#esprit du loup
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Animaux totémiques - Le Papillon
Qu’est-ce qu’un animal totem ?Ce que l’on nomme animal totem, est l’animal avec lequel nous ressentons le plus de connexions. Ses capacités et ses défauts nous renvoie aux nôtres.Le fait d’observer ou d’imaginer l’animal en situation, nous permet de voir comment faire aussi dans notre vie. C’est l’enseignement que l’animal nous transmet à travers sa médecine.Référent quand nous sommes en…
#animal totem#Animaux totémiques#chamainsme#esprit du loup#loup#symbole#symbolique du loup#symbolisme
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Toc ! Toc ! Des bonbons ou un sort ! Un dessin du personnage de ton choix déguisé pour Halloween ? (ou alors quel déguisement choisiraient tes persos si tu n'es pas d'humeur à dessiner ?)
Des bonbons pour tout le monde !!! Ne me faites par traverser le pont du diable !
Et voici ! Pour vous en exclusivité, sur le chemin de la maison de Walter où tout le groupe d'amis se retrouvent pour faire la fête tous ensemble, Loog et Kyphon font le tour des maisons avec Clothilde et Sophie, et Pan fait son premier Halloween avec Lucine très fière de lui d'arriver à demander quelque chose, à s'amuser et pour son costume !
(je rebloguerais ce billet avec la version coloriée pour que ce ne soit plus clair sur qui est qui, je ne voulais pas trop te faire attendre ^^')
Alors, pour les costumes et le déroulé de leur Halloween !
-Loog est déguisé en Bugul-noz, une sorte de croquemitaine breton qui ressemble à un géant afin d'attraper les gens et les mettre dans son chapeau grand comme une roue de charrette, même s'il peut parfois protéger les gens sous son grand manteau blanc. Il a choisit ce costume car il est très grand et que les couleurs lui plaisait. C'est lui qui s'est occupé de cuisinier les différents pains pour la fête d'Halloween, et il adore les pates de fruits, ou les caramel (surtout au beurre salé) pour les bonbons plus classiques. Pour son costume, je me suis basé sur cet habit breton :
Costume de julod conservé au Musée de la Fraise et du Patrimoine à Plougastel-Daoulas.
-Kyphon est déguisé en loup car, il aime beaucoup cet animal (Amandin le surnommait comme ça) mais il ne voulait pas refaire un costume de bête sauvage comme un loup-garou avec une chemise explosée alors, il a opté pour une chemise à volant avec des attributs de loup (oreilles, queue, fourrure sur la poitrine et même si ça ne se voie pas beaucoup, des pattes griffues) pour faire quelque chose de plus élégants et en accord avec le costume de mousquetaire de Clothilde. Il est le responsable de la cuisine du poisson et des légumes à la fête. Il n'est pas très sucre mais, il aime bien les bonbons acidulés et qui pique.
-Pour Pan, il s'est basé sur Edward du film "Edward aux mains d'argent". Dans un monde moderne, je pense qu'il aurait grandi depuis son enfance dans une secte très stricte avant que le groupe soit démantelé et finisse aux services à l'enfance où travaille Loog, où il l'a rencontré et après qu'ils se soient très bien entendu, Loog l'a adopté. Il doit donc apprendre à vivre dans le monde normal, et je pense qu'il se sentait mal d'être autant en décalage avec les autres - surtout que même s'il est arrivé à garder son esprit critique, il était très critiqué par la secte pour être trop créatif et trop curieux de tout - alors, Lucine lui a montré ce film car, même si Edward a une apparence étrange et a grandi isolé des autres, ça ne l'empêche pas d'être quelqu'un de très gentil et créatif. Dans le monde de Fodlan, il aurait aussi un costume avec de longs doigts mais, plus des sluaghs, des revenants avec de très longs doigts palmés qui ressemble à une ombre mouvante rampant pour s'emparer des âmes des morts. Ils ont fait ensemble son costume pour son premier Halloween, fête qu'il aime beaucoup avec ses amis ! Il adore les rouleaux de réglisse qu'il déroule en les mâchonnant, ou les niniches qu'il a trouvé chez Loog vu que c'est un des premiers bonbons qu'il a gouté.
-Lucine s'est déguisé en lamina, des créatures du folklore basque avec des pattes d'animal (non visible ici) qui vivent la nuit et peuvent construire pleins de choses. C'est surement une légende qu'elle a beaucoup entendu pendant son enfance alors, elle voulait refaire un costume inspiré de sa culture (et même dans un monde moderne, elle serait surement originaire de là-bas aussi). Elle a adoré faire son costume avec Pan et s'amuse beaucoup à faire le tour des maisons avec lui pour réclamer des bonbons ! Elle adore les guimauves et les berlingots ! (Pan lui a donné tous les siens et en échange, elle lui donne tous les réglisses qu'elle a récupéré). Pour son costume, je me suis inspiré de cette représentation de lamina (elle aurait pu mettre de la fourrure mais, elle aimait bien faire la robe et a supprimé la coiffe pour raisons évidentes, surtout dans la version moderne où elle serait encore mineure avec Pan) :
"Une lamina, costume de femme d'Ascain au XVIIe siècle [...] (dessin de Jean-Claude Pertuzé)" (source : Wikipédia)
-Clothilde est en mousquetaire ! (avec évidemment le blason de Fraldarius sur sa cape en référence à sa famille !). Ma main au feu, dans un monde moderne, elle a fait découvrir à Pan pas mal d'histoire de cape et d'épée car, elle aime beaucoup cette esthétique et pour le faire rêver un peu, même si elle est plus âgée que lui. A Fodlan, ce serait elle qui aurait le costume le plus différent mais, je pense qu'elle ressemblerait toujours à un épéiste fantôme hantant les routes et attaquant les bandits détroussant les voyageurs afin d'emmener leurs âmes noires en enfers vu qu'elle déteste l'injustice. Elle est plus grande que ses deux parents et elle aide beaucoup pour la décoration ou pour s'occuper des petits (elle a aussi pour mission partagé avec Sybille de ramener Irène sur terre quand elle commence à dire "ouais, Halloween, c'est trop gamin et pas adulte comme fête !!!" [elle est en pleine crise d'ado dans un monde moderne]). Elle est plus bec sucré que Kyphon (elle tient d'Amandin pour ça, tout comme ses cheveux bruns) mais adore les bonbons acidulés, surtout les longues ficelles ! Sinon, elle adore les nounours en guimauve
-Et enfin, la petite Sophie est dans les bras de son papa déguisée en Reine des Neiges ! Même si son costume est différent que dans le film, c'est l'esprit de son costume vu qu'elle voulait absolument un costume bleu alors, Lucine s'est lancé dans un costume comme ça. Elle a également colorié le motif de toile d'araignée sur son sac de bonbon pour que ça ressemble plus à un flocon de neige. Elle a commencé le tour des maisons à pied mais, quand elle a vu de grosses sucettes dans son sac de confiserie, elle n'a pas résisté, l'a ouverte et l'a mise à la bouche toute de suite. Vu que c'est dangereux de marcher avec une sucette à la bouche si elle tombe, Loog l'a prise dans ses bras au cas où, surtout qu'elle a déjà fait une bonne trotte toute seule ! Elle a aussi hâte d'arriver à la maison de Walter car, elle pourra jouer avec tous ses petits-enfants et se coucher un peu plus tard que d'habitude ! Elle aime tous les bonbons mais, les sucettes en sucres ou en guimauve sont ceux qu'elle préfère !
En plus rapide pour tous les autres :
-Walter, c'est lui qui invite tout le monde chez lui avec ses enfants et ses petits-enfants pour faire la fête vu que pour lui, ses amis sont sa famille aussi. Il se déguise en vieux matelots d'un navire fantôme et il se charge d'encadrer tout le monde (quand les petits le lâche deux minutes avec leurs "papi ! On veut une histoire !"). Sa confiserie préférée à lui est le calisson d'Aix et les bonbons ZAN d'Haribo, même si les plus jeunes lui font beaucoup tester des bonbons plus modernes.
-Amaury apporte les boissons et une partie de la nourriture, même si tout le monde est d'accord : pas d'alcool ! Vu que je le voie bien voyager de temps en temps, il ramène aussi des bonbons de son derniers voyages (sauf si c'est des bonbons lyonnais vu qu'ils ne les aiment pas trop). Cette fois, c'était des berlingots, qu'il aime beaucoup. Il est déguisé en vampire pour l'occasion. Il n'y a pas beaucoup de masque aussi à la fête afin qu'il puisse bien lire l'expression et les lèvres des gens.
-Sybille s'est déguisé en dragon musclé ! (elle a joué aux jeux de Tellius ^^) Elle s'est occupée de récupérer les décorations et c'est aussi elle qui fait l'acrobate le plus facilement pour accrocher des décorations un peu partout, que ce soit chez elle ou pour donner un coup de main chez Walter. Elle adore les Boules de Mammouth (surtout qu'elle arrive à les casser) et les Dragibus
-Irène étant en pleine crise, elle râle quand elle vient en disant qu'elle n'est plus une gamine mais, elle a quand même préparé son costume de scientifique fou, et elle montre des réactions chimiques inoffensives mais impressionnantes aux petits (sous bonne surveillance des adultes et elle respecte les protocoles de sécurité à la lettre, évidemment). Elle adore les fraises tagada et les Dragibus elle aussi.
-Gylfe a mixé l'apparence des huldres males et femelles pour son costume : il a une longue queue de renard plus un dos qui semble creux tout en mettant un costume traditionnel suédois avec ses petits et sa femme. Il s'occupe de garder les enfants à l'oeil et sous contrôle, et il a aussi apporté des spécialités suédoises pour faire gouter à tout le monde. Il adore les saltlakrits, des bonbons au gout de réglisse (Pan a adoré malgré le gout très fort).
