, il y a une longue histoire de traditionalistes qui recourent à la violence. Que peut-on faire pour améliorer les choses? Pourquoi la police ne les protège pas plus? Pourquoi ce ne sont que des progressistes qui se font agresser? John Fitzgerald Kennedy s'est fait tuer à Dallas, état Républicain.
Dans les polices du monde entier, il y a un phénomène de corps. L'organisation perpétue des croyances et des traditions. Le corps policier décide de qui il protège et de qui il ne protège pas.
Dans l'empire romain, la garde prétorienne assurait la protection de l'Empereur. C'est eux qui décidaient qui était l'empereur. Quis custodiet ipsos custodes? Qui garde les gardiens?
Quis custodiet ipsos custodes? - Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Quis_custodiet_ipsos_custodes%3F
La police en fait le minimum quand elle protège un progressiste. La police a tardé avant de répondre à l'appel au secours du mari de Nancy Pelosi. Il s'est passé 4h avant que les policiers arrivent lors de l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Il n'y a eu aucune preuve qu'un dirigeant avait donné un ordre pour ne pas intervenir. Il n'y a pas de garde nationale à Washington. Le corps policier décide ou non de protéger les élus. Cette violence s'applique contre les gens qui veulent changer la société: les élus, contre les LGBT+, contre les professeurs, contre les journalistes. La police traîne les pieds et ne les protège pas.
A quoi sert la police? - Les Idées Larges - Arte: https://www.arte.tv/fr/videos/117234-001-A/a-quoi-sert-la-police/
Si on veut que la police soit en accord avec la diversité des idées de la société, il faut que le maintien de l'ordre soit effectué sur le modèle des gardes nationales américaines. Il faut donner du temps pour que les gens soient formés au maniement des armes et au maintien de l'ordre. Les policiers de carrière des gardiens de la paix sont sélectionnés, ils sont embrigadés par les anciens, ils peuvent être achetés. Les gardiens de la paix devraient être les citoyens du moment qu'ils sont en capacité physique de le faire. Cela formerait les citoyens à désescalader les conflits, à protéger leurs voisins, etc. Nous avons tous droit à la protection.
La police judiciaire demande des professionnels car c'est très technique, mais pas les gardiens de la paix.
Ce sont les policiers qui sont les faiseurs de roi. Ils devraient protéger la démocratie.
La liste des personnes politiques qui n'ont pas pu mener leur programme à bien à cause de violences est longue:
Matthias Ecke (candidat SPD aux élections Européennes)
Pedro Sanchez (premier ministre espagnol)
Léo Varadkar (premier ministre irlandais)
Yannick Morez (maire de Saint-Brévin-les-pins)
Jacinda Ardern (premier ministre de Nouvelle-Zélande)
Sanna Marin (premier ministre de Finlande)
Nancy Pelosi (président de la chambre des représentants des USA)
Robert Kennedy (ministre de la justice et candidat aux élections présidentielles américaines)
John Fitzgerald Kennedy (président des USA)
Léon Blum (premier ministre de la France)
Jean Jaurès (premier ministre de la France)
Abraham Lincoln (président des Etats-Unis)
etc.
Ukraine’s new military branch: Citizens protecting their neighborhood - Politico: https://www.politico.eu/article/ukraine-russia-military-citizen-reservist-defense/
Le nombre d’agressions d’élus marque une hausse - Le Monde: https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/15/l-inquietante-hausse-du-nombre-d-agressions-d-elus_6165642_823448.html
Violence against women active in politics in the EU - A serious obstacle to political participation: https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2024/759600/EPRS_BRI(2024)759600_EN.pdf
A deluge of violent messages: How a surge in threats to public officials could disrupt American democracy - CNN: https://edition.cnn.com/2023/12/07/politics/threats-us-public-officials-democracy-invs/index.html
Thousands turn out at rally for Spain's PM Pedro Sánchez - BBC: https://www.bbc.com/news/world-europe-68914181
Gardien de la Paix - La Chanson du Dimanche S01E11: https://youtu.be/C-nViGKosyE?si=Z1-mFHrqrdy_jl9X
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Les autorités illégitimes: https://www.aurianneor.org/les-autorites-illegitimes/
Police et justice pour le peuple: https://www.aurianneor.org/police-et-justice-pour-le-peuple/
Police, Armée: https://www.aurianneor.org/police-armee-manif-des-policiers-je-suis-gilet/
#agression#aurianneor#citoyen#conservateurs#corps policier#démocratie#élus#extreme droite#garde nationale#gardien de la paix#maintien de l’ordre#police#politique#progressiste#protection policière#Quis custodiet ipsos custodes?#roi#sécurité#société#traditionaliste#violence
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Pauline Lecomte : Vous avez publié naguère une biographie intellectuelle consacrée à Ernst Jünger, figure énigmatique et capitale du XXe siècle en Europe. Avant de se faire connaître par ses livres, dont on sait le rayonnement, cet écrivain majeur fut un très jeune et très héroïque combattant de la Grande Guerre, puis une figure importante de la "révolution conservatrice". Comment avez-vous découvert l’œuvre d'Ernst Jünger ?
Dominique Venner : C'est une longue histoire. Voici longtemps, quand j'écrivais la première version de mon livre Baltikum, consacré à l'aventure des corps-francs allemands, pour moi les braises de l'époque précédente étaient encore chaudes. Les passions nées de la guerre d'Algérie, les années dangereuses et les rêves fous, tout cela bougeait encore. En ce temps-là, un autre écrivain allemand parlait à mon imagination mieux que Jünger. C'était Ernst von Salomon. Il me semblait une sorte de frère aîné. Traqué par la police, j'avais lu ses Réprouvés tout en imaginant des projets téméraires. Ce fut une révélation. Ce qu'exprimait ce livre de révolte et de fureur, je le vivais : les armes, les espérances, les complots ratés, la prison... Ersnt Jünger n'avait pas connu de telles aventures. Jeune officier héroïque de la Grande Guerre, quatorze fois blessé, grande figure intellectuelle de la "révolution conservatrice", assez vite opposé à Hitler, il avait adopté ensuite une posture contemplative. Il ne fut jamais un rebelle à la façon d'Ernst von Salomon. Il a lui-même reconnu dans son Journal, qu'il n'avait aucune disposition pour un tel rôle, ajoutant très lucidement que le soldat le plus courageux - il parlait de lui - tremble dans sa culotte quand il sort des règles établies, faisant le plus souvent un piètre révolutionnaire. Le courage militaire, légitimé et honoré par la société, n'a rien de commun avec le courage politique d'un opposant radical. Celui-ci doit s'armer moralement contre la réprobation générale, trouver en lui seul ses propres justifications, supporter d'un cœur ferme les pires avanies, la répression, l'isolement. Tout cela je l'avais connu à mon heure. Cette expérience, assortie du spectacle de grandes infamies, a contribué à ma formation d'historien. A l'époque, j'avais pourtant commencé de lire certains livres de Jünger, attiré par la beauté de leur style métallique et phosphorescent. Par la suite, à mesure que je m'écartais des aventures politiques, je me suis éloigné d'Ernst von Salomon, me rapprochant de Jünger. Il répondait mieux à mes nouvelles attentes. J'ai donc entrepris de le lire attentivement, et j'ai commencé de correspondre avec lui. Cette correspondance n'a plus cessé jusqu'à sa mort.
