#gros ours en peluche
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peluchetortue · 1 month ago
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laupiehouppette · 2 years ago
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Rien ne dure pour toujours - Se perdre pour se retrouver - Chapitre 4 : Quelle histoire!
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Il vente et pleut des cordes. Le garçon a dĂ» Ă©courter sa quĂȘte de nourriture. De toute façon, il est fatiguĂ©. Il aurait eu plus de chance de d’attraper un rhume qu’autre chose, mieux vaut rentrer se mettre au sec.
La journĂ©e n’a pas Ă©tĂ© productive, il n’a rien trouvĂ©. Il rĂ©essaiera demain, la pluie devrait s’ĂȘtre calmĂ©e d’ici lĂ .
Le chemin de retour se passe assez bien. La plupart des adultes qui auraient pu causer des ennuis sont allĂ©s se mettre Ă  l’abri dans les bĂątisses voisines. Avec toute cette pluie battante, il a du mal a voir loin, mais si lui il ne voit pas grand-chose, les autres adultes et monstres Ă©galement .
Une foi arriver chez lui, Mono se sĂšche du mieux possible. Il est trempĂ© jusqu’aux os. MĂȘme son chapeau n’a pas pu protĂ©ger sa tĂȘte de toute cette pluie. Il essore ses vĂȘtements, et un jus brun de tout la saletĂ© accumulĂ©e. Berck... Ses vĂȘtements seront un peu plus propres maintenant au moins. Il finit de s’essuyer avec une serviette sous l’évier. VoilĂ , ça ira comme ça, ses habits finiront de sĂ©cher sur lui durent la nuit.
Il est Ă©puisĂ©. MĂȘme si il commence Ă  avoir vraiment faim, il n’a mĂȘme pas la force d’aller voir si il y a un truc Ă  grignoter Ă  la cuisine, il veut seulement aller dormir un peu.
Comme Ă  l’habitude, le garçon s’installe sous son lit, la ou son ours en peluche l’attend, sur un pull qu’il a rĂ©ussi Ă  subtiliser Ă  son pĂšre. Il peut bien se permettre de rendre sa cachette poussiĂ©reuse un minimum confortable. Dommage que le radiateur ne soit pas plus prĂšs du lit, il a un peu froid avec ses vĂȘtements encore humides. Mais ça va, il ne fait pas si froid que ça dans la maison, et c’est clairement mieux que dehors.
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AprĂšs s’ĂȘtre mis Ă  l’aise, souffle enfin. La pluie n’est pas si terrible une fois Ă  l’abri, le bruit qu’elle fait sur le toit en est presque agrĂ©able. Mono se laisse glisser peu Ă  peu. Il est tellement fatiguĂ© que,pour une fois, il s’endort sans trop de problĂšmes. Alors qu’il est sur le point de s’endormir, il a l’impression d’avoir oubliĂ© un truc important, mais quoi ? Avant qu’il n’eĂ»t le temps d’y rĂ©flĂ©chir davantage, il sombre dans un sommeil Ă  peine conscient, presque profond.
....
Dans l’appartement, l’activitĂ© commence Ă  s'Ă©veiller. Mono est tirĂ© en sursaut de son sommeil. Il a vraiment dormi profondĂ©ment cette nuit. Il n’aime pas trop ça, de partir aussi loin et longtemps, mĂȘme chez lui. Mais moins, cette fois, ça a Ă©tĂ© sans consĂ©quence.
Quoi qu’il en soit, il y a beaucoup d’activitĂ© ce matin, plus que d’habitude. Apparemment il y a deux personnes. Peut-ĂȘtre que son pĂšre est lĂ  aujourd’hui ? Il est rarement lĂ . Il part souvent pendant plus d’une semaine et quand il rentre, il reste seulement une seule journĂ©e pour repartir le lendemain,donc, il n’est pas rare qu’il le manque. Pas que se soit grave, comme sa mĂšre ou n’importe quel autre parent, il ne lui prĂȘte guĂšre d’attention, et ça lui convient trĂšs bien.
Mais, au bout d’un moment, le garçon commence Ă  se poser des questions. Il y a quelque chose d’inhabituel dans toute cette activitĂ© matinale. Il y a quelqu’un dans la salle de bain, mais, les bruits que font l’autre personne lui semble diffĂ©rent : ce n’est ni la dĂ©marche claudicante de sa mĂšre, ni les longues enjambĂ©es de son pĂšre. Ce sont des pas claquants, courts et pressĂ©s. Et il entend un truc qui roule ? Le bruit se dirige vers sa chambre !
À peine Ă  t-il le temps de chercher Ă  comprendre, que la porte de sa chambre est poussĂ©e avec force! Mono Ă©touffe un crie de surpris et se recule le plus loin possible sous son lit. Mais c’est qui ? ! La rĂ©ponse ne se fait guĂšre attendre : un Ă©norme chariot, chargĂ© d’un gros sac noir et de toute sorte de longs bĂątons et d’accessoires, rentre dans la chambre. L’engin est suivi d’un adulte au dos voĂ»tĂ©, une dame qu’il n’a jamais vue avant. Elle a de petites lunettes, une robe verte et un gros chignon. Un de ses bras est bien plus long, touchant presque le sol. Pour ce qui est du visage, il est assez monstrueux avec cette mĂąchoire tordue et sa peau couverte de tache rouge.
Mais qu’est-ce qu’elle vient faire ici, et dans sa chambre ? Elle regarde un moment autour avec un air agacĂ©.
"Uhg...., ils laissent des saletĂ©s partout oĂč ils passent." Grommelle-t-elle en se saisissant d’un balai sur son chariot. Mono se fait tout petit. Est-ce qu’elle sait qu’il est lĂ  ? Est-ce un captureur ? On dirait pas pourtant.
La dame place le foulard autour de son cou sur son visage et se met Ă  balayer le plancher, en commençant par les coins et les bords. Mono n’ose pas bouger de sa cachette, il reste couchĂ© sur le pull, Ă  observer avec anxiĂ©tĂ© l’étrange dame agiter son balai partout dans la piĂšce. Mais quand est-ce qu’elle est rentrĂ©e dans l’appartement? Il ne l’a pas du tout entendue. Pourtant, avec sa petite installation Ă  l'entre de devant, il aurait dû  Son installation ! Il a complĂštement oubliĂ© de vĂ©rifier avant d’aller dormir ! C’était ça qu’il avait oubliĂ© hier ! Il est dans de beaux draps maintenant.
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La dame continue son balayage, et toute la poussiĂšre commence Ă  envahir la piĂšce. Elle pousse sans mĂ©nagement ses jouets sur le plancher vers un coin, avant de s’attaquer à
 Ă  ses dessins. Non ! C’est trop tard, il ne peut pas sortir les rĂ©cupĂ©rer, il rĂ©vĂ©lerait sa cachette et il se ferait immĂ©diatement Ă©craser Ă  coup de balai. Mono regarde impuissant tous ses chefs-d’Ɠuvre ĂȘtre balayĂ©s, froissĂ©s. La dame se saisit d’une petite pelle et ramasse le tout, sans avoir Ă  trop se baisser avec son dos dĂ©jĂ  courbĂ© et son long bras droit. Mais qu’est-ce qu’elle fait avec ses affaires ? Ce qui suit , il ne s’y attendait pas : elle jette tous ses trĂ©sors dans le gros sac noir du chariot. Mais qu’est-ce qu’elle fait? À nouveau, le garçon regarde impuissant alors qu'elle finit de ramasser avec son long bras tout le reste de ses trĂ©sors pour les jeter dans le sac noir.
"DĂ©goĂ»tant, il Ă©tait tant de faire du mĂ©nage ici". Marmonne-t-elle avec dĂ©goĂ»t en jetant les derniers dessins . Comment ça ‘dĂ©goĂ»tant’ ? Est-ce qu’elle parle de ses dessins ? Ils sont trĂšs bien ! Mais il commence Ă  comprendre maintenant. Il a dĂ©jĂ  entendu parler de ce genre d’adulte. Ils passent leur journĂ©e Ă  ramasser tout ce qui traĂźne, Ă  tout nettoyer partout avec des balais de toute sorte de taille et de formes. Il n’en avait jamais vu avant. La dame au chignon place le balai et la pelle dans le coin de la chambre et quitte sa chambre avec son chariot.
Ouf
 Elle est partie. Mono souffle enfin. Il a eu une bonne frousse, mais au moins, elle n’est pas allĂ©e nettoyer sous le lit. Avec son long bras, elle l’aurait attrapĂ© sans problĂšme, et il aurait probablement rejoint ses dessins dans le gros sac noir. Ou pire.
Ses dessins, mĂȘme ses crayons ; disparue. Au moins, il lui reste quelques couleurs qui ont Ă©chappĂ© aux balais, et elle n’a pas touchĂ© Ă  ses dessins au mur. Il est tentĂ© d’aller les chercher, mais il l’entant toujours l’adulte dans le couloir, il pourrait se faire surprendre. Peut ĂȘtre que si il fait vite

À peine a-t-il entrepris de sortir, qu’il retourne se cacher sous le lit. La dame revient avec un Ă©trange engin qu’il n’avait jamais vu au par avant. La chose est munie d’un gros sac le long d’un manche relier Ă  une sorte d’énorme tĂȘte rouge et blanche. Un autre genre de balais ? La dame touche Ă  la chose au bout du manche et l’engin se met Ă  rugir et une lumiĂšre jaillit de la tĂȘte, ce qui fait sursauter Mono. La dame commence Ă  balader l’engin partout dans la piĂšce. La chose engloutit tout sur son passage, finissant de dĂ©vorer ses derniers crayons. Mais Mono n’en a que faire maintenant, il a un problĂšme plus important. C’est quoi cette chose ?! La dame la fait aller dans tous les coins de la piĂšce, ne laissant rien derriĂšre son passage. Il peut voir sous la tĂȘte de la chose des sortes de mandibule qui envoie tout dans une sorte de rangĂ©e de dents en brosse rouge tournant Ă  toute vitesse. "Un monstre ?" Pense-t-il avec effroi. La chose commence Ă  venir autour de son lit. Pourvu qu’il n’aille pas dessous ! La dame continue de balader ce monstre, le
 le ? Gobblor! C’est le premier nom qui lui passe par la tĂȘte, le gobblor !
Au mĂȘme moment, le gobblor passe sa tĂȘte sous le lit ! Mono ne peut retenir un cri de terreur cette fois, mais celui-ci est couvert par le rugissement incessant de la crĂ©ature. Il par se cacher derriĂšre son ours, c’est sa seule chance ! Le monstre continue ses aller-retour sous le lit, s’approchant peu Ă  peu de son ultime refuge. C’est alors qu’il rĂ©alise qu’il a laissĂ© son chapeau derriĂšre lui ! Trop tard, le monstre a dĂ©jĂ  mis ses dents dessus et englouti sans le moindre mal le prĂ©cieux couvre-chef dans un slurp glaçant. Et maintenant , il se dirige vers lui ! Le pauvre garçon tremble de tout son corps, en gĂ©missant. Il est fichu ! Cette chose vas l’avaler tout cru! Le monstre est de plus en plus prĂšs Ă  chaque aller-retour, il n’est plus trĂšs loin, encor deux ou trois et son compte est bon.
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Le monstre fond sur lui, Mono Ă©treint son ours et se prĂ©pare pour la fin. Il espĂšre que ça ne sera pas trop douloureux. Un craquement dans les brosses, suivi d’un gĂ©missement du monstre, se fait entendre.
" Raar, sur quoi je suis tombé encor ?" Rùle la dame de nettoyage.
Mono n’ose pas ouvrir les yeux. Est-ce qu’il est mort ? Il n’a pourtant rien senti.
La dame retire de sous le lit le monstre. "Mais qu’est-ce que ça fait sous le lit ?" ExaspĂ©rer de voir ce qui se trouve entre les dents de la chose. Le monstre continu de gĂ©mir , comme si y il Ă©tait en train d’agoniser. Mono ose regarder ce qui se passe. Il n’en croit pas ses yeux, il est vivant ! Il peut voir la dame essayer de tirer quelque chose de la gueule du monstre : le pull de son pĂšre . Quelle chance !
