#femme seul pour ce soir
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Depuis ce weekend je suis malade. Alors hier soir j'ai dormi seul et loin des toilettes pour ne pas embêter ma femme. C'est donc elle qui m'a suggéré de mettre une couche pour ne pas avoir à descendre la nuit. Je l'ai bien sûr écoutée sagement.
Et ce matin télétravail au chaud pour me remettre. Je n'ai pas de visio alors j'ai décidé de rester en pyjama de bébé avec ma couche pour travailler.
I have been sick since this weekend. Last night I slept alone and far from the toilet so as not to bother my wife. It was her who suggested I put on a diaper so I wouldn't have to go down at night. Of course I listened to her wisely!
And this morning teleworking in the warmth to recover. I don't have and videomeeting so I decided to stay in my baby pajamas with my diaper to work.
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AnaĂŻs Nin par Guillermo Summers
« André Breton m'a rendu visite. Je me disais que l'atmosphère de ma vie, mes intuitions inarticulées correspondaient à sa sensibilité poétique. Il n'en fut rien. Il était intellectuel. Il parla idées, pas impressions ni sensations. Et il me raconta une histoire de ce qui était le contraire de ce que je m'étais figuré.
Il avait parlé du jeu surréaliste qui consiste à se retrouver à plusieurs pour s'engager dans une action non concertée. Ils prennent le train, descendent n'importe où, un endroit qu'il ne connaissent pas, et attendent que des surprises, des choses se produisent. Ou bien montent dans un autocar et décident tout à coup de rester dans une petite ville, et d'attendre l'inattendu. Il raconte cela avec solennité, davantage comme un roi s'adressant à un auditoire que comme un collègue artiste parlant à d'autres artistes. Il n'attendait pas de commentaires, seulement des auditeurs.
Puis il dit : « L'autre jour, j'ai reçu une lettre d'une femme. Elle avait écrit une lettre très belle. Elle commentait l'importance que j'attache à la « surprise », aux coïncidences, et disait qu'elle aimerait me rencontrer seul sous le pont Royal un soir à minuit. Elle ne voulait absolument pas révéler son identité. »
J'attendais le reste de l'histoire. Breton ajouta : « Je n'y allais pas. Bien entendu.
Pourquoi « bien entendu » ? demandais-je.
Parce que j'ai de nombreux ennemis et que ç'aurait pu être un piège ».
Lorsqu'il vit combien j'étais déçue de son manque d'esprit d'aventure, il ajouta : « J'y allais la deuxième fois, pourtant après qu'elle m'eut écrit. Mais je pris soin de poster deux amis loyaux sur le pont de manière à pouvoir les héler en cas de danger .»
Cette histoire, ajoutĂ©e Ă son manque de goĂ»t pour la musique, trahissait ce que je soupçonnais dans le surrĂ©alisme, la part qui en est consciente, prĂ©mĂ©ditĂ©e et une technique intellectuelle ; elle trahissait l'homme de laboratoire. C'est ce qui m'empĂŞcha d'Ă©pouser le surrĂ©alisme, de devenir un disciple totalement engagĂ©.Â
P.377,378
Anaïs Nin « Journal 2 - 1934-1939» Livre de poche
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CandaulismeÂ
Scène de vie d’un candaulisme ordinaire...
Un soir, au retour d’un apéritif d’entreprise improvisé, ma femme ayant préféré rentrer à la maison pour ne pas me laisser seul (même si lorsqu’elle m’a appelé au téléphone pour me prévenir je lui ai laissé comme d’habitude la décision d’accompagner ses amis ou pas) , vint me rejoindre dans la pièce bureau de notre maison.
« Hello, chéri » m’adressa-t-elle en venant me gratifier d’un baiser rapide sur les lèvres « Tout va bien ? Ta journée ? »
« Oui, et toi ? Tu aurais pu rester tu sais...je travaille à mon prochain livre...Je t’ai préparé le repas...Tu trouveras tout de prêt dans la cuisine... »
« Merci Chéri me glissa-telle à l’oreille tout en m’embrassant à nouveau et en se collant contre moi... »
« Oh...toi... ! lui fis-je remarquer...toi, tu as quelque chose à me raconter...§ Je te connais tellement...Viens... »
En m’embrassant, elle s’était effectivement appuyée assez significativement contre moi ...Son odeur...Sa chaleur...Ses adorables seins qui pointaient au travers de son chemisier un peu plus ouvert qu’à son départ au matin...
« Hummm me fit-elle en minaudant...Euh, oui enfin, pas grand-chose...mais il faut que je te dise... A l’apéro ce soir, à la guinguette à côté de notre boite, il y avait pas mal de monde et on a un peu dansé. »
Ma femme adorait danser et j’adorais la voir danser ou savoir qu’elle avait été heureuse en dansant...Elle était belle et dansait réellement avec grâce et légèreté...ce qui ne manquait pas d’attirer plus encore les regards sur son corps entretenu.
Ce faisant, alors qu’elle continuait à embrasser mes lèvres avec une réelle et non feinte gourmandise, me bécotant, je passais ma main sous sa courte jupe du vendredi, une habitude du "vendredi tout est permis" chez elle, se permettant ainsi de ne rien porter en dessous...Elle était alors si sexy...Elle avait aussi ce soir là ajouté une de mes cravates sur son chemisier pour un effet « woorking-girl » libérée qui lui allait particulièrement bien...
               « Oh...toi...C’est bien chaud et bien humide tout ça », lui dis-je en parcourant sa chatte aux lèvres dĂ©jĂ accueillantes et entrouvertes...Â
               « Hummmm...Toi, tu as été coquine ce soir...Coquine... ? Très coquine... ? Raconte-moi !»
Elle s’assit ainsi sur moi en faisant tourner mon fauteuil pivotant...
« En fait, rien de prévu mais après un Mojito et quelques danses avec les collègues, un jeune homme s’est approché de moi et m’a fait du gringue...Imagines-toi qu’il est voisin...Il vient d’arriver dans la boite d’à côté et m’a dit qu’il m’avait souvent vue arriver le matin, que j’étais toujours super habillée et souriante...Il arrivait tôt car débutant et s’installait à une fenêtre de leur espace café en attendant l’arrivée des autres ... On a alors discuté, il m’a proposé un autre verre et on a fait quelques danses car il y avait une série de rock et tu sais que je ne sais pas résister à cette danse... Il danse d’ailleurs très bien pour un jeune d’une autre génération de musiques...D’un pas à l’autre , on a ri, on a discuté et à la fin de la série de danses, il m’a prise par l’épaule pour qu’on discute un peu à l’écart...Là , et j’ai réellement aimé ;, il ne m’a pas caché son attirance, qu’il aimerait me revoir, m’a donné son téléphone...Il est bien bâti comme j’aime, car joueur d’une équipe de rugby du village d’à côté...Son sourire était trop craquant et aussi un peu sa timidité...Il rougissait mais était tellement sincère que s’en était touchant...J’ai craqué... ! Je l’ai embrassé...Il n’en revenait pas... et surtout il m’a indiqué ma bague...Je l’ai rassuré en lui disant qu’il ne risquait rien et que j’avais le plus incroyable et merveilleux des maris qui me laissait totalement libre...Il n’en revenait réellement pas, enchaînant les « Mais... ? » incrédules...Aussi, je lui indiquais de rester là quelques instants , le temps que je t’appelle...Je t’ai appelé et ai décidé de te rejoindre, aussi , en retournant vers lui et en saluant les collègues de bureau, je l’ai pris par la main et entrainé sur le parking...Il faisait déjà nuit et ne lâchant pas sa main, je me suis appuyée sur ma voiture pour l’embrasser de nouveau et lui indiquer que nous ne serions pas sans nous revoir … ».