P. L. : Vous avez montré qu'Ernst Jünger fut l'une des figures principales du courant d'idées de la "révolution conservatrice". Existe-t-il des affinités entre celle-ci et les "non conformistes français des années trente" ?
D. V. : En France, on connaît mal les idées pourtant extraordinairement riches de la Konservative Revolution (KR), mouvement politique et intellectuel qui connut sa plus grande intensité entre les années vingt et trente, avant d'être éliminé par l'arrivée Hitler au pouvoir en 1933. Ernst Jünger en fut la figure majeure dans la période la plus problématique, face au nazisme. Autour du couple nationalisme et socialisme, une formule qui n'est pas de Jünger résume assez bien l'esprit de la KR allemande : "Le nationalisme sera vécu comme un devoir altruiste envers le Reich, et le socialisme comme un devoir altruiste envers le peuple tout entier". Pour répondre à votre question des différences avec la pensée française des "non conformistes", il faut d'abord se souvenir que les deux nations ont hérité d'histoires politiques et culturelles très différentes. L'une était sortie victorieuse de la Grande Guerre, au moins en apparence, alors que l'autre avait été vaincue. Pourtant, quand on compare les écrits du jeune Jünger et ceux de Drieu la Rochelle à la même époque, on a le sentiment que le premier est le vainqueur, tandis que le second est le vaincu. On ne peut pas résumer des courants d'idées en trois mots. Pourtant, il est assez frappant qu'en France, dans les différentes formes de personnalisme, domine généralement le "je", alors qu'en Allemagne on pense toujours par rapport au "nous". La France est d'abord politique, alors que l'Allemagne est plus souvent philosophique, avec une prescience forte du destin, notion métaphysique, qui échappe aux causalités rationnelles. Dans son essais sur Rivarol, Jünger a comparé la clarté de l'esprit français et la profondeur de l'esprit allemand. Un mot du philosophe Hamman, dit-il, "Les vérités sont des métaux qui croissent sous terre", Rivarol n'aurait pas pu le dire. "Il lui manquait pour cela la force aveugle, séminale."
P. L. : Pouvez-vous préciser ce qu'était la Weltanschauung du jeune Jünger ?
D. V. : Il suffit de se reporter à son essai Le Travailleur, dont le titre était d'ailleurs mal choisi. Les premières pages dressent l'un des plus violents réquisitoires jamais dirigés contre la démocratie bourgeoise, dont l'Allemagne, selon Jünger, avait été préservée : "La domination du tiers-état n'a jamais pu toucher en Allemagne à ce noyau le plus intime qui détermine la richesse, la puissance et la plénitude d'une vie. Jetant un regard rétrospectif sur plus d'un siècle d'histoire allemande, nous pouvons avouer avec fierté que nous avons été de mauvais bourgeois". Ce n'était déjà pas mal, mais attendez la suite, et admirez l'art de l'écrivain : "Non, l'Allemand n'était pas un bon bourgeois, et c'est quand il était le plus fort qu'il l'était le moins. Dans tous les endroits où l'on a pensé avec le plus de profondeur et d'audace, senti avec le plus de vivacité, combattu avec le plus d'acharnement, il est impossible de méconnaître la révolte contre les valeurs que la grande déclaration d'indépendance de la raison a hissées sur le pavois." Difficile de lui donner tort. Nulle part sinon en Allemagne, déjà avec Herder, ou en Angleterre avec Burke, la critique du rationalisme français n'a été aussi forte. Avec un langage bien à lui, Jünger insiste sur ce qui a préservé sa patrie : "Ce pays n'a pas l'usage d'un concept de la liberté qui, telle une mesure fixée une fois pour toutes est privée de contenu". Autrement dit, il refuse de voir dans la liberté une idée métaphysique. Jünger ne croit pas à la liberté en soi, mais à la liberté comme fonction, par exemple la liberté d'une force : "Notre liberté se manifeste avec le maximum de puissance partout où elle est portée par la conscience d'avoir été attribuée en fief." Cette idée de la liberté active "attribuée en fief", les Français, dans un passé révolu, la partagèrent avec leurs cousins d'outre-Rhin. Mais leur histoire nationale évolué d'une telle façon que furent déracinées les anciennes libertés féodales, les anciennes libertés de la noblesse, ainsi que Tocqueville, Taine, Renan et nombre d'historiens après eux l'ont montré. A lire Jünger on comprend qu'à ses yeux, à l'époque où il écrit, c'est en Allemagne et en Allemagne seulement que les conditions idéales étaient réunies pour couper le "vieux cordon ombilical" du monde bourgeois. Il radicalise les thèmes dominants de la KR, opposant la paix pétrifiée du monde bourgeois à la lutte éternelle, comprise comme "expérience intérieure". C'est sa vision de l'année 1932. Avec sa sensibilité aux changements d'époque, Jünger s'en détournera ensuite pour un temps, un temps seulement. Durant la période où un fossé d'hostilité mutuelle avec Hitler et son parti ne cessait de se creuser.
Dominique Venner, Le choc de l'histoire (Via Romana, 2011)
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Gaza-Gush Katif, le bloc des colonies.
Extrait de mon journal.
Jeudi 18 août 2005.
Évacuation par l’armée israélienne des colonies de Gush Katif.
Attente pour l’évacuation de la synagogue. Je me balade dans le quartier. L’armée entoure une belle maison, comme beaucoup de maisons de Newe Dequalim. Une femme hurle en s’accrochant à ses haies. Derrière, son mari est assis, comme groggy, entouré de quelques proches. Derrière eux, un jeune couple se serre très fort, comme dépassés par la scène se déroulant devant eux.
Il y a eu beaucoup de cris et de pleurs aujourd’hui, certaines personnes ayant vécu ici près de 30 ans. Ce sont les pieds-noirs d’Israël. Ils se croyaient protégés par des gouvernements qui avaient initié cette colonisation. Mais au delà de la politique, il y a aussi un drame humain, qu’on le veuille ou non.
Il y a aussi ceux qui mettent des étoiles jaunes sur leurs poitrines. C’est choquant. Ceux dans ma famille qui les ont portées pendant la guerre ne sont jamais revenus de leur voyage au bout de la nuit. Eux ne périront pas dans les chambres à gaz.
L’évacuation de la synagogue commence vers 15.00 heures. L’armée et la police réussiront un quasi sans faute. Mais au fond de moi-même, je suis gêné. Il y a parmi ceux qui occupent la synagogue beaucoup de fanatiques qui envoient au monde une image d’Israël catastrophique. C’est ce message qui est transmit. Le danger pour Israël vient de là.
