#gros ours en peluche
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peluchetortue · 4 months ago
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laupiehouppette · 2 years ago
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Rien ne dure pour toujours - Se perdre pour se retrouver - Chapitre 4 : Quelle histoire!
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Il vente et pleut des cordes. Le garçon a dû écourter sa quête de nourriture. De toute façon, il est fatigué. Il aurait eu plus de chance de d’attraper un rhume qu’autre chose, mieux vaut rentrer se mettre au sec.
La journée n’a pas été productive, il n’a rien trouvé. Il réessaiera demain, la pluie devrait s’être calmée d’ici là.
Le chemin de retour se passe assez bien. La plupart des adultes qui auraient pu causer des ennuis sont allés se mettre à l’abri dans les bâtisses voisines. Avec toute cette pluie battante, il a du mal a voir loin, mais si lui il ne voit pas grand-chose, les autres adultes et monstres également .
Une foi arriver chez lui, Mono se sèche du mieux possible. Il est trempé jusqu’aux os. Même son chapeau n’a pas pu protéger sa tête de toute cette pluie. Il essore ses vêtements, et un jus brun de tout la saleté accumulée. Berck... Ses vêtements seront un peu plus propres maintenant au moins. Il finit de s’essuyer avec une serviette sous l’évier. Voilà, ça ira comme ça, ses habits finiront de sécher sur lui durent la nuit.
Il est épuisé. Même si il commence à avoir vraiment faim, il n’a même pas la force d’aller voir si il y a un truc à grignoter à la cuisine, il veut seulement aller dormir un peu.
Comme à l’habitude, le garçon s’installe sous son lit, la ou son ours en peluche l’attend, sur un pull qu’il a réussi à subtiliser à son père. Il peut bien se permettre de rendre sa cachette poussiéreuse un minimum confortable. Dommage que le radiateur ne soit pas plus près du lit, il a un peu froid avec ses vêtements encore humides. Mais ça va, il ne fait pas si froid que ça dans la maison, et c’est clairement mieux que dehors.
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Après s’être mis à l’aise, souffle enfin. La pluie n’est pas si terrible une fois à l’abri, le bruit qu’elle fait sur le toit en est presque agréable. Mono se laisse glisser peu à peu. Il est tellement fatigué que,pour une fois, il s’endort sans trop de problèmes. Alors qu’il est sur le point de s’endormir, il a l’impression d’avoir oublié un truc important, mais quoi ? Avant qu’il n’eût le temps d’y réfléchir davantage, il sombre dans un sommeil à peine conscient, presque profond.
....
Dans l’appartement, l’activité commence à s'éveiller. Mono est tiré en sursaut de son sommeil. Il a vraiment dormi profondément cette nuit. Il n’aime pas trop ça, de partir aussi loin et longtemps, même chez lui. Mais moins, cette fois, ça a été sans conséquence.
Quoi qu’il en soit, il y a beaucoup d’activité ce matin, plus que d’habitude. Apparemment il y a deux personnes. Peut-être que son père est là aujourd’hui ? Il est rarement là. Il part souvent pendant plus d’une semaine et quand il rentre, il reste seulement une seule journée pour repartir le lendemain,donc, il n’est pas rare qu’il le manque. Pas que se soit grave, comme sa mère ou n’importe quel autre parent, il ne lui prête guère d’attention, et ça lui convient très bien.
Mais, au bout d’un moment, le garçon commence à se poser des questions. Il y a quelque chose d’inhabituel dans toute cette activité matinale. Il y a quelqu’un dans la salle de bain, mais, les bruits que font l’autre personne lui semble différent : ce n’est ni la démarche claudicante de sa mère, ni les longues enjambées de son père. Ce sont des pas claquants, courts et pressés. Et il entend un truc qui roule ? Le bruit se dirige vers sa chambre !
À peine à t-il le temps de chercher à comprendre, que la porte de sa chambre est poussée avec force! Mono étouffe un crie de surpris et se recule le plus loin possible sous son lit. Mais c’est qui ? ! La réponse ne se fait guère attendre : un énorme chariot, chargé d’un gros sac noir et de toute sorte de longs bâtons et d’accessoires, rentre dans la chambre. L’engin est suivi d’un adulte au dos voûté, une dame qu’il n’a jamais vue avant. Elle a de petites lunettes, une robe verte et un gros chignon. Un de ses bras est bien plus long, touchant presque le sol. Pour ce qui est du visage, il est assez monstrueux avec cette mâchoire tordue et sa peau couverte de tache rouge.
Mais qu’est-ce qu’elle vient faire ici, et dans sa chambre ? Elle regarde un moment autour avec un air agacé.
"Uhg...., ils laissent des saletés partout où ils passent." Grommelle-t-elle en se saisissant d’un balai sur son chariot. Mono se fait tout petit. Est-ce qu’elle sait qu’il est là ? Est-ce un captureur ? On dirait pas pourtant.
La dame place le foulard autour de son cou sur son visage et se met à balayer le plancher, en commençant par les coins et les bords. Mono n’ose pas bouger de sa cachette, il reste couché sur le pull, à observer avec anxiété l’étrange dame agiter son balai partout dans la pièce. Mais quand est-ce qu’elle est rentrée dans l’appartement? Il ne l’a pas du tout entendue. Pourtant, avec sa petite installation à l'entre de devant, il aurait dû… Son installation ! Il a complètement oublié de vérifier avant d’aller dormir ! C’était ça qu’il avait oublié hier ! Il est dans de beaux draps maintenant.
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La dame continue son balayage, et toute la poussière commence à envahir la pièce. Elle pousse sans ménagement ses jouets sur le plancher vers un coin, avant de s’attaquer à… à ses dessins. Non ! C’est trop tard, il ne peut pas sortir les récupérer, il révélerait sa cachette et il se ferait immédiatement écraser à coup de balai. Mono regarde impuissant tous ses chefs-d’œuvre être balayés, froissés. La dame se saisit d’une petite pelle et ramasse le tout, sans avoir à trop se baisser avec son dos déjà courbé et son long bras droit. Mais qu’est-ce qu’elle fait avec ses affaires ? Ce qui suit , il ne s’y attendait pas : elle jette tous ses tr��sors dans le gros sac noir du chariot. Mais qu’est-ce qu’elle fait? À nouveau, le garçon regarde impuissant alors qu'elle finit de ramasser avec son long bras tout le reste de ses trésors pour les jeter dans le sac noir.
"Dégoûtant, il était tant de faire du ménage ici". Marmonne-t-elle avec dégoût en jetant les derniers dessins . Comment ça ‘dégoûtant’ ? Est-ce qu’elle parle de ses dessins ? Ils sont très bien ! Mais il commence à comprendre maintenant. Il a déjà entendu parler de ce genre d’adulte. Ils passent leur journée à ramasser tout ce qui traîne, à tout nettoyer partout avec des balais de toute sorte de taille et de formes. Il n’en avait jamais vu avant. La dame au chignon place le balai et la pelle dans le coin de la chambre et quitte sa chambre avec son chariot.
Ouf… Elle est partie. Mono souffle enfin. Il a eu une bonne frousse, mais au moins, elle n’est pas allée nettoyer sous le lit. Avec son long bras, elle l’aurait attrapé sans problème, et il aurait probablement rejoint ses dessins dans le gros sac noir. Ou pire.
Ses dessins, même ses crayons ; disparue. Au moins, il lui reste quelques couleurs qui ont échappé aux balais, et elle n’a pas touché à ses dessins au mur. Il est tenté d’aller les chercher, mais il l’entant toujours l’adulte dans le couloir, il pourrait se faire surprendre. Peut être que si il fait vite…
À peine a-t-il entrepris de sortir, qu’il retourne se cacher sous le lit. La dame revient avec un étrange engin qu’il n’avait jamais vu au par avant. La chose est munie d’un gros sac le long d’un manche relier à une sorte d’énorme tête rouge et blanche. Un autre genre de balais ? La dame touche à la chose au bout du manche et l’engin se met à rugir et une lumière jaillit de la tête, ce qui fait sursauter Mono. La dame commence à balader l’engin partout dans la pièce. La chose engloutit tout sur son passage, finissant de dévorer ses derniers crayons. Mais Mono n’en a que faire maintenant, il a un problème plus important. C’est quoi cette chose ?! La dame la fait aller dans tous les coins de la pièce, ne laissant rien derrière son passage. Il peut voir sous la tête de la chose des sortes de mandibule qui envoie tout dans une sorte de rangée de dents en brosse rouge tournant à toute vitesse. "Un monstre ?" Pense-t-il avec effroi. La chose commence à venir autour de son lit. Pourvu qu’il n’aille pas dessous ! La dame continue de balader ce monstre, le… le ? Gobblor! C’est le premier nom qui lui passe par la tête, le gobblor !
Au même moment, le gobblor passe sa tête sous le lit ! Mono ne peut retenir un cri de terreur cette fois, mais celui-ci est couvert par le rugissement incessant de la créature. Il par se cacher derrière son ours, c’est sa seule chance ! Le monstre continue ses aller-retour sous le lit, s’approchant peu à peu de son ultime refuge. C’est alors qu’il réalise qu’il a laissé son chapeau derrière lui ! Trop tard, le monstre a déjà mis ses dents dessus et englouti sans le moindre mal le précieux couvre-chef dans un slurp glaçant. Et maintenant , il se dirige vers lui ! Le pauvre garçon tremble de tout son corps, en gémissant. Il est fichu ! Cette chose vas l’avaler tout cru! Le monstre est de plus en plus près à chaque aller-retour, il n’est plus très loin, encor deux ou trois et son compte est bon.
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Le monstre fond sur lui, Mono étreint son ours et se prépare pour la fin. Il espère que ça ne sera pas trop douloureux. Un craquement dans les brosses, suivi d’un gémissement du monstre, se fait entendre.
" Raar, sur quoi je suis tombé encor ?" Râle la dame de nettoyage.
Mono n’ose pas ouvrir les yeux. Est-ce qu’il est mort ? Il n’a pourtant rien senti.
La dame retire de sous le lit le monstre. "Mais qu’est-ce que ça fait sous le lit ?" Exaspérer de voir ce qui se trouve entre les dents de la chose. Le monstre continu de gémir , comme si y il était en train d’agoniser. Mono ose regarder ce qui se passe. Il n’en croit pas ses yeux, il est vivant ! Il peut voir la dame essayer de tirer quelque chose de la gueule du monstre : le pull de son père . Quelle chance !