-Eudoxie s'est déguisé en Ifrit, avec un tissu qui vole facilement sur ses manches pour imiter les flammes. Elle a aussi apporté pleins de bonnes choses à manger grecques et turques (sa famille est originaire des régions frontalières) et elle a aussi surement dû donner un coup de main à Lucine pour tout coudre.
-Rosine s'est déguisé sur le thème des plantes afin de rappeler les ronces des contes de fée et les mauvaises fées. Etant donné qu'elle travaille comme médecin à l'hopital, elle n'a pas eu le temps de préparer quelque chose fait maison en plus de jus d'orange mais, elle s'occupe de veiller à la bonne santé de tous. Elle s'autorise à manger quelques guimauves et du réglisse pour la fête.
-Enfin, Torf et Poppa se sont habillés pour être des opposés : Torf en ange et Poppa en démon ! Ils ont beaucoup aidé Walter a décorer sa maison. Ils sont également ceux qui amusent la galerie pendant le repas ! Leurs bonbons à eux sont les crocodiles avec un dessous qui ressemblent à de la guimauve, ils aiment bien le jeu de texture !
#joyeux halloween !#dame ladyniniane#écriture de curieuse#jeu de questions#dessin de curieuse#des nouvelles de tout le monde de l'époque de la guerre d'indépendance pour Halloween !#C'est rare que je fasse des UA moderne mais pour Halloween ça passe mieux je trouve#alors grande fête générale où toute la famille retrouvée se retrouve !#ça fait une éternité que je n'ai pas vu Edward aux mains d'argents et j'étais en CM1 j'espère ne pas dire n'importe quoi sur le film ^^'#je m'en souviens surtout comme un bon film touchant...#et je trouvais que l'histoire d'Edward aurait pu toucher Pan#mais je peux me tromper#il a beaucoup de film à rattraper mais Lucine et ses nouveaux amis sont là pour l'aider avec enthousiasme !
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Particularités et compétences liées
Sur Megaverse, nous avons pris la liberté d'importer/créer quatre grandes familles de particularités, certaines inspirées de l'univers Harry Potter et étoffées par nos soins, d'autres créées par nous.
Les fléaux - Iels n'ont pas choisi leur condition, ont été attaqués/contaminés contre leur gré. Vampires, loup-garous, daemonis et moldu·e·s contaminé·e·s ne peuvent que subir le changement, s'y adapter, et vivre avec pour le meilleur et pour le pire. Cette dernière catégorie est la conséquence directe de la catastrophe d'Elysium, en l'an 2000. (cf. contexte)
Les êtres - Peuples vivant en marge de la société générale (et on parle pas de la banque), chacun de ces êtres possède une communauté à part et leur particularité est héréditaire. On y note notamment le peuple de l'eau dans les profondeurs de leur cité sous-marine, le clan fae dans la dimension d'Altea, le peuple vélane dans les forêts luxuriantes qui composent leur cité, ou les harpies, êtres isolés et solitaires, ayant pour coutume de ne se reproduire qu'entre elleux.
Les particularités innées - Ces particularités viennent à la naissance, mais ne sont pas systématiques, plutôt aléatoires au sein d'une lignée généalogique. On y retrouvera les oracles, porteur·euse·s du troisième œil, guides des fléaux à l'instinct hors du commun, les legilimens, capables de lire les esprits et fouiller les souvenirs, et enfin les métamorphomages, capables de modeler leur apparence à volonté.
Les particularités acquises - D'une certaine façon, ce sont les seules particularités acquises par la volonté de son/sa possesseur·euse, à la suite d'un rituel précis et rigoureux. Deux catégories seront à y retrouver : les occlumens, capables d'ériger une barrière autour de leur esprit, pour les plus expérimenté·e·s, capables de moduler ce qu'iels laissent entrevoir de celui-ci, et enfin les animagi, sorcier·e·s ayant la capacité de se transformer en un animal totem, emblème de leur personnalité intérieure.
Système de compétences
Loup garou tout juste transformé, ou vampire depuis plus de cinquante ans ? Dans un souci de réalisme et d'immersion, nous avons instauré sur le forum un système de demandes de particularités (à remplir avant de demander ta validation) pour déterminer les compétences de ton personnage. Selon son âge, il disposera d'un certain nombre de points d'expérience à répartir sur différentes branches de compétences, que nous te détaillerons en temps voulu. Ces points te permettront de personnaliser les capacités de ton personnage, en choisissant les niveaux de maîtrise appropriés. Ainsi, tu auras une vision claire de ses compétences dès son entrée en jeu.
Cumul de particularités
Nous autorisons un maximum de deux particularités cumulées par personnage, à la condition que ces particularités soient de nature différente (cf. les quatre grandes catégories).
exemple : un vampire ne peut pas être daemonis ; un·e fae ne peut pas être vélane.
Toutefois, il est important de souligner qu'un·e moldu·e contaminé·e ne peut pas avoir d'autre particularité — iel n'étant pas sorcier et bénéficiant déjà de deux aptitudes (nous t'en dirons plus ultérieurement !) .
Reste à l'affut pour la présentation plus détaillée de chacune de ces particularités dans les jours à venir ~
Note importante : d'une dimension à l'autre, les particularités ne seront pas jouables de la même manière, le contexte politique et historique de chaque île variant de façon notable. Nous ne te donnerons cette semaine que les informations générales à connaître pour mieux appréhender et comprendre les particularités disponibles sur le forum, mais te recommandons de patienter rien qu'un peu avant de commencer à construire un personnage !
#RPForum#forum rpg#rpg ressources#Megaverse#Fantasyrp#fantasy#Magic#Roleplay#MagicalCreatures#Sorcery#Fae#Wizards#ParallelWorlds#FantasyWorld#rpg forumactif
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"Pour garantir cette continuité, il faut tenir fermement sur les principes et abandonner au besoin tout ce qui doit être abandonné au lieu de se raidir ou de se jeter dans la gueule du loup par une sorte de panique et de chercher confusément des idées nouvelles quand éclatent les crises ou que changent les temps. C’est là l’essence du conservatisme vrai, celui où l’esprit conservateur et l’esprit traditionnel ne font qu’un. Dans sa vérité vivante, la tradition ne représente pas un conformisme passif vis-à-vis de ce qui a été, ni la continuation inerte du passé dans le présent. La tradition est, dans son essence, une réalité métahistorique et, en même temps, dynamique : c’est une force générale ordonnatrice, obéissant à des principes qui ont la consécration d’une légitimité supérieure – on pourrait dire aussi : de principes d’en haut -, une force uniforme dans son esprit et dans son inspiration, qui s’exerce tout au long des générations en s’appuyant sur des institutions, des lois, des formes d’organisation susceptibles de présenter une grande diversité."
Julius Evola, Les hommes au milieu des ruines, trad. Gérard Boulanger, 1953.
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" Wound "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Nanami Kento.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Son entrevue avec Mahito l'ayant laissé quelque peu amoché, Nanami tente tant bien que mal de cacher sa blessure afin que son épouse ne l'apprenne pas. Cependant, lors de l'élaboration de son plan, Nanami n'avait pas pris en compte Gojo Satoru et son désir fou de le nuire.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : spoil de la saison un, Nanami blessé mais rien de méchant.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟖𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Sous mon regard attentif, Satoru entra dans la pièce. Il referma la porte derrière lui d'un simple geste de la main, s'avança nonchalamment dans ma direction, prit place sur le fauteuil devant mon bureau et s'y installa. Il se mouvait avec aise, et n'avait pas spécialement l'air préoccupé par le fait qu'il me dérangeait dans mon travail. J'arquai un sourcil, je me permis même de le zieuter ce qui, aux yeux de plusieurs, aurait pu sembler extrêmement déplacé. Gojo Satoru avait le don de faire comme bon lui semblait, il avait la réputation d'être un petit merdeux, cela lui collait à la peau depuis des années. Et, je me doutais que si il me dérangeait ici et maintenant, c'était qu'il devait y avoir une raison.
Abandonnant le tas de feuilles que j'avais commencé à signer et corriger, je déposai mon stylo feutré sur mon bureau fraîchement vernis. Il était recouvert d'une fine couche de gras. Je frôlai le tout de mon pouce.
« Qu'est-ce qui t'amène ? Je suis occupée. »
Satoru apporta une main outrée dans sa direction.
« Si ça c'est une façon d'accueillir un ami, tu me déçois..! »
« Tu m'en diras tant... »
Je me mis à jouer avec mes talons aiguilles, forçant mes pieds à sortir de mes chaussures, puis les replongeant à l'intérieur. Cela m'amusa le temps que l'enfant prodige ne reprenne enfin la parole. Il titilla ma curiosité, de part son ton étrangement solennel.
« Quelque chose s'est produit, aujourd'hui. En début d'après-midi. » se corrigea-t-il.
« Oui. » j'acquiesçai. « Tu es sorti exorciser quelques fléaux, non ? Je t'ai vu traîner avec Kento ces derniers jours, vous bossez ensemble. Rien de grave ? Dis-le moi si il t'embête, que j'en rajoute une couche. »
Sa réaction me mit la puce à l'oreille.
« Justement... »
Dans un tout autre contexte divergeant de celui-ci, il aurait surenchérit, il se serait lamenté d'un tel traitement envers sa personne voire, il m'aurait taquinée. Alors, pourquoi ne faisait-il rien de cela ? Ça portait à confusion. Je le questionnai davantage du regard. Croisant mes bras contre ma poitrine, je sentis les boutons de ma chemise grincer. Mon dos heurta au même moment le dossier de mon fauteuil.
Un mauvais pressentiment me démangeait.
« Kento est mort ? »
« Quoi ? » s'étonna gravement Satoru.