Ces gens-là sont minoritaires mais donnent d’Israël le visage d’un pays réactionnaire et raciste.
Il n’y a pas beaucoup de différence entre ces fanatiques barbus et ceux de l’autre côté. A Gaza, le Hamas possède beaucoup d’armes et les utilise contre les civils israéliens. En Cisjordanie, de nombreux colons sont aussi armés (officiellement pour se défendre), et certains d’entre eux n’hésitent pas utiliser leurs armes contre les palestiniens. Il suffit de lire dans la presse israélienne les comptes-rendus de ces exactions pour se faire une idée.
Depuis la guerre de 1967 et l’occupation des territoires palestiniens, un travail de sape interne a été effectué dans la société israélienne. L’armée, dont la raison d’être est de défendre légitimement le pays est devenue une force d’occupation agressive et brutale. Ce n’est pas son rôle.
Je suis aussi juif qu’eux, mais j’essaie de transmettre un autre message, celui qui m’a été transmit par ma mère, celui de la tolérance. C’est pour les mêmes raisons que je n’admets pas que l’on dise et que l’on ne voit que le côté négatif de ce pays. Et c’est souvent le cas dans les soirées françaises.
À côté, une maison brûle. Un homme s’écrie en français qu’il y a tout juste 1960 ans que le deuxième temple a été incendié,et que cela marqua la fin du royaume juif et le début de l’exode et de l’errance. Des hommes en costumes rayés de déportés prient en direction de la scène de l’incendie. Piètre et machiavélique mise en scène de l’histoire juive, de mon histoire.
L’évacuation de la synagogue ne me touche pas. Trop d’égards ont été mis envers ces gens-là. Par contre, certaines scènes de familles quittant leurs maisons étaient très touchantes, comme ce grand père vêtu de son châle de prière et entouré de ses enfants et petits enfants pleurant. J’écarte le côté théâtral au profit d’une perte sincère de quelque chose qui pour eux était importante, et que je peux essayer de comprendre.
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À coups de marteau, diront certains ?
( bientot une page Miaou tseu )
À coups de marteau, diront certains ?
Cet article porte indéniablement la marque d’un esprit cynique, dans le sens classique du terme. À la manière des philosophes cyniques de l’Antiquité, il n’hésite pas à questionner, voire à démolir (À coups de marteau, diront certains ?) une figure sacrée comme celle de Socrate, en dévoilant ses possibles contradictions et failles humaines. Là où l’idéal platonique est souvent présenté comme un sommet de sagesse, l’article s’efforce de démontrer que, derrière cette façade, pourrait se cacher une dynamique plus trouble, teintée de pouvoir, de frustration et même de perversité.
Mais plus que de s'en prendre à Socrate ou au sous-socratique Platon, il se veut une critique de l'admiration aveugle, qu'elle soit portée à des figures historiques ou contemporaines. Cette admiration, qui mène souvent à la sublimation, devient un prétexte à la non-réalisation de soi. L'adage « l'élève dépasse le maître », pensé comme une invitation à la progression et à l’émancipation, est ici remplacé par une autre réalité : « l'élève ne peut pas dépasser le maître ».
Le cynisme ici ne consiste pas à rejeter purement et simplement les idées de Socrate, mais à en explorer les aspects ambivalents, souvent ignorés ou minimisés. Ce regard critique remet en question les illusions d’absolu ou de perfection, révélant l’humanité brute du philosophe. Cela peut déranger, mais cela éclaire aussi : en rendant Socrate faillible, l’article permet de le comprendre autrement, non plus comme un modèle intouchable, mais comme un homme complexe et contradictoire.
Deux forces en tension : tradition et culture vivante
Il y a deux grandes forces dans une civilisation, deux plaques tectoniques qui, en se rencontrant, peuvent soit ériger des sommets glorieux, soit provoquer des séismes dévastateurs. Ces deux forces sont la tradition et la culture vivante.
Le rôle de la tradition est de transmettre à la culture vivante une base solide, un terreau fertile, un garde-fou. Elle est le socle sur lequel s’appuyer pour éviter les dérives et conserver un lien avec le passé. La culture vivante, quant à elle, a pour rôle de s’adapter, de transformer et de nourrir la tradition. Sans cette interaction, la tradition risque de devenir un dogmatisme stérile, adorateur d’égrégores, une illusion figée déconnectée de la réalité. Une telle situation mène inévitablement à l’autodestruction.
L’histoire regorge d’exemples où cet équilibre a été rompu : des dogmes religieux figés à l’extrême, des partis politiques enfermés dans leurs certitudes, et plus généralement, des groupes d’individus qui, en se déconnectant du réel, sombrent dans le conflit et la division. Ces dérives ont conduit à des guerres, des massacres, et finalement à l’échec des civilisations elles-mêmes.
À l’échelle de l’individu
Lorsque la tradition devient dogmatique, elle impose une rigidité mentale qui se renforce à mesure que la croyance s’érige en certitude. Dans ce contexte, l’égrégore – cette construction collective de croyances et d’idées – finit par remplacer le réel, entraînant une déconnexion dangereuse.
À l’inverse, une culture vivante qui détruirait systématiquement la tradition, son propre terreau, provoquerait d’autres excès : une instabilité permanente, une perte de repères, et une incapacité à construire sur le long terme. Une culture qui rejette son histoire s’auto-sabote, condamnée à l’échec.
Conclusion : le jardinier de la civilisation
Je conclurai en prenant l’image d’un jardinier : quel jardinier travaillerait sa terre tout en refusant que des plantes y poussent ? Et quel jardinier cultiverait des plantes qui détruisent son propre sol ?
Une civilisation, comme un jardin, a besoin de cet équilibre : un terreau riche fourni par la tradition et des plantes vivantes, capables de s’épanouir, de s’adapter et de nourrir ce même sol pour continuer à prospérer.
Voici le texte corrigé pour l’orthographe et la grammaire, sans aucune modification ni censure :
L’ombre de Socrate
Socrate et l'idéal d'amour platonique : un refus de chair ou une impuissance sublimée ?
Socrate, figure emblématique de la philosophie antique, a profondément marqué l'histoire de la pensée en introduisant une notion singulière et controversée : l’amour platonique. Cet idéal, souvent interprété comme une forme d’amour détachée du désir charnel, semble ériger un mur infranchissable entre le corps et l'esprit. Mais que cache réellement cette posture ? Une quête spirituelle sincère, une incapacité physique ou une stratégie sadique de domination ?
L’amour platonique : idéal spirituel ou manipulation déguisée ?
Socrate, dans les dialogues de Platon, célèbre l’élévation de l’âme par le biais de l’amour. Selon lui, le véritable amour ne réside pas dans l’attirance physique, mais dans la contemplation des idées éternelles, notamment la beauté et la vérité. Il rejette le désir corporel comme éphémère et trompeur, le considérant comme un obstacle à l’élévation de l’âme.