Le garçon observe estomaqué la dame se débattre avec le gobblor, qui continue de pousser des gémissements, refusant de lâcher sa prise. Il est sauvé, mais pour combien de temps ? Dès que la dame aura retiré à sa créature ce vêtement, elle va le relancer dans sa course gloutonne. Il doit fuir, et maintenant. C’est le bon moment, elle est trop occupée à se battre avec son monstre, avec de la chance, elle ne le remarquera même pas ! Il par a courir vers la porte
La dame pousse un cri aigu. " Une vermiiine !! " Elle l’a vue ! Elle lâche tout, laissant le gobblor continuer à se battre avec le pull et se précipite pour prendre le balai qu’elle avait laissé dans le coin de la chambre. Mono en profite pour passer derrière elle, mais elle le prend de vitesse et évite de justesse le balai qui s’abat sur lui ! Ce n’est vraiment pas passer loin. Il se précipite vers la salle de bain pour s’échapper de l’appartement, mais malheur , la porte est fermée. Du coin de l’œil, Mono voit un autre coup de balai fondre sur lui, qu’il parvient à nouveau à éviter, de si proche qu’il a senti de l’onde choque. La dame de nettoyage continue de crier comme une folle. Mais pourquoi elle crie comme ça ? C’est lui qui a peur ! Il est acculé contre la porte de la salle de bain, il ne sait plus aller. Il ne peut que voir qu’avec horreur la dame de ménage se diriger vers lui, le balai prêt à frapper.
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"Salle petite vermine, je vais t’écraser !" Hurle-t-elle.
Alors qu’il croit que son heure est venue, la porte s’ouvre derrière lui. Mono tombe à la renverse et se retrouve sur le sol de la sale de bain. Dans le chaos, il aperçoit sa mère qui semble interloquée par la situation. Les cris ont dû attirer son attention. Mono ne cherche pas à comprendre d’avantage et cour vers la ventilation, passant entre les jambes de sa mère qui ne sait plus ou donné de la tête. La dame de ménage continue ses vociférations alors qu’il disparaît. Il est tellement en panique qu’il continue sa course dans la ventilation sans s’arrêter.
Ça y est. Il doit partir maintenant. Il a été repéré par cet adulte et son monstre. Il ne pourra plus revenir. Tout ça parce qu’il a oublié de vérifier son système avant. Ce n’est pas juste ! C’est la seule fois où il l’a oublié. Personne d’autre que son père ou sa mère la déclencher au paravent. Pourquoi c’est la première fois où il est négligent que ça lui coûte cher ? Il continue sa course sans regarder devant lui, la vue embrouillée par les larmes.
C’est alors qu’il percute quelque chose et trébuche par-dessus, heurtant la tôle dans un bruit sonore. "ouche ! Attention !" Pousse une voix surprise.
Qu’est-ce qu’il a heurté ? Mono est encor sonné par sa chute, qu’il sent que quelque chose le touche. Il tressaille en poussant un petit couinement de surprise, avant de se recroqueviller sur lui. "Hey, ça va, ça va." Dis une voie inquiète, "S’cuse, je voulais pas te faire peur."
C’est la voix d’un enfant, celle d’un garçon. Mono, à court d’haleine se déroule, pour voir un autre garçon, vêtu d’un pull rouge et pantalon gris, un peu plus grand que lui. Il le reconnaît, c’est Tomah. Ils se sont rencontrés au parc il y a plusieurs semaines. Le courant est rapidement passé entre eux et depuis, ils se voient de temps à autre.
Les deux garçons semblent autant surpris l’un que l’autre par leur rencontre un ne peut plus abrupte. Tomah replace son chapeau qui était tombé, il peut voir que Mono vient de vivre quelque chose de terrible. " hey Mono, ça vas ? Qu’es-ce qui t’arrive ? " demande-t-il toujours inquiet. Mono , encore bouleversé, peine à reprendre son souffle. Le garçon au pull rouge lui frotte le dos, essayant de son mieux pour le calmer. " Respire. Essaye de respirer lentement et à fond." instruit-il avec calme. Mono essaye, mais il a du mal, il sanglote et tousse. Tomah continue de l’encourager et à le réconforter comme il peut.
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Après un bon moment, Mono parvient enfin à contrôler sa respiration et commence a se calmer. Il s’assoit et pousse un long soupire. Tomah lui laisse encore un moment avant de lui demander ce qui lui est arrivé. Mono explique à son ami son malheur, mais tout sort désordonné et décousu. Tomah semble plus ou moins comprendre de quoi Mono parle et lui sourie " Hey, tu veux venir avec moi ? Mes adultes sont pas là." Mono accepte cette invitation sans hésiter. Il a besoin de réconfort avant de partir de chez lui pour toujours.
Les deux garçons ne tardent pas à atteindre l’appartement désiré. Tomah conduit Mono dans sa chambre.
"J’ai quelqu’un à te montrer" dit-il enjoué " Olivie ? Je suis là."
De sous le lit, une petite fille au teint pâle, plus petite que Mono, émerge. Elle est habillée d’une robe verte à maille et a de longs cheveux clair. Elle salue timidement Mono qui lui salue tout aussi timidement.
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Tomah explique ensuite comment il a rencontré Olivie il y a un peu plus d’une semaine. Il l’a trouvée durant l’une de ses recherches de nourriture dans un autre quartier. Elle avait été chassée, elle et sa sœur de chez elles comme tant d’autres. Mais, malheureusement, sa grande sœur a été attrapée et dévorée par un adulte monstre. Toute seule, Olivie n’aurait jamais survécu plus d’une semaine. Tomah là donc invité à venir habiter chez lui ; ses parents étant souvent à l’extérieur, il allait être facile de la garder cachée d’eux. Elle a pu se remettre de la mort de sa sœur en sécurité, bien qu’elle en fait encore régulièrement des cauchemars. Mais malgré ses airs fragiles, elle a su montrer débrouillardise et s’est adaptée facilement à son nouvel environnement.
Les présentations faites, Tomah demande à Mono se qui c’est passer tout à l’heure. Mono, se sentant maintenant en sécurité, parvient à expliquer sa mésaventure avec la dame du nettoyage ; ses dessins jetés, son chapeau englouti par le gobblor et qui à ensuite foncé sur lui sous le lit. Puis, son échappé miraculeuse de la dame qui a essayé de l’écraser à coup de balai.
" Et bien, tu a eu beaucoup de chance !" S’étonne Tomah. Mono ne peut qu’acquiescer vigoureusement.
Olivie le regarde avec curiosité "C’est quoi un gobblor Mono ? " demande-t-elle d’une petite voix. Mono s’empresse de décrire la créature. " C’est un gros monstre bruyant avec une grosse tête plate avec un gros'œil brillant et un ventre énorme ! Il dévorait tout.".
Tomah semble réfléchir un moment, puis " es-ce qu'il avait des dents en brosse ?" Demande-t-il.
" Oui ! Et il en avait même sur le côté" confirme Mono. Il peut voir que Tomah se et Olivie sourire. Qu’es-ce qu’il y a ? Pourquoi ils sourient comme ça ?
"C’est pas un monstre, c’est une machine" Dit Tomah en rigolant. Mono lui donne un regard interrogateur. " Les adultes utilisent des trucs comme ça pour nettoyer le sol." Continue-t-il . Mono comprend mieux maintenant, c’est pour ça que la dame le baladait partout. Cette chose n’était pas vivante. Il pensait que c’était une sorte de monstre domestique pour la dame.
" Mais maintenant, je vais devoir partir… La dame de nettoyage sait où est ma cachette…" S’apitoie Mono.
"Non non non,t’auras pas besoin, tu peux rester chez toi." S’empresse Tomah.
Mono, ébahi par ce que son ami vient de dire ne comprend pas. "hein ? Mais elle sait que je suis là, elle sait où ou je me cache !"
" Elle ne sait pas vraiment que t’es là. " Tomah explique comment il a déjà entendu des histoires semblables au par avant. Dans la majorité des cas, les adultes qui viennent nettoyer ne cherchent pas particulièrement les enfants qu’ils ont dégagés de chez eux et il y a très peu de risque à rester. Une foi qu’ils croient qu’ils les ont chassés, ils ne vont pas vérifier si la ‘vermine’ est revenue.
"je peux rester ?" Mono demande toujours incrédule. Tomah et Olivie acquiescent tous deux. Mono se laisse tomber à la renverse sur le tapis, soulagé.
Après un moment un petit gargouillement brise le silence.
"T’as faim ?" Demande rhétoriquement Tomah. Mono hoche la tête. "Viens, on va aller à la cuisine" conclut-il.
Tous les trois se rendent à la cuisine. " Il y a des bonnes choses dans les portes en haut, à trois on devrait les atteindre"
Une fois sur le comptoir, ils se coordonnent et se font la courte échelle pour atteindre le précieux placard. Tomah étant le plus grand, il se met au bas de l’échelle, portant Mono sur ses épaules. Puis , c’est autour d’Olivie de grimper. Elle est tellement légère et agile qu’elle atteint les épaules de Mono sans problème. Elle n’a plus qu’à ouvrir et grimper dans le placard et avec l’aide d’une petite pousser de la part de Mono, elle y parvient aisément.
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Olivie regarde parmi les boites de conserve et les boites de biscuits. Elle jette son dévolu sur une boite déjà ouvert et bien entamé de biscuit à la couleur doré et en prend trois. Elles les passent aux deux garçons avant de redescendre, avec là même légèreté.
"Faut pas trop prendre, sinon les adultes le voient et ils mettent du poison." Explique Olivie.
"Bien pensé." Félicite Tomah en lui ébouriffant ses cheveux châtain.
"Tien, c’est pour toi." Dis Olivie en offrant un des biscuits à Mono. Le garçon , ravi de ce cadeau, remercie le duo et goûte le biscuit.
C’est tellement bon ! C’est un biscuit au beurre ! Sa mère en prend parfois avec son thé. Il a déjà eu l’occasion d’en manger les miettes mouillées au fond d’une tasse, mais c’est la première fois qu’il en mange un frais, et entier. Dommage qu’ils ne puissent pas en prendre davantage, mais Olivie a raison. Si ils en prennent trop, ça pourrait mal finir.
Le trio retourne dans la chambre pour grignoter au calme leur biscuit. Ils continuent de raconter leur diverse aventure, et jouer, bien que toujours en silence. Un rare moment où les horreurs du monde sont oubliées le temps d’un instant.
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En rentrant , Mono peut constater que la dame du nettoyage est bel et bien partie. L’appartement est calme, il peut entendre sa mère écouter la télévision comme à son habitude. Le garçon se rend dans sa chambre pour s’assurer de quelque chose.
Le gobblor n’est plus là : deuxième bonne nouvelle. Il sait que ce n’est pas un vrai monstre, mais il va continuer à l’appeler comme ça, ça résume très bien l’engin.