Le garçon observe estomaquĂ© la dame se dĂ©battre avec le gobblor, qui continue de pousser des gĂ©missements, refusant de lĂącher sa prise. Il est sauvĂ©, mais pour combien de temps ? DĂšs que la dame aura retirĂ© Ă  sa crĂ©ature ce vĂȘtement, elle va le relancer dans sa course gloutonne. Il doit fuir, et maintenant. C’est le bon moment, elle est trop occupĂ©e Ă  se battre avec son monstre, avec de la chance, elle ne le remarquera mĂȘme pas ! Il par a courir vers la porte
La dame pousse un cri aigu. " Une vermiiine !! " Elle l’a vue ! Elle lĂąche tout, laissant le gobblor continuer Ă  se battre avec le pull et se prĂ©cipite pour prendre le balai qu’elle avait laissĂ© dans le coin de la chambre. Mono en profite pour passer derriĂšre elle, mais elle le prend de vitesse et Ă©vite de justesse le balai qui s’abat sur lui ! Ce n’est vraiment pas passer loin. Il se prĂ©cipite vers la salle de bain pour s’échapper de l’appartement, mais malheur , la porte est fermĂ©e. Du coin de l’Ɠil, Mono voit un autre coup de balai fondre sur lui, qu’il parvient Ă  nouveau Ă  Ă©viter, de si proche qu’il a senti de l’onde choque. La dame de nettoyage continue de crier comme une folle. Mais pourquoi elle crie comme ça ? C’est lui qui a peur ! Il est acculĂ© contre la porte de la salle de bain, il ne sait plus aller. Il ne peut que voir qu’avec horreur la dame de mĂ©nage se diriger vers lui, le balai prĂȘt Ă  frapper.
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"Salle petite vermine, je vais t’écraser !" Hurle-t-elle.
Alors qu’il croit que son heure est venue, la porte s’ouvre derriĂšre lui. Mono tombe Ă  la renverse et se retrouve sur le sol de la sale de bain. Dans le chaos, il aperçoit sa mĂšre qui semble interloquĂ©e par la situation. Les cris ont dĂ» attirer son attention. Mono ne cherche pas Ă  comprendre d’avantage et cour vers la ventilation, passant entre les jambes de sa mĂšre qui ne sait plus ou donnĂ© de la tĂȘte. La dame de mĂ©nage continue ses vocifĂ©rations alors qu’il disparaĂźt. Il est tellement en panique qu’il continue sa course dans la ventilation sans s’arrĂȘter.
Ça y est. Il doit partir maintenant. Il a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par cet adulte et son monstre. Il ne pourra plus revenir. Tout ça parce qu’il a oubliĂ© de vĂ©rifier son systĂšme avant. Ce n’est pas juste ! C’est la seule fois oĂč il l’a oubliĂ©. Personne d’autre que son pĂšre ou sa mĂšre la dĂ©clencher au paravent. Pourquoi c’est la premiĂšre fois oĂč il est nĂ©gligent que ça lui coĂ»te cher ? Il continue sa course sans regarder devant lui, la vue embrouillĂ©e par les larmes.
C’est alors qu’il percute quelque chose et trĂ©buche par-dessus, heurtant la tĂŽle dans un bruit sonore. "ouche ! Attention !" Pousse une voix surprise.
Qu’est-ce qu’il a heurtĂ© ? Mono est encor sonnĂ© par sa chute, qu’il sent que quelque chose le touche. Il tressaille en poussant un petit couinement de surprise, avant de se recroqueviller sur lui. "Hey, ça va, ça va." Dis une voie inquiĂšte, "S’cuse, je voulais pas te faire peur."
C’est la voix d’un enfant, celle d’un garçon. Mono, Ă  court d’haleine se dĂ©roule, pour voir un autre garçon, vĂȘtu d’un pull rouge et pantalon gris, un peu plus grand que lui. Il le reconnaĂźt, c’est Tomah. Ils se sont rencontrĂ©s au parc il y a plusieurs semaines. Le courant est rapidement passĂ© entre eux et depuis, ils se voient de temps Ă  autre.
Les deux garçons semblent autant surpris l’un que l’autre par leur rencontre un ne peut plus abrupte. Tomah replace son chapeau qui Ă©tait tombĂ©, il peut voir que Mono vient de vivre quelque chose de terrible. " hey Mono, ça vas ? Qu’es-ce qui t’arrive ? " demande-t-il toujours inquiet. Mono , encore bouleversĂ©, peine Ă  reprendre son souffle. Le garçon au pull rouge lui frotte le dos, essayant de son mieux pour le calmer. " Respire. Essaye de respirer lentement et Ă  fond." instruit-il avec calme. Mono essaye, mais il a du mal, il sanglote et tousse. Tomah continue de l’encourager et Ă  le rĂ©conforter comme il peut.
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AprĂšs un bon moment, Mono parvient enfin Ă  contrĂŽler sa respiration et commence a se calmer. Il s’assoit et pousse un long soupire. Tomah lui laisse encore un moment avant de lui demander ce qui lui est arrivĂ©. Mono explique Ă  son ami son malheur, mais tout sort dĂ©sordonnĂ© et dĂ©cousu. Tomah semble plus ou moins comprendre de quoi Mono parle et lui sourie " Hey, tu veux venir avec moi ? Mes adultes sont pas lĂ ." Mono accepte cette invitation sans hĂ©siter. Il a besoin de rĂ©confort avant de partir de chez lui pour toujours.


Les deux garçons ne tardent pas Ă  atteindre l’appartement dĂ©sirĂ©. Tomah conduit Mono dans sa chambre.
"J’ai quelqu’un Ă  te montrer" dit-il enjouĂ© " Olivie ? Je suis lĂ ."
De sous le lit, une petite fille au teint pĂąle, plus petite que Mono, Ă©merge. Elle est habillĂ©e d’une robe verte Ă  maille et a de longs cheveux clair. Elle salue timidement Mono qui lui salue tout aussi timidement.
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Tomah explique ensuite comment il a rencontrĂ© Olivie il y a un peu plus d’une semaine. Il l’a trouvĂ©e durant l’une de ses recherches de nourriture dans un autre quartier. Elle avait Ă©tĂ© chassĂ©e, elle et sa sïżœïżœur de chez elles comme tant d’autres. Mais, malheureusement, sa grande sƓur a Ă©tĂ© attrapĂ©e et dĂ©vorĂ©e par un adulte monstre. Toute seule, Olivie n’aurait jamais survĂ©cu plus d’une semaine. Tomah lĂ  donc invitĂ© Ă  venir habiter chez lui ; ses parents Ă©tant souvent Ă  l’extĂ©rieur, il allait ĂȘtre facile de la garder cachĂ©e d’eux. Elle a pu se remettre de la mort de sa sƓur en sĂ©curitĂ©, bien qu’elle en fait encore rĂ©guliĂšrement des cauchemars. Mais malgrĂ© ses airs fragiles, elle a su montrer dĂ©brouillardise et s’est adaptĂ©e facilement Ă  son nouvel environnement.
Les prĂ©sentations faites, Tomah demande Ă  Mono se qui c’est passer tout Ă  l’heure. Mono, se sentant maintenant en sĂ©curitĂ©, parvient Ă  expliquer sa mĂ©saventure avec la dame du nettoyage ; ses dessins jetĂ©s, son chapeau englouti par le gobblor et qui Ă  ensuite foncĂ© sur lui sous le lit. Puis, son Ă©chappĂ© miraculeuse de la dame qui a essayĂ© de l’écraser Ă  coup de balai.
" Et bien, tu a eu beaucoup de chance !" S’étonne Tomah. Mono ne peut qu’acquiescer vigoureusement.
Olivie le regarde avec curiositĂ© "C’est quoi un gobblor Mono ? " demande-t-elle d’une petite voix. Mono s’empresse de dĂ©crire la crĂ©ature. " C’est un gros monstre bruyant avec une grosse tĂȘte plate avec un gros'Ɠil brillant et un ventre Ă©norme ! Il dĂ©vorait tout.".
Tomah semble réfléchir un moment, puis " es-ce qu'il avait des dents en brosse ?" Demande-t-il.
" Oui ! Et il en avait mĂȘme sur le cĂŽtĂ©" confirme Mono. Il peut voir que Tomah se et Olivie sourire. Qu’es-ce qu’il y a ? Pourquoi ils sourient comme ça ?
"C’est pas un monstre, c’est une machine" Dit Tomah en rigolant. Mono lui donne un regard interrogateur. " Les adultes utilisent des trucs comme ça pour nettoyer le sol." Continue-t-il . Mono comprend mieux maintenant, c’est pour ça que la dame le baladait partout. Cette chose n’était pas vivante. Il pensait que c’était une sorte de monstre domestique pour la dame.
" Mais maintenant, je vais devoir partir
 La dame de nettoyage sait oĂč est ma cachette
" S’apitoie Mono.
"Non non non,t’auras pas besoin, tu peux rester chez toi." S’empresse Tomah.
Mono, Ă©bahi par ce que son ami vient de dire ne comprend pas. "hein ? Mais elle sait que je suis lĂ , elle sait oĂč ou je me cache !"
" Elle ne sait pas vraiment que t’es lĂ . " Tomah explique comment il a dĂ©jĂ  entendu des histoires semblables au par avant. Dans la majoritĂ© des cas, les adultes qui viennent nettoyer ne cherchent pas particuliĂšrement les enfants qu’ils ont dĂ©gagĂ©s de chez eux et il y a trĂšs peu de risque Ă  rester. Une foi qu’ils croient qu’ils les ont chassĂ©s, ils ne vont pas vĂ©rifier si la ‘vermine’ est revenue.
"je peux rester ?" Mono demande toujours incrédule. Tomah et Olivie acquiescent tous deux. Mono se laisse tomber à la renverse sur le tapis, soulagé.
AprĂšs un moment un petit gargouillement brise le silence.
"T’as faim ?" Demande rhĂ©toriquement Tomah. Mono hoche la tĂȘte. "Viens, on va aller Ă  la cuisine" conclut-il.
Tous les trois se rendent Ă  la cuisine. " Il y a des bonnes choses dans les portes en haut, Ă  trois on devrait les atteindre"
Une fois sur le comptoir, ils se coordonnent et se font la courte Ă©chelle pour atteindre le prĂ©cieux placard. Tomah Ă©tant le plus grand, il se met au bas de l’échelle, portant Mono sur ses Ă©paules. Puis , c’est autour d’Olivie de grimper. Elle est tellement lĂ©gĂšre et agile qu’elle atteint les Ă©paules de Mono sans problĂšme. Elle n’a plus qu’à ouvrir et grimper dans le placard et avec l’aide d’une petite pousser de la part de Mono, elle y parvient aisĂ©ment.
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Olivie regarde parmi les boites de conserve et les boites de biscuits. Elle jette son dĂ©volu sur une boite dĂ©jĂ  ouvert et bien entamĂ© de biscuit Ă  la couleur dorĂ© et en prend trois. Elles les passent aux deux garçons avant de redescendre, avec lĂ  mĂȘme lĂ©gĂšretĂ©.
"Faut pas trop prendre, sinon les adultes le voient et ils mettent du poison." Explique Olivie.
"Bien pensé." Félicite Tomah en lui ébouriffant ses cheveux chùtain.
"Tien, c’est pour toi." Dis Olivie en offrant un des biscuits Ă  Mono. Le garçon , ravi de ce cadeau, remercie le duo et goĂ»te le biscuit.


C’est tellement bon ! C’est un biscuit au beurre ! Sa mĂšre en prend parfois avec son thĂ©. Il a dĂ©jĂ  eu l’occasion d’en manger les miettes mouillĂ©es au fond d’une tasse, mais c’est la premiĂšre fois qu’il en mange un frais, et entier. Dommage qu’ils ne puissent pas en prendre davantage, mais Olivie a raison. Si ils en prennent trop, ça pourrait mal finir.
Le trio retourne dans la chambre pour grignoter au calme leur biscuit. Ils continuent de raconter leur diverse aventure, et jouer, bien que toujours en silence. Un rare moment oĂč les horreurs du monde sont oubliĂ©es le temps d’un instant.
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En rentrant , Mono peut constater que la dame du nettoyage est bel et bien partie. L’appartement est calme, il peut entendre sa mĂšre Ă©couter la tĂ©lĂ©vision comme Ă  son habitude. Le garçon se rend dans sa chambre pour s’assurer de quelque chose.
Le gobblor n’est plus lĂ  : deuxiĂšme bonne nouvelle. Il sait que ce n’est pas un vrai monstre, mais il va continuer Ă  l’appeler comme ça, ça rĂ©sume trĂšs bien l’engin.