Cependant, derrière ce discours idéalisé, une autre lecture s’offre à nous. Loin d’être une simple quête de spiritualité, l’amour platonique tel que pratiqué par Socrate pourrait refléter un plaisir sadique et manipulateur. En jouant avec les attentes de ses disciples, il entretient leur frustration, les enfermant dans une quête sans fin. Alcibiade, dans Le Banquet, témoigne de cette dynamique : fou de Socrate, il raconte comment ce dernier l’a repoussé malgré ses avances explicites. Ce refus, loin d’apaiser son désir, le plonge dans une souffrance psychologique que Socrate semble maîtriser à la perfection.
En se refusant, Socrate exerce un pouvoir paradoxal : il devient l’objet d’un désir qu’il ne satisfait jamais, créant une dépendance chez ceux qui l’admirent. Ce refus systématique, présenté comme une quête de vertu, pourrait bien cacher une incapacité physique ou une stratégie consciente pour dominer les autres.
La chair comme fondement de l’amour
Contrairement à l’idéal socratique, il semble évident que l’amour véritable implique la chair. Une mère qui serre son enfant dans ses bras incarne un amour profond et concret. Ce geste affectueux donne un socle tangible à une relation qui, sans cela, resterait froide et désincarnée. Que deviendrait un enfant à qui l’on dirait « Je t’aime » sans jamais le toucher, sans jamais lui offrir la chaleur d’un câlin ? Cet enfant manquerait d’une base affective essentielle, car l’amour s’exprime autant par les mots que par le corps. (Je donne en fin d’article la liste exhaustive des pathologies possibles que cela entraîne.)
Ce refus systématique n’est-il pas l’œuvre d’un pervers, qui prend plaisir à torturer ses disciples en se refusant à eux ? Ce refus n’est pas neutre : il joue sur le désir pour asseoir son emprise. Chaque regard, chaque parole devient un instrument de pouvoir. Sous couvert de philosophie, Socrate impose une torture psychologique déguisée en sagesse, transformant l’amour en une arme de domination.
Ce sadisme, volontaire ou inconscient, renforce l’image d’un Socrate au-dessus des besoins ordinaires, mais crée une souffrance bien réelle chez ceux qui l’entourent. En suscitant le désir tout en le frustrant, il se place en maître absolu, jouissant de sa supériorité. Un complexe de supériorité est souvent le fruit d'un complexe d'infériorité.
Socrate, décrit comme un homme au physique ingrat et vieillissant, pourrait également avoir sublimé une incapacité physique en un idéal philosophique. En rejetant la chair, il évite le risque d’un échec ou d’une humiliation. Son amour platonique devient alors une façade pour dissimuler une faiblesse, qu’il transforme habilement en vertu.
Illusion ou complémentarité ?
Peut-on vraiment dissocier l’amour de la chair de l’amour de l’esprit ? Si l’idéal socratique semble mépriser le corps, il n’est peut-être qu’un complément à une réalité plus vaste. La chair donne corps à l’amour, tandis que l’esprit lui confère une profondeur. Mais vouloir réduire l’amour à l’un ou l’autre semble réducteur.
Socrate, qu’il soit impuissant manipulateur ou les deux, nous laisse face à une question troublante : son amour platonique était-il une quête sincère ou un moyen de satisfaire une forme de plaisir pervers ? Derrière le masque du sage se cache peut-être un homme bien plus complexe, pour qui l’abstinence n’était qu’un jeu de pouvoir. Si l’amour véritable implique l’union du corps et de l’esprit, alors l’idéal de Socrate pourrait bien être une illusion, voire une forme de domination dissimulée sous les atours de la philosophie.
On peut considérer qu'il a refusé de protéger sa vie et de s'offrir, non pas à la mort, mais à la punition. Est-ce là la preuve que cet article est juste ? Quoi qu'il en soit, Socrate a bu le poison, la cynique que je suis pense qu'il y a meilleure eau à boire. Il suffit de suivre les animaux.
La dernière phrase attribuée à Socrate avant sa mort est rapportée dans le dialogue Phédon de Platon, qui relate les derniers instants du philosophe. Voici cette fameuse phrase :
"Crito, nous devons un coq à Asclépios. Payez cette dette, n’y manquez pas."
On ne sait pas si Crito a payé le coq. Mais plus tard Diogène attrape un poulet, le plume intégralement, le brandit devant les élèves de Platon et déclare triomphalement :
"Voici l’homme de Platon !" Faisant référence à celui-ci qui propose une définition de l’homme : "L’homme est un animal bipède sans plume."
Comment Diogène s'est il procuré le le poulet ? nul ne le sait ...
© Jeanne acœur de pierre
Hacker de pierre ?
Quelle pierre ?
La pierre des philosophes ...
1. Dépression majeure
Le manque de contact physique peut entraîner une profonde dépression, car il limite la production d’endorphines et d’ocytocine, des hormones liées au bien-être et à la régulation des émotions. L'isolement peut intensifier les pensées négatives et le sentiment de solitude, aggravant ainsi la dépression.
2. Trouble de l’attachement
Chez les enfants, l'absence de contact physique peut provoquer des troubles graves de l'attachement, comme le trouble réactionnel de l'attachement. Ces enfants peuvent devenir incapables de former des relations affectives stables et développer des comportements évitant ou agressifs.
3. Anxiété chronique
Le contact physique a un effet calmant sur le système nerveux en réduisant le cortisol (l’hormone du stress). Sans ce contact, l’anxiété peut devenir omniprésente, avec des symptômes tels que des crises de panique, une hypervigilance ou une peur constante d’abandon.
4. Syndrome de privation affective (ou "privation sensorielle")
Ce syndrome, souvent observé chez les enfants institutionnalisés ou dans des contextes de négligence sévère, se manifeste par un retard de développement, une apathie, une dépression profonde et parfois des comportements autodestructeurs. Chez les adultes, il peut conduire à un désengagement émotionnel et à des troubles dissociatifs.
5. Troubles de l’humeur et de la régulation émotionnelle
Le contact physique aide à réguler les émotions. Son absence prolongée peut entraîner des comportements impulsifs, des sautes d’humeur ou une hypersensibilité aux conflits.
6. Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou comportements compensatoires
Pour combler le vide émotionnel, certaines personnes peuvent développer des comportements compulsifs, comme l’accumulation d’objets, des rituels répétitifs ou une obsession pour le contrôle.
7. Hallucinations et troubles psychotiques
Dans les cas extrêmes d’isolement prolongé, comme chez les détenus en isolement total ou les personnes gravement isolées, des symptômes psychotiques peuvent apparaître, tels que des hallucinations auditives ou visuelles.
8. Trouble du stress post-traumatique (TSPT)
L’absence de contact physique dans des contextes traumatiques, comme la maltraitance ou la négligence, peut exacerber un TSPT. Les victimes peuvent éviter tout contact futur, renforçant ainsi leur isolement.
9. Syndrome de Hikikomori
Ce phénomène, observé principalement au Japon, implique un retrait social extrême. L’absence de contact physique et émotionnel renforce un cercle vicieux d’isolement, d’anxiété sociale et de dépression.