Il fait maintenant le tour de sa chambre, afin d’inspecter l’ampleur des dégâts. À son plus grand soulagement, il découvre que tout n’a pas été jeté. Il ne reste que quelques blocs en bois et sa balle, et ses dessins aux murs qui sont restés intouchés. Bien, au moins ça c'est sauvé. Mais, a sa plus grande surprise, cacher sous la table, il met la main sur un ultime rescapé : un crayon. Un seul crayon semble avoir échappé au gobblor. C’est un crayon noir, mais un crayon non le moindre.
Il va voir maintenant sa cachette sous le lit. C'est le plus important. C’est là qu’il trouve, ou plutôt, ne trouve pas quelque chose : son ours ! Son ours a disparu ! Cette folle ne la quand même pas jeter lui aussi ?! Mono se met à la recherche de son précieux compagnon dans les coins de la chambre. Il finit par grimper sur la commode pour avoir une plus grande vue d’ensemble.
Il est là ! Mono l’aperçoit sur le lit. Il s’empresse d’aller le rejoindre. Jamais il n’a été si heureux de le retrouver.
Ouf… le plus important n'a pas été perdu.
Maintenant, il va devoir refaire son nid. Mono va replacer son fidèle ours sous le lit dans le coin le plus éloigné . Il va lui falloir aussi un autre pull. Il y en a dans les tiroirs de ses parents.
En peu de temps, il a tout remis dans l’ordre. En plus, le dessous du lit n’est plus aussi poussiéreux qu’avant. Ça va être agréable comme cachette maintenant. Fini le nez qui pique.
    Une fois son nid remis en place, Mono va explorer l’appartement , pour voir ce qui a changé. L’appartement est propre, tous les vêtement et débris qui traînaient au sol ont disparu. Ça fait tout drôle de voir la maison ainsi. Il a tellement l’habitude de voir des montagnes de déchet et des tapies de poussière partout où il va, que ça en est normal pour lui.
Il passe discrètement dans le salon, évitant de déranger sa mère dans son occupation favorite.
Qu’est-ce qui est arrivé dans la cuisine ? Mono se dirige vers ce qui l’intéresse le plus, le comptoir. Il escalade et découvre, à son plus grand désarroi, que tout, absolument tout a disparu ! Plus aucune assiette ne traîne, plus la moindre miette de nourriture, même sur la table. Tout est partir ! Déçu, Mono ne peut qu’accepter le résultat, il ne reste plus rien.
    Tant pis…
Puisqu’il ne lui reste plus d’intéressant pour lui, il peut aussi bien aller se reposer. Mais, cette fois, il ne va pas oublier son système. Plus jamais il ne va l’oublier après s’être fait avoir comme ça ! Il devrait lui reste assez de matériel pour en refaire un. Une balle et quelques blocs, c’est tout ce dont qu’il a besoin, et par chance il y a se qu’il faut. Après quelque aller-retour, son système d’alarme est de nouveau en place.
Voilà, fini les mauvaises surprises. L’esprit tranquille, le garçon est sur le point de retourner dans sa chambre quand quelque chose sous le sofa attire son attention : du papier. Ils devaient être trop bien cachés , il va pouvoir dessiner ! Sa mère est bien centrée sur son émission. Discrètement, Mono s’approche de derrière le sofa et prend les quelques feuilles. Ça tombe bien, il a de bonne idée en dessin..
Une fois installé dans sa chambre, il se met au travail. Il dessine les grands événements et rencontre d’aujourd’hui : la dame de ménage avec son balai et sa mauvaise humeur. Il espère bien ne plus la revoir. Maintenant, le gobblor, il doit lui donner un air féroce, avec toutes ses dents et son rugissement. Parfait! Pour finir sur une touche joyeuse, Mono se dessine avec Tomah et Olivie, tous trois se tenant la main. Il espère qu'ils pourront se voir plus souvent, ça fait du bien d'avoir de bons amis.
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Mono bâille, il commence à sentir la fatigue venir. Il devrait aller se reposer avant d'être trop fatigué. Il ne voudrait dormir pas trop profondément comme la nuit dernière. Il va s'installer dans son nouveau nid propre, là où l’attend son ours.
Finalement, toute cette aventure avec la dame du nettoyage n’aura pas eu que du mauvais (mais il ne l’aime pas pour autant, il ne faut pas exagérer). Pour la première fois dans la sa vie, Mono va pouvoirs se reposer dans un petit nid propre dans les dessous d’un lit débarrasser de la poussière.
...
 Après que Mono est échappé à la dame de ménage
Dans le salon, deux mesdames discutent en prenant une tasse de thé. La dame au chignon est dans tous ses états. La pauvre peine à se remettre de ses émotions, racontant son malheur.
Les choses que l’on peut découvrir quand on fait le ménage chez les autres.
" Puis il est sorti de sous le lit et courait partout dans la chambre…"
L’autre dame posa la main sur l’épaule de la dame au chignon, la confortant et dans une voie à peine compréhensible. "Allons, c’est terminer maintenant…" Dit elle d’un ton doux. La dame au chignon acquiesça, prenant une gorgée de thé en tremblant nerveusement.
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Depuis, les deux mesdames sont devenues bonnes amies, s’invitant à tour de rôle l’une chez l’autre à venir prendre le thé et jaser… ce qui ne manqua pas de déplaire à un certain garçon…
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{ Index chapitre }
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christophe76460 · 7 months ago
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Je me souviens d'une époque où je ne me sentais plus à l'aise au travail là où j'étais. Je sentais que l'environnement et les gens autour de moi n'apportaient rien de positif à ma vie.
J'avais une offre d'emploi mais j'ai dû attendre que tout soit finalisé avant de pouvoir commencer. Elle désespérait déjà de se lancer dans ce nouvel emploi et n'appréciait aucune des activités qu'elle pratiquait.
Le dimanche, quand nous sommes allés à l'église, le pasteur a parlé d'attendre le moment de Dieu et la chose merveilleuse était que nous soyons confiants et patients. L'un des exemples donnés par le berger était celui de deux ours en peluche, l'un plus gros que l'autre.
Il a expliqué que souvent, lorsque nous demandions désespérément quelque chose au Seigneur, cela pouvait être de la taille d'un petit ours alors que le Seigneur voulait nous donner une bénédiction de la taille d'un grand ours.
Si nous désespérons, il se peut que le Seigneur cède et nous donne la petite bénédiction pour calmer notre angoisse ou notre désespoir, mais si nous attendions son heure, la bénédiction qu'il nous donnerait nous surprendrait grandement.
J'ai été très surpris car je savais que c'était notre Seigneur qui me parlait à travers le pasteur.
Quand je suis sorti de là, j'ai pensé à toutes ces choses et j'ai décidé que je lui ferais confiance et que j'apprécierais ce que j'avais aujourd'hui, parce que je travaillais toujours et c'était déjà une bénédiction.
Trois semaines après cette décision, de l'attendre et de profiter de tout ce qu'il faisait, ils m'ont appelé de l'autre travail, dont ils avaient besoin pour commencer immédiatement. J'ai accepté et j'ai été grandement béni à bien des égards.
Aujourd'hui, j'ai toujours cela en tête et avant de désespérer, je me souviens que sa volonté et son temps sont vraiment parfaits pour moi.
Source WEEB - auteur inconnu
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kitsune-apricot · 2 years ago
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Nounours
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Rien de plus confortable qu'un gros ours en peluche pour faire dodo. 😍
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lesgenouxdanslegif · 3 years ago
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7 BONNES RAISONS D’AIMER COURTNEY DAUWALTER
• 1. ELLE EST IMBATTABLE. La dernière fois qu’elle n’a pas été première sur un ultra trail (hors abandon), c’était en février 2018 (deuxième). Depuis, tu peux miser ton PEL à chaque fois que Courtney Dauwalter s’aligne sur un ultra. Précisons qu’elle n’a pas d’entraîneur et cavale aux sensations.
• 2. ELLE SE BROSSE LES DENTS AUX RAVITOS. Sur la dernière course de quartier de Chamonix, elle s’est tellement brossée les quenottes que des dentistes ont fait des malaises sur la ligne d’arrivée.
• 3. ELLE GÈRE PARFAITEMENT SON AFFAIRE. Sur cette course de quartier, elle est 64ème au scratch après 20 bornes. 23ème à mi-course, 10ème à La Fouly, 7ème à Chamonix. Ben oui, c’est long 170 bornes.
• 4. ELLE A UN DÉLIRE AVEC LES TRUCS CHELOUS. Barkley, Big’s Backyard, 24 heures, course de 240 miles… Courtney n’aime pas seulement sortir ses grands shorts sur des ultras, elle a aussi un goût pour des délires d’organisateurs. Vous l’aurez lu ici : Courtney sera la première femme à terminer la Barkley.
• 5. ELLE MANGE N’IMPORTE QUOI AUX RAVITOS. Sur la Big’s Backyard qu’elle a remporté après 68 heures de course (455,9 kilomètres, soit 68 tours de 6,7 km), elle a dégusté des patates sautées, des pizza froides, des frites et des cheeseburgers. Sa passion pour les croissants est immense.��
• 6. ELLE AURA BIENTÔT LA FAMILLE COMPLÈTE. « Dans la famille gros ultra méga connu qu’il faut avoir gagné avant de mourir, je voudrais le Grand Raid de La Réunion ». Western States, Hardrock et course de quartier de Chamonix sont déjà dans son escarcelle. Elle est la première femme à avoir ce trio magique (seul Kilian Jornet a fait pareil). Il ne manque plus que la beauté de la Diagonale pour compléter la famille.
• 7. ELLE A BEAUCOUP D’HALLUCINATIONS. Girafes et anguilles volantes dans les montagnes du Colorado, leopard dans un hamac sur la Moab 240, ours en peluche géant faisant un câlin sur le Colorado Trail, Mickey Mouse distribuant des t-shirts sur la Big’s Backyard mais aussi cow-boy de 12 pieds et château de glace. Tout va bien.
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Photo Alexis Berg
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vhscorp · 5 years ago
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ADIEU MON VIEUX DOUDOU…
Hier, mû par un de ces brusques élans, que nous connaissons tous, de faire un peu de rangement et de place dans le bazar que l’on peut accumuler jour après jour (le trop célèbre : « ça peut toujours servir »…), j’ai retrouvé mon ours en peluche jaune, mon nounours, mon si cher et vieux doudou. J’avais oublié que je l’avais conservé durant toutes ces années. Il était là lors de mes premiers mots, de mes premiers pas, trônait sur mon armoire pendant mes (longues…) années de collégien, puis de lycéen. Plus tard, il dormait au fond du petit placard de ma chambre d’étudiant alors que je m’escrimais à trouver une place sur les bancs de la fac. Et partout où la vie m’a mené, il m’a accompagné. Presque à mon insu.