« Quoi ? » répétai-je. « C'est toi qui fais traîner la chose, tu ne peux pas être plus direct et t'exprimer ? »
L'exorciste soupira bruyamment, il accompagna ce geste en levant ses deux mains dans les airs. Son bandeau cachait la fenêtre de son âme, je fus incapable de bien percevoir ce qui se déroulait dans son esprit mais, à l'aide de son langage corporel, je me rassurais, me disant que la situation ne pouvait pas être si grave qu'elle le semblait. Dans le cas contraire, l'atmosphère l'accompagnant aurait été plus sinistre et officielle. Je tentais de m'en persuader.
« C'est Ijichi qui m'a téléphoné. Et comme je sais que la nouvelle te fera pas plaisir, je me suis dis que j'allais pas le laisser se faire manger par le grand méchant loup. »
« Moi étant le grand méchant loup, je présume ? »
Satoru me pointa du doigt.
« Exact'. »
« Kento est en vie, alors ? »
Il acquiesça. Inconsciemment, je poussai un soupir.
« Il a été blessé au combat. »
Sa petite précision, glissée maladroitement comme si il avait espéré que je ne l'entende pas me fit le regarder plus intensément. Désormais, il avait toute mon attention. Mes pieds s'agrippaient au parquet de la pièce et mes paumes fondirent contre la surface boisée de mon bureau. J'étais figée dans le moment. Paralysée par l'incrédulité.
« Je te demande pardon ? »
Satoru écarta les jambes et posa ses poignets sur chacun de ses genoux.
« Un nouveau fléaux l'a attaqué, 'rapiécé' selon sa description. Une sale ordure qui affirme manipuler les âmes des êtres humains. Nanami s'est- »
Je me levai.
« Où est-il ? »
Sans attendre, la chaise roula, elle entra en contact avec la baie vitrée derrière moi et se coinça entre le verre et le grand et épais rideau couleur pistache. Cela attira son attention. Je me redressai sur mes hauts talons aiguilles, mes jambes pressées les unes contre les autres.
« Ne me regarde pas comme ça, Satoru. Où est Kento en ce moment même ? »
Il hésita.
« Avec Shoko. »
« Évidement. » je grinçai entre mes dents.
Je retirai ma veste de costume de mon fauteuil et l'enfilai d'un geste efficace. Mes deux bras y passèrent. Je fis signe à mon collègue de se lever, ainsi, il me suivit hors du bureau. Je glissai un coup d'œil à ma montre, une TAG Heuer. Il était relativement tôt, nous arrivions à la fin de l'après-midi, cela devait faire une petite heure que Kento était revenu. Ça lui correspondait bien. Je marchais vite. Reconnaissante pour la fente derrière ma jupe crayon, j'accélérai le pas.
« Où est Ijichi ? J'ai deux mots à lui dire. »
« Il, hum, il avait autre chose à faire. »
Je le foudroyai du regard.
« Tu ne fais que gagner du temps, tu en es conscient ? » m'emportai-je.
Ijichi n'était qu'un pauvre assistant, il ne savait rien faire d'autre que poser des rideaux. C'était peut-être mieux ainsi, il n'était pas fait pour ce monde cruel composé uniquement de violence et de macabre. Il n'empêche, j'avais remis entre ses mains la vie de Kento. Je me revoyais encore lui parler devant l'école d'exorcisme, le supplier de prendre soin de lui et de me le ramener en un seul morceau. J'avais pensé pouvoir lui faire confiance, qu'elle sombre idiote avais-je été ! Je ne pouvais donc faire personne en ce monde pour me le ramener sain et sauf, pas même Gojo Satoru, l'enfant Prodige, j'imaginais, quel comble ! Cette maigre pensée força mon cœur à se serrer dans ma poitrine. J'en eus les larmes aux yeux.
Si un jour... Si un jour il ne me revenait pas..
« Laisse-moi te dire, Satoru. Dès que je lui mets la main dessus, il passera un sale quart d'heure. » déclarai-je avec conviction. « De même pour toi ! Quelle idée de le laisser sans surveillance ? Tu sais pourtant comment Kento est ! »
Ce fut avec horreur que je m'étais mise à titiller mon annulaire, plus précisément ma bague de marriage.
Je la fis tourner tout autour de mon doigt, submergée par un profond sentiment d'angoisse. Peu m'importait si Shoko s'occupait de lui, je ne pus échapper aux pensées effroyables qui s'emparèrent de mon esprit, j'en fus terriblement ébranlée. Satoru affirmait qu'il était vivant, blessé certes mais le cœur pulsant dans sa poitrine. J'aurais adoré m'en convaincre. Cela aurait été si simple. J'avais.. J'avais simplement le besoin de m'en assurer moi-même, il me fallait plonger mon regard dans ses beaux yeux, toucher son avant-bras, écouter le son de sa voix, me blottir contre lui, et l'entendre me répondre avec chaleur et affection tandis que je le réprimanderais.
« Ce fléau, Kento l'a attrapé ? »
« D'après Ijichi, non. »
« Comment ça ? » m'offusquai-je.
« Tu le connais mieux que moi... »
Satoru me rattrapait, à présent il marchait à côté de moi, les mains dans les poches de son uniforme. Quant à moi, je regardai à nouveau ma montre. Juste après, je retournai titiller ma bague.
« Je vais moi-même me charger de son cas. Il va voir. »
« Le fléau, ou⸺ »
« Kento, bien sûr. Ce fichu fléau m'importe peu ! Quelqu'un finira bien par l'exorciser. C'est lui qui m'inquiète. »
« Je l'ai vu, avant de te rendre visite. » me conta Satoru. « Hormis son flanc gauche, il n'est pas gravement blessé, tu n'as pas trop à t'en faire. Il est solide, mine de rien. »
« Je sais de quel bois est fait mon mari, merci. »
Satoru esquissa un rictus. Il leva les mains en l'air.
« Je disais ça comme ça... »
Nous arrivâmes enfin à destination.
J'ignorai mon ami de longue date pour pousser la porte du bureau de Shoko, pénétrant la première dans la pièce et faisant passer mon regard sur l'endroit à la recherche de Kento. Les bibliothèques contenant des livres de médecine ou de fléaux furent ignorées, tout comme les lampes ou les murs et sol faits de bois, son bureau et Shoko elle-même. Car, presque instantanément, mes yeux s'étaient posés sur lui. J'avais trouvé Kento.
Assis sur un canapé calé contre le mur gauche de la pièce, la brune était accroupie dos à nous, elle se chargeait de trifouiller le flanc de mon mari, mais elle tournait la tête dès qu'elle entendit Satoru refermer la porte.
« Je t'avais dit de garder le silence. »
Les propos de Kento ne me surprirent point, l'enfant prodige leva les mains en l'air en guise de réponse.
« C'est rien. » il s'exprima en me regardant. « Je ne suis pas mortellement blessé, juste écorché. »
Sa veste beige était déposée à côté de lui sur le dossier du canapé. Il portait sa fidèle chemise bleue et son affreuse cravate jaune décorée par des coins d'ombre, ainsi que ses bretelle de cuir marron. Il n'avait pas l'air en mauvais point. Shoko me cachait la vue sur sa blessure, mais il n'était pas ensanglanté. Dans le creux de sa main, reposait sa paire de lunettes. Je zieutai un peu les alentours, je tournais la tête et fronçais mes sourcils. Lorsque je trouvai son arme sur le bureau, je me calmai. Satoru dans mon dos s'en alla prendre place sur le fauteuil de Shoko, celle-ci ne répliqua pas, elle terminait de soigner mon mari. Pas même une cigarette dans le bec.
Soudain, elle se redressa.
« C'est par ici que ça se passe. »
« Mhh ? »
Shoko pointa du doigt ce qui restait de Kento.
« L'ignore pas, il s'en est bien sorti. Je t'assure. »
Je déposai mon poing contre ma hanche, furieuse.
« Ça c'est à moi d'en décider. »
J'étais enragée à vrai dire. Je ne pus m'empêcher de le foudroyer du regard.
« Et permets-moi d'en douter. »
« Nanami va se faire réprimander.. » chanta Satoru.
Je me rapprochai de mon mari, Kento étendit son bras sur le dossier du canapé et je pris soin de m'asseoir juste en dessous. Il avait les jambes écartés, la tête penchée en arrière, mais cela ne me gênait pas. Tandis qu'il s'étalait, moi, je me refermais sur moi-même. Après tout, c'était ainsi qu'une femme se devait de se comporter. Les jambes collées les unes contre les autres et mes mains déposées sur mes genoux, je dévisageai mon amant. De leur côté, Shoko et Satoru échangeaient quelques informations, autant sur le fléau que Kento avait combattu que des informations sur Ijichi et où il se trouvait. Cela m'importa rapidement peu, j'avais en effet autre chose à faire que de me préoccuper d'esprits alors que mon âme sœur se trouvait dans un tel état.
« Ne crie pas. »
« Tu as mal à la tête ? » je le questionnai en apportant le dos de mes doigts à son front et joue.
« Affreusement. »
Son grognement me fit froncer les sourcils.
« Comment tu te sens ? »
« Vivant. »
Je me rapprochai de lui, collant ma cuisse à la sienne et pivotant mon torse de manière à être contre lui. Il était chaud. Son flanc gauche était complètement ensanglanté, sa chemise, elle, fichue. Pas même un bon lavage aurait suffit à se débarrasser de la quantité astronomique de liquide qu'elle avait absorbé. Cela me frustra. Je relevai bientôt la tête de manière à planter mon regard dans le sien, mais Kento avait les yeux clos.
« Ce fléau.. Qu'est-ce qu'il t'a fait ? »
« Satoru ne t'a rien dit ? » grogna-t-il.
« Juste que tu as été attaqué par un fléau rapiécé, et qu'il manipule les âmes de ses victimes. » expliquai-je. « Mais c'est ta version que je veux, mon amour. »
Kento ouvrit un œil.
« Il m'a touché. »
Sa main libre effleura certaines parties de son corps.