Pendant que ma femme me racontait son histoire, elle avait aussi remonté sa courte jupe sur ses merveilleuses fesses et se frottait sur mon sexe qui ne cessait de grandir au travers de l’étoffe de mon pantalon...
Je bandais comme un fou...
J’ouvrais adroitement ma braguette pour qu’elle s’empale sur mon dard à son zénith et rapidement elle « dansait » sur ma bite tout en continuant son adorable récit d’adorable salope qu’elle avait su être et plus encore à cet instant, qu'elle était...
Je crois que c’est elle qui me baisait pour être honnête...
Elle se déchainait et je réussi à attraper la cravate, sa cravate, ma cravate pour la tenir comme en laisse ou avec un guide et suivre le rythme qu’elle voulait comme un cow-boy suit le rythme de son cheval déchaîné tout en tentant d’en garder la maîtrise... !
Elle continua en me décrivant comment elle l’avait sucé entre les deux voitures, au risque de se faire voir par ses collègues qui ne devaient pas tarder à quitter l’établissement festif...
Elle me narrât en détail la queue de ce nouvel amant, son poids, sa forme, sa puissance, sa liqueur, son abondance et surtout le plaisir qu’elle avait pris à le sucer sauvagement sur le parking, le garçon toujours aussi incrédule de la bonne étoile de cette soirée...
Elle m’expliqua aussi combien il lui fut difficile d’arrêter sa main pendant le trajet du retour vers la maison et combien son esprit naviguait entre la queue de ce jeune homme et la mienne, impatiente de se faire démonter...
               « Chéri...On sort ce soir ! J’ai trop envie...Je suis impatiente de toi, d’autres, des autres et de lundi... Je crois que pendant un moment je vais avoir le sourire en allant au boulot le matin... ! »
Telle Ă©tait ma femme...
Tel était notre façon de vivre...
Sa façon d’être et de vivre notre Candaulisme...
La soirée était loin, très loin d’être achevée...
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
5/7
Quand à Noé, elle ne fréquente plus le jeune Kleber dont je vous avais parlé. Je ne sais pas si elle s'est entichée d'un autre jeune homme depuis, mais je ne le pense pas. Elle passe ses journées à travailler, et elle ne quitte jamais le domaine, ou presque. Savez vous qu'elle a convaincue ses soeurs de venir aider à la vendange comme les faisaient autrefois les femmes de la famille. J'y ai moi-même pris part et c'était très stimulant. La chaleur était atroce, mais je pense que cela a fait du bien à tout le monde et renforcé les liens entre les filles. Je suis curieuse de voir quel jeune homme captera son regard, un futur époux peut-être. Cela vous semblera peut-être un peu vain de ma part, mais j'aimerai que ma fille épouse quelqu'un de son propre choix et pas quelqu'un choisi par Madame Eugénie, comme l'aïeule y aspire.
Transcription :
Arsinoé « Tu es venu ! »
Jean « Je n’ai qu’une seule parole Mademoiselle Noé. »
Arsinoé « En fait, je n’étais pas sûr que tu trouverais mon billet… »
Jean « J’ai attendu que Monsieur Barbois regarde ailleurs. Tu sais, je ne suis pas le seul ouvrier qu’il doit surveiller pendant les vendanges. Mais tu as tout de même de la chance que personne n’ai trouvé ton mot avant moi. Sois plus prudente la prochaine fois. Dissimule-le dans ma hotte par exemple. »
Arsinoé « J’avoue que je n’y avais pas pensé… Enfin, le plus important c’est que tu sois là  ! »
Jean « Oui, nous allons enfin avoir un peu de temps pour parler. »
Arsinoé « Et plus encore j’espère ! Enfin… hum, je voulais dire en apprendre un peu plus l’un sur l’autre, ce genre de choses. »
Jean « Ouf, tu m’as fichue une de ces frousses. Je ne veux pas… bref… Je fois rester raisonnable devant la fille du patron. »
Arsinoé « En fait, c’est moi la patronne.»
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Oui, enfin, quand j’aurai vingt-et-un an j’en deviendrai la gérante officielle. »
Jean « Mince… Tu ne plaisantes pas ! C’est toi la fille Le Bris ? »
Arsinoé « Tu imaginais que j’étais qui au juste ? Je ne lui ressemble absolument pas à Adelphe pourtant. »
Jean « Le patron… ton oncle a plusieurs filles non ? Je pensais que tu en étais une et que Noé était un diminutif pour Noëlle, et pas Arsinoé. Bah mince alors, je sors le soir avec la fille à marier la plus riche de la région ! »
Arsinoé « N’exagérons rien… Je ne suis pas à marier, et nous ne sommes pas si riches que cela. »
Jean « Si, j’en suis positivement sur. A Seraincourt, tout le monde sait qui sont les Le Bris de la Butte au Chêne. Arsinoé… pardon… Mademoiselle Le Bris… tu… pardon vous êtes sure que vous voulez que nous continuions à nous voir ? »
Arsinoé « Seigneur… Pour commencer, à part mon père, personne ne m’appelle Arsinoé. C’est juste Noé. Ensuite, ne me vouvoie pas en me donnant du Mademoiselle… sauf si c’est pour me taquiner. »
Jean « Bon sang… Si il apprend que j’ai tutoyé et parlé de façon familière à une fille de bonne famille, mon père va me tuer, c’est sur ! »
Arsinoé « Alors oublie tout ça! J’ai envie de passer une bonne soirée avec toi. Après tout, on s’en fiche de qui je suis non ? Je suis une fille banale, tu es un garçon banal. Et nous avons décidé de se voir en cachette, tels les deux amoureux que nous sommes, derrière chez moi avant que quelqu’un ne remarque mon absence. »
Jean « Dire que ce palais est là où tu vis... »
Arsinoé « Allez Jean, on oublie ça aussi ! »
Jean « Bon d’accord… Noé. »
Arsinoé « Mon pauvre, tu as l’air tout chamboulé. Viens donc dans mes bras... »
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Ce qui est magnifique c'est que c'est toujours la faute des femmes. Il suffit de voir comment ont été défendus les deux actes affreux qui se sont déroulés en l'espace de 2 semaines en France. Je parle évidemment du père de famille qui jette ses deux gosses par la fenêtre avant de s'y jeter aussi et de la gamine enlevée et tuée par le père hier soir. C'est majoritairement des hommes qui perpètrent des actes immondes et surtout violents. En effet, les hommes agissent et réagissent avec la colère et la violence, en tout cas, bien plus que les femmes et pour différentes raisons. Si on l'avait déjà bien souligné au niveau des manières de mettre fin à leur jour, on le voit maintenant avec leur rapport à l'autre (et par autre j'entends bcp femmes). Je lisais certains avis sur ces deux histoires sordides au possible dont un qui mettait en lumière l'éducation des hommes. Ça commençait très bien, en effet, la manière dont tu traites toi, les autres et les femmes, ta perception de ça, ça vient beaucoup de ton éducation, du contexte familial dans lequel tu as vécu et de tes traumatismes aussi. Et donc la personne disait que ce manque d'éducation venait des femmes qui avaient élevé ces hommes détraqués et donc, au final, c'était plus de leur faute à elles, qu'à eux. C'est marrant ça, là on parle pas du rôle du père, pourtant bcp élèvent leur enfant à deux ou beaucoup d'enfants ont encore leur deux parents, on parle pas de cette non prise en charge de la charge mentale et des tâches diverses. En revanche, le rôle du père on va en parler quand yen a un qui va faire 5 misérables minutes de ménage de sa propre initiative au sein d'un foyer. Ah là , on va l'applaudir même parce qu'il est trop fort, attentionné et responsable. On parle bcp du rôle maternal en mal car c'est tjrs de leur faute si les gosses sont mal éduqués, si l'enfant pleure, si le repas n'est pas fait de heure fixe, par contre, le role paternel on a tendance à le mettre en avant que quand c'est positif. Et du faux positif qui plus est parce que sérieusement j'ai jamais eu envie d'être fière d'un homme parce qu'il avait plié 3 slips et remis la couette sur le lit hm. Donc ça m'a dérangée cet aspect oui on reconnaît que les hommes manquent cruellement de quelque chose (visiblement de l'éducation et du savoir vivre/être mais pas que) et que ça les mène à des actes terribles, par contre, c'est pas vraiment de leur faute. On les déresponsabilise. Comme le fait que la moitié de ces auteurs sont souvent atteint de troubles mentaux, allant de la dépression, à la personnalité narcissique, en passant par la bipolarité et j'en passe et des meilleurs. On se demande encore pourquoi ils ne sont pas pris en charge et bien ya 2 raisons majeures: la psychiatrie est un des parents pauvres de la santé (sachant que la santé est déjà dans un état minable en France) et que les hommes consultent peu. Ils consultent peu parce qu'on a beau dire qu'on est une génération plus libérée/mature et pleine de moyens, on reste sombrement archaïque sur beaucoup de notions notamment le côté émotionnel chez les hommes. Et malgré tout ça, on a encore du mal à frontalement dire que c'est de leur faute, que la femme ne sera pas toujours là pour faire à sa place et lui dire quoi faire, qu'il est responsable de la même manière dans la parentalité, qu'il faut à un moment donné se déconstruire seul et faire les choses. Et ça m'attriste en fait. Je suis pas là pour dire que c'est aucunement la faute de aucune femme sur cette planète ni qu'aucune femme n'a jamais commis d'actes terribles, je dis seulement que les sondages et les excuses trouvées pour défendre des comportements indéfendables sont déjà explicites.