Il fait maintenant le tour de sa chambre, afin d’inspecter l’ampleur des dĂ©gĂąts. À son plus grand soulagement, il dĂ©couvre que tout n’a pas Ă©tĂ© jetĂ©. Il ne reste que quelques blocs en bois et sa balle, et ses dessins aux murs qui sont restĂ©s intouchĂ©s. Bien, au moins ça c'est sauvĂ©. Mais, a sa plus grande surprise, cacher sous la table, il met la main sur un ultime rescapĂ© : un crayon. Un seul crayon semble avoir Ă©chappĂ© au gobblor. C’est un crayon noir, mais un crayon non le moindre.
Il va voir maintenant sa cachette sous le lit. C'est le plus important. C’est lĂ  qu’il trouve, ou plutĂŽt, ne trouve pas quelque chose : son ours ! Son ours a disparu ! Cette folle ne la quand mĂȘme pas jeter lui aussi ?! Mono se met Ă  la recherche de son prĂ©cieux compagnon dans les coins de la chambre. Il finit par grimper sur la commode pour avoir une plus grande vue d’ensemble.
Il est lĂ  ! Mono l’aperçoit sur le lit. Il s’empresse d’aller le rejoindre. Jamais il n’a Ă©tĂ© si heureux de le retrouver.
Ouf
 le plus important n'a pas été perdu.
Maintenant, il va devoir refaire son nid. Mono va replacer son fidÚle ours sous le lit dans le coin le plus éloigné . Il va lui falloir aussi un autre pull. Il y en a dans les tiroirs de ses parents.
En peu de temps, il a tout remis dans l’ordre. En plus, le dessous du lit n’est plus aussi poussiĂ©reux qu’avant. Ça va ĂȘtre agrĂ©able comme cachette maintenant. Fini le nez qui pique.
    Une fois son nid remis en place, Mono va explorer l’appartement , pour voir ce qui a changĂ©. L’appartement est propre, tous les vĂȘtement et dĂ©bris qui traĂźnaient au sol ont disparu. Ça fait tout drĂŽle de voir la maison ainsi. Il a tellement l’habitude de voir des montagnes de dĂ©chet et des tapies de poussiĂšre partout oĂč il va, que ça en est normal pour lui.
Il passe discrÚtement dans le salon, évitant de déranger sa mÚre dans son occupation favorite.
Qu’est-ce qui est arrivĂ© dans la cuisine ? Mono se dirige vers ce qui l’intĂ©resse le plus, le comptoir. Il escalade et dĂ©couvre, Ă  son plus grand dĂ©sarroi, que tout, absolument tout a disparu ! Plus aucune assiette ne traĂźne, plus la moindre miette de nourriture, mĂȘme sur la table. Tout est partir ! Déçu, Mono ne peut qu’accepter le rĂ©sultat, il ne reste plus rien.
    Tant pis

Puisqu’il ne lui reste plus d’intĂ©ressant pour lui, il peut aussi bien aller se reposer. Mais, cette fois, il ne va pas oublier son systĂšme. Plus jamais il ne va l’oublier aprĂšs s’ĂȘtre fait avoir comme ça ! Il devrait lui reste assez de matĂ©riel pour en refaire un. Une balle et quelques blocs, c’est tout ce dont qu’il a besoin, et par chance il y a se qu’il faut. AprĂšs quelque aller-retour, son systĂšme d’alarme est de nouveau en place.
VoilĂ , fini les mauvaises surprises. L’esprit tranquille, le garçon est sur le point de retourner dans sa chambre quand quelque chose sous le sofa attire son attention : du papier. Ils devaient ĂȘtre trop bien cachĂ©s , il va pouvoir dessiner ! Sa mĂšre est bien centrĂ©e sur son Ă©mission. DiscrĂštement, Mono s’approche de derriĂšre le sofa et prend les quelques feuilles. Ça tombe bien, il a de bonne idĂ©e en dessin..
Une fois installĂ© dans sa chambre, il se met au travail. Il dessine les grands Ă©vĂ©nements et rencontre d’aujourd’hui : la dame de mĂ©nage avec son balai et sa mauvaise humeur. Il espĂšre bien ne plus la revoir. Maintenant, le gobblor, il doit lui donner un air fĂ©roce, avec toutes ses dents et son rugissement. Parfait! Pour finir sur une touche joyeuse, Mono se dessine avec Tomah et Olivie, tous trois se tenant la main. Il espĂšre qu'ils pourront se voir plus souvent, ça fait du bien d'avoir de bons amis.
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Mono bĂąille, il commence Ă  sentir la fatigue venir. Il devrait aller se reposer avant d'ĂȘtre trop fatiguĂ©. Il ne voudrait dormir pas trop profondĂ©ment comme la nuit derniĂšre. Il va s'installer dans son nouveau nid propre, lĂ  oĂč l’attend son ours.
Finalement, toute cette aventure avec la dame du nettoyage n’aura pas eu que du mauvais (mais il ne l’aime pas pour autant, il ne faut pas exagĂ©rer). Pour la premiĂšre fois dans la sa vie, Mono va pouvoirs se reposer dans un petit nid propre dans les dessous d’un lit dĂ©barrasser de la poussiĂšre.
...
 AprÚs que Mono est échappé à la dame de ménage
Dans le salon, deux mesdames discutent en prenant une tasse de thé. La dame au chignon est dans tous ses états. La pauvre peine à se remettre de ses émotions, racontant son malheur.
Les choses que l’on peut dĂ©couvrir quand on fait le mĂ©nage chez les autres.
" Puis il est sorti de sous le lit et courait partout dans la chambre
"
L’autre dame posa la main sur l’épaule de la dame au chignon, la confortant et dans une voie Ă  peine comprĂ©hensible. "Allons, c’est terminer maintenant
" Dit elle d’un ton doux. La dame au chignon acquiesça, prenant une gorgĂ©e de thĂ© en tremblant nerveusement.
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Depuis, les deux mesdames sont devenues bonnes amies, s’invitant Ă  tour de rĂŽle l’une chez l’autre Ă  venir prendre le thĂ© et jaser
 ce qui ne manqua pas de dĂ©plaire Ă  un certain garçon

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{ Index chapitre }
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christophe76460 · 5 months ago
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Je me souviens d'une Ă©poque oĂč je ne me sentais plus Ă  l'aise au travail lĂ  oĂč j'Ă©tais. Je sentais que l'environnement et les gens autour de moi n'apportaient rien de positif Ă  ma vie.
J'avais une offre d'emploi mais j'ai dû attendre que tout soit finalisé avant de pouvoir commencer. Elle désespérait déjà de se lancer dans ce nouvel emploi et n'appréciait aucune des activités qu'elle pratiquait.
Le dimanche, quand nous sommes allés à l'église, le pasteur a parlé d'attendre le moment de Dieu et la chose merveilleuse était que nous soyons confiants et patients. L'un des exemples donnés par le berger était celui de deux ours en peluche, l'un plus gros que l'autre.
Il a expliquĂ© que souvent, lorsque nous demandions dĂ©sespĂ©rĂ©ment quelque chose au Seigneur, cela pouvait ĂȘtre de la taille d'un petit ours alors que le Seigneur voulait nous donner une bĂ©nĂ©diction de la taille d'un grand ours.
Si nous désespérons, il se peut que le Seigneur cÚde et nous donne la petite bénédiction pour calmer notre angoisse ou notre désespoir, mais si nous attendions son heure, la bénédiction qu'il nous donnerait nous surprendrait grandement.
J'ai été trÚs surpris car je savais que c'était notre Seigneur qui me parlait à travers le pasteur.
Quand je suis sorti de là, j'ai pensé à toutes ces choses et j'ai décidé que je lui ferais confiance et que j'apprécierais ce que j'avais aujourd'hui, parce que je travaillais toujours et c'était déjà une bénédiction.
Trois semaines aprÚs cette décision, de l'attendre et de profiter de tout ce qu'il faisait, ils m'ont appelé de l'autre travail, dont ils avaient besoin pour commencer immédiatement. J'ai accepté et j'ai été grandement béni à bien des égards.
Aujourd'hui, j'ai toujours cela en tĂȘte et avant de dĂ©sespĂ©rer, je me souviens que sa volontĂ© et son temps sont vraiment parfaits pour moi.
Source WEEB - auteur inconnu
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kitsune-apricot · 1 year ago
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Nounours
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Rien de plus confortable qu'un gros ours en peluche pour faire dodo. 😍
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portorfeitansimp · 2 years ago
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Rei Mekaru x Female!Reader
Je m'approche de la porte d'entrĂ©e, prĂȘte Ă  sortir, lorsqu'une voix derriĂšre moi m'interpelle.
Hey, tu pars déjà ?
Il ne me faut que quelques secondes pour reconnaĂźtre la voix de l'ultime professeure. Sans mĂȘme me retourner vers elle, je lance :
Oui. De toute façon, c'est inutile de rester ici à faire ami-ami.
Sans attendre de réplique de la part de Rei, je pose ma main sur la poignée de la porte. La seule chose que j'entends avant de sortir est la voix de Teruya murmurant :
Elle a l'air pire que Mekaru...
Puis, je sors définitivement et me rend au gymnase. Une fois arrivée, je me mets dos au mur dans un coin.
Hmpf, ça ne me sert à rien de rester avec eux. Ils sont tous inutiles.
Juste aprÚs cette pensées, un moniteur non loin de moi s'allume et une silhouette apparaßt sur l'écran, ordonnant à tout le monde de se rendre au gymnase. Puis, l'écran s'éteint et, cinq minutes aprÚs, les autres ultimes débarquent dans le gymnase. DÚs qu'ils me voient, ils semblent surpris, à part Mikako. Rei s'avance vers moi.
Hey, comment tu savais que ça allait arriver ?!
Ça ne te regarde pas. Mais si tu veux vraiment savoir, pourquoi ne chercherais-tu pas la rĂ©ponse par toi-mĂȘme, miss ultime professeure~ ?
Tsurugi, qui commençait Ă  ĂȘtre agacĂ© par mon comportement, s'approche Ă  son tour.
Je n'aime pas ta façon de te comporter, tu sais !
Ça tombe bien, moi non plus je t'aime pas.
L'officier de police reste bouche-bée devant ma froideur tandis qu'un ours noir et blanc fait son apparition. Cette fois, c'est de l'incompréhension qui apparaßt sur le visage de mes camarades, excepté pour Mikako.
Hm... Ils semblent tous surpris, à part Kurokawa... Je la soupçonne d'avoir toujours ses souvenirs...
AprÚs son apparition, l'ours se présente comme étant Monokuma et nous informe que nous sommes dans une tuerie et que nous allons devoir nous entretuer. AprÚs ça, il disparaßt, laissant la panique gagner tout le monde. Je soupire.
Non mais sĂ©rieusement, vous n'ĂȘtes qu'une bande de gosses. Vous croyez sincĂšrement aux mots de ce jouet en peluche ? Vous devriez avoir honte.
T'apprend qu'on doit s'entretuer et c'est comme ça que tu réagis ?! T'es vraiment encore plus chelou que la binoclarde rousse !
PremiĂšrement, ne me compare pas Ă  l'ultime professeure. DeuxiĂšmement, quand on est aussi inutile qu'une tondeuse en panne, on ferme sa gueule, Kizuna Tomori.
La jeune pom-pom girl se tait, abasourdie, tandis que les autres sont choquĂ©s de mes propos. À part Rei, qui affiche un sourire en coin, et Mikako, qui semble se dire que Kizuna l'a mĂ©ritĂ©. Sur ces mots, je m'apprĂȘte Ă  sortir mais me ravise au dernier moment.
Vous voulez vraiment savoir pourquoi ça ne m'affecte pas ?
Les autres restent silencieux. Je m'approche de Yuki et fouille ses poches. J'y trouve un petit boĂźtier avec un gros bouton rouge au milieu.
Voyons voir, qu'avons-nous là~ ? Tu ne m'en voudra pas si je t'emprunte ça, hm, "Maeda"~ ?
Sans qu'il puisse répondre ou bouger, je m'éloigne et appuie sur le bouton. AussitÎt, un blackout survient, Mikako perd connaissance et "Yuki" n'est plus avec nous.
Qu'est-ce que- ?!
Qu'est-ce qu'il s'est passĂ© ?! OĂč est passĂ© Maeda ?!
Au lieu de vous inquiéter de ce traitre, vous feriez mieux de vous occuper de miss exorciste, bande d'idiots.
Sur ces mots, je sors de la piĂšce, suivie par Rei. Sans un mot, je me rend dans l'entrepĂŽt. Soudain, je suis surprise par une secousse et manque de tomber.