« J'ai senti quelque chose en moi changer, mais il ne faisait pas le poids. Il n'a pas eu le temps de finir ce qu'il avait commencé. »
« Tu ne l'as pas exorcisé. »
« En effet. »
« Il risque de réapparaître, tu es sûr de toi ? »
« Je suppose. »
Je touchai sa cravate du bout de mes doigts. Elle n'était pas parfaitement nouée, Kento avait dû essayer de la faire lui-même après son combat, mais elle était tortue et penchait sur le côté. Je levai une de mes jambes et la déposai sur sa cuisse de manière à me rapprocher un peu plus de lui, immédiatement, je défis sa cravate et m'attardait à la renouer proprement.
Kento passa son bras autour de mes hanches. Il rouvrit les yeux.
« Merci. »
Je lui souris en retour.
« Je t'en prie. »
Une fois ma tâche exécutée, je me rassis convenablement sur le canapé, la seconde suivante mon mari m'imita. Nous nous retrouvions de cette manière : épaule contre épaule, cuisse contre cuisse, le dos bien droit. Je regardais devant moi, légèrement perturbée.
« Si.. »
J'avais la bouche pâteuse.
Un goût amer présent sur mon palais me répugna.
« Si il arrive que tu perdes la vie au combat, je- »
« Tout ira bien. »
Son ton pourtant convaincant ne sut me convaincre. Ironique. Enrageant. Abominable. Je soupirais bruyamment, ignorant les tremblements que subissait ma gorge.
« J'ai confiance en ta technique. Tu mérites ta position, et jamais je n'oserais douter de toi, Kento. » parlai-je. « J'ai eu peur. »
« Je comprends. Je suis désolé. »
« Merci. »
« Je me suis approché de trop près, il me fallait des informations. J'ai réduit les dégâts du mieux que j'ai pu. »
« Les fléaux s'adaptent. »
Ma référence à Satoru nous fit tout deux tourner la tête dans sa direction. Lui et Shoko continuaient de parler. Ils ne faisaient plus attention à nous, immergé dans un débat apparaissant ma foi assez prenant.
« Il va falloir redoubler d'effort pour les exorciser. »
Je me sentais embarrassée. Furieuse, je l'avais été. Notamment contre Kento. Il n'était pas quelqu'un de stupide, il réfléchissait et agissait en fonction de faits et hypothèses, c'était un homme bon. J'avais été furieuse par la simple idée de le retrouver blessé, et j'aurais adoré le lui reprocher, lui passer un savon qui l'aurait rendu propre comme un sous neuf. Toutefois, alors que je me tenais à côté de lui, qu'il venait de saisir ma main dans la sienne, je n'étais plus très sûre... À présent, je n'étais plus que soulagée. Embarrassée aussi, parce que j'avais pensé que lui crier dessus aurait été une solution idéale. Je me voyais mal me lâcher sur lui de cette manière en cet instant. Je doutais qu'il le mérite.
Tout ce que je fis, finalement, fut entremêler mes doigts aux siens. Mes ongles en acrylique noirs touchèrent et poignardèrent le dos de sa main tandis que ses doigts, lui, me touchèrent gentiment. De plus : son pouce se mettait à me caresser. Je ne résistais pas bien longtemps.
Ma tête tomba sur son épaule.
« J'ai bientôt terminé ma journée de travail, tu veux bien m'attendre ? »
« Je suppose. »
Nos mains étaient déposées sur sa cuisse. La vue était jolie, nos peaux embrassées sur son pantalon couleur crème dont le doux tissu se frottait à mon épiderme. Sans oublier de citer l'agréable odeur qui émanait de lui, de l'eau de Cologne. Kento sentait divinement bon.
Enfin, je me levai.
« Suis-moi. »
Mon mari attrapa sa veste de la même main qui tenait ses lunettes. Il hocha la tête et m'imitait, posant ses pieds au sol et se redressant, au même moment, Satoru et Shoko levèrent la tête dans notre direction.
« Vous partez déjà ? »
« J'ai même pas vu Nanami se faire remonter les bretelles ! »
Je plantai le talon de mon escarpin entre deux planches de bois et plissai les yeux. Kento remit ses lunettes et jeta sa veste de costume sur son épaule -entre temps j'avais aussi récupéré son arme et la lui avait rangé dans le dos-, je l'entendis hisser. Son flanc lui était encore douloureux.
« Merci de t'être occupée de lui, Shoko. Je me charge du reste. »
« Me le renvois pas à moitié mort, je le ferais pas une troisième fois. » m'accusa-t-elle en tirant une taffe.
« C'est compris, encore merci. »
Elle hocha la tête.
« Bon, bah si y'a plus rien à faire ici, moi aussi je m'en vais. » déclara au même moment Satoru. « J'ai des coups de fil à passer. »
Il déposa sa main sur l'épaule de Shoko et nous rejoignit moi et mon mari.
« On va te laisser, passe une bonne soirée. »
Kento, moi-même et Satoru saluâmes une dernière fois la brune, la minute suivante, nous nous retrouvions hors de son bureau. Satoru ferma la porte sur ses pas et nous suivit. Je le sentis se rapprocher de nous. Il avança, avança et, enfin, pencha la tête jusqu'à souffler sur l'oreille de Kento. Le temps que mon mari ne réagisse, il s'était déjà reculé.
« Alors, Nanami, comment tu te sens ? »
« Bien. »
« C'est tout ? Je me suis inquiété tu sais. J'étais mort d'inquiétude, tu imagines ! »
« Sans mal. » ironisa mon époux.
J'étouffai un rire.
« Tu rentres te reposer alors ? Mais tu reviens demain j'espère ? L'école sera vide sans toi, sinon ! »
« Par pitié... »
De sa main libre, il se massa la tempe.
« Satoru. » j'appelai mon ami de longue date.
Le concerné leva la tête.
« Je me charge de lui, va passer ton coup de fil. »
« Oh, vous voulez déjà vous débarrasser de moi ? » agonisa-t-il avec exagération.
Je lui offris un gentil sourire, le voyant extirper de son pantalon son téléphone portable. Il tapota dessus sans cesser de s'exclamer pour autant.
« Je vous lâche maintenant mais attention à toi, demain, Nanami ! Je vais faire une inspection intégrale pour m'assurer que- »
Kento se retourna violemment.
Serrant la mâchoire je fis les gros yeux à Satoru et poussa mon mari hors du couloir.
« Je pense qu'il a compris le message, mon amour. Ne le laisse pas gagner, viens. »
De ma main libre, je m'accrochai à son bras. Kento pesta dans sa barbe.
Sa partie droite était entièrement recouverte par moi, sa main par la mienne, son bras par ma main et ma poitrine, nos jambes marchant côte à côte dans un rythme que j'eus été forcée de lui imposer afin de fuir le fléau qu'était Gojo Satoru lui-même. Cela nous amena à quitter les lieux en un temps record. À mon plus grand plaisir. Désormais, Kento se trouvait auprès de moi, nous avions le début de soirée et toute la nuit rien qu'à nous.
« Tu parviens à marcher ? »
Kento baissa la tête, il croisa mon regard.
« Avec ou sans toi, oui. »
J'acquiesçai.
« Je t'embarrasse ? Excuse-moi. »
Je me reculai, cependant, le temps de me décoller de mon époux, il tira sur nos mains enlacées et me renia cet acte. Kento me colla de nouveau à lui, l'expression de son visage voilée par un drap de frustration.
« Reste. »
Il s'accrocha à moi.
« Ne te sépare pas de moi. »
Malgré moi, un sourire prit place sur mes lèvres. Nous continuâmes de marcher, pressés l'un contre l'autre, bientôt, nous arrivâmes à l'extérieur du lieu et vîmes le début d'un coucher de soleil au loin. Kento le regarda un bref instant tandis que moi, il captiva mon attention un peu plus longtemps. Il faisait un peu plus frais. Cela justifia mon acte suivant. Je déposais ma tête sur son épaule.
« Je n'oserais jamais. »
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Oui, le Tueur de Dragons est un archétype dans la religion indo-européenne qui évoque le triomphe de l'homme ou d'un dieu sur le mal. Cependant, il est malhonnête ou illogique de conclure que cela signifie que le Dragon représente toujours le mal. Il est également malhonnête de présenter ces mythes comme des mythes d'importance centrale et de représentation exclusive du triomphe du bien sur le mal. Le Dragon est une figure qui peut être soit bonne, soit mauvaise. Généralement, les serpents étaient en fait considérés comme de bon augure et protecteurs. Voir : Agathodaimon, uraeus, nagas, et les divinités serpentines.
Je ne connais aucune religion IE qui croit en l'existence d'êtres maléfiques radicalement séparés du domaine matériel. Mes études et la pensée platonicienne me conduisent à comprendre qu'il n'existe pas d'êtres maléfiques, car le mal n'existe pas positivement mais est plutôt défini comme l'absence de bonté ou de justice ; donc, le mal est un désalignement avec le Bien, et cela se produit lorsqu'un être individualisé se méprend lui-même pour le Bien en soi et désire donc l'auto-satisfaction plutôt que la dévotion parfaite au Bien (égoïsme) ou lorsqu'il confond la réalité matérielle et la vie individualisée pour la réalité ultime. Cette ignorance cause la souffrance et l'auto-destruction éventuelle ou l'élimination par la nature. Ainsi, seuls les êtres limités, qui sont imparfaits et qui travaillent en proximité avec la matière, peuvent devenir corrompus ou être entachés par le mal. Il n'y a donc ni dieux maléfiques, ni anges maléfiques, ni démons ou esprits totalement maléfiques. Il existe des daimons/esprits qui nous semblent maléfiques, tout comme le loup semble maléfique au cerf, sa proie ; ces êtres nous punissent, nous testent et gardent le domaine spirituel contre les intrus. Il y a aussi des daimons qui manquent de raison et ont été subordonnés sous la volonté d'un sorcier égoïste et travaillent ainsi le mal. Enfin, il y a des âmes qui n'ont pas passé à leur lieu de repos parce qu'elles sont trop attachées à ce monde ou à leurs désirs temporels, et donc ces fantômes peuvent hanter ou même posséder des personnes.