Et quand j'entends parmi ce ramassis nauséabonds d'excuses qu'il y en a à base de "c'est leurs hormones, les femmes n'ont pas les mêmes, "c'est l'éducation de la mère", "la femme a dû le pousser à bout pour en arriver là " (banalisant viol/violence/agression/meurtre + l'éducation n'est donnée que par les femmes etc) bah ca me heurte honnêtement. Ça me donne l'impression que ça ne changera jamais et que les personnes remises en cause seront toujours les mêmes mais pas souvent les bonnes.
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N’est-il pas de plus belle façon de quitter la ville lumière qu’en lui disant adieu au théâtre?
DĂ©cembre 1897, Paris.
Edmond Rostand n'a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d'angoisses. Il n'a rien écrit depuis deux ans.
En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes.
Seul souci : elle n'est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de coeur de son meilleur ami et du manque d'enthousiasme de l'ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l'instant, il n'a que le titre : Cyrano de Bergerac.
Cette pièce est sublime! J’en suis ressortie enchantée. Ce soir j’ai rêvé, j’ai voyagé, dans le temps, dans l’espace.
Merci Paris! (Et merci @laure14 ;)
À votre santé! Wish you all!
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https://youtu.be/eNGfrUV8NEs
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait Ă peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde Ă sa fenĂŞtre
Et qui, preste, s'Ă©vanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure Ă©panoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-ĂŞtre, Ă comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des Ă©pisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantĂ´mes du souvenir
On pleure les lĂŞvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
G. Brassens
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La sportive
Il faisait nuit noire dans la forêt bordant Volterra. Caïus Volturi, l'un des trois rois des Volturi, se promenait seul, laissant ses pensées sombres l'envahir. Soudain, un cri perçant résonna à travers les arbres, le figeant sur place.
Intrigué, Caïus se dirigea vers l'origine du cri et découvrit une jeune femme humaine, allongée au sol, blessée et inconsciente. Son cœur de pierre se serra en la voyant ainsi, si vulnérable. Elle avait dû tomber en escaladant et se blesser gravement en chemin.
Sans hésiter, Caïus prit délicatement la jeune femme dans ses bras et se mit en route pour le château des Volturi, où se trouvaient ses compagnons. Arrivé sur place, il demanda immédiatement l'aide d'Aro et de Marcus pour sauver la vie de la jeune femme. Au début, ils semblèrent intrigués du comportement de leur frère, mais Marcus tendit sa main à Aro et les deux sourirent sans que Caïus ne le remarque. À partir de ce moment, tout le clan traita Anna comme une reine.
Pendant des jours, Caïus veilla sur elle, incapable de détacher son regard d'elle. Son visage paisible dans le sommeil le troublait plus que de raison. Il découvrit que son nom était Annabeth, mais qu'elle préférait Anna. Elle avait un caractère courageux et une force de volonté qui l'impressionnaient.
Au fil des jours, Anna se remit de ses blessures, mais garda un souvenir flou de celui qui l'avait sauvée. Caïus hésitait à se révéler à elle, à partager son monde sombre et implacable. Mais il ne pouvait pas nier l'attirance irrépressible qu'il ressentait pour elle.
Un soir, dans la quiétude de sa chambre, Caïus se décida enfin à se dévoiler à Anna. Lorsqu'elle ouvrit les yeux et le vit pour la première fois, sa surprise fut évidente. Mais au lieu de la peur qu'il redoutait, il vit de la curiosité et de l'admiration dans son regard.
Malgré les obstacles et les dangers qui les séparaient, Caïus et Anna tombèrent amoureux l'un de l'autre. Leur amour était interdit, maudit, mais c'était plus fort que tout. Caïus était prêt à tout sacrifier pour protéger Anna, même s'il devait affronter ses frères rois et les lois des Volturi.
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Pour La Toute Première Fois - Emily Prentiss
Masterlist
Résumé : Emily a toujours pensé qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cœur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongée dans ces dossiers sur l’enquête de Sicarius. Elle relit chaque information, à la recherche d’un détail qui leur aurait échappé, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la énième fois la première page du dossier quand tu viens l’interrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, j’ai attendu la toute dernière minute, mais je vais fermer maintenant donc j’ai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, désolée ! s’excuse Emily tout en regardant sa montre. Je n’ai pas vu l’heure passée. Vous auriez pu me le dire avant, j’aurais compris.
-Ne vous inquiétez pas, j’avais tout le ménage à faire derrière et je voyais bien que vous étiez occupée, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors qu’elle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Qu’est-ce que vous faites ? Si ce n’est pas indiscret.Â
-Je suis du FBI, au DĂ©partement des Sciences du Compartiment, plus prĂ©cisĂ©ment, t’informe-t-elle en se levant de la table.Â
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu.Â
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand mĂŞme, j’espère. Enfin, peut-ĂŞtre que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon Ă©nergie, mĂŞme si ce n’est clairement pas au mĂŞme niveau, je n’ai pas peur des grains de cafĂ©.Â
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-L’ouverture. Je suis la propriétaire. J’étais dans l’assurance avant et du jour au lendemain, j’ai tout plaqué pour ouvrir ce café dont je rêvais depuis des années.
-C’était un bon changement. J’aime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincèrement et ça te met du baume au cœur.