Merde, le bùtiment commence déjà à s'effondrer !
Je me retourne. Rei semble aller toujours bien, mais en levant la tĂȘte, je vois qu'elle n'ira pas bien longtemps si elle reste plantĂ©e lĂ  comme un arbre.
Mekaru, bouge !
Hein ?
Voyant qu'elle ne bougerait pas, je me prĂ©cipite vers elle et l'entraĂźne en arriĂšre, tombant sur elle au moment oĂč un morceau du plafond se dĂ©tache et tombe non loin de nous.
... Ça va ?
La professeure me regarde, mi-surprise mi-inquiĂšte.
Tu m'a...
Elle ne termine pas sa phrase. Au lieu de ça, elle murmure :
Pourquoi...?
Quoi ? Tu aurais prĂ©fĂ©rĂ© que je te laisse mourir bĂȘtement ? DĂ©solĂ© mais c'est pas dans mes plans.
Je me relĂšve et lui prend le bras avant de la relever.
Bon, puisque maintenant tu es coincée avec moi, autant que tu me sois utile. Suis-moi.
Elle hoche la tĂȘte et je la conduis Ă  l'entrepĂŽt. Une fois arrivĂ©e, je m'approche d'une Ă©tagĂšre.
Aide-moi à la déplacer.
Elle s'approche à son tour et, à nous deux, nous déplaçons la lourde étagÚre en veillant à ne rien faire tomber. Puis, je m'approche du trou qu'il y avait dans le mur derriÚre l'étagÚre.
Bingo.
Qu'est-ce que- ?!
Je m'avance dans le passage secret et fais signe à Rei de me suivre. Nous descendons toutes les deux l'escalier jusqu'à arriver dans une sorte de prison. DerriÚre les barreaux, nous voyons un jeune garçon aux cheveux bleu foncé avec une casquette sur laquelle se trouve le symbole de la Fondation Kisaragi.
Le voilĂ . Yamato Kisaragi, l'ultime inventeur.
Comment... tu sais tout ça ?!
À toi de le dĂ©couvrir, trĂšs chĂšre~
Sur ces mots, je donne un grand coup dans le cadenas fermant la porte, le brisant. Puis, j'ouvre la porte et m'approche de l'inventeur avant de le libérer de ses chaßnes. Une fois qu'il est libre, je lui colle une pichenette pour le faire reprendre ses esprits. Lorsqu'il nous voit, sa réaction est immédiate.
(T/N) ? Mekaru ?
Hein ? Il nous connait ?
Bien sûr, il est dans notre classe. C'est bien ce que je pensais, lui et Kurokawa n'ont pas eu la mémoire effacée.
Mémoire effacée...?
Tout sera expliqué plus tard. Pour l'heure, on doit déguerpir avant de finir sous l'eau.
(T/N) a raison, Mekaru. Les explications attendront.
... D'accord...
Sur ces mots, nous remontons tous les trois puis courons vers la sortie. AprÚs une bonne vingtaine de minutes, nous parvenons enfin à sortir à l'air libre. Les autres sont déjà là, devant un hélicoptÚre qui n'attend que nous.
Nous voilĂ  !
Ah, Mekaru et (T/N) sont lĂ  ! Avec, euh...
Les autres regardent Yamato, Ă  part Mikako qui lui saute dans les bras.
Yamato-ni !
Haha, doucement, Mikako !
Aaaww~ C'est si adorable.
Huh ? Qui est-ce ? Tu le connais, (T/N) ?
On connaßt tous Yamato Kisaragi. Mais avec l'effacement de votre mémoire, vous ne vous en rappelez pas.
De quoi tu parle ?
Montons dans l'hélicoptÚre, je vous expliquerais tout.
D'accord !
Sur ces mots, nous montons donc tous dans l'hĂ©lico. Puis, Yamato le dĂ©marre et le met sur pilote automatique avant de s'assoir parmi nous. Il commence alors Ă  nous raconter toute la vĂ©ritĂ©, aidĂ© par Mikako et moi. À la fin de son rĂ©cit, certaines questions subsistent, mais personne n'ose dire quoi que ce soit jusqu'Ă  ce que Rei pose la question que tout le monde se pose.
Mais du coup, comment ça se fait que (T/N) n'ait pas eu la mémoire effacée alors que tu n'a pas utilisé ta machine sur elle ?
Je l'ignore. Pourquoi ne pas demander Ă  l'intĂ©ressĂ©e elle-mĂȘme ?
Le regard de la professeure se pose donc sur moi. Je lui fais un sourire en coin.
Tu vois, tu a fini par deviner toute seule~ Enfin, pour rĂ©pondre Ă  ta question... J'imagine que Taira et Utsuro ont fait un trĂšs mauvais job pendant qu'ils utilisĂ© leur machine sur nous. En tout cas, quand je me suis rĂ©veillĂ©e, je me suis immĂ©diatement demandĂ© oĂč vous Ă©tiez, et quand je vous ai rejoint, j'ai cherchĂ© Kisaragi du regard. Il me semble d'ailleurs que Kurokawa l'avait remarquĂ©.
Et comment tu savais pour le passage secret ?
Je ne le savais pas. En vous cherchant aprÚs mon réveil, je suis entrée dans l'entrepÎt par hasard et j'ai eu une sorte de pressentiment. Quand j'ai vu que Yamato était absent, j'ai légÚrement compris quel était ce pressentiment, puis quand le blackout a eu lieu, j'ai voulu confirmer mes pensées. Et on dirait que j'ai bien fait.
Et tu avais vraiment besoin de l'aide de Mekaru ?
Hm... Au départ, je pensais que je n'aurais pas besoin d'aide, donc je suis partie seule, mais j'ai senti que Mekaru me suivait. AprÚs, elle a failli finir sous un rocher et je l'ai sauvée, et comme nous n'avions aucun moyen de retourner vers vous, j'ai décidé de l'embarquer avec moi. Quand j'ai regardé l'étagÚre, j'ai trÚs vite compris que je n'arriverais pas à la bouger seule.
Je vois...
Eh bien, qui aurait cru qu'une fille avec autant de caractĂšre pourrait ĂȘtre une hĂ©roĂŻne ?
Du caractĂšre ? Kobashikawa, tu dois te tromper.
Nan nan, Kobashikawa a raison. (T/N) était totalement désagréable avec nous ! Si t'avais entendu c'qu'elle a balancé dans la tronche de Tomori !
Je dis ça, je dis rien, mais elle le méritait.
SĂ©rieux ?
Mekaru aussi était désagréable.
Ça a sĂ»rement un rapport avec l'effacement de notre mĂ©moire, non ?
Hm... Il semblerait que le fait d'effacer votre mémoire a également changé votre comportement... En revanche, pourquoi (T/N) agissait comme ça alors qu'elle n'a pas eu la mémoire effacée ?
... C'Ă©tait juste de la comĂ©die. À part pour ce que j'ai dit Ă  Tomori et quand je vous ai ordonnĂ© de vous occuper de Kurokawa, tout n'Ă©tait rien d'autre qu'un rĂŽle que je jouais. J'ai fais ça pour Ă©viter de trop en rĂ©vĂ©ler avant le blackout, et pour ne pas paraĂźtre suspecte.
Je soupire.
C'Ă©tait peut-ĂȘtre une mauvaise idĂ©e... Au final, vous avez fini par ĂȘtre plus suspicieux Ă  cause de mon comportement...
Non, on est désolé. On aurait pas dû agir ainsi envers toi. Au final, c'est un peu toi qui nous a tous sauvés, alors merci.
K-Kinjo...
Ouais, Kinjo a raison ! À partir de maintenant, tu sera la tĂȘte pensante du groupe !
... Merci.
Je dĂ©tourne le regard, un peu gĂȘnĂ©e.
Sinon... Que va-t-on faire, maintenant ?
La question de Kinji laisse passer un trĂšs long silence avant que Yamato ne finisse par parler.
Aucune idĂ©e. Avec vos familles dans le dĂ©sespoir, ça va ĂȘtre compliquĂ©...
Eh bien, pourquoi on ne créerait pas une Fondation qui aurait pour but de les retrouver et les capturer ?
En voilà une bonne idée, (T/N) !
Je confirme ! Faisons ça !
Tout le monde ayant retrouvé la bonne humeur, le trajet se termine sans encombres.
Quelques jours plus tard
Je sors de la Fondation en compagnie de Rei. La jeune fille et moi nous sommes beaucoup rapproché depuis notre retour en ville. Aujourd'hui, nous avons décidé d'aller voir les ruines de l'ancienne Hope's Peak.
Ils n'y sont pas allé de main morte...
Elle s'approche des ruines et pose sa main sur un des murs dĂ©truit. Je la regarde en silence en la dĂ©taillant de la tĂȘte aux pieds. Seulement quelques jours Ă©taient passĂ©s depuis qu'on Ă©tait revenus, mais l'ancienne professeure avait dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  changer physiquement. Elle avait coupĂ© ses longs cheveux roux et avait changĂ© de lunettes, et elle avait Ă©galement gagnĂ© quelques centimĂštres. Elle avait aussi adoptĂ© un style vestimentaire plus formel, lĂ  oĂč d'autres ne s'Ă©taient mĂȘme pas donnĂ© cette peine. Aussi, le badge de la Fondation Kisaragi Ă©tait visible sur le cĂŽtĂ© gauche du haut de son corps. De mon cĂŽtĂ©, je n'avais pas vraiment grandi, mais mes cheveux (C/C) avaient lĂ©gĂšrement poussĂ© et j'avais Ă©galement adoptĂ© une tenue un peu plus professionnelle. Quant Ă  mon badge, je le portais autour du cou grĂące Ă  une chaĂźne en argent.
Je sors de ma rĂȘverie aprĂšs que Rei se soit tournĂ©e vers moi.
Tout va bien, (T/P) ?
Hein ? Ah, euh, oui, t'en fais pas !
Tu es sûre ? Tu me fixe depuis tout à l'heure.
Je sens mes joues virer au rouge. J'hésite un moment avant de dire timidement :
H-Hum... R-Rei ? J-J'ai... q-quelque chose Ă  te dire...
Je t'Ă©coute.
Elle me regarde fixement, légÚrement surprise. Il faut dire qu'habituellement elle est la derniÚre personne à qui je parle si j'ai des problÚmes.
H-Hum...
Qu'y a-t-il ? Tu a besoin de quelque chose ?
J'hésite encore un peu, avant de dire dans un souffle :
Je t'aime.
Un long silence se fait. Puis, l'ancienne professeure s'approche de moi. Je la sens prendre mon menton entre deux de ses doigts, puis elle pose ses lÚvres sur les miennes. En la regardant, je vois qu'elle est légÚrement rouge. Je ferme les yeux et répond au baiser. Elle s'éloigne quelques minutes aprÚs, un léger sourire sur les lÚvres.
Moi aussi.
Je souris à mon tour, heureuse que mes sentiments soient réciproques. Nous étions dans notre petit monde, si bien que ni elle ni moi n'avions remarqué que nous étions toujours devant les ruines de l'ancienne académie.
Comme quoi, mĂȘme les endroits les moins romantiques peuvent le devenir, il suffit juste d'un peu d'imagination.