Quand je l’ai sorti du carton, une multitude de souvenirs ont brusquement afflué, une sorte de kaléidoscope d’endroits, d’époques, de visages, de parfums, de moments de joies, de tristesse aussi. Et puis de tous ces fantômes qui nous habitent, ces êtres si chers et qui nous manquent tant.
Mon pauvre doudou était dans un état pitoyable : peluche rêche, lustrée, presque polie par endroits, une oreille en moins, plus d’yeux, et une sorte de mousse sale et compacte qui lui sortait par une sinistre balafre au bas du dos. Son sort était donc inévitable et il a fini dans un sac poubelle avec d’autres vieux objets inutiles. J’ai ressenti un très fort pincement au cœur quand j’ai refermé le sac. Il avait si bien rempli sa fonction, accueilli mes doutes, mes pleurs, mes états d’âme, mes questionnements, apaisé mes angoisses d’enfant et d’adolescent. En ce sens, il avait été un digne et fidèle compagnon de route. Et je venais de l’abandonner. J’ai néanmoins conçu que ma réaction était idiote. Un objet reste un objet et la sensiblerie ne peut pas lutter face à un manque crucial de place.
Et puis, un peu plus tard, en y réfléchissant, je me suis dit qu’au fond, il me ressemblait. Il avait vieilli, s’était usé et décrépi au fil du temps, avait perdu son charme d’antan (j’ai un gros doute me concernant…) et son attrait. Qu’il finisse dans une décharge me navrait donc vraiment.
Mais la douleur la plus profonde que j’ai ressentie, c’était de comprendre que dire adieu à mon doudou, c’était aussi me préparer à ma dernière ligne droite. Une page venait de se tourner et j’attaquais le dernier chapitre. Mon doudou était devenu un fantôme.
Et moi, j’en serai bientôt un…
V. H. SCORP
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lelouvrelenschezvous · 5 years ago
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Le musée se déconfine ! Récit d’une réouverture particulière par Nadège
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Mercredi 3 juin 2020 ! Cette date signe la réouverture du musée après 11 semaines de fermeture en raison du confinement. Une date importante pour l’ensemble des équipes, et bien sûr pour notre public !
Le parc retrouve ses passants, ses promeneurs d’un jour ou de toujours. On y réentend les voix des habitants, les rires des enfants, les aboiements des chiens en balade… autant de sons qui nous confirment que oui, le public est là, présent et heureux de pouvoir à nouveau arpenter les cavaliers et venelles, de découvrir les fleurs apparues depuis le printemps, de retrouver cette faune et cette flore pionnières si caractéristiques qui, elles, ont continué leur vie sans nous l’espace de quelques semaines.
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Le musée, lui, s’est adapté aux conditions extraordinaires que nous connaissons grâce à des aménagements spécifiques qui garantissent le respect des règles sanitaires en vigueur. Le port du masque est obligatoire au-delà de 11 ans, le principe de la marche en avant est de mise avec un sens de circulation unique qui évite tout croisement, du gel hydroalcoolique est mis à disposition de chacun, les jauges de fréquentation des espaces sont restreintes, les agents d’entretien interviennent régulièrement dans tous les espaces… Les équipes d’accueil, de sécurité et de médiation travaillent en collaboration étroite afin d’expliquer ce nouveau protocole au public. Tout cela peut être un peu déroutant de prime abord, mais c’est ce qui garantit une réouverture sereine, en confiance, et bienveillante pour tous !
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Dès 10h ce mercredi, le public est au rendez-vous : nos fervents afficionados de la première heure bien sûr, mais aussi des familles venues pour la première fois ! Marie Lavandier, directrice du musée, les attend de pied ferme sur le parvis du musée, il lui tient à cœur d’accueillir ce public qui nous a tant manqué ! Bien que masqué, le bonheur d’être présent se lit dans les yeux de chacun.
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La presse, elle aussi, est là pour couvrir l’événement. Elle interroge à la fois les équipes et le public pour recueillir leurs sentiments sur ce moment si particulier dans notre histoire. Une dame s’exclame : « Du bonheur ! Du bonheur ! Je suis ici chez moi ! Ça me fait cette impression-là. ». Une jeune femme venue en famille confirme : « Il était temps que ça réouvre ! Il était temps ! Ça fait du bien de revenir dans les musées, d’être là et de revoir les œuvres. »
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Des œuvres qui, elles aussi, sont très certainement ravies d’avoir à nouveau les yeux de chacun rivés sur elles. La Galerie du temps se redécouvre. Une famille, qui n’était pas revenue depuis l’ouverture du musée, revient enfin, un peu comme si le musée vivait une nouvelle inauguration ! Avec le sens de visite imposé, cet espace se voit d’ailleurs sous un œil nouveau. Étant coupée en deux dans le sens de la longueur, le visiteur adopte un point de vue moins central qu’habituellement, ce qui change les perspectives d’approche de chaque œuvre. Un peu comme si l’accrochage avait été renouvelé, alors que rien n’a bougé ! D’ailleurs, une de nos visiteuses habituelles s’interroge face à une sculpture : a-t-elle toujours été là ou vient-elle d’arriver ? Comme quoi, le principe de la marche en avant participe à la redécouverte des œuvres – car oui, cette sculpture était bel et bien là avant le confinement !
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Tiens, mais que vois-je par là-bas ? Un ours en peluche se fait tirer le portrait devant les fameux babouins du temple de Louxor. Il s’agit de la mascotte d’un blog d’élèves qu’une enseignante a créé pendant le confinement. L’ursidé a partagé ses aventures avec les enfants pendant tout ce temps, et cela va continuer jusqu’à la fin de l’année scolaire. Aujourd’hui, le gros ours blanc les emmène en voyage au Louvre-Lens ; un moyen original de garder le lien et d’éveiller à la culture !
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La journée touche à sa fin. La réouverture s’est très bien passée. Les jours suivants, la même dynamique s’observe, une grande sérénité se ressent de la part du public et des équipes. Un jeune homme venu pour la première fois nous le confirme : « Ça fait du bien de sortir après le confinement, s'imprégner d'un peu de culture. Ici, on se sent en sécurité, c'est vraiment bien organisé ».
Je n’ai plus qu’à espérer vous croiser bientôt au musée ! Et n’oubliez pas, l’exposition “Soleils noirs” ouvre ses portes le mercredi 10 juin !
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connan-l · 5 years ago
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Le Truc et le Colonel
Fandoms: Fullmetal Alchemist/Letter Bee
Classement: Audiences Générales
Avertissement: Aucun Avertissements d'Archives Ne S’appliquent
Relation: Roy Mustang & Steak (Letter Bee)
Résumé: Roy le savait, il n’aurait jamais dû faire ce pari stupide. Ça aller forcement lui retomber dessus. Et là, maintenant, qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour rentrer chez lui et dévorer tout cru un gros steak bien grillé…
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Lien sur Archive of Our Own
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Notes : Je dédicace ce Crossover à Amethyste de par un sujet de conversation au Paestum en Italie. J’espère que cette historiette, bien que tirée par les cheveux fera au moins sourire les connaisseurs des deux séries.
Bien entendu ce n’est qu’un récit à prendre au second degré.
ÉDITION 03/2020 : C’est une autre vieille petite histoire que j’avais écrite au collège, et qui avait originalement été postée le 19 février 2013.
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Le jeune homme aux courts cheveux noirs planta une énième fois son bâton dans la matière poreuse qui parcourait la totalité du sol, avant de lever la tête.
Par de-là son bout de bois cylindrique se dessinait devant ses yeux l’immensité du désert sablonneux de couleur doré pâle, qui séparait la frontière entre Amestrie et Xing et où à une époque lointaine avait aussi habité le pays de Xerxès. C’était au milieu de cette région inhospitalière et abandonnée, accompagné de légères tournoyantes de vents, que le brave colonel Roy Mustang contrait les éléments en essayant de fendre Dame Nature pour tenter — à l’heure actuelle du moins — de se trouver un abri à l’approche d’une tempête qui s’annonçait plus violente.
Alors que faisait donc un si haut gradé du grand et puissant pays d’Amestrie au beau milieu de bourrasques sablées désertiques ?
Eh bien en fait la réponse était toute simple : Roy avait perdu un pari.
Il avait au début juste lancé un défi au cours d’une conversation avec le sous-lieutenant Heymans Breda, qui au fur et à mesure s’était transformée en gageure perverse envers le lieutenant Riza Hawkeye, mais qui s’était malheureusement soldée par une punition de cette dernière (qui avait bien évidement écouté leur discussion, et l’avait peu appréciée) et qui après bien des détours, avait finit par l’expédier ici. Et donc cela faisait bien trois heures que le pauvre militaire marchait sans une goutte d’eau en vue, ou voir même la moindre petite plante ou autre chose digestible.
Oui, parce-qu’étrangement, plus que tout, Roy avait surtout faim — très faim. Et il donnerait vraiment n’importe quoi, là, tout de suite pour se trouver chez lui en face d’une bonne assiette de steak.
Roy soupira, secoua la tête comme pour retirer toutes ces inepties pour le moment inaccessibles de son crâne et leva les yeux en s’arrêtant. Tiens… le ciel s’était légèrement éclairci. Peut-être qu’en fin de compte la tempête allait finir par cesser ?
Alors qu’il allait entamer une nouvelle marche, à l’instant où il posa pied à terre un drôle de couinement s’échappa du sol. Roy resta sans bouger un long moment, en clignant des yeux, figé sur place. Jusqu’à présent, il n’avait piétiné que de longues et éternels traînées de sables, mais là… la texture du sol semblait comme différente…
Il baissa les yeux au sol et vit alors une espèce de… d’animal… ?
C’était une… sorte de grosse peluche, toute ronde, toute blanche, au pelage épais, enfouie sous le sable chaud du désert. Roy arqua un sourcil.
Qu’est-ce que ce… truc fait ici ? Et puis c’est quoi, d’abord ?
Alors qu’il se baissa, d’abord dans l’intention première de le ramasser pour l’examiner de plus près, il vit un bout de papier qui trônait sur le dos de la drôle de bête. Il saisit celui-ci en premier, et le déplia en vitesse, avant de voir inscrit dessus d’une étrange écriture qui ressemblait à des pattes de mouches quelque chose comme : « C’est mon steak à moi, pas touche — Niche. »
Roy cligna de nouveau des yeux. Niche ? Drôle de nom, pensa-t-il, puis il riva de nouveau son regard sur la chose concernée.