Les agents du chaos sont tous ultimement détruits et n'ont aucun pouvoir devant l'autorité toute-puissante du Roi des Dieux, Créateur des cieux. Ce qui avance avec le Bien continue d'exister et de prospérer, et ce qui est désordonné est retiré, détruit et reformé en quelque chose de nouveau qui servira Maât (Ordre). Nous voyons cela dans le grand Ouroboros : la tête est ceux qui participent intelligemment au Bien, tandis que la queue dévorée est le désordonné qui est digéré et réassimilé, conquis. Réalisez donc que la conquête de Maât/l'ordre sur le chaos était en fait dépeinte comme un serpent, que les rois étaient protégés par des serpents uraeus, que les villes étaient protégées par l'aspect serpent de Zeus appelé Sosipolis, que les nagas protégeaient le Bouddha ! (En effet, nos frères d'Extrême-Orient comprennent le Dragon comme un symbole du ciel, de pure créativité avec une flexibilité parfaite comme le yin.)
Il n'y a pas d'archdémon, pas de dieux maléfiques, pas d'existence positive du mal, pas d'êtres métaphysiquement et fondamentalement maléfiques, et pas d'opposition à la divinité. L'égarement des daimons et des humains est nécessaire pour notre purification, sans laquelle nous ne pourrions pas exister pour célébrer l'Être Divin. Louange soit à la Bonne ébullition et au Roi des Dieux pour la magnanimité divine de partager Son Être avec nous, que la Célébration Divine puisse être la plus complète, débordante !
Le Dragon Primordial représente la potentia, le yin, l'Eau, Rhea/Flux, la base sur laquelle la vie est établie dans les cieux. C'est le Serpent qui a fendu l'œuf cosmique, d'où Phanès est apparu. Ophion était l'un des premiers principes avant d'être renversé/absorbé par Kronos (Intelligence) avant que Lui-même ne soit absorbé par Zeus (Volonté). Vous voulez connaître un secret ? L'essence de tout est une productivité ineffable (Bien) qui repose sur le vide (potentia, yin). Lao Tzu demandait : « Voulez-vous savoir ce qui rend une tasse utile ? C'est son vide. » Voulez-vous connaître la partie la plus réelle d'une tempête ? C'est son centre, l'œil, où tout est calme.
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Miracles à plume
Défit d’écriture 30 jours pour écrire, 1er août
Thème : vivantes/après la fin du monde
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Elle avance parmi les gravats, sans but. Un silence de mort plane sur l’endroit. Cette idée la fait pouffer toute seule. Un silence de mort. Ça, c’est une expression sacrément bien choisie, pas de doute.
Un silence des morts, même, pourrait-on dire.
Mais hé, tout le monde n’est pas mort, n’est-ce pas ? Elle elle est vivante. Le seul être vivant à des kilomètres à la ronde. Toute fraiche sortie de sa cave, pour découvrir qu’à la surface, il n’y avait plus rien. Enfin, il reste des traces de vie. D’une vie passée. Trépassée. Il reste des ruines. Des décombres. Des cadavres. Si on peut considérer ces restes calcinés comme des corps humains. Enfin, d’une certaine manière, c’est sans doute mieux comme ça.
Où va-t-elle aller maintenant ? Elle n’en sait rien. C’est ça le problème avec la fin du monde : ça concerne tout le monde. Et il ne reste rien…
Elle marche, parce que rester sur place serait intolérable.
Elle marche, parce qu’elle ne parvient pas à crier l’atrocité qui lui brûle les poumons, et que si elle était immobile elle finirait broyée par cette souffrance, par cette agonie. Et elle n’est pas restée en vie pour agoniser, n’est-ce pas ?
Marcher, c’est ce que font les vivants. Un pas après l’autre, et on recommence. Une petite silhouette qui se balance, si menue, tout au fond du paysage. Un pas après l’autre et on recommence.
Jusqu’à ce qu’elle entende un écho, un bruit qui n’est pas celui de ses propres pas, de son propre souffle. Un bruit qui ressemble à un… gloussement ?
Elle s’immobilise, toute ouïe, tendue comme un arc. Ça ne peut pas être son esprit qui lui joue des tours, non ? C’est forcément réel ? Quelque chose qui a gloussé ? Quelque chose qui glousse encore ? Qui lâche un soupir plaintif ? Qui est bien réel ? Qui est bien vivant ?
A pas de loup, elle se glisse plus près du bruit. Derrière les décombres, au-delà du spectre des rues, dans les jardins qui deviennent des terrains vagues, entre les bosquets remplis de ronce, elle trouve des poules. Une dizaine de poules, très vivantes, très bruyantes, très contentes visiblement que tout ce bazar soit terminé, et d’avoir trouvé une ouverture pour fuir leur improbable poulailler… Elles gloussent et caquètent, ou tous les autres bruits qui peuvent accompagner des gallinacées en pleine exploration, qui ont l’air très bavardes entre elles. La survivante n’a jamais vu de poule de si près, à la réflexion. Elle est absolument incapable de dire si les volailles ont l’air en bonne forme ou bouleversées par tout ce qui s’est passé. Et ça n’a aucune importance. Vivantes ! Elles sont vivantes, toutes, et toutes magnifiques et hilarantes, et douces, et belles, et absolument grandioses ! Dix petits miracles à plume qui viennent gentiment lui picorer les lacets, au cas où elle ait de quoi manger.
Elle va chercher. Pour ses nouvelles amies, ça c’est sûr, elle va chercher ! Quel but encourageant : nourrir les poules, abreuver les poules, abriter les poules, protéger les poules. Il y a tellement à faire ! Elles sont vivantes, elles doivent le rester.
Après tout, il faut prendre soin des miracles.
#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#1er août 2023#vivantes#après la fin du monde#on attaque fort on attaque classique avec un début de post-apo#je ne sais pas non plus comment les poules ont survécu#mais pourquoi pas ?#bon dix poules ça ne va permettre à notre héroine d’aller bien loin#mais c’est déjà un début#french#french writer#écriture
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Jeudi 10/08 - Exclusion
Maximus et Aypierre ont discuté de leur projet de culte du loup de la nuit. Ils devront arriver à piéger des gens dans le furry club pour les convertir. Pomme a assisté à toute la scène, dont aux allusions que les deux nouveaux amoureux ont fait à propos de la nuit passée ensemble, et de leur statut de couple en relation libre. Son père l'a rassuré en lui disant que tout ceci n'était qu'un étrange rêve.
Maximus est ensuite allé chez lui avec Pomme. Ils ont parlé de la notion de mortalité, et Maximus lui a révélé avoir un plan avec Leonarda pour la rendre immortelle : transférer son esprit dans un cyborg, à l'aide de Sofia. Néanmoins, il a d'abord besoin de récupérer Sofia, qui est prisonnière de la Fédération. Il a proposé à Pomme d'essayer sur elle à la place de Leonarda, vu qu'elle a 2 vies, et que ça serait moins risqué. Pomme a dit qu'elle souhaitait en parler à Leonarda en premier, et a acceptée de garder ça pour elle pour l'instant.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/HonestProductiveBananaTwitchRPG-TVp04LMgCJf54507
Après un super karaoké, Baghera et Maximus sont allés voir Foolish. Maximus lui a demandé s'il était dans la fédération, Foolish a répondu que non, mais que si la fédération lui proposait un job, peut-être qu'il accepterait. Maximus l'a donc exclu des Theorybros, et a invité Baghera a prendre sa place. Baghera a accepté, mais a chuchoté à Foolish qu'elle ne faisait que la prendre temporairement, et que la place était toujours la sienne.
Maximus BadBoy et Baghera veulent capturer ElQuackity en se déguisant en Cucurucho. Maximus jouera ce rôle, puisqu'il est le seul à parler Espagnol.
Foolish a reçu la demande de Cucurucho d'interroger un maximum de gens à propos de Mr.Mustard. Senhora Neide est apparu, et a acceptée que Foolish soit son roi.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/ObeseDeafPastaLitty-rTu7-zIkoAa8cYhC
QuackityStudios a posté ces deux tweets :
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Monstres
Du fond de la nuit des temps, les monstres surgissent : Loup-Garou ou Fantôme ou petits animaux Qui vivent dans le noir au fond de nos cerveaux Et se pressent tout contre affreusement complices
D’angoisse et de terreur, deux insidieux supplices Donnant souvent vertige et chagrin anormaux, Et dévidant la peur ainsi qu’un écheveau Pour sentir à tâtons l’émotion des prémices.
Alors je suis perdue dans la peur de la perte Et les monstres sont là en conscience entr’ouverte, Sphinx, Chimère, Gorgone, ou toute autre furie
Qui me ressemble tant dans mon esprit trompeur Puisque je souffre à mort celée par cette vie Qui me dit d’affronter les monstres de mes peurs.
-Fabienne PASSAMENT. 2023
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Particularités innées - troisième œil
HÉRÉDITÉ ‧₊˚ Particularité se voulant génétique, être oracle signifie avoir un ancêtre possédant le don du troisième œil dans son arbre généalogique. L’héritage n’est toutefois pas systématique et il est fréquent que des générations sautent, la nature de la divination elle-même n’étant pas forcément celle de sa·on prédécesseur·se mais bien liée à sa personne propre. Ainsi le don d’oracle peut remonter à son père comme à son arrière arrière arrière grand-mère, tout comme ces derniers peuvent être affiliés au sang quand l'affinité du/de la descendant·e va à la lumière.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Possédant un instinct peu commun, l’oracle est parcouru·e de visions passées et futures d’une clarté et longévité variable suivant le niveau de maîtrise. Le déclencheur est propre à chacun·e, allant des cartes à la boule de cristal en passant par le toucher, tout comme la nature de la vision, certain·e·s entrant en transe tandis que d’autres le voient en rêve. La voyance n’est toutefois pas la seule corde à leur arc, maîtrisant également divers rituels, malédictions et bénédictions.