-Merci.Â
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci.Â
Tu commences Ă prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte d’entrĂ©e sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix d’Emily rĂ©sonne une dernière fois dans le cafĂ©.Â
-Au fait, je m’appelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le cafĂ©. Tu la regardes partir Ă travers la fenĂŞtre avant de fermer la porte principale Ă clĂ© et de finir ton mĂ©nage.Â
Après ce soir-là , tu n’as plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continué ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimé la revoir. Emily a réussi à te marquer avec une seule conversation. Par conséquent, quand tu finis par la revoir installée à une table, tu ne peux empêcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers étalés devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la dernière fois, elle parcourt les différentes pages, un air désespéré sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin d’un autre café, annonces-tu, la faisant relever la tête vers toi.
-J’ai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sûre que vous trouverez les indices nécessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton épaule, faisant battre son cœur plus vite. Je vous amène ce café tout de suite.
Emily ne bouge pas jusqu’à ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de café ainsi qu’une petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. C’est offert par la maison.
-Ce n’était pas nécessaire.
-Ça me fait plaisir.Â
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employĂ©s t’appeler. Tu souris Ă Emily puis, tu vas voir ton employĂ©e.Â
Comme la dernière fois, tous les clients sont partis à l’exception d’Emily. Et comme la dernière fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le ménage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relève la tête avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je n’ai pas vu l’heure passer. Encore. Désolée.
-Oh, ne vous inquiĂ©tez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table.Â
-Vous avez besoin d’aide ? demande Emily. C’est le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il Ă©tait très bon, d’ailleurs.Â
-Merci et je n’ai plus qu’à nettoyer votre table et le sol de la salle et j’ai fini donc pas besoin.Â
-J’insiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers.Â
-Comme vous voulez.Â
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table.Â
-Ça vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tâche.
-Plus que je ne le voudrais, mais c’est pour la bonne cause.Â
-Et ce n’est pas trop compliqué avec votre vie personnelle ? Enfin, j’imagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ça peut ĂŞtre compliquĂ©. Mon dernier ex Ă©tait agent du FBI Ă©galement et mĂŞme si ça aidait pour comprendre Ă quel point on pouvait ĂŞtre occupĂ©s, le fait est qu’on a fini par se sĂ©parer. Il Ă©tait gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. C’est un peu compliquĂ© d’avoir une relation durable quand il y a la distance.Â
En comprenant que la dernière relation d’Emily était avec un homme, tu te sens bête d’avoir pensé que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite qu’elle peut être tout aussi bien attirée par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tête que potentiellement, tu as zéro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutôt bien. Si on s’est séparés, c’est plus parce que notre relation avait fait son temps plutôt qu’à cause de la distance. Je pense qu’avec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincèrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle était hôtesse de l’air.
En t’entendant corriger le pronom, Emily est gĂŞnĂ©e, mais une partie d’elle est aussi… rassurĂ©e ? Elle n’est pas sĂ»re de comprendre.Â
-Oh, pardon, je n’aurais pas dû partir du principe que…
-Ce n’est pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvĂ© quelqu’un depuis ?Â
-Non, je n’ai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problème, rigoles-tu.Â
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez Ă nettoyer le reste du cafĂ© tout en continuant Ă faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinĂ©e par ta personne. Elle n’avait jamais ressenti une connexion Ă une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le cafĂ© est complètement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimĂ© que ce moment continue.Â
-C’était bien de parler. On devrait faire ça plus souvent.Â
-Oui, on devrait.Â
-Peut-être en dehors du café. Qu’est-ce que vous en dites ?
Ă€ ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle n’arrive pas Ă deviner, mais elle est sĂ»re d’une chose : ça ne la dĂ©range pas si c’est le cas. Tu lui donnes ton numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors qu’Emily te regarde partir, un million d’émotions traversant son corps.Â
Au fil des semaines, vous vous ĂŞtes revues plusieurs fois. Tout d’abord, en public, dans un parc, au cinĂ©ma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposĂ© de finir la soirĂ©e chez toi et vous avez discutĂ© jusqu’à tard dans la nuit.Â
Emily se languit de ces moments passĂ©s avec toi. Elle veut toujours ĂŞtre en ta prĂ©sence, Ă©couter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au dĂ©but, elle pensait avoir trouvĂ© une amitiĂ© unique, mais plus elle y rĂ©flĂ©chit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, Ă cause de son travail, elle n’a pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle.Â
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hâte de te retrouver, surtout après la journĂ©e stressante qu’elle a eue. Elle veut se dĂ©tendre et elle sait qu’avec toi, elle y arrive Ă chaque fois.Â
Alors que tu finis de préparer la sauce, Emily frappe à la porte. Tu lui ouvres et l’invites chez toi. Tout de suite, Emily hume l’odeur émanant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drĂ´lement bon, complimente-t-elle, l’eau Ă la bouche.Â
-Merci ! C’est la recette que j’ai apprise à mon dernier cours de cuisine. J’espère que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais !Â
Tu fais un grand sourire Ă Emily avant de la traĂ®ner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus l’appĂ©tit, tu lui fais goĂ»ter la sauce et Emily se dit qu’elle n’a jamais mangĂ© quelque chose d’aussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien qu’elle ne lui dirait jamais.Â
Après avoir mangé votre repas, le ventre d’Emily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirée sur ton canapé, un verre de vin rouge à la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son équipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont l’air d’être importants pour elle, d’être sa famille. Pendant qu’Emily parle, tu l’admires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tĂŞte, Emily voit Ă quel point vos deux visages sont proches. MalgrĂ© elle, ses yeux dĂ©rivent sur tes lèvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche lĂ©gèrement, ne laissant plus que quelques millimètres entre vos lèvres. Tu es sur le point de poser tes lèvres quand une sonnerie de tĂ©lĂ©phone retentit. Rapidement, Emily s’éloigne et sort son portable oĂą elle trouve un nouveau message lui indiquant qu’à la première heure le lendemain, elle a une rĂ©union importante faite par la Madame Davis, la procureure gĂ©nĂ©rale.Â
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncĂ©s.Â
-Non, juste des informations pour une rĂ©union demain matin.Â
Un blanc règne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramenĂ© sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien Ă©tait ou essayer de vous rapprocher Ă nouveau. EmbarrassĂ©e, tu t’éclaircis la gorge avant de rĂ©pondre :Â
-Tu devrais y aller, alors. J’ai l’impression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas ĂŞtre la raison pour laquelle tu t’endors en plein travail.Â
-Tu as raison. Je vais y aller, concède Emily en se levant de ton canapé. J’ai passé un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que c’est fait avec amour.Â
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase Ă©tait innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives Ă lui faire perdre ses moyens. Par consĂ©quent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement.Â
Sur le chemin jusqu’à chez elle, Emily ne peut s’empĂŞcher de repenser Ă votre soirĂ©e et au moment oĂą vous avez failli vous embrasser. Si son tĂ©lĂ©phone n’avait pas sonnĂ©, elle aurait en tĂŞte un moment encore plus dĂ©licieux que ton repas. Avant ce soir, elle n’avait pas rĂ©alisĂ© Ă quel point elle dĂ©sirait tes lèvres. Au fur et Ă mesure de ses pensĂ©es, elle finit par imaginer un futur avec toi oĂą vous seriez ensemble et pour la première fois de sa vie, elle n’est pas rĂ©ticente. Elle se rĂ©jouit mĂŞme de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours qu’elle se lasserait vite, mais pas avec toi. C’est diffĂ©rent. Ce qu’elle ressent pour toi, bien qu’elle ne comprend pas totalement, semble dĂ©jĂ plus simple, plus agrĂ©able.Â
Tu as beau occuper l’esprit d’Emily plus qu’elle n’aurait jamais pensĂ©, le fait est qu’elle a une enquĂŞte Ă rĂ©soudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive Ă rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tĂŞte, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensĂ©es te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a l’impression qu’elle va finir par exploser. Elle a besoin d’en parler Ă quelqu’un, mĂŞme si c’est la dernière chose qu’elle veut faire.Â
C’est la fin de journĂ©e quand quelqu’un frappe Ă la porte du bureau d’Emily, la tirant de ses pensĂ©es. Elle autorise la personne Ă entrer et Tara fait son apparition.Â
-J’y vais, je voulais te saluer avant de partir.