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plumedepoete · 2 years ago
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La fĂȘte foraine - AndrĂ© Nolat
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  Il y avait, en ce temps-lĂ , dans les villes et les villages des cirques itinĂ©rants et des fĂȘtes foraines. Le cirque est un spectacle qui – avec ses clowns, ses acrobates, ses chevaux de parade, ses dompteurs et, parfois, selon la taille du cirque, des animaux exotiques qu’on plaint plus qu’on ne les admire – maintient l’équilibre entre la rĂ©alitĂ© et l’illusion. En revanche, la fĂȘte foraine c’est la vie offerte sous sa forme la plus joyeuse, la plus animĂ©e, le plus parfumĂ©e : odeur de nougat, de praline, de caramel, de sucre d’orge, de barbe Ă  papa... Parfums acidulĂ©s des jeunes filles qui vont et viennent Ă  la recherche d’un amoureux et s’en donnent Ă  cƓur joie. La fĂȘte bat son plein musique et manĂšge (...) Du matin au soir, c'est un long cortĂšge. Chansons, balançoires, la fĂȘte continue Il avait, avant les extravagants manĂšges Ă  sensation des fĂȘtes modernes, sur les terre-pleins, sur les places, des attractions plus paisibles : des manĂšges de chevaux de bois poudrĂ©s de guirlandes et d’ampoules de couleur oĂč les enfants criaient de joie en essayant d’attraper la queue de Mickey promesse d’un tour gratuit, des auto-tamponneuses multicolores, des vertes chenilles foraines tourbillonnantes oĂč se nichaient des couples attendris, des balançoires, des toboggans, des tirs, des loteries avec leurs gains mirifiques, poupĂ©es sĂ©millantes, gros ours en peluche tendant leurs bras dodus, des labyrinthes de miroirs, des trains fantĂŽmes, des voyantes rusĂ©es, puis, en fin d’aprĂšs-midi et le soir, des parquets-salons oĂč se pressaient les danseurs Ă©moustillĂ©s... Danse, danse, viens plus prĂšs de moi Sans dĂ©fense, je subis ta loi... Il y avait, rĂ©gion aprĂšs rĂ©gion, la grande corporation des forains. J’ai travaillĂ© avec eux dans ma jeunesse estudiantine, entre autres sur les marchĂ©s avec Jean S*** surnommĂ© Jean les Belles Dents qui avait fait provision de surplus amĂ©ricains Ă  Moulins et Ă  ChĂąteauroux (jeans, tee-shirts, ceintures, etc.) avec les lesquels il faisait fortune. Il  m’embauchait comme commis deux jours par semaine (mardi et samedi) de 6 heures du matin jusqu’en dĂ©but d’aprĂšs-midi.: on bossait dur, mais c’était payant et  on se marrait. C’était un chic type. J’ai travaillĂ© aussi, deux Ă©tĂ©s, avec M. P***, un industriel forain, un malin qui arborait le surnom de  “BoĂźte-Ă -Vices", c’est tout dire. Pas une grosse paye, mais des pourboires et des soirĂ©es magiques car la famille m’avait pris en amitiĂ©. Il y avait aussi des journĂ©es oĂč j’achevais de m’affranchir  en faisant le « piquot » (de piquer : Ă©pingler) avec une rude Ă©quipe de camelots dans diverses manifestations sportives ou festives tels les conseils de rĂ©vision, etc. Cette activitĂ© lucrative, mais parfois dommageable, a disparu, je crois, depuis longtemps dĂ©jĂ . Souvenirs, souvenirs (...) chantait alors Johnny Hallyday sur les tourne-disques des manĂšges, suivi par Les Platters modulant  Only You» ou  par  Gloria Lasso qui avait repris  Diana», un succĂšs de Paul Anka... Read the full article
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lesgenouxdanslegif · 2 years ago
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7 BONNES RAISONS D’AIMER COURTNEY DAUWALTER
‱ 1. ELLE EST IMBATTABLE. La derniĂšre fois qu’elle n’a pas Ă©tĂ© premiĂšre sur un ultra trail (hors abandon), c’était en fĂ©vrier 2018 (deuxiĂšme). Depuis, tu peux miser ton PEL Ă  chaque fois que Courtney Dauwalter s’aligne sur un ultra. PrĂ©cisons qu’elle n’a pas d’entraĂźneur et cavale aux sensations.
‱ 2. ELLE SE BROSSE LES DENTS AUX RAVITOS. Sur la derniĂšre course de quartier de Chamonix, elle s’est tellement brossĂ©e les quenottes que des dentistes ont fait des malaises sur la ligne d’arrivĂ©e.
‱ 3. ELLE GÈRE PARFAITEMENT SON AFFAIRE. Sur cette course de quartier, elle est 64ùme au scratch aprùs 20 bornes. 23ùme à mi-course, 10ùme à La Fouly, 7ùme à Chamonix. Ben oui, c’est long 170 bornes.
‱ 4. ELLE A UN DÉLIRE AVEC LES TRUCS CHELOUS. Barkley, Big’s Backyard, 24 heures, course de 240 miles
 Courtney n’aime pas seulement sortir ses grands shorts sur des ultras, elle a aussi un goĂ»t pour des dĂ©lires d’organisateurs. Vous l’aurez lu ici : Courtney sera la premiĂšre femme Ă  terminer la Barkley.
‱ 5. ELLE MANGE N’IMPORTE QUOI AUX RAVITOS. Sur la Big’s Backyard qu’elle a remportĂ© aprĂšs 68 heures de course (455,9 kilomĂštres, soit 68 tours de 6,7 km), elle a dĂ©gustĂ© des patates sautĂ©es, des pizza froides, des frites et des cheeseburgers. Sa passion pour les croissants est immense. 
‱ 6. ELLE AURA BIENTÔT LA FAMILLE COMPLÈTE. « Dans la famille gros ultra mĂ©ga connu qu’il faut avoir gagnĂ© avant de mourir, je voudrais le Grand Raid de La RĂ©union ». Western States, Hardrock et course de quartier de Chamonix sont dĂ©jĂ  dans son escarcelle. Elle est la premiĂšre femme Ă  avoir ce trio magique (seul Kilian Jornet a fait pareil). Il ne manque plus que la beautĂ© de la Diagonale pour complĂ©ter la famille.
‱ 7. ELLE A BEAUCOUP D’HALLUCINATIONS. Girafes et anguilles volantes dans les montagnes du Colorado, leopard dans un hamac sur la Moab 240, ours en peluche gĂ©ant faisant un cĂąlin sur le Colorado Trail, Mickey Mouse distribuant des t-shirts sur la Big’s Backyard mais aussi cow-boy de 12 pieds et chĂąteau de glace. Tout va bien.
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Photo Alexis Berg
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vhscorp · 4 years ago
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ADIEU MON VIEUX DOUDOU

Hier, mĂ» par un de ces brusques Ă©lans, que nous connaissons tous, de faire un peu de rangement et de place dans le bazar que l’on peut accumuler jour aprĂšs jour (le trop cĂ©lĂšbre : « ça peut toujours servir » ), j’ai retrouvĂ© mon ours en peluche jaune, mon nounours, mon si cher et vieux doudou. J’avais oubliĂ© que je l’avais conservĂ© durant toutes ces annĂ©es. Il Ă©tait lĂ  lors de mes premiers mots, de mes premiers pas, trĂŽnait sur mon armoire pendant mes (longues
) annĂ©es de collĂ©gien, puis de lycĂ©en. Plus tard, il dormait au fond du petit placard de ma chambre d’étudiant alors que je m’escrimais Ă  trouver une place sur les bancs de la fac. Et partout oĂč la vie m’a menĂ©, il m’a accompagnĂ©. Presque Ă  mon insu.
Quand je l’ai sorti du carton, une multitude de souvenirs ont brusquement affluĂ©, une sorte de kalĂ©idoscope d’endroits, d’époques, de visages, de parfums, de moments de joies, de tristesse aussi. Et puis de tous ces fantĂŽmes qui nous habitent, ces ĂȘtres si chers et qui nous manquent tant.
Mon pauvre doudou Ă©tait dans un Ă©tat pitoyable : peluche rĂȘche, lustrĂ©e, presque polie par endroits, une oreille en moins, plus d’yeux, et une sorte de mousse sale et compacte qui lui sortait par une sinistre balafre au bas du dos. Son sort Ă©tait donc inĂ©vitable et il a fini dans un sac poubelle avec d’autres vieux objets inutiles. J’ai ressenti un trĂšs fort pincement au cƓur quand j’ai refermĂ© le sac. Il avait si bien rempli sa fonction, accueilli mes doutes, mes pleurs, mes Ă©tats d’ñme, mes questionnements, apaisĂ© mes angoisses d’enfant et d’adolescent. En ce sens, il avait Ă©tĂ© un digne et fidĂšle compagnon de route. Et je venais de l’abandonner. J’ai nĂ©anmoins conçu que ma rĂ©action Ă©tait idiote. Un objet reste un objet et la sensiblerie ne peut pas lutter face Ă  un manque crucial de place.
Et puis, un peu plus tard, en y rĂ©flĂ©chissant, je me suis dit qu’au fond, il me ressemblait. Il avait vieilli, s’était usĂ© et dĂ©crĂ©pi au fil du temps, avait perdu son charme d’antan (j’ai un gros doute me concernant
) et son attrait. Qu’il finisse dans une dĂ©charge me navrait donc vraiment.
Mais la douleur la plus profonde que j’ai ressentie, c’était de comprendre que dire adieu Ă  mon doudou, c’était aussi me prĂ©parer Ă  ma derniĂšre ligne droite. Une page venait de se tourner et j’attaquais le dernier chapitre. Mon doudou Ă©tait devenu un fantĂŽme.
Et moi, j’en serai bientît un

V. H. SCORP
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lelouvrelenschezvous · 5 years ago
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Le musĂ©e se dĂ©confine ! RĂ©cit d’une rĂ©ouverture particuliĂšre par NadĂšge
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Mercredi 3 juin 2020 ! Cette date signe la rĂ©ouverture du musĂ©e aprĂšs 11 semaines de fermeture en raison du confinement. Une date importante pour l’ensemble des Ă©quipes, et bien sĂ»r pour notre public !
Le parc retrouve ses passants, ses promeneurs d’un jour ou de toujours. On y rĂ©entend les voix des habitants, les rires des enfants, les aboiements des chiens en balade
 autant de sons qui nous confirment que oui, le public est lĂ , prĂ©sent et heureux de pouvoir Ă  nouveau arpenter les cavaliers et venelles, de dĂ©couvrir les fleurs apparues depuis le printemps, de retrouver cette faune et cette flore pionniĂšres si caractĂ©ristiques qui, elles, ont continuĂ© leur vie sans nous l’espace de quelques semaines.
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Le musĂ©e, lui, s’est adaptĂ© aux conditions extraordinaires que nous connaissons grĂące Ă  des amĂ©nagements spĂ©cifiques qui garantissent le respect des rĂšgles sanitaires en vigueur. Le port du masque est obligatoire au-delĂ  de 11 ans, le principe de la marche en avant est de mise avec un sens de circulation unique qui Ă©vite tout croisement, du gel hydroalcoolique est mis Ă  disposition de chacun, les jauges de frĂ©quentation des espaces sont restreintes, les agents d’entretien interviennent rĂ©guliĂšrement dans tous les espaces
 Les Ă©quipes d’accueil, de sĂ©curitĂ© et de mĂ©diation travaillent en collaboration Ă©troite afin d’expliquer ce nouveau protocole au public. Tout cela peut ĂȘtre un peu dĂ©routant de prime abord, mais c’est ce qui garantit une rĂ©ouverture sereine, en confiance, et bienveillante pour tous !
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DĂšs 10h ce mercredi, le public est au rendez-vous : nos fervents afficionados de la premiĂšre heure bien sĂ»r, mais aussi des familles venues pour la premiĂšre fois ! Marie Lavandier, directrice du musĂ©e, les attend de pied ferme sur le parvis du musĂ©e, il lui tient Ă  cƓur d’accueillir ce public qui nous a tant manqué ! Bien que masquĂ©, le bonheur d’ĂȘtre prĂ©sent se lit dans les yeux de chacun.
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La presse, elle aussi, est lĂ  pour couvrir l’évĂ©nement. Elle interroge Ă  la fois les Ă©quipes et le public pour recueillir leurs sentiments sur ce moment si particulier dans notre histoire. Une dame s’exclame : « Du bonheur ! Du bonheur ! Je suis ici chez moi ! Ça me fait cette impression-lĂ . ». Une jeune femme venue en famille confirme : « Il Ă©tait temps que ça rĂ©ouvre ! Il Ă©tait temps ! Ça fait du bien de revenir dans les musĂ©es, d’ĂȘtre lĂ  et de revoir les Ɠuvres. »
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Des Ɠuvres qui, elles aussi, sont trĂšs certainement ravies d’avoir Ă  nouveau les yeux de chacun rivĂ©s sur elles. La Galerie du temps se redĂ©couvre. Une famille, qui n’était pas revenue depuis l’ouverture du musĂ©e, revient enfin, un peu comme si le musĂ©e vivait une nouvelle inauguration ! Avec le sens de visite imposĂ©, cet espace se voit d’ailleurs sous un Ɠil nouveau. Étant coupĂ©e en deux dans le sens de la longueur, le visiteur adopte un point de vue moins central qu’habituellement, ce qui change les perspectives d’approche de chaque Ɠuvre. Un peu comme si l’accrochage avait Ă©tĂ© renouvelĂ©, alors que rien n’a bougé ! D’ailleurs, une de nos visiteuses habituelles s’interroge face Ă  une sculpture : a-t-elle toujours Ă©tĂ© lĂ  ou vient-elle d’arriver ? Comme quoi, le principe de la marche en avant participe Ă  la redĂ©couverte des Ɠuvres – car oui, cette sculpture Ă©tait bel et bien lĂ  avant le confinement !