10. Risques physiques et cognitifs
Le manque de contact physique affecte non seulement l’esprit mais aussi le corps. La privation peut affaiblir le système immunitaire, entraîner des douleurs chroniques et réduire les capacités cognitives, particulièrement chez les jeunes enfants en plein développement.
En résumé, le contact physique est bien plus qu’une simple interaction : il est un besoin fondamental. Son absence prolongée peut provoquer une détresse psychologique profonde, impactant tous les aspects de la vie mentale et émotionnelle.
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Interview: Dye Crap, "Life Is Unfair"
Dye Crap au Java, à travers mon Nikon.
Le 26 octobre 2024, le groupe Dye Crap, originaire de Rouen en France, jouait avec DZ Deathrays à Paris. Je me réjouissais de les écouter en live. Leur dernier album, Life Is Unfair, est rempli de bangers et de riffs accrocheurs, entre garage rock et pop punk.
Après leur concert, je retrouve le groupe pour une rapide interview – aucun d’entre nous ne voulait rater les DZ Deathrays – à propos de leur ville d’origine, leur album, un certain Serj et leurs projets futurs. Un grand merci à Dye Crap et Alex pour leur temps et leur gentillesse !
À quoi ressemble votre vie à Rouen lorsque vous n’êtes pas en train de tourner ?
Léo: Je n’habite plus à Rouen depuis peu. Mais la vie Rouennaise, c’est trouver un travail – peu importe ce que c’est – et aller au 3 Pièces après.
Maryan: Il y a un bar où on va tout le temps et on retrouve tous nos potes. Il y a beaucoup de concerts là-bas.
J’en déduis que vous n’avez pas le statut d’intermittents du spectacle?
Léo: Non, personne ne l’a encore.
Maryan: On aimerait bien.
Pouvez-vous me parler de votre ville?
Maryan: Il y a pas mal de groupes de musique. Encore hier, on était au 106 pour voir We Hate You Please Die. Il y a plein de groupes qui font de la putain de musique. Presque tous les groupes se retrouvent au 3 Pièces, du coup on connaît à peu près tous les musiciens de Rouen. C’est sympa.
Parlons de votre dernier album, Life Is Unfair, ainsi que de la pochette. Y a-t-il une histoire derrière ?
Léo: Il y en a une un peu malgré nous. C’est un gars du 106, Arthur Lombard pour le saluer, qui me l’a fait remarquer. En gros, le gars sur la pochette est le chanteur d’un groupe qui s’appelle Dirty Clouds. C’est des petits jeunes de 15-16 ans et en gros, ils sont la relève. Bizarrement, ils portent le t-shirt de notre ancien groupe. Arthur m’a dit, ‘en fait, il y a tout sur cette pochette. Le passé, le présent, le futur!’ (rires). J’ai répondu ‘mais ouais, c’est ça!’ alors qu’en fait, ce n’était pas voulu du tout.
Mimo: En plus, dans Dye Crap, ‘Dye’ signifie teinture et ‘Crap’ veut dire merde. Il porte un t-shirt plein de couleurs dégueulasses sur lui et en plus il est plein de merde. C’est le nom Dye Crap en image.
Je voulais aussi en savoir plus sur la chanson qui clôt l’album, My 20s. Vous jouez en accoustique et l'enregistrement semble très spontané.
Mimo: On l’a enregistrée en studio. On avait déjà une ébauche qu’on avait un peu travaillée, un texte qu’on avait écrit. On était en résidence, mais on avait jamais eu le temps de la finir. Une fois dans le studio, nous nous sommes demandé comment la jouer. Alors, nous avons juste branché un micro au milieu de la pièce, pris les guitares et commencé à chanter tous ensemble. En une prise, c’était bon et on l’a mise dans l’album telle quelle.
Maryan: À la base, c’était censé être un morceau joué comme les autres, avec batterie et guitares électriques.
Je me demandais aussi pourquoi est-ce que Serj portait une cagoule.
Maryan: Parce qu’il est recherché par la police en fait! C’est chaud (rires). Du coup, il a sa cagoule pour ne pas se faire reconnaître.
C’est sérieux?
Léo: Oui, d’ailleurs là il est déjà reparti parce qu’il ne pouvait pas rester !
Maryan: C’est un sujet assez compliqué dans le groupe. Mais c’est la légende. Serj n’est pas son vrai nom, c’est son nom public. Sa véritable identité est secrète.
Mimo: Surtout qu’on n’a pas toujours le même Serj. Le vrai Serj se cache.
Que peut-on espérer de Dye Crap dans le futur?
Mimo: Un troisième album avec que des bangers.
Léo: Et une tournée mondiale.
Maryan: Intergalactique. On vise le premier concert sur la lune en 2025. On a un partenariat avec Elon Musk (rires). On ne cautionne pas du tout ses idées politiques, mais il va quand même nous emmener sur la lune.
https://www.instagram.com/dyecrap/?hl=fr
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Lacan disait en 1974: «Le Réel et l'impossible sont antithétiques; ils ne peuvent aller ensemble. L'analyse pousse le sujet vers l'impossible, elle lui suggère de considérer le monde comme il est vraiment, c'est-à-dire imaginaire et sans aucun sens. Alors que le Réel, comme un oiseau vorace, ne fait que se nourrir de choses sensées, d'actions qui ont un sens. On entend toujours répéter qu'il faut donner un sens à ceci et à cela, à ses propres pensées, à ses propres aspirations, aux désirs, au sexe, à la vie. Mais de la vie nous ne savons rien de rien, comme s'essoufflent à l'expliquer les scientifiques. Ma peur est que par leur faute, le Réel, chose monstrueuse qui n'existe pas, finira par prendre le dessus. La science est en train de se substituer à la religion, avec autant de despotisme, d'obscurité et d'obscurantisme. Il y a un Dieu atome, un Dieu espace... Si la science ou la religion l'emportent, la psychanalyse est finie.»
Il déclarait la même année: «Il semble que soit arrivé aussi pour les scientifiques le moment de l’angoisse. Dans leurs laboratoires aseptisés, revêtus de leurs blouses amidonnées, ces vieux enfants qui jouent avec des choses inconnues, manipulant des appareils toujours plus compliqués, et inventant des formules toujours plus abstruses, commencent à se demander ce qui pourra survenir demain et ce que finiront par apporter ces recherches toujours nouvelles. Enfin, dirai-je, et si c’était trop tard? On les appelle biologistes, physiciens, chimistes, pour moi ce sont des fous.
Seulement maintenant, alors qu’ils sont déjà en train de détruire l’univers, leur vient à l’esprit de se demander si par hasard ça ne pourrait pas être dangereux. Et si tout sautait ? Si les bactéries aussi amoureusement élevées dans les blancs laboratoires se transmutaient en ennemis mortels? Si le monde était balayé par une horde de ces bactéries avec toute la chose merdeuse qui l’habite, à commencer par les scientifiques des laboratoires?