À sa phrase, Emily regarde sa montre et découvre qu’il est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tête vers sa collègue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sĂ»r. C’est par rapport Ă Sicarius ? veut savoir Tara en s’asseyant devant Emily.Â
-Non, c’est… personnel. Rebecca est la première femme avec qui tu sors, n’est-ce pas ? Avant, tu n’étais sortie qu’avec des hommes.
-Oui, c’est ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors qu’Emily cherche ses mots avec prĂ©cision. Jamais Tara n’avait vu Emily dans cet Ă©tat.Â
-Comment t’as compris que tu voulais plus avec Rebecca alors que…
-Avant, je n’avais jamais été attirée par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant où cette discussion va aller. Déjà , en y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais été attirée par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, c’était juste… naturel. On s’est rencontrées lors d’une réunion et tout de suite, on a accroché. Je t’avoue que je n’ai même pas compris ce qui m’arrivait. Tout d’un coup, je me suis retrouvée à vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, à la différence que cette fois, je suis tombée sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontré quelqu’un ?
-On peut dire ça, admet Emily en détournant le regard. Rien n’est fait, mais je n’avais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand j’étais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, même si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations n’ont jamais vraiment fonctionné au début alors, j’ai fini par créer cette liste de “l’homme parfait” et dès que l’homme que je pensais aimer ne correspondait pas à ces critères, je passais à autre chose. Les rares fois où ces hommes ont réussi à rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un défaut. J’avais toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si ça venait d’eux ou de moi, mais ces relations n’ont jamais marché et les hommes semblaient toujours plus attachés à moi que je ne l’étais à eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est qu’il y avait toujours un problème, puis je l’ai rencontrée, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accroché tout de suite et tout me semble naturel. Je n’ai pas l’impression de devoir jouer un rôle et plus je pense à elle, plus je réalise qu’elle correspond à ce que j’attends d’une relation, même à des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Mais… je ne sais pas…, dit-elle avec hésitation. Je ne m’étais jamais imaginée avec une femme, mais avec elle, ça ne me dérange pas. Pour la première fois, je vois une relation avec une personne et ça semble… paisible. C’est dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle t’a vraiment tapé dans l'œil.
-Tu n’as pas idée. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais qu’elle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expĂ©rience et tiens moi au courant.Â
Emily n’a pas arrĂŞtĂ© de repenser Ă sa conversation avec Tara et elle s’est vite rendue qu’elle avait raison. En y rĂ©flĂ©chissant avec plus d’attention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle n’a jamais aimĂ© ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a Ă©galement rĂ©alisĂ© qu’avec toi, ses sentiments Ă©taient beaucoup plus rĂ©els alors, elle t’a invitĂ© chez elle afin que vous puissiez en parler.Â
Cependant, quand tu es chez elle, Emily n’arrive pas Ă amener le sujet. Elle fait tout pour Ă©viter le sujet. Emily a toujours eu du mal Ă parler de ses Ă©motions, ayant appris Ă les gĂ©rer et après les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage s’illuminer alors que tu parles des dernières nouveautĂ©s du cafĂ©, elle n’a qu’une envie et c’est d’agir Ă©motionnellement et de t’embrasser tout de suite. Tu continues Ă expliquer les nouvelles recettes de pâtisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure :Â
-J’ai tellement envie de t’embrasser.
-Quoi ? t’exclames-tu, les sourcils froncés et une pointe d’espoir.
-Euh… DĂ©solĂ©, c’est pas ce que je voulais dire, s’excuse Emily, rougissant.Â
-Oh… d’accord, dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher d’elle. Si ça peut te rassurer, je n’aurais pas Ă©tĂ© contre. Je meurs d’envie de t’embrasser depuis des mois.Â
-Qu’est-ce qui t’a retenu ?
-Je n’étais pas sĂ»re que tu sois attirĂ©e par les femmes.Â
-Je n’en étais pas sûre non plus puis, je t’ai rencontrée et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, j’ai toujours senti que j’étais différente, mais je n’avais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire à voix haute ! s’écrie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je n’aurais pensé être à ce point à l’aise avec qui je suis.
-Je te comprends. RĂ©aliser qui on est n’est jamais facile, encore moins quand on le rĂ©alise Ă notre âge, mais c’est tellement libĂ©rateur. Je suis contente que tu aies rĂ©ussi Ă t’accepter, dĂ©clares-tu en prenant sa main dans la tienne.Â
-J’ai encore des interrogations, mais je pense que j’ai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de t’accompagner, sauf si tu préfères le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oublié la partie où j’ai envie de t’embrasser.
-Je l’ai bien en tête, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour déballer tout ça. Tout ça pour dire que je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas d’une relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout Ă l’air facile et je te veux, toi. J’en suis sĂ»re Ă 100%, je n’ai pas peur de m’engager.Â
Déterminée, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu souris en l’embrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez à vous embrasser, le cœur d’Emily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur qu’elle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux qu’elle a jamais partagés. Elle pourrait t’embrasser jusqu’à manquer d’air et pour la toute première fois de sa vie, Emily sait qu’elle a trouvé la personne pour elle. Finalement, l’idée de l’homme parfait n’existait pas, tout simplement parce que c’était une femme, parce que ça ne pouvait être personne d’autre que toi et tu es encore mieux que ce qu’elle avait pu imaginer.
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Les trois portraits officiels de la "Comtesse Du Barry" par Elisabeth Vigée Le Brun (1781-1782-1789) dont le dernier réalisé suite à leur rencontre à Louveciennes.
« C’est en 1786 que j’allai, pour la première fois, Ă Louveciennes, oĂą j’avais promis de peindre Madame Dubarry, et j’étais extrĂŞmement curieuse de voir cette favorite, dont j’avais si souvent entendu parler. Madame Dubarry pouvait avoir alors quarante-cinq ans environ. Elle Ă©tait grande sans l’être trop ; elle avait de l’embonpoint ; la gorge un peu forte, mais fort belle. Son visage Ă©tait encore charmant, ses traits rĂ©guliers et gracieux ; ses cheveux Ă©taient cendrĂ©s et bouclĂ©s comme ceux d’un enfant ; son teint seulement commençait Ă se gâter. Elle me reçut avec beaucoup de grâces, et me parut avoir fort bon ton ; mais je lui trouvai plus de naturel dans l’esprit que dans les manières : outre que son regard Ă©tait celui d’une coquette, car ses yeux allongĂ©s n’étaient jamais entièrement ouverts, sa prononciation avait quelque chose d’enfantin qui ne seyait plus Ă son âge. » (1) - Souvenirs – (Lettre X)Â
Au sujet du second tableau, Elisabeth Vigée Le Brun dit ceci : « J’ai fait ce tableau avec le plus grand soin ; (…) je l’ai revu dernièrement. Le vieux général à qui il appartient a sans doute fait barbouiller la tête, car ce n’est point celle que j’ai faite ; celle-ci a du rouge jusqu’aux yeux, et madame Dubarry n’en mettait jamais. Je renie donc cette tête qui n’est point de moi ; tout le reste du tableau est intact et bien conservé. Il vient d’être vendu à la mort de ce général. » (1) – Souvenirs – (Lettre X).