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Tiens, mais que vois-je par lĂ -bas ? Un ours en peluche se fait tirer le portrait devant les fameux babouins du temple de Louxor. Il s’agit de la mascotte d’un blog d’élĂšves qu’une enseignante a crĂ©Ă© pendant le confinement. L’ursidĂ© a partagĂ© ses aventures avec les enfants pendant tout ce temps, et cela va continuer jusqu’à la fin de l’annĂ©e scolaire. Aujourd’hui, le gros ours blanc les emmĂšne en voyage au Louvre-Lens ; un moyen original de garder le lien et d’éveiller Ă  la culture !
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La journĂ©e touche Ă  sa fin. La rĂ©ouverture s’est trĂšs bien passĂ©e. Les jours suivants, la mĂȘme dynamique s’observe, une grande sĂ©rĂ©nitĂ© se ressent de la part du public et des Ă©quipes. Un jeune homme venu pour la premiĂšre fois nous le confirme : « Ça fait du bien de sortir aprĂšs le confinement, s'imprĂ©gner d'un peu de culture. Ici, on se sent en sĂ©curitĂ©, c'est vraiment bien organisé ».
Je n’ai plus qu’à espĂ©rer vous croiser bientĂŽt au musĂ©e ! Et n’oubliez pas, l’exposition “Soleils noirs” ouvre ses portes le mercredi 10 juin !
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connan-l · 5 years ago
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Le Truc et le Colonel
Fandoms: Fullmetal Alchemist/Letter Bee
Classement: Audiences Générales
Avertissement: Aucun Avertissements d'Archives Ne S’appliquent
Relation: Roy Mustang & Steak (Letter Bee)
RĂ©sumĂ©: Roy le savait, il n’aurait jamais dĂ» faire ce pari stupide. Ça aller forcement lui retomber dessus. Et lĂ , maintenant, qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour rentrer chez lui et dĂ©vorer tout cru un gros steak bien grillé 
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Lien sur Archive of Our Own
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Notes : Je dĂ©dicace ce Crossover Ă  Amethyste de par un sujet de conversation au Paestum en Italie. J’espĂšre que cette historiette, bien que tirĂ©e par les cheveux fera au moins sourire les connaisseurs des deux sĂ©ries.
Bien entendu ce n’est qu’un rĂ©cit Ă  prendre au second degrĂ©.
ÉDITION 03/2020 : C’est une autre vieille petite histoire que j’avais Ă©crite au collĂšge, et qui avait originalement Ă©tĂ© postĂ©e le 19 fĂ©vrier 2013.
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Le jeune homme aux courts cheveux noirs planta une Ă©niĂšme fois son bĂąton dans la matiĂšre poreuse qui parcourait la totalitĂ© du sol, avant de lever la tĂȘte.
Par de-lĂ  son bout de bois cylindrique se dessinait devant ses yeux l’immensitĂ© du dĂ©sert sablonneux de couleur dorĂ© pĂąle, qui sĂ©parait la frontiĂšre entre Amestrie et Xing et oĂč Ă  une Ă©poque lointaine avait aussi habitĂ© le pays de XerxĂšs. C’était au milieu de cette rĂ©gion inhospitaliĂšre et abandonnĂ©e, accompagnĂ© de lĂ©gĂšres tournoyantes de vents, que le brave colonel Roy Mustang contrait les Ă©lĂ©ments en essayant de fendre Dame Nature pour tenter — Ă  l’heure actuelle du moins — de se trouver un abri Ă  l’approche d’une tempĂȘte qui s’annonçait plus violente.
Alors que faisait donc un si haut gradĂ© du grand et puissant pays d’Amestrie au beau milieu de bourrasques sablĂ©es dĂ©sertiques ?
Eh bien en fait la réponse était toute simple : Roy avait perdu un pari.
Il avait au dĂ©but juste lancĂ© un dĂ©fi au cours d’une conversation avec le sous-lieutenant Heymans Breda, qui au fur et Ă  mesure s’était transformĂ©e en gageure perverse envers le lieutenant Riza Hawkeye, mais qui s’était malheureusement soldĂ©e par une punition de cette derniĂšre (qui avait bien Ă©videment Ă©coutĂ© leur discussion, et l’avait peu apprĂ©ciĂ©e) et qui aprĂšs bien des dĂ©tours, avait finit par l’expĂ©dier ici. Et donc cela faisait bien trois heures que le pauvre militaire marchait sans une goutte d’eau en vue, ou voir mĂȘme la moindre petite plante ou autre chose digestible.
Oui, parce-qu’étrangement, plus que tout, Roy avait surtout faim — trĂšs faim. Et il donnerait vraiment n’importe quoi, lĂ , tout de suite pour se trouver chez lui en face d’une bonne assiette de steak.
Roy soupira, secoua la tĂȘte comme pour retirer toutes ces inepties pour le moment inaccessibles de son crĂąne et leva les yeux en s’arrĂȘtant. Tiens
 le ciel s’était lĂ©gĂšrement Ă©clairci. Peut-ĂȘtre qu’en fin de compte la tempĂȘte allait finir par cesser ?
Alors qu’il allait entamer une nouvelle marche, Ă  l’instant oĂč il posa pied Ă  terre un drĂŽle de couinement s’échappa du sol. Roy resta sans bouger un long moment, en clignant des yeux, figĂ© sur place. Jusqu’à prĂ©sent, il n’avait piĂ©tinĂ© que de longues et Ă©ternels traĂźnĂ©es de sables, mais là
 la texture du sol semblait comme diffĂ©rente

Il baissa les yeux au sol et vit alors une espùce de
 d’animal
 ?
C’était une
 sorte de grosse peluche, toute ronde, toute blanche, au pelage Ă©pais, enfouie sous le sable chaud du dĂ©sert. Roy arqua un sourcil.
Qu’est-ce que ce
 truc fait ici ? Et puis c’est quoi, d’abord ?
Alors qu’il se baissa, d’abord dans l’intention premiĂšre de le ramasser pour l’examiner de plus prĂšs, il vit un bout de papier qui trĂŽnait sur le dos de la drĂŽle de bĂȘte. Il saisit celui-ci en premier, et le dĂ©plia en vitesse, avant de voir inscrit dessus d’une Ă©trange Ă©criture qui ressemblait Ă  des pattes de mouches quelque chose comme : « C’est mon steak Ă  moi, pas touche — Niche. »
Roy cligna de nouveau des yeux. Niche ? DrÎle de nom, pensa-t-il, puis il riva de nouveau son regard sur la chose concernée.
Il y’avait mentionnĂ© sur le papier qu’il s’agissait d’un « steak ». Roy plissa les yeux. MĂȘme en essayant de le regarder sous tous les angles, il n’arrivait absolument pas Ă  voir comment cette bestiole pouvait ressembler Ă  un steak. Peut-ĂȘtre fallait-il le griller pour que ça y ressemble plus ?
Le feu Ă©tant son Ă©lĂ©ment de prĂ©dilection, cela ne devrait pas poser de problĂšme pour lui. MĂȘme sans cuisine et casserole, il devrait pouvoir se dĂ©brouiller. Et puis il avait bien trop faim pour chercher d’autres solutions de cuire un « steak ».
Ainsi, sans tenir compte de la menace du bout de papier, Roy s’abaissa de nouveau et prit le drĂŽle de truc qui semblait plus mort que vif par la peau du cou. Juste Ă  ce moment, la bĂȘte jappa alors une espĂšce de « swif », et se dĂ©gageĂąt brutalement des mains du militaire avant d’atterrir au sol sous les yeux Ă©tonnĂ©s du jeune homme.
La surprise de ce dernier ne cessa de grandir lorsqu’il vit la boule de poils nacrĂ©e frĂ©tiller, avant de finalement dĂ©gager ce qui ressemblait Ă  une tĂȘte, et Ă  l’autre bout ce qui semblait ĂȘtre une queue. Tout petit, sans doute atteignant les trente centimĂštres tout au plus, il possĂ©dait une pair de pupilles noisettes avec un nez aplatis affublĂ© de deux petite moustaches noires sur les cĂŽtĂ©s, ainsi que d’oreilles bleuĂątres et d’une queue en forme d’arc de cƓur. Il sembla d’abord un moment dĂ©sorientĂ©, scrutant les environs en tournant de droite Ă  gauche la tĂȘte, puis enfin regarda vers son convoiteur.
Ils se fixĂšrent tous les deux durant un long moment oĂč le silence se fit roi, seul accompagnĂ© par les volutes du vent frĂ©nĂ©tique envoyant valser dans le ciel les grains de sables. Au fur et Ă  mesure que les secondes s’écoulaient lentement, une vive lueur affamĂ©e vint teinter les yeux du colonel ornĂ©s de grands cernes, et avant que la petite bĂȘte ne puisse rĂ©agir, Roy se jeta dessus tel un fauve sur sa proie, la main gantĂ©e au premier plan.
DĂšs que Steak comprit qu’il avait maintenant affaire Ă  un prĂ©dateur dangereux, il Ă©moustilla ses moustaches, et sans perdre une seconde de plus se dĂ©pĂȘcha d’esquiver l’assaut. Roy sur les talons, il entama sa course jusqu’à distinguer enfin un rocher au loin, vers lequel il ne se fit pas prier pour s’y diriger Ă  vive allure, avant de s’y glisser dessous avec une agilitĂ© fĂ©line peu commune.
Le pauvre Roy, lui, n’avait Ă©videmment pas calculĂ© aussi vite que son ami animal la vue de la roche insolite au milieu de ce dĂ©sert, n’étant pas dotĂ© de ce mĂȘme et prĂ©cieux sixiĂšme sens, et lorsque finalement il remarqua la forme grisĂątre, c’était dĂ©jĂ  trop tard qu’il trĂ©bucha dessus avant de s’écrouler de tout son long dans le sable chaud avec un cri Ă©touffĂ©.
Steak, quant Ă  lui, s’était juste aprĂšs Ă©lancĂ© dans l’étendu dorĂ© emplis de soleil, en souhaitant de tout cƓur ne jamais revoir ce drĂŽle de personnage, aussi original que tous ceux qu’il avait pu croiser chez lui, Ă  Amberground. Cette petite bestiole avait rĂ©ussi Ă  dĂ©barquer dans la frontiĂšre entre les pays de Xing et d’Amestrie simplement lors d’une livraison de Lag — Niche s’était un peu trop Ă©loignĂ©e, et en visitant un peu les lieux en compagnie de son fidĂšle petit dĂ©jeuner sur pattes, elle avait dĂ©busquĂ© un passage qui ressemblait Ă  une sorte d’étrange portail.
MĂȘme si elle n’était pas vraiment de nature mĂ©fiante, la fillette blonde possĂ©dait un instinct animal tout aussi dĂ©veloppĂ© que Steak — voir plus — et mourant d’envie de le visiter, elle avait donc dĂ©cidĂ© d’y envoyer son compagnon en Ă©claireur, avec par mesure de prĂ©caution un message pour qu’on Ă©vite de le manger en route.
Steak n’aurait jamais pensĂ© que quelqu’un d’autre que Niche aurait eut une telle envie. Comme quoi le monde Ă©tait bien vaste.
Dans tous les cas, cette histoire auras Ă©tĂ© en plus de Niche la goutte d’eau en trop — Ă  partir de maintenant, il jura de ne plus jamais toucher Ă  cette viande qui portait le mĂȘme nom que lui !
Le tout restait maintenant Ă  Steak de retrouver ce passage. Mais bon, il n’était pas inquiet. Lag ne partirait sans doute pas sans lui, et Niche ne quitterait jamais Lag.
Alors que le petit animal reprenait son chemin, Roy venait de se redresser, époussetant sa veste en pestant contre tout ce qui venait de lui arriver récemment.
Plus jamais il ne mangera de steak ! Jamais !
Cela fera au moins sans qu’il ne le sache un point commun avec cette bĂȘte qui avait faillit ĂȘtre son dĂ©jeuner.
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reseau-actu · 5 years ago
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CHRONIQUE - On rĂ©Ă©dite l’un des chefs-d’Ɠuvre de Philippe Muray publiĂ© pour la premiĂšre fois en 1991. Toujours aussi jubilatoire. Et prophĂ©tique.