Les oracles appartenant à quatre ordres distincts, c’est l’affinité magique qu’iels possèdent qui les répartit dans l’un d’eux. A savoir qu’on ne peut changer d’inclination, celle-ci intrinsèquement liée à nous, à moins que notre nature profonde soit drastiquement altérée comme par exemple, avec une transformation vampirique.⭢ Les oracles de sang pratiquent l'hématomancie, l'utilisant pour leurs rites et traditionnellement en pacte avec des vampires. Iels sont à l’origine de leurs artéfacts familiaux, le sang du/de la voyant·e encapsulé magiquement dans une boucle d’oreille leur permettant de sortir à la lumière du jour. Iels acquièrent en contrepartie longévité et pouvoirs renforcés. ⭢ Les oracles nocturnes s’en remettent aux astres et lisent l’avenir dans le ciel, traditionnellement lié·e·s aux loups. Iels sont les seuls capables de pouvoir soigner une morsure, amenant à une transformation et non à la mort. Iels se chargent également du tatouage rituel permettant d’apaiser la cicatrice, encre mêlée à la poussière d’étoile et baignée par la pleine lune. Iels adoucissent ainsi le quotidien des loups tous les quarts d’année, la meute tatouée ensemble pour favoriser le partage d’énergie. ⭢ Les oracles de lumière sont attiré·e·s par l’astre solaire, ses rayons leur permettant d’entendre les chuchotis du monde, hypothèses ou certitudes fredonnées dans leurs esprits et s’y implantant. Iels sont traditionnellement affilié·e·s aux daemonis qu’iels apaisent dans leur inéluctable sentiment d’insatisfaction en faisant brûler sur leur piqûre un encens dont les vapeurs les font divaguer des heures durant. ⭢ Les oracles de la terre, autrefois voué·e·s à n'avoir aucune spécificité, souffrant d’un mal-être physique indéfinissable, se sont trouvé·e·s à l’éclosion de la brèche. Une fois en contact avec les particules de l’explosion appartenant aux créatures maltraitées, la souffrance devint limpide, échos de leurs appels à l’aide désespérés. Leur affinité éveillée par ce biais, iels sont relié·e·s aux non mages contaminé·e·s qu’iels peuvent aider à se contrôler via la création de canaux d'énergie magique nécessaire à leur santé, les particules ne cessant de les calciner. La potion qu'iels préparent à l'aide de rituels, nommée Shadowbane, leur permet également de limiter la souffrance infligée aux Tracés. Iels perçoivent aussi les pertes de contrôle futures de celleux n’ayant encore aucune marque, et alertent les traceurs du danger.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ Suscitant l’intérêt des sorcier·e·s et plus encore du ministère car capables de "dompter" les fléaux, nécessaires à leur survie, iels sont très demandé·e·s et apprécié·e·s par la société. On ne peut toutefois s’empêcher d’éprouver un peu de crainte à leur contact, ces derniers délivrant autant un avenir parfois défavorable que possédant l’habilité de maudire son prochain.
#RPForum#forum rpg#rpg ressources#Megaverse#Fantasyrp#fantasy#Magic#Roleplay#MagicalCreatures#Sorcery#Fae#Wizards#ParallelWorlds#FantasyWorld#rpg forumactif#hp rp
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DONS ET SPÉCIFICITÉS MAGIQUES - Animagus
Contrairement à un loup-garou, un animagus (un animagus, des animagi) est un.e sorcier.e qui choisit de se transformer en animal. Il s'agit d'une capacité de métamorphose difficile qui doit s’apprendre sur plusieurs étapes. Une fois apprise, le sorcier ou la sorcière aura la capacité de se transformer en animal à volonté. Attention cependant ; on ne choisit pas son animal. A l'instar de la baguette, c'est l'animal qui choisit son sorcier ou sa sorcière. Les sorcier.e.s ayant acquis cette compétence doivent obligatoirement se recenser au Ministère de la Magie.
Apprendre à devenir un animagus nécessite un apprentissage et un rituel extrêmement complexe, raison pour laquelle les animagus sont si rares. De plus, cette initiation devra être suivie de près par le Ministère de la Magie.
LES ÉTAPES POUR DEVENIR ANIMAGUS
Conservez une feuille de mandragore dans la bouche pendant un mois entier (entre deux pleines lunes). Cette feuille ne doit en aucun cas être avalée ou retirée de la bouche. Si la feuille est extraite de la bouche, le processus doit être repris à zéro.
La pleine lune venue, retirez la feuille et placez-la, baignée de salive, dans une petite fiole en cristal exposée au clair de lune (si le ciel est nuageux cette nuit-là, il vous faudra trouver une nouvelle feuille de mandragore et renouveler l'expérience). Ajoutez à la fiole l’un de vos cheveux ainsi qu'une cuillère (en argent, la cuillère) de rosée recueillie en un lieu qui n'a été ni exposé au soleil ni foulé par l'homme pendant sept jours entiers. Enfin, ajoutez la chrysalide d'un Sphinx tête-de-mort au mélange et placez-le dans un endroit sombre et calme. Veillez à ne pas le regarder ni le déranger de quelque manière que ce soit jusqu'au prochain orage.
En attendant l'orage, suivez l'instruction suivante au lever et au coucher du soleil : placez l'extrémité de votre baguette magique sur votre cœur et prononcez l'incantation suivante : amato animo animato animagus.
L'arrivée de l'orage peut prendre plusieurs semaines voir plusieurs mois. Tout au long de cette période, votre fiole de cristal devra rester au calme et être tenue éloignée des rayons du soleil. Une exposition au soleil provoquera les pires mutations possibles. Résistez à la tentation d'aller voir votre mixture tant que l'orage n'aura pas éclaté. Si vous répétez consciencieusement l'incantation matins et soirs comme indiqué plus haut, vous finirez par percevoir un second battement de cœur lorsque vous pointerez votre baguette sur votre poitrine. Ce battement pourra être plus ou moins intense que le premier. Ne changez rien. Continuez à répéter l'incantation aux heures dites, et ce, quoiqu'il advienne.
Dès l’apparition du premier éclair dans le ciel, rendez-vous sur-le-champ à l'endroit où vous avez caché votre fiole de cristal. Si vous avez respecté scrupuleusement les étapes ci-dessus, vous y trouverez une potion rouge sang.
Rendez-vous aussitôt dans un endroit sûr et suffisamment grand où vous pourrez procéder à votre transformation à l'abri du danger et des regards. Placez l'extrémité de votre baguette magique sur votre cœur et prononcez l'incantation amato animo animato animagus, puis avalez la potion d’un trait.
Si tout s'est passé comme prévu, vous éprouverez alors une vive douleur et votre rythme cardiaque sera deux fois plus rapide et intense. La forme de la créature que vous êtes sur le point d'incarner se dessinera dans votre esprit. Ne tremblez pas. Il est maintenant trop tard pour échapper à la transformation que vous avez désirée.
La première transformation est généralement douloureuse et effrayante. Vos vêtements et tout ce que vous portez (bijoux, lunettes) fusionnent avec votre peau pour se transformer en fourrure, écailles ou épines. Gardez votre calme, sous peine de voir votre instinct animal prendre le dessus et de faire quelque chose de stupide (comme tenter de bondir au travers d'une fenêtre ou foncer tête baissée dans un mur, par exemple).
Une fois votre transformation terminée, vous devriez recouvrer votre aisance. Nous vous recommandons vivement de ramasser votre baguette (si vous êtes pourvu d'un membre permettant de ramasser des choses) pour la mettre en lieu sûr, dans un endroit où vous pourrez la retrouver facilement en reprenant forme humaine.
Pour retrouver forme humain, formez une image mentale aussi précise que possible de votre corps humain. Cela devrait suffire à déclencher la transformation, mais ne paniquez pas si celle-ci n'intervient pas immédiatement. Avec le temps, vous parviendrez à passer de votre forme humaine à votre forme animale à volonté, et ce, en visualisant simplement la créature en question. Les animagi les plus aguerris peuvent se transformer sans l’aide de leur baguette magique.
LES LIMITES
Les élèves apprennent ce qu’est un animagus en troisième année, cependant ils ne seront en capacité d’apprendre à le devenir qu'à partir de la cinquième année. De plus, les transformations dépendent de leur état physique ; plus un.e sorcier.e est fatigué.e et/ou blessé.e, moins il arrivera à se transformer.
Souvent un animagus aura le même animal que son patronus mais il faut prendre en compte qu’un patronus peut changer selon les différents évènements dans la vie du sorcier ou de la sorcière.
Un animagus garde ses vêtements, lunettes, etc. durant toute la métamorphose ; ils disparaissent quand l’animagus prend sa forme animale mais réapparaissent lorsqu’il reprend forme humaine.
Il semblerait que les animagi aient une certaine aptitude à communiquer avec les animaux, bien que l’on ne sache pas si un animagus doit être sous sa forme animale pour y arriver ou s'il peut y arriver sous forme humaine.
INTERACTION AVEC LES AUTRES SPÉCIFICITÉS
ANIMAGUS vs ANIMAGUS : Aucune interaction particulière. Il se peut que certains animagi puissent se reconnaître entre eux mais souvent cela passe assez inaperçu. Si deux animagi venaient à s'accoupler, l'enfant n'aurait pas la spécificité. Le don d'animagus n'est pas héréditaire.