Il y’avait mentionné sur le papier qu’il s’agissait d’un « steak ». Roy plissa les yeux. Même en essayant de le regarder sous tous les angles, il n’arrivait absolument pas à voir comment cette bestiole pouvait ressembler à un steak. Peut-être fallait-il le griller pour que ça y ressemble plus ?
Le feu étant son élément de prédilection, cela ne devrait pas poser de problème pour lui. Même sans cuisine et casserole, il devrait pouvoir se débrouiller. Et puis il avait bien trop faim pour chercher d’autres solutions de cuire un « steak ».
Ainsi, sans tenir compte de la menace du bout de papier, Roy s’abaissa de nouveau et prit le drôle de truc qui semblait plus mort que vif par la peau du cou. Juste à ce moment, la bête jappa alors une espèce de « swif », et se dégageât brutalement des mains du militaire avant d’atterrir au sol sous les yeux étonnés du jeune homme.
La surprise de ce dernier ne cessa de grandir lorsqu’il vit la boule de poils nacrée frétiller, avant de finalement dégager ce qui ressemblait à une tête, et à l’autre bout ce qui semblait être une queue. Tout petit, sans doute atteignant les trente centimètres tout au plus, il possédait une pair de pupilles noisettes avec un nez aplatis affublé de deux petite moustaches noires sur les côtés, ainsi que d’oreilles bleuâtres et d’une queue en forme d’arc de cœur. Il sembla d’abord un moment désorienté, scrutant les environs en tournant de droite à gauche la tête, puis enfin regarda vers son convoiteur.
Ils se fixèrent tous les deux durant un long moment où le silence se fit roi, seul accompagné par les volutes du vent frénétique envoyant valser dans le ciel les grains de sables. Au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient lentement, une vive lueur affamée vint teinter les yeux du colonel ornés de grands cernes, et avant que la petite bête ne puisse réagir, Roy se jeta dessus tel un fauve sur sa proie, la main gantée au premier plan.
Dès que Steak comprit qu’il avait maintenant affaire à un prédateur dangereux, il émoustilla ses moustaches, et sans perdre une seconde de plus se dépêcha d’esquiver l’assaut. Roy sur les talons, il entama sa course jusqu’à distinguer enfin un rocher au loin, vers lequel il ne se fit pas prier pour s’y diriger à vive allure, avant de s’y glisser dessous avec une agilité féline peu commune.
Le pauvre Roy, lui, n’avait évidemment pas calculé aussi vite que son ami animal la vue de la roche insolite au milieu de ce désert, n’étant pas doté de ce même et précieux sixième sens, et lorsque finalement il remarqua la forme grisâtre, c’était déjà trop tard qu’il trébucha dessus avant de s’écrouler de tout son long dans le sable chaud avec un cri étouffé.
Steak, quant à lui, s’était juste après élancé dans l’étendu doré emplis de soleil, en souhaitant de tout cœur ne jamais revoir ce drôle de personnage, aussi original que tous ceux qu’il avait pu croiser chez lui, à Amberground. Cette petite bestiole avait réussi à débarquer dans la frontière entre les pays de Xing et d’Amestrie simplement lors d’une livraison de Lag — Niche s’était un peu trop éloignée, et en visitant un peu les lieux en compagnie de son fidèle petit déjeuner sur pattes, elle avait débusqué un passage qui ressemblait à une sorte d’étrange portail.
Même si elle n’était pas vraiment de nature méfiante, la fillette blonde possédait un instinct animal tout aussi développé que Steak — voir plus — et mourant d’envie de le visiter, elle avait donc décidé d’y envoyer son compagnon en éclaireur, avec par mesure de précaution un message pour qu’on évite de le manger en route.
Steak n’aurait jamais pensé que quelqu’un d’autre que Niche aurait eut une telle envie. Comme quoi le monde était bien vaste.
Dans tous les cas, cette histoire auras été en plus de Niche la goutte d’eau en trop — à partir de maintenant, il jura de ne plus jamais toucher à cette viande qui portait le même nom que lui !
Le tout restait maintenant à Steak de retrouver ce passage. Mais bon, il n’était pas inquiet. Lag ne partirait sans doute pas sans lui, et Niche ne quitterait jamais Lag.
Alors que le petit animal reprenait son chemin, Roy venait de se redresser, époussetant sa veste en pestant contre tout ce qui venait de lui arriver récemment.
Plus jamais il ne mangera de steak ! Jamais !
Cela fera au moins sans qu’il ne le sache un point commun avec cette bête qui avait faillit être son déjeuner.
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reseau-actu · 5 years ago
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CHRONIQUE - On réédite l’un des chefs-d’œuvre de Philippe Muray publié pour la première fois en 1991. Toujours aussi jubilatoire. Et prophétique.
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Il est devenu une légende. Un mythe. Une référence suprême. On se passe ses bons mots comme autant de clins d’œil complices, de codes de reconnaissance et de connivence, entre une blague de Coluche ou Desproges et une citation de grands écrivains de ce XIXe siècle qu’il connaissait si bien. Il est de ces auteurs que Fabrice Luchini aime à lire au théâtre et la figure tutélaire d’une «réacosphère» que les progressistes n’osent pas égratigner. Trop drôle, trop féroce, trop lucide, Philippe Muray est intouchable.
À lire aussi : Les grands essais du XXe siècle: L’Empire du Bien, de Philippe Muray
Depuis sa mort en 2006, il a acquis un statut de prophète de notre monde hyper-individualiste qui noie dans la fête (homo festivus) sa vacuité spirituelle. Alors, quand l’occasion est donnée de relire le maître, de se délecter de ses trouvailles et bons mots, on se précipite pour aller voir si sa réputation de Cassandre ne s’est pas démentie avec le temps. Lui-même avait exercé ce devoir d’inventaire en 1998, soit sept ans après la parution de son célèbre Empire du Bien, pour une préface à la hauteur de sa réputation: «Depuis l’empire du Bien, le bien a empiré, attaquait-il. Le bien, en 1991, était dans les langes, mais ce petit Néron de la dictature de l’Altruisme avait déjà de sérieux atouts de côté.» Il en profitait pour aligner dans son viseur Jack Lang, qu’il se reprochait d’avoir dédaigné en dépit de ses coupables états de service d’ancien ministre de la Culture socialiste, et grand ordonnateur des fêtes officielles, Fêtes de la musique, Gay Pride, etc.: «dindon suréminent de la farce festive (…) combinaison parfaite et tartuffière de l’escroquerie du bien et des méfaits de la fête.»
Homo festivus n’est plus maître du monde. Il se défend - de plus en plus mal - contre le retour du tragique. Ses ours en peluche et ses bougies font pâle figure après les attentats meurtriers commis par les djihadistes.
Encore vingt ans plus tard, où en sommes-nous? Muray est victime à son tour de la malédiction du «en même temps.» À la fois dépassé et indépassable. Homo festivus n’est plus maître du monde. Il se défend - de plus en plus mal - contre le retour du tragique. Ses ours en peluche et ses bougies font pâle figure après les attentats meurtriers commis par les djihadistes. L’internationalisme démocratique et droit de l’hommiste de «la fin de l’Histoire» (le livre de Fukuyama est contemporain de celui de Muray, et les deux viennent tout naturellement après la chute du mur de Berlin et l’effondrement du communisme) recule partout face à la realpolitik des leaders nationalistes qui ont émergé dans les vieilles nations - et les anciens Empires - qui entendent bien ressusciter: le Russe Poutine, le Turc Erdogan, le Chinois Xi Jinping, ou encore l’Indien Modi. Les peuples occidentaux se révoltent contre leurs élites qui avaient programmé leur douce euthanasie: c’est le populisme, ce cri des peuples qui ne veulent pas mourir, qui sape les fondements de l’Empire du bien au cœur même de l’Empire: Trump, le Brexit, sans oublier la Hongrie, la Pologne, l’Italie…
L’Empire du bien. Philippe Muray, Perrin, Coll. Tempus, 142 p., 8 €. Crédit : Editions Perrin Collection Tempus
Mais c’est au moment où l’histoire semble le rendre désuet que notre Muray nous est le plus utile. Devant l’adversité, le «petit Neron de la dictature de l’Altruisme» a encore grandi. Le tyran s’est entièrement dépouillé de ses habits de lumière festifs. Il donne désormais toute sa mesure tyrannique, voire totalitaire, que Muray avait annoncée, cette «envie de pénal» qu’il avait détectée: lois liberticides étouffant les paroles rebelles sous couvert de lutte contre «les fake news», procès en rafale contre tous les dissidents enfermés dans «la cage aux phobes», selon sa formule géniale, sans oublier l’utilisation massive en «carpet bombing» des médias pour accoucher du monde nouveau. Lisons-le: «Le consensus n’est qu’un autre nom pour servitude (…) L’intéressant, c’est que le lynchage prend maintenant des masques progressistes. Le lynchage accompagne le consensus comme l’ombre accompagne l’homme (…) La passion de la persécution reprend, je le répète, un poil de la bête terrible sous les croisades philanthropes.»
Au début des années 1990, on pouvait encore croire que certaines excroissances de l’Empire du Bien ne toucheraient pas la France, pays protégé par son archaïsme même, sa futilité, sa légèreté, son génie propre: «Un pays où le féminisme anglo-saxon et le déconstructivisme derridien n’ont jamais pu réellement adhérer, prendre racine en profondeur, ne peut être tout à fait mauvais. C’est bien pour cela que nous inquiétons. Il faudra un jour nous liquider. Nous coloriser nous aussi. Nous convertir intégralement.»
« L’Empire du bien  » s’impose toujours avec le cœur en drapeau (…) Mais il ne cache plus désormais son gros bâton pour réprimer tous ceux qui osent ne pas se soumettre.
C’est fait. Ou presque. Il y a encore quelques résistances, quelques Catherine Deneuve pour défendre les «porcs», quelques universitaires pour affronter à mains nues la mouvance décoloniale, mais ils sont submergés par la puissance de feu (médiatique, judiciaire, politique, économique) de «l’Empire du bien». Celui-ci, d’abord surpris par une rébellion populaire qu’il n’attendait plus est passé à la contre-offensive: «“Jamais l’égoïsme ne s’était montré plus à découvert, mais le bien public, la liberté, la vertu même étaient dans toutes les bouches”, constatait Mme de Ménerville dans l’ambiance de 1789. Nous en sommes là exactement. Je cite quelques écrivains parce qu’ils sont seuls à avoir su, à avoir su voir, à avoir su dire, que ce sont toujours les pires salauds qui s’avancent le cœur sur la main.» Muray ne serait pas surpris par l’arrivée de Macron à l’Élysée: «À chaque siècle son Tartufe. Le nôtre a un petit peu changé. Il s’est élargi, étoffé. Il est membre fondateur de plusieurs SOS-Machin, il a fait les Mines ou l’ENA, il vote socialiste modéré, ou encore progressiste-sceptique, ou centriste du troisième type.»