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Il est devenu une lĂ©gende. Un mythe. Une rĂ©fĂ©rence suprĂȘme. On se passe ses bons mots comme autant de clins d’Ɠil complices, de codes de reconnaissance et de connivence, entre une blague de Coluche ou Desproges et une citation de grands Ă©crivains de ce XIXe siĂšcle qu’il connaissait si bien. Il est de ces auteurs que Fabrice Luchini aime Ă  lire au thĂ©Ăątre et la figure tutĂ©laire d’une «rĂ©acosphĂšre» que les progressistes n’osent pas Ă©gratigner. Trop drĂŽle, trop fĂ©roce, trop lucide, Philippe Muray est intouchable.
À lire aussi : Les grands essais du XXe siùcle: L’Empire du Bien, de Philippe Muray
Depuis sa mort en 2006, il a acquis un statut de prophĂšte de notre monde hyper-individualiste qui noie dans la fĂȘte (homo festivus) sa vacuitĂ© spirituelle. Alors, quand l’occasion est donnĂ©e de relire le maĂźtre, de se dĂ©lecter de ses trouvailles et bons mots, on se prĂ©cipite pour aller voir si sa rĂ©putation de Cassandre ne s’est pas dĂ©mentie avec le temps. Lui-mĂȘme avait exercĂ© ce devoir d’inventaire en 1998, soit sept ans aprĂšs la parution de son cĂ©lĂšbre Empire du Bien, pour une prĂ©face Ă  la hauteur de sa rĂ©putation: «Depuis l’empire du Bien, le bien a empirĂ©, attaquait-il. Le bien, en 1991, Ă©tait dans les langes, mais ce petit NĂ©ron de la dictature de l’Altruisme avait dĂ©jĂ  de sĂ©rieux atouts de cĂŽtĂ©.» Il en profitait pour aligner dans son viseur Jack Lang, qu’il se reprochait d’avoir dĂ©daignĂ© en dĂ©pit de ses coupables Ă©tats de service d’ancien ministre de la Culture socialiste, et grand ordonnateur des fĂȘtes officielles, FĂȘtes de la musique, Gay Pride, etc.: «dindon surĂ©minent de la farce festive (
) combinaison parfaite et tartuffiĂšre de l’escroquerie du bien et des mĂ©faits de la fĂȘte.»
Homo festivus n’est plus maĂźtre du monde. Il se dĂ©fend - de plus en plus mal - contre le retour du tragique. Ses ours en peluche et ses bougies font pĂąle figure aprĂšs les attentats meurtriers commis par les djihadistes.
Encore vingt ans plus tard, oĂč en sommes-nous? Muray est victime Ă  son tour de la malĂ©diction du «en mĂȘme temps.» À la fois dĂ©passĂ© et indĂ©passable. Homo festivus n’est plus maĂźtre du monde. Il se dĂ©fend - de plus en plus mal - contre le retour du tragique. Ses ours en peluche et ses bougies font pĂąle figure aprĂšs les attentats meurtriers commis par les djihadistes. L’internationalisme dĂ©mocratique et droit de l’hommiste de «la fin de l’Histoire» (le livre de Fukuyama est contemporain de celui de Muray, et les deux viennent tout naturellement aprĂšs la chute du mur de Berlin et l’effondrement du communisme) recule partout face Ă  la realpolitik des leaders nationalistes qui ont Ă©mergĂ© dans les vieilles nations - et les anciens Empires - qui entendent bien ressusciter: le Russe Poutine, le Turc Erdogan, le Chinois Xi Jinping, ou encore l’Indien Modi. Les peuples occidentaux se rĂ©voltent contre leurs Ă©lites qui avaient programmĂ© leur douce euthanasie: c’est le populisme, ce cri des peuples qui ne veulent pas mourir, qui sape les fondements de l’Empire du bien au cƓur mĂȘme de l’Empire: Trump, le Brexit, sans oublier la Hongrie, la Pologne, l’Italie

L’Empire du bien. Philippe Muray, Perrin, Coll. Tempus, 142 p., 8 €. CrĂ©dit : Editions Perrin Collection Tempus
Mais c’est au moment oĂč l’histoire semble le rendre dĂ©suet que notre Muray nous est le plus utile. Devant l’adversitĂ©, le «petit Neron de la dictature de l’Altruisme» a encore grandi. Le tyran s’est entiĂšrement dĂ©pouillĂ© de ses habits de lumiĂšre festifs. Il donne dĂ©sormais toute sa mesure tyrannique, voire totalitaire, que Muray avait annoncĂ©e, cette «envie de pĂ©nal» qu’il avait dĂ©tectĂ©e: lois liberticides Ă©touffant les paroles rebelles sous couvert de lutte contre «les fake news», procĂšs en rafale contre tous les dissidents enfermĂ©s dans «la cage aux phobes», selon sa formule gĂ©niale, sans oublier l’utilisation massive en «carpet bombing» des mĂ©dias pour accoucher du monde nouveau. Lisons-le: «Le consensus n’est qu’un autre nom pour servitude (
) L’intĂ©ressant, c’est que le lynchage prend maintenant des masques progressistes. Le lynchage accompagne le consensus comme l’ombre accompagne l’homme (
) La passion de la persĂ©cution reprend, je le rĂ©pĂšte, un poil de la bĂȘte terrible sous les croisades philanthropes.»
Au dĂ©but des annĂ©es 1990, on pouvait encore croire que certaines excroissances de l’Empire du Bien ne toucheraient pas la France, pays protĂ©gĂ© par son archaĂŻsme mĂȘme, sa futilitĂ©, sa lĂ©gĂšretĂ©, son gĂ©nie propre: «Un pays oĂč le fĂ©minisme anglo-saxon et le dĂ©constructivisme derridien n’ont jamais pu rĂ©ellement adhĂ©rer, prendre racine en profondeur, ne peut ĂȘtre tout Ă  fait mauvais. C’est bien pour cela que nous inquiĂ©tons. Il faudra un jour nous liquider. Nous coloriser nous aussi. Nous convertir intĂ©gralement.»
« L’Empire du bien  » s’impose toujours avec le cƓur en drapeau (
) Mais il ne cache plus dĂ©sormais son gros bĂąton pour rĂ©primer tous ceux qui osent ne pas se soumettre.
C’est fait. Ou presque. Il y a encore quelques rĂ©sistances, quelques Catherine Deneuve pour dĂ©fendre les «porcs», quelques universitaires pour affronter Ă  mains nues la mouvance dĂ©coloniale, mais ils sont submergĂ©s par la puissance de feu (mĂ©diatique, judiciaire, politique, Ă©conomique) de «l’Empire du bien». Celui-ci, d’abord surpris par une rĂ©bellion populaire qu’il n’attendait plus est passĂ© Ă  la contre-offensive: «“Jamais l’égoĂŻsme ne s’était montrĂ© plus Ă  dĂ©couvert, mais le bien public, la libertĂ©, la vertu mĂȘme Ă©taient dans toutes les bouches”, constatait Mme de MĂ©nerville dans l’ambiance de 1789. Nous en sommes lĂ  exactement. Je cite quelques Ă©crivains parce qu’ils sont seuls Ă  avoir su, Ă  avoir su voir, Ă  avoir su dire, que ce sont toujours les pires salauds qui s’avancent le cƓur sur la main.» Muray ne serait pas surpris par l’arrivĂ©e de Macron Ă  l’ÉlysĂ©e: «À chaque siĂšcle son Tartufe. Le nĂŽtre a un petit peu changĂ©. Il s’est Ă©largi, Ă©toffĂ©. Il est membre fondateur de plusieurs SOS-Machin, il a fait les Mines ou l’ENA, il vote socialiste modĂ©rĂ©, ou encore progressiste-sceptique, ou centriste du troisiĂšme type.»
«L’Empire du bien» s’impose toujours avec le cƓur en drapeau: «Nous sommes en pleine dĂ©votion cordicole. En plein culte du CƓur-roi. En plein nƓud cordien.» Mais il ne cache plus dĂ©sormais son gros bĂąton pour rĂ©primer tous ceux qui osent ne pas se soumettre. À l’époque de Muray, l’illusion consensuelle avait encore cours. Ce temps-lĂ  est rĂ©volu. LĂ  aussi, Muray nous l’avait annoncĂ©: «Le pamphlet Ă  Cordicopolis serait devenu un genre impossible? Et si c’était le grand contraire exactement? Si tout grand livre, dĂ©sormais, si tout rĂ©cit de mƓurs bien senti, tout roman un peu Ă©nergique, devait de plus en plus virer, comme fatalement, mĂȘme sans le vouloir, au pamphlet le plus vĂ©hĂ©ment? (
) Car l’avenir de cette sociĂ©tĂ© est de ne plus pouvoir rien engendrer que des opposants ou bien des muets.»
À chacun de choisir son camp, opposant ou muet.
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peluchetortue · 2 months ago
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designatedgirlfriend · 5 years ago
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Chapitre 3
Tamie planta son regard dans les yeux couleur ocĂ©an d’Armand. Elle venait de finir son exposĂ© de la situation et se mordait nerveusement la lĂšvre en attendant une rĂ©action de la part du jeune homme. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’avait rien laissĂ© transparaitre ... Tamie avait eu l’impression de s’adresser Ă  un mur. Elle s’était perdue en dĂ©tails et conjectures pendant qu’il la fixait, impassible.
Il me prend pour une folle, se dit-elle.
AprÚs ce qui parut une éternité à la jeune femme, il brisa enfin le silence.
- Ecoute, Tamie ...
Oui, c’est sĂ»r. Il me prend pour une folle, pensa-t-elle en levant les yeux au ciel avant de se laisser retomber contre le dossier de sa chaise.
- J’entends bien ce que tu me dis hein, poursuivit-il. C’est juste que ça me semble un peu ...
- Te fatigue pas, j’ai compris, le coupa-t-elle sĂšchement en attrapant son sac posĂ© par terre. Mais la prochaine fois que tu sors avec une fille, quand elle se mettra Ă  te parler de son ex au beau milieu du repas ou qu’elle ira s’asseoir avec des copains dans la salle de cinĂ© en te laissant seul avec tes pop corns, pose toi la question. 
- Tamie ...
- J’ai du travail ! Merci pour le cafĂ©, dit-elle en laissant un billet de 20 euros sur la table avant de tourner les talons. 
Armand soupira en regardant tristement son muffin. Il s’en voulait que Tamie se soit sentie offensĂ©e comme ça. Mais toute cette histoire de manipulations et d’infiltration des profils de rencontre, ... ça semblait un peu gros quand mĂȘme. Depuis sa derniĂšre relation sĂ©rieuse, il avait effectivement connu quelques dĂ©ceptions et des premiers rendez-vous qui n’avaient dĂ©bouchĂ© sur rien mais cela arrive. Rien qui ne justifie un complot Ă  grande Ă©chelle comme Tamie semblait le croire. Ceci Ă©tant, il culpabilisait d’avoir laissĂ© la jeune femme repartir aussi vexĂ©e. Il continua de fixer son muffin. Il n’avait plus faim. 
Il attrapa le billet laissĂ© par Tamie et se dirigea vers la caisse pour rĂ©gler. Elle avait laissĂ© suffisamment d’argent pour rĂ©gler leur consommation Ă  tous les deux et un trĂšs gĂ©nĂ©reux pourboire. Il faudrait qu’il trouve une façon de se faire pardonner. 
De son cĂŽtĂ©, Tamie Ă©tait remontĂ©e furieuse dans sa voiture et avait d’ailleurs calĂ© Ă  la sortie du parking aprĂšs avoir malmenĂ© son embrayage dans son accĂšs de colĂšre. Elle se dĂ©testait d’avoir Ă©tĂ© aussi stupide et d’avoir cru qu’il l’écouterait. Bien sĂ»r que c’était tirĂ© par les cheveux. Et son explication Ă©tait hĂ©sitante, elle avait bredouillĂ©, s’était emmĂȘlĂ©e dans des dĂ©tails insignifiants ... Elle n’en Ă©tait pas moins persuadĂ©e de l’implication d’Amy et d’Elsa. Il lui faudrait rĂ©unir plus de preuves peut-ĂȘtre mais les faits Ă©taient lĂ . 
Tamie rentra tard Ă  l’appartement ce soir lĂ . Les consultations s’étaient Ă©ternisĂ©es, les urgences s’étaient accumulĂ©es, ... C’est Ă©reintĂ©e qu’elle descendit de sa voiture pour tomber nez Ă  nez avec Amy, visiblement toute aussi fatiguĂ©e. Dans le noir, il lui fallut un moment pour que ses yeux distinguent les gouttelettes de sang qui parsemaient le visage de son amie. Tamie la prit dans ses bras.