Au sujet du troisième portrait achevé bien après en 1814 : « Je l’ai commencé vers le milieu de septembre 1789. De Louveciennes, nous entendions des canonnades à l’infini, et je me rappelle que la pauvre femme me disait : «Si Louis XV vivait, sûrement tout cela n’aurait pas été ainsi.» J’avais peint la tête et tracé la taille et les bras, lorsque je fus obligée de faire une course à Paris ; j’espérais pouvoir retourner à Louveciennes pour finir mon ouvrage ; mais on venait d’assassiner Berthier et Foulon. Mon effroi était porté au comble, et je ne songeais plus qu’à quitter la France ; je laissai donc ce tableau à moitié terminé. Je ne sais pas par quel hasard M. le comte Louis de Narbonne s’en trouva possesseur pendant mon absence ; à mon retour en France, il me l’a rendu, et je viens de le terminer. » (1) – Souvenirs -  (Lettre X).
« Elle (Madame du Barry) m’établit dans un corps de logis, situé derrière la machine de Marly, dont le bruit lamentable m’ennuyait fort. Dessous mon appartement, se trouvait une galerie fort peu soignée, dans laquelle étaient placés, sans ordre, des bustes, des vases, des colonnes, des marbres les plus rares et une quantité d’autres objets précieux ; en sorte qu’on aurait pu se croire chez la maîtresse de plusieurs souverains, qui tous l’avaient enrichie de leurs dons. Ces restes de magnificence contrastaient avec la simplicité qu’avait adoptée la maîtresse de la maison, et dans sa toilette, et dans sa façon de vivre. L’été comme l’hiver, madame Dubarry ne portait plus que des robes-peignoirs de percale ou de mousseline blanche, et tous les jours, quelque temps qu’il fît, elle se promenait dans son parc ou dehors, sans qu’il en résultât aucun inconvénient pour elle, tant le séjour de la campagne avait rendu sa santé robuste. Elle n’avait conservé aucune relation avec la nombreuse cour qui pendant longtemps l’avait entourée.(…) »
« Les soirs, nous étions le plus souvent seules, au coin du feu, madame Dubarry et moi. Elle me parlait quelquefois de Louis XV et de sa cour, toujours avec le plus grand respect pour l’un et les plus grands ménagements pour l’autre. Mais elle évitait tous détails ; il était même évident qu’elle préférait s’abstenir de ce sujet d’entretien, en sorte qu’habituellement sa conversation était assez nulle. Au reste, elle se montrait aussi bonne femme par ses paroles que par ses actions, et elle faisait beaucoup de bien à Louveciennes, où tous les pauvres étaient secourus par elle. (…) Tous les jours, après dîner, nous allions prendre le café dans ce pavillon, si renommé pour le goût et la richesse de ses ornements. La première fois que madame Dubarry me le fit voir, elle me dit : « C’est dans cette salle que Louis XV me faisait l’honneur de venir dîner. Il y avait au-dessus une tribune pour les musiciens qui chantaient pendant le repas.» Le salon était ravissant : outre qu’on y jouit de la plus belle vue du monde, les cheminées, les portes, tout était du travail le plus précieux ; les serrures même pouvaient être admirées comme des chefs-d’œuvre d’orfèvrerie, et les meubles étaient d’une richesse, d’une élégance au-dessus de toute description. Ce n’était plus Louis XV alors qui s’étendait sur ces magnifiques canapés, c’était le duc de Brissac, et nous l’y laissions souvent, parce qu’il aimait à faire sa sieste. Le duc de Brissac vivait comme établi à Louveciennes ; mais rien, dans ses manières et dans celles de madame Dubarry, ne pouvait laisser soupçonner qu’il fût plus que l’ami de la maîtresse du château. Toutefois il était aisé de voir qu’un tendre attachement unissait ces deux personnes (…) ». (1) – Souvenirs – (Lettre X).
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Je me souviens d’hier où j’étais amoureux, Dans le plus grand secret d’une fille aux yeux bleus, Qui habitait tout près l’immeuble d’à côté, Et qui me fascinait par sa fraîche beauté. Elle me connaissait, nous nous croisions souvent. Quand elle apparaissait, je partais en courant Contourner le quartier, et feignant le hasard, J’allais à sa rencontre au bout du boulevard. Je connaissais son nom, elle s’appelait Lise. Il m’a fallu du temps avant que je lui dise Que nous étions voisins et qu’on pourrait peut-être, Echanger quelques mots, chacun à sa fenêtre. J’avais seize à peine, elle était de mon âge, J’avais pu lui parler un jour de grand orage, Mon parapluie aidant, j’avais eu ce courage, Ma main qui le tenait effleura son visage. Il faisait assez bon mais elle frissonna, J’ôtais mon cache col, elle s’en protégea. Puis lorsqu’on se quitta,elle dit à ce soir. Sa fenêtre plus tard s’éclaira dans le noir. Dès après le dîner, j’avais pris position, Un bouquin à la main, révisant mes leçons. Sur un banc dont j’avais réglé l’orientation, Pour qu’en face elle fut dans mon champ de vision. Dans la clarté son ombre m’apparut enfin. Elle eut sur le visage un sourire mutin. Quand elle laissa pendre, accrochée à sa main, Balayée par le vent mon écharpe de lin. C’était à une époque où à l’adolescence, Les tout premiers émois avaient une importance Que les jeunes aujourd’hui ne peuvent pas comprendre, Il leur suffit d’un clic, inutile d’attendre !Dans la clarté son ombre m’apparut enfin.