«L’Empire du bien» s’impose toujours avec le cœur en drapeau: «Nous sommes en pleine dévotion cordicole. En plein culte du Cœur-roi. En plein nœud cordien.» Mais il ne cache plus désormais son gros bâton pour réprimer tous ceux qui osent ne pas se soumettre. À l’époque de Muray, l’illusion consensuelle avait encore cours. Ce temps-là est révolu. Là aussi, Muray nous l’avait annoncé: «Le pamphlet à Cordicopolis serait devenu un genre impossible? Et si c’était le grand contraire exactement? Si tout grand livre, désormais, si tout récit de mœurs bien senti, tout roman un peu énergique, devait de plus en plus virer, comme fatalement, même sans le vouloir, au pamphlet le plus véhément? (…) Car l’avenir de cette société est de ne plus pouvoir rien engendrer que des opposants ou bien des muets.»
À chacun de choisir son camp, opposant ou muet.
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designatedgirlfriend · 5 years ago
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Chapitre 3
Tamie planta son regard dans les yeux couleur océan d’Armand. Elle venait de finir son exposé de la situation et se mordait nerveusement la lèvre en attendant une réaction de la part du jeune homme. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’avait rien laissé transparaitre ... Tamie avait eu l’impression de s’adresser à un mur. Elle s’était perdue en détails et conjectures pendant qu’il la fixait, impassible.
Il me prend pour une folle, se dit-elle.
Après ce qui parut une éternité à la jeune femme, il brisa enfin le silence.
- Ecoute, Tamie ...
Oui, c’est sûr. Il me prend pour une folle, pensa-t-elle en levant les yeux au ciel avant de se laisser retomber contre le dossier de sa chaise.
- J’entends bien ce que tu me dis hein, poursuivit-il. C’est juste que ça me semble un peu ...
- Te fatigue pas, j’ai compris, le coupa-t-elle sèchement en attrapant son sac posé par terre. Mais la prochaine fois que tu sors avec une fille, quand elle se mettra à te parler de son ex au beau milieu du repas ou qu’elle ira s’asseoir avec des copains dans la salle de ciné en te laissant seul avec tes pop corns, pose toi la question. 
- Tamie ...
- J’ai du travail ! Merci pour le café, dit-elle en laissant un billet de 20 euros sur la table avant de tourner les talons. 
Armand soupira en regardant tristement son muffin. Il s’en voulait que Tamie se soit sentie offensée comme ça. Mais toute cette histoire de manipulations et d’infiltration des profils de rencontre, ... ça semblait un peu gros quand même. Depuis sa dernière relation sérieuse, il avait effectivement connu quelques déceptions et des premiers rendez-vous qui n’avaient débouché sur rien mais cela arrive. Rien qui ne justifie un complot à grande échelle comme Tamie semblait le croire. Ceci étant, il culpabilisait d’avoir laissé la jeune femme repartir aussi vexée. Il continua de fixer son muffin. Il n’avait plus faim. 
Il attrapa le billet laissé par Tamie et se dirigea vers la caisse pour régler. Elle avait laissé suffisamment d’argent pour régler leur consommation à tous les deux et un très généreux pourboire. Il faudrait qu’il trouve une façon de se faire pardonner. 
De son côté, Tamie était remontée furieuse dans sa voiture et avait d’ailleurs calé à la sortie du parking après avoir malmené son embrayage dans son accès de colère. Elle se détestait d’avoir été aussi stupide et d’avoir cru qu’il l’écouterait. Bien sûr que c’était tiré par les cheveux. Et son explication était hésitante, elle avait bredouillé, s’était emmêlée dans des détails insignifiants ... Elle n’en était pas moins persuadée de l’implication d’Amy et d’Elsa. Il lui faudrait réunir plus de preuves peut-être mais les faits étaient là. 
Tamie rentra tard à l’appartement ce soir là. Les consultations s’étaient éternisées, les urgences s’étaient accumulées, ... C’est éreintée qu’elle descendit de sa voiture pour tomber nez à nez avec Amy, visiblement toute aussi fatiguée. Dans le noir, il lui fallut un moment pour que ses yeux distinguent les gouttelettes de sang qui parsemaient le visage de son amie. Tamie la prit dans ses bras.
- Tu pues, finit par lui dire Amy après un instant.
- Je sais, répondit calmement Tamie. Toi aussi. 
Les deux jeunes femmes rirent doucement.
- Bon, ça y est ! J’ai eu ma dose de contact humain pour la journée, déclara Amy en se libérant de l’étreinte de son amie. 
Tamie récupéra son sac, laissé par terre, puis rattrapa Amy pour regagner leur appartement. Une fois arrivées devant la porte d’entrée, un petit ours en peluche avec un gros noeud autour du cou et une lettre dans les bras les attendaient sur le paillasson. Amy se baissa pour le prendre et le tendit à son amie.
-Y’a ton nom sur l’enveloppe, dit-elle avec un sourire malicieux.
Tamie ouvrit de grands yeux et décacheta l’enveloppe. 
- Ca se trouve, c’est un client mécontent et y’a des spores de charbon à l’intérieur ! S’esclaffa-t-elle.
“Je suis désolé pour ce midi ... Admettons que je te suive, quel serait ton plan ?”
- C’est de qui ? S’enquit Amy alors que Tamie se précipitait de refermer l’enveloppe.
- Je sais pas ! Y’a pas de nom !
- C’est vrai ce mensonge ? Sourit Amy en ouvrant la porte d’entrée. 
Tamie regarda l’ours en peluche qu’elle tenait entre les mains. La partie était lancée ...
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portorfeitansimp · 2 years ago
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Rei Mekaru x Female!Reader
Je m'approche de la porte d'entrée, prête à sortir, lorsqu'une voix derrière moi m'interpelle.
Hey, tu pars déjà ?
Il ne me faut que quelques secondes pour reconnaître la voix de l'ultime professeure. Sans même me retourner vers elle, je lance :
Oui. De toute façon, c'est inutile de rester ici à faire ami-ami.
Sans attendre de réplique de la part de Rei, je pose ma main sur la poignée de la porte. La seule chose que j'entends avant de sortir est la voix de Teruya murmurant :
Elle a l'air pire que Mekaru...
Puis, je sors définitivement et me rend au gymnase. Une fois arrivée, je me mets dos au mur dans un coin.
Hmpf, ça ne me sert à rien de rester avec eux. Ils sont tous inutiles.
Juste après cette pensées, un moniteur non loin de moi s'allume et une silhouette apparaît sur l'écran, ordonnant à tout le monde de se rendre au gymnase. Puis, l'écran s'éteint et, cinq minutes après, les autres ultimes débarquent dans le gymnase. Dès qu'ils me voient, ils semblent surpris, à part Mikako. Rei s'avance vers moi.
Hey, comment tu savais que ça allait arriver ?!
Ça ne te regarde pas. Mais si tu veux vraiment savoir, pourquoi ne chercherais-tu pas la réponse par toi-même, miss ultime professeure~ ?
Tsurugi, qui commençait à être agacé par mon comportement, s'approche à son tour.
Je n'aime pas ta façon de te comporter, tu sais !
Ça tombe bien, moi non plus je t'aime pas.
L'officier de police reste bouche-bée devant ma froideur tandis qu'un ours noir et blanc fait son apparition. Cette fois, c'est de l'incompréhension qui apparaît sur le visage de mes camarades, excepté pour Mikako.
Hm... Ils semblent tous surpris, à part Kurokawa... Je la soupçonne d'avoir toujours ses souvenirs...
Après son apparition, l'ours se présente comme étant Monokuma et nous informe que nous sommes dans une tuerie et que nous allons devoir nous entretuer. Après ça, il disparaît, laissant la panique gagner tout le monde. Je soupire.
Non mais sérieusement, vous n'êtes qu'une bande de gosses. Vous croyez sincèrement aux mots de ce jouet en peluche ? Vous devriez avoir honte.
T'apprend qu'on doit s'entretuer et c'est comme ça que tu réagis ?! T'es vraiment encore plus chelou que la binoclarde rousse !
Premièrement, ne me compare pas à l'ultime professeure. Deuxièmement, quand on est aussi inutile qu'une tondeuse en panne, on ferme sa gueule, Kizuna Tomori.
La jeune pom-pom girl se tait, abasourdie, tandis que les autres sont choqués de mes propos. À part Rei, qui affiche un sourire en coin, et Mikako, qui semble se dire que Kizuna l'a mérité. Sur ces mots, je m'apprête à sortir mais me ravise au dernier moment.
Vous voulez vraiment savoir pourquoi ça ne m'affecte pas ?
Les autres restent silencieux. Je m'approche de Yuki et fouille ses poches. J'y trouve un petit boîtier avec un gros bouton rouge au milieu.
Voyons voir, qu'avons-nous là~ ? Tu ne m'en voudra pas si je t'emprunte ça, hm, "Maeda"~ ?
Sans qu'il puisse répondre ou bouger, je m'éloigne et appuie sur le bouton. Aussitôt, un blackout survient, Mikako perd connaissance et "Yuki" n'est plus avec nous.
Qu'est-ce que- ?!
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Où est passé Maeda ?!
Au lieu de vous inquiéter de ce traitre, vous feriez mieux de vous occuper de miss exorciste, bande d'idiots.
Sur ces mots, je sors de la pièce, suivie par Rei. Sans un mot, je me rend dans l'entrepôt. Soudain, je suis surprise par une secousse et manque de tomber.
Merde, le bâtiment commence déjà à s'effondrer !
Je me retourne. Rei semble aller toujours bien, mais en levant la tête, je vois qu'elle n'ira pas bien longtemps si elle reste plantée là comme un arbre.
Mekaru, bouge !
Hein ?
Voyant qu'elle ne bougerait pas, je me précipite vers elle et l'entraîne en arrière, tombant sur elle au moment où un morceau du plafond se détache et tombe non loin de nous.
... Ça va ?
La professeure me regarde, mi-surprise mi-inquiète.
Tu m'a...
Elle ne termine pas sa phrase. Au lieu de ça, elle murmure :
Pourquoi...?
Quoi ? Tu aurais préféré que je te laisse mourir bêtement ? Désolé mais c'est pas dans mes plans.
Je me relève et lui prend le bras avant de la relever.
Bon, puisque maintenant tu es coincée avec moi, autant que tu me sois utile. Suis-moi.