- Tu pues, finit par lui dire Amy aprĂšs un instant.
- Je sais, répondit calmement Tamie. Toi aussi. 
Les deux jeunes femmes rirent doucement.
- Bon, ça y est ! J’ai eu ma dose de contact humain pour la journĂ©e, dĂ©clara Amy en se libĂ©rant de l’étreinte de son amie. 
Tamie rĂ©cupĂ©ra son sac, laissĂ© par terre, puis rattrapa Amy pour regagner leur appartement. Une fois arrivĂ©es devant la porte d’entrĂ©e, un petit ours en peluche avec un gros noeud autour du cou et une lettre dans les bras les attendaient sur le paillasson. Amy se baissa pour le prendre et le tendit Ă  son amie.
-Y’a ton nom sur l’enveloppe, dit-elle avec un sourire malicieux.
Tamie ouvrit de grands yeux et dĂ©cacheta l’enveloppe. 
- Ca se trouve, c’est un client mĂ©content et y’a des spores de charbon Ă  l’intĂ©rieur ! S’esclaffa-t-elle.
“Je suis dĂ©solĂ© pour ce midi ... Admettons que je te suive, quel serait ton plan ?”
- C’est de qui ? S’enquit Amy alors que Tamie se prĂ©cipitait de refermer l’enveloppe.
- Je sais pas ! Y’a pas de nom !
- C’est vrai ce mensonge ? Sourit Amy en ouvrant la porte d’entrĂ©e. 
Tamie regarda l’ours en peluche qu’elle tenait entre les mains. La partie Ă©tait lancĂ©e ...
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pingko111 · 4 years ago
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Valises Disney
6-9 heures, 730 Washington Ave. La campagne publicitaire Bulgari fera ses dĂ©buts dans les numĂ©ros d'avril des magazines de mode et de la Collection Eden mĂ©diterranĂ©enne sera dans les magasins Bulgari dans le monde en mai, selon les rapports des mĂ©dias. Une autre division de l'entreprise est consultatif de l'Institut Investors Forbes. Le magasin propose des vĂȘtements, bijoux fabriquĂ©s localement, et d'autres biens provenant d'un certain nombre d'artistes et PERSONNAGES DISNEY artisans. Avec le froid encore Ă  l'horizon, maintenant, c'est votre chance d'Ă©conomiser gros sur le concepteur hiver d'engins, y compris chic et confortable des minnie et mickey mouse, des gants, Ă©charpes et des chaussettes.Koivula de la Terre, qui a gagnĂ© de nombreux prix et distinctions, a Ă©galement jouĂ© un rĂŽle dans le dĂ©veloppement de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e «MacGyver» pour Paramount Studios et ABC, et a travaillĂ© comme conseiller scientifique et technique sur la confĂ©rence de show. Blu Dot, 5-8 heures de sortie 1323 Tyler St. Sa clientĂšle s'Ă©tend des villes jumelĂ©es pour autant que l'Islande et la CorĂ©e du Sud.) Diriger la vente sont deux complications Patek Philippe, chacun portant l'empreinte personnelle de leurs collecteurs respectifs. EspĂ©rons que ce ne sera pas leurs artistes collaborateurs last.Look & ours en peluche par Christopher Straub Look Disney Assiette Halloween Mickey Mouse, Walt Disney World Ă  Prix Malin par Christopher Straub, bottes par Doc Martens Photo : A. Ils viennent en diffĂ©rents modĂšles et bien sĂ»r ces Disney La Reine des Neiges types de mots clĂ©s { } ont Ă©tĂ© populaires au cours des derniĂšres annĂ©es en raison des avantages supplĂ©mentaires possibles pour la santĂ©. Ceux qui n'emballer leurs pieds dans le style et le Cadeaux De NoĂ«l Disneyland luxe de prendre la tĂȘte d'Cole Haan.com/uptownmnstoreApr 952-854, 1976, 9-11: Eidos et Isaia Men Trunk MartinPatrick Show Ă 3 : cĂ©lĂ©brer le printemps style napolitain comme MartinPatrick3 lance leurs deux nouveaux magasins, Eidos et Isaia. Pour vous donner une idĂ©e, leurs bijoux habituellement se vend entre $40 et $800.Gray Accueil + Lifestyle : CrĂ©Ă© et gĂ©rĂ© par une mĂšre et sa fille, ce mode de vie magasin rĂ©cemment debuted un ligne de collaboration avec Hackwith Design House et transporte Ă©galement des bijoux faits localement.ProcĂ©dĂ© crier Ă  Toronto designer de Disney Ballon ChĂąteau Princesses Disney 5Ăšme Anniversaire QualitĂ© garantie Ă  100%, Reena Ahluwalia, pour moi tourner sur cette histoire. La salle blanche fournit des faits sur mesure et adaptĂ©s de robes de mariĂ©e de up-and-coming designers.
www.frsolde.com/
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n5869 · 4 years ago
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T-shirt disney mickey
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montebourgeois · 8 years ago
Note
CHB Ă  la fĂȘte foraine !
J’aime beaucoup le concept petit Anony’ !
Je dois dire que je me suis Ă©clatĂ©e Ă  l’écrire et Ă  glisser quelques touches d’humour, dont un jeu de mots (tuez moi x) ) Enfin voilĂ  pour toi :«Bon Arnaud c’est bien gentil, mais ça fait maintenant 20 minutes que nous sommes en voiture et que je ne sais toujours pas oĂč je vais. Si tu as dĂ©cidĂ© de me sĂ©questrer dis le moi maintenant histoire que je sois fixĂ©, tu vois.» souffla BenoĂźt en ironisant, en effet, il avait HORREUR des voyages en voiture. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il privilĂ©giait le train pour ses voyages.
«ArrĂȘte de rĂąler un peu, on ne va pas tarder Ă  arriver. Tu vas voir, tu vas adorer.» se contenta de rĂ©pondre Montebourg avec un grand sourire. Ça l’amusait de voir son petit protĂ©gĂ© si impatient. 
Oh, s’il savait

BenoĂźt parlait souvent de la foire Ă  Arnaud. Principalement de ses souvenirs de jeunesse Ă  s’amuser dans les manĂšges et aux machines Ă  piĂšces avec ses amis ou encore ses quelques conquĂȘtes. Cela faisait parti des plus beaux souvenirs d’Hamon. DĂšs lors ce que le bourguignon apprit que la foire venait de s’installer en pĂ©riphĂ©rie de Paris, il ne put s’empĂȘcher de lui faire la surprise.
« Ferme les yeux. » Le breton ne savait pas pourquoi il le faisait mais ça ne l’empĂȘchait pas de le faire. Il avait une confiance aveugle en Montebourg
 
La voiture s’arrĂȘta et bien entendu le socialiste ne bronchait pas et attendait bien sagement qu’Arnaud lui dise d’ouvrir les yeux. Il entendit le claquement de la portiĂšre et se demanda ce que pouvait fabriquer le bourguignon
 Puis, sa portiĂšre s’ouvrit et lĂ , il comprit qu’il pouvait ouvrir les yeux tout en sortant du vĂ©hicule. BenoĂźt se retrouva face Ă  cette fĂȘte foraine, il en Ă©tait bouche bĂ©e il ne trouvait plus ses mots, il essaya de bredouiller quelque chose d’incomprĂ©hensible avant de reprendre son calme.‹‹
« Arnaud, c’est
 c’est une super surprise ! Merci beaucoup ! » s’exclama Hamon avant de se faufiler en tirant son aĂźnĂ© par la main au milieu des manĂšges et des jeux en tout genre.
 Avec la chance qu’ils avaient, il n’y avait pas de monde et avaient donc droit Ă  la tranquillitĂ© absolue. Une splendide journĂ©e s’annonçait.
AprĂšs de nombreux tours dans les autos tamponneuse, Arnaud qui Ă©tait un peu sonnĂ© dĂ©cida de changer de jeu pour Ă©viter d’avoir encore plus mal au dos. Le breton aurait aimĂ© continuer Ă  foncer dans toutes les voitures en marche mais il fut contraint de suivre son aĂźnĂ©, qui Ă©tait de nature plus calme.
 Bien entendu ils passĂšrent devant un stand de boissons, crĂȘpes, churros, barbapapa, bonbons
 C’était bien connu, la nourriture Ă©tait la faiblesse de BenoĂźt, avec lui c’était la politique zĂ©ro rĂ©gime. Il s’était alors arrĂȘtĂ© et en bon breton, il regardait les crĂȘpes dĂ©jĂ  prĂȘte et en salivait presque

« Je t’en prends une. » Hamon n’eut mĂȘme pas le temps de dire ouf qu’Arnaud lui avait dĂ©jĂ  payĂ©. Il ne savait comment le remercier, il se contenta d’un petit “merci” et d’une tape amicale sur l’épaule de son collĂšgue. Ils Ă©taient en public, il ne pouvait rien faire de plus.
Ils reprirent alors leur chemin jusqu’à arriver au stand de tir Ă  la carabine. De lĂ , le bourguignon commença une partie alors qu’à ses cĂŽtĂ©s BenoĂźt mangeait tranquillement sa crĂȘpe tout en regardant ce dernier jouer. Il avait rĂ©ussi Ă  toucher tous les ballons, le forain lui demanda donc ce qu’il voulait. Un sourire en coin, il dĂ©signa la peluche qui se trouvait suspendu au plafond de la sorte de camionnette. Il la rĂ©cupĂ©ra alors et remercia l’homme en face de lui. Hamon termina quant Ă  lui sa crĂȘpe avant d’humecter ses lĂšvres toute couverte de sucre.« On va faire les montagnes russes ? » demanda le breton en se frottant doucement le ventre, il Ă©tait repu.
« Oui et si tu veux une anecdote, ici, elle sont renversantes. » rĂ©pondit Montebourg avec son Ă©ternel sourire scotchĂ© sur le visage.« Comme toi. » Arnaud ne put rĂ©pondre. Les joues rougies par la rĂ©flexion de BenoĂźt, il se contentait de marcher jusqu’aux montagnes russes silencieusement.
« Hey, c’est Ă  mon tour de passer ! » s’exclama un adolescent avant de dĂ©passer Hamon. Mais c’est en remarquant l’homme politique qu’il fit les gros yeux et qu’il bredouilla : « Oh euh
 dĂ©solĂ©, c’était un.. un jeu de mot ! Hamon, Ă  mon tour, vous avez compris ! » Bienveillant, le socialiste se mit Ă  rire avant de laisser passer le jeune homme. Il pouvait bien attendre, passer un peu plus temps au calme avec Montebourg ne le dĂ©rangeait pas. 
Enfin, ce fut Ă  leur tour d’acheter des places, le bourguignon n’était pas trĂšs Ă  l’aise, il n’avait pas trĂšs confiance en ce genre de manĂšge. Il ne savait pas si c’était de la bonne qualitĂ©, les vis, si c’était du made in france
 
Bon, il prit son courage Ă  deux mains et vint monter aux cĂŽtĂ©s de BenoĂźt. Il ne devait pas laisser paraĂźtre son stress, il voulait montrer qu’il gĂ©rait la situation et que si ce dernier avait peur il pouvait toujours venir s’appuyer contre lui. Il adorait rassurer Hamon. 
AprĂšs dix minutes Ă  ĂȘtre restĂ© cramponner aux barres de fers qui le soutenait, Arnaud descendit Ă  toute vitesse de ce monstre mĂ©tallique pour rĂ©cupĂ©rer l’immense ours en peluche et reprendre son souffle. Il Ă©tait devenu blanchĂątre ! Le breton, lui, Ă©tait ressorti serein et ça le faisait presque rire de voir son aĂźnĂ© comme ça alors qu’il se donnait des faux airs de garde du corps
  
La journĂ©e touchait Ă  sa fin, ils dĂ©cidĂšrent alors de terminer par un tour de grande roue. Comme toujours, elle s’arrĂȘta alors qu’ils Ă©taient tout en haut. C’était le meilleur moment pour Montebourg
 Il vint lui tendre l’ours en peluche avec un grand sourire aux lĂšvres avant de prononcer : « J’ai attendu toute la sainte journĂ©e pour te l’offrir. » Puis, il ne laissa pas le temps Ă  BenoĂźt de rĂ©pondre et il vint glisser sa main libre sur la nuque de ce dernier pour venir embrasser tendrement ses lĂšvres toutes sucrĂ©es.
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