A l’époque, on s’aimait, aujourd’hui on se kiffe. S’il faut attendre un peu, le mâle se rebiffe. Il ne fait plus la cour, il envoie des memos, Dont je vais m’efforcer de traduire les mots. La femme est une meuf… il fallait l’inventer ! C’est écrit à l’envers… pas de quoi s’épater. Mais le flic est un keuf… ça ne va pas coller. Ah ! Mais oui c’est normal… ils insultent en anglais ! Savent-ils seulement ce qu’est le romantisme ? Et peuvent-ils aimer de Musset le lyrisme ? Eux qui apprécient tout à travers le seul prisme, D’une réalité marquée par le cynisme. Réagissons enfin, comme on livre une guerre, A tous ces barbarismes arrivés d’Outre-mer, Et défendons ce bien dont nous sommes si fiers, Ce chef-d’oeuvre en péril, la langue de Molière…
Henri Zenati ( notre langue se meurt - 2017)
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginĂ© parler un jour Ă une IsraĂ©lienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposĂ© de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayĂ©e par l’idĂ©e de coopĂ©rer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand mĂŞme dĂ©cidĂ© de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tuĂ© le 14 octobre par une bombe israĂ©lienne. Il n’avait que 20 ans et rĂŞvait de devenir thĂ©rapeute. C’était mon camarade d’universitĂ©. Nous nous retrouvions rĂ©gulièrement devant l’hĂ´pital Al-Shifa pour aller ensemble Ă l’universitĂ©. Â
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
DĂ©sormais, je suis rĂ©fugiĂ©e Ă Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, oĂą je suis restĂ©e quarante jours sans mes parents et mes petites sĹ“urs, qui Ă©taient restĂ©s dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvĂ©s en dĂ©cembre. Nous avons la chance d’avoir trouvĂ© un abri, un toit, des murs. MĂŞme s’il me paraĂ®t toujours Ă©trange d’appeler ça un abri, Ă©tant donnĂ© que nous ne sommes protĂ©gĂ©s ni des bombes ni d’une famine ou d’une Ă©pidĂ©mie.Â
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
MalgrĂ© notre adversitĂ©, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-ĂŞtre que nous ne pensons pas si diffĂ©remment finalement, et que nous avons mĂŞme des choses en commun. OĂą habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ?Â
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensĂ©e. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons dĂ©truites. Très peu de centres de santĂ© peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmentĂ©, tout comme les accouchements prĂ©coces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ?Â
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala »Â
 « Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là -bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
 Permets-moi tout d’abord de me prĂ©senter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis Ă©tudiante en droit. Je m’intĂ©resse au droit pĂ©nal et au droit international. J’aime Ă©galement faire du bĂ©nĂ©volat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. DĂ©sormais, ma ville, SdĂ©rot, comme toute la rĂ©gion limitrophe de Gaza, s’est vidĂ©e de ses habitants.Â
 J’ai quittĂ© ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hĂ©bergĂ©e par la famille de mon petit ami Ă Zoran, dans le centre d’IsraĂ«l. C’est plus calme ici, contrairement Ă ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancĂ©s quotidiennement de Gaza sur le sud d’IsraĂ«l dĂ©truisent tout ce que j’ai. Mon universitĂ© est fermĂ©e, mais nous pouvons suivre nos cours Ă distance, en visio.Â
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait évoluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrĂ©s en IsraĂ«l. Avec mon petit ami, nous nous sommes prĂ©cipitĂ©s dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restĂ©s enfermĂ©s pendant près de deux jours, sans Ă©lectricitĂ© ni rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes Ă l’extĂ©rieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sĹ“ur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sĂ©curitĂ©, dans le centre d’IsraĂ«l. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiĂ©e. As-tu entendu parler de ce qui s’est passĂ© en IsraĂ«l ce jour-lĂ Â ? Qu’as-tu ressenti ?Â
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là . Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en IsraĂ«l sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delĂ de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe Ă Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidĂ©os dans lesquelles des Palestiniens cĂ©lĂ©braient l’attaque du 7 octobre.Â
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandĂ© si j’avais dĂ©jĂ remis en question la lĂ©gitimitĂ© de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persĂ©cution Ă travers le monde. Que ce soit les ancĂŞtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s parce qu’ils Ă©taient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, dĂ©signant l’exode en 1948, Ă la crĂ©ation de l’Etat d’IsraĂ«l, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsĂ©s par les nouvelles autoritĂ©s]. Mais il est important pour moi de te rappeler le dĂ©sir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte.Â
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vĂ©cu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses gĂ©nĂ©rations avant la crĂ©ation de l’Etat d’IsraĂ«l. J’espère que nous pourrons un jour ĂŞtre tous Ă©gaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussĂ©e Ă Ă©tudier le droit international : ne plus ĂŞtre impuissante face Ă l’injustice.Â
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos-Â source: Le Nouvel Obs
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RPG sur www.hellmouth.forumactif.com
FAITH LEHANE :
Cette maison me rappelle tellement de souvenirs. Mon tout premier Noël en famille, avec Joyce. La seule et unique femme à m'avoir fait aveuglement confiance. J'ai bien failli la tuer, je n'en reviens pas encore que j'ai menacé de mort la mère de Buffy, alors qu'elle était ma seule et véritable amie. Mon stress grandit à chaque pas que je fais vers la porte. Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai vu Buffy. J'ai changé, grandi, évolué, mais les souvenirs de notre passé me hantent toujours. J'espère qu'elle me pardonnera pour tout ce qui s'est passé. Mon poing se lève lentement, et je cogne à la porte. Le bruit résonne dans le silence de la nuit, et j'entends mon propre souffle s'accélérer. Les secondes semblent durer une éternité, et j'attends anxieusement que Buffy apparaisse devant moi. Soudain, la porte s'ouvre, et c'est elle. Buffy, debout là , les yeux écarquillés de surprise.
Hey, B Essayant de cacher mon propre émoi derrière un sourire timide. Ça fait un moment. J'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide.
BUFFY SUMMERS : Ça ne faisait pas longtemps que j'étais rentrée à la maison. La semaine avait été longue, mais c'était enfin vendredi soir. Les week-ends, comment pourrais-je vivre sans ? C'est les seuls deux jours de la semaine où je peux être libre de mes fonctions de policière. L'autre nuit, j'avais envoyé ma fille, au Bronze, mettre Faith au courant de ce qui était entrain de ce passer à Sunnydale. Je me demandais ce qu'elle en pensait. Malgré notre passif assez agressif, elle est la seule alliée dans cette guerre qui est capable de livrer bataille avec la même force et la même expérience que moi. Je n'ai pas le choix de piler sur mon orgueil et de la faire participer à cette guerre, malgré tout ce qu'elle m'a fait.
Ça cogne... J'ouvre, et devant moi se tient Faith. Mon cœur bat fort, mais je n'arrive pas à masquer ma méfiance. La voir ici, devant ma porte me fait ressentir encore plus cette plaie sur mon front entrain de cicatriser. J'avais eu de la difficulté à vaincre un Turok-Han, un peu plus tôt. Je n'avais jamais rencontré de vampires aussi forts qu'eux. Ils sont presque invincibles et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ne sont pas la plus grande menace, en ce moment. Nous avons la reine des enfers qui veut notre peau et celle de nos enfants sans oublier la grande annonce de @Willow Rosenberg, concernant des tueuses venues tout droit des enfers.
Je ne suis pas contente de la revoir après tout ce temps. Vingt-deux années dans une tombe ont fait remonter beaucoup d'émotions, y compris la rancune envers Faith pour tout ce qu'elle a fait par le passé. Elle s'est invitée dans ma famille, elle a essayé de me voler mes amis, ma vie, de tuer Willow et Alex sans oublier Angel. Cette fille, je la déteste, mais je dois admettre que je suis contente qu'elle soit là .
Faith... dis-je d'une voix froide, gardant mes émotions sous contrôle. Oui, vingt-deux ans pour être exacte. Lui lançais-je sur un ton sèche en hochant la tête sur la gauche. Aurais-tu pu choisir un moment pire pour revenir?
Je m'écarte de la porte légèrement pour la laisser entrer et la suivre dans la cuisine. Faith n'avait pas changé. Sa façon de bouger, de parler... Elle faisait comme si elle était déjà comme chez elle. Mes yeux tournèrent vers le plafond. Je prend place derrière le comptoir de la cuisine en sortant une bouteille de sauvignon blanc et deux coupes de cristal. Si j'ai à affronter une conversation avec Faith Lehane, je vais avoir besoin d'un verre et sans doute que elle aussi.
Oui, j'ai demandé à Aube de te parler des dernières nouvelles. Dis-je en gardant une distance émotionnelle. Mais ça ne signifie pas que je te fais confiance ou que je te pardonne pour tout ce que tu as fait.
Je sens le regard de Faith sur moi et ça me perturbe de la savoir ici, dans ma maison. Je sais qu'elle veut retrouver sa place dans notre équipe, mais je ne suis pas prête à lui accorder rapidement. Le ressentiment est profond, et il faudra du temps pour le surmonter, si c'est possible. Je reste sur mes gardes, ne lui accordant qu'une attention minimale. Je sais que nous avons besoin de toute l'aide possible, mais cette fille, elle me travaille les entrailles. Chaque fois que je croise ses yeux, j'ai envie de lui en mettre une.
La guerre approche, et nous devons nous concentrer sur cette menace. Je suis prête à mettre de côté mes sentiments personnels pour l'instant, mais je ne sais pas si je pourrai un jour te pardonner pour tout ce que tu m'as fait, Faith. La blessure est trop profonde. Je ne crois pas qu'un jour, toi et moi, nous serons amies.