Aux trois positions impossibles de Freud, gouverner, éduquer, psychanalyser, j’en ajouterais une quatrième: la science. À ceci près que eux, les scientifiques, ne savent pas qu’ils sont dans une position insoutenable.»
Et aussi: «Je ne suis pas pessimiste. Il n'arrivera rien. Pour la simple raison que l'homme est un bon à rien, même pas capable de se détruire.»
Pour Lacan, la seule chose que nous puissions faire contre l’hégémonie du discours capitaliste à notre époque, c’est lui servir un discours pesteux.
En 2020, nous savons bien que toutes les mesures dites "sanitaires" ne servent aucun but "sanitaire", et n’ont de "sanitaire" que le nom, ce sont de simples manipulations langagières pour imposer une domination politique, une opération frauduleuse sur les mots et sur les chiffres pour susciter la soumission volontaire mise à jour par La Boétie, il faut être fou pour penser qu’installer un couvre-feu pourrait protéger qui que ce soit contre la contamination d’un virus, et c’est pareil pour tout le reste (confinement, masques, "gestes-barrières", etc.), lorsque tu "tombes malade" c’est comme lorsque tu "tombes amoureux", cela ne s’évite pas avec des gesticulations vides et vaines, et cela n'arrive jamais pour des raisons "objectives", dans un premier temps, on est déjà tombé (amoureux ou malade), et ensuite on (se) raconte une histoire pour tenter de "rationnaliser" ce qui a échappé à la chaîne des causes et des effets.
Formellement, tomber a la structure d'une décision.
Contrairement aux idées reçues, ce qui s'appelle à proprement parler "décision" est un acte qui pose rétroactivement ses raisons.
C'est parce que je suis déjà tombé (ou que j'ai toujours déjà décidé) qu'ensuite je me raconte des histoires pour essayer de rationnaliser (rendre "raisonnable") ce qui a échappé à la chaîne des causes et des effets, et qui de facto se trouve donc marqué du sceau du réel.
Avec l’emploi irraisonné du mot "pandémie" avait déjà commencé la fraude des mots... pan- ça veut dire "tout", or c’est justement le "pas tout" dont se caractérise ce coronavirus très sélectif, que cette épidémie est venue questionner, en tant que c’est à proprement parler ça le symptôme, à savoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas... or ce qui ne va pas, c’est précisément ce que la psychanalyse – à la suite de Lacan – a épinglé du terme de "réel", et si le réel c’est ce qui ne va pas, c’est parce que le réel se définit de l’impossible à le faire correspondre au symbolique ou à l’imaginaire, le réel ne se symbolise ni ne s’imagine, il est impossible d’atteindre le réel par la représentation...
Le véritable traumatisme n’est autre que le fantasme lui-même, c’est que dans "ce qui se passe" — c’est à dire les mots, pour reprendre l’équivoque beckettienne — cela se passe sans que nous y ayons été pour grand chose, ce n’est qu’après-coup que nous "reconstruisons l’histoire" pour essayer de donner du sens, un semblant de cohérence à notre existence, en produisant un récit plus ou moins convaincant qui nous donne l’illusion d’avoir un minimum de maîtrise sur le cours de notre vie, alors que nous ne sommes le plus souvent que les observateurs passifs de ce qu’on appelle "le cours des choses" (ou "le destin"), raison pour laquelle nous passons notre temps à refouler l’inquiétude que notre radicale passivité génère en nous engageant dans toutes sortes de distractions, d’actions, de divertissements...
Cette radicale absence de maîtrise (et même de la moindre prise) dans ce qui se sera présenté à nous, après coup, comme les événements les plus déterminants de notre vie nous apparaît si difficile à admettre qu’elle explique le succès terrifiant de la posture de "victime" car elle offre une échappatoire au sentiment de culpabilité (si nous sommes coupables, cela veut dire que ce qui nous arrive aura dépendu de nous, donc nous aurions pu faire autrement et entreprendre de nous sauver nous-mêmes...)
Tu peux savoir.
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Amateurisme et changement de pied
''L'homme propose, dit le proverbe, mais Dieu dispose''... encore que dans le cas présent, ce ne soit sûrement pas Dieu qui fait joujou au ''maître des horloges'', mais l'Elysée, dont le locataire adore se prendre pour un démiurge-en-chef platonicien : reconnaissons à Dieu cet immense mérite que, s'Il nous a laissés dire que nous, hommes, étions ''faits à Son image'', II n'a jamais sous entendu que Lui pourrait être bâti à l'image de l'homme.... Le ''Plan A'' était que nous survolions la situation internationale avant d'en tirer une nouvelle rafale de vœux. Ce sera pour demain, plan B exige !
Car même si, comme l'écrasante majorité des français , vous vous foutez comme l'an '40 des petits jeux infantiles qui occupent à plein temps notre bobosphère journalistique et notre microcosme politique (qui n'a vraiment rien qui lui permette de mériter ce qualificatif aujourd'hui dévalué), vous ne pouvez pas ne pas savoir que la borne a été dépassée –je dirais même ''déplacée''-, puis ''déposée''- et que nous avons mérité de ''toucher'' (enfin... dans le sens de ''avoir droit à'', pas ''de palper'') un nouveau premier ministre qui me pardonnera sûrement de ne pas me précipiter pour lui mettre des majuscules. Et que l'on soit passionné, ému aux larmes ou simplement bouleversé par cette grandiose nouvelle... on est bien obligé d'en tenir compte et d'en dire quelques mots.
La France, une fois encore prise en otage –puisque pas un seul des problèmes qui l'assaillent et des soucis qui la rongent n'est abordé par ceux qui devraient résoudre les premiers et éviter les seconds-- s'est retrouvée au cœur d'un de ces Opéra-bouffe (bouffon, plutôt) qui resteront comme la marque du drame qu'aura été le macronisme dans notre histoire récente.... la bonne nouvelle étant que, assez rapidement, il n'en restera rien et que, comme le hollandisme qui lui a ouvert la voie, il sera oublié… ou ramené à un second chapitre de la saga de nos ''Rois fainéants''.
En résumé : une nulle pas sympathique, techno de gauche, ne cochant donc aucune des cases de la ''description de fonction'', a été chassée de Matignon où on l'avait envoyée se planter la gueule, sans ''feuille de route'', avec un ordre de mission à la fois ''ni... ni...'' et ''en même temps'' et, au fond, sans trop savoir pourquoi –sinon que quelques petits marquis gauchophiles refusaient le premier choix –trop à doite-sic !-- du maître des horloges qui avait cédé ''quoi qu'il en coûte''. C'est une seconde nature. Ce ''Dehors !'' résume la totalité de la non-doctrine du moment appliquée à un cas concret. Et certains s'étonnent que ça n'ait pas marché ! Pour rattraper ce méga-ratage, on va mettre sur le trône un charmant bambin, poupin à souhait et ex-socialiste, qui ne coche donc pas davantage les cases de la ''job description''. Pour ou avec quel résultat prévisible ? Devinez !