Elle hoche la tête et je la conduis à l'entrepôt. Une fois arrivée, je m'approche d'une étagère.
Aide-moi à la déplacer.
Elle s'approche à son tour et, à nous deux, nous déplaçons la lourde étagère en veillant à ne rien faire tomber. Puis, je m'approche du trou qu'il y avait dans le mur derrière l'étagère.
Bingo.
Qu'est-ce que- ?!
Je m'avance dans le passage secret et fais signe à Rei de me suivre. Nous descendons toutes les deux l'escalier jusqu'à arriver dans une sorte de prison. Derrière les barreaux, nous voyons un jeune garçon aux cheveux bleu foncé avec une casquette sur laquelle se trouve le symbole de la Fondation Kisaragi.
Le voilà. Yamato Kisaragi, l'ultime inventeur.
Comment... tu sais tout ça ?!
À toi de le découvrir, très chère~
Sur ces mots, je donne un grand coup dans le cadenas fermant la porte, le brisant. Puis, j'ouvre la porte et m'approche de l'inventeur avant de le libérer de ses chaînes. Une fois qu'il est libre, je lui colle une pichenette pour le faire reprendre ses esprits. Lorsqu'il nous voit, sa réaction est immédiate.
(T/N) ? Mekaru ?
Hein ? Il nous connait ?
Bien sûr, il est dans notre classe. C'est bien ce que je pensais, lui et Kurokawa n'ont pas eu la mémoire effacée.
Mémoire effacée...?
Tout sera expliqué plus tard. Pour l'heure, on doit déguerpir avant de finir sous l'eau.
(T/N) a raison, Mekaru. Les explications attendront.
... D'accord...
Sur ces mots, nous remontons tous les trois puis courons vers la sortie. Après une bonne vingtaine de minutes, nous parvenons enfin à sortir à l'air libre. Les autres sont déjà là, devant un hélicoptère qui n'attend que nous.
Nous voilà !
Ah, Mekaru et (T/N) sont là ! Avec, euh...
Les autres regardent Yamato, à part Mikako qui lui saute dans les bras.
Yamato-ni !
Haha, doucement, Mikako !
Aaaww~ C'est si adorable.
Huh ? Qui est-ce ? Tu le connais, (T/N) ?
On connaît tous Yamato Kisaragi. Mais avec l'effacement de votre mémoire, vous ne vous en rappelez pas.
De quoi tu parle ?
Montons dans l'hélicoptère, je vous expliquerais tout.
D'accord !
Sur ces mots, nous montons donc tous dans l'hélico. Puis, Yamato le démarre et le met sur pilote automatique avant de s'assoir parmi nous. Il commence alors à nous raconter toute la vérité, aidé par Mikako et moi. À la fin de son récit, certaines questions subsistent, mais personne n'ose dire quoi que ce soit jusqu'à ce que Rei pose la question que tout le monde se pose.
Mais du coup, comment ça se fait que (T/N) n'ait pas eu la mémoire effacée alors que tu n'a pas utilisé ta machine sur elle ?
Je l'ignore. Pourquoi ne pas demander à l'intéressée elle-même ?
Le regard de la professeure se pose donc sur moi. Je lui fais un sourire en coin.
Tu vois, tu a fini par deviner toute seule~ Enfin, pour répondre à ta question... J'imagine que Taira et Utsuro ont fait un très mauvais job pendant qu'ils utilisé leur machine sur nous. En tout cas, quand je me suis réveillée, je me suis immédiatement demandé où vous étiez, et quand je vous ai rejoint, j'ai cherché Kisaragi du regard. Il me semble d'ailleurs que Kurokawa l'avait remarqué.
Et comment tu savais pour le passage secret ?
Je ne le savais pas. En vous cherchant après mon réveil, je suis entrée dans l'entrepôt par hasard et j'ai eu une sorte de pressentiment. Quand j'ai vu que Yamato était absent, j'ai légèrement compris quel était ce pressentiment, puis quand le blackout a eu lieu, j'ai voulu confirmer mes pensées. Et on dirait que j'ai bien fait.
Et tu avais vraiment besoin de l'aide de Mekaru ?
Hm... Au départ, je pensais que je n'aurais pas besoin d'aide, donc je suis partie seule, mais j'ai senti que Mekaru me suivait. Après, elle a failli finir sous un rocher et je l'ai sauvée, et comme nous n'avions aucun moyen de retourner vers vous, j'ai décidé de l'embarquer avec moi. Quand j'ai regardé l'étagère, j'ai très vite compris que je n'arriverais pas à la bouger seule.
Je vois...
Eh bien, qui aurait cru qu'une fille avec autant de caractère pourrait être une héroïne ?
Du caractère ? Kobashikawa, tu dois te tromper.
Nan nan, Kobashikawa a raison. (T/N) était totalement désagréable avec nous ! Si t'avais entendu c'qu'elle a balancé dans la tronche de Tomori !
Je dis ça, je dis rien, mais elle le méritait.
Sérieux ?
Mekaru aussi était désagréable.
Ça a sûrement un rapport avec l'effacement de notre mémoire, non ?
Hm... Il semblerait que le fait d'effacer votre mémoire a également changé votre comportement... En revanche, pourquoi (T/N) agissait comme ça alors qu'elle n'a pas eu la mémoire effacée ?
... C'était juste de la comédie. À part pour ce que j'ai dit à Tomori et quand je vous ai ordonné de vous occuper de Kurokawa, tout n'était rien d'autre qu'un rôle que je jouais. J'ai fais ça pour éviter de trop en révéler avant le blackout, et pour ne pas paraître suspecte.
Je soupire.
C'était peut-être une mauvaise idée... Au final, vous avez fini par être plus suspicieux à cause de mon comportement...
Non, on est désolé. On aurait pas dû agir ainsi envers toi. Au final, c'est un peu toi qui nous a tous sauvés, alors merci.
K-Kinjo...
Ouais, Kinjo a raison ! À partir de maintenant, tu sera la tête pensante du groupe !
... Merci.
Je détourne le regard, un peu gênée.
Sinon... Que va-t-on faire, maintenant ?
La question de Kinji laisse passer un très long silence avant que Yamato ne finisse par parler.
Aucune idée. Avec vos familles dans le désespoir, ça va être compliqué...
Eh bien, pourquoi on ne créerait pas une Fondation qui aurait pour but de les retrouver et les capturer ?
En voilà une bonne idée, (T/N) !
Je confirme ! Faisons ça !
Tout le monde ayant retrouvé la bonne humeur, le trajet se termine sans encombres.
Quelques jours plus tard
Je sors de la Fondation en compagnie de Rei. La jeune fille et moi nous sommes beaucoup rapproché depuis notre retour en ville. Aujourd'hui, nous avons décidé d'aller voir les ruines de l'ancienne Hope's Peak.
Ils n'y sont pas allé de main morte...
Elle s'approche des ruines et pose sa main sur un des murs détruit. Je la regarde en silence en la détaillant de la tête aux pieds. Seulement quelques jours étaient passés depuis qu'on était revenus, mais l'ancienne professeure avait déjà commencé à changer physiquement. Elle avait coupé ses longs cheveux roux et avait changé de lunettes, et elle avait également gagné quelques centimètres. Elle avait aussi adopté un style vestimentaire plus formel, là où d'autres ne s'étaient même pas donné cette peine. Aussi, le badge de la Fondation Kisaragi était visible sur le côté gauche du haut de son corps. De mon côté, je n'avais pas vraiment grandi, mais mes cheveux (C/C) avaient légèrement poussé et j'avais également adopté une tenue un peu plus professionnelle. Quant à mon badge, je le portais autour du cou grâce à une chaîne en argent.
Je sors de ma rêverie après que Rei se soit tournée vers moi.
Tout va bien, (T/P) ?
Hein ? Ah, euh, oui, t'en fais pas !
Tu es sûre ? Tu me fixe depuis tout à l'heure.
Je sens mes joues virer au rouge. J'hésite un moment avant de dire timidement :
H-Hum... R-Rei ? J-J'ai... q-quelque chose à te dire...
Je t'écoute.
Elle me regarde fixement, légèrement surprise. Il faut dire qu'habituellement elle est la dernière personne à qui je parle si j'ai des problèmes.
H-Hum...
Qu'y a-t-il ? Tu a besoin de quelque chose ?
J'hésite encore un peu, avant de dire dans un souffle :
Je t'aime.
Un long silence se fait. Puis, l'ancienne professeure s'approche de moi. Je la sens prendre mon menton entre deux de ses doigts, puis elle pose ses lèvres sur les miennes. En la regardant, je vois qu'elle est légèrement rouge. Je ferme les yeux et répond au baiser. Elle s'éloigne quelques minutes après, un léger sourire sur les lèvres.
Moi aussi.
Je souris à mon tour, heureuse que mes sentiments soient réciproques. Nous étions dans notre petit monde, si bien que ni elle ni moi n'avions remarqué que nous étions toujours devant les ruines de l'ancienne académie.
Comme quoi, même les endroits les moins romantiques peuvent le devenir, il suffit juste d'un peu d'imagination.