ANIMAGUS vs MÉTAMORPHOMAGE : Aucune interaction particulière. Si un.e animagus et un.e métamorphomage venaient à s'accoupler, l'enfant aurait 50% de chance d'être porteur du gène de métamorphomage. Le don d'animagus n'est pas héréditaire.
ANIMAGUS vs LÉGILIMENS : Les légilimens de naissance ont la capacité de percevoir les pensées du sorcier ou de la sorcière lorsqu'il ou elle est sous sa forme d'animagus. Un.e légilimens de naissance expérimenté.e peut donc savoir si un.e sorcier.e est sous sa forme animale. Si un.e animagus et un.e légilimens venaient à s'accoupler, l'enfant aurait 50% de chance d'être porteur du don de légilimancie si et uniquement si le parent porteur est un.e légilimens de naissance. Le don d'animagus n'est pas héréditaire.
ANIMAGUS vs OCCLUMENS : Aucune interaction particulière. Si un.e animagus et un.e occlumens venaient à s'accoupler, l'enfant n'aurait pas de spécificité. Aucun de ces dons n'est héréditaire.
ANIMAGUS vs VOYANT : Aucune interaction particulière. Si un.e animagus et un.e voyant.e venaient à s'accoupler, l'enfant aurait 50% de chance d'être porteur du 3ème oeil. Le don d'animagus n'est pas héréditaire. ANIMAGUS vs DEMI-VÉLANE : Aucune interaction particulière. La personne animagus n'a pas de résistance particulière face au charme d'un demi-vélane. Si un.e animagus et un.e descendant.e de vélane venaient à s'accoupler, l'enfant aurait 50% de chance d'être porteur du gène de vélane. Le don d'animagus n'est pas héréditaire.
ANIMAGUS vs DEMI-SIRÈNE : Aucune interaction particulière. Si un.e animagus et un.e descendant.e de sirène venaient à s'accoupler, l'enfant aurait 50% de chance d'être porteur du gène de sirène. Le don d'animagus n'est pas héréditaire.
ANIMAGUS vs LOUP-GAROU : Aucune interaction particulière. La personne atteinte de lycanthropie ayant l'odorat plus développé que la moyenne, elle peut cependant être beaucoup réceptive à l'odeur que dégage les animagus en fonction de leur animal et ressentir un trouble par rapport à cela - comme par exemple, être dérangé par une odeur de gibier ou apaisé par l'odeur d'un animal de type canin. Si un.e animagus et un.e lycanthrope venaient à s'accoupler, l'enfant ne possèderait aucune de ces caractéristiques. Aucune des deux spécificités n'est héréditaire. En revanche, si un.e animagus se fait mordre par un loup-garou, sa vie se trouve fortement en danger. Dans l'hypothèse ou cela se produirait, les gènes des deux animaux entreraient dans une lutte acharnée à l'intérieur du système immunitaire de l'animagus. Dans le meilleur des cas, l'un ou l'autre des deux ADN réussirait à prendre l'ascendant ; le sorcier ou la sorcière animagus aurait donc 50% de chance de rester un.e animagus et 50% d'être contaminé.e par le gène de lycanthropie sans aucune chance de pouvoir redevenir un animagus un jour. Dans le pire des cas, l'animagus pourrait succomber de cette morsure si aucun des ADN ne réussissait à battre l'autre.
ANIMAGUS vs VAMPIRE : Aucune interaction particulière. Tout comme les loups-garous, les vampires ayant un odorat bien plus développé, ils peuvent être beaucoup plus réceptifs à l'odeur qui se dégage de l'animagus et ressentir un trouble par rapport à cette odeur. Un.e animagus et un.e vampire ne peuvent pas s'accoupler, les vampires n'étant cliniquement et biologiquement pas vivants. Si un.e animagus venait à se faire mordre par un.e vampire dans le but d'une vampirisation, les gènes du vampire prendrait l'ascendant, tuant les gènes de l'animal. L'animagus perdrait donc son don au profit de celui de vampire. Si l'animagus se fait mordre sans entamer le processus de transformation en vampire, il ou elle reste un.e animagus.
ANIMAGUS vs FOURCHELANG : Un.e Fourchelang pourra communiquer avec un.e animagus sous forme serpent et pourra être compris du serpent également. Si un.e animagus et un.e fourchelang venaient à s'accoupler, l'enfant aurait 20% de chance d'avoir la faculté du fourchelang. Le don d'animagus n'est pas héréditaire.
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Nouveau Drama Chinois de 36 episodes de 45minutes
Titre: Warm on a Cold Night
Genre: Enquêtes et époque, Comédie, Fantastique (loup garou), Romance et amitié.
Quelques acteurs:
Histoire:
Su Jiu Er (Li Yi Tong) est une jeune policière talentueuse et sympathique, avec un sens de l'investigation affûté. Originaire du royaume Qian, elle est faible et a tout le temps froid.
Au cours de ses enquêtes, elle rencontre Han Zheng (Bi Wen Jun), un membre de la famille dirigeante du royaume Qi.Celui-ci est doté d'un esprit de loup, ce qui lui confère une force et une agilité phénoménales. Cela rend également sa peau incroyablement chaude au toucher, ce qui donne à Su Jiu Er une irrésistible envie de se blottir contre lui ! Cependant, son manque de capacités relationnelles le rend dur et agressif avec tous ceux qu'il rencontre.
Mais les opposés s'attirent et ce duo insolite tisse des liens de plus en plus étroits au cours de leur enquête sur une étrange affaire de meurtre impliquant leurs deux royaumes !
Leur relation soufflant le chaud et le froid les conduira-t-elle jusqu'à l'amour ?
Avis perso: beaucoup d'enquêtes, peu de romance j'aurai aimé en avoir plus et sans qu'ils se tournent autour... la romance ne vient que dans les derniers épisodes (les enquêtes se suivent sous fond politique.. pas trop mon genre). J'aime le personnage Han Zeng, un peu moins celui de Su Jiu Er. Coté costume j'ai déjà vu mieux aussi, je les trouve un peu fade. Des blancs dans l'histoire donnent l'impression d'avoir loupé quelque chose (Han Zeng gravement blessé et le moment d'après il va très bien) mais malgré tout cela c'est un drama qui se laisse regarder. Je reste pour le coté fantastique et la romance :) Good ending :)
Trailer:
Pour le voir:
Iqiyi ou Viki
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D'Apcher
MARQUISAT DU GÉVAUDAN SANG PUR / ROYALISTES | ANTI-SECRET MAGIQUE
Établie en Gévaudan depuis des centaines d’années, ils ont officiés en tant que Marquis d’Apcher tant pour les moldus que pour les sorciers. Exaspérés de devoir cacher leur magie, ils ont fomenté un plan sordide. Déterminés à briser le secret magique, ils avaient transformé l’ensemble de la famille Vallet, vassaux à leur service en loup garou pour répandre la terreur sur les terres du Gévaudan, et ils aspirent à devenir sauveur de ces contrés en révélant et usant de leur magie. Sauf que rien ne s’est passé comme prévu, les chasseurs de la famille de Fronsac, et les fouineurs de le Floc’h leur ont mis des bâtons dans les roues et ont mis un terme à la terreur qui sévissait.
Chez les Apcher, nombre sont des loups, par génétique ou par choix ils préservent leurs filles pour pouvoir les marier, cependant, les femmes de la maison Apcher sont libres de choisir de devenir loup garou et de ne pas se marier. Ils le voient comme une réelle bénédiction, et surtout un moyen d'être supérieurs aux autres sorciers, et surtout aux moldus à qui ils vouent une haine totale. De la tuerie du Gévaudan, ils ont gardé un esprit de revanche. Ils cultivent cet héritage et continuent de garder un lien fort avec la famille Vallet qui les sert, ils sont leur protecteur, et leur bras armé. La noirceur de leurs activités est encore teintée de magie noire, et bien qu’ils soient réputés pour perpétrer des horreurs, le Ministre des Affaires Magiques se souvient du spectre du passé et craint qu’ils puissent produire leurs horreurs à grande échelle.
On les dit fantasques car ils ne suivent guère les convenances sociales, vestimentaires de l'époque. Très attaché à leur passé glorieux, ce n'est finalement qu'un peu de poudre aux yeux pour cacher la décadence de leur famille qui se retrouve ruinée. Ils ont en horreur de ce que la France est en train de devenir. Fidèle à la royauté, à la dynastie de Valefor, ils regrettent cette sensation de perdre un à un leurs privilèges, et leurs terres et voient en Gellert Grindelwald l’occasion de renverser le Ministère et rétablir le monde d’hier. Belliqueux, extrêmes & brutaux, ils sont prêts à tout pour leurs idéaux.
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Lorsqu'il ouvrit les yeux, il était complétement désorienté, quelle heure était-il ? Combien de temps avait-il dormi ? Il poussa un petit soupir en bougeant sa main contre son oreiller, papillonnant des yeux en essayant de chasser la brume qui l'enveloppait. Heureusement qu'il n'avait pas cours aujourd'hui. Les jours qui précédaient une pleine lune étaient toujours compliqués et celle qui avait eu lieu le 7 mars ne faisait pas exception. Il poussa un nouveau et long soupir en nichant son nez dans son oreiller avant de se figer, il y avait l'odeur de Sirius dans la pièce... Est-ce qu'il était venu pendant qu'il dormait ? Il se redressa un peu en grimaçant, son regard se posa alors sur le magnifique cupcake qui se trouvait juste à côté de son lit sur sa commode. Oh Merlin... Est-ce qu'il s'était souvenu de son anniversaire ? Remus poussa un petit couinement joyeux, bien sûr, si on l'avait entendu faire, il aurait probablement nié les faits ! Il se laissa retomber sur son lit, affichant un sourire d'imbécile heureux. Il inspira et tendit la main pour attraper le gâteau, avant de se redresser. Il porta la pâtisserie à son nez et fredonna doucement, appréciant l'odeur du chocolat noir qui vient caresser ses narines. Même après toutes ces années, son ami se souvenait combien il aimait le chocolat.