Car nous voilà, une fois de plus (sera-ce la fois de trop?) confronté à la prophétie de l'Ecclésiaste : ''Malheur à la Cite dont le roi est un enfant''. C'est curieux, comme les gens qui se hissent aux firmaments des prébendes et des pouvoirs sans objet semblent ne rien apprendre de leurs échecs ! Tout était pourtant très prévisible : un simple petit blogueur de quartier, qui se cache pour ne pas être vu ni connu, et qui n'a comme seule arme qu'un vieux bon sens autrefois dit ''paysan'' a annoncé tout –je veux bien dire : tout-- ce qui s'est passé, depuis avant-même la première élection du maître des horloges (pauvres horloges !), avec comme seule boule ce cristal quelques vieux proverbes, une confiance dans les fondamentaux de notre civilisation, un mini esprit mini critique et un refus hyper-méfiant de toute idée soit à la mode, soit venant de gauche (ce sont les mêmes !), soit qui paraît complètement farfelue (idem)...
Eh ! bien, malgré la présence à mes côtés de ces armes pluri-séculaires qui, ne s'étant jamais trompées, sont fiables... le maître des horloges a réussi à me surprendre ! Dans les 43 années de ma vie professionnelle, Dieu sait si j'en ai viré, des gens : des nuls, des ''encore plus nuls'', des malfaisants, des déviants, des fourbes, des mal-embouchés, des tricheurs, des périmés, des menteurs, et tellement d'autres (chacun de ces renvois m'a rendu malade et je n'en ai oublié aucun ! Mérités, mais douloureux). Mais à chaque fois, il y avait une préparation et jamais je me suis trouvé devant le drame de la chaise vide. Or c'est ce qui se passe, en macronie, à chaque changement de premier ministre... ce qui est fou, quand on y pense !
Macron a viré Borne sans ''plan B'' soigneusement préparé, et il a fallu des jours pour qu'un nom émerge, choisi de toute évidence selon les règles du célèbre principe de Peter : ''Tu prends un type qui vient de ''toucher'' un nouveau job où il réussit pas trop mal, contre toute attente rationnelle... et tu le promeus à un étage plus élevé où il a ''toutes les chances d'atteindre son niveau d'incompétence'' , le tout avec un seul justificatif et une seule ''bonne raison'', très mauvaise : il est le plus jeune jamais osé à ce poste, comme si le seul fait de ne pas savoir de quoi on parle était une chance de succès !
Mais dites, les gars, souvenez-vous... : le truc du ''le plus jeune'', on l'a déjà essayé avec Giscard (résultat : le regroupement familial et le défilé du 14 juillet sur les grands boulevards), avec Fabius (résultat : ''mangez des carottes rapées'', et le début de la chute irrémédiable de la France), et avec Macron lui-même (résultat : le cassage de gueule généralisé sans espoir de redressement, et notre suicide dans une Europe anthropophage... causes actuelles de notre désespoir !). On a tous oublié que Saint-Just, le boucher de la Terreur, a été, en son temps, le plus jeune député, aussi. Rien que d'y penser...
Comme la saison est aux vœux et aux souhaits, on va tempérer la cruauté de cette analyse factuelle en se disant qu'un miracle est toujours possible (Attention : sans commettre d'attentat contre leur ''laïcité'' --entre temps détournée de ses justifications éventuelles, alors que, au fond, tous les autres pays vivent, sans elle, heureux et plus démocratiquement que nous). En souvenir de ce qu'était la France que nous avons tant aimée, nous souhaitons tous un beau succès à notre jeune PM. Qu'on soit plus que réservé sur ses chances réelles est un autre problème... comme l'est notre souffrance devant un tel gâchis répété tous les 18 ou 20 mois...! Bonne année à lui... et à nous !
H-Cl.
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13 NOVEMBRE 2024
Programme de brumaire poétique, brumeux et redondant.
1°) Bouts-rimés sans échauffement (10 minutes pour un dizain) : Un petit poème ? Il n’y a plus qu’à l’écrire, voici les rimes, dans l’ordre, ou le désordre, peu importe : accroupis/tapis ; brume/plume ; dédaigne/saigne ; étranger/danger ; souplesse/diablesse. Il sera préférable d’écrire des vers mesurés, c’est-à-dire de longueur régulière.
Vois-tu ces vieillards accroupis En prière sur leurs tapis ? Pour les dépeindre, prends ta plume, Vide ton esprit de sa brume, Laisse parler ton cœur qui saigne, Bien loin du fou qui les dédaigne. Crois-tu vraiment que l’Étranger Pour ton pays soit un danger ? Laisse aller ta main en souplesse, Et que ton encre soit diablesse !
2°) Quelques haïkus pour changer (5 minutes) : La courge. Contrainte : obligation d’utiliser une fois le mot « courge ».
Quel drôle de nom, Cette courge du Japon, Le potimarron. On creuse la courge, On y place une bougie, On y met le feu. Les enfants ont peur Qu’on les oblige à manger La soupe de courge. La soupe de courge ? Velouté de potiron, C’est mieux pour les bourges. Courge rubiconde, Tu mûris dans mon jardin. Gare à Halloween !
3°) Écriture mi-longue (10 minutes) : Critique littéraire. Rédiger un article de critique littéraire d’un ouvrage, avec une identification du genre, de l’auteur, et/ou un bref résumé et un commentaire sur le style, et/ou le contenu, l’intérêt de l’œuvre dans la production de l’auteur, etc. Au programme : La chanson du maître, Karl-Jonas Böhm, traduction Antonio Aldas, Éditions irrégulières, 2024.
Karl-Jonas Böhm n’en est pas à son premier polar, et La chanson du maître enrichit davantage la saga norvégienne commencée voilà dix ans. Après Le Tableau vert et La salle des profs, c’est une nouvelle enquête de l’inspecteur Langström qui se situe dans le monde scolaire. Le sujet est à la mode, le harcèlement, mais Böhm l’a subtilement renouvelé en le renversant. La proviseure est dominatrice, les conseils de classe sont olé-olé, et trois meurtres consécutifs dans le gymnase, en un mois, c’est un peu trop. Écriture suggestive, rebondissements scabreux et critique sociale font le sel de ce dernier roman. La classe politique provinciale de Bergen en prend pour son grade : municipalité corrompue, dessous de table, chantage et conséquences psychologiques désastreuses, les portraits ne sont guère flatteurs. Mais l’humour, bien que noir, y est très présent. Un des conseils de discipline, notamment, est désopilant. Et les aventures des surveillants d’internat sont pittoresques. Que l’on se rassure : Langström finit toujours pas arrêter le – ou les – coupables, et ses frasques sentimentales en font quelqu’un de très humain. Lecture recommandée, mais pas pour les collégiens : ils y puiseraient de mauvaises idées.