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peluchetortue · 4 months ago
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lapin en peluche
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plumedepoete · 2 years ago
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La fête foraine - André Nolat
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  Il y avait, en ce temps-là, dans les villes et les villages des cirques itinérants et des fêtes foraines. Le cirque est un spectacle qui – avec ses clowns, ses acrobates, ses chevaux de parade, ses dompteurs et, parfois, selon la taille du cirque, des animaux exotiques qu’on plaint plus qu’on ne les admire – maintient l’équilibre entre la réalité et l’illusion. En revanche, la fête foraine c’est la vie offerte sous sa forme la plus joyeuse, la plus animée, le plus parfumée : odeur de nougat, de praline, de caramel, de sucre d’orge, de barbe à papa... Parfums acidulés des jeunes filles qui vont et viennent à la recherche d’un amoureux et s’en donnent à cœur joie. La fête bat son plein musique et manège (...) Du matin au soir, c'est un long cortège. Chansons, balançoires, la fête continue Il avait, avant les extravagants manèges à sensation des fêtes modernes, sur les terre-pleins, sur les places, des attractions plus paisibles : des manèges de chevaux de bois poudrés de guirlandes et d’ampoules de couleur où les enfants criaient de joie en essayant d’attraper la queue de Mickey promesse d’un tour gratuit, des auto-tamponneuses multicolores, des vertes chenilles foraines tourbillonnantes où se nichaient des couples attendris, des balançoires, des toboggans, des tirs, des loteries avec leurs gains mirifiques, poupées sémillantes, gros ours en peluche tendant leurs bras dodus, des labyrinthes de miroirs, des trains fantômes, des voyantes rusées, puis, en fin d’après-midi et le soir, des parquets-salons où se pressaient les danseurs émoustillés... Danse, danse, viens plus près de moi Sans défense, je subis ta loi... Il y avait, région après région, la grande corporation des forains. J’ai travaillé avec eux dans ma jeunesse estudiantine, entre autres sur les marchés avec Jean S*** surnommé Jean les Belles Dents qui avait fait provision de surplus américains à Moulins et à Châteauroux (jeans, tee-shirts, ceintures, etc.) avec les lesquels il faisait fortune. Il  m’embauchait comme commis deux jours par semaine (mardi et samedi) de 6 heures du matin jusqu’en début d’après-midi.: on bossait dur, mais c’était payant et  on se marrait. C’était un chic type. J’ai travaillé aussi, deux étés, avec M. P***, un industriel forain, un malin qui arborait le surnom de  “Boîte-à-Vices", c’est tout dire. Pas une grosse paye, mais des pourboires et des soirées magiques car la famille m’avait pris en amitié. Il y avait aussi des journées où j’achevais de m’affranchir  en faisant le « piquot » (de piquer : épingler) avec une rude équipe de camelots dans diverses manifestations sportives ou festives tels les conseils de révision, etc. Cette activité lucrative, mais parfois dommageable, a disparu, je crois, depuis longtemps déjà. Souvenirs, souvenirs (...) chantait alors Johnny Hallyday sur les tourne-disques des manèges, suivi par Les Platters modulant  Only You» ou  par  Gloria Lasso qui avait repris  Diana», un succès de Paul Anka... Read the full article
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pingko111 · 4 years ago
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Valises Disney
6-9 heures, 730 Washington Ave. La campagne publicitaire Bulgari fera ses débuts dans les numéros d'avril des magazines de mode et de la Collection Eden méditerranéenne sera dans les magasins Bulgari dans le monde en mai, selon les rapports des médias. Une autre division de l'entreprise est consultatif de l'Institut Investors Forbes. Le magasin propose des vêtements, bijoux fabriqués localement, et d'autres biens provenant d'un certain nombre d'artistes et PERSONNAGES DISNEY artisans. Avec le froid encore à l'horizon, maintenant, c'est votre chance d'économiser gros sur le concepteur hiver d'engins, y compris chic et confortable des minnie et mickey mouse, des gants, écharpes et des chaussettes.Koivula de la Terre, qui a gagné de nombreux prix et distinctions, a également joué un rôle dans le développement de la série télévisée «MacGyver» pour Paramount Studios et ABC, et a travaillé comme conseiller scientifique et technique sur la conférence de show. Blu Dot, 5-8 heures de sortie 1323 Tyler St. Sa clientèle s'étend des villes jumelées pour autant que l'Islande et la Corée du Sud.) Diriger la vente sont deux complications Patek Philippe, chacun portant l'empreinte personnelle de leurs collecteurs respectifs. Espérons que ce ne sera pas leurs artistes collaborateurs last.Look & ours en peluche par Christopher Straub Look Disney Assiette Halloween Mickey Mouse, Walt Disney World à Prix Malin par Christopher Straub, bottes par Doc Martens Photo : A. Ils viennent en différents modèles et bien sûr ces Disney La Reine des Neiges types de mots clés { } ont été populaires au cours des dernières années en raison des avantages supplémentaires possibles pour la santé. Ceux qui n'emballer leurs pieds dans le style et le Cadeaux De Noël Disneyland luxe de prendre la tête d'Cole Haan.com/uptownmnstoreApr 952-854, 1976, 9-11: Eidos et Isaia Men Trunk MartinPatrick Show à3 : célébrer le printemps style napolitain comme MartinPatrick3 lance leurs deux nouveaux magasins, Eidos et Isaia. Pour vous donner une idée, leurs bijoux habituellement se vend entre $40 et $800.Gray Accueil + Lifestyle : Créé et géré par une mère et sa fille, ce mode de vie magasin récemment debuted un ligne de collaboration avec Hackwith Design House et transporte également des bijoux faits localement.Procédé crier à Toronto designer de Disney Ballon Château Princesses Disney 5ème Anniversaire Qualité garantie à 100%, Reena Ahluwalia, pour moi tourner sur cette histoire. La salle blanche fournit des faits sur mesure et adaptés de robes de mariée de up-and-coming designers.
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n5869 · 4 years ago
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T-shirt disney mickey
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montebourgeois · 8 years ago
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CHB à la fête foraine !
J’aime beaucoup le concept petit Anony’ !
Je dois dire que je me suis éclatée à l’écrire et à glisser quelques touches d’humour, dont un jeu de mots (tuez moi x) ) Enfin voilà pour toi :«Bon Arnaud c’est bien gentil, mais ça fait maintenant 20 minutes que nous sommes en voiture et que je ne sais toujours pas où je vais. Si tu as décidé de me séquestrer dis le moi maintenant histoire que je sois fixé, tu vois.» souffla Benoît en ironisant, en effet, il avait HORREUR des voyages en voiture. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il privilégiait le train pour ses voyages.
«Arrête de râler un peu, on ne va pas tarder à arriver. Tu vas voir, tu vas adorer.» se contenta de répondre Montebourg avec un grand sourire. Ça l’amusait de voir son petit protégé si impatient. 
Oh, s’il savait…
Benoît parlait souvent de la foire à Arnaud. Principalement de ses souvenirs de jeunesse à s’amuser dans les manèges et aux machines à pièces avec ses amis ou encore ses quelques conquêtes. Cela faisait parti des plus beaux souvenirs d’Hamon. Dès lors ce que le bourguignon apprit que la foire venait de s’installer en périphérie de Paris, il ne put s’empêcher de lui faire la surprise.
« Ferme les yeux. » Le breton ne savait pas pourquoi il le faisait mais ça ne l’empêchait pas de le faire. Il avait une confiance aveugle en Montebourg… 
La voiture s’arrêta et bien entendu le socialiste ne bronchait pas et attendait bien sagement qu’Arnaud lui dise d’ouvrir les yeux. Il entendit le claquement de la portière et se demanda ce que pouvait fabriquer le bourguignon… Puis, sa portière s’ouvrit et là, il comprit qu’il pouvait ouvrir les yeux tout en sortant du véhicule. Benoît se retrouva face à cette fête foraine, il en était bouche bée il ne trouvait plus ses mots, il essaya de bredouiller quelque chose d’incompréhensible avant de reprendre son calme.


« Arnaud, c’est… c’est une super surprise ! Merci beaucoup ! » s’exclama Hamon avant de se faufiler en tirant son aîné par la main au milieu des manèges et des jeux en tout genre.
 Avec la chance qu’ils avaient, il n’y avait pas de monde et avaient donc droit à la tranquillité absolue. Une splendide journée s’annonçait.
Après de nombreux tours dans les autos tamponneuse, Arnaud qui était un peu sonné décida de changer de jeu pour éviter d’avoir encore plus mal au dos. Le breton aurait aimé continuer à foncer dans toutes les voitures en marche mais il fut contraint de suivre son aîné, qui était de nature plus calme.
 Bien entendu ils passèrent devant un stand de boissons, crêpes, churros, barbapapa, bonbons… C’était bien connu, la nourriture était la faiblesse de Benoît, avec lui c’était la politique zéro régime. Il s’était alors arrêté et en bon breton, il regardait les crêpes déjà prête et en salivait presque…
« Je t’en prends une. » Hamon n’eut même pas le temps de dire ouf qu’Arnaud lui avait déjà payé. Il ne savait comment le remercier, il se contenta d’un petit “merci” et d’une tape amicale sur l’épaule de son collègue. Ils étaient en public, il ne pouvait rien faire de plus.
Ils reprirent alors leur chemin jusqu’à arriver au stand de tir à la carabine. De là, le bourguignon commença une partie alors qu’à ses côtés Benoît mangeait tranquillement sa crêpe tout en regardant ce dernier jouer. Il avait réussi à toucher tous les ballons, le forain lui demanda donc ce qu’il voulait. Un sourire en coin, il désigna la peluche qui se trouvait suspendu au plafond de la sorte de camionnette. Il la récupéra alors et remercia l’homme en face de lui. Hamon termina quant à lui sa crêpe avant d’humecter ses lèvres toute couverte de sucre.« On va faire les montagnes russes ? » demanda le breton en se frottant doucement le ventre, il était repu.
« Oui et si tu veux une anecdote, ici, elle sont renversantes. » répondit Montebourg avec son éternel sourire scotché sur le visage.« Comme toi. » Arnaud ne put répondre. Les joues rougies par la réflexion de Benoît, il se contentait de marcher jusqu’aux montagnes russes silencieusement.
« Hey, c’est à mon tour de passer ! » s’exclama un adolescent avant de dépasser Hamon. Mais c’est en remarquant l’homme politique qu’il fit les gros yeux et qu’il bredouilla : « Oh euh… désolé, c’était un.. un jeu de mot ! Hamon, à mon tour, vous avez compris ! » Bienveillant, le socialiste se mit à rire avant de laisser passer le jeune homme. Il pouvait bien attendre, passer un peu plus temps au calme avec Montebourg ne le dérangeait pas. 
Enfin, ce fut à leur tour d’acheter des places, le bourguignon n’était pas très à l’aise, il n’avait pas très confiance en ce genre de manège. Il ne savait pas si c’était de la bonne qualité, les vis, si c’était du made in france… 
Bon, il prit son courage à deux mains et vint monter aux côtés de Benoît. Il ne devait pas laisser paraître son stress, il voulait montrer qu’il gérait la situation et que si ce dernier avait peur il pouvait toujours venir s’appuyer contre lui. Il adorait rassurer Hamon. 
Après dix minutes à être resté cramponner aux barres de fers qui le soutenait, Arnaud descendit à toute vitesse de ce monstre métallique pour récupérer l’immense ours en peluche et reprendre son souffle. Il était devenu blanchâtre ! Le breton, lui, était ressorti serein et ça le faisait presque rire de voir son aîné comme ça alors qu’il se donnait des faux airs de garde du corps…  
La journée touchait à sa fin, ils décidèrent alors de terminer par un tour de grande roue. Comme toujours, elle s’arrêta alors qu’ils étaient tout en haut. C’était le meilleur moment pour Montebourg… Il vint lui tendre l’ours en peluche avec un grand sourire aux lèvres avant de prononcer : « J’ai attendu toute la sainte journée pour te l’offrir. » Puis, il ne laissa pas le temps à Benoît de répondre et il vint glisser sa main libre sur la nuque de ce dernier pour venir embrasser tendrement ses lèvres toutes sucrées.
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