Remus admira la décoration, la couleur de la crème était tellement belle, deux bleues, clair et foncé qui s'enlaçait sous la lune jaune et l'étoile argentée. Son esprit lui traduisait que la lune s'était lui et l'étoile ne pouvait être que Sirius. Moony était satisfait, grattant la paroi de son esprit dans l'espoir de s'échapper, il savait combien le loup-garou en lui voulait marquer chaque partie de la peau de son ami comme sienne, le revendiqué comme son compagnon. Néanmoins, la vie n'était pas aussi simple, il ne suffisait pas d'aller voir Sirius et lui dire qu'il l'aimait pour qu'il y ait quoi que ce soit entre eux. Il avait vu tant de fois celui-ci flirté avec des filles, qu'il avait fini par se résiner à garder le silence. Et puis... Lupin avait du mal à imaginer comment quelqu'un d'aussi parfait que le plus vieux pourrait s'intéresser à lui. Son visage et son corps étaient ravagés par les nuits de pleine lune, par ce qu'une blessure, fait d'un loup-garou, ne guérissait pas vraiment. Il était laid et gardait au fond de lui ce monstre incontrôlable.
- Joyeux anniversaire... Moony. Souffla-t-il pour lui-même.
Il prit son temps pour manger la délicieuse sucrerie, poussant un soupiré de plaisir, Merlin... Si c'était Sirius qui avait cuisiné ça, il allait l'épouser sur-le-champ ! En fait, que ce soit lui ou non, il était touché par l'attention qu'il lui avait offert, ce petit gâteau était délicieux. Même s'il se demandait comment il s'était introduit dans sa chambre sans qu'il ne s'en rende compte, il devait réellement être épuisé...
Une fois qu'il eut terminé de manger la pâtisserie, il fila sous la douche, se lavant rapidement avant de s'essuyer et de s'habiller. Il ne savait pas ce qu'il voulait faire de sa journée, mais il faisait beau, alors il enfila une petite écharpe qu'il avait lui-même tricoté, par ce que oui, Remus était très doué avec les aiguilles. Il avait fini par se faire également un pull, c'était un passe-temps qu'il avait développé pour essayer de faire travailler ses doigts. Il enfila une veste bien chaude et agrippa son sac, ainsi qu'un livre. Le temps était suffisamment bon pour qu'il se rende au parc pour un peu de lecture. En vérité, il avait tellement eu envie de contact James et Lily pour passer du temps avec eux, mais il avait peur de les déranger et ils ne se souvenaient sans doute pas de son anniversaire. À cette heure-ci, Sirius devait probablement être épuisé de sa soirée de travail, alors il ne voulait pas aller l'embêter. Il poussa un petit soupir en se laissant tomber sur un banc, non sans une grimace de douleur, ses os étaient encore douloureux, même deux jours après la pleine lune, c'était toujours autant épuisant pour lui. Il ferma les yeux, savourant la chaleur du soleil sur sa peau. C'était décidé, il devait dire à Padfoot ce qu'il ressentait, il lui fallait juste trouver le courage et espérait qu'une fois encore la peur ne le paralyserait pas.
- Hmmm...
Il ouvrit les yeux, prenant son livre dans son sac pour lire un peu. Est-ce qu'il devait organiser quelque chose ? Demander à ses amis de manger ensemble ? Où juste faire comme il faisait si souvent, le voir comme un jour banal, mais... Il avait 18 ans. Il avait le droit de faire des tas de choses comme... Boire de l'alcool, bon okay, ça ne l'intéressait pas ! Mais il y avait pleins d'autre truc qu'il pouvait faire à présent. Il pouvait rejoindre Sirius à son travail et lui tenir compagnie ! Il pouvait embrasser Sirius... Ah... Ce qu'il en rêvait !
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ça représente qui ou quoi le loup sur ton post ?
Cauchemar.
Je viens de me réveiller d'un cauchemar.
Du sang, une fusillade, des enfants tous morts. Je n'ai rien pu faire. J'ai vu ces hommes, ceux de mon passé. J'étais devenue professeur, j'avais réussi, ma classe était heureuse, nous partions à Paris visiter le Louvre et le musée d'Orsay.
Ils ont voulu se venger de moi. Encore. Comme si ça ne suffisait pas que chaque jour ils parasitent mon esprit, comme s'ils n'avaient pas assez détruit qui j'étais, comme si je n'avais pas assez souffert.
Quand je l'ai reconnu c'était trop tard. Il avait encore ce sourire immonde.
Ils étaient tous là. Ils m'ont empêché de protéger les élèves. L'un m'a traîné pour me sortir du car j'avais beau me débattre de toutes mes forces j'étais toujours aussi impuissante, comme avant.
Et ils ont tiré. Ils ont tiré dans le car, sur tous mes élèves. Ils m'ont dit que ce n'était que le début. Qu'ils allaient me torturer à mort.
Je viens de me réveiller. Il est 7:21. Je pleure. J'ai retenu un cri. Je ne veux pas réveiller mon père. Je suis seule dans le noir.
Ils sont là. Ils me terrifient. Je suis paralysée. J'ai si peur. Ils vont me faire du mal encore et je ne peux pas bouger. Pourquoi ce corps est si inutile ? Pourquoi je reste cette coquille vide ? Pourquoi j'ai mal ? Est ce que j'aurais peur d'eux jusqu'à la fin de ma vie ?
Chaque nuit, chaque jour, je pense à eux, à ce qu'ils m'ont fait. Chaque jour je me rappelle de toutes ces fois où j'ai fini entre les griffes, déchicter par un loup. Cette chaire qui me recouvre abrite leur souvenir, leur liqueur, leur poison ; pour toujours je porte ce maléfice, cette souillure et la peur ne me quitte pas.
Une partie de moi est morte, ils me l'ont arrachée de force. Elle est morte et pourrit en moi, sous ma peau. Mon sang est pollué, tout est moisi par leurs souvenir. Je garde leur empreinte sur mon corps, à jamais.
Je voudrais que ça s'arrête, je voudrais mourir. Je ne peux pas. Non je dois continuer à vivre, ou survivre. Je ne peux pas mourir. Je ne peux pas me libérer.
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3 octobre 2024 midi - Passage à la plage des sables rouges en marée basse
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Note:
-> This text is also existing in english here
-> Le précédent poste du blog est ici
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12h30: Je finis de manger mon repas du midi (le sandwich rio de la boulangerie ‘officielle’ pour les sachants et curieux). Le soleil est à son zénith. J’amorce mon retour à la maison. Je passe comme d’hab par le Moulin blanc.
Il fait bon… let’s go faire une petite marche le long de la côte. J’aime marcher en bord de mer pour entendre les clapotis des vaguelettes et sentir le vent aussi. La mer est basse donc le rivage est loin du sable sec. J’arrive à la première digue et je vois de l’autre côté des pêcheurs à pied.
Je suis encore en forme et la curiosité l’emporte. Je passe au-dessus de la digue recouverte d’algues séchées par le soleil du midi. Je continue ma marche et atteint le premier pêcheur. Il me dit qu’il pêche les appâts pour la pêche. Encore une fois, les noms m’échappent mais un nom a marqué mon esprit: les bibi, marrant comme nom. Mais le pêcheur m’a listé un nombre incommensurable de type d'appât. A chaque appât son poisson. Lui il voulait des dorades.
Petite déception pour moi qui m’imaginais un spot insoupçonné à palourde ou à couteaux sur Brest même. En cours de discussion j’apprend que c’est le début de la marée montante. Bon bah j’ai le temps pour aller plus loin. Je vais pouvoir m’approcher du pont de Plougastel qui me paraît tout de même loin de visu.
Au passage j’arrive à une plage que j’ai déjà connu : La plage des sables rouges.
J’y ai été à marée haute la première (et unique) fois. A ce moment seuls les récifs étaient accessibles à pied. Je m’étais un peu rapproché à la nage du pont. La vision de celui-ci au niveau de l’eau offrait une perspective intéressante… que j’ai immortalisée de mémoire faute d’autre moyen au moment de la découverte. A marée basse c’est pas la même ambiance. J'ai ‘enfin’ (si on peut dire ça) l’opportunité de me rapprocher du pont de Plougastel à la marche sur le sable. Plus je me rapproche plus je prend des photos.
Le pont en premier plan est le pont Albert Loupe alors réservé aux piétons. Les voitures ont le pont d’Iroise qui est le pont à hauban en arrière plan. D’après wikipedia ce pont est utilisé quotidiennement par 45 000 conducteurs. J’arrive au plus proche des ponts. Je vois un itinéraire pour rejoindre le début du pont piéton.
13h30: J'arrive à la pointe Saint-Georges. De l'autre côté du pont, en direction de Plougastel, je vois le rocher de l’Impératrice. Un rocher que mon ancienne coloc m’avait parlé qui offre un point de vue sur le coucher de soleil qui, paraît-il, vaut le détour. Je le vois pour la première fois de mes propres yeux. Il me semble un peu trop loin pour l’atteindre aujourd’hui mais maintenant je sais le situer. Je stocke cette information dans ma tête. J’amorce le chemin de retour en terre ferme sur le sentier côtier pour rejoindre Moulin blanc avec en tête de retourner à la maison.
14h30: J’arrive au moulin blanc. Il faut que je reprenne des forces… Let’s go au Tour du monde, un bar emblématique de Brest. Je n’avais jamais mis les pieds sur Brest que je connaissais déjà ce bar aussi connu sous son acronyme le TDM. Je prends une petite bière au couleur régionale.
Je me pose en terrasse pour profiter du soleil qui s’est fait si rare cette année. Il faut que j’en profite. Classique, après ma bière je me prends une pinte d’eau.
15h13: C’est le moment où j’ai décidé de partir.
Première version achevée le 7 octobre 2024
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