4°) Amorce pour une histoire en 6 lignes et 6 minutes. « Il est vieux et ressemble à un chien. »
Il est vieux et ressemble à un chien, son caractère grognon et sa façon d’aboyer ses reproches à son entourage ont fini par éloigner même ses plus anciens amis. Solitaire et agressif, il est redouté même du facteur qui lui apporte sa pension, et les enfants du quartier se tiennent à une distance respectueuse et craintive. Mon père, décidément, commence à me poser problème.
5°) Une image pour une histoire (10 minutes) : La brume et son mystère. Voici une photo de paysage suisse et brumeux (© Futura Sciences). On inscrira un petit mystère au sein de cette image, en une dizaine de lignes, soit narration, soit description.
C’est juste avant le bouquet d’arbres que je l’ai perdue. Elle allait bon train, emmitouflée dans sa doudoune gris clair, et chantonnait comme pour me narguer. « Attrape-moi si tu peux, attrape-moi si tu veux… » La prairie s’étendait devant nous, et peu à peu la brume était montée des herbes humides où je suivais la trace de ses bottines, trop loin derrière mais plein d’espoir après les promesses qu’elle m’avait faites l’après-midi à la récréation. Moi, j’y croyais sincèrement, naïvement. Mais arrivé au pied du bosquet de chênes, face à ce mur impénétrable et opaque, je me suis arrêté. J’ai appelé, appelé, j’ai attendu que le vent dissipe cette brume qui m’avait fait perdre Maryline. Je n’ai jamais su comment elle avait disparu. J’attends encore…
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La saison 2 de Les Carnets de l'Apothicaire est annoncée pour janvier 2025
L’attente fut longue (surtout pour les fans) : la saison 2 de l’anime Les Carnets de l’Apothicaire (kusuriyanohitorigoto.jp) a été officiellement annoncée et ce sera le 10 janvier 2025. Une saison 2 qui va certainement être aussi riche que la première pour les deux principaux protagonistes Mao Mao et Jinshi.
Cette nouvelle saison adaptera le roman d’origine à partir de son troisième volume, correspondant également au début du volume 9 du manga. Les spectateurs peuvent s’attendre à des moments de tension accrue, mêlant intrigues politiques, nouveaux mystères et une atmosphère toujours plus oppressante au fur et à mesure que Mao Mao se mêle aux différentes conspirations qui l’entourent.
En parallèle à cette annonce, les principales informations concernant cette seconde saison, telles que les membres de son personnel créatif et sa distribution artistique, ainsi que de premières images, ont aussi été dévoilées.
C’est donc bien le 10 janvier 2025 et Crunchyroll proposera bien évidemment cette saison 2 en simulcast. Elle se composera de 24 épisodes avec un nouvel épisode chaque vendredi - bonne idée pour aborder l’été 2025.
https://www.youtube.com/watch?v=6RWa03RbyOM
Rappel de la première saison des Carnets de l’Apothicaire, où on découvre la vie de Mao Mao, une jeune jeune apothicaire de 17 ans qui va avoir un destin singulier. Jusqu’au jour où elle fut vendue comme simple servante au sein du Palais Impérial, elle fut éduquée d’abord par un père adoptif apothicaire. C’est ce dernier qui va lui donner les ficelles du métier et surtout la capacité à observer et accroître ses connaissances en médecine. Un atout dans un univers où règne les complots et où le poison est monnaie courante.
Alors que les bébés meurent au sein du palais, Mao Mao va, grâce à sa curiosité, découvrir ce qui génère ces morts prématurées. Autant dire, que Jinshi, un mystérieux et éminent fonctionnaire au sein du palais, va bouleverser la vie de la jeune fille au sein du Palais Impérial. Elle va devenir la goûteuse personnelle de l’Empereur. Une position pas forcément facile à tenir au regard des pièges qui vont se dresser sur sa route. C’est également l’histoire d’une histoire compliquée entre Mao Mao, l’imprévisible et l’intrigant Jinshi.
Le manga est également à lire aux éditions Mana Books dont le tome 9 est déjà programmé selon l'Instagram de l'éditeur.
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Dans un message adressé à l’humanité, les juifs incinèrent vifs les enfants palestiniens.
La droite française estime que soutenir l'état le plus caricaturalement maléfique du globe est une excellente idée.
La « Shoah » est depuis le début une histoire de science-fiction dans laquelle les juifs projettent sur les Allemands leur propre projet pour l’humanité.
Il n’y a jamais eu de démons blonds en état de transe qui brûlaient des montagnes de juifs innocents.
Il a fallu attendre l’existence d’Israël pour voir ces scènes se matérialiser.
À présent que les gens peuvent voir en temps réel les juifs brûler des enfants, les démocraties ont étrangement perdu la parole.
La nuit dernière, Israël a bombardé un camp de réfugiés près d’un hôpital de Gaza.
Des personnes ont été incendiées, s’agitant dans tous les sens alors qu’elles étaient brûlées vives.
Sur le Telegram israélien, les utilisateurs d’une chaîne comptant plus de 140 000 membres ont réagi avec des émojis de cœur et de rire, célébrant l’horreur et en appelant d’autres.
Il faut remarquer que ceux qui ont pactisé avec les juifs livrent complètement le fond de leur âme, sans faux semblants.
Que l’on aime ou non les Musulmans ou les Arabes, s’associer ouvertement à des gens qui incinèrent des enfants devant les caméras du monde entier est une très mauvaise stratégie politique.
Vous passez pour un cinglé.
Passer pour un assassin d’enfants est une très, très mauvaise idée. Croyez-le ou non, ça ne se vend pas.
De la même manière que vous ne voudriez pas être associé à un assassin d’enfants dans la vraie vie, la sagesse élémentaire commande de se tenir très éloigné des juifs pour ne pas leur être associé de près ou de loin.
Démocratie Participative
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« Parmi d’autres, l’histoire de la Russie d’après 1917, continuée jusqu’en 1991, montre avec une force particulière que les défaites sont rarement irrémédiables et que les victoires sont toujours momentanées. Sur un plan supérieur, spirituel et non politique, les défaites sont en partie effacées lorsque les vaincus se sont montrés héroïques. Il se trouvera un enfant pour recueillir la leçon morale des suicidés de Numance, s’émerveiller au souvenir de Julien, de William Wallace, des Chouans et des Vendéens, des fidèles Confédérés, des gardes blancs de Denikine, Koltchak et Wrangel, des réprouvés du Baltikum, et en faire autant de modèles pour se déterminer et se conduire fermement. Victoire, défaite, tout est balayé par le temps. Ce qui subsiste, comme dans Plutarque, ce sont les leçons de maintien données à la postérité par certains hommes face à l’adversité.
L’interprétation des défaites est dépendante de la culture et des “représentations”. L’esprit tragique, présent dans toute la littérature épique européenne depuis Homère, examine les échecs en proportion de leur héroïsme, au point de voir en eux un prétexte à l’éternisation des héros.
Cette idée rappelle que la vision que l’on se fait du passé détermine l’avenir. Il n’y a pas de futur pour qui ne sait d’où il vient, pour qui n’a pas la mémoire de ce qui l’a fait ce qu’il est. »
Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
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