Après avoir versé le vin dans les coupes, j'en fais glisser une devant elle en levant mon verre pour qu'elle puisse le cogner contre le mien. J'ai la quarantaine, je suis capable de faire la différence entre une amie et une alliée. J'ai besoin d'elle dans cette guerre et je veux lui faire comprendre. Je cogne mon verre contre le sien et je bois une gorgée avant de la relancer.
J'ai entendu dire que tu es la nouvelle propriétaire du Bronze. L'ancien propriétaire est disparu, la police de Sunnydale n'a toujours pas retrouvé le corps. Je le sais, parce que j'en fais partie maintenant. Lui dis-je en sortant mon badge, pour regarder sa réaction. Faith était toujours recherchée par la police de Los Angeles. Je voulais qu'elle stresse un peu.
T'en fait pas Faith. Je garderai tes petits secrets.
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Dans ma relation aux et avec les hommes, j'ai toujours ressenti certaines difficultés. Je pourrais écrire des tartines sur ce sujet mais moi, ce soir, ce qui m'intéresse c'est les émotions. Loin de moi l'idée de vouloir genrer la réponse et l'expression sentimentales car on l'a déjà fait à ma place. En effet, je croise des injonctions sociétales sexistes toxiques dans chaque homme que je et j'ai rencontré. Allant du simple manque d'expression, en passant par l'incapacité à nommer l'émotion, jusqu'à s'interdire de pleurer. Ce schéma, on le doit à toutes les générations d'avant qui ont toujours mis un point d'honneur à assimiler les femmes à la sentimentalité, et par opposition, les homme à l'a-sentimentalité. Faiblesse, égo, honte, peur, dégoût, jugement, protection et tutti quanti sont des affects que la plupart développe lorsqu'il s'agit d'exprimer ce qu'ils ressentent et qu'est ce que ça me navre. Je ne casserai pas ce cercle vicieux de privation du ressenti, je peux aider à la prise de conscience mais je ne pourrai pas détricoter certaines croyances enracinées. Ça me rend triste quand je vois un homme autant se retenir de pleurer, autant souffrir de leur propre méconnaissance psychique, autant réprimer et laisser le vase déborder. Je suis quelqu'un d'extrêmement expressif et j'ai toujours trouvé ça essentiel de savoir ce que je ressens, ce que je ne ressens pas et pourquoi les choses sont comme ça. Poussé à l'extrême, évidemment, ce n'est pas sain mais j'ai toujours eu ce besoin de purifier toutes mes émotions négatives, leur trouver des causes, des solutions. Ne pas être passive en somme. Là où je vois tant de garçons se faire ronger par ça parce qu'on leur a appris à ne rien faire, ou faire comme si ça n'existait pas, ou attendre que ça passe. Tout ne passera pas tout seul. J'essaie de bouleverser la vision des hommes que je côtoie, leur donner une sphère pour s'exprimer mais c'est difficile. Si difficile que je me sens frustrée parce que pour moi c'est si intuitif et légitime. Parler, pleurer, s'exprimer, avouer, dire, discuter, introspecter, conscientiser, savoir, sont des notions que je place dans mon fondement identitaire. J'aimerais qu'on n'ait jamais sacralisé les émotions pour les hommes, j'aimerais que ce soit plus sain de souffrir pour eux, j'aimerais que ce soit remis dans le contexte, j'aimerais que le curseur de gravité soit déplacé. Cette rupture de communication vient souvent de là , et, qu'il est délicat de tout reconstruire. Quelle intolérance a pu un jour mener à juger et trancher du genre d'une larme, d'une émotion, d'un besoin.
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déso jpp des posts en mode "les gens comprennent enfin que Barbie est une icône féministe !!! On l'a injustement critiquée parce qu'elle était 'belle' mais elle est plus que ça !! Les gens qui détestent les Barbies sont misogynes !!!!!" ce n'est pas une vraie personne, c'est un jouet et oui, elle incarne l'indépendance féminine, elle a mille métiers, elle sait ce qu'elle veut etc mais elle se conforme aussi aux canons de beauté, toujours maquillée, bien coiffée, pas de poils, toujours ultra féminine, la Barbie type est une blonde blanche cishet ultra américaine, est-ce que c'est vraiment difficile à comprendre que pour beaucoup d'enfants, ça a été un modèle impossible à atteindre, qui leur a fait croire qu'il n'y avait qu'une seule façon d'être une vraie femme, mais que ça a aussi été une source d'inspiration, un jouet fondateur qui a peut-être effectivement donné envie à des filles d'être ce qu'elles voulaient, est-ce que l'art de la nuance existe.
Et je sais que j'ai fait un meme Barbie hier soir mais est-ce qu'on peut juste kiffer le film et apprécier une nouvelle version de Barbie sans réinventer l'histoire et ignorer l'impact positif comme négatif qu'elle a eu.
#'barbie a toujours été féministe' va dire ça à toutes les ados qui ont complexé sur leur poids et qui se sont teintes en blond#barbie#et puis même l'indépendance de barbie on reste sur un fantasme ultra capitaliste si on creuse mais breeeef#je veux pas être rabat-joie déso mais c'est le 5ème post que je vois dans ce genre jpp
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Et si Baudouin IV de Jérusalem avait aimé une femme ?
(Pour les besoins de cette histoire, j'ai nommé la jeune femme : Aliénor de Tripoli).
Les remparts de Jérusalem résonnaient des cris des marchands et des chevaliers en armure, mais Baudouin IV ne prêtait guère attention au tumulte de la ville. Le jeune roi de Jérusalem se tenait seul sur la terrasse du palais royal, contemplant le coucher de soleil sur la Terre Sainte.
Son visage défiguré par la lèpre le faisait souffrir chaque jour davantage, mais c'était un fardeau qu'il portait stoïquement pour son peuple. Cependant, une lueur d'espoir brillait encore dans son cœur tourmenté : Aliénor de Tripoli.
Aliénor était son amie d'enfance, une jeune femme d'une beauté éclatante et d'une grâce incomparable. Elle était la seule à ne pas le regarder avec dégoût ou pitié, la seule à voir au-delà de sa maladie pour admirer l'homme qu'il était vraiment.
Mais Baudouin savait qu'il ne pouvait pas lui offrir l'amour qu'elle méritait. Il jugeait sa propre existence maudite, condamnée à la solitude et à la souffrance. Comment pouvait-il souiller une créature aussi pure et innocente que sa chère Aliénor?
Pourtant, ce soir-là , alors que les étoiles commençaient à poindre dans le ciel sombre, Baudouin sentit une force irrésistible le pousser vers la chambre d'Aliénor. Il trouva la jeune femme dans ses appartements, s'apprêtant à aller au lit. Lui permettant d'entrer, ils s'assirent sur des chaises rembourrées, sans parler.
"Aliénor", murmura-t-il, la voix empreinte d'émotion et de doute. "Je ne devrais pas être ici, je suis un monstre. Tu mérites tellement mieux que ça."
Aliénor se leva lentement, ses yeux brillants d'une tendresse infinie. Elle s'approcha de Baudouin et posa doucement sa main sur sa joue ravagée par la maladie.
"Tu es la plus belle âme que j'aie jamais rencontrée, Baudouin. Ta maladie n'a pas le pouvoir de ternir la lumière qui brille en toi. Je t'aime, lépreux ou non."
Les larmes coulèrent sur les joues de Baudouin, mêlant la douleur et l'amour dans son cœur meurtri. Il prit Aliénor dans ses bras, sentant le frisson de l'étreinte lui parcourir l'échine. Alors que deux bras qu'il ne sentait pas se refermaient dans son dos et que la tête de la dame se blottissait contre son cou meurtri.
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